Fiscalité-Chapitre 2

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Chapitre 2 

: Impôt sur les bénéfices

Selon la forme juridique de l’entreprise, soit elle paie l’IS (=28%), soit l’IR (ca dépend, de 0 à 45%
avec parfois des contributions rajoutées)
 On va déterminer le résultat fiscal.

I) Différentes formes d’entreprises


1) Entreprises de pleins droit non soumises à l’IS

Résultat déterminé au niveau de l’entreprise mais immédiatement appréhendé par l’entrepreneur


ou les associés.
L’impôt est alors payé par les associés directement.

- Entreprise individuelle (médecin)


 Il détermine le bénéfice de l’entreprise, puis ensuite il paie l’IR.
 Pas de personnalité moral
 Pas de capital social
 Confusion de patrimoine sauf EIRL

- Les sociétés de personnes : société́ en nom collectif (SNC), société civile (SC : ex : SCI...),
société en commandite
 Personnalité morale
 Responsabilité illimitée (et solidaire pour la SNC et les commandités dans la commandite,
en proportion des apports pour la SC)

- EURL : SARL à un associé détenu par une personne physique, elle est de plein droit non
soumise à l’IS – si elle est détenue par une personne morale elle est de plein droit soumise à
l’IS

Exemple :
- SNC avec un associé A qui détient 80%, et un associé B qui détient 20%. Bénéfice fiscal de
2000. Pr l’impôt on répartie le bénéfice entre les associés au prorata de ce qu’ils détiennent
dans l’entreprise.
A rajoute à ses revenus (celui de son conjoint etc...) 1600 au titre des BIC (Bénéfice
industrielle et commerciale). B rajoute à ses revenus 400.
- Si la SNC fait des pertes de 3 000. A va déduire de ses autres revenus -2400 et B va déduire -
600.

 Dans ces cas-là, on dit que ces sociétés sont translucides (ce qui se passe dans les sociétés
remontent vers les associés) ou transparentes fiscalement.
Les SNC sont relativement utilisés pour des raisons fiscales surtout quand elles sont
déficitaires (ça permet de diminuer le revenu imposable). Utilisés dans les points de
défiscalisation (j’achète des parts de SNC, j’ai un taux marginal d’imposition de 45% vu que
je suis très aisé).
Ex : Passage du Havre est une SNC (Axa 30%, Vinci 30%, BNP 20%, SG 20%) : pdt les premières
années, il y a eu que des pertes (100 M€). Les pertes remontent aux associés. Axa a pu déduire de
son bénéfice imposable 30M€. Axa a donc économisé 10M€ d’impôts. Puis après, quand ils ont
commercialisé le passage, ils ont fait des bénéfices. Imaginons 2 000M€ de bénéfice, ça remonte au
niveau des associés. Sauf qu’Axa est reparti sur un nouveau projet qui fera aussi des pertes etc...

2) Entreprises de plein droit soumises à l’IS

- SARL
 2 à 100 associés
 Capital mais pas de minimum
 Parts sociales : associés
 Responsabilité en principe limitée aux apports
 Gérant

- Sociétés de capitaux : SAS-SA-Commandite par actions


- SAS : société de capitaux avec une grande liberté́ laissée aux associés dans la rédaction
des statuts
 Capital mais pas de minimum
 1 associé minimum
 Responsabilité en principe limitée aux apports
 Président

- SA :
 7 actionnaires minimum
 Capital : minimum 37 000€
 Responsabilité limitée aux apports
 Libre cessibilité des actions
 Président, Conseil d’administration (ou Directoire et Conseil de surveillance), CAC

Ex : Imposition de l’entreprise
- Une SARL : bénéfice avant impôt : 1000 de l’exercice 2021
- IS = taux 26,5% sur le bénéfice de 2021 (passe en principe à 25% pour les exercices 2022)
- IS = 1 000 x 26,5% = 265
- Bénéfice net = 735 et s’il n’y a pas de distribution de dividendes : aucun impôt n’est pas à
payer par les associés
 Si SARL fait une perte : 2 000 : aucun impôt pour la SARL mais rien ne remonte chez les
associés : le déficit reste dans la SARL

3) Option pour l’IR des SARL, SA et SAS de moins de 5 ans

 intéressant si le taux d’IR inférieur au taux d’IS ou si résultat déficitaire de la société

Sont concernées les sociétés non cotées qui :


- emploient moins de 50 salariés,
- réalisent un CA annuel ou un total de bilan inférieur à 10 millions d'euros,
- et, dont les droits de vote sont détenus à hauteur de 50 % au moins par des personnes
physiques, et à hauteur de 34 % au moins par le (ou les) dirigeant (s) de l'entreprise et les
membres de son (leur) foyer fiscal. Cette option nécessite l'accord de tous les actionnaires.
Elle est valable 5 exercices, sauf dénonciation.

En début de création de ma société, je suis mieux à ne pas être en IS (car svt au début, pertes). On
peut créer un SA (car au moins on ne perd pas tout en cas de faillite), ensuite je vois que je vais
faire des pertes, j’opte pour la transparence fiscal (je fais remonter les pertes sur le revenu de mon
conjoint), et dès que je commence à faire des bénéfices, je n’opte plus et je passe à l’IS. On peut
opter pour la transparence fiscal pdt 5 ans.

4) Détermination du résultat fiscal

 Le résultat fiscal sert à calculer l’impôt


 Finalité principalement fiscale

Sert également à déterminer la participation des salariés


Le résultat fiscal se calcule à partir du résultat comptable

II) Retraitements

Résultat fiscal = résultat comptable


+ réintégrations :
 Charges non déductibles
 Moins-values relevant d’un taux différent
- déduction :
 Produits non imposables
 Plus-values ou autres produits relevant d’un taux différent

Exemple :
Résultat comptable (700) – charges non déductibles (100) – produits non imposables (50) = résultat
fiscal (750) – IS (250) = résultat net (450)

III) Territorialité

Principe de la territorialité de l’IS : seuls sont imposables en France, les bénéfices des entreprises
exploitées en France et ceux dont l’imposition est attribuée à la France par une convention
internationale (CGI, art 209)

Exemple : Une société soumise à l’IS, réalise en France un bénéfice comptable avant IS de 200 000 €
qui comprend une perte à l’étranger de 700 000 €. (l’activité en France dégage un bénéfice de 900
000 et l’activité à l’étranger dégage une perte de 700 000 : donc le résultat comptable de la société
française : 900 000 – 700 000 = 200 000) En fiscal : ce qui est fait à l’étranger n’est pas pris en
compte pour la détermination du résultat fiscal : les 700 000 de pertes à l’étranger ne constituent
pas une charge déductible fiscalement
 Résultat fiscal : 200 000 + 700 000 = 900 000
  IS = 900 000 x 28 % = 252 000
 Résultat comptable après IS : 200 000 – 252 000 = - 52 000

- Une société française a un bénéfice avant impôt de 700 qui tient compte des résultats d’une
succursale au Maroc
 Résultat au Maroc 400 – impôt marocain 100 = 300
 Résultat fiscal français : 700 – 300 = 400
 IS = 400 x 26,5% = 106
 Résultat net comptable : 700 – 106 = 594

- Une société française a un bénéfice avant impôt de 700 qui tient compte des résultats d’une
succursale au Maroc
 perte au Maroc 650 // impôt marocain = 0
 Résultat fiscal français = 700 + 650 = 1 350
 IS = 1 350 x 26,5% = 358
 Résultat net après impôt comptable = 700 – 358 = 342

Mondialité de l’impôt :

- Une société américaine a un bénéfice avant impôt de 700 qui tient compte des résultats
d’une succursale au Maroc
 Résultat au Maroc 400 – impôt marocain 100 = 300
 Résultat fiscal américain = 700 + 100 = 800
 Corporate tax = 800 x 26,5% (pour prendre le même taux mais taux réel 21%)= 212
 Credit tax = 100
 Corporate tax à payer = 112
 Résultat net comptable : 700 – 112= 588

- Une société américaine a un bénéfice avant impôt de 700 qui tient compte des résultats
d’une succursale au Maroc
 perte au Maroc 650 // impôt marocain = 0
 Résultat fiscal américain = 700
 Corporate tax = 700 x 26,5% (pour prendre le même taux) = 186
 Résultat net après impôt comptable = 700 – 186 = 514

 Quand je gagne à l’étranger, je ne paie pas d’impôt. Et si je perds à l’étranger, je ne peux pas
déduire du bénéfice imposable. Le système français n’incite pas a prendre des risques à
l’étranger
 Alors qu’aux US, ils ont un système mondial d’impôt, quand on gagne ils reprennent l’impôt,
quand on perd, ils déduisent l’impôt. Mondialité de l’IS : au terme de laquelle on prend en
compte les résultat a l’étranger et pour éviter la double imposition on impute les impôt
payé à l’étranger sur l’impôt du siège
IV) Les produits
1) Quand sont-ils imposables ?

 Produits d’exploitation : créances acquises


 Vente de biens : livraison
 Ventes de services : exécution
 Produits en cours ou finis : comptabilisés

Exemple 1 : Galerie Lafayette litige contre admin fiscale


- A cette époque les futurs mariés mettaient un certain nb de cadeau, voyage et les donateurs
mettaient de l’argent sur la liste et le contrat prévoyait que les jeunes mariés pouvaient
conso ca qd il voulaient (comme un compte en banque ouvert pr galerie Lafayette).
- Pr eux le produit est imposable uniquement lorsque les mariés consomment
- Mais l’admin fiscale dit que c’est imposé immédiatement puisque l’agent est acquis
- C’est Galerie Lafayette qui a gagner : bien n’a pas été livré ou le service n’a pas été exécuter

Exemple 2 : courtier en assurance


- Courtier démarche et touche une comm
- On suppose qu’il touche une comm de 120 au mois de novembre
- 1er novembre : vente d’une assurance sur 12 mois ouvrant droit à une commisison
- Le courtier taxe 24 et laisse 84 sur l’année prochaine
- L’admin le contrôle et pr eux il assure pas et il est rémunérer sur l’acte de vente et donc
imposable immédiatement
- L’admin a effectivement valider que c’était imposable sur la totalité puisque c’était un
service

Exemple 3 : Conforama
- Conforama vends une TV avec garantie de 1 an et extension de garantie après (3 ans)
- Garantis imposable en n+1, n+2, n+3 donc c des produis d’avance non imposable
- Mais pr l’admin fiscale c’est imposable tt de suite puisqu’il n’y aura pas d’exécution de
service et on provisionne le risque d’intervention de 90 a auteur de 30 chq année
- Conforama a gagné mais ça aurait pu être l’admin aussi

2) Produits financiers : sont-ils tous imposable ?

- Dividendes de titres de placement : régime de droit commun

- Dividendes de titres de participation : régime mère filiale si:


 la société mère détient au moins 5 % du capital de la filiale
 la société mère est française, la filiale pouvant être étrangère.
 la société mère et la filiale sont passibles de l'IS ou d'un impôt équivalent.
 les titres doivent être conservés pendant au moins deux ans.
 les titres doivent être détenus en pleine propriété ou nue-propriété.
 les titres ont la forme nominative ou sont déposés dans un établissement financier.
- Les dividendes versés par la filiale sont exonérés d'impôt, mais une quote part pour frais et
charges égale à 5% du dividende brut doit être réintégrée.

- Autres intérêts : droit commun

 Les groupes font bcp de hoolding = avantage fiscale

Société mère – 100%-> filiale -100%-> sous filiale-100%-> sous sous filiale
-------- 200----------

Donc elles vont être imposés chacune mais y’aura des dividendes de titres de participation
 Régime mère filiale :
Démembrement de proprio : donner qqc aux enfants et veulent continuer à l’utiliser. Supposons
que j’ai une maison, je donne la nue-propriété mais je gare l’usufruit (usu = fructus = droit d’en user
+ fructus = si je la loue c’est pour moi) = on l’utilise comme un proprio mais on l’utilise comme un
proprio (je peux pas la vendre)
- Nue proprio vaut moins chère que la propriété (jusqu’au décès on a pas le droit de l’utiliser)
- Plus l’usufruit est jeune, mieux c’est chère
- Par tranche de 10 ans : 50% de la valeur

Exemple : Si on prend qq qui a 58 ans = 500 000 usufruit et 500 000 nue proprio. On paye droit de
donation (barème) sur la nue proprio. Et le jour où je meurs l’usufruit s’éteint et on recolte la nue-
propriété
 Si les conditions sont remplis les dividendes versés par la filiale sont exonérer d’impôt et
versement quote-part sur 5%

Structure catastrophique sur le plan structure : on préfère faire des structures en râteau (slide 20)
- On isole une activité, une société = filiale
- Si on veut vendre l’activité de la filial, on doit vendre tt le reste (sous filiale et sous sous
filliale)
- Si la filiale fait faillite elle emporte avec elle tt la chaine
- Dans les groupes en général les actionnaires vont faire remontrer l’agent a la société mère
mais ça sera très long depuis la sous sous filiale (une année par niveau)
- En terme de pression des salariés : le bénéficie comptable ne leur appartient pas et il voient
pas leur rentabilité puisque ça appartient aussi a tt ceux qui sont en bas

LBO : Leveraged buy-out


 On suppose qu’on veut acheter une entreprise de 1,2 millions, on a 200 000 euros et on
veut emprunter un million
On compte pr les rembourssement des bénéfices qu’on va pouvoir distribuer en dividendes
- IS de 93
- Donc après impots on a 257 000
- On va distribuer un dividende de 257 000
- Avec les 257 il faut payer en premier temps l’impôt (flat tax) à 30%
- Il me reste net après impôt 180
- Avec les 180 il va falloir payer les intérêts = 25 
- Il me reste 155, et il reste 1000 à rembourser
- 1000/155 = environ 6 ans

On va faire mieux : on fait une holding de rachat


- Au lieu de racheter en direct, on crée une société interposée
- C’est cette holding à qui je vais apporter 200 000 et qui va emprunter 2mio
- Société holding n’a pr seul but de porter la dette et rembourser
- Elle va acheter les titres 1mio2 financé avec un emprunt de 1 mio et apport de 200k
- Résultat comptable : 257-25
- Résultat comptable = 232 ) 257 + quote-part = -12,5
- Donc la holding ne paye aucun impôt
- Elle dispose de 232 et peut rembourser au bout de 4 ans
- Permet de rembourser des dettes sans payer d’impôt : régime mère-fille exonérer

3) Concession, sous- concession, cession de droits de la propriété industrielle : un


régime de faveur

Régime spécial : Le taux d’imposition spécifique -> 10% pour toutes les entreprises (IS ou IR) et les
inventeurs personnes physiques sur le produit net
 Tt les états cherchent à mettre chez eux tt ce qui est brevet, savoir-faire, proprio
intellectuelle et industrielle
- Pas mal d’état font tt pr attirer chez eux les brevets
- Régime spécial

V) Les charges
1) Sont-elles toutes déductibles ?

 Principes généraux : pr déduction charge doit être admises en acte de gestion normal

Frais généraux (conditions pour être déductible) :


- Acte normal de gestion
- Justificatifs
- Satisfaire les obligations déclaratives (DADS, DAS 2)
- Ne concourt pas à une immobilisation
- Non expressément exclus des charges déductibles : dépenses somptuaires (pêche, chasse,
bateaux de plaisance, résidences d’agrément …)

Exemple 1: Voyage en chine -> on a fait quoi en chine (on passe en charge un montant) -> on est
allé chercher des clients mais pas de contrat ni de preuve de contrat (on ne démontre pas l’intérêt
pr l’entreprise de ce voyage) donc ce n’est pas un acte de gestion normal.

Exemple 2 : Contentieux Fnac ternes, ils ont tt casser à l’intérieur et ont refait le concept Fnac mais
le dôme est classé et façade classé
- Ils ont construit des pilier qui tiennent l’édifice pndt qu’ils cassent
- Qd ils ont remis leur étage, et plus de pilier
- Pilier en charge ou immo (comme l’admin fiscale)
 Le juge a donner en faveur de l’admin fiscale et les colonne de béton de 3 moi d’euro ont
été réintégrer puisque c’était une immobilisation

Amortissements et provisions

2) Achats

Le montant des achats majorés des frais accessoires d'acquisition est déductible si les conditions ci-
dessus sont satisfaites, et si les prix ne sont pas anormalement élevés.

Les petits matériels et meubles meublants d'une valeur n’excédant pas 500 € peuvent être
considérés comme une charge et donc déduits immédiatement (BOI-BIC-CHG-20-30-10)

3) Travaux : charges ou immobilisation ?

Ces dépenses constituent une charge déductible si elles ont pour objet de maintenir les éléments
d'actif en état d'usage et de fonctionnement jusqu'à la fin de la période normale d'utilisation. En
revanche si ces dépenses augmentent la valeur des éléments existants ou prolongent de manière
notable leur durée probable d'utilisation, elles constituent des immobilisations et peuvent
seulement être amorties (CGI, art 38-2 ; BOI-BIC-CHG-20-10-10)

4) Cadeaux et frais de repas : normal ?

Cadeaux: plus de 73 € TTC : relevé des frais généraux - acte de gestion normal et TVA non
déductible, si le montant est raisonnable mais supérieur à 73 € TTC et la charge est admise TTC
 Déductible si c’est pas excessif mais on déduit pas la TVA

Frais de repas:
- du personnel en déplacement: aucun avantage en nature n’est à déclarer.
- de réception : déductibles s’ils ne sont pas excessifs et si engagés dans l’intérêt de
l'exploitation (à faire figurer sur le relevé des frais généraux).
 Pour le salarié bénéficiant du repas, avantage en nature de 4,95 € (en 2021) par repas
sauf si le repas est pris dans le cadre d’un déplacement professionnel.
 Pour l’exploitant individuel, les frais de repas sur le lieu de travail déductibles pour la
fraction qui excède 4,95 € pour 2021 dans la limite 19,10 € pour 2021.
5) Dons

Ils ouvrent droit à une réduction d’impôt de 60% (40% pour la fraction des dons excédant 2 M€), le
don étant retenu dans la limite de 5 pour mille du chiffre d'affaires HT sans distinguer la qualité de
l'organisme collecteur. (CGI, art 238 bis). L’excédent éventuel est reporté successivement sur les 5
exercices - A distinguer des frais de sponsoring.

Exemple : une société donne 1 000 € pour Pasteur : comptablement : charge de 1 000 €//
fiscalement : elle est non déductible : la société va la réintégrer (l’ajouter extra comptablement au
résultat comptable pour obtenir le résultat fiscal sur lequel l’impôt sera calculé)
- Mais la société pourra déduire de l’IS = 60%x 1 000 = 600
- LVMH donne pour Notre Dame : 100 M€ qui sont comptabilisés en charges
- Fiscalement réintégrer : il faut l’ajouter au résultat comptable pour obtenir le résultat fiscal
- Et la société LVMH pourra déduire de l’IS dont elle est redevable :
- 2 M x 60% + (100 – 2) x 40% = 40,4 M

Les dons en nature sont pris en compte à hauteur de leur cout de revient (sauf pour les
immobilisations : valeur vénale)
 Les dons effectués pour l’organisation d’expositions d’art contemporain relèvent des
dépenses ouvrant droit à la réduction d’impôt pour mécénat.

Par exemple, Les grandes surface ça leur coute plus chère de reconditionner et donner des asso que
les jeter donc elle jetaient tt
 Si on fait un don en nature : on peut avoir une réduction d’impôt
Les produits en date limite de conso sont reconditionné et les donne et on a la droit à une
réduction d’impôt

6) Impôts et taxes /Amendes et pénalités : pas tous déductibles

• Impôts et taxes
• Ils sont déductibles (CGI, art 39-1, 4°) sauf
* IS OU IR (CGI, art 153 et 213)
* T.V.T.S. pour les sociétés passibles de l'IS

 Ils sont déductibles au cours de l’exercice de leur mise en recouvrement ou de leur exigibilité, mais
ils peuvent faire l’objet d’une provision s’ils se rattachent aux opérations déjà effectuées par
l’entreprise.
• Pénalités fiscales: qu’il s’agisse de pénalités d'assiette ou de pénalités de recouvrement,
elles sont non déductibles
Amendes et pénalités :
• Sont exclues toutes les amendes sanctionnant des contrevenants à des obligations légales
(CGI, art 39.2).
• Aucune ne sont deductibles

7) Chages de perso
Toujours meme principe :
- Salaires versés sdécud-tible si ils sont non excessif et corresponds au service rendu
- On déduit pas le salaire de qq qui viens pas travails
 Salaire doit correspondre au travail effectué

Profession liberale/ endttrpeise indivudell : le medecin ne se verse pas un salaire -> medecin prends
une quote part de son benefice, encaisse des honairaires, paye des charges et prends le reste pr
son salaire

Cotisations sociales sont deductibles qund elle sont normes


Cotasations facultatives (pr completer la retraites) sont deductibles, dans certaines limites

8) Charges financière

Renumeration par l’entreprise des prêt qui lui ont été consentis = deductible

Notamment dans les petites entreprises

Grd entreprise : société mère ou associé prennent de largent -< il faut des conditions :
- Libération du capital (on ne place pas des interets pr un capital non libéré)
- Tx d’interet ne doit pas dépasser le taux moyens pratiqué par les insitituions financieres

Il y a d’enormes abus notamment au niveau internationla


- Directive attad : europeenne anti evasion fiscale

Limite :
- 30 moi ou 3% ebitda pour entreprise non capitalisa

Sous capitalité = dette rep plus de 1,5% des capitaux propres

 Regles a été adopté par pleins de pays pour lutter contre l’evasion fiscale

1) Frais detablissements

Frais d’établissement = de constitution, aug K, reduction K, introduction en bourse : entreprise a le


choix
- Elle les deuit immediatement
- Elle les immobilise et les assortie immediatement

Frais d’aquisition des titres de participation :


Souvent dans les entreprises, on fait de shoolding et cette holding def les titres des filliales pr des
raisons fiscalrs, de protection du patrimoine …

Amortissement :
- Bien non amortissable :
 Terrains (mais on peut amortir les carrières, puis de petrole …
 Immo financieres (titres)
 Fonds de commerce
 Marque

Durée d’amortissement :
- En compta : duree reelle d’utilisation
- En fiscal : durée normal -> c’est un avantage, puisqu’on deduit plus vite l’amortissement
(plus vite on economise d’impot mieux c’est en fisca)

Exemple composatn sur unimmeuble

Cas particuliers :
- Voitures s’amortissent sur une base plafonné (sur une voiture de tourisme acheté par une
entreise on achete TTC)
- Les bien utilisé ou mis a disposition ….
 Par exemple une soc met a dispo d’un dirigeant une maison dont elle est proprio : on a le
droit mais ca ne peut pas generer qqc de negatif dans le resultat
L’amortissement deductible est plafonné aux loyer percer + avantages en nature déclaré _
charges
- Bien somputaire (peche, chasse, …)
 Amortissement charges bien somputaires ne sont pas déductibles

Provisions :
Extremement controlé :
admin fiscal, en general elle commence par la tva (facile a controler)
puis elle attaquent la provision -> on peut pas inventer des charges si on veut montrer qu’on a pas
de grand benef => on va donc provisionner tt ce qu’on peut (changement legislation, changement
cours du petrole) : c’est pas deductible
Charges supplementaires qu’on pourra repprendre après si nos charges sont bonnes.

Pour que ca soit deductibes :


- Nettement précissé (pas provision pr risque divers)
- Pas de provisiion pr changement de legislation si il n’y a pas ue un projet de texte
- Inscrite en compta
- En plus comme l’admin contrôle les preovisoons : il faut un relevé des provisions sinon on a
unej amende

Cas particuliers des provisions


- Provision pour depreciation de titre
Sur les titres de paeriticipation
La moins value est non ddéduble
Les pertes ou les charges provisionné doivent etre deductibles : quand vous vendrez

RAPPELS :

TT est imposable sauf :


- Titre de participation
- Redevance sur brevet (royalties)

Principe généraux de déduction des charges :


- Dans le cadre d’une gestion normale de l’entreprise (raisonnable)
- Ca ne constitue pas et n’augmente pas la valeur de l’actif
- Elle soit justifiée
- Quelques charges non déductibles : somptuaires
- Petit matériel peuvent passer en charge
- Cadeau charges déductible s’ils ne sont pas excessifs
- Don c’est pas déductible mais si ça ouvre droit à une réduction de l’impôt, on va venir le
diminuer en imputant 60%

Charges financières :
- Une entreprise est ss capitalisé quand ces dettes vis-à-vis des entreprises liées représente
1,5 fois ses capitaux propres

Amortissement :
- Tt est amortissable sauf qq biens (terrains, marques, fonds de commerce et immo financière
qui en principe ne s’amortissent pas)
- Règles comptables : compta en durée reel et en fisca c’est duree normal
- On passe par le dérogatoire prc qui si on l’ecrit pas comptablement on peut pas le deduire
Dotation aux amortissement
Ensuite on le met en deragatoire
Pr profiter de l’avantage fiscal

Cas particuliers : voitures

Povisions par principe sont deductibles


- Provision pr depreciation de creance (douteuse) est deductible pr un montant

Provision qu’onva deduire : creance = 120 et provisions pr créance douteuse 60% du montant de la
créance : 120/1,2 * 60% = 60 (ht parce que on ne collecte pas la taxe)
 Provisions précises ! pas de « on sait jamais »
 Doit etre mentionnée en compta

Provision pr dépréciation des titres de participation :


- Titre de participation : 100m -> 30m provision et net 70m
- Resultat comptable = 2 millions
- Fiscal = 32 millions parce que la provision n’est pas déductible
- IS 25% = 8m
- Resultat net comptable après IS : 2m – 8m = - 6m
- En n+1 : reprise de la provisions
Résultat comptable = 40m
Résultat fiscal = 40-30 = 10m
IS = 2,5
Resultat net comptable après IS = 37,5m
Les plus values :
Regiùe de faveur pr les fonds de commerce de -300 000 euros
- Exonération des plus values pr que les petites enreprises vendent leur fond de comm a un
prix raisonnable

Titres de participation :
- Il y a énormément de fonds d’invest et ces fonds d’invest
- On rembourse l’emprunt avec des dividendes
- Titre doivent être gardés au moins 2 ans sinon on a pas de titre de faveur
- Corrolaire : si jamais on fait une moins-value LT elle n’est pas deductible

Slide 46 :

Si moins-value LT sur titres de participation


 Non déductible
• Une société a acheté en N- 6 des titres de participation pour 15 M – revente en N pour 6
M// moins-value = 15 – 6 = 9M
• Le résultat comptable avant impôt de la société est – 2 M€ (au hasard : c’est une hypothèse)
• Résultat fiscal = - 2 M + 9 M = 7 M
• IS = 7 M x 26,5% = 1,855 M
• Résultat comptable après IS = - 2 M – 1,855 = - 3,855 M

Vente du fonds de commerce ou des titres détenus via une holding :


J’ai une société IS qui a créé un fonds de commerce en N-20. Aujourd’hui elle veut le vendre au prix
de 25 M
- Dans la société il n’y a que le fonds de commerce (pas d’autres actifs, pas d’autres passifs) =
valeur de la société = 25 M
Je me pose la question de vendre soit le fonds de commerce, soit la société que je détiens via une
holding depuis la création de la société qui a elle-même créé le fonds de commerce – les titres sont
à l’actif de la holding pour 1 € symbolique
 Si la société vend le fonds de commerce :
- Plus-value = 25 – 0 = 25
- IS = (25-0) x 26,5% = 6,625 M
- Net 25 – 6,625 = 18,375
- Si liquidation de la société : flat tax = 30% x 18,375 -> il a en poche 18,375 - 5,5125 =
12,8625

 Si la holding vend les titres de la société qui détient le fonds de commerce


- Plus-value réalisée par la holding = 25 M – 1 € = 25 M
- Plus-value exonérée (cession de titres de participation) : seule la quote-part de 12% est
imposable
- Base imposable = 12% x 25 M = 3 M
- IS = 26,5% x 3 M = 795 K
- Flat tax = 7,5m -> il a en poche = 25-7,5 = 17,5
 La holding vend des titres 25M
- La holding fait une plus-value de 25M (durée de détention > 2 ans)
- IS = 25M x 12% x 26,5% = 0,795
- Net dans la holding = 25-0,795 = 24,2

Restructuration d’entreprises soumises à l’IS : un régime de faveur

Restructuration = fusions, cessions, apport partiels d’actifs

Report d’imposition des plus-values sur éléments non amortissables par exemple sur le fonds de
commerce : on suppose valeur du fonds de commerce de l’absorbée : 100 M // valeur au bilan = 0
(le fonds a été créé) // Plus-value = 100 M – elle est mise en report // elle sera imposable lorsque
l’absorbante vendra le fonds de commerce

Imposition des plus-values sur éléments amortissables chez la société bénéficiaire de la


restructuration avec en contrepartie le droit d’amortir le bien sur la valeur d’apport

Quand on décide de fusionner il y a une absorbante et une absorbée, et tt ce qu’il y a dans


l’absorbée passe chez l’absorbante. Parités d’échanges, et tt ce qu’il y a dans le bilan de l’autre
passe dans le bilan de l’autre.
Quand on change de propriétaire c’est une plus-value : le fonds de commerce change de
propriétaire et est transféré
 Régime de faveur = restructuration sans impôt

Exemple : dans la fusion une machine va être transférée de l’absorbée à l’absorbante


- VNC = 100
- Valeur réelle : 650
- Plus-value 550 qui va être imposable chez l’absorbante en étalant l’imposition sur 5 ans
mais en contrepartie l’absorbante peut amortir la machine sur une base de 650
- Chaque année pendant 5 ans : plus-value imposable chez l’absorbante = 550/ 5 = 110 mais
en contrepartie
- Dotation aux amortissement : 650/ 5 ans = 130

Taux et paiement de l’IS :


Projet loi de finance : passage progressif au taux de 25% en 2022.
On paie l’IS spontanément, c’est a elle de savoir qu’elle vont le payer. ON a 4 acomptes qui sont le
15 maris, 15 juin, 15 septembre et 15 décembre
 Acompte calculé sur le dernier IS qu’on connais et le bénéfice qu’on connais (année 2020)
sauf que le
 15 mars : on a jusqu’à Mai pour déposer nos liasses fiscales -> première acomptes sur n-2
(on connais pas forcement 2020 mais c’est sûr qu’on connais 2019) et on régularise sur le
deuxième acompte du 15 juin

Contribution additionnelle : 3,3% à raison de l'IS excédant 763 000 € (en sont exonérées les PME -
CA inférieur à 7,63 M€) (ne peut être payé avec la créance de carry back)
 IS : 4 acomptes (1/4 x IS N-1) à payer au plus tard le 15.3 : 15.6 ; 15.9 ; 15.12
 Solde : 15 du 4ème mois suivant la clôture de l’exercice N repoussé au 15 mai en cas de
clôture au 31/12
- Résultat fiscal 2019 = 150 000
- Résultat fiscal 2020 = 320 000
- 15.3 = premier acompte = 150k x 26,5% x ¼ = 9,94k
- 15.6 = 2eme acompte = ((320k-150k) x 26,5% x ¼) + 320k x 26,5% x ¼
- 15. 9 = 3eme acompte = 320k x 26,5% x ¼
- Chaque acompte = I
- S dû au titre de 2020 =
- Solde à payer avant le 15 mai 2021 = IS calculé sur le résultat fiscal de 2021 – les 4 acomptes
déjà versés.
 Chacun des acomptes est égal au quart de l'impôt ainsi liquidé sauf le dernier acompte des
grandes entreprises. (les grandes entreprises doivent calculer le dernier acompte sur le
résultat prévisionnel de l’année N)

PME détenues à 75% au moins par des personnes physiques et CA < 10 M€ : taux réduit
• Taux de 15% sur les 38 120 premiers euros de bénéfices

Exemple : Société IS // CA < 10 M// bénéfice fiscal : 500 K


• IS =

Perspective et mondialisation :
 Dés 2023
 Taux minimum d’impôt : 15% : ratifié par 130 pays membres de l’OCDE sur 139 pays (n’ont
pas ratifié notamment la Hongrie, l’Irlande)
+ Ensuite on réalloue une partie du bénéfice
 Répartition du droit d’imposer : droit d’imposer non plus seulement dans l’État de la
présence physique de l’entreprise mais également dans l’État où l’entreprise opère (État du
consommateur)

DÉFICITS : peuvent-ils faire économiser des impôts ?

Identité d’entreprise : les déficits ne sont susceptibles d'être reportés, en principe, qu'au sein de
l'entreprise qui les a subis : le changement de régime fiscal ou le changement d'objet ou d'activité
réelle des sociétés, qui emportent cessation d'entreprise, font perdre le droit au report des déficits.

En cas de fusion de sociétés (ou opération assimilée), le déficit de la société absorbée peut être
transféré à la société absorbante, sur agrément préalable.
Délai de reprise : jusqu’au 31 décembre de la troisième année suivant l’exercice d’imputation du
déficit : le déficit constitue une charge de l’exercice d’imputation, ce qui veut dire que si en 2021,
une société impute un déficit de 2012, l’administration fiscale peut contrôler 2012 pour vérifier la
charge

Déficit :
- Pour les entreprises non soumises à l’IS, le délai de report du déficit global est de 6 ans.
- Pour les entreprises soumises à l’IS, les déficits sont reportables indéfiniment  
- Pour les sociétés soumises à l’IS, le plafond d’imputation est 1 M€ + 50% du bénéfice
imposable excédant 1 M€. Les entreprises en difficulté bénéficie d’une majoration de la
limite de 1 M€ à hauteur de l’abandon de créance reçu.

Exemple : Déficit 2020 = 5 M


 Bénéfice 2021 = 4 M
 Déficit imputable en 2020 plafonné à 1 M + 50% x (4 M – 1M) = 2,5 M
 Bénéfice soumis à l’IS en 2021 = 4 M – 2,5 = 1,5 M
 Et déficit restant à reporter = 5 M – 2,5 M = 2,5 M

Carry back (uniquement sociétés IS)

Les déficits peuvent être imputés sur les bénéfices non distribués de l’exercice précédent dans la
limite de 1 M€ ;

Créance d’IS : qui peut être


- utilisée pour acquitter l’impôt
- donnée en garantie auprès d’un établissement financier dans le cadre loi Dailly
- remboursée par le Trésor au terme d’un délai de cinq ans

L’option pour le report en arrière doit être exercée dans le délai de dépôt de la déclaration du
résultat de l’exercice au cours duquel le déficit a été constaté.

Exemple :
 2019 : bénéfice non distribué = 3 M
 2020 : perte =5 M
 Carry back = 1 M x 28% = 280 K: créance d’IS qui figure au bilan
 Déficit reportable en avant = 5 M – 1 M = 4M
 2021 : bénéfice = 2,8 M
 Imputation du bénéfice reportable en avant : plafond 1 M + 50% x (2,8 M-1M) =1,9M
 Bénéfice imposable 2,8 – 1,9 = 900 K
 IS = 900 K x 26,5% = 238,5 K
 Imputation de la créance d’IS = 238,5 K
 Reste créance d’IS = 280 – 238,5 = 41,5 K
 Et reste déficit reportable en avant = 4 M – 1,9 M = 2,1 M

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