Rapport de Stage

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RAPPORT DE STAGE

Sommaire

• Remerciements
• Matériaux utilisés
• Matériel utilisé
• Etapes de construction
• Enrechissement
• Étapes la demande de construction
• Conclusion
Remerciement
J’adresse mes sincères remerciements
à tous ceux qui ont eu la gentillesse et
la patience nécessaire pour m’apporter
leurs aides et explications, qui m’ont
dévoilé l’autre face de mon domaine
d’étude et mon métier d’avenir, celle du
chantier qui occupe une place
prépondérante dans la maitrise du
métier d’architecte.
Mes remerciements les plus profonds à
M. Abdelouahed Bouharcha président
du conseil départemental de zouagha
bensouda, et M. le président
communal, ainsi qu'à toute l'équipe de
service de plannification urbaine.
Matériaux utilisés :

• Le bois (madriers) : il sert à


construire les coffages des poteaux,
poutres, et voiles.

• Chandelles en métal : elles servent à


sécuriser la dalle du plancher haut.
Les entrevous,
plus communément appelés hourdis sur
le chantier, sont des blocs de béton creux
à l’intérieur, qui servent à la construction des
dalles de plancher haut poutrelles-hourdis.

• Les briques servent au cloisonnement, elles


sont beaucoup plus légères que les blocs de
béton
; elles sont faites en terre cuite et alvéolées.
Leur épaisseur est de 7cm.

• Les barres de métal : pour la construction


des armatures des poteaux, poutres, voiles,
semelles …
• Les poutrelles : elles servent à la
construction des planchers.
Elles sont préfabriquées.
Elles sont faites de béton armé.

• Ciment Portland composé : c’est un


ciment (liant hydraulique obtenu par la
cuisson d’un mélange de calcaire et
d’argile, puis du broyage de ce même
mélange) obtenu en ajoutant au clinker
(constituant du ciment, qui résulte de la
cuisson d'un mélange composé
d'environ 80 % de calcaire et de 20 %
d'aluminosilicates (notamment des
argiles).
• Plâtre de construction : Il sert à
marquer les axes des fondations et
leurs emplacements.

• Fibre de verre utilisé pour l'étanchéité


de la terrasse et des picines.
Matériel utilisé :

• Le rouleau compacteur : il sert à


préparer le terrain pour la pose des
regards, grâce à ses vibrations, il peut
casser les roches du sol et le tasser.

• Le trépied de chantier : Il sert à


lire l’altitude sur la mire.
• La grue : elle sert à soulever les objets
lourds comme les blocs de béton, les
poutrelles en béton armé, les coffrages
en métal pour les voiles, les seaux
remplis de béton. Elle est commandée à
distance par un ouvrier à l’aide d’un
dispositif de commandes.

• La pioche et la pelle sont utilisées pour


creuser les emplacements des semelles
• Le mètre-ruban sert à mesurer les axes
des fondations. La mire est la grande
règle de 5m du technicien en
topographie, elle sert à mesurer
l’altitude pour construire les regards.

• La brouette a plusieurs utilisations : à


l’aide de la brouette, on peut transporter
le gravier, le sable, le ciment pour les
verser dans la bétonnière afin de les
mélanger et de préparer du béton ; ou
bien on peut transporter la terre sortie
lors du creusement des emplacements
des semelles.
Etapes de construction
L’excavation et la recherche du bon sol

L’excavation est le fait de décaisser


(extraire de la terre afin d’abaisser le
niveau du sol) afin de ménager une assise
plus basse que le niveau alentour (dans ce
cas pour creuser les fondations de
construction) jusqu’à atteindre le « bon sol
».
Qu’est-ce que le bon sol et comment le
trouver ?
Le bon sol est celui qui pourra supporter
les fondations, et par la suite la
construction entière. En général, il ne doit
pas être argileux, car il serait trop « mou
», et, par conséquent, ne peut supporter
les charges mortes et vivantes d’une
construction ; les charges mortes étant la
structure du bâtiment, et les charges
vivantes étant les objets et les personnes.
Pour trouver le bon sol, on doit procéder à
l’étude de ce sol, c’est-à-dire une étude
géotechnique, réalisée par un géologue.
Pour ce faire, on procède au carottage, qui
est l’extraction, à l’aide d’une foreuse, d’un
cylindre de sol, pour l’emmener au
laboratoire afin de l’étudier. Après une
semaine, on obtient donc les résultats ; on
peut savoir si le sol est bon, ou pas, pour
la construction.
Le terrassement

Le terrassement se constitue de 3 étapes :


-Décapage des terres : on extrait
temporairement la terre végétale sur une
profondeur de 25 cm environ.
-Déblai : la terre dégagée pendant le
terrassement pour la création de
canalisations, de fondations. Elle est
généralement réutilisée en remblai.
-Remblai : la terre prélevée et transportée
en vue de combler les cavités telles que
les tranchées (elles servent à faire passer
les canalisations à travers le sol).
Les fondations:

Une semelle isolée ou ponctuelle est


une partie discontinue des fondations
qui n’est pas reliée à l’ensemble des
fondations. Elle se trouve sous un
unique poteau.
Une semelle filante est continue, elle
peut supporter plusieurs poteaux ou un
mur porteur.
Après le terrassement, on délimite la
zone ædificandi par des piquets ou
chaises en bois, puis selon le plan BET,
on trace les emplacements des
semelles à l’aide de plâtre, de madrier
et d’un mètre-ruban pour mesurer,
enfin on les creuse avec une pioche et
une pelle, puis on dépose les déblais
dans la brouette et on les sort de la
zone ædificandi. La tractopelle se
chargera de l’en éloigner.
Une fois cette étape passée, on coule le
béton de propreté dans les emplacements
des semelles. Le béton de propreté est un
béton dit « maigre », c’est-à-dire qu’il est
faiblement dosé en ciment, il est coulé
afin d’obtenir une surface bien plane et
non-terreuse, pour avoir une bonne base
de travail pour les semelles. Ensuite, on
pose le treillis métallique et les chaînages
des semelles filantes. Après cela, on trace
les emplacements des coffrages des
souspoteaux (poteaux par la suite, les
sous-poteaux se trouvent au niveau des
fondations du bâtiment).
La prochaine étape est le coulage du gros
béton, appelé également béton cyclopéen,
qui contient, en plus du ciment et de l’eau,
des gros blocs de pierre, notamment des
moellons.
Ensuite, on réalise le coffrage à l’aide de
madriers, on coule le béton (à l’aide d’une
brouette, on transporte les sacs de ciment
(50kg), les mêmes quantités de sable, de
graviers de différentes tailles, de l’eau puis
on les verse dans la bétonnière qui va les
mélanger.
Un ouvrier les verse dans le seau, qui sera
par la suite soulevé par la grue, et
transporté jusqu’au bâtiment en cours de
travaux de fondations) et on sécurise les
poteaux encore coffrés à l’aide de
chandelles et de madriers de dimensions
plutôt aléatoires.
Après cela, on utilise une aiguille vibrante
: elle est utilisée pour mettre en place un
béton. Elle évacue les poches d'air et
améliore la compacité du matériau.
Une fois le béton des sous-poteaux
(poteaux) coulé, on procède au coffrage
(cette fois-ci métallique) des murs
entourant les fondations, qui peuvent être
des voiles ou pas : Puis on remplit la
totalité de la zone ædificandi avec du
sable et la terre du chantier, pour
commencer à construire dessus la dalle du
plancher bas RDC
La dalle

La première dalle du bâtiment que l’on va


réaliser est la dalle du plancher bac RDC. Elle
est confectionnée uniquement en béton fait
avec des graviers de taille moyenne, le tout-
venant ou ce que l’on peut appeler un blocage
(sable + graviers) et un treillis métallique.
La première étape est celle de la pose du
blocage dans le cas de notre chantier, ensuite
on dépose un treillis métallique de la surface
du bâtiment.
Ce treillis est fait en barres de fer, liées entre
elles à l’aide de fils de fer que l’on manie avec
une pince ; pour garder le treillis uniforme, on
peut mettre des graviers de différentes tailles
sous le treillis, une fois ces opérations
réalisées, on peut couler le béton.
Les ouvriers en charge de la dalle portent des
bottes et s’en servent pour uniformiser le
béton de la dalle, ils utilisent également des
madriers (planches de bois), pour atteindre
une épaisseur maximale de 5cm.
La dalle du plancher bas n’est pas très épaisse
comparée à une dalle d’un plancher haut qui
sera réalisée avec des poutrelles, des
entrevous et du béton.
Le cloisonnement

Le cloisonnement se fait lorsque la


construction d’un niveau est achevée, il se fait
conformément au plan de l’architecte.
Il existe deux types de cloisons :
les cloisons intérieures et extérieures.
Les cloisons extérieures sont les plus épaisses,
elles sont censées protéger du froid, de la
chaleur, ainsi que des infiltrations faisant suite
aux intempéries. Une double cloison est alors
nécessaire. Une double cloison laisse entre
deux rangées de briques un vide d’air qui joue
le rôle d’isolant.
Sachant que l’épaisseur d’une brique en terre
cuite utilisée sur le chantier est de 7cm et
l’épaisseur du vide d’air laissé est de 10 cm,
alors la cloison extérieure fait à peu près
24cm.
Les cloisons intérieures peuvent être séparées
en deux : les murs de séparation et les murs
de division.
Les murs de division divisent deux
appartements, ils sont donc plus épais que les
murs de séparation, qui séparent deux pièces
d’un appartement.
L’épaisseur donc d’un mur de séparation est
l’épaisseur d’une seule brique, à savoir 7cm.
L’épaisseur d’un mur de division est de 24cm
(double cloison).
Les escaliers
Ici, comme la surface est plutôt réduite, les
escaliers sont presque en colimaçon. La
première étape pour la construction des
escaliers a été de réaliser le coffrage en bois,
puis les armatures, ou le treillis, avec les
mêmes techniques que le treillis de la dalle.

S’ensuit le coffrage des marches cette fois-ci,


puis les armatures des marches, et enfin le
coulage du béton.
Pour stabiliser les escaliers le temps de la
prise du béton, on fait tenir cette structure
avec des madriers et des chandelles en métal
en dessous.
L’étanchéité de la terrasse

Pour l’étanchéité, on a besoin de deux


matériaux principaux : Le goudron et la
fibre de verre.
On commence par recouvrir le sol de la
terrasse avec du goudron, puis on déroule
les rouleaux de fibre de verre, qu’on fait
adhérer au sol à l’aide d’une petite
bonbonne de gaz et d’un chalumeau (la
chaleur de cette dernière aide la fibre à
adhérer au sol goudronné).
Ensuite on fait un test : on remplit la
terrasse d’eau pour voir si elle va s’infiltrer.

L’assainissement

Ce terme désigne les réseaux d'évacuation


des eaux usées et eaux vannes, qui seront
par la suite dirigées vers une station
d'épuration pour être traitées et éviter
tout risque environnemental de pollution :
Les eaux usées (EU) désignent les déchets
domestiques ou industriels sous forme
liquide, eaux contenant des détergents par
exemple. Les eaux vannes (EV) sont des
déchets qui contiennent des matières
fécales ou de l'urine. Un réseau
d'assainissement sert également à la
récupération des eaux de pluie, qui sont
généralement transférées vers le milieu
naturel. Il y a deux types d’assainissement
: l’assainissement intérieur dans lequel
intervient l’ingénieur BET (les positions
des regards sont définies dans le plan des
fondations ainsi que des plateformes par
la lettre R et les indices correspondant à
leurs numéros, par exemple R0, R1), et
l’assainissement extérieur dans lequel sont
impliqués le topographe et son technicien
assistant sur le terrain. Il y a trois
principaux plans d’assainissement, le plan
de l’eau potable, le plan des eaux usées et
le plan des eaux pluviales.
Les massifs des regards au niveau des
fondations.
Le déroulement des travaux de VRD :
Les travaux de VRD nécessitent de passer
par différentes étapes :
Une tranchée (une excavation pratiquée e
n longueur dans le sol)
de près d’un mètre de profondeur est creu
sée pour faire passer
les tuyaux de raccordement ou d’évacuati
on.Elle joint la base du
terrain viabilisé au bâti de
la maison en construction.
Des gaines sont placées pour protéger les
câbles électriques souterrains et les
tuyaux des différents réseaux
(télécommunications, eau potable, etc.).
Chaque gaine dispose d’un code couleur,
pour indiquer ce qu’elle contient. Bleu
pour les arrivées d’eau, rouge pour
l’électricité, vert pour les
télécommunications (courant faible) et
jaune pour le gaz.
Une fois les gaines posées, les câbles
doivent être passés à l’intérieur avant que
la tranchée ne soit rebouchée.
Les réseaux d’évacuation des eaux doivent
respecter une certaine pente (un
centimètre par mètre), pour permettre
une évacuation correcte des eaux.
Des protections (notamment une couche
de sable de plus de 10 cm) sont placées
par-dessus et par-dessous les gaines dans
la tranchée. Cela les préserve des
perforations et de l’écrasement.
On perce le sous-sol de la maison pour
faire passer les gaines (ou on fait passer
les gaines par le vide
sanitaire si la maison en est équipée).
Une fois les câbles passés,
il est nécessaire de combler les trous de
part et d’autres du mur.
Une fois les différents réseaux raccordés à
la maison,
la tranchée peut être rebouchée.

Les finitions

Les travaux de finition sur ce chantier


regroupent tout ce qui est enduits et
carrelage. La pose du carrelage : Pour le
carrelage, on crée d’abord une forme en
mortier qui contribue à la bonne pose du
carrelage, et on lie les carreaux avec du
mortier également. Le carrelage est choisi
par l’architecte et le type de carrelage est
mentionné dans le plan de calepinage
avant le début du chantier.
Les enduits

Il y a 2 types d’enduits, les enduits


intérieurs et extérieurs, et ils se
composent de trois couches minimum : le
gobetis ou la couche d’accrochage, le
corps d’enduit et la finition. La couche
d’accrochage est rugueuse pour bien
accrocher au mur, et la couche de finition
est plus lisse, pour un effet esthétique. Le
corps d’enduit est généralement plus épais
que les deux couches citées
précédemment.
Enrechissement

En plus des sorties verts les chantiers


j'ai eu la chance d'assisté à des
commitions, se qui m'a permis de
decouvrire plusieurs missions
d'architecte comme celle de demande
de permis de construction. Ainsi que
les critères pour l'aubtention de ce
dernier.
Étapes la demande de construction
• La demande de permis de construction dûment
remplie et signée par le propriétaire. Ce
document doit être présenté en double
exemplaire et sont récupérables de la
commune.
• La note de renseignement récupérable auprès
de l’agence urbaine
• Deux fiches d’identité signées et légalisées
récupérables de la commune
• Deux fiches signalétiques dûment remplies par
le propriétaire
• Le certificat de propriété de la parcelle ou de
l’ouvrage à réhabiliter
• Trois copies du plan de situation
• Une copie du plan cadastral (applicable aux
terrains immatriculés)
• Huit copies du plan intégral de la construction.
Ce plan doit comprendre tous les étages de
l’édifice d’une échelle supérieure ou égale à
1/100. Le plan du rez-de-chaussée doit désigner
toutes les caractéristiques de l’emprise
publique, à savoir, les trottoirs, les cours et les
courettes, etc.
• Plan de la façade de l’édicte à construire et ceux
des mitoyens
• Les plans de coupe et de profil de l’édifice et
tout autre plan pouvant aider à la
compréhension du projet
• Plan de masse de l’édifice
• Deux copies du contrat signé avec l’architecte
qui doit clairement stipuler ses missions incluant
le suivi du projet jusqu’à l’obtention du permis
d’habiter. Ce document est obligatoire pour les
bâtiments ayant une superficie totale
des planchers de plus de 150 m2.
• Le dossier technique relatif au raccordement de
l’édifice aux réseaux de télécommunication
publique (si applicable
Conclusion
Les stages ont été enrichissant dans
plusieurs domaines. D’un point de vue
technique tout d’abord, puisqu’ils m’ont
permis d’avoir une approche pratique des
quelques notions abordées en cours et de
découvrir, en détails les travaux sur un
chantier.
Ensuite, d’un point de vue relationnel, j’ai
pu, durant les quatre semaines passées
sur les chantiers et à la commune,
découvrir les relations entre les différents
acteurs au sein des chantiers ainsi qu’au
sein de la commune.
J’estime que c’est une grande valeur
ajoutée aux cours de chantier suivis à
l’université. Un architecte ne peut pas être
considéré comme tel sans pratique et sans
aller sur le terrain et de savoir les
procédures au sein des administration.

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