Butées Et Paliers Aérodynamiques
Butées Et Paliers Aérodynamiques
Butées Et Paliers Aérodynamiques
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique B 5 335 − 1
BUTÉES ET PALIERS AÉRODYNAMIQUES ___________________________________________________________________________________________________
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
B 5 335 − 2 © Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique
___________________________________________________________________________________________________ BUTÉES ET PALIERS AÉRODYNAMIQUES
■ Elle permet de limiter les frottements fluides et donc les variations L’équation de Reynolds dans le cas de la lubrification aéro-
de température, d’où la possibilité d’atteindre de grandes vitesses de dynamique (fluide compressible) prend alors la forme suivante :
rotation (application aux gyroscopes, aux turbines cryogéniques,
3 3
aux réacteurs et aux turbines de conditionnement d’avions, etc.). ∂ ph ∂p ∂ ph ∂p ∂
-------- ------------ × -------- + -------- ------------ × --------- = 6h -------- [ p ( U 1 + U 2 ) ]
∂x µ ∂x ∂z µ ∂z ∂x
■ Elle donne une plus grande précision de guidage en rotation et en
∂h
translation (application en métrologie, aux tables de machines-outils + 6p ( U 1 + U 2 ) --------- (2)
faiblement chargées (usinage d’alliages légers), aux supports ∂x
d’antennes radars, aux capteurs sismiques à haute sensibilité, etc.). ∂h ∂ ∂p
+ 6p ( W 1 + W 2 ) --------- + 6h -------- [ p ( W 1 + W 2 ) ] + 12pV 2 + 12h ---------
∂z ∂z ∂t
■ Elle permet une meilleure fiabilité (le mécanisme fonctionnant à
lubrifiant perdu, les propriétés de celui-ci sont invariantes dans le avec h épaisseur du film fluide,
temps).
p pression dans le film fluide,
Cependant, la faible viscosité des gaz présente également des
µ viscosité dynamique du gaz,
inconvénients : ainsi, dans la conception d’un dispositif utilisant
un palier ou une butée à gaz, un certain nombre de problèmes U1 , U2 , V1 , V2 , W1 , W2 vitesses des surfaces 1 et 2 dans les
doivent être pris en compte. directions x, y et z (figure 1).
■ Faible capacité de charge de ces mécanismes : les pressions maxi- Rappelons les hypothèses formulées nécessaires à la mise en
males rencontrées dans le film fluide sont de 10 à 20 fois plus faibles place de l’équation de Reynolds dans le cas d’un palier à gaz :
que celles des paliers à huile. — le milieu est continu ;
— le fluide est newtonien ;
■ Problèmes technologiques liés à la fabrication : afin de conserver — les forces massiques extérieures sont négligeables ;
des charges portantes raisonnables, il est nécessaire de diminuer le — les forces d’inertie sont négligeables devant les forces de
jeu radial ce qui entraîne une qualité d’usinage très poussée, une viscosité ;
stabilité dimensionnelle des matériaux utilisés ainsi qu’une bonne — il n’y a pas de glissement entre le fluide et les parois ;
qualité de l’air. — la courbure du film fluide est négligée ;
— la viscosité du fluide ne varie pas suivant l’épaisseur du
■ Problème des instabilités de ces dispositifs que l’on peut
contact ;
regrouper en deux grandes familles :
— l’épaisseur du film fluide est très faible devant la largeur et la
— les vibrations dues à une perturbation extérieure (vitesse longueur du contact ;
critique d’ensemble) ; — le fluide est assimilable à un gaz parfait ;
— les vibrations auto-excitées (fouettement, whirl, plaquage). — l’écoulement est isotherme.
■ Lors des phases d’arrêt-démarrage, il y a contact entre les sur- Les composantes de la vitesse du fluide u et w dans les directions
faces en regard avant la création du film fluide d’où la nécessité de x et z nous permettent de déterminer le débit massique du fluide [85] :
prévoir un revêtement de surface.
1 ∂p (h – y ) y
L’approche théorique et l’interprétation des résultats de cet article u = --------- × -------- y ( y – h ) + -------------------- U 1 + ----- U 2
rejoignent souvent celles exposées dans la partie Paliers et butées 2 µ ∂x h h
(3)
∂p (h – y )
w = --------- × --------- y ( y – h ) + -------------------- W 1 + ----- W 2
hydrodynamiques [B 5 320]. Nous utilisons largement les résultats 1 y
établis en insistant sur ce qui fait la particularité de la lubrification 2 µ ∂z h h
aérodynamique.
Le calcul de la puissance dissipée par frottement utilise les
L’hypothèse de départ est la même ; nous supposons que le film relations donnant les contraintes de cisaillement dans le fluide [85] :
fluide sépare totalement les surfaces en présence et que son épais-
seur reste faible devant les autres dimensions du palier. 1 ∂p µ
τ 12 = ---- × -------- ( 2y – h ) ----- ( U 2 – U 1 )
2 ∂x h
(4)
1 ∂p µ
τ 23 = ---- × -------- ( 2y – h ) ----- ( W 2 – W 1 )
2 ∂z h
2. Équations et hypothèses
Les relations (2), (3) et (4) constituent les équations de base
utilisées pour le calcul des caractéristiques des paliers et des butées
L’équation de Reynolds dans le cas des paliers à gaz s’établit aérodynamiques ; leurs technologies étant sensiblement différentes,
comme dans le cas des paliers à huile à partir des équations de la nous étudions séparément les paliers à gaz (§ 3) et les butées à
mécanique des milieux continus et de la loi de comportement des gaz (§ 4).
fluides newtoniens, en considérant l’épaisseur du film fluide très
faible devant la largeur et la longueur du contact (cf. article Paliers
et butées hydrodynamiques [B 5 320]).
La principale modification que l’on apporte résulte de la compres-
sibilité des gaz : aussi, dans le cas des paliers à gaz, on associe à
ces équations la loi des gaz parfaits : pV = nRT, que l’on écrit dans
le cas d’un écoulement isotherme.
Cette hypothèse se justifie par le fait qu’elle conduit à un champ
de pression minimal (donc à une charge portante minimale) et que
la dissipation visqueuse reste faible.
Nous avons alors : pV = Cte
p
----- = Cte (1)
ρ
Figure 1 – Axes de référence
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique B 5 335 − 3
BUTÉES ET PALIERS AÉRODYNAMIQUES ___________________________________________________________________________________________________
1 ∂ 2Q ∂2 Q ∂ 2 H 1 ∂H ∂Q ∂ Q
---- H -------------- + ------------- – Q -------------- – ---- ----------- ----------- = Λ ---------------- (9)
2 ∂θ 2
∂θ
2 2 ∂θ ∂θ ∂θ
∂Z 2
Cette équation à résoudre est non linéaire ; elle peut s’écrire sous
la forme simplifiée :
∂Q
L ( Q ) = N Q ----------
∂θ
En développant l’expression à l’itération (ν + 1), il vient :
∂ Q (ν + 1) ∂ Q (ν + 1) ∂Q ( ν + 1 )
2 2
1
--- H ------------------------ - + f ( ν ) ----------------------- + f ( ν ) Q ( ν + 1 ) = r ( ν )
- + ------------------------ (10)
2 ∂θ
2
∂Z
2 1 ∂θ 2
(ν) 1 ∂H Λ
avec f1 = – ---- ---------- – ----------------- ,
2 ∂θ
2 Q
2
(ν) ∂ H Λ ∂Q
f2 = – ------------
2
- + -------------------
- -----------
3 ⁄ 2 ∂θ
,
∂θ 4Q
Λ ∂Q
r ( ν ) = ----------------- ----------
4 Q ∂θ
La discrétisation du palier et la formulation par différences finies
au centre permettent de résoudre l’équation et de déterminer les
valeurs de Q en tout point du maillage M (i, j ). On en déduit les
valeurs des pressions en M : P ( i, j ) .
Figure 2 – Caractéristiques géométriques d’un palier lisse circulaire
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
B 5 335 − 4 © Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique
___________________________________________________________________________________________________ BUTÉES ET PALIERS AÉRODYNAMIQUES
Wx = p n ⋅ x r ds Wy = p n ⋅ y r ds (11)
s s
2 2
W = Wx+Wy (12)
Wx
tg ϕ = ----------
- (13)
Wy
W
W = ---------------- (14)
LDp a
Λ
S = ---------------------
12π W
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique B 5 335 − 5
BUTÉES ET PALIERS AÉRODYNAMIQUES ___________________________________________________________________________________________________
∂ Wj
b ij = – ------------ (17)
∂ xi ●
∂ 3 ∂P ∂ ∂P
-------- P H ----------- + ----------- P H 3 -----------
∂θ ∂θ ∂Z ∂Z (18)
∂ (P H ) ∂ (P H )
= Λ ----------------------- + 2 Λ ------------------------
Figure 6 – Angle de calage d’un palier lisse (L/D = 1) ∂θ ∂T
avec T = t ω variable adimensionnelle de temps.
Le terme supplémentaire permet d’intégrer les vitesses élémen-
taires de déplacements dans les deux directions.
Pour le calcul des coefficients dynamiques dans le cas des paliers
à gaz, deux méthodes sont couramment utilisées.
■ La méthode de perturbation consiste à linéariser le champ de
pression obtenu en considérant les petites perturbations du centre de
l’arbre autour de sa position d’équilibre [74] :
pd = p 0 + ∆p (19)
avec pd pression dans la configuration perturbée,
p0 pression dans la configuration d’équilibre,
∆p pression due à la perturbation.
∆p s’écrit donc sous la forme linéarisée :
∆p = p x x + p y y + p x x + p y y ∀ x , y , x, y
● ● ● ● ● ●
(20)
commençants de l’arbre autour de sa position d’équilibre ; on se deux axes de référence (figure 3), les différences élémentaires de
place dans le repère ( O, x , y ) tel que la charge statique W 0 soit charge ∆Wx et ∆Wy .
dirigée suivant l’axe Ox (figure 3). On peut alors linéariser les ■ La méthode de différenciation numérique rejoint celle
équations reliant les forces aux déplacements et aux vitesses de exposée dans l’article Paliers et butées hydrodynamiques [B 5 320].
déplacement : Elle consiste dans un premier temps à déterminer la charge W 0
et l’angle de calage ϕ 0 pour la position d’équilibre.
∆ W x = – a xx x – a xy y – b xx x – b xy y
● ●
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
B 5 335 − 6 © Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique
___________________________________________________________________________________________________ BUTÉES ET PALIERS AÉRODYNAMIQUES
W (o) S W (o ) S W (o ) S W (o ) S
0,01 0,000 2 86,3 13,95 0,001 8 73,76 14,77 0,006 3 21,25 42,08 0,007 4 4,33 360,75
0,05 0,000 9 86,34 2,84 0,009 2 71,81 2,89 0,033 8 20,7 7,83 0,039 7 4,19 66,81
0,1 0,001 9 83,76 1,4 0,018 9 69,26 1,4 0,073 9 19,98 3,59 0,087 2 4,01 30,4
0,2 0,003 9 78,47 0,67 0,040 9 63,7 0,65 0,175 4 18,47 1,51 0,209 7 3,65 12,65
0,3 0,006 4 72,96 0,42 0,068 3 57,62 0,39 0,312 16,84 0,85 0,377 3,27 7,03
0,4 0,009 4 67,13 0,28 0,104 8 50,99 0,25 0,495 5 15,11 0,53 0,605 4 2,87 4,38
0,5 0,013 7 60,83 0,19 0,157 1 43,87 0,17 0,746 4 13,29 0,35 0,920 7 2,46 2,88
0,6 0,020 2 53,83 0,13 0,237 6 36,31 0,11 1,103 11,37 0,24 1,373 2,06 1,93
0,7 0,032 45,72 0,083 0,372 6 28,57 0,071 1,647 7 9,35 0,16 2,067 1,64 1,28
0,8 0,059 2 35,27 0,045 0,631 4 20,73 0,042 2,597 4 7,18 0,102 3,281 6 1,22 0,808
0,9 0,158 4 21,32 0,017 1,293 7 12,65 0,021 4,83 4,7 0,055 6,132 3 0,76 0,432
0,95 0,358 12,86 0,007 4 2,306 8,16 0,011 5 8,085 3,16 0,033 10,277 0,5 0,258
0,99 1,39 4,66 0,001 9 6,81 3,29 0,003 9 22,19 1,33 0,012 28,15 0,2 0,094
● ●
W ( x ) et W ( y ) sont alors définies à partir de l’équation de
Reynolds en régime instationnaire (18).
Nota : la méthode de résolution de Reynolds en régime instationnaire est analogue à
celle présentée dans le cas stationnaire (10) ; seuls les coefficients f 1 , f 2 et r (ν) sont
(ν) (ν)
– Wx ( x ) W0 – Wy ( x )
a xx = ----------------------- ; a yx = ---------------------------------
x x
(21)
– Wx ( y ) W0 – Wy ( y )
a xy = ----------------------- ; a yy = ---------------------------------
y y
– Wx ( x ) W0 – Wy ( x )
● ●
-
b xx = ------------------------ ; b yx = ---------------------------------
● ●
x x
(22)
– Wx ( y ) W0 – Wy ( y )
● ●
b xy = ----------------------- ; b yy = ---------------------------------
● ●
y y Figure 8 – Coefficients dynamiques de raideur et d’amortissement
en fonction de l’excentricité (L / D = 1)
Les résultats obtenus donnent les huit coefficients dynamiques de
raideur et d’amortissement en fonction de l’excentricité de l’arbre
et du nombre de compressibilité ; ces coefficients sont nécessaires
à l’étude dynamique du rotor supporté par les deux paliers. Les équations de mouvement de l’arbre à l’intérieur de chaque
palier s’écrivent alors :
Ils sont présentés sur les courbes sous forme adimensionnelle
(figure 8 ; tableau 2) : x
●●
x
●
x 0
[M ] + [B] + [A] = (24)
Cω
●● ●
C
a ij = a ij -------- b ij = b ij ---------- (23) y y y 0
W W
avec [M ] matrice de masse, [ M ] = M 0 ,
0 M
3.1.3 Stabilité [B ] matrice d’amortissement du palier dont les coefficients
sont définis précédemment (22),
Chaque ligne d’arbre demande une étude dynamique spécifique [A] matrice de raideur du palier dont les coefficients sont
permettant de déterminer ses vitesses critiques de rotation. Comme définis précédemment (21).
dans le cas des paliers à huile et dans un souci de traiter un cas
simple de stabilité, nous nous intéressons au rotor rigide de masse (0)
2M monté sur deux paliers à gaz symétriques (voir article Paliers
et butées hydrodynamiques [B 5 320]).
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique B 5 335 − 7
BUTÉES ET PALIERS AÉRODYNAMIQUES ___________________________________________________________________________________________________
a xx a xy a yx a yy b xx b xy b yx b yy Mc
Λ = 0,1 0,05 1,28 6,44 20,36 21,84 40,31 1,8 2,93 40,14 5,797
0,1 1,12 3,8 11,03 11,84 20,45 2,36 2,38 20,11 6,172
0,2 1,11 2,63 6,36 6,81 10,81 2,65 2,14 10,09 6,338
0,3 1,23 2,45 4,83 5,15 7,88 2,76 2,13 6,75 6,39
0,4 1,44 2,57 4,15 4,39 6,69 2,84 2,18 5,07 6,492
0,5 1,83 2,92 3,85 4,04 6,24 2,83 2,21 3,9 6,944
0,6 2,49 3,44 3,83 3,99 6,24 2,75 2,23 3,01 8,594
0,7 3,62 4,21 4,13 4,26 6,79 2,71 2,45 2,47 16,7
0,8 6,06 5,52 5,03 5,13 8,09 2,47 2,7 1,87
0,9 12,31 8,93 8 8,06 10,75 1,53 2,75 1,07
0,95 20,4 15,17 13,87 13,89 15,03 0,74 2,96 0,68
Λ=1 0,05 20,13 19,53 7,72 1,6 39,81 – 8,26 12,25 37,3 6,727
0,1 10,23 9,97 4 0,83 20,66 – 2,92 7,04 18,64 7,024
0,2 5,45 5,31 2,12 0,44 11,33 – 0,39 4,52 9,15 7,64
0,3 4,02 3,85 1,46 0,29 8,45 0,26 3,6 5,69 8,475
0,4 3,47 3,19 1,12 0,23 7,28 0,49 3,37 4,17 10,211
0,5 3,28 2,79 0,91 0,18 6,76 0,42 3,02 2,93 14,542
0,6 3,33 2,53 0,77 0,14 6,8 0,3 3,05 2,27 31,434
0,7 3,67 2,3 0,68 0,13 7,25 0,04 3,04 1,69
0,8 4,36 2,09 0,63 0,1 8,43 – 0,36 3,12 1,22
0,9 4,86 2 0,66 0,11 11,77 – 1,12 3,52 0,8
0,95 2,17 0,77 0,12 17 – 1,97 4,13 0,56
Λ = 10 0,05 – 19,91 – 18,37 – 6,8 – 1,42 20,38 – 36,75 36,93 14,09 21,295
0,1 – 9,85 – 8,96 – 3,18 – 0,62 12,74 – 18,29 18,63 6,91 23,149
0,2 – 4,71 – 4,05 – 1,34 – 0,25 8,77 – 9,24 9,58 3,31 26,227
0,3 – 2,91 – 2,17 – 0,69 – 0,12 7,4 – 6,38 6,55 2,09 30,312
0,4 – 1,93 – 1,21 – 0,35 – 0,06 6,83 – 5,07 5,27 1,51 38,649
0,5 – 1,17 – 0,44 – 0,14 – 0,01 6,69 – 4,38 4,51 1,14 54,466
0,6 – 0,52 0,09 0,01 0,01 6,95 – 4,02 4,08 0,88 97,652
0,7 0,09 0,51 0,13 0,03 7,62 – 3,91 3,94 0,7 1 182,12
0,8 0,96 0,85 0,24 0,05 9,17 – 4,05 4,05 0,53
0,9 2,25 1,19 0,39 0,07 13,24 – 4,63 4,47 0,36
0,95 2,84 1,55 0,56 0,09 19,48 – 5,44 5,19 0,25
Λ = 100 0,05 2,17 6,95 18,69 20,17 45,84 – 38,43 41,61 3,05 2 603,1
0,1 1,99 4,38 9,49 9,78 41,82 – 18,77 20,71 1,45 1 951,1
0,2 1,92 3,14 4,87 4,96 37,21 – 9,31 11,07 0,71 1 478,1
0,3 1,92 2,68 3,27 3,37 34,44 – 6,43 7,97 0,45 1 450
0,4 1,96 2,54 2,5 2,49 33,74 – 5,15 5,48 0,28 1 279,4
0,5 1,98 2,28 2,02 1,99 33,75 – 4,54 5,32 0,23 1 814,2
0,6 1,99 2,14 1,7 1,68 35,3 – 4,26 4,77 0,17 3 759,11
0,7 2,11 1,92 1,47 1,43 39,82 – 4,21 4,49 0,13 40 920
0,8 2,27 1,66 1,29 1,25 48,17 – 4,42 4,54 0,09
0,9 2,11 1,41 1,15 1,11 71,48 – 5,07 4,91 0,06
0,95 1,74 1,28 1,08 1,05 107,87 – 5,91 5,31 0,04
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
B 5 335 − 8 © Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique
___________________________________________________________________________________________________ BUTÉES ET PALIERS AÉRODYNAMIQUES
Les équations conduisant à la masse critique et à la fréquence Les épaisseurs du film fluide sont alors sensiblement plus
critique sont les mêmes que celles définies dans le cas des paliers faibles, ce qui entraîne des contraintes de fabrication sévères, en
hydrodynamiques ; elles résultent de l’étude de la stabilité des particulier pour le revêtement et l’état des surfaces.
équations de mouvement (24) et permettent de calculer M c , masse D’autre part, les résultats donnés ici ne prennent pas en compte
critique du palier, en fonction des coefficients dynamiques aij et bij . les défauts géométriques des pièces et leur positionnement relatif
(faux rond, conicité, mésalignement). Ces facteurs peuvent aussi
a xx b yy + a yy b xx – a xy b yx – a yx b xy
M c ⋅ γ 2 = ---------------------------------------------------------------------------------------------------------
- (25) avoir un effet très néfaste sur les caractéristiques statiques et dyna-
b xx + b yy miques du palier aérodynamique d’où la nécessité d’apporter un soin
particulier à leur fabrication et à leur mise en position.
2 2
( a xx – M c γ ) ( a yy – M c γ ) – a yx a xy Les études permettant d’intégrer ces défauts pour le calcul de la
γ 2 = --------------------------------------------------------------------------------------------------------- (26)
b xx b yy – b yx b xy capacité de charge d’un palier aérodynamique sont peu
nombreuses ; il est cependant indispensable pour le concepteur de
La masse critique M c ainsi obtenue est adimensionnelle ; elle ne pas les oublier avant d’utiliser avec précaution les résultats
caractérise la stabilité du palier. La vitesse de rotation critique ω c donnés par la simulation numérique.
se déduit aisément de cette masse critique en écrivant l’égalité :
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique B 5 335 − 9
BUTÉES ET PALIERS AÉRODYNAMIQUES ___________________________________________________________________________________________________
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
B 5 335 − 10 © Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique
___________________________________________________________________________________________________ BUTÉES ET PALIERS AÉRODYNAMIQUES
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique B 5 335 − 11
BUTÉES ET PALIERS AÉRODYNAMIQUES ___________________________________________________________________________________________________
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
B 5 335 − 12 © Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique
___________________________________________________________________________________________________ BUTÉES ET PALIERS AÉRODYNAMIQUES
Étant donné les faibles jeux relatifs nécessaires pour obtenir des
caractéristiques statiques et dynamiques intéressantes, des
problèmes géométriques liés au mésalignement ou à des dilatations
thermiques se posent souvent malgré la faible viscosité des gaz en
particulier lors des phases d’arrêt-démarrage.
Aussi, afin d’éviter une détérioration rapide des surfaces et un
risque de grippage, on a recours à des paliers à alésage expansible ;
on distingue les deux grandes familles (figure 10) qui suivent.
■ Paliers à patins rigides montés sur des éléments
déformables : ces éléments peuvent être soit une ou plusieurs
portées en élastomère, soit des ressorts montés sur des pivots
(figure 21). Dans ce dernier cas, leur géométrie est identique à celle
définie au paragraphe précédent, les ressorts permettant aux patins
de s’effacer lorsque la charge devient trop importante ou lorsque les
variations de température modifient sensiblement les caractéris- Figure 22 – Palier à feuilles montées sur support métallique
tiques géométriques de l’arbre. Ces paliers, de réalisation très déli- déformable (d’après [84])
cate, laissent peu à peu la place à la deuxième famille de paliers à gaz
à alésage expansible. Cette raideur s’exprime sous forme adimensionnelle par
■ Paliers à feuilles, constitués d’un fourreau et d’une ou l’équation :
plusieurs feuilles de très faible épaisseur en contact les unes avec (0)
les autres, la déformation des feuilles ou de leur support (raidisseurs) Cp
K = k --------------------------- (30)
jouant le rôle d’alésage expansible [84]. 2 L
4R a p a -----
La figure 22 montre un exemple de réalisation de ce type de palier. D
( 0)
avec Cp le jeu radial initial du palier.
3.2.4.1 Paliers à patins oscillants montés sur ressorts
Il existe deux approches sensiblement différentes de détermi-
L’étude statique et dynamique de ce type de palier est complexe nation des caractéristiques statiques et dynamiques des paliers à
dans la mesure où les paramètres géométriques définis patins oscillants montés sur ressorts :
précédemment évoluent en fonctionnement (en particulier, la pré- — une méthode itérative basée sur la résolution du problème
charge relative et l’excentricité relative). d’écoulement, couplée avec le calcul du déplacement de chaque
Les paramètres géométriques sont ceux des paliers à patins patin ; cette méthode s’avère délicate à cause du phénomène de
oscillants (figure 17) plus la raideur des ressorts montés au droit de pompage numérique [68] ;
chaque pivot [85]. — une méthode directe obtenue en écrivant dans l’équation de
Reynolds la hauteur du film fluide en fonction de la raideur des
ressorts et du champ de pression [75].
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique B 5 335 − 13
BUTÉES ET PALIERS AÉRODYNAMIQUES ___________________________________________________________________________________________________
Les calculs obtenus soulignent l’importance du choix des Actuellement, les domaines d’application sont plus étendus mais
différents paramètres, en particulier la précharge relative initiale m 0 concernent toujours le guidage des arbres tournant à des vitesses
et la raideur des ressorts k. de rotation très élevées, supportant des charges modérées et
En effet, les études précédentes des paliers à alésage fixe montrent soumis à des contraintes thermiques sévères.
la nécessité d’une précharge en fonctionnement suffisante pour On peut distinguer deux familles de paliers à feuilles.
assurer une bonne stabilité du palier. Parallèlement, pour conserver
de bonnes caractéristiques porteuses, il faut éviter que le patin forte- ■ Dans la première technologie, brevetée par la société américaine
ment chargé s’efface d’une distance trop importante. Garett, le palier est constitué d’un fourreau sur lequel sont articulées
huit ou dix feuilles enroulées les unes sur les autres, l’ensemble
Le choix de la raideur des ressorts est donc essentiel : cette raideur constituant un feuillard déformable (figure 24). L’ancrage de ces
doit être suffisamment élevée pour conserver une précharge en feuilles est assuré par l’intermédiaire d’une barrette soudée à
fonctionnement. Sa valeur doit rester suffisamment faible pour l’extrémité de chaque feuille et logée dans une encoche sur le four-
permettre la dilatation de l’arbre ou pour minimiser les défauts reau (figure 24 et 25).
géométriques.
Les résultats numériques montrent que, pour un palier à quatre ■ Dans la deuxième technologie rencontrée, une ou plusieurs
patins oscillants, la raideur adimensionnelle des ressorts qui feuilles sont montées sur des éléments déformables pouvant être
optimise la capacité de charge du palier doit être la plus élevée constitués soit de raidisseurs (technologie MTI ), soit d’un empilage
possible (figure 23) ; ainsi, le choix de la raideur dépend directement de plusieurs autres feuilles, soit d’une combinaison des deux
des conditions de fonctionnement, en particulier du coefficient de (figure 26).
dilatation thermique et de l’élévation de la température. L’étude théorique des paliers à feuilles est beaucoup plus
complexe que celle des paliers à ressorts dans la mesure où elle
Exemple : pour une température de fonctionnement T = 180 oC et doit intégrer une partie structure nécessaire pour déterminer la
un coefficient de dilatation thermique α = 1,3 · 10–5 mm/mm · oC, la déformation du palier en fonctionnement ; alors, pour une
raideur adimensionnelle doit être proche de 2. configuration figée du feuillard, l’étude de l’écoulement par résolu-
Le choix du jeu radial relatif initial se situe alors autour de 4 × 10–3, la tion de l’équation de Reynolds est similaire à celle présentée au début
précharge relative initiale devant vérifier 0,5 < m o < 0,7. de l’article.
Les valeurs de ces paramètres géométriques sont telles qu’en
fonctionnement, lorsque les patins s’effacent, on retrouve les valeurs
des paliers à alésage fixe qui optimisent les caractéristiques statiques
et dynamiques du palier.
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
B 5 335 − 14 © Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique
___________________________________________________________________________________________________ BUTÉES ET PALIERS AÉRODYNAMIQUES
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique B 5 335 − 15
BUTÉES ET PALIERS AÉRODYNAMIQUES ___________________________________________________________________________________________________
4. Butées aérodynamiques
Dans cette partie, nous étudions l’élément technologique qui
permet de reprendre la charge axiale appliquée sur un arbre en rota-
tion. Dans un premier temps, nous présentons les principaux résul-
tats pour un patin rectangulaire (cas de la glissière plane). Puis nous
traitons le cas de patins circulaires (cas de la butée). Le cas de patins
déformables sera enfin présenté.
∂ ∂P ∂PH
----------- P H ---------- = Λ -----------------
3
(32)
∂X ∂X ∂X
Celle-ci s’intègre immédiatement et nous obtenons l’équation de
Reynolds simplifiée :
∂P Λ
----------- = --------3 ( H – H * ⁄ P ) (33)
∂X H
avec H* constante d’intégration.
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
B 5 335 − 16 © Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique
___________________________________________________________________________________________________ BUTÉES ET PALIERS AÉRODYNAMIQUES
Et en sortie :
_
∂P
----------- = Λ ( 1 – H*2 ⁄ P ) (35)
∂X Figure 31 – Patin de géométrie fixe
L’intégration de ces deux équations nous donne :
_ _
H 1* P H 1 – H*1 ΛX
------------ ln --------------------------------
_ + P – 1 = -----------
- (36)
H1 H 1 – H 1* H1
2
_
_ P – H*
2 ln
H* _2 + P – 1 = Λ ( X – 1 )
----------------------- (37)
1 – H* 2
Figure 32 – Patin de Rayleigh
Hi
Qi = L U i dY (38)
0 et sur la première partie du secteur :
avec Q i = qi /Bh 2U,
H 1 – H* ΛX
P 1 ( X ) = ---------------------- exp ------------------- + ----------
H*
L = L /B, (40)
H1 H H* H
1 1
U i = ui /U,
Y = y /h 2 , De plus, la pression maximale restant de l’ordre de 10, même pour
i = 1 en entrée et 2 en sortie des grands nombres de compressibilité, l’expression (40) impose :
H 1 – H* ΛX
3 ∂P Hi –Y
U i = ----- ----------- Y ( Y – H i ) + -------------------- déduit de l’expression (3) H1 ≈ H* soit P 1 ( X ) = ------------------------ exp -----------
- + 1 (41)
Λ ∂X Hi H1 H 21
Comme : Enfin, dès que X est différent de 1, l’expression (39) nous donne
P 2 ( X ) ≠ H* . Comme il y a continuité du champ de pression, au
∂P Λ _ ∂P _
----------
- - ( H 1 – H*
= --------- ) et ----------- = Λ ( 1 – H*2 ) point de discontinuité X 0 , on a P 1 ( X 0 ) = P 2 ( X 0 ), ce qui permet
∂X X 3 1 ∂X X de trouver la constante H* :
=0 H1 =1
Afin que la pression puisse augmenter à partir de la pression La capacité de charge est alors donnée par :
d’entrée et revenir à la pression de sortie, les équations (34) et (35)
1
imposent la condition suivante :
W = L ( P – 1 )dX = w ⁄ p a LB (43)
0
1 < P < H* < H 1
la force de frottement par :
Les équations (36) et (37) ne permettent pas de connaître alors
1
analytiquement la répartition du champ de pression contrairement Λ 1 H ∂P
----
Fm = - ------- + ----- ----------- dX = F m ⁄ p a h 2 B (44)
au cas incompressible. Néanmoins, pour de forts nombres de 0 6 H 2 ∂X
compressibilité, une solution analytique approchée peut être
trouvée. On a alors : On calcule également le nombre de frottement défini par :
P – 1 Λ (1 – X ) f = F m ⁄ W L = F m B ⁄ wh 2 (45)
le champ de pression sur la seconde partie du patin est alors égal à : Les courbes des figures 33 et 34 donnent l’évolution, en
– Λ (1 – X ) fonction de Λ, des paramètres H 1 et X 0 qui permettent d’obtenir
P 2 ( X ) = H* – ( H* – 1 ) exp -------------------------------- (39) une capacité de charge maximale. Les courbes des figures 35
H*
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique B 5 335 − 17
BUTÉES ET PALIERS AÉRODYNAMIQUES ___________________________________________________________________________________________________
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
B 5 335 − 18 © Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique
___________________________________________________________________________________________________ BUTÉES ET PALIERS AÉRODYNAMIQUES
Des études récentes [87] [88] ont montré que ce profil conduit à D’après l’équation (33) et compte tenu de l’hypothèse H 1, un
des charges portantes optimales (figure 41). gradient maximum en valeur absolue et négatif sur la partie arrière
En effet, pour que la capacité de charge soit la plus grande du secteur impose H = 1 et P est alors, compte tenu de la condition
possible, la pression doit augmenter le plus rapidement possible sur limite P = 1 pour X = 1, solution de :
la première partie de la butée et doit diminuer le plus rapidement
∂P
----------- = Λ 1 – ----------
possible sur la seconde partie. D’après l’équation (33), un gradient H*
maximum sur la première partie du secteur conduit à : ∂X P
∂ ∂P
----------- ----------- = 0 soit H = 3H* ⁄ 2P
et on retrouve les expressions (37) et (39) :
∂H ∂X
P 2 – H*
et, en remplaçant H dans (33), P est alors solution de H* ln ----------------------- + P 2 – 1 = Λ ( X – 1 )
1 – H*
– Λ (1 – X )
∂P 4Λ 2 soit, pour Λ grand, P 2 ( X ) = H* – ( H* – 1 ) exp --------------------------------
----------- = -------------------- P H*
∂X 27 H* 2
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique B 5 335 − 19
BUTÉES ET PALIERS AÉRODYNAMIQUES ___________________________________________________________________________________________________
X 0 = 27H* ( H* – 1 ) ⁄ 4 Λ (48)
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
B 5 335 − 20 © Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique
___________________________________________________________________________________________________ BUTÉES ET PALIERS AÉRODYNAMIQUES
Figure 45 – Abscisse optimale du point de transition du profil Figure 47 – Nombre de frottement en fonction de
en fonction de pour le double profil pour les trois profils étudiés
ν Λ ∂q 1 ∂2 H 1 ∂H 1 ∂ H
2
L’équation (53) est alors linéarisée :
f3 = ------------------------------3- ----------- – 2 ------- ------------- + ------- ----------- + ------- -------------.
∂X H ∂Z 2
H ∂Z H ∂X 2 ν+1 ν+1 ν+1 ν+1 ν+1
2H q ν ν
a ij q ij
ν ν ν
+ b ij q i,j + 1 + c ij q i,j – 1 + d ij q i + 1,j + e ij q i – 1 ,j = r ij (54)
ν ν
2 2 Λ ( q i + 1, j – q i – 1 , j )
L’équation (53) va être linéarisée en appliquant les différences avec aij = – ----------------2- – -----------------
2
- + -------------------------------------
3
------------------------------------------------
-
finies sur un secteur de butée discrétisé en N points dans le sens D Z D X 2 H ij ( q ij ) 2 D X
radial et en M points dans le sens orthoradial comme décrit sur la
figure 48. 2
– ---------- ( H i , j + 1 + H i , j – 1 – 2 H ij ) ÷ D Z
H ij
2
( H i , j + 1 – H i , j – 1 ) ( H i + 1, j + H i – 1 , j – 2 H ij )
- + -------------------------------------------------------------------
+ -----------------------------------------------
2 D Z D X
2
-
,
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique B 5 335 − 21
BUTÉES ET PALIERS AÉRODYNAMIQUES ___________________________________________________________________________________________________
1 1 H i,j + 1 – H i,j – 1
bij = ----------------2- + ------------------ 1 – ------------------------------------------
- ,
D Z 2D Z 2D Z H ij
2
cij = ----------------2- – b ij ,
D Z
1 1 Λ H i + 1, j – H i – 1 , j
dij = ----------------2- + ------------------- – ------------------------ – ------------------------------------------
- ,
D X 2D X H ij q ij 2 D X H ij
2
eij - – d ij ,
= -----------------
2
D X
Λ q i + 1,j q i – 1 ,j
rij = ------------------------------ -------------------------------------- .
2H ij q ij 2D X
ν
Mν Qν + 1 = R (55) (0)
Ce système est résolu par une méthode de Newton-Raphson. Tableau 3 – Coefficients W et f
L’algorithme général est présenté sur la figure 49.
(cas du profil incliné)
4.1.2.2 Résultats
L W f
Les tableaux 3 et 4 donnent les coefficients ηW et ηf qui permettent
de déduire les capacités de charge et la force de frottement du patin 0,25 50 0,112 046 79 0,769 280 61
de dimension finie à partir des résultats sur le patin de dimension
infinie pour un profil incliné et un double profil (pour une forme dans 0,5 50 0,285 837 55 0,806 775 91
le sens de l’écoulement identique). 1 50 0,542 113 42 0,862 078 33
W AL = η W W A∞ ; F mL = η f F m∞ 2 50 0,750 435 44 0,907 035 07
4 50 0,862 929 64 0,931 321 32
4.2 Butées à géométrie fixe 0,25 250 0,156 092 54 0,710 263 38
4.2.1 Description 0,5 250 0,337 615 31 0,760 599 13
1 250 0,575 864 48 0,826 657 31
La figure 50 présente une butée à géométrie fixe. Celle-ci est
composée de plusieurs secteurs circulaires (entre 4 et 20). Comme 2 250 0,758 585 76 0,877 329 11
pour les patins, les secteurs vont former un convergent avec le 4 250 0,855 664 62 0,904 249 25
disque rotor. L’équation de Reynolds (31) s’écrit alors en
coordonnées polaires adimensionnelles :
0,25 500 0,169 404 31 0,693 950 8
∂ 3 ∂P 1 ∂ 3 ∂P ∂
---------- R P H ---------- + ------- -------- P H ---------- = ΛR -------- ( P H ) (56)
∂R ∂R R ∂ θ ∂θ ∂θ 0,5 500 0,349 450 41 0,747 333 59
1 500 0,579 837 53 0,815 639 58
avec R = R /R 2 ,
P = p /p a , 2 500 0,754 476 97 0,867 420 33
H = h /h 2 , 4 500 0,846 980 36 0,894 847 35
2 2
Λ = 6R 2 ωµ ⁄ p a h 2 nombre de compressibilité relatif à la
butée.
0,25 1 000 0,178 726 21 0,682 202 02
0,5 1 000 0,355 767 03 0,737 467 15
1 1 000 0,578 433 85 0,806 976 93
2 1 000 0,745 924 1 0,859 260 25
4 1 000 0,834 470 3 0,886 901 77
(0)
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
B 5 335 − 22 © Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique
___________________________________________________________________________________________________ BUTÉES ET PALIERS AÉRODYNAMIQUES
0,25 250 0,270 654 26 0,976 285 61 θ f = θ f ⁄ β et par R f = R f ⁄ R 2 ; ces résultats permettront le dimen-
sionnement des butées à patins oscillants.
0,5 250 0,465 279 71 0,985 934 24
Pour la seconde forme de convergent, nous donnons la pression
1 250 0,586 124 56 0,991 758 27 maximale sur le secteur P max = p max ⁄ p a. Cette valeur permettra le
dimensionnement des butées à secteurs déformables.
2 250 0,645 651 09 0,994 603 74
À partir des valeurs numériques des tableaux 5 et 6, il est
4 250 0,672 836 53 0,995 887 06 possible de calculer la capacité de charge et la puissance dissipée
par une butée lorsque l’on connaît l’épaisseur de film minimale, la
viscosité du gaz, la vitesse de rotation et la pression d’alimentation
0,25 500 0,317 017 17 0,988 317 6 de la butée comme le montre l’application numérique suivante.
0,5 500 0,477 902 43 0,994 782 16
1 500 0,566 791 84 0,998 278 48
4.2.3 Application numérique
2 500 0,609 501 38 0,999 941 86
4 500 0,628 341 5 1 Soit une butée formée de 8 secteurs de 40o, de rayon extérieur
R 2 = 40 mm et de rayon intérieur R1 = 20 mm. Soit pa = 105 Pa, la
pression d’alimentation, et µ a = 1,8 × 10 – 5 Pa · s la viscosité
0,25 1 000 0,349 226 85 0,995 889 63 dynamique du gaz (c’est ici la valeur de la viscosité dynamique de
l’air à 25 o C). Soit enfin une vitesse de rotation du rotor de
0,5 1 000 0,477 601 53 1 50 000 tours par minute. En supposant que la capacité de charge
1 1 000 0,543 877 55 1 maximale est atteinte pour une épaisseur minimale de film d’air de
6 µm (en général, cette épaisseur est comprise entre 2 µm et 8 µm),
2 1 000 0,575 122 28 1 le nombre de compressibilité caractéristique de l’écoulement est :
4 1 000 0,588 386 53 1 2 2
Λ = 6 µa R 2 ω ⁄ pa h 2
= 6 × 1,8 × 402 × 50 000 × π × 10– 4/30 × 1 × 62 = 251
Le rapport γ est égal à 0,5.
■ Pour la butée à patins inclinés, la capacité de charge maximale
sera :
w max = W A max p a A
= 0,476 6 × 1 × π (402 – 202) × 8 × 40 × 10 –1/360 = 16 daN
la puissance dissipée pour cette charge est :
P d = 8c z ω = 8C z p a h 2 R 2 ω
= 8 × 3,137 × 1 × 6 × 402 × 50 000 π × 10–7/30 = 126 W
Figure 50 – Butée à géométrie fixe
La hauteur de film d’air à l’entrée est :
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique B 5 335 − 23
BUTÉES ET PALIERS AÉRODYNAMIQUES ___________________________________________________________________________________________________
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
B 5 335 − 24 © Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique
___________________________________________________________________________________________________ BUTÉES ET PALIERS AÉRODYNAMIQUES
(0)
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique B 5 335 − 25
BUTÉES ET PALIERS AÉRODYNAMIQUES ___________________________________________________________________________________________________
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
B 5 335 − 26 © Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique
___________________________________________________________________________________________________ BUTÉES ET PALIERS AÉRODYNAMIQUES
0 H 1opt + S ( P max – 1 )
H 1 = ------------------------------------------------------------
θ1
Les performances de la butée à feuilles sont alors données par
le tableau 6.
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique B 5 335 − 27
BUTÉES ET PALIERS AÉRODYNAMIQUES ___________________________________________________________________________________________________
h 1 = H 1 h 2 = 4,4 × 6 = 26,4 µ m
S = s p a ⁄ h 2 = 10 × 1 ⁄ 6 = 1,667
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
B 5 335 − 28 © Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique
P
O
U
Butées et paliers R
par Helmut HABERMANN
Ingénieur de l’Université Technique de Brünn
E
Conseiller Scientifique à la Société de Mécanique Magnétique
N
Références bibliographiques
B 5 320 Butées et paliers
hydrodynamiques
mal aspect in lubrication, Mech. Eng. Publica-
tions sept. 1979.
[29] ROWE (W.B.), XU (S.X.), CHONG (F.S.) et WES-
TON (W.). – Hybrid journal bearings with par-
S
ticular reference to hole entry configurations.
[1] REYNOLDS (O.). – On the theory of lubrication
and its application to M. Beauchamp Tower’s
experiments. Phil. Trans. Roy. Soc. (London),
[17] FRENE (J.). – Inertia effects in hydrodynamic
laminar lubrication. Euromech 124 Fiat Orbas-
sano Italie (1979). [30]
Tribology international, p. 339-348, déc. 1982.
O’DONOGHUE (J.P.) et ROWE (W.B.). –
A
[2]
A 117, p. 157-234 (1886).
DOWSON (D.). – History of tribology. Long-
[18] FRENE (J.) et GODET (M.). – Flow transition cri-
teria in a journal bearing. Trans ASME. J.O.L.T.
(USA), 96, Série F, no 1, p. 135-40 (1974).
Compensation methods foir externally pressu-
rized bearings (méthodes de régulation des
paliers pressurisés). Engineers Digest (GB), 30,
V
mans (1979).
[3] FRENE (J.), NICOLAS (D.), DEGUERCE (B.),
BERTHE (D.) et GODET (M.). – Lubrification
[19] RERBAL (C.). – Contribution à l’étude des
butées hydrodynamiques en écoulement lami- [31]
no 4, p. 49-61, avril. 1969.
RIPPEL (M.C.). – Cast bronze hydrostatic bea-
ring design manuel (dessin des paliers hydros-
O
hydrodynamique. Paliers et butées. Collection naire et non laminaire. Thèse de 3e cycle, Uni-
de la Direction des Études et Recherches d’EDF,
no 72, Eyrolles (1990). [20]
versité Claude Bernard, Lyon I (1980).
Super laminar flow in bearing. Proceeding of
tatiques). 75 p. 3e éd., Cast Bronze Bearing
Institute Inc janv. 1969. I
the 2 nd Leeds-Lyon Symposium on Tribo- [32] ROWE (W.B.) et O’DONOGHUE (J.P.). – Design
[4]
[5]
HERSEY (M. D.). – Theory and research in
lubrication. John Wiley (1966).
NEALE (M. J.). – Tribology handbook. 2e éd., [21]
logy, Mech. Eng. Publications (1977).
FRENE (J.). – Régimes d’écoulement non
procedures for hydrostatic bearings (études
de paliers hydrostatiques). 64 p. Machinery R
Publishing Co Ltd (1971).
Butterworth (1975). laminaire en films minces. Application aux
paliers lisses. Thèse de Doctorat ès Sciences [33] MOHAMED ALI (A.). – Contribution à l’étude
[6] PINKUS (O.) et STERMLICHT (B.). – Theory of des paliers hybrides. Prise en compte de la
Physiques. Université Claude Bernard, Lyon I
hydrodynamic lubrication. McGraw-Hill compressibilité du fluide dans les alvéoles.
[7]
(1961).
O’CONNOR (J.) et BOYD (J.). – Standard han-
(1974).
B 5 325 Butées et paliers hydrostatiques [34]
Thèse de l’Université de Poitiers, 150 p (1994).
HAYWARD (A.T.). – Comment estimer le
P
dbook of lubrication engineering. McGraw-Hill
[8]
et ASLE (1968).
Handbook of lubrication (Theory and Practice
[22] STANFIELD (F.). – Hydrostatic bearings for
machine tools and similar applications (paliers
hydrostatiques pour machines-outils et appli-
module de compressibilité des fluides hydrau-
liques. Énergie Fluide et Lubrification, p. 65-72,
juin 1970.
L
of Tribology). 3 volumes. CRC Handbook,
Society of Tribologists and Lubrication Engi-
neers, dernière édition (1992). [23]
cations semblables), 227 p., Machinery
publishing Co Ltd (1970).
SHARRER (J.) et HIBBS (R.). – Flow coefficients
[35] BOU SAID (B.). – La lubrification à basse pres-
sion par la méthode des éléments finis. Appli-
cation aux paliers. Thèse de doctorat, INSA de
U
[9] NICOLAS (D.). – Les paliers hydrodynamiques
soumis à un torseur de forces quelconques.
Thèse de Docteur-Ingénieur. Université Claude
for the orifice of hydrostatic bearings (coeffi-
cient de perte de charge pour les orifices des
paliers hydrostatiques). Tribology transac-
[36]
Lyon, 153 p. déc. 1985.
Standard handbook of lubrication enginee- S
ring. McGraw-Hill (1968).
Bernard Lyon I (1972). tions, ASME (USA), Vol. 33, no 4, p. 543-50
[37] ELROD (H.) et NG (W.). – A theory for turbulent
[10] LUND (J. W.) et coll. – Rotor bearing dynamics (1990).
fluid films and its application to bearings (une
design technology Part 3 : Design handbook [24] SHINKLE (J.N.) et HORNUNG (K.G.). – Frictio- théorie pour les écoulements turbulents et son
for fluid type bearing. MTI, mai 1965. nal characteristics of liquid hydrostatic journal application aux paliers). J. Lubrication Techno-
[11] BOOKER (J.F.). – Dynamically loaded journal bearings (frottement dans les paliers hydros- logy (USA) Séries F 89, no 3, p. 346-62, juil.
bearings : mobility method of solution. Jour- tatiques). Trans. ASME J. Basic Engng (USA), 1967.
nal of basic engineering. Trans. ASME vol. 4, series D 87, no 1, p. 163-9, mars 1965.
[38] CONSTANTINESCU (V.N.). – On the influence
p. 537-541 (1965). [25] BASSANI (R.) et PICCIGALLO (B.). – Hydrosta- of inertia forces in hydrostatic turbulent lubri-
[12] NICOLAS (D.) et ABDUL WAHED (N.). – Les tic lubrication (lubrification hydrostatique) cation (sur l’influence des forces d’inertie en
paliers non cylindriques à géométrie fixe. 642 p. Elsevier (1992). lubrification hydrostatique turbulente). Rev.
11 - 1996
Aspect dynamique. Mécanique Matériaux [26] CHARCOSSET (C.). – Butées et glissières Roumaine, Sciences Techn. Appl. (R), 18, no 2,
Électricité (F) nos 347-348, p. 417-24 (1978). hydrostatiques avec régulation des laminages p. 283-310 (1973).
[13] CONSTANTINESCU (V.N.), , NICA (A.), de tête. Mécanique (F), no 244, p. 16-25, avril [39] SAN ANDRES (L.). – Turbulent hybrid bearing
PASCOVICI (M.D.), CEPTUREANU (G.) et 1970. with fluid inertia (paliers hybrides en régime
NEDELCU (S.). – Lagàre cu alumecare (paliers [27] MOSHIN (E.). – The use of controlled restric- turbulent avec prise en compte des effets
lisses). Editura Technicà, Bucarest (1980). tors for compensating hydrostatic bearings d’inertie). Transactions de l’ASME (USA) Jour-
[14] ABDUL WAHED (N.). – Les paliers à patins (utilisation de résistances régulées pour les nal of Tribology, vol. 112, p. 699-707, oct. 1990.
oscillants, détermination des caractéristiques paliers hydrostatiques). Advances in machine [40] ATTAR (S.), NICOLAS (D.), LUCAS (V.), FRENE
Doc. B 5 347
statiques et dynamiques. Mécanique Maté- tool design and research, p. 419-422, Perga- (J.) et CONSTANTINESCU (V.N.). – Pressure
riaux Électricité (F), no 354, p. 236-44 (1979). mon Press (1962). induced torque in unloaded hybrid bearing : a
[15] DOWSON (D.). – A generalized Reynolds [28] OHSUMI (T.), MORI (H.) et IKEUCHI (K.). – case study (couple induit par la pression dans
equation for film fluid lubrication. Int. J. Mech Improvement of characteristic externally pres- un palier hybride : étude de cas). Proc. Inst.
Sci. (GB), 4, p.159-70 (1962). surized bearing with electric compensator Mech. Eng. Part. I Journal of Engineering
(amélioration des caractéristiques des paliers Tribology, vol. 209, p. 183-88 (1995).
[16] BONCOMPAIN (R.) et FRENE (J.). – Thermohy-
hybrides au moyen d’une compensation élec- [41] CHAOMLEFFEL (J.P.). – Influence des forces
drodynamic, analysis of a finite journal bearing
tronique). Proceedings of the Japan Inter- d’inertie en lubrification hybride. Thèse de
static and dynamic characteristics. 6 th
national Tribology Conference Nagoya l’INSA de Lyon, 157 p (1983).
Leeds-Lyon Symposium on Tribology : Ther-
p. 1791-6 (1990).
E [44]
tance by metallic coatings. J. of Heat Transfer,
vol. 107, août 1985.
ARCHARD (J.F.) et HIRST (W.). – The wear of
relations. American Institute of Aeronautics
and Astronautics (1981).
ring supports. ASME, juil. 1981.
[85] FRENE (J.). – Butées et paliers hydrodynami-
ques. Techniques de l’Ingénieur, Génie
N [45]
metals under unlubricated conditions. Proc. R.
Soc. 236A, p. 397-410 (1956).
BAYADA (G.) et CHAMBAT (M.). – New model
B 5 335 Butées et paliers
aérodynamiques
mécanique, B 5 320, août 1995.
[86] PAN (C.H.T.). – Gas bearings. Tribology, Fric-
[66] FRENE (J.), NICOLAS (D.), DEGUERCE (B.), tion, Lubrification and Wear. Chapitre 4.
in the theory of the hydrodynamic lubrication BERTHE (D.) et GODET (M.). – Lubrification Hemisphere Publishing Corporation (1980).
of rough surfaces. Trans ASME J. Tribology hydrodynamique - Paliers et butées. Édition
vol. 110, juil. 1988. [87] IORDANOFF (I.), HERMEL (P.) et STÉPHAN (P.).
Eyrolles (1990).
S [46] BOWDEN (F.P.) et TABOR (D.). – Friction and
lubrification of solids. 2e édition Oxford (1954).
[67] GROSS (W.A.). – Gas film lubrication. Édition
J. Wiley and Sons, Inc., New York - London
– Optimisation of air compliant thrust bearings.
Tribology, series, vol. 30, « Lubricant and
Lubrication », p. 283-289, oct. 1995.
A [47]
[48]
CAMERON (A.). – The principles of lubrication.
Longmans (1966).
CAUBET (J.J.). – Théorie pratique et indus-
[68]
(1962).
STÉPHAN (P.). – Paliers à gaz à alésage
expansible ; comportement dynamique.
[88] IORDANOFF (I.). – Paliers axiaux
aérodynamiques à structure à feuilles : ana-
lyse et optimisation. Thèse de l’université
V [49]
trielle du frottement. Dunod Technip (1964).
CAZAUD (R.). – Le frottement et l’usure des
métaux, les antifrictions. Dunod (1959). [69]
Thèse, Université Paul Sabatier, Toulouse
(1991).
HESHMAT (H.) et KU (R.). – Structural damping
Paul Sabatier de Toulouse, Spécialité Génie
Mécanique, janv. 1996.
[89] ETSION (I.). – Analysis of the Gas-Lubricated
O [50] CHENG (H.S.). – Lubrication regimes. ASTM
Handbook (1991).
of self acting compliant foil journal bearings.
ASME vol. 116, janv. 1994.
Plat-Sector-Pad Thrust Bearing. NASA Techni-
cal Note D-8220, juin 1976.
[70] HESHMAT (H.), SHAPIRO (W.) et GRAY (S.). –
I [51] CLAMPITT (B.H.). – Effect of bearing surface
characteristics on bearing oil film thickness.
SAE 892153.
Development of foil journal bearing for high
load capacity and high speed whirl stability.
[90] ETSION (I.). – Analysis and Design of a Canti-
lever-Mounted Resilient-Pad Gas-Lubricated
Thrust Bearing. NASA Technical Note D-8221,
ASME, avril 1982.
R [52] DAVIS (F.A) et al. – The influcence of crankshaft
design, machining and finishing on bearing
performance. Vandervell Products Ed (1988).
[71] HUNGER (H.) et GLIENICKE (J.). – Berechnung
der statischen und dynamischen Kennlinien
mai 1976.
[91] ZOLTON et NEMETH (N.). – Operating Charac-
teristics of a Cantilever-Mounted Resilient-Pad
aerodynamischer Federlager. Thèse de Gas-Lubricated Thrust Bearing. NASA Techni-
[53] FRENE (J.), NICOLAS (D.), DEGUERCE (B.),
docteur ingénieur. Karlsruhe (1982). cal Paper 1438 (1979).
BERTHE (D.) et GODET (M.). – Lubrification
hydrodynamique. Paliers et butées. Collection [72] IORDANOFF (I.). – Élasticité d’un palier à [92] ETSION (I.) et GREEN (I.). – Dynamic Analysis
Organismes P
Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Département des Matériaux de l’École Polytechnique fédérale de Lausanne
Laboratoire de Mécanique des Contacts de l’Institut National des Sciences
Appliquées
Laboratoire de Mécanique des Solides de l’Université de Poitiers
L
Institut de Mécanique, Aéronautique et Thermodynamique de l’Université
de Liège
Laboratoire de Génie de Production de l’École Nationale d’Ingénieurs de
Laboratoire de Science et Génie des Surfaces de l’École des Mines de Nancy
Laboratoire de Tribologie de l’Institut Supérieur des Matériaux et de la
U
Tarbes
Laboratoire de Matériaux en Mécanique-Physique de l’École Centrale de
Lyon
Construction Mécanique
Société Française de Tribologie S