Chapitre 2
Chapitre 2
Chapitre 2
Rôle du Bâtiment
Le rôle d’un bâtiment est d’abriter les individus pour une utilisation déterminée.
Ce peut être pour un usage : D’habitation (villas) Industriel (usines). Commercial (magasins).
Le gros œuvre
Le second œuvre
I. Le gros œuvre
Le gros œuvre désigne l'ensemble des travaux qui contribuent à la solidité et à la stabilité d'un
bâtiment.
Les travaux de gros œuvre doivent donc permettre à l'édifice de résister aux forces qu'il subit :
• En permanence (charges liées au bâtiment en lui-même tel le béton, les murs, revêtement du sol, toiture, balcons ...)
• Et de manière temporaire (charges d’exploitation, charges climatiques ou intempéries et Les charges accidentelles telles le
séisme, action de chocs, explosion ...).
• La superstructure (poteaux, les voiles, les poutres, les consoles ou encore les planchers)
• Les fondations, • Les dalles pleines, • Les planchers, • Les murs voiles ou porteurs et refends,
• Les poteaux • Les poutres en général pour les constructions en béton armé.
1. La préparation du chantier
La préparation du chantier se compose de travaux incontournables :
• Le terrassement
• Le décapage
• Le remblayage
Ils doivent être traités avec sérieux, toute reprise en sous-œuvre pouvant se révéler délicate et très
coûteuse.
Le terrassement L’ensemble des travaux modifiant les formes naturelles du terrain en vue de la
réalisation de la maison.
Il consiste dans l'excavation nécessaire pour des parties en sous-œuvre (cave, sous-sol enterré,
tranchées de canalisations) et en remblais (terrasses)
Le remblayage Remblayer pourra également être nécessaire pour surélever une partie du
terrain, combler une déclivité, épauler un pied de mur ou, d'une manière générale, pour donner le
profil définitif aux abords de la maison.
Dans le cas où les remblais supporteraient une partie construite, un compactage sera probablement
souhaitable.
2. Les fondations
Les fondations correspondent à l'ensemble des ouvrages enterrés qui assurent la stabilité de la
maison en répartissant les charges dans le sol. Elles limitent les phénomènes de tassement,
glissement, etc.
Les fondations superficielles : qui répartissent la charge latéralement sur le sol (type semelles
ou radiers). Ce sont les fondations les plus courantes pour une construction de maison.
Généralement, ces fondations sont effectuées à moins de 1 m de profondeur.
Les fondations semi-profondes : Utilisées pour les extensions ou pour les maisons en rez-de-
chaussée, elles vont chercher un sol de portance suffisante à une profondeur de 2 à 5 mètres
Les fondations profondes : qui cherchent à atteindre la roche dure quand elle se situe en
profondeur (type pieux) entre 10 ou 12mètres de profondeur.
La semelle filante (ou semelle continue) : On appelle semelles filantes les fondations à
structures continues destinées à soutenir des murs porteurs de la construction ou des rangées de
poteaux. Elles tiennent donc leur nom du fait qu’elles filent sous le mur (ou la rangée de poteau) et tout le long de ce dernier.
La semelle isolée : C’est des fondations placées sous des éléments porteurs ponctuels tels les
poteaux. Axé et symétrique par rapport à l’élément porté, ce type de fondation est généralement
rectangulaire (ou parallélépipédique pour être plus précis) mais il arrive parfois qu’il soit de forme
évasé (ou pyramidale)
Le Radier : La technique du Radier est appliquée lorsque le sol présente une faible résistance sur
une grande surface et sur une grande profondeur.
3. La dalle :
-La dalle est construite sur les fondations ou sur une couche de granulats. Elle est généralement en
béton armé.
-Les dalles désignent une surface horizontale en béton généralement armé, directement au contact
du sol.
-Elles reposent sur les fondations ou sur une couche dite de forme faite de granulats reposant sur un
sol dur. C'est un ouvrage de gros œuvre, c'est à dire de structure.
4. Les poteaux
- Les poteaux en béton armé sont des éléments porteurs verticaux avec armature incorporée.
-Ils ont pour fonction de soutenir les charges de la charpente en béton et maintient les panneaux
architectoniques latéraux.
- Il est conçu pour transmettre les charges verticales et horizontales aux fondations
-Ils travaillent surtout en compression, mais ils doivent également supporter des efforts horizontaux
et obliques, donc de travailler en flexion, c’est pourquoi, l’armature est composée de barres
longitudinales et des cadres et éventuellement des étriers en armature transversale.
• Poteau isolé
Un poteau de section rectangulaire ou approchante et à forme non allongée en plan de base sera
appelé pilier
Un poteau de section circulaire ou approchante sera appelé colonne.
• Un poteau de maçonnerie est en pierre ou béton, béton armé, béton mixte avec profil métal.
5. Plancher
Les planchers sont des ouvrages horizontaux servant à séparer les niveaux.
Constitués de plusieurs éléments, ils peuvent être réalisés en bois ou en béton. Dans ce dernier cas,
les planchers comportent :
• Une ossature (poutres) qui supporte le poids des ouvrages à venir (cloisons),
• Un remplissage (hourdis, béton, polystyrène...) sur lequel est coulée une dalle de compression.
Types de planchers :
a. Plancher à corps creux coulé sur place
Cette solution, très communément employée dans les bâtiments d’habitation, consiste à utiliser des
corps creux et des poutrelles en béton armé.
En forme de té renversé la partie supérieure est appelée âme et les ailes du té servent d'appui. Dans
ce type de poutrelles, le béton enrobe entièrement l'armature.
c. Plancher nervuré :
Il est constitué de poutres principales en béton armé supportant des poutrelles secondaires en béton
armé espacées par exemple de 1,50 à 2,50 m,
d. Plancher champignon
Il est constitué d'une dalle fortement armée reposant sur des piliers par l'intermédiaire d'un
chapiteau, confèrent à l'ensemble la forme de "champignon"
e. Prédalles
La prédalle classique constitue le coffrage et assure la résistance du plancher.
Elle est utilisable pour tous types d’ouvrages et permet de s’adapter a toutes les contraintes
architecturales. La face supérieure de la prédalle est rugueuse afin d’avoir un plancher monolithique
une fois la dalle de compression coulée.
Prédalles – objectifs
• Toutes les réservations, découpes, etc. sont incorporées dans l’élément préfabriqué.
• Production et mise en œuvre indépendante des conditions atmosphériques, ce qui supprime les
risques de retards et de frais inutiles.
Les murs et élévations peuvent être faits de différents matériaux : béton coulé, parpaings, briques, béton
cellulaire, ...
• Le mur de refend : qui reprend certaines charges de la structure du bâtiment pour les transmettre
aux fondations,
• Le mur de fondations : qui s'élève directement depuis la fondation, partie généralement enterrée,
• Le mur enterré : qui clôt des pièces enterrées : cave, sous-sol ...
• Le mur de remplissage : qui ne supporte aucune charge et joue uniquement le rôle de fermeture,
• Le mur de clôture : mur ou muret, extérieur au bâtiment, qui délimite et cerne le terrain.
7. Les coffrages
-Les coffrages sont utilisés pour donner une forme au béton pré-coulé et maintenir la forme désirée
jusqu'à durcissement de celui-ci
-Ce sont donc des structures provisoires attendant la prise du béton et puis son durcissement.
-Mais dans le coût des procédés de construction, il est très important de récupérer les coffrages car
ils peuvent être onéreux.
Il faut :
La banche
-Panneau de coffrage vertical le plus répandu sur les chantiers de bâtiment et de travaux publics.
-Elle constitue le moule provisoire dans lequel on coule le béton (on parle alors de béton banché) ou
le pisé. Elle peut être en métal, en bois ou en composite.
Il fonctionne de manière similaire à une échelle c’est-à-dire échelon par échelon. Le coffrage est
déplacé le long d’un rail qui est lui-même boulonné au béton coulé.
Il permet de réaliser des ouvrages en béton de grande hauteur (piles de pont, noyau central des
tours, barrages...) au moyen de levées successives.
• Le coffrage glissant
Ce type de coffrage est souvent utilisé dans les travaux de voiries en l’occurrence pour couler des
bordures, des murets, etc.
• Le coffrage gonflable
Le coffrage « gonflable », c’est LA solution qui s’impose quand il s’agit d’assurer l’étanchéité par
exemple pour la coulée en place de canalisations d’eau.
Le coffrage perdu
La caractéristique du coffrage perdu est qu’il est irrécupérable après la coulée du béton.
8. Le décoffrage
On ne procède au décoffrage que lorsque la résistance à la compression du béton atteint une valeur
suffisante d'au moins 5 MPA.
BON DECOFFRAGE = Décoffrage sans dégradation ni du béton ni des matériaux utilisés pour le
coffrage