Recettes Culinaires: Hygiène Alimentaire
Recettes Culinaires: Hygiène Alimentaire
Recettes Culinaires: Hygiène Alimentaire
et
hygiène alimentaire
DIXIÈME ÉDITION
t
DÉPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE
DU CANTON DE NEUCHATEL
1957
Médiathèque VS Mediathek
Recettes culinaires
et
hygiène alimentaire
Recettes culinaires
et
hygiène alimentaire
DIXIÈME ÉDITION
'A m%}Lf
TOUS DROITS RÉSERVÉS
530
PRÉFACE
80 à 100 g. de légumineuses.
50 g. de salade verte.
250 g. de fruits.
Poids et mesures
Abréviations
Dégorger — tremper une langue, une cervelle, etc., à l'eau courante pendant
quelques heures pour les débarrasser du sang qu'elles contiennent.
Dresser — disposer sur un plat avec soin les mets que l'on veut servir.
Emincer — couper en tranches très fines.
Emporte-pièce — petit ustensile servant à découper régulièrement et suivant
une forme déterminée.
Eteindre — (éteindre un caramel) ajouter 1 c. s. d'eau chaude au sucre cara-
mélisé pour arrêter la cuisson et empêcher un trop rapide durcissement.
Etuver — cuire un mets dans un corps gras à couvert et à feu doux.
Forcir — remplir de farce.
Flamber — passer une volaille plumée à la flamme pour enlever le duvet.
Foncer — garnir de pâte un moule ou une plaque à gâteau.
Fontaine — (faire la fontaine) disposer la farine en couronne.
Frémir — maintenir un liquide très chaud en évitant l'ébullition.
Friture — corps gras dans lequel se fait la cuisson de certains aliments.
Gratiner — pousser au four un mets saupoudré de fromage afin qu'il se
recouvre d'une croûte dorée.
Gril — grille sur laquelle on place certaines viandes qui doivent être saisies
par le feu.
Julienne — (couper en julienne) couper en filets comme des allumettes.
Larder — introduire des filets de lard gras dans un morceau de viande au
moyen d'une aiguille à larder.
Liaison — mélange d'œuf et de lait servant à lier une préparation.
Macérer — laisser séjourner dans un liquide des fruits, des légumes ou des
viandes.
Mariner — tremper de la viande pendant quelques jours dans un liquide
aromatisé, appelé marinade.
Mijoter — cuire lentement, à tout petit feu.
Monder — peler des amandes ou des noisettes (plonger les amandes quelques
minutes dans de l'eau bouillante — mettre les noisettes quelques minutes
dans un four chaud).
Mouiller — ajouter un liquide pour la cuisson d'un mets.
Napper — recouvrir de sauce ou de crème.
_ 10 —
SOUPES
Bouill ons
Bouillon de viande voir Pot-au-feu n° 65.
Bouillon d'os
2 /. eau froide
300 g. os porter à ebullition.
1 bouquet garni émincé
Cuisson lente, à couvert : 2 h. -
passer.
1 % ce. sel assaisonner au moment de servir.
Bouillon de l é g u m e s
laver — éplucher, à volonté —
400 g. légumes de saison
émincer.
2 l. eau froide ajouter — porter à ebullition.
Cuisson lente, à couvert : 2 h. —
passer, à volonté.
1 lA ce. sel . . . . assaisonner au moment de servir.
Potage Célestine
1 H l. bouillon n° 1 . . . porter à ebullition.
Dresser sur du persil et un reste de
crêpes émincées.
A volonté, préparer de petites crêpes avec le Vi des proportions,
voir Pâte à crêpes n° 424.
Potage à la royale
1 % l. bouillon n° 1 porter à ebullition.
Dresser sur du persil haché —
ajouter la garniture royale.
Royale :
2 œufs fouetter légèrement dans une ter-
1 pincée sel rine.
1 H dl. lait bouillant verser sur l'appareil en remuant,
verser dans un moule uni huilé.
Cuisson : pocher la royale au bain-
marie au four 15 min. — refroidir
— démouler — couper en dés.
Potages liés
Potage crème de légumes
1 }4 l. bouillon ou eau
porter à ebullition.
1 c. c. sel
250 à 400 g. reste de légumes passer au passe-tout —• ajouter.
Cuisson : 20 min.
Dresser sur du persil haché et du
lait.
Panade
î H L bouillon ou eau porter à ebullition.
1 % ce. sel
150 à 200 g. pain rassis coupé ajouter —• fouetter.
Cuisson : 30 min.
Dresser sur du persil haché, du
beurre frais et une liaison.
Potage à la vaudoise
1,2 l. eau
3 dl. lait porter à ebullition.
1 % ce. sel
100 g. pain rassis
_ 14 _
39. Soupe aux légumes et au riz voir Soupe aux poireaux et au riz
n» 38.
Minestra
20 g. graisse (1 c. s.) ou
40 g. lard en dés fondre dans une casserole.
1 petit oignon
150 à 300 g. tomate, carotte, émincer — ajouter —. faire revenir
navet, p. d. t., chou, poi- 10 min.
reau
1 % l. eau mouiller.
1 % ce. sel
ajouter.
30 g. haricots blancs bouillis
20 g. pâtes ou riz (1 c. s.) . ajouter à mi-cuisson.
Cuisson à couvert : 1 h.
Dresser sur une pointe d'ail écrasé
et du cerfeuil haché.
Servir avec du fromage râpé.
Soupe villageoise
20 g. graisse (1 c. s.) . fondre dans une casserole.
2 poireaux émincer — ajouter — faire revenir
1 petit chou 5 min.
1 Y« l. eau ou bouillon mouiller.
_ 19 _
Soupe franc-comtoise
20 g. graisse (1 es.) . . fondre dans une casserole.
1 carotte
1 navet émincer — ajouter — faire revenir
1 petite laitue 5 min.
2 p. d. t.
1 Yi I. eau mouiller,
1 }4 ce. sel assaisonner.
Cuisson : 30 min.
ajouter 20 min. avant de servir —•
2 c. s. vermicelles cassés
remuer.
Dresser sur du persil haché.
Soupe à l'américaine
20 g. graisse (1 c. s.) . . . fondre dans une casserole,
1 oignon haché
fines herbes hachées ajouter —. faire revenir 5 min.
300 g. p. d. t. en dés
2 tomates émincées ou "
ajouter.
2 c. s. concentré de tomates
1 % l. eau ou bouillon . . mouiller.
1 Ys ce. sel
assaisonner.
1 feuille laurier
Cuisson : 30 min.
verser en pluie, en remuant, 20 min.
2 c. s. tapioca avant de servir.
Soupe vert-pré
20 g. graisse (1 c. s.) fondre dans une casserole.
émincer ou hacher — ajouter —
150 à 250 g. légume vert
faire revenir 2 min.
40 g. farine (4 c. s.) . . saupoudrer —• mélanger.
1 % l. eau mouiller —. délayer — remuer
jusqu'à l'ébullition
1 Vi c c sel assaisonner.
Cuisson : 20 min.
Dresser sur une liaison.
_ 20 _
VIANDES
Viandes bouillies
Pot-au-feu
2 /. eau froide
1 bouquet garni porter à ebullition.
os
2 c. c. sel . assaisonner.
600 à 750 g. bœuf (côte-
plate, basse côte, jarret, ajouter.
épaule)
Cuisson lente, à couvert : 2 à 3 h.
écumer, à volonté.
1 à 1.200 kg. carottes, raves,
céleri, chou ajouter 1 h. avant de servir.
Passer le bouillon — le dresser sur de fines tranches de pain et
du persil haché.
Découper la viande en tranches — la dresser dans un plat chaud
et la garnir avec les légumes.
Blanquette de veau
1 l. eau froide
1 bouquet garni porter à ebullition.
os
1 c. c. sel assaisonner.
600 à 750 g. veau (épaule ou
poitrine) couper en gros dés — ajouter.
Cuisson lente, à couvert : 1 à 1 % h.
écumer, à volonté,
égoutter la viande — la dresser
dans un plat chaud.
Arroser la viande d'une Sauce au vin blanc n° 364 ou d'une Sauce
poulette n° 365 ou d'une Sauce aux câpres n° 366.
La blanquette de veau se sert dans une couronne de purée de
pommes de terre ou de riz.
70. Tripes
voir Langue de veau ou de porc en
sauce n° 68 — ajouter un jus de
/ à 1.500 kg. tripes cuites citron au bouillon pour blanchir les
tripes.
Cuisson lente, à couvert : 1 à 2 h.
Arroser les tripes d'une Sauce au vin blanc n° 364 ou d'une Sauce
tomate n° 372.
Si les tripes sont servies nature, elles s'accompagnent d'une Sauce
vinaigrette n° 374 ou d'une Sauce mayonnaise n° 375 et de pom-
mes de terre en robe des champs.
Remarque :
Si l'on utilise des tripes crues, en préparer une grande quantité
et compter 8 heures de cuisson.
Quenelles de veau
1 petit oignon
persil hacher — faire revenir.
ajouter.
300 g. veau haché fin
ramollir dans du lait bouillant —
égoutter et serrer dans un linge —
60 g. mie de pain ajouter.
1 œuf battu ajouter.
1 c. c. sel
pétrir soigneusement — former des
boulettes de la grosseur d'une noi-
sette.
1X1. eau porter à ebullition — y pocher les
1 % ce. sel quenelles 5 min.
Servir avec une Sauce au vin blanc n° 364 ou
» » poulette n° 365.
_ 26 _
76. Jambon
1 jambon
eau froide à hauteur porter à ebullition.
1 bouquet garni
Cuisson lente, à couvert : 30 min.
par livre de viande.
Le jambon servi froid doit refroidir dans le bouillon — utiliser
l'eau de cuisson pour une soupe.
77. Saucisson
1 l. eau porter à ebullition.
1 saucisson de 400 g. . . laver — piquer — ajouter.
Cuisson à couvert, à très petit feu :
30 min.
En général, le saucisson se cuit dans une soupe ou sur un légume.
Choucroute garnie
8 dl. eau
porter à ebullition.
20 g. graisse (1 c s.)
laver — égoutter — serrer — ajou-
800 g. à 1 kg. choucroute ter.
quelques grains de poivre et
ajouter, à volonté.
de genièvre
Cuisson lente, à couvert : 2 h.
_ 28 —
Viandes sautées
Saucisse à rôtir ou atriaux
20 g. graisse (1 c. s.) . . . chauffer dans une poêle à frire.
300 à 400 g. saucisse à rôtir
rissoler à petit feu 10 min. —• dé-
piquée ou graisser éventuellement.
300 à 400 g. atriaux
1 dl. eau déglacer —. cuire encore 5 min.
Dresser dans un plat chaud.
Escalopes de veau
30 g. graisse (1 % c. s.) . . chauffer dans une poêle à frire.
4 tranches de 100 à 150 g.
(noix, longe,, quasi)
yi c. c. sel
I parer — battre légèrement — risso-
ler 3 min. de chaque côté.
assaisonner le côté rissolé.
Dresser dans un plat chaud,
dégraisser la poêle.
| déglacer — vérifier l'assaisonne-
1 dl. vin blanc et eau j ment — arroser les tranches.
Tranches de porc
4 tranches de 100 à 150 g.
(filet, jambon) voir Escalopes de veau n° 87.
Cuisson des tranches dans le dégla-
çage : 20 min.
_ 29 _
Boudin
20 g. graisse (1 c. s.) . . . chauffer dans une poêle à frire.
zr/i/i « o/i/i ., t j - I rissoler à petit feu 10 min. de cha-
600 a 800 g. boudin „„„ .... r
° | que cote.
Dresser dans un plat chaud — servir avec une Marmelade de
pommes n° 595, des p. d. t. ou des nouilles.
Viandes rôties
Rôti de veau à la casserole
30 g. graisse (1 Ya c. s.) . . chauffer dans une cocotte,
500 à 600 g. veau (filet,
cuisseau ou épaule) parer ficeler — rissoler.
dégraisser.
1 % dl. eau mouiller.
1 c. c. sel
1 petit oignon ajouter.
/ carotte
Cuisson lente, à couvert : 1 h.
éventuellement, ajouter un peu d'eau.
Déficeler — découper la viande dans le sens contraire des fibres
— dresser dans un plat chaud — verser le jus autour de la
viande.
111. Epaule d'agneau rôtie au four voir Gigot de mouton au four n° 110.
/ épaule d'agneau . . . . Cuisson : 1 h. par kg. de viande.
Viandes en ragoût
117. Ragoût de veau
40 g. graisse (2 c. s.) . . . chauffer dans une cocotte,
500 à 600 g. veau (épaule,
couper en gros dés — rissoler,
poitrine ou cou)
20 g. farine (2 es.) . . . saupoudrer — roussir,
1 dl. vin blanc
3 dl. eau mouiller — remuer.
1 bouquet garni
1 c. c. sel ajouter.
1 tomate
Cuisson lente, à couvert : 1 h.
Au moment de servir, retirer le bouquet garni.
Dresser dans un plat chaud.
1 petit oignon
2 branches persil hacher — parsemer les tranches.
rouler — ficeler ou fixer avec une
cheville de bois.
Terminer comme le Ragoût de veau n° 117.
Cuisson : 1 h. pour les paupiettes,
1 Vi à 2 h. pour les roulades.
1 c. c. sel assaisonner.
quelques champignons . . émincer — ajouter.
_ 38 —
Viandes braisées
126. Bœuf braisé
40 g. graisse (2 es.) chauffer dans une cocotte.
parer — à volonté, larder ou piquer
500 à 600 g. bœuf (cuisse — ficeler — rissoler — retirer sur
ou épaule)
un plat.
1 carotte émincée
1 oignon émincé rissoler dans la graisse laissée par
1 feuille de laurier la viande.
1 clou de girofle
déposer la viande sur les légumes.
3 dl. eau mouiller.
1 c. c. sel assaisonner.
Cuisson lente, à couvert, éventuel-
lement au four : 1 % h. — retour-
ner la viande de temps en temps
— Y* h. avant de servir, retirer la
viande — la déficeler — passer le
jus — le remettre dans la cocotte,
1 c. c. fécule délayer — verser en remuant dans
1 c. s. eau froide le jus.
remettre la viande — l'arroser pour
la glacer.
Découper la viande en fines tranches — la dresser dans un plat
chaud — arroser de sauce.
Viandes marinées
132. Marinades
Marinade crue :
1 carotte émincée
1 oignon émincé
1 gousse d'ail émincée
1 branche persil émincée déposer dans un récipient en rap-
1 feuille laurier port avec la grandeur du morceau
1 clou girofle de viande.
3 grains poivre
1 pincée thym
pointes de sapin T
genièvre p le gibier
_ 40 —
Sauce :
20 g. graisse (1 c. s.) faire un roux brun.
20 g. farine (2 c. s.)
échalote
gousse d'ail ajouter.
branche persil
dl. marinade
dl. vin blanc mouiller en remuant.
1 c. c sel . . assaisonner.
Cuisson : 1 h. — verser la sauce
passée sur le déglaçage.
Y* jus de citron
quelques câpres ajouter au moment de servir.
Restes de viande
137. Viande en vinaigrette
Préparer une Sauce à salade n° 373.
émincer ou couper en dés — mé-
200 à 300 g. reste de bouilli, langer à la sauce 1 h. avant de
de rôti ou de braisé servir.
138. Miroton
Préparer une Sauce brune n° 370 ou une Sauce madère n° 371.
200 à 300 g. reste de bouilli, émincer chauffer dans la sauce
de rôti ou de braisé 10 min.
Servir avec des pommes de terre en robe des champs.
140. Hachis
20 g. graisse (1 c. s.) . . . chauffer dans une poêle à frire.
1 petit oignon
2 branches persil hacher — rissoler.
200 à 300 g. reste de viande
20 g. farine (2 c. s.) ou mie ,
j pain
de • ' ajouter
' — remuer.
% dl. vin blanc I .,,
1 dl. eau | moluller-
1 pincée sel assaisonner.
Cuisson : 5 min. en remuant.
60 g. raisins secs . . . . ajouter suivant la préparation.
POISSONS
152. Court-bouillon
2 /. eau froide
2 dl. vin blanc
1 carotte émincée
1 oignon émincé porter à ebullition.
persil
4 grains de poivre
laurier
% citron en rondelles
Cuisson : 20 min.
passer — laisser tiédir.
2 c. c. sel assaisonner.
Pour le poisson de mer, remplacer le vin blanc par Yi dl. vinaigre.
600 g. poisson
court-bouillon n° 152
I palée, brochet, truite, colin, cabil-
laud, etc.
ajouter le poisson.
Cuisson : laisser frémir.
15 min. pour le poisson d'eau douce,
30 » » » » de mer.
Le poisson servi froid doit refroidir dans le court-bouillon.
Servir avec une Sauce au vin blanc n° 364 ou
» » poulette n° 365 ou
» » aux câpres n° 366 ou
» » mayonnaise n° 375 ou
» » hollandaise n° 378 ou
» » mousseline n° 379.
Accompagner le poisson de pommes de terre à l'anglaise.
600 g. poisson
bondelles, petites palées, ombres-
chevaliers, truites, etc.
1 dl. lait . . . . y tremper le poisson.
40 g. farine (4 c. s.) y passer le poisson.
40 à 60 g. beurre . chauffer dans une poêle à frire.
Cuisson : rôtir le poisson 8 à 10 min.
de chaque côté.
1 c. c. sel assaisonner le côté rôti.
Dresser dans un plat chaud — sau-
poudrer de persil haché — arroser
du beurre de la cuisson et garnir de
quartiers de citron.
SALADES
Salades crues
Salades cuites
LÉGUMES
Légumes bouillis
189. Epinards, laitues ou scaroles bouillis
1 l. eau
1 c. c. sel porter à ebullition.
Légumes en sauce
petits pois
carottes
navets, céleri, choux-pommes Ces légumes bouillis sont ajoutés
choux de Bruxelles à une Sauce veloutée n° 363 ou à
choux une Sauce béchamel n° 367 — lais-
côtes de bette, céleri-branche ser mijoter 5 min. — dresser dans
un légumier chaud.
salsifis ou scorsonères
fenouil
poireaux
— 59 —
/ à /.200 kg.
ö poireaux blan- ^ttoyer - ^ver _ couper en tron-
»• . çons de 10 cm. — botteler — ajou-
ter.
Cuisson à couvert : 40 min. —
égoutter.
Dresser dans un plat chaud garni d'une serviette — servir avec
une Sauce mayonnaise n os 375 ou 376.
Légumes au grafin
220. Légumes ou gratin
navets, céleri, choux-pommes
choux préparer ces légumes bouillis — les
côtes de bette, céleri-branche mélanger à une Sauce veloutée
salsifis ou scorsonères n° 363 ou à une Sauce béchamel
fenouil n° 367 — les verser dans un plat
poireaux à gratin graissé.
courgettes
80 g. fromage râpé . . . saupoudrer le légume,
20 g. beurre frais . . . . diviser — parsemer.
Gratiner à four chaud 15 min.
221. Chou-fleur au gratin
Préparer un Chou-fleur bouilli n° 194 — le dresser dans un plat
à gratin graissé — le napper de Saucé béchamel n° 367.
80 g. fromage râpé . . . saupoudrer le chou-fleur.
20 g. beurre frais . . . . diviser — parsemer.
Gratiner à four chaud : 15 min.
222. Chou au riz
1 kg. chou bouilli n° 196,
disposer par couches dans un plat
coupé grossièrement à gratin graissé.
240 g. riz au bouillon n° 380
1 dl. eau de cuisson . . . mouiller.
100 g. fromage râpé . . . saupoudrer.
20 g. beurre diviser — parsemer.
Gratiner à four chaud : 15 min.
223. Endives a u jambon
nettoyer — partager dans le sens
/ à 1.200 kg. endives de la longueur — laver..
placer une tranche entre 2 moitiés
200 g. jambon d'endives.
déposer dans un plat à gratin
graissé.
le. c. sel . . assaisonner.
1 jus de citron arroser.
20 g. beurre . diviser — parsemer.
Cuisson à couvert, à four moyen :
45 min.
A volonté, napper les endives de Sauce veloutée épaisse n° 363 et
supprimer le beurre.
— 61 —
Légumes à l'étouffée
225. Epinards e n branches
20 g. graisse (1 c. s.) . . . chauffer dans une cocotte,
trier — laver — ajouter faire
1 à 1.200 kg. epinards
revenir.
1 c. c. sel assaisonner.
Cuisson lente, à couvert : 20 min.
Dresser dans un légumier chaud.
226. Laitues à l'étouffée
20 g. graisse (1 c. s.) . . .
chauffer dans une cocotte.
1 oignon haché, à volonté .
ajouter — faire revenir.
» « -Ê in« t - i M I trier — laver — couper à volonté
1 a 1.200 kg. laitues . c • •
s
| — ajouter — faire revenir.
1 c. c. sel assaisonner.
Cuisson lente, à couvert : % à 1 h.
Dresser dans un légumier chaud.
A volonté, remplacer la graissevoir
par Laitues
100 g. de lard en dés rissolés.
227. Endives à l'étouffée à l'étouffée n° 226.
/ petite laitue
émincer — faire revenir avec les
1 oignon, à volonté petits pois.
persil
247. Ratatouille
2 c. s. huile chauffer dans une cocotte.
2 à 4 gousses d'ail . . . émincer —. ajouter —; faire revenir.
1.200 à 1.500 kg. courgettes, laver — peler — épépiner - couper
aubergines, tomates et poi- grossièrement —• ajouter — faire
vrons revenir.
1 c. c. sel assaisonner.
Cuisson à couvert : 1 h.
Dresser dans un légumier chaud.
A volonté, ajouter 2 c. s. de riz 15 minutes avant de dresser pour
lier le jus.
Farce n° 1 : au thon
100 à 150 g. thon écrasé
Vi jus de citron mélanger — remplir les tomates
1 pincée sel décorer à volonté.
1 dl. sauce mayonnaise n° 375
Servir comme entrée froide.
Farce n° 2 : à la russe
macédoine de légumes n° 207
mélanger — remplir les tomates —
(H proportion) décorer à volonté.
sauce mayonnaise n° 375
Servir comme entrée froide.
Farce n° 3 : à la viande
hachis n° 140 remplir les tomates.
remettre les couvercles — déposer
dans un plat à gratin graissé.
10 g. beurre diviser — parsemer.
Cuisson à four chaud : 20 à 30 min.
Ce mets peut aussi se cuire à la casserole, à couvert, à feu doux.
— 67 _
Farce n° 4 : au maigre
oignon, ail, persil hachés et
revenus au beurre mélanger le tout — remplir les to-
100 à 150 g. mie de pain mates — remettre les couvercles —
ramollie déposer dans un plat à gratin
1 c. c. sel graissé.
1 œuf battu
20 g. beurre diviser — parsemer.
Cuisson à four chaud : 20 à 30 min.
A volonté, remplacer cette farce par un reste de Risotto n° 384.
Farce n° 5 : à la comtoise
200 à 300 g. fromage râpé remplir les tomates,
20 g. beurre diviser — parsemer.
Cuisson à four chaud : 20 min.
Farce n° 6 : à la Médicis
Déposer les tomates vidées dans un plat à gratin graissé — glisser
à four chaud 15 à 25 min.
8 à 12 œufs frais . . . . casser un œuf dans chaque tomate.
40 à 60 g. fromage râpé I , , , ,
o A ? ~ „ „„„„,„ saupoudrer les tomates.
r
2 a j c. s. panure |
20 g. beurre diviser — parsemer.
Cuisson à four chaud : 4 à 5 min.
pour terminer la cuisson des to-
mates.
A volonté, servir avec un Coulis de tomates n° 369.
Légumes secs
269. Légumineuses bouillies
320 à 400 g. légumineuses trier — laver.
y tremper les légumineuses 12 h.,
' 1 % l. eau bouillie froide sauf les lentilles — égoutter.
1 l. eau froide
légumineuses trempées porter rapidement à ebullition.
1 bouquet garni
Cuisson : 1 Y2 à 2 % h. suivant l'es-
pèce de légumineuses.
ajouter à la fin de la cuisson pour
1 c. c. sel éviter le durcissement des légumi-
neuses.
272. Cassoulet
320 à 400 g. haricots blancs voir Légumineuses bouillies n° 269.
400 g. porc salé ajouter après % h. de cuisson.
lorsque tout est cuit, découper la
viande — mélanger aux haricots —
verser dans un plat à gratin graissé.
2 c. s. panure saupoudrer.
10 g. beurre frais . . . . diviser — parsemer.
Gratiner à four chaud : 15 min.
POMMES DE TERRE
275. Pommes de terre en robe des champs
Dans une marmite munie d'une grille à légume, verser de l'eau
jusqu'à 1 cm. au-dessous de la grille — porter à ebullition.
800 g. à 1.500 kg. p. d. t. . laver — déposer sur la grille.
2 c. c. sel assaisonner.
Cuisson à couvert : 30 à 45 min.
1 14 c. c. sel assaisonner.
Cuisson à couvert : 30 à 45 min.
peler les p. d. t. en robe des champs
— passer au passe-tout ou écraser
— remettre sur un petit feu.
4 dl. lait bouillant
Yi c. c. sel ajouter aux p. d. t. — bien travail-
muscade ler à la spatule de bois.
20 g. beurre frais
Dresser dans un légumier chaud — décorer à volonté.
1 œuf battu
'A c. c. sel ajouter —- bien mélanger.
muscade
former des galettes de 1 cm. d'épais-
seur.
— 80 _
Farce n° 2 :
bouillir 15 min. passer au passe-
déchets de p. d. t. tout.
oignons et persil hachés, re-
venus au beurre
100 g. lard maigre en petits mélanger aux p. d. t. passées.
dés rissolés
— 83
CHAMPIGNONS
Préparation :
N'employer que des champignons connus, éventuellement les faire
contrôler : morilles, chanterelles, bolets, cornes d'abondance,
écailleux, champignons de Paris.
Eliminer les champignons véreux — éplucher les champignons —
les laver rapidement — les égoutter et les employer immédia-
tement — émincer les gros champignons — laisser les petits
entiers.
312. Champignons à la c r è m e
40 g. beurre frais . . . fondre dans une cocotte.
500 à 600 g. champignons ajouter —• faire revenir.
Cuisson à couvert : 20 min.
2 c. c. fécule délayer — ajouter à la fin de la
1 dl. crème fraîche cuisson en remuant.
1 c. c. sel . . . . assaisonner.
Dresser dans un plat chaud ou garnir des coques de vol-au-vent,
des timbales, etc.
Farce ou Duxelle :
20 g. beurre chauffer dans une cocotte.
125 à 150 g. pieds et déchets
des champignons
hacher — rissoler légèrement.
1 oignon
1 échalote
60 à 80 g. jambon maigre
haché, à volonté
2 c. s. purée de tomate épaisse ajouter.
1 c. c. sel
laisser mijoter quelques min.
METS AU FROMAGE
344. Fondue
écraser en frottant dans le « caque-
1 gousse d'ail Ion ».
600 à 800 g. fromage (Jura et
Emmenthal) coupé en la-
melles ajouter •—. porter lentement à ebul-
4 à 5 dl. vin blanc de Neu- lition en remuant avec une four-
châtel chette.
1 pincée poivre
2 c. c. fécule délayer — ajouter en remuant pour
% dl. kirsch ou vin lier la fondue.
Maintenir la fondue au chaud sur un réchaud. Ce mets se mange
avec des bouchées de pain (env. 150 g. par personne) piquées
à une fourchette et plongées dans le « caquelon ».
2me m a n i è r e :
100 à 150 g. farine (10 à
15 c. s.)
2 à 3 dl. eau ou lait délayer dans une terrine.
1 c. c. set
3 œufs
ajouter — fouetter.
200 à 300 g. fromage râpé
1 cm. d'épaisseur — tremper dans
8 à 12 tranches de pain la pâte.
80 à 120 g. graisse . . . . chauffer dans une poêle à frire.
Cuisson : dorer les tranches des
2 côtés.
Dresser dans un plat chaud.
Allumettes au fromage
abaisser à 3 mm. d'épaisseur —
pâte brisée n° 427 avec 200
découper en rectangles de 10 cm.
à 300 g. farine
sur 6 cm.
200 à 300 g. fromage coupé placer un bâtonnet sur chaque rec-
en bâtonnets de 8X1X1 cm. tangle de pâte.
mouiller le tour à l'oeuf — rouler
.— coller.
Cuisson : grande friture — égoutter.
Dresser dans un plat recouvert d'une serviette.
Remarque :
Les allumettes peuvent aussi se cuire au four sur une plaque à
gâteau graissée ; dans ce cas, les dorer à l'œuf.
BEURRES
356. Beurre frais
20 g. beurre de table . . ajouter au mets dressé — mélanger,
Ce beurre s'emploie pour augmenter la saveur et la valeur nutri-
tive d'un mets.
TABLEAU
Sauce Sauce Sauce Sauce Sauce Sauce Sauce au
madère brune tomates béchamel aux câpres poulette vin blanc
371 370 368 367 366 365 364
40 g. 40 g. 40 g. 40 g.
(2 c. s.) (2 c. s.) (2 c. s.) (2 c. s)
40 g. 40 g. 40 g. 40 g.
(4 c. s.) (4 c. s.) (4 c. s.) (4 c. s.)
40 g.
(2 c. s.)
40 g.
(4 c. s.)
40 g. 40 g.
(2 c. s.) (2 c. s.)
60 g. 60 g.
(6 c. s.) (6 c. s.)
3 dl.
6dl. 4 à 6 dl. 4 à 6 dl.
4 à 6 dl. 4 à 6 dl. vin blanc
bouillon 6dl. eau et lait ou
eau ou eau ou réduit
Va dl. bouillon concentré lait et
bouillon bouillon 3 dl.
madère de tomates bouillon
bouillon
1 c. c. 1 c. c. 1 c. c. 1 c. c. 1 c. c. 1 c. c.
1 c. c.
15 à 20 15 à 20 15 à 20 15 à 20 15 à 20
40 min. 40 min.
min. min. min. min. min.
97 _
DES SAUCES
Sauce Remarque :
veloutée A volonté, ajouter à la sauce brune et à la sauce madère
1 oignon haché, 1 feuille de laurier, 1 c. s. de vinaigre ou
363 % jus de citron et 1 dl. de vin blanc réduit.
o
farine ajouter — blondir 6 à 8 min. G.
1 c. c. sel assaisonner.
SAUCES
363. Sauce v e l o u t é e
fondre dans une casserole en u
40 g. graisse (2 c. s.) fonte émaillée. -£
ajouter — mijoter 4 à 5 min. 3
40 g. farine (4 c. s.) sans laisser colorer. •-
mouiller en une fois — délayer •—
4 à 6 dl. eau ou bouillon
remuer avec le fouet jusqu'à Y ebul-
bouillants
lition.
1 c. c. sel assaisonner.
Cuisson lente : 15 à 20 min, en
remuant de temps en temps.
CÉRÉALES SALÉES
384. Risotto
Riz à la turque
Préparer un Risotto n° 384.
1 petit poireau
% pomme céleri émincer — blondir avec l'oignon.
2 carottes
curry
paprika ajouter à la fin de la cuisson.
— 106 —
395. Polenta
1 % à IVA. eau
1% à 1% ce. sel porter à ebullition.
muscade
verser en pluie dans le liquide en
250 à 300 g. semoule de maïs remuant pendant 15 min. environ.
40 g. beurre ajouter — mélanger.
Cuisson à feu très doux : 30 à 40
PATES ALIMENTAIRES
Sauce à la bolognese :
20 g. graisse (1 c. s.) . . . chauffer dans une cocotte.
1 oignon
1 gousse d'ail
1 petit poireau hacher — ajouter — faire revenir.
1 carotte
— 112 _
PATES
424. Pâte à crêpes ordinaire
200 à 250 g. farine
1 % ce. sel délayer dans une terrine.
4 à 5 dl, lait ou eau
ajouter un à un en fouettant la pâte
4 à 6 oeufs jusqu'à la formation de boucles,
laisser reposer 1 h.
2me manière
200 g. farine
1 pincée sel délayer dans une terrine laisser
2 c. s. huile reposer à couvert 1 h.
1 à 1 % dl. vin blanc
incorporer à la pâte au moment de
3 blancs d'oeufs en neige l'employer.
Remarque :
Pour les beignets aux fruits, à volonté, ajouter 1 e s . de kirsch
à la pâte.
Remarques :
1. Les rognures de feuilletage ne se pétrissent pas, mais se placent
les unes sur les autres.
2. Cuire la pâte feuilletée sur une plaque à gâteau mouillée.
CRÊPES • OMELETTES
BEIGNETS
433. Crêpes fines
Dresser les crêpes sur un plat à tourte en alternant avec une cou-
che de confiture — terminer par une crêpe — saupoudrer de
sucre.
Les crêpes peuvent être roulées après avoir été garnies de confi-
ture.
444. Merveilles
200 g. farine
1 C* S» StXCTG
1 vincée sel préparer cette pâte comme une pâte
* A~~~„ „;*_«., brisée — laisser reposer à couvert
1 ecorce citron . , . . • , . - • JH
is d he ' — étendre très mince — dé-
2 JLf couper de différentes formes.
1 c. s. eau, éventuellement
Cuisson : grande friture — égoutter.
Dresser dans un plat garni d'une serviette — saupoudrer de sucre.
445. Beignets sur le genou
2 œufs travailler en mousse : 15 min.
10 g. sucre (1 c. s.)
1 pincée sel ajouter l'un après l'autre — termi-
20 g. beurre liquide tiède ner en pétrissant sur la planche —
1 c. s. kirsch laisser reposer 1 h. à couvert.
200 g. farine
Etendre aussi mince que possible — découper en ronds de 15 cm.
de diamètre — étirer sur le genou jusqu'à ce que la pâte soit
mince comme du papier.
Cuisson : grande friture — égoutter.
Servir les beignets saupoudrés de sucre glace.
446. Beignets soufflés
pâte à choux n° 432 . . . ne mettre que 50 g. de beurre.
citron, kirsch ou rhum . . parfumer à volonté.
Cuisson : grande friture modérément chaude — y laisser tomber
la pâte par c. s. — augmenter la chaleur de la friture jusqu'à ce
que les beignets soient cuits et dorés — égoutter.
Dresser les beignets dans un plat garni d'une serviette — saupou-
drer de sucre.
447. Cuisses-dame
100 g. sucre (7 c. s.)
1 pincée sel travailler en mousse dans une ter-
% écorce citron rine pendant 15 min.
2 œufs
50 g. beurre liquide tiède ajouter pétrir former une
200 g. farine boule.
Laisser reposer à couvert % h. ou même une nuit — rouler en
bâtons de la grandeur du petit doigt.
Cuisson : grande friture modérément chaude jusqu'à belle couleur
dorée — égoutter.
— 122 _
CÉRÉALES SUCRÉES
POUDINGS
454. Porridge
160 à 200 g. flocons d'avoine
ou grains cassés tremper 12 h. — porter à ebullition
6 à 7 y2 dl. eau en remuant.
3 à 4 dl. lait . ,
a outer
% c. c. sel ' -
Cuisson à petit feu : 20 à 30 min.
en remuant.
20 à 25 g. beurre frais ajouter — mélanger.
Dresser — saupoudrer de sucre.
lre manière
4 à 5 petits pains au lait ou
200 à 250 g. pain ordinaire disposer par couches dans un moule
coupés en fines tranches uni, beurré et sucré.
100 g. raisins secs nettoyés
100 à 125 g. sucre (7 à 8 c. s.)
1 écorce citron délayer dans une terrine fouet-
2 à 3 œufs ter — arroser le pain.
3 dl. lait
Cuisson à four chaud, au bain-ma-
rie : 45 min. — démouler.
Servir avec un sirop de fruits.
— 127 —
2me manière
200 à 250 g. pain coupé
20 à 25 g. beurre frais ramollir % h., à couvert — battre
1 pincée sel pour défaire le pain.
3 dl. lait bouillant
100 à 125 g. sucre (7 à 8 c. s.)
50 g. raisins secs nettoyés
1 écorce citron ajouter — mélanger.
2à3 jaunes d'oeufs battus
2à3 blancs d'œufs en neiga incorporer délicatement.
verser dans un moule uni, beurré
et pané.
Cuisson à four chaud, au bain-ma-
rie : 45 min. — démouler.
Servir avec un sirop de fruits.
3 à 4 dl. lait
porter à ebullition.
30 à 40 g. sucre (2 à 3 c. s.)
8 à 12 tranches de pain ras- tremper rapidement dans le lait
sis de 1 cm. d'épaisseur bouillant.
3 à 4 œufs battre — tremper les tranches de
2 à 3 es. lait pain ramollies.
80 à 100 g. beurre frais . . chauffer dans une poêle à frire.
Cuisson : dorer les croûtes des 2
côtés.
Dresser dans un plat chaud - saupoudrer de sucre et, à volonté,
de cannelle.
_ 128 _
T A R T E S ET TARTELETTES
465. Tarte aux fruits
abaisser à 3 mm. d'épaisseur —
pâte brisée ordinaire n° 427 foncer une plaque à gâteau graissée
— piquer.
rhubarbe : coupée en dés.
cerises : avec ou sans noyaux.
1 kg. fruits abricots, prunes : dénoyautés et
coupés en 4.
poires, pommes : pelées, coupées en
quartiers.
ranger les fruits en couronne sur
la pâte.
Cuisson à four chaud : 20 à 30 min.
Sortir la tarte de la plaque —- la refroidir sur une grille _ la
saupoudrer de sucre au moment de servir.
466. Tarte aux fruits à la Chantilly voir Tarte aux fruits n° 465.
•2 dl. crème Chantilly n° 556 décorer la tarte froide.
467. Tarte aux fruits (avec liaison) voir Tarte aux fruits n° 465.
1 œuf délayer — verser sur la tarte au
1 dl. lait moment de la mettre au four.
BISCUITS - TOURTES
ET G L A Ç A G E
485. Biscuit économique
80 g. sucre (5 c. s.)
1 pincée sel travailler en mousse dans une ter-
Vi écorce citron rine pendant 20 min.
1 à 2 œufs entiers
2 c. s. huile, crème ou beurre
1 dl. lait ajouter l'un après l'autre en re-
150 g. farine muant.
1 c. c. poudre à lever
Verser la pâte dans un moule à tourte graissé et fariné.
Cuisson à four doux : 45 min. —
démouler — refroidir.
A volonté, cuire cette pâte dans une plaque à gâteau ou dans de
petits moules.
490. Plum-cake
125- 125 g. beurre frais travailler en crème dans une ter-
rine.
150 - 125 g. sucre (8 c. s.) ajouter — travailler encore pendant
20 à 30 min.
136
497. Génoise
fouetter jusqu'au ruban dans une
120 g. sucre (8 c. s.) terrine au bain-marie : 15 min. —
3 œufs entiers, moyens retirer .de la chaleur et fouetter
encore 5 min.
45 g. fécule (4 % c. s.) tamiser sur la mousse — mélanger
45 g. farine (4 Yt c. s.) délicatement.
Verser la pâte dans un moule à tourte graissé et fariné.
Cuisson à four doux : 30 à 40 min.
— démouler .—. refroidir — décorer
à volonté.
Tourte glacée :
Napper la surface du biscuit d'une fine couche de purée d'abricots
— recouvrir entièrement d'un Glaçage nos 506 ou 507, ou d'une
Glace royale n° 508 — à volonté, garnir le tour d'amandes
mondées, moulues et grillées — décorer la surface à volonté.
_ 139 _
501. Madeleine
travailler en crème dans une ter-
100 g. beurre frais
rine.
100 g. sucre (7 c. s.)
'A écorce citron ajouter — fouetter 10 min.
1 pincée sel
2 œufs entiers ajouter un à un.
100 g. farine (10 es.)
1 c. c. poudre à lever ajouter — mélanger.
Verser la pâte dans un moule à Madeleine ou à tourte graissé
et fariné.
Cuisson à four chaud au début :
35 min. — démouler — refroidir.
504. Financier
6 blancs d'œufs battre en neige très ferme.
75 g. farine (7 % c. s.)
75 g. fécule (7 % c. s.)
40 g. amandes mondées, ajouter très délicatement.
moulues
200 g. sucre
75 g. beurre en crème
Verser la pâte dans un moule à financier ou à cake bien graissé,
tapissé d'amandes mondées, effilées.
Cuisson à four doux : 45 min.
505. Vacherin
3 blancs d'œufs très frais battre en neige très ferme dans une
terrine.
ajouter peu à peu en fouettant tou-
150 g. sucre (10 c. s.) jours pour obtenir une pâte très
ferme.
Sur une plaque à gâteau fortement graissée et farinée, coucher
2 grillages ronds au moyen de la douille.
Cuisson à four très doux (porte
entr'ouverte) : 60 à 70 min.
Détacher les grillages au sortir du four — les refroidir — les
dresser sur un plat à tourte — les fourrer et les masquer de 4 dl.
de Crème Chantilly n° 556 — décorer à volonté.
_ 141 _
509. Meringage
3 blancs d'œufs très frais battre en neige très ferme dans une
terrine.
ajouter peu à peu en fouettant tou-
120 g. sucre (8 c. s.) jours pour obtenir une pâte très
ferme.
Utiliser cette préparation suivant la recette.
_ 142 _
PATES
Couronne
515 Taillaule
Savarin Boules 512
Rosaces
519 de fourrées Gugelhopf Tresse Pain
el Berlin 516 Petits
514 pains 511 510
520 518 Croissanfs sucrés
fourrés 513
517
10 g. 20 g. 15 g. • 15 g. 10 g. 10 g. 8 g.
15 g. 60 g. 40 g. 80 g. 60 g. 20 g.
3 dl.
1
Va dl. 1 dl. 2 dl. 1 V* dl. 2 dl. 2 /« dl.
100 g. ^
100 g. à volonté
30 min. 30 min. 30 min. 30 min. lh.
1 à 2 h. 1 à 2 h.
1 h. 1 à 2 h. 1 à 2 h. 1 à 2 h. 1 à 2 h.
grande
20 à 30 20 â 30 20 à 30 30 à 40 30 à 40 30 à 40
friture
min. chaude min. min. min. min. min.
_ 143 _
LEVÉES
Remarques :
1. Dans la préparation d'une grande quantité de pâte, préparer le
levain à l'avance avec la levure, 1 c. s. de sucre, un peu de
liquide et de la farine pour obtenir une pâte mollette.
2. Les denrées et les ustensiles doivent être tièdes (35°) pour
faciliter le travail des levures.
3. Pendant la montée de la pâte, éviter les déplacements et les
changements de température.
levure émiettée
sucre délayer dans un bol — verser dans
eau tiède la fontaine.
lait tiède
sel
beurre liquide, tiède ajouter dans la fontaine.
œufs battus
Mélanger en prenant la farine peu
à peu — pétrir — battre énergique-
nient : 15 à 30 min. pour introduire
de l'air — la pâte doit être lisse,
brillante et se détacher de la ter-
rine (sauf la pâte à savarin qui est
liquide).
raisins secs nettoyés . . . ajouter.
laisser lever à couvert.
mettre en moule — laisser lever à
couvert.
façonner (voir recette spéciale) —
laisser lever à couvert une 2 me fois.
Cuisson à four moyen, sauf pour
les boules de Berlin.
_ 144 _
510. Pain
Former un pain long ou rond — le déposer sur une plaque à gâteau
ou dans un moule farinés — laisser lever (voir tableau) — inciser
la surface — à volonté, badigeonner d'eau sucrée au moment de
mettre au four .—. cuisson : voir tableau.
511. Tresse
Partager la pâte — former 2 longs rouleaux amincis aux extrémités
—• les placer en croix — tresser — déposer la tresse sur une
plaque à gâteau graissée —• laisser lever (voir tableau) — dorer
au moment de mettre au four — cuisson : voir tableau.
512. Taillaule
Former un pain — le déposer sur une plaque à gâteau graissée ou
déposer la pâte dans un moule graissé —. laisser lever (voir
tableau) —• ciseler et dorer la surface au moment de mettre au
four — cuisson : voir tableau.
514. Gugelhopf
Mettre la pâte à mi-hauteur dans un moule à cheminée bien graissé
et saupoudré d'amandes mondées, effilées — laisser lever à
hauteur du moule et cuire au four : voir tableau.
Poudrer de sucre glace au sortir du four.
515. Couronne
Abaisser la pâte en un rectangle de Y> cm. d'épaisseur — garnir la
surface d'une farce aux noisettes en laissant un bord de 1 M cm.
— rouler •—• former la couronne —• la déposer sur une plaque à
gâteau ou dans un moule à couronne graissés — laisser lever
(voir tableau) — dorer au moment de mettre au four — cuisson :
voir tableau.
A volonté, glacer au sortir du four.
— 145 _
Sirop au rhum :
P E T I T E PATISSERIE
ET CONFISERIE
521. Pains d'anis
250 g. sucre glace tamisé travailler en mousse dans une ter-
2 œufs entiers rine pendant 20 min.
2 c. s. anis nettoyé ajouter peu à peu pour former une
250 g. farine pâte.
Abaisser au rouleau à Y» cm. d'épaisseur — découper à l'emporte-
pièce ou
Rouler sous la main dans du sucre en boudin de la grosseur du
petit doigt — découper et former des croissants.
Déposer sur une plaque à gâteau graissée — laisser sécher une nuit.
Cuisson à four doux : 20 à 25 min.
2 œufs battus
I verser dans la fontaine — mélanger
peu à peu à la farine.
Pétrir rapidement — former une boule — laisser reposer à couvert
M h. — abaisser à 'A cm. d'épaisseur — découper à l'emporte-
pièce — déposer sur une plaque à gâteau graissée — dorer à
volonté.
Cuisson à four moyen : 15 min.
524. Belgrades
/ œuf travailler en mousse dans une ter-
125 g. sucre (8 c. s.) rine pendant 5 min.
Yn jus de citron
60 g. amandes moulues
60 g. noisettes »
ajouter pétrir — former
25 g. citronnât haché
boule.
1 c. c. cannelle moulue
1 c. c. poudre à lever
100 g. farine (10 c. s.)
Abaisser à 14 cm. d'épaisseur — découper en losanges déposer
sur une plaque à gâteau graissée.
Cuisson à four doux : 10 à 15 min.
50 g. sucre glace mélanger — glacer les biscuits au
1 c. s. eau chaude sortir du four.
525. Milans
125 g. beurre en crème
125 g. sucre (8 c. s.) battre en mousse dans une terrine
% écorce citron pendant 15 min.
1 pincée sel
2 petits œufs ajouter un à un.
250 g. farine ajouter — pétrir rapidement — for-
1 c. c. poudre à lever mer une boule.
Laisser reposer la pâte 14 h. au frais — l'abaisser à Y> cm. d'épais-
seur — la découper à l'emporte-pièce — la déposer sur une
plaque à gâteau graissée — dorer.
Cuisson à four moyen : 15 min.
526. Petits-Ducs
Préparer une pâte à Milans n° 525 — l'abaisser à 3 mm. d'épaisseur
— la découper en ronds unis — en évider la moitié —• les coller
à l'œuf sur les ronds entiers — remplir le vide de confiture —
déposer sur une plaque à gâteau graissée.
Cuisson à four chaud : 8 à 10 min.
_ 149 _
528. Sablés
200 g. farine
100 g. sucre (7 es.)
1 pincée sel former une
% écorce citron pétrir rapidement
boule.
150 g. beurre frais divisé
2 jaunes d'œufs ou
1 œuf entier
Laisser reposer la pâte 1 h. au frais.
L'abaisser à % cm. d'épaisseur — la découper à l'emporte-pièce
rond — déposer sur une plaque à gâteau graissée.
Cuisson à four très chaud : 7 à 8
min.
529. Tommies à l'abricot
150 g. farine
80 g. noisettes grillées,
moulues pétrir rapidement
60 g. sucre (4 c. s.) former une
boule.
1 pincée sel
125 g. beurre en crème
3 c. s. lait
Laisser reposer la pâte 1 h. — l'abaisser à H cm. d'épaisseur —
la découper en ronds de 3 cm. de diamètre avec l'emporte-pièce
cannelé.
Cuisson à four très chaud : 5 min.
Assembler 2 à 2 avec de la purée d'abricots — poudrer fortement
de sucre glace vanillé.
— 150 _
530. Gaufres
160 g. farine
160 g. sucre
% écorce citron préparer une pâte lisse, plutôt li-
4 c. s. crème quide.
4 œufs
Chauffer le gaufrier — le graisser — verser la pâte par petites
poches — fermer le moule — dorer des 2 côtés.
Servir avec une crème Chantilly ou une compote de fruits.
531. Bricelets
1« manière
100 g. sucre (7 c. s.) travailler en mousse dans une ter-
1 œuf entier rine pendant 20 min.
% c. c. sel
y* écorce citron
80 g. beurre liquide, froid ajouter au fur et à mesure — bien
mélanger.
4 c. s. lait ou eau
250 g. farine
Laisser reposer la pâte une nuit.
Former des boulettes — chauffer le fer à bricelets —- le graisser
— y mettre les boulettes de pâte — fermer le fer — cuire jusqu'à
belîe couleur dorée — refroidir —. conserver dans une boîte en
fer blanc.
2 me manière :
150 g. beurre en crème
150 g. sucre battre en mousse dans une terrine
1 écorce citron pendant 5 min.
1 pincée sel
2 jaunes d'œufs ajouter un à un.
2 % dl. eau ajouter peu à peu et alternative-
250 g. farine tamisée ment en remuant (pâte épaisse).
Laisser reposer la pâte quelques heures.
Déposer la pâte par cuillerées sur le fer chaud —• fermer le fer —-
cuire jusqu'à belle couleur dorée — refroidir.
3me manière :
2 Yi dl. crème battre dans une terrine.
250 g. farine tamisée ajouter peu à peu et alternative-
200 g. sucre ment en remuant.
2 % dl. eau
— 151 _
534. Leckerlis
450 g. farine
200 g. amandes hachées
grossièrement
100 g. Orangeat et citronnât
hachés
1 c. c. cannelle faire la fontaine.
1 pointe de couteau girofle
moulu
un peu de muscade
'A écorce citron
% dl. kirsch
_ 152 _
535. Semelles
Préparer une Pâte feuilletée n° 429.
L'abaisser à J4 cm. d'épaisseur — la découper à l'emporte-pièce
cannelé — saupoudrer de sucre et allonger au rouleau — déposer
sur une plaque à gâteau mouillée.
Cuisson à four modéré : 7 à 8 min.
537. Sacristains
Préparer une Pâte feuilletée n° 429.
L'abaisser à 3 mm. d'épaisseur — la découper en longues bandes
de 12 cm. de large — les dorer à l'œuf — les saupoudrer
d'amandes mondées, moulues — poudrer de sucre — découper
en tranches de 2 cm. de large —• tordre en forme de tire-bouchons
déposer sur une plaque à gâteau mouillée.
Cuisson à four chaud : 5 min.
_ 153 —
l r e manière :
2me manière
3 m e manière
Remarque :
Conserver les truffes au frais.
_ 158 —
555. Prolin
60 g. sucre (4^ es.) . . . . caraméliser dans une casserole,
60 g. amandes ou noisettes ajouter .— mélanger 2 min.
mondées, séchées
Verser sur une plaque à gâteau huilée — refroidir — moudre ou
piler —. ajouter aux préparations culinaires.
CRÈMES ÉCONOMIQUES
Chocolat Caramel Moka
560 559 558
CRÈMES
Citron Noisettes
Pralin Kirsch ou ou Caramel Chocolat Moka
orange amandes 561 561
566 561 561
561 565
15g. 15 g. 15 g. 15g. 15 g. 15 g. 15 g.
(l'/sc.s.) (Vises.) (l'/sC.S.) (l'/sc.s.) (l'/sc.s.) (l'/sc.s.) (l'/sc.s.)
3 3 3 3 3 3 3
lfine
pelure
citron ou
orange
60 g.
2 es.
pralin
kirsch
n° 555
— 161 —
MÉNAGÈRES
Vanille
561
15 g. fécule
(l'/sc.s.)
fouetter l'appareil dans une
120 g.
sucre terrine.
(8 es.)
3 œufs
ajouter à l'appareil.
1
/i bâton
vanille parfums porter à ebullition — verser
fendu doucement sur l'appareil en
remuant.
8dl. lait
CREMES-GLACES
ET MOUSSES
50 g. farine (5 c. s.)
100 g. sucre (7 c. s.) fouetter l'appareil dans une terrine.
3 jaunes d'oeufs ou
2 petits œufs entiers
3 dl. lait bouillant verser doucement sur l'appareil en
parfum à volonté remuant.
Remettre sur le feu — remuer jusqu'à l'ébullition.
Cuisson : 2 min. en remuant —
refroidir en remuant quelques fois.
Cette crème épaisse est utilisée pour garnir des tartes, des tarte-
lettes, etc...
572. Diplomate
100 g. pèlerines ou
génoise avec 2 œufs n° 430,
coupée en morceaux dresser par couches dans un moule
100 g. fruits confits en dés, uni, huilé et sucré — laisser reposer
macérés dans du kirsch 3 h. au frais.
3 à 4 dl. crème bavaroise
n» 571.
Démouler sur un plat — à volonté, décorer de Crème Chantilly
n° 556.
573. Glace
Préparer une Crème ménagère n° 561 ou une Crème anglaise n° 563
— compter 150 à 200 g. de sucre.
1. Refroidir la crème — à volonté, ajouter 1 dl. de crème fraîche.
2. Verser dans le cylindre de la sorbetière.
3. Sangler la sorbetière (entourer le cylindre de glace pilée et de
sel : 1 kg. de sel pour 10 kg. de glace).
_ 167 _
580. Sabayon
90 g. sucre (6 c. s.) cette sauce se prépare comme la
2 œufs Mousse au vin blanc n° 577.
2 dl. vin blanc
Servir le sabayon chaud pour accompagner un pouding.
A volonté, préparer le sabayon au madère, au porto, ou au rhum.
FRUITS
586. Fruits congelés ou surgelés
Acheter les fruits 5 à 7 h. avant la consommation.
Les laisser dégeler lentement dans un compotier.
Les utiliser comme garniture ou les accompagner de Crème Chan-
tilly n° 556.
593. Birchermuesli
50 g. flocons
60 g. raisins secs nettoyés tremper quelques heures à l'avance.
2 dl. lait ou lait condensé
40 g. noisettes ou amandes
moulues
1 jus citron
1 dl. cidre doux ajouter mélanger au fur et à
3 à 4 pommes râpées mesure.
1 à 2 poires râpées ou
autres fruits de saison
80 à 100 g. sucre (5 à 7 c. s.)
Dresser dans un compotier — décorer — servir immédiatement.
_ 172 _
Croûtons :
40 g. beurre chauffer dans une poêle à frire.
inn H „„;„ ,„<.-,•<. I couper en dés réguliers — rôtir len-
1UU g. pain rassis , r , . •- L H i i
" 1 tement jusqu a belle couleur dorée.
Dresser sur la marmelade au moment de servir.
615. Tutti-frutti
500 g. traits divers frais ou
en conserve, divisés disposer par couches dans un com-
60 g. biscuits à la cuillère potier.
coupés en morceaux
3 à 4 dl. crème ménagère à
la vanille n° 561 napper la préparation.
Décorer de fruits et de crème Chantilly.
BOISSONS
Remarques :
Les jus de fruits se préparent au moment de servir pour éviter
l'oxydation des vitamines.
Ces jus de fruits se servent comme apéritifs. Ils sont très sains et
précieux grâce à leur richesse en sucre assimilable, en matières
minérales et en vitamines B et C.
647. Thé
Cacao
1 l. lait porter à ebullition.
y» 1. eau
4 c. s. cacao délayer — ajouter au liquide bouil-
8 c. s. sucre lant.
2 dl. eau bouillante
laisser cuire une onde.
Servir le cacao immédiatement.
Chocolat
Limonade
S /. eau
1 kg. sucre mettre dans un pot de grès — lais-
2 citrons en rondelles ser macérer 3 jours à couvert —
1 dl. vinaigre remuer chaque jour.
1 poignée fleurs de sureau
Passer — mettre en bouteilles — boucher conserver au frais.
Consommer la limonade après 3 ou 4 jours
188 _
CONFITURES - GELÉES
ET SIROPS
2me manière :
CONSERVES
Remarque
Procéder de même pour les côtes de bette — remplir les bouteilles
d'eau fraîche à hauteur avant de boucher.
Fruits à pépins :
1 l. eau porter à ebullition.
100 g. sucre (7 c. s.)
peler — à volonté, partager et en-
1 kg. fruits lever le cœur — ajouter au sirop
bouillant.
Cuisson : jusqu'à ce que les fruits
soient tendres.
mettre en bocaux.
Marmelade :
1.500 kg. fruits préparer une Marmelade n° 595.
remplir les bocaux de marmelade
bouillante.
Tomates entières :
/ /. eau porter à ebullition.
1 c. c. sel
1 kg. petites tomates laver — piquer — pocher 1 à 2 min.
dans le liquide bouillant. -
mettre en bocaux.
Purée de tomates :
Préparer une Purée de tomates n° 259 la verser bouillante dans
les bouteilles.
668. Sterilisation
bocaux à stériliser
gommes en parfait état laver rincer —
couvercles égoutter.
ressorts
fruits ou légumes préparés . remplir à ras des bocaux.
solution sucrée ou salée, re- verser sur les fruits ou les légumes
froidie aux 'A de la hauteur.
Fruits :
trier — laver — à volonté, peler,
fruits partager et dénoyauter —• remplir
le bocal.
150 g. sucre pour 1 l. eau bouillir — refroidir — verser aux
% du bocal.
fermer le bocal.
Stérilisation : 10 minutes à 80° pour les baies.
20 » à 85° pour les fruits à noyaux.
20 à 30 » à 90° pour les poires.
Remarques :
1. Pour les fruits très juteux, remplacer à volonté le sirop par
4 c. s. de sucre pour un bocal de 1 1.
2. Pour que les poires restent blanches, ajouter du jus de citron
au sirop.
_ 195 _
Légumes
laitues nettoyer — laver — couper les bet-
bettes tes — blanchir 5 min. — égoutter
petits pois — refroidir,
haricots remplir le bocal.
669. Le séchage
essuyer — à volonté, partager et
fruits à noyaux dénoyauter — déposer sur une claie
ou une planche, la tranche dessus.
Sécher au soleil 3 à 4 jours.
Remarque
Conserver les fruits, les champignons et les légumes séchés dans
de petits sacs de toile, dans un endroit sec et bien aéré.
_ 196 —
670. Choucroute
Remarque :
Le sel n'est pas l'agent de conservation, mais c'est l'acide
lactique produit par la fermentation.
Remarque :
Pour une plus grande quantité de beurre, procéder en 2 fois :
1. Fondre le beurre jusqu'à ce qu'il soit liquide — le refroidir —
le décanter, c'est-à-dire retirer le babeurre.
2. Cuire à feu doux jusqu'à ce que le beurre soit clair et la
« drache » dorée.
677. Saindoux
couper en dés — fondre à feu doux
2 kg. panne jusqu'à ce que la graisse soit claire
et les « grabons » dorés — tiédir.
Verser la graisse dans un pot très propre — presser les « grabons »
— refroidir la graisse.
Couvrir et conserver au frais, à l'abri de la lumière.
500 g. saindoux
500 g. beurre fondu fondre séparément — mélanger
5 dl. huile ou mettre en pot.
500 g. graisse végétale
Couvrir après refroidissement.
_ 199 —
Hygiène ali
Ces pages d'hygiène alimentaire ne suppriment
en aucun cas le cahier de l'élève, dans lequel
la maîtresse fera noter les expériences réalisées
en classe, leurs conclusions et leurs applications.
B U T D E L'ALIMENTATION
LA C O M P O S I T I O N
DES ALIMENTS*
Ce sont :
1. L'eau, qui forme les *ls du poids du corps.
3. Les vitamines, qui règlent les phénomènes de la vie et qui sont les
principaux agents protecteurs de la santé.
L'eau 1. Les boissons : l'eau natu- 1. L'eau se solidifie à 0° C. L'eau est indispensable à
relle, les eaux minérales, la vie :
c les jus de fruits, le thé, le 2. Plus sa température s'é-
lève, plus l'eau s'évapore. 1. Elle entretient la sou-
café, les tisanes, les pota- plesse du corps.
i_ ges, etc.. 3. L'eau bout à 100" C. (au
ro bord de la mer) et se va- 2. Elle régularise la tempé-
a 2. Les aliments (en quantité rature du corps.
plus ou moins grande) : porise rapidement.
u les légumes, les fruits, le 3. Elle transporte les élé-
4. L'eau extrait certains élé-
<D lait, etc.. ments nutritifs des ali- ments nutritifs.
TO ments. 4. Elle permet les réactions
"S chimiques et biologiques.
c 5. Elle favorise l'évacuation
g des déchets.
T)
3
i_
Les protides 1. Les aliments d'origine 1. Les protides se dissolvent 1. Les protides forment les
«0
c (albumines) animale : la viande, le dans l'eau froide. cellules des tissus.
O poisson, le lait, le fro- 2. En cas de nécessité, ils
mage, les œufs, etc.. 2. Ils se coagulent sous l'ac-
o tion de la chaleur ou d'un brûlent mais en laissant
<D 2. Les aliments d'origine vé- acide. des déchets toxiques que
"D
gétale : les légumineuses, le corps doit éliminer.
les céréales, les pommes 3. En brûlant, ils dégagent
"c de terre, les fruits oléa- une odeur de corne brû-
gineux, etc.. lée.
E 4. Us sont rapidement dé-
s(U
composés par les bacté-
LU
ries (odeur putride) et de-
viennent toxiques.
LES ÉLÉMENTS NUTRITIFS et leurs particularités (suite)
Eléments Sources Caractéristiques Fonctions
à démontrer par des expériences suggestives dans l'organisme
Les matières 1. Le sel de cuisine ajouté 1. Les matières minérales 1. Le calcium et le phos-
-«5 minérales aux aliments. subsistent sous forme de phore durcissent les os.
oa
S (cendres) cendres après la combus-
2. Les aliments d'origine v é - 2. Le fer p e r m e t au sang de
tion.
•a gétale : les céréales, le transporter l'oxygène.
ce le sel da cuisine, pain bis, les pommes de 2. Elles sont indestructibles.
C=) 3. L'iode régularise les é-
EH terre, les légumes et les 3. Elles déclenchent la com-
fcc3 changes dans l'organisme.
le calcium, fruits. bustion des sucres.
&= 4. Les matières minérales
e3
cd
3. Les aliments d'origine favorisent la combustion
^&o~- le fer, animale : le lait, le fro-
ÖB
des sucres dans l'orga-
•=> mage, les viandes, les pois- nisme.
le phosphore,
(=> sons, les œufs, e t c . .
DQ
E-t
5. Avec les vitamines, elles
»5 l'iode, etc.. protègent l'organisme con-
EU
•g t r e les infections.
Les vitamines 1. Certains aliments tant 1. Les unes sont solubles 1. Elles sont indispensables
qu'ils sont très frais : les dans les corps gras, les à la vie.
U
fruits, les légumes, le lait, autres dans l'eau.
2. Elles sont nécessaires à
la crème, le beurre, les
•*- œufs, e t c . .
2. Chaque vitamine a ses ca- la croissance.
o ractéristiques particuliè-
_aj 2. D'autres aliments tant res.
3. Elles assurent la bonne
"o utilisation des éléments
qu'ils ne sont pas raffi-
u nés : les céréales, les lé-
nutritifs
Q.
V) gumineuses, les fruits 4. Elles augmentent la r é -
"c oléagineux et tous leurs sistance de l'organisme
0) dérivés. aux maladies.
E 3. Les abats, les viandes, les
LU poissons gras, les froma-
ges. Voir tableau spécial des « Principales vitamines »
Les lipides 1. Les aliments d'origine v é - 1. Les lipides sont solides ou 1. Les lipides brûlent et don-
(graisses) gétale : les noix, les noi- liquides. n e n t de l'énergie (cha-
settes, les amandes, les leur et travail).
huiles, e t c . . 2. Ils tachent.
2. Ils peuvent être mis en
2. Les aliments d'origine a n i - 3. Ils sont plus légers que réserves dans l'organisme.
male : le lait, le beurre, le l'eau.
fromage, les viandes et 3. Ils donnent au corps ses
10 les poissons gras, les œufs. 4. Ils rancissent à l'air et à formes arrondies.
0) la lumière.
3
g- 4. Ils enveloppent certains
!£Z 5. Ils s'émulsionnent. organes (yeux, reins) et
-<O)u les protègent.
u G. Ils sont solubles dans l'al-
0) cool et dans la benzine.
c
s(U
to 7. Ils fondent à des t e m p é -
r a t u r e s différentes.
"c
0)
E
-0)
8. Ils sont imperméables à
l'air et à l'eau.
LU
9. Certains corps gras peu-
v e n t être chauffés forte-
ment, jusqu'à 300" C.
Vitamine Les légumes et les Le foie cru. 1. La vitamine C est 1. Tendance aux hé- 1. La vitamine C as-
fruits frais : soluble dans l'eau. morragies. sure la santé et la
c persil,
solidité des tissus
2. Elle s'oxyde très 2. Fragilité des os et sanguins et os-
choux, facilement : troubles de la seux.
SO mg. dentition.
à l'air,
légumes à feuilles 2. Elle est antiscor-
vertes, à la chaleur, 3. Affections des butique.
fruits acides, dans un milieu al- gencives (scorbut).
calin, 3. Elle enrichit l e
pommes de t e r r e
dans les premiers au contact du cui- 4. Appauvrissement sang.
du sang.
mois après la ré- vre. 4. Elle augmente le
colte, 5. Diminution du rendement physi-
3. La vitamine C se rendement physi- que et intellectuel.
les eynorrhodons. conserve : que et intellectuel.
à l'abri de l'air, 5. Elle augmente la
ù basse tempéra- 6. Diminution de la résistance de l'or-
ture, résistance aux in- ganisme aux ma-
fections. ladies infectieu-
dans un milieu ses.,
acide.
4. La vitamine C ne
peut pas être mise
en réserve dans
l'organisme.
LES PRINCIPALES VITAMINES - Généralités (suite)
Noms et Sources
besoins Propriétés Signes de Fonctions dans
journaliers Origine végétale Origine animale carence l'organisme
Vitamine Les céréales, surtout Les abats, 1. Les vitamines B 1. Troubles de la 1. Les vitamines B
le germe, sont solubles dans croissance. favorisent la crois-
les viandes maigres, l'eau.
B le pain complet, sance.
les œufs, 2. Troubles dans le
les légumineuses, 2. E l l e s r é s i s t e n t fonctionnement : 2. Elles assurent la
20 mg. le lait, mieux que la vi-
les pommes de terre, santé et le bon
tamine C à l'air du système ner- fonctionnement :
le fromage. veux,
les légumes verts, et à la chaleur.
du système ner-
de l'appareil cir- veux (vitamine an-
la levure de bière. 3. Elles se conser- culatoire, tïbérïbêrique),
vent dans un mi-
lieu acide. de l'appareil di- de l'appareil cir-
gestif, culatoire,
4. Elles ne peuvent de la peau (peZ- de l'appareil diges-
pas être mises en lagre). tif (utilisation des
réserve dans l'or- glucides),
ganisme.
3. Perte de l'appétit.
de la peau.
3. Elles donnent de
l'appétit.
Vitamine Les légumes et les L'huile de foie de 1. La vitamine A est 1. Arrêt de la crois- 1. La vitamine A fa-
fruits fortement co- morue, soluble dans les sance et formation vorise la crois-
lorés en rouge, jau- corps gras. défectueuse de l'é- sance et la forma-
A ne ou vert : le beurre, mail des dents. tion de l'émail des
2. Elle s'oxyde au dents.
tomates, la crème,
1,5 mg. contact de l'air et 2. Perte de poids.
carottes, le lait, de l a lumière, 2. Elle est nécessaire
(rancissement). 3. Troubles visuels : au développement
abricots, les fromages gras,
difficulté d'adap- normal du corps.
courges, le jaune d'ceuf, 3. Elle peut être mise tation à la lumière
en réserve dans le et à l'obscurité. 3. Elle permet à l'œil
légumes à feuilles les poissons gras. foie. de s'adapter rapi-
vertes,
4. Altérations de la dement à la lu-
persil. cornée, (xéroph- mière et à l'obs-
talmie). curité.
Noms et Sources
besoins Propriétés Signes de Fonctions dans
journaliers Origine végétale Origine animale carence l'organisme
LA D I G E S T I O N
DES ALIMENTS
TABLEAU DE
Action mécanique
Mastication
Liquéfaction
Dissolution des sucres
Bol alimentaire
n
tr Brassage
m
3
i—•
3 Liquéfaction
n
B (Chyme)
m
es
CL
n
ffi Brassage
a
Liquéfaction
(Chyle)
211 _
LA D I G E S T I O N
A c t i o n c h i m i q u e (à mettre en couleurs)
transformation partielle
Amidons + salive en maltose, continuée
dans l'estomac
Ö
O
cr
c
p*
c
a
ET
&
era'
n
o
B
albumoses
Protides -|- suc gastrique = peptones
bile emulsion
Lipides + suc pancréatique
saponification
(glycérine et acides gras)
H 3
D
B 5
S D
suc pancréatique
Maltose + suc intestinal
glucose t»
S
cr
Absorption
212
LA RATION ALIMENTAIRE
Qu'est-ce que la ration alimentaire? C'est la quantité d'aliments
nécessaires journellement à chaque être humain pour conserver la santé
et assurer un travail normal. Pour remplir ce but, la ration alimentaire
doit être :
suffisante,
de qualité,
équilibrée.
Ration alimentaire suffisante
La ration alimentaire des divers membres d'une famille doit être
composée en fonction des facteurs suivants : la stature, les activités,
l'âge, l'état de santé, la température et le climat.
(Voir tableau pages 214-215)
En principe, un adulte de 70 kg. fournissant un travail moyen doit
consommer chaque jour :
de lipides,
de cellulose,
Elle est fraîche si les produits sont utilisés aussi rapidement que
possible ou entreposés dans de bonnes conditions et si les mets sont pré-
parés rationnellement.
Elle est naturelle si l'aliment est consommé tel que la nature nous
l'offre ou si l'industrie lui a fait subir le moins de transformations
possibles (raffinage).
3. Beurre 15 - 20 g. 30 g. 20 g.
Huiles et graisses 10 g. 20-30 g. 30 - 50 g.
4. Légumes et fruits
frais, crus Chaque jour à 1 ou 2 repas, en fonction de
l'appétit.
Légumes et fruits Légumes verts abondants.
cuits
5. Pommes de terre
En fonction de l'appétit, à condition que les
Pain 4 premiers groupes d'aliments soient con-
sommés en quantité suffisante.
Céréales
1 g. par kg. du poids Calcium pour la conso- le poids et la nature le poids et la nature
du corps de l'adulte. lidation du squelette. de l'être humain. de l'être humain.
Fer pour la composition
du sang.
etc..
Les activités Besoins accrus Besoins accrus Besoins accrus Besoins accrus
pendant : pendant : en cas de : en cas de :
La Besoins accrus
température en cas de :
et le climat
baisse de température,
/ / - " " / / climat froid.
_ 216 _
LA C O M P O S I T I O N
DES MENUS
les viandes
les pommes de terre ces denrées
Tes poissons
associations bonnes les légumes peuvent être
les œufs
les fruits encore associées
à éviter associations
les céréales entre elles
le lait
les légumineuses
Exemples :
1. Soupe aux poireaux
Rôti de bœuf
Purée de pommes de terre Menu rationnel.
Salade de chou rouge
Fruits frais.
Exemples :
1. Potage crème de blé vert
Ramequin aux pommes de
terre Menu rationnel.
Salade variée
Poires au chocolat.
Erreurs :
Mauvaises associations.
Manque de protides.
Excès de cellulose, d'où perte de
matières minérales et de vita-
mines.
Conseils concernant l'achat de fruits et de légumes
1. Acheter les fruits et les légumes en leur saison et en quantités
adaptées aux besoins de la famille.
2. Les mettre immédiatement au frais et les utiliser le plus rapidement
possible.
3. Consommer en premier les légumes à feuilles, plus périssables et qui
perdent les vitamines C en 2 ou 3 jours.
4. Profiter d'acheter certaines denrées en plus grandes quantités lors-
qu'elles sont plus avantageuses : pommes de terre, pommes, e t c .
_ 218 _
L'ALTÉRATION
DES ALIMENTS
Les aliments ne peuvent pas se conserver longtemps tels quels à
cause des micro-organismes qu'ils contiennent et que l'air leur apporte.
Les micro-organismes provoquent des décompositions : moisissures,
fermentations, pourritures.
LA C O N S E R V A T I O N
DES A L I M E N T S
Pour se développer, les moisissures, les ferments et les bactéries
ont besoin d'air (oxygène), d'une température favorable (10-35°) et
d'humidité.
Il s'agira donc, pour conserver nos aliments, de choisir un des
systèmes suivants :
1. Destruction des micro-organismes et précautions en vue d'éviter la
reinfection.
2. Suppression des conditions favorables au développement des micro-
organismes : air, température, humidité.
Les procédés de conservation suivants remplissent cette double
fonction :
I. Destruction 1. Stérilisation ; recette n° 668.
des micro- Les aliments protidiques doivent être stérilisés en
organismes 2 fois pour détruire, non seulement les bactéries,
mais aussi leurs spores.
a) par la chaleur
et la suppres- 2. Remplissage à chaud : recette n° 666,
sion de l'air : 3. Conserves au soufre : » n° 667.
N°a 2 et 3 procédés de conservation pour les fruits seulement.
Le vinaigre :
1. Cornichons : recette n° 672.
2. Champignons : recette n° 673.
3. Racines rouges : recette n° 674.
L'acidité naturelle :
Certains fruits et légumes peuvent se conserver
grâce à leur acidité ; rhubarbe, côtes de bette :
recette n° 665.
_ 220 _
I. Destruction La fumée :
des micro-
organismes La fumée contient du phénol et de la créosote qui
(suite)
parfument la viande de porc tout en permettant sa
conservation.
b) par l'addition
d'un antisepti-
que : Le sucre :
En grande quantité, le sucre empêche le déve-
loppement des micro-organismes ; confitures : recette
n° 653, sirop de fruits : recette n° 662.
c) par l'addition
d'un antisepti- Le sel et l'acide lactique :
que et la for- 1. Choucroute : recette n° 670.
mation d'acide
lactique : 2. Compote aux raves : recette n° 671.
b) de la tempéra- Réfrigération :
ture favorable :
1. Conservation momentanée des aliments dans un
frigidaire.
2. Conservation idéale des aliments par la congéla-
tion et la surgélation.
c) de l'humidité : Dessiccation :
1. Conservation des haricots, des fruits, des cham-
pignons, etc. : recette n° 669.
2. Viande séchée des Grisons et du Valais.
_ 221 _
LE LAIT
Propriétés physiques
Liquide blanc mat, opaque.
Odeur faible.
Saveur sucrée.
Densité = 1.032.
900 g. d'eau
35 g. de protides (caséine)
7 g. de matières minérales
40 g. de lipides (graisse)
50 g. de glucides (sucre)
et les vitamines ADB.
Valeur nutritive et digestibilité
Le lait est un aliment quasi complet ; il contient tous les éléments
nutritifs excepté le fer et la vitamine C. Ces éléments (protides, lipides,
glucides) sont de qualité supérieure. Le calcium et le phosphore, accom-
pagnés des vitamines nécessaires, s'y trouvent en quantités suffisantes
pour favoriser l'ossification et la dentition normales de l'enfant.
Généralement, le lait est bien digéré et facilement assimilé même par
les enfants et les vieillards.
Si le lait n'est pas bien supporté, il peut être écrémé, coupé d'eau,
de café. Il faut le boire lentement et par petites gorgées, éventuellement
à la cuillère.
Valeur économique
Vu sa haute valeur nutritive, le lait est l'aliment le meilleur marché.
C'est la raison pour laquelle il devrait jouer un plus grand rôle dans notre
alimentation journalière (5 à 6 dl. par adulte et par jour).
_ 222 _
Utilisation
Le lait est à la fois un aliment et une boisson saine.
Il constitue l'unique nourriture des bébés pendant les premiers mois
de leur existence et entre dans l'alimentation des vieillards et des malades.
Il sert de complément à diverses préparations culinaires et s'associe
particulièrement bien aux œufs, aux céréales et aux fruits.
Il est employé pour la fabrication du beurre, des fromages, des con-
serves de lait et autres spécialités comme le yoghourt, etc..
Altérations
Le lait est un milieu très favorable au développement des ferments
et des bactéries. Il peut aussi contenir des microbes pathogènes (tuber-
culose, maladie de Bang, fièvre typhoïde) dangereux pour l'homme. Les
autorités ont créé un service de contrôle très séyère du lait distribué dans
les ménages.
Les ferments contenus dans le lait peuvent transformer une partie du
lactose en acide lactique (odeur et goût aigres). Celui-ci fait coaguler la
caséine : le lait tranche. Cette altération est accélérée par la malpropreté,
la chaleur et les temps orageux.
Dans la préparation du junket, du yoghourt et des fromages, la
coagulation de la caséine est provoquée artificiellement : voir chapitre
« Le fromage ».
Conservation
Le producteur et le laitier doivent observer une propreté minutieuse
pendant la traite, l'entreposage, la livraison du lait et le lavage des
récipients. Le lait est refroidi rapidement après la traite en vue de retarder
le développement des micro-organismes.
La ménagère doit conserver le lait dans des récipients parfaitement
propres, au frais, loin des odeurs, à l'abri de la lumière et des poussières.
Les ustensiles (pots, bidons, casseroles) servant à la manutention du
lait seront réservés exclusivement à cet usage ; ils doivent être d'un
entretien facile et il faut les nettoyer immédiatement après leur emploi.
Ces précautions prises, le lait peut être conservé 1 à 2 jours suivant
la saison. En été, il faut le bouillir et le refroidir dès sa réception.
Dans le commerce, le lait est conservé par refroidissement, par
pasteurisation, par concentration ou par dessiccation.
1. La pasteurisation consiste à porter le lait frais à une température
donnée et à le refroidir rapidement. On distingue 2 modes de pasteu-
risation :
a) la pasteurisation à haute température (72° C pendant 15 sec);
b) la pasteurisation instantanée (85° C et refroidissement immédiat).
_ 223 —
LE FROMAGE
r T
362 g. d'eau
T T
295 g. de protides (caséine)
15 g. de matières minérales
28 g. de glucides (sucre)
et les vitamines A D et B.
Le caillé n'est pas chauffé. Le caillé n'est pas chauffé. Le caillé est chauffé à la
t e m p é r a t u r e de 52° à 56" C.
Egouttage lent et partiel Pas d'égouttage ou egout- Egouttage complet du
du caillé placé dans des tage partiel p a r enlève- caillé placé dans des toiles
toiles très fines, suivi d'un ment du petit-lait.' et des cercles.
pétrissage du caillé à la
main ou à la machine afin
de lui donner plus d'onc-
tuosité.
Valeur économique
Comparé à la viande, le fromage est un aliment bon marché et
précieux pour varier les menus.
Utilisation
Le fromage est un excellent remplaçant de la viande.
Il s'associe aux céréales (pâtes, pain), aux pommes de terre et aux
légumes.
Le fromage se consomme aussi comme dessert.
Il entre dans la préparation de spécialités : fondue, raclette, croû-
tes, etc.
Altérations
Les mouches, attirées par l'odeur du fromage, y déposent volontiers
leurs œufs.
A l'air, le fromage se dessèche et « transpire » facilement.
Dans un milieu humide et chaud, il moisit.
Conservation
Le fromage doit être conservé au frais, à l'abri des mouches, des
souris, de l'air et de la lumière.
Le papier paraffiné permet de conserver un petit morceau de fromage
pendant quelques jours.
Un gros morceau de fromage est entreposé à la cave enveloppé d'un
linge humide et salé.
Séré
En portant à ebullition et en acidifiant le petit-lait, résidu de la
fabrication du fromage, on obtient le séré, aliment d'une valeur appré-
ciable.
_ 227 _
LA C R E M E
La crème est la partie grasse du lait. Elle est prélevée sur le lait
qui a reposé 12 à 24 heures ou extraite au moyen de la centrifuge.
1 litre de lait donne 1 dl. de crème.
La crème est pasteurisée avant d'être livrée à la consommation.
Propriétés physiques
Liquide blanc, légèrement onctueux.
Odeur faible.
Saveur légèrement sucrée.
597 g d'eau
24 g de protides (caséine)
2 g de matières minérales
1 i
350 g de lipides (graisse)
27 g de glucides (sucre)
et les vitamines A et D.
Valeur économique
Malgré son prix élevé, la crème est devenue aujourd'hui un produit
de consommation courante.
— 228 _
Utilisation
La crème améliore certaines préparations culinaires ; elle lie, enri-
chit et affine les potages, les sauces et les entremets.
Battue, elle sert à la préparation et à la décoration de certains
desserts.
Altérations
Comme le lait, la crème est un aliment sensible à l'air, à la lumière,
à la chaleur et aux odeurs.
Elle s'acidifie puis rancit.
Elle peut aussi moisir ou se putréfier.
Conservation
La conservation de la crème est de courte durée : 1 à 3 jours suivant
la saison. Dans un frigidaire, elle est prolongée.
Il faut tenir la crème au frais, à l'abri de la lumière et des odeurs.
— 229 _
LE B E U R R E
Fabrication
1. Maturation de la crème : 2 à 4 jours suivant la saison, ou
Pasteurisation puis ensemencement pour améliorer l'arôme de la crème.
2. Barattage à une température de 12 à 15°.
3. Délaitage et malaxage, dont dépend partiellement la qualité du beurre.
4. Mise en forme.
Propriétés physiques
Pâte jaunâtre, molle, onctueuse.
Odeur fine, caractéristique.
Saveur douce, de noisette.
150 g. d'eau
7 g. de protides (caséine)
3 g. de matières minérales
5 g. de glucides (sucre)
et les vitamines A et D.
_ 230 —
Valeur économique
La valeur alimentaire du beurre compense largement son prix élevé
à condition toutefois qu'il soit utilisé frais.
Utilisation
Les beurrées et les canapés nous permettent d'apprécier le goût exquis
du beurre frais.
Les préparations culinaires fines : légumes, sauces, pâtisserie, etc.,
nécessitent l'emploi de beurre frais.
Un morceau de beurre frais ajouté à un mets dressé en augmente la
saveur et la valeur nutritive.
Le beurre frais est aussi très précieux dans les régimes.
Variétés
Le beurre de table est fabriqué avec du lait frais.
La crème extraite du petit-lait après la fabrication du fromage donne
du beurre de cuisine.
Altérations
Le beurre rancit rapidement.
Exposé à la lumière, il prend une couleur blanchâtre et un goût
désagréable.
Conservation
Le beurre doit être conservé au frais, à l'abri de la lumière, loin des
odeurs, dans des récipients très propres (frigidaire).
Sa protection est bien assurée par un emballage de papier d'aluminium.
Le beurre salé (2 %) se conserve environ 6 mois et le beurre fondu
une année : recette n° 676.
— 231 —
LES GRAISSES
ET LES HUILES
Les graisses et les huiles sont des corps gras servant à la préparation
des aliments.
Classification
Origine animale : beurre, saindoux, graisse de boucherie.
Origine végétale : huiles de noix, noisettes, pavot, colza, olives,
arachides, etc.
graisses végétales (astra, graisse de coco, végé-
taline, etc.).
Origine mixte : margarine.
100 g. d'eau
—' '—I—'—I—'—I—I—I—'—I—'—I—'—I—'—I
900 g. de lipides (graisse)
1 1 1 1 1 1 1 1 1 très peu de vitamines.
1 kg. d'huile contient :
—i—I—i—|—i—I—i—|—i—|—i—i—i—|—i—]—i—|—|—| 1000 g. de lipides
(graisse)
~ pas de vitamines.
Valeur nutritive et digestibilité
Les graisses et les huiles fournissent à l'organisme une grande partie
de son énergie : chaleur et travail. Leur consommation doit être aug-
mentée en saison froide. En outre, les matières grasses sont indispensa-
bles pour véhiculer et conserver les vitamines A D E.
Les corps gras sont particulièrement laborieux à digérer. Leur diges-
tibilité varie néanmoins avec leur degré de fusion. Plus celui-ci est bas,
plus une graisse est facile à digérer.
Voici les points de fusion de quelques corps gras :
huile 8°
graisse végétale 25°
beurre 30°
saindoux 32°
graisse de bœuf 40°
_ 232 _
Valeur économique
Les graisses animales (à l'exception du beurre) et les huiles sont d'un
prix modéré.
Achat
Il faut, autant que possible, donner la préférence aux produits natu-
rels qui ont subi moins de manipulations : beurre, huile vierge et saindoux.
Utilisation
Le saindoux convient pour la cuisson des mets aux pommes de terre,
des viandes, de certains légumes (choucroute, etc.) et pour la préparation
de la pâte brisée.
L'huile entre dans la préparation des salades, de la mayonnaise et
de certains légumes. La friture et le rôtissage des viandes se font souvent
à l'huile.
Les graisses végétales remplacent parfois le beurre pour la cuisson
des aliments.
La margarine (mélange de composition variable) sert à la confection
de la pâte feuilletée. Elle peut entrer dans diverses préparations culi-
naires ; mais elle ne devrait jamais remplacer le beurre frais pour les
tartines destinées aux enfants.
La ménagère économe fait elle-même un mélange de graisses, conve-
nant pour la plupart des préparations : recette n° 678.
Altérations
Comme le beurre, toutes les graisses rancissent au contact de l'air et
de la lumière. Elles communiquent alors un goût désagréable aux prépa-
rations culinaires.
Les graisses et les huiles surchauffées se carbonisent et perdent ainsi
leur valeur alimentaire ; elles deviennent alors toxiques pour l'organisme.
Conservation
1. Fondre les graisses dans de bonnes conditions : recettes n os 676 à 678.
2. Les conserver dans des récipients propres, à l'abri de l'air et de la
lumière (papier noir).
3. Lors de l'utilisation d'une graisse, prélever celle-ci par couches hori-
zontales, pour éviter le rancissement.
4. Ne fondre que de petites quantités à la fois et ne pas les conserver trop
longtemps : 6 à 12 mois.
— 233 —
LA VIANDE
Propriétés physiques
Chair plus ou moins rouge suivant l'espèce.
Graisse en plus ou moins grande quantité.
Os et, quelquefois, tendons.
691 g. d'eau
9 g. de matières minérales
(sels de fer)
100 g. de lipides (graisse)
et les vitamines B.
Valeur économique
Comparée aux différents mets riches en protides (albumine), la
viande est d'un prix très élevé.
Quoique toutes les viandes et tous les morceaux aient à peu près la
même valeur nutritive, les prix en sont très différents. Il faut souvent
payer cher la finesse et le goût d'un morceau.
Achat
La ménagère donnera la préférence à une viande de qualité qui
diminue moins à la cuisson. Si ses revenus sont modestes, elle achètera
des morceaux de 2 m e ou même de 3 m e catégorie. Ceux-ci, bien apprêtés
(biftecks hachés, etc.), ont une valeur nutritive presque égale à celle d'un
morceau de filet ou de contre-filet. Le boudin est un produit très riche
et bon marché.
Le boucher a le droit de compter 250 g. d'os pour 1 kg. de viande
avec charge.
La conservation au frigidaire permet l'achat de grands morceaux de
viande plus avantageux qui peuvent être découpés au fur et à mesure
des besoins.
Altérations
1. Les mouches trouvent dans la viande un terrain favorable pour y
déposer leurs œufs.
2. Au contact de l'air, la viande se dessèche et noircit.
3. La viande, aliment riche en protides (albumine), est attaquée rapide-
ment par les bactéries, surtout en été ; elle devient alors un aliment
dangereux.
4. Le boeuf et le porc peuvent contenir dans leur chair des parasites
transmissibles à l'homme, si celui-ci consomme ces viandes crues ou
insuffisamment cuites.
Tout animal abattu est soumis à un contrôle très sévère de l'inspec-
torat des viandes qui empêche la vente d'une viande impropre à la
consommation.
__ 235 —
Cuisse
Noix *! a
Rôtis Fausse tranche 1 u
Sous-noix | g
Sautés Tranche ronde V -S Jambon frais Gigot
U Longe 1 -g
Braisés Coin j Coin J u
Conservation
1. Garder la viande au frais, à l'abri de la lumière et des mouches.
2. En été, éviter d'acheter la viande à l'avance ou la badigeonner d'huile
ou la rissoler pour la conserver jusqu'au lendemain.
3. Mettre la viande en marinade (recette n° 132) pour la conserver quel-
ques jours.
4. La salaison, le fumage, la dessiccation et la stérilisation sont des pro-
cédés de conservation employés surtout à la campagne.
5. Le frigidaire'rend de grands services pour la conservation de la viande,
spécialement en été. Retirer la viande du frigidaire une heure avant
la préparation pour lui permettre de reprendre la température nor-
male. Toutefois, ne sortir du frigidaire que la quantité à utiliser.
6. Dans le commerce, la viande est conservée par congélation. Une viande
congelée, ramenée à la température ordinaire, doit être apprêtée immé-
diatement pour éviter une décomposition très rapide.
7. Les conserves de viande en boîtes rendent de grands services à la
ménagère, aux touristes et aux voyageurs ; mais il faut refuser toute
boîte bombée, la conserve ayant subi une altération dangereuse.
_ 237 —
LES P O I S S O N S
Propriétés physiques
Poissons d'eau douce : Poissons de mer :
Chair délicate. Chair plus grossière.
Odeur faible. Odeur de marée.
Goût fin. Goût plus prononcé.
Exemples : Exemples :
Bondelle. Cabillaud ou morue
Perche. Colin.
Palée. Merlan.
Brochet. Sole, etc.
Truite, etc.
20 g. de matières minérales
11 g. de lipides (graisse)
très peu de vitamines.
Valeur nutritive et digestibilité
Le poisson est un aliment riche en protides (albumine) mais moins
stimulant que la viande.
Les poissons gras (morue, thon, hareng, e t c . ) sont en outre riches
en lipides (graisse) et en vitamines A et D.
Il est d'une digestion facile et convient particulièrement aux estomacs
délicats.
Valeur économique
Le prix varie avec l'abondance de la pêche et l'espèce de poisson.
_ 238 _
Achat
La ménagère n'achètera que du poisson très frais.
Celui-ci se reconnaît à la chair ferme,
aux écailles dures,
aux yeux brillants,
aux ouïes rouge-vif.
Les poissons salés, fumés, séchés ou en boîtes sont généralement d'un
prix avantageux et permettent de varier les menus.
Utilisation
Le poisson, par sa composition, remplace la viande les jours maigres.
Dans les grands dîners, il peut être servi comme entrée.
Sa digestibilité en fait une nourriture très appréciée des malades.
Altérations
La chair du poisson est très délicate ; elle se décompose rapidement
et répand une odeur de putréfaction. Son utilisation est alors dangereuse.
Conservation
Le poisson d'eau douce doit se manger immédiatement.
Il peut être conservé 1 jour au maximum, saupoudré de sel et gardé
au frais.
Le poisson de mer peut être salé et séché : morue,
salé et fumé : bondelles, harengs saurs,
conservé à l'huile ou sardines, maquereaux,
en marinade, puis stérilisé thon, anchois, e t c . .
Le frigidaire permet la conservation du poisson frais.
Dans le commerce, le congélateur est utilisé pour la conservation et
le transport du poisson frais.
239
L'OEUF
Composition physique
Un œuf de 60 g. contient :
coquille de calcaire
(d'après Larousse) poreuse
7 g. de coquille membrane
39 g. d'eau
7,4 g. de protides
(albumine)
0,5 g. de matières
minérales
5,7 g. de lipides (graisse)
et les vitamines A D
et B.
chalazes
chambre à air
7 g. de matières minérales
2 g. de lipides (graisse)
et très peu de vitamines B.
1 kg. de jaunes d'œufs contient :
r
506 g. d'eau
11 g. de matières minérales
Valeur économique
Le prix des œufs varie avec la ponte et les importations. Lorsque les
œufs sont à prix moyen, ils remplacent avantageusement la viande.
Achat
Il est recommandé de s'approvisionner d'œufs au moment où ils sont
abondants et bon marché (avril et mai) et d'en mettre en conserve pour
l'hiver.
Utilisation
L'œuf est très utile en cuisine et en pâtisserie.
Il peut être consommé seul : cru, à la coque, mollet, dur, au plat
ou en omelette.
Il s'associe parfaitement aux pommes de terre (ramequins), aux
légumes verts (épinards ou dents-de-lion), aux fruits.
Dans un menu, il remplace la viande, le poisson ou les légumineuses,
car il est riche en protides (albumine).
Le jaune lie et enrichit certains mets : potages, sauces, crèmes, etc.
Le blanc permet de clarifier les bouillons et les gelées de viande.
Battu en neige, il emmagasine de l'air et fait monter les pâtes : soufflés
et biscuits.
L'œuf entre dans la préparation de fortifiants : cognac aux œufs,
lait de poule.
_ 241 _
Altérations
La coquille poreuse laisse évaporer de l'eau et entrer de l'air conte-
nant des bactéries et des moisissures. Peu à peu les protides (albumine)
se décomposent : l'œuf prend alors une odeur et un goût fortement
désagréables et il devient dangereux à consommer.
Pour la même raison, les préparations contenant des œufs peu ou
pas cuits doivent être consommées le jour même (danger d'empoison-
nement).
Il faut prendre la précaution de contrôler un à un lesi œufs de
conserve avant de les ajouter à une préparation culinaire.
plus de 6 semaines
Conservation
En bouchant les pores de l'œuf, on cherche à empêcher la pénétra-
tion de l'air et des micro-organismes.
1. Pour une conservation de quelques semaines, les œufs peuvent être
enveloppés dans du papier très serré ou enfouis dans du son très sec.
2. Pour une conservation de plusieurs mois, il est nécessaire de les
immerger dans une solution de silicate de soude ou de garantol :
recette n° 675.
3. Dans le commerce, les œufs sont conservés dans des appareils frigo-
rifiques à une température de 0° ; ils sont mis en vente au moment
où les œufs sont rares.
_ 242 _
LES C É R É A L E S
Les céréales sont des graminées cultivées dont les graines servent
à l'alimentation : le blé ou froment, le seigle, l'avoine, l'orge, le maïs,
le riz et le millet.
Céréales Produits Utilisation
le germe
,^x3* ou froment fortifiant, potages, blrchermuesll.
ß * ^ le seigle
la farine
%i
potages, bouillies pour bébés.
(crème)
l'avoine
^Ç la farine
(crème)
le grain vert
potages, bouillies pour bébés.
légume.
la farine pâtisserie.
W A V S V ^ I le maïs
la fécule pâtisseiie, crèmes, Maisons.
(maïzena)
_ 243 —
— enveloppe — son
embryon ou germe
136 g. d'eau
18 g. de matières minérales
22 g. de cellulose
et les vitamines B.
Le gluten, les matières minérales et les vitamines se trouvent immé-
diatement sous l'enveloppe, dans le germe et autour de celui-ci ; le
centre du grain est composé presque exclusivement de cellules d'amidon.
Valeur économique
Le prix modique des céréales permet leur utilisation fréquente dans
tous les ménages.
Achat
Les produits naturels doivent être préférés aux produits raffinés.
Utilisation
Les céréales entrent dans la préparation d'un grand nombre de mets :
potages, farineux, tartes, poudings, sauces, crèmes, etc..
Les germes de blés sont recommandés comme fortifiant ; ils peuvent
être consommés tels quels ou ajoutés à un potage, à un birchermuesli, etc.
Les farines de blé et de seigle sont seules panifiables, grâce à leur
forte teneur en gluten.
Les céréales (aliments acidifiants) ne doivent pas servir d'accompa-
gnement à la viande ; elles s'associent parfaitement bien aux produits
laitiers, aux légumes et aux fruits.
Altérations
Divers insectes peuvent attaquer les céréales.
La graisse contenue dans le germe rancit et communique un mauvais
goût aux céréales et à leurs sous-produits. C'est la raison pour laquelle
les meuniers enlèvent le germe au moment de la mouture.
Conservation
Pour assurer une bonne conservation des céréales, il faut les garder
dans un endroit frais et sec, à l'abri de la lumière, des insectes et des
souris, dans des sacs en papier ou dans des bocaux.
245
LA FARINE
Au moulin, le blé est mis en réserve dans de grands silos en attendant
d'être transformé en farine.
128 g. d'eau
13 g. de matières minérales
13 g. de lipides (graisse)
6 g. de cellulose
et les vitamines B.
1 kg. de farine blanche contient
130 g. d'eau
6 g. de matières minérales
11 g. de lipides (graisse)
3 g. de cellulose
et presque pas de vitamines.
_ 246 —
Valeur économique
La différence de prix entre la fleur de farine et la farine bise ne
correspond pas à la valeur nutritive de ces produits.
Achat
A la campagne, la ménagère achètera la farine bise pour la fabrication
du pain. La confection de pâtisserie, sauce, etc., nécessité l'emploi de
farine blanche, plus facile à travailler et d'un goût plus fin.
Utilisation
La farine entre dans la préparation de nombreux mets : potages,
sauces, entremets et pâtisserie.
Elle sert à la fabrication du pain.
Altérations
Exposée à l'humidité, la farine moisit, elle devient impropre à la
consommation.
Conservée dans de mauvaises conditions', elle est attaquée par divers
insectes.
Conservation
La farine se conserve comme les céréales. Une farine attaquée par des
parasites doit être tamisée et passée 30 minutes à four doux, sans laisser
prendre couleur.
— 247 —
LE PAIN
Fabrication
1. Préparation du levain avec la levure pressée (100 g. de levure pour
10 kg. de farine).
2. Pétrissage de la pâte (pour 10 kg. de farine, 6 1. d'eau, 150 g. de sel
et le levain).
3. Fermentation de la pâte, à une température de 30 à 35°.
4. Mise en forme.
5. Deuxième fermentation.
6. Cuisson à four moyen : 1 à 1 H heure.
7. Refroidissement lent pour que le pain reste frais plus longtemps.
Propriétés physiques
La croûte doit être brune, égale, cassante, sonore.
La mie sera légère, trouée, plus ou moins blanche.
356 g. d'eau
78 g. de protides (gluten)
12 g. de matières minérales
8 g. de lipides (graisse)
6 g. de cellulose
et les vitamines B.
_ 248 _
Valeur économique
Le pain est d'un prix très modique.
Achat
Il faut donner la préférence à un pain bien levé et bien cuit. Les
malades choisiront un pain long, plus riche eh croûte.
Utilisation
Le pain constitue la base de divers repas et des collations intermé-
diaires. Il entre dans la préparation de plusieurs mets farineux et de
desserts.
Le pain sec est utilisé sous forme de potages (panade), de ramequin,
de poudings, de croûtons ou de panure.
Altérations
Placé dans un endroit humide, le pain moisit.
En été, le pain peut devenir filant ; cette altération est due à des
micro-organismes qui se développent sous l'influence de la chaleur.
Ces pains sont impropres à la consommation.
Conservation
Il faut garder le pain au frais, emballé dans un linge, dans un
endroit aéré.
_ 249 —
Fabrication
1. Pétrissage de la semoule avec de l'eau et, parfois, des œufs (3 œufs
pour 1 kg. de semoule).
2. Moulage : la pâte est poussée à travers une filière dont les trous
varient de forme et de grandeur suivant le produit désiré ; macaronis,
cornettes, spaghettis, nouilles, etc.
3. Séchage des pâtes par une circulation d'air chaud.
Variétés
les macaronis,
les cornettes,
les spaghettis,
les nouilles,
les cannelonis,
les vermicelles,
les pâtes pour potages, etc.
128 g. d'eau
3 g. de matières minérales
16 g. de lipides (graisse)
3 g. de cellulose
et très peu de vitamines B.
— 250 _
Utilisation
Les pâtes alimentaires rendent service dans la préparation de mets
rapides : potages, plat principal, etc. Il faut éviter de les associer à la
viande, car tous deux sont des aliments acidifiants. Le fromage, les
salades, les tomates, les fruits sont les meilleurs compléments des pâtes
alimentaires.
Pour compléter leur valeur alimentaire, il est nécessaire de leur
ajouter un corps gras : beurre, huile ou jus de rôti.
Cuisson : voir recette n° 405. Compter 3 1. d'eau pour 500 g. de pâtes.
Altérations
Certains insectes et les moisissures peuvent attaquer les pâtes ali-
mentaires et les rendre impropres à la consommation.
Conservation
Les pâtes alimentaires au détail doivent être entreposées dans des
bocaux et placées dans un endroit frais, sec, aéré, à l'abri de la lumière
et des insectes. En paquets, leur conservation est plus facile.
251 _
LA POMME DE T E R R E
Propriétés physiques
Ce tubercule est la partie renflée des tiges souterraines d'une solanée.
pelure
—i—[—i—| i i i 1 1—r—I
759 g. d'eau
20 g. de protides (albumine)
9 g. de matières minérales
4 g. de lipides (graisse)
8 g. de cellulose
et les vitamines C et B.
_ 252 _
Valeur économique
Le prix modique des pommes de terre en fait un aliment de première
nécessité comme le pain et le lait.
Achat
Les provisions de pommes de terre (50 à 100 kg. par personne) se
font en octobre ou au début de novembre par un temps sec. Il faut choisir
si possible deux variétés de pommes de terre (farineuse et mouillée)
dont l'utilisation culinaire diffère.
Utilisation
La pomme de terre ne lasse pas ; elle peut être utilisée chaque jour
dans les préparations culinaires les plus variées.
Les pommes de terre farineuses conviennent pour les soupes et les
purées : Couronne impériale, Up to date, etc.
Les pommes de terre qui ne se défont pas à la cuisson sont utilisées
pour la préparation des pommes de terre à l'anglaise, des pommes de
terre frites ou rissolées : Bœhm, Industrie, etc.
_ 253 _
Altérations
1. Les pommes de terre mal butées prennent une coloration verte ; ces
parties, impropres à la consommation (solanine), doivent être enlevées.
2. Le mildiou des pommes de terre provoque la pourriture des tubercules
qui répandent alors une odeur fétide. Le cultivateur prévient cette
maladie par le sulfatage des plantes.
3. Entassées trop haut, les pommes de terre ne sont plus suffisamment
aérées et elles pourrissent.
4. Lorsque la température du local de conservation est inférieure à 2°,
les pommes de terre gèlent : l'amidon est transformé en sucre.
5. A la fin de l'hiver, les pommes de terre poussent facilement des germes
qui, comme les tubercules trop jeunes, contiennent un poison : la
solanine. Il est recommandé de dégermer les pommes de terre, mais
seulement au moment de l'emploi, pour éviter de les blesser. Lors
de l'épluchage, il faut enlever soigneusement les parties voisines des
germes.
Conservation
Encaver les pommes de terre dans un local propre, frais, bien aéré
et obscur.
Rentrer des tubercules sains, par un temps sec ; s'ils sont humides,
les étendre au fond de la cave pour les sécher, avant de les entasser.
Les pommes de terre peuvent être déposées dans des silos ou dans
des caisses surélevées ; dans ce cas, ne pas dépasser 50 cm. de hauteur
pour permettre l'aération des tubercules. Pour éviter le gél, couvrir les
pommes de terre ou fermer le soupirail dès que la température extérieure
est voisine de 0°.
254 _
LES LÉGUMES
Les légumes sont des parties de plantes potagères indispensables à
la santé.
Classification
les légumes - racines
» » tiges
» » feuilles
» » - bulbes
» » - fleurs
» » - fruits.
Composition chimique (voir note page 200)
1 kg. de carottes contient:
880 g. d'eau
10 g. de protides (albumine)
6 g. de matières minérales
3 g. de lipides (graisse)
t-r-
92 g. de glucides (sucre)
9 g. de cellulose
et les vitamines A B
etC.
1 kg. d'épiilards con tient
—1— — i — — i — — i — - r - 1 "I j_. .
920 g. d'eau
26 g. de protides (albumine)
r
9 g. de matières minérales
6 (sels de 1er)
4 g. de lipides (graisse)
32 g. de glucides (sucre)
r 9 g. de cellulose
et les vitamines A B
etC.
_ 255 _
Valeur économique
Le prix varie suivant la saison et l'abondance de la récolte.
Achat
Les légumes cueillis le jour même de la consommation apportent à
l'organisme le maximum de leurs vitamines. Pour cette raison, la ména-
gère achètera les légumes de la saison ; ils sont abondants, très frais
et cueillis à maturité. Les primeurs, forcés et souvent importés, n'ont
pas toutes ces qualités.
— 256 _
Utilisation
Les légumes apportent une grande variété dans les menus, car ils
se prêtent à tous les modes de cuisson. Frais et crus, ils se mangent en
salades et devraient figurer chaque jour sur la table (matières minérales,
vitamines, etc.). Cuits à l'étouffée, ils conservent leur arôme et presque
tous leurs éléments nutritifs.
Altérations
Les légumes verts se flétrissent quelques heures déjà après la cueil-
lette, surtout par un temps chaud.
Mouillés et laissés en tas, tous les légumes se gâtent et perdent de
leur valeur alimentaire.
Conservation
1. Frigidaire. Les légumes se déposent dans les cases inférieures du
frigidaire pour éviter qu'ils gèlent.
2. Encavage. Il faut choisir -des légumes de variétés tardives, sains,
intacts, pas trop mûrs, secs et non lavés. Le moment favorable à l'en-
cavage est la fin d'octobre ou le début de novembre.
Les légumes doivent être récoltés par temps sec, débarrassés de
leur terre ^puis étendus pour qu'ils sèchent. Ils seront triés au moment
de la mise en cave.
Une bonne cave est fraîche, pas trop sèche, bien aérée et obscure.
Un sol de terre battue est préférable au fond de ciment.
Pour l'encavage, on dépose les légumes-racines dans du sable
ou de la sciure humides (hauteur 80 cm.), on plante les poireaux et
le céleri dans des caisses de terre humide, on suspend les choux et les
oignons.
3. Stérilisation : voir recette n° 668.
4. Dessiccation : voir recette n° 669.
5. Légumes au sel : voir recettes n os 670 et 671.
6. Légumes au vinaigre : voir recettes nos 672 à 674.
7. Entrepôts frigorifiques. Les grandes centrales maraîchères prolongent
la conservation des légumes dans des caves frigorifiques.
8. Surgélation. Certains légumes sont conservés par surgélation (refroi-
dissement rapide à —50° C.) après un léger blanchiment Ces con-
serves se trouvent dans le commerce de détail possédant une
installation spéciale. La valeur des légumes surgelés est comparable
à celle des légumes frais. Toutefois, c'est un produit coûteux.
— 257 —
LES LÉGUMINEUSES
Définition
Ce sont les graines séchées des pois, des lentilles, des haricots, dés
fèves et du soya.
17 g. de lipides (graisse)
56 g. de cellulose
—i—'—i—'—i—'—i—'—r
et les vitamines A et B.
Valeur nutritive et digestibilité
Les légumineuses sont riches en glucides, en protides et en sels de
fer. Leur valeur énergétique est très grande, mais leurs protides sont
incomplets, c'est pourquoi les légumineuses ne peuvent remplacer tout à
fait la viande.
Les protides d'origine végétale d'un menu sont valorisés par l'ad-
jonction d'une petite quantité de protides d'origine animale.
Les matières nutritives des légumineuses, enfermées dans des parois
de cellulose très résistantes, sont difficilement attaquées par les sucs
digestifs. Au cours d'une digestion laborieuse, elles provoquent souvent
des fermentations. Pour obvier partiellement à ces inconvénients, les
légumineuses peuvent être réduites en purées, servies en potages ou uti-
lisées sous forme de farines.
Pour améliorer la digestibilité et le goût des légumineuses, il faut :
1. Les tremper 12 h. dans de l'eau bouillie refroidie ou adoucie avec une
pointe de couteau de bicarbonate de soude (lentilles exceptées).
2. Les cuire assez longtemps ; lentilles : 1 î4 h., haricots ou fèves : 2 J4 h,
3. Relever le goût avec un bouquet garni, des tomates et quelques dés
de lard.
_ 258 _
Valeur économique
Le prix modique des légumineuses permet la préparation de repas
riches en protides et en sels de fer.
Achat
La ménagère achètera des légumineuses de la dernière récolte dont
la cuisson est plus rapide. Elle les reconnaîtra aux grains bien pleins et
à la peau sans ride.
Utilisation
1. P a r leur composition, les légumineuses peuvent constituer le plat
principal du repas et remplacer partiellement la viande. Elles seront
accompagnées d'un potage aux pommes de terre, d'une salade fraîche
et d'un dessert à base de lait (yoghourt, junket, e t c . ) .
2. La cuisson lente des légumineuses permet à la ménagère de vaquer
à d'autres occupations : lessive, nettoyages, etc.
3. Réduites en farines, les légumineuses rendent de grands services dans
la préparation de potages rapides et nourrissants.
4. Les légumineuses se mangent volontiers en hiver (1 fois par semaine).
5. Il ne faut pas abuser des légumineuses dont la digestion est toujours
laborieuse.
Altérations
Exposées à l'humidité, les légumineuses peuvent moisir ou fermenter
et, parfois même, subir un commencement de putréfaction. Elles sont alors
impropres à la consommation. .
Divers insectes attaquent les légumineuses.
Conservation
Les légumineuses sont les aliments albumineux qui se gardent le
plus facilement.
Il ne faut conserver que des légumineuses de qualité : les trier avant
de les mettre dans des sacs en papier ou en toile forte et les suspendre
au frais et au sec.
Les farines, même conservées en bocaux, ont une durée de conser-
vation moins longue que les produits entiers.
Il faut trier les légumineuses, tamiser les farines, puis les chauffer
légèrement, lorsque les conserves ont été attaquées par des parasites.
_ 259 —
LES FRUITS
Les fruits, considérés souvent à tort comme un aliment de luxe, sont
indispensables à la santé.
Division
les baies
les fruits aqueux les fruits à noyaux
les fruits à pépins
les fruits oléagineux
les fruits amylacés.
842 g. d'eau
3 g. de protides (albumine)
2 g. de matières minérales
3 g. de lipides (graisse)
10 g. de cellulose
et la vitamine C.
1 kg. de noix contient
104 g. d'eau
22 g. de matières minérales
12 g. de cellulose
et les vitamines B en fortes proportions.
_ 260 —
480 g. d'eau
40 g. de protides (albumine)
13 g. de matières minérales
25 g. de lipides (graisse)
12 g. de cellulose
les vitamines B en fortes proportions
et les vitamines C.
Valeur économique
En général, le prix des fruits est assez élevé (pommes exceptées).
Dans les années d'abondance, néanmoins les fruits du pays sont à la
portée de toutes les bourses, excepté les fraises, les framboises, les
abricots et les pêches qui restent toujours des fruits coûteux.
S'il y a possibilité, les baies seront cultivées au jardin. La cueillette
des petits fruits de la forêt peut être une source de joie et de santé en
même temps qu'un apport précieux d'éléments de qualité sur la table
de famille.
Les fruits importés, à l'exception des oranges et des citrons, sont
souvent trop chers par rapport à leur valeur nutritive.
_ 261 —
Achat
Il faut choisir des fruits bien mûrs qui ont acquis toute leur valeur
nutritive. La ménagère profitera du moment où ils sont abondants, c'est-
à-dire meilleur marché, pour faire des conserves et des confitures.
En vue de l'eneavage, elle achètera diverses espèces de fruits dont
la maturité s'échelonne jusqu'au printemps.
Utilisation
Il faut consommer chaque jour le plus possible de fruits frais et
crus, car ils complètent admirablement un repas ou une collation.
Les fruits entrent aussi dans la préparation de desserts variés et
plusieurs, grâce à leur teneur en pectine, se prêtent à la confection de
confitures et de gelées.
Les jus de fruits, additionnés de sucre, se conservent sous forme
de sirops.
Les fruits secs, aliments énergétiques concentrés, sont très appréciés
en excursions ; ils permettent aussi de varier les menus.
Altérations
Les fruits aqueux sont très délicats, surtout les baies et les fruits à
noyaux. Ils moisissent, fermentent ou pourrissent. Les fruits oléagineux,
conservés dans de mauvaises conditions, rancissent.
Conservation
Les méthodes suivantes permettent de conserver les fruits aqueux
pendant l'hiver :
1. L'eneavage (pommes et poires de garde).
2. Le remplissage à chaud : recette n° 666.
3. La conservation au soufre : recette n° 667.
4. La conservation au sucre (confitures, gelées, sirops) : recettes n os 653
à 663.
5. La stérilisation : recettes n° 668.
6. La dessiccation : recette n° 669.
7. Comme les légumes, les fruits peuvent être conservés dans des entre-
pôts frigorifiques ou par surgélation.
Les fruits oléagineux, amylacés et les fruits secs se conservent au
frais, dans un endroit sec et aéré.
— 262 _
LES CHAMPIGNONS
LES CONDIMENTS
c 0)
h. •5 CD
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-co 3 s 0 a 0 h.
s
'5
1 05 C3
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Potages • • • • • • • • •
Bœuf • • •
Veau • • • | •
Porc • • •
Mouton • •
Volaille • • • •
Gibier • • • • •
Poisson • |
Salades •
Haricots •
Pois
1• 1 1
Tomates, etc. •!• • • • • • •
Choux i • • •
• • • | • •
Légumineuses
•1
• • • • •
Pommes de t.
1
Champignons
1
Omelettes •
Sauces
Pâtisserie
11 | • •
L'usage des condiments exotiques peut se borner à l'emploi de la
vanille et de la cannelle. Les clous de girofle, la noix de muscade, le
poivre et la moutarde ne doivent être utilisés qu'en très petites quantités.
Dans certains cas, le poivre facilite la digestion d'un aliment : bifteck,
entrecôte, œufs au plat, croûtes au fromage, fondue, etc.
_ 264 —
LES BOISSONS
L'eau
L'eau est une boisson naturelle dont la composition varie un peu :
eau de pluie (eau douce), eau de source ou du lac (eau dure), eaux
minérales (eaux sulfureuse, ferrugineuse, etc.).
L'eau entre dans la préparation des boissons aromatiques, des tisanes,
des limonades et des sirops. Elle est utilisée dans un grand nombre de
préparations culinaires.
Les tisanes
Ces boissons désaltèrent tout en apportant à l'organisme des prin-
cipes médicamenteux utiles.
Elles sont :
calmantes : fleurs et feuilles de mauves,
pectorales : fleurs de tussilage, de primevère officinale, de violettes ;
bourgeons de sapin, feuilles de lierre terrestre et bois
de réglisse,
aperitives : feuilles d'absinthe,
digestives : fleurs de camomilles, feuilles de menthe, racines de gen-
tiane,
vermifuges : fougère mâle,
diurétiques : queues det cerises, grains de genièvre, raisin d'ours,
sudariîiques : fleurs de bourrache, de sureau, de reine des prés, de tilleul.
La récolte des plantes médicinales se fait par temps sec et à un
moment déterminé. On recommande de cueillir les fleurs avant leur com-
plet épanouissement (violettes exceptées), les feuilles en pleine période
de végétation et les racines en automne ou au premier printemps.
Ces plantes sont conservées par dessiccation. Séchées rapidement à
l'ombre (à l'exception des plantes non aromatiques), on les mettra en
réserve dans des sacs de toile ou de papier et on les suspendra dans un
local bien aéré. Les plantes médicinales perdant rapidement leurs pro-
priétés, il est indiqué d'en faire de petites provisions et de les renouveler
chaque année.
Les tisanes se préparent par infusion (recette n° 645) ou par décoc-
tion (recette n° 646). Les renouveler toutes les 24 heures, car elles s'altè-
rent très vite.
tables. Ce sont des boissons délicieuses pour les enfants et les ado-
lescents.
2. Le lait, à la fois aliment et boisson, a déjà fait l'objet d'un chapitre
spécial.
L'ALCOOLISME
Le rôle de la f e m m e
T A B L E DES M A T I È R E S
Page
Préface 5
Proportions pour une personne 6
Poids et mesures 7
Abréviations 7
Quelques termes de cuisine 8
SOUPES
Bouillons
1. Bouillon de viande 11
2. Bouillon d'os 11
3. Bouillon de légumes 11
4. Bouillon de gruau d'avoine 11
5. Bouillon d'orge 11
6. Bouillon de riz 11
7. Soupe aux pois 12
VIANDES
Viandes bouillies
65. Pot-au-feu 23
66. Blanquette de veau 23
67. Poule au riz 23
68. Langue de veau ou de porc en sauce 24
69. Langue de bœuf en sauce 24
70. Tripes 24
71. Tête de veau 24
72. Cervelles de veau ou de porc en sauce 25
73. Ris de veau 25
74. Quenelles de veau 25
75. Garniture Toulouse 26
76. Jambon 26
77. Saucisson 26
78. Porc, lard salés ou fumés 26
79. Saucisses de Vienne (Wienerli) 26
80. Potée aux haricots 27
81. Potée aux choux 27
82. Potée aux carottes et aux choux-raves 27
83. Potée irlandaise (Irish-stew) 27
84. Choucroute garnie -. . . . 27
85. Compote aux raves 28
Viandes sautées
86. Saucisse à rôtir ou atriaux 28
87. Escalopes de veau 28
88. Tranches de porc 28
89. Côtelettes de veau 29
90. Côtelettes de mouton 29
91. Côtelettes de porc 29
92. Biftecks (beefsteaks) 29
93. Entrecôtes 29
94. Biftecks hachés 29
— 272 —
Page
95. Escalopes, tranches ou côtelettes panées 30
96. Tranches de foie 30
97. Foie à l'anglaise 30
98. Boudin 31
Viandes rôties
Viandes en ragoût
Viandes braisées
126. Bœuf braisé 38
127. Bœuf à la mode 38
128. Epaule de veau ou de porc braisée 39
129. Epaule de mouton braisée 39
130. Cœur de veau braisé 39
131. Cœur de veau farci 39
_ 273 _
Restes de viande
137. Viande en vinaigrette 42
138. Miroton 42
139. Bouilli sauté aux oignons 42
140. Hachis 42
141. Desserte au pauvre homme 42
142. Pâtes ou riz fourrés 43
143. Tarte à la viande 43
144. Rissoles à la viande 43
145. Chaussons à la viande 43
146. Petits pâtés à la ménagère 43
147. Pâté à la viande 44
148. Croustade 44
149. Biftecks hachés à la viande cuite 44
150. Croquettes à la viande 44
POISSONS
151. Habillage du poisson 45
152. Court-bouillon 45
153. Truites au bleu 45
154. Poisson en sauce 46
155. Poisson au four 46
156. Poisson en salade 46
157. Croquettes de poisson 47
158. Filets ou tranches de poisson au four I 47
159. Filets ou tranches de poisson au four II 47
160. Filets de poisson aux tomates 48
161. Poisson à la matelote 48
162. Filets de poisson sautés 48
163. Poisson à la meunière 49
164. Poisson pané . 49
165. Poissons frits 49
SALADES
Salades crues
166. Salade pommée 50
167. Salade de doucette 50
_ 274 _
Page
168. Salade de cresson 50
169. Salade de dents-de-lion 50
170. Salade de laitue ou de scarole 50
171. Salade d'épinards • 50
172. Salade de fenouil 50
173. Salade d'endives 50
174. Salade de Pâques 51
175. Salade de chou 51
176. Salade de chou rouge à la wallonne 51
177. Salade de tomates 51
178. Salade de concombre ou de courgette 52
179. Salade de carottes 52
180. Salade de céleri 52
181. Salade Bircher 52
182. Salade de choucroute 52
Salades cuites
183. Salade de pommes de terre 52
184. Salade de haricots 53
185. Salade de légumineuses 53
186. Salade de racines rouges 53
187. Macédoine de légumes en salade 53
188. Salade russe 53
LÉGUMES
Légumes bouillis
189. Epinards, laitues ou scaroles bouillis 54
190. Haricots ou pois mange-tout bouillis 54
191. Petits pois bouillis 54
192. Carottes bouillies 54
193. Navets, céleri, choux-raves ou choux-pommes bouillis . . 55
194. Chou-fleur bouilli 55
195. Choux de Bruxelles bouillis 55
196. Chou bouilli 55
197. Côtes de bette ou céleri-branche bouillis 55
198. Salsifis ou scorsonères bouillis 56
199. Fenouil bouilli 56
200. Poireaux bouillis 56
201. Courgettes bouillies 56
202. Asperges bouillies 56
203. Racines rouges bouillies 57
204. Marrons bouillis 57
205. Légumes au beurre 57
206. Légumes sautés 57
207. Macédoine de légumes 57
_ 275 _
Page
208. Jardinière de légumes 58
209. Potée aux haricots 58
210. Potée aux choux 58
211. Potée aux carottes et aux choux-raves 58
212. Choucroute garnie 58
213. Compote aux raves 58
Légumes en sauce
214. Légumes en sauce 58
215. Chou-fleur en sauce 59
216. Choux de Bruxelles aux marrons 59
217. Poireaux en mayonnaise 59
218. Courgettes en sauce 59
219. Asperges en sauce 59
Légumes au gratin
220. Légumes au gratin 60
221. Chou-fleur au gratin 60
222. Chou au riz 60
223. Endives au jambon 60
224. Concombres et tomates au gratin 61
Légumes à l'étouffée
225. Epinards en branches 61
226. Laitues à l'étouffée 61
227. Endives à l'étouffée 61
228. Petits pois à l'étouffée 61
229. Petits pois à la française 62
230. Haricots à l'étouffée 62
231. Pois mange-tout à l'étouffée 62
232. Carottes à l'étouffée 62
233. Navets ou céleri à l'étouffée 62
234. Choux-pommes à l'étouffée 62
235. Choux de Bruxelles à l'étouffée 63
236. Choux à l'étouffée 63
237. Choux rouges à l'allemande 63
238. Choux rouges aux marrons 63
239. Fenouil à l'étouffée 64
240. Fenouil à la provençale 64
241. Poireaux à l'étouffée 64
242. Poireaux à la vaudoise 64
243. Courgettes à l'étouffée 65
244. Courgettes aux tomates 65
245. Côtes de bette à l'étouffée 65
246. Tomates à l'étouffée 65
247. Ratatouille 66
_ 276 —
Légumes secs
269. Légumineuses bouillies 72
270. Lentilles, haricots blancs ou pois secs en sauce 72
271. Lentilles au lard 73
272. Cassoulet 73
273. Pois en purée 73
274. Haricots secs 73
POMMES DE TERRE
275. Pommes de terre en robe des champs 74
276. Pommes de terre à la vapeur 74
277. Pommes de terre à l'anglaise 74
278. Pommes de terre persillées 74
279. Pommes de terre au beurre noir 74
280. Pommes de terre à l'oignon 75
281. Pommes de terre au lard I 75
282. Pommes de terre en sauce 75
283. Pommes de terre neige 75
_ 277 —
Page
284. Pommes de terre en purée 75
285. Purée moulée 76
286. Pommes de terre à l'étouffée 76
287. Pommes de terre au lard II 76
288. Pommes de terre au gratin I 77
289. Pommes de terre au gratin II 77
290. Gratin dauphinois 77
291. Pommes de terre à la savoyarde 77
292. Soufflé aux pommes de terre 78
293. Pommes de terre au cumin 78
294. Pommes de terre sautées (rösti) 78
295. Pommes de terre rissolées à la poêle 79
296. Pommes de terre à la parisienne 79
297. Pommes de terre rissolées au four 79
298. Galettes de pommes de terre 79
299. Pommes de terre frites 80
300. Pommes de terre chips 80
301. Pommes de terre en bricelets 80
302. Beignets de pommes de terre 81
303. Croquettes de pommes de terre 81
304. Pommes de terre à la duchesse 81
305. Pommes de terre à la dauphine 82
306. Pommes de terre farcies 82
CHAMPIGNONS
307. Champignons secs 83
308. Champignons en boîte 83
309. Champignons à l'étouffée 83
310. Champignons aux tomates 83
311. Champignons en ragoût 84
312. Champignons à la crème 84
313. Champignons en sauce 84
314. Croûtes aux champignons 84
315. Champignons farcis 85
316. Gratin aux champignons ; 85
M E T S AUX OEUFS
317. Oeufs à la coque 86
318. Oeufs mollets 86
319. Oeufs durs 86
320. Oeufs en sauce 86
321. Oeufs farcis froids 86
322. Oeufs farcis chauds 87
323. Oeufs pochés 87
— 278 _
Page
324. Oeufs pochés à la florentine 87
325. Oeufs pochés sur croûtons 87
326. Oeufs au plat 88
327. Oeufs au lard 88
328. Oeufs brouillés 88
329. Oeufs brouillés au lard, au jambon ou aux croûtons . . . 88
330. Omelette (à la française) 88
331. Omelette aux fines herbes . . . - '. . . . 89
332. Omelette aux légumes 89
333. Omelette fourrée aux légumes 89
334. Omelette aux champignons 89
335. Omelette aux rognons 89
336. Omelette au fromage 89
337. Crêpes (omelettes à la farine) . 90
338. Crêpes aux fines herbes 90
339. Crêpes à la viande 90
340. Crêpes fourrées aux légumes 90
341. Crêpes fourrées à la viande 90
342. Crêpes fourrées aux champignons 90
343. Pannequets valaisans 90
METS AU FROMAGE
344. Fondue 91
345. Ramequin au pain et au fromage 91
346. Croûtes au fromage 91
347. Allumettes au fromage 92
348. Bâtons au fromage 92
349. Tarte au fromage 93
350. Petits ramequins au fromage 93
351. D'Artois au fromage 93
352. Talmouses au fromage 93
353. Soufflé au fromage 94
354. Beignets au fromage 94
355. Beignets soufflés au fromage 94
BEURRES
356. Beurre frais 95
357. Beurre noisette 95
358. Beurre noir 95
359. Beurre à la polonaise 95
360. Beurre manié 95
361. Beurre à la maître d'hôtel 95
— 279 _
SAUCES
Page
Tableau des sauces 96
362. Liaison à la farine (sauce économique) 98
363. Sauce veloutée 98
364. Sauce au vin blanc (neuchâteloise) 98
365. Sauce poulette 99
366. Sauce aux câpres 99
367. Sauce béchamel 99
368. Sauce tomate 99
369. Coulis de tomates 100
370. Sauce brune 100
371. Sauce madère 100
372. Sauce tomate à l'italienne 100
373. Sauce à salade 101
374. Sauce vinaigrette : 101
375. Sauce mayonnaise 101
376. Sauce mayonnaise économique 102
377. Sauce tartare 102
378. Sauce hollandaise 102
379. Sauce mousseline 102
CÉRÉALES SALÉES
380. Riz au bouillon 103
381. Riz à la créole 103
382. Riz ou orge gratinés 103
383. Soufflé au riz ou au millet salés 104
384. Risotto 104
385. Risotto à la piémontaise . 104
386. Risotto à la milanaise . 104
387. Risotto à la tessinoise . 105
388. Orge en risotto 105
389. Millet en risotto 105
390. Riz à la turque 105
391. Riz à la chinoise 106
392. Croquettes de riz salées 106
393. Biftecks aux flocons d'avoine 106
394. Croquettes aux flocons d'avoine 107
395. Polenta 107
396. Bouillie de semoule salée 107
397. Bouillie de semoule au fromage 108
398. Bouillie de semoule gratinée 108
399. Bouillie de semoule salée épaisse 108
400. Tranches de semoule gratinées 108
401. Tranches de semoule aux tomates 109
— 280 —
Page
402. Tranches de semoule rôties 109
403. Tranches de semoule panées 109
404. Croquettes de semoule salées 109
PÂTES ALIMENTAIRES
405. Cuisson des pâtes .110
406. Pâtes au beurre 110
407. Pâtes à la polonaise 110
408. Pâtes au fromage 110
409. Pâtes sautées 111
410. Pâtes, sauce tomate 111
411. Pâtes gratinées . . . . 1 1 1
412. Pâtes à la napolitaine 111
413. Spaghettis à la bolognese 111
414. Soufflé aux pâtes 112
415. Cannelonis farcis à la viande 112
416. Cannelonis farcis aux champignons 112
417. Spätzlis (ou knöpf lis) 113
418. Spätzlis au beurre 113
419. Spätzlis à la polonaise 113
420. Spätzlis au fromage 113
421. Raviolis à la viande 113
422. Raviolis aux épinards 114
423. Gnocchis à la parisienne 114
PÂTES
424. Pâte à crêpes ordinaire 115
425. Pâte à frire 115
426. Pâte à nouilles 115
427. Pâte brisée ordinaire 116
428. Pâte brisée fine 116
429. Pâte feuilletée 116
430. Pâte à génoise 117
431. Pâte levée 117
432. Pâte à choux 117
T A R T E S ET TARTELETTES
465. Tarte aux fruits 128
466. Tarte aux fruits à la Chantilly 128
467. Tarte aux fruits (avec liaison) 128
468. Tarte aux fraises 128
469. Tarte aux fruits meringuée 129
470. Tartelettes aux fruits 129
471. Pie aux fruits 129
472. Pâté aux pommes 129
473. Pommes en cage 130
474. Chaussons aux pommes 130
475. Chaussons aux poires 130
476. Tarte à la semoule 131
477. Tarte à la parisienne 131
_ 282 —
Page
478. Tarte au riz 131
479. Tartelettes au citron 132
480. Tarte aux noisettes 132
481. Tarte hollandaise 132
482. Bandes aux pommes 133
483. Puits d'amour 133
484. Cornets à la crème 133
PÂTES LEVÉES
Tableau des pâtes levées 142
510. Pain 144
511. Tresse 144
512. Taillaule .144
513. Petits pains sucrés 144
514. Gugelhopf 144
515. Couronne 144
516. Rosaces fourrées 145
517. Croissants fourrés 145
— 283 —
Page
518. Boules de Berlin 145
519. Savarin au rhum 145
520. Savarin aux fruits 146
CRÈMES - G L A C E S ET MOUSSES
Tableau des crèmes économiques 159
Tableau des crèmes ménagères 160
556. Crème Chantilly 162
— 284 —
Page
557. Mousse au chocolat . . . 162
558. Crème économique 162
559. Crème économique au caramel 163
560. Crème économique au chocolat 163
561. Crème ménagère 163
562. Crème pâtissière 164
563. Crème anglaise 164
564. Crème panachée 164
565. Crème aux noisettes ou aux amandes 164
566. Crème pralinée 165
567. Crème fourrée 165
568. Crème mousseline au caramel 165
569. Boules de neige à la vanille, au chocolat ou au caramel . . 165
570. Crème renversée ou flan 165
571. Crème bavaroise 166
572. Diplomate 166
573. Glace 166
574. Glace Alhambra 167
575. Bombe amandine 167
576. Bombe Madeleine 167
577. Mousse au vin blanc ou au cidre doux 168
578. Mousse au citron 168
579. Mousse à l'orange 168
580. Sabayon 168
581. Crème dame-blanche 168
582. Ile flottante pralinée 168
583. Crème au beurre (œufs entiers) 169
584. Crème au beurre (jaunes) 169
585. Crème au beurre (blancs) 169
FRUITS
586. Fruits congelés ou surgelés 170
587. Fruits à la crème 170
588. Macédoine de fruits crus 170
589. Oranges fourrées 170
590. Salade d'oranges 1 171
591. Salade d'oranges II 171
592. Marmelade de pommes ou de poires crues 171
593. Birchermuesli 171
594. Tourte aux fruits secs 172
595. Marmelade ou purée de fruits 172
596. Marmelade aux croûtons 172
597. Marmelade à la Chantilly 172
598. Croûtes aux fruits 173
599. Croûtes aux fruits à la Chantilly 173
600. Croûtes Ninette 173
601. Charlotte aux pommes à la russe 173
_ 285 —
Page
602. Fruits meringués 174
603. Compote de fruits 174
604. Poires Jeannette 174
605. Compote de fruits secs 174
606. Compote d'abricots secs 174
607. Macédoine de fruits secs 175
608. Pommes en hérissons 175
609. Fruits à la Chevreuse 175
610. Fruits à la Condé 176
611. Poires ou pommes au chocolat 176
612. Poires au caramel 176
613. Crème aux fruits 176
614. Fruits cachés 176
615. Tutti-frutti 177
616. Couronne de pommes aux amandes 177
617. Charlotte aux pommes à la poêle 177
618. Soupe aux cerises 177
619. Poires Alida 178
620. Purée de marrons 178
621. Vermicelles de marrons à la Chantilly 178
622. Marrons aux pommes 178
623. Suédoise de pommes aux marrons 178
624. Pommes au four 179
625. Pommes caramélisées au four 179
626. Pommes au gratin 179
627. Pommes farcies 179
628. Fruits au plat 180
629. Pommes mousseline 180
630. Charlotte aux pommes au four 180
631. Soufflé aux cerises 180
632. Pouding aux cerises 180
633. Pouding aux pommes 181
634. Poires à la mauresque '181
635. Pêches Michelin 181
636. Mousse aux fraises, framboises, abricots ou p ê c h e s . . . . 182
637. Gelée d'oranges à la Chantilly 182
638. Oranges à la tsarine 182
639. Mousse renversée à l'orange 183
640. Bavarois aux fraises ou aux framboises 183
641. Glace aux fruits : fraises, framboises ou abricots . . . . 183
642. Pâte de coings 184
BOISSONS
643. J u s de fruits 185
644. J u s de légumes 185
645. Tisanes par infusion 185
646. Tisanes par décoction 186
— 286 —
Page
647. Thé 186
648. Café noir 186
649. Café au lait 186
650. Cacao 187
651. Chocolat 187
652. Limonade 187
CONSERVES
665. Conserve au naturel 192
666. Remplissage à chaud 192
667. Conserve au soufre 193
668. Stérilisation 194
669. Le séchage 195
670. Choucroute 196
671. Compote aux raves 196
672. Cornichons au vinaigre , . 196
673. Champignons au vinaigre 197
674. Racines rouges au vinaigre 197
675. Conserve d'œufs 197
676. Beurre fondu 198
677. Saindoux 198
678. Graisse mélangée 198
_ 287 —
HYGIÈNE ALIMENTAIRE
Page
1. But de l'alimentation 199
2. La composition des aliments 200
3. Les éléments nutritifs et leurs particularités 201
4. Les principales vitamines 205
5. La digestion des aliments 209
6. La ration alimentaire 212
7. La composition des menus 216
8. L'altération des aliments 218
9. La conservation des aliments 219
10. Le lait 221
11. Le fromage . • 224
12. La crème 227
13. Le beurre 229
14. Les graisses et les huiles 231
15. La viande 233
16. Les poissons 237
17. L'œuf 239
18. Les céréales 242
19. La farine 245
20. Le pain 247
21. Les pâtes alimentaires 249
22. La pomme de terre 251
23. Les légumes 254
24. Les légumineuses 257
25. Les fruits 259
26. Les champignons 262
27. Les condiments 262
28. Les boissons 264
29. L'alcoolisme 267
NOTES
NOTES
NOTES
-
NOTES
NOTES