122 Haiti Gestion Integree BV
122 Haiti Gestion Integree BV
122 Haiti Gestion Integree BV
SOMMAIRE
p. 61 6. Conclusion
p. 62 7. Annexes
La carte ci-dessous descend au niveau des sous-bassins le nombre important de bassins repré-
sentés
DINEPA
Ress. Eau Métrologie Aménag. BV Irrigation
OREPA (SNEP+CAMEP)
1
Un réel progrès a cependant eu lieu au niveau de la coordination lors des événements pluvieux de 2008.
- En l’absence de toute réforme agraire, la Le graphe ci-contre montre les différentes cau-
croissance démographique fait que, par ses de la vulnérabilité des bassins versants
le jeu des successions, les habitants pos- haïtiens.
sèdent maintenant chacun une parcelle
de très faible surface (0,5 hectares) ;
- Cette parcelle est exploitée à outrance 1.2 ANALYSE DES ACTIONS EN COURS
sur des cultures vivrières telles que le
maïs ; 1.2.1. Carte de répartition des différents
- Tout arbre à été supprimé pour faire projets d’aménagement de bassins ver-
place à ce type de culture ou pour le bois sants : acteurs et volumes financiers
de chauffage (cuisine…) ;
Ces travaux de génie civil sont bien évidem- - d’être exigeante en travail,
ment nécessaires et urgents pour protéger les - de réduire la surface cultivée,
populations en aval mais ils ne peuvent à eux - d’être sans effet direct sur les rendements.
seuls contribuer au règlement des causes pro-
fondes : déforestation, pratiques agricoles ina- De plus, ces ouvrages sont fréquemment inef-
déquates, érosion… ficaces face à l’érosion et présentent le risque
de pouvoir aggraver la situation par déborde-
Ce type de travaux présente cependant l’avan- ment, ravinement et glissement de terrain.
tage de fournir du travail aux populations rura-
les et, par conséquent, de freiner l’exode rural. L’option « intensification agricole »
Pour cela le recours au Cash For Work est très
important. L’autre grand axe suivant lequel se dévelop-
pent les actions de gestion des bassins ver-
Néanmoins, quand il n’est pas mené en même sants est l’intensification agricole et le renfor-
temps en amont une vaste opération de reboi- cement des liens de cette agriculture avec le
sement de revégétalisation des terres et un marché ou encore une meilleure adaptation au
changement radical des pratiques agricoles, marché.
ces travaux sont bien souvent condamnés a
être à plus ou moins long terme détruits par les Cette voie est prometteuse si elle aboutit à des
crues à venir, qui deviendront de plus en plus pratiques agricoles radicalement différentes de
violentes du fait de l’augmentation du débit celles pratiquées aujourd’hui. Il est absolument
solide causé par la poursuite de l’érosion. nécessaire de ne pas continuer à se limiter
Cette constatation est d’autant plus critique aux cultures vivrières. Développer la culture du
que nombre d’actions restent ponctuelles et café, du cacao et de différents arbres fruitiers
peu coordonnées entre elles et ne permettent est une nécessité pour fixer les terres en
que des protections ultralocalisées et souvent amont. Intensifier l’agriculture et penser la fi-
inefficaces. A titre d’exemple, la réalisation de lière jusqu’à la vente sur le marché national
linéaires dispersés de gabions sans connais- voire mondial est une nécessité absolue pour
sance ni modélisation des écoulements aboutit stopper l’exode rural. Cela doit cependant être
généralement à la destruction de l’ouvrage dès accompagné, si possible, de remembrements
les premières pluies et ne permet pas la maî- ou d’échange volontaire de terres. Mais les
trise des tracés hydrauliques. risques de conflits sont ici maximums. De plus,
cette intensification agricole ne doit surtout pas
Une prudence à avoir vis-à-vis des techni- se faire au détriment du reboisement et de la
ques physiques de conservation des sols revégétalisation des hauteurs.
OPERER / GERER
AUTORISER
RAPPORTER REPORTAGE,
SYNTHESES ET
SOUTIEN AU DEVE- ACCES AUX
EVALUER
DONNEES
COMMUNIQUER INCITER
FINANCEMENTS:
Fonds haïtiens; ONG;
POUVOIRS INSTITUTIONNELS bailleurs; MDP ou
Institutions nationales et Ministères; associations
Pouvoirs de police USAGERS / HABI-
Collectivités et institutions locales TANTS / ACTEURS
SOCIO-ECON.
Les organismes de bassin doivent avoir trois 1°) la gestion patrimoniale de la res-
fonctions principales : source en eau et des bassins ver-
sants ;
1°) superviser, enquêter, coordonner 2°) la construction et la maintenance
et réglementer ; des infrastructures ; et
2°) planifier et financer ; et 3°) le fonctionnement de l'organisme
3°) aménager et gérer. de bassin lui-même.
Une des tâches d’un organisme de bassin sera Gestion patrimoniale de la ressource et des
aussi d’intervenir à l'échelle du bassin et au bassins versants
niveau transfrontalier du fait de la nécessité de
résoudre les conflits, de lutter contre les inon- Deux aspects de la gestion patrimoniale de la
dations et le besoin de coopérer dans le do- ressource et des bassins versants nécessitent
maine de la conception et de la construction des financements. Premièrement, Il est néces-
d'infrastructures communes pour la gestion de saire de financer les activités institutionnelles
l’eau comme pour la restauration des écosys- ou non-structurelles (interventions 'douces')
tèmes et des versants. qui rendent les autres actions possibles.
Deuxièmement, il est nécessaire de financer
les tâches quotidiennes d'entretien indispensa-
Les mandats des Organismes de Bassins bles à la 'bonne santé du bassin' – collecter
des données, sur l'eau gérer les territoires,
Pour remplir leur mission, les organismes de restaurer les cours d'eau et les versants, pren-
bassin ont à réaliser, notamment, les mandats dre des mesures préventives contre l’érosion
suivants : et la pollution, gérer les sédiments, etc.
- élaborer un document de planification
stratégique à long terme relatif aux diffé- Construction et maintenance des infrastructu-
rents aspects de la gestion de l’eau et res
des bassins versants en informant et en
faisant participer la population et les dif- Le financement des infrastructures collectives
férents acteurs intervenant sur ces thè- peut concerner :
mes ;
- mettre à jour ce document de planifica- 1°) le développement et la gestion des res-
tion; sources en eau : construction de barrages
- informer de manière continue les acteurs de retenue et de digues pour la protection
et la population du bassin versant sur la contre les inondations/sécheresses, gestion
réalisation de ce plan; du bassin (dont la gestion des territoires/
- police des eaux – autorisation (rejets, sols, reboisement, lutte contre l'érosion),
prélèvements) ; prévention contre la pollution et protection
- police de l’environnement sur les aspects de l'environnement ;
relatifs au foncier et à la gestion des ver- 2°) la restauration des versants ; revégétali-
sants ; sation, reboisement, murets de pierres…
- fichier des usagers 3°) la fourniture de services : tels que l'hy-
- collecte des redevances pollution et pré- droélectricité, les systèmes d'irrigation, l'ap-
lèvement ; provisionnement en eau domestique et in-
- éventuellement, concessions des grands dustrielle, l'assainissement et l'épuration,
aménagements (vente d'eau brute…) : etc.
- aide financière et technique à l’alimenta-
tion en eau potable et assainissement ;
- aide financière et technique à l’irrigation ;
- aide financière et technique à la restaura-
tion des cours d’eau, des écosystèmes et
des versants ;
- monitoring, suivi des données relatives à
2
Une étude plus détaillée doit être menée sur ce point comme sur les différents points financiers, juridiques, administratifs et
institutionnels relatifs aux organismes de bassin haïtiens
NIN. MIN.
ENV. CIAT. MTPTC. AGRIC.
PROJETS
EXISTANTS:
BASE
D'INFORMATION
Organisme de
Bassin régional
Transmission
décisions
Intervention
Surveillance police de
et évaluation l'envionnement
"aval"
SYSTEME D'INFORMATION
Monitorage
BASSINS
des projets
RESEAU de MESURES
TECHNIQUES
SIG
NATIONAL
OB
Regional OB National
RNDE CIAT
Ministères
SYSTEME D'ALERTE SYSTEME
D'INFORMATION EAU
SYSTEME
D'INFORMATION SOL
SYSTEME ORIENTATIONS
D'INFORMATION NATIONALES
URBANISME
SYSTEME
D'INFORMATION
AGRICOLE/INDUS
EVALUATION
DES PROJETS
PAR OB Régional
3
Il n’existe pas de cadastre en Haïti, bien que les parcelles soient en général titrées.
4
L’USAID en publie une dans son rapport.
5
Ce travail a déjà été réalisé récemment par l’USAID, mais il faudrait envisager une cartographie plus précise, calée sur des
observations de terrain, et sur les cartes base qui seront actualisées (pluviométrie, couvert végétal, type de sol, etc.). Les
données sur les volumes de terre érodée sont manquantes ou très ponctuelles.
Projets agricoles Réduction de l'érosion et du transport solide Protection contre les inondations
Barrage et
Aménagement
Domaines Périmètres Cultures Traitement de retenues Recalibrage Protection
Reforestation des parcelles Endiguements
d'Irrigation pluviales ravines collinaires de rivière de berges
cultivées
Topographie
Modèle numériques de terrain X
Carte des pentes X X X
Levés de détails rivière (profils) X X X X X X
Levé de détail zones concernées (cartes, MNT) X X X
Météorologie
Pluviométrie
Intensité pluies journalières X X
Cumuls mensuels et annuel X X X X
Carte des isohyètes X
Evaporation X
ETP X X X
Hydrologie
Niveaux de crue X X X X X
Apports annuels des rivières X X
Débits de pointe X X X X X
Transport solide X X X X X X X
Qualité de l'eau X X
Occupation du sol
Carte d'occupation du sol (générale) X X X X
Carte d'occupation du sol (détaillée) X X
Pédologie
Carte pédologique X X X X
Erodabilité
Carte d'érodabilité X X X X X
Géologie
Carte géologique X
Carte des unités hydrogéologique X
Sondages, analyses de sols X X X X X
Informations sysmiques X
6
Avec des actions concernant les aspects suivants : productions végétales ; productions animales (volaille, caprins, bovins) ;
productions arboricoles ; banque d'approvisionnement en intrants et équipements agricoles ; conservation, conditionnement
et transformation des produits ; appui aux filières et à la commercialisation ; aAppui aux activités d'élevage ; promotion / diffu-
sion de technologies agro-environnementales et agro-forestières.
7
L’utilisation massive du charbon par les ménages urbains s’explique par : le prix et la possibilité de fractionner les achats
(achat au jour le jour) ainsi que par l’absence d’équipement permettant l’utilisation d’un autre combustible (gaz propane par
exemple).
Au sein de la ville de Saint-Marc sont présents les exutoires de trois sous bassins versants très
abrupts. Saint-Marc donne clairement l’impression d’être « coincée entre la mer et la montagne ».
1400
1200
1000
Altitudes (m)
800
600
400
200
0
0,00 20,00 40,00 60,00 80,00 100,00 120,00 140,00 160,00
Superficie (Km2)
Les plus hauts sommets se situent au sud du bassin versant, la partie nord est occupée par une
plaine cultivée et des collines très érodées.
Pluviométrie à Saint-Marc
140
120
Pluviométrie mensuelle (mm)
100
80
60
40
20
0
J F M A M J J A S O N D
Mois
Pour les stations voisines, il existe des relevés zone par des images haute définition très ré-
pluviométriques journaliers aux stations de centes pour certaines. La ville de Saint-Marc
Gonaïves entre les années 1960 et 1988 et est couverte par une image datant du 25 jan-
d’Ennery, pour les mêmes années complétées vier 2010. Le reste du bassin versant est cou-
avec 2000 à 2004, Il faut remarquer que ces vert par des images plus anciennes (Février
deux stations sont relativement éloignées de 2003, Septembre 2004, Novembre 2006)
Saint-Marc. 5.4.5. Occupation du sol
Les tableaux présents en annexe 4 donnent Les cartes d’occupation du sol existantes au
les valeurs relevées pour la ville de Gonaïve et niveau national sont de précision insuffisante,
d’Ennery. compte tenu de la petite taille du bassin ver-
sant de Saint-Marc. Nous avons réalisé une
Il faut remarquer que la variabilité du cumul carte d’occupation du sol sur la base des ima-
annuel est importante, puisque les cumuls an- ges satellitaires disponibles et de Google
nuels sont de 858 mm pour Saint Marc, 1024 Earth, en cherchant à distinguer :
mm pour Ennery et 517 pour Gonaïve.
- Les zones urbanisées (555 ha) ;
Il n’existe pas de relevés sur l’intensité des - Le sol nu ou faiblement végétalisé
pluies à Saint-Marc. (8793 ha) ;
5.4.3. Données hydrologiques - La végétation de type savane (3239
Il n’existe pas de données récentes concer- ha) ;
nant des mesures de débits sur la rivière de - La forêt (absente) ;
Saint-Marc. - Les zones cultivées (2770 ha).
Des mesures ont été réalisées entre 1925 et Cette carte reste relativement indicative dans
1929. Les tableaux présents en annexe 4 don- la mesure où elle n’a pas été accompagnée
nent les débits moyens mensuels et maximum d’une mission de vérité terrain. Par ailleurs la
journaliers, à la station Corbay (72m d’alti- séparation entre sol nu ou faiblement végétali-
tude). Ces données ne sont pas représentati- sé et végétation de type savane reste relative-
ves des conditions hydrologiques actuelles, ment subjective.
dans la mesure où à l’époque, le bassin ver-
Vers une Gestion Intégrée des Bassins Versants en Haïti – 49
Vers une Gestion Intégrée des Bassins Versants en Haïti - 50
5.4.6. Vulnérabilité à l’érosion du sol8 L’agence de bassin à créer dans le cadre de
Sur la carte de vulnérabilité à l’érosion ci- la gestion intégrée bassins versants doit revêtir
contre on constate que les zones les plus éro- un rôle consultatif ou d’arbitrage sur l’ensem-
dables se situent sur les versants au nord et ble des décisions relatives à l’aménagement
nord-est de la ville de Saint-Marc qui sont par- du territoire des bassins versants.
ticulièrement dévégétalisés, ainsi que toute la Une étude institutionnelle permettra l’harmoni-
partie sud du bassin versant, où figurent les sation des compétences et la répartition des
sommets les plus hauts. Cette carte permet de pouvoirs. A moyen terme l’étude des finance-
mieux cibler géographiquement les priorités ments permettra l’auto soutien du réseau des
des actions à entreprendre pour limiter l’éro- Organismes de bassin décentralisés, orientés
sion. par une structure d’orientation nationale.
5.5. LES ACTIONS ACTUELLES Il est enfin essentiel de regrouper les parcel-
les avant de tenter toutes action pour mettre
Des actions de recalibrage / reprofilage des en place une agriculture raisonnée, une refo-
rivières (avec souvent gabionnage) ont eu lieu restation et, éventuellement, une revégétalisa-
pour canaliser les différentes rivières de Saint- tion du bassin versant
Marc comme le montrent les photographies ci-
après. Volet opérationel
En ce qui concerne le système de mesure
En amont, un traitement classique des ver- hydrométéorologique, il est souhaitable de
sants a eu lieu : mise en place de cordon de réinstaller au moins deux stations météorologi-
pierre mais pas de reboisement. ques sur le bassin versant :
Par ailleurs, l’entretien du lit est effectué et - Une située au niveau de la ville de Saint-
permet de générer une activité rémunératrice Marc, l’autre située en altitude, en amont
pour les populations défavorisées (Cash for du bassin versant, pour pouvoir évaluer
Work). l’influence de l’altitude sur la pluviométrie.
La photo ci-contre illustre, s’il en est besoin, la - Une autre station hydrologique pourrait
nécessité de cette action. être installée en amont immédiat de la
ville de Saint-Marc, sur un site approprié
hydrauliquement sur la rivière Saint-Marc,
Enfin, il convient de souligner que le littoral est
avec mesure en continu du niveau de
le parent pauvre de l’urbanisation de Saint-
l’eau.
Marc. C’est une ville qui « tourne le dos à la
mer ».
Une courbe de tarage devra être établie et vé-
Il est clair qu’un programme de gestion inté- rifiée régulièrement pour déterminer les débits
grée du bassin versant de Saint-Marc est d’écoulement. La gestion et l’entretien de ces
maintenant une nécessité urgente sous peine : stations seront faîtes par l’Agence de Bassin.
Le rapportage sera permis par le couplage du
de voir les infrastructures de distribution
Réseau National des données sur l’eau avec
d’eau, d’irrigation ou encore les routes
le Système d’Information national.
détruites lors des prochains cyclones ;
de voir des quartiers complets inondés lors Les problèmes de pollution sont essentielle-
des prochaines pluies, même des pluies ment liés aux rejets sans traitement préalable
non exceptionnelles ; des eaux usées urbaines directement dans les
de voir, à terme, les « rivières de pierres » réseaux d’assainissement à surface libre. Cela
atteindre la ville même de Saint-Marc. concerne la partie aval des rivières. La traver-
sée urbaine s’accompagne également d’une
5.6. CE QU’IL RESTE A REALISER accumulation d’ordures ménagères dans le lit
des rivières et des drains, susceptibles d’ac-
5.6.1. Volet institutionel croitre les risques de débordement lors des
crues et d’inondation. Il faudra donc très rapi-
La création d’une police de l’environnement dement créer un réseau séparé d’assainis-
est nécessaire au niveau national. Elle doit sement des eaux usées, ainsi qu’une station
favoriser l’approche multisectorielle et s’ap- de traitement avant le rejet en mer. Il faut aussi
puyer sur des décisions issues d’une mission entreprendre la collecte et l’évacuation des
interservices ou de l’organisme de gestion des ordures ménagères qui s’accumulent de fa-
bassins versants. çon insalubre.
8
La méthodologie utilisée pour calculer la vulnérabilité à l’érosion des sols sur le bassin de saint-marc est présentée en an-
nexe 5.
9
Les travaux se résument généralement à des curages pour reconstituer des sections d’écoulement initiales, des protections
de berge par gabionnage ou revêtement en béton pour améliorer les écoulements, et de manière générale à réparer les dé-
gâts constatés sans anticiper de façon fiable les prochaines crues.
10
hydrologie, transport solide, topographie, hydraulique…
11
Modèle sur lequel on testera différentes actions de protection. Par ailleurs, Le modèle mathématique proposé permettra de
dimensionner au mieux les travaux à réaliser : section d’écoulement, hauteur d’endiguement, dimensionnement des exutoires
notamment. L’assainissement des zones protégées devra être amélioré, en améliorant le drainage vers la mer des eaux de
pluie, en tenant compte notamment des apports des petits sous bassins versants latéraux.
12
Sous réserve que l’autorité administrative soit en mesure de maîtriser ce type d’action.
Mise en place d’aménagements pour prévenir la naissance des +++ Pas de difficulté technique majeure
ravines
Protection des sources : mise en place d’un périmètre de protection Non connue / à étudier
clôturé
Protection des versants
Pratiques culturales améliorées et fertilisation organique ++ Il sera très difficile de faire accepter le changement de pratique
agricole aux populations locales. Des mesures d’accompagnement
Revégétalisation et production de fourrages ++++ sont indispensables.
Utilisation d’énergie de substitution au bois d’énergie et au charbon ++++ Pas de difficultés techniques majeures
Étude et suivi des ressources en eau (de surface et souterraines) ++ Non connue / à étudier
Entité de gestion intégrée de l'eau (organismes de bassin) +++ Non connue / à étudier
Collecte, traitement et valorisation des déchets +++++ Difficile techniquement car urbanisation non maîtrisée
Agriculture raisonnée
Intensification, diversification de l’agriculture et lien avec les mar- +++ Non connue / à étudier
chés
La conduite (Elevage à la corde, implantation de haies) +++ Elevage à la corde déjà pratiqué => à généraliser
Favorisation de l’adoption d’espèces végétales à cycle plus long +++++ Non connue / à étudier
Obligation de travaux dans les cas de cultures qui ne fixent pas le ++ Nécessite la mise en place d’une police de l’environnement.
sol
Aménagement d'infrastructures agricoles et rurales +++ Non connue / à étudier
Collecte, tri et entreposage des produits agricoles (coopérative…) ++ Non connue / à étudier
Création d’emplois non agricoles. (tourisme durable) ++ Tourisme : difficile techniquement. Le littoral n’est plus accessible
sur la ville de Saint-Marc. Par ailleurs, un reboisement est nécessaire
pour l’attrait des paysages
Regroupement des parcelles +++++ Difficulté majeure car urbanisation non maîtrisée
Interdiction de constructions dans les ravines +++++ Difficulté majeure car urbanisation non maîtrisée
O Mise en Place
OB régional
ETUDE JURIDIQUE + Comité POLITIQUE
N FONCIERE
N Z
A
E
L
JUIN 2010 JAN 2011
Etablissement
TRAVAUX ETUDES d'un cadastre
simplifié
T
E SCHEMA
DIRECTEURS
Entretien,
C déblaiement Levé
profilages, Topo
TRAVAUX D'AME-
H protection de
berges
NAGEMENTS
HYDRAULIQUES
N Modélisation- DE PROTECTION
Reseau de sérodabilité
I mesure Hydro-
logiques et
transferts
Q PLAN DE
PREVENTION
Déplacem
Reseau de mesure de popul
DES RISQUES
U Météorologique INONDATION
Travaux sur
les estuaires
E Modélisations et exutoires
pluviales
Digues, d
fusibles,
de cru
Dispositifs
d'alerte
Reglementation
et substitution FORMATION ET
charbon de bois SENSIBILISATION
DES ACTEURS
GIRE NATIO-
NOUVELLE REGLE- NALE
MENTATION D'UR- OB NATIONAL
BANISME
DEVEL.
du CREDIT
DEVELOPPEMENT
DES EMPLOIS FINANCEMENT
NON AGRICOLES EQUILIBRE DES
Soutien aux activités OB
diversifiées
REGLEMENTA-
TION DES PRATI-
QUES AGRICOLES
ZONAGE
AGRICOLE
PROMOTION,
Regroupt parcel- PROMOTION,
FISCALITE
FORMATION,
les Coopérati- FORMATION,
INCITATIVE
INCITATION
ves? INCITATION
AUX
AUTOPRATI-
SOUTIEN
DES ACTIVITES
Reboisement,
agriculture raison-
née...
ACTIONS SUR LA
Irrigation
PROTECTIONS
Associations
DES SOLS ET DES
VERSANTS infrastructures
Cordons,
terrasses,
TRAVAUX Entretien, déblaiement profilage, protection des berges (Urgence) 0,3 0,6 3 3,9
Les bassins versants « en bonne santé » sont nécessaires pour assurer un environnement socio-
économique sain. En revanche, et cela est particulièrement valable pour Haïti, un bassin versant en
mauvaise santé va avoir des impacts négatifs sur le littoral (mangroves menacées…) et sur le milieu
marin (coraux, ressources halieutiques).
La gestion intégrée de l’eau par bassin versant tient compte des enjeux tant locaux que régionaux,
et a pour fondement une approche éco systémique. Un de ses principaux avantages est de permet-
tre de mieux comprendre et d’expliquer les problèmes liés à la quantité et à la qualité de l’eau et des
écosystèmes aquatiques puis de trouver des solutions s'inscrivant dans une perspective de dévelop-
pement durable. Une des principales finalités et un des principaux atouts de cette gestion et de per-
mettre de mieux établir les priorités d’action en tenant compte des impacts cumulatifs sur le milieu
aquatique évoqués plus haut.
- Il s’agit d’une tâche publique, il s’agit même d’une fonction régalienne de l’état ;
- il se traduit par une action sur le territoire;
- un de ces buts premier est la recherche d’un équilibre entre les aspects environnementaux,
économiques et sociaux;
- il est caractérisé par une tâche de coordination horizontale (entre les politiques sectorielles) et
verticale (entre les différentes collectivités territoriales);
- le principal outil utilisé pour agir sur les territoires est la réglementation de la destination des
sols et de leur utilisation.
Gestion de l’eau et aménagement du territoire sont intimement liés car l’eau constitue un facteur
primordial de développement économique. Sa rareté constitue un facteur limitant ce développement.
A contrario, les inondations, risques naturels majeurs très fréquents en Haïti, apporte un état catas-
trophique et limitent ainsi le développement.
Bassin versant pour l’eau, territoire national, ou sub-national pour l’aménagement du territoire, com-
mune ou ensemble de communes pour l’urbanisme, terroir pour l’agriculture… l’un des grands en-
jeux pour la planification et le développement du pays est d’articuler ces différents territoires et péri-
mètres pertinents d’intervention, de responsabilité et de gestion. Tout projet d’aménagement du ter-
ritoire, pour réussir, doit associer les différents acteurs de l’eau et toute action de gestion de l’eau
doit associer les acteurs de l’aménagement du territoire.
Les inondations et crues catastrophiques constituent un risque majeur sur le territoire national Haï-
tien. La vulnérabilité de la population est provoquée pour une grande partie par sa forte présence en
zone inondable. En effet, l’urbanisation n’est pas maîtrisée.
La situation est aggravée par l’inexistence de systèmes d'alerte ou d'évacuation alors que les crues
sont rapides voire torrentielles. Dans toute zone urbanisée, le danger se traduit par le risque d'être
emporté ou noyé, mais aussi par l'isolement sur des îlots et la rupture des accès pour assurer les
secours. Enfin, les dégâts au milieu naturel sont dus à l'érosion et aux dépôts de matériaux, aux dé-
placements du lit ordinaire des cours d’eau, etc. En Haïti, ce transport solide accroît les phénomè-
nes d’inondation et les risques par augmentation des seuils à l’exutoire et la réduction des sections
d’écoulement provoquant des basculements de lits pouvant être destructifs et rendant les protec-
tions de berges ponctuelles inopérantes.
La prévention des risques et la protection des populations nécessitent que soient prises des me-
sures collectives et des mesures individuelles.
La prévention : L'urbanisation doit être maîtrisée à l’aide de plans de prévention des risques natu-
rels. L'objectif est de contrôler le développement en zone inondable jusqu'au niveau de la plus forte
crue historique connue ou au moins de la crue centennale, et la préservation des champs d'expan-
sion des crues. Dans ces zones, des outils de planification doivent prescrire ou recommander des
dispositions constructives ou des dispositions concernant l'usage du sol.
Ces outils de planification doivent interdire la construction dans les zones les plus exposées ou dans
celles qui présentent un intérêt pour le laminage des crues. Ils doivent réglementer les zones modé-
rément inondables, en fixant par exemple une cote de plancher à respecter au-dessus du niveau de
la crue de projet (cote de mise hors d'eau).
Plus en amont, l’aménagement du territoire doit être pensé pour limiter au minimum le ruissellement
et l’érosion : reforestation, maintien du couvert végétal, aménagements retenant l’eau… La re-
conquête du territoire par une gouvernance adaptée est nécessaire pour sa sauvegarde.
La prévision, la surveillance et l'alerte : à terme, des services de prévision des crues doivent être
créés. Ces services auront pour mission de surveiller en permanence la pluie et les écoulements
des rivières alimentant les cours d'eau dont ils ont la charge. En cas d'événement majeur, la popula-
tion serait avertie au moyen d’un signal d'alerte (radios et TV).
Les secours doivent être organisés en amont. Sur une entité territoriale à définir, un plan d’organisa-
tion des secours doit être mis en place intégrant l’apport des ONG de première urgence et permet-
tant de coordonner leurs efforts.
Evaluation
Prise en compte des aspects institutionnels : +++
Approche Participative : +++
Sensibilisation des populations +
Appui au cadre légal : +
Vise l’amélioration des conditions de vie des populations locales : +
Soutien du tissu économique du bassin versant et renforcement des capacités : +
Action sur le foncier (lutte contre le morcellement des parcelles) : ---
Reboisement : ---
Remplacement du bois comme source d’énergie ---
Revégétalisation : +++
Permet obtenir des données techniques sur :
o Le cadastre : ---
o L’occupation des sols : ---
o Météorologie et hydrologie : ---
o Zone inondables : ---
o L’érodabilité des sols : ---
o Adéquation ressources / besoin en eau : ---
Action sur les activités agricoles : intensification et
recours à des cultures
à cycle long (+++)
Actions techniques spécifiques à la protection des sols et des versants :
o Protection des crêtes et de la partie hautes : Implantation de
caféiers et cacaoyers
(+++)
o Restauration du couvert végétal : +
o Modification de la topographie d’écoulement : ++
o Action sur les transports solides : Directement NON (---)
Mais maintien des sols
amont en place (+++)
Gestion technique du risque d’inondation :
o Modélisation hydrauliques des inondations : ---
o Annonce de crue ---
Traitement de ravine ---
Actions sur le lit des rivières (reprofilage...) ---
Traitement des versants (muret de pierres…) +++
Mesures techniques relatives à la gestion du cycle de l’eau : ---
Modernisation des infrastructures d’irrigation : +++
Collecte, traitement et valorisation des déchets : ---
Ouvrages spécifique pour la retenue des sédiments : ---
Grande Rivière du Nord, Maître Maître Bailleur Montant : Durée Date de État
Ravine du sud, Acul, d’ouvrage d’œuvre de 30 M US (mois) : démarrage : avancement :
Cavaillon MARNDR- UEP + fonds : $ 60 Octobre Approuvé le
MDE DDA BID 2009 16/09/2009
L'opération finance des actions pour protéger les bassins versants et permet des paiements pour des incitations collectives
et individuelles pour les mesures anti-érosives dans les bassins versants prioritaires, tout en soutenant la mise en œuvre de
politiques nationales qui favorisent la gestion des bassins versants. Cette opération constitue la première phase d'un
programme de ligne de crédit, les investissements seront concentrés dans la "Grande Rivière du Nord" des bassins
versants, priorisés par le Ministère de l'Agriculture. Les phases suivantes permettront au Ministère de l'Agriculture de
réaliser des investissements dans deux autres bassins versants prioritaires : Ravine du Sud et Cavaillon (sud du pays).
Evaluation
Prise en compte des aspects institutionnels : ---
Approche Participative : +/-
Sensibilisation des populations +/-
Appui au cadre légal : ---
Vise l’amélioration des conditions de vie des populations locales : +
Soutien du tissu économique du bassin versant et renforcement des capacités : +
Action sur le foncier (lutte contre le morcellement des parcelles) : ---
Reboisement : +
Remplacement du bois comme source d’énergie ---
Revégétalisation : +
Permet obtenir des données techniques sur :
o Le cadastre : ---
o L’occupation des sols : ---
o Météorologie et hydrologie : ---
o Zone inondables : ---
o L’érodabilité des sols : +++
o Adéquation ressources / besoin en eau : ---
Action sur les activités agricoles : ---
Actions techniques spécifiques à la protection des sols et des versants :
o Protection des crêtes et de la partie hautes : +++
o Restauration du couvert végétal : +
o Modification de la topographie d’écoulement : +
o Action sur les transports solides : +
Gestion technique du risque d’inondation :
o Modélisation hydrauliques des inondations : ---
o Annonce de crue ---
Traitement de ravine ---
Actions sur le lit des rivières (reprofilage...) ---
Traitement des versants (muret de pierres…) +++
Mesures techniques relatives à la gestion du cycle de l’eau : ---
Modernisation des infrastructures d’irrigation : ---
Collecte, traitement et valorisation des déchets : ---
Ouvrages spécifique pour la retenue des sédiments : +/-
Bailleur Date de
Maître Maître Montant : Durée État
Haut BV Ravine du de fonds : démarrage :
d’ouvrage d’œuvre 3,4 M US (mois) : avancement :
sud et Acul BID Décembre
MDE UEP + DDE $ 48 Démarrage
2009
Ce projet du GEF vise à intégrer les efforts de conservation du parc national d'Haïti dans le cadre des activités de gestion des
bassins versants du Programme d'atténuation des catastrophes naturelles (NDMP / HA-L1041). Son but est de réduire et
d'inverser la dégradation des terres dans les parcs et de contribuer à la récupération des services environnementaux des aires
protégées pour les parties aval des bassins versants prioritaires du NDMP. Le projet du GEF vient donc compléter cet effort en
intégrant la conservation du Parc Macaya, ainsi que d'autres aires protégées dans les bassins versants : Les Cayes, Cavaillon
et la Grande-Rivière du Nord.
Evaluation
Prise en compte des aspects institutionnels : +/-
Approche Participative : +/-
Sensibilisation des populations +/-
Appui au cadre légal : ---
Vise l’amélioration des conditions de vie des populations locales : +
Soutien du tissu économique du bassin versant et renforcement des capacités : +
Action sur le foncier (lutte contre le morcellement des parcelles) : ---
Reboisement : +++
Remplacement du bois comme source d’énergie ---
Revégétalisation : +++
Permet obtenir des données techniques sur :
o Le cadastre : ---
o L’occupation des sols : ---
o Météorologie et hydrologie : ---
o Zone inondables : ---
o L’érodabilité des sols : ---
o Adéquation ressources / besoin en eau : ---
Action sur les activités agricoles : ---
Actions techniques spécifiques à la protection des sols et des versants :
o Protection des crêtes et de la partie hautes : +++
o Restauration du couvert végétal : ++
o Modification de la topographie d’écoulement : ---
o Action sur les transports solides : ---
Gestion technique du risque d’inondation :
o Modélisation hydrauliques des inondations : ---
o Annonce de crue ---
Traitement de ravine ---
Actions sur le lit des rivières (reprofilage...) ---
Traitement des versants (muret de pierres…) +
Mesures techniques relatives à la gestion du cycle de l’eau : ---
Modernisation des infrastructures d’irrigation : ---
Collecte, traitement et valorisation des déchets : ---
Ouvrages spécifique pour la retenue des sédiments : ---
Evaluation
Prise en compte des aspects institutionnels : +++
Approche Participative : +++
Sensibilisation des populations +++
Appui au cadre légal : +
Vise l’amélioration des conditions de vie des populations locales : +++
Soutien du tissu économique du bassin versant et renforcement des capacités : +++
Action sur le foncier (lutte contre le morcellement des parcelles) : ---
Reboisement : +++
Remplacement du bois comme source d’énergie ---
Revégétalisation : +++
Permet obtenir des données techniques sur :
o Le cadastre : ---
o L’occupation des sols : ---
o Météorologie et hydrologie : ---
o Zone inondables : ---
o L’érodabilité des sols : ---
o Adéquation ressources / besoin en eau : ---
Action sur les activités agricoles : +++
Actions techniques spécifiques à la protection des sols et des versants :
o Protection des crêtes et de la partie hautes : +++
o Restauration du couvert végétal : +++
o Modification de la topographie d’écoulement : +/-
o Action sur les transports solides : +/-
Gestion technique du risque d’inondation :
o Modélisation hydrauliques des inondations : ---
o Annonce de crue ---
Traitement de ravine ---
Actions sur le lit des rivières (reprofilage...) ---
Traitement des versants (muret de pierres…) +++
Mesures techniques relatives à la gestion du cycle de l’eau : ---
Modernisation des infrastructures d’irrigation : +++
Collecte, traitement et valorisation des déchets : +++
Ouvrages spécifique pour la retenue des sédiments : ---
Bailleur État
13 BV (GA, Sud, Maître de Durée Date de avancement :
Maître Montant :
Sud-est, Ouest, d’ouvrage fonds : (mois) : démarrage : 13% dépenses
d’œuvre UEP 5 M US $
Artibonite) MARNDR-DPC BID 60 Juillet 2005 70%
engagements
La Banque Interaméricaine de Développement (BID) a approuvé le prêt 1642/SF-HA pour un montant de 5.000.000 US$,
octroyé à la République d’Haïti afin de financer le Programme National d’Alerte Précoce en cas d’inondation.
L’objectif général du programme est d’appuyer la mise en œuvre de la première étape du Plan National de Gestion des
Risques et des Désastres (PNGRD). En particulier, le financement vise à renforcer la capacité du pays à détecter les risques
d’inondation et à prévenir les conséquences de tels risques, donnant la priorité à la réduction des pertes en vies humaines.
La première composante du programme “surveillance et prévision des inondations” vise à fournir des informations précises et
en temps opportun sur les inondations imminentes dans treize bassins versants prioritaires. Les activités consistent en un
réseau d’observation comportant vingt stations météorologiques et hydrologiques, matériels, télécommunications, les logiciels
et la formation nécessaires pour traiter les données.
La deuxième composante “communications” visera à développer un système de communication en temps réel au service des
collectivités, afin de permettre de prendre des mesures nécessaires en cas d’inondations. Les activités financées concernent la
mise en place d’un système de communication et l’élaboration de messages d’avertissement spécifiques destinés à la
population en général.
La troisième composante “état de préparation et réponse de la population en cas d’avertissement précoce” consistera en une
série d’activités d’assistance technique à l’attention des autorités locales et des comités locaux de gestion des désastres, afin
de doter la population des capacités nécessaires pour répondre en cas d’inondations.
La quatrième composante “renforcement institutionnel pour l’exploitation du système d’alerte précoce contre les inondations”
financera les activités d’assistance technique à l‘attention du MICT/DPC et du MARNDR pour développer les capacités
nécessaires pour exploiter le système d’alerte précoce.
La cinquième composante “campagne de sensibilisation et d’éducation du public” financera une campagne nationale de
sensibilisation et d’éducation visant à améliorer la réponse de la population face aux avertissements et aux alertes.
Evaluation
Prise en compte des aspects institutionnels : +++
Approche Participative : +++
Sensibilisation des populations +++
Appui au cadre légal : +++
Vise l’amélioration des conditions de vie des populations locales : +++
Soutien du tissu économique du bassin versant et renforcement des capacités : -
Action sur le foncier (lutte contre le morcellement des parcelles) : ---
Reboisement : ---
Remplacement du bois comme source d’énergie ---
Revégétalisation : ---
Permet obtenir des données techniques sur :
o Le cadastre : ---
o L’occupation des sols : +
o Météorologie et hydrologie : +++
o Zone inondables : +++
o L’érodabilité des sols : ---
o Adéquation ressources / besoin en eau : ---
Action sur les activités agricoles : ---
Actions techniques spécifiques à la protection des sols et des versants :
o Protection des crêtes et de la partie hautes : ---
o Restauration du couvert végétal : ---
o Modification de la topographie d’écoulement : ---
o Action sur les transports solides : ---
Gestion technique du risque d’inondation :
o Modélisation hydrauliques des inondations : +++
o Annonce de crue +++
Traitement de ravine ---
Actions sur le lit des rivières (reprofilage...) ---
Traitement des versants (muret de pierres…) ---
Mesures techniques relatives à la gestion du cycle de l’eau : ---
Modernisation des infrastructures d’irrigation : ---
Collecte, traitement et valorisation des déchets : ---
Ouvrages spécifique pour la retenue des sédiments : ----
Description : Développement Economique pour un Environnement Durable, (DEED), est un projet de l’USAID sur trois ans
(Janvier 2008-Janvier 2011), qui travaille dans deux bassins versants haïtiens : 90,000 hectares autour de Montrouis, dans
l’Ouest d’Haïti, et à Limbé dans le Nord.
DEED se concentre sur un développement économique respectueux de l’environnement dans les bassins versants de Limbé et
de Montrouis, à travers une agriculture commerciale, le développement de moyens d’existence alternatifs, la gestion des
ressources naturelles et le redressement environnemental. Le projet tend à trouver des approches alternatives à l’agriculture
érosive pratiquée sur la terre escarpée des zones les plus élevées des bassins versants, et à protéger la biodiversité.
DEED lie la gestion des ressources naturelles à la protection de l’environnement, tout en générant des options alternatives de
moyens d’existence, fournissant le stimulant essentiel pour une gestion durable des bassins versants.
Evaluation
Prise en compte des aspects institutionnels : ---
Approche Participative : +++
Sensibilisation des populations +++
Appui au cadre légal : ---
Vise l’amélioration des conditions de vie des populations locales : +++
Soutien du tissu économique du bassin versant et renforcement des capacités : +++
Action sur le foncier (lutte contre le morcellement des parcelles) : ---
Reboisement : ---
Remplacement du bois comme source d’énergie ---
Revégétalisation : +
Permet obtenir des données techniques sur :
o Le cadastre : ---
o L’occupation des sols : ---
o Météorologie et hydrologie : ---
o Zone inondables : ---
o L’érodabilité des sols : ---
o Adéquation ressources / besoin en eau : ---
Action sur les activités agricoles : +++
Actions techniques spécifiques à la protection des sols et des versants :
o Protection des crêtes et de la partie hautes : +/-
o Restauration du couvert végétal : +++
o Modification de la topographie d’écoulement : ---
o Action sur les transports solides : Directement NON (---)
Mais maintien des sols
amont en place (+++)
Gestion technique du risque d’inondation :
o Modélisation hydrauliques des inondations : ---
o Annonce de crue ---
Traitement de ravine ---
Actions sur le lit des rivières (reprofilage...) ---
Traitement des versants (muret de pierres…) +
Mesures techniques relatives à la gestion du cycle de l’eau : ---
Modernisation des infrastructures d’irrigation : +
Collecte, traitement et valorisation des déchets : ---
Ouvrages spécifique pour la retenue des sédiments : ---
Description : Watershed Initiative for National Natural Environmental Resources (WINNER) / « Initiative bassins versants pour
les ressources naturelles et environnementales (WINNER) » est financé par l'USAID à plus de 126 millions de dollars.
Ce projet couvre les trois régions suivantes : La Plaine du Cul-de-Sac, Cabaret et Gonaïves/La Quinte,
Evaluation
Prise en compte des aspects institutionnels : +++
Approche Participative : +++
Sensibilisation des populations +++
Appui au cadre légal : +
Vise l’amélioration des conditions de vie des populations locales : +++
Soutien du tissu économique du bassin versant et renforcement des capacités : +++
Action sur le foncier (lutte contre le morcellement des parcelles) : ---
Reboisement : ---
Remplacement du bois comme source d’énergie +
Revégétalisation : +
Permet obtenir des données techniques sur :
o Le cadastre : ---
o L’occupation des sols : ---
o Météorologie et hydrologie : ---
o Zone inondables : ---
o L’érodabilité des sols : ---
o Adéquation ressources / besoin en eau : ---
Action sur les activités agricoles : +++
Actions techniques spécifiques à la protection des sols et des versants :
o Protection des crêtes et de la partie hautes : +/-
o Restauration du couvert végétal : +++
o Modification de la topographie d’écoulement : ---
o Action sur les transports solides : Directement NON (---)
Mais maintien des sols
amont en place (+++)
Gestion technique du risque d’inondation :
o Modélisation hydrauliques des inondations : ---
o Annonce de crue ---
Traitement de ravine +++
Actions sur le lit des rivières (reprofilage...) +++
Traitement des versants (muret de pierres…) +++
Mesures techniques relatives à la gestion du cycle de l’eau : ---
Modernisation des infrastructures d’irrigation : +++
Collecte, traitement et valorisation des déchets : ---
Ouvrages spécifique pour la retenue des sédiments : ---
Description : Projet Binational de réhabilitation du Bassin Versant du Fleuve Artibonite entre Haïti et la République Dominicaine
Le projet contribue à la réhabilitation du bassin-versant de l'Artibonite dans la zone frontalière entre Haïti et la République
dominicaine et au renforcement du dialogue binational. Il comprend deux volets : assistance technique et renforcement des
capacités des organismes et des institutions oeuvrant dans la zone et un fonds pour soutenir des initiatives contribuant à la
réhabilitation des zones retenues à l'intérieur du bassin-versant.
Ce projet est actuellement en cours de révision en raison du séisme qui a secoué Haïti le 12 janvier 2010.
Evaluation
Prise en compte des aspects institutionnels : -
Approche Participative : +++
Sensibilisation des populations +++
Appui au cadre légal : -
Vise l’amélioration des conditions de vie des populations locales : +++
Soutien du tissu économique du bassin versant et renforcement des capacités : +++
Action sur le foncier (lutte contre le morcellement des parcelles) : ---
Reboisement : +++
Remplacement du bois comme source d’énergie +
Revégétalisation : +++
Permet obtenir des données techniques sur :
o Le cadastre : ---
o L’occupation des sols : ---
o Météorologie et hydrologie : ---
o Zone inondables : ---
o L’érodabilité des sols : ---
o Adéquation ressources / besoin en eau : ---
Action sur les activités agricoles : +++
Actions techniques spécifiques à la protection des sols et des versants :
o Protection des crêtes et de la partie hautes : +++
o Restauration du couvert végétal : +++
o Modification de la topographie d’écoulement : ---
o Action sur les transports solides : Directement NON (---)
Mais maintien des sols
amont en place (+++)
Gestion technique du risque d’inondation :
o Modélisation hydrauliques des inondations : ---
o Annonce de crue ---
Traitement de ravine ---
Actions sur le lit des rivières (reprofilage...) ---
Traitement des versants (muret de pierres…) ++
Mesures techniques relatives à la gestion du cycle de l’eau : ---
Modernisation des infrastructures d’irrigation : +++
Collecte, traitement et valorisation des déchets : ---
Ouvrages spécifique pour la retenue des sédiments : ---
Bailleur de
Maître Maître Durée État
Principalement Plateau fonds : Montant : Mars
d’ouvrage d’œuvre (mois) avancement :
Central (4 à projets prévus) Commission 4.5 M€ 2010
NC ONG 36 Démarrage
Européenne
Description : Soutien de la production agricole et de l'élevage dans les mornes en adoptant des techniques de conservation
des sols et de l'eau
Evaluation
Prise en compte des aspects institutionnels : -
Approche Participative : +++
Sensibilisation des populations +++
Appui au cadre légal : -
Vise l’amélioration des conditions de vie des populations locales : +++
Soutien du tissu économique du bassin versant et renforcement des capacités : +++
Action sur le foncier (lutte contre le morcellement des parcelles) : ---
Reboisement : +++
Remplacement du bois comme source d’énergie ---
Revégétalisation : +++
Permet obtenir des données techniques sur :
o Le cadastre : ---
o L’occupation des sols : ---
o Météorologie et hydrologie : ---
o Zone inondables : ---
o L’érodabilité des sols : ---
o Adéquation ressources / besoin en eau : ---
Action sur les activités agricoles : +++
Actions techniques spécifiques à la protection des sols et des versants :
o Protection des crêtes et de la partie hautes : +++
o Restauration du couvert végétal : +++
o Modification de la topographie d’écoulement : ---
o Action sur les transports solides : Directement NON (---)
Mais maintien des sols
amont en place (+++)
Gestion technique du risque d’inondation :
o Modélisation hydrauliques des inondations : ---
o Annonce de crue ---
Traitement de ravine ---
Actions sur le lit des rivières (reprofilage...) ---
Traitement des versants (muret de pierres…) +
Mesures techniques relatives à la gestion du cycle de l’eau : ---
Modernisation des infrastructures d’irrigation : +++
Collecte, traitement et valorisation des déchets : ---
Ouvrages spécifique pour la retenue des sédiments : ---
Description : UTE-PREIEB (prêt 1493/SF-HA) Ce programme a démarré en juin 2004 pour une durée initiale de cinq années. Il
vise à contribuer à la relance économique au niveau local dans certaines régions d’Haïti à fort potentiel économique, par la
réhabilitation de petites et moyennes infrastructures économiques de base, telles que routes, ports, systèmes d’eau potable et
d’assainissement, équipements urbains, périmètres d’irrigation, infrastructure électrique, etc. …
Evaluation
Prise en compte des aspects institutionnels : ---
Approche Participative : -
Sensibilisation des populations +++
Appui au cadre légal : -
Vise l’amélioration des conditions de vie des populations locales : +++
Soutien du tissu économique du bassin versant et renforcement des capacités : +++
Action sur le foncier (lutte contre le morcellement des parcelles) : ---
Reboisement : ---
Remplacement du bois comme source d’énergie ---
Revégétalisation : ---
Permet obtenir des données techniques sur :
o Le cadastre : ---
o L’occupation des sols : ---
o Météorologie et hydrologie : ---
o Zone inondables : ---
o L’érodabilité des sols : ---
o Adéquation ressources / besoin en eau : ---
Action sur les activités agricoles : +++
Actions techniques spécifiques à la protection des sols et des versants :
o Protection des crêtes et de la partie hautes : ---
o Restauration du couvert végétal : ---
o Modification de la topographie d’écoulement : ---
o Action sur les transports solides : ---
Gestion technique du risque d’inondation :
o Modélisation hydrauliques des inondations : ---
o Annonce de crue ---
Traitement de ravine ---
Actions sur le lit des rivières (reprofilage...) ---
Traitement des versants (muret de pierres…) ---
Mesures techniques relatives à la gestion du cycle de l’eau : +++
Modernisation des infrastructures d’irrigation : +++
Collecte, traitement et valorisation des déchets : +++
Ouvrages spécifique pour la retenue des sédiments : ---
Parmi les actions de ce projet « Réhabilitation et protection du bassin versant de la source Jirado à Grand Bassin
(Terrier Rouge)
Nota : Trop peu d’informations collectées pour réaliser une évaluation des apports du projet
Rivière la Quinte Maître d’ouvrage : Maître d’œuvre : Bailleur de Montant : Durée Date de Première
MARNDR Prestataire de fonds : NC (mois) : démarrage : phase
service PNUD 18 2007 terminée
Description : Le PNUD a développé dans le département de l’Artibonite une initiative de prévention des désastres naturels et
de réhabilitation de l’environnement par des activités génératrices de revenus. Ce projet était basé sur un type de modèle dit
participatif, par le développement d’activités génératrices de revenus au bénéfice des populations locales. Cette approche est à
relier à la nécessité d’accompagner les actions du gouvernement haïtien visant alors à promouvoir un apaisement social.
Exécutée entre mars 2006 et mai 2007, la première phase du projet s’est penchée sur la réalisation de deux types d’activités :
la protection des bassins versants de Praville (une zone préurbaine des Gonaïves) et le reprofilage du lit de la rivière La Quinte
(située à l’entrée sud de la ville).
Le projet à été financé par le Bureau de Prévention des Crises et de Relèvement (BCPR) du PNUD, à hauteur de 250.000
US$. Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a contribué au paiement des travailleurs par la fourniture de 55 tonnes de
rations alimentaires, équivalent à 42.523 US$. La mise en œuvre des activités a été assurée conjointement avec le
Gouvernement Haïtien, à travers la Direction Départementale du Ministère de la Planification et de la Coopération Externe
(DDA / MPCE) avec un appui technique du Bureau International du Travail.
Dans le quartier de Praville, le projet pilote à permis la construction de 121.000 mètres de fossés antiérosifs, renforcés de
cordons pierreux, et l’élévation de 54 seuils de rétention d’eau en maçonnerie sèche. Ce système de protection vise à
permettre de freiner les phénomènes de ruissellement sur les pentes qui surplombent la ville des Gonaïves. De l’autre côté de
la ville, à Gramonts, le projet a permis le reprofilage de 5.350 mètres du lit de la rivière La Quinte et la construction de 150
mètres d’exutoire vers la zone des mangroves. Les berges de cette rivière ont été renforcées sur environ 500 mètres.
Par ailleurs, l’aménagement du lit de la rivière La Quinte, à Gramont, a permis de canaliser une partie de l’eau pour l’irrigation
des terres des paysans.
Dans une deuxième phase le BCPR du PNUD a alloué deux millions de dollars pour le développement d’un programme plus
large axé sur la prévention des risques naturels par l’aménagement des bassins versants de la rivière La Quinte et ses
affluents dans le département de l’Artibonite plus particulièrement ; ce nouveau programme a permis d’envisager l’extension
des interventions sur les bassins versants dans les communes d’Ennery et des Gonaïves.
Evaluation
Prise en compte des aspects institutionnels : ---
Approche Participative : +++
Sensibilisation des populations +++
Appui au cadre légal : -
Vise l’amélioration des conditions de vie des populations locales : +++
Soutien du tissu économique du bassin versant et renforcement des capacités : +++
Action sur le foncier (lutte contre le morcellement des parcelles) : ---
Reboisement : ---
Remplacement du bois comme source d’énergie ---
Revégétalisation : ---
Permet obtenir des données techniques sur :
o Le cadastre : ---
o L’occupation des sols : ---
o Météorologie et hydrologie : ---
o Zone inondables : ---
o L’érodabilité des sols : ---
o Adéquation ressources / besoin en eau : ---
Action sur les activités agricoles : +++
Actions techniques spécifiques à la protection des sols et des versants :
o Protection des crêtes et de la partie hautes : ---
o Restauration du couvert végétal : ---
o Modification de la topographie d’écoulement : +++
o Action sur les transports solides : +++
Gestion technique du risque d’inondation :
o Modélisation hydrauliques des inondations : ---
o Annonce de crue ---
Traitement de ravine +++
Actions sur le lit des rivières (reprofilage...) +++
Traitement des versants (muret de pierres…) +++
Mesures techniques relatives à la gestion du cycle de l’eau : ---
Modernisation des infrastructures d’irrigation : +++
Collecte, traitement et valorisation des déchets : ---
Ouvrages spécifique pour la retenue des sédiments : +++
Protection des
versants
Haies
vives
Plantation de Plantation Terrasses
cacaoyers caféiers progressives
Cordons et murettes
de pierres
Pièges à Revégétalisation et Plantation
sédiments production de fourrages fruitière
Agriculture raisonnée
Subventionnement des
espèces fixant le sol Appui / mise
Interdiction des constructions d'organisatio
dans les ravines
Obligation de travaux dans les cas
de cultures qui ne fixent pas le sol Étude et suiv
Protection de zones d’intérêt écologique. Si ressources en
l’on décide de créer des réserves, il faut surface et sou
Aménagement d'infrastructures
proposer des alternatives d’implantation pour agricoles et rurales
les paysans qui habitent les zones concernées Alimentation e
parfois depuis plusieurs générations
Infrastructures d'irrigation
Limitation de
l’imperméabilisation Diversification et promotion d'activités économiques à
l’échelle des ménages ruraux et des PME versant et
renforcement des capacités
Système d’alerte
précoce
Création d’emplois non agricoles. Les initiatives de
créations d’entreprises sur les bassin versant doivent
Limitation du transport être encouragées. La voie du tourisme durable est à
de matériaux soutenir sur le long terme
Le tableau suivant donne les valeurs de pluviométrie relevées pour la ville de Gonaïve :
Maximum
Cumul
J F M A M J J A S O N D journalier
annuel (mm)
(mm)
1 960 48,0 0,4 13,5 19,7 21,1 144,6 65,2 26,7 70,3 24,7 6,9 4,8 445,9 39,7
1 961 0,1 1,8 7,5 21,2 147,0 37,1 81,3 85,5 3,5 19,0 8,1 3,7 415,8 42,8
1 962 - 15,8 0,3 1,0 67,5 128,6 26,5 28,4 41,1 51,1 8,0 6,1 374,4 39,9
1 963 42,3 7,5 85,5 18,0 88,6 106,3 114,7 44,4 80,1 121,2 23,4 4,5 736,5 69,5
1 964 - 23,5 15,5 20,2 49,2 109,7 151,1 60,0 90,8 44,1 12,3 1,6 578,0 53,5
1 965 2,3 - 10,2 2,1 58,7 124,4 90,7 25,2 28,5 30,2 - - 372,3 44,5
1 966 - - 4,5 11,9 68,7 49,3 111,1 102,3 58,4 49,8 24,5 5,5 486,0 43,2
1 967 - - 8,5 2,7 15,0 15,7 90,6 112,1 20,5 34,2 2,3 - 301,6 26,5
1 968 19,0 7,2 6,0 - 40,4 105,3 53,0 36,8 53,0 36,5 81,7 - 438,9 60,0
1 969 1,6 - - 26,4 67,4 201,4 91,2 81,4 121,3 67,3 1,7 - 659,7 87,2
1 970 19,7 5,0 5,5 - 6,5 62,3 26,5 150,4 130,5 67,8 - - 474,2 71,0
1 971 12,4 1,6 17,5 33,2 12,3 116,7 90,6 182,5 20,2 52,8 24,6 - 564,4 56,0
1 972 12,0 11,9 - 7,1 28,6 54,3 130,4 95,7 96,2 61,5 - 25,2 522,9 50,0
1 973 0,2 18,6 3,6 - 73,5 17,3 65,2 96,0 56,2 25,5 - - 356,1 38,2
1 974 - 21,3 20,1 15,6 81,0 173,0 45,3 71,7 46,0 104,6 20,3 15,0 613,9 41,2
1 975 - 14,5 - - - 93,0 55,3 54,3 172,7 85,9 8,5 2,7 486,9 87,4
1 976 - 1,0 2,0 39,5 30,7 67,1 116,5 73,5 39,5 31,5 - 9,5 410,8 48,0
1 977 3,5 1,0 5,5 - 158,3 69,2 24,5 47,8 30,8 89,9 2,8 6,0 439,3 55,5
1 978 59,5 63,2 18,5 47,5 138,2 18,4 41,5 152,0 100,0 76,5 27,0 - 742,3 45,0
1 979 - - 18,2 41,0 94,5 75,7 63,3 50,5 199,6 103,9 28,5 - 675,2 92,2
1 980 - - 4,0 26,0 108,0 125,5 64,8 58,5 59,0 128,5 4,0 67,0 645,3 80,0
1 981 29,0 17,5 44,5 1,2 202,5 169,5 24,0 25,4 23,8 33,5 10,5 4,7 586,1 61,0
1 982 - 8,7 4,3 18,2 77,0 41,0 73,3 83,8 102,5 23,5 1,5 3,0 436,8 54,5
1 983 1,5 8,5 43,7 17,5 5,0 98,2 99,0 61,8 29,1 14,0 4,5 5,2 388,0 46,8
1 984 60,9 21,5 33,5 39,6 23,3 134,0 43,2 38,2 151,8 20,4 37,5 6,7 610,6 58,1
1 985 0,5 8,7 0,3 62,0 44,0 77,0 64,6 78,8 20,7 74,6 83,4 - 514,6 59,8
1 986 14,6 3,5 60,5 16,6 148,0 74,9 65,1 78,2 33,4 15,2 - - 510,0 53,3
1 987 19,8 52,5 65,9 45,2 11,4 149,2 43,5 55,8 171,6 53,2 2,5 36,0 706,6 59,0
1 988 10,0 1,0 1,2 0,2 91,3 - - - - - - - 38,7
Moyenne 12,3 10,9 17,3 18,4 67,5 91,0 69,4 71,0 70,7 53,1 14,6 7,1 517,6 55,3
Eccart typ 18,5 15,1 22,3 17,5 52,7 51,4 35,4 41,2 54,1 33,8 21,6 14,1 122,4 16,2
Le tableau suivant donne les données disponibles journalières pour la ville d’Ennery
Maximum
Cumul
journalier
annuel (mm)
J F M A M J J A S O N D (mm)
1 923 31,1 40,7 3,8 81,2 191,6 226,3 103,6 74,7 238,3 258,1 26,7 8,9 1 285,0 67,1
1 925 - 10,2 50,0 40,3 - - - - - - - - 100,5 25,9
1 945 - - 13,5 123,0 225,0 117,0 127,0 151,0 241,0 104,5 56,0 20,0 1 178,0 60,0
1 946 - 52,0 38,5 71,5 308,5 14,0 - - 8,5 34,0 - - 527,0 50,0
1 947 - 42,0 - 38,5 155,5 226,0 186,0 282,5 474,0 307,5 - 38,0 1 750,0 142,5
1 948 52,5 - - 17,5 239,0 132,5 28,0 125,0 95,0 103,0 116,5 - 909,0 90,5
1 949 - - 69,2 11,0 213,0 177,0 134,0 125,0 152,5 103,0 133,0 60,0 1 177,7 133,0
1 950 - - - 82,0 96,0 135,0 62,0 197,0 119,0 82,0 43,0 51,0 867,0 67,0
1 951 15,0 2,0 - 84,5 182,0 184,5 267,5 144,5 165,0 117,0 69,5 13,0 1 244,5 85,0
1 952 27,5 7,0 33,5 120,0 184,0 180,5 46,0 225,0 200,0 128,0 3,0 26,0 1 180,5 64,0
1 953 36,0 - - 49,0 176,0 168,0 69,0 35,0 119,0 220,0 52,0 64,0 988,0 56,0
1 954 12,5 42,0 27,0 50,5 326,0 89,0 115,0 178,0 184,0 288,0 40,0 33,0 1 385,0 140,0
1 955 36,0 43,0 9,0 - 48,0 129,0 - - 237,0 266,0 - - 768,0 50,0
1 956 45,0 57,0 33,0 63,0 - 48,0 26,0 129,0 174,0 174,0 83,0 6,0 838,0 51,0
1 957 11,0 18,0 39,0 35,0 164,0 215,0 142,0 65,0 114,0 - - - 803,0 53,0
1 958 - 10,0 98,0 - - 786,0 16,5 189,0 99,0 96,0 30,0 - 1 324,5 190,0
1 959 - - 38,0 166,0 298,0 213,0 235,0 241,0 449,0 264,0 468,0 152,0 2 524,0 68,0
1 960 95,0 68,0 168,0 499,0 328,0 338,0 175,0 157,0 200,0 312,0 104,0 104,0 2 548,0 52,0
1 961 - 73,0 104,0 59,0 240,0 110,0 344,0 212,0 210,0 303,0 225,0 - 1 880,0 57,0
1 962 - 45,0 38,0 35,0 151,0 432,0 112,0 75,0 125,0 95,0 62,0 50,0 1 220,0 54,0
1 963 108,0 - - - - 283,0 108,0 - - - - - 499,0 42,0
1 964 - - - - - - 50,8 124,8 303,6 119,5 16,4 15,4 630,5 60,7
1 965 38,8 15,1 9,8 7,4 211,6 118,2 124,7 132,5 153,0 56,0 33,9 34,3 935,3 56,5
1 966 5,6 - 17,4 39,8 225,4 153,7 156,0 184,0 153,0 181,9 103,4 52,7 1 272,9 80,6
1 967 25,4 47,7 17,9 - 214,6 28,9 68,1 89,2 - 64,5 - - 556,3 90,6
1 977 - - - - - - - - 120,0 210,2 12,0 15,6 357,8 70,0
1 978 35,0 52,0 115,0 199,6 209,4 311,4 67,2 96,4 314,8 105,1 24,0 7,4 1 537,3 70,2
1 979 6,2 20,3 71,6 67,0 200,2 108,8 106,6 219,0 172,1 134,8 39,4 17,3 1 163,3 53,0
1 980 19,6 7,1 11,8 200,3 129,4 192,2 115,0 173,2 130,2 115,8 26,0 63,8 1 184,4 45,4
1 981 59,4 41,7 32,7 52,8 169,6 136,5 129,2 122,3 119,4 169,6 53,6 14,2 1 101,0 78,0
1 982 23,8 21,2 3,2 49,1 212,2 112,0 60,6 45,8 122,0 56,8 3,5 13,0 723,2 44,0
1 983 11,6 - 12,6 41,0 110,7 151,5 108,9 307,5 72,1 63,8 52,8 2,0 934,5 76,4
1 984 48,0 12,4 76,0 117,6 118,2 132,0 77,2 175,4 177,2 31,0 0,7 2,4 968,1 74,3
1 985 - - - 80,4 - - - 90,6 230,6 179,0 - - 580,6 75,0
1 986 - - - - 44,6 54,4 72,2 196,8 79,1 106,1 - - 553,2 66,0
1 987 83,2 - 14,9 42,2 80,6 165,0 74,0 74,9 179,4 183,2 25,6 19,6 942,6 77,4
1 988 46,5 3,2 - - 22,1 54,4 72,2 196,4 79,1 106,1 - - 580,0 66,0
1 989 - 91,1 18,8 39,7 29,1 76,9 63,0 - 66,1 33,1 46,0 - 463,8 55,0
2 002 - - - - - - - 210,0 104,0 133,0 33,0 13,0 493,0 65,0
2 003 - - 58,0 147,0 169,0 163,0 16,0 126,0 84,0 157,0 147,0 57,0 1 124,0 57,0
2 004 - - - - 152,0 87,2 108,3 69,0 435,0 40,0 - - 891,5 261,0
Moyenne 21,3 20,0 29,8 66,1 142,1 152,4 91,9 127,8 163,4 134,2 51,9 23,3 1 024,1 76,1
Eccart type 27,9 25,2 38,3 87,9 100,6 140,0 75,1 81,1 110,8 88,6 82,7 32,2 509,7 42,6
Des mesures ont été réalisées entre 1925 et 1929. Les tableaux présents en annexe 4 donnent les
débits moyens mensuels et maximum journaliers, à la station Corbay (72m d’altitude) :
Débits moyens mensuels :
Jan Fev Mar Avr Mai Jui Juil Aout Sept Oct Nov Dec
2,00
1,80
1,60
1,40
Débits (m3/s)
Classiquement, la vulnérabilité à l’érosion des sols peut se calculer de façon empirique par le mo-
dèle de perte en terre de Wischmeier et Smith (RUSLE-).
Cette équation calcule l’érosion en nappe qui constitue la part la plus importante de la perte en terre
dans le contexte du bassin versant de Saint-Marc.
Compte tenu de la disponibilité insuffisante des données pour appliquer l’équation ci-dessus dans
son intégralité, et permettre une quantification des volumes de sédiments érodés, une carte simpli-
fiée a été élaborée pour localiser, de façon qualitative, les zones les plus vulnérables du bassin ver-
sant, sur lesquelles une intervention prioritaire est à réaliser.
Il n’a pas été tenu compte de la pluviosité, dans la mesure où les données ne sont pas disponibles,
et que l’on peut considérer, que compte tenu de la petite taille du bassin versant, la pluviométrie est
homogène sur l’ensemble du bassin, ce qui resterait à vérifier compte tenu de la dénivelée impor-
tante qui existe entre le point haut (de l’ordre de 1150m et la mer). A noter que l’analyse des don-
nées pluviométriques anciennes, au niveau national, n’a pas permis de mettre en évidence une cor-
rélation avec l’altitude, dans la mesure où la très grande majorité des stations sont situées à basse
altitude.
Modélisation pluie-débit
Tout d’abord, les caractéristiques des bassins versants de la rivière de Saint-Marc et des cours
d'eau côtiers alimentant la plaine littorale de Saint-Marc devront être déterminées à partir des don-
nées recueillies sur le terrain, des éléments issus des cartes, des MNT, des photographies aérien-
nes et images satellitaires disponibles. La pente des cours d’eau, l’occupation du sol, la forme des
bassins versants sont autant de caractéristiques importantes pour la construction d’un modèle pluie-
débit.
A partir de ces caractéristiques, un coefficient de ruissellement moyen devra ensuite être déduit,
ainsi que le temps de concentration du bassin, par comparaison de l’application des différentes for-
mules utilisées usuellement.
Les pluies statistiques de projet de temps de retour 10 ans, 50 ans, 100 ans seront ensuite détermi-
nées : il faudra être attentif à reconstituer une forme des pluies cohérente avec les pluies à l’origine
des événements majeurs observés, en tenant compte par exemple de l’éventuelle succession des
averses à l’origine des crues. Il faudra aussi s’assurer du respect de la physique des processus hy-
drologiques en termes d’association des cumuls et des intensités pluviométriques sur la zone d’é-
tude. L’absence ou l’insuffisance de relevés hydrologiques compliquera cette phase de l’étude et
risque d’amener à majorer les hydrogrammes.
La contribution de chaque bassin versant en amont de la plaine littorale de Saint-Marc sera détermi-
née à l’aide du modèle de transformation pluie-débit. Celui-ci devra permettre, à partir d’une pluie de
projet et des caractéristiques de chaque bassin versant, de déterminer les débits de pointe et les
hydrogrammes de crue à l’exutoire des différents sous-bassins versants élémentaires de la zone
d’étude.
L’emprise du modèle devra couvrir l’intégralité de la plaine littorale de Saint-Marc, soit une superficie
d’environ 5 km2. A titre indicatif, la figure ci-après montre l’emprise envisagée pour ce type de mo-
dèle.
Les différents lits des cours d’eau drainant la plaine seront représentés, ainsi qu’une portion du do-
maine maritime, pour tenir compte des effets conjugués possibles d’une surcote marine qui limiterait
l’évacuation de l’inondation.
Les zones habitées seront également prises en compte dans la modélisation, pour tenir compte de
leur effet d’obstruction du lit majeur vis-à-vis de l’inondation d’une part et pour pouvoir estimer fine-
ment l’aléa hydraulique dans ces zones à enjeux forts d’autre part.
- Bathymétrie des cours d’eau : profils en travers de manière régulière et si possible assez
dense (en moyenne 200 m d’espacement entre profils). La localisation des profils par un
hydraulicien est essentielle.
- Bathymétrie de la zone maritime littorale (risque tsunami, et inondations liées a la conjonc-
tion pluie+marée)
- Topographie du lit majeur : semis de points usuellement obtenus à partir de levés photo-
grammétriques ou par levés terrestres, avec un espacement maximum de 1 point tout les
50 m, une densité de points supérieure étant nécessaire dans les zones habitées.
- Ouvrages : levés terrestres des ouvrages structurant le lit mineur et la plaine inondable
(digues, seuils, remblais, ouvrages, ponts, orifices).
- Autres types de données : photos aériennes, images satellitaires, cadastre, etc.