Sociologie Des Organisations (2003., La Decouverte)
Sociologie Des Organisations (2003., La Decouverte)
Sociologie Des Organisations (2003., La Decouverte)
Sociologie
des organisations
NOUVELLE ÉDITION
ISBN 2-7071-3948-3
Le logo qui figure au dos de la couverture de ce livre mérite une explication. Son
objet est d’alerter le lecteur sur la menace que représente pour l’avenir de l’écrit, tout
particulièrement dans le domaine des sciences humaines et sociales, le développement
massif du photocopillage.
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ment la photocopie à usage collectif sans autorisation des ayants droit. Or, cette
pratique s’est généralisée dans les établissements d’enseignement supérieur, provo-
quant une baisse brutale des achats de livres, au point que la possibilité même pour les
auteurs de créer des œuvres nouvelles et de les faire éditer correctement est aujourd’hui
menacée.
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Le processus de rationalisation
La gestion paternaliste
L’appropriation du temps
L’enjeu technologique
L’organisation bureaucratique
La recherche de compromis
Même Elton Mayo, qui plus tard fera figure de pionnier pour
avoir reconnu le rôle crucial des « relations humaines », commence
ses premières interventions en augmentant le niveau d’éclairage
et en accordant des temps de pause (cf. encadré). Ses questions, ses
solutions, sa compréhension de la « réalité » reflètent l’influence
des idées et les modèles de pensée dominants de son époque.
La psychologie industrielle a continué à affiner l’analyse des
comportements au travail et l’interprétation des réactions
ouvrières face aux méthodes d’émulation utilisées. L’évaluation
des performances a constitué un mécanisme de contrôle indi-
rect des salariés. Avec l’affichage des données concernant la
production de chaque individu, la comparaison risque de
prendre la forme d’un défi. Peuvent s’y ajouter diverses
méthodes d’encouragement : publicité faite à la victoire d’une
TAYLORISME ET BUREAUCRATIE : LE « CONTRAT SOCIAL MODERNE » 41
sociologiques. Selon leurs interpréta- n’avaient pas tenu compte des chan-
tions, l’attention dont elles étaient gements que pouvait causer l’entrée
l’objet rendait leur travail plus inté- du pays en dépression économique.
ressant et moins routinier aux yeux On pourrait ainsi multiplier les
des ouvrières ; le fait d’être consultées exemples de négligence.
sur différentes questions était très Après toutes les spéculations
valorisant ; les discussions et la concer- qu’elles ont suscitées, ces expé-
tation nécessitées par l’expérience riences restent très controversées. Les
autour des sujets tels que le choix expériences de Hawthorne ont été
des temps de pause augmentaient qualifiées de « mythe », le « mythe
leur « conscience de groupe » ; la organisationnel le plus influent des
substitution de l’observation de leur temps modernes » [Warner, 1984].
travail par des universitaires à sa Mais si leurs méthodes manquaient de
surveillance par un contremaître auto- rigueur, les conclusions de Roethlis-
ritaire avait des effets bénéfiques sur berger et de Dickson relevaient du
leur motivation. « bon sens » : leurs travaux ont
D’importantes faiblesses méthodo- rappelé aux managers l’influence des
logiques ont été relevées par la suite pressions du groupe sur le niveau de
dans le déroulement de ces expé- production de l’individu. Taylor le
riences. Le choix des échantillons, la savait déjà, puisque tout son système
définition et l’utilisation du groupe de était une réponse à ce « problème ».
contrôle, le calcul des variations de Contrairement à ce que l’on dit
productivité ainsi que la transcription souvent, à Hawthorne, ce ne sont pas
sélective (donc biaisée) des données les relations humaines que l’on a
ont été mis en cause. On a égale- découvertes, mais le fait que l’organi-
ment rappelé que deux ouvrières du sation scientifique n’avait pas réussi à
groupe avaient été remplacées, en les éliminer. Il ne restait plus qu’à les
cours d’expérience, par d’autres, qui, analyser et à comprendre leur nature
tenant à leurs primes, entraînaient les pour mieux contrôler les réactions des
autres. De même, les chercheurs salariés et les rendre plus efficaces.
élargie, les sociologues n’en ont pas abandonné pour autant leur
regard critique. Visant, hier, surtout l’image que la « science
managériale » donnait de l’organisation, aujourd’hui ce regard
critique se dirige plus vers les nouvelles stratégies de « gestion
des ressources humaines » (cf. chap. VI).
IV / Critiques de l’utopie moderniste
de la rationalité et de la prévisibilité
Autrement dit, les acteurs sociaux créent des règles et des régu-
lations qu’il faut toujours reconstruire avec de nouveaux
compromis. Produit de l’activité humaine, une règle constitue
en même temps, en tant que principe organisateur, un guide
pour l’action : c’est pourquoi le maintien, la modification ou la
suppression des règles est, selon Jean-Daniel Reynaud [1997], le
moteur éternel des conflits. Il attribue aux règles un rôle impor-
tant dans la constitution des acteurs et la définition des iden-
tités collectives, dans le cours de l’action et autour d’un projet.
Le présupposé d’une influence unique des règles sur les acteurs
s’affaiblit dans la mesure où celles-ci n’existent qu’à travers la
dynamique de leurs interactions.
Ces analyses sociologiques atténuent l’idée d’une incompati-
bilité ou d’une contradiction entre « reproduction » et « change-
ment ». Au niveau de la société, avec sa théorie de la structuration
qui intègre l’acteur et son action (agency), Anthony Giddens
[1987] souligne l’ambiguïté des structures sociales : elles contrai-
gnent l’action humaine, mais en même temps, ce sont elles qui
lui permettent d’exister (enable). Au niveau de l’analyse organi-
sationnelle, dans un ouvrage au titre évocateur (L’Acteur et le
Système [1977]), Crozier et Friedberg affirment que si l’action des
acteurs s’inscrit dans un contexte concret, celui-ci est sans cesse
remis en cause par leurs pressions et leurs stratégies.
Une étude de Harland Prechel [1991] sur une entreprise sidérurgique améri-
caine T fournit un exemple de dysfonctionnement dû au développement de sous-
objectifs par différents départements qui font passer leurs intérêts avant ceux de
l’organisation globale. La direction de T souhaite réduire les dépenses et invite
les responsables de chaque département à y veiller. Soumis aux méthodes comp-
tables d’évaluation standard qui influenceront leur promotion, ceux-ci tentent
alors de réduire leurs frais, parfois au détriment de l’entreprise comme le montre
une décision du responsable des hauts fourneaux. Ce département possède
l’unique grue utilisée pour décharger les bateaux transportant le minerai de fer
acheminé vers l’usine par les soins du département des matières premières. Un
bateau entre en port un week-end, alors que la grue est en panne. Le directeur du
département des hauts fourneaux évalue à 500 dollars le surcoût représenté par
l’intervention d’un technicien dépanneur durant le week-end et préfère remettre
l’opération. Or, l’immobilisation du bateau et de son équipage pendant deux
jours coûte au département des matières premières la somme de 20 000 dollars.
L’objectif de l’entreprise, exprimé par les deux acteurs clés F et C, est d’exploiter
une nouvelle technique d’anticorps monocloniques en les utilisant comme des
marqueurs. Par réaction chimique, l’anticorps doit s’unir à une substance témoin
pour montrer la présence de certaines maladies dans l’organisme examiné.
Responsable financière, F souhaite mettre sur le marché des tests partant de ce
principe. C, ancien universitaire recruté comme responsable de la section R & D
veut transformer cette technique en une thérapie du cancer. Il pense pouvoir
« envoyer » la substance chimique directement et exclusivement dans les cellules
cancéreuses pour les détruire. Comme le produit espéré ne voit pas le jour, F, qui
doit rendre des comptes aux actionnaires en attente de retours rapides sur leurs
investissements, propose une solution intermédiaire : orienter les recherches vers
la fabrication de tests destinés à diagnostiquer certaines maladies chez les
animaux domestiques, car l’autorisation de mise sur le marché est plus facile.
C, quant à lui, rêve de prix Nobel. Il ne veut pas troquer sa noble mission contre
un objectif commercial qui l’obligerait à travailler sur des excréments de chien.
Les identités professionnelles, la logique d’action, la vision du monde, le rapport
au temps, les contraintes et les rêves de ces deux personnes étant radicalement
différents, elles n’ont pas réussi à trouver un compromis [Dubinskas, 1992].
Le modèle de la « boîte à ordures » repose sur l’idée qu’à l’instar des déchets
jetés dans une poubelle, les éléments constitutifs de la décision (problèmes, parti-
cipants, opportunités, choix, solutions) sont lancés au fur et à mesure qu’ils se
présentent, dans un ordre dû en grande partie au pur hasard, avec un nombre
et une composition imprévisibles. Au départ, il n’existe pas forcément de liens
entre les éléments qui mèneront à une décision. Leur mode d’articulation dépend
du moment d’entrée en scène des différents participants, dont la disponibilité
et le degré d’implication ne sont pas forcément connus à l’avance. Si des
connexions arrivent à se faire entre eux, une décision peut en résulter. La déci-
sion prise n’est pas toujours celle qui règle directement le problème posé à
l’origine. Il existe des situations où des solutions sont inscrites dans le réper-
toire d’une organisation en attendant la formulation d’un problème auquel elles
pourraient apporter une réponse (cf. le cas analysé par [Wilson, 1995]). Enfin,
problèmes et solutions ne se rencontrent pas chaque fois. L’image qui en résulte
est celle d’une organisation « aux liens vagues » (loosely coupled).
L’armée de l’air américaine avait une préférence pour les bombardiers. Cette
organisation dominée par des pilotes voulait imposer sa suprématie en profi-
tant du développement de l’industrie aéronautique et des capacités des avions
« jets ». Les missiles balistiques étaient assimilés à l’artillerie, qui ne relève pas
de l’armée de l’air. De plus, un système de guidage aveugle, sans aucune inter-
vention humaine, était contraire à la culture organisationnelle et à la logique de
carrière des pilotes. Or, entre-temps, la bombe hydrogène était inventée, et un
lobby s’était aussitôt constitué pour affirmer qu’avec l’hydrogène on réduisait le
poids et la taille des têtes de missile, tout en augmentant leur portée et leur préci-
sion. On avait même défini cette précision : la marge d’erreur accumulée au bout
de dix heures de vol devait être inférieure ou égale à un mile (1 609 m). Enfin,
les chercheurs du laboratoire d’instrumentation du MIT (Massachusetts Institute
of Technology), encadrés par un professeur d’aéronautique, s’employaient à
démontrer la faisabilité de la navigation aveugle et à en convaincre l’armée de
l’air. En 1955, le laboratoire a accueilli cinq officiers de l’armée de l’air comme
doctorants et a délivré cinquante-cinq masters’ degree. Plus tard, c’est avec l’un
des anciens thésards, devenu colonel, que serait négocié le contrat par lequel
l’armée de l’air s’engageait définitivement à contribuer au développement du
système de navigation inertiel.
L’organisation toute-puissante
par l’organisation est alors adoptée par ses membres comme une
vision personnelle. Comment se distancier du « rôle organisa-
tionnel » et prendre du recul là où toute déviation est sanc-
tionnée par une culture forte qui n’admet pas la différence ? Les
pratiques et les discours managériaux risqueraient de conta-
miner la perception du monde et d’influencer les rapports
sociaux [Kunda, 1992].
Quelques « dilemmes »
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REPÈRES BIBLIOGRAPHIQUES 117
Introduction 3
II Taylorisme et bureaucratie :
le « contrat social moderne »
La philosophie sociale du taylorisme
et de la bureaucratie 25
L’organisation selon l’ingénieur, 25
Les réactions au taylorisme, 28
L’organisation bureaucratique, 30
Les relations industrielles modernes 32
La recherche de compromis, 33
La contribution de la comptabilité à la modernisation, 35
_ Encadré : Les relations industrielles médiatisées
par la comptabilité, 36
Vers un contrôle total ?, 37
_ Encadré : La naissance de l’école des relations humaines, 40
TABLE DES MATIÈRES 121