Technique Juridique 1
Technique Juridique 1
Technique Juridique 1
Les règles communautaires constituent un ordre juridique distinct de celui des Etats membres.
L’importance pratique de cette réglementation tient à deux principes constamment réaffirmés par la
jurisprudence communautaire.
L’applicabilité directe ;
La prééminence du droit communautaire.
conventions visant à créer un droit uniforme (exemple : convention de Vienne, convention sur la
propriété intellectuelle…).
5. Lex mercatoria
A partir des années ‘60, certaines opérations ont échappé aux conventions internationales et aux
droits nationaux en créant la « lex mercatoria » ou « le droit transnational ». La condition de
l’émergence de la lex mercatoria est l’expansion énorme du commerce international en créant une
société des marchands relativement homogène avec son propre juge (c’est-à-dire l’arbitrage
commercial en dehors du cadre national.
La lex mercatoria est un ordre juridique, intermédiaire entre le plan national et international. On
accepte le présupposé d’un pluralisme juridique (il y a du droit en dehors du droit
étatique/interétatique). La lex mercatoria dépend de ces deux ordres juridiques mais jouit
d’une certaine autonomie.
Exemples d’ordres juridiques autres que celle de l’Etat et celle d’ordre interétatique:
• Ordre juridique transnational sportif
• Le droit canonique de l’église catholique romaine
- Les éléments de la lex mercatoria – les usages et les principes
A. Les usages du commerce international
La lex mercatoria est le « droit spontané » développé à partir des usages et coutumes.
Chronologiquement et rationnellement, les usages et coutumes sont la base de la lex mercatoria.
B. Les principes transnationaux du commerce international
Les principes généraux du droit ne reposent pas sur le comportement mais sur le travail du juge ou
de l’arbitre qui doit dégager un certain principe. C’est le juge ou l’arbitre qui est en centre et qui en a
besoin. Dans un nombre de cas significatif, les arbitres ne se sont pas référés aux dispositions d’une
loi nationale.
1) Les parties avaient indiqué leur volonté que le contrat ne soit pas régis par une loi nationale.
2) Le contrat ne comportait aucune clause désignant une loi applicable, la liberté des arbitres a fait
appliquer d’autres règlesqu’une loi nationale.
Les principes généraux donnent satisfaction à une « neutralité culturelle ». Si les parties font
référence à des principes spécifiques, l’arbitre doit y rendre compte.
6. Les usages
L’usage est une règle non-écrite créée par les comportements des opérateurs dans leurs relations
économiques internationales qui a acquis progressivement par sa généralisation dans le temps et
dans l’espace, des formes de véritable prescription qui s’appliquent sans que les intéressés doivent
s’y référer dès lors qu’ils n’y ont pas clairement dérogé.
Une source essentielle des règles appliquées dans le commerce international a toujours été celle
des usages professionnels eux-mêmes. Les opérateurs ont parfois ressenti la nécessité de se mettre
d’accord sur les pratiques communes dans des domaines non réglementés par les droits nationaux
(le crédit documentaire en est historiquement un bon exemple) ; ils ont parfois simplement souhaité
éviter les problèmes tenant aux conflits de lois et à la diversité des droits nationaux.
Certains textes font référence aux usages (du port, de la profession, etc.) sans davantage de
précision, mais dans la majorité des cas, les usages sont reconnus parce qu’ils ont fait l’objet d’une
codification. Au point que certains ont pu considérer cette lex mercatoria (loi des marchands) comme
un ordre juridique autonome, dont la jurisprudence des sentences arbitrales constituerait un
fondement essentiel.
Les usages sont codifiés dans deux domaines :
1) Les INCOTERMS (International commercial terms) pour le transport maritime né de la pratique
synthétisée au niveau international (venant du droit national) par la CCI (Chambre du commerce
international)
2) Concernant les règles et usances du crédit documentaire, venant de la pratique aujourd’hui
documenté par la CCI.
II. Conditions de formation d’un contrat, son exécution et les responsabilités en découlant
1) Types de contrats
Il existe quatre types de contrats : les contrats de vente internationale, les contrats d’agence
commerciale, les contrats de distribution exclusive ou de concession et le contrat de travail à
l’international.
a) contrat de vente internationale :
La notion juridique du contrat international
C’est la notion qui comporte l’élément « d’extranéité ». Ces éléments indiquent qu’il
y a des points de contacts avec au moins deux Etats. Un contrat « interne » ne
comporte aucun élément d’extranéité.
La notion économique du contrat international met en jeu les intérêts du commerce
international. Le contrat implique un mouvement de biens, services ou paiements à
travers les frontières. C’est la substance économique du contrat qui est en centre.
Ces éléments doivent être « suffisant » pour rendre un contrat « international ». Dans un premier
approche, tous les éléments sont suffisants d’être des éléments d’extranéité.
Eléments susceptibles à l’extranéité :
La nationalité
Le domicile/la résidence
L’établissement d’une personne morale
Le lieu de conclusion du contrat
Le lieu d’exécution ou de livraison
Le lieu de situation d’un bien (celui-ci n’est pas un élément fort)
Parfois la monnaie d’un contrat
Textes pertinants :
Convention de Vienne de 1980 sur les contrats de vente internationale de marchandises. La
Convention définit le critère de l’extranéité avec l’établissement, domicile ou résidence de l’acheteur
et vendeur. Lors que les deux se trouvent dans des divers pays,l’élément d’extranéité est donné (cf.
Art. 1)
o Cas des contrats rédigés : l’accord de volonté se manifeste dans ce cas par la signature
conjointe d’un même document, un acte sous seing privé étant presque toujours suffisant. En cas de
signature en des lieux et à des moments différents, il peut être utile de préciser quel lieu est
considéré comme lieu de formation de l’accord puisque cela peut avoir une incidence sur le droit
applicable ou la juridiction compétente.
o Absence de contrat rédigé : dans de très nombreuses circonstances, le contrat est formé, non
par la rédaction d’un document conjoint, mais par des échanges de correspondance, parfois
directement par la commande, ou un contrat ou accord cadre, ou un contrat de distribution. Dans
tous ces cas, se pose alors le problème de la formation et du contenu exact du contrat.
8. La loi applicable à défaut de choix
i. Solution générale
Il n’y a pas de choix exprès de la loi applicable a) à cause de l’ignorance des parties
ou, b) à cause qu’ils ne pouvaient pas se mettre d’accord.
L’article 4.1 de la Convention de Rome : « Dans la mesure où la loi applicable au contrat n’a pas été
choisie (...)
le contrat est régi par la loi du pays avec lequel il présente les liens les
plus étroits. »L’article 4.2 de la Convention de Rome : « (...) il est présumé que le contrat présente les
liens les plus étroits avec le pays où la partie qui doit fournir la prestation caractéristique a,
au moment de la conclusion du contrat, sa résidence habituelle (...) »
ii. La clause d’exception
L’article 4.5 de la Convention de Rome : « L’application du paragraphe 4.2 est écartée lorsque la
prestation caractéristique ne peut être déterminée. Les présomptions des paragraphes 2 (prestation
caractéristique), 3 (situation de l’immeuble) et 4 (transport de marchandises) sont écartées lorsqu’il
résulte de l’ensemble des circonstances que le contrat présente des liens plus étroits avec un autre
pays. »
Application 1 :
1- quels sont les objectifs des conventions bilatérales et multilatérales ?
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2- les pays peuvent être catégorisés en deux grands systèmes juridiques différents : « Civil Law
» et « Common Law ». Expliquer.
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3- qu’est-ce que la LEX MERCATORIA
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4- en quoi consiste la jurisprudence internationale ?
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La conclusion d’un contrat de vente internationale intervient toujours après plusieurs semaines,
voire des mois ou des années de négociations. Cela dépend en fait, des rapports de force en
présence, de la conjoncture, du secteur d’activité mais, aussi et surtout, de la compétence et du
savoir-faire des négociateurs.
En effet, le processus de négociation ne se limite pas simplement à discuter le prix d’un produit,
les délais de livraison ou les modalités de paiement. Négocier, c’est également concevoir,
communiquer et savoir pénétrer des univers culturels, juridiques et idéologiques de plus en plus
complexes et diversifiés.
Certes, il n’existe pas de recette miracle ou de méthode « passe-partout » que l’on pourrait
appliquer à toutes les situations.
Chaque secteur d’activité a ses axes de négociation qui sont fonction des lois économiques qui les
régissent. Chaque transaction est un cas particulier ayant ses spécificités auxquelles il convient
d’adapter un contrat qui lui est propre.
Cependant, toutes les négociations menées avec des partenaires étrangers sont, dans leur
ensemble, influencées par des facteurs spécifiques qui n’interviennent pas habituellement sur le
marché domestique.
Celle-ci provient, d’une part, de son caractère international, ce qui implique un rattachement à
des systèmes juridiques nationaux différents et à un ensemble de valeurs culturelles et de croyances
idéologiques ou religieuses disparates et enchevêtrées, et d’autre part, de son caractère technique et
commercial, ce qui implique le recours à des instruments de couverture et de protection faisant
appel à des mécanismes de financement, d’assurance et de garanties bancaires plus ou moins
sophistiquées.
La maîtrise de l’ensemble de ces éléments doit être acquise avant de se lancer dans le processus
de négociation.
La négociation est une épreuve difficile, un exercice complexe et motivant. Elle requiert une
méthodologie, une démarche mais aussi une grande faculté d’adaptation à des cultures différentes
et à des situations imprévisibles.
Aussi, avant de s’y livrer, l’entreprise marocaine doit-elle arrêter un plan de négociation en tenant
compte de deux impératifs majeurs : la diversité des systèmes juridiques et les différences
culturelles.
La période précontractuelle est une étape décisive. Bien qu’elle ne soit pas expressément traitée
par les lois nationales et les conventions internationales, il est important de lui prêter l’intention
qu’elle mérite.
En effet, les dirigeants d’entreprise doivent considérer l’impact éventuel d’une loi locale sur le
processus de négociation ainsi que sur l’accord final qui peut en découler. Il est des pays où le simple
fait d’entreprendre des négociations, entraîne des obligations de bonne foi, d’honnêteté et de
divulgation d’information aux négociateurs.
Aussi, est-il recommandé d’insérer une clause spéciale dans le contrat prévoyant, sans équivoque,
l’annulation des documents échangés pendant les pourparlers. Cette clause spéciale peut être
formulée comme suit : « Tous les pourparlers et la correspondance antérieurs à la signature du
présent contrat deviendront caducs après sa signature ».
Par ailleurs, les négociateurs peuvent être amendés à conditionner l’acceptation d’une clause
contractuelle à l’ensemble des clauses du contrat. Cette façon de procéder risque de présenter un
danger latent, selon les dispositions de la loi locale des deux cocontractants. L’une des deux parties
risque de se trouver, partiellement engagée juridiquement avant même de signer l’accord définitif.
En outre, signalons que les concepts juridiques et certains termes techniques du contrat, peuvent
avoir une acception différente selon les systèmes juridiques en présence. A titre d’exemple, la notion
de propriété (réelle personnelle) n’a pas la même signification selon que l’on se place du côté du
droit romano-germanique ou du côté de la Common-Law.
Aussi, les négociateurs doivent-ils s’imprégner du contexte juridique dans lequel ils se trouvent en
se familiarisant avec les grands systèmes de droit contemporain.
Tout contrat s’insère nécessairement dans un ordre juridique, lequel ordre comporte des
dispositions d’ordre public auxquelles les deux parties ne peuvent plus déroger, sans cette réserve,
les parties sont tenues d’exécuter leurs obligations telles qu’elles les ont fixées.
Par ailleurs, dans le cas où le contrat présente certaines lacunes (quant à son contenu), il importe
de se référer à certaines règles supplétives : clauses supplémentaires qui s’ajoutent aux clauses du
contrat pour éviter les lacunes.
D’autre part, si les règles définies pour les deux parties présentent certaines ambiguïtés, l’ordre
juridique qui régit le contrat fournit des principes et des mécanismes d’interprétation.
1. Le droit marocain :
Comme dans la plupart des systèmes juridiques, le droit marocain a tranché pour la liberté de la
forme du contrat. Celui-ci n’a pas à être constaté par écrit et n’est soumis à aucune condition de
forme. L’offre et l’acceptation peuvent ne pas être formalisées par écrit. Il suffit qu’il y ait début
d’exécution pour que le contrat soit valablement formé. L’article 25 du DOC est très explicite : «
Lorsqu’une réponse d’acceptation n’est pas exigée par le proposant ou par l’usage du commerce, le
contrat est parfait dès que l’autre partie en a entrepris l’exécution ; l’absence de réponse vaut aussi
consentement, lorsque la proposition se rapporte à des relations d’affaires déjà entamées par les
parties ».Cependant, certains principes de base doivent être observés.
a. L’autonomie de la volonté :
La naissance d’un contrat repose sur l’autonomie de la volonté. C’est-à-dire sur la liberté
contractuelle en vertu de laquelle la volonté librement exprimée permet de créer des obligations que
les parties doivent respecter, car « les obligations contractuelles valablement formées tiennent lieu
de loi à ceux qui les ont faites » (article 230 du DOC).
En effet, la loi peut intervenir soit pour moraliser le contrat soit pour imposer certaines
interdictions dans le cadre des impératifs économiques. L’article 57 du DOC stipule notamment «
sont dans le commerce toutes les choses au sujet desquelles la loi ne défend pas expressément de
contracter ».
Qu’il soit libre ou administré, le contrat ne peut naître que de la rencontre des volontés des deux
parties.
pour vendre, l’autre pour acheter et qu’ils sont d’accord sur la chose, sur le prix et sur les autres
clauses du contrat » (article 488 du DOC).
L’offre est une proposition de contracter. Elle peut être publique (à tout intéressé), restreinte (à
un groupe de personnes) ou personnelle (à personne dénommée). Elle constitue un engagement
pour son auteur jusqu’à réception d’une réponse dans un délai « moral raisonnable » comme le
stipule l’article 30 du DOC : « celui qui fait une offre par correspondance sans fixer un délai, est
engagé jusqu’au moment où une réponse expédiée dans un délai moral raisonnable, devrait lui
parvenir régulièrement, si le contraire ne résulte pas expressément de la proposition ».
Il est donc souhaitable que l’offre soit limitée dans le temps. Elle doit comporter une date de
validité. Si aucun délai n’est fixé, il convient d’apprécier le délai « moral raisonnable », difficile à
quantifier dans la vie des affaires. C’est un problème d’ordre culturel, variable selon les pays.
L’acceptation est la réponse positive du destinataire de l’offre à la proposition qui lui est faite de
conclure une vente. Elle se manifeste soit de façon expresse soit par des actes qui indiquent un
accord et ce, à l’intérieur du délai d’acceptation.
Le silence peut valoir acceptation, notamment lorsque le vendeur et l’acheteur entretiennent des
rapports anciens et répétitifs selon les usages du commerce international ; on peut citer à titre
d’exemple le cas d’un acheteur grossiste qui a l’habitude d’acheter chaque année de son fournisseur
traditionnel des articles cadeaux au moment des fêtes de Noël. Une non-réponse à une commande
similaire sera considérée comme une acceptation.
c. la cause de la volonté :
Pour qu’il soit valablement formé, le contrat ne doit pas être contraire aux bonnes mœurs, à
l’ordre public ou à la loi.
La cause de la volonté est la prestation attendue par chaque contractant. Elle constitue le résultat
que chaque partie escompte de l’opération juridique. Elle ne doit être ni illicite ni immorale sous
peine d’exposer le contrat à la nullité absolue : « l’obligation sans cause ou fondée sur une cause
illicite est non avenue » (article 62 du DOC).
d. L’objet du contrat :
L’objet du contrat est la prestation pour laquelle on s’oblige. Il doit être déterminé, possible et
licite. L’article 486 du DOC est très explicite : « la vente peut avoir pour objet une chose déterminée
seulement quant à son espèce ; mais dans ce cas, la vente n’est valable que si la désignation de
l’espèce s’applique à des choses fongibles suffisamment déterminées quant au nombre, à la qualité,
au poids ou à la mesure et à la qualité, pour éclairer le consentement donné par les deux parties ».
La force juridique du contrat repose sur l’intégrité de la volonté. Celle-ci doit être consciente et
libre. Le consentement des deux parties ne doit souffrir d’aucune machination ou imperfection.
o A la nature du contrat (exemple : une partie croit vendre un bien, l’autre croit qu’il lui est
consentie une donation) ;
o Au bien qui sert de support au contrat (ex : l’acheteur pense acheter un matériel neuf et le
vendeur vend un matériel d’occasion) ;
o A la personne du cocontractant (ex : l’acheteur pense qu’il a affaire au fabriquant alors qu’il
s’agit d’un commissionnaire).
Par ailleurs, pour être retenu comme vice de consentement, le dol doit consister en une
tromperie, un mensonge, une malhonnêteté caractérisée : (ex : falsification d’une facture ou
présentation d’un échantillonnage erroné ou non-conforme à la réalité.
Pour entraîner l’invalidité du contrat, le dol doit porter sur l’obligation principale et non sur les
accessoires : « le dol qui porte sur les accessoires de l’obligation et qui ne l’a pas déterminée ne peut
donner lieu qu’à des dommages-intérêts » (article 53 du DOC).
La force du contrat réside dans son caractère obligatoire. Il oblige les parties aussi fortement que
peut le faire une loi. Le contractant ne peut donc s’exonérer facilement de ses obligations souscrites
par lui dans le contrat.
Et pourtant, la vie de tous les jours nous enseigne que les contrats ne sont malheureusement pas
toujours bien exécutés.
Bien que le document écrit ne soit pas nécessaire à l’existence juridique d’un accord, l’absence de
formalisme n’en demeure pas moins une source de conflit et de malentendu et soulève le problème
de la preuve du contenu de l’accord.
Ainsi, l’établissement d’un contrat écrit s’avère-t-il d’une nécessité absolue. Il présente des
avantages considérables et se recommande au moins pour trois raisons essentielles :
o Certaines clauses contractuelles ne sont valables que si elles sont consignées par écrit, c’est
le cas de la clause compromissoire ou la convention d’arbitrage ;
o Si un contrat naît de la rencontre des consentements, encore faut-il pouvoir apporter la
preuve que les volontés se sont rencontrées. L’existence d’un document écrit et signé par les deux
parties permet de régler à l’amiable les difficultés qui peuvent survenir au cours de l’exécution ;
o L’écrit permet de ne rien laisser en précisant clairement les obligations réciproques afin
d’éviter les risques de malentendus, d’interprétation ou de négligences.
* Les imprécisions ;
* Les imprudences ;
* Les omissions.
a- Les imprécisions :
Chaque clause contractuelle doit être mûrement réfléchie. Rien ne doit être laissé au hasard.
Aucune négligence ne peut être tolérée. Tous les termes du contrat doivent être explicités, aucune
expression utilisée ne doit prêter à confusion ou conduire à des interprétations ambiguës ou
imprécises. Cela pourrait très bien servir de prétexte à l’autre partenaire pour s’exonérer de ses
obligations.
Il est donc important pour les deux parties de définir clairement le sens attaché aux expressions
employées dans le contrat commercial. On peut citer deux exemples : le terme « livraison » peut
signifier pour l’acheteur la date d’expéditions. De même, le terme « fourniture » peut désigner
uniquement le matériel expédié comme il peut concerner l’ensemble des prestations (équipement
ou montage).
S’il s’agit d’une simple expédition de matériel, il convient d’énumérer les fournitures à
expédier ;
S’il s’agit d’une expédition de biens d’équipement avec montage, il convient de distinguer les
différentes phases de la transaction : études, ingénierie, équipement, montage, essai, etc. ;
Pour les contrats de travaux et d’ingénierie, il convient de se référer à la terminologie uni
formalisée, utilisée par des organisations internationales telles que la Fédération Internationale des
Ingénieurs-conseils (FIDIC), la Banque Mondiale et la Commission Nationale des nations Unies pour le
Droit Commercial International (CNUDCI).
b- Les imprudences :
Cette catégorie de négligences conduit à des situations où les risques inhérents au commerce
international ne sont pas appréciés à leur juste valeur.
Ces risques sont d’une nature complexe et diversifiée. Ils peuvent provenir soit des opérateurs
eux-mêmes (risque commercial, risque de fabrication, risque technique, …) soit des pays auxquels ils
appartiennent (risque politique, risque pays, risque de non transfert, …) soit enfin des fluctuations
des cours des monnaies entre elles (risque de change).
En effet, les risques font partie de l’univers immédiat des opérateurs du commerce international,
aussi bien à l’import qu’à l’export.
Si le vendeur court le risque de non-paiement, l’acheteur peut aussi courir le risque de recevoir
une marchandise non-conforme, ou ce qui est pire, de payer une marchandise fictive qui ne sera
jamais réceptionnée.
Grâce à une pratique bancaire fort imaginative, diverses techniques financières à caractère
préventif et sécurisant son progressivement apparues pour la couverture de ces différents risques
(crédit documentaire, factoring, cautions et aval, swaps, futurs, options, …).
Du choix judicieux des instruments de protection dépend la bonne fin de l’opération. La gestion
des risques devient aujourd’hui une préoccupation majeure des chefs d’entreprise. Aussi, la
rédaction des clauses financières doit-elle bénéficier d’une attention particulière.
c- Les omissions :
Chaque contrat est un cas distinct qui exige des solutions adaptées et imaginatives. Or, l’esprit le
plus méthodique et le plus imaginatif ne saurait envisager tous les événements possibles et
prévisibles. De plus, les circonstances peuvent imposer la signature d’un contrat dans des délais très
courts qui ne permettent pas de longues consultations juridiques.
En outre, il n’existe pas de contrat type que l’on pourrait appliquer à toutes les situations.
Si dans le premier cas, on peut se contenter d’un fax ou d’une facture proforma reprenant
sommairement les conditions générales de vente. Le second cas nécessite, en revanche, un contrat
négocié, assorti de conditions juridiques préventives, et comportant des clauses particulières, faisant
appel à des montages de financements spécifiques et à des mécanismes d’assurance et de garanties
bancaires internationales plus ou moins sophistiqués.
La rédaction d’un tel contrat étant souvent considérée comme fastidieuse, les opérateurs risquent
de négliger l’étude de clauses particulières, telles que les clauses de force majeur, de résiliation et,
surtout, les clauses délicates se rapportant au choix de la loi applicable et au règlement des litiges
éventuels.
Les conditions générales de vente sont un document destiné à définir à l’avance, souvent en
faveur du vendeur qui les a établis, les rapports juridiques de celui-ci avec l’acheteur.
Comme l’exportation présente des risques élevés qui exigent une attention particulière et faute
d’établir un contrat spécifique, les conditions générales de vente permettent de tracer le cadre de
règlement détaillé pour les problèmes liés au domaine de la vente d’un produit donné. Les risques
juridiques relatifs à toute opération de vente peuvent être réduits par l’élaboration des clauses
contractuelles standard (normalisées) appropriées.
b) EXEMPLES DE CGV :
transporteurs ou commissionnaires ».
6- Propriété
industrielle :
6.1- Droits des tiers
7.3- Responsabilité
8.3- Juridiction
Application :
La société « PALETS DAR BOUAZZA » fabrique des biscuits, selon une recette traditionnelle et
commercialise sa production au Maroc, et depuis peu en Espagne, par l’intermédiaire d’une centrale
d’achat. Un contrat de vente a été passé, portant sur des quantités importantes de produit, pour une
première période de douze mois. L’échéance de l’accord étant proche, le directeur de la société se
demande s’il doit renouveler le contrat dans ses termes actuels et vous demande votre avis sur
certains points. Le contrat de vente est présenté en annexe.
Travail à faire :
CONTRAT DE VENTE PORTANT SUR LES PRODUITS DENOMMES « PALETS DAR BOUAZZA »
Entre : La société « PALETS DAR BOUAZZA », route d’Azzemour à Dar Bouazza, Casablanca , le
vendeur, représentée par M. Alaoui, Et La société « SardaHermana », 18 Calle Alvarez, Barcelone,
l’acheteur, représentée par M. Garcia, a été conclu ce qui suit :
1 – Objet Le vendeur vend et l’acheteur achète 19.800 cartons de biscuits « PALETS DAR
BOUAZZA », origine Maroc, de 36 paquets de 225 grammes(a).
2 - Prix : Le prix est de 1,02 € par paquet, ferme et non révisable pour la période du 12 janvier
2007 au 11 janvier 2008. (b)
3- Livraisons : Les livraisons se feront par route, franco les entrepôts de l’acheteur, à Barcelone,
selon des lots mensuels de 1800 paquets en 11 expéditions. Les biscuits seront emballés
dans des conditionnements à l’épreuve de l’humidité (c).
4- - Retards de livraison : Tout retard supérieur à dix jours ouvrables, entraînera l’application
de pénalités au taux de 2% de la valeur des marchandises à livrer, sans pouvoir dépasser
10%. En cas de retard supérieur à deux semaines, l’acheteur serait en droit de signifier la
résiliation du contrat, par lettre recommandée au vendeur, sans autre formalité.
5- Paiement : Les paiements seront regroupés par trimestre, à trente jours fin de période, et
seront effectués par virement bancaire à la Banque BMCE Hay Hassani à Casablanca. Toute
modification du taux de change entre la date contractuelle de règlement et la date effective
du règlement sera à la charge de l’acheteur (d).
6- Durée du contrat : Le présent accord est établi pour une période de douze mois,
renouvelable par accord mutuel des parties, par écrit, au moins trois mois avant la date
d’expiration du contrat (e).
7- Litiges : Tout litige découlant de l’exécution ou de l’interprétation de la convention sera
soumis à un tribunal d’arbitrage, statuant en conformité avec les règles de conciliation de la
CCI. Les arbitres auront le pouvoir d’amiables compositeurs (f) , le lieu d’arbitrage est
Barcelone. Fait à Barcelone, le 12 janvier 2006 Pour la société « PALETS DAR BOUAZZA »
Chp 3 : L’ arbitrage
I. La notion d'arbitrage
i. Définition
L'arbitrage est un mode de règlement des litiges par recours à une ou plusieurs personnes
privées, les arbitres, choisies par les parties.
La conciliation est un mode de règlement des différends par accord des parties obtenu avec l'aide
d'un tiers appelé conciliateur Cet accord est le plus souvent concrétisé dans un procès-verbal de
conciliation signé par les parties et le conciliateur.
En pratique les confusions entre ces deux procédures sont assez fréquentes, et ce principalement
en présence de procédures arbitrales dans lesquelles les arbitres statuent en amiable composition.
L'expertise est l'examen par une personne connue pour ses compétences, l'expert, d'un litige ou
d'un point particulier, généralement technique, de celui-ci, à propos duquel elle fait connaître son
avis.
La principale différence réside dans l'objet de ces deux types de procédure. Alors que l'arbitrage,
tout comme la conciliation, vise la résolution du litige entre les parties, l'expertise permet de
procéder à des constatations ou analyses.
c. La transaction
La transaction est une convention par laquelle les parties mettent fin à un litige né ou à naître en
effectuant des concessions réciproques. La transaction a l'autorité de la chose jugée entre les parties
pour lesquelles elle est donc obligatoire.
La transaction est réglementée par les articles 2044 à 2058 du code civil.
La principale différence entre ces deux notions provient de leur nature : la transaction est un
mode conventionnel de règlement des litiges, alors que l'arbitrage en est un mode judiciaire. Tandis
que l'arbitrage est une procédure de nature contentieuse, la transaction a un caractère amiable. Par
ailleurs, ici ce sont les parties elles-mêmes qui mettent fin à leur litige en se mettant d'accord.
La procédure simulée est un mode amiable de règlement des litiges comportant deux phases
contrastées : dans un premier temps, les conseils des parties procèdent à des échanges de mémoires
et de pièces et plaident ensuite devant les représentants des parties qui sont le plus souvent assistés
d'un conseiller neutre, puis, dans une seconde phase, des discussions ont lieu entre ces
représentants en vue d'aboutir à une transaction.
Cette procédure, originaire des états-unis où elle a prouvé son efficacité, n'est utilisée que depuis
peu de temps en Europe.
• Compétence technique des arbitres, le choix de ces derniers se faisant en grande partie en
raison de la connaissance qu'ils ont des problèmes soulevés par le litige.
• Recherche par les parties d'une justice autre que la justice rendue par les juridictions
étatiques.
B. Tempéraments
• Figurait autrefois parmi les avantages de l'arbitrage son faible coût. Il faut désormais savoir
que, excepté pour les procédures arbitrales se déroulant dans le cadre de chambres professionnelles,
l'arbitrage entraîne des frais très élevés. Cet élément présente néanmoins l'avantage d'encourager
les parties à recourir à des procédures de règlement de leur litige moins onéreuses, notamment la
conciliation.
• L'arbitrage interne a été réformé par le décret n° 80-354 du 14 mai 1980; s'y applique les
articles 1442 à 1491 N.C.P.C., ainsi que les articles 2059 à 2061 c. civ.
• L'arbitrage international a été réglementé par le décret n° 81-500 du 12 mai 1981. Les règles
qui y sont relatives figurent aux articles 1492 à 1507 N.C.P.C.
Son entrée en vigueur date du 28 juillet 1924. Il a eu pour objet d'admettre la validité de la clause
compromissoire et du compromis en matière internationale. La France le ratifia, mais avec une
réserve de commercialité.
Elle est entrée en vigueur le 25 juillet 1929 et a été ratifiée par la France. Elle détermine les
conditions de reconnaissance et d'exécution des sentences arbitrales "étrangères". Son champ
d'application est limité et les conditions d'exécution des sentences qu'elle détermine sont
rigoureuses.
Ces deux conventions, si elles sont toujours en vigueur, sont aujourd'hui d'application très
restreinte puisqu'elles ne concernent plus que les rapports d'États qui ne sont ni l'un ni l'autre partie
à la convention de New York.
La Convention de New York du 10 juin 1958 pour la reconnaissance et l'exécution des sentences
arbitrales étrangères
Elle a été ratifiée par un très grand nombre d'Etats, dont la France (à l'égard de laquelle elle est
entrée en vigueur le 24 septembre 1959). Si, comme son intitulé l'indique, elle énonce les règles pour
la reconnaissance et l'exécution des sentences, son objet est plus large puisqu'elle fixe les grands
principes sur lesquels repose l'arbitrage international : principe de validité des conventions arbitrales
et affirmation de l'autonomie de l'arbitrage international.
Il s'agit d'une convention régionale qui est entrée en vigueur et que la France a ratifiée. Elle pose
des règles pour l'entier déroulement de l'arbitrage, depuis la convention d'arbitrage jusqu'à
l'exécution de la sentence, et repose sur le principe d'autonomie de l'arbitrage.
Ces sources, qui ont une efficacité moins apparente que les précédentes mais réelle, sont
également nombreuses. Parmi les plus importantes l'on trouve :
• Les conventions d'arbitrage-type qui sont rédigées soit unilatéralement par les centres
d'arbitrage, soit par plusieurs centres dans le cadre d'accords interinstitutionnels.
Le terme "arbitrage" est un terme générique qui recouvre des réalités diverses selon les adjectifs
qui le qualifient.
1) Arbitrage volontaire
L'arbitrage est volontaire lorsque les parties y recourent librement.
2) Arbitrage forcé
L'arbitrage est forcé lorsque la loi, exceptionnellement, impose aux parties d'y recourir.
L'art. L.761-5 du code du travail prévoit la saisine obligatoire d'une commission arbitrale pour la
détermination de l'indemnité de congédiement due, dans certains cas, aux journalistes
professionnels.
1) Arbitrage international
Selon les termes de l'art. 1492 N.C.P.C., "est international l'arbitrage qui met en cause des intérêts
du commerce international".
Le critère retenu par la loi française est un critère économique. Est international l'arbitrage relatif
à une opération comportant des transferts de biens, de services ou de monnaie à travers les
frontières.
2) Arbitrage interne
A contrario de ce qui vient d'être vu pour l'arbitrage international, est interne l'arbitrage qui ne
met pas en jeu des intérêts du commerce international.
1) Arbitrage ad hoc
L'arbitrage ad hoc est l'arbitrage qui se déroule en dehors de toute institution permanente
d'arbitrage et qui est organisé par les parties elles-mêmes.
* Avantages
Ce type d'arbitrage laisse totale la liberté des parties. Il permet à ces dernières d'adopter des
procédures adaptées aux spécificités de leur litige. Il est gage de souplesse.
* Inconvénients
Le principal inconvénient de l'arbitrage ad hoc réside dans les risques de blocage qu'entraîne tout
désaccord entre les parties, par exemple, à propos de la désignation du troisième arbitre.
2) Arbitrage institutionnel
L'arbitrage institutionnel est l'arbitrage dont les parties ont confié l'organisation à une institution
permanente d'arbitrage, et qui se déroule conformément au règlement d'arbitrage élaboré par cette
institution.
* Avantages
Parmi les nombreux avantages que présente l'arbitrage institutionnel, l'on retiendra ici les deux
plus fréquemment cités : il évite les risques de paralysie de la procédure arbitrale lorsque celle-ci
connaît des difficultés, il assure aux sentences arbitrales qualité, efficacité et autorité.
* Inconvénients
L'institutionnalisation de l'arbitrage entraîne une moindre personnalisation et une moindre
souplesse de la procédure. Qu'il soit interne ou international, ad hoc ou institutionnel, l'arbitrage
suppose la rédaction d'une convention d'arbitrage dont la mise en oeuvre est à l'origine du procès
arbitral lequel s'achève par le prononcé de la sentence arbitrale qui est susceptible de faire l'objet de
recours.
D. Définition de la convention d’arbitrage :
« La convention d’arbitrage désigne l’accord par lequel les parties décident de soumettre un litige qui
les oppose à des arbitres »11.
o Distinction du compromis d’arbitrage et la clause compromissoire :
1- Le compromis d’arbitrage est une convention d’arbitrage conclue après la naissance du litige.
2- La clause compromissoire ou compromis d’arbitrage, est une clause incérée dans le contrat, donc
antérieure à la naissance du différend.
3- Inutilité de la distinction : Seuls le Traité OHADA et le Règlement d’Arbitrage de la CCJA parlent des
deux notions, tandis que l’AU/DA ne parle que de « Convention d’arbitrage » sans en préciser les
conditions de validité.
Ainsi, la distinction entre les deux notions présente peu d’intérêt car l’AU/DA les soumet toutes au
même régime juridique, d’une part, et, d’autre part, il utilise la terminologie plus générale de «
convention d’arbitrage ».
o L’amiable composition :
L’article 15 alinéa 2 de l’AU/DA dispose que les arbitres « peuvent….statuer en amiable compositeur
lorsque les parties leur ont conféré ce pouvoir ». Ainsi, le pouvoir d’amiable composition doit résulter
d’une volonté des parties clairement exprimée, soit dans la convention d’arbitrage, soit dans un acte
postérieur. En vertu de cette volonté, l’arbitre tranche en amiable compositeur
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2- le règlement des différends : Quels sont les principes qui gouvernent le règlement des litiges
lorsque les parties au contrat n’ont prévu ni clause compromissoire, ni clause attributive de
juridiction?
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3- pour régler les litiges entre les parties au contrat, on peut recourir à l’arbitrage. Quels sont
les différents modes d’arbitrages?
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Application 2
A- « en cas de différend quant à l’interprétation ou l’exécution du présent contrat, les parties sont
convenues de rechercher une solution amiable au mieux de leurs intérêts mutuels. A défaut d’une
telle solution, tout litige survenant à l’occasion du contrat et notamment de sa validité, de son
interprétation, de son exécution est de la seule compétence du tribunal de commerce de Lyon,
nonobstant pluralité de défendeurs ou appel en garantie. »
B- « à défaut d’une solution amiable convenue entre les parties au mieux de leurs intérêts mutuels,
tous différents découlant du présent contrat sont résolus définitivement par voie d’arbitrage suivant
le règlement de conciliation et d’arbitrage de la chambre de commerce international à Paris. »
La commission d’arbitrage se prononce dans un délai de trois mois à partir de sa constitution. Elle
doit entendre les deux parties ou leurs conseils dans leurs exposés. Le lieu d’arbitrage est Paris, la
langue française est la langue d’arbitrage. La décision d’arbitrage, qui comporte la répartition des
frais d’arbitrage, est écrite et notifiée à chacune des parties. Elle est définitive, chaque partie
convenant de l’exécuter et de renoncer à intenter quelque recours que ce soit à son encontre.
TRAVAIL A FAIRE :
1- identifier chacun des deux modes envisagés si le règlement amiable n’aboutit pas.
2- recenser les avantages et les inconvénients de chacune des deux solutions préconisées.
3- dites si la commission d’arbitrage doit appliquer le droit qui régit le contrat.
4- conclure sur le recours à l’arbitrage comme mode de règlement des différends.