HGGSP - Fiches de Révisions

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HGGSP : fiches de révisions

Chronologie
↳ restauration : Napoléon I (1805) → Louis xvIII(1814) → Charle x(1824) → Louis Philippe(1830)
→ II République(1848) → Second Empire(1852)

Restauration : La charte partage le pouvoir entre les rois et deux assemblées dont l’une est
élue(chambre des députés élus et chambre des pairs). Suffrage censitaire.
Monarchie de juillet : Monarchie parlementaire sur le modèle britannique. Suffrage
censitaire élargie( loi du double vote et abaissement de cens).
II République : Régime parlementaire, abolition de l’escalvage. Cependant le soulèvement
ouvrière sont réprimés. Suffrage universel pour les hommes.
2nd Empire : Régime autoritaire. Le pouvoir est concentré et la presse est étroitement
surveillée. Existence d’une opposition républicain. Suffrage universel étroitement contrôlé,
organisation régulière de plébiscite.
III république : Régime parlementaire qui reconnaît les libertés fondamentales. Suffrage
universel masculin, élection libre.

Benjamin Constant (1767-1830)


Un homme de lettres et théoriciens du libéralisme :
Il est né dans une famille protestante. Arrivé à Paris en 1795 il participe à la vie intellectuelle
de son temps.
Il mène une riche carrière politique, présent dans de nombreuse assemblée après la
Révolution. Il défend les principes de la liberté.
Dans son parcours naît une oeuvre à la fois littéraire et politique( De l’esprit de conquête de
l’usurpation, 1814; Principes de politique, 1815)
Une société politique fondée sur la liberté privée :
Constant analyse les cités antiques et la société politique de son temps à travers la
conférence “De la liberté des Anciens comparée à celle des Moderne”
Selon lui la supériorité des Modernes repose sur la liberté individuelle qui permet à chacun
d’entreprendre( si les citoyens antique participais aux affaires politique, ils n'auraient en
revanche que peu de libertés privées)
Le refus de la démocratie directe :
Si les citoyens de la société moderne sont trop absorbés par leurs activités privées, ils
n’auront pas le temps de s’occuper de la vie publique, c’est pour cela que constant favorise
la mise en place d’un régime représentatif(=le peuple souverain élit des
représentants(députés) qui votent la loi en son nom).
Cependant Constant est plus favorable à un régime réservant aux élites sociales la direction
des affaires politiques. Il prône ainsi le suffrage censitaire(= le droit de vote dépend des
condition de la fortune d’un citoyen)

Alexis Tocqueville (1805-1859)


De la démocratie à la tyrannie :
Né dans une des plus grandes familles de la noblesse normande. Il mène une brillante
carrière : juge, député, académicien, ministre des Affaires étrangères, juriste et théoricien
politique. Il est l’auteur de deux ouvrages majeurs(entre 1835-1840) qui replace 1789 dans
une continuité historique.
L’égalité en démocratie :
L’égalité pour Tocqueville est la passion politique de son temps, directement représenté
dans la démocratie américain fondée en 1787. Il croit pouvoir instaurer cette démocratie en
Europe.
L’égalité n’est pas de nature économique pour lui, mais juridique et politique. Il prône le
suffrage universel(contrairement à BC).
La démocratie américain : repose sur la constitution proclamée en 1787 et fondant un
régime républicain fédéral avec séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire.

Le risque du despotisme démocratique :


Pour tocqueville, l’égalité ne va pas avec la liberté parce que cela pourrait former une
nouvelle de despotisme. Dans un système basé sur l’élection, l’égalité peut aboutir à “la
tyrannie de la majorité. Les citoyens peuvent se désintéresser des affaires publiques,
renoncer à leurs droits et s’en remettre à un chef , élu, mais tout puissant.
Pour éviter cela Tocqueville appelle à une citoyenneté active, par l’instruction publique, une
presse libre et des partis politiques démocratiques.

Crise et fin de la démocratie au Chili :


1970: la victoire électorale de l’Unité populaire
En 1940, le Chili connaît une réelle stabilité politique dans un cadre démocratique. Mais le
pays est également marqué par de très fortes inégalités sociales : 10% de propriétaires
possèdent 86% des terres fertiles. Le 4 septembre 1970, est élu président de gauche
Salvador Allende. Il a réussi à réunir les partis socialistes et communiste au sein d’une
alliance électorale, l’Union populaire.
Il prévoit des nationalisations(=faire passer sous le contrôle de l’Etat des entreprises
privées) et une accélération de la réforme agraire(=est une politique visant à répartir les
terres agricoles de manière équitable).
La politique économique et sociale de l’Union populaire
En 1971 l’UP nationalise les industries de base, les banques, les mines(de cuivres, minerais
première ressources du pays).
De grands domaines agricoles sont saisis et répartis entre les paysans, l’UP procèdent
également à une hausse des salaires. Ces réformes augmentent la production du pays,
mais également à l’origine d’une pénurie croissante des biens alimentaires et d’une forte
inflation.
Des oppositions multiples
Aux Etat-Unis la crainte d’une contagion socialiste de l'Amérique latine les font utiliser
l'armée économique contre l’UP. Les compagnies américaines présentes au Chili
s’opposent aux nationalisations. A l'extrême gauche, certains poussent vers une révolution
communiste de type castriste(=désigne le mouvement mené par Fidel Castro, en 1959 il
prend le pouvoir à Cuba et y instaure une dictature communiste).
A droite, ils pensent aussi à un coup d'État. La démocratie chrétienne glisse vers une
opposition frontale. En décembre 1971 est organisé à Santiago “une marche des casseroles
vides” contre les pénuries.
La chute d’Allende
La grève lancée par la droite en octobre 1972 échoue tandis que les législatives de mars
1973 donnent 44% des suffrages à l’UP. Ce résultat traduit la bipolarisation de la société
chilienne. L'armée est également fortement divisée. Le 29 juin 1973, Allende résiste grâce
au soutien du général Carlos Prats(tentative de putsch militaire). Mais, le 11 septembre
1973, le coup d'État du général Augusto Pinochet, entraîne la chute de la république et la
mise en place d’une dictature qui dure jusqu'en 1990.

Transition democratique au Portugal et en Espagne :


La Portugal de Salazar (1932-1974)
En 1932, Antonio de Oliveira Salazar, professeur d’économie à l’université de Coimbra
devient le chef du gouvernement portugais. Mélange de nationalisme et de traditionalisme
catholique, la dictature salazarienne, appelée Estado Novo (Etat nouveaux), maintient le
Portugal dans le sous-développement. Le multipartisme est interdit, la presse censurée et
les opposants pourchassés par la police politique.
L’Espagne de Franco(1939-1975)
Vainqueur de la guerre d’Espagne(1936-1939), le général Francisco Franco met en place
une dictature meurtrière dans ces premières années. Elle s'appuis sur l'amé et l’Eglise. A la
fin des années 1950, Franco engage l'Espagne dans une modernisation économique. Les
années 1960 sont marquées par une croissance et une hausse du niveau de vie.

Le Portugal et la “révolution des oeillets"(25 avril 1974)


Dans les années 1960, Salazar engage le Portugal de coûteuses et traumatisantes guerres
coloniales en Angola, Guinée et Mozambique. En 1968, malade il cède la place à Marcello
Caetano. C’est l'armée qui va renverser le régime lors de la “révolution des œillets", le 25
avril 1974, sans violence. Les militaires, réunis le mouvement des forces armées(MFA)
annoncent le retour à la démocratie.
La transition démocratique en Espagne
Désigné comme successeur par Franco, Juan Carlos de Bourbon devient roi à la mort du
dictateur en 1975. En 1976, il nomme Adolfo Suarez chef du gouvernement. Malgré
l’opposition des nostalgiques du franquisme,il autorise le multipartisme, les syndicats,
rétablit l’autonomie de la Catalogne et du Pays basque. En rétablissant la démocratie,
Suarez obtient du socialiste Felipe Gonzalez et du communiste Santiago Carrillo qu’ils
acceptent la monarchie constitutionnelle comme régime légitime.

Le Portugal : une diffivile transition vers la démocratie


En 1974, le climat politique est tendu, plusieurs tentatives de coup d'État ont lieu, y compris
après les élections législatives d'avril 1975. Le Parti socialiste portugais(PSP) de Mario
Soares arrive en tête. La constitution de la IIIe république, votée en avril 1976 instaure un
régime semi-présidentiel(=est un régime qui accorde de large pouvoirs au président mais
dont le gouvernement est responsable devant le parlement. C’est le cas de la νe république
en France)
L’Espagne : un lent processus vers l'alternance politique
Les premières élections libres ont lieu le 15 juin 1977. Les cortès(l’assemblée) votent la
constitution en 1978. Mais la jeune démocratie doit faire face à une tentative de coup d'État
militaire en 1981. Un ans après, la victoire de socialistes de Felipe Gonzalez aux législatives
marque la première alternance pacifique du pays

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