Présentation Des Differents Polluants
Présentation Des Differents Polluants
Présentation Des Differents Polluants
PRINCIPAUX PHENOMENES
La pollution atmosphérique correspond à des gaz ou particules positionnés dans les
basses couches de l’atmosphère (troposphère et stratosphère). L’air est plus ou moins
contaminé par des polluants gazeux, liquides ou solides ou produits par les activités humaines
(cheminées d’usines, pots d’échappements...).
Le taux de ces polluants étant quantitativement extrêmement faible, leur concentration
s’exprime habituellement en microgramme par mètre cube d’air (μg/m3) ou en nombre de
parties par million (ppm) pour les particules. Malgré la faible teneur des constituants mis en
jeu, ces polluants sont néfastes pour l’environnement et les êtres vivants.
La liste des polluants atmosphériques est longue. Aux classiques habituels mais toujours réels
polluants tels que :
Les poussières, le SO2 (dioxyde de soufre), les NOx (oxyde d’azote), le CO (monoxyde de
carbone), les métaux lourds (plomb, nickel, cadmium, mercure etc..) les composés organiques
volatils, le fluor, l'acide chlorhydrique, etc...
Sont Venus s'ajouter progressivement d'autres substances telles que les gaz à effet de serre:
le CO2 (dioxyde de carbone ou gaz carbonique), le CH4 (le méthane), le N2O (protoxyde
d’azote), les CFC (chlorofluorocarbures), HFC (hydro fluorocarbures), PFC
(perfluorocarbures), SF6 (hexafluorure de soufre), et d'autres substances telles que l'ozone, les
organochlorés (dioxines et furannes), les HAP (Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques),
etc.
Bien entendu les sources émettrices de polluants dans l'atmosphère sont fort nombreuses et
concernent tous les secteurs relatifs aux activités humaines (domestique, industrie, agriculture,
transports, etc.) d’origine naturelle (émissions par la végétation, les océans, les volcans, etc...).
Les familles de polluants
Les principaux polluants atmosphériques se classent dans deux grandes familles bien
distinctes : les polluants primaires et les polluants secondaires.
1) Les polluants primaires
Les polluants primaires sont directement issus des sources de pollution, qu’elles soient
d’origine industrielle ou automobile. On y trouve des gaz tels que :
Des oxydes de carbone (CO).
Des oxydes de soufre (SO2).
Des oxydes d’azote (NOx).
Ces polluants primaires peuvent se transformer dans la basse atmosphère, sous l’action
des rayons solaires et de la chaleur, en polluants dits secondaires tels que l’ozone et autres
polluants photochimiques (les PAN ou nitrates de péroxyacétyle, aldéhydes, cétones, etc.).
Ces composés constituent le smog photochimique, donnant naissance à ce nuage brunâtre qui
stagne parfois au-dessus des grandes villes comme Paris.
Par exemple, l’ozone (O3) résulte de la transformation chimique de l’oxygène au contact
d’oxydes d’azote et d’hydrocarbures, en présence de rayonnement ultra-violet solaire et d’une
température élevée.
2) Les polluants secondaires
La formation de polluants secondaires nécessite un certain temps durant lequel les
masses d’air se déplacent. Ce qui explique pourquoi les pointes de polluants secondaires
concernent des territoires souvent plus étendus que les pointes de polluants primaires.
Les indicateurs de pollution :
Les polluants atmosphériques sont trop nombreux pour être surveillés en totalité.
Certains d’entre eux sont choisis parce qu’ils sont caractéristiques de type de pollution
(industrielle ou automobile) et parce que leurs effets nuisibles pour l'environnement et/ou la
santé sont déterminés.
Ces espèces sont regroupés sous de nom « Indicateurs de pollution atmosphérique ».
Six polluants ont été choisis :
Le dioxyde de soufre (SO2).
Les particules fines (PM10 et PM2.5).
Les oxydes d’azote (NOx).
L’ozone (O3).
Le monoxyde de carbone (CO).
Les composés organiques volatils (COV).
Les particules en suspension
CO - Monoxyde carbone
Le monoxyde de carbone est produit par des combustions incomplètes généralement
dues à des installations mal réglées (surtout le cas des toutes petites installations). Il est aussi
présent dans les rejets de certains procédés industriels (agglomération de minerai, aciéries,
incinération de déchets).
Les émissions de monoxyde de carbone proviennent à 43% environ du trafic routier
bien que ce polluant ne représente en moyenne que 6% des gaz d'échappement d'un véhicule à
essence et qu’un véhicule Diesel en émet 25 fois moins.
Quantités de CO émises à l'atmosphère :
Le dioxyde de carbone, CO2, est très fréquent dans la nature, où il est produit
notamment par la respiration des êtres vivants ainsi que par la combustion de substances
contenant du carbone. C'est une étape essentielle des formes du carbone au cours du cycle du
carbone sur Terre et celle sous laquelle il est capté par les plantes.
La teneur dans l’air de dioxyde de carbone est très faible (environ 0,03%), mais elle ne cesse
d’augmenter au rythme de 0,5 % par an, participant ainsi activement à l’effet de serre.
L'importance attribuée au CO2 provient de l'accroissement rapide de la concentration de ce
gaz dans l'atmosphère par suite d'une augmentation de la consommation d'énergie fossile dans
le monde et d'une diminution importante des couverts forestiers.
Une forêt de type tropical absorbe de 1 à 2 kg de CO2 par m2/an tandis qu'une forêt
européenne ou un champ cultivé n'absorbe que de 0,2 à 0,5 kg de CO2 par m2/an.
Par ailleurs les océans jouent un rôle essentiel dans le maintien de l'équilibre général
en carbone. L'augmentation de CO2 dans l'atmosphère, dans les proportions que nous
connaissons, ne poserait probablement pas de problème à l'homme avant très longtemps s'il
n'y avait pas le phénomène d'accroissement de l'effet de serre et ses conséquences potentielles
d'ordre socioéconomique plus ou moins dramatiques selon les experts.
Valeurs limites:
Valeurs limites:
végétation).
NO2 (dioxyde d’azote)
Le monoxyde d’azote NO se transforme en présence d'oxygène en dioxyde d’azote NO2
(de 0,5 à 10 %) dans les chambres de combustion, les pots d’échappement des voitures.
Cette réaction se poursuit lentement dans l'atmosphère et explique dans le cas des villes à
forte circulation la couleur brunâtre des couches d'air pollué situées à quelques centaines de
mètres d'altitude (action conjointe des poussières).
Quantités de NO2 émises à l'atmosphère :
Valeurs limites:
Seuil d’alerte: 400 μg/m3 en moyenne horaire. 200 μg/m3 en moyenne horaire si