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Thomas Fassier et Solange Talavera-Goy

LE FRANÇAIS
DES MEDECINS
40 vidéos
pour communiquer à l'hôpital

PUG
[?[1[§
Les COLLECTIONS FLE sont sous la direction scientifique d'Isabelle Gruca

La collection FRANÇAIS SUR OBJECTIF SPÉCIFIQUE


est dirigée par Chantal Parpette

Au boulot! Savoir lire, écrire, compter en français pour travailler, Livre 1. V. Vermurie, 2019
Le français des infirmiers(DVO-ROM inclus). S. Talavera-Goy, N. Gardette-Tria,(. Perez, 2016
Le français du monde du travail (5e éd.). E. Cloose, 2014
Le français des médecins. 40vidéos pour communiquer à /'hôpital (OVO-ROM inclus). T. Fassier,
S. Talavera-Goy, 2008

Pour les autres collections, consultez le catalogue


sur notre site internet www.pug.fr

Conception graphique de la couverture: Corinne Tourrasse


Maquette intérieure et mise en pages: Lasertex - [email protected]
Illustrations: Monique Billaud (Practice). Olivier Rastello (Practice). Emmanuel Goy

Achevé d'imprimer en juillet 2019


sur les presses de Présence Graphique - 37260 MONTS
Dépôt légal: novembre 2014 - Numéro d'imprimeur: 071963592
Présence Graphique est titulaire de la marque lmprim'Vert®
Imprimé en France

© Presses universitaires de Grenoble, février 2008


15, rue de ['Abbé-Vincent - 38600 Fontaine
pug@p ug.fr/www.pug.fr

ISBN: 978-2-7061-224 7-7

Le code de la propriété intellectuelle n'autorisant, aux termes de l'article L.122-5, 2° et 3° a. d'une part. que les «copies
ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective» et.
d'autre part. que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration, « toute représentation
ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants
PHOTOCijPIUAGE cause est illicite» (art. L. 122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit. constitue­
TUE LE LIVRE rait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivants du code de la propriété intellectuelle.
Remerciements

Les auteurs remercient avant tout la Région Rhône-Alpes pour son soutien financier aux pro­
jets d'enseignement supérieur et de recherche des universités lyonnaises.
Ils remercient également les directions de l'université Claude Bernard Lyon 1, des Hospices
civils de Lyon et de l'hôpital de la Croix-Rousse, pour les avoir soutenus dans leur démarche
pédagogique et leur avoir facilité le tournage des vidéos et l'accès aux documents de travail
contenus dans ce support.
Ils remercient vivement toute l'équipe du service Practice de l'UCBL pour leur disponibilité
et leur professionnalisme dans la réalisation du DVD.
Ils adressent enfin des remerciements particuliers aux personnes suivantes
- le professeur Claude Guérin, chef du service de réanimation médicale et d'assistance respi­
ratoire à l'hôpital de la Croix Rousse de Lyon, où ont été tournées les vidéos,
- l'équipe médicale et paramédicale du service de réanimation médicale et d'assistance respi­
ratoire à l'hôpital de la Croix Rousse de Lyon, et plus particulièrement les personnes ayant
participé au tournage des vidéos : Michel Badet, Benjamin Besse, Jean-François Burie,
Hélène Cilia, Arthur Dony, Jérôme Emptoz, Réjane Fievez, Delphine Huguet, Thibaut
Lafosse, Yannick Leberre, Luc Odier, Jean-Marc Pradet, Jean-Christophe Richard, Céline
Rousset et Sylvaine Sazio,
- le VIDAL® pour l'autorisation d'utilisation des copies d'écran du logiciel HOPTIMAL®,
- le docteur Eric Piaton, directeur, et Yvette Dumas, responsable administrative du Service
commun des enseignements de langues de l'UCBL,
- Martine Heyde, vice-présidente déléguée du CEVU en charge du Service universitaire de
pédagogie et des TICE de l'UCBL,
- Laurent Flory, ancien directeur technique, et toute l'équipe du service PRACTICE de
l'UCBL,
- Chantal Parpette, maître de conférences en linguistique et didactique du français langue
étrangère à l'université Lumière Lyon 2,
- Nathalie Tria et Sarnia Mazer, infirmières à l'hôpital Edouard Herriot de Lyon,
- les étudiants et les internes en médecine étrangers inscrits à l'UCBL en 2006-2007 et 2007-
2008 qui ont testé certaines des activités pédagogiques de l'ouvrage,

3
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

- Germain Dillenseger, François-Régis Duss et le professeur ZHANG Yang, ainsi que les étu­
diants de la filière de formation médicale en langue française de la faculté de médecine de
l'université Jiao Tong de Shanghai,
- Anne Dubreuil et Emmanuel Goy, leurs conjoints, pour leur soutien et leur patience.

4
Bonjour!

Que vous soyez médecin, interne ou étudiant en médecine non-francophone, ce livre est fait
pour vous qui faites, ou aller faire, un stage hospitalier en France dans le cadre de votre for­
mation initiale ou continue. Il vous aidera à vous y préparer au mieux sur le plan langagier
afin que votre expérience professionnelle soit optimale.
L'objectif de l'ouvrage n'est donc pas de vous apprendre la médecine, que vous exercez ou
que vous étudiez déjà dans votre langue maternelle, il est de vous permettre de l'exercer pro­
chainement en langue française.

15 chapitres
Les 15 chapitres du livre représentent entre 50 et 100 heures de travail, suivant vos compé­
tences de départ en français. Il est préférable de les étudier dans l'ordre proposé afin de béné­
ficier de la progression linguistique prévue. Pour un auto-apprentissage efficace, il vous est
conseillé de commencer l'étude avec un niveau B 1, à l'écrit comme à l'oral. Le niveau de
français visé à l'issue de ce travail est B2 pour l'ensemble des compétences, et tend vers Cl
pour certaines tâches communicatives.
Chacun des 15 chapitres a pour objectif de vous rendre autonome sur le plan langagier pour
accomplir une tâche professionnelle d'un interne à l'hôpital. En commençant par des activi­
tés simples, comme trouver votre lieu de stage et vous présenter dans votre nouveau service,
vous apprendrez chapitre par chapitre à prendre en charge un patient, de l'interrogatoire à
l'examen, de la prescription à l'ordonnance, jusqu'à la relève de la garde. En fin d'étude, vous
serez donc capable d'accomplir les tâches suivantes en langue française :
- vous rendre sur votre lieu de stage (chapitre 1),
- faire connaissance avec l'équipe médicale et paramédicale (chapitre 2),
- interroger un patient (chapitre 3),
- examiner un patient (chapitre 4),
- donner des consignes (chapitre 5),
- rédiger une observation et prendre un avis auprès du médecin senior (chapitre 6),
- recueillir des résultats d'examens biologiques et interpréter les données (chapitre 7),
- faire la visite (chapitre 8),
- prescrire un traitement et expliquer une ordonnance (chapitre 9),
- organiser la sortie d'un patient et rédiger son compte-rendu (chapitre 10),
- organiser un rendez-vous pour un examen ou une consultation (chapitre 11),
- accueillir et informer la famille d'un patient (chapitre 12),
- faire une présentation orale et discuter un article médical (chapitre 13),
- discuter un cas clinique avec un étudiant hospitalier (chapitre 14),
- faire la relève (chapitre 15).

5
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Plus de 40 vidéos (2 heures de film au total)


Ce livre vous est présenté avec un DVD. Au fil des séquences vidéo (désignées par
le logo ci-contre) qu'il contient, vous allez suivre un interne dans un CHU (centre
hospitalier universitaire) français. Vous allez le voir et l'entendre communiquer
avec des patients et leurs familles ainsi qu'avec des collègues médecins et des
personnels paramédicaux, administratifs et techniques.

Les vidéos sont accompagnées de 24 documents originaux, de 32 documents audio,


de 4 fichiers photos et de nombreux dessins. L'ensemble des documents multimédia
est regroupé dans le DVD, désigné dans le livre par le logo ci-contre.

Plus de 290 exercices


Les exercices du livre reprennent les quatre compétences linguistiques fondamentales qui
vous sont déjà familières du fait de votre apprentissage antérieur du Français langue étran­
gère : compréhension orale, compréhension écrite, expression orale et expression écrite. Des
exercices complémentaires ont été proposés pour étudier plus spécifiquement la grammaire et
le vocabulaire.
Les chapitres commencent le plus souvent par un exercice de compréhension orale à partir de
la vidéo. Il a pour objectif de vous permettre de vérifier que vous avez bien compris la vidéo
dans son ensemble mais aussi dans ses détails. La difficulté des exercices est croissante au fil
des chapitres, pour atteindre en fin de livre une autonomie réelle de compréhension dans les
situations médicales les plus complexes.
La grammaire est étudiée en fonction des situations dans lesquelles elle apparaît. En complé­
ment des exercices, des encadrés de rappel sont proposés en fin de chapitre pour permettre
une révision rapide. Ils ne dispensent pas d'une étude complémentaire à partir d'un ouvrage
général (cf. page 8).
Le vocabulaire est abordé en fonction des thématiques de chaque chapitre et de chaque vidéo.
En complément des exercices, des encadrés sont fournis à l'intérieur ou en fin de chapitre
pour permettre une acquisition rapide. Ils ne sont pas exhaustifs et ne dispensent pas d'un tra­
vail complémentaire avec un dictionnaire unilingue français en version papier ou sur internet.
Des encadrés culturels ont été ajoutés en fin de chapitre lorsque la thématique abordée s'y
prêtait et lorsque cela avait un intérêt professionnel. Ils ne sont donnés qu'à titre
d'information complémentaire et ne sont pas travaillés sous forme d'activité de compréhen­
sion. Les corrigés de tous les exercices sont donnés en fin d'ouvrage, ainsi qu'une correction
à titre d'exemple pour les activités de production.

p La loupe renvoie vers tous les encadrés de grammaire, de vocabulaire et vers les enca­
drés culturels.

Il n'y a pas de cotation de la difficulté des exercices mais lorsqu'un exercice fait appel
à vos connaissances médicales, il est précédé d'un logo stéthoscope.

6
Avant-propos

De nombreux exercices à visée professionnelle


Tous les chapitres comportent plusieurs activités appliquées à la tâche professionnelle étudiée
spécifiquement et se terminent par un exercice de production orale. Cet exercice est particu­
lièrement important : il a pour objectif de vous aider à faire la synthèse des compétences étu­
diées dans le chapitre et de vous mettre en situation. Il constitue un résumé de ce dont vous
avez besoin pour votre stage hospitalier en France.
Imaginez-vous interne, faites comme si vous y étiez et communiquez : c'est à vous !
Bon travail et bon stage en France !

Les auteurs,
Thomas Fassier et Solange Talavera-Goy

1
j
Se rendre
sur son lieu de stage

La recherche de l'itinéraire
L'interne cherche à situer son lieu de stage et se renseigne sur les possibilités d'y
accéder en transports en commun.

COMPRÉHENSION ORALE
Regardez la vidéo 1 en entier une première fois avant de faire les exercices suivants.

Regardez de nouveau la vidéo 1 CIi à 00:50}, et répondez aux questions sui­


vantes.
1. Qui est le jeune homme qui téléphone?

2. Qui appelle-t-il?

3. D'où vient-il?

4. Où veut-il aller et pour quoi faire?

3. Où se trouve cet hôpital dans la ville?

p Hospices civils de Lyon ➔ Encadré en fin de chapitre.

Regardez la suite de la vidéo 1 CIi à 01 :52) et complétez les phrases suivantes.

1. Pour aller à l'hôpital de la Croix Rousse en ................................................... , on peut


descendre à la ................................. Hénon ou Croix-Rousse sur la ligne ................ .
2. L'.................................... de l'hôpital se trouve sur la rue Hénon, au ..................-
·················· de l'hôpital.

9
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

3. La ................................. rue de la Croix-Rousse arrive par l'................................. de


l'hôpital.
4. On peut aussi ................................. à cet hôpital en .................................... par la ligne
.................. qui part de la ........................... de Lyon - Part-Dieu.

Regardez la suite de la vidéo 1 puis, à l'aide du plan des TCL (transports en


commun lyonnais) (Il à 02:35) ou du site www.tcl.fr, complétez les phrases
suivantes pour expliquer comment aller à l'hôpital en métro depuis la gare de
Lyon Part-Dieu.

1. De Part-Dieu, prendre la ligne ............... jusqu'à ........................................ .


2. Ensuite, prendre .................................... direction ........................... et descendre à

3. Enfin, prendre direction ....................... et descendre à

Regardez la fin de la vidéo 1 et retrouvez les prépositions de lieu utilisées.

Quand on arrive par l'entrée principale, il faut remonter ............................................. le


service des urgences, tourner ................................................................................................ le
bâtiment central, puis entrer ........................................................................ les urgences.
Le service de réanimation se trouve un petit peu ......................................................
........................ la chapelle de l'hôpital et ................................. du bureau des admissions.

GRAMMAIRE

Dans la vidéo, toutes les indications concernant l'itinéraire sont au présent. Pour s'assurer
qu'il a bien compris, l'interne répète ce que lui dit son interlocuteur au téléphone en utilisant
les pronoms personnels je et on.
EXEMPLES : « Vous pouvez aussi descendre à la station Croix-Rousse. » - « On peut. . . »
« Si vous descendez à la gare de la Part-Dieu. » _,. « Si je descends . . . »

Formation du présent ➔ Encadré en fin de chapitre.

Imaginez-vous à la place de la personne qui parle avec l'interne au téléphone


et retrouvez les indications qu'elle lui donne pour se rendre au service de
réanimation.

1. L'interne: Et alors, une fois qu'on est dans l'hôpital, est-ce que vous pourriez
m'indiquer comment rejoindre le service de réanimation?
La personne au téléphone : Oui, tout à fait. Est-ce que vous ....................................

..................... sur le plan interne de l'hôpital?


2. L'interne : Alors oui, je peux me connecter sur le plan interne de l'hôpital.
La personne au téléphone: Donc, je vous explique...

10
1. Se rendre sur son lieu de stage

L'interne: D'accord.
La personne au téléphone : Quand vous ....................................................................... .

3. L'interne: Alors, quand on arrive par l'entrée principale, vous me dites que je
remonte vers le service des urgences...
La personne au téléphone : ...................................................................................................

4. L'interne : ... je tourne à gauche devant le bâtiment central puis à droite der­
rière les urgences...
La personne au téléphone : ................................................................................................. .
L'interne : ... et je rentre.
La personne au téléphone: C'est au rez-de-chaussée, en face des ascenseurs.
L'interne : D'accord.

!:arrivée sur le lieu de stage


L'interne arrive à /'hôpital où il va faire son stage.

COMPRÉHENSION ORALE

Regardez la vidéo 2 en entier une première fois avant de faire les exercices.

Regardez de nouveau la vidéo 2 en faisant une pause (ID à chaque fois que
cela est nécessaire pour répondre aux questions.

1. Quel service cherche-t-il?

2. Quelles indications la passante lui donne-t-elle pour rejoindre ce service?

3. Quels autres services se trouvent dans la même direction d'après les indications
inscrites sur le panneau (Il à 00:49) ?
- Chirurgie générale

- Soins palliatifs

11
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

GRAMMAIRE
Demander son chemin
Dans la vidéo 2, l'interne pose simplement la question suivante pour demander son chemin :
« Le service de réanimation, s'il vous plaît?». Cette question peut-être formulée différemment.

Trouvez d'autres questions possibles pour demander où se trouve le service de


réanimation. Classez-les de la plus familière à la plus formelle.

EXEMPLE: « Où se trouve le service de réanimation, s'il vous plaît?»


1.
2.
3.
4.
S.

Situer un lieu dans l'espace


Les prépositions de lieu permettent de situer un lieu dans l'espace. À ) 'hôpital, elles sont uti­
les pour situer les différents services (médicaux, administratifs ou techniques) les uns par rap­
port aux autres.

P Prépositions de lieu ➔ Encadré en fin de chapitre.

Étudiez le plan interne de l'hôpital de la Croix-Rousse (Document 1.1 du DVD)


et situez les services les uns par rapport aux autres en utilisant une des pré­
positions de lieu suivantes.

à proximité/ au-dessous de/ au-dessus de/ en face de/ entre/ loin de


EXEMPLE: Les urgences/ le bureau des admissions
- Les urgences se trouvent en face du/ face au bureau des admissions.
1. la chapelle/ le centre de restauration (le self)

2. la chapelle/ le centre de restauration/ la cardiologie Nord

3. les salles d'accouchement/ la maternité

4. l'ophtalmologie/ l'ORL

S. le service de pneumologie 2/ l'ophtalmologie

6. Le service d'infectieux (unité Mallet)/ la radiologie

p Autres noms de lieux à l'hôpital ➔ Encadré en fin de chapitre.

12
1. Se rendre sur son lieu de stage

COMPRÉHENSION ÉCRITE

Ouvrez le document 1.2 du DVD et regardez les photos des panneaux


d'orientation puis répondez aux questions suivantes.
1. À quels niveaux se situent les services suivants?
-chirurgie générale:
- pneumologie:
- maladies infectieuses et tropicales:
- neurologie:
2. À quels services appartiennent les unités suivantes?
- Chalier:
-Delore:
- Sainte Blandine:
- Saint Irénée:
- Soins Intensifs
3. Quels services proposent une consultation à l'hôpital?
a.
b.
C.
d.
e.
f.
g.
h.
i.
4. Quels sigles sont indiqués sur les panneaux et à quoi correspondent-ils?
a.
b.
C.
d.
e.
S. Identifiez et nommez:
a. les trois services administratifs:

b. les cinq laboratoires ou les services techniques :

6. Citez les deux panneaux d'interdiction:

7. Quel est le montant de l'amende si vous fumez dans l'hôpital?

13
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

VOCABULAIRE
Spécialités médicales et spécialistes
La plupart des noms de spécialité médicale se termine par le suffixe grec -logie qui signifie
science. Le nom du spécialiste correspondant se termine généralement par le suffixe
-logue, à l'exception de quelques formes pour lesquelles subsiste le suffixe -logiste (utilisé
également en anglais).
EXEMPLES : la neurologie -+ un neurologue
l'anatomo-pathologie-+ un anatomo-pathologiste
L'abréviation usuelle des noms de spécialité et de spécialiste utilisant le suffixe -logie se
trouve en g�néral en ôtant le suffixe et en conservant la première partie du mot, indiquant
l'organe concerné.
EXEMPLES: la neurologie-+ la neuro.
la cardiologie -+ la cardio.
Quelques-autres noms de spécialité se terminent différemment, sans utiliser le suffixe -logie.
Les noms de spécialiste et les abréviations correspondants sont alors différents
EXEMPLES: la chirurgie -+ un chirurgien - la chir./ un chir.
la biochimie-+ un biochimiste-+ la bioch.
1 'anesthésie-+ un anesthésiste
la génétique -+ un généticien
Ces noms de spécialiste distinguent le masculin du féminin uniquement grâce à leur déter­
minant.
EXEMPLES : un/ une neurologue ou un/ une neuro.
un/ une anatomo-pathologiste ou un/ une anapath.
un/ une anesthésiste
Par contre les noms de spécialiste en -ien possèdent une forme au féminin en -ienne.
EXEMPLES: un généticien/ une généticienne
un chirurgien/ une chirurgienne
un obstétricien/ une obstétricienne
N.B.
- Certains noms de spécialité ou de spécialiste n'ont pas d'abréviation.
EXEMPLE: l'anesthésie - pas d'abréviation
un(e) anesthésiste - pas d'abréviation fréquemment util.isée.
- Pour certaines spécialités coexistent le nom du spécialiste en -logiste et en -logue. voire une dénomination
ancienne (souvent utilisée par les personnes âgées).
E:ŒMPLES : un ophtalmologiste ou un ophtalmologue ou un oculiste.
- De nouveaux noms de spécialité et de spécialiste apparaissent régulièrement en fonction de] 'évolution des tech-
nologies.
EXEMPLES: un contactologue (un ophtalmologue spécialisé dans les lentilles de contact)
un radiochirurgien (un chirurgien spécialisé dans les techniques de radiochirurgie).

Noms des spécialités médicales et des spécialistes ➔ Encadré en fin de chapitre.

14
1. Se rendre sur son lieu de stage

Complétez le tableau ci-dessous avec les noms de spécialités, les noms des
médecins spécialistes et leurs abréviations usuelles.
EXEMPLE: la cardiologie - un(e) cardiologue - la cardio / un(e) cardio
La spécialité Le spécialiste CH/F> Les abréviations
(spécialité/spécialiste)
L'.anesthésie Un(e) 0
La chirurgie Un(e) La chir / un(e) chir
L'.endocrinologie Un(e) endocrinologue l'. / un(e)
La Un(e) gastro-entérologue La gastro / un(e) gastro*
La gériatrie Un(e) 0
L'.immunologie Un(e) L'.immuno/ un(e) immuno
Les Un(e) infectiologue/-logiste 0
La médecine interne Un(e) 0
La Un(e) néphrologue La néphro/ un(e) néphro
La Un(e) neurologue La neuro / un(e) neuro
La gynécologie-obstétrique Un(e) gynéco-obstétricien(ne) La/ un(e)
La radiologie Un(e) La radio/ 0
La psychiatrie Un(e) psychiatre La / un(e)
Les Un(e) urgentiste 0
L'.anatomopathologie Un(e) anatomopathologiste l'. / un(e)
La réanimation Un(e) La réa/ 0

(* Une « gastro » est également utilisée dans le langage courant comme abréviation de la pathologie « une gastro­
entérite » .)

GRAMMAIRE
Dans les phrases suivantes expliquant le système de protection sociale français,
conjuguez les verbes entre parenthèses au présent.
EXEMPLE: En France, le secteur médical public ...... plus important que le secteur
médical privé. (être) - En France, le secteur médical public est plus important
que le secteur médical privé.
1. Le système de protection sociale français ........................ en 1945. (naître)
2. Il ........................ sur le principe de la solidarité, c'est-à-dire que les « plus
riches » ..................... pour les « plus pauvres ». (reposer, payer)
3. Ce système .................................... aux Français d'accéder gratuitement aux soins
médicaux. (permettre)
4. La Sécurité sociale (= la « Sécu ») .................................... l'ensemble de la popula-
tion contre les conséquences de maladies et d'accidents. (couvrir)
5. Beaucoup de gens ................................. à une assurance complémentaire maladie
(= à une « mutuelle santé ») qui .............................. en charge la part du coût de cer-
tains soins, médicaments ou accessoires non remboursée par la Sécurité sociale.
(cotiser, prendre)

15
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

6. La Couverture Médicale Universelle (CMU) ................................. l'accès à une


mutuelle santé gratuite pour toutes les personnes à revenu modeste (moins de
550 €/mois). (prévoir)
7. Les dépenses de santé ..................................... sans arrêt alors que les recettes de la
Sécu ................................. des baisses conjoncturelles. C'est de là que ..............................
le déficit, appelé le« trou», de la Sécu. (croître, connaître, venir)

P Formation du présent ➔ Encadré en fin de chapitre.

PRODUCTION ORALE

Imaginez-vous nouvel interne et expliquez à un ami étudiant qui fait un stage


à Paris comment aller de la Gare de Lyon jusqu'à l'hôpital Necker. Retrouvez
les coordonnées de l'hôpital sur le site www.aphp.fr et utilisez le plan du métro
l parisien (www.ratp.info).

situer dans un espace


en + nom de lieu féminin (pays ou région)
au + nom de lieu masculin (pays, région, ville, hôpital, cinéma, marché, stade, etc.)
aux + nom de pays pluriel
à + nom de lieu féminin (ville, campagne, université, école, etc.)
dans + nom de région ou un lieu fermé (bâtiment>
chez+ nom de personne, de profession ou d'entreprise
situer avec un point cardinal -+ à / au / dans le
Au nord / dans le nord
Au nord-est/ dans le NE; au nord-ouest/ dans le NO
Au sud/ dans le sud
Au sud-est / dans le SE ; au sud-ouest/ dans le SO
À l'est/ dans l'est
À l'ouest/ dans l'ouest
pour situer un élément par rapport à un autre
À côté (de), près (de), proche (de), à proximité Entre
(de) Dans, à l'intérieur (del, dedans
Loin (de) Hors de, à l'extérieur (de), dehors
Vers Au centre (de), au milieu (del
En face (de), face à Autour (del
À droite (de)/ à gauche (del À travers
Devant De l'autre côté (de)
Derrière Au-dessus (del, en-dessus
Sur Au-dessous (del, en-dessous
Sous

16
1. Se rendre sur son lieu de stage

Les trois verbes les plus utilisés en français sont :


avoir être faire
J'ai Je suis Je fais
Tu as Tu es Tu fais
li/elle /on a li/elle/on est li/elle/on fait
Nous avons Nous sommes Nous faisons
Vous avez Vous êtes Vous faites
lis/elles ont lis/elles sont lis/elles font
Les verbes en -ER* et de nombreux verbes en -IR(E>, -URE, -DRE et -OIR ont une base verbale suivie
des terminaisons -e, -es, -e, -ons, -ez, -ent / -s, -s, -t, -ons, -ez, -ent
ExEMPLES: arriver courir
J'arrive je cours
Tu arrives Tu cours
li/elle/on arrive li/elle/on court
Nous arrivons Nous courons
Vous arrivez Vous courez
lis/elles arrivent lis/elles courent
Les autres verbes ont :
- deux bases verbales suivies des terminaisons -e, -es, -e, -ons, -ez, -ent / -s, -s, -t (ou 0),
-ons, -ez, -ent
ExEMPLES:
payer finir mettre
Je paie Je finis Je mets
Tu paies Tu finis Tu mets
li/elle/on paie li/elle/on finit li/elle/on met
Nous payons Nous finissons Nous mettons
Vous payez Vous finissez Vous mettez
lis/Elles paient lis/elles finissent lis/elles mettent
- trois bases verbales suivies des terminaisons -s, -s, -t, -ons, -ez, -ent / -x, -x, -t, -ons, -ez, -ent
ExEMPLES: venir pouvoir
Je viens Je peux
Tu viens Tu peux
li/elle/on vient li/elle/on peut
Nous venons Nous pouvons
Vous venez Vous pouvez
lis/elles viennent lis/elles peuvent
• sauf ALLER

17
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

A Allergologie _,. Allergologue


Anesthésie _,. Anesthésiste
Anatomo-pathologie _.. Anatomo-pathologiste
Angiologie _,. Angiologue
B Bactériologie _,. Bactériologue/logiste
C Cancérologie _.. Cancérologue
Cardiologie _.. Cardiologue
Chirurgie -+ Chirurgien
Cytologie _.. Cytologue/logiste
D Dermatologie _.. Dermatologue
Diabétologie _.. Diabétologue
E Endocrinologie -+ Endocrinologue
Épidémiologie _,. Épidémiologiste
G Gastro-entérologie _.. Gastro-entérologue
Génétique médicale -+ Généticien
Gériatrie -+ Gériatre
Gynécologie -+ Gynécologue
H Hématologie _.. Hématologue
Hépatologie -,,. Hépatologue
Histologie -,,. Histologiste
Immunologie _,. lmmunologue/logiste
M Maladies infectieuses -+ lnfectiologue/logiste
Médecine interne _,. lnterniste
Médecine légale -+ (Médecin) Légiste
Médecine nucléaire _,. 0
N Néonatalogie _,. Néonatalogiste
Néphrologie _.. Néphrologue
Neurochirurgie _,. Neurochirurgien
Neurologie -+ Neurologue
0 Obstétrique _,. Obstétricien
Oncologie _,. Oncologue
Ophtalmologie _,. Ophtalmologue/logiste
Orthopédie _,. Orthopédiste
Oto-rhino-laryngologie _,. ORL
p Parasitologie -+ Parasitologue
Pédopsychiatrie _.. Pédopsychiatre
Pédiatrie _.. Pédiatre
Pneumologie _,. Pneumologue
Psychiatrie _.. Psychiatre
R Radiologie _,. Radiologue
Réanimation _.. Réanimateur
Rhumatologie _.. Rhumatologue
s Stomatologie _.. Stomatologue
T Traumatologie _.. Traumatologue/logiste
u Urgences _.. Urgentiste
Urologie -+ Urologue
V Virologie _,. Virologue/logiste

18
1. Se rendre sur son lieu de stage

Les seivices administratifs Les seivices techniques ou les laboratoires


Le bureau des admissions Le service médical d'accueil
La direction l.'.hôpital de jour (l'ambulatoire)
l.'.accueil - les renseignements La nutrition
Le service social La pharmacie
Le planning familial La biologie
l.'.internat Le SAMU
Les ambulances
Divers
Le service funéraire Oe funérarium) et la morgue
La restauration (le restaurant / la cafétéria / le self>
Le kiosque à journaux (le relai-journaux)
La chapelle (la salle polyvalente / polyculte / œcuménique)
La salle d'attente
l.'.hébergement des familles
Le parking

NB. Les lieux spécifiques à un service spécialisé ne sont pas cités ici (exemple : le lactonum ou la salle d'accouchement sont spécifiques à
la maternité, donc au service d'obstétrique).

Les Hospices civils de Lyon (HCL>

La « vocation hospitalière » de la ville de Lyon remonte au vi e siècle après J-C.* Les HCL forment
une structure juridique autonome, issue du regroupement en 1802 des deux grands hôpitaux lyon­
nais de l'époque, !'Hôtel-Dieu et la Charité, dont elle assure la gestion grâce à d'importantes res­
sources propres, De nouveaux hôpitaux voient le jour au cours du x1xe siècle, dont l'hôpital de la
Croix-Rousse en 1892, La faculté de médecine de Lyon est créée en 1877 Au début du xxe siècle
est ouvert l'un des principaux hôpitaux lyonnais, l'hôpital Édouard Herriot (HEH), qui remplace la
Charité, détruite en 1933, Des établissements mono-spécialisés comme l'hôpital neurologique
(« Neuro ») et l'hôpital cardiologique (« Cardio ») apparaissent dans les années 1960,
C'est la réforme Debré du 30 décembre 1958 qui donne naissance aux centres hospitaliers
universitaires (CHU) dans les grandes villes de France qui possèdent une faculté de médecine. Les
études médicales sont ainsi intégrées aux hôpitaux qui ont désormais une mission officielle de
recherche au même titre que l'enseignement et les soins. Le CHU de Lyon conserve le nom de sa
structure de gestion, HCL, mais les deux dénominations coexistent aujourd'hui.
En 1969, la faculté de médecine de Lyon est scindée en quatre unités de formation et de recherche
(UFR>. Peu après, les établissements hospitaliers lyonnais sont réorganisés en pôles géographiques
dans une optique d'optimisation médicale et financière:
- le pôle Lyon-Est regroupe HEH, Cardio, Neuro et le nouvel hôpital Mère-Enfant (HME>
- le pôle Lyon-Sud est composé du centre hospitalier Lyon-Sud et de l'hôpital de réadaptation Henri
Gabrielle
- le pôle Lyon-Nord réunit la Croix-Rousse et !'Hôtel-Dieu
- le pôle gériatrie rassemble les six établissements gériatriques de la ville.

Source: http://chu-lyon.fr

• après Jésus-Christ

19
Faire connaissance
avec l'équipe médicale
et paramédicale

l:entretien d'accueil avec le médecin praticien hospitalier


Thomas, nouvel interne, se présente dons le service de réanimation. Il est accueilli
par Michel, un des praticiens hospitaliers, qui lui explique le fonctionnement de
l'équipe médicale et le travail d'un interne.

COMPRÉHENSION ORALE
Regardez la vidéo 3 en entier une première fois avant de faire les exercices suivants.

Regardez de nouveau la vidéo 3 en faisant une pause (ID à chaque fois que
cela est nécessaire pour répondre aux questions suivantes.
1. Combien de temps le stage dure-t-il?

2. À quel stade de ses études l'interne est-il?

3. Quelle spécialité a-t-il choisie?

4. Quelle est la fonction du médecin qu'il rencontre?

S. Comment doit-il s'habiller pour visiter le service?

Regardez de nouveau la vidéo 3 (du début à 00:42) et remplissez le tableau


ci-dessous sur le personnel médical du service.

Nombre Fonction des médecins


2
PH mi-temps

2-3 . internes

P Différents personnels travaillant à l'hôpital ➔ Encadré en fin de chapitre.

21
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Regardez la suite de la vidéo 3 {Il à 01 :34). Que doit faire l'interne dans le ser­
vice?
On lui demande de...
1. suivre le tour
2.
3.
4.
5.
6.
Parmi tous les médecins mentionnés, lesquels sont des « seniors » ?

Regardez la suite de la vidéo 3 {Il à 02:48). Quel est l'emploi du temps des
médecins dans le service de réanimation? Remplissez le tableau suivant.

Horaire Actions

06 h 00

08 h 00 Retour des bilons

08 h 30

09 h 00

1 1 h 00

13 h 00- 14 h 00 Fin du tour en cos de problèmes complexes

18 h 30

19 h 30-20 h 00

NB. Pour éviter toute confusion, l'heure est souvent donnée en 24 h à l'hôpital, non en 12 h comme
dans la vie courante.

Regardez la suite de la vidéo 3 {Il à 03: 14). Quels stages hospitaliers l'interne
a-t-il déjà faits?

Semestre* 1 : médecine interne


Semestre 2:
Semestre 3:
Semestre 4:

* En France, les stages d'internat durent six mois. On les appelle des semestres.

22
2. Faire connaissance avec l'équipe médicale et paramédicale

Regardez la fin de la vidéo 3. Listez les gestes techniques que l'interne sait
déjà faire et ceux qu'il veut apprendre ou améliorer.

Il sait faire ... Il veut apprendre ...

1. les voies veineuses centrales fémorales 1.


et sous-clavières
2. 2. éventuellement encore quelques PIC
3. 3.
4.
S.
6.
7.

VOCABULAIRE

Regardez les photos des différentes tenues de travail des médecins à l'hôpital
dans le document 2.1 du DVD et répondez aux questions suivantes.

1. De quoi se compose une tenue de bloc?

2. Comment appelle-t-on les « chaussures » des personnels hospitaliers?

3. Quels sont les éléments stériles d'une tenue?

À quels gestes techniques entendus dans la vidéo 3 correspondent les sigles et


abréviations suivants ?

-une VVC= -une PIC=


- une sous-clav. = - une PL=
-une jug. = -uneBOM =
- un cathé. art. = - une fibro.=

P Gestes techniques ➔ Encadré en fin de chapitre.

23
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Faites correspondre la désignation d'un geste technique avec sa définition.


EXEMPLE : 1-E

Geste Définition

1. uneWP
2. uneWC
1 A. prélèvement de liquide céphalo-rachidien
B. pose d'un cathéter dans une veine centrale
1 <= cathétérisme d'une veine centrale)
3. une sous-clav. C. mise en place d'un cathéter dans une artère
(radiale ou fémorale)
4. une jug. D. introduction d'un cathéter dans le crâne pour
mesurer la pression du liquide céphalo-rachidien
S. un cathé. art. E. mise en place d'un cathéter dans une veine
périphérique (généralement du membre supérieur)
6. une PIC F. prélèvement d'un fragment de tissus osseux
Z une PL G. introduction d'un endoscope (tube optique avec
éclairage et caméra vidéo) pour explorer visuelle-
ment des conduits ou cavités de l'organisme
8. une BOM H. cathétérisme de la veine située sous la clavicule

l --
9. une fibro. 1. cathétérisme d'une veine interne du cou située en
arrière de l'artère carotide
-- -

GRAMMAIRE
Le passé composé
F vu, p<.11 '"1 u u11 "v1:111: 1,é'nt (action ou Jurée l pa'>sé, on ut.lise géneralèment le passé composé.
Ex \1 •1 Oc1fü lé, VJL'Co 3, l'int�rnc dit qu'il <l tait des; stages et quïl a posé différents
type-; dt: cathéter�.

P Formation du passé composé ➔ Encadré en fin de chapitre.

Faites des phrases au passé composé avec je en utilisant les éléments sur le
cursus professionnel d'un interne.

EXEMPLE : commencer/ études médicales/ 2003


- J'ai commencé mes études médicales en 2003.
1. arriver/ Lyon/ septembre 2003

2. étudier la biologie, la physique, la chimie et l'anatomie/ i re année

24
2. Faire connaissance avec l'équipe médicale et paramédicale

3. réussir le concours/ fin de 1 re année

4. intégrer/ faculté Lyon-Nord

S. accomplir/ stage infirmier/ fin de 1 re année/ Hôtel-Dieu

6. apprendre beaucoup de théorie/ 2e et 3 e année d'études de médecine

7. toujours vouloir/ se spécialiser/ pédiatrie

8. faire/ 1 er stage en médecine/ gynécologie-obstétrique

9. effectuer/ stage de pédiatrie/ DCEM2 et DCEM3/ hôpital Debrousse

10. venir/ hôpital de la Croix-Rousse/ stage en néonatalogie/ DCEM4

11. se classer dans les meilleurs/ examen national classant

12. pouvoir réaliser son rêve / devenir interne / pédiatrie / hôpital pour enfants
Necker/ Paris

Déroulement des études médicales en France ➔ Encadré en fin de chapitre.

La visite de l'unité
Thomas et Michel font le tour de l'unité B du service de réanimation médicale.

COMPRÉHENSION ORALE

Lisez ci-dessous la liste des noms des lieux que l'interne va voir pendant la visite
de l'unité. Regardez ensuite la vidéo 4 sans faire de pause, puis retrouvez
l'ordre dans lequel l'interne a vu ces différents lieux.
le bureau des kinés/ le bureau de la surveillante/ des chambres /
la console centrale de surveillance / la pharmacie/ la sérumerie
1.
2.
3.
4.
S.
6.

25
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Regardez une nouvelle fois la vidéo 4 (du début à 00:40) pour répondre aux
questions suivantes.
1. Combien de kinés travaillent dans le service?

2. Dans quel domaine ces kinés sont-ils spécialisés?

3. Quels sont leurs horaires de travail régulier?

4. De quelle heure à quelle heure peuvent-ils être d'astreinte?

Regardez la suite de la vidéo 4 CIi à 01 :22) et répondez ensuite aux questions


suivantes.

1. Quelle unité de réanimation l'interne visite-t-il: l'unité inférieure/ l'unité du


rez-de-chaussée (unité A) ou l'unité supérieure/ l'unité à l'étage (unité B)?

2. Les deux unités sont-elles identiques?

3. Combien de lits l'unité compte-t-elle?

4. Les chambres sont-elles individuelles ou doubles?

Regardez la fin de la vidéo 4 et complétez les phrases suivantes.


Quelle est la fonction des collègues que l'interne rencontre pendant la visite de
l'unité?
- Hélène est la ................................................................................................................................
- Jean-Maurice et Jean-Marc sont .........................................................................................
- Jérôme est ...................................................................................................................................

COMPRÉHENSION ÉCRITE

Repérez les lieux que voit l'interne sur le plan de l'unité B ci-après puis répon­
dez aux questions suivantes

1. Quel est l'autre nom de la console centrale de surveillance?

2. La mezzanine est-elle située au-dessus ou au-dessous de l'unité B?

3. Comment s'appelle la pièce où le médecin de garde peut se reposer?

4. Où trouve-t-on les respirateurs?

26
2. Faire connaissance avec l'équipe médicale et paramédicale

5. Dans quelle pièce les infirmières peuvent-elles changer leurs vêtements pour
leur tenue de travail?

6. À votre avis, à quoi sert l'office?

!)
Chambre
de garde

Vestiaire
des IDE
Secrétariat

Office

Salle de
réunion

Console
centrale de
surveillance
("PC" médical)

Plan de l'unité B

Pharmacie
& matériel

0
Sérumerie

!)
Rangement
machines de dialyse
········► Vers/es
ascenseurs

Bureau des
internes
et salle
d'accueil
des tamifles
Bureau Bureau Bureau
du CCA Toilettes cadre IDE des kinés

27
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

l:entretien d'accueil avec la surveillante


Hélène, surveillante de l'unité, présente à Thomas /'organisation de l'équipe
paramédicale.

COMPRÉHENSION ORALE
Regardez une première fois la vidéo 5 avant de faire les exercices suivants.

Regardez de nouveau la vidéo S (du début à 00:25} et remplissez le tableau


suivant sur le personnel paramédical du service (personnes qui dispensent des
soins aux patients mais qui ne sont pas médecins}.

Nombre Fonction
5 kinés
1 cadre infirmier ou surveillante

ASH (agents de service hospitalier)

les différents personnels de l'hôpital ➔ Encadré en fin de chapitre.

Lisez les affirmations ci-dessous et regardez la suite de la vidéo S UI à 02:04}.


Ces affirmations sur l'organisation du travail des infirmières dans ce service
sont-elles vraies ou fausses ? Cochez la case correspondante.
1. Les infirmières de ce service travaillent« en 8 heures». 0 Vrai D Faux
2. Elles travaillent plusieurs jours« de jour», puis elles sont
en repos, et elles travaillent à nouveau plusieurs jours mais
« de nuit». □ Vrai □ Faux
3. Elles travaillent 4 jours et se reposent 2 jours. □ Vrai □ Faux
4. Les infirmières travaillent de 8 h 30 à 18 h 30. □ Vrai □ Faux
5. Elles ont une demi-heure de relève matin et soir. □ Vrai □ Faux
6. Il y a toujours au moins 2 infirmières pour 5 malades. □ Vrai □ Faux
7. La surveillante dit qu'il y a parfois une seule infirmière
au chevet d'un patient qui demande beaucoup de soins. D Vrai □ Faux
Regardez la suite de la vidéo S UI à 03:28} et répondez aux questions.
1. La surveillante dit qu'elle sert d'interface entre trois domaines de travail.
Lesquels?

28
2. Faire connaissance avec l'équipe médicale et paramédicale

2. De quel(s) personnel(s) est-elle responsable ?

3. Que fait-elle tous les matins avec les médecins ?

4. Pour quelles tâches l'interne peut-il solliciter l'aide de la surveillante ?


a. pour organiser...
b.
C.
d.
e.

Regardez la fin de la vidéo S. Quels conseils la surveillante donne-t-elle à


l'interne pour qu'il s'intègre facilement à l'équipe?
l. Faire sa place tout doucement
2.
3.
4.
S.
6.

VOCABULAIRE

Les termes suivants concernant la continuité des soins ont été mentionnés
dans les trois vidéos de ce chapitre. À quoi correspondent-ils?

- la garde (vidéo 2) :

- l'astreinte (vidéo 4):

- la relève (vidéos 3 et 5):

GRAMMAIRE
Le tutoiement et le vouvoiement

l
Dans la vidéo 5, la surveillante donne des conseils à l'interne à propos du tutoiement(= dire
tu) et du vouvoiement(= dire vous) des personnels dans ce service. En général, le vouvoie­
ment est utilisé quand on ne connaît pas l'interlocuteur, quelle que soit sa fonction ou son
grade. Les habitudes peuvent cependant changer d'un service à l'autre et avec le temps.

En général, quels collègues un interne peut-il tutoyer, et lesquels doit-il plutôt


vouvoyer?

1. un PH : 3. les infirmières :
2. la surveillante : 4. le chef de service :

29
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

L'interrogation formelle et informelle


Dans la vidéo 3, le praticien hospitalier pose des questions à l'interne de manière informelle,
c'est-à-dire sans inverser le sujet et le verbe de la phrase, et en le tutoyant immédiatement.
EXEMPLES : « Tu es le nouvel interne dans le service alors ? »
« Tu es en quel semestre ? »
N.B. Le mot interrogatif se trouve en fin de question.

Par contre, dans la vidéo 4, l'interne reste assez formel quand il pose des questions à la sur­
veillante, en utilisant le vouvoiement et en inversant le sujet et le verbe.

EXEMPLES : « Quelle est la place de la surveillante ? »


« Quels seraient les conseils que vous donneriez à un interne... »

N.B. Le mot interrogatif se trouve en début de question.

Trouvez les questions formelles et informelles que l'on peut vous poser lors
d'un entretien pour un stage.

Information Langue formelle Langue informelle


(standard : vous
ou familière : tu>

Nom Comment vous appelez-vous ? Vous vous appelez comment ?


Tu t'appelles comment ?

Âge Vous avez quel âge ?


Tu os quel âge ?

Pàys ou vi!!e d'origine D'où venez-vous ;,

Université d'origine Où avez-vous étudié ?


Où avez-vous fait vos études?
À quel endroit avez-vous fait
vos études?

Année ou
semestre d'étude

Spécialité

30
2. Faire connaissance avec l'équipe médicale et paramédicale

Information Langla'.Je formelle Langue informelle


� (standard : vous
� ou familière : tu)
:'-"l'

Date d'arrivée
en France

Durée du stage
en France

Justification du choix Pourquoi voulez::-vous faire


un semestre dans ce service?
Pour quelle(sJ reüison(sJ voulez-vous
faire un stage cf.ions ce service?
Que souhaitez-vous apprendre
pendant votre �age?
Quels sont vos obiectifs
durant ce stage ?
Qui vous a recoJnmandé
ce service?

PRODUCTION ORALE

Imaginez-vous interne et présentez-vous à l'oral à l'équipe soignante ou à un


collègue interne de votre nouveau lieu de stage. Utilisez une présentation
informelle.
Les données suivantes doivent appéU"aître dans votre présentation :
- votre prénom/ votre nom,
- votre âge,
- votre ville/ votre pays d'études
- votre année d'internat,
- votre spécialité,
- votre date d'arrivée en France,
- la durée de votre stage en France.

Imaginez-vous interne et présentez-vous à l'oral au chef de service de manière


formelle.
Votre présentation doit inclure
- les données de l'exercice 23, - votre thématique de recherche,
- votre cursus professionnel, - vos objectifs de stage.

31
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

COMPRÉHENSION ÉCRITE

Étudiez le curriculum vitae (CV> de l'interne ci-contre, puis répondez aux


questions.

1. Le CV de l'interne porte-t-il un titre?

2. Dans les coordonnées, quelle information fait-il apparaître en premier?

3. Comment se nomme la rubrique où sont indiqués la date de naissance et le sta­


tut marital de l'interne?

4. Dans quel ordre les informations sur les études apparaissent-elles, et dans quel
ordre les semestres d'internat sont-ils indiqués?

S. Quel est le plus ancien diplôme que l'interne mentionne?

6. Quelles informations concernant les semestres d'internat apparaissent sur le


curriculum vitae?

7. Que contient la rubrique « Expérience professionnelle» ?

8. Comment les différentes expériences professionnelles sont-elles mentionnées?

9. Les sports et loisirs pratiqués par l'interne sont-ils indiqués sous forme de verbe
ou de nom?

PRODUCTION ÉCRITE

7
Rédigez votre propre curriculum vitae en français.

p Conseils pour la rédaction d'un CV en français ➔ Encadré en fin de chapitre.

32
2. Faire connaissance avec l'équipe médicale et paramédicale

Thomas FASSI ER
[email protected]
15 rue de Vaugirard - 75015 Paris
Tel : {00-33) 6 12 34 56 78
État civil

Né le 06/01/1981, célibataire sans enfant, libéré des obligations militaires

Formation universitaire

2006 Master d'lnfectiologie - Université Paris 5


2004 en cours de diplôme d'études spécialisées (DES> de médecine interne
Depuis 2004 en cours de TCEM - Université Paris 5
2004 Admission au concours national de l'internat
1999-2004 PCEM et DCEM - Faculté Necker enfants malades - Université Paris 5
1999 Baccalauréat scientifique mention Bien - Académie de Nantes

Semestres d'internat

nov. 2006 - mai 2007 réanimation médicale - CHU Lyon Croix Rousse
(stage inter-CHU)
mai 2006 - oct. 2006 réanimation polyvalente - CH Villefranche-sur-Saône
(stage inter-CHU)
nov. 2005 - avril 2006 médecine interne - CHU Paris Cochin
mai 2005 - oct. 2005 maladies infectieuses - CHU Paris Necker
nov. 2004 - avril 2005 médecine interne - CHU Paris Necker

Expérience professionnelle

Depuis 2004 Enseignement de conférences d'internat


Juil. - août 2002 Bénévole pour une mission humanitaire - campagne
anti-Sida en Angola avec l'ONG* Médecins sans frontières

Langues étrangères

Anglais : couramment lu, parlé et écrit


Chinois : niveau intermédiaire, écrit et oral

Loisirs 8. vie associative

Alpinisme, ski de randonnée, marathon. Membre du Club Alpin Français.


Voyages

Publications

Fassier T, Darmon M, Laplace C, Chevret S, Schlemmer B, Pochard F, Azoulay E. One-day


quantitative cross-sectional study of family information time in 90 intensive care units in
France. Crit Care Med. 2007 Jan; 35( 1 ): 177-83.
Fassier T, Lautrette A, Ciroldi M, Azoulay E. Care al the end of life in critically ill patients:
the European perspective. Curr Opin Crit Care. 2005 Dec; 1 (6):616-23.
* Une organisation non-gouvernementale (ONG) est une association apolitique et à but non lucratif qui mène
des actions dans les domaines de l'aide humanitaire ou du travail d'intérêt général.

33
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Le passé composé permet de situer une action dans le passé.


Le passé composé se nomme ainsi parce qu'il est composé de deux parties : le verbe avoir ou le verbe
être* suivi d'un participe passé.
EXEMPLES:
étudier arriver
J' ai étudié Je suis arrivé(e)
Tu as étudié Tu es arrivé(e)
li/elle/on a étudié li/elle/on est arrivé(e)
Nous avons étudié Nous sommes arrivés(ées)
Vous avez étudié Vous êtes arrivé(e, s, es)
lis/elles ont étudié lis/elles sont arrivés(ées)
se présenter
Je me suis présenté(e)
Tu t' es présenté(e)
li/elle/on s' est présenté(e)
Nous nous sommes présentés(ées)
Vous vous êtes présenté(e, s, es)
lis/elles se sont présentés(ées)
Le participe passé des verbes en -ER utilise la base verbale suivi de la terminaison -é.
ExEMPLE : soigner -+ soigné
Pour les autres verbes, les terminaisons possibles sont : -ert, -i, -is, -s, -t, -u, -us
EXEMPLES : Ol Vrir 1 -+ ouvert
finir -+ fini
acquérir -+ acquis
circoncire -+ circoncis
dire - dit ; faire - fait
venir -+venu
inclure -+ inclus

Après le verbe être, le participe passé s'accorde généralement avec le sujet.


ExEMPLES: Il est venu / Elle est venue / Ils sont venus / Elles sont venues.

• Les verbes conjugués avec être sont :


- aller, arriver, entrer, partir, rester, sortir, tomber, naître et mourir, monter et
descendre
- venir et la plupart de ses composés : devenir, intervenir, parvenir, survenir ..
- tous les verbes de ce groupe utilisés avec le préfixe RE- qui exprime l'idée de
répétition : revenir, redevenir, rentrer, repartir, ressortir, retomber ...
- tous les verbes avec le pronom se (exemple : se soigner>
Attention : monter, descendre et rentrer sont conjugués avec avoir quand ils sont suivis d'un complément direct.
ExEMPLES : On a monté le patient au bloc.
Il a descendu l'escalier à toute vitesse.
Tu as rentré le nouveau patient dans l'ordinateur?

34
2. Faire connaissance avec l'équipe médicale et paramédicale

Les différents personnels de l'hôpital

Personnel médical
PU-PH : professeur des universités - praticien hospitalier
MCU-PH : maître de conférences des universités - praticien hospitalier
PH : praticien hospitalier
CCA : chef de clinique assistant (= ACC : assistant chef de clinique)
(médecin) attaché
lnt. : interne
- IDG : interne de garde
- IHL : interne des hôpitaux de Lyon
- IHP : interne des hôpitaux de Paris
- IMG : interne de médecine générale
- lnt.-DES: interne-diplôme d'études spécialisées (= Interne de spécialité ou interne de spé.)
- FFI : faisant fonction d'interne
Ext. : externe (ou étudiant hospitalier)
N.B. La fonction de« chef des internes» n'existe pas en France. On parle parfois de« doyen des internes» pour
désigner l'interne ayant le plus d'ancienneté.

Personnel paramédical
IDE : infirmier(e) diplômé(e) d'État
lnfirmier(e) spécialisé(e) :
- IADE : infirmier(e) anesthésiste diplômé(e) d'État
- IBODE : infirmier(e) de bloc opératoire diplômé(e) d'État
- lnfirmier(e) psychiatrique
MKDE : masseur kinésithérapeute diplômé d'État
Kiné : kinésithérapeute
AS : assistante sociale
ASD : aide-soignant(e) diplômé(e)
ASH : agent de service hospitalier
Cadre de santé : surveillant(e)
Psy. : psychologue ou psychiatre
Puér. : puéricultrice
Sage-femme
Ergothérapeute
Orthophoniste
Ostéopathe
Diététicien/ne

Personnel technique et administratif


Ambulancier
Brancardier
Manipulateur/trice en électroradiologie médicale
Préparateur/trice en pharmacie
Technicien(ne) de laboratoire, Laborantin(e)
Secrétaire médicale
Standardiste
Agent d'accueil
Agent de sécurité
Garde

35
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Les études médicales en France

En France, il faut étudier entre 9 ans et 11 ans au minimum pour devenir médecin. Toute personne pos­
sédant le baccalauréat peut s'inscrire à la faculté de médecine.

Le premier cycle d'études médicales <PCEM>

Le PCEM dure 2 ans.


PCEM 1 : La première année, l'étudiant travaille la biologie, la physique, la chimie, l'anatomie et les
sciences sociales et humaines.
- À la fin de l'année, il passe un concours d'admission en 2e année. Ce concours est soumis à un nume­
rus clausus, c'est-à-dire un quota qui limite le nombre d'étudiants en médecine en fonction des besoins.
- Si l'étudiant est reçu à ce concours, il doit effectuer un stage infirmier d'initiation aux soins pendant
4 semaines avant de commencer les cours de 2 e année.
PCEM 2 : Les études portent sur l'acquisition de matières fondamentales et l'initiation à la séméiologie
clinique, aux techniques de premiers secours et au traitement de l'image.

Le deuxième cycle d'études médicales <DCEM)

Le DCEM dure quatre ans et comprend des enseignements théoriques et pratiques.


DCEM1 : Les études visent l'apprentissage de la séméiologie médicale, chirurgicale et biologique, les
mécanismes physiopathologiques et les techniques d'imagerie médicale.
DCEM2/3/4 =l'externat: Les études ont pour objectifs l'acquisition ,des compétences cliniques et
thérapeutiques et l'acquisition d'une capacité d'adaptation à l'exercice médical en milieu hospitalier.
- 36 mois de stages avec des stages obligatoires (gynécologie, pédiatrie, médecine interne ou géria­
trie, chirurgie ou anesthésie), des gardes et des séminaires pédagogiques ;
- préparation à l'examen national classant CENC) sous forme de conférences.

La réussite aux examens du DCEM et la validation des stages permet d'obtenir le diplôme de 2e cycle
d'études médicales.
Ensuite, l'étudiant passe l'ENC et, suivant son classement à ce concours, il aura plus ou moins de chan­
ces d'étudier la spécialité médicale* ou chirurgicale qu'il désire dans le CHU de son choix.

Le troisième cycle d'études médicales <TCEM)

3 à 5 ans d'internat sont nécessaires suivant la spécialité choisie. L'.interne travaille quasiment à temps
plein à l'hôpital (sous forme de stages de 6 mois dans différents services) et il prépare en même temps
une thèse d'exercice pour obtenir le diplôme de docteur en médecine. En parallèle, il s'inscrit à l'un des
diplômes d'études spécialisées (DES) de la spécialité qu'il a choisie. Une fois son DES validé, il peut
s'inscrire à un diplôme d'études spécialisée complémentaire (DESO, optionnel, pour parfaire sa forma­
tion.

* Depuis 2004, la médecine générale est considérée comme une spécialité à part entière.

Source : http://univ-lyon1.fr

36
2. Faire connaissance avec l'équipe médicale et paramédicale

Conseils pour la rédaction d'un CV en français

- On ne fait jamais figurer les noms et professions des membres de sa famille sur un CV français.
- Il est inutile de mentionner le nombre d'années de scolarité et les noms des écoles maternelle,
primaire et secondaire qui ont été fréquentées. On peut se contenter du nom de la ville dans laquelle
on a passé le bac, mais cette information n'est pas obligatoire.
- Il est également possible d'indiquer la mention que l'on a obtenue au bac. Cette indication n'est pas
non plus obligatoire.
- Il n'est pas nécessaire de lister tous ses stages d'externat lorsqu'on est déjà interne ou médecin
diplômé.
- Pour les publications en anglais, il est recommandé de citer ses articles en utilisant les normes inter­
nationales (américaines).
- Concernant le niveau en langues, il peut étre indiqué de deux manières :
1. en utilisant les niveaux: débutant/ faux débutant (ou notions de...) / intermédiaire / avancé ou
courant/ bilingue. On fait souvent la distinction entre le niveau à l'écrit et à l'oral: lu/ écrit/ parlé.
2. en utilisant la grille de compétences <A1/A2/B1/B2/C1/C2 ) établie par le Conseil de l'Europe.*
Pour plus de détails sur la rédaction d'un CV en français et pour étudier d'autres présentations possi­
bles, il est recommandé de consulter le guide disponible sur le site de l'Agence nationale pour l'emploi
<ANPE): www.anpe.fr/lMG/pdf/realiser-CVpdf.

Pour des conseils sur la rédaction d'une lettre de motivation accompagnant un CV, il est recommandé
de consulter le guide de l'ANPE : www.anpe.fr/lMG/pdf/lettre-motivation.pdf.

• www.coe.int/î/DG4/Portfolio/documents/globalscalef.doc
Grille pour l'autoévaluation : www.coe.int/î/DG4/Portfolio/documents/assessment_grid_french.doc
Dans l'URL, remplacer french par le nom en anglais d'une autre langue (exemple : germon) pour avoir la version traduite dans cette
langue.
Pour la version en bulgare, grec, russe et suédois, mettre le nom en anglais de la langue correspondante, comme précédemment,
et remplacer l'extension .doc par .pdf

- une voie veineuse périphérique <VVP) - les gaz du sang artériel (GDS ou GSA)
- une voie veineuse centrale <VVO - un myélogramme (ou myéloJ
sous-clavière, jugulaire ou fémorale - une ponction pleurale
- un cathéter artériel (ou cathé. art.) - une biopsie cutanée
- une ponction intra-crânienne (PIC) - une ponction biopsie hépatique (PBH)
- une ponction lombaire (PU - une ponction biopsie rénale (PBR)
- une biopsie ostéo-médullaire ŒOM) - un cathéter deSwann G anz
- une fibroscopie (ou fibro.) - une ponction péricardique

37
Interroger un patient

1/ Le motif d'hospitalisation ou le motif de consultation


2/ Les antécédents: - antécédents familiaux
- antécédents médicaux
- antécédents chirurgicaux
- antécédents allergiques
- antécédents gynéco-obstétricaux
3/ Le traitement habituel
4/ Le mode de vie
SI L'anamnèse

Le motif d'hospitalisation et les antécédents


L'interne accueille un premier patient un ieune homme arrivé en urgence.
Il l'interroge sur son motif de consultation et sur ses antécédents.

COMPREHENSION ORALE
Regardez une première fois la vidéo 6 avant de faire les exercices suivants.

Lisez les questions sur le motif de consultation, puis regardez de nouveau la


vidéo 6 (du début à 00:44) et répondez aux questions.

1. Que dit l'interne quand il rencontre le patient?

2. Quels sont les trois symptômes du patient?

39
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Lisez les questions suivantes, puis regardez la fin de la vidéo 6 en faisant une
pause CID à chaque fois que cela est nécessaire et répondez aux questions.
1. Quels sont ses antécédents médicaux et chirurgicaux ?

2. Quelles sont les maladies dans sa famille?

3. Souffre-t-il d'allergies?

4. Est-il actuellement sous traitement médical?

Regardez de nouveau la vidéo 6 en faisant une pause CID à chaque fois que
cela est nécessaire pour trouver les questions que pose l'interne afin d'obtenir
les informations suivantes.

1. Le motif de consultation :

2. Les antécédents médicaux ou chirurgicaux

3. Les antécédents familiaux:

4. Les antécédents allergiques :

PRODUCTION ÉCRITE
Dans l'exercice qui va suivre, vous allez devoir prendre des notes comme le fait l'interne dans
la vidéo. Pour vous aider à le faire de manière synthétique, lisez les abréviations suivantes et
essayez de les mémoriser.
Homme: cl' Médicaux: mdcx Infarctus du myocarde: IDM
Hospitalisé: ® Chirurgicaux : chir ou x Pas ou absence de: 0
Température: 8 ou T 0 Familiaux: fllx Traitement: ttt ou TTT
Depuis 2 jours: < 2 j. Décédé: DCD
Antécédents: atcdts Cancer: K

Regardez maintenant la vidéo S en entier (sans faire de pause> et prenez des


notes en vous aidant des abréviations étudiées.

40
3. Interroger un patient

GRAMMAIRE
Situer une période dans le temps

Classez dans le tableau ci-dessous les informations suivantes tirées de la


vidéo S. Elles contiennent chacune une indication de temps.
- Ça fait deux jours que le patient tousse et qu'il a de la fièvre.
- Il a 40° de fièvre depuis 3 h du matin.
- Il est à 38° , 38,5 ° , 39° depuis deux jours.
- Cette nuit, il a eu des frissons.
- Il s'est fait opérer de l'appendicite à douze ans.
- Son grand-père est décédé d'un cancer du poumon il y a six mois.
- Son père a fait un infarctus à l'âge de 45 ans.
- Le patient a fait une allergie quand il était petit.
- Il n'a jamais repris d'amoxicilline depuis (son allergie).
- Il n'a pas fait d'allergie pendant l'appendicectomie.
- Il n'a pas fait d'allergie pendant l'anesthésie.
- Il ne prend pas de médicament actuellement.
- Le patient prend des médicaments pour la fièvre depuis deux jours.

C'est fini Ça continue

1. 8.

2. 9.

3. 10.

4. 11.

5. Le patient a fait une allergie 12.


quand il était petit.
6. 13. Le patient prend des médicaments
pour la fièvre depuis deux iours.

En observant les indications de temps du tableau de l'exercice 5, on s'aperçoit que:


- certaines expressions indiquent un moment ponctuel dans le passé (elles sont étudiées dans
l'exercice 29);
- d'autres expressions indiquent une durée, c'est-à-dire:
1. une période de temps terminée entre deux moments ponctuels du passé,
2. une période de temps terminée entre un moment ponctuel du passé et
aujourd'hui,
3. une période de temps qui continue au moment où l'on parle et qui a commencé
dans le passé.
p l'expression de la durée ➔ Encadré correspondant en fin de chapitre.

41
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Obseivez les phrases n° 3, 6 à 11, et 13 du tableau de l'exercice S et lisez les


règles de grammaire de la page 33. Cochez la réponse exacte pour chaque
règle énoncée ci-dessous.

1. Les expressions depuis, ça fait... que..., il y a ... que...(avec un verbe au pré­


sent ou au passé) expriment
D A. un moment ponctuel dans le passé
□ B. une durée terminée
D C. une durée qui continue au moment où l'on parle.
2. L'expression pendant avec un verbe au passé, exprime:
□ A. un moment ponctuel dans le passé
D B. une durée terminée
D C. une durée qui continue aujourd'hui.
3. L'expression il y a(toujours avec une phrase au passé) indique
D A. un moment ponctuel dans le passé
□ B. une durée terminée
D C. une durée qui continue aujourd'hui.

L'utilisation de il y a et de depuis
Il y a(sans que) indique une action, depuis indique une situation.
EXEMPLES:
- Le patient est arrivé il y a trois heures = Son arrivée date de trois heures plus tôt que
maintenant - action passée.
- Le patient est arrivé depuis trois heures = il est là depuis trois heures - situation.

Cochez la colonne appropriée suivant que la phrase exprime une action pas­
sée {A) ou une situation (5) qui continue dans le présent.
A / S
1. L e patient est arrivé aux urgences il y a 24 heures □ □
2. Il est hospitalisé aux urgences depuis 24 heures □ □
3. Il a une forte fièvre depuis la nuit dernière. □ □
4. Il tousse beaucoup depuis trois jours. □ □
5. Il est arrêté(= il ne travaille plus) depuis avant-hier. □ □
6. Il a arrêté de travailler il y a deux jours. □ □
7. Il est marié et père de famille depuis six mois. □ □
8. Il s'est marié et est devenu père de famille il y a six mois. □ □
9. Il s'est fait opéré de l'appendicite il y a quelques années. □ □
10. Il n'a pas consulté son médecin traitant depuis plusieurs mois. □ □
11. Son père a fait un infarctus il y a quelques années. □ □
12. Il ne prend plus d'amoxicilline depuis son allergie. □ □
N.B. On considère parfois incorrect d'exprimer une situation avec un verbe indiquant une action
ponctuelle brève (exemples : arriver, commencer, démarrer, finir) à la place d'un verbe indiquant un
état (exemple : être). Cependant, cette utilisation est fréquente à l'oral (exemple: Il est arrivé à
l'hôpital depuis trois jours).

42
3. Interroger un patient

Complétez le texte suivant avec depuis / il y a / pendant / ça fait ... que / il y


a ... que.
L'interne a commencé son stage dans le service de réanimation de l'hôpital de la
Croix-Rousse ................................ deux jours..................................... son arrivée, il n'a
pas chômé ! .......................................... la première matinée, il a rencontré tout le per-
sonnel médical du service, visité les lieux et écouté les recommandations de son
médecin senior et du cadre infirmier.Il enchaîne avec sa première garde le soir
même.Il est là seulement ........................................... quelques heures quand arrive son
premier patient. Celui-ci lui explique que .................................................. plusieurs
jours .............. il respire difficilement, ............ il tousse et qu'il a 40 ° de fièvre
................................ cette nuit.L'interne procède à un interrogatoire détaillé et exa­
mine le patient.

Le mode de vie
L'interne questionne le patient sur son mode de vie.

i, -�� .
•V \ �:l:•,;''·i>{-. :,�j
..

STADE I l'initiation, la contamination STADE Ill la toxicodépendance


STADE Il l'utilisation occasionnelle STADE IV la toxicomanie évoluée / polytoxicomanie

Quels types d'information recherche-t-on à l'interrogatoire concernant le


mode de vie d'un patient ?

COMPREHENSION ORALE

Regardez la vidéo 7 en entier une première fois avant de faire les exercices.

Lisez les abréviations suivantes et essayez de les mémoriser. Regardez ensuite


la vidéo 7 en entier (sans faire de pause) et notez les informations concernant
le mode de vie du patient à l'aide des abréviations.
x cigarette/jour= x cg/j travail / métier = W
x paquets de cigarettes / jour= x pq /j enfant=@
alcool= -OH paludisme = palu
toxicomanie= toxico

43
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

GRAMMAIRE
Interroger sur la durée d'un problème
Dans la vidéo 7, 1 'interne veut savoir si le tabac est une habitude toxique de longue date chez
ce patient. Il pose donc la question suivante: « [Vous fumez] depuis combien d'années?»

Questionnez le patient pour connaître la durée du problème ou de l'habitude


toxique (plusieurs questions possibles>.
Attention au temps de la phrase qui indique si le problème ou l'habitude toxique
est actuel(le) ou passé(e).
EXEMPLE: Le patient dit qu'il fume.
Le médecin demande : - Vous fumez depuis combien d'années?
- Vous fumez depuis longtemps?
1. Le patient dit qu'il tousse beaucoup.

2. Il dit qu'il a eu beaucoup de fièvre.

3. Il dit qu'il fumait du cannabis avant.

4. Il dit qu'il prend des somnifères.

!:anamnèse - La température
L'interne questionne le patient sur sa température.

COMPREHENSION ORALE
Regardez une première fois la vidéo 8 en entier.

44
3. Interroger un patient

Lisez le dialogue ci-cflessous entre l'interne et le patient. Regardez ensuite de


nouveau la vidéiO 8 E!n faisant une pause (ID à chaque fois que cela est néces­
saire pour écrire ce que dit l'interne.

Interne: Alors, ·······-·····························....· un petit peu plus de cette température.


································-········· ··············································································································?
Patient: Ça a commencé ben mercredi matin, je crois oui. J'avais mal dormi la
nuit donc...
Interne: Mercredi m.;atin. Et aujourd'hui, on est vendredi, donc .................................
··········...................... -••·······-············································.. .................................................................. .
,

Patient : Oui.
Interne : Mercredi matin. Et cette .................. ..........................................................................
································-········· à la maison? Elle était, vous m'avez dit, à 38 jusqu'à 40 la
nuit dernière, c'est ça_ ?
Patient : Hmm bmm
Interne: Cette vous pourriez me dire si
................................ �·········-
································ ··········-················ ou si ....................................................................................?
Patient: Non, je peu.x pas trop dire.
Interne : D'accord.
Patient : C'est régulier.
Interne: C'est plutôt régulier, d'accord. Et vous m'avez dit que ..................................
................................ .......... _ ............................................................................. la nuit dernière.
Patient: Oui.
Interne: C'est-à-dire vous avez eu, ..................................................................................
································ ··········- ·········································································································?
Patient : Oui, j'étais en sueur.
Interne: ................................................................................................................................. .
Patient: Je me suis levé plusieurs fois.
Interne: D'accord. Et là, vous aviez 40. .............................................................................
·········································· · ············································································································?
Patient: Oui, oui oui.
Interne: ....................................................................................................................................... ?
Patient: Ben, j'ai pris du DOLIPRANE®.
Interne: Du DOLIPRANE®, ............................................................................................. .
Patient : Hmm hmm.
Interne : Et ....................................................................: .............................................. ou pas?
Patient: Plutôt les deux premières heures, mais c'est vite revenu, la fièvre, en fait.
Interne: D'accord.
Patient: Ça fait un jour et demi que j'en prends toutes les quatre heures, du
DOLIPRANE® .
Interne : Et ........................................................................................................................ .
Patient: Donc, au final, c'est peu efficace, oui, si je suis là.
Interne : D'accord. Vous avez pas pris de...? ...................................................................... .
··························································································································································?
Patient: Non, non non.

45
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Interne : Vous êtes d'emblée ................................................................................................ .


Patient: Oui, ben voilà, c'est que je vous disais au début, c'est cette nuit que ça
c'est..., ça allait moins bien et je crois que la fièvre est vraiment montée depuis
minuit et... Donc je pensais que ça passerait sans avoir besoin de consulter mon
médecin traitant.
Interne: D'accord.

"OCABULAIRE

Les signes fonctionnels


L' �mamnèse, également appelée histoire de la maladie, est la recherche de l'histoire des
sign�s fonctionnels(= symptômes) du patient, trouvés à l'interrogatoire.
Il ex. iste souvent une différence entre les mots employés par les patients pour exprimer leur
problème et les mots médicaux pour décrire ces symptômes. Apprendre à traduire les mots
deS patients en termes médicaux est une des difficultés importantes de l'apprentissage de
1 ï .,1crrogatoire et de la sémiologie médicale, la science des signes et des symptômes.

Reliez ce que dit le patient au terme médical que note le médecin (plusieurs
réponses exactes sont parfois possibles).

EXEMPLE : 1- B
Le patient dit : Le médecin note :
1. J'ai du mal à respirer.
2. J'ai de la température. A. anorexie
3. Je manque d'air. B. dyspnée
4. Je tousse et je crache. C. nausées et vomissement
5. J'ai mal. D. asthénie
6. Je me sens essoufflé. E. douleur
7. J'ai mal au cœur et j'ai vomi. F. toux avec expectoration
8. J'ai maigri. G. hyperthermie
9. Je n'ai plus d'appétit. H. amaigrissement
10. Je me sens fatigué. 1. acouphène
11. Ça me fait mal. J. prise de poids
12. J'ai grossi.
13. J'ai les oreilles qui sifflent.

La fièvre
Dans le dialogue, trouvez les 12 termes (noms, verbes, adjectifs) et expressions
qui concernent la fièvre.

1. la température 4.
2. 5.
3. 6.

46
3. Interroger un patient

7. 10.
8. 11.
9. 12.
N.B. Rappelez-vous qu'on ne dit pas « 40 degrés de fièvre» mais « 40 de fièvre». On prononce
rarement le terme« degrés».

GRAMMAIRE
Exprimer la fréquence d'un symptôme / d'un problème
Pour exprimer la fréquence d'un symptôme, d'une habitude toxique ou d'une prise de médi­
cament, il est possible d'utiliser:
- un adverbe, comme régulièrement, rarement, jamais...
- une expression plus précise, comme tous les jours. tous les 2 mois, le samedi soir. ..
EXEMPLES:

Vidéo 7 « - Vous buvez de l'alcool ?


- Occasionnellement.
- De la bière ou du vin ? Des apéros ?
- Plutôt de la bière, le samedi soir. »
Vidéo 8
« Ça fait un jour et demi que j'en prends toutes les quatre heures, du DOLIPRANE®. »

P La fréquence ➔ Encadré en fin de chapitre.

Trouvez une ou plusieurs expressions qui correspoild{ent) à l'information donnée.

EXEMPLE:
mardi 5 - mardi 12 - mardi 19 - mardi 26 - ... - tous les mardis; le mardi;
chaque mardi.

1. 2001, 2003, 2005, 2007, ... -

2. J'ai un comprimé à 8 h - 12 h - 16 h - 20 h - ... -

3. dimanche 08 matin - dimanche 15 matin - dimanche 22 matin - ... -

4. janvier - février - mars - ... -

S. 01/2008 - 06/2008 - 01/2009 - 06/2009 - ... -

6. jeudi 0 1 et vendredi 02 - mardi 06 et mercredi 07 - ... -

7. 24h/24 et 7j/7 -

47
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

COMPRÉHENSION ÉCRITE

Étudiez la feuille de surveillance de température (document 3.1 du DVD> puis


écrivez le dialogue suivant entre l'interne, le chef de clinique et l'infirmière en
complétant les dates et les heures et en utilisant le vocabulaire ci-dessous.
apyrétique/antibiotiques/antipyrétiques/chaque/depuis quand/depuis le/fébrile/
frissons/ hémocultures/ hypotension/monté jusqu'à ... / par 24 heures/ en plateau/
pics fébriles/sueurs/ température /tous les/ toutes les
Le CCA: ....................................................... Monsieur Gérard est-il ...............................?
L'infirmière: Depuis le 15 ....................... il est au dessus de 38 °C mais il était déjà
subfébrile le ......... à 20 heures.
Le CCA: Comment la ................................. a-t-elle évolué?
L'infirmière: Il a présenté deux ........................ les 15 et 16: il est ..............................
.............................. 39,9. Ensuite, la température est restée stable .....................................,
à 38 environ jusqu'au 19.
L'interne: Aujourd'hui, il n'est pas strictement .............................................. puisque
ce matin il avait encore 37 ,8.
Le CCA: Est-ce qu'il a présenté des signes de gravité?
L'interne: Le 16, il a présenté une .......................................... avec des ........................ et
des ................................. mais la tension est remonté le 17 après expansion volé-
mique.
Le CCA: A-t-on fait des ................................................... ?
L'infirmière: Oui, deux paires ont été prélevées le .............................. et le ............... ,
au moment de ....................................... pic fébrile.
Le CCA: Est-ce que les ......................................... ont été débutés?
L'interne: Le patient a été mis sous ceftriaxone par l'interne de garde le
.................................... au soir.
L'infirmière: Depuis le ....................., il reçoit 1 gramme de ceftriaxone .....................
le soir à .......................... h. Aujourd'hui, nous sommes à J...........
Le CCA: Et est-ce qu'il a reçu des ...............................................?
L'interne: Il a reçu 1 gramme de paracétamol .................................... 8 heures
....................... jours du 15 au 17 . .......................... 18, il n'en a plus reçu.

l:anamnèse - La toux
L'interne questionne le patient sur sa toux.

COMPRÉHENSION ORALE
Regardez une première fois la vidéo 9 en entier.

48
3. Interroger un patient

Lisez le dialogue ci-dessous, puis regardez de nouveau la vidéo 9 en faisant une


pause CID à chaque fois que cela est nécessaire pour écrire ce que dit l'interne.

Interne: Et cette ............................ dont vous me parlez, .............................


·············································································································································· ou
secondairement ?
Patient: Ouais, c'est arrivé en même temps. Ca fait deux jours.
Interne: Ça fait deux jours.
Patient: mmh mmh
Interne: D'accord. Et cette ....................... , ................................................................... un
peu: c'est une .....................................................? Une ...................................................?
Patient: C'est gras.
Interne: C'est gras.
Patient: Ouais
Interne: ............................................. , est-ce que ......................................................................
··························································································································································?
Patient: Oui
Interne: Oui ? ......................................................................................................................... ?
C'est ..............................? C'est .....................................? C'est .............................................. ?
Patient: C'est pas très beau à voir.
Interne : C'est ........................................... . D'accord.
Patient: Voilà
Interne: C'est ............................................................................................................... ou ... ?
Patient: Oui, je pense, oui.
Interne: D'accord.
Patient: C'est jaune.
Interne: .................................................................................................................................. ?
Patient: Non.
Interne: D'accord.

VOCABULAIRE
Dans le dialogue ci-dessus, retrouvez les termes sur la toux qui correspondent
aux définitions.
EXEMPLES:
- Une expiration brusque, par à coups et bruyante liée à l'irritation des voies
respiratoires: la toux.
- L'action d'expulser les mucosités bronchiques vers les voies aériennes supé­
rieures: tousser.
1. Une toux brève sans expectoration de mucosités(= mucus) :
2. Une toux accompagnée de mucosités:
3. Des mucosités:
4. Des mucosités de couleur jaune ou verte:
S. Des mucosités contenant du pus:
6. L'action d'évacuer les mucosités qui sont remontées dans la bouche:

49
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Dans la liste de vocabulaire ci-dessous concernant la toux, retrouvez la défini­


tion correspondante.
EXEMPLE : 1-G

Vocabulaire Définitions

1. une toux paroxystique A. une / des expectoration(s)


2. des glaires B. un médicament utilisé pour fluidifier
les mucosités bronchiques et faciliter
leur évacuation
3. un antitussif C. une expectoration contenant du sang
4. un crachat hémoptoïque D. un médicament utilisé pour calmer
la toux
5. des expectorations mousseuses E. une toux accompagnée
d'une respiration sifflante
6. une expectoration fétide F. évacuer des mucosités par le nez
7. du/des crachat(s) G. une toux survenant de façon très
aiguë
8. se moucher H. une expectoration qui dégage
une mauvaise odeur
9. un expectorant 1. du mucus ou des mucosités
visqueuses
10. une bronchorrhée . J. une expectoration subite
et importante de sécrétions
bronchiques, de pus ou parfois de sang
11. une auinte de toux K. une toux aui dure lonatemps
12. une toux aiquë L. une toux associée à une voix enrouée
13. une toux chroniaue M. un accès de toux soudain et violent
14. une toux rauque N. une toux récente et de courte durée
15. une toux sifflante O. des expectorations évocatrices
d'œdème pulmonaire cardiogénique
16. une vomique P. une sécrétion anormalement
abondante de mucus bronchique

Répondez aux QCM suivants concernant des maladies responsables de toux


et/ou d'expectorations (plusieurs réponses exactes possibles).
1. Parmi les maladies suivantes, lesquelles peuvent être à l'origine d'une toux
chronique?
D A. la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO)
DB. la mucoviscidose
D C. l 'œdème aigu du poumon (OAP)
D D. la pneumopathie franche lobaire aiguë (PFLA)
D E. la tuberculose
2. Parmi les maladies suivantes, indiquez celles qui peuvent être responsables
d'une expectoration hémoptoïque.
D A. l'aspergillose
DB. le cancer broncho-pulmonaire

50
3. Interroger un patient

0 C. l'embolie pulmonaire
0 D. la rougeole
0 E. la tuberculose
3. Laquelle de ces infections est une étiologie de toux quinteuse et sifflante ?
0 A. l'amygdalite
0 B. la bronchite
0 C. la coqueluche
0 D. la laryngite
0 E. la sinusite
4. Parmi les phrases suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
0 A. Dans la BPCO, une toux grasse avec bronchorrhée est fréquente.
0 B. Des expectorations purulentes chroniques sont souvent présentes dans la
mucoviscidose.
0 C. L'OAP est classiquement associé à une expectoration mousseuse et rosée.
0 D. Les pneumopathies à germes anaérobies sont responsables
d'expectorations fétides.
0 E. La laryngite est une étiologie possible de toux rauque.

!:anamnèse - La douleur
L'interne questionne le patient sur sa douleur.

- Topographie
- localisation{s) actuelle{s) : le siège de la douleur
- migrations
- irradiations
- Anamnèse de la douleur
- date et mode du début {douleur aiguë ou chronique)
- durée et horaires
- profil d'évolution
- Type de douleur
- Mécanisme
- Signes associés
- Intensité et retentissement sur la qualité de vie
- Facteurs aggravant et facteurs soulageant la douleur
- position
- traitements antalgiques passés et actuels

51
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

COMPRÉHENSION ORALE
Regardez une première fois la vidéo 10 en entier.

Regardez de nouveau la vidéo 10 en faisant une pause (ID à chaque fois que
cela est nécessaire pour compléter le tableau suivant concernant la douleur
présentée par le patient en utilisant les abréviations suivantes.
Signe absent = signe - / signe0 Augmentation / augmenté = 71 ou 1'
Douleur = dl. / Dl. Diminution / diminué = � ou -.v
Thorax = Thx Stabilité / stable = ➔
Droite = dte / Dte Première fois= 1 re x

Caractéristiques de la douleur présentée par le patient


)
Type

Intensité

Topographie

Facteurs aggravants

Anamnèse

Signes associés

Regardez de nouveau la vidéo 10 en faisant une pause à chaque fois que cela
est nécessaire (ID pour noter comment l'interne interroge le patient afin
d'obtenir des précisions sur la douleur.
Interrogatoire de l'interne sur la douleur

Type

Intensité

Topographie

Facteurs aggravants

Anamnèse

Signes associés

52
3. Interroger un patient

VOCABULAIRE
Décrire une douleur
Reliez ce que dit le patient à ce que note le médecin concernant le siège de la
douleur.
Le patient dit : Le médecin note :
1. J'ai mal au dos. A. douleur thoracique
2. J'ai des douleurs à la tête. B. douleur abdominale
3. J'ai mal au cou. C. douleurs diffuses
4. J'ai mal partout. D. nausées
5. J'ai mal au ventre. E. cervicalgie
6. J'ai mal dans la poitrine. F. dorsalgie
7. J'ai mal au cœur. G. lombalgie
8. J'ai des douleurs aux genoux. H. céphalées
9. J'ai mal à la hanche. 1. gonalgie
10. J'ai mal aux reins. J. coxalgie
11. J'ai des douleurs dans les articulations. K. arthralgie

Répondez aux QCM sur la topographie et l'irradiation d'une douleur {une ou


plusieurs réponses exactes>.

1. Dans la vidéo 10, le médecin demande si le patient a une douleur dans la poi­
trine puis s'il n'a pas mal dans la mâchoire, dans les bras, s'il n'a pas de douleur
dans les mains associée à la douleur dans la poitrine. Il recherche :
0 A. des douleurs des dents et des articulations associées
0 B. des douleurs migratrices en faveur d'une polyarthrite
0 C. des irradiations compatibles avec une péricardite
0 D. des irradiations en faveur d'une embolie pulmonaire
0 E. des irradiations évocatrices d'une douleur d'angine de poitrine.
2. Parmi les phrases suivantes sur les douleurs avec irradiations, lesquelles sont
vraies?
0 A. Dans la cholécystite, il existe souvent une irradiation vers l'épaule gauche.
0 B. Dans la pancréatite, la douleur abdominale de siège épigastrique a souvent
une irradiation postérieure vers le dos.
0 C. La douleur de la colique néphrétique donne une douleur vers les organes
génitaux externes.
0 D. Une arthrose du genou peut donner une irradiation vers la hanche.
0 E. Une céphalée avec irradiation cervicale est évocatrice de migraine.
3. Dans la migraine, les céphalées ont le plus souvent une topographie
0 A. cervicale
0 B. frontale
0 C. occipitale
0 D. hémi-crânienne
0 E. temporale.

53
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Trouvez le contraire des termes suivants, utilisés pour l'anamnèse d'une douleur.
Une douleur aiguë -::t.
Une douleur permanente -::t.
Un début brutal -::t.
Une douleur survenue au repos -::t.
Une douleur habituelle -::t.
Une douleur rare -::t.
Des douleurs paroxystiques -::t.
Des douleurs d'horaire mécanique -::t.
N.B. Dans les douleurs articulaires, on différencie les douleurs d'horaire inflammatoire, évocatrices
de rhumatisme inflammatoire (augmentées en fin de nuit, soulagées par l'effort matinal) des dou­
leurs d'horaire mécanique, évocatrices d'arthrose (augmentées par l'effort et en fin de journée, sou­
lagées par le repos).

L'intensité d'une douleur


L'intensité d'une douleur peut être caractérisée verbalement par le patient à l'aide de qualifi­
catifs (des adjectifs ou des adverbes le plus souvent) ou par les soignants à l'aide d'échelles.
L es plus utilisées sont l'échelle verbale simple (EVS), l'échelle numérique et l'échelle
visuelle analogique (EVA).
-Avec l'EVS, on demande au patient d'évaluer sa douleur selon 4 ou 5 catégories:
EXEMPLE : « Quel est le niveau de votre douleur à l'instant présent ? »
Pas de douleur = 0 ; faible = 1 ; modérée = 2 ; intense = 3 ; extrême = 4.
-Avec l'échelle numérique, on demande au patient de donner une note à sa douleur.
EXEMPLE: « Pouvez-vous donner une note de O à 10 à votre douleur en ce moment?»
-Avec l'EVA, la méthode la plus précise et la plus fiable, on utilise une réglette à deux faces :
sur une face, un curseur que le patient peut placer entre les deux extrémités, sur l'autre face,
une notation correspondante, que le soignant peut mesurer précisément.
EXEMPLE: « Sur la réglette, montrez-moi où vous avez mal, entre pas de douleur et la pire
douleur imaginable ».

douleur
pas de
maximale
douleur
imaginable

54
3. Interroger un patient

- Certaines échelles visuelles analogiques ont aussi été développées pour des enfants en uti­
lisant des dessins représentant des visages plus ou moins douloureux.

�� (0ê\ (0ê\ (ü\ �


'0"0
0 1

2
\c)
3
\6)
4

5

Pour décrire une douleur, de nombreuses comparaisons sont utilisées.

1. Observez les pictogrammes ci-dessous sur les différents types de douleur


et associez-les aux termes utilisés par les médecins en notant une lettre sous
chaque dessin.
A. douleur à type de torsion G. pincement
B. douleur pulsatile H. piqûre/ picotements
C. en coup de poignard I. paresthésies
D. oppression J. à type de décharge
E. étirement K. douleur de type brûlure
F. comme un poids L. en étau

2. Trouvez maintenant la correspondance entre les termes utilisés par les


médecins et les expressions employées par les patients.
Le patient dit : Le médecin note :
1. Ça tire. _E_
2. Ça pince.
3. Ça me pèse.
4. Ça brûle.
5. Ça tord.
6. Ça pique/ ça picote.

55
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

7. J'ai comme des fourmis


8. Ça m'oppresse.
9. Ça a fait mal comme un coup de poignard
10. Ça bat.
11. J'ai comme une décharge
12. Ça me serre.

Associez les termes suivants aux définitions sur le mécanisme d'une douleur.
analgésie hyperalgésie
anesthésie hyperesthésie
douleurs neurogènes paresthésies
douleurs nociceptives(= douleurs par excès récepteur nociceptif
de nociception) (= nocicepteur)
douleurs psychogènes stimulus douloureux (pl. stimuli)
dysesthésies
- algie : suffixe désignant la douleur.
- algésie : suffixe désignant la stimulation douloureuse.
- réponse exagérée à une stimulation douloureuse --,.
- absence de douleur malgré une stimulation douloureuse --,.
- esthésie : suffixe désignant la perception ou la sensation douloureuse.
- sensation augmentée à la stimulation peu douloureuse --,.
- sensations anormales désagréables, spontanées ou provoquées _,.
- sensation anormale non ou peu désagréable à type de fourmillements,
de picotements --,.
- perte de la sensation douloureuse --,.
- stimulation mécanique, chimique qui provoque une sensation douloureuse --,.
- récepteur nerveux qui capte les stimuli douloureux --,.
On distingue habituellement trois grands mécanismes de douleur :
- douleurs dues à une stimulation des récepteurs nociceptifs _,.
- douleurs dues à une lésion nerveuse périphérique ou centrale, le plus souvent
à type de sensation de brûlure, de picotements, de décharge électrique --,.
- douleurs sans cause somatique ou part d'une douleur nociceptive ou neuro­
gène liée à son retentissement psychique --,.

GRAMMAIRE
Situer une action dans le passé
Pour parler d'une action passée, on peut utiliser plusieurs sortes d'expressions de temps:
- des adverbes: récemment, secondairement, hier, etc.
- des prépositions: à, en, avant, après, etc.
- des conjonctions: quand, lorsque, au moment où, etc.
Ces expressions s'utilisent dans une phrase au passé (verbe au passé composé, à l'imparfait
ou au plus-que-parfait).
Attention : C'est le temps utilisé qui indique si on parle d'une action passée (verbe au passé
composé ou au plus-que-parfait) ou d'une situation ou habitude passée (verbe à l'imparfait).

56
3. Interroger un patient

EXEMPLES : - J'ai eu un accident à (l'âge de) 10 ans (action passée).


- J'avais les oreilles décollées à (l'âge de) 10 ans (situation passée).
- Il est sous-entendu que ce n'est plus le cas aujourd'hui, probablement parce
qu'il s'est fait opérer.

Les six expressions de temps suivantes ont été données par le patient lors de
l'interrogatoire (vidéo 6). Rappelez-vous à quelle action passée elles correspondent.

EXEMPLES: - À l'âge de 75 ans, son grand-père est décédé d'un cancer.


- Cette nuit, il a eu beaucoup de fièvre et des frissons.
1. À 12 ans, .............................................................................................................

2. À l'âge de 45 ans, ..............................................................................................

3. Quand il était petit, ........................................................................................... .

4. Il y a un an et demi, ............................................................................................

S. Mercredi matin,

6. Vendredi matin, ..................................................................................................

Trouvez les questions qui permettent au médecin de situer dans le passé une
indication donnée par le patient.

Le patient dit : Le médecin demande

Je tousse. Cette toux a commencé quand ?


Cette toux a commencé en même temps
que la fièvre ou secondairement ?

°
1. J'ai 40 de fièvre.

2. J'ai eu une appendicectomie.

3. Mon père a fait un infarctus.

4. J'ai fait une allergie à l'amoxicilline.

S. J'ai voyagé en Afrique.

6. J'ai mal dans la poitrine.

Z J'ai pris du DOLIPRANE®.

57
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

PRODUCTION ORALE

l
Imaginez-vous interne en train d'interroger un patient aux urgences ou en
consultation. Reformulez les questions concernant l'interrogatoire de la dou­
leur de différentes façons.

Passé Aujourd'hui Futur


__________________1_____ _ ____________
--- depuis -----
◄•--- ça fait ... que ... ___..
--- il y a ... que ... --♦-
◄•--- pendant -----1► ◄•--- pendant-----1►
il y a X dans X

ExEMPLES:
Je suis malade depuis deux jours. J'ai été malade pendant deux jours.
= Ça fait deux jours que je suis malade. Vous prendrez ce traitement pendant
= Il y a deux jours que je suis malade une semaine.
Je suis tombé malade il y a deux jours. Vous ferez une nouvelle radio dans une semaine.

jamais souvent toujours en permanence


rarement régulièrement tout le temps sans cesse
parfois par intermittence continuellement
quelquefois sans arrêt
occasionnellement 24h/24
de temps en temps, lj/7
tous les x jours x fois par heure
toutes les x secondes jour, matin, soir
chaque minute semaine, WE, lundi ...
mois, an, année
trimestre, semestre
un jour sur deux, une année sur trois, une semaine par an ...
NB. Les expressions avec« tous» et« toutes» sont beaucoup plus utilisées que les expressions avec« chaque».

Hier Le premier jour, les x premiers jours


Avant-hier La première heure, les x premières heures
Récemment Il y a x heures, x jours, x mois, x ans ...
Cette nuit, la nuit dernière Il y a longtemps
Au début, à la fin En + année, mois, saison passé(e)
En même temps, secondairement, ensuite Le+ date passée
Avant, après À+ heure passée
La première / 2 e / 3 e ... fois Quand (+ verbe au passé),
Par le passé, autrefois lorsque (+ verbe au passé)
À x ans, à l'âge de x ans, quand j'avais x ans, Lors de, à l'occasion de
quand j'étais petit Au moment où (+ verbe au passé)

58
Examiner un patient

Après l'interrogatoire du patient et le recueil des signes fonctionnels (ou symptômes),


l'interne réalise l'examen clinique, à la recherche des signes physiques. L'ensemble (signes
fonctionnels et signes physiques) va constituer des éléments pour rédiger l'observation du
patient et élaborer des hypothèses diagnostiques.
L'examen comporte plusieurs étapes. Il commence le plus souvent par la mesure des cons­
tantes vitales. Il comprend ensuite un examen systématique des différents organes, appareil
par appareil, dans un ordre variable qui dépend des habitudes et de la spécialité de chaque
médecin (par exemple, appareil cardio-vasculaire, appareil respiratoire, appareil neurolo­
gique. etc.). L'examen de chaque appareil comprend classiquement quatre temps:
l'inspection, la palpation, la percussion, l'auscultation.
Les observations faites à l'examen clinique sont ensuite consignées par écrit dans
l'observation clinique du patient, à la suite de l'anamnèse et des antécédents. Tout est noté:
les signes physiques retrouvés mais aussi les signes négatifs, c ·est-à-dire ce qui a été trouvé
normal.

(dans un ordre variable selon les spécialités)


- Mesure des constantes vitales
- Examen cardio-vasculaire
- Examen pleuro-pulmonaire
- Examen abdominal
- Examen neurologique
- Examen cutané
- Examen des aires ganglionnaires
- Examen ostéo-articulaire
- Examen ORL et de la thyroïde
- Examen urologique
- Examen gynécologique pour les patientes

59
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Les constantes vitales


L'interne mesure les constantes vitales du patient.

COMPREHENSION ORALE
Regardez une première fois la vidéo 11 en entier avant de faire les exercices suivants.

Regardez à nouveau la vidéo 11 en entier, puis dites à quoi correspondent les


chiffres suivants :

1. 11/7
2.90
3. 38,6

Regardez de nouveau la vidéo 11 en entier et dites si les affirmations suivan­


tes sont vraies ou fausses et justifiez votre réponse.

Vrai Faux
1. L'interne trouve que la tension du patient est normale Uustifiez). D D

2. L'interne trouve que la fréquence cardiaque est normale Uustifiez). D D

3. L'interne trouve que le patient a de la fièvre Uustifiez). D 0

4. Le patient avait peut être une température plus élevée Uustifiez). D D

Regardez une dernière fois la vidéo 11 en faisant une pause {ID à chaque fois
que cela est nécessaire puis faites la liste des phrases qui permettent à l'interne
d'expliquer au patient ce qu'il lui fait ou ce qu'il va lui faire.

1. Je vais vous examiner.


2.
3.
4.

60
4. Examiner un patient

GRAMMAIRE
Expliquer le déroulement d'un examen
Il est important d'expliquer au patient en quoi consiste l'examen clinique. Dans la vidéo 11,
pendant l'examen, l'interne explique au patient étape par étape ce qu'il est en train de faire
ou ce qu'il s'apprête à faire.
EXEMPLES:
« Je remonte la chemise. » - Il dit cela en même temps qu'il remonte la chemise.
« Je vais vous examiner. » - Il dit cela juste avant de commencer l'examen.
Si l'acte du médecin et l'explication sont simultanés, on utilise le présent.
Si l'explication précède l'acte, on utilise le futur proche.
N.B. Les personnels médicaux et paramédicaux utilisent souvent le pronom on à la place de je quand
ils expliquent aux patients ce quïls font ou ce qu'ils vont faire.

P Formation du futur proche ➔ Encadré en fin de chapitre.

Que dites-vous au patient avant de faire les examens suivants ?

Examen réalisé Explications données au patient


La prise de tension Je vais prendre votre tension.
La prise de la fréquence
cardiaque
La prise de températur e
L'.auscultation
L'.auscultation pulmonair e
L'.auscultation cardiaque
La palpation des ganglions
L'.examen des réflexes
L'.examen de la gorge

VOCABULAIRE

Les constantes vitales


Les constantes vitales sont des paramètres d'examen et de surveillance qui comprennent habi­
tuellement
- la température, - la tension artérielle,
- la fréquence cardiaque, - Ja fréquence respiratoire.

61
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Dans les services d'urgences et de réanimation, ainsi que dans certaines situations (dans les
situations graves par exemple), on utilise aussi:
- le score de Glasgow,
- la saturation en oxygène,
- la diurèse.
On mesure aussi le poids et la taille qui sont des paramètres cliniques importants (évaluation
d'un amaigrissement, d'une prise de poids, d'une obésité... ) mais qui ne sont pas exactement
des constantes vitales. f
Certains de ces paramètres cliniques ont un sigle et un suffixe correspondants, très utilisés
dans la communication entre médecins et entre médecins et infirmières.
)
Constante Sigle / abréviation Suffixe
0
La température T ou T -thermie

La pression artérielle PA -tension


ou tension artérielle TA
PA systolique/ PA diastolique PAS/ PAD

La fréquence cardiaque FC -cardie

La fréquence respiratoire FR -pnée

Le score de Glasgow GCS (= Glasgow Coma Scale) 0


La diurèse � -urie

La saturation en oxygène Sat. ou Sp02 0

Le poids Pds 0
La taille T 0

Plusieurs préfixes sont utilisés pour décrire la variation des constantes vitales.
Définissez les préfixes suivants, puis complétez les exemples.
tachy- = -::/:. brady-=
hypo- = -::/:. hyper-=
oligo- = -::/:. poly- =

- -
EXEMPLES : FC < 60/min - bradycardie -::/:. FC > 100/min - tachycardie
FR= 8/min
- -::j:. FR= 32/min
-
T0 = 40,2° C
- -::j:. T0 = 35,8 ° C
PAS= 70 mmHg
- -::j:. PAS= 210 mmHg -
-
�= 500 ml/24h
SpO2= 88% - -::j:. �= 5,4 l /24h

62
4. Examiner un patient

EXPRESSION ORALE
À l'oral. on peut dire: - « Le patient a 39-7 (de température). » ou« Il est à 39-7. »
- « Le patient a 12-7 (de pression artérielle). » ou « Il est à 12-7. »

Comment dites-vous à l'oral les constantes vitales suivantes ?

l FC= 42/min T0 = 39 ,7 ° C
FR= 18/min PA= 120/70 mmHg

l:examen clinique
L'interne commence l'examen clinique du patient.

COMPREHENSION ORALE
Regardez une première fois la vidéo 12 avant de faire les exercices suivants.

Regardez de nouveau la vidéo 12 (du début à 01 :00) et répondez aux ques­


tions suivantes sur l'examen pulmonaire ou p/euro-pulmonaire.

1. L'interne ausculte les poumons avec son stéthoscope. Comment appelle-t-on


les bruits normaux(= bruits physiologiques) à l'auscultation pulmonaire?

2. Comment dire lorsqu'on entend moins, ou plus du tout, ces bruits?

3. Voici une liste de bruits anormaux (= bruits pathologiques) de l'auscultation


pulmonaire. Reliez-les à une maladie au cours de laquelle on peut les entendre.
EXEMPLE : 1 - F

1. des sifflements localisés(= wheezing) A. une BPCO


2. des sifflements diffus(= sibilances= râles sibilants) B. un OAP
3. des ronflements(= des ronchi, un ronchus) C. un asthme
4. des râles crépitants aux deux bases D. une pneumopathie
5. un frottement pleural lobaire
6. des crépitants en foyer E. une pleurésie
7. un souffle tubaire F. un corps étranger
bronchique
G. une pneumopathie

63
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

4. L'interne demande au patient de respirer profondément. Quels sont les deux


temps de la respiration et le moment où l'on bloque la respiration?

5. À un moment, l'interne tape sur le thorax en posant une main à plat sur le tho-
rax et en frappant doucement avec l'autre main. Comment appelle-t-on cette étape J
de l'examen et que recherche-t-elle?

6. À part l'auscultation et la percussion, deux autres étapes de l'examen clinique


ne sont pas visibles dans la vidéo: l'inspection et la palpation. Dans l'examen
thoracique, que recherche-t-on?
- L'inspection recherche:

- La palpation (en faisant dire « trente-trois » au patient) recherche:

Regardez la suite de la vidéo 12 CIi à 01 :30) et répondez aux questions sur


l'examen cardiaque ou cardio-vasculaire.

1. L'interne ausculte le cœur en posant son stéthoscope à plusieurs endroits pré­


cis du thorax, appelés foyers d'auscultation cardiaque. Indiquez leur nom sur le
schéma suivant à l'aide des indications anatomiques.

64
4. Examiner un patient

Position 1 A. foyer pulmonaire (2e espace intercostal gauche)


Position 2 B. foyer mitral (à l'apex)
Position 3 C. foyer tricuspide (à la xiphoïde)
Position 4 D. foyer aortique (2e espace intercostal droit)
2. À quoi correspondent les deux bruits physiologiques habituels du cœur, B 1 et
B2?
-Bl:
-B2:
3. Les bruits anormaux à l'auscultation cardiaque comportent:

4. Répondez aux questions suivantes concernant les signes cliniques de l'examen


cardio-vasculaire.
a. Parmi les signes cliniques suivants, lesquels sont présents chez le patient pré­
sentant une insuffisance cardiaque droite (plusieurs réponses exactes possibles) ?
D A. des œdèmes des membres inférieurs (OMI)
D B. un reflux hépato-jugulaire (RHJ)
D C. une douleur thoracique
D D. une hépatalgie
DE. une turgescence jugulaire (TJ)
b. Parmi les souffles suivants, indiquez ceux qui sont des signes de valvulopathie
cardiaque (plusieurs réponses exactes possibles).
DA. le souffle d'insuffisance mitrale (IM)
D B. le souffle de communication inter-auriculaire (CIA)
D C. le souffle de rétrécissement aortique (RA)
0 D. le souffle pleural de la pleurésie
DE. le souffle tubaire de la pneumopathie
c. Quelles sont les caractéristiques sémiologiques de la dyspnée d'insuffisance
ventriculaire gauche (IVG) ?
DA. Elle est associée à des ronchi diffus à l'auscultation pulmonaire.
D B. Elle est majorée en décubitus dorsal.
D C. Elle est quantifiée en« nombre d'oreillers» nécessaires au patient pour dormir.
D D. Elle peut être accompagnée d'une expectoration rosée et mousseuse.
DE. Elle survient au repos si elle est grave.

Regardez la suite de la vidéo 12 <11 à 02:30} et répondez aux questions sui­


vantes concernant l'examen des aires ganglionnaires, l'examen cutané et
l'examen vasculaire.

1. Dans ce passage, l'interne recherche des ganglions, appelés aussi adénopathies,


dans certaines zones anatomiques que l'on nomme les aires ganglionnaires.

65
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Indiquez le nom des principales aires ganglionnaires illustrées sur le schéma


ci-dessous.
axillaire jugulo-carotidienne pré-auriculaire
épitochléenne occipitale sous-maxillaire
inguinale poplitée sus-claviculaire

Aires ganglionnaires

1.

2.
® 3.

4.

S.
6.
u () ®� \i
l

8.

9.

2. Ensuite, l'interne interroge le patient sur l'existence d'une éruption cutanée, de


boutons en langage non médical. L'examen de la peau, appelé aussi examen
cutané, recherche des lésions élémentaires et précise leurs caractéristiques et leur
topographie. L'examen recherche aussi la présence de cicatrices, témoins
d'interventions chirurgicales passées.
Associez les définitions et les noms des lésions cutanées proposés ci-dessous
1. une bulle 6. une phlyctène
2. une érosion/ une exulcération 7. un purpura
3. une macule 8. une pustule
4. un nodule 9. une ulcération
5. une papule 10. une vésicule
A. élevure solide, peu saillante, ronde ou ovalaire, profonde -
B. extravasation de sang hors des vaisseaux de la peau ou des muqueuses ne
disparaissant pas à la pression -
C. lésion cutanée élémentaire constituée par une tache érythémateuse le plus sou­
vent, non saillante, disparaissant à la pression -
D. lésion cutanée élémentaire se présentant comme une élevure résistante et
solide, ne contenant pas de liquide -
E. lésion cutanéomuqueuse très superficielle, abrasant l'épiderme et le sommet
des papilles dermiques, et qui guérit sans cicatrice -
F. lésion en relief de petite taille (< 5mm), due à la micro-collection intra-épider­
mique de liquide clair ou jaune -
G. lésion plane ou en relief, constituée par un soulèvement épidermique contenant
du pus ou du liquide purulent -

66
4. Examiner un patient

H. perte de substance tégumentaire déterminant une solution de continuité -


1. soulèvement bulleux ou vésiculeux de l'épiderme, rempli de liquide clair -
J. soulèvement épidermique limité mais de grande taille ( > 5mm) rempli de
liquide séreux ou hémorragique -
3. L'interne lui demande s'il a des lésions« qui piquent ou qui grattent». Quel est
le terme médical pour désigner la sensation de grattage de la peau ?
4. Puis l'interne examine les pouls artériels des membres inférieurs.
Indiquez le nom des principaux pouls sur le schéma ci-dessous.
pouls carotidien pouls cubital pouls fémoral pouls huméral
pouls pédieux pouls poplité pouls tibial postérieur pouls radial

Pouls

1.

2.

3.

4.

S.

6.

z
8.

S. Complétez les phrases suivantes concernant l'examen des pouls artériels avec
les noms de maladies ci-dessous.
un arrêt cardia-respiratoire (ACR) une hypertension artérielle (HTA)
une artériopathie oblitérante une hypotension artérielle
des membres inférieurs (AOMI) une tamponnade cardiaque
une dissection aortique
a. Une hyperpulsatilité du pouls radial peut être observée en présence d'............

b. Une diminution des pouls pédieux peut être signe d'........................................

c. Un pouls filant est un signe d'............................................................................

d. Une asymétrie des pouls aux membres supérieurs est évocatrice d'.................

e. Un pouls paradoxal est en faveur d'...................................................................

f. Une abolition du pouls carotidien est le signe d'... ............................................

67
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Regardez la fin de la vidéo 12 et répondez aux questions suivantes sur


l'examen abdominal.

1. Quels signes pathologiques l'interne recherche-t-il à la palpation de l'abdomen?

2. Les douleurs de l'abdomen sont habituellement décrites par rapport à neuf


cadrans, représentés ci-dessous, auxquels on ajoute les deux fosses lombaires,
derrière les flancs.

Les quadrants de l'abdomen

1. le creux ombilical

2. l'épigastre

3. l'hypogastre

4. l'hypochondre (droit et gauche)

5. le flanc (droit et gauche)

6. la fosse iliaque (droite et gauche)

l les 2 fosses lombaires


(schéma de droite, vues de dos)

Retrouvez dans quel(s) cadran(s) se projettent les douleurs suivantes (une ou plu­
sieurs réponses exactes possibles).

-
EXEMPLE: Douleur d'appendicite _,. douleur en fosse iliaque droite
a. Douleur de colique hépatique
b. Douleurs de cholécystite ou d'angiocholite _,.
c. Douleur de sigmoïdite _,.
d. Douleurs d'ulcère gastrique _,.
e. Douleurs de pancréatite _,.
f. Douleurs de colique néphrétique _,.
g. Douleurs de globe vésical _,.
h. Douleurs d'infarctus splénique _,.
i. Douleur de grossesse extra-utérine (GEU) _,.
j. Douleur d'infarctus du myocarde inférieur _,.

68
4. Examiner un patient

3. L'interne interroge ensuite le patient sur différents signes fonctionnels : lesquels?

4. Un examen abdominal plus complet comporte quatre étapes. Détaillez les ano­
malies recherchées à chacune de ces étapes.
a. L'inspection recherche :

b. L'auscultation recherche :

c. L a palpation recherche :

d. La percussion recherche :

S. À la fin de la vidéo 12 (03:35 à la fin), l'interne examine les mollets du patient


et l'interroge sur ses antécédents éventuels de phlébite. Que dit-il à la fin de
l'examen et qu'est-ce que cela signifie?

GRAMMAIRE

Donner une instruction au patient


Pour donner une instruction au patient (c'est-à-dire pour demander au patient de faire quelque
chose), le médecin utilise souvent un verbe à l'impératif.
EXEMPLES : à un patient adulte : à un patient enfant :
-« Respirez.» -« Respire.»
-« Tournez la tête.» -« Tourne la tête. »
-« Dites-moi si ça fait mal. » -« Dis-moi si ça fait mal. »
-«Asseyez-vous. » -«Assieds-toi.»
Cette manière de donner une instruction est très directe. Le médecin ajoute souvent« s'il vous
plaît» (avec un adulte) ou« s'il te plaît» (avec un enfant) pour atténuer le caractère directif
de cette formulation.
Le médecin alterne également les instructions directes à l'impératif et les instructions indi­
rectes, généralement sous forme de questions ou d'affirmations contenant le verbe pouvoir.
EXEMPLES : - « Est-ce que vous pouvez vous asseoir, s'il vous plaît?»
-« Vous pouvez respirer. »

P Formation de l'impératif ➔ Encadré en fin de chapitre.

69
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Regardez de nouveau la vidéo 12 (du début à 02:42) en faisant une pause CID
à chaque fois que cela est nécessaire et listez toutes les instructions que
l'interne donne au patient. Écrivez l'instruction complète.

Instructions directes Instructions indirectes

1. Montrez-moi donc cette douleur. 1. Est-ce que vous pouvez vous asseoir
un petit peu, s'il vous plaÎt ?
2. Respirez profondément
2. Vous pouvez respirer.
3.
3.
4.
4.
S.
S.
6.
6.
z
8.

9.

10.

Connaissez-vous l'instruction correspondant à chaque dessin ? Écrivez-la pour


un adulte et pour un enfant.

Instruction Pour un adulte Pour un enfant

îl
1. Entrez Entre

2. R ..................... R .....................
oOO
bien attentivement. bien attentivement.


3. ,, 0 ............... la bouche 0 ......... la bouche
en grand et d ............... en grand et
«AAA». d ......... «AAA».

4. B......... / P............... B......... / P............


ce médicament. ce médicament.

70
4. Examiner un patient

Instruction Pour un adulte Pour un enfant

5. A............ - ............ I A............ - ......... I


C............ - ............ I C............ - ........./
E............ - ............ E............ - .........

6. L............ - ............. / L......... - .......... /


M ......... - ......... debout. M ...... - ......... debout.

z D........................... - D........................... -
............. 1 E............ ............. I E............ /
I Ô ............ IQ............ I Ô......... I Q............
vos vêtements / vos habits. tes vêtements / tes habits.

8. R........................... - R........................... -

R.................. R..................
vos vêtements / vos habits. tes vêtements / tes habits.

9. A ............ - ············· A············ - ············

l:examen des réflexes


L'interne examine les réflexes du patient.

COMPREHENSION ORALE
Regardez une première fois la vidéo 13 avant de faire les exercices suivants.

Regardez à nouveau la vidéo 13 en faisant une pause {Il) à chaque fois que cela
est nécessaire pour répondre aux questions suivantes.

1. Quel instrument l'interne prend-il pour examiner les réflexes?


2. Comment le patient doit-il poser ses mains pour l'examen des réflexes?

3. Les réflexes du patient sont-ils bons ou mauvais?


4. Quel terme l'interne utilise-t-il pour dire au patient de laisser ses jambes bien
« décontractées » ?
S. Pourquoi le patient rit-il un peu à la fin de l'examen des réflexes?

71
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

VOCABULAIRE
L'examen neurologique
Dans la vidéo 13, l'inteme examine les réflexes ostéo-tendineux (ROT) du patient puis les
réflexes cutanéo-plantaires (RCP).
L'examen neurologique comprend en plus d'autres étapes (non détaillées dans cette vidéo):
l'examen du tonus. de la motricité et de la sensibilité (superficielle et profonde, thermique et
douloureuse). l'examen des fonctions sensorielles (goût, olfaction, vision, audition) et des
fonctions supérieures. l'examen des paires crâniennes. Il recherche aussi un syndrome
méningé. un syndrome cérébelleux, un syndrome pyramidal ou extra-pyramidal.

Retrouvez les noms des réflexes ostéo-tendineux à partir des noms anato­
miques suivants puis indiquez-les sur le schéma ci-dessous.

1. Le muscle biceps (ou biceps brachial):

2. Le muscle triceps (ou triceps brachial)

3. La styloïde radiale :

4. La styloïde cubitale

5. La rotule :

6. Le tendon d'Achille :

Les réflexes ostéo-tendineux

1.

2.

3.

4.

S.

6.

72
4. Examiner un patient

La fin de l'examen
L'interne termine l'examen en vérifiant quelques informations générales.

COMPREHENSION ORALE
Regardez une première fois la vidéo 14 avant de faire les exercices suivants.

Regardez à nouveau la vidéo 14 en faisant une pause (ID à chaque fois que cela
est nécessaire pour écrire ce que dit l'interne.

L'interne: .......................................................................................................... ?
Le patient: Euh, oui, oui oui.
L'interne: Oui?
Le patient: Oui
L'interne : Quand je fais ça, ?
.................................................................................. . D'accord...........................
·······························································································································?
Le patient: Non, pas spécialement.
L'interne: Très bien. OK. Quand .......................................................................,
est-ce que .............................................................................................................?
Le patient : Non
L'interne : Non. .................................................................................................?
Le patient: Non.
L'interne: Pas spécialement. Bon, d'accord. ...................................................?
Le patient: AAAAA
L'interne : D'accord, très bien. ............................................., .............................
C'est bon.

Regardez à nouveau la vidéo 14 en faisant une pause (ID à chaque fois que cela
est nécessaire pour répondre aux questions suivantes
1. Que recherche l'interne quand il bouge la tête du patient d'avant en arrière et
latéralement?

2. Pourquoi appuie-t-il sur les sinus du patient?

3. Que signifie «moucher sale» et que recherche-t-on en demandant cela?

4. Pourquoi lui fait-il ouvrir la bouche et dire «A» ?

5. Quel appareil utilise-t-il pour regarder dans la bouche?

73
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

VOCABULAIRE
Dans la vi<léo, l'interne pose deux questions contenant le mot mal:
- « Avez-vous mal à la tête ? »
- « Est-ce que ça fait mal ? »
Il existe d'autres expressions avec le mot mal.

Complétez les phrases ci-dessous avec une des expressions de la liste suivante
et conjuguez le verbe au temps approprié. Vous ne pouvez utiliser les expres­
sions qu'une seule fois.

avoir mal être mal en point se donner du mal


avoir mal à faire du mal se faire mal à
avoir du mal à faire mal se faire du mal
avoir un mal de faire mal à se sentir mal
être mal mettre mal à l'aise
Depuis hier soir, Noël ......................................................... Il .......................................
partout et il ............................................. dormir cette nuit. Il ......... un peu .................
la tête mais c'est surtout son ventre qui lui ............................................. . Dès qu'il se
lève, il ................................................... car ça lui donne le tournis. Il n'a encore rien
pris parce qu'il sait que les médicaments peuvent ........................................ l'estomac,
et il .......... déjà .......................................... estomac atroce. En fait, il
............................................. en jouant au tennis avec son ami Franck qui lui a envoyé
une balle dans le ventre. Il n'a pas fait exprès ; il n'avait pas l'intention de lui
.................................................. . Pourtant, Noël a des abdominaux car c'est un grand
sportif. Il .................................................. pour avoir un corps d'athlète mais il n'a
vraiment pas de chance : le mois dernier déjà, il ...................................................
cervicales en faisant du judo ! Ce matin, Franck a rendu visite à Noël, et ça
l'........................................................ de voir son ami dans cet état à cause de lui. Noël
................ tellement .................... que Franck va l'accompagner aux urgences.

C Les hypothèses diagnostiques


À la fin de son interrogatoire et de son examen clinique, l'interne émet une hypothèse
diagnostique qui doit être confirmée par des examens complémentaires.

l
COMPRÉHENSION ORALE
Regardez une première fois la vidéo 15 avant de faire les exercices.

Regardez à nouveau la vidéo 1S en faisant une pause {ID à chaque fois que cela
est nécessaire pour répondre aux questions suivantes.

1. De quelle pathologie le patient semble-t-il souffrir ?

74
4. Examiner un patient

2. L'examen clinique a-t-il révélé des troubles graves?

3. Que faut-il faire maintenant pour confirmer le diagnostic?

4. L'interne demande-t-il son consentement/ son autorisation au patient pour pra­


tiquer des examens complémentaires?

5. Combien de temps le patient doit-il rester à l'hôpital pour faire ces analyses?

6. Que permettront de décider les résultats des analyses?

Regardez à nouveau la vidéo 15 sans faire de pause pour trouver le mot exact
qui manque dans les phrases suivantes.

1. Quel verbe est utilisé pour donner le diagnostic préliminaire : .................... vers
quelque chose?
D s 'inventer D s'orienter D se serrer D se vanter
2. L'interne pense que le patient souffre de
D une affection pulmonaire D une infection pulmonaire
3. Les résultats de l 'examen clinique sont
D assurants D rassérénants D rassurants
4. Que faut-il faire pour confirmer le diagnostic?
0 des expectorations D des explorations 0 des explosions
5. Les médecins garderont ou pas le patient à l 'hôpital en ............ des résultats des
analyses.
D faction D fiction D fonction 0 infection

VOCABULAIRE

Exprimer l'intensité, la gravité et la bénignité


Certains adjectifs sont utilisés pour préciser les caractéristiques d'un symptôme, d'un signe
fonctionnel ou d'un signe physique. lis indiquent que ce symptôme / ce signe est plus ou
moins intense (c'est-à-dire important) ou signalent qu'il a un caractère plus ou moins inquié­
tant, préoccupant pour les médecins.
EXEMPLES : - Une dyspnée peut être modérée c'est-à-dire peu intense, forte ou intense.
- Une douleur peut être inquiétante, alarmante, comme une douleur thora­
cique constrictive qui peut être un signal d'alarme avant un infarctus du
myocarde.

75
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

D'autres adjectifs sont utilisés pour préciser les caractéristiques d'une maladie, d'un état,
d'une situation. Ils indiquent que la maladie/ l'état/ la situation est plus ou moins grave ou
signalent également le caractère inquiétant et préoccupant.
EXEMPLES:

- Une infection peut être bénigne ou au contraire sévère.


- Une tumeur peut être maligne ou bénigne, insignifiante ou au contraire préoccupante,
alarmante.

Les adjectifs listés ci-dessous seivent à préciser l'intensité d'un symptôme et la


gravité / la bénignité d'une maladie. Classez-les dans la colonne appropriée
(certains peuvent aller dans plusieurs colonnes).

alarmant fort intense négligeable


anodin grave léger préoccupant
bénin important malin rassurant
critique inoffensif majeur sérieux
ennuyeux inquiétant mineur sévère
fâcheux insignifiant modéré superficiel

Symptôme/ signe fonctionnel/ plainte ...

Important Peu important


fort
intense

Maladie/ état/ situation ...

Gravité Bénignité

Symptôme/ signe fonctionnel ou maladie/ plainte ...

Caractère inquiétant Caractère non inquiétant


alarmant négligeable

76
4. Examiner un patient

Les adjectifs de l'exercice 20 sont le plus souvent associés à certains noms en


médecine et jamais avec d'autres. Parmi les propositions suivantes, indiquez
les associations possibles.

Une douleur 0 alarmante 0 critique 0 intense 0 vive


Une fièvre 0 bénigne 0 importante 0 modérée 0 superficielle
Une infection 0 anodine 0 ennuyeuse 0 intense 0 sévère
Un accident 0 grave 0 fâcheux 0 léger 0 malin
Un état 0 critique 0 fort 0 grave 0 mineur

GRAMMAIRE
Expliquer l'objectif d'un examen
Dans la vidéo 15, l'interne justifie la nécessité de faire des examens complémentaires pour
confirmer le diagnostic. [I utilise pour cela une expression qui indique la finalité, le but,
l'objectif: afin de.
Afin de est suivi d'un verbe à l'infinitif, ce qui rend cette expression facile à utiliser.
EXEMPLE: Afin de préciser le diagnostic, il est nécessaire de faire...
D'autres expressions synonymes sont suivies du subjonctif présent: afin que, pour que...

p Expressions de but, de finalité ➔ Encadré en fin de chapitre.

Formation du subjonctif présent ➔ Encadré en fin de chapitre.

Quel est l'objectif des examens suivants ? Donnez une explication en utilisant
un verbe à l'infinitif. N'utilisez pas toujours le même verbe.
EXEMPLE: On prend le pouls afin de ........................................ la fréquence car-
diaque. - On prend le pouls afin de déterminer la fréquence cardiaque.
On effectue...

1. un examen des aires ganglionnaires de manière à ...............................................


des adénopathies.
2. une auscultation pulmonaire pour ..................... une abolition du murmure
vésiculaire.
3. un examen des réflexes dans le but d' .................................... une neuropathie.
4. une palpation de l'abdomen de façon à ........................... une défense ou une
contracture.
S. un toucher rectal (TR) pour ........................... le cancer de la prostate.

77
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Dans quel but pratique-t-on les soins suivants ? Donnez une explication en uti­
lisant l'expression entre parenthèses et un verbe au subjonctif présent.
EXEMPLE: On intube un patient afin qu'il .............................................................
(être mis sous assistance respiratoire)
- On intube un patient afin qu'il soit mis sous assistance respiratoire.
1. On perfuse un patient pour qu'il .......................................................................
(avoir une hydratation plus abondante).
2. On choisit la voie intraveineuse de façon à ce que l'antibiotique
....................................................................... (agir rapidement).
3. On injecte de la morphine à un patient de sorte qu'il
...................... (ne plus souffrir).
4. On pratique une anesthésie pour que le patient
et ne ...................................................... plus rien.
(s'endormir/ sentir)
5. J'ai appelé le médecin de garde de ce soir pour qu'.......................................
............... et que je .....................................................un peu.
(venir un peu plus tôt/ pouvoir se reposer)

VOCABULAIRE
Observez les photos d'instruments utilisés pour l'examen clinique dans le
document 4.1 du DVD et retrouvez leurs noms.

-
Instruments Photo n°...

1. un marteau à réflexe
-
2. un stéthoscope
-
3. un abaisse-langue
-
4. un tensiomètre
5. un saturomètre -
PRODUCTION ORALE

�l
Imaginez-vous interne en train de faire l'examen clinique d'un patient présen­
tant une douleur abdominale. À chaque étape de l'examen, expliquez-lui ce
que vous faites.

�l
Imaginez-vous interne en train de faire l'interrogatoire et l'examen neurolo­
gique clinique d'un patient qui se plaint de céphalées.

78
4. Examiner un patient

Formation: Aller au présent + infinitif.


ExEMPLES: Je vais consulter un médecin. Nous allons consulter un médecin.
Tu vas consulter un médecin. Vous allez consulter un médecin.
Il va consulter un médecin. Ils vont consulter un médecin.

Formation: formes du verbe au présent de l'indicatif de tu et vous.


ExEMPLES: -ER --+ respire -RE-+ dis
respirez dites
-IR --+ finis --+ prends
finissez prenez
--+ viens
venez
À la forme négative : Ne respire pas. Ne respirez pas.

Remarque : pour les verbes en -ER, il faut supprimer le « s » final du verbe conjugué avec tu,
excepté s'il est suivi de la préposition EN
ExEMPLES: mange
manges-en

Verbes pronominaux
ExEMPLES: se tourner--+ Tourne-toi. Tournez-vous.
s'asseoir --+ Assieds-toi. Asseyez-vous.

À la forme négative : Ne te tourne pas. Ne vous tournez pas.

Exceptions : formes du verbe au présent du subjonctif de tu et vous


Être--+ sois Avoir --+ aie Savoir --+ sache
soyez ayez sachez

À la forme négative : N'aie pas peur. Ne soyez pas inquiet.

avec le subjonctif avec l'infinitif


afin que afin de
pour que pour
de façon (à ce) que de façon à
de sorte que de manière à
en vue de
dans le but de

79
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Formation
Verbes réguliers
Le subjonctif présent est une combinaison du présent et de l'imparfait.
- Pour je/tu/il/ils, il se forme sur la base du présent de l'indicatif de ils suivie des terminaisons
-e, -es, -e, -ent.
- Pour nous/vous, la forme est identique à celle de l'imparfait.
ExEMPLES: passer un scanner le dire au médecin
__,. présent ils passent un scanner ils le disent au médecin
__,. imparfait nous passions .. . nous le disions ...
vous passiez. . . vous le disiez . . .
__,. subjonctif présent
Il faut que... ... je passe un scanner. ... je le dise au médecin
... tu passes ... ... tu le dises .. .
... il passe ... ... il le dise ...
... nous passions ... ... nous le disions ...
... vous passiez . . . ... vous le disiez .. .
... ils passent. .. ... ils le disent. ..
Verbes irréguliers
Les verbes les plus courants ont une forme irrégulière au subjonctif.
ExEMPLES: Il faut que ...
avoir __,. j'aie/ tu aies/ il ait/ nous ayons/ vous ayez/ ils aient
être __,. je sois/ tu sois/ il soit/ nous soyons/ vous soyez/ ils soient
aller __,. j'aille, nous allions
faire __,. je fasse, nous fassions
falloir __,. il faille
pouvoir __,. je puisse, nous puissions
savoir __,. je sache, nous sachions
valoir __,. ça en vaille la peine
vouloir __,. je veuille, nous voulions

Utilisation
Le subjonctif est presque toujours introduit par que.
Il est utilisé avec des expressions de - nécessité
- obligation
- volonté
- appréciation, jugement
Il permet également de limiter le degré de certitude.

Attention : Les verbes des deux parties de la phrase doivent avoir un sujet différent.
ExEMPLE : Il faut que j'aille voir un médecin.

80
Donner des consignes

� Les consignes à l'infirmière



ai:1111 L'interne demande à /'infirmière de faire des prélèvements sanguins au patient.

COMPREHENSION ORALE
Regardez une première fois la vidéo 16 avant de faire les exercices suivants.

Lisez les questions suivantes, puis regardez à nouveau la vidéo 16 sans faire
de pause et répondez aux QCM suivants.

1. Comment s'appelle l'infirmière?


DA. Daphné □ B. Dauphine D C. Delphine D D. Tiphaine
2. Le patient est monsieur
DA. Dany DB. Dony D C. Tany D D. Tony
3. Que signifie la phrase de l'interne « on va le garder » ?
DA. On va le surveiller un moment.
DB. On va l'hospitaliser.
D C. On va regarder ce qu'il a, c'est-à-dire l'examiner.
4. Quels sont les symptômes du patient résumés par l'interne?
DA. une asthénie DB. une dyspnée
D C. une fièvre importante D D. une toux

81
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

S. L'interne a besoin de l'infirmière pour


DA. faire sortir le patient
D B. faire une injection au patient
D C. faire un prélèvement de sang au patient
D D. scoper le patient.
6. Quelles analyses lui demande-t-il de réaliser?
DA. un bilan hépatique D B. une CRP 0 C. des gaz du sang
D D. des hémocultures DE. un ionogramme 0 E. une NF
7. Qui l'interne va-t-il prévenir en sortant de la chambre?
DA. la biologie D B. l'infirmerie
D C. la pneumologie D D. la radiologie
8. Comment s'appelle le prélèvement* que l'infirmière s'apprête à faire au patient?
DA. une analyse de sang D B. une crise de sang
D C. une frise de sang D D. une prise de sang
(* prélever= prendre une petite dose de quelque chose)

VOCABULAIRE
Dans la vidéo 16, l'interne demande à l'infirmière de faire une prise de sang au patient pour
des examens biologiques, puis il va prévenir le service de radiologie pour faire faire une
radiographie. Les examens biologiques et la radiographie sont des examens complémentaires
ou des examens paracliniques, appelés ainsi car ils sont un complément à 1 'interrogatoire et
à l'examen clinique pour le diagnostic.
Les examens complémentaires sont regroupés en différentes catégories, détaillées ci-dessous.
Les examens biologiques abordés dans ce chapitre seront étudiés plus en détail dans le cha­
pitre 7. Les autres sont étudiés dans ce chapitre.

Examens biologiques : voir chapitre 7


Examens d'imagerie
- Radiologie conventionnelle
- Scanner ou tomodensitométrie CTDM)
- Imagerie par résonance magnétique ORM)
- Échographie et écho-doppler
- Scintigraphie
- PET-scan
Examens d'endoscopie
Explorations fonctionnelles
- Explorations fonctionnelles respiratoires ŒFR>
- Explorations fonctionnelles neurologiques, cardiologiques...
Autres

82
S. Donner des consignes

À quoi correspondent les abréviations utilisées par l'interne pour désigner les
examens biologiques qu'il prescrit pour le bilan sanguin ?

- une hémoc. =
-une NF =
-une CRP=
- un iono. =

GRAMMAIRE

Les consignes indirectes


Dans l'exercice 11 du chapitre 4, il a été vu qu'il est possible de donner une consigne moins
directe qu'avec l'impératif en utilisant le verbe pouvoir. Dans la vidéo 16, l'interne utilise
cette formulation à deux reprises
-« Est-ce que tu peux venir un moment, s'il te plaît?»
-« Si tu peux faire ça et poser un cathlon, s'il te plaît. »
Dans la vidéo 16, l'interne utilise aussi une autre manière de formuler une question de façon
indirecte : « Je te laisse faire» (à la fin de la conversation).
Si l'interne disait la même chose à l'impératif, cela donnerait :
« Maintenant, fais ce que je t'ai dit/ demandé.»
On voit bien que, même si l'on ajoute« s'il te plaît», une telle formule n'est pas très polie.

Écoutez le document S.1 du DVD une première fois. Dans cet enregistrement,
un interne donne des consignes à une infirmière pour la prise en charge d'un
patient. Écoutez le document une seconde fois en faisant une pause <11> à
chaque fois que cela est nécessaire et notez les différentes formulations utili­
sées pour demander des choses de façon indirecte.

1. On va lui poser un cathlon.


2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.

83
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

L'interne reçoit un patient en consultation. Formulez les directives qu'il donne


au patient sans utiliser l'impératif (attention : vous ne pouvez pas utiliser deux
fois exactement la même expression).
EXEMPLE: Asseyez-vous. - Vous pouvez vous asseoir.
1. Passez dans la salle d'examen à côté.

2. Déshabillez-vous -
3. Ouvrez la bouche et dites « A » -
4. Ne respirez plus -
S. Montez sur la balance -
6. Rhabillez-vous -
7. Repassez dans mon bureau, je vais vous faire une ordonnance.

Les formalités administratives


L'infirmière remplit le dossier administratif du patient.

COMPREHENSION ORALE
Regardez une première fois la vidéo 17 en entier avant de faire les exercices suivants.

Lisez les affirmations suivantes, puis regardez à nouveau la vidéo 17 sans vous
arrêter. Ces affirmations sont-elles vraies ou fausses ?

Vrai Faux
1. Le prénom du patient est Dony. D D
2. Pour demander comment le nom s'écrit, l'infirmière dit:
« Vous l'épelez ? ». D D
3. Il est né le 30 octobre 1981. D D
4. Il va avoir 25 ans. D D
5. L'infirmière désigne les proches du patient par « l'entourage ». D D
6. Le patient est marié. D D
7. Le numéro de téléphone de la personne à contacter est le
06 10 12 31 59. D D
8. La personne à contacter est Mlle Chioa Ming. D D
9. Elle est chinoise. D D

84
S. Donner des consignes

Le patient épelle son nom de famille et le nom de sa compagne. Êtes-vous sûr


de bien connaître la prononciation de l'alphabet en français? Vérifiez la pro­
nonciation des lettres en écoutant le document S.2 du DVD.

l ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ

Il n'est pas toujours facile de comprendre et d'écrire en même temps les infor­
mations données par les patients. Exercez-vous en écoutant le document S.3
du DVD. Notez ci-dessous le nom des patients et leur ville d'origine (avec les
accents s'ils en comportent).

Prénom et nom du patient Ville d'origine

1.

2.

3.

4.

5.

Il faut se rappeler qu'en France, les numéros de téléphone sont donnés en


dizaine. Écoutez le document S.4 du DVD et écrivez le nom, prénom et
numéro de téléphone des patients.

Nom, prénom Numéro de téléphone

1.
2.
3.
4.

5.

La prise de sang
L'infirmière fait les prélèvements sanguins au patient.

Le terme prise de sang peut désigner deux choses en français: le moment où l'infirmière
prélève un échantillon de sang et les analyses sanguines elles-mêmes. Ainsi, une infirmière
peut expliquer que c'est l'heure de « la prise de sang» et un patient peut demander les
« résultats de la prise de sang.»

85
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

COMPREHENSION ORALE
Regardez une première fois la vidéo 18 avant de faire les exercices suivants.

Regardez de nouveau la vidéo 18 en faisant une pause CIi> à chaque fois que
cela est nécessaire pour répondre aux questions suivantes.

1. Quel geste d'hygiène l'infirmière fait-elle avant de pratiquer la prise de sang?

2. Que veut savoir le patient?

3. Que lui répond l'infirmière?

4. Que demande le patient à l'infirmière?

S. Le patient a-t-il eu mal? Justifiez votre réponse.

VOCABULAIRE

Regardez le document ci-dessous et remettez dans l'ordre les étapes de la fric­


tion professionnelles des mains.

autour des pouces / en massant les ongles / entre les doigts / paume sur dos / paumes
et doigts / paume sur paume

L'hygiène des mains

1. 2.

3. 4.

5. 6.

86
5. Donner des consignes

Lisez la liste de matériels et de produits ci-dessous, puis regardez de nouveau


le début de la vidéo 18 (du début à 00:40). Quels matériels et produits sont
présents à l'image ?
Présent / Absent
1. un pied à perfusion 0 0
2. une poche à perfusion 0 0
3. un perfuseur (électronique) 0 0
4. une boîte à aiguilles 0 0
5. un tube et un papillon 0 0
6. un bistouri 0 0
7. un tube à prélèvement à capuchon bleu pour l'hémoculture 0 0
8. un tube à prélèvement à capuchon violet pour la NF 0 0
9. une boîte de gants 0 0
10. un rouleau de sparadrap 0 0
11. un corps de VACUTAINER® 0 0
12. une aiguille trocard 0 0
13. une seringue à insuline 0 0
14. un garrot (en caoutchouc) 0 0
15. une compresse (sous plastique) 0 0
16. un flacon de PURRELL® (solution lavante antiseptique) 0 0
17. un haricot (en carton) 0 0
18. un flacon de désinfectant 0 0
19. un flacon de solution iodée BÉTADINE® 0 0
20. un champ (de protection) sous plastique 0 0

Comme le médecin pendant l'examen clinique, l'infirmière explique chaque


étape de la prise de sang au patient. Regardez la fin de la vidéo 18 en faisant
une pause Cl I> à chaque fois que cela est nécessaire pour écrire les explications
que l'infirmière donne au patient.

1. Je vais mettre un petit champ dessous pour protéger.


2.
3.
4. Je vais vous dire (quand je pique).
5.
6.
7.
8.
9.
10. C'est terminé.

87
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

VOCABULAIRE

Regardez les photos de matériels de prélèvement (Document 5.5 du DVD> et

-
retrouvez les noms correspondants aux numéros.

- photo n ° 2
(
1. aiguille à ponction lombaire (PL)
2. un bistouri (= un scalpel)
3. un garrot -
4. flacons d'hémoculture
-
(1 flacon aérobie+ 1 flacon anaérobie)
-
5. une tulipe
-
6. une aiguille épicrânienne
-
7. une aiguille à prélèvement
-
8. une seringue de 60 ml
-
9. des seringues de 20, 10, 5 et 2 ml
-
10. une seringue à insuline de 1 ml
-
11. une aiguille trocard
-
12. une aiguille à intramusculaire (IM)
-
13. une aiguille à sous-cutanée (SC)
-
14. une aiguille intradermique
-
15. un appareil à dextro
-
16. une seringue à insuline
-
17. une aiguille à myélogramme
-
18. un trocard pour biopsie de moelle
19. lames pour frottis sanguin et myélogramme -
La prise de radio
Les techniciens prennent la radio du poumon du patient.

COMPREHENSION ORALE
Regardez une première fois la vidéo 19 avant de faire les exercices suivants.

Regardez à nouveau la vidéo 19 en faisant une pause CIi> à chaque fois que
cela est nécessaire pour compléter ce que dit la manipulatrice radio.
l
La manipulatrice radio : Bonjour.
Le patient : Bonjour.

88
5. Donner des consignes

La manip radio: ..................................................................................................


Le patient: OK. Bonjour. Oulala .. .
La manip radio: (Ne) vous en faites pas, ...........................................................
Le patient: Qu'est-ce que c'est que ce truc?
La manip radio: Alors, ............................................................ un petit peu ; on
va vous ........................................................................................................., mais
il y en a pas pour longtemps. Allez-y ... Voilà. Vous ne .................................... pas.
Vous ................................................................................................................. . Ne
respirez plus. Très bien, vous pouvez respirer. C'est ..............................................,
on va vous ...................................................................................................., hein.
Le patient: OK.
Le manipulateur radio: Voilà.
Le patient: OK.
La manip radio: Voilà, ....................................................................................... .
Le patient: C'est tout bon?
La manip radio: C'est tout bon. Le médecin ..................................................
....................................... d'ici ......................................................, et il viendra

Le patient: D'accord.
Le manip radio: Voilà, au revoir monsieur.
La manip radio: Au revoir.
Le patient: Merci. Au revoir.

VOCABULAIRE

L'imagerie médicale

Répondez aux QCM suivants concernant les techniques d'imagerie les plus
courantes.

1. La radiographie conventionnelle :
0 A. est l'examen de référence pour explorer les tissus mous
0 B. fait apparaître l'os en noir
0 C. nécessite de prendre des précautions chez les femmes enceintes
0 D. utilise la résonance magnétique
0 E. utilise les ultrasons.
2. Le scanner ou tomodensitométrie (TDM) :
0 A. est contre-indiqué en cas d'insuffisance rénale
0 B. utilise la technique de la résonance magnétique
0 C. utilise la technique des rayons X
0 D. permet d'obtenir des vues en coupe des organes explorés
0 E. peut être réalisé avec injection de produit de contraste à base d'iode.

89
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

3.L'échographie:
0 A. a pour grand avantage de pouvoir être pratiquée au lit du malade
DB. est contre indiquée chez la femme enceinte
D C. nécessite l'utilisation d'un produit de contraste iodé
D D. peut être associée au doppler pour l'étude des vaisseaux
D E. utilise une sonde qui émet et capte les ultrasons.
4. L'imagerie par résonance magnétique (IRM):
DA. comporte différentes techniques, appelées les séquences Tl, T2, FLAIR
0 B. est contre indiquée chez les patients porteurs d'un pacemaker
0 C. est un examen indolore
D D. est un examen très performant pour l'étude de l'encéphale
D E. peut être réalisé avec injection de produit de contraste à base d'iode.
S.L a scintigraphie
D A. est une technique de médecine nucléaire qui utilise des marqueurs (ou tra­
ceurs) radioactifs
D B. est utile pour évaluer la fonction myocardique après un infarctus
D C. permet d'explorer les os à la recherche de métastases de cancer ou d'infection
D D. peut être réalisée en urgence au lit du malade
D E. peut être utilisée avec le scanner pour obtenir plus d'information (c'est le
principe du PET-scan).

Chaque technique d'imagerie a son vocabulaire spécifique pour décrire les


images. Retrouvez à quel examen correspondent les termes suivants :

1. radio standard A. hypodensité / isodensité / hyperdensité


2.TDM B. hyposignal / isosignal / hypersignal
3. échographie C. clarté / opacité
4.IRM D. hypoéchogène / isoéchogène / hyperéchogène
S. scintigraphie E. hypofixation / hyperfixation

Dans le langage courant, les abréviations et sigles suivants sont classiquement


associés à certains examens d'imagerie. Retrouvez leur signification.

1. En radio conventionnelle:
-un ASP=
- une RP (F + P) =
2.En T DM:
- un scan. « sans inj. » =
- un scan. TAP=
- un angioscan. =
- avec ou sans PDC =

90
5. Donner des consignes

3. En échographie
-une écho. abdo. =
-un EDVMI =
-une écho. des TSA =
4. En IRM
-uneARM =

La radiographie conventionnelle, parfois complétée d'une injection de produit


de contraste iodé, permet l'exploration de nombreux organes. Reliez les exa­
mens suivants à l'organe qu'ils permettent d'examiner.
Le type de radiographie L'organe examiné
1. une artériographie A. l'utérus (et les trompes)
2. une arthrographie B. les glandes salivaires
3. une coronarographie C. les artères coronaires
4. une hystéro(salpingo)graphie D. l'appareil urinaire
5. une mammographie E. certaines artères
6. une myélographie F. une articulation
7. une orthopantomographie G. la moelle épinière
8. une sialographie H. les dents et les mâchoires
9. une urographie intra-veineuse (UIV) 1. les seins

COMPREHENSION ÉCRITE

Étudiez les deux comptes rendus d'examen d'imagerie (Document S.6 du


DVD>, puis répondez aux questions suivantes pour chacun de ces examens.

Compte rendu d'examen n° 1

1. Qui est le patient et quelle est la date de l'examen?

2. De quel type d'examen s'agit-il?

3. Quelle est l'indication de l'examen?

4. Quels sont les organes explorés?

5. L'examen est-il normal? S inon, quelles sont les anomalies retrouvées?

91
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Compte rendu d'examen n° 2


1. Qui est le patient et quelle est la date de l'examen?

2. De quel type d'examen s'agit-il?

3. Quelle est la technique utilisée?

4. Quels sont les organes explorés?

5. L'examen est-il normal? Sinon, quelles sont les anomalies retrouvées?

VOCABULAIRE
L'endoscopie
L'endoscopie (de endo- =l'intérieur+ -scopie= regarder) est une autre technique d'imagerie
médicale qui permet d'explorer l'intérieur des cavités et conduits de l'organisme à l'aide d'un
endoscope. Celui-ci est constitué d'un tube, adapté à la taille de la région à explorer, capable
d'éclairer et de filmer à l'aide de caméras.
La cœlioscopie ou laparoscopie est une endoscopie diagnostique ou opératoire, réalisée sous
anesthésie locale ou générale, nécessitant une incision et l'insufflation de dioxyde de carbone
pour décoller des organes les parois de la cavité explorée.

Associez les différentes endoscopies aux conduits et cavités du corps qu'elles


permettent d'explorer.

endoscopie conduit ou cavité exploré(e)


1. une fibroscopie bronchique A. la vessie
2. une coloscopie (= colonoscopie) B. l'utérus et les trompes
3. une cystoscopie C. les articulations
4. une fibroscopie D. les fosses nasales, le larynx
œsogastroduodénale (FOGD) et le pharynx
5. une hystéroscopie E. le conduit auditif
6. une arthroscopie F. les bronches
7. une otoscopie G. l'œsophage et l'estomac
8. une pleuroscopie H. le côlon
9. une rhinofibroscopie 1. la cavité pleurale

92
5. Donner des consignes

COMPREHENSION ÉCRITE

Étudiez les deux comptes rendus d'examen d'endoscopie {Document 5.7 du


DVD>, puis répondez aux questions suivantes.

Compte rendu d'examen n ° 3

1. Qui est le patient et quelle est la date de l'examen?

2. Pour quelle indication l'examen a-t-il été réalisé?

3. De quel type d'examen s'agit-il?

4. Quel est /quels sont le(s) organe(s) exploré(s) ?

S. L'examen est-il normal? Sinon, quelles sont les anomalies retrouvées?

Compte rendu d'examen n° 4

1. Qui est le patient et quelle est la date de l'examen?

2. Pour quelle indication l'examen a-t-il été réalisé?

3. De quel type d'examen s'agit-il?

4. Quel est /quels sont le(s) organe(s) exploré(s) ?

S. L'examen est-il normal? Sinon, quelles sont les anomalies retrouvées?

VOCABULAIRE
Les explorations fonctionnelles
Les explorations fonctionnelles ont pour objectif de fournir des informations sur le fonction­
nement et les défaillances éventuelles des différents appareils : par exemple les explorations
fonctionnelles respiratoires (EFR), cardiovasculaires, neurologiques, digestives, etc.

Dans le tableau de la page suivante, retrouvez la signification des abréviations


7 et des sigles classés dans les explorations fonctionnelles correspondantes.

93
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Exploration fonctionnelle Examens

Respiratoire <EFR> spiro. = spiromètre


CPT=
CV=
Vt=
VR=
VEMS=
CPT=
Cardio-vasculaire ECG=
écho. doppler cardiaque
Neurologique EEG=
EMG=
PEA / PEV / PES=
Digestive pH-métrie
manométrie œsophagienne I rectale
Rénale scintigraphie rénale
mesure de la filtration glomérulaire

COMPREHENSION ÉCRITE

Étudiez les deux comptes rendus d'examen <Document 5.8 du DVD> puis
répondez aux questions suivantes.

Compte rendu d'examen n ° 5

1. Qui est le patient et quelle est la date de l'examen?

2. De quel type d'examen s'agit-il?

3. Pour quelle indication l'examen a-t-il été réalisé?

4. Que signifient les sigles suivants?


OG= 0D=
VG= VD=
FEVG= FR=
IA= IM=
R A= VCI=
PAPs= RVM=
5. L'examen est-il normal? Sinon, quelles sont les anomalies retrouvées?

94
S. Donner des consignes

Compte rendu d'examen n ° 6

1. Qui est le patient et quelle est la date de 1 'examen?

2. De quel type d'examen s'agit-il?

3. Pour quelle indication l'examen a-t-il été réalisé?

4. L'examen est-il normal? Sinon, quelles sont les anomalies retrouvées?

l:aggravation du patient
L'état clinique du patient s'aggrave.

COMPREHENSION ORALE
Regardez une première fois la vidéo 20 avant de faire les exercices suivants.

Regardez la vidéo 20 (du début à 00:25) et répondez aux questions suivantes.

1. Que fait le patient?

2. Pour quelle(s) raison(s) ?

3. Que va faire l'infirmière ?

Lisez les phrases suivantes, puis regardez la suite de la vidéo 20 CIi à 01 :35),
et répondez aux QCM.

1. L'interne veut... le patient.


0 A. assommer O B. ausculter 0 B. scanner 0 A. scoper
2. Pour rassurer le patient, l'interne lui dit que:
0 A. tout est bien passé 0 B. tout s'est bien passé
0 C. tout va bien se passer 0 D. tout se passera bien.
3. Quel matériel l'infirmière passe-t-elle à l'interne?
0 A. un marteau à réflexes 0 B. un stéthoscope 0 C. un tensiomètre

95
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

4. L'infirmière indique au patient qu'elle va lui... sa chemise.


0 A. déboutonner O B. défaire O C. enlever 0 D. ouvrir
5. Quels gestes accomplissent l'interne et/ou l'infirmière sur le patient?
0 A. Ils l'attachent à son lit. 0 B. Ils le déshabillent.
0 C. Ils lui posent les électrodes. 0 D. Ils placent la sat. sur son index.
0 E. L'interne l'ausculte.

Regardez la fin de la vidéo 20 et répondez aux questions suivantes.


1. Quelles sont les deux consignes que l'interne donne à l'infirmière?

2. De quelles analyses complémentaires a-t-il besoin?

3. Que va faire l'interne?

VOCABULAIRE
Prendre des nouvelles d'un patient
11 est possible de prendre des nouvelles d'un patient, de s'enquérir de son état, de différentes
manières.

Registre standard Registre plus formel

Ça va? Comment allez-vous?


Comment ça va?
Comment elle va, cette jambe? Comment va cette jambe?
Vous vous sentez comment? Comment vous sentez-vous?

Vous vous portez comment (ce matin) ? Comment vous portez-vous (ce matin) ?

La forme? Avez-vous la forme (ce matin) ?


C est la forme (ce matin) ? Êtes-vous en forme (ce matin) ?
Vous avez (bien) dormi? Avez-vous (bien) dormi?
Vous avez passé une bonne nuit? Avez-vous passé une bonne nuit?
Bien dormi? Comment avez-vous passé la nuit?
Ça va mieux?
Ça s'améliore?

N.B. Il est recommandé aujourd'hui d'éviter de formuler une question à la 3e personne du singulier,
comme cela se pratiquait parfois. (Exemple : Comment il va ce matin ?)

96
5. Donner des consignes

Les expressions ci-dessous sont des réponses de patient à la question « Ça


va?» Classez-les dans la colonne appropriée selon qu'elles expriment un bien
être ou un mal être.

1. Je me sens bien. 14. On fait aller.


2. Je me sens mieux. 15. J'ai pas la pêche.
3. Je me sens (plutôt) en forme. 16. Bof.
4. Je suis en pleine forme. 17. (Ça va) moyen.
5. Je (ne) me sens pas très bien. 18. Pas terrible.
6. Je (ne) suis pas en forme. 19. C'est pas le top.
7. Comme ci-comme ça. 20. C'est pas la grande forme.
8. Ça (ne) va pas. 21. C'est de pire en pire.
9. Je (ne) me sens pas bien. 22. C'est l'horreur.
10. Je me sens mal. 23. Je me sens vraiment patraque.
11. Ça va de mal en pis. 24. J'ai mal partout.
12. Je me sens de plus en plus mal. 25. Je déguste.
13. Ça (ne) va pas (trop) mal. 26. Je m'en vois.

Exprime le bien-être Exprime le mal-être

1. Je me sens bien. 5. Je (ne) me sens pas très bien.

Dispositifs médicaux
Dans la vidéo 20, l'interne demande à l'infirmière de scoper le patient. Dans la vidéo 16, il
lui avait demandé de poser un cathlon (= un cathéter veineux périphérique). Il pourrait aussi
demander à l'infirmière de poser d'autres dispositifs nécessaires au traitement ou à la sur­
veillance des constantes vitales du patient.

97
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Expliquez l'utilité des dispositifs ci-dessous en utilisant une des expressions


étudiées au chapitre 4, exercice 22 : pour, afin de, de manière à, dans le but
de, etc.

On pose/met au patient
1. un scope pour surveiller sa fréquence et son rythme cardiaque.
2. un cathlon ...........................................................................................................
3. une sonde à oxygène .......................................................................................... .
4. une sonde gastrique ............................................................................................
S. une sonde vésicale ..............................................................................................
6. un brassard à tension ..........................................................................................
7. un saturomètre ....................................................................................................
8. une voie veineuse centrale ................................................................................. .
9. des lunettes à oxygène ....................................................................................... .
10. un masque à haute concentration .....................................................................

GRAMMAIRE
Faire une comparaison
Les expressions de supériorité, d'infériorité et d'égalité permettent de comparer les situations,
les choses ou les personnes. Dans la vidéo 20,
- le patient dit « Ça va de moins en moins bien. »
« Je transpire de plus en plus. »
- l'interne explique: « On va vous scoper pour mieux vous surveiller. »

p Les expressions de comparaison ➔ Encadré en fin de chapitre.

Il est également très fréquent de faire une comparaison avec comme.


EXEMPLES:

- vidéo 6: « Je me suis fait opérer à douze ans de l'appendicite comme tout le monde. »
- vidéo 8 : << Vous avez grelotté comme si vous aviez froid ? »
- vidéo lO: « Gardez le bras comme ceci. »
- vidéo 12: « Posez les mains comme ceci, comme si les bras dormaient. »
On voit que la comparaison introduite par comme peut être une information brève sous forme
de groupe nominal (tout le monde), de pronom (ceci), ou éventuellement une indication de
lieu (en France).
.Comme peut également être suivi d'une image sous forme d'hypothèse introduite par si.
EXEMPLES : « ... comme si vous aviez froid. » ,« ... comme si vos bras dormaient. » .
Dans ce cas, le verbe est à l'imparfait (ou éventuellement au plus-que-parfait). Ce type de
comparaison est souvent utilisé par le patient pour expliquer un symptôme (souvent une dou­

P
leur) au médecin.
Formation de l'imparfait ➔ Encadré en fin de chapitre.

98
S. Donner des consignes

Il existe également beaucoup d'expressions imagées populaires avec ou sans comme qui per­
mettent d'indiquer l'intensité sous forme d'analogie. Certaines sont utilisées en contexte
médical, en particulier par les patients.
EXEMPLES : Il est malade comme un chien. - Il est très malade.

Il a une fièvre de cheval. - Il a beaucoup de fièvre.

Utilisez l'imparfait dans les comparaisons suivantes.

1. Un patient qui a une sciatique peut dire:


« C'est comme si on m' ................................ un couteau dans le dos.» (enfoncer)
2. Un patient qui souffre d'importants maux de tête peut dire
« C'est comme si ma tête ....................................... exploser.» (aller)
3. Un patient qui a des bourdonnements d'oreilles peut dire:
« C'est comme si des abeilles me .............................. autour sans arrêt.» (tourner)
4. Un patient qui souffre de terribles maux de ventre peut dire:
« C'est comme si mes boyaux .............................. dans tous les sens.» (se tordre)
5. Un patient qui a les jambes lourdes peut dire :
« C'est comme.si mes jambes ................................. en plomb.» (être)

Associez l'action ou l'état à son image populaire.

1. être maigre comme.. . A. un bébé/ un loir


2. être blanc comme .. . B. une tomate
3. être myope comme.. . C. un clou
4. être rouge comme .. . D. un pompier
5. être rond comme.. . E. un linge/ cachet d'aspirine
6. trembler comme.. . F. un phoque
7. boire comme .. . G. comme une barrique
8. dormir comme. . . H. une taupe
9. fumer comme .. . 1. un trou
10. souffler comme... J. un chat
11. avoir un appétit de... K. une feuille
12. avoir ... dans la gorge L. moineau

Réécrivez avec des expressions imagées les informations données par le


patient au médecin lors d'une consultation (pensez à conjuguer les verbes à un
temps approprié à la situation>.

Le médecin: Alors, qu'est-ce qui vous arrive?


Le patient: J'en sais trop rien. Je .......................................................... (vomir
beaucoup) depuis que je me suis levé, je .....................................................
...................... (trembler de partout) et j' ...................................................
........................................ (avoir beaucoup de fièvre).

99
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Le médecin : Vous avez bien dormi ?


Le patient : Ouais, en fait je ...................................................................... (dormir
très bien) mais j'avoue que j' ................................................................. .
......................................... (être ivre) en rentrant chez moi hier soir, donc c'est un
peu normal!
Le médecin : D'accord! Et vous mangez bien ?
Le patient: Ben c'est vrai que j' ........................................................................... .
(ne pas manger beaucoup) depuis quelque temps. Ça explique aussi pourquoi je
......................................................................... (être très maigre).
Le médecin: Est-ce que vous fumez?
Le patient: Bon, là aussi,j'avoue: je ...................................................................
(fumer énormément), j'arrive pas à m'arrêter, même avec les patchs ! Mais la
boisson, c'était exceptionnel! J'ai pas l'habitude de ..........................................
(s'enivrer).
Le médecin: Allez, on va faire quelques examens pour s'assurer qu'il n'y a rien
de grave mais honnêtement, je pense que vous avez seulement une bonne gueule
de bois!

PRODUCTION ORALE

�1
Imaginez-vous interne: vous venez d'examiner un patient qui présente une
fièvre avec des critères d'infection sévère (hypotension, marbrures, polypnée).
Donnez les consignes à l'infirmière concernant les examens à pratiquer en
urgence, les dispositifs médicaux à mettre en place et les constantes vitales à
surveiller.

�l
Votre patient doit passer un scanner cérébral avec injection de produit de
contraste iodé. Vous lui expliquez la préparation et le déroulement de
l'examen.

100
S. Donner des consignes

supériorité infériorité égalité


+adjectif plus... (que...) moins... (que...) aussi... (que...)
de plus en plus... de moins en moins ...
ExEMPLES: Le patient est plus fatigué / moins fatigué / aussi fatigué (qu'hier).
Le patient est de plus en plus fatigué / de moins en moins fatigué.
+ adverbe plus... (que...) moins... (que...) aussi... (que...>
de plus en plus... de moins en moins
ExEMPLES: Le patient va plus mal / moins mal / aussi mal (que ce matin).
Le patient va de plus en plus mal / de moins en moins mal.
+nom plus de... (que...> moins de... (que...) autant de.. (que)
davantage de ... (que...)
de plus en plus de... de moins en moins de...
ExEMPLES: Le patient a plus de fièvre/ moins de fièvre/ autant de fièvre (que
ce matin).
Le patient a davantage de fièvre (que ce matin)
Le patient a de plus en plus de fièvre/ de moins en moins de fièvre.
+verbe ... plus (que...) ... moins (que...) ... autant (que...)
... davantage (que...)
... de plus en plus ... de moins en moins
EXEMPLES: Le patient tousse plus (qu'hier). / Il tousse moins (qu'hier). / Il
tousse autant (qu'hier).
Le patient tousse davantage (que toD.
Le patient tousse de plus en plus./ Il tousse de moins en moins.
N.B. On ne dit pas... On dit...
plus bon meilleur
plus bien mieux
de plus en plus bien de mieux en mieux

Autres comparatifs d'égalité


Cest la même chose (que...)
Cest le/la même + nom
C'est/ Ce sont les mêmes+ nom (que...)
C'est pareil (que...)

Pour tous les verbes, l'imparfait se forme sur la base verbale du présent de nous ou vous, suivie
des terminaisons -ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient.
ExEMPLES: avoir - (présenù nous avons - j'avais
être - (présent> vous êtes - j'étais
faire - (présenù nous faisons - je faisais
finir - (présenù nous finissons - je finissais
aller - (présent) nous allons - j'allais
voir - (présent) nous voyons - je voyais
La prononciation du verbe est identique avec les terminaisons -ais, -ait et -aient.
EXEMPLE : parlais = parlait = parlaient
L'.imparfait permet de faire la description d'une situation ou d'une action dans le passé.

101
Rédiger
une observation
clinique et prendre
. ...
un avis aupres
du médecin senior

Établir l'observation clinique


L'interne constitue le dossier du patient.

COMPRÉHENSION ÉCRITE

Regardez la vidéo 21 en faisant une pause CID à chaque fois que cela est néces­
saire pour répondre aux questions suivantes.

1. Que fait l'interne ?

2. Quelles sont les différentes parties qui constituent le dossier ?

3. À quelles analyses correspondent-elles ?


a.
b.
C.
d.

103
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

PRODUCTION ÉCRITE
Pour rédiger une observation clinique, on réutilise les notes prises sous forme abrégée pen­
dant 1' inteITogatoire et les informations-clés notées pendant 1 'examen (comme les chiffres de
pression artérielle, de fréquence cardiaque et la température).
Il faut ensuite écrire de façon claire et précise toutes ces informations dans le dossier du
patient, en suivant un ordre logique, par exemple selon le plan de l'observation ci-dessous:

O. Renseignements administratifs
1. Motif d'hospitalisation
2. Antécédents et traitement habituel
3. Mode de vie
4. Anamnèse
5. Examen clinique
6. Examens complémentaires
Z Conclusion ou hypothèses diagnostiques
8. Conduite à tenir ou proposition de prise en charge

Relisez toutes les notes prises par l'interne lors de l'interrogatoire d'Arthur
Dony.

Renseignements administratifs

Monsieur Arthur Dony


Né le 13/10/1981 (25 ans)
Compagne : Mlle Shiao Ming tel. 06 10 12 31 59

Motif d'admission et antécédents 1


H pour r<' 38-40 < 2j.
appendicectomie
0 atcdts mdcx
Atcdts fi lx : gd père DCD K poumon ~ 75 ans / Père IDM 45 ans
Allergie amox ?
0 TTT régulier

104
6. Rédiger une observation clinique et prendre un avis auprès du médecin senior

Mode de vie li

10 cg/j = 1/2 pq/j 0 - OH régulier Toxico = 0


W = étudiant droit (thèse) 1 compagne 1@6 mois bonne santé
0 voyage récent 6 mois au Cameroun < 1,5 an ; 0 palu

Anamnèse
1
1

48 h Frissons + sueurs
Paracétamol peu efficace 0 Cs 0 ATB
Toux grasse + expecto purulentes Sang0
Douleur thoracique Dte

Localisée, 0 irradiation ? en inspi 1ère x


Dyspnée effort et repos

N.B. cs / Cs = consulter / consultation ; ATB = antibiotiques / antibiothérapie ;


signe - / signe 0 = signe négatif/ signe absent.

Utilisez maintenant ces notes pour rédiger le début de l'obseivation clinique.

Observation clinique de Monsieur Arthur Dony,


né le

Motif d'hospitalisation:

Antécédents

Mode de vie:

Histoire de la maladie:

105
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

COMPRÉHENSION ÉCRITE

Lisez une première fois en entier I'obseivation clinique du patient Arthur Dony
qui a été rédigée par l'interne (Document 6.1 du DVD).

1. Comparez votre observation et le début de celle de l'interne.

Motif Antécédents Mode de vie Histoire de


d'hospitalisation la maladie

Que manque-t-il
dans votre
observation ?

Quelles sont
les différences de
formulation entre
l'interne et vous ?

Lisez avec attention la suite de l'obseivation de l'interne et obseivez les signes,


symboles et abréviations utilisés. Retrouvez ensuite leurs correspondances
dans la liste ci-dessous.

EXEMPLE : 1-E.
Abréviation Correspondance
1.0 A. température
2.IDM B. syndrome
3.T0 C. fréquence cardiaque
4.FR D. signe
5.FC E. pas de ...
6.N F. rien à signaler
7.Ex. G. fréquence respiratoire
8.RAS H. infarctus du myocarde
9. Sd. 1. examen
10. sg. J. normal

106
6. Rédiger une observation clinique et prendre un avis auprès du médecin senior

Obseivez la façon dont est rédigée la partie de l'obseivation concernant


l'examen clinique. l'interne a noté tout ce qu'il a examiné, appareil par appa­
reil : les signes anormaux présents mais aussi les signes absents (appelés aussi
les signes négatifs), c'est-à-dire ce qu'il a trouvé normal.

1. Complétez le tableau suivant en indiquant les appareils examinés et, pour cha­
cun, les signes positifs et les signes négatifs.

Signes anormaux Signes négatifs

Examen cardio-vasculaire
Bruits du cœur réguliers...

Examen...

Pas de* cyanose;

Examen ...

Examen neurologique
Glasgow 15;

Autres examens

* La négation pas de indiquant l'absence de n'est jamais suivie d'article : pas de cyanose (n.f.), pas
de souffle (n.m.), pas de signes neurologiques (n.p.), etc.

2. Quelle est l'hypothèse diagnostique écrite par l'interne?

P Conseils pratiques pour rédiger une observation clinique ➔ Annexe 1.

107
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Exposer un cas
L'interne présente le cas de ce patient à son médecin senior.

COMPRÉHENSION ORALE
Regardez une première fois la vidéo 22 en entier avant de faire les exercices.

Lisez le tableau ci-dessous. Regardez ensuite le début de la vidéo 22 (du début


à 01 :32). Faites une pause (Il} à chaque fois que cela est nécessaire pour rem­
plir la colonne de droite avec les expressions utilisées par l'interne dans le dia­
logue avec son médecin senior.

Pour indiquer ... L'interne utilise l'expression ...

1. que le patient fume (adj.>


2. le type de réaction allergique (nom anglais)
3. la probabilité de la réaction allergique (expression latine)
4. les antécédents du patient (n.m.>
S. que la fièvre du patient change (v.)
au fil des heures
6. une toux avec expectorations (adj.>
7. la localisation de la douleur en base (adj.>
droite du thorax
8. l'augmentation de la douleur« quand (exp.>
le patient respire »
9. une zone de crépitants dans le poumon (n.m.>
10. un signe de l'examen pleural en (n.f.)
faveur d'un épanchement liquidien
11. les chiffres de pression artérielle (n.f.)
et de fréquence cardiaque
12. que les constantes ne changent pas (adj.)
13. la normalité de la saturation (adj.>
et de la fréquence respiratoire

(n.m. = nom masculin, n.f. = nom féminin, adj.= adjectif, v. = verbe, exp. = expression)

Regardez la fin de la vidéo 22 (01 :32 à la fin} en faisant une pause (Il} à chaque
fois que cela est nécessaire pour répondre aux questions suivantes.

1. L'interne a-t-il vu le patient depuis les bilans?


2. Quelle est la fréquence respiratoire du patient sous trois litres d'oxygène?
3. Quelle est la saturation du patient sous trois litres d'oxygène?

108
6. Rédiger une observation clinique et prendre un avis auprès du médecin senior

4. À quels sujets l'interne veut-il l'opinion de son médecin senior?

S. Quels sont les résultats du bilan biologique?


-CRP:
- polynucléose :
- plaquettes :
- hémoglobine :
- ionogramme sanguin :
- coagulation
6. Quel examen n'a-t-il pas demandé?

Lisez le tableau ci-dessous. Regardez ensuite la fin de la vidéo 22 (01 :32 à la


fin) une seconde fois en faisant une pause CID à chaque fois que cela est néces­
saire pour remplir le tableau avec les expressions utilisées par l'interne.

Pour indiquer ... L'interne utilise l'expression...

1. que l'état du patient a empiré (v.)


2. le moment juste après la radio thorax (exp.)
3. une accélération de la fréquence (n.f.)
respiratoire
4. que le patient n'a pas de signe de (n.m.)
détresse respiratoire
S. que le patient a une coloration cutanée (adj.>
normale
6. une polynucléose avec une majorité (exp.)
de neutrophiles

VOCABULAIRE

Les anglicismes
Les anglicismes sont courants dans le langage parlé des médecins, soit parce qu'ils sont plus
pratiques à utiliser que leurs équivalents français (ils sont souvent plus courts), soit parce
qu'il n'existe pas d'équivalent exact en français. Dans la vidéo 22 par exemple, l'interne uti­
lise le terme anglais rash cutané au lieu de l'expression française éruption cutanée.
Un nom anglais est généralement (mais pas systématiquement) utilisé avec l'article masculin
ou féminin correspondant à son équivalent français.
EXEMPLE: On dit un abstract car on parlerait d'un résumé en français.

109
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Complétez le tableau ci-dessous en faisant correspondre chaque anglicisme


avec son équivalent dans la liste suivante.
une affiche un stimulateur cardiaque
un cas rapporté un surdosage
une dépendance la surveillance attentive
le dépistage, la recherche systématique le syndrome d'enfermement
un état limite un test d'allergie cutanée
la norme un timbre cutané
un pontage le tirage au sort
un résumé

Termes anglais Termes français correspondants

un abstract un résumé
une addiction
un état borderline
un bypass
un case report
le /ocked-in syndrome
le monitoring
une overdose
un pacemaker
un patch
un poster
un prick test
la randomisation
le screening
le standard

Complétez chaque phrase avec un des termes suivants : stent / locked-in


syndrome / rash / standards / patches / prick tests / shunt.

1. Le scaphandre et le papillon est un livre écrit par un homme (Jean-Dominique


Bauby, 2006) atteint d'un .................................... à la suite d'un accident vascu-
laire cérébral. Il a «dicté» le récit à sa fille en clignant une fois des yeux pour dire
«oui» et deux fois pour dire «non» à chaque lettre ou mot qui lui était proposé.
2. La positivité des .............................. aux différentes pénicillines chez ce
patient aux antécédents de ........................... cutané a confirmé l'hypothèse d'une
allergie médicamenteuse.
3. L'hypoxie - hypocapnie retrouvée classiquement à la gazométrie artérielle dans
l'embolie pulmonaire est le résultat d'un effet ................................................ .

110
6. Rédiger une observation clinique et prendre un avis auprès du médecin senior

4. Cet homme a présenté un syndrome coronarien aigu (SCA) : la coronarogra­


phie en urgence a montré une lésion serrée de l'artère inter-ventriculaire anté-
rieure (IVA) qui a été dilatée et pour laquelle a été posé un .............................. .
5. Pour encourager les Français à arrêter de fumer, la Sécurité sociale rembourse
certains substituts nicotiniques comme les .............................. dermiques, dans
la limite de 50 € par an et par adulte fumeur.
6. La pharmacopée européenne est née dans les années 1960 dans le but
d'harmoniser les .......................................... en matière de composition et de
préparation des substances utilisées pour la fabrication des médicaments.

GRAMMAIRE

« Faire faire » et « se faire faire »


Quand le médecin ne fait pas une action lui-même et demande à une autre personne de faire
cette action à sa place, il doit utiliser l'expression faire + verbe à l'infinitif pour rendre
compte de cette action.
EXEMPLE: L'interne:« Je l'ai fait scoper,je lui ai fait mettre trois litres d'oxygène».
Ces deux actions ont été faites par l'infirmière à la demande de l'interne.
Le verbe faire est donc généralement suivi d'un verbe d'action à l'infinitif. Seul le verbe
faire se conjugue. Il peut être conjugué à tous les temps: présent,passé, futur,etc.
EXEMPLE: L'interne fait scoper le patient (présent)
a fait (passé composé)
va faire (futur proche),etc.
Il est également possible d'utiliser le verbe pronominal se faire suivi d'un verbe à l'infinitif.
EXEMPLE: Le patient s'est fait faire une radio= il a fait faire la radio par un radiologue.

Complétez les situations suivantes avec le verbe <se> faire suivi de l'un des ver­
bes proposés. Conjuguez le verbe <se> faire à un temps approprié.
faire / accepter / commander / évacuer / passer / prélever /
ranger / rédiger / signer / sortir / suivre / valider
EXEMPLE : Le patient s'est fait faire un bilan biologique par un laboratoire en ville
la semaine dernière.
1. On ................................................ un scanner à cette patiente dans quelques
minutes.
2. L'interne a demandé à la secrétaire de .................................... le dossier d'une
patiente.
3. L'interne à un étudiant: « Pourrais-tu voir avec la surveillante pour
................................................ une ambulance ? »

111
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

4. L'interne à un étudiant: « J'/Je ................................................... ma pres-


cription par le médecin senior et je te la donne.»
S. Il faut parfois demander l'aide de la famille pour .................................... au
patient de prendre son traitement.
6. Il faut demander au Service d'Aide Médicale d'Urgence (SAMU) de
............................................................... ce patient vers un autre service.
7. On peut ............................................................ les ECG par les externes.
8. L'interne au médecin senior: « Je/J' ...............................................................
l'observation par l'externe ce matin pour qu'il s'exerce.»
9. L'interne à un étudiant: « Tu dois ............................................. ton carnet de
stage par le chef de service.»
10. Un médecin à un patient: « Vous devez absolument ....................................
par un spécialiste.»
11. Le médecin senior à l'interne: « Tu ............................................................
des hémocultures à ce patient rapidement pour qu'on ait les résultats à 9 h 00.

L!'avis du médecin senior


Le médecin senior donne son opinion à l'interne sur le diagnostic et /'antibiothérapie.

COMPRÉHENSION ORALE
Regardez une première fois la vidéo 23 en entier avant de faire les exercices.

Regardez de nouveau le début de la vidéo 23 (du début à 00:25) et complé­


tez le dialogue suivant sur l'interprétation de la radio de thorax.

Le médecin senior : L à, il y a un ................................., plutôt un syndrome


..........................., là hein, qui s' .............................., qui n'intéresse pas que le
lobe ...................... Ouais, c'est quasiment tout le poumon ...............................
L'interne: Ouais, tu penses? C'est pas systématisé, c'est plus .........................
Le médecin senior : Ouais.
L'interne: D'accord.
Le médecin senior: Ouais. Ça ..................... aussi le lobe ...............................

l
Regardez la suite de la vidéo 23 CIi à 01 :00) en faisant une pause CID à chaque
fois que cela est nécessaire pour répondre aux questions suivantes.

1. Quelle est la première question du médecin senior concernant les constantes


vitales du patient?

112
6. Rédiger une observation clinique et prendre un avis auprès du médecin senior

2. Quelle autre question pose-t-il concernant le bilan sanguin?

3. L'interne a-t-il demandé cet examen?

4. Pour quel type de patients le médecin senior recommande-t-il cet examen?

5. Quel est son premier diagnostic (= quelle est sa première hypothèse diagnos­
tique) ?

6. Pour quelle raison est-il en faveur d'une hospitalisation du patient?

7. Est-il en faveur d'une admission du patient au service de réanimation?


Citez ses trois arguments de réponse.
a.
b.
C.
8. Quel service le médecin senior suggère-t-il?

9. Quel service l'interne suggère-t-il?

10. Quelle durée d'observation dans ce service l'interne suggère-t-il?

Lisez les affirmations suivantes. Regardez ensuite la fin de la vidéo 23 et dites


si les affirmations sont vraies ou fausses.
Vrai Faux
1. Le médecin senior veut savoir si l'interne a demandé une
antigénurie (c'est-à-dire la recherche d'un antigène dans les
urines) pour la légionnelle. D 0
2. L'interne a demandé cette antigénurie au moment des bilans. D D
3. L e médecin senior compare cette antigénurie à l'antigénurie
pneumocoque. D 0
4. Il trouve que l'antigénurie pneumocoque a une meilleure spécificité. D D
5. Il recommande une recherche systématique de l'antigénurie
légionnelle en cas de pneumopathie. D 0

113
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Vrai Faux
6. Face au contexte d'allergie à l'amoxicilline, l'interne suggère
de prescrire des quinolones. 0 D
7. Plus précisément, le nom de la molécule qu'il propose est la
lémofloxacine. D D
8. Cet antibiotique est recommandé en cas d'infection à pneumocoque
et à germe atypique. D D
9. Le nom commercial de l'antibiotique proposé est le TABANIC®. D D
10. L'interne propose également une prescription d'antipyrétiques et
une réhydratation parentérale (une« réa»). D D

VOCABULAIRE
Les familles d'antibiotiques
Dans la vidéo 23, l'interne propose d'utiliser un antibiotique de la famille des quinolones.
L'utilisation des antibiotiques et la connaissance de leurs familles nécessitent un vocabulaire com­
plexe et technique. Les principales familles d'antibiotiques sont indiquées dans le tableau ci-dessous.

- Les aminosides
- Les bêta-lactamines
- les pénicillines G et V, A M
- les céphalosporines de 1re, 2e et 3e génération
- les carbapénèmes
- les monobactames
- Le chloramphénicol
- Les fluoroquinolones
- Les glycopeptides
- Les macrolides et lincosamides
- Les nitro-imidazolés
- Les sulfamides
- Les tétracyclines

Répondez aux QCM suivants concernant les familles d'antibiotiques.

1. Parmi les antibiotiques suivants, lequel / lesquels appartien(nen)t à la famille


des bêta-lactamines ?
D A. l'oracilline
D B. le céfotaxime
D C. l'oxacilline
D D. l'imipenem
D E. la streptomycine

114
6. Rédiger une observation clinique et prendre un avis auprès du médecin senior

2. Quels antibiotiques suivants appartiennent à la famille des aminosides?


0 A. la nétilmicine
0 B. la doxycycline
0 C. la gentamicine
0 D. la colistine
0 E. la pristinamycine
3. Parmi les antibiotiques suivants, lesquels appartiennent au groupe des fluoro­
quinolones?
0 A. la ceftriaxone
0 B. la josamycine
0 C. l'ofloxacine
0 D. la péfloxacine
0 E. la lévofloxacine
4. Lesquels des antibiotiques suivants n'appartiennent pas à la famille des glyco­
peptides?
0 A. la pénicilline V
0 B. la vancomycine
0 C. le métronidazole
0 D. la teicoplanine
0 E. l'ureidopénicilline
5. Parmi les antibiotiques suivants, lequel n'est pas un antituberculeux?
0 A. l' éthambutol
0 B. !'isoniazide
0 C. le pirazinamide
0 D. la rifampicine
0 E. la vancomycine

Noms et adjectifs dérivés


En médecine. il est souvent nécessaire de savoir passer d'un nom à un adjectif, et vice-versa,
pour pouvoir décrire une situation ou un examen clinique à l'écrit dans l'observation ou à
l'oral pour une présentation de cas.
En français, les principaux suffixes utilisés pour faire un nom à partir d'une racine ou d'un
verbe sont -age, -ation, -ition, -isation, -isme, -111ellf et -ure. Ils désignent une action ou un
état.
Les principaux suffixes permettant de transformer un nom en adjectif sont -aire, -al. -iaque,
-icien, -ien, -ier, -ieux. -if. -ique et -iste.
EXEMPLE: Le patient vous dit qu'il fume. On peut dire que le patient est tabagique (adjec­
ti0 ou quïl présente un tabagisme (nom).
N.B. Des suffixes plus spécifiques it la médecine seront étudiés Jans le chapitre 15.

115
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Tous les adjectifs du tableau suivant sont utilisés dans les vidéos 22 et 23.
Retrouvez les noms auxquels ils correspondent.

Adjectif Nom correspondant

tabagique tabagisme (n.m.)


productif / productive (n.fJ
purulent (n.m.)
basi-thoracique (n.f.)
cyanosé (n.f.)
neurologique (n.f.)
méningé (n.f.pl.)
choqué (n.m.)
confus (n.fJ
agité (n.f.)
hémodynamique (n.fJ

Complétez le tableau avec la partie anatomique ou l'adjectif lui correspondant.

Nom Adjectif

les méninges une raideur méningée


les sinus un polype
le nez les fosses
les un herpès labial
le front le lobe
le une douleur cervicale
I' une douleur scapulaire
le thorax une radio

l'abdomen un syndrome

les la fosse lombaire


un doigt une plaie
la de la main une hyperhydrose palmaire
la du pied la voûte plantaire
le bras le plexus
la tête / l'encéphale une IRM
la peau une plaie

116
6. Rédiger une observation clinique et prendre un avis auprès du médecin senior

Nom Adjectif

les une gazométrie artérielle


le cœur une crise
le une ponction péricardique
l'aorte une dissection
le foie une colique
la une ponction pleurale
le une insuffisance rénale
une carotide une dissection
le une infection spontanée du liquide
péritonéal

Dans l'extrait d'observation suivant, retrouvez les adjectifs correspondants aux


noms entre parenthèses.

Hospitalisation de Mme D., 78 ans pour dyspnée et douleurs ..............................


(thorax).
- Depuis trois semaines, elle se plaint d'être ........................... (essoufflement) et
.............................. (douleur) dans la poitrine au moindre effort. De plus, elle est
................................. (asthénie) et ................................... . (anorexie) et se dit
.................................. (amaigrissement) de cinq kilos environ. Elle a eu des pics
•····· •· ............................ (fièvre) à 39 °C.
- À l'examen, elle est ......................... (pâleur), ........................ (tachycardie)
et ............................... (dyspnée). L'auscultation .......................................
(du cœur) retrouve un souffle .................................... (aorte), et l'auscultation
.............................. (du poumon) un murmure .............................. (vésicule)
normal et .................................... (symétrie).
- L'abdomen est .............................. (souplesse) et .............................. (sans
douleur). L'examen .................................... (du foie) est normal. Le transit est
.......................................... (régularité).
-À l'examen ................................. (neurologie), on note que la patiente est bien
........................... (orientation), elle n'est pas ........................ (confusion) ni
........................... (démence). La nuque est bien ........................ (souplesse).
- On ne retrouve pas de porte d'entrée ........................... (peau) à l'infection.
- Le bilan .............................. (biologie) réalisé en première intention retrouve
un syndrome ........................... (inflammation) et des anomalies de la formule
................................................ (sang) avec une élévation des polynucléaires
neutrophiles. La gazométrie ........................... (artère) confirme que la patiente
est .............................. (hypoxie).

117
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

- La radiographie .................................... (poumons) retrouve un syndrome


.................................... (alvéoles) des deux bases et une cardiomégalie.
Au total, on peut évoquer une endocardite .................................... (infection)
.............................. (de l'aorte), .............................. (avec complication) d'une
insuffisance .......................................... (du cœur) et peut être d'un syndrome
................................................ (artères coronaires).

Faites correspondre les types de syndrome radiologique suivants et leurs définitions.

Type de syndrome Définition


radiologique

1. Syndrome interstitiel A. Il associe des signes directs (épaississement des


bronches, dilatation de la lumière des bronches) et
des signes indirects (troubles de la ventilation prin-
cipaiement).
2. Syndrome alvéolaire B. Opacités à contours nets, non confluentes, sans
bronchogramme aérien.

3. Syndrome bronchique C. Opacités mal limitées, à contours flous, confluen-


tes, avec bronchogramme aérien.
4. Syndrome nodulaire D. Il traduit la présence anormale d'air, de liquide ou
de tissu anormal entre les feuillets pleuraux.
S. Syndrome vasculaire E. Présence d'opacités pulmonaires arrondies
appelées nodules, caractérisées par leur taille.
6. Syndrome pleural F. Ensemble des signes traduisant une variation
pathologique du calibre, du nombre ou de la situa-
tion des vaisseaux pulmonaires.

GRAMMAIRE
Demander et donner un avis
Dans la vidéo 20, l'interne utilise la formulation suivante pour demander l'avis de son méde­
cin senior:« Je voulais te demander ton avis par rapport au diagnostic». Il utilise ici un verbe
à l'imparfait, dit de politesse ou d'atténuation.
Il peut également dire: « Je voudrais te demander ton avis ... », c'est-à-dire utiliser le condi­
tionnel de politesse.
Ces deux temps permettent de formuler une demande de manière moins brutale qu'une ques­
tion directe.
Ces deux temps sont également utilisés pour donner un avis que l'on formule sous forme
d'hypothèse. L'interne dit: « Je pensais le laisser à l'UHCD. » L e médecin senior dit: « Je
ne le renverrais pas chez lui» et« je ferais la même chose» (il sous-entend que, s'il était à
la place de l'interne, il ne renverrait pas le patient chez lui et qu'il ferait la même chose).

P Formation du conditionnel ➔ Encadré en fin du chapitre.

118
6. Rédiger une observation clinique et prendre un avis auprès du médecin senior

Il existe d'autres formulations pour demander ou donner un avis.


Demander l'avis de quelqu'un Donner son avis à quelqu'un

Ça t'évoque quoi? À mon avis...


Ça te paraît bien /OK/ correct...? Ça a l'air bien / bon /OK/ correct...
Ça te semble bien / ça te paraît bien? Ça semble pas mal /OK/ correct...
Ça te va / ça te convient? Ça me paraît pas correct/ prématuré...
Je voulais (avoir) ton avis sur ... Je ferais la même chose.
Je voulais savoir si tu pensais que... Je ferais différemment.
J'aimerais avoir ton avis sur ... Je pense/ crois/ trouve que (+ indicatif> ...
J'aimerais savoir ce que tu penses de... Je ne pense/crois/trouve pas que(+ subjonctif> ...
Qu'est-ce que tu en penses? Je pensais (+ infinitif> ...
Qu'est-ce que tu en dis? Je m'étais dit que .../Je me disais que...
Tu en dis quoi? Il me semble que (+ indicatif>
Tu ferais quoi ? Je serais d'avis de...
Tu penses que...? Je suis d'accord /je ne suis pas d'accord.
Tu (en) penses quoi? Il (ne) me semble (pas) important /utile /
nécessaire de (+ infinitif>
Tu pourrais me donner ton avis sur...? Tu peux soit... soit...
Tu pourrais me dire ce que tu penses de ...? Très bien, on va faire ça./On fait comme ça.

Dans chacune des situations suivantes où un avis est demandé, complétez les
dialogues avec des expressions du tableau ci-dessus.

- Cas n° 1: Un interne demande un avis à son assistant chef de clinique au


sujet d'un diagnostic difficile de céphalée chez une femme de
67 ans.
L'interne : Je peux te demander un avis pour Mme Z.?
L'assistant : Bien sûr, je t'écoute.
L'interne: Devant ce tableau de céphalée fébrile, ........................... s'il fallait
faire une PL.
L'assistant: ........................... indispensable s'il y a un syndrome méningé.
L'interne: Je n'en ai pas trouvé, par contre, il y a une douleur augmentée quand
elle pose la tête sur l'oreiller ou quand elle se peigne ! .................................?
L'assistant : Le signe de l'oreiller, le signe du peigne, ................................. ?
As-tu palpé ses artères temporales?
L'interne: ............................................. que c'est une maladie de Horton?
L'assistant: .................................... l'on puisse l'éliminer sans une biopsie de
l'artère temporale.

119
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

-Cas n° 2: Une infirmière demande à un interne son avis sur la possibilité


d'une sortie le lendemain.
L'infirmière: Mme X. voudrait sortir demain, ..........................................?
L'interne: ........................... , c'est un peu tôt, dans trois jours ce serait mieux.
L'infirmière : P ourquoi seulement dans trois jours?
L'interne : ....................................... qu'elle a encore besoin de repos, non?
........................ qu'elle peut rentrer chez elle alors qu'elle habite toute seule?
L'infirmière : .............................. avec toi : deux jours de plus ici lui feront du
bien. Mais elle va être déçue : elle pensait vraiment sortir demain.
L'interne : Allons lui dire ensemble si tu veux, pour lui expliquer......................
······························ ?
L'infirmière: Bonne idée, ..............................................
-Cas n ° 3: Un interne demande un avis téléphonique au médecin de garde.
L'interne: Allo, le médecin de garde? .................................... un patient de 45
ans qui est hospitalisé en pneumologie.
Le senior : Quel est son problème?
L'interne : Il présente une dyspnée depuis 48 heures avec une douleur thoracique
qui est évocatrice d'une EP. Tu .................................... le mettre sous héparine
ou demander un scanner en urgence.
Le senior : Écoute le scanner, moi, ........................... nécessaire en urgence. Si
le malade n'a pas de contre-indication à l'héparine, je la commencerais dès main-
tenant et ................................. le scanner demain matin.
L'interne : Et faire un doppler ce soir, ........................... utile?
Le senior: Non, ..................... ça peut attendre demain...................... , c'est dif-
ficile d'obtenir un doppler à 2 h du matin.
L'interne : Donc je débute l'héparine ce soir, sur la suspicion clinique, sans aut-
res examens? Ça .............................. suffisant?
Le senior : Oui, c'est suffisant.
L'interne : L'héparine, au pousse-seringue, .............................. ?
Le senior: Oui, 25 000 unités dans 50 cc, vitesse 2 ml/h, OK?
L'interne : OK, .............................. . À demain.
Le senior: À demain.

Les pronoms relatifs simples et composés


Dans les vidéos 22 et 23, l'interne et son médecin senior utilisent de nombreux pronoms rela­
tifs simples, et parfois composés. Un pronom relatif permet de connecter deux phrases indé­
pendantes qui ont un élément commun. Les plus fréquents sont qui et que.
EXEMPLE: L'interne voit une patiente. La patiente est très agitée.
- L'interne voit une patiente qui est très agitée.

120
6. Rédiger une obseivation clinique et prendre un avis auprès du médecin senior

ObseNez ces phrases extraites des dialogues entre l'interne et son médecin
senior et trouvez quel(s) terme<s> le pronom souligné remplace et quelle est sa
fonction.

1. L'interne: « Je viens de voir un patient aux urgences, un jeune dont je voudrais


te parler. » (Vidéo 22)
- Le pronom dont remplace:

2. L'interne: « En fait, c'est un jeune homme qui s'appelle Arthur Dony. »


(Vidéo 22)
- Le pronom qui remplace:

3. Le médecin senior: « Et puis ils verront ce qu'ils en feront. » (Vidéo 23)


- Le pronom ce qu'(e) remplace:

4. Le médecin senior: « C'est un diagnostic qu'on peut faire en une demi­


heure. » (Vidéo 23)
- Le pronom qu(e) remplace:

P Pronoms relatifs simples et composés ➔ Encadré en fin de chapitre.


N.B. Une autre signification du pronom dont est étudiée au chapitre 11, exercice 11.

Complétez les phrases suivantes, extraites des vidéos 1 à 20, avec le pronom
relatif approprié.

1. On est cinq médecins dans le service, à temps plein: cinq temps plein et un
........................... est là à mi-temps.
2. Il y a un cadre infirmier, ou surveillant, dans chaque unité et puis deux ou trois
internes .............................. seront avec toi.
3. C'est vous ........................ faites les prescriptions après le tour.
4. C'est la console centrale de surveillance, au milieu du service, .....................
on voit les lits.
5. Les infirmières travaillent en alternance jour-nuit, ..................... fait que vous
ne les verrez pas forcément sur de grandes périodes.
6. Vous allez avoir un travail d'adaptation ........................ n'est pas facile au
départ.
7. Quels seraient les conseils .............................. vous donneriez à un interne
.................................... arriverait nouvellement dans le service?
8. Cette toux ........................... vous me parlez, c'est arrivé en même temps ou
secondairement?
9. Vous n'avez pas de lésion ........................ pique ou ........................ gratte?
10. Il a présenté une fièvre .............................. évolue depuis deux jours, avec
des frissons la nuit dernière ........................ l'ont motivé à venir aux urgences.

121
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

PRODUCTION ORALE

Imaginez-vous interne et présentez l'observation du document 6.2 du DVD à


votre médecin senior. Utilisez les ex pressions étudiées dans ce chapitre pour
lui demander son avis sur :
- le diagnostic,
- le bilan complémentaire,
- le traitement.

Formation: infinitif du verbe + terminaisons


-ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient

Si le verbe finit par -E, il faut enlever le -E final.


ExEMPLE : attendre -+ j'attendrais

Exemple: Exceptions
Je consulterais être -+ je serais
Tu consulterais avoir -+ j'aurais
Il consulterait faire -+ je ferais
Nous consulterions aller-+ j'irais
Vous consulteriez pouvoir-+ je pourrais
Ils consulteraient vouloir -+ je voudrais
venir _.. je viendrais
voir -+ je verrais
savoir -+ je saurais

122
6. Rédiger une observation clinique et prendre un avis auprès du médecin senior

Les pronoms relatifs permettent de connecter deux phrases indépendantes ayant un élément en
commun.

qui remplace le sujet d'une phrase.


que remplace le complément d'une phrase.
où remplace un lieu ou un objèt.
dont remplace la préposition de qui suit un nom ou un verbe.

ExEMPLES: Le médecin qui parle est le chef de service.


Le médecin que je remplace est en formation.
L'.hôpital où je travaille est la Croix-Rousse.
Le patient dont je te parle est aux urgences.

ce + qui / que / dont / à quoi


ExEMPLE : Le médecin veut savoir ce que l'interne sait faire comme gestes.
Préposition de lieu* + pronom lequel
laquelle
lesquels
lesquelles
ExEMPLE : La réanimation médicale est le service dans lequel l'interne est affecté.
* sur / sous / chez / devant / parmi, etc.
N.B.
- Avec des expressions composées comme face à, auprès de, les pronoms relatifs sont auquel, à laquelle, auxquels, aux­
quelles, duquel, de laquelle, desquels, desquelles.
ExEMPLES:
Le cas face auquel nous sommes est très difficile.
La pièce au milieu de laquelle nous sommes est la sérumerie.
Le temps au-delà duquel il est inutile de continuer le massage cardiaque est 4S minutes.
Émilie est la petite patiente auprès de laquelle l'étudiant a veillé toute la nuit.

- Les expressions grâce à et au cours de n'expriment pas le lieu mais elles s'utilisent aussi comme pronoms relatifs composés.

123
Recueillir des résultats
d'examens biologiques
et interpréter
les données

Recueillir des résultats d'examens biologiques


par téléphone
L'interne appelle le laboratoire pour obtenir des résultats d'examens qu'il a demandés.

COMPRÉHENSION ORALE
Regardez une première fois la vidéo 24 en entier avant de faire les exercices suivants.

Regardez de nouveau la vidéo 24 en faisant une pause (ID à chaque fois que
cela est nécessaire pour répondre aux questions suivantes.

1. Quel laboratoire l'interne appelle-t-il?

2. Quels résultats l'interne veut-il connaître?

3. De quand date cet examen?

4. Quel est le nom du patient chez qui cet examen a été réalisé?

S. Que signifie la question de l'interne: « Vous avez quelque chose»?

6. Quel type de bactérie les analyses révèlent-elles?

7. Que signifie la remarque de l'interne: « ça pourrait coller»?

8. Quand le résultat définitif sera-t-il confirmé?

9. Quel complément d'analyse va-t-on faire pour orienter le traitement?

10. À quel poste le laboratoire peut-il rappeler l'interne?

125
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

VOCABULAIRE

Les prélèvements de substances biologiques


L'examen dont l'interne doit récupérer le résultat dans la vidéo 24 est une hémoculture, réali­
sée lors de la prise de sang dans la vidéo 18 (chapitre 5). L'interne a également expliqué dans
la vidéo 2 (chapitre 2) qu'il savait faire les prélèvements suivants: une ponction d'ascite, une
ponction lombaire et une biopsie de moelle.

Connaissez-vous les prélèvements biologiques suivants et la nature de la sub­


stance prélevée ? Faites-les correspondre dans le tableau ci-dessous.

EXEMPLE : 1-B
Prélèvement biologique Substance prélevée

1. une prise de sang A. un fragment de moelle osseuse


2. une ponction d'ascite B. du sang (veineux)
3. une ponction lombaire C. un fragment d'os
4. une biopsie ostéo-médullaire (BOM) D. un fragment de tissus du foie
5. un frottis cervico-vaginal E. du liquide alvéolaire pulmonaire
6. une amniocentèse F. du liquide céphalo-rachidien (LCR)
7. une ponction pleurale G. du liquide péritonéal
8. une ponction biopsie hépatique (PBH) H. du liquide du péricarde
9. une biopsie osseuse 1. du liquide pleural
10. une biopsie cutanée J. un fragment de rein
11. un lavage broncho-alvéolaire (LBA) K. du liquide amniotique
12. une ponction biopsie rénale (PBR) L. des cellules du col de l'utérus
13. une ponction péricardique M. du sang (artériel)
14. des gaz du sang N. un 'fragment de peau

Le préfixe -centèse désigne en médecine le fait de prélever par piqûre ou par


ponction. Trouvez le nom médical en -centèse correspondant aux prélève­
ments biologiques suivants.

amniocentèse / arthrocentèse / choriocentèse / paracentèse / pericardocentèse /


rachicentèse / thoracocentèse
1. un prélèvement du liquide amniotique
-
-,. une amniocentèse
2. un prélèvement de liquide synovial
-
3. un prélèvement de liquide péricardique
-
4. une ponction de liquide céphalorachidien
5. une ponction de liquide dans le thorax -
6. un prélèvement de liquide rétro-tympanique _,.

126
7. Recueillir des résultats d'examens biologiques et interpréter les données

GRAMMAIRE
Quand l'interne appelle le laboratoire, il dit: « Je vous appelais pour une hémoculture... ».
Il utilise donc le verbe appeler à un temps du passé, en l'occurrence l'imparfait. li s'agit ici
de l'imparfait de politesse. fi a la même valeur que le conditionnel de politesse (qui sera
traité dans le chapitre 12). Il est d'usage très courant à l'oral, en particulier pour demander
quelque chose à quelqu'un.

Formation de l'imparfait ➔ Encadré à la fin du chapitre 5.

Un interne téléphone à un médecin. Formulez ses demandes à l'imparfait de


politesse.

EXEMPLE : Je vous appelle pour une hémoculture. -+ Je vous appelais pour une
hémoculture.
1. Bonjour madame, je souhaite parler au Professeur Duracuire, s'il vous plaît.

2. Bonjour, je vous contacte au sujet d'un patient qui est rentré ce matin.

3. J'ai besoin de savoir ce que vous pensez de son scanner cérébral.

4. Je veux aussi votre avis sur l'antibiothérapie.

5. Je veux savoir si vous pouvez passer cinq minutes pour discuter de son obser­
vation.

Recueillir des résultats d'examens sur internet


L'interne consulte les résultats d'examens sur le réseau intranet de l'hôpital.

COMPRÉHENSION ÉCRITE
Regardez une première fois la vidéo 25 en entier avant de faire les exercices suivants.

Obseivez les copies d'écran dans le document 7.1. du DVD et répondez aux
questions suivantes.

1. Comment s'appelle le programme utilisé par le CHU de Lyon pour communi­


quer les résultats d'examens ?

127
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

2. Que faut-il taper pour accéder à ce programme?

3. Qu'est-il indiqué sous l'item« CR de travail»?

4. Sur quel menu faut-il cliquer pour accéder aux bilans?

5. Concernant les examens, quelles informations peut-on obtenir?


- Les examens en cours d'analyse: En cours (soins)

6. Quand on a cliqué sur « En cours (Soins)», un tableau apparaît sur la page.


Quelles informations comporte-t-il?
- V= Urgence

- N° DEM = le numéro de la demande

- l'icône + indique que...


7. Quelles informations sont indiquées sur l'en-tête d'un tableau de bilan?
- le nom et le prénom du patient

VOCABULAIRE
Les examens biologiques, déjà abordés au chapitre 5 avec l'ensemble des examens complé­
mentaires, peuvent être regroupés en fonction des laboratoires de biologie dans lesquels ils
sont réalisés

S LABORATOll�.ÈS:b� BIOLOGIE · · , ·. · ·: . . · ·. / -�
- Le laboratoire de biochimie
- Le laboratoire d'hématologie et d'hémostase
- Le laboratoire de bactériologie
- Le laboratoire de virologie
- Le laboratoire de mycologie
- Le laboratoire de parasitologie
- Le laboratoire de cytologie et d'anatomie pathologique (ou anatomopathologie)

128
7. Recueillir des résultats d'examens biologiques et interpréter les données

Les examens de biochimie

Classez les examens de biochimie suivants en différentes catégories (certains


peuvent être dans deux catégories différentes).

-ACE (antigène carcino-embryonnaire) -HDL-cholestérol


-CRP (protéine C réactive) -kaliémie C A 15-3
-PAL (phosphatases alcalines) - LOL-cholestérol
et GT (gamma glutamyl-transférase) -lipasémie
-TSH (thyréostimuline) - magnésémie
-VS (vitesse de sédimentation)
-natrémie
-al-globuline et a2-globuline
-œstradiol
- �-globulines
-PaC02
-y-globulines
-Pa02
-albumine -p H
-amylasémie -phosphorémie
-bicarbonates -prolactine
-bilirubine totale, libre et conjuguée -protidémie
-calcémie -PSA (antigène spécifique
-cholestérol total de la prostate)
- C02 total -Sa02
-coefficient de saturation de la transfer- -T3
nne - T4
-créatininémie -transaminases (TGO = ASAT
-fer sérique (sidérémie) et TGP = ALAT)
-ferritine -transferrine
-glycémie -triglycérides

lonogramme sanguin

Gaz du sang artériel

Bilan inflammatoire

Bilan hépatique
et pancréatique

Électrophorèse des
protéines sériques <EPS>

Bilan lipidique

Bilan martial

Bilans hormonaux
-
Marqueurs tumoraux

129
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Complétez le tableau ci-dessous concernant les ionogrammes sanguin et urinaire.

Symbole ou Taux sérique Taux u rinaire


abréviation
Sodium Na natrémie natriurie / natriurèse

Potassium

Chlore chlorurie

Bicarbonates Bicar. 0
Protéines Prot.

Urée 0 0
Créatinine Créat.

Glucose 0
Calcium

Phosphore phosphorémie phosphaturie


(= phosphatémie)

Magnésium magnésiurie

Les examens d'hématologie et d'hémostase

Complétez le tableau ci-dessous en indiquant la signification des sigles et abré­


viations suivants.

GB=
- PNN:
- L<j>:
Numération formule
sanguine <NFS) -M<j>:
ou - Eo.:
Numération formule - Monoç.:
plaquettes <NFP> GR=
Hb=
Hte=
Pqttes=
TP=
TCA=
Bilan d'hémostase Fg=
ou DO=
Bilan de coagulation Fe V=
CS=
PDF=

130
7. Recueillir des résultats d'examens biologiques et interpréter les données

Les examens de microbiologie


Les examens de microbiologie sont réalisés par les laboratoires de bactériologie, de virolo­
gie, de mycologie et de parasitologie, spécialisés respectivement dans la recherche et l'étude
des bactéries, des virus, des champignons et des parasites.

Dans quel laboratoire envoie-t-on les examens de microbiologie suivants ?


EXEMPLE: Les hémocultures s'envoient au laboratoire de bactériologie.

- antibiogramme - recherche de l'antigène Aspergillus


- examen cytobactériologique des cra- - recherche de leishmaniose
chats (ECBC) - recherche de mycobactéries
- examen cytobactériologique des urines - recherche de pneumocystis carinii
(ECBU) - sérologie de !'Aspergillus
- frottis sanguin à la recherche - sérologie des hépatites A, B et C
de paludisme - charge virale du virus de
- hémocultures l'immunodéficience humaine (VIH)
- PCR cytomégalovirus (CMV) - sérologie du virus herpes simplex
- recherche de bacille de Koch (BK) (HSV)
- recherche de candida albicans - sérologie du virus d'Epstein-Barr
(EBV)
-

-
Laboratoire
-
de bactériologie
-
-

-
-
Laboratoire -

de virologie -
-

-
Laboratoire
-
de mycologie
-

Laboratoire -
de parasitologie -

131
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Les examens de bactériologie


En bactériologie, l'examen d'un prélèvement biologique (sanguin ou autre: liquide d'ascite,
liquide céphalo-rachidien, etc.) à la recherche d'une bactérie comprend plusieurs étapes suc­
cessives, nécessaires à l'obtention d'un résultat complet et définitif.
1. Après une coloration de Gram est réalisé un examen direct (ED) qui permet parfois
d'obtenir une information en urgence.
2. Ensuite le prélèvement est mis en culture, ce qui nécessite un à plusieurs jours pour obte­
nir l'identification de la ou des bactéries retrouvées.
3. Enfin est réalisé un antibiogramme qui indique le profil de sensibilité et de résistance de la
bactérie aux antibiotiques.
EXEMPLE : Dans la vidéo 25, le laboratoire annonce à l'interne que deux hémocultures sont
détectées positives et que l'examen direct retrouve des cocci gram plus, probablement des
pneumocoques.

Associez chacune des bactéries suivantes à l'examen direct correspondant


annoncé par le laboratoire.

A. un méningocoque (Neisseria meningitidis)


B. un streptocoque
C. un staphylocoque
D. une listeria (Listeria monocytogenes)
E. une entérobactérie (par exemple un Escherichia Coli ou un Proteus)
1. L'ED d'un abcès retrouve des cocci gram positifs en amas.
Vous évoquez :
2. L'ED d'une ECBU retrouve des bacilles gram négatifs (BGN).
Vous pensez à :
3. L'ED d'hémocultures d'un nouveau-né retrouve des cocci gram plus en chaî­
nette. Vous suspectez :
4. L'ED d'un LCR retrouve des cocci gram négatifs en diplocoque.
Vous craignez
5. L'ED d'hémocultures chez une femme enceinte retrouve des bacilles gram
positifs. Ce résultat est en faveur de :

COMPRÉHENSION ÉCRITE

Regardez attentivement le résultat d'examen présenté dans le document 7.2


du DVD. Répondez ensuite aux questions suivantes.

1. Quels types de résultats ce bilan contient-il?


a.
b.
C.

132
7. Recueillir des résultats d'examens biologiques et interpréter les données

2. Quelles unités reconnaissez-vous et comment les lisez-vous ?


a. e.
b. f.
C. g.
d. h.

3. Que signifient les termes suivants ?


- Les valeurs usuelles :

- Les antériorités

4. Quels résultats vous paraissent anormaux. Comment appelle-t-on ces


anomalies?
a. g.
b. h.
C. i.
d. j.
e. k.
f. 1.

Regardez attentivement le résultat d'examen présenté dans le document 7.3


du DVD. Répondez ensuite aux questions suivantes.

1. Quels types de résultats ce bilan contient-il ?


a.
b.
2. Quelles unités reconnaissez-vous et comment les lisez-vous ?
a. e.
b. f.
C. g.
d.
3. Quels résultats vous paraissent anormaux, et comment appelle-t-on ces anomalies?
a. g.
b. h.
C. i.
d. j.
e. k.
f. 1.

133
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Regardez attentivement le résultat d'examen présenté dans le document 7.4


du DVD. Répondez ensuite aux questions suivantes.

1. De quel type d'examen s'agit-il?


2. Quelle infection présente ce patient?
3. Le germe est-il sensible
- à l'ampicilline?
- à la ciprofloxacine?
- à la gentamicine?
- à la vancomycine?
4. Une association utilisant de l'ampicilline (pénicilline A) et de la gentamicine
paraît-elle efficace?

COMPRÉHENSION ORALE

Imaginez-vous interne en train de récupérer des examens au téléphone.


Écoutez le document 7.5 du DVD et entraînez-vous à prendre des notes en
même temps.

°
Examen n 1

°
Examen n 2

°
Examen n 3

°
Examen n 4

134
7. Recueillir des résultats d'examens biologiques et interpréter les données

PRODUCTION ORALE

Comment prononcez-vous les sigles et chiffres suivants ?


PaO2 , PaCO2 , pH
Facteur II, V, V II, IX, X
10 3 ' 106 ' 10 9 ' 10 12
10-3 , 10-6

Imaginez-vous interne à la recherche de résultats d'examens complémentai­


res et formulez des questions avec les éléments du tableau ci-dessous. Vous
pouvez utiliser des verbes au conditionnel, au présent et à l'imparfait.
EXEMPLE: Allo, la bactério? Prénom, Nom,je suis interne de réa. Pourrais-je par­
ler au médecin s'il vous plaît? Bonjour, pourriez-vous me donner le résultat de
deux hémocultures prélevées hier chez Monsieur Dony s'il vous plaît?

Service appelé Interne Examen Date de Nom du


recherché l'examen patient

la bactério de réa 2 hémocs la veille M. Dony

1 La bactérie de garde une PL à 16 h 45 M. Meningo


2 la radio des urgences un scanner cet après-midi M. Técépécé
cérébral
3 la biochimie de médecine B un iono à8h Victor Hugo
4 la parasita d'infectieux un frottis Il y a 2 h Anne Aufeil
s l'hémato de garde unTCA à 22 h M. Hématom

135
Faire la visite

La visite de suivi
L'interne commence la visite du service avec l'équipe paramédicale.

COMPRÉHENSION ORALE
Regardez une première fois la vidéo 26 en entier avant de faire les exercices suivants.

Lisez les affirmations ci-dessous. Regardez ensuite le début de la vidéo 26 (du


début à 00:47) et dites si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses.

Vrai Faux
1. L'interne effectue la visite(= le tour) avec un CCA,
la surveillante et une infirmière. 0 0
2. Pour saluer l'interne, le patient dit« Bonjour monsieur le docteur». 0 0
3. L'interne veut savoir si le patient a eu mal pendant la nuit. 0 0
4. Le patient a mal dormi. 0 0
5. Il a eu des douleurs thoraciques. 0 0
6. Il donne l'impression de respirer plus facilement. 0 0
7. Sa température est montée subitement dans la nuit. 0 0
8. Au matin, sa fièvre persiste. 0 0
9. « Le patient est moins encombré» signifie qu'il produit moins de
sécrétions. 0 0
10. Les secrétions du patient sont moins nombreuses, moins purulentes
et plus liquides. □ 0

137
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Regardez la suite de la vidéo 26 <Il à 01 :45), puis répondez aux questions.


1. Que demande l'interne au kiné?

2. Quelle expression le kiné utilise-t-il pour dire que ce ne sera pas nécessaire?

3. Comment la surveillante parle-t-elle de la sortie du patient?

4. Quelles informations demande-t-elle au patient à ce sujet?

5. L'assistance de quel personnel paramédical propose-t-elle?

6. L'interne confirme-t-il le délai de sortie suggéré par la surveillante?

7. Quelle expression utilise-t-il pour expliquer que le patient pourra bientôt pren­
dre ses antibiotiques sous forme de comprimés?

Regardez la fin de la vidéo 26 en faisant une pause {ID à chaque fois que cela
est nécessaire et complétez le dialogue avec les expressions manquantes.

L'interne : Donc, il est. ..


L'infirmière : Là, il est à deux litres... On a ................................. à deux litres.. .
tout à l'heure.
L'interne : Bon. Ben écoute, tu essaies de l'....................................... vers
...................... On essaie de le mettre au ................................................ cet après-
midi et puis on refait le ................................................... demain matin. Et on
.......................................... une sortie .............................................................
Le patient: D'accord. Mes ...................................., je les garde?
L'interne : Non. On peut effectivement ........................... la saturation et le scope.
L'infirmière: D'accord.
L'interne : Ça ....................................... ?
L'infirmière: Et la ..................................................., on la garde jusqu'à demain.
L'interne: Absolument.
La surveillante : Par contre, lui donner sa ......................................................... .
L'infirmière: Oui, bien sûr.
La surveillante: Parce que, s'il a besoin de nous ...................................................,
il faut qu'il puisse le faire.
Le patient : D'accord.
La surveillante : Vous n' ....................................... pas.
L'interne : Ça ................................................... comme ça?
Le patient: Ben, merci à vous.
L'interne : À plus tard, monsieur Dony. Au revoir.

138
8. Faire la visite

GRAMMAIRE
Exprimer la condition
Dans cette vidéo, l'interne explique au patient: « Si demain vous n'avez pas eu de tempéra­
ture, on pourra prendre le relais par la bouche des antibiotiques». Il met donc une condition
à la poursuite du traitement sous forme orale : ne pas avoir de fièvre pendant la nuit. Cette
condition est introduite par si suivi du présent, puis d'une phrase au futur simple.
N.B. Il est possible de modifier l'ordre des éléments de la phrase en commençant par la partie au futur
simple, suivie de si+ présent.

p Formation du futur simple ➔ Encadré en fin de chapitre.

Si peut être remplacé par d'autres expressions ayant un sens proche, mais qui nécessitent par­
fois de structurer différemment la phrase.
EXEMPLE : On poun-a prendre le relais par la bouche des antibiotiques demain, sauf si vous
avez eu de la température.

p Principaux marqueurs de la condition ➔ Encadré en fin de chapitre.

Constituez une phrase indiquant une condition avec les éléments proposés.
Assurez-vous du mode verbal utilisé après chaque expression en lisant
l'encadré en fin de chapitre.

EXEMPLE : L'interne au patient: si/ demain/ ne pas avoir de fièvre/ on/ prendre
le relais par la bouche des antibiotiques
- Si demain vous n'avez pas eu de température, on pourra prendre le relais par
la bouche des antibiotiques.

1. L'interne à l'infirmière: tu/ essayer de sevrer le patient de l'oxygène/ demain

-
/ si/ respirer plus facilement

2. L'interne à l'infirmière: tu/ mettre le patient au fauteuil/ à condition de/ avoir

-
enlevé la saturation et le scope

3. La surveillante à l'infirmière: on/ donner au patient sa sonnette/ au cas où/

-
avoir besoin de nous appeler

4. L'interne au patient : on/ vous faire sortir rapidement/ à condition que/ avoir

-
eu 24 heures d'apyrexie avant

5. L'interne au patient : vous/ ne pas avoir besoin d'un kiné en ville/ à moins que

-
/ être encore très encombré à votre sortie

139
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Un patient dans le coma


L'interne poursuit la visite et présente un cos grave à son médecin senior.

COMPRÉHENSION ORALE
Regardez une première fois la vidéo 27 avant de faire les exercices suivants.

Regardez de nouveau le début de la vidéo 27 (du début à 00:45) et complé­


tez le tableau suivant.

Informations générales
sur le patient

Motif d'hospitalisation

Antécédents

Mode de vie

Anamnèse

Regardez la suite de la vidéo 27 (Il à 01 :45) et complétez le tableau suivant


de l'examen.

Température= Tension=

Sécrétions Sepsis sévère ?

Pas de signes d'

Pas de réponse aux

Pas

Regardez la fin de la vidéo 27 et répondez aux questions suivantes.

1. La famille du patient a-t-elle été prévenue ?

2. L'interne demande au médecin senior s'il faut pratiquer un examen sur le


patient. Lequel ?

140
8. Faire la visite

3. Quelle est la réponse du médecin senior?

4. Que propose le médecin senior concernant le traitement?

5. Quel traitement l'interne prescrit-il?

6. Quand l'interne propose-t-il de rencontrer la famille du patient?

VOCABULAIRE
Spécificités lexicales médicales
Dans cette vidéo, l'interne et le médecin senior communiquent avec des expressions tech­
niques très spécifiques au langage médical. Certaines concernent l'état clinique du patient,
d'autres son traitement.
EXEMPLES:
- « Il (n') est pas très grave» signifie: sa situation n'est pas très grave.
- « Il (n ') est pas choqué» signifie : le patient ne présente pas de signes de choc.
- << Tu lui a passé un VOLUVEN® ?» signifie : tu lui as perfusé un VOLUVEN® (soluté
d'expansion volémique)?

Expliquez les expressions suivantes, souvent utilisées par les médecins.

1. Expressions concernant l'état d'un patient, ses symptômes ou son diagnostic


a. Il est marbré.

b. Il est en sepsis sévère.

c. Il fait un OAP.

d . Il alarme.

e. La tension s'effondre.

f. Il décharge.

g. Il s'enfonce.

h. C'est un patient très lourd.

i. Tu peux lui piquer un bilan.

141
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

2. Expressions concernant son traitement


a. Il a été rempli.

b. On va l'endormir.

c. On va lui donner un traitement de première intention.

d. On va le traiter en empirique.

e. On va le traiter par une antibiothérapie probabiliste.

f. Il ne répond pas au traitement.

g. Il n'est pas observant.

h. On va le perdre.

Les comas
Dans cette vidéo, l'équipe est au chevet d'un patient dans le coma. Le terme coma est très
général et est employé pour désigner une abolition pathologique de la vigilance. Il est le plus
souvent associé à un autre nom ou à un adjectif pour en préciser la cause, la profondeur ou
les caractéristiques.

Répondez aux QCM suivants concernant les comas.

1. Parmi les diagnostics suivants, quels sont les trois diagnostics différentiels de
coma?
0 A. le locked-in syndrome
0 B. l'hystérie (ou la simulation)
0 C. l'état de mal épileptique
0 D. le mutisme akinétique
0 E. la méningite
2. Parmi les étiologies de coma suivantes, quelles sont les trois qui peuvent être
rapidement réversibles?
0 A. le coma hypoglycémique
0 B. le coma hypercapnique
0 C. le coma toxique
0 D. le coma anoxique
0 E. le coma myxœdémateux
3. Parmi les caractéristiques sémiologiques suivantes, laquelle est incorrecte?
0 A. Un coma post traumatique apparu secondairement après un intervalle de
temps libre est en faveur d'un hématome extra-dural.

142
8. Faire la visite

D B. Un coma calme, profond et aréactif chez un diabétique doit être traité en


première intention par une injection intraveineuse directe (IVD) de sérum
glucosé à 30 % .
D C. Un coma avec pupilles en myosis serré est compatible avec une overdose
aux opiacés et doit être testé par une injection IVD de flumazénil
(ANEXATE®).
0 D. Un coma Glasgow 3, aréactif avec pupilles en mydriase et abolition des
réflexes pupillaires doit faire évoquer un coma dépassé.
D E. Un coma associé à une morsure latérale de langue, à une perte d'urines et
à des mouvements cloniques doit faire évoquer un coma post-critique.
4. D ans le bilan d'un coma non traumatique chez un homme de 56 ans sans anté­
cédents, le scanner cérébral sans injection est retrouvé normal.
Ceci n'élimine pas
D A. un hématome intraparenchymateux
D B. une étiologie toxique
D C. un accident vasculaire cérébral ischémique à la phase initiale
D D. une méningite ou une méningo-encéphalite
D E. un processus tumoral du tronc cérébral.
5. Chez un homme de 75 aux antécédents d'arythmie complète par fibrillation
auriculaire (AC/FA), la survenue d'un coma avec hémiplégie droite fait réaliser
un scanner en urgence. Celui-ci découvre une hypodensité étendue fronto-pariéto­
temporale gauche. Vous évoquez les diagnostics suivants
DA. un AVC ischémique sylvien gauche
DB. un AVC hémorragique sylvien droit
0 C. une thrombose de la carotide interne droite
D D. une thrombose de l'artère sylvienne gauche
D E. une tumeur cérébrale.

Plusieurs scores (appelés aussi des échelles) sont utilisés pour préciser la pro­
fondeur d'un coma. Le plus utilisé est le score de Glasgow. Complétez le
tableau suivant.

Échelle de Glasgow

Ouverture des yeux (Y) ....................................... N) Réponse motrice (M)

4 = spontanée 5 = ................................... . 6 = à la demande


3 = ........................... 4 = .................................... 5 = ....................................
2 = à la douleur 3 = incohérente 4 = inadaptée
1 = ................................. 2 = incompréhensible 3 = .................................

1 = absente 2 = .................................
1 = absente

P Le coma dépassé ➔ Encadré en fin de chapitre.

143
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

GRAMMAIRE
Exprimer l'obligation ou la nécessité
Les deux verbes les plus courants pour indiquer le caractère obligatoire d'une action sont
falloir et devoir.
- Pour construire une phrase avec falloir, on utilise uniquement le pronom indéfini il dans
l'expression: il faut.
- Quand cette expression indique une obligation générale, c'est-à-dire qu'elle ne s'adresse
pas à une personne en particulier, cette expression est suivie d'un verbe à l'infinitif.
EXEMPLE: Il faut avoir le bac pour s'inscrire en fac de médecine.
- Quand l'obligation concerne quelque chose ou quelqu'un en particulier, on utilise
l'expression il faut que suivie du nom ou du pronom qui désigne cette chose/personne et
d'un verbe conjugué au subjonctif présent.
EXEMPLE: Dans la vidéo 27, la surveillante dit à l'infirmière: « Si le patient a besoin de
nous appeler, il faut qu'il puisse le faire. » Le second il remplace le patient.
N.B. L'utilisation d'un pronom avec il faut+ infinitif est tout à fait correcte mais plutôt formelle et
donc peu courante à l'oral.
EXEMPLE: Si le patient a besoin de nous appeler, il lui faut pouvoir le faire.

- Le verbe devoir, au contraire, s'utilise avec un nom ou un pronom (je/tu/il/elle/on/


nous/vous/ils/elles ou ça), comme tous les autres verbes de modalité. Il est suivi d'un verbe
à l'infinitif.
EXEMPLE : Le patient doit passer un scanner.

Dites quelles sont les obligations du médecin dans les situations suivantes en
utilisant les verbes ou expressions entre parenthèses.
EXEMPLE : En cas d'infarctus du myocarde (IDM) / contacter les cardiologues /
réaliser une coronarographie ou une thrombolyse en urgence (devoir)
- En cas d'IDM, on doit contacter les cardiologues (ou les cardiologues doivent
être contactés) pour réaliser une coronarographie ou une thrombolyse en urgence.

-1. Chez les patients insuffisants rénaux / éviter les scanners injectés (falloir)

2. Face à un choc hémorragique chez un patient sous PREVISCAN® (fluindione) /

-
injecter de la vitamine K (être nécessaire de)

3. Lorsqu'un malade est en état de mort encéphalique / l'équipe de réanimation /


demander l'avis de la famille / réaliser un prélèvement en vue d'un don d'organe
(être dans l'obligation de) -

144
8. Faire la visite

4. Face à un coma inexpliqué/ tester l'efficacité d'une injection de sérum glucosé


(être supposé) -

Donner une consigne (au futur simple)


La vidéo 27 présente trois exemples d·ordre donné au futur simple, qui marque bien les rap­
ports hiérarchiques:
- Le médecin senior parle du patient à l'interne:« S'il (ne) répond pas au remplissage, il fau­
dra débuter la noradrénaline. »
- Le médecin senior parle de la famille du patient à l'infirmier: « Il faudra bien qu'on les voie. »
- La surveillante parle de la famille du patient à l'infirmier: « S'ils téléphonent, vous leur
dites qu'on les verra cet après-midi. »
Le futur simple est souvent utilisé par les médecins pour donner des consignes aux patients
comme aux différents personnels sous leurs ordres. Il permet une formulation moins directe
et abrupte que l'impératif.

P Formation du futur simple ➔ Encadré en fin de chapitre.

Exprimez la consigne dans chacune des situations ci-dessous, en utilisant les


verbes suivants au futur.
connaître/ devoir/ écrire/ essayer/ éviter/ faire/
falloir/ pouvoir/ prendre/ ranger/ savoir
EXEMPLE : L'interne à l'infirmière:« Lorsque le patient reviendra du scanner/ on
lui ....................................... un bilan. » (piquer)
- Lorsque le patient reviendra du scanner, on lui piquera un bilan.

1. Le médecin senior à l'interne: « Si les hémocultures restent positives, il


......................................................... faire une échographie cardiaque transœso­
phagienne (ETO) pour éliminer une El. »
2. L'interne à l'étudiant:« Après la visite, tu .................................... une observa-
tion et .......................................... les ECG de ce malade dans son dossier.»
3. L'interne au patient : « Pour diminuer votre tension artérielle, vous
.......................................... ce comprimé tous les jours matin et soir au moment
des repas. Vous .................................................................. de manger trop salé et
................................. de faire un peu d'exercice tous les jours.»
4. Le chef de service à la secrétaire:« À la fin de la visite, vous me ......................
penser, s'il vous plaît, à téléphoner au directeur de garde. Nous ..............................
l'informer du manque de lit sur l'hôpital.»
5. Le PU-PH à l'interne: « À la fin de ce semestre, vous .................................
poser des voies centrales et des drains thoraciques, vous ................................. les
principales prises en charge urgentes et vous .............................. prendre des gar-
des en réanimation.»

145
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

PRODUCTION ORALE

Imaginez-vous interne en train de faire la visite avec l'infirmière et la sur­


veillante. Pour chacune des situations suivantes, imaginez les questions et les
explications adaptées.

Situation 1. Vous vous adressez à un patient de 45 ans hospitalisé pour une


hémorragie digestive compliquant un ulcère duodénal. Vous voulez:
- savoir comment il se sent (sommeil, douleurs, nausées);
- savoir s'il a présenté des signes d'hémorragie (hématémèse, mélénas, rectorra-
gies);
- lui expliquer qu'il va mieux mais qu'il reste encore à l'hôpital pour être sur-
veillé 24 heures ou 48 heures (sortie selon l'évolution de l'hémoglobine).
Situation 2. Vous vous adressez à l'infirmière à propos d'une patiente de 74 ans
hospitalisée pour un AVC. Vous voulez:
- savoir comment elle a passé la nuit (douleur, fièvre, tension);
- savoir si son déficit neurologique s'est amélioré (parole, déficit moteur, déglu-
tition);
- lui expliquer pourquoi vous avez prévu un scanner cérébral de contrôle 72 heu-
res après le premier, qui était normal.
Situation 3. Vous vous adressez à la surveillante et à l'infirmière à propos d'un
patient de 83 ans hospitalisé pour chute à domicile. Vous voulez :
- savoir si elles ont vu la famille du patient (épouse ou enfants);
- savoir si elles savent comment le patient vivait à domicile (autonomie, repas,
aides);
- demander à la surveillante de contacter l'assistante sociale (organisation du
retour à domicile, passage d'une infirmière à domicile);
- demander à l'infirmière de vous appeler si la famille vient cet après midi.

avec l'indicatif avec l'infinitif


si (+ présent ou imparfait) à (la) condition de
au cas où (+ conditionnel> en cas de
avec le subjonctif à valeur restrictive
à supposer que à moins de + infinitif
à condition que à moins que + subjonctif
c'est que sauf si + présent ou imparfait
en admettant que
mettons que
si tant est que

146
8. Faire la visite

Formation : infinitif du verbe + terminaisons -ai, -as, -a, -ons, -ez, -ont

Si le verbe finit par -E, enlever le -E final.


ExEMPLE : attendre - j'attendrai

Exemples: Exceptions :
Je consulterai être - je serai venir - je viendrai
Tu consulteras avoir - j'aurai voir - je verrai
Il consultera faire - je ferai savoir - je saurai
Nous consulterons aller - j'irai
Vous consulterez pouvoir - je pourrai
Ils consulteront vouloir - je voudrai

Coma dépassé et prélèvement d'organes


Un patient est considéré en état de mort clinique, encore appelée mort encéphalique, mort
cérébrale ou coma dépassé, lorsqu'il y a cessation complète et définitive de l'activité cérébrale.
Si son état résulte d'un accident et non d'une maladie, l'équipe médicale vérifie auprès de la
famille l'absence d'opposition du défunt au prélèvement de ses organes et tissus. Depuis 1976,
la législation française en matière de don d'organes repose en effet sur la seule« présomption
de consentement» du donneur.
Le décret du 02/12/1996 fixe les critères d'établissement d'un constat de décès préalable au
prélèvement d'organes à des fins thérapeutiques :
- dans le cas d'un arrêt cardia-respiratoire prolongé, le constat de mort peut être prononcé si
les trois critères cliniques suivants sont réunis : absence totale de conscience et d'activité
motrice spontanée, abolition de tous les reflux du tronc cérébral, absence totale de ventila­
tion spontanée ;
- dans le cas d'une personne décédée cliniquement et sous assistance respiratoire mais conser­
vant une hémodynamique, les trois critères précédents doivent être constatés et assortis,
pour attester de l'arrêt de la circulation encéphalique, soit d'une angiographie, soit de deux
électroencéphalogrammes d'une durée respective de 30 minutes et réalisés à 4 heures
d'intervalle dont le tracé est nul et aréactif.
La loi sur la bioéthique du 06/08/2004 insiste sur la répartition et l'attribution des greffons sui­
vant le« principe d'équité». La liste d'attente des receveurs est gérée par !'Agence de la bio­
médecine*. Elle instaure un devoir de mémoire envers le donneur défunt et la restauration
tégumentaire après les prélèvements (= restauration complète du corps, avec suture muscu­
laire et cutanée solide et esthétique). Elle fixe également les règles sanitaires afférentes au pré­
lèvement et à la transplantation, réaffirme le principe de gratuité du don d'organes, et définit
les conditions de prélèvement sur une personne vivante.

Source : http://www.france-adot.org

* anciennement Établissement français des greffes <EFG)

147
Prescrire un traitement
et expliquer
une ordonnance

Trouver un médicament sur le VIDAL® en ligne


A vont de rédiger sa prescription, l'interne cherche un médicament dans la base de
données de médicaments VIDAL®, très utilisée par les médecins en France.

COMPRÉHENSION ÉCRITE

Regardez la vidéo 28 en faisant une pause CID à chaque fois que cela est néces­
saire pour donner les informations suivantes.

1. Quelles sont les étapes pour accéder au VIDAL® en ligne?


- É tape 1 : L'interne doit se connecter à l'intranet de son CHU.
-Étape 2:
-Étape 3:
-É tape 4:
2. Comment s'appelle l'application VIDAL® accessible depuis l'intranet de
l'hôpital?

149
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

COMPRÉHENSION ÉCRITE

Observez les copies d'écran 1 à 4 du VIDAL® en ligne (document 9.1. du DVD)


et répondez aux questions.

1. Quels sont les cinq critères de recherche avancée sur HOPTIMAL® ?


-par produits

2. L'interne a sélectionné le critère de recherche« Produits». Quels sont les qua­


tre critères utilisables pour retrouver un médicament ?

3. Quelles sont les neuf voies d'administration (appelées aussi modes


d'administration) de médicament proposées dans HOPTIMAL®?
-voie -voie
-voie -voie
-voie -voie
-voie -voie
-voie
4. Quand on a écrit le nom du médicament recherché et sélectionné les critères de
recherche, sur quel bouton doit-on cliquer pour obtenir les résultats ?

5. Quel médicament l'interne recherche-t-il, et quels sont les critères de recherche


qu'il a sélectionnés ?

6. Quelles sont les deux spécialités thérapeutiques trouvées par l'interne ?


(Expliquez les abréviations utilisées.)

7. Quel est le nom du laboratoire qui fabrique ces médicaments ?

8. Quel est le nom commercial et quel est le nom de la molécule que l'interne a
choisi de regarder ?

9. Dans la monographie*, comment s'intitulent les chapitres qui concernent:


-les effets secondaires
-les doses et modes d'utilisation

150
9. Prescrire un traitement et expliquer une ordonnance

- les femmes enceintes:


- les cas dans lesquels ce médicament ne doit pas être utilisé:
(* La monographie est le document scientifique qui décrit les propriétés et les conditions
d'utilisation d'un médicament.)

10. Combien de comprimés contient une boîte de TAVANIC®?

Obseivez les copies d'écran S à 7 du VIDAL® en ligne (document 9.1. du DVD>


et répondez aux QCM sur la composition, les indications et la posologie
(plusieurs réponses sont parfois possibles).

1. L'excipient d'un médicament désigne:


D A. la dénomination internationale
DB. la forme pharmaceutique
DC. le principe actif
D D. le vecteur du principe actif.
2. Le TAVANIC® est un médicament:
DA. anti-bactérien DB. anti-fongique OC. anti-inflammatoire D D. anti-viral.
3. Il est indiqué
DA. en cas d'infection cutanée DB. en cas d'infection gynécologique
D C. en cas d'infection ORL D D. en cas d'infection urinaire.
4. Comparée à la forme orale, la forme parentérale de ce médicament a une action:
0 A. aussi rapide DB. moins rapide DC. plus rapide.
5. En cas de pneumopathie communautaire, la posologie journalière recomman­
dée est de:
D A. une prise de 500 mg
DB. deux prises de 500 mg
D C. trois prises de 250 mg.
6. En cas de pneumopathie communautaire chez un patient présentant une insuf­
fisance rénale grave (clairance de la créatinine< 10 ml/min), la posologie journa­
lière recommandée est de:
DA. deux prises de 500 mg
DB. une prise de 500 mg suivie d'une prise de 250 mg
DC. une prise de 250 mg suivie d'une prise de 125 mg.
7. En cas de pneumopathie communautaire chez un patient en insuffisance hépa­
tique, la posologie journalière recommandée est de:
D A 500 mg à 1 g
DB. une prise de 500 mg suivie d'une prise de 250 mg
DC. une prise de 250 mg suivie d'une prise de 125 mg.

151
9. Prescrire un traitement et expliquer une ordonnance

11. Ce médicament a-t-il un effet tératogène prouvé sur la femme enceinte ou


l'embryon?

12. Peut-on continuer à conduire une voiture quand on prend ce médicament?

Observez les copies d'écran 12 et 13 du VIDAL® en ligne (document 9.1. du


DVD) et dites si les affirmations suivantes sur les effets indésirables et le sur­
dosage du TAVANIC® sont vraies ou fausses.

Vrai Faux
1. Le laboratoire distingue sept fréquences d'apparition des effets
secondaires. D D
2. Ces fréquences d'apparition sont classées en fonction de leur
pourcentage de survenue(= leur taux d'incidence). D D
3. Les effets secondaires du TAVANIC® 500 mg sont les nausées,
les diarrhées et l'augmentation des enzymes hépatiques. D D
4. En cas de survenue de diarrhées sous TAVANIC®, on peut
craindre des coliques néphrétiques. D D
5. Le taux d'incidence estimé de rupture du tendon d'Achille sous
TAVANIC® 500 mg est de 0,1 %. D D
6. Un surdosage provoque des troubles neurologiques, digestifs et
des troubles de la conduction cardiaque. D D
7. En cas de surdosage, il faut procéder à un monitorage de l'ECG. D D
8. Le surdosage peut être traité par hémodialyse. 0 D

Observez les copies d'écran 13 et 14 du VIDAL® en ligne (document 9.1 du


DVD> et répondez aux questions sur la pharmacodynamique du TAVANIC®.

1. Quel est le mécanisme d'action du TAVANIC®?

2. Comment appelle-t-on l'ensemble des bactéries sur lesquelles un antibiotique


est efficace?

3. Comment les bactéries sont-elles classées dans le spectre?

4. Le TAVANIC® est-il efficace contre le staphylocoque (Staphylococcus)?

5. Quelles sont les klebsielles (Klebsiella) sensibles à cet antibiotique?

6. Quels sont les germes résistants à cet antibiotique?

153
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Lisez le texte ci-dessous sur la pharmacocinétique du TAVANIC®. Étudiez


ensuite les copies d'écran 15 à 17 du VIDAL® en ligne (document 9.1 du DVD>
pour compléter le texte avec les éléments manquants.

1. Les quatre grandes étapes de la pharmacocinétique d'un médicament sont:


1) l'................................................... qui est le processus par lequel le médica-
ment passe du site d'administration à la circulation générale,
2) la ............................................................ dans l'organisme qui dépend de
nombreux facteurs (fixation aux protéines, capacité de diffusion tissulaire,
volume de distribution... ),
3) le ..................................................., processus de biotransformation, le plus
souvent hépatique et / ou rénale (mais d'autres voies sont possibles),
4) l'......................................................, le plus souvent rénale ou hépatique,
sous forme de métabolites ou sous forme inchangée.
2. Le ................................................................... est la vitesse à laquelle le médi-
cament est absorbé.
3. La ..................................................................... est la fraction de la dose de
médicament administrée qui atteint la circulation générale. Celle du TAVANIC®
est de 100%, ce qui signifie que toute la dose de TAVANIC® administrée par voie
orale est absorbée (comme par voie intraveineuse).
4. Un élément important de la pharmacocinétique est le taux de .............
................................ aux protéines, c'est-à-dire le pourcentage de médicament lié
aux protéines du .................................................... (surtout l'albumine) car seule
la forme libre d'un médicament est active, la forme liée est inactive. Celui du
TAVANIC® est compris entre 30% et 40%.
5. La ........................................................................... n'influence pas l'absorption
du TAVANIC®, médicament que le corps excrète ensuite principalement par les
.......................................... (à85%).

Observez les copies d'écran 18 à 21 du VIDAL® en ligne (document 9.1. du


DVD> et répondez aux QCM concernant la sécurité pré-clinique, la prescrip­
tion, la délivrance et la prise en charge par la Sécurité sociale du TAVANIC®.

Vrai Faux
1. La dose mortelle du TAVANIC® se situe à 2 500 mg/kg. D D
2. De rares cas de malformation sur l'embryon ont été reportés. D D
3. Ce produit est potentiellement carcinogène. D D
4. Une boîte de comprimés de TAVANIC® 500 mg
coûte environ 25 €. D D
5. Ce médicament est remboursé à 100% par la Sécurité sociale. D D
6. Ce médicament est remboursé uniquement s'il est prescrit en cas
de pneumonie, infection bronchique grave, sinusite ou prostatite. D D
7. Il existe un numéro de téléphone gratuit qu'on peut appeler pour
avoir des informations complémentaires sur ce produit. D D

154
9. Prescrire un traitement et expliquer une ordonnance

Rédiger une ordonnance


L'interne prépare les ordonnances du patient.

En français, la prescription désigne le traitement, et l'ordonnance désigne le papier sur lequel


la prescription est écrite.

COMPRÉHENSION ÉCRITE

Regardez une première fois la vidéo 29 et dites à quoi correspondent les trois
ordonnances écrites par l'interne.

- La 1 re ordonnance est pour :


- La 2e ordonnance est pour :
- La 3 e ordonnance est pour :

Regardez à nouveau la vidéo 29 en faisant une pause CID à chaque fois que
cela est nécessaire pour écrire les ordonnances.

1 re ordonnance

2 e ordonnance

3 e ordonnance

À quoi correspondent les abréviations inscrites par l'interne sur la 1 re et sur la


3 e ordonnance?

Abréviation sur la 1 re ordonnance :

Abréviations sur la 3 e ordonnance :

155
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

VOCABULAIRE
Posologies et formes pharmaceutiques
Sur les ordonnances de traitements, l'interne écrit la posologie(= le dosage) et la forme phar­
maceutique(= forme galénique) de chaque médicament prescrit. Il utilise pour cela des abré­
viations courantes pour les médecins et les pharmaciens.

Complétez le tableau ci-dessous en indiquant les abréviations correspondant


aux éléments de prescription suivants.

Prescription Abréviation

ordonnance à renouveler OAR

jour ........ ou ............


fois ............... ou ............
avant / après le repas ............ / ............ le repas
pendant un mois ............ 1 mois
le matin (le) ............

Complétez le tableau ci-dessous en indiquant les abréviations correspondant


aux unités de poids et de mesure suivants.

Poids et mesure Abréviation ou symbole

microgramme
milligramme mg

nanogramme ng

gramme
unité internationale
million d'unités internationales
millilitre ml

centilitre
décilitre
cuillère à café (5 mD
cuillère à soupe (15 mD
cuillère-mesure

156
9. Prescrire un traitement et expliquer une ordonnance

Inscrivez le nom de la forme pharmaceutique sous l'image correspondante.

des capsules / un collyre / un comprimé effervescent / des comprimés sécables /


des gélules / des pilules / un sirop / un suppositoire

· lit $� ô
00
0
°
o �00

oio ;,,
.., :·
0

� ),

1. 2. 3. 4.

5. 6. z 8.

À quelles catégories appartiennent les formes pharmaceutiques suivantes ?


{Plusieurs solutions sont parfois possibles.>

Forme Solide Poudre Liquide Crème/


gel
une émulsion
des gouttes
un inhalant aqueux
un lyophilisat
un ovule
une pommade
une préparation pour injection
une solution
une suspension
des granules (ou granulés)
un patch

157
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Il existe de nombreuses formes solides orales de médicaments. Dans le tableau


suivant, associez chaque type à la définition correspondante.
EXEMPLE : 1-C.

Forme Définition

1. un comprimé enrobé ou pelliculé A. un très petit comprimé utilisé pour la


contraception orale

2. un comprimé effervescent B. un comprimé qui se dissout dans l'eau


3. une gélule C. un comprimé entouré d'une couche
brillante et lisse (plus ou moins fine)
qui protège le principe actif de
l'humidité et qui facilite la déglutition

4. un comprimé sublingual D. une enveloppe en gélatine dure


contenant une poudre
S. un comprimé soluble E. une pâte pharmaceutique qu'on laisse
fondre dans la bouche

6. un comprimé gastro-résistant F. un comprimé qui émet du gaz carbo-


nique quand il se dissout dans l'eau

Z un comprimé orodispersible G. un comprimé qu'on laisse fondre sous


la langue

8. une pastille H. une enveloppe en gélatine molle


contenant un liquide
9. une pilule 1. un comprimé qu'on croque
10. une capsule J. une enveloppe formée de deux parties
détachables en gélatine dure conte-
nant une poudre

11. une capsule molle K. un comprimé qui résiste aux sucs gas-
triques et permet de libérer le principe
actif dans l'intestin

12. un comprimé à libération prolongée L. très petits comprimés sous forme de


grains

13. des granules M. un comprimé qui libère son principe


actif pendant une période assez Ion-
gue

l
Inscrivez le type de conditionnement de médicaments sous l'image cor­
respondante.

des ampoules/ un flacon/ un flacon-doseur/ un patch/


une plaquette/ des sachets/ un spray (ou aérosol)/ un tube

158
9. Prescrire un traitement et expliquer une ordonnance

n
1. 2. 3. 4.

5. 6. z 8.

Dans sa prescription, le médecin utilise souvent des abréviations pour écrire les formes phar­
maceutiques. Les plus courantes sont listées dans l'encadré ci-dessous.

AMP ampoule
CAP/ CAPS capsule
CP/ CPR/COMPR comprimé
FL flacon
GEL/ GELU gélule
GTTE goutte
PDR/ PDRE poudre
SAC/ SACH sachet
SOL solution

Les médicaments peuvent être administrés par différentes voies. Associez les
formes suivantes de médicaments à leur(s) voie(s) d'administration possible(s).

1. un aérosol A. voie orale(ou per os)


2. un collyre B. voie cutanée(ou transdermique)
3. une crème C. voie nasale
4. une huile D. voie oculaire(ou ophtalmique)
5. un ovule E. voie intraveineuse(IV)
6. un patch F. voie rectale
7. une pommade G. voie intra-vaginale
8. une préparation pour injection H. voie inhalée
9. un suppositoire 1. voie intra-musculaire(IM)
10. un spray J. voie sublinguale
11. des granules homéopathiques K. voie sous-cutanée(« sous-eut» ou SC)

159
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

VOCABULAIRE
Prescription et ordonnance
La prescription désigne le document sur lequel est écrit le traitement du patient à l'hôpital,
à partir duquel les infirmières vont pouvoir réaliser les examens complémentaires et admi­
nistrer les traitements. À l'entrée d'un nouveau patient(= à l'admission), l'interne doit rédi­
ger les prescriptions(on dit souvent.faire les prescriptions).
L'ordonnance désigne le document sur lequel est écrit le traitement d'un patient que celui­
ci va aller acheter à la pharmacie. C'est à partir de cette ordonnance que le pharmacien déli­
vre les médicaments prescrits. À la sortie du patient de l'hôpital, l'interne doit rédiger les
ordonnances(on dit aussi.faire les ordonnances de sortie). On différencie les ordonnances à
100 % pour les patients atteints de maladies prises en charge à 100 % par la Sécurité sociale
des ordonnances simples. Sur chaque ordonnance doivent figurer le nom, l'adresse et la qua­
lité du médecin, sa signature et son cachet, ainsi que les nom, prénom et date de naissance du
patient, et la date.

Obseavez la prescription d'entrée du document 9.2 du DVD. Répondez ensuite


aux questions suivantes.

1. Qui a rédigé la prescription?

2. Quel est le nom du patient?

3. Quelle est la date de cette prescription?

4. Quelles sont les voies d'administration utilisées pour le traitement prescrit?

5. Quel est le bilan d'entrée prescrit?

6. Quelle est la surveillance prescrite?

Obseavez l'ordonnance du document 9.3 du DVD. Répondez ensuite aux


questions suivantes.

1. De quel type d'ordonnance s'agit-il?

2. Quelles informations figurent sur l'en-tête de l'ordonnance?

160
9. Prescrire un traitement et expliquer une ordonnance

3. Qui a rédigé cette ordonnance?

4. Pour combien de temps le traitement est-il prescrit?

5. Que manque-t-il d'obligatoire sur cette ordonnance?

VOCABULAIRE
Les classes thérapeutiques
Quand un médecin explique un traitement à un patient, il utilise parfois les classes thérapeu­
tiques(= les catégories de médicament). Par exemple. pour parler des médicaments contre la
fièvre, il peut employer le terme médical antipyrétique.
Les classes thérapeutiques sont également utilisées pour classer les médicaments en fonction
de leur type d'action pharmacologique.

Dans le tableau suivant, associez chaque classe thérapeutique à son action


pharmacologique.

EXEMPLE : 1-G.

Classe thérapeutique Action pharmacologique

1. antipyrétique A. contre l'hypertension


2. antidépresseur B. pour dilater les bronches
3. diurétique C. contre les virus
4. bronchodilatateur D. contre l'inflammation
S. antitussif E. contre la dépression
6. anxiolytique F. pour favoriser l'endormissement,
le sommeil
Z antibiotique G. contre la fièvre
8. antalgique ou analgésique H. contre les microbes et les bactéries
9. hypnotique ou somnifère 1. pour calmer une agitation
10. laxatif J. contre l'anxiété
11. sédatif ou calmant K. pour augmenter la pression artérielle
12. anti-inflammatoire L. pour stimuler l'élimination des selles
13. antihistaminique M. pour endormir totalement ou localement
14. antihypertenseur N. contre la toux
15. vasopresseur O. pour stimuler la diurèse
16. antiviral P. contre la douleur
17 anesthésiant ou anesthésique Q. contre les allergies

161
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Médicament est un mot masculin. Les catégories de médicaments sont aussi masculines.
EXEMPLE: Un antipyrétique est un médicament contre la fièvre.
En France, quand les patients parlent d'un médicament, ils ont tendance à utiliser le nom
commercial plutôt que le nom de la molécule.
EXEMPLES: un DOLIPRANE® au lieu d'un comprimé de paracétamol, un EFFERAL­
GAN® au lieu d'un comprimé de paracétamol effervescent, un ASPRO® au lieu d'un
comprimé d'aspirine effervescent, etc.
Aujourd'hui, des médicaments génériques sont souvent prescrits par les médecins ou propo­
sés aux patients par les pharmaciens en substitution à un médicament de référence.

P Informations sur les médicaments génériques ➔ Encadré en fin de chapitre.

PRODUCTION ÉCRITE

Rédigez les prescriptions et ordonnances suivantes.

1. Rédigez les prescriptions (bilan, traitement et surveillance) des premières


24 heures d'hospitalisation pour Monsieur Durand, 62 ans, hospitalisé pour une
pyélonéphrite aiguë (il n'a pas d'antécédent d'allergie et sa clairance de la créati­
nine, estimée par la formule de Cockroft, est à 82 ml/min).

2. Rédigez les deux ordonnances de sortie de Madame Dupont, la première pour


un traitement anti-coagulant oral par anti-vitamine K, la seconde pour la sur­
veillance biologique de ce traitement.

Ordonnance 1

162
9. Prescrire un traitement et expliquer une ordonnance

Ordonnance 2

PRODUCTION ORALE

l
Imaginez-vous interne et expliquez les deux ordonnances que vous venez de
rédiger à Madame Dupont et à son mari.

Les médicaments génériques


Quand un laboratoire pharmaceutique découvre une nouvelle molécule (encore appelée médi­
cament ou spécialité pharmaceutique), il dépose un brevet qui lui assure l'exclusivité de sa fabri­
cation et de sa commercialisation pendant 20 ans. À l'expiration du brevet, la molécule tombe
dans le domaine public, ce qui autorise d'autres laboratoires à en produire une copie conforme
et à la vendre sous un nom commercial différent de celui du médicament de référence. On parle
alors de médicament générique. Génériques et médicaments de référence sont donc identiques
par leur composition en principes actifs, ainsi que par leurs formes pharmaceutiques (ou galé­
niques).
Depuis 1999, les pharmaciens ont un droit de substitution qui leur permet de proposer à un
patient un médicament générique en remplacement du médicament de référence prescrit par
le médecin. Le patient comme le médecin peuvent refuser la substitution.
Les génériques ont un prix nettement inférieur aux médicaments de référence. Le ministère de
la Santé français encourage donc la substitution afin de réduire les dépenses de santé publique
concernant le remboursement des médicaments.
L'.Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé <AFSSAPS) propose un répertoire
des médicaments génériques, disponible sur le site http://afssaps.sante.fr.
La caisse d'assurance maladie de la Sécurité sociale propose un guide des équivalents thérapeu­
tiques (disponible sur http://www.mediam.ext.cnamts.fr/get/index.htm) dans lequel les médica­
ments sont classés par dénomination commune internationale (DCD, c'est-à-dire par nom de
molécule.
La majorité des médicaments génériques portent le nom de la dénomination commune.
Un médecin a le droit de prescrire en dénomination commune.

163
Organiser la sortie
d'un patient et rédiger
son compte rendu

La visite de sortie
L'interne rend visite à un patient avant sa sortie de l'hôpJta/.

COMPRÉHENSION ORALE
Regardez la vidéo 30 en entier une première fois avant de faire les exercices suivants.

Regardez de nouveau la vidéo 30 (du début à 00:30), et répondez aux QCM


suivants.

1. Quand l'interne répond au remerciement du patient par « c'est pas grand­


chose», il veut dire que :
0 A. la consultation n'est pas très chère
0 B. le devoir de l'interne était d'aider le patient
0 C. la maladie du patient n'était pas grave.
2. L'expression « 24 heures d'observation» signifie :
0 A. 24 h de monitorage O B. 24 h de surveillance OC. 24 h de traitement IV
3. Au sujet de l'infection, l'interne dit qu'elle est:
0 A. contrôlée 0 B. guérie 0 C. sous contrôle
4. Quand l'interne dit« malgré la petite frayeur que vous nous avez faite», il veut
dire que:
0 A. les médecins ont été inquiets quand son état s'est aggravé
0 B. le patient a eu peur quand son état s'est aggravé
0 C. le patient et les médecins ont eu peur quand son état s'est aggravé.

165
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Lisez les affirmations ci-dessous. Regardez ensuite la suite de la vidéo 30 {Il à


01 :42) et dites si ces affirmations sont vraies ou fausses.
Vrai Faux
1. L'interne prescrit au patient un antibiotique oral. D D
2. Cet antibiotique peut provoquer une allergie croisée. D D
3. Le patient doit prendre cet antibiotique une fois par jour. D D
4. Le traitement est prescrit pour 48 heures D D
5. Le patient devra refaire une radiographie de thorax et une prise
de sang à la fin du traitement. D D
6. Il pourra revenir à l'hôpital pour faire ces examens. D D
7. L'interne lui conseille d'aller voir son médecin traitant dans 48 heures D D
8. Le patient devra apporter à son médecin la radio et le compte
rendu d'hospitalisation. D D
9. Les examens complémentaires permettront au médecin traitant
d'évaluer la durée du traitement. D D

Regardez la fin de la vidéo 30 et répondez aux questions suivantes.

1. Quelle première question le patient pose-t-il à l'interne?

2. Qu'est-ce qui a provoqué cette infection?

3. Citez les trois risques provoqués par la cigarette que l'interne mentionne au patient:

4. Pourquoi les risques sont-ils particulièrement élevés pour ce patient?

5. Dans quels cas l'interne conseille-t-il au patient de consulter à nouveau?

6. En fonction de ces symptômes, que pourrait faire le médecin traitant?

7. Que fait l'interne à la fin de l'entretien?

8. Que conseille-t-il au patient en cas d'urgence?

P Informations sur le SAMU ➔ Encadré en fin de chapitre.

166
10. Organiser la sortie d'un patient et rédiger son compte rendu

GRAMMAIRE
Conseiller et mettre en garde
Pour donner un conseil à un patient ou un collègue, ou bien pour l'avertir de risques ou de
problèmes éventuels, il est fréquent d'utiliser les verbes être, devoir, falloir, valoir, pouvoir
au conditionnel.

p Formation du conditionnel ➔ Encadré à la fin du chapitre 6.

Imaginez-vous interne et écrivez les conseils que vous pourriez donner à un


patient ou à un étudiant hospitalier.
Que diriez-vous à un patient ...
1. ... qui a une insuffisance rénale chronique terminale au stade de la dialyse et
qui hésite à entrer dans un programme de greffe de rein?

2.... qui n'arrive pas à prendre son traitement régulièrement?

3.... qui a un problème d'obésité et qui ne sait pas comment résister à la nourri­
ture?

4.... qui veut savoir s'il peut conduire en étant sous traitement anti-dépresseur?

S. ... qui prend souvent des médicaments sans avis médical?

Que diriez-vous à un étudiant hospitalier...


6. ... qui n'arrive pas à faire les gaz du sang?

7. ... qui veut demander un conseil au chef de service d'endocrinologie, le célè­


bre professeur Duracuire?

8. ... qui a du mal à concilier le travail en stage et la préparation de l'examen


national classant?

L'opposition, la restriction et la concession


Dans la vidéo 30, l'interne explique au patient que« malgré la petite frayeur qu' [il leur] a
faite hier matin», il peut quand même sortir dans la journée et n'a plus besoin d'oxygène.
L'expression malgré permet de présenter deux situations ou deux actions en parallèle, l'une
s'opposant à l'autre ou la limitant.

P Expressions d'opposition, de restriction et de concession ➔ Encadré en fin de chapitre.

167
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Complétez les phrases avec une des expressions d'opposition, de restriction ou


de concession de la liste ci-dessous. Attention à la structure de la phrase.

à la place / au lieu de / autant. .. autant. .. / bien que / malgré /


même si / plutôt que / pourtant / quand même / quitte à
1. Ce service d'urologie est très demandé pour les stages mais l'interne a pu y
obtenir une place ....................................... car il est major de sa promotion.
2...................................................... il ait fait ses études médicales à Paris, il a pré-
féré faire son internat à Lyon.
3.............................................. la réanimation est une spécialité difficile, il est très
intéressant d'y faire au moins un semestre car c'est un stage très formateur.
4................................................................ son intérêt pour la médecine d'urgence,
l'étudiant hospitalier n'a pas mis cette spécialité comme premier choix pour ses
stages d'internat.
5. L'interne s'est bien adapté au rythme de travail intense durant son semestre de
pédiatrie, ......................................................... il a souvent passé une nuit blanche
pendant ses nombreuses gardes.
6. Ce que l'interne trouve le plus difficile est de communiquer avec les familles ;
c'est pour cela qu'il préfère les rencontrer avec la surveillante
...................................................... tout seul.
7. Le médecin a constaté de nombreux effets indésirables de la chimiothérapie
chez ce patient. Il lui a proposé de participer à un nouveau protocole

8. Le patient a demandé si l'intervention pouvait se pratiquer sous anesthésie


locale ...................................................... une anesthésie générale.
9. Les étudiants doivent être rigoureux dans la présentation de leurs observations
écrites, ......................................................... les réécrire plusieurs fois pour qu'elles
correspondent bien à ce qu'on attend.
10. ................................................ la ponction pleurale est un geste relativement
facile qui peut être réalisé par les étudiants hospitaliers, .......................................
la pose d'un drain thoracique est plus technique et doit être réalisée par des inter­
nes expérimentés.

COMPRÉHENSION ORALE
Dans la vidéo 30, l'interne procède à ce qu'on appelle l'éducation thérapeutique du patient.
Elle est destinée à permettre à un patient de comprendre sa maladie, son traitement, les
moyens d'éviter une récidive et, dans certains cas, de l'aider à devenir autonome.

168
10. Organiser la sortie d'un patient et rédiger son compte rendu

On a longtemps considéré les soins médicaux comme uniquement curatifs et laissé de côté l'aspect
préventif dans le succès d'un traitement. Cette conception cède la place aujourd'hui à une approche
plus humaniste centrée sur les besoins du patient ainsi que sur sa capacité à prendre en charge les
conséquences de sa maladie. Le médecin a ainsi un véritable rôle « pédagogique » que définit le pro­
fesseur Deccache dans Information et éducation du patient (Éditions De Boeck, 1989) :
« L'.éducation du patient est un processus par étape, intégré dans la démarche de soins, comprenant
un ensemble d'activités organisées de sensibilisation, d'information, d'apprentissage et d'aide psycho­
logique et sociale, concernant la maladie, les traitements, les soins, l'organisation des procédures hospi­
talières, les comportements de santé et ceux liés à la maladie et destinés à aider le patient (et sa famille)
à comprendre la maladie et les traitements, collaborer aux soins, prendre en charge son état de santé
et favoriser un retour aux activités normales. »

Regardez une nouvelle fois la vidéo 30, puis expliquez comment l'interne pré­
sente au patient les informations qui relèvent de l'éducation thérapeutique.

- Concernant le traitement

- Concernant la surveillance

- Concernant la maladie

VOCABULAIRE

Les facteurs de risque


Dans la vidéo 30, l'interne explique au patient que le tabac est à la fois un« facteur de risque
pour le cancer du poumon» et« un facteur de risque de maladies cardiovasculaires».
Il est également possible de dire ou d'écrire: facteur de risque pour. .. ou facteur de risque de ...

Classez les facteurs de risque suivants dans le tableau ci-dessous.


- des antécédents familiaux de cancer du sein
- un antécédent personnel de mastopathie hyperplastique atypique
- des antécédents familiaux de maladie cardiovasculaire
- une première grossesse tardive (après 35 ans)
- une ménopause tardive (après 50 ans)
- des rapports sexuels non protégés avec des personnes à risque
- une toxicomanie intraveineuse
- des premières règles précoces (avant 12 ans)

169
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

-une homosexualité - le tabagisme


- un diabète -une obésité
-une hypertension artérielle - une hypercholestérolémie
-sujet de sexe masculin - des transfusions sanguines
- l'âge - des partenaires sexuels multiples

Facteurs de risque

de cancer du sein cardiovasculaires d'infection par le VIH

Complétez le texte ci-dessous sur les facteurs de risque en utilisant les mots
de vocabulaire suivants.
-âge - fumeurs
- alcoolisme - génétiques
-antécédent familial - habitudes toxiques
- environnementaux - hypertension artérielle
-est associée à -incidence
-études cas-témoin - risque relatif
-facteurs de risque héréditaires - tabagisme
Un facteur de risque peut se définir comme un état physiologique
(l'....................................... par exemple), pathologique (l'.................................)
ou encore une habitude de vie (le ..........................................) associés à une
.............................. augmentée de la maladie.
Certains facteurs de risque sont .......................................... : ils sont liés à
l'hérédité et sont parfois appelés ........................................................................... .
C'est le cas par exemple dans le cancer du sein pour lequel une femme ayant un
.................................................................. de cancer du sein a deux fois plus de
risque de développer à son tour la maladie.

170
10. Organiser la sortie d'un patient et rédiger son compte rendu

D'autres facteurs de risque sont liés au comportement ou aux


........................................... . . ........................................... .. des patients, on les
appelle « facteurs de risque comportementaux » comme, par exemple, le taba­
gisme et l'............. ...................................... . Ainsi, le risque relatif de maladie
coronarienne chez les grands fumeurs (plus de 20 cigarettes par jour) est multiplié
par plus de trois par rapport aux non fumeurs, et plus de 80 % des patients dia­
gnostiqués avec un cancer du poumon sont des .................................... ou
d'anciens fumeurs.
D'autres facteurs de risque sont liés à l'environnement: ce sont des facteurs de
risque ................................................... . L'exposition aux fibres d'amiante par
exemple ....................................... une incidence plus élevée de cancers bron-
chiques ou de mésothéliomes (tumeurs se développant à partir de la plèvre).
Pour être reconnu scientifiquement comme facteur de risque, un facteur doit aug-
menter de façon significative le ...................................................... de survenue de
la maladie par plusieurs études épidémiologiques (études de cohorte ou
····················································································)·

P Plus d'informations sur la lutte anti-tabac en France ➔ Encadré en fin de chapitre.

Le plan d'un compte rendu d'hospitalisation


L'interne reçoit des consignes pour établir son compte rendu.

COMPRÉHENSION ORALE
Regardez la vidéo 31 en entier une première fois avant de faire les exercices suivants.

Regardez de nouveau la vidéo 31 en faisant une pause (Il) à chaque fois que
cela est nécessaire pour répondre aux questions suivantes.

1. Qui est Réjane?


2. Quel document apporte-t-elle à l'interne?
3. Quelles sont les sept parties que le compte rendu doit faire apparaître?
a. le motif d'hospitalisation
b.
C.
d.
e.
f.
g. les conclusions

171
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

4. Quels renseignements l'interne doit-il indiquer concernant les transfusions?

S. Quelle information l'interne doit-il donner concernant les bactéries?

Au dictaphone
L'interne dicte son compte rendu à l'aide de son dictaphone.

COMPRÉHENSION ORALE
Regardez la vidéo 32 en entier une première fois avant de faire les exercices suivants.

Dans son compte rendu, l'interne indique oralement les signes de ponctuation
et la mise en page. Avez-vous reconnu ces informations ? Complétez le
tableau ci-dessous en écrivant les correspondances.

Signe ou symbole Correspondance

point

J
J
J
deux points

Compte rendu

_Compte rendu

Compte rendu en italiques

172
10. Organiser la sortie d'un patient et rédiger son compte rendu

Regardez de nouveau la vidéo 32 en faisant une pause {ID à chaque fois que
cela est nécessaire pour trouver les données chiffrées correspondant aux indi­
cations ci-dessous.

Indications Données chiffrées

l'.arrondissement (le quartier) de la ville où se trouve


69001
le cabinet du médecin traitant de ce patient.

La période d'hospitalisation

La saturation en air

La fréquence respiratoire

La pression artérielle

La fréquence cardiaque

La CRP

La Pa02 en air

La PaC02

Le pH

La polynucléose à polynucléaires

l'.aspect anormal de l'ECG

La natrémie

Le dosage du TAVANIC®

Le temps que le patient doit attendre à sa sortie de l'hôpital


avant de faire une nouvelle radio de thorax et une autre 48 h
prise de sang

GRAMMAIRE

Le présent historique
Lisez attentivement le compte rendu d'hospitalisation dicté par l'interne (document
10.1 du DVD). Dans ce compte rendu, l'interne utilise régulièrement le présent pour
décrire des situations ou des événements passés. Ce présent de narration ou présent histo­
rique remplace l'imparfait ou le passé composé. Il est très courant à l'oral et à l'écrit pour
souligner une action ou une situation passée.
EXEMPLE : « M. Dony Arthur présente une dyspnée».

En réalité, M. Dony présentait une dyspnée quand il est arrivé à l'hôpital: ce n'est plus le cas
au moment où l'interne fait son compte rendu.

173
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Retrouvez dans le compte rendu du document 10.1 du DVD les verbes au pré­
sent et, lorsque cela est possible, remplacez-les par un temps du passé adapté
à la situation.

1. M. Dony Arthur présentait depuis 48 heures une dyspnée.


2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13. La radiographie de thorax s'est améliorée également.

VOCABULAIRE

Verbalisation et nominalisation
Dans son compte rendu, l'interne utilise une langue formelle et concise à base de noms plu­
tôt que de verbes.
EXEMPLE:

L'interne parle d'une « absence d'anémie » au lieu d'utiliser une phrase complète avec un
verbe comme « il n'y a pas d'anémie » ou « on ne note / observe / constate pas
d' anémie ».

Dans le tableau ci-contre, retrouvez le nom correspondant à chaque action ou


fait décrit dans le compte rendu.
l
EXEMPLE: 1-B.

174
10. Organiser la sortie d'un patient et rédiger son compte rendu

Action ou fait décrit Nom

1. Il n'y a pas d'anémie. A. Diminution du syndrome inflamma-


toire

2. La fièvre est descendue. B. Absence d'anémie

3. Le syndrome inflammatoire C. Défervescence thermique


a diminué.

4. Il y a un épanchement pleural. D. Aggravation du patient

5. La fréquence cardiaque a augmenté. E. Bonne observance du traitement

6. Le patient s'est aggravé. F. Présence d'un épanchement pleural

7. L'.état général s'est altéré. G. Augmentation de la fréquence


cardiaque

8. Le patient observe bien H. Altération de l'état général


son traitement.

Complétez le tableau ci-contre en retrouvant le verbe ou le nom dérivé cor­


respondant et trouvez un exemple d'utilisation du mot manquant.

Verbe Nom Exemple d'utilisation

descendre une défervescence On note une défervescence


thermique depuis 24 heures.
(s') altérer une
(s') une aggravation

diminuer une
baisser une
(se) une réduction

une chute
faiblir / (s') affaiblir un

s'effondrer un

décliner un

décroître une

régresser une

(se) une dégradation

(se) une détérioration

empirer 0 L'état du patient empire


de jour en jour.

175
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Verbe Nom Exemple d'utilisation

monter une montée La température monte de


façon irrégulière.

augmenter une

pousser une

(s') une accentuation

croître/ une croissance/


(s') un accroissement

grandir/ (s') agrandir un

(s') une amplification

(s') élargir un

(s') étendre une

(s') une élévation

grossir un

(s') intensifier une

(se) multiplier une

(se) un développement

un redoublement

<se) une stabilisation

une stagnation

N.B. Tous les noms se terminant avec le suffixe -ment sont masculins, tous les noms en -tian sont
féminins.

Transformez le verbe en nom dans les expressions suivantes, utiles pour rédi­
ger un compte rendu de sortie.
EXEMPLE: La tension chutait à l'examen clinique - chute de tension à l'examen
clinique.
- Antécédents
1. Le malade a été opéré pour une fracture du tibia en 1998.

176
10. Organiser la sortie d'un patient et rédiger son compte rendu

2. Un pace maker (P.M.) a été posé en 2002 pour bloc auriculo-ventriculaire


(BAY) du 3 e degré.

3. La patiente a été hospitalisée un mois pour dépression en 2006.

4. Le patient est traité par anti-vitamine K (AVK) depuis un an.

- Histoire de la maladie
5. La patiente a perdu connaissance le 22/10.

6. Elle a eu de la fièvre et elle a frissonné la veille.

7. Elle a chuté et s 'est évanouie.

8. Elle a consulté son médecin traitant une semaine avant.

- Examen clinique
9. L'état général (EG) avait baissé.

10. Le murmure vésiculaire (MV) était aboli en base gauche.

11. La fréquence respiratoire (FR) s'était accélérée.

12. Les fonctions supérieures avaient décliné.

- Bilan paraclinique

13. Le taux de prothrombine (TP) était effondré.

177
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Reformulez les phrases en utilisant dont.

1. Le patient a quatre filles. Une de ses filles vit avec lui.

2. Il présente des symptômes de la grippe. Il se plaint d'importantes douleurs arti­


culaires et de vomissements.

3. Le bilan biologique pratiqué retrouve 11 G/1 de globules blancs. Il y a 80 % de


polynucléaires neutrophiles.

4. La ponction lombaire montre: 300 GB/mm3 ; lymphocytes 99 %.

S. Il est vacciné contre les principales infections. Ce sont essentiellement les hépa­
tites A et B, la fièvre jaune et la typhoïde.

Le participe présent
La dernière partie du compte rendu comporte de nombreux verbes au participe présent.
EXEMPLE : « Après une aggravation initiale ayant nécessité ... »

Cette forme du verbe est particulièrement utilisée dans les lettres


1. pour raccourcir les phrases et les rendre plus formelles ;
EXEMPLE: Après un bilan initial qui a comporté - Après un bilan initial ayant comporté

2. pour les salutations en fin de lettre.


EXEMPLE : Nous vous remercions par avance de votre réponse - Vous remerciant

Formation du participe présent ➔ Encadré en fin de chapitre.

Modifiez les phrases ci-dessous en utilisant le participe présent.

EXEMPLE: Nous vous remercions par avance de nous tenir informés.


- Vous remerciant par avance de nous tenir informés.
1. Je vous remercie de nous tenir informés.

180
10. Organiser la sortie d'un patient et rédiger son compte rendu

2. Je me tiens à votre disposition pour tout complément d'information.

3. Je reste disponible pour tout renseignement complémentaire.

4. Je vous demande de revoir en consultation votre médecin traitant après


l'intervention pour un contrôle.

5. Je vous invite à reprendre rendez-vous avec votre médecin traitant.

6. Je vous prie de croire, chère consœur / cher confrère, en l'assurance de mes sen­
timents les meilleurs.

Problèmes de compréhension
La secrétaire conseille l'interne pour la rédaction du compte rendu.

COMPRÉHENSION ORALE
Regardez la vidéo 33 en entier une première fois avant de faire les exercices.

Regardez de nouveau la vidéo 3 3 et répondez aux questions suivantes.

1. Comment la secrétaire a-t-elle indiqué dans le compte rendu les informations


qu'elle n'a pas comprises?

2. Que demande-t-elle à l'interne de faire?

3. Que va faire l'interne pour ce compte rendu?

181
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

PRODUCTION ORALE

l
Imaginez-vous interne et dictez le compte rendu de l'observation présentée
au chapitre 6, exercice 23 {document 6.2 du DVD>.

Formation : radical de nous au présent + -ant


EXEMPLES : rester _... nous restons _... restant
appeler _... nous appelons _... appelant
Exceptions : avoir _... ayant
être _... étant

- Sa forme simple et sa forme composée avec avoir sont invariables (pas d'accord en genre et en
nombre).
ExEMPLES: Diminution du syndrome inflammatoire permettant l'arrêt de l'oxygénothérapie
Après une aggravation ayant nécessité la majoration de l'oxygénothérapie

- Sa forme composée avec être s'accorde en genre et en nombre.


ExEMPLE: La salle d'attente étant fermée

- Il évite de répéter le sujet.


ExEMPLE : Restant disponible pour tout renseignement complémentaire, je vous remercie de
me tenir informé.
= Je reste disponible ... et je vous remercie ...
- Il remplace le pronom complément qui.
ExEMPLE: votre père ayant eu un infarctus jeune ...
= votre père qui a eu un infarctus jeune ...

- Il indique la simultanéité (verbe souvent précédé de en).


ExEMPLE: À la ligne en sautant une ligne
= il faut aller à la ligne et sauter une ligne en même temps.

182
10. Organiser la sortie d'un patient et rédiger son compte rendu

Formation : être ou avoir au conditionnel présent


+ participe passé du verbe
Exemples: J'aurais consulté Je serais parti(e)
Tu aurais consulté Tu serais parti(e)
Il aurait consulté Il serait parti
Nous aurions consulté Nous serions partis
Vous auriez consulté Vous seriez partis
Ils auraient consulté Ils seraient partis

La concession et la restriction L'opposition

Malgré (+ nom) Alors que


Malgré le fait que (+ subjonctif) Tandis que
En dépit de (+ nom) Par contre
Bien que (+ subjonctif> Au lieu de
Quoique (+ subjonctif) Plutôt que
Cependant ... à la place
Pourtant Quitte à... autant ...
Néanmoins Contrairement à
Toutefois Sauf
Même si (+ présent ou passé) Excepté
Quand même Autant..., autant

183
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Le 15 - Le SAMU

Depuis 1978, le 15 est le numéro de téléphone national unique et gratuit pour les urgen­
ces médicales. Il permet d'entrer en relation 24h/24 avec le Service d'Aide Médicale
Urgente (SAMU). Le SAMU est un service hospitalier à part entière spécialisé dans la prise
en charge des urgences« extra-hospitalières». Il est départemental et rattaché à un CHU.
Lorsqu'on compose le 15, un Permanencier Auxiliaire de Régulation Médicale (PARM)
répond et note le nom, la localisation et l'état de la personne à secourir (malade ou bles­
sée). Il transmet ensuite l'appel à un médecin régulateur qui procède à un interrogatoire
afin d'établir un diagnostic d'orientation à distance. Ce médecin décide de la réponse la
mieux adaptée au cas du patient. En fonction de la nature du problème, il peut orienter
le patient vers un service hospitalier spécifique ou demander l'intervention dans les
meilleurs délais d'un médecin de garde ou d'une ambulance. Dans les cas graves, il fait
appel au Service Mobile d'Urgence et de Réanimation (SMUR) de l'hôpital le plus proche
pour envoyer auprès du patient une unité mobile hospitalière (UMH), un véhicule médi­
calisé de liaison <VMU ou un hélicoptère.

Source : http://www.sante.gouv.fr

La lutte anti-tabac
La lutte contre le tabagisme est une priorité de santé publique dans la plupart des pays
d'Europe. En France, le décret du 16 novembre 2006 interdit le tabac dans tous les lieux
de travail couverts qui accueillent du public ainsi que dans les établissements de santé,
d'éducation et les transports en commun. Au 1 er janvier 2008, l'interdiction concernera
également les bars, restaurants et discothèques. Ces établissements privés ont toutefois
l'autorisation d'aménager des espaces fumeurs clos dans la limite de 20 % de leur surfa­
ce et de 35 m 2 . Aucune prestation de service ne peut étre délivrée dans ces espaces
fumeurs. laménagement d'un espace fumeur n'est pas autorisé dans les établissements
publics.
Cette législation vise à protéger les fumeurs et les non-fumeurs des conséquences dra­
matiques du tabac sur la santé. Elle s'accompagne de mesures d'aide au changement des
comportements et de prévention, comme l'accompagnement au sevrage par la consulta­
tion d'un tabacologue et la prise en charge par la Sécurité sociale d'un traitement nicoti­
nique de substitution.
La France compterait aujourd'hui 15 millions de fumeurs pour 61 millions d'habitants. La
moitié d'entre eux disent vouloir arrêter mais ne se sentent pas capables de le faire seuls.

Source : http://www.tabac.gouv.fr

184
Organiser un rendez­
vous pour un examen
ou une consultation

La demande de scanner
L'interne appelle la radiologie pour prendre un rendez-vous de scanner.

COMPRÉHENSION ORALE
Regardez la vidéo 34 en entier une première fois avant de faire les exercices suivants.

Regardez de nouveau la vidéo 34 en faisant une pause CIi) à chaque fois que
cela est nécessaire pour compléter ce que dit l'interne.

L'interne: Oui, ...................................................? Oui, bonjour. Je suis un des


internes,là,de la ........................ . Je voudrais prendre un rendez-vous de scanner
.........................................., là, en ................................. pour un de nos patients,
s'il vous plaît. Bon,d'accord.
L'interne : Vous voulez que je parle au médecin directement? OK. À quel
numéro je l'appelle? ....................................... . OK,je vais l'appeler,merci.
Le radiologue: Oui,allo?
L'interne : Oui,bonjour. Excusez-moi de vous ...................................... . Thomas
Fassier. Je suis un des ............................................. de la ........................... . Je
voudrais parler à un des ................................................,s'il vous plaît.
Le radiologue : Oui,je suis un des radiologues . ................................. -moi.
L'interne: Oui,bonjour. En fait,j'appelle là parce qu'on a un de nos patients pour
qui il faudrait un scanner .................................,si possible .................................. .
Le radiologue : Et quel est le .................................?

185
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

L'interne: Alors, le ................................., en fait c'est un homme qui a


..................................................., qui a été retrouvé .......................................... par
le SAMU, à .................................... . C'est un patient qui a des ........................
................................. d'HTA et de .................................................................... .
Voilà. Il a été retrouvé au ........................ . Écoutez, moi, à l'examen ................
.. ... ... ... ... .... ... , j'ai un doute sur un ... .... ... .... .. .... .... .. .... hémi corporel
................................ . J'ai pas de ............... . Il n'y a pas de signe de ..................
.............................. évident. Bon, il a pas .............................., mais on voudrait
quand même, voilà, faire un scanner ..................................................... pour
rechercher, ben, un ....................................... intracrânien ou... Voilà.
Le radiologue: Bon. ..................................................., je pense pas qu'on aura
besoin de l'................................. . Si besoin, il a des antécédents d'allergie à
l'.............................. ?
L'interne: Non, il a pas d'antécédents d'allergie à l'.............................. .
Le radiologue : Est-ce que vous avez déjà une insu... , une
····································?
L'interne : Alors attendez, je regarde. Sa fonction ................................. ...
Écoutez, on a ... Attendez, une petite seconde. Je regarde sa dernière
................................. . Je l'ai pas en tête. Non, l'............................................. est
normale. Il y a pas d'.................................... rénale. Parce que vous voudriez
l'.........................................................?
Le radiologue: Je me posais la question. D'un autre côté, hormis dans le cas
d'une ................................................ cérébrale, il y a peut-être pas d'indication
pour le moment. Vous avez des signes ............................................. en faveur
de... ?
L'interne: Non, on n'a pas de signe en faveur d'une ..........................................
cérébrale. C'est plutôt un ........................... de ................................................... en
fait.
Le radiologue: D'accord, OK. Ben, je vais aller voir en fait si on peut le
................................................... assez rapidement.
L'interne : Ouais, ça serait. .. Ca serait super.
Le radiologue : Vous .......................................... pas.
L'interne : Merci. Je reste ................................. .
Le radiologue : Oui. Je pense que ça va être possible d'ici
....................................... d'heure pour notre part. Il est. .. C'est un patient qui est
.......................................-.............................................?
L'interne : Oui, il est ..........................................-.............................., donc il nous
faut un quart d'heure pour .............................................. .
Le radiologue : D'accord. Et ben, écoutez. . .
L'interne: On dit quelle heure?
Le radiologue: Là, il est. . . J'ai pas ma montre sous les yeux.
L'interne : Il est moins le quart, ........................ heures moins le quart.
Le radiologue: Et ben, ............ h 15, pour moi, c'est possible.

186
11. Organiser un rendez-vous pour un examen ou une consultation

L'interne: ......... h 15. OK. Et ben, super. Merci beaucoup.


Le radiologue: Voilà. Merci.
L'interne : À .................................... .
Le radiologue : Au revoir.
L'interne : Au revoir.

VOCABULAIRE
Au téléphone
Dans la vidéo 34, l'interne et le radiologue utilisent dans leur dialogue la plupart des expres­
sions courantes pour une conversation téléphonique.

Retrouvez dans la conversation de la vidéo 34 les réponses aux questions ci­


dessous.

1. Que dit l'interne au téléphone pour se présenter?

2. Comment l'interne demande-t-il un rendez-vous pour un examen?

3. Que dit-il pour parler à un interlocuteur précis?

4. Comment demande-t-il un numéro de téléphone?

S. Que dit l'interne pour expliquer la raison de son appel?

6. Que dit le radiologue pour faire patienter l'interne?

7. Comment l'interne indique-t-il qu'il accepte de patienter?

8. Que demande-t-il pour fixer l'heure du rendez-vous?

Indiquez à quelle question de l'exercice précédent chacune des phrases sui­


vantes peut servir de réponses.

question n °
A. Yves Remort, interne d'anesthésie. 1
B. Je vous mets en attente.
C. Un instant, s'il vous plaît.
D. J'aurais voulu un rendez-vous pour une radio pulmonaire,
s'il vous plaît.
E. J'ai ici un patient qui a besoin d'une radio pulmonaire.
F. Je peux le joindre sur quel poste?

187
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

G. On peut venir à quel moment?


H. Je vous demande deux petites minutes.
1. Vous pourriez me passer un des radiologues s'il vous plaît?
J. Oui, je ne quitte pas.
K. Est-ce qu'on peut faire une radio pulmonaire cet après-midi?
L. Est-ce qu'on peut caler une heure pour le scanner?
M. C'est/ Ce serait pour une IRM.
N. Vous pouvez/ pourriez me passer le CCA?
O. (Ne) bougez pas,je regarde.
P. Vous avez ses coordonnées?
Q. Qu'est-ce qui vous arrange (comme heure/ créneau/ horaire)?
R. Il y a une heure qui vous convient mieux?
S. Je cherche à joindre un des médecins titulaires.

Les locutions latines courantes


Dans la vidéo, l'interne utilise la locution latine a priori au lieu d'une expression française
équivalente comme par exemple : au premier abord, à première vue, apparemment, etc.
De nombreuses autres expressions latines sont couramment utilisées en français à l'écrit
comme à l'oral, certaines étant plus spécifiques au domaine médical.

Reliez ces locutions latines aux expressions françaises correspondantes.


EXEMPLE : 3-A

Locutions latines Locutions françaises

1. a fortiori A. à première vue, au premier abord


2. a posteriori B. de fait
3. a priori C. inversement
4. ad hoc D. d'expérience
5. de facto E. à égalité
6. de visu F. tout juste
7. ex aequo G. en gros, à peu près, environ
8. grosso modo H. obligatoire
9. in extenso 1. dans son milieu naturel
10. in extremis J. dans son intégralité
11. in fine K. approprié
12. in situ L. au sens strict
13. sine quo non M. à plus forte raison
14. stricto sensu N. de vue
15. vice verso O. à la fin, en fin de compte

188
11. Organiser un rendez-vous pour un examen ou une consultation

Complétez les phrases suivantes avec une des locutions latines de la liste.

ex vivo / in utero / in vitro / in vivo / post mortem / postpartum


1. Les couples qui ont du mal à concevoir un enfant recourent parfois à la pro-
création médicalement assistée (PMA) pour faire une fécondation ......................
......................................... (FIV).
2. Le baby blues est l'expression couramment utilisée pour désigner la dépression

3. L'obstétricien va provoquer l'accouchement de cette patiente dont le fœtus est


mort ..................................... .
4. L'insémination artificielle ou ....................................... consiste à injecter des
spermatozoïdes directement dans la cavité utérine.
5. Les chances de succès des greffes d'organe vont être augmentées avec la pré­
paration des greffons par un traitement ................. ...................... avant la
transplantation afin d'éviter le risque de rejet.
6. Une autopsie est un examen visuel et chimique approfondi du corps qui se pra-
tique .................................... .

Les traumatismes
Dans la vidéo 34, l'interne explique au radiologue que le scanner permettrait de déceler un
éventuel hématome, même s'il n'y a pas eu de traumatisme crânien. Il existe d'autres types
de traumatismes qui peuvent résulter de différents mécanismes.

Dans le tableau ci-dessous, associez les traumatismes à leurs mécanismes pos­


sibles en cochant la / les case(s) appropriée(s).

Mécanismes possibles

Traumatisme Le soleil Un coup Un faux Une Un objet


ou ou mouvement décélération perforant ou
la chaleur un choc brutale tranchant
Une brûlure X
Une fracture
Une contusion*
Un hématome
Une insolation
Une luxation
Une rupture d'organe
Une hémorragie
Une entorse
Une déshydratation
Une amputation
Un coup de soleil
Une commotion cérébrale
Une plaie
Un coup de chaleur
* Une contusion est parfois appelée une ecchymose ou un bleu.

189
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

2. Complétez le texte suivant à l'aide des termes de la liste ci-dessous.


Brûlure étendue/ contusion cérébrale/ hémorragie extériorisée/
hémorragie interne/ polytraumatisme/ traumatisme fermé

L'équipe du SMUR de Villefranche-sur-Saône est intervenue sur l'autoroute A6


pour prendre en charge un homme de 45 ans victime d'un grave AVP (accident de
la voie publique) : il présentait un ................................................................. et une
........................................ du troisième degré. L e bilan radiographique à
l'admission en salle de déchoquage a mis en évidence une fracture non déplacée
du fémur gauche, une fracture complexe du bassin et un ........................................
du thorax avec volet costal. L'agitation initiale puis le coma (Glasgow 7) ont fait
suspecter une ................................................. qui a été confirmée au scanner.
L'instabilité hémodynamique a fait craindre une ................................................. ,
en l'absence de toute ........................................... . Effectivement, le patient pré-
sentait un hémopéritoine secondaire à une rupture splénique.

Associez chacun des comptes rendus de scanner cérébral suivants au diagnos­


tic correspondant parmi la liste ci-dessous.
un hématome sous-durai (HSD)/ un hématome extradural (HED)/ une hémorragie
méningée / une hypertension intracrânienne (HTIC) avec engagement cérébral / un
abcès intracérébral
Compte rendu 1 : une hyperdensité spontanée concave en dedans.

Compte rendu 2: une hyperdensité spontanée convexe en dedans.

Compte rendu 3 : une hyperdensité spontanée sous arachnoïdienne.

Compte rendu 4 : un effacement des sillons et des citernes de la base.

Compte rendu 5 : une image en cocarde prenant le contraste.

COMPRÉHENSION ÉCRITE
Dans la vidéo 34, l'interne fait une demande de scanner par oral en téléphonant directement
au radiologue. C'est souvent le plus rapide et le plus sûr pour avoir un examen en urgence.
Dans beaucoup de situations, pour obtenir un rendez-vous d'examen complémentaire, il est
nécessaire de faire aussi une demande écrite, par lettre, avec un formulaire (appelé aussi un
bon d'examen) ou par fax.

190
11. Organiser un rendez-vous pour un examen ou une consultation

Étudiez la lettre de demande d'examen ci-dessous, puis répondez aux ques­


tions suivantes.

1. De quel type d'examen s'agit-il?

2. À qui la lettre est-elle destinée?

3. Pour quel motif cet examen est-il demandé?

4. Qu'attend l'interne de cet examen?

5. L'interne a-t-il des hypothèses?

HÔPITAL DE LA CROIX-ROUSSE
103, grande Rue de la Croix-Rousse
69317 LYON Cedex 04
France Lyon, le 6 février 2008

Chère consœur, cher confrère,

Je vous remercie de lire en urgence le myélogramme de Mme Germaine


Durand, 67 ans, qui présente une pancytopénie fébrile.
Cette patiente a pour principaux antécédents une HTA, une hypercholesté­
rolémie et un diabète non insulinodépendant. Son traitement habituel asso­
cie RENITEC®, TAHOR® et DAONIL®.
Elle a été hospitalisée en médecine interne il y a 24 heures pour une hyper­
thermie inexpliquée. La NFP a mis en évidence une pancytopénie (Hb 7 g/dL,
Plaquettes 45 G/L, GB 0,7 G/L dont 0,5 PNN).
Existe-t-il des éléments d'orientation au myélogramme pour expliquer ce
tableau?
Aplasie médullaire?
Moelle carentielle?
Envahissement médullaire?
Leishmaniose?
Merci de nous tenir informés au plus vite au 36 35 12,

Cordialement,

Sylvie Tal, interne.

191
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Étudiez la lettre de demande d'avis spécialisé ci-dessous, puis répondez aux


questions suivantes.

1. De quel type de demande s'agit-il?

2. À qui la lettre est-elle destinée?

3. Pour quel motif cet avis est-il demandé?

4. Qu'attend l'interne de cet avis?

HÔPITAL DE LA CROIX-ROUSSE
Lyon, le 27 janvier 2008

Chère consœur, cher confrère,


Je vous remercie de voir en consultation M. Jean Gordeffort pour douleurs
thoraciques.
Cet homme de 69 ans, architecte à la retraite, a pour principaux antécé­
dents une appendicectomie dans l'enfance, une HTA traitée par ATA­
CAND® et une allergie aux pollens (rhinite allergique). Il fume 1 paquet par
jour depuis 40 ans.
Il présente des douleurs thoraciques à l'effort depuis 1 mois environ (dou­
leurs rétro-sternales, constrictrices, irradiant dans la mâchoire et les
épaules, s'arrêtant au repos) pour lesquelles il a consulté ce jour aux urgen­
ces.
L'examen clinique est sans particularité hormis une abolition des pouls
pédieux bilatéraux.
L'ECG au repos est normal ce jour.
Les douleurs évocatrices d'angine de poitrine chez cet homme de 69 ans aux
facteurs de risque cardio-vasculaire multiples (âge, sexe, tabagisme et
HTA) font suspecter un angor d'effort.
Je vous l'adresse en consultation afin d'évaluer l'indication d'examens com­
plémentaires (indication de coronarographie? d'épreuve d'effort?) et
d'optimiser sa prise en charge thérapeutique (j'ai débuté sans attendre un
traitement par aspirine ; y a-t-il une indication à débuter un traitement par
bêtabloquants?).

Restant disponible pour tous renseignements complémentaires,

Cordialement,

Germain Tairne, Interne (32 598)

192
11. Organiser un rendez-vous pour un examen ou une consultation

Comparez les deux lettres précédentes pour retrouver le plan type d'une let­
tre de demande d'examen complémentaire ou de demande d'avis spécialisé.
Parmi les titres proposés ci-dessous, choisissez-en un pour chaque paragraphe
de la lettre.

A. Anamnèse et résultats d'examen clinique et d'analyses biologiques


B. Antécédents, mode de vie et principaux traitements
C. Ce qu'on attend de l'avis ou de l'examen. Hypothèses évoquées
D. Informations sur le patient et motif d'hospitalisation
E. Motif de la demande d'avis ou d'examens complémentaires
F. Remerciements et formule de politesse
G. Type d'examen ou d'avis demandé

En-tête de l'établissement
Lieu et date
Salutations

Paragraphe 1 -+ G: Type d'examen ou d'avis demandé

Paragraphe 2 ......................................................................................................

Paragraphe 3 ......................................................................................................

Paragraphe 4 ......................................................................................................

Paragraphe 5 ......................................................................................................

Paragraphe 6 ......................................................................................................

Paragraphe 7 -+ F: Remerciements et formule de politesse

Nom et fonction du médecin

Téléphone

Signature du médecin

193
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

PRODUCTION ÉCRITE

À partir des exemples de lettre vus dans les exercices précédents, écrivez une
lettre de demande d'examen complémentaire en utilisant les éléments sui­
vants.

- Examen demandé : un scanner thoraco-abdomino pelvien;


- Patient: Monsieur Alain Phome, un homme de 65, pas d'antécédents;
- Motif d'admission: baisse de l'état général+ fièvre+ adénopathies multiples;
- Motif de l'examen: suspicion de lymphome;
- Pas de contre indication à une injection de produit de contraste iodé.

194
11. Organiser un rendez-vous pour un examen ou une consultation

À partir des exemples de lettre vus dans les exercices précédents, écrivez une
lettre de demande d'avis neurologique en utilisant les éléments suivants.
- Avis demandé : avis neurologique;
- Patient: Monsieur G. Oubliez, homme de 78 ans;
- Antécédents :
- adénocarcinome de prostate / chirurgie et radiothérapie (2005);
- HTA traitée par LOXEN® et ALDACTONE® (depuis plus de 10 ans);
- accident vasculaire cérébral (2006); séquelle = parésie du membre supé-
rieur droit;
- Motif de l'avis : troubles des fonctions supérieures;
- Questions posées : début de démence ? étiologie de ces troubles ?

195
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

PRODUCTION ORALE

Imaginez-vous interne en train de communiquer au téléphone avec un radio­


logue.
Situation 1 : Imaginez-vous interne de garde aux urgences à 4 heures du matin, face
à un patient avec une forte suspicion d'embolie pulmonaire. Vous avez rédigé une
demande d'examen écrite que vous avez faxée pour un angio-scanner thoracique
(document 11.1 du DVD>. Contactez le radiologue de garde pour obtenir cet examen
en urgence.

Situation 2 : Imaginez-vous interne face à un patient qui présente une insuffisance


rénale aiguë. Vous avez rédigé une demande écrite (document 11.2 du DVD>. Contactez
le radiologue pour prendre rendez-vous pour cet examen.

196
Accueillir et informer
la famille d'un patient

l:accueil de la famille (1)


L'interne et la surveillante reçoivent la famille du patient dans le coma.

COMPRÉHENSION ORALE
Regardez la vidéo 35 en entier une première fois avant de faire les exercices suivants.

Regardez de nouveau la vidéo 3S (du début à 00:48), puis répondez aux ques­
tions suivantes.

1. À quelle entrée du service de réanimation médicale la personne arrive-t-elle?

2. Que fait-elle une fois qu'elle est entrée dans le service? Pourquoi?

3. Quelle est l'identité de cette personne?

4. Que dit le médecin qui répond à son appel?

5. Quelles sont les deux formules différentes utilisées par l'interne pour dire à la
personne de venir avec lui?

197
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Regardez la suite de la vidéo 35 en faisant une pause CID à chaque fois que
cela est nécessaire pour remplir le tableau suivant.

Informations générales Monsieur Dupont


sur le patient ...
Médecin traitant : Dr Garnier, . . .

Motif d'hospitalisation

Histoire de la maladie

Antécédents

Mode de vie

Répondez aux questions de vocabulaire suivantes concernant la séquence


vidéo que vous venez de voir.

1. Quelle différence de sens y a-t-il entre les deux expressions suivantes utilisées
par l'interne : « en urgence» et« aux urgences»?

2. Que signifie, en termes médicaux, l'expression « il est en bonne forme (pour


son âge) » employée par la fille du patient?

3. Que signifie, en termes médicaux, l'expression« il a toute sa tête» employée


par l'interne puis par la fille du patient?

4. Que veut dire la fille du patient par l'expression « c'est moi qui faisait le
lien » ?

198
12. Accueillir et informer la famille d'un patient

GRAMMAIRE
Le passif (= la voix passive)
Dans la vidéo 35, l'interne énumère les faits concernant le patient en utilisant des phrases au
passif. Cette tournure, très employée par les médecins, permet de mettre l'accent sur l'action
plutôt que sur la personne qui la fait, dans les situations où cela est évident ou peu important.
EXEMPLES : - Il a été hospitalisé= les médecins l'ont hospitalisé.
- Il a été conduit à l'hôpital par les pompiers= les pompiers l'ont conduit à
l'hôpital.

P Formation du passif ➔ Encadré en fin de chapitre.

Mettez au passif les phrases ci-dessous. Attention aux temps des verbes.

1. On a retrouvé le patient inconscient à son domicile.

2. Le SAMU l'a intubé et ventilé.

3. On l'a amené aux urgences.

4. Les médecins l'ont opéré de l'appendicite dans son jeune âge.

S. Le radiologue a réalisé un scanner cérébral qui est très préoccupant.

6. L'attaque atteint une grande partie du cerveau.

7. Le sang remplit quasiment toute une moitié du cerveau.

Construisez des phrases au passif avec les éléments indiqués. Attention aux
temps des verbes.

EXEMPLE : patient/ transporter/ urgences/ hier soir


-- Le patient a été transporté aux urgences hier soir.
1. patient/ suivre / régulièrement/ spécialiste

2. L'interne à l'infirmière: bilans/ déjà/ piqués/?

3. L'interne au patient: actuellement/ douleur/ augmenter à l'inspiration ?

199
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

4. À l'examen d'entrée hier/ tous les pouls/ bien/ percevoir

5. Le médecin traitant/ déjà/ prévenir

6. Noradrénaline/ débuter/ ce matin/ en IV (intraveineuse)

7. Antibiothérapie probabiliste/ initier/ le SAMU/ avant l'admission

l:accueil de la famille (2)


L'interne et la surveillante annoncent le décès imminent du patient.

COMPRÉHENSION ORALE
Regardez la vidéo 36 en entier une première fois avant de faire les exercices suivants.

Regardez de nouveau la vidéo 36 (du début à 01 :48) sans faire de pause puis
répondez aux questions suivantes.

1. Le patient a perdu connaissance :


DA. avant son arrivée aux urgences
DB. lors de son arrivée aux urgences
D C. après son arrivée aux urgences.

2. Le scanner montre des signes :


DA. de tumeur vasculaire cérébrale
DB. d'accident vasculaire cérébral
D C. d'abcès vascularisé cérébral.

3. Le sang apparaît au scanner :


DA. en blanc O B. en gris D C. en noir.

4. L'interne a pris un avis auprès :


D A. de l'équipe de cœliochirurgie
DB. de l'équipe de nanochirurgie
D C. de l'équipe de neurochirurgie.

5. Après cet avis spécialisé, il apparaît que :


D A. cette opération est possible mais risquée

200
12. Accueillir et informer la famille d'un patient

□ B. cette opération est impossible mais un traitement est possible


□ C. il n'y a ni opération ni traitement possible.
6. Pour exprimer l'importance des dommages causés au cerveau, l'interne dit que
les dégâts sont...
□ A. imprévisibles □ B. inaccessibles □ C. irréversibles
7. D'après l'interne:
□ A. le patient va se réveiller en retrouvant son état antérieur
□ B. le patient va se réveiller avec des lésions extrêmement importantes
□ C. le patient va rester dans le coma et décéder dans les prochains jours.
Regardez la fin de la vidéo 36 en faisant une pause <Il} à chaque fois que cela
est nécessaire pour noter les informations suivantes.

1. Informations sur le patient :


a. Il semble que le patient. ..
b. Il ne peut pas...
2. Informations sur ce que fait/ va faire l'équipe médicale et paramédicale:
a. L a surveillante va...
b. L'équipe veille(= fait attention) à ce que...
c. Ils privilégient(= ils préfèrent)...
d. Ils pensent utile de...

e. Ils pensent plus raisonnable de...

VOCABULAIRE
Exprimer l'inquiétude
Dans la vidéo 36, l'interne exprime l'inquiétude de l'équipe médicale concernant les chances
de sauver le patient et annonce cette mauvaise nouvelle à la fille du patient. Il utilise pour cela
des adjectifs ou des verbes spécifiques.
EXEMPLES: « Nous sommes très préoccupés. »
« Nous sommes b·ès inquiets. »
« Nous craignons malheureusement. .. »

Les expressions du tableau de la page suivante permettent au patient


d'exprimer son inquiétude ou au médecin d'annoncer le caractère probléma­
l tique d'une situation. Cochez la colonne appropriée. Certaines de ces expres­
sions sont plus familières (marquées par un*}, d'autres sont plus formelles.

201
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Expression Inquiétude de Inquiétude du


l'équipe médicale patient

Nous sommes très préoccupés. X


C'est très préoccupant.
C'est inquiétant.
Je ne suis pas vraiment rassuré.
Ce cas n'est pas très rassurant.
Ça me fait souci.*
C'est vraiment troublant.
J'appréhende un peu.
J'avoue que je me fais un peu
de mauvais sang.*
Je me fais de la bile.*
Nous éprouvons quelque
inquiétude à son sujet.
Nous sommes très ennuyés.
Je m'interroge quant à l'efficacité
du traitement par ce médicament.
Ça me tracasse, cet examen.*
Nous sommes un peu embarrassés
devant ce cas.
C'est un cas très embarrassant.
Je crains qu'il n'y ait plus rien à faire.
J'ai peur qu'on soit obligé d'opérer.

GRAMMAIRE
La narration au passé
Pour parler de faits antérieurs à une action passée (généralement formulée au passé composé),
on utilise le plus-que-parfait. C'est le cas dans la vidéo 36 où l'interne explique que
« lorsque [le patient] est arrivé à l'hôpital, il avait perdu connaissance», c'est-à-dire que le
patient était inconscient avant d'arriver aux urgences.
À l'oral, ce temps est donc fréquemment employé dans Je dialogue avec le patient pendant
l'interrogatoire et l'examen, ainsi que dans la partie anamnèse de la relève.

p Formation du plus-que-parfait ➔ Encadré en fin de chapitre.

202
12. Accueillir et informer la famille d'un patient

Lisez l'histoire suivante puis classez les événements dans l'ordre chronologique
en remettant les verbes au présent.

Monsieur Yvan Tilpas est un patient de 56 ans qui promenait son chien dans le
parc de la Tête d'Or quand il a glissé sur une plaque de verglas. Il est tombé sur
le dos en se cognant la tête contre le bord du trottoir et a perdu connaissance. Il
s'est en même temps fracturé la cheville droite et luxé l'épaule droite. C'est un
gardien du parc qui l'a découvert et a appelé les secours après avoir suivi le chien
qui était venu le chercher. Le patient était toujours inconscient et s'était mis à
convulser quand le SAMU 69 est arrivé sur les lieux. 2 mg de RIVOTRIL® lui
ont été injectés dès sa prise en charge mais il a fait un arrêt respiratoire. Le patient
a été intubé et mis sous ventilation mécanique. Le médecin a dit qu'il lui avait
passé 1,5 litre de sérum salé isotonique (SSI). Lorsqu'il est arrivé aux urgences de
l'hôpital Édouard Herriot, ses constantes s'étaient stabilisées.

Chronologie des événements Cdu plus ancien au plus récent)

1. M. Yvan Ti/pas promène son chien. 11.


2. Il glisse. 12.
3. 13.
4. 14. Le SAMU prend en charge le patient.
5. 15.
� 1�
7. 17.
8. Le chien trouve un gardien du parc. 18.
9. 19.
10. 20.

À partir des éléments donnés ci-dessous, formulez des phrases


d'interrogatoire ou de récit d'anamnèse en conjuguant les verbes à des temps
du passé adaptés au contexte. Attention: l'un des temps est obligatoirement
le plus-que-parfait.

EXEMPLE :lorsque / arriver aux urgences / constantes se stabiliser


- Lorsque le patient est arrivé aux urgences, ses constantes s'étaient stabilisées.
1. Un patient hospitalisé aux urgences pour fièvre la veille au soir :
être hospitalisé/ déjà/ prendre des antibiotiques prescrits par un médecin de ville*.
- Lorsque le patient

* un médecin travaillant dans un cabinet de consultation privé, par opposition à un médecin hospi­
talier.

203
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

2. Un médecin questionne un patient qui a fait une crise d'asthme la veille :


première fois / faire une crise / ou / déjà avant /?
-C'était

3. Un patient raconte à son cardiologue


avant le marathon/ avoir des douleurs dans la poitrine/ mais ne pas y prêter atten­
tion
-Avant le marathon

4. Un médecin interroge un patient qui présente un infarctus du myocarde :


déjà/ faire un syndrome coronarien aigu il y a 1 an/ pourquoi ne pas se faire sui­
vre/?
-vous

S. L'interne raconte au médecin senior le cas d'un malade:


se mettre à convulser / alors que / lui parler sans problème 5 minutes avant
-L e patient

6. L'interne présente une observation en réunion de service:


patiente de 65 ans / décéder d'un cancer du rein en 2000 / alors que / survivre à
un cancer du sein en 1998
-Cette patiente

L'hypothèse avec si
Pour exprimer qu'une hypothèse a très peu de chance de se réaliser dans le futur plus ou
moins proche, mais que cela n'est pas impossible (c'est-à-dire qu'on peut tout de même gar­
der un peu d'espoir), on utilise ]a structure:
si + verbe à l'imparfait + verbe au conditionnel présent.
EXEMPLE (vidéo 33) : « Si le patient se réveillait, il aurait des séquelles extrêmement
importantes» (bien qu'improbable, on ne peut pas exclure un réveil du patient).
N.B. On peut aussi utiliser cette structure de phrase dans un ordre différent:
verbe au conditionnel présent + si + verbe à l'imparfait.
EXEMPLE: Le patient aurait des séquelles extrêmement importantes s'il se réveillait.

204
12. Accueillir et informer la famille d'un patient

Dans les cas où l'on parle d'une hypothèse qui ne s'est pas réalisée dans le passé (c'est-à­
dire que tout espoir est perdu), on utilise la structure
si + verbe au plus-que-parfait+ verbe au conditionnel passé.
EXEMPLE: Si on avait pris le patient en charge plus tôt, on l'aurait sauvé (il est maintenant
impossible de sauver ce patient).
N.B. On peut aussi utiliser cette structure de phrase dans un ordre différent:
verbe au conditionnel passé + si + ze verbe au plus-que-parfait.
EXEMPLE: On aurait sauvé le patient si on l'avait pris en charge plu� tôt.

Dans les phrases suivantes utilisant si, conjuguez les verbes aux temps appro­
priés.

Il reste un espoir de guérison :


1. L'interne au patient atteint de cancer: « Vous .................................... plus de
chance de guérir si vous ........................... de fumer.» (avoir/ arrêter)
2. Le médecin à l'interne: « S'il .................................... sa maladie et que ses pro-
ches ............................................. la peine de l'aider, il .......................................
rapidement une certaine autonomie.» (accepter/ prendre/ retrouver)
3. Le médecin à la patiente : « Si vous ....................................... de votre gêne avec
votre mari, il .......................................... certainement trouver une solution et
vous ...................................................... davantage aidée et soutenue.» (discuter/
pouvoir/ se sentir)
Il n'y a plus d'espoir de guérison:
4. Le CCA à l'interne : « Si on ............................................. des corticoïdes au
patient avant le scanner hier matin, on ................................................ vraisem-
blablement l'allergie.» (injecter/ éviter)
5. Le médecin à la famille: « Votre proche est décédé. Il ...................................
...... ..... .................. .......... ........ ..... à ce choc septique si les antibiotiques
................................. ........................... plus tôt.» (survivre peut-être/ débuter)

Les expressions suivies du subjonctif


Dans la vidéo 36, l'interne explique à la fille du patient la nécessité de réunir toute la famille
pour les informer de la situation : « Je pense utile que nous puissions faire le point demain
matin, une petite réunion où vous seriez présente avec vos frères et sœur. » Cette formulation
utilise un verbe conjugué au subjonctif présent.
D'autres types d'expression sont également suivis d'un verbe au subjonctif présent, en parti­
culier pour émettre une obligation ou une suggestion.

P Expressions suivies du subjonctif présent ➔ Encadré en fin de chapitre.

P Formation du subjonctif présent ➔ Encadré à la fin du chapitre 4.

205
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Imaginez un interne en train d'expliquer à des étudiants hospitaliers ce qu'il est


nécessaire de faire dans les situations de stage ci-dessous.
Complétez les phrases en utilisant le subjonctif présent et la conduite à tenir
appropriée dans la liste suivante.

- appeler en urgence le réanimateur de garde


- demander l'autorisation
- mettre en isolement protecteur
- porter une tenue stérile
- réaliser une cardioversion par choc électrique externe (CEE)
- venir au bloc opératoire d'urgence
EXEMPLE: Un patient arrive aux urgences en aplasie. Pour éviter une aplasie
fébrile, il est vital qu'il soit mis en isolement protecteur.
1. En cas d'arrêt cardio-respiratoire, il est impératif que ...............................

2. Quand l'AC/FA (arythmie complète par fibrillation auriculaire) est mal tolérée
avec une hypotension, il est recommandé que ........................................................

3. Tous les matins, y compris le dimanche matin, il est indispensable qu'un de


vous ................................................................ pour aider le chirurgien.
4. Si vous allez en salle d'accouchement pendant vos gardes, il est obligatoire que
....................................................................................................... à une sage-
femme.
5. Lorsque vous rentrez en salle d'opération, il est nécessaire que .......................
............................................................................... une tenue stérile avec sarreau,
charlotte, gants et surchaussures.

Imaginez un interne en train d'expliquer les situations suivantes à un patient


ou à sa famille. Complétez les phrases avec une expression suivie du subjonc­
tif présent.

EXEMPLE: Votre cancer est très évolué. Malgré les chimiothérapies, (peu proba­
ble/ pouvoir guérir).
- Malgré les chimiothérapies, il est peu probable que vous puissiez guérir.
1. Votre infection est contrôlée et vous n'avez plus de température. (possible/ sor­

-
tir de l'hôpital aujourd'hui)

-
2. Votre père est dans un état critique. (craindre/ décéder dans les prochains jours)

3. À partir d'aujourd'hui, vous êtes le premier patient sur la liste d'attente. (fortes

-
chances/ être transplanté dans les prochains jours)

206
12. Accueillir et informer la famille d'un patient

4. Votre épouse a toujours été très observante en prenant régulièrement son trai­

-
tement. (douter/ oublier de prendre ce nouveau médicament)

S. C'est une infection sévère. (il se peut/ évoluer vers un choc septique, c'est-à­

-
dire une défaillance plus grave)

PRODUCTION ORALE

Imaginez-vous interne en train de communiquer avec un patient ou sa famille


dans les trois situations suivantes.

Situation 1. Un homme de 67 ans a été hospitalisé dans votre service pour une
pneumopathie compliquant une BPCO post-tabagique. Il présentait des signes de
gravité à l'entrée (il y a trois jours) mais il s'améliore sous antibiotiques, et son
évolution est actuellement favorable.
Vous rencontrez le patient et son épouse :
- vous leur donnez des explications sur le diagnostic;
- vous essayez de les rassurer sur le pronostic.
Situation 2. Une femme de 42 ans sans antécédent particulier est hospitalisée
dans votre service pour une suspicion de lymphome. Elle présente une fièvre pro­
longée avec des sueurs nocturnes, une baisse de l'état général et une pancytopé­
nie découverte sur la NFS par un médecin de ville.
Vous rencontrez la patiente en présence de son mari :
- vous les informez sur les raisons pour lesquelles l'hypothèse de lymphome
est évoquée;
- vous leur expliquez pourquoi elle doit être hospitalisée (nécessité de réaliser
un bilan paraclinique rapidement et de la transfuser) ;
- vous répondez à leurs questions sur la chimiothérapie en expliquant que l'on
doit d'abord avoir les résultats de la biopsie ostéo-médullaire.
Situation 3. Une patiente de 65 ans est décédée dans la nuit dans votre service.
Cette patiente était atteinte d'un cancer du pancréas multi-métastatique qui évo­
luait depuis 10 mois et pour lequel il n'y avait plus de traitement efficace.
Suite au décès, vous rencontrez son époux et ses enfants lors d'un entretien :
- vous résumez l'histoire de son cancer et la décision de soins palliatifs;
- vous leur expliquez les circonstances de son décès en les rassurant sur le fait
qu'elle n'a pas souffert grâce aux traitements de confort ;
- vous leur exprimez votre disponibilité et votre soutien dans cette épreuve.

P Les soins palliatifs ➔ Encadré en fin de chapitre.

207
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Les soins palliatifs peuvent être délivrés à l'hôpital, soit dans des services totalement dédiés à la pra­
tique des soins palliatifs, appelés unités de soins palliatifs (USP), soit dans tous les services de l'hôpital
avec l'aide d'une équipe mobile de soins palliatifs <EMSP). Ils peuvent être également donnés en extra­
hospitalier, à domicile ou dans des lieux de vie (maison de retraite, services de long séjour, ..J avec
l'aide d'une hospitalisation à domicile (HAD) et d'un réseau de soins palliatifs.
Parce qu'ils nécessitent les compétences de nombreux intervenants, les soins palliatifs sont interdisci­
plinaires. Dans une USP, une EMSP, un réseau de soins palliatifs, interviennent des médecins, des infir­
miers, des aides-soignants, des kinésithérapeutes, des assistantes sociales, des psychologues, des auxi­
liaires de vie, des bénévoles, des ergothérapeutes, des orthophonistes ...
Toutes les personnes impliquées dans les soins palliatifs et l'accompagnement des personnes en fin de
vie ont une éthique claire. Elles cherchent à éviter« l'acharnement thérapeutique», c'est-à-dire la pour­
suite d'examens et de traitements inutiles et pénibles (appelés aussi traitements « déraisonnables »). Ils
se refusent à provoquer intentionnellement la mort. Ils s'efforcent de préserver la meilleure qualité de
vie possible jusqu'au décès et proposent un soutien aux proches en deuil.
Les soins palliatifs, structurés en Grande Bretagne dans les années 1960 par le Dr Cicely Saunders, qui
créa le Saint Christopher's Hospice, se sont ensuite développés rapidement en Amérique du Nord. En
France, leur développement est actuellement encouragé depuis la loi de 1999 sur les soins palliatifs et
la loi de 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie.

Source : www.sfap.org
(Société française d'accompagnement et de soins palliatifs)

Le plus-que-parfait est formé du verbe avoir ou être à l'imparfait, suivi du participe passé d'un verbe.
EXEMPLES:

étudier arriver se présenter

J' avais étudié J' ·étais arrivé(e) Je m'étais présenté(e)


Tu avais étudié Tu étais arrivé(e) Tu t'étais présenté(e)
li/elle/on avait étudié li/elle/on était arrivé(e) li/elle/on s'était présenté(e)
Nous avions étudié Nous étions arrivés(ées) Nous nous étions présentés(ées)
Vous aviez étudié Vous étiez arrivé(e, s, es) Vous vous étiez présenté(e, s, es)
lis/elles avaient étudié lis/elles étaient arrivés(ées) lis/elles s'étaient présentés(ées)

Le plus-que-parfait permet de situer une action dans le passé avant une autre action passée.
ExEMPLE : Le patient avait déjà fait une crise cardiaque avant celle-ci.

208
12. Accueillir et informer la famille d'un patient

Le passif est formé du verbe être suivi d'un participe passé. Le verbe être peut être conjugué à tous les temps.
EXEMPLES : Présent -+ Le patient est hospitalisé.
Passé composé -+ Le patient a été hospitalisé.
Imparfait -+ Le patient était hospitalisé.
Plus-que-parfait -+ Le patient avait été hospitalisé.
Futur simple -+ Le patient sera hospitalisé.
Futur proche -+ Le patient va être hospitalisé.
Conditionnel présent -+ Le patient serait hospitalisé.
Conditionnel passé -+ Le patient aurait été hospitalisé.
La voix passive permet de mettre l'accent sur le geste, sur l'action réalisée plutôt que sur ses acteurs. C'est
la raison pour laquelle elle est très courante en français médical.
ExEMPLE : Le patient a été intubé.
-+ Le médecin a intubé ce patient. (Ce qui est important ici est l'intubation, non pas qui l'a réalisée.)

Le subjonctif présent est généralement employé avec les expressions de nécessité, de volonté ou de juge­
ment comportant un adjectif.
EXEMPLES:
Il est utile
Il serait bon bien
Il (me) paraît bon
Il <me) semble nécessaire que la famille du patient soit prévenue.
Je pense important
urgent
primordial
impératif
vital

Le subjonctif s'utilise également après de nombreux verbes exprimant une volonté ou une suggestion.
EXEMPLES:
J'aimerais
Je voudrais
Je veux que vous contactiez le reste de votre famille.
Je suggère
Je propose

Le subjonctif se retrouve enfin après des expressions indiquant le doute, l'incertitude ou l'improbabilité
qu'une action se réalise.
EXEMPLES:
Il se peut
Il se pourrait
Il est probable / peu probable
Il est possible/pas impossible/impossible
Il y a peu de chances / des chances / de fortes chances que le patient s'en sorte.
Je doute
Je ne pense pas
Je ne crois pas
Je ne suis pas sûr
Il est peu vraisemblable
Il est impensable / inimaginable / inconcevable

209
Faire une présentation
orale et discuter
un article médical

� Une recherche bibliographique


ilili1ili L'interne réalise une recherche bibliographique sur internet et sélectionne un at1ic/e
IIEa pour préparer une présentation orale.

COMPRÉHENSION DE L'IMAGE

Regardez la vidéo 3 7 en entier une première fois avant de répondre aux ques­
tions suivantes.

1. Quel site internet l'interne consulte-t-il?

2. Quels mots-clés utilise-t-il pour commencer sa recherche?

3. Quels mots-clés tape-t-il ensuite?

4. Quel est le titre de l'article qu'il sélectionne pour en lire le résumé?

S. À quoi correspondent les informations suivantes?


a. Reuben AD
b. Appelboam AV:

211
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

c. Shapiro NI :
d. Emerg Med J:
e. 2006 Nov ; 23(11) : 828-32 :
f. Derriford Hospital, Plymouth, UK. :
g. [email protected] :
6. Après avoir imprimé le résumé de l'article, dans quels dossiers de son ordina­
teur l'interne va-t-il chercher sa présentation ?

7. Quel est le titre de sa présentation ?

VOCABULAIRE
La recherche bibliographique sur Medline
Pour préparer une présentation orale ou pour étudier un problème présenté par un patient, les
internes et les médecins réalisent très fréquemment une recherche bibliographique, c'est-à­
dire une recherche d'articles médicaux sur le sujet concerné publiés dans des journaux spé­
cialisés (on parle aussi de revues spécialisées). Ils utilisent pour cela des bases de données
bibliographiques sur internet, dont Medline, une des bases de données de référence. Medline
est accessible sur le site de PubMed, dans NCB/ (National Center for Biotechnology
Information, le centre national d'information en biotechnologies des États-Unis) à l'adresse
suivante: http://www.ncbi.nlm.nih.gov/sites/entrez
Pour rechercher des articles sur un sujet précis dans Medline, il faut entrer le(s) mot(s)-clé(s)
en anglais en utilisant si possible les termes de la liste officielle de PubMed, appelée aussi le
thésaurus MeSH (Medica/ Subject Headings). Pour les médecins et les internes francophones,
une difficulté supplémentaire consiste à retrouver le terme MeSH exact à partir d'un terme en
français avant de faire leur recherche sur Medline. Ils peuvent pour cela utiliser la traduction
du MeSH, réalisée par l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) et
disponible sur le site du CISMeF (Catalogue et index des sites médicaux francophones) à
l'adresse suivante : http://www.chu-rouen.fr/terminologiecismef.
Pour rechercher un article précis dont on a les références complètes ou simplement le nom de
l'auteur, la revue et / ou l'année de publication, on peut aussi utiliser Medline avec d'autres

l
types de recherche. Dans ce cas, on peut entrer les informations dont on dispose, comme par
exemple un mot-clé, puis lancer la recherche. On peut aussi lancer des recherches plus préci­
ses : par auteur ou par journal.

Imaginez-vous interne à la recherche d'articles de références dans Medline.


1. Vous avez un patient qui présente un problème de saignements après fibrinolyse
dans l'infarctus du myocarde. Connectez-vous sur le site du CISMeF et retrouvez le
mot-clé français dans le thésaurus CISMeF et sa traduction dans le thésaurus MeSH.

212
13. Faire une présentation orale et discuter un article médical

Terme français Mot-clé en français Mot-clé en anglais


(thésaurus CISMeF> (thésaurus MeSH>
Infarctus du myocarde

Fibrinolyse

Saignement

2. Connectez-vous au site de Medline puis, en utilisant les mots-clés anglais de la


question 1, retrouvez les articles concernant le problème présenté par votre
patient. Répondez ensuite aux questions.
a. Quel journal a publié en 2007 un cas clinique d'hémorragie rétro-orbitaire
après une thrombolyse en 2007?

b. Quel est le titre de l'article publié par S. R. Steinhubl, A. Kastrati et


P. B. Berger dans l'American Heart Journal en 2007?

c. Où a été réalisée l'étude de H. R. Arntz, V. Wenzel et leurs collègues, publiée


dans Resuscitation en août 2007?

3. Vous recherchez à présent une référence très précise : un article de Reynolds


publié en 2007 sur l'infarctus du myocarde. Utilisez Medline pour retrouver le
résumé de cet article et indiquez le nom de l'étude réalisée et le nom de la revue
dans laquelle il a été publié.

4. En cliquant en haut à droite sur le lien « Full Text at Archives of Interna!


Medicine», vous pouvez lire l'article en entier sur le site de cette revue. Regardez
les titres des parties de cet article puis traduisez-les en expliquant en français le
vocabulaire spécialisé suivant :
a. Original investigation :
b. Background:
c. Method:
d. Study protocol:
e. Statistical analysis :
f. Results
g. Baseline characteristics :
h. Primary outcome:
i. Comment:
j. Rejerences :

213
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Une présentation orale


L'interne présente une revue de la littérature en réunion de service.

COMPRÉHENSION ORALE

Regardez la vidéo 38 en entier une première fois en donnant un titre aux dif­
férentes parties de la présentation orale.

1re partie: les définitions


2e partie:
3e partie:
- i re sous-partie: la réanimation initiale
- 2e sous-partie:
- 3e sous-partie:
- 4e sous-partie:
- 5 e sous-partie:

Regardez de nouveau la vidéo 38 (du début à 00:54) sans faire de pause, en


prenant des notes en même temps. Puis répondez aux questions suivantes.

1. Le sujet de la présentation orale de l'interne est:


0 A. la prise en charge des septicémies
0 B. la prise en charge des septicémies sévères
0 C. la physiopathologie du sepsis sévère et du choc septique
0 D. la prise en charge du sepsis sévère et du choc septique.
2. Le SRIS (syndrome de réponse inflammatoire systémique) ou SIRS en anglais
(Systemic Inflammatory Response Syndrome) est défini par au moins:
0 A. 1 critère parmi 2
0 B. 2 critères parmi 4
0 C. 3 critères parmi 6
0 D. 4 critères parmi 8.
3. Parmi les paramètres cliniques suivants, lesquels sont des critères de définition
du SRIS?
0 A. une hyperthermie (<:: 38 °C) ou une hypothermie (:;; 36 °C)
0 B. une tachycardie supérieure à 120 par minute
0 C. une tachypnée supérieure à 20 par minute
0 D. une polynucléose supérieure à 20 Giga par litre.

214
13. Faire une présentation orale et discuter un article médical

4. Parmi les phrases suivantes, lesquelles sont fausses?


DA. Le sepsis est un SRIS associé à une infection prouvée avec certitude.
DB. Le sepsis sévère est un sepsis avec au moins une dysfonction d'organe.
D C. Le choc septique est un sepsis sévère et une hypotension.
D D. Le choc septique est défini par la persistance de la dysfonction d'organe
après expansion volémique.

Lisez les questions ci-dessous. Puis regardez la suite de la vidéo 38 (Il à 03: 18)
en prenant des notes et sans faire de pause. Répondez ensuite aux questions.

Des cinq diapositives concernant l'épidémiologie du sepsis sévère et du choc sep­


tique, que retenez-vous sur les points suivants?

1. L'incidence :

2. La mortalité :

3. Les étiologies

4. Les défaillances d'organe

Lisez les questions ci-dessous. Puis regardez la suite de la vidéo 38 (Il à 07:52)
en prenant des notes et sans faire de pause. Répondez ensuite aux QCM
suivants:

1. Cette étude a été publiée dans


DA. le Lancet
DB. le JAMA (Journal of the American Medical Association)
D C. le NEJM (New England Journal of Medicine)
0 D. le BMJ (British Medical Journal).
2. De quel type d'étude s'agit-il?
DA. une étude de cohorte prospective
DB. une étude cas-témoin
D C. une étude (un essai) contrôlée randomisée multicentrique
D D. une étude (un essai) contrôlée randomisée monocentrique
3. Quel était l'effectif étudié de patients en sepsis sévère et en choc septique?
D A. 263 patients au total
DB. 263 patients dans chaque groupe
D C. 133 patients au total
D D. 130 patients dans un groupe, 133 dans l'autre

215
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

4. Quel était le critère de jugement principal ?

5. Quel a été le résultat principal ?

6. Quel point principal a été discuté après la publication de cette étude par rapport
à la possibilité d'utiliser les résultats ?

Regardez la suite de la vidéo 38 (Il à 10:07) en prenant des notes et sans faire
de pause. Répondez ensuite aux questions suivantes.

1. Quel est le message important que l'interne demande de retenir ?

2. Quelles doivent être les caractéristiques principales de l'antibiothérapie ?


- la plus précoce possible

3. E n complément de !'antibiothérapie, quel autre élément du traitement ne doit


pas être oublié ?

Regardez la suite de la vidéo 38 (Il à 11 :30) en prenant des notes dans le cadre
ci-dessous. Comparez ensuite vos notes à celle d'un interne qui a écouté la
présentation.

Vous pouvez vous aider des abréviations suivantes


VVP = voie veineuse périphérique Obj. = objectif
VVC = voie veineuse centrale PAM = pression artérielle moyenne
EV = expansion volémique AL = acide lactique
T b de cs. = troubles de conscience ETT = écho (cardiaque) trans-thoracique

216
13. Faire une présentation orale et discuter un article médical

Expansion volémique

Regardez la suite de la vidéo 38 (Il à 13:37) en prenant des notes et sans faire
de pause. Puis répondez aux questions suivantes.

1. Quand doit-on utiliser les amines dans le choc septique?

2. Quelle est l'amine de référence dans cette indication?

3. Que signifie l'expression utilisée par l'interne« exit la dopamine»?

4. Que signifie « c'est discuté» (à propos de l'utilisation de la vasopressine) ?

5. À quelle dose doit-on utiliser de l'hémisuccinate d'hydrocortisone dans le choc


septique?

6. Dans quelle indication l'utilisation de la protéine C activée a-t-elle été validée?

Regardez la fin de la vidéo 38 en prenant des notes dans le cadre ci-après sur
le résumé de la présentation fait par l'interne. Comparez ensuite vos notes à
celle d'un interne qui a écouté la présentation.

Vous pouvez vous aider des abréviations suivantes

PEC = prise en charge Hte = hématocrite CI = contre indication

217
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

En résumé:

VOCABULAIRE

Les études épidémiologiques et les analyses statistiques


De nombreux termes de vocabulaire sont nécessaires à la description des études épidémiolo­
giques et des essais thérapeutiques. D'autres termes sont utilisés pour décrire les analyses sta­
tistiques. Pour les articles scientifiques médicaux et de sciences de la vie, on parle parfois de
bio-statistiques . Ces articles sont classés selon leur niveau de preuve qui dépend de leur
méthodologie .

p les niveaux de preuve des articles scientifiques en médecine ➔ Encadré en fin de chapitre

Dans le tableau ci-dessous, faites correspondre les types d'études épidémiolo­


giques et leur définition.

EXEMPLE : 1-F.
Type d'étude Définition

1. Un rapport de cas A. Description de plusieurs cas originaux et


comparables, mais sans comparaison avec
des témoins.
2. Un essai contrôlé randomisé B. Étude d'observation rétrospective dans
laquelle les caractéristiques des malades (les
cas) sont comparées à celles de sujets indem-
nes de la maladie (les témoins).
3. Une étude transversale C. Étude d'observation, rétrospective ou pro-
spective (le plus souvent>, dans laquelle un
groupe de sujets exposés à des facteurs de
risque ou à un traitement est suivi pendant
une période déterminée et comparé à un
groupe de sujets non exposés.

218
13. Faire une présentation orale et discuter un article médical

Type d'étude Définition

4. Une étude cas-témoin D. Étude où les patients sélectionnés sont répar-


tis par tirage au sort en deux groupes : le
premier groupe reçoit un traitement, tandis
que le second reçoit un placebo ou un traite-
ment de référence.

S. Une étude de cohorte E. Étude regroupant toutes les études pertinentes


déjà publiées sur un sujet en les analysant au
moyen d'outils statistiques adéquats.

6. Une série de cas F. Description d'un cas intéressant et original.


7. Une méta-analyse G. Description d'une maladie, de ses caractéris-
tiques et de ses facteurs de risque dans une
population donnée pendant une période
déterminée.

Dans le tableau ci-dessous, faites correspondre les termes de statistique et leur


définition.

EXEMPLE : 1-D

Terme de statistique Définition

1. La moyenne A. La racine carrée de la variance.


2. La médiane B. Mesure de l'imprécision sur les estimations liées à
l'échantillon.
3. l..'.écart-type C. Le seuil de significativité (généralement fixé à 0,05).
4. La variance D. Variable de position correspondant à la somme des
valeurs numériques divisée par le nombre de ces
valeurs numériques.
S. l..'.hypothèse nulle (Ho) E. Groupe d'individus extraits de manière
aléatoire d'une population globale pour être repré-
sentatif de cette population.
6. La loi normale F. Variable qui partage la population.
7. Test statistique G. Dans la plupart des tests, elle désigne
l'hypothèse selon laquelle il n'existe pas de diffé-
rence entre deux populations.
8. p (« le petit p ») H. l..'.une des principales distributions de probabilités
dont la représentation est une courbe en cloche (ou
courbe de Gauss).
9. Un échantillon 1. Mesure de la dispersion des variables autour de la
moyenne.
10. Un intervalle de confiance J. Outil mathématique permettant de tester une
hypothèse concernant un ensemble de données,
par exemple test-t, test de Fischer, test de
Mann-Whitney.

219
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Complétez le texte suivant concernant les études épidémiologiques et les


essais cliniques à l'aide du vocabulaire ci-dessous.

analytiques critères de jugement Odd Ratio


biais descriptives perdus de vu
bras de cohorte prévalence
cas-témoin échantillon randomisation
critère d'exclusion incidence(= taux d'incidence) risque relatif
critères d'inclusion mortalité(= taux de mortalité) transversales
On peut considérer qu'il existe deux grandes catégories d'études épidémiolo­
giques:
1/ D'une part, les études ...................................................... qui décrivent par
exemple les caractéristiques d'une maladie dans une population ou un
........................................... de cette population. Ces études utilisent des indices
comme la .............................................. (nombre de cas à un moment donné),
l' ................................................... (nombre de nouveaux cas d'une maladie dans
une population donnée sur une période déterminée) ou la .......................................
............................................. (nombre de décès dans une population donnée pen­
dant une période donnée).
2/ D'autre part, les études ............................................. qui analysent l'association
entre deux ou plusieurs variables (par exemple une association entre une inter­
vention donnée et l'issue clinique). Ces études correspondent à quatre principaux
types d'étude
- les essais contrôlés randomisés,
- les études ........................................................................ ,
- les études ........................................................................,
- les études ....................................................................... .
Les résultats de ces études sont nombreux, par exemple le .................. .
.................... de chaque facteur de risque (c'est-à-dire le rapport de taux de la
maladie chez les sujets exposés et chez les non-exposés) et l' ....................... .
(c'est-à-dire le rapport de cotes).
L'essai contrôlé randomisé (ECR) a le plus haut niveau de preuve scientifique.
Les sujets éligibles sont des personnes qui correspondent aux ......................... .
............................................. et n'ont aucun ................................................... . Ils
sont répartis par ...................................., c'est-à-dire au hasard par tirage au sort
entre deux groupes, qui doivent être absolument comparables au début de l'essai.
Ensuite, on étudie les deux groupes (appelés aussi les deux ................
............................................................ de l'ECR) par rapport à un
............................................................ principal et d'éventuels critères secondai-
res. Il faut faire particulièrement attention aux éventuels ................................., en
particulier si des patients sont sortis de l'étude (on les appelle les patients
« ....................................... »).

220
13. Faire une présentation orale et discuter un article médical

PRODUCTION ORALE
Décrire une figure
Dans sa présentation orale, l'interne montre des figures pour illustrer son texte concernant
l'épidémiologie. Différents types de figures sont utilisés en médecine pour présenter des
résultats dans un article ou dans une présentation orale, en congrès par exemple.

Obseivez les figures suivantes et décrivez-les à l'oral à l'aide du vocabulaire


approprié.

Taux d'incidence de la grippe en France


0
0
120
0
0 100
0
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ci::i, � ,l
o

Année 2006

Figure 1.

Vocabulaire: la représentation en histogramme, l'axe des abscisses, l'axe des


ordonnées, l'échelle, une période d'incidence maximale, un pic, un creux.

Maladie

.g 120
o 100
.. .. 60
50
.g

- ..
0
0
80 - 40 �
0
60 - 30 �
G) 40 20 ;ê
20 10 Î9
,:; 0 0 :;
Année Année Année Année Année Année Année
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Figure 2.

Vocabulaire: l'évolution, la courbe en pointillé, la courbe pleine, une crois­


sance, une décroissance, stable.

221
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Bactériémies nosocomiales 2004

50%

1□ Staphylocoques ■ Bacilles Gram négatifs □ Candida □ Autres 1

Figure 3.

Vocabulaire: la répartition par secteurs (ou « en camembert»), une majorité,


une minorité, la moitié, le quart, un dixième.

VOCABULAIRE
S'adresser au public lors d'une présentation orale
Dans cette vidéo 38, l'interne utilise de nombreuses expressions de vocabulaire utiles à la pré­
sentation orale. Certaines sont intéressantes pour introduire le sujet de la présentation, d'une
partie de l'exposé ou d'une diapositive, d'autres pour mettre l'accent sur un point particuliè­
rement important à retenir, pour décrire une figure ou un tableau, ou encore pour faire une
parenthèse ou un renvoi.

Étudiez le tableau ci-dessous. Regardez ensuite une dernière fois la vidéo 38


en faisant une pause CID à chaque fois que cela est nécessaire pour compléter
le tableau avec d'autres expressions utiles pour une présentation orale.

Pour présenter / introduire un sujet Pour mettre l'accent sur les points
importants

Auiourd'hui, on va parler de ... On voit tout de suite un des messages


importants : . . .
D'abord, quelques diapositives sur... Voici le résultat principal : . . .
À présent le topo va s'attarder Le message que ie vous demande de
à essayer de... retenir par rapport à ça est. . .

222
13. Faire une présentation orale et discuter un article médical

Pour présenter / introduire un sujet Pour mettre l'accent sur les points
importants

l/'ant1biothérapie J à présent : . . . À notre niveau, je vous propose de


retenir...

Concernant ...

En résumé, je vous propose de retenir


les messages suivants : . . .

Pour décrire une figure, un schéma Pour faire une parenthèse, un renvoi

Vous voyez que... Je ne reviendrai pas sur.. .


Sur cette diapositive, vous pouvez voir Pour plus de précisions, je vous renvoie
que ... à /'article de référence. ..

Comme vous le voyez io; dans cette


colonne... I sur ce diagramme...
l..J que vous voyez inscrits iâ Cest un de mes collègues qui vous en
parlera lors d'un prochain cours.

PRODUCTION ORALE

Imaginez-vous interne, étudiez les diapositives du document 13.1 du DVD et


faites-en une présentation orale en utilisant les tournures de style et le voca­
l bulaire étudiés dans ce chapitre.

223
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Niveau de preuve scientifique Grade


fournie par la littérature des recommandations
Niveau 1
- Essais comparatifs randomisés de forte puissance Grade A
- Méta-analyse d'essais comparatifs randomisés
- Analyse de décision basée sur des études bien Preuve scientifique établie
menées
Niveau 2
- Essais comparatifs de faible puissance Grade B
- Études comparatives non randomisées bien Présomption scientifique
menées
- Études de cohorte
Niveau 3
- Études cas-témoin
Niveau 4 Grade C
- Études comparatives comportant des biais Faible niveau de preuve
importants
- Études rétrospectives
- Série de cas
- Études épidémiologiques descriptives

224
Discuter
un cas clinique
avec un étudiant
hospitalier

g •
La présentation d'une observation clinique
Thibaul étudiant hospitalier en 4e année, présente /'obseNation clinique d'une
patiente à l'interne.

COMPRÉHENSION ORALE
Regardez la vidéo 39 en entier une première fois avant de faire les exercices suivants.

Regardez de nouveau la vidéo 39, sans faire de pause, et complétez le tableau


ci-dessous en prenant des notes de manière synthétique.

Âge et sexe

Motif d'hospitalisation

Antécédents

Mode de vie

225
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Anamnèse

Examen clinique

- Cardiovasculaire

- Pulmonaire

-Abdominal

-Neurologique

Examens biologiques

Imagerie

VOCABULAIRE

À quoi correspondent les abréviations et les sigles ci-dessous, entendus dans la


vidéo?

1. DCEM2 =
2.observ. =
3. SIDA=
4.TC=
5.PC =
6.hépato-gastro =
7.BU=
8.leuco. =
9.TCA=
10.TP=
11.négato. =

226
14. Discuter un cas clinique avec un étudiant hospitalier

Classez les sigles et abréviations de l'exercice 2 dans le tableau suivant quand


c'est possible et donnez d'autres exemples que vous connaissez.

Catégorie Sigle ou abréviation Autres exemples

Année d'étude PCEMI

Pathologie

Signes, symptômes

Service hospitalier
Analyses biologiques
Matériel technique

GRAMMAIRE
L'utilisation de on
Dans la vidéo, l'externe utilise le pronom indéfini on à de nombreuses reprises:
« On a un abdomen qui est sensible»,« on note ... »,« on (re)trouve... ».
C'est une façon commune de présenter une information sans préciser nécessairement par qui
l'action a été faite. Une autre façon d'éviter de préciser l'auteur de l'action est d'utiliser la
voie passive.

EXEMPLE : « On va poser une sonde urinaire» est l'équivalent de :


- Une infirmière va poser une sonde urinaire (ici le fait que ce soit telle ou telle personne
qui pose la sonde n'est pas une information très utile; seul le geste pratiqué est impor­
tant).
- Une sonde urinaire va être posée.

P le passif➔ Encadré à la fin du chapitre 12.

Transformez les phrases suivantes en remplaçant la structure passive par une


structure active avec le pronom on comme sujet.

EXEMPLE : Le patient est passé par le scanner après la coronarographie.


- On est passé par le scanner après la coronarographie.
1. Une antibiothérapie va être débutée sans attendre les résultats des hémocs.

2. La famille va être rencontrée ce soir. Le pronostic va lui être expliqué.

227
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

3. Un bilan sera piqué à 22h.

4. Le dossier a été récupéré aux archives.

5. La cortisone a été réintroduite dans le traitement ce matin.

La discussion d'une observation clinique


L'externe et /'interne discutent les hypothèses diagnostiques et la prise en charge de
la patiente dont ils viennent d'étudier /'observation.

COMPRÉHENSION ORALE
Regardez la vidéo 40 en entier une première fois avant de faire les exercices suivants.

Étudiez le tableau ci-dessous. Puis regardez de nouveau la vidéo 40 en faisant


une pause cm
à chaque fois que cela est nécessaire pour compléter le tableau
avec les problèmes présentés par la patiente. Pour chacun d'entre eux, indi­
quez les hypothèses diagnostiques de l'étudiant, ainsi que les arguments cli­
niques et paracliniques en leur faveur.

Hypothèses Arguments Arguments


cliniques paracliniques
°
Problème n 1 : ......................................................................................................

1.

2.

3.

°
Problème n 2 : .................................................................................................... ..

1.

2.

3.

228
14. Discuter un cas clinique avec un étudiant hospitalier

Hypothèses Arguments Arguments


cliniques paracliniques
4.

°
Problème n 3 : ......................................................................................................

1.

2.

3.

GRAMMAIRE
Exprimer la cause
Dans la vidéo 40, l'étudiant utilise cinq expressions de cause pour introduire ses arguments:
devant/ du fait de/ étant donné que/ parce que/ puisque.

Regardez une dernière fois la vidéo 40 et retrouvez l'expression utilisée dans


chacune des phrases ci-dessous.

1........................................ on a des troubles de conscience...


2. ....................................... des troubles de conscience et de la fièvre...
3. ....................................... le TP est à 37 ...
4........................................ son TCA long et des plaquettes basses...
5........................................ il y a un contexte de chute à domicile...
6 . ....................................... on a un syndrome infectieux ...
1. Étant donné que c'est une patiente VIH...
8. ....................................... cette radio...
9. ....................................... à la BU on retrouve des leucocytes et des nitrites...
10. .................................... il y a une ascite...

Remplacez l'expression étant donné que par son équivalent étant donné dans
les phrases de l'exercice précédent. Observez bien l'exemple pour le change­
ment de structure de la phrase.

EXEMPLE: Étant donné que c'est une patiente VIH ...


- Étant donné la séropositivité de la patiente...

229
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

1. Étant donné que des leucocytes sont présents à la BU, on va débuter une anti­

-
biothérapie.

2. Étant donné que l'ascite a un caractère douloureux à l'examen clinique, on doit

-
évoquer une possible infection.

3. Étant donné que la patiente a des antécédents d'angor et d'HTA, on a pensé à

-
unIDM.

4. Étant donné que le staphylocoque était possiblement résistant à la méthycilline,

-
nous avons préféré utiliser un glycopeptide.

P Les principaux marqueurs de cause ➔ Encadré en fin de chapitre

Exprimer la conséquence avec donc


Donc est un mot très utilisé en français. Il permet
1. d'indiquer la conséquence,
2. d'introduire une précision ou une explication,
3. à l'oral, de relier des parties de phrases ou de reprendre le fil de !'histoire après une inter­
ruption.
Dans les vidéos 39 et 40, l'interne et l'étudiant disent donc très souvent.

Trouvez les phrases de la vidéo 40 dans lesquelles ce mot introduit une consé­
quence.

1. Donc elle est partie pour faire un scanner...


2.
3.
4.
5.
6.

P Les principaux marqueurs de conséquence ➔ Encadré en fin de chapitre

230
14. Discuter un cas clinique avec un étudiant hospitalier

Des conseils pour présenter une obseavation clinique


L'interne conseille /'étudiant sur la manière de présenter une obsetvation clinique.

COMPRÉHENSION ORALE
Regardez la vidéo 41 en entier une première fois avant de faire les exercices suivants.

Regardez de nouveau la vidéo 41 en faisant une pause {ID à chaque fois que
cela est nécessaire puis répondez aux questions suivantes.

1. Quel moyen mnémotechnique l'interne propose-t-il à l'étudiant pour classer ses


arguments?

2. À quels types d'arguments chaque lettre correspond-elle?

3. Qu'est-ce qu'un diagnostic différentiel?

4. Quel terme signifie que la radio montre des signes dont il faut tenir compte?

Quelques moyens mnémotechniques ➔ Encadré en fin de chapitre.

VOCABULAIRE
Exprimer des hypothèses diagnostiques
Dans la vidéo 41, l'interne et l'étudiant discutent les hypothèses diagnostiques pour chaque
problème posé par la patiente et les arguments en faveur ou contre chaque hypothèse.

231
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Ils emploient plusieurs expressions typiques que les médecins utilisent fréquemment :
La première hypothèse à éliminer de toute urgence est...
On ne peut pas exclure l'hypothèse de ... / le diagnostic de...
Quelles sont tes hypothèses classées par ordre de probabilité ? / de gravité ?
Sur quels arguments évoques-tu une hypothèse de...

Pour chacune des situations cliniques ci-dessous, complétez les phrases e n uti­
lisant une des expressions suivantes sur les hypothèses.

a. Quelle est ton hypothèse diagnostique n° 1 ?


b. Il faut éliminer en urgence l'hypothèse de...
c. Quel diagnostic évoquez-vous face à... ?
d. Mes hypothèses sont, par ordre de gravité, ...
e. On évoque en première intention l'hypothèse de...
1. Devant une douleur thoracique brutale associée à une dyspnée chez une femme
jeune en post-partum, ............................................................... une embolie pul-
monaire.
2. Un enfant de 5 ans est amené aux urgences par ses parents pour fièvre et vomis­
sements. À l'examen clinique vous retrouvez un syndrome méningé.
............................... ..... ................................. méningite en faisant une ponction
lombaire.
3. De l'interne au médecin senior: « Je viens de voir en consultation un homme
de 64 ans sans antécédents pour des céphalées depuis trois semaines et des trou-
bles visuels. ........................................................................... en 1/, une hémorra-
gie méningée, en 2/ une méningite, en 3/ une maladie de Horton, en 4/ un acci­
dent vasculaire cérébral. »
4. Du senior à l'interne : « Chez cette jeune femme de 26 ans qui se plaint de dou­
leurs aiguës en fosse iliaque droite depuis 48 heures avec un retard de règles de
trois semaines, ........................................................................ »
S................................................................ un souffle cardiaque d'apparition bru-
tale associée à une fièvre inexpliquée ?

Argumenter des hypothèses diagnostiques


Argumenter une hypothèse diagnostique, c'est donner des arguments pour convaincre que
cette hypothèse est la plus probable (des arguments en faveur de cette hypothèse). Dans le
même temps, c'est donner des arguments contre les hypothèses alternatives, contre les dia­
gnostics différentiels.
Il existe de nombreuses expressions et tournures de phrases permettant de donner des hypo­
thèses diagnostiques
Les arguments en faveur de l'hypothèse d'IDM sont...
du diagnostic d'IDM sont...
d'un IDM sont...

232
14. Discuter un cas clinique avec un étudiant hospitalier

L'argument (principal) contre l'hypothèse de pancréatite est...


le diagnostic de pancréatite est...
une pancréatite est...
Un antécédent d'angor est en faveur de l'hypothèse d'IDM.
en faveur du diagnostic d'IDM.
en faveur d'un IDM.
L'absence de fièvre est/ va contre l'hypothèse de pneumopathie.
contre le diagnostic de pneumopathie.
(un argument) contre une pneumopathie.

Pour chacune des situations cliniques ci-dessous, complétez les phrases en uti­
lisant une des expressions suivantes sur les arguments.

des arguments en faveur un argument clinique pour l'hypothèse


les trois arguments en faveur en faveur de cette hypothèse
un argument contre un argument majeur en faveur du diagnostic
1. Le contexte de post-partum, le caractère brutal de la douleur et la dyspnée asso-
ciée sont ....................................................................................... d'une embolie
pulmonaire. L'existence d'une fièvre n'est pas ...................................................
cette hypothèse.
2. Un purpura associé au syndrome méningé est ........................................
........................ d'une méningite et doit faire débuter !'antibiothérapie avant la
ponction lombaire.
3. Chez cet homme, ..........................................................................................
d'une maladie de Horton sont: premièrement l'âge de 63 ans, deuxièmement les
troubles visuels récents à type d'amaurose fugace, et troisièmement la baisse de
l'état général associée.
4. Face à cette douleur de la fosse iliaque droite chez cette femme de 26 ans, le
retard de règle est ....................................................... une grossesse extra-utérine,
notée GEU.
5. Les arguments à rechercher ........................................................................ sont,
à l'interrogatoire: des soins dentaires récents, et à l'examen clinique: l'existence
d'une porte d'entrée infectieuse et un purpura associé.

PRODUCTION ORALE

Construisez des phrases à l'oral en choisissant parmi la liste d'arguments du


tableau ci-après, celui / ceux en faveur et contre chacune des cinq hypothèses
diagnostiques évoquées face à une douleur thoracique.

EXEMPLE: Un antécédent personnel d'angor est un argument en faveur de


l'hypothèse d'infarctus du myocarde.
- Un antécédent personnel d'angor est en faveur d'un infarctus du myocarde.

233
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Argument Hypothèse diagnostique

Un antécédent personnel d'angor 1. Syndrome coronarien aigu (SCA)


Fièvre et frissons
Toux et expectoration purulente 2. Infarctus du myocarde (IDM)
Toux avec hémoptysie
Dyspnée brutale 3. Dissection aortique
Asymétrie de la TA aux deux bras
Présence de facteurs de risque 4. Pneumopathie
cardio-vasculaires
Une douleur constrictive irradiant
à la mâchoire
Une douleur persistant plus d'une heure S. Embolie pulmonaire <EP)

PRODUCTION ÉCRITE

Imaginez-vous interne. Étudiez le cas clinique ci-dessous qui a été préparé


pour les étudiants en médecine de votre service. Répondez aux questions par
écrit.

Cas clinique
M. F., âgé de 35 ans, sans antécédents particuliers, sans allergie, consulte aux urgences à
23 heures pour une douleur thoracique.
À l'interrogatoire, on apprend qu'il a présenté une douleur thoracique brutale ce matin à
11 heures précises. Cette douleur est située sous le creux axillaire droit.
Depuis 14 heures il se plaint de grands frissons et d'une fatigue intense, associée à une gêne
pour respirer. Il n'a pas pris sa température. Devant la persistance de la douleur, associée
depuis quelques heures à une toux productive douloureuse, il a préféré consulter.
L'.examen clinique retrouve :
- pouls= 95/min, TA= 130/80, température= 39,8 °C, fréquence respiratoire à 19/min,
- une diminution du murmure vésiculaire à l'apex droit avec un souffle tubaire entouré
de crépitants,
- le reste de l'examen clinique est sans particularité.
La radiographie montre une opacité bien systématisée du lobe supérieur droit. Le bilan
biologique est en attente.

234
14. Discuter un cas clinique avec un étudiant hospitalier

1) Quelle hypothèse diagnostique évoquez-vous en première intention?

2) Sur quels arguments?

3) Si le malade s'aggrave, sur quels arguments (signes de gravité et terrain) allez­


vous décider de le faire hospitaliser?

4) Quels examens réalisez-vous? Argumentez chaque examen en expliquant ce


que vous recherchez.

5) Il n'y a pas de signe de gravité et vous décidez son retour à domicile avec une
antibiothérapie orale par amoxicilline. Comment argumentez-vous cette attitude
thérapeutique?

PRODUCTION ORALE

l Imaginez-vous interne et lisez l'observation clinique du document 14.1 du


DVD. Présentez-la à l'oral en terminant par vos hypothèses diagnostiques
comme si vous deviez les discuter avec des étudiants en médecine.

235
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

avec une phrase complète avec un nom


parce que à cause de devant
puisque suite à / par suite de vu
comme en raison de étant donné
étant donné que grâce à considérant
vu que faute de avec
considérant que par manque de en présence de
du moment que du fait de en l'absence de

avec l'indicatif avec le subjonctif


donc assez + adjectif ou adverbe + pour que
de là + nom + que tellement + adjectif ou adverbe + pour que
alors trop + adjectif ou adverbe + pour que
par conséquent
c'est pourquoi
ça explique pourquoi
de sorte que
si bien que
au point que
si + adjectif ou adverbe + que
avec l'infinitif avec un nom
au point de d'où
assez + adjectif ou adverbe + pour ça explique
tellement + adjectif ou adverbe + pour
trop + adjectif ou adverbe + pour

- LAST ECG : pour donner un diagnostic précis


- VU HERMES PRESSÉ :
Lieu
Aigu ou chronique pour détailler une prise en charge thérapeutique
Stade Vital
Terrain Urgence
Étiologie Hospitalisation
Complications Équipement
Gravité Réhydratation
Médical ou chirurgical
- TA FAC PS : pour argumenter un diagnostic Étiologique
Terrain Symptomatique
Antécédents Préventif
Fréquence ou Facteurs de risque Règles hygiénico-diététiques
Anamnèse Éducation
arguments Cliniques Surveillance
arguments Paracliniques Social
Signes négatifs Etc.

236
Faire la relève

La relève 1 > <


Unterne, Thomas, est de garde. Il reçoit des informations d'un outre interne, Luc,
qui lui fait la relève pour un premier patient.

COMPRÉHENSION ORALE

Avant de regarder la vidéo 42, lisez la liste d'abréviations ci-dessous et mémo­


risez-les. Puis, regardez la vidéo 42 en entier sans faire de pause, en prenant
des notes comme le fait l'interne sur son carnet. Ne notez que les informations
les plus importantes.

ACR = un arrêt cardio-respiratoire


Dl tho. = une douleur thoracique
MCE = un massage cardiaque externe
OSA = un défibrillateur semi-automatique
Adré. = adrénaline
5' = 5 min.
ST + = sus-décalage du segment ST
FEVG = fraction déjection du ventricule gauche
EP = embolie pulmonaire
SAD = sonde à demeure
EEG = électro-encéphalogramme

237
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Carnet de notes de l'interne

VOCABULAIRE
Le préfixe a-
Dans la vidéo 42, l'interne utilise plusieurs termes commençant par le pré fixe a- qui indique
une absence, un manque.
EXEMPLES:

- « [ ... 1 une asystolie sur le défibrillateur semi-automatique»


- « À l'arrivée, le patient était noté en mydriase aréactive [ ... ] »
- « [ ... lune fonction gauche qui était un peu akinétique»

Trouvez les termes médicaux commençant par le préfixe a- qui correspondent


aux définitions suivantes.

EXEMPLE : L'absence totale de systole - asystolie

-
1. Une diminution partielle ou totale de la motricité (n.f. / adj.)

-
2. Une absence de réaction (d'un coma, d'un patient... ) (adj.)

-
3. Une incapacité de reconnaître un objet (n.f. / adj.)

238
15. Faire la relève

-
4. Une impossibilité d'écrire(n.f.)

-
5. Une absence de leucocytes granuleux du sang(n.f.)

-
6. Une absence de règles(= de flux menstruel) (n.f.)

-
7. Un médicament qui supprime la douleur(n.m. ou adj.)

-
8. Un organe qui ne renvoie aucun écho à l'examen(adj.)

-
9. Une diminution de l'appétit(n.f. / adj.)

-
10. Une inertie ou une insensibilité suite à une dépression nerveuse(n.f. / adj.)

-
11. Un arrêt de développement d'un organe(n.f. / adj.)

-
12. Un arrêt de la respiration(n.f.)

-
13. Une absence de fièvre(n.f. / adj.)

-
14. Une fatigue très importante, une absence de force(n.f. / adj.)

-
15. Une absence de symptôme évident(adj.)

16. Une absence de connaissance de la maladie(n.f.)

Les préfixes hyper- et hypo-


L' interne utilise également plusieurs termes commençant par le préfixe hypo- et son contraire
hyper- qui signifient respectivement un manque et un excès.
EXEMPLES: hypertension, hypertensif. hypokaliémie, hypoxémie sévère.

D'autres préfixes sont très couramment utilisés en médecine:


sus- et sous- pour désigner une position en dessus et en dessous ;
endo- et exo- pour désigner une position à l'intérieur et à l'extérieur ;
macro- et micro- pour désigner une petite ou une grande taille.

Préfixes traduisant un état ou une localisation ➔ Encadré en fin de chapitre.

239
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Répondez aux questions suivantes.

1. Une hypokaliémie est:


0 A. une diminution du calcium 0 B. une diminution du potassium
dans le sang.
2. Une hypercapnie est:
0 A. une élévation du calcium 0 B. une élévation de la PaC02
dans le sang.
3. Une hypoglycémie est:
0 A. une baisse du taux de sucre 0 B. une baisse du glucagon dans le sang.

4. Parmi les anomalies hormonales suivantes, lesquelles peuvent être à l'origine


d'une hypokaliémie?
0 A. un hyperaldostéronisme primaire 0 B. une hypoglycémie
0 C. un hypercorticisme 0 D. un hypopituitarisme

5. Les critères de sepsis sévère comportent:


0 A. une hyperthermie O B. une hypothermie
0 C. une hyperleucocytose O D. une hypotension.

6. Pour désigner une baisse des plaquettes, on utilise le terme


0 A. une hypoplaquettose OB. une thrompénie.

7. Comment appelle-t-on?
a. un défaut de fonctionnement de l'hypophyse:
b. un taux de protéine sérique abaissé:
c. une diminution du taux de fibrinogène sérique (dans le sang) :
d. une baisse du taux de fer sérique :
e. une élévation du taux de protéines dans le LCR:
8. À quoi correspondent les sigles suivants:
a. HTAP=
b. HTIC =
c. HGPO =

Le suffixe -ectomie
Comme dans la vidéo 5, le médecin énumère dans la vidéo 42 les antécédents chirurgicaux
du patient et mentionne l'ablation d'un organe:
- vidéo 5 - une appendicectomie
- vidéo 42 - une cholécystectomie.
Le suffixe -ectomie, qui signifie l'ablation, la résection, !'exérèse, l'amputation (chirurgi­
cale), est couramment utilisé avec certains organes.

240
15. Faire la relève

Reliez les termes suivants à l'organe dont ils désignent l'ablation.


EXEMPLES : 1-I
Acte chirurgical Organe ou membre prélevé
1. une amygdalectomie A. l'appendice
2. une appendicectomie 8. l'estomac
3. une cholécystectomie C. le rein
4. une cystectomie D. le canal séminal
5. une gastrectomie E. l'utérus
6. une hépatectomie F. l'ovaire
7. une hystérectomie G. la vessie
8. une mastectomie H. une trompe de Fallope
9. une néphrectomie 1. les amygdales
10. une ovariectomie J. le pied
11. une pneumectomie K. la thyroïde
12. une salpingectomie L. le sein
13. une tarsectomie M. le foie
14. une thyroïdectomie N. le poumon
15. une vasectomie O. la vésicule biliaire

Le suffixe -thérapie
Dans la vidéo 42, l'interne explique que « l'hypertension artérielle du patient est traitée en
bithérapie par COAPROVEL® et TENORMINE® ». Dans la vidéo 39, la patiente VIH­
positive était sous« trithérapie». Les préfixes bi- et tri- indiquent donc le nombre de médi­
caments et le radical -thérapie le traitement. Ce radical peut également être utilisé avec
d'autres préfixes indiquant la nature du traitement.

Complétez les phrases ci-dessous à l'aide des préfixes suivants indiquant diffé­
rentes sortes de traitement.

EXEMPLE : Contre cette infection, le médecin a prescrit une ..................... thérapie.


---,. une antibiothérapie.
chimio / cortico / hormona / insulino / morphino / œstrogéno / photo / phyto /
psycho / radio / vitamino

1. Monsieur A. Dénocarcinome est suivi pour un cancer de la prostate évoluant


depuis quatre ans. Il a été traité par une chirurgie première (une prostatectomie)
puis par .................................thérapie (à l'aide d'une technique de curiethérapie).
2. Devant l'évolution défavorable avec apparition de métastases osseuses, une
prise en charge par .......................thérapie et ......................thérapie a été décidée.

241
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

3. L'absence de réponse aux molécules anti-androgènes a conduit l'équipe de can-


cérologie à proposer une ......................................................thérapie (traitement à
base d'œstrogènes utilisé en seconde intention dans les cancers de prostate).
4. Les douleurs osseuses intenses ont nécessité l'introduction d'une
.................................thérapie par voie orale (30 mg de sulfate de morphine matin
et soir) et d'une ...........................thérapie (à 1 mg/kg/j de méthylprednisolone).
5. L'apparition d'un diabète cortico-induit a nécessité le début d'une .....................
......................thérapie par voie sous-cutanée en plus du régime sans sucre.
6. La dépression réactionnelle au cancer a été prise en charge par une
...............................................thérapie de soutien et le recours à des médecines
douces : la ..........................................................thérapie (exposition au soleil), la
..............................thérapie (traitement à base de plantes naturelles) et une
...........................thérapie.

P Suffixes couramment utilisés en médecine ➔ Encadré en fin de chapitre

Les adjectifs en -ique et en -iant / -isant


Les adjectifs médicaux qui se terminent par le suffixe -igue désignent généralement, pour un
patient, le fait de présenter un symptôme ou d'être atteint d'une maladie. Ils permettent aussi
de désigner l'organe concerné par une déficience, une opération, un examen, etc.
EXEMPLES : Une scintigraphie myocardique est une exploration du myocarde.
Un patient dyspnéique présente une dyspnée.

Les adjectifs médicaux qui se terminent par le suffixe -iant ou -isant traduisent généralement
un effet ou une action d'une pathologie ou d'un traitement.
EXEMPLES: Une substance énergisante est une substance qui donne de l'énergie.
Un régime hypocholestérolémiant est une alimentation pauvre en graisses desti­
née à faire baisser le taux de lipides dans le sang.
N.B. Il arrive parfois que ces deux suffixes génèrent des termes synonymes.
Exemple : une substance anesthésique= une substance anesthésiante.

P Formation des adjectifs ➔ Introduction de l'exercice 16 du chapitre 6.

Complétez chaque phrase avec l'adjectif adapté, choisi dans les paires de la
liste ci-dessous.

allergique / allergisant euphorique / euphorisant


analgésique / analgésiant hypoglycémique / hypoglycémiant
anémique / anémiant hypoxémique / hypoxémiant
1. Le cannabis est une substance naturelle .............. ....... ..................... connue
depuis l'Antiquité. Elle possède également des propriétés ...........................
............... qui en font un calmant reconnu contre les douleurs nerveuses sévères.

242
15. Faire la relève

2. L e glibenclamide est un sulfamide ........................................ utilisé pour traiter


le diabète non-insulinodépendant en complément d'un régime alimentaire strict.
3. Un coma ................................................ chez un diabétique peut résulter d'un
surdosage en insuline.
4. Un patient ................................................ présente généralement les signes cli-
niques suivants: une asthénie, une dyspnée, une tachycardie, une pâleur cutanée
et conjonctivale, d'importants maux de tête, parfois associés à des lipothymies
(= des malaises sans perte de connaissance).
5. L'ambroisie est une plante au pollen particulièrement .......................................
qui provoque rhinites, conjonctivites, trachéites, crises d'asthme et d'urticaires
parmi les 10 % de Français qui y sont ................................................... .
6. L'insuffisance respiratoire aiguë (IRA) ................................................... grave
peut nécessiter le recours à l'assistance ventilatoire mécanique.

Spécificités lexicales médicales: les « verbes médicaux»


Dans cette relève, les internes utilisent des verbes très spécifiques au langage médical.
EXEMPLES : « Le patient a été massé et ventilé. »
« Il est sédaté et curarisé. »
Certains verbes souvent employés par les médecins sont méconnus parce qu'ils sont très spé­
cifiques au langage professionnel (généralement dérivés d'un symptôme, d'un geste tech­
nique ou d'un traitement) ou parce qu'ils sont utilisés dans un sens légèrement différent de
l'acception générale. D'autres sont des anglicismes (en italiques).

Expliquez la signification des phrases suivantes.

1. Il tachycarde à 150, c'est mal toléré: sa tension s'effondre, il se marbre.

2. Il est complètement sec, il faut le réhydrater.

3. Ce patient insuffisant rénal chronique dialyse habituellement trois fois par


semaine. Il a sauté deux séances cette semaine et il arrive en hyperkaliémie.

4. Ce malade insuffisant respiratoire chronique s'est surinfecté: il a décompensé


et a été amené aux urgences par le SAMU. Il sibile, il est complètement spastique.

5. Il a bradycardé puis s'est arrêté: on l'a massé 15 minutes, il a été intubé, ven­
tilé, choqué trois fois. On l'a récupéré de justesse.

243
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

6. Après l'arrêt, il a réagi aux stimuli douloureux mais on l'a shooté parce qu'il
commençait à s'agiter.

7. On va lui piquer deux hémocultures puis l'antibiothéraper en urgence.

8. Il a pris du poids, il est bourré d'œdèmes. Il faut le négativer. On va le diurétiser.

9. C'est une maladie de Horton, on a devoir le corticothéraper.

10. Je dois te briefer pour ce malade, il n'est pas encore tout à fait cadré.

11. La patiente a été mastectomisée en 2002 à la suite d'un cancer du sein.

12. On parle d'accouchement physiologique lorsqu'il n'a pas été nécessaire


d'épisiotomiser ou de césariser la mère.

Le vocabulaire de l'ECG
Dans la vidéo 42, l'interne évoque la réalisation d'un électrocardiogramme (ECG) et d'une
coronarographie
« L'ECG retrouvait des signes d'ischémie avec un sus-décalage, un bloc de branche gau­
che qui nous a poussés à la réalisation rapide de la coronarographie.»
« La coronarographie était négative. Il y avait pas de sténose serrée, une fonction gau­
che qui était plutôt normale, légèrement, un peu akinétique globalement. »
La description d'un ECG nécessite un vocabulaire spécifique
Le matériel comprend l'appareil à ECG, les électrodes et les câbles.
Les dérivations, correspondant à la position des électrodes, sont appelées les dérivations
précordiales (de Vl à V6) et les standards (aVF, aVR et aVL; DI, DII et DIII).
L'analyse du tracé doit être systématique et respecter plusieurs étapes, résumées dans
l'encadré ci-contre

244
15. Faire la relève

La fréquence
Le rythme
Rythme sinusal et régulier
Troubles du rythme supra-ventriculaire
AC/FA
Flutter auriculaire
Troubles du rythme ventriculaire
Tachycardie Ventriculaire (TV)
Fibrillation Ventriculaire (FV)
L'axe
Axe normal O à +90°
Axe hyperdroit (> + 1 10°) ou axe hypergauche (< -10°)
l'étude de la conduction
lnteivalle PR normal : 0,12 s - 0,2 s
< 0,12 s : PR court
> 0,2 s : bloc auriculo-ventriculaire ŒAV)
ORS normal : < 0,10 s
0,10 - 0,12 s : bloc de branche incomplet gauche <BIG) ou droit ŒIDl
> 0,12 s : bloc de branche complet ŒBG/BBDO
lnteivalle QT: QT corrigé (QTcl < 430 ms.
La recherche d'une hypertrophie
Hypertrophie auriculaire gauche (HAG) ou droite (HADJ
Hypertrophie ventriculaire gauche (HVG) ou droite (HVDl
La recherche de signes d'ischémie
Ondes T
ischémie sous endocardique : T amples, pointues et positives
ischémie sous épicardique : T négatives et pointues
Segment ST
Sus-décalage du ST - chercher une onde de Pardee (= IDM)
Sous-décalage du ST - miroir d'une onde de Pardee?
NB: Ce plan d'étude systématique peut être mémorisé simplement grâce aux initiales FRACHI.
D'après http://www.e-cardio.org

Répondez aux QCM suivants concernant l'ECG.

1. Concernant le rythme cardiaque


D A. Le rythme normal est régulier et sinusal.
D B. Un rythme sinusal est défini par une onde Pet une seule devant chaque
QRS.
D C. Les troubles du rythme ventriculaire les plus fréquents sont l' ACFA et le
flutter auriculaire.
D D. Il peut être irrégulier mais sinusal (en cas d'extrasystoles par exemple).

245
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

2. Concernant l'axe électrique du cœur à l'ECG :


0 A. On peut observer une déviation axiale gauche en cas d'embolie pulmo-
naire.
0 B. Il est considéré comme normal entre -30° et + 110° .
0 C. Il peut être hypergauche en cas d'hypertrophie ventriculaire gauche.
0 D. Il peut être hyperdroit en cas d'embolie pulmonaire.

3. Concernant l'onde P :
0 A. L'onde P correspond à la dépolarisation des oreillettes.
0 B. Une onde P peut être négative.
0 C. Une onde P ample en DII est un signe d'hypertrophie auriculaire droite.
0 D. Une onde P large et bifide en DI est un signe d'hypertrophie auriculaire
gauche.

4. Concernant le complexe QRS :


0 A. Il correspond à la dépolarisation des oreillettes.
0 B. On parle de bloc de branche complet pour une largeur de QRS > 0,12 s.
0 C. Une onde Q large (> 1 mm) et profonde (> 2 mm) peut être signe d'IDM
récent.
0 D. Des complexes QRS de taille diminuée (microvoltage) sont signes de péri­
cardite.

5. Concernant l'onde T et le segment ST :


0 A. L'onde T correspond à la repolarisation des ventricules.
0 B. Une onde T ample, symétrique et pointue dans toutes les dérivations peut
être signe d'hypokaliémie.
0 C. Une onde T pointue, asymétrique localisée dans certaines dérivations peut
être signe d'ischémie coronaire.
0 D. Un sus-décalage du segment ST est toujours signe d'infarctus du myo­
carde.

Interprétez les ECG du document 15.1 du DVD à l'aide du vocabulaire étudié


dans ce chapitre.

ECGl:

246
15. Faire la relève

ECG2:

ECG3:

La relève (2)
L'interne, Thomas, reçod des informations d'un chef de clinique, Jean-Christophe, qui
lui fait la relève pour un deuxième patient.

COMPRÉHENSION ORALE

Avant de regarder la vidéo 43, lisez la liste de vocabulaire spécialisé ci-dessous.


Puis, regardez la vidéo 43 en entier, sans faire de pause, en prenant des notes
comme le fait l'interne sur son carnet. Ne notez que les informations les plus
importantes.

- un RVA = un remplacement valvulaire aortique


- un RVM = un remplacement valvulaire mitral
- un def. = un défibrillateur (ici un défibrillateur implantable triple chambre)

247
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

- un SDRA = un syndrome de détresse respiratoire aigu


- une mise en DV = une mise en décubitus ventral : position sur le ventre qui amé-
liore parfois l'oxygénation des patients très hypoxiques en SDRA
- la FiO2 = la fraction inspirée en 02: quantité d'oxygène apportée par le respira­
teur
- la PEP = la pression expiratoire positive: un des réglages du respirateur
- une (sonde de) Swan Ganz: un cathéter intra-cardiaque pour explorer les
défaillances hémodynamiques graves et complexes
- la PAPo = la pression artérielle pulmonaire d'occlusion : une des données obte­
nues avec la sonde Swan Ganz
- une dialyse en CVVH = hémofiltration veino-veineuse continue : un des régla-
ges de la dialyse
- une UF à 35 ml/kg/h = une ultra-filtration: un autre réglage de la dialyse
- du Propofol: une drogue d'anesthésie
- 7 cm d'eau pour l'aide inspiratoire: un autre réglage du respirateur
- La plaque de dialyse : le filtre de la machine de dialyse

Carnet de notes de l'interne

248
15. Faire la relève

VOCABULAIRE
La nominalisation
Dans les deux vidéos sur la relève, les médecins utilisent beaucoup de noms (= cies substan­
tifs) pour décrire à l'interne les antécédents et l'anamnèse des patients, ainsi que les gestes
médicaux qui ont été pratiqués et les actions qui en ont découlé.
EXEMPLES:

« II a été réalisé 1 mg d'adrénaline, avec un retour en fonction sinusale immédiat. »


« C'est un patient qui [ ... J a eu un RVA et un RVM en 1984 avec évolution vers une
dysfonction VG très sévère. »
S'il est très important de connaître les verbes utilisés pour décrire les gestes médicaux et par­
ler avec des tournures passives, il est tout aussi important de connaître les noms dérivés de
ces verbes pour être capable de transmettre des informations à des collègues de manière pré­
cise et concise.

P Formation d'un nom à partir d'un verbe ➔ Introduction de l'exercice 16 du chapitre 6.

Dans les phrases suivantes, remplacez les verbes par des noms communs pour
décrire les événements médicaux notés en italiques. <Tous les noms à trouver
sont mentionnés dans les deux vidéos sur la relève.>

EXEMPLE: On a dû mettre en place un pousse-seringue d'adrénaline.


- Nécessité de mise en place d'un pousse-seringue d'adrénaline.
1. Quand il est arrivé, le patient était noté en mydriase aréactive.

2. Il a récupéré progressivement en taille normale.

3. L'ECG retrouvait un bloc de branche gauche qui nous a poussés à réaliser rapi­
dement une coronarographie.

4. On retrouvait des pressions droites augmentées lorsqu'on a posé la voie cen­


trale.

5. Sur le plan biologique, on a découvert une hypokaliémie à 2,6 qui est en train
d'être corrigée au pousse-seringue électrique.

6. Un def. triple chambre a été implanté au patient en février 2006.

7. Son état respiratoire s'est aggravé et a évolué vers une pneumopathie.

249
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

8. Le patient a pris plus de quinze kilos.

9. Le foie n'était pas atteint.

10. Le patient nous a été muté car l'hypoxémie s'est aggravée.

11. On a mis le patient en DV pendant 48 heures.

12. On a pris le parti de le diurétiser, ce qui a permis de lui faire perdre dix kilos
en quatre jours.

13. On a arrêté de le sédater il y a 48 heures.

14. On a arrêté la noradrénaline ce matin, ce qui explique probablement pourquoi


sa tension a baissé.

15. La défaillance myocardique et rénale persiste.

Le préfixe dys-
Dans la relève, le médecin senior mentionne que « la cardiopathie a évolué vers une dys­
fonction ventriculaire gauche très sévère», que« le patient est resté dyspnéique». Plus loin,
il donne la consigne de ne pas reprendre la dialyse si elle« dysfonctionne». Le préfixe dys­
signifie une anomalie et peut être retrouvé associé à de nombreuses racines.

Trouvez à quoi correspondent les dysfonctionnements suivants.

EXEMPLE:

Une dyspnée= une difficulté à respirer (adj. dyspnéique)

1. une dysplasie =
2. une dysphagie=
3. une dystonie musculaire =
4. dystrophique=
5. une dysautonomie=
6. dysentérique=
7. une dysurie =
8. une dystocie =

250
15. Faire la relève

Les racines anatomiques gréco-latines


Dans sa relève, le médecin parle de « cardiopathie évoluée», de « neuropathie de réanima­
tion», termes utilisant à la fois le suffixe -pathie (la maladie) et des racines grecques indi­
quant l'organe concerné, ici le cœur et les nerfs. La plupart des termes anatomiques sont ainsi

P
composés à partir d'une racine grecque ou latine, associée à un suffixe et/ou à un préfixe.

Racines gréco-latine du corps ➔ Annexe 2

Décomposez les termes suivants en identifiant le préfixe, la racine et/ou le suf­


fixe qui les composent. Vous pouvez vous aider des encadrés en fin de chapitre.
Donnez un exemple d'utilisation de ces termes dans la troisième colonne du
tableau.

1. Symptômes et signes fonctionnels

Une hépatomégalie - hépato : le foie une hypertrophie du foie


- mégalie : /'hypertrophie

Une otorragie
Une hémoptysie
Une rhinorrhée
Une dysarthrie
Une arthralgie

2. Maladies

Une sclérodermie
Une algodystrophie
Une dysérythropoïèse
Une polyarthrite
Une angiodysplasie

3. Thérapeutiques et traitements

Une thrombolyse (un trai-


tement thrombolytique)
Une hémostase (un traite-
ment hémostatique)
Une psychothérapie
La kinésithérapie
Un traitement antagoniste
(une antagonisation)

251
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

4. Examens complémentaires
Une artériographie

Une amniocentèse

Un myélogramme

Une cholangiographie

Une œso-gastroscopie

5. Interventions et techniques chirurgicales

Une tympanoplastie

Une arthrodèse

Une épisiotomie

Une néphrostomie
percutanée

Une angioplastie par voie


transluminale

À partir des éléments suivants, retrouvez tous les termes médicaux possibles
(attention: certaines associations n'existent pas}.

Préfixe Partie du corps Suffixe


a- / an- arthr(o) -algie
dolicho- angi(o) -dèse
macro- cardi(o) -ectasie
micro- céphal(o) -graphie
oligo- colo(o) -ite
poly- gastr(o) -mégalie
hépat<o) -rragie
entér(o) -stomie
néphr(o) -tomie

252
15. Faire la relève

Arthralgie, arthrodèse, arthrographie, etc.

Sigles médicaux
Dans leurs relèves, les médecins ont utilisé un certain nombre de sigles pour nommer les
symptômes ou les pathologies. Certains sont très communs, connus et utilisés par tous les
médecins.
EXEMPLES:

- HDM = histoire de la maladie


- OAP = œdème aigu pulmonaire
- HSM = hépatosplénomégalie

D'autres sigles sont seulement employés par certains spécialistes entre eux.
Il an-ive même que certains sigles n'aient pas la même signification dans des spécialités dif­
tërentes.

Indiquez la signification des sigles suivants, les plus fréquemment employés


par tous les médecins. Attention, les sigles marqués d'un astérisque (*) peuvent
prendre deux significations.

AC/FA=
AEG/BEG= altération de l'état général/ baisse de l'état général
ACR* = arrêt cardia-respiratoire (pa,fois AC= arrêt cardiaque)
AHAI=
AVC=
BPCO=
CIVD=
DDR=
DID=

253
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

DIU=
DNID=
EP=
FV=
GEU=
HTA=
HTP=
IVG* =insuffisance ventriculaire gauche/
IRA* = insuffisance respiratoire aiguë
IRC* =insuffisance respiratoire chronique
IVD=
LCR=
LLC=
LMNH=
RGO=
SAOS=SAS=
SDRA=
SLA=
SEP=
UGD=

P Quelques sigles médicaux ➔ Annexe 3

PRODUCTION ORALE

Imaginez-vous interne : transmettez les informations sur le patient Arthur


Dony (vu dans les vidéos précédentes) le soir de son admission au collègue de
l
garde qui vient faire la relève.

254
15. Faire la relève

a- / an- _.. sans, dépourvu (de) iso- ->-égal


anté- _.. avant macro- _.. grand
anti- _.. contre méga- _.. gros
apo- _.. hors de, séparé de micro- _.. petit
brachy- _.. court mono- _.. seul, unique
brady- - lent oligo- _.. insuffisant, quelques
des- _.. diminué (de), enlevé (de) ortho- - droit, normal
dolicho- --+ long pachy- --+ épais
dys- --+ difficile (de), anormal para- --+ à côté de
endo- --+ à l'intérieur (de) péri- --+ autour de
epi- _.. supérieur (à), au-dessus (de) poly- --+ plusieurs
eu- --+ normal post- --+ après
exo- _.. à l'extérieur (de) scléro- _.. dur
hyper- --+ au-dessus (de), supérieur (à) tachy- --+ rapide
hypo- --+ dessous, inférieur (à)

aér<o>- --+ l'air, le gaz nécro- - la mort


algo-/ algi---+ la douleur noso- -+ la maladie
amnio- --+ le liquide dans lequel baigne obi- - la mort
le fœtus oed- --+ un gonflement
andr<o)- -+ l'homme ovo- - l'œuf
carcin(o)- --+ le cancer poso- --+ la quantité (de)
caryo- --+ le noyau puer- --+ l'enfant
chol(é)- - la bile pyCo)- - le pus
copro- --+ un excrément scléro- -+ dur
gyn- - la femme thana- -+ la mort
kiné- _.. le mouvement therm- _.. la chaleur
macul- --+ une tache thrombo- --+ le caillot
mélan<o>- _.. le pigment mélanique toxi- - le poison
méno- --+ les règles turg- _.. un gonflement (de)
m(n)émo- -+ la mémoire vésica- _.. une ampoule, une vésicule

N.B. Un préfixe devient un suffixe quand il est lui-même précédé d'un préfixe.
ExEMPLE : Isotherme -+ iso- + -therm = qui a une température constante.

255
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

-algie ---+ une douleur (localisée) -ose ---+ une maladie infectieuse
-arthrie ---+ l'élocution -pare ---+ qui produit, qui engendre,
-ase ---+ une enzyme qui enfante
-blaste ---+ une cellule jeune -pathie -+ la maladie
-cèle ---+ une poche de liquide, -pénie ---+ un manque (de)
une hernie, une protrusion -pepsie ---+ la digestion
-centèse ---+ le prélèvement (de), la -pexie ---+ la fixation, la ligature
ponction (de) (d'un organe)
-coque ---+ une bactérie du groupe -phylaxie ---+ la protection (contre)
des cocci -phile ---+ qui aime, qui a
-dèse ---+ l'union, la fusion (de) des affinités avec
-ectasie ---+ une dilatation (de) -phobe ---+ qui craint
-ectomie ---+ l'ablation chirurgicale, -plasie ---+ qui façonne, qui modèle
I'exérèse (de) -plastie ---+ la reconstitution (de)
-emie ---+ la présence (de .. .l dans -plégie/-plexie---+ une paralysie (de)
le sang -pnée ---+ la respiration
-érèse ---+ l'ablation (de) -poïèse ---+ la fabrication,
-esthésie ---+ une sensation (de) la production (de)
-gène ---+ qui provoque -praxie ---+ l'action
-génique ---+ qui est provoqué par -physe ---+ la production, la croissance
-gramme ---+ un tracé (de) -ptysie ---+ le crachat
-graphie ---+ l'écriture -rragie ---+ le saignement (de),
-ite ---+ une inflammation, le jaillissement (de)
une infection -rrhée ---+ un écoulement (de)
-lepsie ---+ une dépression -rèse ---+ une sécrétion (de)
-leptique ---+ qui empêche -scopie ---+ un examen (de),
le fonctionnement (de) une exploration (de)
-logie ---+ la science ou l'étude (del -stase ---+ l'arrêt, la stagnation (de)
-logue ---+ qui se consacre -stomie ---+ l'abouchement (de),
à cette science ou étude l'ouverture (de)
-lyse ---+ la destruction (de) -synthèse ---+ la fusion
-lytique ---+ qui détruit -thérapie ---+ le traitement
-manie ---+ une manie, une habitude -tomie ---+ l'ouverture, l'incision
(del chirurgicale
-mégalie ---+ une augmentation (de) -trope ---+ qui a une affinité avec
-métrie ---+ la mesure (de) -trophie ---+ en rapport avec la nutrition
-odynie ---+ une douleur d'un organe
-orne ---+ une tumeur, -urie ---+ qui est présent dans l'urine
une tuméfaction (de) ou la miction
-op(s)ie -+ la vision

-ose ---+ un état de


-orragie ---+ un écoulement (de)

N.B. Un suffixe devient un préfixe quand il est lui-même suivi d'un suffixe.
ExEMPLE : Pathologie ---+ pathos- + -logie = maladie.

256
Annexe

CONSEILS POUR RÉDIGER UNE OBSERVATION CLINIQUE


L'objectif de cette annexe est de proposer un exemple de plan d'observation clinique telle que
les étudiants et les internes doivent la rédiger dans les services hospitaliers français, avec les
formules les plus fréquemment utilisées. Le plan proposé est général : il convient particuliè­
rement pour des observations de patients hospitalisés en service de médecine mais doit être
adapté en fonction des différentes spécialités et pour les services de chirurgie. Les différen­
tes parties de l'observation peuvent être traitées dans un ordre différent, selon vos habitudes
et celles de votre lieu d'exercice.
Dans ce document, les phrases en bleu sont des exemples que vous pouvez réutiliser facile­
ment pour rédiger vos premières observations. Faites des phrases simples et courtes et
n'hésitez pas à utiliser des sigles et des abréviations. Consultez si nécessaire des sites de
sémiologie médicale pour compléter votre vocabulaire de l'examen clinique.

Nom, Prénom, date de naissance


O. Renseignements administratifs
Nom et coordonnées du médecin traitant
1. Motif d'hospitalisation
2. Antécédents et traitement habituel
- médicaux - chirurgicaux
- familiaux - allergiques
- gynéco-obstétricaux
+ traitement habituel
3. Mode de vie
- situation de famille - métier(s) exercé(s)
- tabac - alcool
- autres habitudes toxiques - facteurs de risque pour le VIH
- voyages - animaux domestiques
- activité sportive

257
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

4. Anamnèse = histoire de la maladie


S. Examen clinique
- constantes vitales - poids, taille
- examen cardio-vasculaire - examen pleuro-pulmonaire
- examen abdominal - examen neurologique
- examen cutané - examen des aires ganglionnaires
- examen ostéo-articulaire - examen ORL et thyroïde
- examen urologique - examen gynécologique
6. Examens complémentaires
- examens biologiques - examens d'imagerie
- autres examens
7. Conclusions et hypothèses diagnostiques
- hypothèse principale: diagnostic complet et détaillé (Cf. LAST ECG)
+ arguments en faveur de cette hypothèse (cf. TA FAC PS)
- autres hypothèses
- diagnostics différentiels
8. Conduite à tenir et proposition de prise en charge
- prise en charge diagnostique
- prise en charge thérapeutique (cf. VU HERMES PRESSÉ)
- surveillance (efficacité/ tolérance/ observance)

O. RENSEIGNEMENTS ADMINISTRATIFS
Nom, Prénom, (date de naissance)
Adresse
Nom et coordonnées du médecin traitant
Nom et coordonnées du médecin qui a adressé le patient à l'hôpital

1. MOTIF D'HOSPITALISATION
Vous pouvez mettre pour motif d'hospitalisation
- un signe fonctionnel ou un symptôme (dyspnée/ douleur thoracique/ malaise, etc.);
- une maladie (hospitalisation pour pneumopathie/ IDM/ AV C, etc.) ;
- un bilan (hospitalisation pour bilan de BEG/ de chutes à répétitions / de fièvre prolongée
inexpliquée, etc.).
EXEMPLES:
- Monsieur Paul Durand, 67 ans, hospitalisé en cardio depuis le14/12/2007 pour IDM.
- Hospitalisation de Mme Geneviève Dupont, née le02/03/1930 , pour chutes à répétition.
- Admission en neurologie de Mme Thérèse Dupond,78 ans, adressée par le Dr Germain,
pour bilan d'un syndrome démentiel débutant (suspicion de maladie d'Alzheimer).

258
1. Annexe

2. ANTÉCÉDENTS
Antécédents médicaux
Précisez la date et le lieu des hospitalisations pour récupérer le compte rendu
d'hospitalisation (CRH) si besoin. Pour les maladies chroniques (HTA, cardiopathie, diabète,
insuffisance respiratoire, cardiaque ou rénale), précisez l'ancienneté et la sévérité de l'atteinte
ainsi que les complications éventuelles.
EXEMPLES:

- HTA depuis 1998


- DNID depuis I 985, devenu insulino-requérant depuis 2000
• Dernière HbA1C: 10 % en 09/2007 (suivi Pr Brassole, Hôtel Dieu)
• Rétinopathie diabétique au FO en 06/2006
• Pas de protéinurie connue, créat. normale en 06/2006
- Insuffisance cardiaque post-IDM (2004)
• FEVG 30 % à 1'ETT de 10/2005
• Corn (2004): lésions tri-tronculaires dont sténose de l'IVA 70 %
- Cirrhose sur -OH chronique
• Score de Child B; HTP avec V O à la FOGD ùe 07/2006
• Bilan étiologique, Pr Trapot

Antécédents chirurgicaux
Précisez la date des opérations et le lieu pour récupérer le compte rendu opératoire (CRO) si
besoin. Si le patient a été opéré, précisez s'il y a eu une transfusion sanguine.
EXEMPLES:

- appendicectomie ( 1987) et cholécystectomie sous cœlio (2001)


- colectomie gauche pour cancer? (CR anapath. à récupérer: Hôpital Nord, 1998)
- splénectomie post AVP (poly-transfusion : 200 I)

Antécédents gynéco-obstétricaux
Précisez le nombre de grossesses et d'accouchements, s'il y a eu des fausses couches ou des
interruptions de grossesse, l'âge des enfants et les éventuelles complications (diabète gesta­
tionnel, hémorragie de la délivrance, transfusion...).
Précisez aussi
- le suivi gynécologique régulier ou l'absence de suivi gynécologique régulier;
- la contraception actuelle ou l'absence de contraception actuelle ;
- l'âge de la ménopause et si elle est substituée par une hormonothérapie.
EXEMPLES:
- 3e geste, 3e pare, l FCS (1992). Contraception orale. Suivi gynéco régulier.
- G3 P3. Ménopausée depuis 1996, pas de traitement hormonal substitutif, pas de suivi.

Antécédents familiaux
Pensez particulièrement aux antécédents cardio-vasculaires, aux cancers, aux maladies auto­
immunes.

259
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

EXEMPLES:
- cancer du poumon chez son grand-père et son père (DCD à 47 ans)
- DID chez sa mère, une sœur et une cousine du côté de sa mère
- notion de lupus chez une sœur (CRH à récupérer en médecine interne à Necker à Paris)
Antécédents allergiques
Précisez si possible le type d'allergie dont il s'agissait (éruption cutanée, œdème de Quincke,
choc anaphylactique), la molécule en cause, et s'il y eu une consultation d'allergologie.
EXEMPLES:
- allergie à ramoxicilline (rash en 1998, œdème de Quincke en 2000)
- notion d'allergie à l'iode (éruption cutanée ?) non confirmée
- allergie à l'ambroisie (rhinite et conjonctivite de saison)
Traitements habituel (ou traitement en cours/ traitement régulier)
Précisez le nom du médicament, le nombre de prises par jour, l'observance, les modifications
récentes.
EXEMPLES:
- RENITEC® 2.5 mg matin et soir; KARDEGIC® 75 mg le midi et STILOX® : 1 cp au
coucher
- Introduction récente d'un nouveau ttt anti-HTA (IEC ? Ordonnance à récupérer chez le
méd. ttt)
- Pas de TTT régulier, automédication fréquente (paracétamol, AINS)

3. MODE DE VIE
Précisez
- situation maritale et familiale;
- métier(s) exercé(s): précisez d'éventuelles expositions professionnelles;
- tabac: précisez le nombre de paquets/ jour x le nombre d'années (PA= paquets années),
sevrage éventuel;
- alcool: précisez le nombre de verres de vin, de bière, d'apéritifs, les sevrage(s) éventuel(s);
- autres habitudes toxiques : cannabis, cocaïne, héroïne, LSD, crack, etc.
- facteurs de risque pour le VIH: rapports sexuels à risque non protégés, toxicomanie IV,
transfusions, etc.
- voyages en zone tropicale (si motif d'hospitalisation pour fièvre ou problème infectieux);
- animaux domestiques, piqûres ou morsures éventuelles;
- activité sportive régulière, pratique de sport à risque, etc.
EXEMPLES:
- Marié, 3 enfants en bonne santé
- Célibataire sans enfant
- Conducteur de travaux, exposé à l'amiante et à la silice
- Ingénieur à la retraite, pas de notion d'exposition professionnelle particulière
- Tabagisme actif à 40 PA (10 cg/j actuellement)
- OH : 4 verres de vin/ jour+"" 2 apéros/ j ; pas de tentative de sevrage
- Pas de FDR pour le VIH ; pas de voyage en zone impaludée.

260
1. Annexe

4. ANAMNÈSE = histoire de la maladie


Précisez, en appelant le médecin traitant si besoin
- la plainte principale / le symptôme principal puis les signes associés / les autres plaintes ;
- les dates importantes de l'histoire de la maladie : date de début, date de la première consul-
tation, durée (et doses) des prises de médicaments, etc. ;
- le mode d'apparition (brutal, progressif, sur quelques jours, etc.) et le mode d'évolution, les
prises de médicaments éventuelles, l'état actuel;
Faites des phrases simples, en utilisant le passé composé pour les événements passés, datés
et finis et le présent pour des signes qui persistent.
EXEMPLES:

- Le 17/01/2008, il a présenté une douleur thoracique qui l'a conduit à consulter son
médecin traitant qui l'a adressé aux urgences: le bilan était en faveur d'un SCA.
- Depuis le 12/02/2008, il présente une hyperthennic entre 38,5 °C et 39 °C associée à des
frissons avec une toux grasse productive et des expectorations purulentes. Le médecin
ttt a prescrit de l'AUGMENTIN® ( 1 g x 3/j pdt 7 j.). La persistance des symptômes a
justifié ! 'hospitalisation.
Si l'histoire est longue, vous pouvez faire une liste des dates importantes, sans nécessaire­
ment faire de phrase.
EXEMPLES:

- 17/08/2007 : début de la fièvre + toux


- 19/08/2007 : l re consultation chez le médecin (Dr Thomas - Lyon 7e )
- De de « pneumopathie virale » ? Pas de traitement.
- 23/08/2007 : persistance des symptômes : T 39 °C - consultation urgences : diagnostic
de « pneumopathie bactérienne » : amoxicilline 3 g/j po
- 03/09/2007 : persistance de la fièvre et majoration de la dyspnée - hospitalisation

S. EXAMEN CLINIQUE
L'ordre est au choix: vous pouvez soit commencer par ce qui est le plus important chez votre
patient, soit par votre spécialité, soit garder toujours le même ordre. Même si votre examen
est normal, vous devez noter tout ce que vous avez examiné: les signes anormaux mais aussi
ce que vous avez trouvé normal (signes négatifs). Il pourra être très utile de relire votre obs­
ervation dans quelques mois si on découvre un souffle ou une adénopathie pour savoir si cela
existait déjà. On écrit souvent que l'examen clinique retrouve tel ou tel signe.

5.0. Constantes et poids / taille


Notez en début d'observation les constantes vitales ainsi que le poids et la taille.
EXEMPLES:

FC= ... / min; PA= ... / ... mm Hg (précisez si la PA est symétrique des deux côtés) ;
T = ... 0 C. Poids= ... kg (poids habituel= ... kg): Taille= ... m

261
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

5.1. Examen cardio-vasculaire


Résumez l'examen cardio-vasculaire normal en quelques phrases simples.
EXEMPLES:
Pas de douleur thoracique, pas de palpitation. BDC réguliers sans souffle ni frottement.
Pas de signes d'IVD ni d'IVG. Pouls artériels tous perçus, pas de souffle artériel. Mollets
souples et indolores.
Notez aussi les principales anomalies retrouvées à l'examen.
EXEMPLES:
- tachycardie irrégulière à .../ min
- asymétrie tensionnelle : PA 140/ 80 mm Hg Dte et 110/ 60 mm Hg à Gche
- douleur thoracique médiane, rétro-sternale, basithoracique Dte, avec irradiation à la
mâchoire, aux épaules, aux bras, survenue à l'effort
- douleur migratrice vers le dos, non calmée par le repos ni par les dérivés nitrés, accom-
pagnée d'un malaise puis d'une syncope
- souffle systolique, maximal au foyer aortique et irradiant aux vaisseaux du cou
- frottement péricardique
- abolition du pouls tibial postérieur et pédieux droit + souffle carotidien G et fémoral
- mollet D inflammatoire avec signe de Romans

5.2. Examen pleuro-pulmonaire


Résumez l'examen pleuro-pulmonaire normal en quelques phrases simples
EXEMPLES:
- Patient eupnéique, pas de toux, pas d'expectoration, pas d'hémoptysie.
- Murmure vésiculaire (MV) normal et symétrique, pas de signe d'épanchement pleural.
Notez aussi les principales anomalies retrouvées à l'examen:
EXEMPLES:
- dyspnée inspiratoire ou expiratoire; polypnée (= tachypnée) à ... / min
- toux aiguë ou chronique/ sèche ou grasse / avec ou sans expectorations
- expectorations claires ou sales/ blanches ou jaunes; muqueuses ou purulentes
- hémoptysie (précisez le volume)
- auscultation anormale : abolition ou diminution du MV
- crépitants/ sous crépitants des bases ou en foyer; sibilants/ ronchi/ souffle tubaire
- diminution du MV et matité de la base G/ tympanisme de l'hémi-champ pulmonaire Dt

5.3. Examen abdominal


Résumez l'examen abdominal normal en quelques phrases simples.
EXEMPLES:
Pas de douleur abdominale, transit régulier, pas de nausée ni de vomissement, pas de sai­
gnement digestif. Abdomen souple et indolore, pas d'HSM, pas d'ictère, pas de signe
d'HTP ni d'IHC. TR: RAS (ou TR non réalisé ce jour).

262
1. Annexe

Précisez aussi les anomalies principales retrouvées à l'examen.


EXEMPLES:
- diarrhées (nombre de selles / jour, liquides ou molles. sang ou glaires)
- constipation / alternance diarrhée-constipation
- rectorragies et/ ou méléna (ancienneté, fréquence, abondance, pendant ou en dehors des
selles)
- vomissements (abondance, nombre, contenu, présence de sang� hématémèse)
- douleur à l'examen abdominal (sensibilité/ douleur/ défense/ contracture)
- hépatomégalie (à x travers de doigts/ dure ou pas/ régulière ou irrégulière/ à bord tran-
chant ou mousse/ indolore ou douloureuse)
- splénomégalie (à x travers de doigts)

5.4. Examen neurologique


Résumez l'examen neurologique normal en quelques phrases.

EXEMPLES:

Glasgow 15, patient conscient et orienté. ROT normaux et symétriques. RCP indifférents
(= RCP en flexion). Pas de signe de localisation, pas de déficit sensitif ni moteur. Pas de
syndrome méningé. Examen des paires crâniennes normal.
Notez aussi les anomalies principales retrouvées à l'examen.

EXEMPLES:

- troubles de conscience ; corna (indiquez le score de Glasgow)


- confusion ; désorientation temporo-spatiale (DTS)
- céphalées frontales/ occipitales / hémi-crâniennes/ en casque, pulsatiles, avec nausées
- tremblement régulier/ irrégulier; de repos/ d'intention; fréquence: x/ sec.
- abolition des ROT achilléens ; ROT rotuliens vifs et polycinétiques, Babinski bilatéral
- déficit moteur de l 'hémicorps gauche
- syndrome méningé (signe de Kernig et Brudzinski, raideur méningée, céphalées. etc.)
- signes d'HTIC (hypertension intra-crânienne)
- paralysie faciale droite centrale/ périphérique
- hypoesthésie des 2 pieds « en chaussettes »
- épreuve de Romberg positive

S.S. Autres examens cliniques


Résumez le reste de l'examen normal en quelques phrases.

EXEMPLES

Pas de douleur osseuse ni articulaire. Pas d'épanchement articulaire


Pas d'éruption cutanée, pas de purpura. Pas de syndrome hémoITagique cutané ou
muqueux. Pas de porte d'entrée infectieuse cutanée évidente
Aires ganglionnaires libres. Thyroïde non perçue
Pas de signes fonctionnels urinaires
Suivi gynécologique régulier, date des dernières règles: examen non réalisé ce jour

263
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

5.6. Situations particulières selon la spécialité et le problème posé par le patient


En hématologie :
Mode de vie: notez si profession à risque (exposition à des toxiques cancérigènes, à des
radiations ionisantes, etc.)
Examen: notez si pâleur cutanéo-muqueuse, purpura, hématomes, gingivorragies, adénopa­
thies, etc.
En endocrinologie :
Antécédents: notez un éventuel diabète gestationnel, une prise d'iode, etc.
Antécédents familiaux: notez les arguments en faveur d'un diabète ou d'une pathologie thy­
roïdienne.
Anamnèse: recherchez un syndrome polyuro-polydipsique, une polyphagie, des troubles de
l'humeur, notez l'ancienneté du diabète pour le risque de complication.
Examen: notez bien:
- thyroïde: goitre/ nodules; douloureuse ou indolore; taille; compressif ou pas; souffle à
l'auscultation; élastique/ dure; homogène ou hétérogène
- cardio-vasculaire: abolition des pouls distaux, souffles artériels, hypotension artérielle
orthostatique, signes d'angor
- cutané: pâleur, mélanodermie, vergetures, vitiligo, dépilation, mal perforant plantaire, etc.
- neurologique: céphalées, signes d'HTIC, signes de polynévrites, etc.
- signes oculaires: exophtalmie, œdème palpébral, rétraction palpébrale, etc.
- gynécologie: aménorrhée, galactorrhée, etc.
- état nutritionnel: dénutrition, obésité androïde ou gynoïde (calculer le BMI = poids/
taille2).
En maladies infectieuses et en médecine interne :
Antécédents: notez si antécédent de transfusion sanguine, de contage tuberculeux dans
l'enfance, si vaccinations à jour, si antécédents familiaux: maladies infectieuses dans
l'entourage, etc.
Mode de vie : notez si voyages en pays tropicaux (quand, où et dans quelles conditions ?), si
facteurs de risque pour le VIH, si animaux domestiques, etc.
Anamnèse: précisez si prise d'antalgiques et/ ou d'anti-pyrétiques.
Examen cutané: recherchez et notez une porte d'entrée infectieuse (furoncle, panaris, abcès,
intertrigo, etc.), une éruption infectieuse, un purpura, des emboles septiques, etc.
Maladie auto-immune: recherchez (à l'interrogatoire et à l'examen) et notez des arguments en
faveur d'une d'auto-immunité: arthrite, uvéite, photosensibilité, acrosyndrome, vitiligo, etc.
Examen clinique: recherchez toujours la porte d'entrée de toute infection (ne pas oublier
l'examen dentaire, l'examen cutané minutieux, la recherche de signes fonctionnels digestifs
ou urinaires, le TR (prostatite chronique, sigmoïdite ... ), etc.
État septique: recherchez systématiquement des signes cliniques de gravité: marbrures,
hypotension, signes de sepsis sévère et de choc septique, etc.
En neurologie :
Important: notez la main dominante (droitier ou gaucher)
Anamnèse: pour les AVC (= accident vasculaire cérébral) et AIT (= accident ischémique
transitoire), notez précisément l'heure d'apparition des symptômes
Évaluation psychiatrique: noter les troubles de l'humeur éventuels

264
1. Annexe

En gynécologie :
Antécédents: notez les FDR pour les cancers familiaux, l'âge de la puberté, la régularité des
cycles, la date de la ménopause, le nombre de grossesses (dont les éventuelles grossesses
extra-utérines (GEU)), les fausses couches spontanées (FCS), les interruptions médicalisées
de grossesse (IMG) et interruption volontaire de grossesse (IVG).
Notez le déroulement des grossesses : HTA et / ou diabète gestationnel, menace
d'accouchement prématuré (MAP), éclampsie, hémorragie, etc. et les modalités
d'accouchement (césarienne, forceps, hémorragie de la délivrance).
Anamnèse: établissez le calendrier des règles et notez les métrorragies, les ménorragies, une
aménorrhée en précisant si elle est primaire ou secondaire, des dysménorrhées. Recherchez
aussi d'éventuelles leucorrhées, mastodynies, dyspareunies, une incontinence urinaire
d'effort, une notion de stérilité, etc.
Examen clinique: notez les résultats de l'examen gynécologique avec examen bilatéral des
seins.
En dermatologie :
Examen clinique : à l'inspection, notez le nombre de lésions, leur topographie cutanée et
muqueuse (faire un schéma daté), leur taille (punctiforme, lenticulaire, arrondie, placards ou
plaques, plages), leur aspect (macule, papule, bulle, érosion, ulcération, vésicule, pustule,
nodule, tâche pigmentaire, etc.), la régularité ou non de la lésion, la présence d'un érythème
associé, d'un saignement, d'un prurit, etc.
En orthopédie :
Antécédents: notez les antécédents traumatologiques, la vaccination anti-tétanique
Anamnèse: précisez les circonstances et le mécanisme de l'accident
Examen : notez la mobilité des articulations, active et passive, précisez la main dominante
En urologie-néphrologie :
Anamnèse: notez les principaux signes fonctionnels urinaires: dysurie, brûlure mictionnelle,
pollakiurie, impériosité mictionnelle, sensation de miction incomplète, incontinence urinaire,
hématurie (macro ou microscopique ; totale, initiale ou terminale).
Examen: palpation bimanuelle des reins, recherche d'un globe vésical, examen des organes
génitaux externes chez l'homme, touchers pelviens: TR (systématique chez l'homme de plus
de 50 ans); TV chez la femme, etc.

6. EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
Il est inutile de recopier tous les résultats de tous les examens complémentaires dans
l'observation. Il est utile de signaler quelques résultats anormaux et d'autres résultats nor­
maux nécessaires au raisonnement diagnostique. On dit et on écrit qu'un examen paraclinique
montre ou révèle un résultat.
EXEMPLES:
- La NFS montre une anémie à 9 g/dL.
- La RP révèle une opacité du lobe supérieur gauche ou RP : opacité du LSG
- Le ionogramme sanguin montre une hypokaliémie (2,5 mM/L) et une alcalose métabo-
lique compensée

265
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

- ALAT = 2N (signifie une valeur à 2 fois la normale supérieure du laboratoire)


- Bilan de coagulation normal
- NFS sans particularité
- ionogramme sanguin : RAS
- RP sans particularité
- L'ECG enregistre un RRS (rythme régulier et sinusal). Axe normal. Pas de trouble de
conduction, QRS fins. Pas de trouble de repolarisation.

7. HYPOTHÈSES DIAGNOSTIQUES
À la fin de votre observation clinique, essayez de résumer et de rassembler les informations
(= les arguments) recueillies dans les antécédents, à l'examen clinique et dans les examens
paracliniques pour proposer une ou des hypothèses diagnostiques. Pour une démarche dia­
gnostique rigoureuse, évoquez systématiquement tous les diagnostics différentiels et, pour
chaque hypothèse, détaillez les arguments pour ou contre ces diagnostics différentiels.
Faites des hypothèses diagnostiques complètes et détaillées (pensez à LAST ECG)
Argumentez chacune de vos hypothèses (pensez à TA FAC PS)

Quelques moyens mnémotechniques ➔ Encadré en fin de chapitre 14.

8. PROPOSITION DE PRISE EN CHARGE


8.1. Proposition de stratégie diagnostique
Indiquez les examens complémentaires qui vous paraissent nécessaires pour confirmer votre
hypothèse diagnostique et éliminer les diagnostics différentiels. Pour chaque examen
demandé, précisez l'organe à explorer, les modalités de l'examen et ce que vous en attendez
comme résultat (positif ou négatif). Organisez vos demandes d'examens : 1. Examens biolo­
giques, 2. Imagerie, 3. Autres.
EXEMPLES:
- On prévoit un bilan pré-opératoire avec: ionogramme sanguin, bilan d'hémostase, NFP,
groupe sanguin (Rhésus et ABO) et recherche d'agglutinines irrégulières (RAI)(+ ECG
et RP).
- On demandera une TDM abdomino-pelvienne avec injection de produit de contraste (en
l'absence d'allergie et d'insuffisance rénale) à la recherche de signes d'occlusion et
d'arguments en faveur d'une sigmoïdite.
- Demande d'échographie cardiaque à la recherche de signe d'insuffisance cardiaque et
d'argument en faveur d'une cardiopathie ischémique (trouble de la cinétique segmen­
taire ?).

8.2. Proposition de prise en charge thérapeutique


Terminez votre observation avec une proposition de prise en charge thérapeutique (pensez à
VU HERMES PRESSE) et rédigez vos prescriptions.

Quelques moyens mnémotechniques ➔ Encadré en fin de chapitre 14.

266
Annexe

Classement alphabétique français Classement alphabétique gréco-latin


A
Abdomen
---
lapar(o)
A
adén(o) --
le ganglion

---
Aisne inguin(o) acr(o) l'extrémité
Appareil génital
Appareil urinaire
Articulation
--
gonad(o)
ur(o)
arthr(o)
adip(o)
angi(o)
arthr(o)
la graisse
le vaisseau
l'articulation
Avant-bras (cubitus)-+
B
uln

--
C
cardi(o) --
le cœur

---
Bassin(eù pyel(o) céphal(o) la tête
Bouche
Bras - stomat<o)
brachio
cervic(o)
cholécyst(o)
le cou
la vésicule biliaire
chondr(o)
--
le cartilage

---
C col(o) le côlon
Cartilage
Cheveu ou poil
chondr(o)
trich(o)
cœli(o)
colp(o) --
le ventre
le vagin
Cœur
Côlon - cardi(o)
col(o)
cox(o)
cyst<o> -la hanche
la vessie

---
Colonne vertébrale -+
Cordon
rachi
funicul
D
derm(o) / dermat(o) - la peau
Corps
Cou
somat(o)
cervic(o)
E
entér(o) -- l'intestin grêle

--
D épisi(o) le pubis
Dent
Diaphragme
odent(o) / odont(o)
phren(o)
F
funicul - le cordon
E
Estomac
-- gastr(o)
G
gonad(o) -- l'appareil génital
Extrémité acr(o) gastr(o)
gingiv(o) -- l'estomac
la gencive
F
Foie - hépar / hépat(o)
gloss(o)
gon(o) - la langue
le genou

267
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Classement alphabétique français Classement alphabétique gréco-latin

--- --
G H
Ganglion adén(o) hémat(o) le sang
Gencive
Genou
Gorge --
gingiv(ol
gon(o)
jug
hépar / hépat(o)
hist(ol
hystér(o) / métr(o)
-- le foie
le tissu
l'utérus
Graisse
H
-
adip(o) / lip(o) / stéat(o) 1
inguin(o) - l'aisne
Hanche
1
-
cox(o) J
jug - la gorge
Intestin
L
Langue --
entér(o)

gloss(o), ling
L
lab
lapar(o)
-- la lèvre
l'abdomen,
Lèvre
Lombes
M
- lab
lapar<ol ling
lip(o)
__,.
__,.
les lombes
la langue
la graisse
Membre __,. mel M
Moelle __,. myél(o) mamm(o) / mast(o) __,. le sein
Muscle __,. my(ol mel __,. le membre
N my(o) __,. le muscle
Nerf ...... neur<o) / névr(o) myél(o) la moelle
Nez -+ rhin(o) / nas
0 N
Œil -+ ophtalm(o) / oculo nephr(o) / ren -+ le rein
Omoplate -+ scapul(o)
Ongle -+ ung 0
Oreille ...... ot(ol odent(o) / odont(o) __,. la dent
Os -+ osté(o) ophtalm(o) __,. l'œil
p orch(il __,. le testicule
Peau -+ dermat(o) osté(o) -+ l'os
Pied -+ tars ot(o) __,. l'oreille
Plèvre ...... pleur(o) p
Poitrine ...... sthét(o), thoraco pelv(il _,. le bassin
Poumon ...... pneum(o) phléb(o) __,. la veine
Pubis __,. épisi(o) phrén(o) _,. le diaphragme
R pleur(o) ...... la plèvre
Rate ...... splén(o) pneum(o) -+ le poumon
Rectum __,. rect(o) pyél(o) _,. le bassin(et)
Rein __,. nephr<o) R
s rachi ...... la colonne
Sang __,. hémat(o) rect(o) ...... le rectum
Sein __,. mamm(o) / mast<o) rhin(o) -+ le nez

268
2. Annexe

Classement alphabétique français Classement alphabétique gréco-latin


T s
Tendon -+ tén(o) salping(o) -+ la trompe
Testicule -+ orch(i) scapul(o) -+ l'épaule
Tête --;> céphal(o) somat(o) -+ le corps
Tissu -+ hist(o) splén(o) -+ la rate
Trompe -+ salping(o) spondyl(o) -+ la vertèbre
u stéat(o) -+ la graisse
Utérus -+ hystér(o) / métri sthét(o) -+ la poitrine
V stomat<o) -+ la bouche
Vagin -+ colp(o) T
Vaisseau -+ angi(o) / vascul(o) / vaso tars -+ le pied
Veine -+ phléb(o) tén(o) --+ le tendon
Ventre -+ cœli(o) thorado) -+ la poitrine
Vertèbre --+ spondyl(o) trich(o) --+ le cheveu, le poil
Vésicule biliaire -+ cholécyst(o) u
Vessie --+ cyst(o) uln --+ l'avant-bras (cubitus)
ung -+ l'ongle
ur(o) -+ l'appareil urinaire
V
vascul(o) -+ le vaisseau
vaso -+ le vaisseau

269
Annexe

Ét:>ICAUX :"·"·. , . _: ,,,_ . � . :' ,:,


OU PATHOLOGIES .'

Cardiologie
AAA anévrisme de l'aorte abdominal
AC arythmie complète
ACFA arythmie complète par fibrillation auriculaire
CMH/CMO cardiomyopathie hypertrophique / obstructive
EP embolie pulmonaire
FA fibrillation auriculaire
FV fibrillation ventriculaire
HTAP hypertension artérielle pulmonaire
IA insuffisance aortique
IDM insuffisance du myocarde
IVG / IVD insuffisance ventriculaire gauche / insuffisance ventriculaire droite
MVOP maladie vasculaire obstructive pulmonaire
OAP œdème aigu du poumon
PCC péricardite chronique constrictive
RA rétrécissement aortique
RAA rhumatisme auriculaire aigu
RM rétrécissement mitral
RVPA retour veineux pulmonaire anormal
SCA syndrome coronarien aigu
TSA tachysystolie auriculaire
TV tachycardie ventriculaire

Dermatologie
ECM érythème chronique migrant
EM /P érythème multiforme / érythème polymorphe
LE/ LED lupus érythémateux / lupus érythémateux disséminé
MM mélanome malin
MN mélanome nodulaire
SSM mélanome superficiel extensif

271
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Diabétologie et endocrinologie
AT adénome toxique
DID diabète insulinodépendant
DNID diabète non-insulinodépendant
GMNT goitre mutinodulaire toxique
HGPO hyperglycémie provoquée orale
HGPIV hyperglycémie provoquée par voie intraveineuse
HLP hyperlipoprotéinémie
HPT hypoparathyroïdie
HTG hypertriglycéridémie
IG intolérance au glucose
SIRF syndrome d'insulinorésistance familial
TNE tumeur neuro-endocrinienne

Gastro-entérologie
CCR cancer colorectal
DNU dyspepsie non ulcéreuse
GIST tumeurs stromales gastro-intestinales
HSAG hypersécrétion acide gastrique
MC maladie de Crohn
MICI maladie inflammatoire chronique intestinale
OP œsophagite peptique
PA pancréatite aiguë
PC/ PCC pancréatite chronique/ pancréatite chronique calcifiante
RCH rectocolite hémorragique
RGO reflux gastro-œsophagien
SIi syndrome de l'intestin irritable
TF1 troubles fonctionnels intestinaux
UD ulcère duodénal
UG ulcère gastrique

Gynécologie-obstétrique
AVS/ FCS avortement spontané/ fausse couche spontanée
CCIS carcinome canalaire in situ
CIN néoplasie cervicale intra-épithéliale
CLIS carcinome lobulaire in situ
CU contractions utérines
DG diabète gestationnel
DPPNI décollement prématuré d'un placenta normalement inséré
GEU grossesse extra-utérine
H1T / H3T hémorragie du premier trimestre/ hémorragie du troisième trimestre
HRP hématome rétro-placentaire
HTAG hypertension artérielle de la grossesse
IMG/ ITG interruption médicale/ thérapeutique de grossesse
IVG interruption volontaire de grossesse
MAP menace d'accouchement prématuré
MFIU mort fœtale in utero
MST maladie sexuellement transmissible

272
3. Annexe

Gynécologie-obstétrique
RCIU retard de croissance in utero
RPM rupture prématurée des membranes
SFA souffrance fœtale aiguë
SOPK syndrome des ovaires polykystiques
SPM syndrome pré-menstruel

Hématologie
AH anémie hémolytique
AHAI anémie hémolytique auto-immune
AR anémie réfractaire
AREB anémie réfractaire avec excès de blastes
HELLP (angl.) syndrome d'hémolyse, cytolyse hépatique et thrombopénie
LA leucémie aiguë
LAL leucémie aiguë lymphoblastique
LAM leucémie aiguë myéloblastique
LC leucémie chronique
LLC leucémie lymphoïde chronique
LLMC leucémie myélomonocytaire chronique
LMC leucémie myéloïde chronique
LMNH lymphome malin non-hodgkinien
SAM syndrome d'activation macrophagique

Hépatologie
CAA cholécystite aiguë alithiasique
CHC carcinome hépatocellulaire
CSP cholangite sclérosante primitive
HAA hépatite alcoolique aiguë
HCAI hépatite chronique auto-immune
HNF hyperplasie nodulaire focale
HTP hypertension portale
IHC insuffisance hépatocellulaire
NASH (angl.) stéatose hépatique non-alcoolique
SHP syndrome hépatopulmonaire
SHR syndrome hépatorénal

Immunologie
DICS déficit immunitaire combiné sévère
DIP déficit immunitaire primitif
GVH réaction du greffon contre l'hôte
LES lupus érythémateux systémique
MAT microangiopathie thrombotique
PEA polyendocrinopathie auto-immune
POEMS (angl.) syndrome de polyneuropathie, organomégalie, endocrinopathie,
immunoglobuline monoclonale et anomalies cutanées
SAPL syndrome des antiphospholipides
SHCI syndrome d'hyperperméabilité capillaire idiopathique

273
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Maladies infectieuses
AEF adénopathie - éruption - fièvre
EN érythème noueux
El endocardite infectieuse
FH fièvre hémorragique
FPI fièvre prolongée inexpliquée
IDR intradermoréaction
IN infection nosocomiale
10 infection opportuniste
IU infection urinaire
MDO maladie à déclaration obligatoire
MNI mononucléose infectieuse
PIT primo-infection tuberculeuse
RM rhumatisme articulaire aigu
SHU syndrome hémolytique et urémique
TC toxoplasmose cérébrale
TIAC toxi-infection alimentaire collective
UFC unités formant colonie / infection sur cathéter
VIH virus de l'immunodéficience humaine
SIDA syndrome d'immuno-déficience acquise

Neurologie
ADEM encéphalomyélite aiguë disséminée
AIC accident ischémique cérébral
AIT accident ischémique transitoire
AMS atrophie multisystématisée
ASC ataxie spino-cérébelleuse
AVC accident vasculaire cérébral
AVF algie vasculaire de la face
AVM accident vasculaire médullaire
CCQ céphalée chronique quotidienne
Cdî céphalée de tension / stress
DCB dégénérescence corticobasale
FSH myopathie facio-scapulo-humérale
HIP hémorragie intraparenchymateuse
HM hémorragie méningée
HPC hémicrànie paroxystique chronique
HPN hydrocéphalie à pression normale
HTIC hypertension intracrânienne
IMC infirmité motrice cérébrale
MC métastase cérébrale
ME méninge-encéphalite
MP maladie de Parkinson
NFl / 2 neurofibromatose de type 1 / 2
SEP sclérose en plaques
SLA sclérose latérale amyotrophique
TC traumatisme crânien

274
3. Annexe

Neurologie
TM tumeur médullaire
TVC thrombose veineuse cérébrale

Pédiatrie
APLV allergie au lait de vache
DA dermatite atopique
DRNN détresse respiratoire du nouveau-né
GNA glomérulonéphrite aiguë
HTAP hypertension artérielle pulmonaire
IFME incompatibilité fœto-maternelle érythrocytaire
IIA invagination intestinale aiguë
IMC infirmité motrice cérébrale
LAL leucémie aiguë lymphoblastique
LGM lésions glomérulaires minimes
MICI maladie inflammatoire chronique intestinale
MMH maladie des membranes hyalines
M5N mort subite du nourrisson
OMA otite moyenne aiguë
PIL pneumopathie interstitielle lymphoïde
RGO reflux gastro-œsophagien
5CI souffle cardiaque « innocent »
5nA syndrome néphritique aigu
50E syndrome obstructif expiratoire
551 syndrome des spasmes infantiles
T21 trisomie 21

Ophtalmologie
AMIR anomalie microvasculaire intrarétinienne
ADH atrophie optique héréditaire
BAV baisse de l'acuité visuelle
DML A dégénérescence maculaire liée à l'âge
DR décollement de la rétine
EPP épithéliopathie en plaques
GCA glaucome congénital
GCP glaucome primitif
GFA glaucome par fermeture de l'angle
GNV glaucome néovasculaire
GPAO glaucome primitif à angle ouvert
KP5 kératite ponctuée superficielle
NOIAA neuropathie optique ischémique antérieure aiguë
OACR occlusion de l'artère centrale de la rétine
OBV occlusion de la branche veineuse
OM œdème maculaire
OVCR occlusion de la veine centrale de la rétine
POM paralysie oculomotrice
PVR prolifération vitréorétinienne
RDNP rétinopathie diabétique non proliférante
RDP rétinopathie diabétique proliférante

275
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Oto-rhino-laiyngologie
CE corps étranger
IVB insuffisance vertébro-basilaire
LMG (angl.l granulome malin centro-facial
NARES (angl.l rhinite non allergique à éosinophiles
OMA otite moyenne aiguë
OSM otite séro-muqueuse
PF paralysie faciale
SP surdité de perception
ST surdité de transmission
UCNT <angU cancers indifférenciés spécifiques du nasopharynx
VPPB vertige positionne! paroxystique bénin
Pneumologie
AAG asthme aigu grave
ABPA aspergillose broncho-pulmonaire allergique
BPCO broncho-pneumopathie chronique obstructive
CPC cœur pulmonaire chronique
DDB dilatation des bronches
EP embolie pulmonaire
HRB hyperréactivité bronchique
IDR intradermoréaction
IRA insuffisance respiratoire aiguë
IRC insuffisance respiratoire chronique
IRCO insuffisance respiratoire chronique obstructive
MBPA mycoses broncho-pulmonaires allergiques
OAP œdème aigu du poumon
PFLA pneumopathie franche lobaire aiguë
PIL pneumopathie interstitielle lymphoïde
PNO pneumothorax
PNO-S pneumothorax spontané
PO pneumonie organisée
SAOS syndrome d'apnées obstructives du sommeil
SDRA syndrome de détresse respiratoire aiguë
TVO trouble ventilatoire obstructif
Réanimation et anesthésie
AAG asthme aigu grave
ACC / ACR arrêt cardio-circulatoire / arrêt cardia-respiratoire
IRA insuffisance respiratoire aiguë
MG myasthénie grave
N VPO nausées et vomissements postopératoires
RVA remplacement valvulaire aortique
RVM remplacement valvulaire mitral
RVS résistances vasculaires systémiques
SDMV syndrome de défaillance multiviscérale
SDRA syndrome de détresse respiratoire aigu
SRIS syndrome de réponse inflammatoire systémique
VPH vasoconstriction pulmonaire hypoxique

276
3. Annexe

Rhumatologie
AAD affection articulaire dégénérative
ABA arthrite bactérienne aiguë
Al arthrite infectieuse
CTS syndrome du canal carpien
LCS lupus cutané subaigu
LED/ LEAD lupus érythémateux disséminé / lupus érythémateux aigu disséminé
LES lupus érythémateux systémique
MRC myocardite rhumatismale chronique
PAN péricartérite noueuse
PR polyarthrite rhumatoïde
RAA rhumatisme articulaire aigu
SPA spondylarthrite ankylosante
SSP sclérose systémique progressive

Urgences
AEG altération de l'état général
ACR arrêt cardio-respiratoire
AIT accident ischémique transitoire
AVC accident vasculaire cérébral
AVP accident de la voie publique
BBAV baisse brutale de l'acuité visuelle
CA choc anaphylactique
DRA détresse respiratoire aiguë
FV fibrillation ventriculaire
HD hémorragie digestive
IDM infarctus du myocarde
ISA insuffisance surrénalienne aiguë
OAP œdème aigu du poumon
PCB perte de connaissance brève
TC traumatisme crânien

Urologie
CIS carcinome in situ
FRP fibrose rétropéritonéale
FVV fistule vésicovaginale
HBP hypertrophie bénigne de la prostate
RAU rétention aiguë d'urine
TRPP tumeur rétropéritonéale primitive
TSV tumeur superficielle de la vessie

277
Corrigé des exercices

Chapitre 1

0 1. C'est un interne. 2. Il appelle les hospices de Lyon(= les hôpitaux de Lyon). 3. Il vient de Paris. 4. Il veut
aller à l'hôpital de la Croix Rousse pour faire un stage. 5. L'hôpital se trouve dans le nord de la ville.
0 1. Pour aller à l'hôpital de la Croix Rousse en métro, on peut descendre à la station Hénon ou Croix-Rousse
sur la ligne C. 2. L'entrée de l'hôpital se trouve sur la rue Hénon, au sud-ouest de l'hôpital. 3. La grande
rue de la Croix-Rousse arrive par l'est de l'hôpital. 4. On peut aussi venir à cet hôpital en bus par la ligne
41 qui part de la gare de Lyon-Part-Dieu.
0 1. De Part-Dieu, prendre la ligne B jusqu'à Charpennes. 2. Ensuite, prendre la ligne A direction Perrache

a
et descendre à Hôtel de Ville. 3. Enfin, prendre la ligne C direction Cuire et descendre à Hénon.
Quand on arrive par l'entrée principale, il faut remonter vers le service des urgences, tourner à gauche
devant le bâtiment central, puis entrer à droite derrière les urgences. Le service de réanimation se trouve
un petit peu à droite avant la chapelle de l'hôpital et en face du bureau des admissions.
U 1. Oui, tout à fait. Est-ce que vous pouvez vous connecter au site des HCL sur le plan interne de l'hôpital?
2. Quand vous arrivez par l'entrée principale, vous remontez vers le service des urgences... 3. ...vous tour­
nez à gauche devant le bâtiment central, puis (vous tournez) à droite derrière les urgences. 4. Vous entrez
par cette porte...
0 1. Il cherche le service de réanimation. 2. « C'est juste la porte derrière les urgences, vous entrez, vous tour­
nez à gauche. C'est la première porte à gauche». 3. Chirurgie générale, Hépato-Gastro-entérologie,
Exploration Fonctionnelle Digestive, Exploration Fonctionnelle Respiratoire, Consultations d'anesthésie,
Gynécologie Obstétrique, Réanimation médicale, Radiologie, Nutrition, Service Social, Centre de coordina­
tion de cancérologie, Soins palliatifs.
D 1. C'est par où la réa, SVP? 2. Il/ c'est où le service de réanimation, SVP? 3. Vous savez où est/ se trouve
le service de réanimation, SVP? 4. Est-ce que vous pourriez/ sauriez me dire où est/ se trouve le service
de réanimation, SVP? 5. Pourriez-vous / Sauriez-vous me dire comment aller au service de réanimation,
SVP?
Q 1. La chapelle se trouve à proximité du centre de restauration (du self). 2. La chapelle se situe entre le cen­
tre de restauration et la cardiologie Nord. 3. Les salles d'accouchement sont au-dessus de la maternité. 4.
L'ophtalmologie est au-dessous de l'ORL. 5. Le service de pneumologie 2 se trouve en face de
l'ophtalmologie. 6. Le service d'infectieux se trouve loin de la radiologie.
0 1. niveau 2 = 2e étage ; niveau 1 ; niveaux 2 et 3 ; niveau - 1. 2. maladies infectieuses ; chirurgie; hépato­
gastro-entérologie ; hépato-gastro-entérologie ; chirurgie. 3. a - pneumologie ; b - anesthésie ;
c - cardiologie ; d - ophtalmologie ; e - chirurgie maxillo-faciale; f - ORL ; g - neurologie ; h - nutrition
clinique intensive ; i - chirurgie générale. 4. a - EEG = électroencéphalogramme; b - EMG = électro­
myogramrne ; c - ORL = oto-rhino-laryngologie ; d - EFR = exploration fonctionnelle respiratoire. ; e -
EFS = Etablissement français du sang . 5. Les services administratifs : le service social, le bureau des admis­
sions, la direction; les laboratoires ou les services techniques: la pharmacie, la radiologie, l'exploration
fonctionnelle respiratoire, l'exploration fonctionnelle digestive, le centre de biologie nord, la polysomno­
graphie, les ambulances. 6. bloc opératoire : entrée interdite ; interdiction de fumer. 7. 68 euros.

279
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

La spécialité Le spécialiste <HIA Les abréviations


(spécialité / spécialiste>
l..'.anesthésie Un(e) anesthésiste 0
La chirurgie Un(e) chirurgien(ne) La chir / un(e) chir
l..'.endocrinologie Un(e) endocrinologue l..'.endocrino / un(e) endocrino
La gastro-entérologie Un(e) gastro-entérologue La gastro / un(e) gastro
La gériatrie Un(e) gériatre 0
l..'.immunologie Un(e) immunologue/logiste l..'.immuno / un(e) immuno
Les maladies infectieuses Un(e) infectiologue/logiste 0
La médecine interne Un(e) interniste 0
La néphrologie Un(e) néphrologue La néphro / un(e) néphro
La neurologie Un(e) neurologue La neuro / un(e) neuro
La gynécologie-obstétrique Un(e) gynéco-obstétricien(ne) La gynéco-obs / un(e) gynéco-obs
La radiologie Un(e) radiologue La radio / un(e) radio
La psychiatrie Un(e) psychiatre La psy / un(e) psy
Les urgences Un(e) urgentiste 0
l..'.anatomopathologie Un(e) anatomopathologue/logiste l..'.anapat / un(e) anapat
La réanimation Un(e) réanimateur/trice La réa /0

m 1. naît. 2. repose - paient. 3. permet. 4. couvre. S. cotisent - prend. 6. prévoit. 7. croissent - connaissent -
vient.
m Document 1.3 du DVD.

Chapitre 2

D (PH).
1. Six mois. 2. C'est son 5 et dernier semestre d'internat. 3. La médecine interne. 4. Praticien hospitalier
e

S. Avec une blouse, une tenue.


D 2nique,
praticiens hospitaliers(PH) à temps plein, I praticien hospitalier(PH) à mi-temps, 2 assistants ·chef de cli­
I chef de service, 2 ou 3 internes.
D Faire
1. Suivre le tour. 2. Connaître tous les malades de l'unité tous les jours. 3. Faire le suivi des malades. 4.
les prescriptions après le tour. S. Réexaminer les patients de manière plus approfondie. 6. Voir les
entrées. 7. Faire les observations médicales. Les «seniors» sont les assistants chefs de clinique, les prati­
ciens hospitaliers et les professeurs. Les «juniors» sont les internes.
D 06 h 00 prises de sang (bilans) ; 08 h 30 relève du médecin de garde (fin de la garde) et arrivée des inter­
nes ; 09 h 00 début du tour(= la visite) des patients du service; 11 h 00 fin du tour; 13 h 00-14 h 00 fin de
la visite des patients lors de cas compliqués ; 18 h 30 relève de l'équipe de jour au médecin de garde(trans­
mission des informations) ; 19 h 30-20 h 00 fin du service.
D 1. Médecine interne. 2. Maladies infectieuses. 3. Médecine interne. 4. Réanimation.

0 Il sait faire : 1. les voies veineuses centrales fémorales et sous-clavières, 2. les cathéters artériels, 3. les pres­
sions intracrâniennes, 4. les ponctions d'ascite, S. les ponctions lombaires, 6. les biopsies de moelle, 7. les
drains thoraciques.
Il veut apprendre : 1. les voies veineuses centrales jugulaires, 2. éventuellement, encore quelques PIC(il en
a posé seulement une ou deux), 3. la fibroscopie bronchique.

280
Corrigés des exercices

D 1. Une tenue de bloc comprend un sarrau, une charlotte ou un calot ou une cagoule, des sabots de bloc ou
des surchaussures, un masque et des gants. 2. Les personnels hospitaliers portent des sabots. 3. Le sarrau et
les gants sont stériles.
Q Une VVC = une voie veineuse centrale. Une sous-clav. = une VVC sous-clavière. Une jug.= une VVC jugu­
laire. Un cathé. art. = un cathé. artériel= un cathéter artériel. Une PIC= une pression intracrânienne. Une
PL= une ponction lombaire. Une BOM = une biopsie ostéo-médullaire. Une fibro. = une fibroscopie.
IJ 1-E, 2-B, 3-H, 4-I, 5-C, 6-D, 7-A, 8-F, 9-G.
CI!) 1. Je suis arrivé à Lyon en septembre 2003. 2. J'ai étudié la biologie, la physique, la chimie et l'anatomie
en i re année. 3. J'ai réussi le concours en fin de/ à la fin de la 1re année. 4. J'ai intégré la faculté Lyon-Nord.
S. J'ai accompli le/ mon stage infirmier en fin/ à la fin de la i re année à !'Hôtel-Dieu. 6. J'ai appris beau­
coup de théorie en 2e et 3e années d'études de médecine. 7. J'ai toujours voulu me spécialiser en pédiatrie.
8. J'ai fait mon 1 er stage en médecine en gynécologie-obstétrique. 9. J'ai effectué mes stages de DCEM2 et
DCEM3 en pédiatrie à l'hôpital Debrousse. 10. Je suis allé à l'hôpital de la Croix-Rousse pour un stage en
néonatalogie en DCEM4. 11. Je me suis classé dans les meilleurs à !'Examen National Classant. 12. J'ai pu

m
réaliser mon rêve et je suis devenu interne en pédiatrie à l'hôpital Necker pour enfants malades à Paris.
L'interne voit, dans l'ordre de la visite: 1. le bureau de la surveillante, 2. le bureau des kinés, 3. des cham­
bres, 4. la sérumerie, S. la pharmacie, 6. la console centrale de surveillance.
m 1. 5 kinés travaillent dans le service. 2. Ils sont spécialisés dans la kiné respiratoire. 3. Ils travaillent de
8 h 00 à 17 h 00. 4. Ils peuvent être d'astreinte entre 9 h 00 du soir(= 21 h 00) et minuit.
m 1. Il visite l'unité B à l'étage. 2. Oui, les deux unités sont identiques(l'agencement est le même). 3. Chaque
unité compte 8 lits. 4. Toutes les chambres sont individuelles.
m 1. Hélène est la surveillante. Jean-Maurice et Jean-Marc sont aides-soignants. Jérôme est assistant chef de

m
clinique.
1.1. Le PC central. 2. Une mezzanine est toujours au-dessus d'une autre pièce. 3. La chambre de garde. 4.
Les respirateurs sont dans le local des respirateurs, à côté des escaliers. S. Le vestiaire. 6. L'office désigne

m
la cuisine et la salle de repos réservée aux différents personnels du service.

m
1. 5 kinés, 1 surveillante, 50 infirmières, 34 aides-soignantes, 4 ASH.
1.1. Fausse (elles travaillent « en 12 heures»). 2. Vraie (elles y sont en alternance jour-nuit). 3. Fausse
(2 jours de travail et 3-4 jours de repos). 4. Fausse(de 6 h 45 à 19 h 15). S. Vraie. 6. Vraie. 7. Vraie.
NB: être au chevet d'un patient signifie être auprès du patient. Le mot chevet désigne la partie du lit où on
pose sa tête (une table de chevet et une lampe de chevet désignent la petite table et la lampe qu'on met à

m
côté du lit, à la tête du lit).
1. Elle fait l'interface entre le travail administratif, le travail médical et le travail paramédical.
2. Elle est responsable du personnel paramédical. 3. Tous les matins, elle assiste au tour du service avec les
médecins. 4. Elle peut apporter son aide à l'équipe médicale pour « tout ce qui gravite autour de l'activité
médicale» c'est-à-dire : a. organiser les examens des patients, b. organiser les rendez-vous(de consultation,
d'examens...), c. organiser les transports des patients, d. pour les relations avec les familles(des patients),
e. organiser les sorties.
m 1. Faire sa place tout doucement. 2. Observer le fonctionnement du service. 3. Apprendre à collaborer avec
tous les membres de l'équipe. 4. Établir de bonnes relations. S. Tutoyer les collègues. 6. Se présenter et
saluer(« dire bonjour le matin»).
La garde est le travail obligatoire à l'hôpital la nuit, les week-ends et les jours fériés. L'astreinte est
l'obligation pour le médecin de rester joignable par téléphone. Le médecin de garde dort à l'hôpital tandis
que le médecin d'astreinte dort chez lui et se déplace à l'hôpital en cas de besoin. La relève, médicale ou
infirmière, est la transmission des informations, le soir, par l'équipe de jour au médecin de garde ou à
l'équipe de nuit et, le matin, par le médecin de garde ou l'équipe de nuit à l'équipe de jour.

m 1. Tu. 2. Tu. 3. Tu. 4. Vous.

281
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

œ
Information Langue formelle Langue informelle
<standard : VOUS ou familière : 1U)
Nom Comment vous appelez-vous? Vous vous appelez comment ?
Tu t'appelles comment?

Âge Quel âge avez-vous? Vous avez quel âge?


Tu as quel âge ?

Pays ou ville d'origine D'où venez-vous? Vous venez d'où?


Tu viens d'où?

Université d'origine Où avez-vous étudié? Vous avez étudié où?


Où avez-vous fait vos études? Vous avez étudié à quel endroit ?
À quel endroit avez-vous fait Tu as étudié où?
vos études? Tu as fait tes études où?
Tu as étudié à quel endroit?

Année ou semestre d'étude En quelle année / Vous êtes en quelle année /


En quel semestre êtes-vous ;, en quel semestre?
Tu es en quelle année /
en quel semestre?

Spécialité Quelle est votre spécialité? C est quoi votre spécialité?


C est quoi ta spécialité ;,

Date d'arrivée en France Quand êtes-vous arrivé? Vous êtes arrivé quand ?
Vous êtes là depuis quand?
Tu es arrivé quand?
Tu es là depuis quand?

Durée du stage en France (Pour) combien de temps êtes-vous là? Vous êtes là (pour) combien de temps?
Vous êtes là pour longtemps?
Tu es là (pour) combien de temps?
Tu es là pour longtemps?

Justification du choix Pourquoi voulez-vous faire Pourquoi vous voulez travailler


un semestre dans ce service? dans ce service?
Pour quelle(s) raison(s) voulez-vous Vous voulez faire un stage dans ce
faire un stage dans ce service? service pour quelle(s) raison(s)?
Que souhaitez-vous apprendre Vous souhaitez apprendre quoi
pendant votre stage ? pendant le stage?
Qui vous a recommandé ce service? Pourquoi tu veux travailler
dans ce service ?
Tu veux faire un stage dans ce service
pour quelle(s) raison(s) ;,
Tu veux apprendre quoi pendant
ton stage?
Qui t'a recommandé ce service?

œ Document 2.2 du DVD.

œ Document 2.3 du DVD.

œ 1. Non, le CV ne porte pas de titre. Il est inutile d'indiquer« CV» ou« Curriculum Vitae» car on voit par­
faitement de quel document il s'agit. 2. La première information indiquée dans les coordonnées est l'e-mail
(= le mél ou le courriel). 3. C'est la rubrique« État civil». À noter qu'il est tout à fait possible de ne pas
indiquer le nom de cette rubrique et de faire figurer les informations à la suite des coordonnées, comme
suit:

282
Corrigés des exercices

Thomas FASSIER

[email protected] .fr

15 rue de Vaugirard - 75015 Paris


Tel : (00-33) 6 12 34 56 78

Né le 06/01/1981
Célibataire sans enfant
(Libéré des obligations militaires)

4. Les études et les semestres d'internat apparaissent en ordre ante-chronologique, c'est-à-dire que le
diplôme le plus récent est en haut de la liste. 5. Le plus ancien diplôme mentionné par l'interne est le bac
(= le baccalauréat). 6. Seuls la spécialité et le nom de l'hôpital sont indiqués pour chaque semestre. Vous
pouvez éventuellement ajouter le nom du chef de service. 7. La rubrique «Expérience professionnelle»
(toujours indiquée au singulier) est ici consacrée aux activités professionnelles autres que le travail hospi­
talier quotidien. 8. Les informations généralement indiquées dans la rubrique «Expérience
professionnelle» sont : la durée, le type de travail («enseignement») ou le statut («bénévole») : à indi­
quer sous forme de nom (pas de verbe comme en anglais), le 1 ieu de travail(«Angola»), éventuellement le
nom de l'employeur («Médecins sans frontières»). 9. Les sports et loisirs sont indiqués avec des noms,
comme cela se fait toujours en français.

Chapitre 3

0 1. Il se présente(«Thomas Fassier,je suis l'interne de garde.») et il lui dit qu'il va se charger de lui(«C'est
moi qui vais m'occuper de vous.») 2. Le patient tousse, il a 40° de fièvre et il est essoufflé.
0 1. Il n'a aucun antécédent médical et il s'est fait opéré de l'appendicite à 12 ans (= appendicectomie à 12
ans). 2. Son grand-père est décédé d'un cancer du poumon à 75 ans et son père a fait un infarctus à
45 ans. 3. Il a fait une allergie à l'amoxicilline quand il était petit. 4. Il n'a pas de traitement régulier mais
il prend des médicaments «pour» (en fait, contre) la fièvre depuis deux jours.
0 1. Qu'est-ce qui vous arrive? 2. Est-ce que vous avez des antécédents médicaux ou chirurgicaux particu­
liers? 3. Est-ce que dans votre famille il y a des gens qui sont malades? 4. Est-ce que vous avez des aller­
gies à des médicaments?
0
H pour T0 38-40 < 2j.
appendicectomie
0 atcdts mdcx
Atcdts fllx : gd père DCD K poumon ~ 75 ans / Père IDM 45 ans
Allergie amox?
0 ttt régulier

283
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

D
C'est fini Ça continue
1. Cette nuit, il a eu des frissons. 8. Ça fait deux jours que le patient tousse et qu'il a
2. Il s'est fait opérer de l'appendicite à douze ans. de la fièvre.
3. Son grand-père est décédé d'un cancer 9. Il a 40° de fièvre depuis 3 heures du matin.
du poumon il y a six mois. 10. Il était à 38°, 38,5°, 39° depuis deux jours= La
4. Son père a fait un infarctus à l'âge de 45 ans. fièvre augmentait régulièrement depuis deux jours
5. Le patient a fait une allergie quand il était petit. 11. Il n'a jamais repris d'amoxicilline depuis
6. Il n'a pas fait d'allergie pendant l'appendicectomie. (son allergie).
7. Il n'a pas fait d'allergie pendant l'anesthésie. 12. Il prend des médicaments actuellement.
13. Le patient prend des médicaments pour la fiè-
vre depuis deux jours.

D 1-C; 2-B; 3-A.

D 1. 1-A; 2-S; 3-S; 4-S; 5-S; 6-A; 7-S; 8-A; 9-A; 10-S; 11-A; 12-S.

Q Il y a; depuis; pendant; depuis; ça fait / il y a... qu'... et qu' ...; depuis.

D - Situation familiale : marié/célibataire/séparé, enfants, etc. - animaux de compagnie


- habitudes toxiques : tabac, alcool, drogues - pratique d'une activité physique régulière
- profession : expositions à des toxiques, métiers à risque, etc.
- loisirs à risque, voyages en pays tropical.
- selon le contexte : facteurs de risque pour le VIH, etc.

m
10 cg/j = 1/2 pq/j 0 - OH régulier Toxico = 0
W = étudiant droit (thèse) 1 compagne; 1@6 mois bonne santé
0 voyage récent 6 mois au Cameroun < 1,5 an; 0 palu

m 1. Vous toussez depuis quand / longtemps? 2. Vous avez eu de la fièvre pendant longtemps / combien de
temps? 3. Vous avez fumé pendant longtemps / combien de temps / de quel âge à quel âge? 4. Vous pre­
nez des somnifères depuis longtemps / quand?
depuis - pour un problème ou une habitude toxique actuel(le)

m
pendant - pour un problème ou une habitude toxique passé(e)
Interne : Alors, parlez-moi un petit peu plus de cette température. Ça a commencé quand?
Patient : Ça a commencé ben mercredi matin, je crois oui. J'avais mal dormi la nuit donc...
Interne: Mercredi matin. Et aujourd'hui, on est vendredi, donc ça fait deux jours.
Patient : Oui.
Interne: Mercredi matin. Et cette fièvre, vous l'avez mesurée à la maison? Elle était, vous m'avez dit, à
38 jusqu'à 40 la nuit dernière, c'est ça?
Patient: Hmm hmm.
Interne: Cette fièvre, vous pourriez me dire si c'est tout le temps ou si c'était par pics?
Patient: Non,je peux pas trop dire.
Interne: D'accord.
Patient: C'est régulier.
Interne: C'est plutôt régulier, d'accord. Et vous m'avez dit que vous avez eu des frissons la nuit dernière.
Patient : Oui.
Interne: C'est-à-dire vous avez eu, vous avez grelotté comme si vous aviez froid?
Patient: Oui, j'étais en sueur.
Interne: Vous aviez des sueurs.

284
Corrigés des exercices

Patient : Je me suis levé plusieurs fois.


Interne : D'accord. Et là, vous aviez 40. Est-ce que vous avez pris un médicament contre cette température?
Patient: Oui, oui oui.
Interne: Vous avez pris quoi?
Patient: Ben, j'ai pris du Doliprane®.
Interne: Du Doliprane®, donc du paracétamol.
Patient: Hmm hmm.
Interne : Et ça a été efficace ou pas?
Patient: Plutôt les deux premières heures, mais c'est vite revenu, la fièvre, en fait.
Interne: D'accord.
Patient: Ça fait un jour et demi que j'en prends toutes les quatre heures, du Doliprane®.
Interne: Et c'était peu efficace.
Patient: Donc, au final, c'est peu efficace, oui, si je suis là.
Interne: D'accord. Vous avez pas pris de...? Vous avez consulté pour cette fièvre?
Patient: Non, non non.
Interne: Vous êtes d'emblée venu aux urgences.
Patient: Oui, ben voilà, c'est que je vous disais au début, c'est cette nuit que ça c'est..., ça allait moins
bien et je crois que la fièvre est vraiment montée depuis minuit et. .. Donc je pensais que ça pas­
serait sans avoir besoin de consulter mon médecin traitant.
Interne : D'accord.

m 1-B; 2-G; 3-B; 4-F; 5-E; 6-B; 7-C; 8-H; 9-A; 10-D; 11-E; 12-J; 13-I.
œ 1. la température. 2. mesurer. 3. être à(+ chiffre). 4.(avoir) jusqu'à(+ chiffre). 5. régulier. 6. par pics. 7.

m
des frissons. 8. grelotter. 9. avoir froid. 10. être en sueur. 11. avoir des sueurs. 12. monter.
1. Tous les deux ans; un an sur deux; une année sur deux. 2. Toutes les quatre heures. 3. Tous les diman­
ches matins; le dimanche matin ; chaque dimanche matin. 4. Tous les mois; chaque mois.
5. Tous les six mois ou tous les semestres. 6. Deux jours par semaine ; deux fois par semaine. 7. Tout le
temps; continuellement; sans arrêt; toujours.
m Le CCA: Depuis quand Monsieur Gérard est-il fébrile?
L'infirmière: Depuis le 15 août il est au dessus de 38 °C mais il était déjà subfébrile le 14 à 20 h 00.
Le CCA: Comment la température a-t-elle évolué?
L'infirmière: Il a présenté deux pics fébriles les 15 et 16: il est monté jusqu'à 39,9. Ensuite, la tempé-
rature est restée stable en plateau, à 38 environ jusqu'au 19.08.
L'interne: Aujourd'hui, il n'est pas strictement apyrétique puisque ce matin il avait encore 37,8.
Le CCA: Est-ce qu'il a présenté des signes de gravité?
L'interne: Le 16, il a présenté une hypotension avec des sueurs et des frissons mais la tension est remon-
tée le 17 après expansion volémique.
Le CCA : A-t-on fait des hémocultures ?
L'infirmière : Oui, deux paires ont été prélevées le 15 et le 16, au moment de chaque pic fébrile.
Le CCA : Est-ce que les antibiotiques ont été débutés?
L'interne: Le patient a été mis sous ceftriaxone par l'interne de garde le 15 au soir.
L'infirmière: Depuis le 15, il reçoit 1 gramme de ceftriaxone par jour le soir à 20 h 00. Aujourd'hui, nous
sommes à J6.
Le CCA: Et est-ce qu'il a reçu des antipyrétiques?
L'interne : Il a reçu I gramme de paracétamol toutes les 8 heures tous les jours du 15 au 17. Depuis le 18,
il n'en a plus reçu.
m Interne : Et cette toux dont vous me parlez, c'est arrivé en même temps ou secondairement?
Patient: Ouais, c'est arrivé en même temps. Ca fait deux jours.
Interne : Ça fait deux jours.
Patient: Mmh mmh.
Interne: D'accord. Et cette toux, vous pourriez la préciser un peu: c'est une toux sèche? Une toux grasse?
Patient: C'est gras.
Interne : C'est gras.

285
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Patient: Ouais.
Interne: Et quand vous toussez, est-ce que vous crachez?
Patient: Oui.
Interne: Oui? C'est quelle couleur? C'est blanc? C'est jaune? C'est sale?
Patient: C'est pas très beau à voir.
Interne: C'est sale. D'accord.
Patient : Voilà.
Interne: C'est des expectorations un peu purulentes ou... ?
Patient: Oui,je pense, oui.
Interne: D'accord.
Patient: C'est jaune.
Interne : Est-ce que vous avez du sang?
Patient : Non.

œ
Interne: D'accord.
1. Une toux sèche,non productive . 2. Une toux grasse,productive. 3. Des expectorations. 4. Des expecto­

m
rations sales. S. Des expectorations purulentes. 6. Cracher
1-G; 2-I; 3-D; 4-C; 5-0; 6-H; 7-A; 8-F; 9-B; 10-P; 11-M; 12-N; 13-K; 14-L; 15-E;
16-J.
fm 1.A, B,E. 2.A,B,C, E. 3. C. 4.A, B,C,D,E.

m
Caractéristiques de la douleur présentée par le patient

Type tiraillement
Intensité faible
Topographie Dl thx Ote
douleur localisée, 0 irradiation
Facteurs aggravants Dl 7' en inspiration
Anamnèse Dl aiguë, < 48h 1 re X
Signes associés T0 toux+ dyspnée
,

œ
Interrogatoire de l'interne sur la douleur

Type « Vous pourriez dire : ça pince, ça tire, ça serre, ça brûle?»


Topographie « Est-ce que vous avez mal dans la poitrine?»
« Ça fait mal où?»
« Cette douleur, est-ce qu'elle localisée ou est-ce qu'elle va vers d'autres
endroits?»
« Vous n'avez pas mal dans la mâchoire, dans les bras ou dans les
mains?»
Facteurs aggravants « Et cette douleur vous me dites, elle est augmentée en inspiration?»
Anamnèse « C est la première fois que vous avez cette douleur ou vous avez déjà
ressenti cette douleur par le passé?»
« Et ça fait 2 jours aussi?»
Signes associés « Est-ce que vous sentez que vous êtes essoufflé, que vous avez besoin
d'air, que vous manquez d'oxygène?»

œ 1-F; 2-H; 3-E; 4-C; 5-B; 6-A; 7-D; 8-I; 9-J; 10-G; 11-K.

fZl 1. E. 2. B, C, D. 3. D.

286
Corrigés des exercices

œ Douleur aiguë et une douleur chronique; permanente et intermittente; début brutal et début progressif; sur­
venue au repos et survenue à l'effort; habituelle et inhabituelle ; rare et fréquente; paroxystiques et conti­

m
nues; d'horaire mécanique et d'horaire inflammatoire.
1. Dessins: de gauche à droite, 1re ligne: E, G, J, H; ze ligne: K, I, L, F; 3e ligne: C, A, D, B. 2.

m-
Correspondances: 1 -E; 2-G; 3-F; 4-K; 5-A; 6-H; 7-I; 8-D; 9-C; 10 -B; 1 1 -J;12-L.
Réponse exagérée à une stimulation douloureuse: hyperalgésie
- Absence de douleur malgré une stimulation douloureuse: analgésie.
- Sensation augmentée à la stimulation, peu douloureuse, le plus souvent dans les extrémités: hyperesthésie.
- Sensations anormales désagréables, spontanées ou provoquées: dyesthésies.
- Sensations anormales non ou peu désagréables à type de fourmillements, de picotements: paresthésies.
- Perte de la sensation douloureuse: anesthésie.
- Stimulation mécanique ou chimique qui provoque une sensation douloureuse: stimulus douloureux
(pl. stimuli).
- Récepteur nerveux qui capte les stimuli douloureux: récepteur nociceptif(= nocicepteur).
- Douleurs dues à une stimulation des récepteurs nociceptifs(exemples: douleur post-traumatique, douleur
post-opératoire): douleurs nociceptives (= douleurs par excès de nociception).
- Douleurs dues à une lésion nerveuse périphérique ou centrale, le plus souvent à type de sensation de brû­
lure, de picotements, de décharge électrique: douleurs neurogènes.
- Douleurs sans cause somatique ou part d'une douleur nociceptive ou neurogène liée à son retentissement
psychique: douleurs psychogènes.
1. À 1 2 ans, il s'est fait opérer de l'appendicite. 2. À l'âge de 45 ans, son père a fait un infarctus. 3. Quand
il était petit, il a fait une allergie à l'amoxicilline. 4. Il y a un an et demi, il a fait un voyage humanitaire au
Cameroun. 5. Mercredi matin, sa fièvre a commencé. 6. Vendredi matin, il est venu aux urgences.

ED 1. Cette fièvre a commencé quand? 2. Quand/ À quel âge est-ce que vous avez eu cette opération ? 3. Il
avait quel âge ? = À quel âge est-ce qu'il a fait cet infarctus? 4. Quand/ À quel moment/ À quelle occa­
sion est-ce que vous avez fait cette allergie ? 5. Vous avez fait ce voyage récemment / il y a combien de
temps? 6. Vous avez déjà ressenti cette douleur ou c'est la première fois? 7. Quand est-ce que vous avez
pris ce médicament?

œ Document 3.2 du DVD.

Chapitre 4

0 1.11/7 = 110/70 mmHg: il s'agit de la pression artérielle du patient. 2. 90 = 90 pulsations par minute: c'est
la fréquence cardiaque du patient. 3. Le patient a 38,6 °C de température.

0 1. Vrai: il demande au patient si c'est sa tension habituelle. 2. Faux: il dit au patient que « il est un petit
peu rapide». 3. Vrai : il dit« 38,6 °C quand même». 4. Vrai: il a peut être pris du paracétamol qui a pu faire
baisser la température (le paracétamol est un antipyrétique très utilisé en France).

0 1. Je vais vous examiner. 2. Je vais prendre votre tension. 3. Je remonte votre chemise. 4. On va prendre la
température.

287
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

a Examen réalisé Explications données au patient


La prise de tension Je vais / On va prendre votre tension.
La prise de pouls Je vais / On va prendre votre fréquence cardiaque/votre pouls
La prise de température Je vais / On va prendre votre température
L'.auscultation Je vais vous ausculter.
L'.auscultation pulmonaire Je vais écouter vos poumons.
L'.auscultation cardiaque Je vais écouter votre cœur.
La palpation des ganglions Je vais voir / je regarde si vous avez des ganglions.
Je vérifie que vous n'ayez pas de ganglions.
L'.examen des réflexes Je vais examiner vos réflexes.
Je vais taper vos réflexes.
L'.examen de la gorge Je vais examiner / regarder votre gorge : dites A. ..
Je regarde (dans) votre gorge : dites A...

D tachy- =rapide brady- =lent


hypo- =bas hyper- = haut
oligo-=peu poly- = beaucoup
EXEMPLES:
FR= 8/min -+ bradypnée -:f:. FR=32/min -+ tachypnée/polypnée*
T0 =40,2 °C -+ hyperthermie -:f:. T0 = 35,8 °C -+ hypothermie
PAS =70 mmHg -+ hypotension -:f:. PAS =210 mm Hg -+ hypertension
ô. =500 ml/24h -+ oligurie ;t. ti =5,4 l/24h - polyurie
Sp02 =88% -+ désaturation
*Le mot« polypnée » est le plus souvent utilisé dans le même sens que tachypnée, souvent dans les dyspnées graves.
0 FC =42/min -+ fréquence cardiaque à 42 par minute
FR=18/min -+ fréquence respiratoire à 18 par minute
T0 =39,7 °C -+ température à 39-7 ou à 39 virgule 7 degrés Celsius
PA =120/70 mm Hg -+ tension à 12-7 ou à 120 sur 70 millimètres de mercure
D 1. bruit trachéo-bronchique, le murmure vésiculaire. 2. On parle d'une diminution du murmure vésiculaire
ou d'une abolition du murmure vésiculaire. 3. 1-+ F; 2-+ C; 3-+ A; 4-+ B; 5-+ E; 6 -+ D; 7-+ G.
4. L'inspiration, l'expiration, l'apnée. 5. La percussion : elle recherche une matité (comme dans une pleu­
résie ou une condensation pulmonaire) ou un tympanisme (comme dans un pneumothorax ou dans
l'emphysème). 6. L'inspection recherche une cyanose (coloration bleue de la peau et des lèvres), une défor­
mation thoracique, une circulation veineuse anormale (appelée collatérale), une tachypnée ou une bradyp­
née, une respiration irrégulière ou une respiration paradoxale, un hippocratisme digital. La palpation recher­
che une augmentation des vibrations de la voix, une diminution des vibrations vocales.
llJ 1. l - D; 2 - A; 3 - C; 4 - B. 2. B l : le premier bruit correspond au début de la systole et à la fer­
meture des valves mitrales et tricuspides, B2 : le deuxième bruit correspond à la fermeture des valves aor­
tiques et pulmonaires et marque le début de la diastole. 3. Les bruits du cœur assourdis (par exemple en
cas de tamponnade), les bruits du cœur irréguliers (par exemple en cas d'arythmie par fibrillation auricu­
laire), les bruits du cœur dédoublés (par exemple en cas de communication inter-auriculaire), les souffles
cardiaques. 4. a. A, B, D, E. (C faux car la douleur thoracique n'est pas un signe d'insuffisance cardiaque
droite); b. A, C. (D et E faux car ce sont des souffles de pathologie pulmonaire, B faux car la CIA n'est pas
une maladie des valves cardiaques mais une anomalie du septum inter-auriculaire). c. B, C, D, E. (A faux:
l 'auscultation retrouve des râles crépitants aux 2 bases, B vrai : la dyspnée est diminuée par la position
demi-assise, C vrai: c'est l'orthopnée, E vrai : stade IV de la classification NYHA).
IJ 1. Aires ganglionnaires: 1. pré-auriculaire, 2. sous-maxillaire, 3. jugulo-carotidienne, 4. sus-claviculaire, 5.
occipitale, 6. axillaire, 7. épitrochléenne, 8. inguinale, 9. poplitée. 2. A-4; B-7; C-3; D-5; E-2; F-10;
G-8; H-9; I-6; J-1. 3, Le prurit. 4. Les pouls: 1. carotidien, 2. huméral, 3. radial, 4. fémoral, 5. pédieux,

288
Corrigés des exercices

6. cubital, 7. poplité, 8. tibial postérieur. 5. a. Hypertension artérielle. b. artériopathie oblitérante des mem­
bres inférieurs. c. hypotension artérielle. d. dissection aortique. e. tamponnade cardiaque (=diminution ou
disparition du pouls radial). f. arrêt cardio-respiratoire.
II!) 1. Une douleur(= une zone douloureuse), une défense, une contracture, une hépatomégalie, une splénomé­
galie. 2.a. épigastre et hypochondre droit. b. hypochondre droit. c. fosse iliaque gauche. d. épigastre. e. épi­
gastrique et péri-ombilicale. f. flancs et lombes. g. hypogastre. h. hypochondre gauche. i. fosse iliaque droite
ou gauche. j. épigastre. 3. - Des troubles du transit: diarrhées, constipation, rectorragies(présence de sang
dans les selles) - Des signes fonctionnels urinaires : brûlures mictionnelles, pollakiurie. 4. a. L'inspection
recherche des cicatrices et des lésions cutanées(ecchymoses, vésicules, angiomes stellaires, circulation vei­
neuse collatérale) / un météorisme abdominal diffus ou localisé (= distension abdominale gazeuse) / une
éventration ou une hernie/ une respiration abdominale anormale. b. L'auscultation recherche l'existence ou
l'abolition des bruits hydro-aériques. c. La palpation recherche une douleur/ une défense/ une contracture
/ une hernie(examen des orifices herniaires et des cicatrices)/ une douleur ou une masse aux touchers pel­
viens(toucher rectal/ toucher vaginal). d. La percussion recherche une distension gazeuse tympanique, une
distension liquidienne mate(ascite, globe vésical). 5. « OK les mollets sont bien souples», ce qui signifie
qu'il n'y a pas de signe de phlébite.

m Instructions directes Instructions indirectes


·-
1. Montrez-moi donc cette douleur. 1. Est-ce que vous pouvez vous asseoir un
petit peu, s'il vous plait ?
2. Respirez profondément 2. Vous pouvez respirer.
-- ---
3. Respirez. 3. Vous pouvez vous rallonger.
4. Respirez bien. 4. Vous pouvez respirer normalement.
-
S. Allez-y. S. Vous me dites si je vous fais mal.
6. Bloquez votre respiration. 6. Vous me dites si ça fait mal.
--
Z Soufflez.
8. Bloquez.
9. Respirez normalement.
10. Pliez un peu les jambes.
- -
11. Essayez de plier un petit peu les jambes.
-
m 1. Entrez / entre. 2. Réfléchissez / réfléchis. 3. Ouvrez la bouche et dites «A» / Ouvre la bouche et dis
«A». 4. Buvez/ Prenez ce médicament/ Bois/ Prends ce médicament. 5. Allongez-vous(=couchez-vous
=étendez-vous)/ Allonge-toi (=couche-toi =étends-toi). 6. Levez-vous (=mettez-vous debout)/ Lève-toi
(=mets-toi debout). 7. Déshabillez-vous(=enlevez/ quittez/ ôtez vos vêtements/ vos habits)/ Déshabille­
toi (= enlève / quitte / ôte tes vêtements/ tes habits). 8. Rhabillez-vous (= remettez vos vêtements/ vos

m
habits)/ Rhabille-toi(=remets tes vêtements/ tes habits). 9. Asseyez-vous/ Assieds-toi.
1. L'interne prend un marteau. 2. Le patient doit poser ses mains sur son ventre, tranquillement,« comme
si les bras dormaient». 3. Ses réflexes sont bons. 4. L'interne dit au patient de laisser ses jambes bien
« détendues». 5. Il rit parce que l'interne lui fait des « chatouilles».
G) 1. Réflexe bicipital(dessin 1 ). 2. Réflexe tricipital (dessin 4). 3. Réflexe styloradial (dessin2). 4. Réflexe

m
cubital(dessin 5). 5. Réflexe rotulien(dessin 3). 6. Réflexe achilléen(dessin 6).
L'interne: Avez-vous mal à la tête?
Le patient: euh, oui, oui oui.
L'interne : Oui ?
Le patient : Oui
L'interne: Quand je fais ça, est-ce que ça fait mal? Laissez-vous faire. D'accord. Ça fait pas mal ça?

289
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Le patient: Non, pas spécialement.


L'interne : Très bien. OK. Quand j'appuie ici sur les sinus, est-ce que ça fait mal?
Le patient: Non
L'interne : Non. Est-ce que vous mouchez sale ou pas ?
Le patient: Non.
L'interne: Pas spécialement. Bon, d'accord. Ouvrez la bouche. Dites A.
Le patient : AAAAA

m
L'interne: D'accord, très bien. Allez-y, toussez. C'est bon.
1. Il recherche un syndrome méningé. 2. Il recherche une douleur à la palpation des sinus en faveur d'une
sinusite. 3. C'est une rhinorrhée purulente qui peut être un signe de sinusite. 4. Pour examiner les amygda­

m
les et le larynx. S. Il utilise une lampe de poche.
Depuis hier soir, Noël est mal en point. Il a mal partout et il a eu du mal à dormir cette nuit. Il a un peu
mal à la tête mais c'est surtout son ventre qui lui fait mal. Dès qu'il se lève, il se sent mal car ça lui donne
le tournis. Il n'a encore rien pris parce qu'il sait que les médicaments peuvent faire mal à l'estomac, et il a
déjà un mal d'estomac atroce. En fait, il s'est fait mal en jouant au tennis avec son ami Franck qui lui a
envoyé une balle dans le ventre. Il n'a pas fait exprès ; il n'avait pas l'intention de lui faire de mal. Pourtant,
Noël a des abdominaux car c'est un grand sportif. Il se donne du mal pour avoir un corps d'athlète mais il
n'a vraiment pas de chance: le mois dernier déjà, il s'est fait mal aux cervicales en faisant du judo! Ce
matin, Franck a rendu visite à Noël, et ça l'a mis mal à l'aise de voir son ami dans cet état à cause de lui.
Noël est tellement mal que Franck va l'accompagner aux urgences.
G) 1. Le patient souffre probablement d'une pathologie pulmonaire / des poumons / du poumon. 2. Non,
l'examen clinique n'a pas montré de« signes de gravité évidents». 3. Il faut faire des prises de sang et une
radio. 4. Oui, il est nécessaire de demander son consentement au patient pour lui faire des examens com­
plémentaires. S. Il doit rester à l'hôpital encore quelques heures. 6. Les résultats des analyses permettront
de décider s'il faut garder le patient à l'hôpital pour un traitement ou s'il peut repartir à la maison(= chez

m
lui).
1. s'orienter vers. 2. une infection pulmonaire. 3. rassurants. 4. des explorations. S. en fonction de.
Eil) Symptôme important : fort, intense, important, majeur. Symptôme peu important : léger, mineur,
modéré. Gravité: grave, malin, sérieux, critique, majeur, sévère. Bénignité: bénin, inoffensif, mineur,
superficiel. Caractère inquiétant: alarmant, préoccupant, sérieux, ennuyeux, inquiétant, fâcheux.

m
Caractère non inquiétant : négligeable, anodin, rassurant, insignifiant.
Une douleur: alarmante/ intense/ vive. Une fièvre: bénigne/ importante/ modérée. Une infection: ano­
dine/ ennuyeuse/ intense/ sévère. Un accident: grave/ fâcheux. Un état : critique/ grave/ mineur.
E!) 1. On effectue un examen des aires ganglionnaires de manière à mettre en évidence des adénopathies. 2.
On effectue une auscultation pulmonaire pour rechercher une abolition du murmure vésiculaire. 3. On exa­
mine les réflexes dans le but d'éliminer une neuropathie. 4. On effectue une palpation de l'abdomen de
façon à trouver une défense ou une contracture éventuelle. S. On effectue un toucher rectal pour dépister
le cancer de la prostate.
El) 1. On perfuse un patient pour qu'il ait une hydratation plus abondante. 2. On choisit la voie intraveineuse
de façon à ce que l'antibiotique agisse plus rapidement. 3. On fait une injection de morphine à un patient
de sorte qu'il ne souffre plus. 4. On anesthésie le patient(= on fait une anesthésie au patient) pour qu'il
s'endorme et pour qu'il ne sente rien. S. J'ai appelé le médecin de garde de ce soir pour qu'il vienne un

œ
peu plus tôt et que je puisse me reposer un peu.
1. Photo n ° 5. 2. Photo n° 2. 3. Photo n° 1. 4. Photo n ° 4. S. Photo n° 3.

El) Document 4.2 du DVD.

fm Document 4.3 du DVD.

290
Corrigés des exercices

Chapitre 5

0 1-C; 2-B; 3-B; 4-B, C, D; 5-C; 6-A, B, D, E, F; 7-D; 8-D.

0 Une hémoculture, une numération de la formule sanguine, une C-Réactive Protéine, un ionogramme.

0 1. On va lui poser un cathlon. 2. Je peux te demander 10 minutes. 3. Si tu veux bien envoyer le bilan. 4. Tu
peux prescrire ce que tu veux. S. Tu peux lui mettre un scope? 6. Si tu veux bien le sonder. 7. Si tu peux
prélever un iono urinaire. 8. Est-ce que tu pourrais demander à Hélène de le faire? 9. Tu pourrais lui dire?
10. Je peux te laisser le faire plutôt?

0 1. Je vais vous faire passer dans la salle d'examen à côté. 2. Je vous laisse vous déshabiller/défaire. 3.
Pouvez-vous ouvrir la bouche et dire A? 4. Je vous demande de ne plus respirer. S. Je vais vous demander
de monter sur la balance. 6. Je vais vous laisser vous rhabiller. 7. Si vous voulez bien repasser dans mon
bureau, je vais vous faire une ordonnance.

D 1. Faux, Dony est son nom de famille. Son prénom est Arthur. 2. Faux, elle dit« Vous l'écrivez?». 3. Faux,
il est né le 13 octobre 1981. 4. Vrai, il dit qu'il a 25 ans«cette année», c'est-à-dire qu'il va bientôt les avoir.
S. Vrai. 6. Faux, il dit qu'il a une«compagne», donc il vit en concubinage. 7. Vrai. 8. Faux, elle s'appelle
Shiao Ming. 9. Faux. On ne sait pas si elle est de nationalité chinoise ou française d'origine chinoise.

D 1. Clémentine Gagnaire: Saint-Étienne. 2. Edmond Tymme: Saint-Germain en Laye. 3. Zinedine Ben


Berka: V illefranche sur Saône. 4. Noël Schmitt: Jouy-en-Josas. S. Françoise Nietzsche: Genève (Suisse).

0 1. Monsieur Durant Siméon, 02 45 62 31 89. 2. Madame de Vermont Marie-Astride, 01 27 13 31 72.


3. Pierre-Éric Wandenesch, 06 99 88 77 66. 4. Claude Maunot, 03 91 93 95 97. S. Monsieur et Madame
Geoffroy, 05 16 76 92 52.

0 1. L'infirmière se lave les mains (se désinfecte les mains) avec une solution lavante antiseptique. 2. Le
patient veut savoir si ça (= la prise de sang) fait mal. 3. L'infirmière lui dit que la piqûre va faire un petit
peu mal mais que c'est rapide et que l'aiguille est petite. 4. Le patient demande à l'infirmière de lui dire
quand elle (le) pique. S. Il n'a pas eu mal car il dit: «j'ai rien senti».
Les six étapes du lavage sont: 1. paume sur paume, 2. paume sur dos, 3. doigts entrelacés, 4. paumes et
doigts, S. autour des pouces, 6. en massant les ongles.

m Le matériel et les produits suivants n'apparaissent pas à l'écran: 6. un bistouri, 12. une aiguille trocard, 13.
une seringue à insuline, 19. un flacon de solution iodée BÉTADINE®.

m 1. Je vais mettre un petit champ dessous pour protéger. 2. Ça va serrer un petit peu. 3. La piqûre va vous
faire un petit peu mal. 4. Je vais vous dire (quand je pique). S. Je vous pique. 6. Je remplis les tubes. 7. Je
vais faire une hémoculture. 8. Ça va être terminé. 9. Je vais enlever l'aiguille.10. C'est terminé.

m 1. photo n° 2. 2. photo n° 1. 3. photo n °4e. 4. photo n°4a. S. photo 4b. 6. photo 4d. 7. photo 4c. 8. photo
n° 3e. 9. photo n° 3f. 10. photo n ° 3g. 11. photo n° 3a. 12. photo n° 3b. 13. photo n° 13c. 14. photo n° 3d.
15. photo n° 6a. 16. photo n° 6b. 17. photo n° 5b. 18. photo n° 5c. 19. photo n ° 5a.

m La manipulatrice radio: Bonjour.


Le patient : Bonjour.
La manip radio : On vient vous faire une radio des poumons.
Le patient: OK. Bonjour. Oulala...
La manip radio: (Ne) vous en faites pas, vous avez rien à faire.
Le patient: Qu'est-ce que c'est que ce truc?
La manip radio : Alors, on va vous soulever un petit peu ; on va vous mettre une plaque dure et froide
dans votre dos, mais il y en a pas pour longtemps. Allez-y... Voilà. Vous ne bougez pas. Vous allez gon­
fler vos poumons. Ne respirez plus. Très bien, vous pouvez respirer. C'est terminé; on va vous enlever la
plaque du dos, hein.
Le patient : OK.
Le manipulateur radio : Voilà.
Le patient : OK.
La manip radio : Voilà, allez-y.

291
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Le patient: C'est tout bon?


La manip radio: C'est tout bon. Le médecin va regarder la radio d'ici cinq minutes, et il viendra vous
dire le résultat.
Le patient: D'accord.
Le manip radio : Voilà, au revoir monsieur.
La manip radio : Au revoir.

m
Le patient : Merci. Au revoir.
1. C exacte, D et E faux car on utilise les rayons X, B faux: l'os apparaît en blanc, c'est l'air qui apparaît
en noir, A faux: la radio standard n'est pas performante pour l'étude des tissus mous, on utilise plutôt
l'écho, le scanner ou l'IRM. 2. C, D, E exactes, A faux: seulement le scanner avec injection de produit de
contraste iodé est contre indiqué en cas d'insuffisance rénale. 3. A, D, E exactes, B faux: l'échographie obs­
tétricale est même un outil de référence pour le suivi de la grossesse car les ultrasons sont sans danger pour
le fœtus, C faux: c'est la TDM. 4. A, B, C, D exactes, E faux: c'est un produit de contraste à bas de gado­
linium, B: l'autre contre indication principale est le port de prothèse en métal. 5. A, B, C, E.

m
m
1 ---+ C; 2 ---+ A; 3 ---+ D; 4 ---+ B; 5 ---+ E.
j
1
1. un ASP= un abdomen sans préparation; une RP= radio pulmonaire; F+P = face et profil. 2. un scan
« sans inj. »=un scanner sans injection de produit de contraste iodé; un scan TAP = un scanner thoracique
+abdominal+pelvien; un angioscan=un scanner avec exploration des vaisseaux(exemple : l'angioscan
pulmonaire à la recherche d'une EP); avec ou sans PDC = avec ou sans produit de contraste iodé 3. une
écho abdo=une écho abdominale; une EDVMI= une écho doppler veineux des membres inférieurs; une
écho des TSA = une écho des troncs supra aortiques. 4. une ARM = une angio-IRM=une IRM avec explo­
ration des vaisseaux artériels et veineux(exemple: une angio-IRM cérébrale ou des artères rénales).

m 1 -E; 2-F; 3 -C; 4 -A; 5-1; 6-G; 7-H ; 8-B; 9 -D.

m Compte rendu d'examen n ° 1: 1. M. Glapour Isidor(né le 10/08/1937); examen du 0 4/12/07. 2. Une


échographie abdomino-pelvienne. 3. Bilan de douleurs abdominales de la fosse iliaque gauche. 4. Le foie,
la vésicule, les reins, la rate, la vessie, l'aorte abdominale. 5. Non, l'examen n'est pas tout à fait normal: il
retrouve un épaississement postéro-latérale de la vessie et une aorte abdominale très athéromateuse.
Compte rendu d'examen n ° 2: 1. M. Olagniut Paul (né le 03/07/1954 ); examen du 02/11/2007. 2. Un
scanner thoraco-abdomino-pelvien. 3. Acquisition thoraco-abdomino-pelvienne après injection de produit
de contraste. 4. À l'étage thoracique: les poumons et le médiastin(la plèvre et le péricarde ne sont pas des
organes); à l'étage abdomino-pelvien: le foie, le pancréas, les surrénales, les reins, la rate(formation hypo­
dense splénique). 5. Non, l'examen n'est pas normal: il met en évidence une lésion du lobe supérieur droit,
suspecte de cancer, avec des adénomégalies médiastinales et hilaires droites.

fm
m
1 -F; 2-H; 3-A; 4-G; 5-B; 6-C; 7-E; 8-1; 9 -D.
Compte rendu d'examen n ° 3: 1. M. E. Zophage; examen réalisé le 13/11/2007. 2. Indication: rectorra­
gies et mélénas avec déglobulisation sous aspirine. 3. Fibroscopie œso-gastro-duodénale (FOGD).
4. L'œsophage, l'estomac(fondus, antre et angulus) puis le duodénum(bulbe, Dl et D2 ). 5. Non, l'examen
met en évidence un ulcère duodénal qui explique le saignement et des signes de toxicité de l'aspirine (œso­
phagite et micro-ulcérations).
Compte rendu d'examen n ° 4: 1. M. S. Clerodermie; examen du 06/12/2007. 2. Bilan chez un patient
porteur d'une sclérodermie avec des antécédents familiaux de cancer du côlon. 3. Une coloscopie(= colo­
noscopie) totale. 4. Le rectum et le côlon (le ca:cum n'est pas un organe: c'est la partie ascendante du
côlon). 5. Diverticulose sigmoïdienne non compliquée.

fJ) Respiratoire (EFR): Spiro= spiromètre, CPT = capacité pulmonaire totale, CV= capacité vitale, Vt =
volume courant, VR= volume résiduel, VEMS = volume expiratoire maximale par seconde, CPT = capa­
cité pulmonaire totale. Cardio-vasculaire : ECG = électrocardiogramme, Echo doppler cardiaque.
Neurologique : EEG=électro-encéphalogramme, EMG=électromyogramme, PEA/ PEY / PES = poten­
tials évoqués auditifs/ visuels/ somesthésiques. Digestive: pH-métrie, manométrie œsophagienne/ rectale.
Rénale: Scintigraphie rénale, Mesure de la filtration glomérulaire.

œ Compte rendu d'examen n ° 5: 1. Mlle Collond (née le 03/11/1938); examen du 30/11/2007. 2. Une
échographie cardiaque (= échocardiographie) transthoracique. 3. Surveillance d'une valve prothétique

292
Corrigés des exercices

mécanique (RVM) et bilan d'une anémie avec schizocytes (globules rouges fragmentés,signes d'une hémo­
lyse mécanique). 4. OG = oreillette gauche; OD = oreillette droite; VG = ventricule gauche; VD = ven­
tricule droit; FEVG = fraction d'éjection du ventricule gauche; FR= fraction de raccourcissement; IA=
insuffisance aortique; IM= insuffisance mitrale; RA= rétrécissement aortique; VCI = veine cave infé­
rieure; PAPs = pression artérielle pulmonaire systolique; RVM = remplacement valvulaire mitral. 5. La
fraction d'éjection du VG est normale et il n'y a pas d'hypertrophie; il existe une augmentation anormale
du gradient à travers la prothèse pouvant expliquer l'anémie hémolytique et des signes d'hypertension arté­
rielle pulmonaire (HTAP).
Compte rendu d'examen n° 6: 1. Mlle Leduc Virginie (née le 01/08/1949); examen du 01/09/2007. 2.
Une EFR (exploration fonctionnelle respiratoire). 3. L'indication ne figure pas sur le compte rendu de
l'examen. 4. Les principales anomalies retrouvées sont une baisse des rapports volume expiratoire maximal
par seconde sur la capacité vitale (VEMS/CV) et VEMS sur capacité vitale forcée (VEMS/CVF) traduisant
un syndrome obstructif,et une baisse de la capacité vitale (CV) en faveur d'un syndrome restrictif mais on
ne dispose pas de la capacité pulmonaire totale (CPT) nécessaire à ce diagnostic. En conclusion: probable
syndrome mixte chez cette patiente de 58 ans (erreur sur son âge dans le compte rendu).
EZ) 1. Le patient sonne l'infirmière (= il appelle l'infirmière avec sa sonnette). 2. Il a du mal à respirer et il
transpire de plus en plus. 3. L'infirmière va prévenir le médecin.

œ 1-D; 2-C; 3-C; 4-B; 5-C, D,E (ils ne le déshabillent pas,ils baissent seulement sa chemise).

Et) 1. Il demande à l'infirmière de mettre au patient 3 litres d'oxygène par minute aux lunettes et de piquer un
complément de bilan (sanguin). 2. Il veut: gazo, acide lactique, hémoculture, TP, TCA, fibrinogène, une
carte de groupe, ACI. 3. Il va prévenir ou chercher le médecin de garde.
fD Bien-être: 1,2,3,4,13,14. Mal-être: 5,6,7,8,9,10, 11,12,15,16,17,18,19,20,21,22,23,24,25,26.
Eil) 1. pour surveiller sa fréquence et son rythme cardiaque. 2. afin de pouvoir lui administrer une hydratation
et des médicaments par voie intraveineuse. 3. de manière à augmenter son apport en oxygène. 4. dans le but
de vidanger (vider) l'estomac. 5. pour recueillir les urines et surveiller la diurèse. 6. afin de surveiller sa ten­
sion; 7. pour surveiller sa saturation en oxygène (SpO2); 8. afin de perfuser des amines vasopressives
(médicaments utilisés dans les états de choc pour augmenter la TA). 9. pour lui apporter de l'oxygène. 10.
de manière à augmenter sa fraction inspirée en oxygène (FiO 2).

œ 1. enfonçait. 2. allait. 3. tournaient. 4. se tordaient. 5. étaient.

m
€Il) 1-C; 2-E; 3-H; 4-B; 5-G; 6-K; 7-I; 8-A; 9-D; 10-F; 11-L; 12-J.
Le médecin: Alors,qu'est-ce qui vous arrive?
Le patient: J'en sais trop rien. Je suis malade comme un chien depuis que je me suis levé, je tremble
comme une feuille et j'ai une fièvre de cheval.
Le médecin: Vous avez bien dormi?
Le patient: Ouais, en fait je dors toujours comme un bébé mais j'avoue que j'étais rond comme une
barrique en rentrant chez moi hier soir, donc c'est un peu normal!
Le médecin: D'accord! Et vous mangez bien?
Le patient: Ben c'est vrai que j'ai un appétit de moineau depuis quelque temps. Ça explique aussi pour­
quoi je suis maigre comme un clou.
Le médecin : Est-ce que vous fumez?
Le patient: Bon,là aussi, j'avoue: je fume comme un pompier, j'arrive pas à m'arrêter, même avec les
patchs! Mais la boisson, c'était exceptionnel! J'ai pas l'habitude de boire comme un trou.
Le médecin: Allez, on va faire quelques examens pour s'assurer qu'il n'y a rien de grave mais honnête­
ment, je pense que vous avez seulement une bonne gueule de bois !

€!) Document 5.9 du DVD.

€E) Document 5.10 du DVD.

293
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Chapitre 6
0 1. L'interne revient de la chambre du patient et prépare un nouveau dossier pour le malade qu'il vient de
voir. Ensuite, il commence à rédiger l 'observation clinique. 2. L'interne prépare des pochettes qui servent à
ranger les lettres et les examens complémentaires. 3. a. Biochimie. b. Hémato(logie) + hémostase. c. ECG
+ imagerie. d. Infectieux.
U O et Document 6.1 du DVD.

CJ 1-E; 2-H; 3-A; 4-G; 5-C; 6-J; 7-I; 8-F; 9-B; 10-D.

D Signes anormaux Signes négatifs

Examen cardio-vasculaire
Bruits du cœur réguliers, sans souffle ni frotte-
ment, pas de marbrures, pas de signe
d'insuffisance cardiaque, mollets souples et indo-
lores, pouls tous perçus.
Examen pulmonaire
Dyspnée d'effort et de repos ; expectorations Pas de cyanose; pas d'hémoptysie.
purulentes; foyer de crépitants en base gauche.
Examen abdominal
Abdomen souple et indolore; transit régulier;
pas de nausée ni de vomissement; pas d'hépato-
spléno-mégalie; pas d'ictère; pas d'insuffisance
hépatique.
Examen neurologique
Céphalées Glasgow 15, patient conscient et orienté; pas de
syndrome méningé; pas de syndrome cérébel-
leux; pas de signes de localisation ; ROT et RCP
normaux; paires crâniennes normales.
Autres examens
Quelques furoncles sur le visage Pas de purpura; pas de rash; aires ganglionnai-
res libres ; articulations : RAS; pas de brûlures
mictionnelles.

2. L'interne évoque une pneumopathie communautaire sans signe de gravité.

D 1. Le patient est tabagique. 2. Un rash. 3. A priori. 4. Le terrain. 5. Évoluer. 6. La toux est productive. 7. La
douleur est basi-thoracique. 8. Elle augmente à l'inspiration. 9. Un foyer de crépitants. 10. Une matité.
11. L'hémodynamique. 12. Elles sont stables. 13. Elles sont correctes.

D 1. Oui, il l'a revu. 2. Sa fréquence respiratoire est de 22/mn. 3. Sa saturation est à 98 %. 4. Il veut connaître
son opinion par rapport au diagnostic, à !'antibiothérapie et à la sortie du patient ou sa mise en surveillance
24 heures aux urgences. 5. CRP = 196, polynucléose = 19 G/1, plaquettes normales, hémoglobine normale,
ionogramme sanguin normal, coagulation normale. 6. Il n'a pas demandé de gazo (gazométrie) en air.

IJ 1. S'aggraver. 2. Au décours de. 3. Polypnée. 4. Pas de tirage. 5. Pas cyanosé. 6. À prédominance de.

a Un abstract - un résumé; une addiction - une dépendance ; un état borderline - un état limite; un
bypass - un pontage; un case report - un cas rapporté; Je locked-in syndrome - le syndrome
d'enfermement; le monitoring - la surveillance attentive; une overdose - un surdosage; un pacemaker
- un stimulateur cardiaque; un patch - un timbre cutané; un poster - une affiche; un prick test - un

294
Corrigés des exercices

test d'allergie cutanée; la randomisation - le tirage au sort; le screening - le dépistage,la recherche sys­
tématique ; le standard - la norme.

IIl) 1. locked-in syndrome ou syndrome d'enfermement. 2. prick tests ou tests cutanés/ rash ou éruption. 3.
shunt. 4. stent. 5. patches ou timbres. 6. standards ou normes.

m 1. va faire passer. 2. faire sortir. 3. faire commander. 4. fais valider 5. faire accepter. 6. faire évacuer. 7. faire
ranger. 8. fais rédiger. 9. faire signer. 10. vous faire suivre. 11. fais prélever.

m Le médecin senior: Là,il y a un foyer, plutôt un syndrome interstitiel, là hein,qui s'étend, qui n'intéresse
pas que le lobe supérieur. Ouais,c'est quasiment tout le poumon droit, hein.
L'interne: Ouais,tu penses? C'est pas systématisé,c'est plus diffus.
Le médecin senior : Ouais.
L'interne : D'accord.

m
Le médecin senior : Ouais. Ça touche aussi le lobe moyen, hein.
1. Il demande si le patient a de la fièvre/ de la température. 2. Il demande si le patient a eu une sérologie
HIV. 3. Non,l'interne n'y a pas pensé. 4. Il recommande cet examen pour les patients jeunes, même si le
syndrome pulmonaire n'est pas bilatéral. 5. Il émet un premier diagnostic de pneumopathie communautaire
(c'est-à-dire de pneumopathie acquise en dehors de l'hôpital). 6. Les signes de gravité modérée(le besoin
d'oxygène) nécessitent l'hospitalisation du patient. 7. Non,il n'est pas en faveur d'une admission du patient
en réanimation. a. Le patient n'est pas choqué(= il n'a pas de signes de choc). b. Il n'y a pas d'instabilité
hémodynamique. c. Il n'y a pas de signes neurologiques(le patient n'est pas confus et pas agité). 8. Il sug­
gère une hospitalisation en pneumologie. 9. L'interne suggère une admission à l'UHCD (]'Unité

œ
d'Hospitalisation de Courte Durée). 10. Il suggère une hospitalisation pour observation de 24 heures.
1. Vraie,il veut savoir si l'interne a demandé une antigénurie légionelle. 2. Fausse, il n'y a pas pensé. 3.
Vraie, il la compare à l'antigénurie des pneumocoques. 4. Fausse, il trouve que l'antigénurie légionelle a
une meilleure spécificité que l'antigénurie pneumocoque. S. Vraie. 6. Vraie. 7. Fausse, l'interne suggère de
donner de la lévofloxacine. 8. Vraie. 9. Fausse,le nom commercial de l'antibiotique est le TAVANIC©. 10.
Fausse, l'interne propose seulement des antipyrétiques,puisqu'il a déjà mis une réhydratation parentérale

m
au patient pour l'hydrater.

m
1. A,B,C,D. 2.A,C,D. 3. C,D,E. 4.A,C,E. S.E.
Tabagique - tabagisme (n.m); productif/ productive - production (n.f.); purulent - pus (n.m.); basi­
thoracique - base du thorax(n.f.); cyanosé - cyanose(n.f.); neurologique - neurologie(n.f.); méningé -
méninges(n.f.pl.); choqué - choc(n.m.); confus - confusion(n.f.) ; agité - agitation(n.f.); hémodyna­
mique - hémodynamique(n.f.).

m Nom 1 Adjectif

les méninges une raideur méningée


Les sinus un polype sinusien
le nez les fosses nasales
les lèvres un herpès labial
le front le lobe frontal
le cou une douleur cervicale
l.'.épaule une douleur scapulaire
le thorax une radio thoracique
l'abdomen un syndrome abdominal
les lombes la fosse lombaire
un doigt une plaie digitale

295
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

1 Nom (suite) Adjectif <suite)


,-
la paume de la main une hyperhidrose palmaire
la plante du pied la voûte plantaire
le bras le plexus brachial
la tête/ l'encéphale une IRM encéphalique
la peau une plaie cutanée
les artères une gazométrie artérielle
--
le cœur une crise cardiaque
le péricarde une ponction péricardique
L'.aorte une dissection aortique
le foie une colique hépatique
la plèvre une ponction pleurale
le rein une insuffisance rénale
une carotide une dissection carotidienne
-
le péritoine une infection spontanée du liquide péritonéal

m Hospitalisation de Mme D., 78 ans pour dyspnée et douleurs thoraciques.


- Depuis 3 semaines, elle se plaint d'être essoufflée et douloureuse dans la poitrine au moindre effort. De
plus, elle est asthénique et anorexique et se dit amaigrie de 5 kilos environ. Elle a eu des pics fébriles à
39 °C.
- À l'examen, elle est pâle, tachycarde et dyspnéique. L'auscultation cardiaque retrouve un souffle aor­
tique et l'auscultation pulmonaire un murmure vésiculaire normal et symétrique.
- L'abdomen est souple et indolore. L'examen hépatique est normal. Le transit est régulier.
- À l'examen neurologique, on note que la patiente est bien orientée, elle n'est pas confuse ni démente.
La nuque est bien souple.
- On ne retrouve pas de porte d'entrée cutanée à l'infection.
- Le bilan biologique réalisé en première intention retrouve un syndrome inflammatoire et des anomalies
de la formule sanguine avec une élévation des polynucléaires neutrophiles. La gazométrie artérielle
confirme que la patiente est hypoxique.
- La radiographie pulmonaire retrouve un syndrome alvéolaire des deux bases et une cardiomégalie.
- Au total, on peut évoquer une endocardite infectieuse aortique, compliquée d'une insuffisance car-
diaque et peut être d'un syndrome coronarien.

G) 1-B; 2-C; 3-A; 4-E; 5-F; 6-D.


Œ) Cas n ° 1:
L'interne: Je peux te demander un avis pour Mme Z.?
L'assistant: Bien sûr, je t'écoute.
L'interne: Devant ce tableau de céphalée fébrile,je voulais savoir si tu pensais qu'il fallait faire une PL.
L'assistant: Ça me paraît absolument indispensable s'il y a un syndrome méningé.
L'interne: Je n'en ai pas trouvé, par contre, il y a une douleur augmentée quand elle pose la tête sur
l'oreiller ou quand elle se peigne! Tu en penses quoi?
L'assistant: Le signe de l'oreiller, le signe du peigne, ça t'évoque quoi? As-tu palpé ses artères tempo­
rales?
L'interne: Tu penses que c'est une maladie de Horton?
L'assistant: Je ne pense pas que l'on puisse l'éliminer sans une biopsie de l'artère temporale.
Cas n° 2:
L'infirmière: Mme X. voudrait sortir demain, qu'est-ce que tu en penses?

296
Corrigés des exercices

L'interne: À mon avis, c'est un peu tôt, dans trois jours ce serait mieux.
L'infirmière : Pourquoi seulement dans trois jours?
L'interne: Je pense qu'elle a encore besoin de repos, non? Tu penses qu'elle peut rentrer chez elle alors
qu'elle habite toute seule?
L'infirmière : Je suis d'accord avec toi : deux jours de plus ici lui feront du bien. Mais elle va être déçue:
elle pensait vraiment sortir demain.
L'interne: Allons lui dire ensemble si tu veux, pour lui expliquer. Qu'est-ce que tu en dis?
L'infirmière : Bonne idée, on fait comme ça.
Cas n° 3:
L'interne : Allo, le médecin de garde? J'aimerais avoir ton avis sur un patient de 45 ans qui est hospi­
talisé en pneumologie.
Le senior : Quel est son problème?
L'interne: Il présente une dyspnée depuis 48 heures avec une douleur thoracique qui est évocatrice d'une
EP. Tu pourrais me dire ce que tu penses de le mettre sous héparine ou demander un scanner en urgence.
Le senior: Écoute le scanner, moi, ça ne me paraît pas nécessaire en urgence. Si le malade n'a pas de
contre-indication à l'héparine, je la commencerai dès maintenant et je ferais plutôt le scanner demain matin.
L'interne : Et faire un doppler ce soir, ça te paraît utile ?
Le senior: Non, je pense que ça peut attendre demain. À mon avis, c'est difficile d'obtenir un doppler à
2 heures du matin.
L'interne : Donc je débute l'héparine ce soir, sur la suspicion clinique? Ça te paraît suffisant ?
Le senior: Oui, c'est suffisant.
L'interne : L'héparine, au pousse seringue, ça te va?
Le senior : Oui, 25 000 unités dans 50 cc, vitesse 2 ml/h, OK?
L'interne: OK, on fait comme ça. À demain.

m 1. Le pronom dont remplace la préposition de qui suit un nom ou un verbe. Ici, il s'agit du verbe parler de
quelqu'un. Une autre signification du pronom dont est étudiée au chapitre 11, exercice 11. 2. Le pronom qui
remplace le sujet de la phrase. Ici, il s'agit de il. 3. Le pronom ce que remplace le complément quelque
chose. Ici, il s'agit de l'expression faire quelque chose de quelqu'un. 4. Le pronom qu(e) remplace le
complément de la phrase. Ici, il s'agit du terme diagnostic:« on peut faire le diagnostic en une demi-heure».

f!) 1. qui. 2. qui. 3. qui. 4. où. S. ce qui. 6. qui. 7. que - qui. 8. dont. 9. qui - qui. 10. qui - qui.

œ Document 6.3 du DVD.

Chapitre 7

0 1. La bactério = le laboratoire de bactériologie. 2. Il veut connaître les résultats de 2 hémocultures préle­


vées. 3. De la veille = du jour d'avant. 4. Monsieur Dony. S. Cette question peut signifier que l'interne veut
savoir si les résultats des analyses sont prêts ou pas(=« Vous avez des résultats?»), ou encore qu'il veut
savoir si les analyses ont révélé quelque chose d'anormal(=« Vous avez vu une anomalie?»). 6. Elles révè­
lent la présence d'une bactérie du groupe des cocci gram plus(= cocci gram positif), vraisemblablement un
pneumocoque. 7. Cette remarque signifie que la présence de cette bactérie confirmerait le diagnostic de
l'interne. 8. Le résultat sera confirmé demain. 9. Un antibiogramme. 10. Au 37.17.81. (Il s'agit de
l'extension(= le poste), c'est-à-dire des six derniers chiffres du numéro de téléphone complet. En général,
pour appeler à l'intérieur d'un hôpital, il n'est pas nécessaire de composer les quatre ou cinq premiers chif­
fres qui sont communs à tous les numéros de téléphone de l'établissement).
IJ 1-B; 2-G; 3-F; 4-A; 5-L; 6-K; 7-I; 8-D; 9-C; 10-N; 11-E; 12-J; 13-H; 14-M.

O 1. Une amniocentèse. 2. Une arthrocentèse. 3. Une péricardiocentèse. 4. Une rachicentèse. S. Une


thora(co)centèse. 6. Une paracentèse du tympan(= tympanique).
CJ 1. Je souhaitais parler au Professeur Duracuire. 2. Bonjour Professeur, je vous contactais au sujet d'un
patient qui est rentré ce matin. 3. J'avais besoin de savoir ce que vous pensiez de son scanner cérébral. 4.
Je voulais aussi votre avis sur !'antibiothérapie. S. Je voulais savoir si vous pouviez passer cinq minutes
pour discuter son observation clinique.

297
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

D 1. CristaNet. 2. Le nom de l'utilisateur, le mot de passe de l'utilisateur, le domaine(= le nom de l'hôpital).


3. Le numéro et le nom du service. 4. Examens Soins. 5. Les examens en cours; un compte rendu de tous
les bilans; un tableau récapitulatif de tous les bilans ; les résultats antérieurs. 6. U= Urgence ; le nom, le
prénom et la date de naissance du patient; le type d'analyse et le numéro et le nom du laboratoire qui les
réalise; le N° DEM = le numéro de la demande; la date de prescription des examens; l'icône+ indique
que Je résultat est disponible et visible et elle donne la date et l'heure de traitement, ainsi que le numéro de
fichier. 7. (Les coordonnées de l'hôpital sur la version imprimée), Je nom et le prénom du patient, la date
de naissance du patient, le numéro d'identification du patient aux HCL, la date et Je numéro du dossier, la
date et l'heure de traitement, éventuellement la date et l'heure des prélèvements.
Q Ionogramme sanguin : Natrémie, kaliémie, protidémie, créatininémie, glycémie, calcémie, phosphorémie,
magnésémie. Gaz du sang artériels: pH, PaO2, PaCO2, bicarbonates, CO2 total, SaO2. Bilan inflamma­
toire: CRP, fibrinogène, haptoglobine, VS. Bilan hépatique et pancréatique: Transaminases (TGO =
ASAT et TGP = ALAT), Bilirubine totale, libre et conjuguée, PAL et gamma-GT, Lipasémie et amylasémie.
Électrophorèse des Protéines : Albumine, al- globuline et a2-globuline, �-globulines, y-globulines. Bilan
lipidique : Triglycérides, Cholestérol total, HDL-cholestérol, LDL-cholestérol. Bilan martial : Fer sérique
(synonyme de sidérémie}, ferritine, transferrine, coefficient de saturation de la transferrine. Bilans hormo­
naux: TSH, T3, T4, Œstradiol, Prolactine. Marqueurs tumoraux : ACE, PSA, CA 15-3.

D Symbole ou Taux sérique Taux urinaire


,_

abréviation
Sodium Na natrémie natriurie
/ natriurèse
Potassium K kaliémie kaliurie/kaliurèse
Chlore Cl chlorémie chlorurie
Bicarbonates Bicar. réserve anionique -
Protéines Prat. protidémie protéinurie
Urée 0 urémie -
Créatinine Créat. créatininémie créatininurie
Glucose 0 glycémie glycosurie
Calcium Ca calcémie calciurie
Phosphore Ph Phosphorémie Phosphaturie
(= Phosphatémie)
Magnésium Mg magnésémie Magnésiurie

Attention (erreur très fréquente) : calcémie (taux de calcium, Ca2+) t:. kaliémie (taux de potassium, K+)

IJ Numération Formule Sanguine (NFS) ou Numération Formule Plaquettes (NFP) : GB = globules


blancs, PNN : polynucléaires neutrophiles, L<j>: lymphocytes, M<j>: monocytes, Eo : polynucléaires éosino­
philes, Monoç : polynucléaires monocytes, GR = globules rouges, Hb = hémoglobine, Hte = hématocrite,
Pqttes = plaquettes. Bilan d'hémostase ou bilan de coagulation: TP = taux de prothrombine, TCA =
temps de céphaline activée; Fg = fibrinogène, DD = D-Dimères, Fe V= facteur V, CS= complexes solu­
bles, PDF = produits de dégradation de la fibrine.

a Laboratoire de bactériologie : hémocultures, antibiogramme, examen cyto-bactériologique des urines


(ECBU), examen cyto-bactériologique des crachats(ECBC}, recherche de bacille de Koch(BK), recherche
de mycobactéries. Laboratoire de virologie: sérologies du virus d'Epstein-Barr (EBV), sérologie herpes
simplex virus (HSV}, sérologie des hépatites A, B et C, charge virale du virus de l'immunodéficience
humaine (VIH}, PCR CMV dans le sang. Laboratoire de mycologie: recherche de pneumocystis carinii,
recherche de candida albicans, recherche de l'antigène aspergillus, sérologie Aspergillus. Laboratoire de
parasitologie : frottis sanguin à la recherche de paludisme, recherche de leishamniose.

fI'i) 1 -+ C ; 2-+ E; 3 -+ B ; 4 -+A; 5 -+ D.

298
Corrigés des exercices

m 1. a. Une gazométrie artérielle. b. Un ionogramme sanguin avec une CRP. c. Un bilan hépatique. 2. a.
mmHg = millimètres de mercure. b. kPa = kilo pascal. c. mg/1 = milligrammes par litre. d. mmol/1 = milli­
mole par litre. e. g/dl = grammes par décilitre. f. g/1 = grammes par litres. g. µmol/1 = micromoles par litre.
h. U/1 = unités par litre. 3. Les valeurs usuelles sont les valeurs reconnues habituellement comme norma­
les. Les antériorités (ou les résultats antérieurs) sont les résultats déjà obtenus pour le même patient dans
le passé et permettant une comparaison. 4. a. Une acidose métabolique(pH abaissé, bicarbonates abaissés).
b. Une hypocapnie(PCO2 abaissée), sans hypoxie(PO2 normale). c. une hyponatrémie. d. une hyperkalié­
mie. e. une hypoprotidémie. f. une hypocalcémie. g. une discrète hyperphosphorémie. h. Une élévation de
l'urée. i. Une élévation de la créatininémie, en faveur d'une insuffisance rénale(aiguë car la créatinine était
normale la veille). j. Une choléstase (= une élévation de la bilirubine, des phosphatases alcalines et des
gamma-G T) à prédominance de bilirubine conjuguée. k. Une cytolyse prédominant sur les ASAT. 1. Un syn­
drome inflammatoire(élévation de la CRP).

m 1. a. Un hémogramme (ou une Numération Formule Sanguine). b. Un bilan d'hémostase standard. 2. a.


109/1 = 10 puissance 9 par litre(syn. 10 G/1 = 10 giga par litre). b. 10 12/1 = 10 puissance 12 par litre. c. VGM
= volume globulaire moyen. d. fi= femtolitre. e. pg = picogramme. f. sec = seconde. g. % = pour cent. 3.
a. Une hyperleucocytose avec polynucléose à polynucléaires neutrophiles (= une élévation des globules
avec élévation des polynucléaires neutrophiles). b. Une anémie(= une baisse de l'hémoglobine) microcy­
taire (VGM abaissé). c. Hypochromie (baisse de la CCMH). d. Une thrombopénie (= une baisse des pla­
quettes). e. Un allongement du TCA. f. Une chute du TP. g. Une hyperfibrinogènémie(= une élévation du
fibrinogène), en rapport avec le syndrome inflammatoire.

m 1. Une hémoculture. 2. Une bactériémie(ou septicémie) à Enterococcus(entérocoque)jaecalis compliquant


une infection sur voie veineuse centrale. 3. Le germe est sensible à l'ampicilline et à la vancomycine, inter­
médiaire à la gentamicine et résistant à la ciprofloxacine. 4. L'association entre une pénicilline et la genta­
micine est synergique, c'est-à-dire que les deux antibiotiques vont avoir une action ensemble.

m Bilan biologique de M. Dupirot(né le 16/11/1972). Examen n° 1. Iono.: Na 137; K 4,2; Cl 108; Ph 1,02;
Glc 5,5; Créat. 123; Urée 12,4; RA 22. Examen n ° 2. BH: PAL 93; y-GT 104; BiliT 82; BiliC 72;
ASAT 279; ALAT 181. Examen n° 3. GDS: pH 7,36; PCO2 32; PO2 64, AL 3,1. Examen n° 4. NFS +
BC: Hb 10,2; Hte 27; GB 13; PNN 11,3; Pqttes 204; TP 6 1; TCA 35/32; Fg 6,2.

m Document 7.6.du DVD.

m Document 7.7 du DVD.

0 1. Faux, il fait le tour avec un kiné, la surveillante et une infirmière. 2. Faux, il dit«Bonjour docteur»(les
patients appellent les médecins, homme ou femme, par le terme« Docteur», sans le faire suivre du nom du
médecin; il est également impossible en français de dire «Monsieur / Madame le Docteur»). 3. Faux,
l'interne veut savoir si le patient a bien dormi. 4. Vrai, la réponse du patient est négative puisqu'il dit«pas
terrible». 5. Vrai, il explique qu'il a eu un peu mal à la poitrine. 6. Vrai, l'interne trouve que le patient
«a l'air» de respirer plus facilement. 7. Vrai, le patient a eu un pic de fièvre à 38,7° dans la nuit. 8. Faux,
les symptômes ne sont pas persistants au matin puisque le patient est apyrétique (= il n'a plus de fièvre). 9.
Vrai, il est moins«encombré» signifie qu'il a moins de secrétions qui lui encombrent les bronches(= qui
lui bouchent les bronches), ce qui lui permet de mieux respirer. 10. Vrai, le kiné explique que les sécrétions sont
moins abondantes(= il y en a moins), plus claires(= moins purulentes) et moins épaisses(= plus liquides).
0 1. L'interne demande au kiné si le patient aura besoin d'un kiné «en ville» (c'est-à-dire en dehors de
l'hôpital) après sa sortie de l'hôpital. 2. Le kiné dit que ce ne sera pas la peine. 3. La surveillante parle du
retour à domicile du patient. 4. Elle demande au patient si le retour à domicile] 'inquiète, et si sa famille sera
présente pour s'occuper de lui. 5. Elle lui propose de voir l'assistante sociale. 6. Oui, l'interne confirme que
le patient peut sortir de l'hôpital à condition qu'il reste apyrétique pendant les 24 heures qui viennent. 7. Il
parle de«prendre le relais par la bouche» des antibiotiques.
0 L'interne: Donc, il est ...

299
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

L'infirmière: Là, il est à deux litres... On a diminué à deux litres... tout à l'heure.
L'interne: Bon. Ben écoute, tu essaies de l'arrêter vers midi. On essaie de le mettre au fauteuil cet après­
midi et puis, on refait le point demain matin. Et on vise une sortie l'après-midi.
Le patient: D'accord. Mes fils,je les garde?
L'interne: Non. On peut effectivement enlever la saturation et le scope.
L'infirmière: D'accord.
L'interne : Ça marche?
L'infirmière : Et la perfusion, on la garde jusqu'à demain.
L'interne : Absolument.
La surveillante : Par contre, lui donner sa sonnette.
L'infirmière : Oui, bien sûr.
La surveillante: Parce que, s'il a besoin de nous appeler, il faut qu'il puisse le faire.
Le patient : D'accord.
La surveillante: Vous n'hésitez pas.
L'interne : Ça marche comme ça?
Le patient: Ben, merci à vous.
L'interne: À plus tard, monsieur Dony. Au revoir.
D 1. Tu essayeras de sevrer le patient de l'oxygène demain s'il respire plus facilement. 2. Tu mettras le patient
au fauteuil à condition de lui avoir enlevé la saturation et le scope. 3. On donnera sa sonnette au patient au
cas où il ait besoin de nous appeler. 4. On vous fera sortir rapidement à condition que vous ayez eu 24 heu­
res d'apyrexie avant. S. Vous n'aurez pas besoin d'un kiné en ville à moins que vous (ne) soyez encore très
encombré à votre sortie.
0 Informations générales sur le patient: Homme, 81 ans. Motif d'hospitalisation: Coma inexpliqué.
Antécédents: Hypertension artérielle, cardiopathie ischémique. Mode de vie: aucune donnée. Anamnèse:
Date? (Ce week-end) retrouvé inconscient au domicile. Intervention du SAMU : patient intubé et ventilé.
Hospitalisation en réanimation médicale. Pas choqué. Probable pneumopathie d'inhalation.
0 T = 38,4 °C. Sécrétions sales. PaO2 = 110. FiO2 = 40 %. Pas marbré. Tension = 77 mmHg. Sepsis sévère.
Pas de signes d'éveil. Pas de réponses aux stimulations
D 1. Oui, l'infirmier a eu le fils du patient au téléphone (= il a parlé au fils du patient par téléphone).
2. L'interne veut savoir s'il faut prévoir un LBA (= lavage broncho-alvéolaire). 3. Le médecin senior décon­
seille un LBA en première intention, c'est-à-dire dans un premier temps. 4. Il propose de traiter la pneu­
mopathie d'inhalation en empirique, c'est-à-dire d'utiliser un traitement probabiliste, avec une forte proba­
bilité qu'il soit efficace sans en avoir la preuve. 5. L'interne prescrit du V OLUVEN® et, si besoin, des
amines (suivant l'hémodynamique). 6. L'interne suggère de rencontrer la famille dans l 'après-midi.
Q 1. a. Le patient présente des marbrures. b. Le patient présente un sepsis sévère. c. Le patient est en train de
développer un OAP. d. Il présente une défaillance/ une anomalie qui déclenche une alarme. e. La TA dimi­
nue très rapidement de façon inquiétante. f. Le patient présente des symptômes en rapport avec une bacté­
riémie probable (une «décharge» bactérienne). g. Le patient est en train de perdre connaissance, il
«s'enfonce» dans le coma. h. Ce patient est grave, il nécessite beaucoup de soins et de traitements (ce n'est
pas une question de poids !). i. Tu peux lui prélever un bilan sanguin (en le piquant pour une prise de sang).
2. a. Il a reçu une expansion volémique, un soluté de«remplissage». b. Le patient va recevoir une séda­
tion / une anesthésie. c. On va lui donner un premier traitement, avant un ou d'autres traitements en cas
d'échec. d. Un traitement empirique est un traitement«probabiliste», un traitement utilisé avec une forte
probabilité d'efficacité mais sans certitude et que l'on a l'expérience d'utiliser. e. On va le traiter par une
antibiothérapie choisie selon la probabilité que le patient ait telle infection à tel germe. f. Le traitement n'est
pas efficace. g. L'observance du patient, c'est-à-dire son suivi du traitement, n'est pas correcte. h. Le
patient va très probablement mourir.
CJ 1. A, B et D sont vraies, les diagnostics différentiels sont des causes de«faux coma». D peut être causé
par une lésion frontale interne bilatérale ou pédonculaire. Cet Esont des diagnostics étiologiques possibles
et non pas différentiels. 2. A, B et Esont correctes : A par injection de sérum glucosé, B par ventilation et
correction de l'hypercapnie, Epar injection d'hormone thyroïdienne. C selon les étiologies: rapide en cas
de coma par intoxication aux opiacés ou aux benzodiazépines. 3. Cest fausse: le tableau est bien celui d'un
coma toxique par surdosage en opiacés mais le test à réaliser utilise la naloxone (NARCAN®) et non pas
le flumazénil (ANEXATE®) qui est l'antidote des benzodiazépines. A, B, D et E sont correctes. A:
l'intervalle de temps entre le traumatisme crânien (TC) et le coma est appelé l'intervalle libre. B : le coma

300
Corrigés des exercices

hypoglycémique est la première cause à évoquer dans ce cas. D est aussi appelé état de mort encéphalique.
E est appelé coma post-critique car il suit la crise comitiale. 4. B, C, D, et E sont vraies, A est fausse car un
accident vasculaire hémorragique est une hyperdensité spontanée qui serait visible sur le scanner. B, C et D
ont Je plus souvent un scanner normal. E est une cause de faux négatif du scanner car c'est un mauvais exa­
men pour l'étude du tronc cérébral.S. A et D sont vraies.B est f ausse car un AVC hémorragique donne une
hyperdensité au scanner et non une hypodensité. C est fausse car la lésion est contro-latérale, une thrombose
de la carotide interne gauche serait par contre possible. E est fausse car l'hypodensité ne serait pas aussi
étendue.
et!) YI =absente; Y3 =à la demande(=sur ordre). V =réponse verbale; VS= orientée; V4 =confuse.MS=
orientée par la douleur ; M3 = mouvement de décortication(flexion et supination des membres supérieurs) ;
M2 =mouvements de décérébration(extension des membres supérieurs et enroulement en pronation du poi­

m
gnet).
1. Chez les patients insuffisants rénaux, il faut éviter les scanners injectés. 2. Face à un choc hémorragique
chez un patient sous PREVISCAN®(fluindione), il est nécessaire d'injecter de la vitamine K. 3. Lorsqu'un
malade est en état de mort encéphalique, l'équipe médicale est dans l'obligation de demander l'avis de la
famille pour réaliser un prélèvement en vue d'un don d'organe.4. Face à un coma inexpliqué, on est sup­

m
posé tester l'efficacité d'une injection de sérum glucosé.
1. Si les hémocultures restent positives, il faudra faire une échographie cardiaque trans-œsophagienne
(ETO) pour éliminer une El. 2. A près la visite, tu écriras une observation et rangeras les ECG de ce malade
dans son dossier. 3. Pour diminuer votre tension artérielle, vous prendrez ce comprimé tous les jours matin
et soir au moment des repas.Vous éviterez de manger trop salé et essaierez de faire un peu d'exercice tous
les jours. 4. À la fin de la visite, vous me ferez penser, s'il vous plaît, à téléphoner au directeur de garde.
Nous devrons l'informer du manque de lits sur l'hôpital. S. À la fin de ce semestre, vous saurez poser des
voies centrales et des drains thoraciques, vous connaîtrez les principales prises en charge urgentes et vous

m
pourrez prendre des gardes en réanimation.
Situation 1 : Document 8.1 du DVD.
Situation 2 : Document 8.2 du DVD.
Situation 3: Document 8.3 du DVD.

Chapitre 9

a 1. Étape 1 : L'interne doit se connecter à l'intranet de son CHU.Étape 2: Il doit cliquer sur A pplications.
Étape 3 : Il doit cliquer sur VIDAL® dans le menu déroulant. Étape 4 : Il doit cliquer sur Lien vers le
VIDAL®. 2. L'application VIDAL® accessible depuis l'intranet de l'hôpital s'appelle HOPTIMAL®.

0 1. On peut faire une recherche par produits / LPPR / indications / formes et couleurs / laboratoires. 2. On
peut rechercher un médicament par son nom/ son code CIP(code numérique de 7 chiffres identifiant une
spécialité pharmaceutique)/ son principe actif/ son excipient.3. Vidal propose la voie cutanée/ la voie gas­
tro-entérale/ la voie nasale/ la voie ophtalmique/ la voie orale/ la voie parentérale / la voie rectale/ la voie
respiratoire/ la voie vaginale. 4. On doit cliquer sur le bouton« Valider».S. L'interne recherche un médi­
cament dont le nom commence par Tavanic.Il cherche ce médicament pour tout mode d'administration pos­
sible. Il n'a pas sélectionné de filtres, ni d'options. 6. L'interne a trouvé du TAVANIC® 500 mg cp pellic
séc et du TAVANIC® 5 mg/ml sol p perf IV ad(solution pour perfusion intraveineuse). 7. Le laboratoire qui
fabrique ces médicaments est Aventis®.8. Il a choisi le TAVANIC® en comprimé: TAVANIC® est le nom
commercial, et lévofloxacine le nom de la molécule, aussi appelé DCI(dénomination commune internatio­
nale). Remarque: le nom commercial est le plus souvent écrit en majuscule et le nom de la molécule en
minuscule. 9. Le chapitre de la monographie qui concerne les effets secondaires s'intitule« Effets indésira­
bles», celui sur les doses et modes d'utilisation« Posologie et modes d'administration», celui concernant
les femmes enceintes « Grossesse et allaitement», celui sur les cas dans lesquels il ne f aut pas utiliser le
médicament s'intitule« Contre-indications». 10. Une boîte de TAVANIC® contient 5 comprimés(mais il
y en a 50 dans les boîtes de l' hôpita!).

301
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

0 1. L'excipient désigne le vecteur du principe actif. 2. Le TAVANIC® est un antibiotique antibactérien.


3. Ce médicament est indiqué, entre autres, en cas d'infection ORL et urinaire. 4. Son action est aussi rapide
puisqu'il y a une bioéquivalence des formes orale et parentérale, c'est-à-dire que les deux présentations ont
la même biodisponibilité. 5. En cas de pneumopathie communautaire, on recommande une à deux prises de
TAVANIC® 500 mg par 24 h. 6. La posologie recommandée est de 500 mg puis 125 mg par 24 h. 7. La poso­
logie est de 500 mg à 1 g par 24 h puisqu'il n'est pas nécessaire de l'adapter en cas d'insuffisance hépatique.
8. Elle sert à estimer la clairance de la créatinine pour adapter la posologie des médicaments à élimination
rénale en cas d'insuffisance rénale. 9. Après une hémodialyse ou une DPCA, il n'est pas nécessaire
d'augmenter le dosage. 10. Le TAVANIC® est contre-indiqué chez l'enfant et l'adolescent.
0 1. Cela n'a pas d'importance, on peut prendre les comprimés pendant ou entre les repas. 2. Il est contre­
indiqué en cas d'allergie aux produits de la famille des quinolones. 3. G6PD est l'abréviation de glucose
6-phosphate déshydrogénase. 4. Ce médicament est contre-indiqué chez l'enfant et l'adolescent à cause
d'une toxicité articulaire qui a été démontrée chez l'animal. 5. Il peut provoquer une tendinite et une rupture
tendineuse, plus particulièrement au niveau du tendon d'Achille. 6. Les sujets à risque pour ce type de tendi­
nite sont les personnes âgées de plus de 65 ans et les patients sous corticothérapie. 7. Pour éviter le risque
de photosensibilisation, c'est-à-dire de réaction cutanée après exposition à la lumière. 8. Ce médicament
inhibe le développement de Mycoabactérium Tuberculosis, un des germes responsables de la tuberculose,
ce qui peut empêcher d'en faire le diagnostic (risque de faux négatif). 9. Ces médicaments diminuent
l'absorption digestive du TAVANIC®. 10. Il existe un risque hémorragique du fait de l'augmentation de
l'efficacité, appelée aussi potentialisation, des médicaments anti-vitamine K (AVK) par ce médicament. On
peut éviter ce risque en surveillant plus souvent l'INR et en adaptant la posologie des AVK en fonction des
résultats de l'INR (international normalized ratio): le dosage de référence pour la surveillance du traitement
AVK.11. Non, il n'y a pas d'effet tératogène prouvé mais il faut appliquer le principe de précaution tant que
les données sont insuffisantes. 12. Non, il est préférable d'éviter de conduire quand on prend ce médicament
car il diminue la capacité de concentration et de réaction.
U 1. Fausse. Six fréquences d'apparition d'effets secondaires ont été définies: très fréquent/ fréquent/ occa­
sionnel/ rare/ très rare/ cas isolés. 2. Vraie. 3. Vraie. 4. Fausse, il faut craindre une colite pseudo-membra­
neuse à Clostridium. 5. Fausse, la rupture du tendon d'Achille est un événement indésirable très rare, c'est­
à-dire survenant dans moins de 0,01 % des cas. 6. Vraie, un surdosage provoque des troubles neurologiques
(confusion, vertige, troubles de conscience et convulsions), des troubles de la conduction cardiaque (allon­
gement de l'intervalle QT) et des troubles digestifs. 7. Vraie, il faut faire une surveillance électrocardiogra­

a
phique(appelé aussi un monitorage de l'ECG). 8. Fausse, il n'existe aucun antidote spécifique.
1. Le TAVANIC® agit comme les autres quinolones en inhibant la synthèse de !'ADN bactérien. Elles ont
pour cibles deux enzymes bactériennes de la classe des topo-isomérases. 2. Le spectre d'activité anti-bacté­
rienne ou le spectre d'action d'un antibiotique. 3. On différencie les souches de bactéries sensibles, les sou­
ches modérément sensibles(ou souches de sensibilité intermédiaire) et les souches résistantes. 4. Le TAVA­
NIC® est efficace contre les souches de staphylocoque doré (Staphylococcus aureus) ou de staphylocoque
coagulase négative sensibles à la méticilline(souches appelées« méti-S ») mais est inefficace contre les sou­
ches de staphylocoque résistantes à la méticilline (souches « méti-R »). 5. Les Klebsiella oxytoca et pneu­
moniae sont sensibles à cet antibiotique. 6. Les souches d'En/erococcus faecium, de Staphylococcus aureus
méti-R et de Staphylococcus coagulase négative méti-R.
D 1. 1) l'absorption; 2) la distribution; 3) le métabolisme; 4) l'élimination. 2. Le pic plasmatique. 3. La bio­
disponibilité. 4. liaison; plasma. 5. La prise d'aliments; les urines.
Q 1. Faux, la dose mortelle(= létale) se situe entre 1 500 et 2 000 mg/kg. 2. Faux, aucun cas de malformation
sur l'embryon n'a été reporté à ce jour. 3. Faux, aucune carcinogénicité n'a été démontrée. 4. Vrai
(25,18 euros). 5. Faux, ce médicament est remboursé à 65 %. 6. Vrai. 7. Vrai, le 0800.39.40.00 est un numéro
vert, c'est-à-dire gratuit, comme tous les numéros commençant par 0800.
IJ 1re ordonnance: le traitement. 2e ordonnance: la radiographie de thorax. 3e ordonnance : la prise de sang
(examens biologiques)
IIi) 1 re ordonnance: TAVANIC® 500 mg 1 cp matin et soir pendant 7 jours. 2e ordonnance: une radiographie
de thorax(face+ profil droit), communiquer le résultat au médecin traitant. 3e ordonnance: faire pratiquer

m
dans un LABM une prise de sang pour NFS et CRP dans 48 heures.
i re ordonnance: cp = comprimé. 3e ordonnance: un LABM est un laboratoire d'analyses biologiques médi­
cales, la NFS est la Numération formule sanguine, la CRP est la protéine C-réactive.

302
Corrigés des exercices

m OAR= ordonnance à renouveler. j ou jr= jour. fs ou X= fois. avt / ap le repas= avant / après le repas. pdt

m
1 mois= pendant un mois. (le) mat= le matin.
microgramme = mcg ou µg ; milligramme = mg; nanogramme= ng; gramme = g; unité internationale
= Ul; million d'unité internationale= MUI; millilitre= ml; centilitre= cl; décilitre= dl; cuillère à café=
cac; cuillère à soupe = cas; cuillère-mesure= cm.
(0 1. Des comprimés sécables. 2. Un comprimé effervescent. 3. Des gélules. 4. Un collyre. S. Des capsules.

m
6. Des pilules. 7. Un suppositoire. 8. Un sirop.
Une émulsion: liquide + crème/gel; des gouttes: liquide; un inhalant aqueux : liquide; un lyophilisat: pou­
dre; un ovule: solide; une pommade : crème/gel ; une préparation pour injection : poudre+ liquide; une solu­
tion: liquide; une suspension: poudre+ liquide; des granules (ou granulés): solide; un patch: crème/gel.

m
m
1-C; 2-F; 3-J; 4-G; 5-B; 6-K; 7-I; 8-E; 9-A; 10-D; 11-H; 12-M; 13-L.
1. Des ampoules. 2. Un patch. 3. Une plaquette. 4. Des sachets. S. Un flacon. 6. Un spray. 7. Un tube. 8. Un

m
flacon-doseur.

m
1-H; 2-D; 3-B; 4-B ; 5-G; 6-B; 7-B; 8-E- I-K; 9-F; 10-C; 11-J.
1. Alain Terne (Faisant Fonction d'Interne). 2. Monsieur V. Hugo. 3. Le 7 novembre 2006. 4. La voie intra­
veineuse (IV), la voie orale (PO), la voie sous cutanée (SC) et la voie inhalée. 5. Le bilan d'entrée comprend
un ionogramme sanguin avec phosphore et magnésium sériques, un dosage de la CRP, une numération for­
mule sanguine, un bilan de coagulation, des gaz du sang artériel avec acide lactique, une radiographie pul­
monaire. 6. La surveillance comprend la pression artérielle, la fréquence cardiaque et la saturation par 4 heu­
res, la diurèse par 24 heures.
E?:) 1. C'est une ordonnance à 100 % reconnaissable à ces deux zones de prescription (ordonnance«bizone»)
réservée aux patients atteints d'affection longue durée (ALD) pris en charge à 100 %. 2. L'identification du
prescripteur, son numéro d'identification et ses coordonnées. 3. Le médecin signataire, le Dr. Gérard. 4. Le
traitement est prescrit pour 1 mois (QSP = quantité suffisante pour) à renouveler pendant 3 mois. 5. Il

m
manque le cachet du médecin.
1-G; 2-E; 3-0; 4-B; 5-N; 6-J; 7-H; 8-P; 9-F; 10-L; 11-I; 12-D; 13-Q; 14-A; 15-K; 16-C; 17-M.
E!) 1. Document 9.4 du DVD. 2. Document 9.5 du DVD.
E!) Document 9.6 du DVD.

GŒi·fütit•1
0 1. 1-B; 2-B; 3-C; 4-A.
IJ 1. Vraie. 2. Fausse: l'interne lui explique qu'il n'y a pas de risque «croisée» c'est-à-dire d'allergie avec
l'antibiotique prescrit car il n'est pas de la même famille que celui qui lui avait provoqué une allergie quand
il était enfant. 3. Fausse: la posologie est d'un comprimé le matin et un comprimé le soir. 4. Fausse: le trai­
tement est pour 7 jours. S. Fausse: il doit faire une prise de sang et une radiographie dans 48 heures, donc
dans les 2 jours après sa sortie de l'hôpital. 6. Fausse: il doit aller dans un laboratoire«de ville» (= privé)
pour la prise de sang mais il peut choisir de revenir à l'hôpital pour la radiographie ou bien de la faire faire
dans un cabinet de radiologie. 7. Vraie. 8. Vraie: le patient devra apporter à son médecin traitant le compte
rendu d'hospitalisation préparé par l'interne, la radiographie de thorax mais aussi les résultats de l'analyse
de sang. 9. Fausse : ces éléments permettront d'évaluer si l'évolution de la maladie est«favorable», c'est­
à-dire si l'infection est«contrôlée», ou si elle est défavorable, c'est-à-dire si elle persiste sous antibiotiques
et qu'il est nécessaire de modifier le traitement médicamenteux.
O 1. Le patient demande à l'interne s'il«a fait» une infection. (En français, il est possible d'utiliser le verbe
«faire» avec un nom de pathologie ou de symptôme. Exemples: faire un cancer, faire un malaise). 2. Une
bactérie du nom de pneumocoque est a priori responsable de l'infection. 3. Les risques provoqués par la
cigarette sont le cancer, les maladies cardio-vasculaires et le tabagisme passif pour les proches. 4. Les
risques sont élevés pour ce patient parce qu'il y a une prédisposition familiale au cancer et aux maladies car­
dio-vasculaires. 5. Il est conseillé au patient de consulter en cas d'asthénie («si vous vous sentiez fatigué»),

303
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

de dyspnée(« si vous vous sentiez essoufflé») ou en cas de toux(« si vous toussiez»). 6. Le médecin trai­
tant pourrait« réévaluer», c'est-à-dire évaluer de nouveau )'antibiothérapie, son efficacité ou sa durée. 7. Il
résume (= il récapitule) la prescription et ses recommandations. 8. Il conseille au patient de

a
composer le 15, c'est-à-dire le numéro du SAMU.
1. À votre place/ Si j'étais à votre place, j'en discuterais avec des patients atteints de la même maladie et
qui ont été greffé. Vous pourriez les rencontrer en contactant la Fédération nationale d'aide aux insuffisants
rénaux. 2. Vous devriez le prendre le soir avant de vous coucher ou au moment des repas. 3. Vous pourriez
essayer de boire un verre d'eau à chaque fois que vous ressentez la faim. 4. Il serait plus prudent d'éviter de
conduire avec ce traitement car cet antibiotique provoque une somnolence et diminue par conséquent la vigi­
lance et la réactivité. 5. Il vaudrait mieux éviter l'automédication par risque d'interactions. 6. Il faudrait que
tu regardes le module d'apprentissage à ce sujet sur la plateforme Spiral de l'université Lyon 1. Il est très
bien fait. 7. Tu devrais demander à son Assistant Chef de Clinique, le Dr Tintin car il sera certainement plus
disponible et plus accessible. 8. Il serait bien que tu choisisses un stage intéressant et pas trop« lourd», par
exemple la néphrologue chez le Pr. Moulinsard.
D 1. Ce service d'urologie est très demandé pour les stages mais l'interne a pu y obtenir une place quand même
car il est major de sa promotion. 2. Bien qu'il ait fait ses études médicales à Paris, il a préféré faire son internat
à Lyon. 3. Même si la réanimation est une spécialité difficile, il est très intéressant d'y faire au moins un semes­
tre car c'est un stage très formateur. 4. Malgré son intérêt pour la médecine d'urgence,
l'étudiant hospitalier n'a pas mis cette spécialité comme premier choix pour ses stages d'internat. 5. L'interne
s'est bien adapté au rythme de travail intense du service de réanimation, pourtant il a souvent passé une nuit
blanche pendant ses nombreuses gardes. 6. Ce que l'interne trouve le plus difficile est de communiquer avec les
familles; c'est pour cela qu'il préfere les rencontrer avec la surveillante plutôt que tout seul. 7. Le médecin a
constaté de nombreux effets indésirables de la chimiothérapie chez ce patient. Il lui a proposé de participer à un
nouveau protocole à la place. 8. Le patient a demandé si l'intervention pouvait se pratiquer sous anesthésie
locale au lieu d'une anesthésie générale. 9. Les étudiants doivent être rigoureux dans la présentation de leurs
observations écrites, quitte à les réécrire plusieurs fois pour qu'elles correspondent bien à ce qu'on attend. 10.
Autant la ponction pleurale est un geste relativement facile qui peut être réalisé par les étudiants hospitaliers,
autant la pose d'un drain thoracique est plus technique et doit être réalisée par des internes expérimentés.
D Concernant le traitement :
- L'interne explique le traitement, fait le lien avec les antécédents allergiques du patient, rassure sur
l'absence d'allergie croisée.
- Il explique la posologie.
Concernant la surveillance :
- Il explique les types d'examens complémentaires à réaliser, leurs objectifs et les lieux possibles où les faire
faire.
Concernant la maladie :
- L'interne explique les facteurs de risque de la maladie.
- Il explique les mesures préventives simples, les changements de comportement (arrêt du tabac) que le

-
patient peut adopter pour diminuer le risque de problèmes pulmonaires et cardio-vasculaires.
D Facteurs de risque

de cancer du sein cardiovasculaires d'infection par le VIH

obésité tabagisme transfusions sanguines


antécédent personnel de masto- antécédents familiaux de rapports sexuels non protégés
pathie hyperplastique atypique maladie cardiovasculaire avec des personnes à risque
antécédents familiaux de cancer hypercholestérolémie partenaires sexuels multiples
du sein
première grossesse tardive diabète homosexualité
(après 35 ans)
ménopause tardive (après 50 ans) hypertension artérielle toxicomanie intraveineuse
premières règles précoces sexe masculin àge
(avant 12 ans)

304
Corrigés des exercices

Q Un facteur de risque peut se définir comme un état physiologique (l'hypertension artérielle par exemple),
pathologique (l'âge) ou encore une habitude de vie (le tabagisme) associés à une incidence augmentée de
la maladie.
Certains facteurs de risque sont génétiques : ils sont liés à l 'hérédité et sont parfois appelés facteurs de
risque héréditaires. C'est le cas par exemple dans le cancer du sein pour lequel une femme ayant un anté­
cédent familial de cancer du sein a deux fois plus de risque de développer à son tour la maladie.
D'autres facteurs de risque sont liés au comportement ou aux habitudes toxiques des patients, on les
appelle« facteurs de risque comportementaux» comme, par exemple, le tabagisme et l'alcoolisme. Ainsi,
le risque relatif de maladie coronarienne chez les grands fumeurs (plus de 20 cigarettes par jour) est multi­
plié par plus de trois par rapport aux non fumeurs, et plus de 80 % des patients diagnostiqués avec un can­
cer du poumon sont des fumeurs ou d'anciens fumeurs.
D'autres facteurs de risque sont liés à l'environnement: ce sont des facteurs de risque environnementaux.
L'exposition aux fibres d'amiante par exemple est associée à une incidence plus élevée de cancers bron­
chiques ou de mésothéliomes (tumeurs se développant à partir de la plèvre).
Pour être reconnu scientifiquement comme facteur de risque, un facteur doit augmenter de façon significa­
tive le risque relatif de survenue de la maladie par plusieurs études épidémiologiques (études de cohorte
ou études cas-témoin).
c:J 1. Réjane est la secrétaire du service. 2. Elle lui a apporté un modèle de compte rendu. 3. a. Le motif
d'hospitalisation. b. Les antécédents. c. L'histoire de la maladie. d. La prise en charge en réanimation.
e. L'évolution. f. Le traitement de sortie. g. Les conclusions. 4. Le nombre de globules rouges, le nombre
de plaquettes et le nombre de« PFC » (plasma frais congelé) transfusés. S. Il doit dire si le patient est por­
teur de bactéries multi-résistantes (BMR) pour l'isoler afin d'éviter les infections nosocomiales.
Il:) [.] point ; [,] virgule; [(_)] entre parenthèses, fermez la parenthèse; [J] à la ligne; [JJ] à la ligne en sau­
tant une ligne; [:] deux points; [;] point virgule; [compte rendu] souligné; [compte rendu] en gras;

m
[compte rendu] en italiques.
le quartier de la ville où se trouve le cabinet du médecin traitant de ce patient = 69001; la période
d'hospitalisation= 22-27/lO; la saturation en air= 96 % ; la fréquence respiratoire= 22/min; la pression
artérielle = 110/70 ; la fréquence cardiaque= 120/min; la CRP= 190 mg/1 ; la PaO2 en air= 63 mm Hg; la
PaCO2= 31 mm Hg; le pH= 7.42; la polynucléose à polynucléaires= 22 giga/1; l'aspect anormal de l 'ECG
= Sl Q3; la natrémie= 122 mol/L; le dosage du TAYANIC®= 500 mg; le temps que le patient doit atten­

m
dre à sa sortie de l 'hôpital avant de faire une nouvelle radio de thorax et une autre prise de sang= 48 heures.
1. M. Dony présentait depuis 48 heures une dyspnée. 2. Il a signalé avoir pris un antipyrétique. 3. Il s'est
présenté aux urgences ce jour. 4. On notait une saturation... S. L'auscultation retrouvait un foyer de crépi­
tants. 6. Les bruits du cœur étaient réguliers. 7. Les mollets étaient souples. 8. Le reste de l'examen clinique
était sans particularité. 9. Le ionogramme sanguin retrouvait une hyponatrémie. 10. L'ECBU était stérile.
11. La RP retrouvait des opacités interstitielles bilatérales. 12. L'ECG était en rythme régulier sinusal. 13.

m
La radiographie de thorax s 'est améliorée également.
1-B ; 2-C; 3-A; 4-F; 5-G; 6-D; 7-H; 8-E.

œ Verbe Nom 1 Exemple d'utilisation

descendre une défervescence* On note une défervescence thermique


depuis 24 heures.
(s') altérer une altération On constate une altération de
l'état général du patient.
(s') aggraver une aggravation Le patient s'est aggravé.
diminuer une diminution L'.amélioration a permis une diminu-
tion de l'oxygène.
baisser une baisse Les GB sont à la baisse depuis le début
des antibiotiques.

* le terme utilisé ici est défervescence, et non pas descente. Le terme descente est rarement utilisé pour décrire une évo­
lution. On l'utilise par exemple dans l'expression descente d'organe.

305
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Verbe Nom Exemple d'utilisation

(sel réduire une réduction Ce nouveau traitement permet


de réduire la mortalité de près
de 100/o.
chuter une chute La TA commence à chuter
dangereusement.
faiblir/ (s') affaiblir un affaiblissement On note un affaiblissement des
membres inférieurs.
S'effondrer un effondrement La saturation s'est effondrée,
puis il a fait un arrêt cardiaque.
décliner un déclin Le déclin des fonctions
supérieures fait évoquer
une démence.
décroître une décroissance On observe une décroissance de
la température sous antibiotiques.
régresser une régression On observe une régression des
symptômes.
(sel dégrader une dégradation Sa qualité de vie s'est fortement
dégradée depuis le début de la
chimiothérapie.
(sel détériorer une détérioration La démence se caractérise par
une détérioration des fonctions
supérieures.
empirer 0 l'.état du patient empire de jour
en jour.
monter la montée La température monte de façon
régulière.
augmenter l'.augmentation Ce traitement permet une aug-
mentation importante du taux
de guérison.
pousser la poussée On enregistre une poussée de
fièvre dans la nuit <= un pic de
fièvre).
(s'l accentuer une accentuation La différence entre les patients
décédés et les survivants
s'accentue avec le temps.
croître/ (s') accroître une croissance/ La part des étudiants de médecine
Un accroissement inscrits en master s'accroît régu-
lièrement à la faculté.
grandir/ (s') agrandir un agrandissement Le service a 40 lits depuis son
agrandissement.
(s') amplifier une amplification Le mouvement de grève des
internes risque de s'amplifier si
le gouvernement et les syndi-
cats ne parviennent pas à se
mettre d'accord.
(s') élargir l'.élargissement l'.élargissement des indications
de ce nouveau traitement a per-
mis de nouvelles utilisations.

306
Corrigés des exercices

Verbe Nom 1 Exemple d'utilisation

(s') étendre une étendue Voici quelle est l'étendue du


problème.
(s') élever l'élévation Le niveau de surveillance a été
élevé ces dernières années.
grossir un grossissement Il faut utiliser le microscope
avec le plus fort grossissement.
(s') intensifier une intensification Après l'échec de la précédente
chimiothérapie, on propose une
intensification thérapeutique.
(sel multiplier une multiplication La multiplication des cas fait
suspecter une transmission
nosocomiale.
(se) développer un développement Cette patiente est en train de
développer une infection grave.
redoubler un redoublement La complexité du problème doit
nous faire redoubler de prudence.
= (se) stabiliser une stabilisation Après une forte baisse, la tension
s'est stabilisée autour de 100
mmHg.
stagner la stagnation La diurèse stagne autour de 20 cdh.

m 1. une opération pour fracture du tibia en 1998. 2. la pose d'un P.M. en 2002 pour BAY 3. 3. une hospitali­
sation d'un mois pour dépression en 2006. 4. un traitement par AVK depuis un an. 5. une perte de connais­
sance le 22.10. 6. une fièvre et des frissons la veille. 7. une chute avec un évanouissement. 8. une consul­
tation chez son médecin traitant une semaine avant. 9. une baisse de l'EG(BEG). 10. une abolition du MV
en base gauche. 11. une accélération de la FR. 12. un déclin des fonctions supérieures. 13. un effondrement
du TP. 14. une élévation de la CRP. 15. une ascension de la coupole diaphragmatique droite sur la RP.
16. une chute des plaquettes de plus de 50 %.

m 1. Le patient a dit être arrivé à l'hôpital cette nuit. 2. Il a expliqué avoir du mal à respirer. 3. Il a dit avoir
eu 40° de fièvre. 4. Il a indiqué ne pas avoir consulté son médecin traitant. 5. Il a signalé tousser beaucoup.

m L'interne utilise le conditionnel passé parce qu'il n'a pas pu vérifier l'information donnée par le patient. Ce
temps met une« distance» avec l'information qu'on rapporte. À l'extrême, il permet de« mettre en doute»
la véracité d'une information(= qu'une information soit vraie), mais ce n'est pas Je cas ici.

m 1. Le patient aurait perdu connaissance. 2. Il aurait eu jusqu'à 40 °C de fièvre pendant la nuit. 3. La patiente
se serait endormie au volant. 4. Le patient serait déjà venu et aurait été hospitalisé ici l'année dernière.
5. Le père et le grand-père du patient seraient décédés d'un cancer du poumon.

m 1. Le patient a quatre filles dont une vit avec lui. 2. Il présente des symptômes de la grippe dont
d'importantes douleurs articulaires et des vomissements. 3. Le bilan biologique pratiqué retrouve 11 G/1 de
globules blancs dont 80 % de polynucléaires neutrophiles. 4. La ponction lombaire montre 300GB/mm3
dont 99 % de lymphocytes. 5. Il est vacciné contre les principales infections, dont les hépatites A et B, la
fièvre jaune et la typhoïde.
1. Vous remerciant de nous tenir informés... 2. Me tenant à votre disposition pour tout complément
d'information... 3. Restant disponible pour tout renseignement complémentaire... 4. Vous demandant de
revoir en consultation votre médecin traitant pour un contrôle... 5. Vous invitant à reprendre rendez-vous...
6. Vous priant de croire, chère consœur, cher confrère, en l'assurance de mes sentiments les meilleurs.

m 1. Elle les a indiquées par des petits points. 2. Elle lui demande de bien relire le traitement et de parler plus
lentement pour que ses comptes rendus soient plus faciles à comprendre. 3. Il va le relire et lui rapporter
pour les corrections.

307
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

E!) Document 10.2 du DVD.

Chapitre 11

0 L'interne: Oui,le scanner? Oui,bonjour. Je suis un des internes,là,de la réa. Je voudrais prendre un ren­
dez-vous de scanner cérébral, là,en urgence pour un de nos patients,s'il vous plaît. Bon,d'accord. Vous
voulez que je parle au médecin directement? OK. À quel numéro je l'appelle? 37 17 79. OK, je vais
l'appeler,merci.
Le radiologue: Oui,allo?
L'interne: Oui,bonjour. Excusez-moi de vous déranger. Thomas Fassier. Je suis un des médecins de la
réa. Je voudrais parler à un des radiologues, s'il vous plaît.
Le radiologue: Oui,je suis un des radiologues. Dites-moi.
L'interne: Oui,bonjour. En fait,j'appelle là parce qu'on a un de nos patients pour qui il faudrait un scan­
ner cérébral, si possible aujourd'hui.
Le radiologue : Et quel est le motif?
L'interne : Alors, le motif, en fait c'est un homme qui a 81 ans, qui a été retrouvé inconscient par le
SAMU,à domicile. C'est un patient qui a des antécédents d'HTA et de cardiopathie ischémique. Voilà.
Il a été retrouvé au sol. Écoutez, moi, à l'examen neuro, j'ai un doute sur un déficit hémi corporel droit.
J'ai pas de PF. Il y a pas de signe de trauma crânien évident. Bon, il a pas convulsé, mais on voudrait
quand même,voilà,faire un scanner cérébral pour rechercher,ben,un hématome intracrânien ou... Voilà.
Le radiologue: Bon. A priori, je pense pas qu'on aura besoin de l'injecter. Si besoin,il a des antécédents
d'allergie à l'iode?
L'interne : Non,il a pas d'antécédents d'allergie à l'iode.
Le radiologue: Est-ce que vous avez déjà une insu...,une créatinine?
L'interne : Alors attendez,je regarde. Sa fonction rénale... Écoutez,on a... Attendez,une petite seconde.
Je regarde sa dernière créat. Je l'ai pas en tête. Non,la créat. est normale. Il y a pas d'insuffisance rénale.
Parce que vous voudriez l'injecter?
Le radiologue: Je me posais la question. D'un autre côté,hormis dans le cas d'une thrombophlébite céré­
brale,il y a peut-être pas d'indication pour le moment. Vous avez des signes cliniques en faveur de...?
L'interne: Non,on n'a pas de signe en faveur d'une thrombophlébite cérébrale. C'est plutôt un scande
débrouillage en fait.
Le radiologue : D'accord,OK. Ben,je vais aller voir en fait si on peut le caser assez rapidement.
L'interne : Ouais,ça serait... Ca serait super.
Le radiologue : Vous quittez pas.
L'interne : Merci. Je reste en ligne.
Le radiologue: Oui. Je pense que ça va être possible d'ici trois quarts d'heure pour notre part. li est...
C'est un patient qui est intubé-ventilé?
L'interne: Oui,il est intubé-ventilé, donc il nous faut un quart d'heure pour descendre.
Le radiologue: D'accord. Et ben,écoutez...
L'interne : On dit quelle heure?
Le radiologue : Là,il est... J'ai pas ma montre sous les yeux.
L'interne : Il est moins le quart,cinq heures moins le quart.
Le radiologue: Et ben, 17 h 15, pour moi,c'est possible.
L'interne: 17 h 15. OK. Et ben,super. Merci beaucoup.
Le radiologue: Voilà. Merci.
L'interne : À tout à l'heure.
Le radiologue : Au revoir.
L'interne: Au revoir.

308
Corrigés des exercices

a 1. Bonjour, je suis un des internes de (nom du service). 2. Je voudrais prendre un rendez-vous de (nom de
l'examen). 3. Je voudrais parler à un(e) des (fonction du collègue). 4. À quel numéro je l'appelle?
5. J'appelle parce qu'on a un de nos patients pour qui il faudrait un scanner cérébral. 6. Attendez, je regarde.
/ Vous (ne) quittez pas. 7. Je reste en ligne. 8. On dit quelle heure?

0 Question 1: A. Question 2: D, K. Question 3: 1, N, S. Question 4: F, P. Question 5: E, M. Question 6: 8,


C, H, O. Question 7: J. Question 8: G, L, Q, R.

a 1-M; 2-D; 3-A; 4-K; 5-B; 6-N; 7-E; 8-G; 9-J; 10-F; 11-0; 12-I; 13-H; 14-L; 15-C.

u 1. in vitro. 2.postpartum. 3. in utero. 4. in vivo. S. ex vivo. 6. post mortem.

0 1.
Mécanismes possibles

Traumatisme Le soleil Un coup Un faux Une Un objet


ou ou mouvement décélération perforant ou
la chaleur un choc brutale tranchant
Une brûlure X
Une fracture X X X
Une contusion X X
Un hématome X
Une insolation X
Une luxation X X
Une rupture d'organe X X
Une hémorragie X X X
Une entorse X X
Une déshydratation X

Un�mputation X
Un coup de soleil X
Une commotion cérébrale X X
Une plaie X X
Un coup de chaleur X

2. polytraumatisme ; brûlure étendue ; traumatisme fermé ; contusion cérébrale ; hémorragie interne ;


hémorragie extériorisée.
D 1. un HED. 2. un HSD. 3. une hémorragie méningée. 4. une HTIC avec engagement cérébral. 5. un abcès
intra-cérébral.
Q 1. Il s'agit d'un myélogramme. 2. La lettre est destinée au médecin hématologiste qui va lire le myélo­
gramme. 3. L'examen est réalisé pour explorer une pancytopénie (c'est-à-dire une baisse des cellules san­
guines des trois lignées). 4. L'interne attend une orientation étiologique au tableau, c'est-à-dire une cause
possible à ce que présente la patiente. 5. Il évoque une aplasie médullaire, une carence (en fer, vitamines,
folates), un envahissement, une leishmaniose.

0 1. C'est une lettre de demande d'avis spécialisé en cardiologie. 2. L a lettre est adressée à une ou un cardio­
logue. 3. L'avis est motivé par la découverte de symptômes d'angor d'effort chez un homme aux multiples
facteurs de risque cardio-vasculaire. 4. L'interne demande un avis diagnostique (hypothèse d'angor
d'effort: quels examens complémentaires ?) et thérapeutique (quel traitement optimal?).

309
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

m En-tête de l'établissement
Lieu et date
Salutations

Paragraphe 1 ---+ G : Type d'examen/ type d'avis demandé


Paragraphe 2 ---+ D : Informations sur le patient et motif d'hospitalisation
Paragraphe 3 ---+ B : Antécédents, mode de vie et traitements principaux

Paragraphe 4 ---+ A : Anamnèse et résultats d'examen cliniques et biologiques

Paragraphe 5-<> E : Motif de demande d'avis/ d'examens complémentaires

Paragraphe 6 ---+ C : Ce qu'on attend de l'avis/ hypothèses évoquées

Paragraphe 7 _.. F : Remerciements et formule de politesse

Nom et fonction du médecin


Téléphone Signature du médecin

m
HÔPITAL DE LA CROIX-ROUSSE

Lyon, le 19 août 2007

Cher confrère,

Je vous remercie de réaliser un scanner thoraco-abdomino-pelvien à Monsieur Alain Phome.

Ce patient de 65 ans sans antécédents particuliers a été hospitalisé le 16 août 2007 pour un
syndrome de baisse de l'état général fébrile. Il présente une poly-adénopathie et une splé­
nomégalie, et nous évoquons un lymphome.

Le scanner TAP a pour objectif la recherche d'adénopathies profondes et d'établir le bilan


d'extension de la maladie.

Bien cordialement,

Sylvain Terbe, interne (37 17 79)

P.S. Le patient n'a pas d'antécédents d'allergie connue, et sa fonction rénale est normale.

310
Corrigés des exercices

m HÔPITAL DE LA CROIX-ROUSSE

Lyon, le 19 août 2007,


Chère consœur,

Je vous remercie de voir pour avis neurologique Monsieur G. Oubliez, qui présente des trou­
bles de la mémoire.
Cet homme de 78 ans a pour principaux antécédents un adénocarcinome prostatique traité
par chirurgie et radiothérapie (2005), une HTA traitée par LOXEN® et ALDACTONE®
(depuis plus de 10 ans), un accident vasculaire cérébral (2006) dont il garde une parésie du
membre supérieur droit séquellaire.
Il a été hospitalisé dans le service de gériatrie le 8 août dernier pour bilan de chutes et perte
de l'autonomie.

L'examen clinique retrouve le déficit neurologique déjà connu mais surtout une détérioration
des fonctions supérieures faisant évoquer un début de démence.

Le scanner cérébral sans puis avec injection de produit de contraste montre de nombreuses
lacunes et une séquelle d'AVC ischémique sylvien gauche. Le bilan biologique est sans parti­
cularité.

Nous souhaiterions avoir votre avis sur les troubles mnésiques présentés par le patient.
S'agit-il d'un syndrome démentiel débutant? Y a-t-il des arguments pour une maladie
d'Alzheimer ou pour une démence vasculaire? Quelle prise en charge proposez-vous à ce
stade?

En vous remerciant de ce que vous ferez pour ce patient,

Bien cordialement,

S. Glasgow, interne (37 17 81)

m Situation 1: document 11.3 du DVD.


Situation 2: document 11.4 du DVD.

C3ŒHIHJF»
0 1. La personne arrive à l'entrée « patients et v1s1teurs» de la réanimation médicale. 2. Elle sonne à
l'interphone de l'unité B de la réanimation pour annoncer son arrivée aux médecins. 3. Cette personne est
la fille de monsieur Dupont. 4. Le médecin demande à la personne de patienter un instant et lui dit qu'on va
venir la chercher. 5. L'interne dit: « si vous voulez bien me suivre...» et« suivez-moi».

311
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

IJ Informations générales Monsieur Dupont


sur le patient Homme âgé
Médecin traitant: Dr Garnier, rue Burdeau,
1 er arrondissement à Lyon (69001)

Motif d'hospitalisation Malaise en faisant ses courses

Histoire de la maladie Pris en charge par les pompiers


Hospitalisé aux urgences ce jour

HTA (« Un peu de tension »)


Antécédents Appendicectomie enfant
Pas de maladies ou signes particuliers

Vit seul
Autonome pour ses courses quotidiennes
Mode de vie Aide ménagère une fois par semaine
4 enfants (2 fils et 2 filles)
Veuf depuis 1994
,___

a 1. « En urgence» signifie : rapidement, très vite, dans les plus brefs délais.« Aux urgences» signifie : dans
le service des urgences de l'hôpital. 2. L'expression signifie qu'il est en bon état général, qu'il a un état
général conservé. 3. L'expression signifie que les fonctions supérieures sont conservées(mémoire, langage,
calcul, raisonnement, etc.) malgré son âge avancé. 4. L'expression « faire le lien» signifie maintenir le
contact, entretenir les relations entre différentes personnes, souvent éloignées.

a 1. Le patient a été retrouvé inconscient à son domicile. 2. Il a été intubé et ventilé(par le SAMU). 3. Il a été
amené aux urgences. 4. Il a été opéré de l'appendicite dans son jeune âge. 5. Un scanner cérébral a été réalisé
(par le radiologue) qui est très préoccupant. 6. Une grande partie du cerveau est atteinte.
7. Quasiment toute une moitié du cerveau est remplie de(= par le) sang.

D 1. Le patient est suivi régulièrement par un spécialiste. 2. Les bilans ont-ils déjà été piqués ?
3. Actuellement, la douleur est-elle augmentée à l'inspiration? 4. À l 'examen d'entrée hier, tous les pouls
étaient bien perçus. 5. Le médecin traitant est déjà prévenu. 6. La noradrénaline a été débutée ce matin en
IV. 7. Une antibiothérapie probabiliste a été initiée par le SAMU avant l'admission.

0 1-A; 2-B ; 3-A(c'est une hyperdensité spontanée); 4-C; 5-C; 6-C; 7-C.

D 1. a. Il semble qu'il ne souffre pas. b. Il ne peut pas reconnaître ses proches. 2. a. La surveillante va accom­
pagner la fille auprès(= au chevet) de son père. b. L'équipe veille à ce que le patient ne souffre pas. c. Ils
privilégient les soins de confort. d. Ils pensent utile de faire une réunion avec tous les enfants du patient
pour leur expliquer la situation. e. Ils pensent plus raisonnable de proposer des soins palliatifs plutôt que
des traitements lourds de réanimation.

a Expression Inquiétude de Inquiétude du


l'équipe médicale patient

Nous sommes très préoccupés. X

C'est très préoccupant. X

C'est inquiétant. X

Je ne suis pas vraiment rassuré. X X

Ce cas n'est pas très rassurant. X

Ça me fait souci.* X

312
Corrigés des exercices

Expression Inquiétude de Inquiétude du


l'équipe médicale patient

C'est vraiment troublant. X


J'appréhende un peu. X
J'avoue que je me fais un peu X
de mauvais sang.*
Je me fais de la bile.* X
Nous éprouvons quelque X
inquiétude à son sujet.
Nous sommes très ennuyés. X
Je m'interroge quant à l'efficacité X
du traitement par ce médicament.
Ça me tracasse, cet examen.* X
Nous sommes un peu embarrassés X
devant ce cas.
------ -- ·-
Cest un cas très embarrassant. X
Je crains qu'il n'y ait plus rien à faire. X
J'ai peur qu'on soit obligé d'opérer. X

0 1. M. Yvan Tilpas promène son chien. 11. II appelle les secours.


2. Il glisse. 12. Le patient convulse.
3. Il tombe sur le dos. 13. Le SAMU 69 arrive sur les lieux.
4. Il se fracture la cheville droite. 14. Le SAMU prend en charge le patient.
5. Il se luxe l'épaule droite. 15. On lui injecte 2 mg de RIVOTRIL®.
6. Il se cogne la tête. 16. Il fait un arrêt respiratoire.
7. II perd connaissance. 17. Le patient est intubé et ventilé.
8. Le chien trouve un gardien du parc. 18. On lui passe 1,5 litre de SSI.
9. Le gardien suit le chien. 19. Ses constantes se stabilisent.
10. Il découvre le maître du chien. 20. Il arrive aux urgences de HEH.
1. Lorsque le patient est arrivé aux urgences hier soir, il avait déjà pris des antibiotiques prescrits par un
médecin de ville. 2. C'était la première fois hier que vous faisiez une crise d'asthme ou vous aviez déjà fait
une crise avant ? 3. J'avais eu des douleurs dans la poitrine avant le marathon, mais je n'y avais pas prêté
attention. 4. Vous aviez déjà fait un syndrome coronarien aigu il y a un an : pourquoi ne vous êtes-vous pas
fait suivre ? 5. Le patient s'est mis à convulser alors que je lui avais parlé sans problème 5 minutes avant.
6. Cette patiente de 65 ans est décédée d'un cancer du rein en 2000 alors qu'elle avait survécu à un can­
cer du sein en 1998.

m 1. Vous auriez plus de chances de guérir si vous arrêtiez de fumer. 2. S'il acceptait sa maladie et que ses
proches prenaient la peine de l'aider, il retrouverait rapidement une certaine autonomie. 3. Si vous dis­
cutiez de votre gêne avec votre mari, il pourrait certainement trouver une solution et vous vous sentiriez
davantage soutenue. 4. Si on avait injecté des corticoïdes au patient avant le scanner hier matin, on aurait
évité vraisemblablement l'allergie. 5. Votre proche aurait peut-être survécu à ce choc septique si les anti­
biotiques avaient été débutés plus tôt.

m 1. En cas d'arrêt cardio-respiratoire, il est impératif que vous appeliez en urgence le réanimateur de garde.
2. Quand I 'AC/FA est mal tolérée avec une hypotension, il est recommandé que vous réalisiez une cardio­
version par CEE. 3. Tous les matins, y compris le dimanche matin, il est indispensable qu'un de vous vienne
au bloc opératoire d'urgence à 7 h 30 pour aider le chirurgien. 4. Si vous allez en salle d'accouchement

313
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

pendant vos gardes, il est obligatoire que vous demandiez l'autorisation à une sage femme. 5. Lorsque vous
rentrez en salle d'opération, il est nécessaire que vous portiez une tenue stérile avec sarreau, charlotte,

m
gants et surchaussures.
1. Il est possible que vous sortiez de l'hôpital aujourd'hui. 2. Nous craignons qu'il décède dans les pro­
chains jours. 3. Il y a de fortes chances que vous soyez transplanté dans les prochains jours. 4. Je doute
qu'elle oublie de prendre ce nouveau médicament. 5. Il se peut qu'elle évolue vers un choc septique, c'est­

m
à-dire une défaillance plus grave.
1. Document 12.1 du DVD. 2. Document 12.2 du DVD. 3. Document 12.3 du DVD.

GŒHBiiE1
0 1. L'interne travaille sur le site du NCBI. 2. Les premiers mots-clés sont severe sepsis et management.
3. L'interne tape sur le clavier de l'ordinateur surviving sepsis campaign. 4. Early Goal Directed Therapy:
a UK perspective, ce qui peut être traduit en français par« Traitement avec des objectifs précoces: une per­
spective du Royaume Uni». 5. a. Nom du premier auteur. b. Nom du deuxième auteur. c. Nom du dernier
auteur. d. Nom du journal dans lequel l'article a été publié (Emergency Medical Journal). e. La date de
parution du journal dans lequel l'article a été publié (novembre 2006), Je numéro de l'année (23) et Je
numéro du journal dans cette année (11) puis les pages (de 828 à 832). f. L'hôpital où a été réalisée l'étude.
g. Les coordonnées de l'auteur à qui doivent être adressées les correspondances. 6. li ouvre le dossier
BIBLIOGRAPHIE puis le dossier Biblio sepsis. 7. Sepsis sévère et choc septique: prise en charge.

EJ 1.

Mot français Mot-clé en français Mot-clé en anglais


(thésaurus CISMeF> (thésaurus MeSH)

Infarctus du myocarde Infarctus du myocarde Myocardial infarction


Thrombolyse Thrombolyse Thrombolysis
Saignement Hémorragie hemorrhage

2. En vous connectant sur http://www.m:bi.nlm.nih.gov/sites/entrez, sélectionnez« search Pubmed», entrez


les mots clefs Myocardial Infarction AND thrombolysis AND hemorrhage dans la fenêtre puis cliquez sur
« Go».
a. Dans Je New England Journal of Medicine. b. Variation in the definitions of bleeding in clinical trials of
patients with acute coronary syndromes and undergoing percutaneous coronary interventions and its
impact on the apparent safety of antithrombotic drugs: Les changements de définition des hémorragies
dans les essais cliniques concernant les patients traités par angioplastie pour syndrome coronarien aigu et
leur impact sur la sécurité apparente des traitements fibrinolytiques. c. À Berlin en Allemagne, au Benjamin
Franklin Medical Center.
3. En vous connectant sur http://www.ncbi.nlm.nih.gov/sites/entrez, cliquez sur« Limits» puis sur« Search
by Author» puis sur « Dates» en sélectionnant « published in the last 1 year». Vous trouvez la référence
complète: Reynolds H.R. et al., Impact of female sex on death and bleeding after fibrinolytic treatment of
myocardial infarction in GUSTO V. Arch Intern Med. 2007 Oct 22; 167(19):2054-60. Il s'agit donc de
l'étude GUSTO V, publiée dans les Archives of Internai Medicine.
4. a. Original investigation = une étude originale, c'est la première fois que cette étude est publiée.
b. Background= le contexte de l'étude, les données déjà connues et celles inconnues qui justifient la réali­
sation de la nouvelle étude. c. Method = la méthode de l'étude; on dit aussi la méthodologie et on trouve
dans les articles Patients and Method, Patients et Méthode ou Materiel and Method, Matériels et Méthodes.

314
Corrigés des exercices

d. Study protocol = Je protocole de l'étude. e. Statistical analysis = l'analyse statistique des résultats de
l'étude. f. Results = les résultats de l'étude. g. Baseline characteristics = caractéristiques des patients au
début de l'essai, avant toute intervention. h. Primary Outcome = critère de jugement principal, c'est Je résul­
tat Je plus important de l'étude. i. Comment= la discussion des résultats. j. References = les références
bibliographiques, c'est-à-dire la liste de tous les articles ou livres cités dans l'article.
En résumé, on trouve parfois les différentes parties d'un article scientifique résumées par le sigle
« IMRAD»: Introduction - Materiel and Method - Results - and - Discussion.

0 1 re partie: les définitions. 2 e partie: l'épidémiologie. 3 e partie: la prise en charge dans les 72 premières heu­
res. i re sous-partie : la réanimation initiale. 2 e sous-partie: le diagnostic précoce. 3e sous-partie:
l'antibiothérapie précoce. 4e sous-partie: les amines vasopressives et inotropes. 5 e sous-partie: les corti­
coïdes(l'hémisuccinate d'hydrocortisone).(La protéine C activée n'est pas vraiment une partie, elle n'a pas
été traitée dans la présentation orale.)

O 1. D. attention: une septicémie peut donner un sepsis sévère mais tous les sepsis ne sont pas causés par une
septicémie. 2. B. 3. A et C. B est fausse: tachycardie> 90/min, D est fausse: polynucléose> 12 G/L ou
leucopénie inférieure à 4 G/L. 4. B et D. A est fausse: l'infection peut être prouvée (= documentée) ou
suspectée(= probable). C est fausse: choc septique seulement si l'hypotension persiste après l'expansion
volémique.

U 1. L'incidence est à la hausse et concerne de 5 % à 20 % des admissions en réa aux États-Unis, et de 8 % à


14 % environ en France. 2. La mortalité à tendance à diminuer, elle est de l'ordre de 30 % à 40 %. 3. Les
étiologies: les bactériémies à cocci gram positif et les septicémies à champignons sont à la hausse. 4. Les
défaillances respiratoire, neurologique et rénale sont les plus fréquentes.

Q 1. C. en 2001. 2. D. 3. A. 4. La mortalité à J28. S. Une diminution de la mortalité de 46,5 % à 30,5 % à J28.


6. La possibilité d'utiliser ces résultats dans un service d'urgence en France.

0 1. Un diagnostic précoce et une antibiothérapie précoce. 2. La plus précoce possible; après les prélèvements
et la mise en culture; probabiliste (adaptée à l'écologie du service éventuellement); puis réévaluée à
48 heures; en l'absence de contre-indication(notamment en l'absence d'allergie); double et synergique;
parentérale. 3. le contrôle de la porte d'entrée de l'infection.

D
Expansion volémique : VVP ou VVC
colloïdes = cristalloïdes.
EV/ bolus 500 ml / 15'-30' ---+ PAM 65 (50 ml / kilo)
Obj : PAM > à 65 mm
Diurèse
i marbrures et des tbs de es
i AL
Surveillance tolérance: Sp02, / crépitants / PVC / écho cardio ETT

0 1. Lorsque Je remplissage et l'expansion volémique sont inefficaces, ou bien d'emblée en cas de choc très
sévère. 2. La noradrénaline. 3. «Exit» signifie sortie: la dopamine n'est plus recommandée. 4. « C'est
discuté» signifie que tout Je monde n'est pas d'accord, ce n'est pas l'objet d'un consensus. S. 200 à
300 mg/j, après un test à I 'ACTH mais sans attendre le résultat. 6. En cas de choc septique avec au moins
deux défaillances vitales.

315
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

En résumé:
PEC précoce
EV / colloïdes ou cristalloïdes
Obj. PAM > 65 mm
amines : noradré 1 re intention
+/- dobutamine si ! du débit cardiaque
+/- transfusions pour Hte à 30 %

! prouvée de la mortalité:
PEC précoce et intensive(= Early Goal Directed Therapy de Rivers)
Hydrocortisone
protéine C-activée en l'absence de CI

m 1-F; 2-D; 3-G; 4-B; 5-C; 6-A; 7-E.

m
m
1-D; 2-F; 3-A; 4-1; 5-G; 6-H; 7-J; 8-C; 9-E; 10-B.
On peut considérer qu'il existe deux grandes catégories d'étude épidémiologiques: 1. d'une part les études
descriptives qui décrivent par exemple les caractéristiques d'une maladie dans une population ou un
échantillon de cette population. Ces études utilisent des indices comme la prévalence (nombre de cas à un
moment donné), l'incidence (= le taux d'incidence) (nombre de nouveaux cas d'une maladie dans une
population donnée sur une période déterminée) ou la mortalité(= le taux de mortalité) (nombre de décès
dans une population donnée pendant une période donnée). 2. d'autre part, les études analytiques qui ana­
lysent l'association entre deux ou plusieurs variables (par exemple une association entre une intervention
donnée et l'issue clinique). Ces études correspondent à 4 principaux types d'étude: les essais contrôlés ran­
domisés ; les études cas-témoin ; les études de cohorte ; les études transversales. Les résultats de ces étu­
des sont nombreux, par exemple le risque relatif de chaque facteur de risque (c'est-à-dire le rapport de taux
de la maladie chez les sujets exposés et chez les non exposés) et l'Odd Ratio (c'est-à-dire le rapport de
cotes). L'essai contrôlé randomisé (ECR) a le plus haut niveau de preuve scientifique. Les sujets éligibles
sont des personnes qui correspondent aux critères d'inclusion et n'ont aucun critère d'exclusion. Ils sont
répartis par randomisation, c'est-à-dire au hasard par tirage au sort entre deux groupes, qui doivent être
absolument comparables au début de l'essai. Ensuite, on étudie les deux groupes (appelés aussi les deux
bras de l'ECR) par rapport à un critère de jugement principal et d'éventuels critères secondaires. Il faut
faire particulièrement attention aux éventuels biais, en particulier si des patients sont sortis de l'étude (on
les appelle les patients « perdus de vue».
G) Figure 1: Document 13.2 du DVD.
Figure 2: Document 13.3 du DVD.
Figure 3: Document 13.4 du DVD.

m Pour présenter / introduire un sujet Pour mettre l'accent sur les points
importants
Aujourd'hui, on va parler de... On voit tout de suite un des messages impor-
tants : ...
D'abord, quelques diapositives sur ... Voici le résultat principal : ...
A présent, le topo va s'attarder à essayer de... Le message que je vous demande de retenir par
rapport à ça est...
Je vous propose de... Finalement, un des principaux messages de ce
topo est d'insister sur...
Ensuite, on passera un peu plus de temps sur... En conclusion, par rapport à...
On s'attardera également un peu sur... Vous pouvez retenir aussi...

316
Corrigés des exercices

Pour présenter / introduire un sujet


1 Pour mettre l'accent sur les points
importants (suite)

Je voudrais vous présenter ... C'est ça, à mon avis, qu'il faut retenir.
[!'antibiothérapie] à présent: ... À notre niveau, je vous propose de retenir ...
Quelques diapositives à présent sur ... Le résultat principal était. ..
Quant à ... Là, un message fort ...
Concernant... Retenez simplement [de ...l que ...
En résumé, je vous propose de retenir les messa-
ges suivants : ...

Pour décrire une figure, un schéma 1 Pour faire une parenthèse, un renvoi

Vous voyez que ... Je ne reviendrai pas sur . . .


Sur cette diapositive, vous pouvez voir que ... Pour plus de précisions, ie vous renvoie à /'article de
référence...
Sur cette diapositive décrivant..., vous voyez ... On pourra y revenir tout à l'heure si vous avez des
questions.
Comme vous le voyez ici, dans cette colonne ... / Je vous propose de garder ça pour
sur ce diagramme ... une présentation ultérieure...
L ..l que vous voyez inscrits ici. C'est un de mes collègues qui vous en parlera lors
d'un prochain cours.

m Document 13.5 du DVD.

c;rn1-mt10
0
Âge et sexe Femme, 56 ans

Motif d'hospitalisation Tbs de cs avec AEG, sepsis sévère et dyspnée majeure


H. en réa 23/10 au matin

Antécédents - cirrhose OH <= éthylique)


- sevrée OH 1 mois
- VIH+ stade non-SIDA
- tabac 15 PA non sevrée
- trithérapie, observance

Mode de vie Divorcée


4 enfants
Vit avec une de ses filles

317
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

Anamnèse 22/10: chute à domicile avec AEG


H. Urg. Croix-Rousse
Déshydratation, circulation collatérale importante, AEG
0TC 0PC
22/10: H. en HGE
23/10: H. réa pour EG, Glasgow 6, DRA Sp02 90 0/o / 10 Ll

Examen cardiovasculaire TA 10/4, FC 103


BDC réguliers + SS 4 / 6
TT périphériques perçus
Examen pulmonaire 0tirage, 0toux
Foyer de crépitants à gauche

Examen Abdomen sensible


abdominal HPM 3 travers de doigt
Ascite
Signes cutanés HTP
Angiome stellaire
Circulation collatérale
Signes cutanés d'insuffisance hépatique
Ictère
RHJ

Examen Raideur de la nuque + raideur globale


neurologique Raideur méningée ?
0signe de localisation
Glasgow à 6

Examens biologiques CD4: 188 mm3


BU: leucos + et nitrites +
Hb 80g/L, Pqttes 36 G/L
TCA: 56,2 s, TP: 37 %, Facteur V: 54 0/o
Pa02 62 mm Hg

Imagerie RP : opacités alvéole-interstitielles bilatérales G>D


0épanchement pleural, 0PNO
Élargissement du médiastin

H. = hospitalisation, OH= alcool, HOE= hépato-gastro-entérologie, DRA(= détresse respiratoire Aiguë); SS= souffle
systolique, HPM= hépatomégalie, HTP = hypertension portale, RHJ = reflux hépato-jugulaire, PNO = pneumothorax.

a 1. DCEM2 = 2e cycle d'études médicales 2e année. 2. Observ= une observation. 3. SIDA= le syndrome de
l'immunodéficience acquise. 4. TC= un traumatisme crânien. 5. PC= une perte de connaissance. 6. hépato­
gastro-entérologie= le (service d') hépato-gastro-entérologie. 7. BU = une bandelette urinaire. 8. leuco=
des leucocytes. 9. TCA= le temps de céphaline activée. 10. TP= le taux de prothrombine. 11. négato= un
négatoscope.

D Catégorie Sigle ou abréviation 1


Autres exemples

Année d'étude DCEM2 PCEM1= premier cycle d'études


médicales 1 re année
TCEM = 3e cycle
Pathologie SIDA 1 DM = infarctus du myocarde,
MST = maladie sexuellement
transmissible,
EP = embolie pulmonaire

318
Corrigés des exercices

Catégorie Sigle ou abréviation Autres exemples (suite)

Signes, symptômes TC, PC OMI = œdème des membres


sat. inférieurs ; HTIC = hypertension
intra-crânienne;
CVC = circulation veineuse colla-
térale
Service hospitalier Réa, Hépato-gastro Gynéco, dermato, ORL
Analyses biologiques VIH, leuco., TCA, TP, BU PaO2, PAL (phosphatase alcaline)
Matériel technique négato. Stétho(scopel

0 1. On va débuter une antibiothérapie sans attendre les résultats des hémocs. 2. On va rencontrer la famille
et on va lui/ leur expliquer le pronostic. 3. On piquera un bilan à 22 h 00. 4. On a récupéré le dossier aux
archives. S. On a réintroduit la cortisone dans le traitement ce matin.

Hypothèses
1 Arguments
cliniques 1 Arguments
paracliniques

Problème n° 1 : Trouble de la conscience

1. Méningite, méningo-encéphalite - troubles de conscience


- fièvre
- raideur de nuque
- sueurs
2. Encéphalopathie hépatique - cirrhose TP à 37 Cp
Facteur V à 54 % <P
3. Hémorragie intracrânienne - chute TCA long
Plaquettes basses
Problème n° 2 : Détresse respiratoire

1. Pneumopathie opportuniste, - syndrome inflammatoire - radio


pneumo-cystose pulmonaire infectieux
- dyspnée
- patiente VIH: stade SIDA à suspecter
2. pneumopathie communautaire
3. Tuberculose - si fortement immuno-déprimée
4. SDRA? = Syndrome de détressE apparition aiguë + opacités bilaté-
respiratoire aiguë raies diffuses + absence d'argu-
ment pour un OAP + hypoxie
<Pa02/FiO2 < 200l
Problème n° 3 : Sepsis

1. Pneumopathie - radio
- dyspnée
2. Infection urinaire BU avec leucocytes et nitrites
3. Méningite PL (à faire)
4. infection du liquide d'ascite Ponction du liquide d'ascite (à faire)

319
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

0 1. Puisque. 2. Devant. 3. Parce que. 4. Du fait de. 5. Puisque. 6. Parce que. 7. Étant donné que. 8. Devant.
9. Étant donné que. 10. Étant donné que.

D 1. Étant donné la présence de leucocytes à la BU... 2. Étant donné le caractère douloureux de l'ascite...
3. Étant donné les antécédents d'angor et d'HTA ... 4. Étant donné la possible résistance du staphylocoque
à la méthycilline...

Q 1. Donc elle est partie pour faire un scanner. 2. Donc scanner sans injection. 3. Donc c'est une contre­
indication à l'injection. 4. Donc c'est une bonne idée de faire le scanner mais sans injection. 5. Donc ça,
c'est très important (je pense) que tu évoques ça chez cette patiente. 6. Donc il va falloir (faire une PL).

D 1. TA FAC PS. 2. Terrain, Antécédents, Fréquence ou Facteurs de risque, Anamnèse, arguments Cliniques,
arguments Paracliniques, Signes négatifs (= diagnostics différentiels). 3. Un diagnostic différentiel est une
autre hypothèse diagnostique que l'hypothèse principale (= une alternative diagnostique). On cherche à rete­
nir le diagnostic positif en le différenciant du ou des diagnostic(s) différentiel(s) par un processus de com­
paraison logique des signes et des examens paracliniques. 4. La radio est évocatrice (- évoquer).

œ 1-e; 2-b; 3-d ; 4-a ; 5-c.

m 1. Le contexte de post-partum, le caractère brutal de la douleur et la dyspnée associée sont des arguments
en faveur d'une embolie pulmonaire. L'existence d'une fièvre n'est pas un argument contre cette hypo­
thèse. 2. Un purpura associé au syndrome méningé est un argument clinique pour l'hypothèse d'une
méningite et doit faire débuter !'antibiothérapie avant la ponction lombaire. 3. Chez cet homme, les trois
arguments en faveur d'une maladie de Horton sont: premièrement l'âge de 63 ans, deuxièmement les
troubles visuels récents à type d'amaurose fugace, et troisièmement la baisse de l'état général associé.
4. Face à cette douleur de la fosse iliaque droite chez cette femme de 26 ans, le retard de règle est un argu­
ment majeur en faveur du diagnostic de grossesse extra-utérine (GEU). 5. Les éléments à rechercher en
faveur de cette hypothèse sont, à l'interrogatoire: des soins dentaires récents, et à l'examen clinique:
l'existence d'une porte d'entrée infectieuse et un purpura associé.

m 1. Un antécédent personnel d'angor, la présence de facteurs de risque cardio-vasculaires et la douleur cons­


trictive irradiant dans la mâchoire sont des arguments en faveur des hypothèses de SCA et d'IDM.
Ou Les arguments en faveur d'un SCA et d'un IDM sont l'antécédent personnel d'angor, la présence de fac­
teurs de risque cardio-vasculaires et la douleur constrictive irradiant dans la mâchoire.
2. La persistance de la douleur au-delà d'une heure est en faveur de l'hypothèse de l'IDM et contre celle de
SCA (ou la persistance de la douleur plus d'une heure est davantage en faveur de l'hypothèse de l'IDM que
de celle de SCA).
3. L'asymétrie de TA aux deux bras est un argument majeur en faveur d'une dissection aortique (ou
l'asymétrie de TA aux deux bras est en faveur d'une dissection aortique).
4. La présence de fièvre et de frissons, d'une toux avec expectorations purulentes sont en faveur d'une pneu­
mopathie (ou ... sont des arguments en faveur d'une pneumopathie). La fièvre avec frissons, la toux avec
expectorations purulentes sont des arguments contre les hypothèses de SCA et d'IDM.
5. Une dyspnée brutale est un argument en faveur de l'hypothèse d'embolie pulmonaire. Un antécédent per­

m
sonnel d'angor est plutôt un argument contre cette hypothèse.
1. Une pneumopathie aiguë du lobe supérieur droit, probablement à pneumocoque, sans signe évident de
gravité ni de complication. On dit parfois une pneumopathie franche lobaire aiguë (PFLA). On peut aussi
préciser une pneumopathie communautaire car elle n'est pas acquise à l'hôpital (infection communautaire
"# infection nosocomiale). 2. Les arguments en faveur de l'hypothèse de pneumopathie sont des arguments
d'anamnèse: début brutal associant douleur thoracique, dyspnée, toux avec expectorations purulentes; des
arguments cliniques : un foyer de crépitants à l'apex droit; des arguments paracliniques: une image radio­
logique de pneumopathie systématisée au lobe supérieur droit. 3. Les arguments en faveur d'une hospitali­
sation sont des signes de gravité clinique (polypnée, tirage, balancement thoraco-abdominal, marbrures,
signes de sepsis sévère ou de choc septique) ou de gravité paraclinique (hypoxémie profonde, élévation de
l'acide lactique, hypercapnie, pneumopathie bilatérale à la radio) et des arguments de terrain (patient alcoo­
lique, diabétique, immunodéprimé, sujet âgé ou vivant seul). 4. Une NFP à la recherche d'une polynucléose,
d'une thrombopénie; une CRP à la recherche d'un syndrome inflammatoire; deux hémocultures à la
recherche d'une bactériémie associée; un ionogramme sanguin à la recherche d'une insuffisance rénale
associée comme signe de gravité; des GDS à la recherche d'une hypoxie importante, d'une acidose ou
d'une hypercapnie. 5. On peut le traiter en ambulatoire (c'est-à-dire sans le faire hospitalier) car le patient

320
Corrigés des exercices

est jeune et sans antécédent, il n'y a pas de signe de gravité. On utilise de la pénicilline A en première inten­
tion car il s'agit probablement d'un pneumocoque que l'on pense sensible. S'il y avait des arguments en
faveur d'un pneumocoque de sensibilité diminuée à la pénicilline (PSDP), il conviendrait d'utiliser une

m
céphalosporine de 3e génération.
Document 14.2 du DVD.

CSIEM!iiih)
0 Document 15.2 du DVD.
U 1. Une akinésie/ akinétique. 2. aréactif. 3. une agnosie/ agnosique. 4. une agraphie. 5. une agranulocytose.
6. une aménorrhée. 7. un analgésique/ analgésique. 8. anéchogène. 9. une anorexie/ anorexique. 10. une
apathie/ apathique. 11. une aplasie/ aplasique. 12. une apnée. 13. une apyrexie/ apyrétique. 14. une asthé­
nie/ asthénique. 15. asymptomatique. 16. anosognosie.
0 1. B. 2. B. 3. A. 4. A, C. 5. A, B, C, D. 6. A et B sont possibles mais B est plus souvent utilisée que A. 7. a.
un hypopituitarisme. b. une hypoprotidémie. c. une hypofibrinogénémie. d. une hypoferritinémie. e. une
hyperprotéinorachie. 8. a. une hypertension artérielle pulmonaire. b. une hypertension intra-crânienne.
c. une hyperglycémie provoquée par voie orale.

CJ 1-1; 2-A; 3-0; 4-G; 5-B; 6-M; 7-E; 8-L; 9-C; 10 -F; 11-N; 12-H; 1 3-J; 14-K; 15-D.
IJ 1. radiothérapie. 2. chimiothérapie/ hormonothérapie. 3. œstrogénothérapie. 4. morphinothérapie/ cortico­
thérapie. 5. insulinothérapie. 6. psychothérapie/ photothérapie/ phytothérapie/ vitaminothérapie.
C, 1. euphorisante/ analgésiantes. 2. hypoglycémiant. 3. hypoglycémique. 4. anémique. 5. allergisant/ aller­
giques. 6. hypoxémiante.
D 1. Le patient présente une tachycardie, sa TA est en forte baisse, il commence à présenter des marbrures.
2. Le patient est déshydraté, il a besoin d'une réhydratation. 3. Le patient a trois séances de dialyse par
semaine, deux n'ont pas été faites cette semaine, il arrive à l'hôpital ou aux urgences avec une hyperkalié­
mie. 4. Le patient présente une surinfection et une décompensation de son insuffisance respiratoire chro­
nique. L'auscultation pulmonaire retrouve des sibilants, en faveur d'un bronchospasme. 5. Le patient a fait
une bradycardie puis un arrêt cardiaque. Un massage cardiaque a été fait, puis une intubation trachéale et
une ventilation mécanique. 6. Le patient a présenté une réaction adaptée à l'examen neurologique puis une
agitation qui a nécessité qu'il soit endormi par une sédation. 7. On va prélever deux hémocultures par une
prise de sang puis débuter une antibiothérapie. 8. Le patient présente des œdèmes importants et diffus qu'il
faut éliminer par un traitement diurétique. 9. Une corticothérapie va être débutée. 10. Le malade présente
encore des problèmes non résolus, il peut s'aggraver. On va devoir donner plus d'explications, de consignes.
11. La patiente a subi une mastectomie, c'est-à-dire l'ablation d'un sein, en 20 0 2 à la suite d'un cancer du
sein. 12. On parle d'accouchement physiologique lorsqu'il n'a pas été nécessaire d'avoir recours à une épi­
siotomie ou à une césarienne.
Q 1. A, B et D. C est fausse: ce sont des troubles du rythme supra-ventriculaires. 2. B, C et D. A est fausse :
déviation axiale droite. 3. A, B, C et D. 4. B et D. A est fausse: dépolarisation des ventricules. C est fausse:
signe d'IDM ancien. 5. A et C. B est fausse: signe d'hyperkaliémie. D est fausse: peut être signe de péri­
cardite et de tamponnade.
0 ECG n ° 1. ECG 12 dérivations. Fréquence à 80/minute. Rythme régulier et sinusal. Axe normal (= axe
indifférent). Pas de trouble de conduction. Pas de signe d'hypertrophie auriculaire ou ventriculaire. Pas de
trouble de la repolarisation en faveur d'une ischémie. Conclusion: ECG normal.
ECG n° 2. ECG 12 dérivations. Fréquence à 80/min. Rythme régulier et sinusal. Axe hyper-gauche com­
patible avec un hémi-bloc antérieur gauche (HBAG). QRS élargis à 0 ,12 s avec aspect RSR en Vl-V2 en
faveur d'un BBDt.
ECG n ° 3. ECG 12 dérivations. Fréquence à 160 -170/min. Axe normal. Rythme irrégulier, non sinusal:
tachycardie irrégulière à complexes fins, avec des ondes P visibles, inconstantes, compatible avec une
fibrillation auriculaire paroxystique (ou de tachycardie atriale avec des extrasystoles). Ondes T négatives en
Vl -V3 évocatrices d'un trouble de repolarisation fonctionnel.
CC:) Document 15.3 du DVD.

321
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

m 1. À son arrivée, le patient était noté en mydriase aréactive. 2. On note une récupération progressive en
taille normale (des pupilles). 3. L'ECG retrouvait un bloc de branche gauche qui nous a poussés à la réali­
sation rapide d'une coronarographie. 4. On retrouvait des pressions droites augmentées lors de la pose de
la voie centrale. 5. Sur le plan biologique, il y a découverte d'une hypokaliémie à 2,6 qui est en cours de
correction au pousse-seringue électrique. 6. Le patient a bénéficié de l'implantation d'un def triple
chambre en février 2006. 7. On note une aggravation de son état respiratoire et une évolution vers une
pneumopathie. 8. On constate une prise de poids de plus de quinze kilos. 9. Il n'y a pas d'atteinte hépa­
tique. 10. Le patient nous a été muté devant l'aggravation de l'hypoxémie. 11. On a procédé à une mise
en DV du patient pendant 48 heures 12. On a pris le parti de faire une diurétisation, ce qui a permis une
perte de poids (= une déplétion) de dix kilos en quatre jours. 13. On a arrêté la sédation il y a 48 heures
14. On a arrêté la noradrénaline ce matin, ce qui explique probablement la baisse de la tension. 15. Il y a

m
persistance de la défaillance myocardique et rénale.
1. une anomalie du développement d'une cellule, d'un tissu. 2. une difficulté à déglutir, à avaler. 3. un trou­
ble de la tonicité des muscles. 4. membre ou organe développé de façon incomplète. 5. un fonctionnement
anormal du système nerveux autonome. 6. syndrome de selles glairo-sanglantes. 7. une difficulté à la mic­
tion. 8. un accouchement difficile, quelle que soit l'origine de la difficulté.

m 1. Symptômes et signes fonctionnels

Une otorragie - oto : l'oreille un saignement extériorisé


- rragie : saignement par une oreille
Une hémoptysie - hémo : le sang une expectoration de sang
- ptysie : le crachat
Une rhinorrhée - rhin(o) : le nez un écoulement nasal
- rrhée : l'écoulement
Une dysarthrie - dys : la difficulté une difficulté à articuler
- arthrie : l'articulation
Une arthralgie - arthr : l'articulation une douleur articulaire
- algie : la douleur
2. Maladies

Une sclérodermie - scléro : épais nom d'une maladie (une


- dermie : la peau connectivite)
Une algodystrophie - algo : la douleur syndrome algique vasomo-
- dys : anomalie teur et trophique d'origine
- trophie : la nourriture sympathique
Une dysérythropoïèse - dys : anormal une anomalie de la synthèse
- érythro : rouge des globules rouges
- poïèse : la production
Une polyarthrite - poly : plusieurs une maladie inflammatoire
- arthr : l'articulation de plusieurs articulations
- ite : l'inflammation, l'infection
Une angiodysplasie - angio : le vaisseau anomalie vasculaire par
- dys : anormal développement anormal
- plasie : qui façonne, qui modèle

3. Thérapeutiques et traitements

Une thrombolyse (un trai- - thrombo : le caillot un traitement qui vise à


tement thrombolytique) - lyse : la destruction détruire un caillot (exemple :
la streptokinase dans l'IDM)

322
Corrigés des exercices

Une hémostase (un traite- - hémo: le sang un traitement qui arrête un


ment hémostatique) - stase: l'arrêt saignement
Une psychothérapie - psycho: l'esprit une technique de support et
- thérapie: le traitement de soin par la parole
La kinésithérapie - kiné: le mouvement un traitement par massages et
- thérapie: le traitement mouvements du corps
Un traitement antagoniste - anta: opposé un traitement qui s'oppose à
(une antagonisation) - ation : l'action de un autre (exemple: l'antago-
nisation de la morphine par
la naloxone)
4. Examens complémentaires

Une artériographie - artério: l'artère examen d'imagerie par opa-


- graphie: l'écriture cification des artères (ex.
artériographie cérébrale)
Une amniocentèse - amnio: le liquide amniotique une ponction de liquide
- centèse: le prélèvement amniotique
Un myélogramme - myélo: la moelle examen d'exploration de la
- gramme: un tracé moelle osseuse
Une cholangiographie - chol(é): la bile examen d'imagerie par opa-
- angio: le vaisseau cification des voies biliaires
- graphie: l'écriture
Une œso-gastroscopie - œso : I'œsophage un examen endoscopique de
- gastr(o): l'estomac l'œsophage et de l'estomac
- scopie: une exploration
5. Interventions et techniques chirurgicales

Une tympanoplastie - tympan(o) : le tympan reconstitution chirurgicale du


- plastie: la reconstitution tympan
Une arthrodèse - arthr(o) : l'articulation fixation chirurgicale d'une
- dèse: l'union, la fusion articulation
Une épisiotomie - épisi(o): le pubis incision du périnée pour
- tomie: l'ouverture, l'incision aider à l'accouchement
Une néphrostomie - néphr(o): le rein technique de radiologie
percutanée - stomie: l'abouchement interventionnelle de cathété-
- per: à travers risation des reins à travers la
- cutanée : la peau peau
Une angioplastie par voie - angio: le vaisseau traitement d'une obstruction
transluminale - plastie: la reconstitution artérielle par insufflation d'un
- trans : à travers ballon dans la lumière
- luminale: la lumière (exemple: dans l'IDM)
(d'un vaisseau)

(D anencéphale / dolichocôlon ; dolichoentérie ; oligo-arthrite / macrocéphalie ; microcéphalie / polyarthrtite /


arthralgie ; arthrodèse ; arthrographie ; arthrite ; arthrotomie / angiographie / cardiomégalie / céphalalgie /
colectasie ; colite ; colostomie / gastralgie ; gastrographie ; gastrite ; gastrostomie / hépatalgie ; hépatite ;
hépatomégalie / entérite ; entérostomie / néphralgie ; néphrographie ; néphrite ; néphrostomie.

323
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

m A C/FA= arythmie complète par fibrillation auriculaire; A HA I= anémie hémolytique auto-immune; AVC
= accident vasculaire cérébral ; BPCO = broncho-pneumopathie obstructive; CIVD= coagulation intravei­
neuse disséminée ; DDR = date des dernières règles; DID = diabète insulinodépendant; DIU = dispositif
intra-utérin ; DNID = diabète non insulinodépendant; EP = embolie pulmonaire; FV= fibrillation ventri­
culaire; GEU= grossesse extra-utérine; HTA= hypertension artérielle; HTP = hypertension portale; IVG*
= insuffisance ventriculaire gauche / interruption volontaire de grossesse; IRA* = insuffisance respiratoire
aiguë ou insuffisance rénale aiguë (on trouve parfois IRnA pour l'insuffisance rénale); IRC= insuffisance
respiratoire chronique ou insuffisance rénale chronique; IVD = insuffisance cardiaque droite; LCR =
liquide céphalo-rachidien; LLC = leucémie lymphoïde chronique; LMNH = lymphome malin non hodg­
kinien; RGO = reflux gastro-œsophagien; SAOS=SAS= syndrome d'apnées (obstructives) du sommeil;
SDRA = syndrome de détresse respiratoire aiguë; SLA = sclérose latérale amyotrophique; SEP= sclérose

m
en plaques; UGD = ulcère gastrique ou duodénal.
Document 15.4 du DVD.

324
Liste des sigles
et acronymes

AC= arrêt cardiaque


ACC = assistant chef de clinique
AC/FA= AC par FA= arythmie complète par fibrillation auriculaire
ACE= antigène carcino-embryonnaire
ACR = arrêt cardia-respiratoire
AEG = altération de l'état général
AFSSAPS = Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé
AHAI = anémie hémolytique auto-immune
AINS = anti-inflammatoire non stéroïdien
ALAT = alanine amino-transférase
ALD = affection de longue durée
AOMI = artériopathie oblitérante des membres inférieurs
ARM = angio-IRM
AS = assistante sociale
ASAT = aspartate amino-transférase
ASD = aide-soignant(e) diplômé(e) d'État
ASH = agent de service hospitalier
ASP = abdomen sans préparation
ATB = antibiotique ou une antibiothérapie
AVC = accident vasculaire cérébral
AVK = anti-vitamine K
AVP = accident de la voie publique
BAV= bloc auriculo-ventriculaire
BBG = un bloc de branche gauche
BDC = bruits du cœur
BEG = baisse de l'état général
BGN = bacille gram négatif
BK = bacille de Koch
BOM = biopsie ostéo-médullaire
BPCO = broncho-pneumopathie chronique obstructive
BU = bandelette urinaire
CCA = chef de clinique assistant
CCMH = concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine
CEE = choc électrique externe
CH = centre hospitalier
CHU= centre hospitalier universitaire

325
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

CIA = communication inter-auriculaire


CIVD = une coagulation intra-vasculaire disséminée
CMU = couverture maladie universelle
CMV = cyto-mégalo-virus
CNRS = Centre national de la recherche scientifique
CPT = capacité pulmonaire totale
CR = compte rendu
CRH = compte rendu d'hospitalisation
CRO = compte rendu d'opération
CRP = C-réactive protéine
CV = capacité vitale ; curriculum vitae
CVVH = hémofiltration veino-veineuse continue
DCD = décédé
DCEM2 = 2e année du deuxième cycle d'études de médecine (soit la 4e année d'études)
DCI = dénomination commune internationale
DD = décubitus dorsal
DDR = date des dernières règles
DES= diplôme d'études spécialisées
DESC = diplôme d'études spécialisées complémentaires
DID = diabète insulinodépendant
DIU = dispositif intra-utérin
DL = décubitus latéral
DNID = diabète non insulinodépendant
DRA= détresse respiratoire aiguë
DTS = désorientation temporo-spatiale
DV = décubitus ventral
EBV = Epstein-Barr virus
ECBC = examen cytobactériologique des crachats
ECBU = examen cytobactériologique des urines
ECG = électrocardiogramme
ECR = essai contrôlé randomisé
ED = examen direct
EDVMI = écho-doppler veineux des membres inférieurs
EEG = électroencéphalogramme
EFG = établissement français des greffes
EFR = exploration fonctionnelle respiratoire
EG = état général
El = endocardite infectieuse
EMG = électromyogramme
EMSP = équipe mobile de soins palliatifs
ENC = examen national classant
EP = embolie pulmonaire
EPS = électrophorèse des protéines sériques
ETO = échographie cardiaque trans-œsophagienne
ETT = échographie cardiaque transthoracique
EVA = échelle visuelle analogique

326
Liste des sigles et acronymes

EVS = échelle visuelle simple


F + P = radio face + profil
FC = fréquence cardiaque
FCS = fausse couche spontanée
FDR = facteur de risque
FEVG = fraction d'éjection du ventricule gauche
FFI= faisant fonction d'interne
FIO2 = fraction inspirée en oxygène
FIV = fécondation in vitro
FO = fond d'œil
FOGD = fibroscopie œsogastroduodénale
FOP = foramen ovale perméable
FR = fréquence respiratoire ; fraction de raccourcissement
FV = fibrillation ventriculaire
G/L = giga par litre
G6PD = glucose 6 phosphate déshydrogénase
GB = globules blancs
GCS = score de Glasgow
GDS = gaz du sang artériel
GEU = grossesse extra-utérine
GGT = gamma-glutamyl transférase
GR= globules rouges
GSA = gaz du sang artériel
H = hospitalisation
HAD = hospitalisation à domicile ; hypertrophie auriculaire droite
HAG = hypertrophie auriculaire gauche
HCL = Hospices civils de Lyon
HDM = histoire de la maladie
HED = hématome extradural
HEH = hôpital Édouard-Herriot (Lyon)
HGE = hépato-gastro-entérologie
HGPO = hyperglycémie provoquée par voie orale
HME = hôpital mère-enfant (Lyon)
HPM = hépatomégalie
HSD = hématome sous-dural
HSM = hépato-splénomégalie
HSV = herpes simplex virus
HTA = hypertension artérielle
HTAP = hypertension artérielle pulmonaire
HTIC = hypertension intracrânienne
HTP = hypertension portale
HVD = hypertrophie ventriculaire droite
HVG = hypertrophie ventriculaire gauche
IA = insuffisance aortique
IADE = infirmier(e) anesthésiste diplômé(e) d'État

327
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

IBODE =infirmier(e) de bloc opératoire diplômé(e) d'État


IDE= infirmier(e) diplômé(e) d'État
IDG = interne de garde
IDM =infarctus du myocarde
IEC =inhibiteurs enzyme conversion
IHC =insuffisance hépato-cellulaire
IHL =interne des hôpitaux de Lyon
IHP =interne des hôpitaux de Paris
IM =insuffisance mitrale; (injection) intramusculaire
IMC =indice de masse corporelle
IMG =interne de médecine générale; interruption médicale de grossesse
IMRAD =introduction, materiel and method, results and discussion
INR =international normalized ratio
IRA =insuffisance respiratoire aiguë; insuffisance rénale aiguë
IRC =insuffisance respiratoire chronique; insuffisance rénale chronique
IRM =imagerie par résonance magnétique
IVD =insuffisance ventriculaire droite; injection intraveineuse directe
IVG =insuffisance ventriculaire gauche; interruption volontaire de grossesse
LABM =laboratoire d'analyses biologiques médicales
LBA =lavage broncho-alvéolaire
LCR =liquide céphalo-rachidien
LDH =lactate déshydrogénase
LLC =leucémie lymphoïde chronique
LSG =lobe supérieur gauche du poumon
LMNH =lymphome malin non hodgkinien
MCF =maître de conférences
MKDE =masseur kinésithérapeute diplômé d'État
MST =maladie sexuellement transmissible
MV =murmure vésiculaire
NCBI =national center for biotechnology library
NF =numération formule
NFP =numération formule plaquettes
NFS =numération de la formule sanguine
NYHA =classification de la New York heart association
OAP =œdème aigu du poumon
OAR =ordonnance à renouveler
OD =oreillette droite
OG =oreillette gauche
OMI =œdème des membres inférieurs
ONG =organisation non-gouvernementale
ORL =oto-rhino-laryngologie; oto-rhino-laryngologue
PA =pression artérielle; paquet-année
PAD =pression artérielle diastolique
PAL =phosphatase alcaline
PAM =pression artérielle moyenne

328
Liste des sigles et acronymes

PaO2 = pression artérielle en oxygène


PARM = permanencier auxiliaire de régulation médicale
PAS = pression artérielle systolique
PBH = ponction biopsie hépatique
PBR = ponction biopsie rénale
PC = perte de connaissance
PaCO2 = pression artérielle en CO2
PCR = polymerase chain reaction
PCEM = premier cycle d'études de médecine
PDC = produit de contraste iodé
PDF = produits de dégradation de la fibrine
PEA = potentiel évoqué auditif
PEC = prise en charge
PEP= pression expiratoire positive
PES = potentiels évoqués somesthésiques
PET-Scan = scanner par Positron emission tomography
PEV = potentiels évoqués visuels
PF = paralysie faciale
PFLA = pneumopathie franche lobaire aiguë
PH = praticien hospitalier
PIC = pression intracrânienne
PL = ponction lombaire
PM = pacemaker
PMA = procréation médicalement assistée
PNO = pneumothorax
PO = per os = par voie orale
PSA = antigène spécifique de la prostate
PU-PH= professeur des universités - praticien hospitalier
QCM = questionnaire à choix multiples ; questions à choix multiples
RA = rétrécissement aortique
RAS = rien à signaler
RCP = réflexe cutanéo-plantaire
RGO = reflux gastro-œsophagien
RHJ = reflux hépato-jugulaire
RM = rétrécissement mitral
ROT = réflexes ostéo-tendineux
RP = radio pulmonaire
RVA = remplacement valvulaire aortique
RVM = remplacement valvulaire mitral
SAMU= Service d'Aide Médicale Urgente
SAOS = syndrome d'apnées obstructives du sommeil
SC = (injection) sous-cutanée
SCA = syndrome coronarien aigu
SDRA = syndrome de détresse respiratoire aiguë
SEP = sclérose en plaques

329
LE FRANÇAIS DES MÉDECINS

SFAP = Société française d'accompagnement et de soins palliatifs


SIDA= syndrome d'immunodéficience acquise
SLA = sclérose latérale amyotrophique
SMA = service médical d'accueil
SMUR = Service Mobile d'Urgence et de Réanimation
SS = souffle systolique
SSI = sérum salé isotonique
T = température ; taille
TA = tension artérielle
TAP= scanner thoraco-abdomino-pelvien
TC = traumatisme crânien
TCA = temps de céphaline avec activateur
TCEM = troisième cycle d'études de médecine
TOM = tomodensitométrie
TGO = transaminase glutamo oxaloacétique(= ASAT)
TGP = transaminase glutamo pyruvique(= ALAT)
THS = traitement hormonal substitutif
TJ = turgescence jugulaire
TP = taux de prothrombine
TR = toucher rectal
TSA = troncs supra-aortiques
TTT = traitement
TV = tachycardie ventriculaire ; un toucher vaginal
UCBL = université Claude Bernard Lyon 1
UF = ultrafiltration
UFR = unité de formation et de recherche
UG = ulcère gastrique
UHCD = unité d'hospitalisation de courte durée
UIV = urographie intraveineuse
UMH = unité mobile hospitalière
USP = unité de soins palliatifs
VD = ventricule droit
VEMS = volume expiratoire maximal par seconde
VG = ventricule gauche
VGM = volume globulaire moyen
VIH= virus de l'immunodéficience humaine
VML = véhicule médicalisé de liaison
VO = varice œsophagienne
VPP = valeur prédictive positive
VR = volume résiduel
VS = vitesse de sédimentation
VVC = voie veineuse centrale
VVP = voie veineuse périphérique
WE = week-end

330
Table des matières

Chapitre 1 Se rendre sur son lieu de stage 9


Chapitre 2 Faire connaissance avec l'équipe médicale et paramédicale 21
Chapitre 3 Interroger un patient 39
Chapitre 4 Examiner un patient 59
Chapitre 5 Donner des consignes 81
Chapitre 6 Rédiger une observation clinique et prendre un avis
auprès du médecin senior 103
Chapitre 7 Recueillir des résultats d'examens biologiques
et interpréter les données 125
Chapitre 8 Faire la visite 137
Chapitre 9 Prescrire un traitement et expliquer une ordonnance 149
Chapitre 10 Organiser la sortie d'un patient
et rédiger son compte rendu 165
Chapitre 11 Organiser un rendez-vous pour un examen
ou une consultation 185
Chapitre 12 Accueillir et informer la famille d'un patient 197
Chapitre 13 Faire une présentation orale et discuter
un article médical 211
Chapitre 14 Discuter un cas clinique avec un étudiant hospitalier 225
Chapitre 15 Faire la relève 237

Annexe 1 257
Annexe 2 267
Annexe 3 271
Corrigé des exercices 279
Liste des sigles et acronymes 325

331
l
1
1

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