Les Bons Glucides
Les Bons Glucides
Les Bons Glucides
Première publication en anglais, en 2017 par Murdoch Books, une marque de Allen & Unwin
ISBN: 978-2-36549-536-3
ISBN ebook: 978-2-36549-537-0
Dépôt légal: 1er trimestre 2022
Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit ou par quelque
moyen électronique ou mécanique que ce soit, y compris des systèmes de stockage d’information ou
de recherche documentaire, sans autorisation écrite de l’éditeur.
Avant-propos
de Jennie Brand-Miller1
D
ans certains milieux, les glucides ont à tort mauvaise réputation.
Des ouvrages comme Les bons glucides ont néanmoins une
longueur d’avance et s’appuient sur de nouvelles connaissances
pour défendre leur usage dans une alimentation saine.
L’étude de l’évolution humaine nous apprend que les glucides
alimentaires ont été déterminants au cours des trois millions d’années qui
séparent le petit primate bipède (Lucy, Australopithecus afarensis) de la
grande créature non velue disposant d’un cerveau volumineux capable
d’effectuer des opérations mathématiques de haute volée comme de courir
d’épuisants marathons (Homo sapiens sapiens). Qu’est-ce qui nous permet
d’affirmer que les glucides ont joué un rôle important? C’est tout
simplement écrit dans nos gènes et dans notre physiologie. L’alimentation
des humains du Paléolithique est un sujet de recherche scientifique
dynamique qui intègre des données anthropologiques, archéologiques et des
sciences de la nutrition, ainsi que la génétique et la physiologie. En 2015,
un petit groupe de scientifiques issus de différentes disciplines a émis
l’hypothèse que notre cerveau, nos tissus reproducteurs et autres, comme
les globules rouges du sang qui transportent l’oxygène, n’auraient pas pu
évoluer comme ils l’ont fait sans une alimentation riche en molécules de
glucose2.
Les multiples exemplaires du gène de l’amylase salivaire, AMY1, qui
déclenche la digestion de l’amidon des aliments cuits, en est la preuve la
plus éloquente. L’AMY1 n’a aucune autre fonction. Impuissante sur
l’amidon brut, l’amylase agit uniquement sur l’amidon dégradé sous l’effet
combiné de la chaleur et de l’eau. La digestion de l’amidon par l’amylase
produit des millions de molécules de glucose. Pour pouvoir cuire leurs
aliments, les humains ont dû maîtriser le feu et certains chercheurs comme
Richard Wrangham, professeur d’anthropologie à Harvard, n’ont pas hésité
à affirmer que «c’est la cuisine qui a fait de nous des humains».
Nous savons aujourd’hui que les humains disposent d’un nombre
variable de gènes AMY1, compris entre deux et seize. Cela soulève
quelques questions intéressantes: pourquoi en avoir plusieurs était-il un
avantage? Les personnes concernées digéraient-elles de plus grandes
quantités d’amidon lors des repas? Cela contribuait-il à améliorer le goût de
l’amidon? Est-il plus sucré, par exemple? Cela permettait-il d’absorber
davantage de calories?
Peut-être que les quantités supplémentaires de glucose issues de la
digestion de l’amidon offraient un avantage spécifique, comme la faculté de
courir plus vite que ses proies ou une probabilité supérieure de voir sa
descendance prospérer? Les études que nous menons à l’université de
Sydney démontrent que plus on a de gènes, plus la réponse glycémique est
importante lors de la consommation d’aliments riches en amidon. Il en
découle une intrigante possibilité, à savoir qu’aux prémices de l’évolution
humaine, une glycémie élevée présentait clairement un avantage.
Le glucose est la source d’énergie de prédilection de certains tissus. Il
alimente notre volumineux cerveau énergivore, ainsi que la croissance
fœtale et les muscles pendant l’effort. Disposer de plusieurs exemplaires
d’AMY1 nous permet de digérer plus vite l’amidon et ainsi de libérer plus
rapidement le glucose dans le sang pour, en théorie, augmenter notre
endurance. Le glucose alimente la croissance du fœtus humain pour donner
naissance à un individu bien portant disposant de plus de graisse corporelle
que n’importe quel autre primate. Un faible niveau de glucose chez la mère
se traduit par un nouveau-né de petite taille, qui dispose d’une faible
quantité de graisse corporelle et accuse un retard de croissance.
Dans le passé, les humains se sont adaptés à différents changements
d’alimentation. Par exemple, nous savons avec certitude que des mutations
génétiques survenues au cours des cinq derniers millénaires ont entraîné la
généralisation de la persistance de la lactase (qui nous permet de digérer le
sucre du lait, ou lactose). Ce qu’il faut néanmoins retenir de la
multiplication des copies du gène AMY1, c’est que la signature génétique
suggère que le phénomène ne date pas d’hier, mais aurait commencé il y a
un million d’années, une durée conséquente à l’échelle de l’évolution
humaine. La cuisson des aliments riches en amidon a pour la première fois
ouvert les vannes d’une source concentrée de glucose préformé. En théorie,
nous sommes donc programmés pour utiliser et apprécier les aliments
riches en amidon.
Le défi pour nous consiste à veiller à consommer des glucides de qualité
dans des quantités compatibles avec les capacités de digestion de notre
organisme afin de ne pas épuiser la machinerie cellulaire de production
d’insuline. Saluons Alan Barclay, Kate McGhie et Philippa Sandall, qui ne
nous laissent aucune excuse avec leurs recettes faciles à réaliser, mais avant
tout nourrissantes et savoureuses et qui apportent de bons glucides, mais
également un mélange sans pareil de micronutriments et de
phytonutriments. La prochaine fois que vous entendrez dire qu’il faut
limiter les glucides, réfléchissez-y donc à deux fois.
1. Avec plus de 250 publications scientifiques à son actif, la professeure Jennie Brand-Miller est
une autorité internationalement reconnue pour les questions liées aux glucides et à l’index
glycémique. Elle est titulaire d’une chaire personnelle en nutrition humaine au Boden Institute of
Obesity, Nutrition, Exercise and Eating Disorders au Charles Perkins Centre de l’Université de
Sydney.
2. Quarterly Review of Biology, 2015; vol. 90, n° 3, pp. 251-268.
Sommaire
Introduction
Légumes
Légumineuses
Céréales
Fruits
L
es bons glucides s’adresse à tous les amateurs de nourriture saine et
gourmande qui aiment cuisiner. Il contient de nombreuses recettes à
base de produits issus de nos champs, de nos fermes et de nos
jardins. Elles mettent à l’honneur les saveurs naturelles et démultiplient nos
expériences culinaires tout en sublimant les repas partagés en famille et
entre amis et des plaisirs de la vie. Nous avons par ailleurs cru bon de
glisser quelques anecdotes amusantes qui ne manqueront pas d’alimenter
les conversations.
Nous tenons à partager notre enthousiasme pour ces «bons glucides» –
les végétaux que nous offre la nature: les fruits, les légumes, les
légumineuses comme les haricots secs, les pois et les lentilles, les graines,
les fruits à coque et les céréales. Ces aliments, comme les produits de base
traditionnels qui en sont issus, notamment les nouilles, les pâtes et les pains
aux graines de bonne qualité, garnissent les rayons de nos épiceries et les
étals de nos marchés. Ils nous donnent envie de filer en cuisine et
d’explorer chaque jour les possibilités d’une alimentation saine avec des
mets délicieux.
LE BON DOSAGE
Peu de cuisiniers amateurs prennent la peine de peser et de mesurer
avec précision les ingrédients, sauf lorsqu’ils font de la pâtisserie. Au
quotidien, ils se contentent de leurs tasses et de leurs cuillères doseuses qui
font très bien l’affaire pour la plupart de nos recettes. Pour ceux qui
préfèrent peser les ingrédients, nous précisons le poids équivalent. Nous
parlons bien de «poids équivalent», car ils sont arrondis au chiffre supérieur
ou inférieur selon les conventions habituelles. Les dosages correspondent à
des tasses ou à des cuillères rases.
• Cuillères: Pour ces recettes, nous utilisons la cuillère à soupe
australienne de 20 ml (soit 4 cuillères à café). Aux États-Unis, au
Royaume-Uni et en France, les cuillères à soupe font 15 ml (soit 3
cuillères à café). Si vous utilisez ces dernières, il suffit d’ajouter une
cuillère à café par cuillère à soupe d’ingrédients indiquée.
• Tasses: Nous utilisons pour nos recettes la tasse doseuse australienne de
250 ml. Les versions américaines, britanniques et françaises sont
légèrement plus petites et font environ 235 ml.
La plupart des jeux de mesure actuellement disponibles sur le marché
correspondent aux contenances américaines et britanniques. Dès lors que
vous restez cohérent dans l’utilisation d’une balance ou du jeu de tasses et
de cuillères dont vous disposez, le résultat sera au rendez-vous.
Les gens attachent trop d’importance à l’exactitude des mesures et à la
précision. La méthode la plus précise consiste à peser chacun des
ingrédients, comme le font les cuisiniers professionnels. C’est un détail qui
a son importance pour les préparations à grande échelle.
Le meilleur instrument de mesure en cuisine sera toujours votre nez, vos
yeux, vos mains et vos doigts… et n’oubliez pas que c’est en forgeant qu’on
devient forgeron. Vous gagnerez en confiance et en sérénité avec la
pratique, ce qui vous aidera à apprécier le poids, la quantité et la taille des
ingrédients que vous utilisez régulièrement comme les fines herbes, les
salades vertes, les pommes de terre et les tomates, rendant inutile la pesée
systématique.
À noter: pour aider les personnes qui souffrent de diabète à contrôler leur
glycémie, la taille des portions de féculents et de légumineuses est basée sur
leur teneur en glucides que voici:
• 1 pomme de terre de taille moyenne ou ½ petite patate douce;
• 125 ml (½ tasse) de lentilles ou de haricots secs cuits ou en conserve, ou
333 ml (1⅓ de tasse) de petits pois frais.
CULTURE
Le potager est le lieu idéal pour apprendre à apprécier la nourriture et ne
pas simplement se contenter de l’ingérer. Kate est d’origine paysanne et, où
qu’elle ait résidé, elle a toujours eu un potager. Elle se souvient d’une
enfance où les mains expertes de ses aînés tiraient du sol une jeune carotte,
cueillaient une tomate chauffée par le soleil, cassaient un haricot vert
craquant pour les lui donner et lui faire découvrir la beauté et l’énergie de la
terre.
Quiconque dispose d’un potager ou de fines herbes en pot conviendra
que la satisfaction de faire pousser quelque chose est incomparable: la fierté
de la réussite, le plaisir que procure une tomate mûre ou un bouquet de
basilic et la joie de sortir cueillir ce dont on a besoin pour préparer le dîner.
Les expéditions au supermarché deviennent moins nombreuses, vous
profitez de l’extérieur et vous découvrez les joies du compostage, du
lombricompostage, de la gestion des nuisibles et des maladies dans le
respect de l’environnement. Si cela paraît simple quand on a la main verte,
faire pousser ses propres aliments n’est pas sans défi. Si vous débutez,
n’hésitez pas à demander des conseils, commencez avec une petite surface,
documentez-vous et cultivez des herbes et des légumes qui poussent
pratiquement tout seul.
Avec son aspect luisant et son goût intense, l’aubergine a tout pour elle. Sa
chair charnue prend une texture soyeuse lorsqu’elle est sautée à la poêle,
rôtie au four, farcie ou réduite en purée. On associe surtout l’aubergine aux
grands classiques de la cuisine moyen-orientale et méditerranéenne –
l’aubergine farcie ou imam bayildi de Turquie, le baba ghanoush à la saveur
fumée, et les incontournables comme la ratatouille, la moussaka, la
caponata et la melanzane parmigiana – ce qui nous ferait presque oublier
qu’elle est originaire d’Asie où elle entre dans la composition des ragoûts et
des pickles épicés lorsqu’elle n’est pas sautée. Détaillez-les juste avant de
les cuisiner pour éviter la décoloration et, quel que soit le mode de cuisson
adopté, l’huile est indispensable pour obtenir une texture crémeuse. Si vous
envisagez de les faire frire, n’oubliez pas qu’elles absorbent l’huile comme
une éponge, un effet que vous pouvez atténuer en les salant légèrement au
préalable. Grillées sur la flamme du gaz ou rôties au four, elles prennent une
saveur délicieusement fumée.
COMMENT LA CHOISIR
Jadis rare, l’aubergine est désormais courante et se décline dans une
étonnante gamme de couleurs, de formes, de tailles et de textures.
Choisissez-les fermes, avec une peau luisante; elles perdent leur brillance
lorsqu’elles sont sur le déclin.
COMMENT LA CONSERVER
ÉNERGIE ET NUTRIMENTS
RECETTE
Ne sortez pas votre nappe blanche quand il y a des betteraves au menu. Les
taches sont redoutables. Les pigments de bétaïne sont à l’origine des
couleurs vives de ce légume: la bétacyanine dans les betteraves rouges et la
bétaxanthine dans les betteraves jaunes. Elles étaient jadis prisées pour leurs
feuilles avant que les Romains ne creusent un peu plus et ne découvrent les
qualités gustatives des racines. Elles n’avaient probablement pas la couleur
rouge sombre des betteraves que nous connaissons aujourd’hui et qui se
sont imposées autour de 1500, lorsque les jardiniers et les obtenteurs ont
produit ces variétés qui ajoutent de la couleur et du goût aux potages, aux
ragoûts, aux gratins et aux salades.
Faire rôtir les betteraves est le mode de cuisson à privilégier pour intensifier
leur saveur sucrée. La cuisson au four d’une betterave de la taille d’une
balle de tennis enrobée de papier d’aluminium dure environ 40 minutes,
alors que 20 minutes suffisent pour les mini betteraves. Il est préférable de
les cuire non pelées: il suffit de les laver (en prenant soin de ne pas abîmer
la peau), de les emballer dans le papier d’aluminium en laissant au moins
2,5 cm de tiges, puis de les faire rôtir dans un four préchauffé à 180 °C. Une
fois cuite, la peau s’enlève facilement.
ÉNERGIE ET NUTRIMENTS
Les feuilles sont légèrement amères. Vous pouvez hacher les jeunes feuilles
fraîches et les faire fondre dans un peu d’huile d’olive ou une noix de
beurre, ou les ajouter à un mélange de salades. Les jeunes pousses rosées de
betterave ont des notes terreuses, jamais herbacées (contrairement aux
épinards) lorsqu’elles sont cuites dans un bouillon, même si celui-ci devient
joliment rose.
RECETTES
Si les carottes que nos ancêtres extrayaient du sol étaient plus appétissantes
que les autres racines à leur disposition, elles n’avaient rien à voir avec nos
belles carottes orange, juteuses et sucrées. Ces dernières ont fait leur
apparition autour de 1500. Elles étaient considérées comme un complément
sain au régime alimentaire. Sir Thomas Elyot écrivait en 1536 dans son
populaire traité de médecine The Castell of Health, qui ne comptabilisa pas
moins de 17 éditions, «leur jus est plus nourrissant que celui des autres
légumes racines». Si les couleurs des carottes actuelles attirent l’œil, c’est à
leur goût sucré qu’elles doivent leur popularité, qu’elles soient crues ou
cuites. Croquantes à souhait, elles sont délicieuses comme en-cas ou en
accompagnement. On peut en mettre dans les salades, dans les soupes, les
faire sauter ou rôtir avec d’autres légumes; c’est un ingrédient essentiel de
la mirepoix utilisée pour parfumer bouillons, potages, ragoûts et sauces.
Sans elles, un plat de légumes rôtis perdrait de sa saveur.
ÉNERGIE ET NUTRIMENTS
RECETTES
Le céleri-rave n’est sans doute pas ce qui se fait de plus beau en matière de
légumes, mais surmonter ses premières impressions procure parfois de
bonnes surprises. Prévoir un bol d’eau avec quelques gouttes de vinaigre ou
de jus de citron lors de l’épluchage pour éviter la décoloration de la chair
qui a tendance à noircir. Une fois épluché, vous pouvez le râper, l’émincer
ou le couper en tranches fines et le servir avec une vinaigrette acidulée. Le
céleri rémoulade (julienne de céleri dans une mayonnaise à la moutarde de
Dijon) est le grand classique français, mais la saveur fraîche et douce du
céleri en fait un ingrédient particulièrement bien adapté aux potages, aux
ragoûts et aux gratins.
COMMENT LE CHOISIR
COMMENT LE CONSERVER
ÉNERGIE ET NUTRIMENTS
RECETTES
COMMENT LE CHOISIR
COMMENT LE CONSERVER
ÉNERGIE ET NUTRIMENTS
RECETTES
Admirez les tiges douces et velues et les élégantes vrilles des différentes
courges partir à l’assaut du soleil est un spectacle délicieux! Une cuisson à
l’eau ou à la vapeur permet de rapidement disposer d’un accompagnement
ou d’un potage, mais vous pouvez aussi les faire rôtir pour en concentrer les
saveurs et obtenir une texture à la fois sucrée et crémeuse. Pour disposer
d’un carré de courges, il suffit de jeter quelques graines sur un tas de
compost. C’est peut-être l’une des premières plantes à avoir été cultivée –
on a en effet retrouvé au Mexique des restes de Curcubita moschata
remontant à 7 000 ans, soit environ 5 000 ans avant notre ère. Le potiron est
l’un des membres les plus imposants de la famille des courges.
ÉNERGIE ET NUTRIMENTS
RECETTES
Il est difficile d’égaler l’explosion en bouche des jus d’un grain de maïs tout
juste prélevé de l’épi. Cette graminée était déjà cultivée en Amérique
depuis des millénaires avant l’arrivée de Christophe Colomb. Même si
techniquement il s’agit d’une céréale, la variété particulière de maïs que
nous consommons est très souvent utilisée comme légume, avant maturité.
Qu’il soit cuit à l’eau, à la vapeur, au micro-ondes, au barbecue ou rôti au
four, il doit être servi bien chaud, avec une noix de beurre et un peu de sel.
Vous pouvez aussi mettre les grains dans les potages, les ragoûts et les
légumes sautés, dans des beignets et des frittatas, dans la chaudrée et les
crêpes, dans les sauces et les salades, dans les muffins, le pain et les
gâteaux, ou ajouter de jeunes épis immatures dans une poêlée de légumes.
COMMENT LE CHOISIR
Prenez des épis dont l’enveloppe est encore verte et les soies intactes pour
une saveur plus sucrée et, si vous parvenez à voir les grains, assurez-vous
qu’ils sont charnus et non ridés. Résistez à la tentation d’acheter des épis
épluchés préemballés, car les sucres naturels présents dans les grains
commencent à se transformer en amidon lorsqu’on enlève l’enveloppe.
Disponibles toute l’année, les épis et les grains surgelés sont également très
pratiques.
COMMENT LE CONSERVER
Si vous l’aimez tendre et sucré, consommez votre maïs frais le jour même
de son achat. Il se conserve néanmoins facilement quelques jours au
réfrigérateur dans un sac en plastique. Ne décortiquez l’épi qu’au moment
de le cuisiner.
ÉNERGIE ET NUTRIMENTS
Un épi de maïs doux de taille moyenne (environ 100 g), soit environ 90 g
de grains, contient approximativement 430 kilojoules (103 calories), 4 g de
protéines, 1 g de matières grasses, 16 g de glucides (1 g de sucres, 15 g
d’amidon), 4,5 g de fibres, 530 mg de potassium, 3 mg de sel et un IG
faible (48) une fois cuit; la CG est faible (8).
RECETTES
Les oignons sont incontournables. Comme l’ont fait nos ancêtres pendant
des millénaires, nous les utilisons au quotidien dans nos sauces, potages,
salades, ragoûts, plats sautés et rôtis. C’est l’un des premiers légumes à
avoir été cultivé. Le bulbe est extrait du sol, mais ce n’est pas un légume
racine pour autant. Peler un oignon revient à ôter ses feuilles charnues
chargées de nutriments et de sucres qui libèrent toute leur saveur lors d’une
longue cuisson lente. Si couper des oignons crus vous tire une larme, il
n’est pas simple d’y remédier. Au fil du temps, les cuisiniers se sont
ingéniés à trouver des solutions dont aucune n’est pleinement efficace,
notamment congeler les oignons, porter des lunettes de protection ou retenir
son souffle. Le meilleur moyen de ne pas pleurer consiste à ne pas se
pencher dessus pendant qu’on les coupe et à utiliser un couteau bien affûté
(en faisant très attention).
ÉNERGIE ET NUTRIMENTS
RECETTES
ÉNERGIE ET NUTRIMENTS
Goûtez-les crus. Vous pouvez les râper comme les carottes et en faire une
salade agrémentée de fruits secs (délicieux avec des dattes). Ils sont ainsi
moins typés, mais sont moins fondants que les carottes.
RECETTES
COMMENT LA CONSERVER
ÉNERGIE ET NUTRIMENTS
Une petite patate douce crue à chair orangée (environ 200 g) contient
approximativement 585 kilojoules (140 calories), 4 g de protéines, 0 g de
matières grasses, 28 g de glucides (11 g de sucres, 17 g d’amidon), 6 g de
fibres, 20 mg de sel, 490 mg de potassium, et un IG modéré (61) lorsqu’elle
est cuite; la CG est modérée (17). Notez que les patates douces violettes à
chair blanche ont un IG élevé (75).
Les patates douces peuvent avoir des couleurs, des formes et des tailles très
variées. Dans nos recettes, nous préférons utiliser celles à chair orangée
dont nous apprécions la couleur et le goût.
RECETTES
Profitez des poivrons frais en saison, lorsqu’ils sont à pleine maturité. Ils
doivent être fermes et brillants, la peau ne doit être ni ridée ni molle.
ÉNERGIE ET NUTRIMENTS
Les poivrons rouges, orange et jaunes sont plus doux que la variété verte
plus classique, et conservent mieux leur couleur à la cuisson. Si vous avez
besoin de lanières de poivron grillé pelé et que vous manquez de temps, de
nombreuses marques proposent des bocaux de poivrons grillés conservés
dans de l’huile d’olive, mais vous pouvez aussi en acheter chez votre
traiteur préféré.
RECETTES
L’astuce consiste à acheter les pommes de terre en vrac, laissant ainsi celles
qui sont vertes. Choisissez-les fermes, de couleur uniforme, non ridées et
sans flétrissures. Il est préférable de n’acheter que la quantité nécessaire
pour quelques jours.
COMMENT LES CONSERVER
ÉNERGIE ET NUTRIMENTS
RECETTES
1. Mets traditionnel anglais, qui ressemble à une galette faite avec des restes de légumes frits et
parfois de viande.
TOMATE
Il faut des tomates rouges et mûres ayant conservé leur pédoncule vert. Une
fois la saison passée, rabattez-vous sur les conserves de tomates entières,
concassées ou en purée, sans lésiner sur la qualité.
COMMENT LES CONSERVER
ÉNERGIE ET NUTRIMENTS
Notre amour des tomates a du bon, car elles nous apportent du lycopène, ce
pigment rouge qui peut réduire les risques de cancer de la prostate chez
l’homme, mais aide aussi à maintenir notre taux de cholestérol dans la
bonne fourchette et à protéger notre peau contre les méfaits des UV. Ne
craignez pas de cuire les tomates ou d’utiliser des conserves, car la
disponibilité en lycopène augmente lorsqu’elles sont réduites en purée et
cuisinées à l’huile. Il est utile de toujours avoir sous la main de nombreux
produits à base de tomate (du concentré à la purée de tomates en passant par
des sauces variées).
RECETTES
On les appelle aussi «artichauts de Jérusalem», même s’ils n’ont rien à voir
avec la ville ou la plante. Ces fleurs de soleil appartiennent à la même
famille que le tournesol et leurs tubercules sucrés au goût exquis étaient
cultivés par les Amérindiens bien avant que les Européens n’aient posé le
pied dans le Nouveau Monde.
Ils ont leurs adeptes, mais nombreux sont ceux qui les craignent en raison
d’une réputation bien méritée de pourvoyeurs de flatulences. Les
topinambours sont riches en inuline, une fibre soluble, qui requiert un
travail acharné des bactéries du colon qui le font bruyamment savoir. Leur
teneur en inuline est si importante qu’ils en constituent l’une des principales
sources commerciales. Si vous les avez jusqu’ici évités, franchissez le pas
et goûtez leur saveur terreuse légèrement fumée dans des potages, en
accompagnement ou en salade, mais toujours cuits et jamais crus.
ÉNERGIE ET NUTRIMENTS
RECETTE
2 aubergines
⅔ de tasse (170 ml) d’huile d’olive
¼ de tasse (60 ml) de sirop de grenade
2 c. à s. d’eau froide
1 gousse d’ail, hachée
2 c. à s. de noix grossièrement concassées
½ c. à c. d’origan finement ciselé
Cristaux de sel de mer
1 petit poivron vert, épépiné et émincé
4 c. à s. de graines de grenade
Pour la vinaigrette:
⅓ de tasse (80 ml) d’huile végétale
Le zeste finement râpé d’un citron vert charnu
¼ de tasse (60 ml) de jus de citron vert
1 c. à c. de cumin moulu
Cristaux de sel de mer
Rincez les betteraves, mettez-les dans une grande casserole, couvrez d’eau
et portez à ébullition. Réduisez le feu et laissez mijoter pendant environ 15
minutes, jusqu’à ce que les betteraves soient tendres.
Égouttez-les dans une passoire et, lorsqu’elles sont assez froides pour être
manipulées, frottez doucement les surfaces pour enlever les peaux. Posez
les betteraves sur du papier absorbant épais pour réduire une partie de
l’humidité et séchez-les en les tapotant.
Mettez l’échalote, le vinaigre, le zeste, le jus d’orange, la ciboulette et les
amandes dans un bol et fouettez légèrement pour mélanger. Ajoutez le
cerfeuil, salez et poivrez à votre convenance. Coupez les betteraves en
tranches, disposez-les sur un plateau et recouvrez-les de la vinaigrette à
l’orange et aux herbes. La salade est plus savoureuse si elle est servie à
température ambiante.
Mettez l’ail dans les bocaux stérilisés (voir ci-contre). Couvrez-les d’une
couche alternée de betteraves, de choux-fleurs et de carottes, en laissant
environ 2,5 cm sur le dessus.
Pour préparer la saumure, remuez le sel dans l’eau pour le dissoudre.
Versez-la lentement sur les légumes jusqu’au sommet du bocal pour
éliminer l’air emprisonné. À l’aide d’une brochette en bois, piquez les
légumes pour libérer les bulles d’air emprisonnées à l’intérieur. Ajoutez de
la saumure au besoin, en veillant à ce que tous les légumes soient
complètement recouverts (tout contact avec l’air peut entraîner leur
détérioration).
Tassez les légumes avec un petit bocal en verre partiellement rempli d’eau
ou une soucoupe propre avec un poids sur le dessus. Placez les bocaux dans
un plat de cuisson pour récupérer la saumure qui déborde. Vissez les
couvercles sur les bocaux sans serrer pour permettre aux gaz de
fermentation de s’échapper.
Laissez les pots reposer à température ambiante (pas plus de 22 °C) pendant
au moins 48 heures avant de les déguster. Plus ils reposent longtemps, plus
le goût est fort. Goûtez la préparation tous les jours, et si vous aimez la
texture et le goût, c’est prêt.
Une fois que les légumes ont atteint le goût désiré, retirez les poids, vissez
fermement les couvercles, étiquetez et conservez les bocaux au
réfrigérateur. Tant que les légumes restent immergés dans la saumure, ils se
conservent pendant des mois.
Mettez l’huile, les oignons, les carottes et le céleri dans une grande
casserole à feu moyen et faites cuire doucement à couvert pendant 10
minutes, jusqu’à ce que les légumes soient tendres. Ajoutez l’ail, le
gingembre, le cumin et assaisonnez avec du sel et du poivre. Faites cuire
doucement jusqu’à ce que le mélange soit aromatique, puis ajoutez les
lentilles et le bouillon. Portez à ébullition, réduisez le feu et laissez mijoter
environ 30 minutes. De préférence à l’aide d’un mixeur, réduisez le
mélange en purée jusqu’à la consistance désirée. Au moment de servir,
ajoutez un peu de persil et une généreuse pression de jus de citron dans
chaque bol de soupe.
2 c. à s. d’huile d’olive
45 g de poitrine de porc coupé en petits dés (facultatif)
4 échalotes, finement émincées
8 brins de thym
½ tasse (125 ml) de bouillon de poulet
3 bettes
10 petites pommes de terre, frottées
Cristaux de sel de mer et poivre du moulin
3 grosses carottes, grattées et râpées grossièrement
50 g d’amandes ou de noix de pécan concassées
65 g de flocons d’avoine
1 c. à s. de beurre fondu
1 c. à c. de graines de moutarde noire
ASTUCE Ne soyez pas tenté d’utiliser l’avoine sous une autre forme.
Les flocons donnent une texture moelleuse, tandis que le gruau met
plus de temps à cuire que les autres ingrédients et donnent un goût très
prononcé. Quant à la farine d’avoine, elle est précuite et se désagrège à
la cuisson.
CÉLERI-RAVE
1 céleri-rave pelé
1 citron coupé en deux
Cristaux de sel de mer et poivre du moulin
⅓ de tasse (80 ml) d’huile d’olive vierge extra
1 c. à s. de vinaigre de vin rouge
4 c. à s. de câpres, rincées
90 g de noix concassées
1 poignée de persil ciselé
1 gros chou-fleur
1 c. à s. de beurre
1 c. à s. d’huile d’olive
1 gros poireau, partie claire seulement, lavé et émincé
1 grosse pomme de terre, épluchée et coupée en morceaux
6 tasses (1,5 l) de bouillon de poulet
1 tasse (250 ml) de lait
Cristaux de sel de mer et poivre du moulin
Le jus d’un ½ citron
3 c. à s. de noix de cajou concassées
1 c. à s. de ciboulette ciselée
1. Louis P. De Gouy, The Soup Book, Dover Publications, 2018 (non traduit en français).
COURGE
18 châtaignes fraîches
300 g de courge butternut
300 g de potiron
300 g de citrouille jarrahdale
Cristaux de sel de mer et poivre du moulin
¼ de tasse (60 ml) d’huile d’olive
¼ de tasse (60 ml) de miel
Pour la sauce:
¼ de tasse (60 ml) d’huile d’olive
2 gousses d’ail, finement hachées
1 poignée de feuilles de menthe, finement ciselées
1 c. à c. de graines de cumin
2 c. à s. de vinaigre de vin rouge
1 kg de courge butternut
4 grosses tomates roma, coupées en deux
1 oignon de taille moyenne, pelé et coupé en tranches épaisses
4-5 gousses d’ail, pelées
4 brins de romarin
⅓ de tasse (80 ml) d’huile d’olive
6 tasses (1,5 l) de bouillon de légumes ou de poulet
1 c. à s. de pâte de harissa
Cristaux de sel de mer et poivre du moulin
2 c. à s. de crème fraîche épaisse
2 c. à s. d’huile d’olive
1 oignon de taille moyenne, émincé
2 gousses d’ail, hachées
2 épis de maïs de taille moyenne, débarrassés de leur enveloppe et de leurs
grains
1 courgette de taille moyenne, coupée en petits cubes
1 carotte de taille moyenne, coupée en petits cubes
10 tasses (2,5 l) de bouillon de poulet
400 g de pois chiches en boîte, égouttés et rincés
Cristaux de sel de mer
2 poitrines de poulet désossées, sans peau, pochées, de taille moyenne
(environ 320 g)
1 petit piment rouge, émincé
2 poignées de feuilles de coriandre, grossièrement ciselées
3 grandes tortillas
1 avocat mûr, dénoyauté et coupé en tranches
1 petit citron vert, coupé en fins quartiers
Faites chauffer l’huile dans une grande casserole, et quand elle est chaude,
ajoutez l’oignon, l’ail, le maïs, la courgette et la carotte. Faites cuire
doucement jusqu’à ce que les légumes ramollissent (environ 8 minutes),
puis ajoutez le bouillon, les pois chiches, et le sel à votre convenance.
Couvrez et laissez mijoter pendant 15 minutes.
Découpez le poulet et mélangez-le à la soupe chaude avec le piment et la
moitié de la coriandre. Faites légèrement griller les tortillas et coupez-les en
fines bandes.
Versez la soupe dans des bols de service, garnissez-les de quelques tranches
d’avocat, de bandes de tortillas et du reste de la coriandre. Servez avec des
quartiers de citron vert à presser sur la soupe.
BOUILLON DE POULET
Le bouillon de poulet est l’essence même de la cuisine – il aromatise
sans colorer. La saveur est extraite des os, des légumes et des herbes à
l’aide d’une chaleur douce. C’est un bouillon délicat et polyvalent qui
convient aux soupes, aux braisages, aux légumes et aux sauces.
Il est important de bien rincer les os, d’enlever toute trace de sang visible
car cela troublerait le bouillon. Mettez les os de poulet dans une grande
marmite avec l’eau. Portez lentement à ébullition à feu moyen, en écumant
les impuretés et la graisse. Ajoutez la carotte, le poireau, l’oignon et la
feuille de laurier. Ramenez le bouillon à un léger frémissement et
poursuivez la cuisson pendant 1 heure, en écumant continuellement. (Pour
écumer, déplacez la marmite partiellement hors du feu afin qu’un seul côté
du bouillon continue à mijoter activement. L’écume s’accumulera vers le
côté calme de la marmite, devenant ainsi plus facile à enlever).
Retirez la marmite du feu et laissez-la reposer pendant 10 minutes – cela
permettra de décanter les éventuelles particules restées dans le bouillon.
Versez lentement le bouillon à travers une passoire tapissée de mousseline.
Si vous versez trop rapidement, vous allez déranger les impuretés et gâcher
le bouillon – vous pouvez utiliser une louche. Laissez refroidir le bouillon,
puis retirez la graisse en surface. Couvrez et réfrigérez pendant 4 jours ou
congelez jusqu’à 4 mois.
2 c. à s. d’huile d’olive
4 jarrets d’agneau
4 grosses échalotes, finement émincées
Cristaux de sel de mer et poivre du moulin
4 gros panais, pelés et coupés en gros morceaux
4 topinambours, grattés et coupés en tranches
4 tasses (1 l) de bouillon de poulet
1 c. à s. de feuilles de romarin ciselées
Pour la gremolata:
1 poignée de persil, ciselé
1 poignée de feuilles de menthe, ciselées
Zeste de 3 citrons, finement râpé
4 gousses d’ail, hachées
1 c. à s. d’huile d’olive
1 grosse pomme de terre
1 gros panais
1 petit céleri-rave
Cristaux de sel de mer et poivre du moulin
2 c. à s. de beurre fondu
½ tasse (125 ml) de lait
6 petites betteraves
1 patate douce moyenne à chair orange
2 oignons rouges de taille moyenne
⅓ de tasse (80 ml) de vinaigre balsamique
¼ de tasse (60 ml) d’huile d’olive
1 c. à s. de zeste de pamplemousse finement râpé
¼ de tasse (60 ml) de jus de pamplemousse
2 c. à s. de raisins secs
2 c. à s. de pignons de pin grillés
ASTUCE Le rôtissage est l’une des cuissons les plus faciles et les plus
savoureuses pour les légumes d’automne et d’hiver – il suffit de tout
mélanger avec de l’huile, de les mettre dans un plat et de les faire cuire
dans un four chaud. Plus la surface exposée des légumes est grande,
plus ils seront croustillants.
PATATE DOUCE
60 g de quinoa, rincé
70 g de lentilles corail, rincées
1⅓ tasses (420 ml) d’eau
2 patates douces moyennes à chair orange, cuites et écrasées
150 g d’épinards hachés, bien tassés
3 c. à s. de menthe ciselée
2 c. à s. de ciboulette ciselée
1 c. à c. de cumin moulu
Cristaux de sel de mer et poivre du moulin
Pour la sauce:
170 g de yaourt nature
1 c. à s. de tahini
½ c. à c. de cumin moulu
2 c. à s. de menthe ciselée
2 c. à s. de jus de citron
Préchauffez le four à 200 °C. Recouvrez une plaque de cuisson de papier
sulfurisé.
Mettez le quinoa, les lentilles et l’eau dans une casserole et portez à
ébullition à feu vif. Réduisez le feu à moyen-doux et laissez mijoter, à
couvert, jusqu’à ce que le quinoa et les lentilles soient tout juste tendres
(environ 12 minutes). Égouttez-les bien.
Mettez la patate douce dans un bol avec les épinards, le quinoa, les lentilles,
la menthe, la ciboulette et le cumin. Assaisonnez de sel et de poivre à votre
convenance et mélangez bien. Prélevez environ un tiers de tasse du mélange
et, avec les mains mouillées, formez une boule. Répétez l’opération avec le
reste. Placez-les sur la plaque de cuisson et aplatissez-les légèrement pour
former des galettes. Si vous avez le temps (et pour éviter que les galettes ne
se brisent), réfrigérez, à découvert, pendant 1 heure avant la cuisson.
Faites cuire jusqu’à ce que les galettes soient croustillantes et dorées
(environ 30 minutes).
Dans un bol, mélanger le yaourt, le tahini, le cumin, la menthe et le jus de
citron, et versez sur les galettes avant de servir.
POIVRON
RATATOUILLE ET HOUMOUS
Tout le long de la côte méditerranéenne, on trouve de nombreuses
variantes de ce plat de légumes traditionnel français, populaire et
provençal. Cette version prend le goût de plusieurs pays.
1. Soupe provençale à base de poissons, avec tomate, ail, bouquet garni, huile d’olive, oignons,
etc., le tout cuit dans du fond de poisson porté à ébullition.
POMME DE TERRE
Coupez les pommes de terre en gros morceaux et faites-les cuire dans une
grande casserole d’eau peu salée environ 4 minutes (juste avant qu’elles
soient tendres).
Faites chauffer l’huile dans une grande casserole à feu moyen et ajoutez les
oignons, le piment, le gingembre, les graines de cumin et le curry en
poudre. Faites cuire jusqu’à ce que les oignons soient dorés et que le
mélange soit parfumé (environ 10 minutes).
Ajoutez les pommes de terre avec le bouillon, remuez plusieurs fois et
laissez mijoter doucement environ 10 minutes, jusqu’à ce que les pommes
de terre soient tendres (si elles sont trop cuites, elles seront en bouillie).
Ajoutez les petits pois et laissez cuire pendant 5 minutes supplémentaires.
Fouettez le yaourt dans un petit bol. Prélevez environ un quart de tasse de la
sauce au curry et mélangez-la au yaourt, puis versez-la à nouveau dans la
casserole avec la coriandre (cette étape permet d’éviter le caillage). Remuez
une fois pour mélanger, retirez la casserole du feu et servez avec de la
viande, du poisson ou de la volaille grillée.
Les petits pois surgelés peuvent être utilisés et ajoutés sans être
décongelés.
TOMATE
Faites une petite croix sur le bas de chaque tomate et mettez-les dans une
casserole d’eau frémissante jusqu’à ce que la peau commence à se détacher
(environ 1 minute). Égouttez et mettez les tomates dans de l’eau froide
glacée. À l’aide d’un petit couteau bien aiguisé, enlevez la peau et coupez-
les en deux. Retirez le cœur, puis utilisez le bout de vos doigts pour ôter la
plupart des graines. Découpez grossièrement les tomates.
Faites chauffer l’huile dans une poêle, ajoutez l’oignon et faites-le cuire
jusqu’à ce qu’il soit tendre et non coloré. Ajoutez l’ail et faites cuire
pendant 1 à 2 minutes. Ajoutez les tomates, le sel et le poivre à votre
convenance, et la moitié du basilic. Laissez mijoter jusqu’à ce que la sauce
épaississe et prenne la consistance d’une pâte molle (environ 15 minutes).
Incorporez le reste du basilic et répartissez sur vos pâtes. Cette sauce est
également délicieuse en accompagnement d’un poisson grillé.
Pour la vinaigrette:
1 échalote, finement émincée
¼ de tasse (60 ml) de sirop de dattes
Le jus d’un citron charnu
¼ de tasse (60 ml) d’huile d’olive vierge extra
Cristaux de sel de mer et poivre du moulin
1 poignée de feuilles de menthe, finement ciselées
Pour préparer la vinaigrette, mettez l’échalote, le sirop de dattes, le jus de
citron, l’huile avec du sel et du poivre, dans un bol. Fouettez légèrement
puis incorporez la menthe.
Disposez les feuilles d’endive sur un plat. Coupez les tomates en morceaux
et les figues en quartiers – ou les deux à peu près de la même taille – et
disposez-les sur les feuilles d’endives. Placez la burrata au centre.
Remuez la vinaigrette, répartissez-la sur la salade et parsemez de thym.
Coupez les tomates en tranches fines et disposez-les sur une assiette. Dans
un bol, mettez huile, échalote, anchois, olives, menthe, persil et marjolaine.
Salez et poivrez à votre convenance.
Mélangez bien et ajoutez l’ensemble aux tomates, en les retournant
délicatement dans le mélange d’herbes.
Au moment de servir, saupoudrez d’amandes grillées.
ASTUCE Les tomates vertes en trop finiront par mûrir mais leur
saveur aura légèrement diminué. Elles peuvent donc être lavées,
épépinées et congelées pour être utilisées dans une sauce pour
accompagner des pâtes.
TOMATE
Pour la vinaigrette:
¼ de tasse (60 ml) de vinaigre balsamique
1 c. à c. de moutarde de Dijon
¼ de tasse (60 ml) d’huile d’olive
SOURCE DE PROTÉINES
Avec leurs sucres lents, leurs fibres, leurs vitamines et leurs minéraux, les
haricots secs, les pois, les pois chiches et les lentilles regorgent de bienfaits
pour la santé. Ces légumineuses se distinguent de la masse des plantes
alimentaires par leur teneur en protéines: on en compte en général de 8 à 10
g pour 100 g de lentilles ou de haricots et de pois secs cuits (soit deux fois
plus que dans les céréales). Vous n’êtes pas obligé de manger de la viande
ou du poisson (voire des produits laitiers) pour faire le plein de protéines si
vous n’en avez pas envie. Vous devez toutefois veiller à consommer chaque
jour différentes plantes alimentaires (légumes secs, céréales complètes,
oléagineux) pour bénéficier des acides aminés essentiels dont vous avez
besoin.
SOURCE DE FLATULENCES
Les légumineuses sont bien connues pour les pets (et les plaisanteries)
qu’elles provoquent. Les principaux coupables sont des sucres de grande
taille non digestibles qui traversent le système digestif et arrivent intacts
dans le gros intestin où les bactéries saines qui y résident en font un festin et
provoquent leur fermentation. Les gaz embarrassants qui en résultent en
sont l’issue naturelle.
Vous avez peut-être constaté que certaines légumineuses sont plus
virulentes que d’autres et que certaines personnes sont plus atteintes que
d’autres. Une consommation régulière de petites quantités permet à
l’organisme de s’adapter. Les sucres non digestibles qui sont responsables
du phénomène étant solubles dans l’eau, plusieurs rinçages avant trempage
et cuisson aident à les éliminer, et la technique de trempage rapide à chaud
(page 86) lessive ces sucres de manière plus efficace que le trempage
classique.
PLANTES FIXATRICES
Les agriculteurs d’autrefois n’avaient jamais entendu parler des
bactéries fixatrices d’azote, mais ils savaient que la culture des
haricots, des pois et des lentilles permettait de nourrir leurs familles et
favorisait la croissance des autres plantes. Voici comment elles
procèdent: les plantes ont besoin d’azote pour pousser, pour synthétiser
la chlorophylle en vue de la photosynthèse et pour produire les fleurs,
les fruits et les graines qui donneront naissance à de nouvelles plantes.
Pendant des milliers (voire des millions) d’années, les haricots, les
pois, les lentilles et les autres légumineuses ont développé une
symbiose avec la bactérie rhizobium. Ces bactéries s’installent dans
des nodules au niveau des racines, puisent l’azote atmosphérique (ce
que ne peuvent pas faire les plantes) qu’elles transforment sous une
forme d’azote assimilable par les plantes. Lors de l’enfouissement des
légumineuses, leur décomposition dans le sol libère une forme d’azote
assimilable par les autres plantes. C’est pourquoi on les appelle des
«plantes fixatrices d’azote», même si ce sont les rhizobiums qui font
tout le travail.
LES CONSERVES
Les conserves ont toute leur utilité pour confectionner rapidement un repas,
mais n’hésitez pas à acheter et à cuisiner des légumes secs. Il faut juste être
prévoyant et avoir un peu de temps.
Il est toutefois inutile de rester devant la casserole pour remuer, ils se
débrouillent tous seuls et sont tendres et intacts en fin de cuisson. Si les
sucres indigestes ne vous posent pas trop de problèmes, vous pouvez
utiliser l’eau de cuisson comme bouillon aromatisé pour les soupes et les
ragoûts.
Les habitués suggèrent d’en faire cuire plus que nécessaire et d’en
congeler une partie pour une utilisation ultérieure, ce qui semble très
judicieux. La fermentation est le seul inconvénient lié à la préparation de
légumineuses en grande quantité, en particulier lorsqu’on utilise la méthode
de trempage rapide à chaud. Si vous les gardez trop longtemps au
réfrigérateur, elles finissent par sentir mauvais et il ne vous reste alors plus
qu’à les jeter.
PRÉPARATION ET CUISSON
NETTOYAGE Un tri méticuleux s’impose pour éliminer haricots secs, pois
et lentilles décolorés ou flétris, ainsi que les corps étrangers comme les
petits cailloux.
TREMPAGE Hormis les pois cassés et les lentilles, il faut faire tremper
toutes les légumineuses avant de les cuire, ce qui permet entre autres de
réduire le temps de cuisson. Les haricots et les pois doubleront ou tripleront
de volume suivant la méthode de trempage adoptée, d’où l’importance
d’utiliser un récipient suffisamment grand.
Écosser les fèves et les petits pois est une agréable occupation saisonnière
qui semble avoir été pratiquement oubliée depuis l’apparition des produits
surgelés disponibles toute l’année. Il n’est pas difficile d’en comprendre la
raison, mais c’est bien dommage. Écosser des fèves bien dodues empilées
sur la table de la cuisine est l’une de ces activités méditatives qui offrent ce
à quoi nous aspirons tous: du temps libre. On pourrait même dire qu’avec
les fèves à maturité, on en a deux fois plus, car il est en effet préférable
d’enlever aussi leur peau grisâtre difficile à mâcher et de ne conserver que
la fève verte.
Les fèves fraîches font une brève apparition printanière sur les étals des
marchés et chez les marchands de primeurs. Pas de panique, les fèves
écossées surgelées sont disponibles toute l’année. Vérifiez la date de
péremption ou la date limite d’utilisation optimale.
ÉNERGIE ET NUTRIMENTS
Récoltées jeunes et tendres directement sur le pied, les fèves sont un régal,
aussi bien crues que brièvement cuites, comme les haricots d’Espagne
classiques. Il est alors inutile de les écosser. Le terme fava désigne la fève
dans de nombreuses régions du monde (en raison de son nom latin faba, les
fèves étant alors le légume sec cultivé et consommé). Dans la cuisine
grecque, le terme fava fait référence aux pois cassés jaunes utilisés pour
préparer la traditionnelle purée de fèves.
RECETTES
AFRIQUE
Dolique à œil noir, niébé, haricot kilomètre (Vigna unguiculata)
AMÉRIQUE
Haricot vert, haricot commun, haricot rouge, haricot blanc,
haricot pinto, haricot noir, haricot coco, haricot blanc cannelloni,
haricot mangetout, haricot (Phaseolus vulgaris)
Les haricots occupent une part importante de votre existence si vous prenez
à cœur le conseil de Michael Pollan qui nous enjoint à «manger de la vraie
nourriture, juste ce qu’il faut, surtout des végétaux». Germé, en gousses,
mi-sec ou sec, le haricot se prête à tous les repas, en toute saison. Ici, les
haricots secs cochent toutes les cases: ils sont riches en fibres et en sucres
lents, et ils ont une forte teneur en protéines, en vitamines, en minéraux et
en phytonutriments protecteurs. Pour vivre vieux, écoutez ce que dit Dan
Buettner, l’auteur de Blue Zones, Où vit-on mieux et plus longtemps?, à
propos des personnes qui ont eu une longévité exceptionnelle: «les
personnes qui mangent beaucoup de légumineuses restent en pleine forme
plus longtemps et souffrent moins de maladies cardiaques et de diabète de
type 2». Généralement, elles consomment chaque jour au moins 250 ml
(une tasse) de haricots secs, de pois, de pois chiches ou de lentilles. Pour
vous aider à passer à l’action et à mettre les haricots secs en vedette au lieu
de leur donner un second rôle, nous avons élaboré différentes recettes pour
les mettre en valeur dans des potages ou des salades, comme
accompagnement et pour agrémenter des restes. Au petit déjeuner, une
tartine de pain aux céréales avec des flageolets à la sauce tomate remplit
tous les critères.
Les haricots secs doivent être entreposés dans un endroit sec et frais, dans
un emballage pouvant être refermé ou dans un récipient hermétique. Les
haricots en boîte doivent être conservés au réfrigérateur dans un récipient
non métallique après ouverture et utilisés dans les deux à trois jours.
ÉNERGIE ET NUTRIMENTS
RECETTES
Il n’y a pas si longtemps encore, les lentilles se faisaient rares sur les
menus. Elles sont désormais omniprésentes, et nous aimons à penser que
cette soudaine popularité n’est pas sans lien avec la promotion des bienfaits
des aliments sains à faible index glycémique. Elles ont bien sûr d’autres
atouts, comme leur cuisson rapide sans trempage, leur polyvalence,
l’association aisée à d’autres ingrédients, leur capacité à absorber les
saveurs et elles sont généralement moins agressives pour notre système
digestif que les autres légumineuses. Ne vous rabattez pas
systématiquement sur le riz ou les pâtes pour préparer un repas express,
adoptez les lentilles et leur goût de noisette pour vos potages, vos salades,
vos accompagnements, vos boulettes, vos pilafs et bien d’autres plats
encore.
Selon le plat que vous allez cuisiner, vous utiliserez un type de lentille
spécifique:
• Lentilles brunes: avec leur couleur allant du vert kaki ou brun foncé et
leur douce saveur terreuse, ce sont les plus courantes. Elles conservent
bien leur forme mais se réduisent en purée en cas de cuisson prolongée.
Elles conviennent bien aux potages, aux salades, aux ragoûts et aux
farces.
• Lentilles vertes du Puy: ces lentilles gris-vert à la saveur puissante
légèrement poivrée sont considérées de meilleure qualité et plus
goûteuses. Elles gardent bien leur forme et leur texture ferme après
cuisson et sont bien adaptées aux salades tièdes ou froides.
• Lentilles corail: ce sont les lentilles aux notes les plus sucrées et aux
saveurs de noisette les plus prononcées. Elles se transforment en une
riche purée à la cuisson et sont parfaites pour les dalhs, les currys, les
soupes et pour épaissir les ragoûts.
• Lentilles blondes: proches des lentilles corail, elles sont parfaites pour
ajouter de la couleur et de la texture aux plats.
Vérifiez la date de péremption ou la date limite d’utilisation optimale sur
les paquets, car le temps de cuisson augmente avec l’âge. Si vous les
achetez en vrac, assurez-vous que votre fournisseur a un bon taux de
renouvellement. En ce qui concerne les conserves, optez pour celles à
teneur réduite en sel, rincez-les soigneusement et égouttez-les.
Les lentilles doivent être entreposées dans un endroit sec et frais, dans un
emballage pouvant être refermé ou dans un récipient hermétique. En
conserve, vous pouvez les mettre au réfrigérateur dans un récipient non
métallique après ouverture et les consommer dans les deux à trois jours.
ÉNERGIE ET NUTRIMENTS
RECETTES
Rien n’est plus plaisant que de manger de jeunes pois tendres écossés juste
après la cueillette. Les petits pois sont faciles à produire et une culture bien
menée dans un emplacement approprié offre des récoltes généreuses de la
fin du printemps à la fin de l’été. Pas plus tôt cueillis qu’il faut
recommencer. Confiant à d’autres la culture et l’écossage, la plupart d’entre
nous achètent des petits pois surgelés qui sont tout aussi nourrissants. Ils
nous permettent de tirer le meilleur parti de cette légumineuse tout au long
de l’année, aussi bien en accompagnement que dans les potages, les salades,
les légumes sautés, les beignets, les frittatas, les plats à base de riz et bien
d’autres encore. Lors d’un test à l’aveugle, il faudrait un gros effort
d’imagination pour établir son lien de parenté avec les pois secs (entiers ou
cassés). Ils font pourtant partie de la même famille et offraient déjà des
potages roboratifs bien avant que le délicieux petit pois vert frais ne titille
les désirs du jardinier. Ne vous arrêtez pas à la soupe de pois cassés aux
lardons, vous pouvez également en faire de délicieuses boulettes et en
agrémenter des salades, des ragoûts et des currys.
Le petit pois vert frais s’achète en saison. Les cosses ne doivent être ni
fripées, ni fendillées, ni présenter de flétrissures. Évitez les barquettes de
petits pois écossés préemballés. Tout aussi nourrissants, les petits pois
surgelés sont une excellente solution de secours qui peut rester toute l’année
au congélateur. Vérifiez la date de péremption ou la date limite d’utilisation
optimale. On trouve des pois secs entiers ou cassés, les seconds étant plus
couramment utilisés dans nos recettes. Les pois cassés verts ont un goût
légèrement plus terreux que les jaunes, qui sont plus doux. Vérifiez la date
de péremption ou la date limite d’utilisation optimale sur le paquet, car ils
perdent de leur humidité en vieillissant, ce qui augmente le temps de
cuisson.
Les petits pois frais non écossés sont meilleurs consommés le jour où vous
les achetez (ou ramassez). Ils se gardent bien au réfrigérateur dans un sac en
plastique pendant environ une semaine. Les pois secs doivent être
entreposés dans un endroit sec et frais, dans un emballage pouvant être
refermé ou dans un récipient hermétique.
ÉNERGIE ET NUTRIMENTS
RECETTES
Agneau aux épices douces et écrasé d’avocat et petits pois (page 113).
Bœuf épicé, oignons et pois cassés jaunes (page 114).
Dhal de curry aux épices (page 117).
Omelette aux petits pois, feta et menthe (page 118).
POIS CHICHE
Ce gros pois ridé est proposé sous des noms différents dans les rayons des
supermarchés: ceci, haricot garbanzo, bengal gram et chana dal selon son
pays d’origine. Le terme «pois chiche» que nous utilisons, comme l’italien
ceci, vient du nom latin cicer, différent de celui qui désigne son cousin plus
petit, vert et rond (pisum). Comme le petit pois classique, le pois chiche est
devenu un aliment essentiel depuis que les premiers fermiers du Croissant
fertile ont entrepris de le cultiver il y a environ 10 000 ans. Depuis lors,
cette denrée de base hante nos garde-manger sans qu’il soit besoin d’en
faire la réclame. C’est en effet l’une des légumineuses les plus polyvalentes;
que ce soit entier ou cassé, le pois chiche a aussi bien sa place dans les
potages que dans les plats de légumes ou les gratins. Il suffit d’en ajouter
dans une salade pour en faire un plat à part entière ou de les torréfier pour
obtenir un en-cas croustillant. Dans de nombreuses recettes, les conserves
peuvent sans problèmes remplacer les pois chiches fraîchement cuisinés,
mais pour les plats traditionnels comme les falafels, il est préférable de les
cuire soi-même après une nuit de trempage.
Optez pour des pois chiches secs de belles couleurs. Vérifiez la date de
péremption ou la date limite d’utilisation optimale sur le paquet, car ils
perdent de leur humidité en vieillissant, ce qui augmente le temps de
cuisson. Si vous préférez les acheter en vrac, assurez-vous que votre
fournisseur a un bon taux de renouvellement. En ce qui concerne les
conserves, optez pour celles à teneur réduite en sel, rincez-les
soigneusement et égouttez-les.
Les pois chiches secs doivent être entreposés dans un endroit sec et frais,
dans un emballage pouvant être refermé ou dans un récipient hermétique.
En conserve, vous pouvez les mettre au réfrigérateur dans un récipient non
métallique après ouverture et les consommer dans les deux à trois jours.
ÉNERGIE ET NUTRIMENTS
Le dhal, cela vous dit quelque chose? Dans la cuisine indienne, le terme
dhal (parfois aussi orthographié dal) fait à la fois référence à un met (soupe
ou ragoût à base de haricots secs, de pois ou de lentilles) et à un ingrédient
— haricots secs, pois ou lentilles cassés (et souvent décortiqués). Masoor
dal, par exemple, désigne les lentilles rouges cassées (nos lentilles corail),
chana (ou channa) dal les pois chiches cassés (aussi appelés Bengal gram)
et mung dal les haricots mungo cassés.
RECETTES
1 c. à s. d’huile d’olive
1 oignon de taille moyenne, émincé
2 branches de céleri, émincées
2 gousses d’ail, hachées
2 c. à c. de cumin moulu
6 tasses (1,5 l) de bouillon de poulet chaud
400 g de tomates concassées en boîte
400 g de pois chiches en boîte, rincés et égouttés
Cristaux de sel de mer et poivre du moulin
275 g de fèves
2-3 c. à c. de pâte de harissa
Le zeste râpé et le jus de ½ citron
1 grosse poignée de feuilles de coriandre
Faites chauffer l’huile dans une grande poêle et quand elle est chaude,
ajoutez l’oignon et le céleri. Faites cuire doucement 10 minutes jusqu’à ce
que les légumes soient ramollis, en remuant fréquemment. Ajoutez l’ail et
le cumin et faites frire 1 minute, jusqu’à ce qu’ils soient parfumés.
Augmentez le feu à moyen-élevé, ajoutez le bouillon, les tomates avec leur
jus et les pois chiches, salez et poivrez à votre convenance. Laissez mijoter
8 minutes. Ajoutez les fèves, la harissa à votre convenance et le jus de
citron, puis laissez mijoter 2 minutes supplémentaires.
Servez avec des zestes de citron et des feuilles de coriandre.
ASTUCES Rincez les pois chiches issus d’une conserve dans de l’eau
froide élimine une grande partie du sel de conservation, et les rend plus
faciles à digérer.
Pour préparer une soupe, il n’y a pas de raccourci pour obtenir un bon
goût. La toute première étape, qui consiste à faire cuire doucement le
céleri et l’oignon ensemble, est importante. Lorsque ces légumes
chauffent, ils libèrent des composés aromatiques qui réagissent entre
eux, ce qui donne une saveur plus douce, plus équilibrée. Vous
n’obtiendrez pas la même profondeur de goût si vous jetez simplement
tous vos ingrédients dans la casserole en même temps et que vous
laissez mijoter.
FÈVE
Mettez l’agneau dans une grande casserole avec l’huile et l’oignon. Faites
cuire à feu moyen, en remuant souvent, jusqu’à ce que la viande soit
légèrement dorée, en veillant à ce que l’oignon ne brûle pas. Ajoutez le
concentré de tomates et la harissa, et remuez environ 2 minutes pour
enrober la viande. Ajoutez l’ail et le bouillon, avec du sel et du poivre à
votre convenance. Couvrez et faites cuire à feu moyen-doux environ 1
heure 30, jusqu’à ce que l’agneau soit tendre.
Coupez et jetez les extrémités des tiges des bettes et lavez-les bien. Hachez
grossièrement les feuilles et émincez les tiges restantes. Ajoutez-les à la
casserole avec les fèves et laissez cuire 15 minutes supplémentaires, en
ajoutant du bouillon si nécessaire pour que la viande et les légumes restent
humides.
Ajoutez le persil, du sel et du poivre à votre convenance. Si vous le
souhaitez, parsemez de menthe ciselée.
2 oranges
2 citrons
1 gousse d’ail charnue, hachée
1 fenouil, émincé
1 petit poireau (partie blanche uniquement), rincé et émincé
2 c. à s. d’huile d’olive fruitée
2 c. à s. de beurre
1 c. à s. de gingembre finement râpé
Cristaux de sel marin et poivre du moulin
6 grands filets de vivaneau (ou de daurade), avec la peau
1 tasse (250 ml) de vin blanc ou de bouillon de poulet
500 g de petites palourdes (facultatif)
1 poignée de feuilles de coriandre, grossièrement ciselées
1 poignée de persil, grossièrement ciselé
Pour la purée:
2 gousses d’ail, hachées
¼ de tasse (60 ml) d’huile d’olive
2 boîtes de 400 g de haricots blancs cannellini, égouttés
½ tasse (125 ml) de bouillon de poulet chaud
Le jus de% citron
Cristaux de sel de mer et poivre du moulin
Placez les deux types de haricots dans une grande casserole et couvrez-les
d’eau froide sur 2,5 cm. Portez à ébullition à feu moyen-élevé, réduisez à
feu doux, couvrez et laissez mijoter, en écumant de temps en temps, jusqu’à
ce que les haricots soient assez tendres pour être facilement écrasés avec le
dos d’une cuillère (environ 1 heure). Ajoutez le sel (environ 1 c. à c.) et
incorporez la moitié de l’huile.
Pendant ce temps, mettez le persil, la moitié de l’ail et le reste de l’huile
dans un petit robot culinaire et mixez jusqu’à obtenir un mélange
homogène. Couvrez la sauce d’un film alimentaire pour éviter qu’elle ne se
décolore.
Chauffez 2 c. à s. d’huile dans une grande poêle et, lorsqu’elle est chaude,
ajoutez l’oignon, le fenouil, les céleris, les feuilles de laurier et le reste de
l’ail. Faites cuire, en remuant de temps en temps à feu moyen, jusqu’à ce
que les légumes soient très tendres mais non colorés (environ 15 minutes).
Retirez les feuilles de laurier et ajoutez les légumes aux haricots cuits.
Préchauffez le four à 200 °C.
Mettez 3 tasses du mélange de haricots (et son liquide) dans un mixeur.
Mixez pour obtenir une purée lisse et crémeuse, puis reversez-la dans le
mélange de haricots restant. Lavez, coupez et hachez les feuilles de bette
(gardez les tiges pour les utiliser dans les soupes ou les sautés), puis
incorporez-les au mélange de haricots. Ajoutez du sel et du poivre à votre
convenance. Versez le mélange dans une cocotte d’une capacité de 2-3 l et
faites cuire au four environ 25 minutes, jusqu’à ce que le ragoût soit épais et
bouillonnant, et que le dessus soit bruni. Laissez-le refroidir 10 minutes
avant de servir.
Servez le ragoût arrosé de la sauce au persil et saupoudré de chapelure
grillée.
Pour la vinaigrette:
1 petite échalote, émincée
1 c. à c. de moutarde de Dijon
2 c. à s. de jus de citron
⅓ de tasse (80 ml) d’huile d’olive
2 c. à s. de basilic ciselé
Cristaux de sel de mer et poivre du moulin
Mettez les pommes de terre dans une grande casserole d’eau salée et faites-
les cuire à feu vif jusqu’à ce qu’elles soient tout juste tendres (environ 8
minutes). Égouttez-les et plongez-les dans un bol d’eau glacée pour stopper
la cuisson. Lorsqu’elles sont refroidies, coupez-les en deux et mettez-les
dans un grand bol.
Placez les œufs dans une petite casserole d’eau froide et portez doucement à
ébullition. Laissez mijoter pendant 7 à 8 minutes. Égouttez et placez les
œufs dans un bol d’eau glacée 15 minutes avant de les écaler.
Séparez les feuilles de laitue, rincez-les délicatement et épongez-les.
Enveloppez-les dans une serviette en papier et réfrigérez-les jusqu’à ce que
vous en ayez besoin.
Plongez les haricots dans une casserole d’eau bouillante salée et faites-les
cuire environ 3 minutes, jusqu’à ce qu’ils soient tendres. Retirez-les à l’aide
d’une écumoire et mettez-les dans un bol d’eau glacée pour stopper la
cuisson. Ajoutez les asperges dans la casserole et faites-les bouillir
doucement 2 minutes. Égouttez-les et mettez-les également dans de l’eau
glacée. Égouttez bien les légumes et mettez-les dans le bol avec les pommes
de terre. Ajoutez les olives et le thon.
Pour la vinaigrette, fouettez l’échalote, la moutarde, le jus de citron, l’huile
d’olive et le basilic dans un bol. Salez et poivrez à votre convenance, puis
versez-la sur la salade et remuez légèrement. Disposez les feuilles de laitue
sur des assiettes et recouvrez-les de préparation. Garnissez d’œufs durs en
tranches pour servir.
CONSEILS Les petites pommes de terre nouvelles ont une peau fine,
il n’est donc pas nécessaire de les éplucher.
2 kg de poulet fermier
2 c. à s. de sumac moulu
Le zeste finement râpé d’un citron
1 petit citron
2 c. à s. d’huile d’olive
2 gousses d’ail, hachées
1 petit oignon, émincé
125 g de pois chiches cuits ou de pois chiches en conserve rincés et
égouttés
200 g d’orge perlée cuite
40 g de noix grillées hachées
6 dattes, dénoyautées et hachées
1 c. à s. de persil ciselé
Cristaux de sel de mer et poivre du moulin
1 c. à s. de beurre doux
Préchauffez le four à 200 °C.
Tapotez le poulet sur toute sa surface avec du papier absorbant. Mélangez le
sumac et le zeste de citron dans un petit bol. Détachez la peau des poitrines
et des cuisses de poulet en passant délicatement vos doigts dessous et
insérez le mélange sumac/citron entre la peau et la chair. Faites chauffer
l’huile dans une poêle, ajoutez l’ail et l’oignon et faites-les cuire à feu
moyen environ 5 minutes ou jusqu’à ce qu’ils soient tendres.
Mettez les pois chiches et l’orge perlée dans un bol. Ajoutez le duo
oignons/ail avec les noix, les dattes, le persil. Salez et poivrez à votre
convenance. Écrasez légèrement puis remplissez la cavité du poulet avec ce
mélange jusqu’aux trois quarts environ. Enfoncez le citron entier dans
l’entrée de la cavité pour la sceller.
Placez le poulet dans un plat à four et enduisez-le de beurre, puis salez et
poivrez. Faites rôtir 10-15 minutes, jusqu’à ce que le poulet soit doré et
croustillant, puis réduisez la température à 180 °C et renfournez jusqu’à ce
que le poulet soit cuit (environ 1 heure de plus). Pour vérifier la cuisson,
utilisez une brochette fine pour percer la cuisse près de l’os – si les jus sont
clairs, le poulet est prêt.
Retirez le citron de la cavité, couvrez le poulet d’une feuille d’aluminium et
laissez-le reposer 10 à 15 minutes avant de servir.
ASTUCE Les dattes peuvent être remplacées par des pruneaux, des
abricots secs ou des raisins secs. Les pignons de pin peuvent remplacer
les noix.
POIS CHICHE
60 g de tahini
Le jus d’un citron
⅓ de tasse (80 ml) d’huile d’olive
1 poignée de persil, grossièrement ciselé
3 c. à s. de coriandre grossièrement ciselée
3 c. à s. de ciboulette ciselée
1 poignée de feuilles d’épinards à salade
2 gousses d’ail, hachées
400 g de pois chiches en boîte, égouttés et rincés
1-2 c. à s. d’eau
Cristaux de sel de mer
Pour la vinaigrette:
¼ de tasse (60 ml) de vinaigre de vin rouge
2 c. à s. de miel
1 c. à c. de moutarde de Dijon
1 gousse d’ail, finement hachée
Pour le tadka:
½ tasse (125 ml) d’huile végétale
1 c. à c. de graines de cumin
2 oignons de taille moyenne, finement émincés
2 c. à c. de gingembre finement râpé
2 petits piments rouges séchés, finement hachés
3 gousses d’ail, hachées
10 feuilles de curry (facultatif)
1 petite poignée de coriandre, ciselée
Mettez les petits pois dans un bol avec l’huile, le zeste de citron, les
oignons nouveaux, et ajoutez du sel et du poivre à votre convenance.
Fouettez les œufs avec le sel et le poivre dans un bol.
Faites chauffer le beurre dans une grande poêle antiadhésive à feu moyen
jusqu’à ce qu’il devienne mousseux et doré.
Ajoutez les œufs et faites cuire doucement 3 minutes, sans remuer, jusqu’à
ce que de gros caillés se forment. Réduisez le feu à moyen-doux et, à l’aide
d’une large spatule, soulevez délicatement les œufs dans la poêle jusqu’à ce
qu’ils soient presque pris.
Déposez le mélange de pois, de feta et de menthe sur le dessus et, à l’aide
de la spatule, roulez doucement l’omelette sur la garniture. (C’est plus
facile si vous inclinez la poêle pour faciliter le roulage.)
Faites cuire 1 minute de plus, puis faites glisser l’omelette sur une assiette.
Découpez-la en deux portions. Si vous le souhaitez, garnissez-la de menthe
et d’oignons nouveaux.
ET L’AVOINE?
COMMENT LA CHOISIR
COMMENT LA CONSERVER
ÉNERGIE ET NUTRIMENTS
Devenus très populaires, les boissons végétales ne sont autres que de l’eau
de couleur laiteuse. La boisson végétale à l’avoine (IG 69) est constituée
d’eau (généralement environ 85%), de flocons d’avoine cuits à la vapeur ou
ayant subi un traitement thermique, ou de farine d’avoine, d’huile de
tournesol et de sel de mer. Certaines marques (mais pas toutes) ajoutent du
calcium pour obtenir une teneur identique à celle du lait animal classique.
RECETTES
COMMENT LE CHOISIR
COMMENT LE CONSERVER
Entreposez les grains et les produits à base de blé dans un endroit sec et
frais, dans un emballage pouvant être refermé ou dans un récipient
hermétique. Il est préférable de conserver le pain au réfrigérateur.
ÉNERGIE ET NUTRIMENTS
RECETTES
Les premiers fermiers du Croissant fertile ont vite compris qu’avec l’orge
ils faisaient un pari gagnant. S’accommodant de sols pauvres et d’une faible
pluviosité, elle poussait vite et produisait une profusion de grosses graines.
Ils les broyaient pour faire du pain ou du gruau, ce qui leur a permis au
passage de découvrir la magie du maltage. Avec la prospérité accrue liée au
développement des villes toutefois, l’orge est devenue davantage l’apanage
des petites gens que des puissants. Les Roumains en consommaient peu,
mais elle figurait au menu des gladiateurs (d’où leur surnom d’hordearii ou
«mangeurs d’orge»). Aujourd’hui, l’orge est considérée comme un aliment
de base traditionnel qui ajoute de la texture et de la substance à nos soupes
hivernales. Il permet aussi de revisiter le risotto, mais sa cuisson très longue
l’empêche de s’inviter plus souvent au menu. Nous vous mettons au défi de
sortir votre paquet d’orge perlée ou mondée du placard pour réinterpréter
les classiques et apprécier son goût de noisette.
COMMENT LA CHOISIR
L’orge perlée est l’une des céréales complètes les plus courantes. On en
trouve en supermarchés au rayon des soupes. Il existe d’autres produits à
base d’orge, comme l’orge mondée (dont la cuisson est un peu plus longue)
et l’orge noire. Vérifiez la date de péremption ou la date limite d’utilisation
optimale.
COMMENT LA CONSERVER
ÉNERGIE ET NUTRIMENTS
RECETTES
COMMENT LE CHOISIR
On trouve du quinoa crème (ivoire), brun clair, rouge (violet) et noir, vendu
séparément ou en assortiment de couleurs, voire parfois mélangé à d’autres
céréales comme le riz. Il est, en outre, commercialisé dans les magasins bio
et traditionnels sous forme de pâtes, de flocons et de farine. Vérifiez la date
de péremption ou la date limite d’utilisation optimale.
COMMENT LE CONSERVER
ÉNERGIE ET NUTRIMENTS
RECETTES
COMMENT LE CHOISIR
COMMENT LE CONSERVER
Entreposez-le dans un endroit sec et frais, dans un emballage pouvant être
refermé ou dans un récipient hermétique.
ÉNERGIE ET NUTRIMENTS
L’amidon contenu dans les aliments crus est stocké sous forme de grains
durs et compacts que notre organisme digère difficilement, ce qui explique
qu’il est généralement utile de cuire les féculents. Pendant la cuisson, l’eau
et la chaleur font gonfler ces grains à des degrés divers; certains éclatent et
libèrent les molécules d’amidon (on parle de gélatinisation). Le riz est la
céréale parfaite pour faire connaissance avec les amidons présents dans la
nourriture, soit l’amylose et l’amylopectine:
• L’amylose est une chaîne de molécules de glucose qui ont tendance à
s’aligner et à former des amas compacts plus difficiles à gélatiniser et à
digérer. Les riz à index glycémique faible contiennent une plus grande
proportion d’amylose.
• L’amylopectine est une chaîne de molécules de glucose comportant de
nombreuses ramifications faisant penser à certains types d’algues. Ces
molécules sont plus grandes et plus ouvertes, de sorte que l’amidon est
plus facile à gélatiniser et à digérer. Les variétés de riz à index
glycémique élevé contiennent une plus grande proportion
d’amylopectine.
RECETTES
Risotto de riz brun, petits pois et crevettes (page 155).
Riz jaune aux pois et noix de cajou (page 152).
Riz sauvage pilaf aux champignons et amandes (page 156).
Soupe de poisson aux saveurs thaïes et nouilles de riz (page 158).
La concurrence entre céréales est telle dans les supermarchés que le sarrasin
est souvent laissé pour compte, sauf pour les nouilles soba et les galettes.
On dit de son goût puissant et affirmé qu’il s’acquiert, ce qui n’est guère
encourageant pour les novices. «Comme la fameuse Marmite anglaise ou le
durian, le sarrasin ne fait pas l’unanimité et a besoin d’une équipe
d’avocats talentueux pour trouver sa place dans la plupart des assiettes»,
déclare le chef et auteur de livres de recettes Yotam Ottolenghi. En fait, le
goût du gruau des grains non torréfiés est assez peu prononcé et ajoute des
notes de noisette aux salades à base de céréales et aux accompagnements. Il
offre par ailleurs une alternative rapide pour préparer les risottos, en
particulier avec des champignons. Il ne faut pas trop le cuire ni mettre trop
d’eau pour éviter que les grains ne se défassent.
COMMENT LE CHOISIR
COMMENT LE CONSERVER
ÉNERGIE ET NUTRIMENTS
RECETTES
80 g d’oignon émincé
2 c. à s. de beurre
180 g de champignons mélangés, émincés
70 g de flocons d’avoine traditionnels
6 tasses (1,5 l) de bouillon de poulet
2 tasses (500 ml) de lait ribot
60 g de pois mange-tout, nettoyés et coupés en fines tranches
Cristaux de sel de mer et poivre du moulin
50 g de champignons enoki, pour la garniture
1 poignée de persil, grossièrement ciselé, pour décorer
Préparez votre propre lait ribot en mélangeant 1 tasse (250 ml) de lait
entier avec 4 c. à c. de vinaigre blanc ou de jus de citron. Laissez
reposer 10 à 15 minutes jusqu’à ce que le mélange soit légèrement
caillé. Il est prêt à être utilisé.
BLÉ
Les pruneaux peuvent être remplacés par des sultanines (raisins secs
dorés), des raisins secs épépinés ou des abricots secs.
BLÉ
Portez une grande casserole d’eau à ébullition, puis ajoutez les pâtes et le
sel. Faites-les cuire selon les instructions du paquet, jusqu’à ce qu’elles
soient al dente.
Pendant ce temps, mettez les fèves dans une casserole d’eau salée
frémissante. Faites-les cuire 3 minutes jusqu’à ce qu’elles soient tendres.
Égouttez-les et rafraîchissez-les sous l’eau froide. Si les fèves ne sont pas
jeunes et tendres, une fois qu’elles sont cuites et refroidies, retirez les peaux
extérieures vertes-grises et dures (si vous pouvez vous en donner la peine).
Faites chauffer l’huile dans une poêle à feu moyen, puis ajoutez l’ail et le
lard, et faites-les cuire jusqu’à ce qu’ils soient croustillants (environ 8
minutes). Ajoutez les fèves, mélangez-les et faites-les chauffer.
Égouttez les pâtes, en réservant environ ½ tasse (125 ml) d’eau de cuisson.
Mettez les pâtes et l’eau de cuisson réservée dans un grand bol de service
avec le mélange de fèves. Saupoudrez le persil et le pecorino et mélangez
bien avant de servir.
Pour rehausser le goût, faites cuire les lentilles et le farro dans deux
volumes d’eau et un volume de cidre de pomme, en ajoutant quelques
feuilles de laurier.
BLÉ
400 g de fregola
4 oranges sanguines
1 bulbe de fenouil de taille moyenne, paré et finement tranché
Poivre du moulin
Portez une casserole d’eau salée à ébullition et ajoutez les fregola. Faites
bouillir environ 10-15 minutes, jusqu’à ce qu’elles soient bien cuites.
Égouttez, rafraîchissez sous l’eau froide et mettez de côté pour laisser
égoutter et sécher.
Enlevez la peau et les membranes blanches des oranges et coupez la chair
en fines rondelles. Disposez-les en cercle sur un plat de service.
Pour la vinaigrette, écrasez les anchois avec l’ail et les flocons de piment,
puis ajoutez le jus de citron et l’huile en fouettant.
Mettez la fregola bien égouttée et refroidie puis le fenouil dans un bol,
ajoutez la vinaigrette et mélangez légèrement. Déposez le mélange sur les
oranges et assaisonnez généreusement de poivre. Garnissez de feuilles de
fenouil.
CONSEIL Le choix des tomates vertes peut être délicat, car certaines
variétés ont une teinte verdâtre mais sont presque mûres. Les
meilleures tomates pour ce plat sont très fermes et très vertes.
BLÉ
TOPINAMBOURS ACCOMPAGNÉS DE
FARRO, ÉPINARDS ET PLEUROTES
Du point de vue de la texture, c’est un coup de maître: farro moelleux
(céréale ancienne appartenant à la famille des blés), pleurotes veloutés,
topinambours crémeux et épinards tendres.
120 g de farro
500 g de topinambours, grattés ou pelés finement
¼ de tasse (60 ml) d’huile d’olive
2 gousses d’ail, hachées
1 petit oignon rouge, finement émincé
150 g de pleurotes de petite taille
50 g de jeunes pousses d’épinards
1 poignée de persil ciselé
1 c. à c. de zeste de citron finement râpé
Le jus de ½ petit citron
Cristaux de sel de mer et poivre du moulin
Pour la salade:
200 g d’orge perlée, cuite
200 g de quinoa, rincé et cuit
150 g de tomates cerises rouges coupées en deux
150 g de tomates cerises jaunes coupées en deux
60 g d’olives noires dénoyautées
60 g de moitiés de noix
4 grandes feuilles de radicchio, émincées grossièrement
2 poignées de feuilles claires de chicorée frisée, émincées ou de roquette
Cristaux de sel de mer et poivre du moulin
⅓ de tasse (80 ml) d’huile d’olive vierge extra
1 c. à s. de vinaigre de vin rouge
Le riz jasmin, au parfum plus floral, ou le riz long grain, peuvent être
substitués, mais le temps de cuisson sera différent.
RIZ
Portez une grande casserole d’eau salée à ébullition, ajoutez le riz et remuez
bien. Réduisez le feu à doux et laissez mijoter doucement, sans remuer,
jusqu’à ce que le riz soit gonflé et à moitié tendre (environ 10 minutes).
Égouttez bien.
Faites chauffer l’huile dans un faitout. Lorsqu’elle est chaude, ajoutez
l’oignon et faites-le cuire 8 minutes, en remuant de temps en temps, jusqu’à
ce qu’il soit ramolli mais non coloré.
Ajoutez le riz bien égoutté et faites-le cuire 5 minutes, en remuant de temps
en temps, jusqu’à ce qu’il soit brillant et enrobé d’huile. Commencez à
ajouter le bouillon, environ une demi-tasse (125 ml) à la fois, en remuant
après chaque ajout. Laissez le riz absorber le bouillon avant d’en ajouter
davantage. Maintenez le niveau de chaleur à moyen ou moyennement élevé,
remuez fréquemment et faites cuire jusqu’à ce que le riz soit presque tendre
et le mélange crémeux (environ 20 minutes).
Ajoutez les crevettes et les petits pois, et poursuivez la cuisson en ajoutant
du bouillon chaud, si nécessaire, jusqu’à ce que le riz soit tendre. (Le
mélange ne doit pas être trop liquide ni trop sec.)
Incorporez rapidement la crème fraîche, le persil et le zeste de citron, ainsi
que le sel et le poivre à votre convenance. Servez immédiatement.
2 c. à s. d’huile d’olive
1 c. à s. de beurre
1 petit oignon, émincé
1 petite carotte grattée et émincée
1 petite branche de céleri, émincée
2 gousses d’ail, hachées
270 g de champignons émincés
200 g de riz brun
190 g de riz sauvage
4 tasses (1 l) de bouillon de poulet ou de légumes
2 c. à c. de zeste de citron
1 c. à s. de jus de citron
2 c. à s. de persil ciselé
80 g d’amandes concassées
ASTUCE Cette soupe est très flexible, car vous pouvez adapter les
saveurs à votre goût en ajoutant plus de piment ou de pâte de piment
thaï, de la menthe fraîche ou des tranches de citron vert à la place des
feuilles de combava.
SARRASIN
CHOU-FLEUR CROUSTILLANT AU
SARRASIN ET PIGNONS DE PIN
La saveur terreuse, au goût de noisette et légèrement fumée du
sarrasin constitue un complément robuste à ce plat.
Pour la vinaigrette:
1 gousse d’ail hachée
1 poignée de persil ciselé
⅓ de tasse (80 ml) d’huile d’olive
2 c. à s. de jus de citron
Cristaux de sel de mer et poivre du moulin
PANCAKES DE SARRASIN
L’une des premières recettes préparées par de nombreux enfants est
celle des pancakes. Versez la pâte en grosses boules à étaler dans une
poêle chaude et attendre anxieusement de voir de petites bulles
apparaître à la surface avant de les retourner pour qu’elles soient
dorées de l’autre côté est une leçon d’apprentissage de la patience pour
les bonnes choses de la vie.
3 œufs, séparés
1 c. à s. de sucre roux en poudre
150 g de farine de sarrasin
1 pincée de sel
1 tasse (250 ml) de lait ribot
2 c. à s. de beurre
À l’aide d’un batteur électrique, fouettez les blancs d’œufs dans un bol
jusqu’à ce qu’ils forment des becs. Ajoutez graduellement le sucre, en
fouettant jusqu’à ce qu’il soit dissous et que le mélange soit ferme. (Comme
la farine de sarrasin peut parfois devenir dense et légèrement moelleuse
dans les produits de boulangerie, les blancs d’œufs sont montés séparément
et incorporés à la pâte à la fin pour ajouter de l’air et produire des
pancakes moelleux).
Dans un autre bol, tamisez ensemble la farine et le sel. Faites un creux au
centre et ajoutez les jaunes d’œufs et le lait ribot. À l’aide d’une grande
cuillère en métal, remuez de l’intérieur vers l’extérieur pour incorporer la
farine jusqu’à ce qu’elle soit juste combinée, mais pas lisse. Incorporez
rapidement et légèrement les blancs d’œufs en évitant de trop mélanger. Le
mélange aura l’air grumeleux mais cela indique que la pâte contient de
grosses bulles d’air emprisonnées, ce qui créera des pancakes mous et
moelleux. Couvrez la pâte d’un film plastique et laissez-la reposer 10
minutes.
Faites chauffer une poêle antiadhésive à feu moyen, ajoutez 1 c. à c. de
beurre et faites tourner la poêle pour l’étaler uniformément. Ajoutez des
cuillères à soupe de pâte dans la poêle chaude, en laissant de la place pour
qu’elles s’étalent. Faites cuire les pancakes jusqu’à ce qu’ils soient pris et
que de minuscules bulles apparaissent à la surface (environ 30 secondes),
puis retournez-les pour les faire cuire jusqu’à ce qu’ils soient dorés (1 à 2
minutes supplémentaires). Placez-les sur une assiette et couvrez-les d’une
feuille d’aluminium pour les garder au chaud.
Répétez l’opération en ajoutant du beurre jusqu’à ce que toute la pâte soit
utilisée.
1 c. à s. d’huile d’olive
4 gros jarrets d’agneau
1 oignon jaune, émincé
4 tasses (1 l) de bouillon de poulet
300 g d’orge perlée
235 g de petits pois du jardin
1 poignée de feuilles de menthe
Le zeste râpé et le jus d’une grosse orange
Cristaux de sel de mer et poivre du moulin
CONSERVES
Chez Kate, tout le monde était réquisitionné dans la cuisine maternelle
pour la préparation des conserves et des confitures. Ce n’était pas juste
en prévision des mois d’hiver. C’était un sport local qui attisait une
forte rivalité. Sa mère et sa grand-mère faisaient également des bocaux
de légumes. Elle se souvient de veillées tardives, aiguille à tricoter en
main, s’efforçant d’agencer méticuleusement une mosaïque de
rondelles de carotte, haricots verts et petits pois. Habituée à une vie
rythmée par les saisons, Kate fait toujours ses conserves de fruits.
ANANAS
COMMENT LE CHOISIR
ÉNERGIE ET NUTRIMENTS
RECETTE
Elles mûrissent à température ambiante et vous pouvez les placer dans une
corbeille à fruits, jamais en plein soleil ni à proximité d’une source de
chaleur. Lorsqu’elles atteignent l’état de maturité voulu, vous pouvez les
conserver jusqu’à deux semaines au réfrigérateur pour arrêter le
mûrissement. La peau noircit alors, mais elles restent mangeables. Ne
placez jamais au réfrigérateur des bananes non mûres. Lorsqu’elles sont
trop mûres, vous pouvez les congeler (avec la peau) pour les utiliser en
pâtisserie ou dans des smoothies. Vous pouvez aussi les congeler après les
avoir embrochées sur un bâtonnet pour en faire des esquimaux de fruit
nature.
ÉNERGIE ET NUTRIMENTS
Une petite banane, ou la moitié d’une grande (environ 100 g), contient 410
kilojoules (98 calories), 1,5 g de protéines, 0 g de matières grasses, 22 g de
glucides (5 g d’amidon, 17 g de sucres), 2,5 g de fibres, 345 mg de
potassium, un IG faible (49 à 53) et une CG modérée (12).
RECETTE
ÉNERGIE ET NUTRIMENTS
RECETTE
Les fruits rouges ont tout pour plaire. Certains sont sucrés, d’autres sont
acidulés, mais ils sont tous bourrés de vitamines, de minéraux et de
phytonutriments. Il nous semble étrange d’en élever certains au rang des
super aliments et pas d’autres. Ils sont tous excellents. Consommez ceux
que vous préférez en saison, lorsque le prix est abordable. Rien de tel pour
commencer la journée que de sublimer un muesli ou un porridge en
l’agrémentant d’un mélange de fraises, de myrtilles et de framboises!
Les fruits rouges ne savent pas attendre. Hautement périssables, ils peuvent
ramollir et moisir en une journée. Triez-les pour éliminer les spécimens
abîmés ou endommagés et conservez-les 2 à 3 jours dans leur barquette au
réfrigérateur. Les fraises doivent, quant à elles, être déposées en une seule
couche sur une assiette garnie d’un essuie-tout, le tout recouvert de film
alimentaire. Les mûres sont les fruits rouges les plus résistants et se
conservent de 7 à 10 jours au réfrigérateur.
ÉNERGIE ET NUTRIMENTS
La plupart des fruits rouges sont peu caloriques et contiennent une infime
quantité de glucides. Cinq fraises de taille moyenne (70 g) contiennent
approximativement 70 kilojoules (17 calories), 1 g de protéines, 0 g de
matières grasses, 2 g de glucides (uniquement des sucres), 1,5 g de fibres,
90 mg de potassium, un IG et une CG faibles (respectivement 40 et 1).
Les myrtilles contiennent davantage de glucides, soit 9 g pour environ 80 g
de fruits, et un IG et une CG faibles (respectivement 53 et 5).
Ne rincez les fruits rouges qu’au moment de les utiliser. Le plus simple est
de les placer dans une passoire, de les passer sous un filet d’eau et de les
sécher délicatement avec de l’essuie-tout. Soyez prudent avec certains qui
sont fragiles comme les framboises, et n’enlevez le calice des fraises
qu’après les avoir rincées.
RECETTES
ÉNERGIE ET NUTRIMENTS
RECETTES
ÉNERGIE ET NUTRIMENTS
Pour déguster une mangue sans trop de difficultés, il suffit de couper les
moitiés (aussi appelées «joues») de part et d’autre du noyau à l’aide d’un
couteau, puis de les entailler pour former un quadrillage et de les retourner.
RECETTES
Salade mangue, noix de coco fraîche, avocat avec vinaigrette thaï (page
202).
Salade mangue, noix de coco fraîche et pomme (page 203).
NOIX DE COCO
Elle fait figure de favoris parmi les fruits les plus utiles dans le monde. Elle
offre nourriture et boisson, des fibres (aussi appelées coir) pour fabriquer
des cordes, et une coque dure pouvant servir de bol ou de combustible. Ce
n’est pas un fruit à coque, mais plutôt un fruit à noyau (une drupe) qui peut
être transformé de diverses façons et fournir quantité d’aliments de base
comme lait, crème ou yaourt, huile, beurre, farine et une fois déshydraté, de
la noix de coco en copeaux ou râpée. Le sucre ou le vinaigre de coco ne
sont, en revanche, pas issus du fruit. Ils sont fabriqués à partir de la sève de
palmier prélevée au niveau de l’inflorescence, tout comme les boissons
alcoolisées telles que le grog ou l’arack.
Choisissez des noix de coco fraîches qui paraissent lourdes pour leur taille,
sans fissures ou fentes. Plus la quantité d’eau est importante, mieux c’est,
alors n’achetez pas celles qui n’émettent pas de clapotement lorsque vous
les secouez. Une noix de coco de taille moyenne doit contenir environ 125
ml d’eau et 255 g de chair. Lorsque vous achetez de la noix de coco
déshydratée (en copeaux ou râpée), gardez à l’esprit que sa forte teneur en
huile peut la faire rancir. Il convient donc de vérifier la date de péremption
ou la date limite d’utilisation optimale indiquée sur l’emballage.
COMMENT LES CONSERVER
Les noix de coco entières peuvent être stockées dans un endroit sec et frais.
Une fois ouverte, les morceaux peuvent être conservés jusqu’à 2 semaines
au réfrigérateur dans un récipient hermétique. La noix de coco déshydratée
doit être entreposée dans un endroit sec et frais, dans un emballage pouvant
être refermé ou dans un récipient hermétique. Certaines marques conseillent
de la stocker au réfrigérateur ou au congélateur.
ÉNERGIE ET NUTRIMENTS
Aujourd’hui à la mode, l’eau issue des noix de coco encore vertes est une
boisson ordinaire sous les tropiques. Souvent vantée pour ses capacités de
réhydratation auprès des athlètes en raison de son taux de potassium élevé,
elle est toutefois dépourvue du sodium dont ils ont besoin pour remplacer
celui que la transpiration leur a fait perdre. Commercialisée comme
«boisson hydratante tropicale naturelle», elle ne peut se substituer à un bon
verre d’eau en raison de sa teneur en calories: 330 ml d’eau de coco
contiennent 300 kilojoules (72 calories), moins de 1 g de protéines et de
matières grasses, 17 g de glucides (uniquement des sucres), 0 g de fibre, 60
mg de potassium et présente un IG faible (55).
RECETTES
Salade mangue, noix de coco fraîche, avocat avec vinaigrette thaïe (page
202).
Salade mangue, noix de coco fraîche et pomme (page 203).
ORANGE ET CITRON
Les oranges et les citrons doivent être fermes et de couleur vive et brillante.
La maturité des agrumes n’évolue pas après la cueillette. Sentez-les pour
vous assurer qu’ils ne dégagent aucune odeur de fermentation. Les oranges
sont à leur apogée en milieu de saison. Les fruits lourds à la peau fine sont
les plus juteux. Laissez les fruits mous, abîmés, ridés ou spongieux. Méfiez-
vous des agrumes préemballés et vérifiez toujours la date limite
d’utilisation optimale.
ÉNERGIE ET NUTRIMENTS
Une orange de taille moyenne (environ 130 g) contient 225 kilojoules (54
calories), 1,5 g de protéines, 0 g de matières grasses, 10 g de glucides
(uniquement des sucres), 2,5 g de fibres, 190 mg de potassium, un IG et une
CG faibles (respectivement 42 et 4).
Un petit citron (environ 60 g) contient 67 kilojoules (16 calories), 0,5 g de
protéines, 0 g de matières grasses, 1 g de glucides (uniquement des sucres),
1,5 g de fibres, 70 mg de potassium et n’a aucune incidence sur le taux de
glucose dans le sang.
RECETTES
Gâteau aux agrumes sans farine, en croûte d’amandes – deux façons (page
205).
Pudding citron et fruit de la passion (page 206).
PAMPLEMOUSSE
COMMENT LE CHOISIR
COMMENT LE CONSERVER
ÉNERGIE ET NUTRIMENTS
RECETTE
Vous serez peut-être surpris d’apprendre que ce fruit est originaire des
zones tropicales d’Amérique. Au xvie siècle, les Espagnols implantèrent cet
«arbre à melon» aux Philippines, d’où il se propagea jusqu’en Inde et en
Asie du Sud-Est où le climat tropical lui permit de prospérer et de s’inviter
dans la cuisine locale. Dans certaines régions, on consomme également les
fleurs, les feuilles et les tiges, ainsi que les graines qui sont utilisées comme
épices. Les fruits permettent de confectionner des desserts, des confitures,
des chutneys et des condiments, mais il est préférable de les manger frais
dans les salades et les salades de fruits. Rien ne peut égaler une papaye
nature, ou avec un trait de citron vert.
ÉNERGIE ET NUTRIMENTS
RECETTES
ÉNERGIE ET NUTRIMENTS
RECETTE
Les pêches se récoltent lorsqu’elles sont mûres, mais encore fermes. Elles
peuvent s’attendrir après la cueillette, mais ne mûrissent pas davantage ni
ne deviennent plus sucrées. Choisissez les fruits charnus, moyens ou gros,
dont la peau n’est pas ridée. C’est la couleur qui permet de déterminer la
maturité et non leur «fard» rouge qui est lié à la variété. Il faut observer la
couleur de fond qui va du jaune au crème, en particulier autour du
pédoncule. La présence de parties vertes indique que le fruit n’est pas
encore mûr. Exercez une légère pression sur la partie supérieure de la pêche
et au niveau de l’emplacement du pédoncule – légèrement souple, elle est
prête à manger. Si possible, achetez des pêches (et des nectarines) à noyau
libre, qui sont beaucoup plus faciles à utiliser en cuisine que celles à noyau
adhérent. Les pêches en conserve sont populaires; préférez les marques qui
les proposent à l’eau ou au naturel sans sucre ajouté.
Vous pouvez conserver les pêches et les nectarines encore fermes quelques
jours dans une corbeille à fruits, retournées, à température ambiante et
jamais en plein soleil afin qu’elles soient prêtes à consommer. Ensuite
utilisez-les sans attendre car elles se gâtent très rapidement. On peut les
conserver 2 à 3 jours au réfrigérateur, mais jamais avant maturité, sinon
elles deviennent farineuses et n’ont aucun goût.
ÉNERGIE ET NUTRIMENTS
Pour retirer le noyau des nectarines, des abricots, des pêches et des prunes,
incisez-les de haut en bas le long de la fente médiane avec un petit couteau-
scie, faites un mouvement de torsion qui, avec un peu de chance, libérera le
noyau. Dans le cas contraire, découpez des quartiers de chair jusqu’au
noyau, et ce jusqu’à ce que celui-ci se détache.
RECETTE
Les poires sont présentes sur les étals tout au long de l’année, mais la pleine
saison commence à la fin de l’été et se prolonge tout l’automne. Choisissez
des poires charnues et fermes de belle couleur dont la peau n’est pas
abîmée. Certaines variétés n’atteignent leur couleur définitive qu’à
maturité. Suivant la variété, on reconnaît les poires mûres à leur degré de
fermeté au niveau du pédoncule. N’achetez pas de poires dont la base est
souple, flétries au niveau du pédoncule ou qui présentent des éraflures ou
des taches noires et molles. Vous pouvez ignorer les petites flétrissures
superficielles. Placées dans une corbeille à fruits, elles continuent de mûrir.
Les poires sont parmi les conserves de fruit les plus populaires; préférez les
marques qui les proposent à l’eau ou au naturel sans sucre ajouté.
COMMENT LES CONSERVER
Les poires font partie des rares fruits qui ne mûrissent pas sur l’arbre. Elles
sont récoltées à maturité, mais pas encore mûres et, laissées à température
ambiante, elles mûrissent doucement en s’attendrissant de l’intérieur vers
l’extérieur. Pour faire mûrir les poires, il existe deux solutions. Vous pouvez
les laisser à température ambiante jusqu’à ce qu’elles soient mûres, puis les
garder au maximum 1 ou 2 jours à l’emplacement le plus frais du
réfrigérateur avant de les consommer. Vous pouvez aussi faire l’inverse et
les placer au réfrigérateur jusqu’à ce que vous soyez prêt à les faire mûrir, le
froid ralentissant le processus de mûrissement, sans toutefois l’arrêter. Il
suffit dans ce cas de les sortir du réfrigérateur quelques jours avant de les
manger pour les laisser mûrir à température ambiante.
Ne placez jamais les poires dans un sac en plastique fermé, que ce soit au
réfrigérateur ou non, car le manque d’oxygène les fera blettir.
ÉNERGIE ET NUTRIMENTS
RECETTES
Flan de poires pochées sans cuisson et crème citron vert (page 218).
Fruits d’hiver pochés au vin chaud et granité (page 221).
POMME
Si elles sont disponibles toute l’année, les pommes de saison font leur
apparition dans les rayons en fin d’été et tout au long de l’automne. C’est à
cette période qu’elles sont les meilleures. Achetez vos pommes dans les
magasins qui les conservent au frais, sinon elles risquent d’être farineuses et
insipides. Évitez les lots préemballés et sélectionnez des pommes fermes à
la peau lisse, de belle couleur, non fripées et qui dégagent un délicat arôme
sucré. Les pommes fraîches achetées chez le producteur ne brillent pas.
C’est pour attirer l’œil qu’elles sont lustrées. Les pommes d’aspect
imparfait peuvent sans inconvénient être consommées et utilisées en
cuisine, même s’il faut parfois supprimer les parties abîmées.
COMMENT LES CONSERVER
ÉNERGIE ET NUTRIMENTS
RECETTES
Pudding aux pommes (page 222).
Tarte aux roses de pommes (page 223).
PRUNE
ÉNERGIE ET NUTRIMENTS
Le velouté crayeux des prunes est naturel et indique qu’elles n’ont pas subi
trop de manipulations entre le verger et la boutique. Pour retirer le noyau,
pratiquez une entaille en forme de biseau allant jusqu’au noyau à l’aide
d’un couteau bien affûté, puis continuez autour du noyau jusqu’à ce qu’il se
détache.
RECETTES
COMMENT LE CHOISIR
Le raisin fait son apparition dans les rayons à la fin de l’été. Goûtez un
grain pour savoir s’il est assez sucré, car le raisin ne mûrit plus une fois
cueilli. Les grappes doivent être manipulées avec précaution, car la peau
fine s’abîme facilement. Choisissez des grappes aussi belles que celles
d’une nature morte: des grains charnus sur une rafle tendre et flexible.
L’aspect poudreux et velouté, plus visible sur le raisin noir que sur le raisin
blanc, est un signe de fraîcheur important qui s’atténue au fil du temps et à
force de manipulation. Laissez les grappes aux grains poisseux, fendus ou
ridés dont la rafle est flétrie ou molle. Vérifiez qu’elles ne dégagent aucune
odeur de fermentation. Lorsque vous achetez des sultanines, des raisins de
Corinthe ou des raisins secs, vérifiez la date limite d’utilisation optimale.
COMMENT LE CONSERVER
ÉNERGIE ET NUTRIMENTS
Une petite grappe de raisin (80 g) contient 215 kilojoules (51 calories), 0,5
g de protéines, 0 g de matières grasses, 12 g de glucides (uniquement des
sucres), 1 g de fibres, 155 g de potassium, un IG et une CG faibles
(respectivement 53 et 6). Les raisins secs (IG 49) et les sultanines (IG 56)
constituent des sources beaucoup plus concentrées de calories et de
glucides. Deux cuillères à soupe de sultanines (30 g) contiennent 400
kilojoules (95 calories) et 22 g de glucides.
RECETTES
Boulettes de viande et raisins frais (page 226).
Écrasé de kiwi, banane, orange et raisin (page 228).
Riz sauvage avec raisins, noix et feta (page 229).
ANANAS
Mettez la pâte de curry dans une grande casserole à feu moyen et faites frire
3 minutes, jusqu’à ce qu’elle soit parfumée. Ajoutez le lait de coco et
laissez mijoter 5 minutes. Versez le bouillon, puis ajoutez le canard, la
sauce de poisson et les feuilles de combava. Remuez légèrement et laissez
mijoter 5 minutes.
Ajoutez les litchis et les tomates et laissez cuire 2 à 3 minutes pour les
réchauffer.
Servez en garnissant de basilic et de piment.
200 g de myrtilles
1 c. à c. de sucre en poudre
3 gros kiwis
1 petit avocat très mûr
1 c. à s. de miel
1½ tasse (375 ml) de thé vert infusé, refroidi
Passer légèrement les fruits rouges sous l’eau froide, égouttez-les bien et
épongez-les. Équeutez les fraises, puis coupez-les en deux ou, si elles sont
très grosses, en quatre. Mettez-les dans un bol avec les autres fruits rouges.
Versez le vinaigre balsamique et ajoutez la menthe. Mélangez délicatement,
puis couvrez et mettez au réfrigérateur si vous ne les servez pas dans
l’heure.
Fouettez la ricotta, le lait et le zeste d’orange au batteur électrique jusqu’à
ce que le mélange soit lisse et mousseux. Servez les fruits rouges avec leur
jus et une grosse cuillerée de ricotta onctueuse.
Pour le yaourt:
180 g de fraises coupées en tranches
260 g de yaourt nature
1 gros fruit de la passion, pulpe évidée
ASTUCE Pour des pancakes plus moelleux, séparez les œufs et battez
les jaunes avec le lait ribot. Battez les blancs avant de les incorporer à
la pâte.
MANGUE
Pour la vinaigrette:
2 c. à c. de miel
Le jus de 2 citrons verts charnus
¼ de tasse (60 ml) d’huile d’olive
60 g de noix de cajou grillées, grossièrement concassées
Cristaux de sel de mer
1 c. à c. de poivre noir concassé (ou autre variété)
Pelez les mangues, coupez la chair en fines lamelles et mettez-les dans un
bol. Coupez les carottes en allumettes et ajoutez-les aux mangues. Sans
éplucher les pommes, coupez-les en quartiers, épépinez-les et coupez-les en
fines allumettes. Coupez les tomates en deux et ajoutez-les dans le bol avec
les pommes, la mâche et les germes de soja.
Pour la vinaigrette, mélangez au fouet le miel, le jus de citron vert et l’huile
d’olive. Incorporez les noix de cajou et assaisonnez de sel et de poivre à
votre convenance. Versez dans le bol et mélangez délicatement.
Disposez la salade sur des assiettes de service et répandez la noix de coco.
3 œufs, séparés
220 g de sucre en poudre
30 g de beurre, fondu
1 tasse (250 ml) de lait
75 g de farine autolevante, tamisée
Le zeste râpé et le jus d’un gros citron
5 gros fruits de la passion
Pour la crème:
200 g de ricotta
100 g de fromage frais (Philadelphia)
130 g de yaourt nature
1 c. à c. de zeste de citron vert finement râpé
2 c. à s. de miel chauffé
5 grosses pommes
⅓ de tasse (80 ml) d’eau
1 c. à c. de zeste de citron râpé
4 clous de girofle entiers
2 œufs
½ c. à c. d’extrait de vanille
55 g de sucre en poudre (super fin)
75 g de farine autolevante, tamisée
Pour la pâte
100 g de farine d’amande fine
80 g de farine de riz
65 g d’arrow-root
½ c. à c. de flocons de sel de mer
125 g de beurre très froid, coupé en dés
1 œuf, battu au fouet
18 moitiés de noix
18 gros pruneaux dénoyautés
% tasse (125 ml) de jus d’orange fraîchement pressé
1⅔ tasse (420 ml) de porto (porto rouge rubis ou fauve)
2 bandes de zeste d’orange
1 bâton de cannelle
2 anis étoilés
260 g de yaourt à la gousse de vanille
Les graines d’une grenade
Insérez une moitié de noix dans chaque pruneau par l’ouverture où le noyau
a été retiré. Placez les pruneaux remplis dans un bol résistant à la chaleur.
Incorporez le jus d’orange, le porto, les bandes de zeste d’orange, le bâton
de cannelle et l’anis étoilé dans une casserole et portez à ébullition à feu
moyen. Réduisez le feu à doux et laissez mijoter doucement 3 minutes, à
couvert, puis versez sur les pruneaux. Couvrez le bol d’un film plastique et
laissez refroidir à température ambiante.
Si vous ne les utilisez pas immédiatement, mettez-les au réfrigérateur où ils
se conserveront 2 semaines, vous offrant ainsi un dessert tout prêt.
Servez avec une cuillerée de yaourt parsemé de graines de grenade.
CONSEIL Bien que la plupart des gens préfèrent peler les kiwis, la
peau duveteuse des fruits biologiques est parfaitement comestible et
produit un goût intéressant. Lavez-les soigneusement avant de les
consommer.
RAISIN
SUCRES
Les sucres constituent la forme la plus simple d’hydrate de carbone. Il
en existe une grande variété. Les six principaux sucres que l’on trouve dans
les aliments sont des monosaccharides ou disaccharides (du latin
saccharum, «sucre») et leur nom se termine systématiquement en «ose».
Les monosaccharides (du latin mono, «un») sont des molécules de sucre
simple. Voici les trois principaux (par ordre alphabétique) présents dans les
aliments:
• Le fructose est présent dans les fruits, le miel, ainsi que les sirops
d’agave et d’érable. Il constitue plus ou moins la moitié des glucides
dans les fruits classiques, d’où l’appellation «sucre de fruit». Il est
environ 50% plus sucré que le glucose.
• Le galactose, que l’on trouve dans le lait, le yaourt et le lactosérum, est
20% moins sucré que le glucose.
• Le glucose se retrouve dans les fruits, les céréales, les légumes et le
miel. Voici à quoi ressemble une molécule de glucose:
AMIDONS
Les amidons font partie du vaste groupe des polysaccharides (sucres
multiples), constitués de longues chaînes de molécules de glucose. On les
trouve naturellement dans un large éventail d’aliments, dont les céréales, les
légumineuses, les pommes de terre et autres féculents, et dans les
oléagineux. Moulus en farine, ils sont utilisés en cuisine pour la confection
du pain et des sauces. Il en existe deux sortes: l’amylose et l’amylopectine.
• L’amylose est une chaîne linéaire de molécules de glucose qui ont
tendance à s’aligner en rangées comme un collier de perles et à former
des amas compacts plus difficiles pour notre organisme à gélatiniser
(voir l’encadré de la page 236) et à digérer.
ET LE DEXTROSE?
Le dextrose est un autre terme pour désigner le glucose. C’est une
contraction de l’expression «glucose dextrogyre», une solution de
glucose et d’eau faisant tourner le plan de polarisation vers la droite
(du latin dextro, «droite»). Lorsque le dextrose figure dans la liste des
ingrédients des aliments transformés ou des boissons, cela signifie
généralement que le glucose ajouté est produit à partir d’amidon de
maïs. Sans entrer dans les détails des procédés chimiques liés à sa
production, notons qu’ils s’apparentent à ceux utilisés par notre
organisme pour transformer les amidons en glucose pendant la
digestion. Le levulose est une autre appellation du fructose qui signifie
«qui tourne à gauche» (du latin laevus, «gauche»), car une solution de
fructose et d’eau fait tourner le plan de polarisation vers la gauche.
UN MÉLANGE À LA CARTE
Étant omnivores, nous disposons d’une grande latitude dans nos choix
de carburants, une fois l’enfance passée. L’évolution nous a rendus
adaptables, si bien que notre régime ne doit pas nécessairement être
uniforme. C’est ce qui nous a permis de peupler la planète et explique notre
réussite.
Si notre mix énergétique doit bien inclure les trois macronutriments, il
n’existe pas de règles strictes sur les quantités spécifiques dont a besoin
notre organisme, contrairement à ce que prétendent certains livres de
régime.
Il suffit d’observer les pratiques en différents points du globe pour
constater qu’il existe des habitudes alimentaires très variées associées à des
mélanges tout aussi variés qui procurent santé et longévité. Pourtant aux
antipodes, les régimes méditerranéens et japonais traditionnels sont tous les
deux associés à une longue vie en bonne santé. Le régime méditerranéen
contient un taux de matières grasses relativement élevé contre un taux
modéré de glucides. Le régime japonais, comme la plupart des régimes
asiatiques, est riche en glucides et pauvre en matières grasses.
Salade de betteraves, carottes et nashis – vinaigrette cumin et citron vert (page 34)
Gratin pommes de terre et bettes et son crumble de carottes, noix et avoine (page 41)
Salade de pommes de terre, haricots verts et petits pois, sauce crémeuse aux herbes (page 71)
Salade de tomates vertes, sauce aux olives et aux herbes (page 76)
LÉGUMINEUSES
Filets de vivaneau rôtis, fenouil et agrumes et purée de haricots blancs (page 97)
Poulet rôti farci aux pois chiches, orge et fruits secs (page 107)
Houmous aux herbes fraîches (page 108)
Agneau aux épices douces et écrasé d’avocat et petits pois (page 113)
CÉRÉALES
Nouilles soba au beurre de cacahuète, piment, gingembre et tofu soyeux (page 159)
FRUITS
Carpaccio d’ananas au sirop de piment (page 188)
Salade mangue, noix de coco fraîche, avocat avec vinaigrette thaïe (page 202)
Gâteau aux agrumes sans farine, en croûte d’amandes – deux façons (page 205)
Flan de poires pochées sans cuisson et crème citron vert (page 218)
La cheffe Kate McGhie est une véritable source d’inspiration pour les
cuisiniers amateurs et une ardente défenseure des petits producteurs
australiens. Elle écrit et fait des interventions autour de l’alimentation
depuis bien plus de temps qu’il n’en faut à un millésime rare pour arriver à
maturité, et pas moins d’un million de lecteurs apprécient sa chronique
hebdomadaire publiée dans le Herald Sun de Melbourne. Deux de ses
précédents ouvrages ont été primés: Cook (Hardie Grant) et Apple Blossom
Pie: Memories of an Australian Country Kitchen (Murdoch Books). Sa
recette dans la vie? Curiosité, enthousiasme et optimisme. Son plat préféré?
Celui qu’elle s’apprête à déguster.