Le Féminisme

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LE FÉMINISME

Sommaire:

-Le féminisme, c’est quoi ?


-Premières vagues du féminisme
-L’évolution des droits des femmes
-Le féminisme et les réseaux sociaux
-Vrai ou faux féminisme ?

Le féminisme, c’est quoi ?

il existe 3 définitions au terme féminisme. La première est dite par Alexandre Dumas
fils et désigne le terme médical qui est : L’aspect d’un individu mâle présentant des
caractéristiques féminines.
La deuxième est celle que l’on peut trouver sur Internet, ou dans un dictionnaire, et
qui est définit par une “Doctrine qui préconise l'égalité entre l'homme et la femme, et
l'extension du rôle de la femme dans la société.”
Mais celle sur laquelle je vais me concentrer est un mélange de la deuxième,
influencée par la société actuelle : “C’est un Mouvement créé en faveur de l’égalité homme-
femme, et qui a évolué en incluant la possibilité de donner la parole aux femmes pour se
défendre de la société patriarcale dans laquelle nous vivons.

Première vague féministe


Même s’il y a toujours eu des femmes féministes dans le monde, y compris l’un des
pilliers du mouvement Olympe de Gouges à la fin du 18e siècle, c’est entre le 19e et le 20e
siècle que s’est déroulée la première vague féministe.
Elle s’étendait de l’Europe à l’Amérique du nord.

L’évolution des droits des Femmes


La première fois que le droit de vote pour les femmes a été abordé publiquement fut
en années 1880 par Hubertine Auclert.
La première femme à avoir été diplomée du baccaulauréat fut Julie-Victoire Daubié.
Ces deux femmes sont devenues de grandes inspirations pour les mouvements féministes
qui ont suivi.

Le féminisme et les réseaux sociaux


Les réseaux sociaux offrent aux gens, et non pas que les femmes, la possibilité de
s’exprimer et d’avoir une audience avec laquelle nous pouvons partager nos idées.
Les femmes, au fil du temps, se sont donc réapproprié le mouvement du féminisme.
Grâce à ça, nous pouvons aujourd’hui nous exprimer sur ce que nous ressentons, ce
que nous vivons, ce que l’on trouve injuste envers notre cause, ou encore chercher de l’aide
quand il n’y en a pas autour de nous.
Il existe d'ailleurs un compte sur instagram nommé @feminist et qui rappel tous les
jours des faits aléatoires sur les femmes au naturel et non pas selon les critères de
beauté/comportement auxquels la société voudraient que l’on ressemble.

Vrai ou Faux féminisme ?


Pour nous, il n’y a pas de vrai ou de faux féminisme.
Le féminisme est un mouvement créé pour lutter en faveur des femmes, peu importe
la façon ou le contexte.
Mais ce que l’on peut qualifier de faux féminisme est, d’après nous, ce qui a résulté
de l’usage des réseaux sociaux.
Si nous faisons nos recherches sur le féminisme seulement à travers les réseaux
sociaux, la plupart des anti-féministes diront que les femmes féministes ne soutiennent pas
de vraie cause et veulent juste se sentir plus puissantes que les hommes.
Cela est l’usage inversé des réseaux sociaux sur la réappropriation du mouvement.
En d’autres termes, voyant que les femmes gagnaient de plus en plus confiance en elles et
en leur existence, certains hommes ont pris peur en croyant que la société patriarcale allait
s’inverser en leur défaveur.
Résultant de ce combat, est sorti un nouveau combat que l’on qualifie par la phrase
“Men Are Trash”. Certains hommes ont aussi très mal vu ce mouvement, et ils ont
commencé à minimiser ce que les femmes ressentent et dénoncent via les réseaux sociaux.
En conclusion, ce que l’on pourrait qualifier de faux féminisme, même si en réalité il
n’y en a pas de vrai ou de faux, est l’oppression omniprésente des hommes sur la liberté
d’expression et de choix des femmes.

sources : recherche google, matilda.education, moi

Partie Pauline
Violences

- « Le harcèlement de rue ce sont les comportements adressés aux personnes


dans les espaces publics et semi-publics, visant à les interpeller, leur envoyant des
messages intimidants, insistants, irrespectueux, humiliants, menaçants, insultants en
raison de leur sexe, de leur genre ou de leur orientation sexuelle. », selon la définition de
l’association Stop Harcèlement de Rue, qui vise à lutter contre le harcèlement de rue.
Donc le harcèlement de rue ne touche pas que les femmes loin de là, mais elles en
restent tout de même les premières victimes étant donner que 82% des femmes de
moins de 17 ans ont été subies du harcèlement de rue.

- Salope est l'insulte la plus entendue par les femmes dans la rue, puisqu'elle est
utilisée dans 24 % des cas.

- Juste devant pute, qui est plus largement utilisée envers des femmes jeunes : 24
% des "pute" sont à l'adresse des 15-29 ans.

- 75% des insultes faites aux femmes dans la rue proviennent d'hommes.

- Seules 64 % des femmes traitées de salopes estiment avoir été la cible d’une
injure sexiste. Ce qui veut dire que 36% d'entre elles y sont tellement habituées qu’elles
ne s'offusquent même plus et pour elles se faire insulter de "salope" est devenu normal.
- 65% des Françaises ont subi le harcèlement de rue avant 15 ans.

- Et 82% avant 17 ans. Donc quand vous êtes une femme en France, vous avez
seulement 18% de chance d'atteindre la majorité sans avoir été harcelée dans la rue au
moins une fois.

- 100% des utilisatrices des transports en commun en France ont été victimes au
moins une fois de harcèlement sexiste ou d'agressions sexuelles.

- 76% des Françaises ont déjà été suivies dans la rue.

- La moitié des Françaises ont déjà changé leurs fringues de peur d'être
interpellées ou harcelées.

- Chaque heure, environ 9 personnes sont violées, ce qui représente près de 205
viols par jour, un viol est déclaré toutes les quarante minutes. Le nombre de viols
seraient de 75 000 par an en France, mais seulement 22 900 viols ont été déclarés en
2019, ce qui est quand même une hausse de 19% par rapport à l’année 2018. Les
enquêtes réalisées auprès des victimes attestent que 10 % seulement des agressions
sexuelles donnent lieu à un dépôt de plainte. Il faut savoir que seulement environ 6000
dossiers finissent à la Cour d'Assises. Les tentatives de viol, elles, seraient de 198 000.

- Age des victimes au moment de l'agression : Adultes (> 18) = 32,7 % Ados (15-
18) = 11,9 % Enfants (< 15) = 45,9 Inconnu = 9,5 %

- Sexe des victimes : Sexe féminin : 91,2 % Sexe masculin : 8,8 %

- L'âge moyen et l'apparence extérieure dite attirante ou la tenue ne sont en


aucune façon des facteurs déterminants dans le choix par l'agresseur de ses victimes,
contrairement aux stéréotypes.

- Par ailleurs, dans 74 % des cas, la victime connaît ou connaissait son agresseur
(pourcentage qui comprend bien entendu les viols sur mineurs - généralement commis
par l'entourage proche - mais aussi les abus sexuels commis par abus de confiance,
chantage, menace, surprise, violence par des personnes que les victimes connaissent
conjoint, collègue de travail, proche de la famille, médecin ou soignant, etc.). Par voie de
conséquence, l'agresseur n'est donc un inconnu que dans 26 % des cas.

- Lieu de l'agression : Domicile de la victime ou de l'agresseur : 67,7 % Rue :


3,7 % Bois, bord de route : 2,2 % Parking : 0,6 % Institution scolaire ou
parascolaire : 3,3 % Transport en commun : 1,5 % Les agressions sexuelles sont
commises le jour dans 45,7 % des cas, la nuit dans 54,3 %.

- 146 femmes ont été tuées en 2019 par leur conjoint ou ex-compagnon, soit 25 de
plus que l’année précédente, selon des chiffres de l’enquête de la délégation aux
victimes, rendue publique le lundi 17 août, par le ministère de l’intérieur.

- 27 hommes ont également été tués en 2019 au sein du couple, soit 173 décès au
total (+ 16 %). Cela représente en moyenne un décès tous les deux jours. Selon l’étude,
la majorité (76 %) des homicides a lieu au domicile du couple, de la victime ou de
l’auteur, 31 % sont motivés par une dispute et 20 % par une séparation non acceptée.
Selon les chiffres fournis par le ministère, 36 % des homicides ont été commis par arme
blanche et 24 % par arme à feu. La victime est en général une femme, de nationalité
française, âgée de 30 à 49 ans ou de plus de 70 ans et qui n’exerce pas ou plus
d’activité professionnelle.
Manifestation / Mouvement

- Le mouvement féministe (également connu sous le nom de mouvement des


femmes, ou simplement féminisme) fait référence à une série de campagnes politiques
pour des réformes sur des questions telles que les droits reproductifs, la violence
domestique, le congé de maternité, l’égalité de rémunération, le suffrage des femmes, le
harcèlement sexuel et la violence sexuelle, qui tombent tous sous l'étiquette du
féminisme et du mouvement féministe. Les priorités du mouvement varient selon les
nations et les communautés, et vont de l'opposition aux mutilations génitales féminines
dans un pays, à l'opposition au plafond de verre dans un autre.

- En France, le Mouvement de libération des femmes (MLF) est un mouvement


féministe autonome et non-mixte qui revendique la libre disposition du corps des
femmes, remet en question la société patriarcale. Leurs actions sont essentiellement des
luttes pour le droit à la contraception et à l'avortement amorcées par le Planning familial
en France, des luttes contre les différentes formes d'oppressions et de misogynie, et des
revendications à l'égalité de tous les droits, moraux, sexuels, juridiques, économiques,
symboliques. Il remet en cause les formes de militantisme traditionnel : il fonctionne par
assemblées générales, petits groupes décentralisés et possède un répertoire d'actions
extra-parlementaires comme l'organisation de manifestations, la création et signature de
pétitions, la tenue de réunions publiques, etc.

- Dénonçant « la culture du viol En marche », plusieurs milliers de manifestants ont


protesté, vendredi 10 juillet 2020, à Paris et dans plusieurs villes de France, contre la
présence au gouvernement de Gérald Darmanin, accusé de viol, et d’Éric Dupond-
Moretti, très critique envers le mouvement #metoo.

Solutions

- Appel d’urgence Violences conjugales et familiales : Contactez le 17 (la Police ou


la Gendarmerie en France), le 3919 (le numéro dédié aux violences conjugales) ou le
112 (le numéro d’urgence valable dans toute l’Union européenne). Les appels sont
gratuits dans les deux cas.

- Le 3919 « Violences femmes info » est un numéro gratuit. Il est accessible de 9h


à 22h du lundi au vendredi et de 9h à 18h le samedi et le dimanche. Il s’agit d’un numéro
d’écoute national anonyme, et non d’un numéro d’appel d’urgence. Ce numéro permet
aux femmes (ou aux hommes…) victimes de violences conjugales de se confier sur
leurs souffrances et leur situation.

- Appel d’urgence SOS Viols : 0 800 05 95 95. Numéro gratuit et anonyme,


disponible du lundi au vendredi de 10h à 19h.

- Appel d’urgence 08 Victimes : 08 842 846 37. Prix d’un appel local, numéro
disponible tous les jours de 9h à 21h. Il s’adresse à toutes les victimes, dont les victimes
d’agression sexuelle.

- Appel SOS Violences Familiales : 01 44 73 01 27. Attention : ce numéro


s’adresse aux auteurs de violences conjugales, et non pas aux victimes.
- Appel d’urgence Association européenne contre les Violences faites aux Femmes
au Travail : 01.45.84.24.24

- Les sourds, malentendants et personnes ayant des difficultés à parler, victime ou


témoin, peuvent envoyer un SMS au 114.

- Les usagers de la SNCF, victime ou témoin, peuvent formuler leur demande de


secours depuis un train en marche en appelant le 31 17.

- En moins de deux minutes, les opérateurs parviennent à localiser le train d’où


provient la requête en utilisant les outils de suivi des circulations ferroviaires et en
dialoguant avec leur interlocuteur.

- SEKURA est une application sur téléphone qui en un clique envoie un message
comportant votre localisation à un ou plusieurs contacts que vous aurez défini, ou alors
d’appeler le contact choisi (pour l’appel il n’y a qu’un appel choisi). L’application est en
anglais et en français, elle est gratuite et facile à prendre en main et les messages ont
personnalisés.

Sources

- Le Monde

- Gouvernement.fr

- Google

- Mes connaissances

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