Cours La Décentralisation Et DVPT Local - 2
Cours La Décentralisation Et DVPT Local - 2
Cours La Décentralisation Et DVPT Local - 2
Développement Local
La Ville en Communes ;
La Commune en quartiers et/ou en groupements incorporés ;
Le Territoire en communes, secteurs et/ou chefferies ;
Le Secteur ou chefferie en groupements ;
Le Groupement en villages ».
A l`art.5 de la même loi, le Territoire, le Quartier, le
Groupement et le village sont des entités
territoriales déconcentrées dépourvues de la
personnalité juridique. Selon l`Art 227 de la
Constitution, les provinces énumérées à l`art 2
constituent les circonscriptions électorales des
sénateurs de la première législature. Ce qui constitue
un autre élément de réforme du point de vue
territorial.
I.2. Etat des lieux du contexte de la Décentralisation
Si les services sociaux à la base sont délégués aux administrations locales sans
être accompagnés d’un réel renforcement des capacités institutionnelles et
organisationnelles, d’un transfert des pouvoirs et des ressources suffisantes, on
assistera à la dégradation du développement humain durable.
Tel est le cas de beaucoup de nos pays africains qui ont adhéré au processus de
la Décentralisation sens conviction et sans la maitrise effective de tous les
principes et paramètres exigés par ce processus.
Par contre, un processus de la décentralisation, bien pensé et organisé, peut
améliorer la qualité des services et ainsi remédier aux inégalités entre les
provinces. C’est dans ce sens que la République Démocratique du Congo, a
prescrit la décentralisation dans sa nouvelle Constitution du 18 février 2006
comme mode d’organisation et de gestion des affaires publiques en général et
des affaires locales en particulier.
Elle répartit l’exercice des pouvoirs et des compétences entre le
pouvoir central et les provinces et prévoit trois niveaux de
gouvernance, à savoir : le pouvoir central, les provinces et les
entités territoriales décentralisées.
Ceux-ci constituent en même temps les trois niveaux de
responsabilités dans l’approfondissement de la démocratie pour
l’accélération de l’atteinte du développement humain local et
national. A cet effet, les provinces et les entités territoriales
peuvent être dotées de la personnalité juridique, de l’autonomie
de gestion de leurs ressources financières, matérielles et
techniques par les organes élus et jouir de la libre administration.
I.3.1. Participation Politique
En Science Politique, la participation est un terme plus général qui recouvre les différents
moyens selon lesquels les citoyens peuvent contribuer aux décision politique.
La constitution du 18 février 2006 comme révisée en 2011, en son art.5, dispose que tout
pouvoir émane du peuple qui l’exerce directement par voie de référendum et indirectement
par ses représentant.
Ainsi, les populations de la RDC peuvent, politiquement, participer de trois manières dans la
prise des décisions :
1. D’abord directement : lorsque des personnes exercent directement des fonctions politico
administratives.il s’agit ici des dirigeants ou des gouvernants;
2. De manière semi-directe : lorsque les populations procèdent à la désignation des dirigeants
devant animer
3. Et enfin, de manière indirecte : lorsque les populations exercent une influence sur les
décisions à travers des groupes de pression, des parties politique, des associations des
consommateurs, des groupes d’intérêt ou des catégories.
I.3.2. Contribution aux charges publique
Conformément à l’Art.174 de la constitution de la RDC, du 18 février 2006 comme révisée
en 2011, la contribution aux charges publiques constitue un devoir pour toute personne
vivant en RDC. Selon cette même Constitution à son Art 65, tout congolais est tenu de
remplir loyalement ses obligations vis-à-vis de l’Etat. Il a, en outre, le devoir de l’acquitter
de ses impôts et taxes
Une contribution est un prélèvement qui peut être aussi bien sur le revenu que sur une
opération. Elle est volontaire;
Un impôt est un prélèvement sur une ressource, sur un revenu mais il n’est pas volontaire.
De même une taxe est un prélèvement sur une opération, c’est-à-dire sur un service dont
on a bénéficié
En bref: nous avons deux contribution qui sont l’impôt et la taxe
Les organisations de la Société Civile, doivent contribuer au renforcement des services de
l’Etat et de son Administration pour satisfaire les besoins de la population
I.3.3. Collaboration avec les pouvoirs publics
Les pouvoirs publics collaborent avec les associations qui contribuent au
développement social, économique, intellectuel, moral, spirituel des
populations et à l’éducation des citoyennes et citoyens ainsi qu’à leur
encadrement socio-professionnel. Cette collaboration peut revêtir la forme
de subvention.
L’Assemblée provinciale exerce le contrôle sur les services publics provinciaux. Elle
exerce aussi le contrôle à priori ou à posteriori sur certains actes détermines du
gouvernement provincial.
Les comptes de l’ETD sont soumis au contrôle de l’inspection générale des finances et de
la Cours des Comptes
b) La tutelle sur les gouvernement locaux
Il sied de rappeler qu’il n’y a pas la tutelle du Gouvernement Central sur les pouvoirs
locaux. Cependant, le Gouverneur de Province à la double casquette. Il est non
seulement l’élu de l’Assemblée provinciale mais il est aussi le représentant du
gouvernement central en province car il est investi par ordonnance du Président de la
République et veille à la sécurité et à l’ordre public dans la province. Il répond de ses
actes devant le Gouvernement Central et ses actes sont susceptibles d’annulation.
L’Assemblée Nationale et le Senat peuvent par ailleurs, dépêcher dans une province une
délégation des parlementaires pour une mission ponctuelle
II.3. Les compétences locales (fonctions)
Les finances locales sont presque inexistantes ou mal connues en RDC quand bien même
sont prévues par la constitution et par les différentes lois qui consacrent la
Décentralisation. Ceci est du aussi par faute de renforcement des capacités managériales
locales et par l’absence d’un personnel qualifié et compétent devant mobiliser les
ressources locales d’une manière efficace e efficiente.
Ces financements sont encore insuffisants pour rendre, à court et moyen terme la
décentralisation réellement effective afin d’atteindre les objectifs du millénaire et
d’éradiquer la pauvreté
Des mécanismes de financement interne couplés avec les appuis des partenaires sont
nécessaires pour permettre le parachèvement de la pyramide institutionnelle de la
décentralisation.
II.5. Les recettes des gouvernements locaux
La participation;
L’efficacité et l’efficience;
La primauté du droit;
La transparence des procédures;
L’obligation de rendre compte;
La compétitive;
La redevabilité;
La prospective c’est-à-dire la capacité d’anticiper les événements et de résoudre
les problèmes relatifs à l’évaluation des événements=management des
événement).
III.2. Principaux acteurs de la gouvernance publique
Etat Secteur
Société civile Privé
III.2. Principaux acteurs de la gouvernance publique (Suite)
1. Etat :
il a l’obligation et rôle de réguler la vie publique en élaborant et
en faisant respecter les lois afin de créer un environnement favorable au
développement intégral et durable pour le bien être de sa population ;
Il s’agit :
* des partenaires techniques et financiers ;
* de la famille.
Partenaires techniques et financiers
Les partenaires techniques et financiers sont les
organisations et les institutions nationales,
internationales, régionales qui interviennent dans
ce processus en appuyant techniquement,
financièrement et matériellement les projets de
développement intégral et durable du Pays par le
biais de la coopération bilatérale et multilatérale.
Famille
La famille constitue la cellule de base de la communauté
humaine et elle est organisée de manière à assurer son
unité, sa stabilité et sa protection.
Pour ce, elle est placée sous la protection des pouvoirs
publiques qui lui assurent la sécurité et la pérennité ainsi
que les services nécessaires à sa survie et à sa
consolidation.
Pour protéger la famille, il faut tenir compte de l’élément
salaire familial qu’il faut apprécier et sauvegarder.
Le salaire familial constitue une forme de
garantie pour les libertés individuelles.
C’est la maison familiale qui constitue le
siège et le cadre du travail domestique, siège
et cadre de formation de chaque individu.
Ainsi plusieurs mesures sociales importantes
peuvent être prises et promues pour rendre
concret ce salaire familial, instrument de garantie
de liberté individuelle et de participation de
chacun de nous à la vie publique.
Il s’agit par exemple des allocations familiales, les
contributions pour les personnes à charges ou pour
les enfants handicapés au sein des familles, ou les
bourses alimentaires pour les familles pauvres.
III.3. Importance de l’implication de la Société civile dans la
mise en œuvre des politiques publiques
Il s’agit de :
d’une Cellule Technique d’Appui à la Décentralisation
(CTAD) ;
d’uneCellule Provinciale d’Appui – conseil à la
Décentralisation (CTPAD) au niveau de chaque province ;
du Conseil Provincial de la Décentralisation (CPD) ;
du cadre de dialogue et de concertation avec les
partenaires au développement
La CTAD est une structure d’appui conseil au gouvernement
central et assure le secrétariat technique du Comité
Interministériel de Suivi de la Mise en Œuvre de la
Décentralisation. Elle relève du Ministère de la Décentralisation et
Affaires coutumières.
Tandis que la Cellule provinciale d’Appui-Conseil à la
décentralisation (CTPAD), qui sera placée sous la coordination et
supervision du Gouverneur de Province, permettra à cette
dernière de bénéficier des appuis techniques nécessaires dans le
démarrage de leurs conseils exécutifs, alors que le CPD qui sera
aussi initié au niveau des ETD devra fournir des recommandations
aux gouvernements provinciaux, au gouvernement central et au
CNMD sur la mise en œuvre et la marche de la décentralisation en
Province comme dans les ETD.
Un cadre de dialogue et de coordination avec les partenaires
techniques au développement
Enfin, bien que les politiques de décentralisation aient été en place depuis
plusieurs années dans la plupart des pays, l’ancrage du processus s’avère
encore difficile. La difficulté à expliquer et comprendre la
décentralisation dans toutes ses dimensions et tous ses enjeux paraît
encore énorme.
IV.2. Les défis politiques
Tout le monde parle de la décentralisation, mais pas de la même manière.
Certains politiciens et hauts fonctionnaires trouvent que la décentralisation en
tant que dévolution des pouvoirs risque d’entraîner la dislocation d’une
nation, en donnant des appétits indépendantistes à certaines régions ou en
encourageant les régions riches à vivre dans l’autarcie, au détriment des
régions les plus pauvres.
Les tenants de cette thèse résistent cette forme de décentralisation sous-
prétexte qu’elle peut raviver l’ethnicité et recréer des forces centrifugeuses.
Certaines autorités ont même hésité à soutenir la décentralisation sur la base
de telles appréhensions parfois non justifiées. Il a été constaté à Madagascar
que les ministères sectoriels étaient le principal facteur de blocage de la
décentralisation, car celle-ci prenaient certains de leurs pouvoirs qu’ils
considéraient comme chasses gardées.
IV.2. Les défis politiques (Suite)
La réalité dans certains pays montre que c’est plutôt le centralisme à
outrance qui a donné lieu à une unité nationale de façade prête à
succomber au moindre vent. Il a crée des frustrations et des réflexes qui
paradoxalement constituent un frein à l’intégration et à l’unité
nationale que l’on prétend forger.
Par principe, toute politique qui tend à réduire les pouvoirs de contrôle de la
bureaucratie, pose d’énormes défis pour sa réussite. En d’autres termes, toute
tentative de décentralisation sérieuse risque d’être récupérée (ou taillée sur
mesure) par les dirigeants et cadres centraux dans la mesure ou elle affecte
leurs intérêts et bouleverse les habitudes organisationnelles déjà acquises.
Parfois des tendances courantes qui consistent à renforcer le contrôle de
tutelle et à techniciser l’administration (outils complexes de planification et
de gestion) sont des stratégies de survie pour montrer l’indispensabilité des
cadres centraux et déconcentrés. C’est ici que prend toute son importance les
aptitudes de leadership pour initier et piloter avec succès le changement.
Puisque nous avons mis l’accent sur la mission économique
et entrepreneuriale des collectivités locales, il se pose aussi
la question de savoir comment des bureaucrates qui ont
toujours géré des institutions sur la base du respect strict
des ordres du chef, de l’unité de commandement, et du
contrôle sans partage, peuvent-ils être transformés en
managers et entrepreneurs publics?
Il s’agit de :
Controle directionnel;
Controle opérationnel
1. Controle directionnel
Processus par lequel les dirigeants s’assurent que les ressources
sont obtenues et utilisées efficacement pour atteindre les
objectifs de l’organisation territoriale.
Trois idées importantes dans sa définition:
1) Le processus intéresse les dirigeants, les personnes: ce qu’ils
font pour matérialiser les stratégies et les politiques décidées;
2) Le processus d’insérer dans un contexte des objectifs et des
politiques qui doivent etre atteints = planification stratégique;
3) Les critères importants pour une évaluation des actions prises:
efficacité et efficience.
2. Controle opérationnel
Processus qui assure que les devoirs spécifiques
ou attributions spécifiques ont été portés à
terme avec efficacité et efficience.
Deux idées maitresses dans sa définition:
1. Il
fait référence aux taches distribuées, aux
attributions/devoirs;
2. Lestaches ou les devoirs dont il est question,
sont spécifiques, donc l’évaluation porte sur
l’accomplissement des ces taches, le temps et
les moyens utilisés.
V.2 Rôles des acteurs de la décentralisation dans
la planification
La décentralisation introduit une nouvelle approche dans la
planification territoriale. Le concept de planification dans ce cadre
doit préalablement définir qui (sont) seront les acteurs
institutionnels impliqués et indiquer le rôle de chacun et ses limites
de planification. Ces acteurs doivent venir du secteur public ; privé
et de la société civile, à savoir :
Au niveau national
Ministère de la Décentralisation et Affaires coutumière ;
Ministère du Plan,
Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité,
Ministère des Infrastructures ;
Etc.
Au niveau provincial :
Le gouvernement provincial ;
L’Assemblée provinciale ;
Au niveau de la Ville
Le Maire de la Ville et le Conseil urbain
Le Bourgmestre et le Conseil communal au niveau de la Commune
Au niveau local
Les entités territoriales décentralisées :
Communes rurales, Secteurs, Chefferies avec leurs organes ;
Au niveau du Secteur privé :
les entreprises et leurs organisations professionnelles
Au niveau de la Société civile :
les ONG et les Associations.
Les rôles de ces acteurs dans ce processus de planification, peut être
résumé en trois points suivants :
décisionnel
consultatif
et coordination.
Deuxième partie:
Développement local
Chapitre VII. Concepts clés du développement local
7.1.1. Quelques concepts de développement
Le concept développement local s’insère parmi les nombreux
autres concepts du développement tels que :
Le développement
Le développement intégral
Le développement durable
Développement endogène ( ou autocentré)
Le développement communautaire
Le développement Local
7.1.2.Le concept développement local
Le développement local est un terme polysémique offrant une
multitude de définitions qui se différencient selon les auteurs et
leurs champs d’études ou recherches. Pour permettre aux
étudiants de disposer un référentiel de base, nous leur donnons
quelques définitions pratiques :
Développement local est un processus visant le bien-être des
populations d’un territoire déterminé à travers la création,
l’accumulation et la distribution des richesses sur un territoire
progressivement contrôlé par l’ensemble de ses habitants (J.
MERCOIRET cité par LIHAMBA BOFATE)
7.1.2.Le concept développement local
Le développement Local un processus dynamique de
mobilisation des ressources et d’énergies locales visant une
amélioration des conditions de vie, des ressources et des
potentialités (J. MERCOIRET)
Le Développement Local est une démarche globale de mise en
mouvement et en synergie des acteurs locaux pour la mise en
valeurs des ressources humaines et matérielles d’un territoire
donné, en relation négociée avec les centres de décision des
ensembles économiques, sociaux et politiques dans lesquels ils
s’intègrent (P. HOUE, 1989)
7.1.2.Le concept développement local
Le développement local est une volonté politique de certains
acteurs de changer la situation du territoire sur lequel ils vivent
en entament un processus et des actions en vue de construire
par leurs efforts conjoints avec le reste de la population, un
projet d’avenir à ce territoire en intégrant les diverses
composantes économiques, sociales et culturelles en
articulation avec les autres niveaux de décision (E. PARODI).
ACTEURS
TERRITOIRES ACTIONS
7.4. 1. Acteurs
Acteurs sont des individus des groupes, des institutions
situées sur un ou des territoires qui conçoivent et/ou
mettent en œuvre des actions sur un ou des territoires,
actions qui ont des impacts et des effets sur un ou des
territoires et peuvent avoir des effets et des impacts
sur d’autres acteurs et d’autres actions.
Par définition, un acteur est celui qui a la capacité et
la volonté de prendre des initiatives pour faire évoluer
l'organisme auquel il appartient; et d'agir pour l'adapter
aux évolutions acquises ou prévisibles de
l’environnement dans lequel il se développe.
7.4. 1. Acteurs
Ce sont aussi individus ou groupes qui face à des zones
d'incertitude et ayant des enjeux » mobilisent leurs
ressources en 'mettant en œuvre des stratégies » M.
Grozier et E Friedberg cité par (LIHAMBA BOFATE :2013,
p.15)
Par ailleurs, il convient de préciser que tout le monde
n'est pas acteur.
7.4. 1. Acteurs
Quid des acteurs ?
Les
acteurs sont ceux qui agissent, réalisent, font et
contribuent à des actions,
Desagents sont ceux qui passent l’action mais qui n’ont
pas décidé eux-mêmes de l’action
Desagis sont ceux qui subissent ou bénéficient de
l’action décidée par un acteur. Un bénéficiaire n’est pas
un acteur sauf s’il a développé une stratégie de
captation des bénéfices d’une action
7.4. 1. Acteurs
Dans un perspectif développement sur un territoire, il est
important de faire différence entre :
Les acteurs d’action (ceux qui font)
Les
acteurs d’appui (ceux qui enseignent, forment,
conseillent, accompagnent, orientent
Les
acteurs de financement (ceux qui drainent les
moyens financiers).
Interaction entre les acteurs
Dans le développement local, les interactions entre les
acteurs d’une communauté susceptibles de porter un
projet global commun et des projets spécifiques de
développement local de leur entité collective. Dans ce
cas, les acteurs sont regroupés en trois grandes
catégories:
Le secteur public national et local;
Le secteur privé;
La société civile.
7.4.2.Territoire
Territoires:sont des espaces de vie sur lesquels ou/et
par rapport auxquels des acteurs conçoivent et mettent
en œuvre des actions (exercent un pouvoir, actions qui
ont des effets et impacts sur un ou des territoires et
peuvent avoir des impacts et effets sur d’autres acteurs
et d’autres actions.
D'après la rousse, le territoire est une étendue de terre
dépendant d‘un Etat, d'une ville, d'une juridiction, etc.
c'est aussi un domaine qu'une personne s'approprie, où
elle tente d'imposer ou de maintenir son autorité, ses
prérogatives. Dans le domaine de la décentralisation, le
territoire est une entité territoriale décentralisée.
7.4.3.Action
Actions: sont des solutions à des problèmes de court,
moyen et/ou long terme imaginaire et mises en œuvre
par des acteurs sur un/des territoires.
Cesactions peuvent être : - une intervention volontaire
en vue de modifier une situation sociale, - une initiative
prise en vue de répondre à un besoin, - une action
visant à répondre à un problème, dans, un domaine
précis, dam un secteur ;
Demanière concrète, ces actions vont dans le sens par
exemple : de l’ouverture services, de projets de
développement, des prestations ponctuelles, des
politiques publiques sectorielles.
7.5. Points d'entrée dans l'appui des dynamiques
de développement local
L'observation
des pratiques de Développement local
montre que les trois fondamentaux interdépendants
correspondent aussi à des points d’entrée dans l’appui
à des dynamiques de développement.
Entrée Territoire(Projet territorial)
Entrée Acteur( Projet de société)
Entrée Action( Projet sectoriel)
7.5. Points d'entrée dans l'appui des dynamiques
de développement local
ACTEURS
Projet de société
Evaluation Diagnostic
participatif
Suivi-
Evaluation
Adoption et
approbation
9.1.3. CYCLE DE PLANIFICATION DU DEVELOPPEMENT
Le cycle de la planification de développement local a six
phases importantes dont chacune d’elles est constituée des
étapes.
Phase I : Préparation du processus de planification
Phase II : Diagnostic participatif
1. Analyse documentaire (diagnostic technique)
NB : Toutes ces analyses doivent être effectuées avec le
SWOT (FFOM) pour permettre la bonne construction de
stratégies de développement.
2. Données de première main (donnée primaire/ ou de
terrain) : « Diagnostic participatif » à l’aide des méthodes
9.1.3. CYCLE DE PLANIFICATION DU DEVELOPPEMENT
Phase III : Formulation et rédaction du plan
La formulation du PDL comprend trois étapes essentielles que
sont : L’étape des travaux en commissions, et l’étape de
restitution et validation des travaux en plénière.
Dans la phase de rédaction de plan il y a deux étapes
importantes : (1) rédaction du document provisoire et (2) la
rédaction du document définitif, une fois le document
provisoire accepté au moment de la restitution.
Phase IV. Adoption
Phase V. Mise en œuvre du plan de développement
Phase VI. Evaluation du plan de développement
9.1.3. CYCLE DE PLANIFICATION DU DEVELOPPEMENT
Phase III : Formulation et rédaction du plan
La formulation du PDL comprend trois étapes essentielles que
sont : L’étape des travaux en commissions, et l’étape de
restitution et validation des travaux en plénière.
Dans la phase de rédaction de plan il y a deux étapes
importantes : (1) rédaction du document provisoire et (2) la
rédaction du document définitif, une fois le document
provisoire accepté au moment de la restitution.
Phase IV. Adoption
Phase V. Mise en œuvre du plan de développement
Phase VI. Evaluation du plan de développement
9.2. Guide sur la gestion d’un cycle de projet local de développement
9.2.1. Qu’est-ce qu’un projet de développement local
Un projet est un ensemble cohérent d’activités destinées à être exécutées dans un milieu donné pour
résoudre certains problèmes de développement de ce milieu.
Le projet peut également se définir comme une série d’interventions planifiées autour d’objectifs précis
visant à améliorer certains indicateurs de développement du milieu dans lequel lesdites interventions
seront réalisées.
Exemple de projet
Pour résoudre le problème d’assainissement dans la commune de la Gombe, le Bourgmestre de concert avec
la population décident d’engager une série d’activités allant de la pré-collecte des ordures ménagères jusqu’à
leur traitement et la commercialisation du fumier produit.
9.2.2. Natures du projet
Le projet par sa nature peut revêtir deux formes:
Projet social : Cas de construction de latrines communautaires dans des quartiers ou villages ou
construction des salles de classe dans les écoles.
Projet économique ou marchand ; c’est le cas de la construction de hangars de marché ou traitement des
ordures ménagères et commercialisation du fumier.
9.2. Guide sur la gestion d’un cycle de projet
local de développement
9.2.3. Caractéristiques d’un projet de développement local
Un projet de développement local doit :
revêtir un intérêt direct pour les acteurs locaux et ses acquis rentrent dans le patrimoine
local
répondre un besoin ressenti et exprimé par les acteurs locaux
répondre à une approche promoteur(initiateur)/bénéficiaire ;
appeler la participation active de tous les acteurs dans les différentes phases du
processus : de l’identification à la mise en œuvre ;
requérir la mobilisation de ressources locales ;
reposer sur un système de gouvernance locale ;
les objectifs et les avantages prévus soient en adéquation avec les attentes des
communautés
9.2. Guide sur la gestion d’un cycle de projet
local de développement
9.2.4. Eléments essentiels du contenu d’un projet
Cas de projets sociaux :
1.Résumé du projet
Le titre du projet et sa localisation ;
Les bénéficiaires directs et indirects ;
Les résultats attendus ;
Les stratégies à développer ;
Les ressources nécessaires propres et à rechercher
2.Contexte et justification du projet
3.But et objectifs du sous-projet
4.Stratégies d’intervention
9.2. Guide sur la gestion d’un cycle de projet
local de développement
2.Contexte et justification du projet
C'est une composante importante qui met en relief les vraies raisons de la mise en œuvre du sous-
projet. Cette composante décrit la situation des bénéficiaires en précisant les problèmes qui se posent
à eux (en faisant le lien avec le ou les problème(s) à résoudre par le projet), les solutions déjà
apportées, les leçons apprises et surtout ce qui pourrait advenir si les actions envisagées ne sont pas
mises en œuvre. Cette partie n'a pas besoin d'être longue mais percutante.
3.But et objectifs du sous-projet
Le but est global et est une contribution à l'atteinte d'un autre but ou objectif (évidemment
plus grand) du PDC. En effet, il doit avoir un lien étroit entre le but du projet et celui du
Plan du développement local dont il découle.
Les objectifs sont les résultats projetés. Ils doivent avoir certaines caractéristiques
notamment :
la spécificité c'est-à-dire qu'ils doivent être propre au problème à résoudre ;
9.2. Guide sur la gestion d’un cycle de projet
local de développement
3.But et objectifs du sous-projet( suite)
la capacité d'être mesuré pour apprécier après intervention les efforts de résolution du
problème ;
le caractère approprié pour mesurer les progrès attendus ;
le temps de réalisation du progrès.
On dit souvent que les objectifs d'un sous-projet sont SMART et à la conception le comité
de pilotage du processus d'élaboration doit veiller à ce que les objectifs soient bien définis
pour faciliter l'évaluation.
Exemple d'Objectifs de projets
But du projet d'assainissement de la ville de Kinshasa : Contribuer à l'amélioration
du cadre de vie des populations de la ville de Kinshasa.
Objectifs : Plus spécifiquement les objectifs poursuivis dans le cadre de ce projet
sont les suivants :
9.2. Guide sur la gestion d’un cycle de projet
local de développement
3.But et objectifs du sous-projet( suite)
Objectifs : Plus spécifiquement les objectifs poursuivis dans le cadre de ce projet
sont les suivants :
Réduire de moitié pendant les trois (3) ans à venir les pratiques courantes des
populations consistant à jeter dans les rues les eaux usées de ménage ;
Accroître l'utilisation des latrines par 95% de la population à travers le
réaménagement des latrines publiques de la ville et l'appui à la construction de 100
nouvelles latrines familiales dans les concessions qui en manifestent le besoin et
qui satisfont aux critères définis par la commune ;
Assurer la pré collecte et le ramassage de 50% des ordures ménagères produites
dans la ville de Kinshasa;
9.2. Guide sur la gestion d’un cycle de projet
local de développement
4.Stratégies d’intervention
La stratégie est la manière dont on compte se prendre pour atteindre un objectif
donné. Puisque ces manières peuvent être diverses, il importe aux concepteurs du
projet d'identifier les stratégies qui garantissent à la fois l'efficacité, l'efficience ainsi
que l'appropriation des interventions par les bénéficiaires.
Exemple d'exposé de stratégie d'ensemble du projet
La mise en œuvre de ce projet d'assainissement de la ville de Kinshasa nécessite
une forte implication des communautés à la base. Pour ce faire, l’Administration de
la ville de Kinshasa va mobiliser les Administrations communales d'amener les
habitants des différents quartiers de leurs juridictions à s'organiser pour mettre en
place des comités ou brigades d'assainissement dont la mission essentielle sera
d'étendre les actions de sensibilisation pour un changement de comportement en
matière de gestion du cadre de vie.
9.2. Guide sur la gestion d’un cycle de projet
local de développement
Cas de projets sociaux :
5.Principales activités
Une fois les stratégies pertinentes retenues, il convient d'identifier les activités à mettre en
œuvre en rapport avec chacune des stratégies. Le travail à ce niveau consistera à formuler de
manière précise les activités, à identifier les responsables de leur réalisation et à projeter la
période propice à la réalisation de chacune d'elles.
6.Principaux résultats attendus
A partir des objectifs et des activités à réaliser, il est possible de formuler les résultats
attendus. Un résultat du projet est par exemple que 95% des habitants de la ville de Kinshasa
utilisent effectivement les latrines, un autre résultat est que 50% des ordures ménagères
produites dans la ville de Kinshasa sont effectivement collectées.
9.2. Guide sur la gestion d’un cycle de projet
local de développement
7.Estimation d’impact ou effet d’interventions sur les bénéficiaires
Tout projet peut avoir des effets directs et des effets indirects sur plusieurs plans (économique,
sanitaire, socio-culturel, environnemental...). Il convient d'inventorier ces effets tout en décrivant la
façon dont ils seront mesurés.
8.Plan de pérennité ou gestion après-projet
C'est un aspect souvent négligé mais pourtant très important dans le processus de résolution des
problèmes de développement par l'approche « projet ». Le plan de pérennité doit couvrir une
dimension institutionnelle en décrivant tout le dispositif institutionnel envisagé pour assurer la
consolidation des acquis une fois le projet terminé ; de manière à prévenir la résurgence des
problèmes que le projet a contribué à résoudre.
Le plan de pérennité doit également avoir un volet financier qui décrira comment la poursuite des
activités sera assurée à la fin des interventions.
D'une façon générale, il s'agit d'une véritable stratégie de renforcement des acquis qu'il faut
concevoir pour rassurer les partenaires techniques et financiers que les opérations à réaliser ne sont
une réaction ponctuelle à des problèmes récurrents.
9.2. Guide sur la gestion d’un cycle de projet
local de développement
9. Plan de suivi et évaluation des interventions
C'est une partie non moins importante du document de projet. Elle décrit les mécanismes de suivi qui
seront utilisés (les modes de suivi, les acteurs à impliquer, la périodicité du suivi, le système de rétro-
information, les indicateurs de suivi ...).
Elle présente aussi les types d'évaluation (avant, pendant et après interventions), les acteurs à
impliquer, les méthodes à utiliser et les indicateurs qui serviront de référence (indicateurs de résultats
et d'impact surtout).
10.Estimation des ressources nécessaires
Il faut inventorier les ressources humaines nécessaires et ne pas perdre de vue la contribution en
main-d'œuvre des bénéficiaires, elle a besoin d'être valorisée et prise en compte dans le coût du
sous-projet.
Les ressources matérielles locales doivent aussi être prises en compte à leurs coûts réels. Si elles sont
apportées par la communauté, elles rentrent dans sa contribution au financement du projet.
L'estimation des ressources doit être raisonnable pour ne pas surestimer le coût du projet ou ne pas
sous-estimer pour avoir des difficultés à la mise en œuvre.
9.2. Guide sur la gestion d’un cycle de projet local de développement
9.2.4. Eléments essentiels du contenu d’un projet
Cas des projets économiques
Comme le cas précédent, il n'existe pas de format standard de présentation du sous-
projet. Toutefois on peut retenir le canevas suivant :
1 .Description du projet
Cette partie doit aborder :
le contexte économique général du projet ;
les activités des promoteurs ;
l'objet du projet ;
les raisons ayant conduit à l'élaboration du projet ;
les objectifs poursuivis par le projet ;
les résultats attendus ;
les expériences des promoteurs en matière de gestion d'activités similaires.
9.2. Guide sur la gestion d’un cycle de projet local de développement
9.2.4. Eléments essentiels du contenu d’un projet
Cas des projets économiques
Présentation du promoteur
Lorsque le promoteur est un groupe, les membres du groupe doivent se présenter
individuellement en précisant leur nom, prénoms, niveau d'étude et diplômes
obtenus, la résidence actuelle. La présentation doit faire ressortir la complémentarité
entre les promoteurs et leur volonté affirmée de conduire une expérience collective
et solidaire porteuse.
3 Etude du marché
Elle doit décrire :
le produit ou le service à offrir ;
le lieu de vente et la clientèle possible ;
les informations disponibles sur ce produit ou ce service ;
9.2. Guide sur la gestion d’un cycle de projet local de développement
9.2.4. Eléments essentiels du contenu d’un projet
3 Etude du marché (suite)
les caractéristiques de la clientèle, (sexe, âge, pouvoir d'achat, habitudes de
consommation, et autres informations...)
la part du marché du projet ;
les autres concurrents, leur système de production et les performances de leur
système de distribution ;
les éléments de différenciation des produits des concurrents et ceux du projet.
4 Etude technique
Elle fait le point :
des moyens de production disponible ou à acquérir ;
des ressources humaines nécessaires ;
9.2. Guide sur la gestion d’un cycle de projet local de développement
9.2.4. Eléments essentiels du contenu d’un projet
4 Etude technique(suite)
Elle fait le point :
des actions éventuelles de renforcement des capacités des acteurs ;
des procédures administratives, comptables et techniques à utiliser.
5 Etude économique et financière
Elle doit relater les acquisitions de terrain, les constructions, les équipements y
compris les renouvellements, les amortissements, les matières premières, les
consommations intermédiaires, les charges du personnel y compris les charges
sociales, les fournitures et services extérieurs, les besoins en fonds de roulement, les
charge fiscales.
Cette partie doit également préciser le coût global du projet, l'apport des promoteurs
et le financement recherché.
9.2. Guide sur la gestion d’un cycle de projet local de développement
9.2.4. Eléments essentiels du contenu d’un projet
5 Etude économique et financière(suite)
Elle doit présenter le compte d'exploitation et déterminer quelques ratios
d'appréciation de la rentabilité du projet.
Certains tableaux pourraient être indispensables pour une meilleure lecture de cette
partie du projet. Il s'agit de :
tableau des investissements ;
tableau de détermination du besoin en fonds de roulement (s'il y a lieu) ;
tableau du coût du projet ;
tableau de la structure du financement ;
tableau du chiffre d'affaire ;
9.2. Guide sur la gestion d’un cycle de projet local de développement
9.2.4. Eléments essentiels du contenu d’un projet
5 Etude économique et financière(suite)
tableau de calcul des charges du projet (y compris les tableaux d'amortissement des
immobilisations et du crédit en cas de besoin) ;
compte d'exploitation prévisionnel ;
plan de trésorerie ;
bilan
rentabilité économique et financière
Le niveau de détail dans la production des informations financières dépend des types
de projets.
Quelques annexes pourraient être nécessaires notamment les textes de base de
l'organisation, les résultats des exercices des années antérieures et quelques
témoignages écrits sur la crédibilité de l'organisation.
9.2. Guide sur la gestion d’un cycle de projet local de
développement
9.2.5. MISE EN ŒUVRE DU PROJET
1.Popularisation des projets
La popularisation ou la vulgarisation du projet est un axe stratégique qui permet obtenir
l'adhésion des bénéficiaires des interventions qui seront réalisées.
Elle consiste à présenter la version validée du projet et la responsabilité des acteurs
locaux dans la mise en œuvre.
2 Mise en place de la structure de pilotage et de coordination
La mise en place de la structure de coordination d'un projet est un acte technique et
administratif très important. La réussite du projet dépend dans une certaine mesure des
capacités managériales du responsable chargé de la coordination. IL est souhaitable que
l’équipe de gestion investie des responsabilités de coordination d'un projet ait des
expériences dans la conduite de telles opérations, le profil de gestionnaire des
ressources humaines, des expériences en gestion des ressources financières et des
atouts en mobilisation sociale.
9.2. Guide sur la gestion d’un cycle de projet local de
développement
3. Outils de gestion
Plusieurs outils sont utilisés pour faciliter le pilotage de la mise en œuvre du sous-projet.
Parmi ces outils, on peut retenir ceux qui suivent :
3.1 Cadre logique du projet
Le cadre logique est à la fois un document de présentation du projet et de suivi de la
mise en œuvre.
3.2.Plan opérationnel de mise en œuvre
3.3. Fiche de suivi
9.2. Guide sur la gestion d’un cycle de projet local de
développement
3. Outils de gestion
Plusieurs outils sont utilisés pour faciliter le pilotage de la mise en œuvre du sous-projet.
Parmi ces outils, on peut retenir ceux qui suivent :
3.1 Cadre logique du projet
Le cadre logique est à la fois un document de présentation du projet et de suivi de la
mise en œuvre.
Lorsque le projet est synthétisé dans un cadre logique, il offre assez de facilité pour
assurer le suivi des indicateurs.
Le cadre logique présente deux logiques : une logique horizontale qui se lit à travers le
résumé du projet, les indicateurs, les sources de vérification et les suppositions
importantes.
La logique verticale quant à elle met en exergue les liens existant entre le but, les
objectifs, les résultats ou les extrants et les activités ou les intrants.
9.2. Guide sur la gestion d’un cycle de projet local de
développement
3.1 Cadre logique du projet
Objectif général/impact
Objectifs
spécifiques/Effets
Résultats/Extrants
Activités/intrants
9.2. Guide sur la gestion d’un cycle de projet local de
développement
3.2.Plan opérationnel de mise en œuvre
Le plan opérationnel permet d'avoir à tout moment sous les yeux les activités programmées, les
personnes chargées de leur réalisation et la période de réalisation. C'est donc un tableau de bord qui
permet au coordonnateur de faire un suivi régulier des activités
Outre le plan opérationnel de mise en œuvre, les gestionnaires du projet peuvent également utiliser
des fiches de suivi des indicateurs de performance qui permettent d'apprécier à tout moment de la
réalisation des interventions le niveau de performance atteint et les principales raisons d'un fort ou
d'un faible niveau de performance.
9.2. Guide sur la gestion d’un cycle de projet local de développement
3.3. Fiche de suivi( Exemple d’une fiche)
Objectifs du projet Indicateurs de Performance Performance et Cause des écarts
performance requise obtenue
Assurer la pré collecte et le -% d'ONG 100% des 75% obtenus Une ONG ne dispose pas
ramassage de50% des ordures opérationnelles ONG d'agents de ramassage
ménagères produites dans la sur le terrain disponible et sérieux
ville de Kinshasa
Conclusion de cours