3TFC BAFENGO Corrigé Fin
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Depuis la nuit de temps, l'homme attaqué et affaibli par les maladies a toujours cherché
chez les végétaux des remèdes pour réparer l'une ou l'autre défectuosité de son organisme
(N’SIMBA, 1994).
C'est dans cet ordre d'idée que nous avons choisi d'apporter une contribution à la
connaissance sur l'extraction de quelques principes phytochimiques des plantes soignant les
infections cutanées dans la ville de Kisangani et ses environs.
I.2. PROBLEMATIQUE
Depuis longtemps, l'homme est toujours attaqué par les maladies de la peau. Alors pour
savoir mieux le taux de la population qui souffre des maladies cutanées, nous avons essayé de
fixer notre attention sur quelques maladies de la peau à savoir : La gale, la candidose (mycose),
l'acné, etc.
Les épidémies de gale à travers le monde ont été signalées, majoritairement dans les
régions tropicales ainsi que de nombreuses régions subtropicales. Comme il s'agit d'une
affection cutanée parasitaire et contagieuse, les personnes ayant un faible niveau immunitaire
sont les plus exposées. La maladie peut affecter des personnes de tout âge et sexe.
Le taux de prévalence est assez élevé dans les tribus autochtones d'Amérique du sud,
d’Australie et d’Afrique.
Dans des pays comme le Bangladesh, il a été rapporté que les enfants qui souffrent de la
gale sont plus élevés que ceux qui souffrent des maladies respiratoires ou diarrhéiques associées.
Selon l'enquête récente menée en Inde, environ 30.078 personnes ont été retrouvées
souffrant de la gale. A l'échelle mondiale, environ 300 millions de cas de gale sont signalés
chaque année. www.maxisciences.com › Santé › Gale, 2014
mycose externe ne fait que révéler … une mycose interne. Il faut savoir que 70% de la population
mondiale serait atteinte de candidose. (www.ateliersante.ch/candida.htm, 2014).
L’acné est une maladie cutanée, inflammatoire dans laquelle les glandes sébacées jouent un rôle
clé. Lorsque les substances irritantes entrent en contact avec l'épiderme, elles provoquent de
l'inflammation. On assiste alors à l'apparition de boutons rouges et de boutons contenant de pus.
L'acné est une maladie cutanée très fréquente. A l'échelle mondiale, 80% de la population aurait
déjà souffert d'acné. (www.conseil-aloe-vera.com/bienfaits-aloe-vera, 2014)
Vu le taux élevé pour chacun de cas de maladies cutanées qui frappe la population
mondiale, on a voulu apporter une contribution à la population qui y souffrent. C'est pour cela,
nous avons essayé de mettre notre attention sur quelques plantes qui soignent les maladies
cutanées.
I.3. HYPOTHESES
Etant donné l'usage traditionnel de ces plantes pour soigner les dermatoses nous pensons
que :
Celles-ci présenteraient des similitudes quant à leurs compositions chimiques;
Le rendement en principe majeur de nos espèces végétales ne serait pas identique.
I.4. OBJECTIFS
Notre travail poursuit les objectifs suivants :
Vérifier la composition phytochimique des espèces étudiées;
Extraire le groupe le plus représentatif.
.
I.6.2. Intérêt du travail
Notre travail a pour intérêt :
apporter une contribution à la connaissance des groupes phytochimiques contenus dans les
espèces étudiées.
fournir une ouverture pour des recherches ultérieures dans différents domaines.
Le pouvoir moussant des plantes à saponines a été mis à profit dans l'utilisation de ces
plantes comme détergent;
les saponines possèdent une activité hémolytique importante;
activité anti-inflammatoire et anti-rhumatismale;
activité anti-microbienne et anti-fongicide;
activité cardiotonique et
activité cicatrisante.
le terme « terpène » de façon plus large, en y incluant les terpénoïdes peuvent être classés selon
leur nombre d'unités isoprène :
monoterpénoïdes : deux unités isoprène,
sesquiterpénoïdes : trois unités isoprène,
diterpénoïdes : quatre unités isoprène,
sesterterpénoïdes : cinq unités isoprène,
triterpénoïdes : six unités isoprène,
tetraterpénoïdes : huit unités isoprène.
Les drogues à flavonoïdes ont certaines propriétés pharmacologiques :
la principale activité pharmacologique attribuée aux flavonoïdes est vitaminique.
Nombreux sont les cliniciens qui admettent leurs effets bénéfiques dans diverses
pathologies circulatoires;
ils sont importants aussi à cause de leur propriété anticancéreuse.
Ce sont des composés organiques d'origine naturelle (les plus souvent végétales, azotés
plus ou moins basiques distribution restreinte et donnés à faible dose des propriétés
pharmacologiques. Au point de vue chimique, les alcaloïdes sont des composés soit tertiaires
constituées de C, H et N qui sont généralement liquides et volatiles. La basicité des alcaloïdes est
très variable cette propriété est fonction de la disponibilité du doublet libre de l'azote. Les
alcaloïdes forment des sels d'acides minéraux ou organiques apolaires solubles dans les alcools
(BRUNETON, 1987).
Dans les cellules, les alcaloïdes sont localisés dans les vacuoles, combinés à des acides ou
des tannins, cellules alcaloïdiques de quinquina par exemple (KYANGAZI, 2006).
Les alcaloïdes présentent des propriétés pharmacologiques assez importantes et variées
dont les plus connues sont:
Les propriétés analgesiques et narcotiques;
Les propriétés cardioactives;
Les propriétés stimulantes de la respiration;
Les propriétés anesthésiques;
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Source : stanleyville.be
Notre étude a été menée dans la ville de Kisangani qui est situé près de l’Equateur, à 25°11’
longitude Est et 0°31’ latitude Nord (NYAKABWA, 1976) où nous avons récolté nos
échantillons. Gilbertiodendron dewevrei a été récoltée au PK 12 Ancienne Route Buta et
Ageratum conyzoïdes a été récolté au quartier Plateau Boyoma à l'intérieur du couvant DEO
SOLI.
Nos analyses ont été effectuées au laboratoire de Chimie des Substances Naturelles à la Faculté
des Sciences de l’Université de Kisangani
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III.2. MATERIEL
Le matériel végétal faisant l'objet de notre étude est constitué de deux plantes qui sont Ageratum
conyzoîdes et Gilbertiodendron dewevrei.
Source : Flickr.com
Gilbertiodendron dewevrei (De Wild) J. Léonard (Fabaceae), espèce classée jadis dans le genre
Macrolobium, porte le nom vernaculaire KUMU limbali, nom adopté aussi en foresterie pour le
commerce de son bois. Gilbertiodendron dewevrei est un arbre sciaphyle de hauteur, droit et
cylindrique sans accotements à la base, son écorce est brune rugueuse, à nombreuses lenticelles
étirées horizontalement, se desquament et en feuille papyracée.
Son aubier est blanchâtre et tendre sont indépendantes et lancéolées ; les jeunes feuilles
sont vivement rouges, la nervure primaire est saillante sur les deux faces et sur la face inférieure.
On remarque visiblement la réticulation, ses fleurs sont en panicules axillaires terminales ou sur
les vieux bois, hermaphrodites, assez grandes et rougeâtres. Ses fruits sont grandes gousses
obliquement oblongues et plates et brunes qui seraient mangées par le peuple Boome (Uélé).
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Dans la province Orientale, son habitat est la forêt dense humide sempervirente où elle forme des
peuplements dominants ; c’est une plante à dissémination barochore et à phénologie synchrone.
Les plantules présentent une tige rougeâtre jusqu’à une taille de 30 cm ; elles portent
souvent des grandes feuilles très vertes et au nombre de quatre. Ces plantules qui portent leurs
deux cotylédons à quelques cm près au dessus du sol appartiennent au type morphologique
phanérocotyle-hypogé, la ramification s’opère généralement à une taille inférieure à 40 cm et
c’est à ce moment que la plantule se lignifie définitivement pour se constituer en semenceau dont
la taille varie de moins de un mètre à plus de trois mètres avec une circonférence de la tige
variant souvent de trois à neuf centimètres.
C’est une espèce qui se rencontre partout dans le bassin du Congo et dans les régions
périphériques. Cette espèce constitue presque à elle seule des forêts de très grande étendue dans
la région congolaise centrale et qui, se reprend dans l’Est du Gabon et dans le Sud-Est du
Cameroun sur des grandes distances en suivant les vallées.
Gilbertiodendron dewevrei est surtout abondante dans une large auréole occupante le
plateau qui entoure le bassin du Congo, mais ne forme des forêts que sur le sol à argile rouge bien
drainée mais cependant à bonne rétention d’eau dans la région de l’Ubangi, de l’Uélé et à l’Est de
Kisangani et dans la forêt de l’Ituri au centre de la réserve de faune à Okapi.
Source : Wikipedia.org
L'Herbe-à-bouc est une petite plante herbacée dressée, poilue et plus ou moins branchue. Sa tige
est robuste, souvent teintée de rouge et hérissée de poils. Si on l'écrase, la plantule dégage une
odeurde"bouc". Les feuilles sont molles. Elles sont opposées de part et d'autre de la tige. Elles
sont longuement pétiolées. Le limbe est couvert de poils sur les deux faces.. Le fruit contient une
seule graine restant enfermée. A maturité, il est noir et surmonté d'une couronne d'écailles.
L'Herbe-à-bouc est une espèce annuelle. Elle se multiplie uniquement par graines. Les fruits sont
transportés par le vent et par l'eau. Les graines sont capables de germer immédiatement après leur
dissémination.
L'espèce est très commune partout à La Réunion, y compris en altitude. Elle n'a pas de préférence
pour un sol en particulier, mais elle a besoin de suffisamment d'humidité et de lumière pour se
développer. Elle apparaît ponctuellement dans des zones plus sèches sur la côte ouest.
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Réactifs :
Ether diethylique
Chloroforme
NaOH 0,2 N
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HCl 0,2 N
Matériels : Fiole, pied gradué, pipettes graduées, tube à essais, entonnoir et papier filtre
Mode opératoire :
5gr de drogue broyée et humectée par quelques gouttes de HCl 0,2 N sont mis en
macération pendant 24 heures dans une fiole conique contenant 30 ml de mélange
Etherdiethylique-chloroforme (1 :1).
Après filtration, 2 ml de solvant sont agités avec 2 ml d’une solution de NaOH 0,2 N.
Réactifs :
Ether diethylique
Anhydride acétique
H2SO4 concentré
Mode opératoire :
Quelques gouttes (cinq gouttes de la solution en macération) sont évaporés sur un verre de
montre. Le résidu est repris par deux gouttes d’anhydride acétique. L’addition d’une
goutte deH2SO4 concentré donne en présence des composés stéroliques et terpéniques une
coloration mauve virant au vert.
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Un resultat négatif à ces deux indique l’absence des produits stéroliques et terpéniques.
Réactifs :
Eau distillée
Mode opératoire :
Pour détecter la présence des saponines, on recourt au test de mousse. Celui-ci utilise la
propriété qu’ont les solutions des saponines de donner par agitation une mousse
persistante.
Réactifs :
HCl
Réactif de Mayer :
Acetate d’éthyle
Réactifs de Dragenrdoff
Mode opératoire :
1gr de poudre d’origine végétale est laissée en macération dans 10 ml d’une solution de
HCl 1% pendant 24 heures.
Les alcaloïdes forment un précipité blanc avec réactif de Meyer, tandis qu’avec le réactif de
Dragendorff, ils forment un précipité rouge.
Réactifs :
Eau distillée
Alcool chlorhydrique (alcool éthylique 95%, eau distillée, HCl concentré à parties égales
en volume.
Coupeau de Magnésium,
Alcool isoamylique.
Mode opératoire :
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5 gr de poudre d’origine végétale broyée sont infusés pendant 30 minute dans 50 ml d’eau
bouillante. A 5 ml de filtrant, on ajoute 5 ml d’alcool chlorhydrique, environ 0,5 gr
de Coupeau de Magnésium et quelques d’isoamylique. L’apparition d’une coloration rose,
orange ou rouge violacé dans la couche surnageant d’alcool isoamylique indique la
présence d’un flavonoïde libre, la même réaction (ci-dessus) effectuée sans ajouter du
Magnésium et en chauffant de deux minutes au bain-marie permet la caractérisation de
leuco anthocyanes. Elle est positive s’il y a apparition de la coloration rouge.
N.B : Le filtrat obtenu constitue la liqueur des anions et est utilisé pour la détection des ions
toxiques.
Nitrates (NO3-)
Réactifs :
Diphénylamine ;
H2SO4 concentre ;
Mode opératoire :
Ajouter quelques gouttes de liqueur des anions et agiter à l’aide d’une baquette de verre.
En présence des nitrates (NO3), le milieu se colore en bleu.
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Nitrites (NO-2)
Réactifs :
0,5g de α-naphtylamine dans 30ml d’acide acétique glacial. Porter à 100ml d’eau distillée. (1) ;
Mode opératoire :
ajouter à 50ml de liqueur d’anion, 1ml de (1) puis 21ml de l’acide sulfonique 0,8M (2) ;
Cyanures (CNˉ)
Réactif :
NaOH 50%
FeSO4 10%
FeCl35%
HCl concentré
Mode opératoire
Oxalates (C2O42-)
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Réactif :
Diphénylamine
Mode opératoire :
Principe
La matière fraîche de poids connu est séchée dans l’étuve à 105°C jusqu’au poids constant. Par
différence de poids entre la matière fraiche et la matière sèche, on déduit l’humidité.
Mode opératoire
Peser 5 gr de matière végétale contenue dans une capsule en porcelaine de poids connu. Placer la
capsule et son contenu à l’étuve et sécher à 105°C pendant environ 3 heures. Refroidir dans le
dessiccateur et peser. Répéter l’opération jusqu’à l’obtention d’un poids constant.
Calcul
%H : poids de l’humidité
50 gr de l’organe grossièrement pulvérisés sont placés dans une colonne en verre entre
deux légers tampons d’ouate. Un mélange de 4% d’éther diéthylique et 1% d’alcool éthylique à
96% dans l’eau distillée. Le contact est effectué pendant au moins 12h. Après ce temps de
contact, le liquide est laissé couler goutte à goutte en ajoutant du liquide neuf, au fur et à mesure,
dans la colonne jusqu’à ce que les gouttes qui coulent ne se colorent plus que faiblement.
Le liquide d’épuisement est réuni dans un entonnoir à décantation. Un tiers de son volume
d’éther diéthylique y est ajouté et le mélange est agité rigoureusement puis mis au repos pendant
30 minutes. Les couches inférieures contenant les tanins sont récupérées et la couche supérieure
éthérée contenant les résines, le corps gras est encore une fois agitée avec un tirs de son volume
d’eau et l’opération reprend.
Les solutions aqueuses réunies et filtrées sont concentrées sous vide jusqu’au volume de
100 ml environ qui seront à nouveau filtrées et évaporées à sec pour évaluer la quantité des
matières extraites (in TSHEFU, 2010).
Gilbertiodendron - +++ + ++ + + ++
Dewerei
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Ageratum - +++ - ++ ++ + ++
conyzoide
Légende : - Absence
+ Présence en trace
Dans le tableau ci-haut, on voit dans nos deux espèces, il y a de tanins en abondance, la
présence en petite quantité des terpènes et stérols et même les flavonoïdes. Mais, dans
Gilbertiodendron dewevrei, il y a la présence en trace de leucoanthocyanes, dans ageratum
conyzoide, les leucoanthocyanes sont en peite quantité. Ensuite dans les deux espèces, il y a des
traces de saponines mais l'absence des quinones dans deux espèces. Il y a les traces d'alcaloïdes
dans gilbertiodendron dewevrei mais l'absence dans ageratum conyzoïde.
Mais pour les tests pratiqués par SMOLENSKI et al sur des extraits aqueux de racines,
tiges, feuilles et fleurs de l'espèce éthiopienne se sont révélés légèrement positifs pour alcaloïdes
tertiaires et quaternaires. Mais au contraire BOUQUET a obtenu les tests négatifs des alcaloïdes,
flavonoïdes, saponines, tanins, quinones, stéroïdes et terpènes pour la plante congolaise.
Les tests effectués par BOUQUET & DEBRAY sur les feuilles de l'espèce ivoirienne se
sont révélés positifs pour les alcaloïdes et négatifs pour toutes les autres substances. Et de même
que VERDCOURT & TRUMP signalent que la plante contient les alcaloïdes.
Quinones - -
Terpènes et stérols - -
Alcaloïdes + -
Tanins + +
Flavonoïdes ++ ++
Leucoanthocyanes ++ ++
Légende : - Absence
+ Présence en trace
Dans ce tableau, on a essayé de comparer les deux parties de ces espèces, on voit bien
qu'il n'y a pas la présence de quinones, terpènes et stérols mais elles contiennent en grande
quantité les saponines. Elles ont aussi en commun les flavonoïdes et les leucoanthocyanes. Mais
les deux ont quelques traces de tanins à l'exception des alcaloïdes dont la racine en a en traces et
l'écorce n'en a pas.
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Tableau 3 : résultat de détection des ions toxiques dans les feuilles de deux espèces
Gilbertiodendron - - + -
dewevrei
Ageratum - - + -
conyzoides
Légende : - Absence
Dans ce tableau, on voit qu'il y a absence de principes toxiques dans nos deux espèces, à
l'exception des ions cyanures qui sont à l'état des traces. Et même d'après QUISUMBING, l'acide
cyanhydrique serait présent dans les organes végétatifs et reproducteurs de l'ageratum conyzoide.
Et enfin VERDCOURT & TRUMP signalent qu'il y a la présence de l'acide cyanhydrique dans
l'ageratum conyzoïde.
IV. 3. HUMIDITE
Dans le cas de ces deux espèces, on voit que les feuilles de Ageratum conyzoïde ont un
taux d'humidité plus élevé (76%) que les feuilles de Gilbertiodendron dewevrei (61,8 %).
CONCLUSIONS ET SUGGESTIONS
Bien que le tanin soit le plus représentatif dans les deux espèces, le rendement d'extraction
de ce groupe phytochimique n'est pas le même pour les deux. Ce qui confirme notre deuxième
hypothèse.
Loin de prétendre que nous avons épuisé cette étude, nous suggérons pour les recherches
ultérieures ce qui suit :
Nous sollicitons avec insistance que ces dernières cherchent le financement pour équiper
le Laboratoire de Chimie Générale et des Substances Naturelles en matériels indispensables à la
poursuite des enseignements et recherches dans les conditions adéquates au Département de
chimie de la faculté des Sciences.
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
DELAVEAU.P, 1985 : Histoire et renouveau des plantes médicinales, éd. Albin Michel, Paris.
FEIGL et al, 1966 : spots test in organic analysis 7thed, New York, Elsevier
LEJOLI.J, NDJELE, M.B et al, 2010 : Catalogue-flore des plantes vasculaires des districts de
Kisangani et de la Tshopo (RD Congo)
LUNANULA, 1977 : Effets antifongiques de Cassia alata sur les épidermomycoses chez
l’homme. III. Etude thérapeutique in vitro et in vivo, Mémoire inédit, Faculté des sciences,
UNIKIS
26
MAKAMBO, L, 2012 : chimie des substances naturelles cours inédite faculté de science
UNIKIN
N’SHIMBA, L, 2012 : Biochimie cours inédite faculté des sciences UNIKIS P.372
NTUMBA, 1977 : Effets antifongiques de Cassia alata sur les épidermomycoses chez l’homme.
I. Extraction des principes actifs, Mémoire inédit, Faculté des sciences, UNIKIS
WOME B., 1985 : Recherches éthnopharmacognosique sur les plantes médicinales les plus
utilisées en médecine traditionnelle à Kisangani (Haut-Zaïre), thèse inédit Faculté
des Sciences, UNIKIS, Tome 1.
WEBOGRAPHIE
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