Modele de Contrat D'entreprise

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PROJET: …………………………………………………………………………………………………………….

CONTRAT D’ENTREPRISE
TRAVAUX

N°…………/2020

INTITULE DU PROJET
REALISATION DE …………..
Lot N°01 : Terrassement
Lot N°02 : Gros-Œuvres
Lot N°03 : Second-Œuvres

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Le présent contrat est passé entre les soussignés :

La société ……………………, de droit Algérien, au capital social de………………, immatriculée au


registre de commerce sous le N°…………..-../.., du……………………………., au siège social est
sis ……………………………… Algérie, représentée par Monsieur …………….., agissant en sa
qualité de ……….., ayant tous les pouvoirs à l’effet des présentes, désignée ci-après par le terme <<
Maitre de l’ouvrage>>,

d’une part,

et

L’entreprise …………………………, de droit …………., au capital social de ……………….., siège


social sis à……………………………………., immatriculée au registre de commerce de la chambre
de commerce de……………… (indiquer le pays) sous le N°…………….. du ……….., Représentée
par Monsieur ……………., ayant tous les pouvoirs à l’effet des présentes, dénommée ci-après par le
terme << l’entrepreneur >>,

d’autre part

Il a été convenu et arrêté ce qui suit :


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ACTE D'ENGAGEMENT
Je soussigné :
Nom et prénom : ……………
Profession : ……………
Demeurant à : ……………………………………..
Agissant au nom et pour le compte de : ………………………………
Inscrite au registre de commerce de la chambre de Commerce de…………….. (pays) sous le
N°………………. en date du ……………….
Après avoir pris connaissance des pièces du projet de contrat et après avoir apprécié, à mon point de
vue et sous ma responsabilité, la nature et la difficulté des prestations à exécuter :
"Intitulé du projet "
- Remets, revêtus de ma signature, un bordereau des prix et un détail estimatif, établis conformément
aux cadres figurant au dossier de consultation.
- Me soumet et m’engage envers le maitre de l’ouvrage ………. à exécuter les prestations
conformément aux conditions aux clause convenue dans le contrat et aux prescriptions techniques dans
le respect de la législation Algérienne en vigueur, de la réglementation et des normes régissant les
modalités d’exécution de ces prestations, moyennant la somme de :
………………………DA en HT
En toutes lettres : ………………………………………………………………………….
……………………………… DA en TTC
En toutes lettres : …………………………………………………………

Montant TVA 19% : ………………………….DA


En toutes lettres : …………………………………………………………

M’engage à exécuter les travaux et les prestations dans un délai de …….. (…….) mois ou jours.

Le Maitre d’Ouvrage se libère des sommes dues, par lui, en faisant donner crédit au compte bancaire
N° ……………………………
Ouvert auprès de: ………………………..
Adresse : ………………………………..

Affirme, sous peine de résiliation de plein droit du marché ou de sa mise en régie aux torts exclusifs de
L’entrepreneur, que ladite société ne tombe pas sous le coup des interdictions édictées par la
législation et la réglementation en vigueur.
Certifie, sous peine de l’application des sanctions prévue par l’article 216 de l’ordonnance N° 66-156
du 8 juin 1966, modifiée et complétée, portant code pénal que les renseignements fournis ci-dessus sont
exacts.
Fait à …………., le ………………….
(Nom et prénom, qualité du signataire et cachet humide)

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DECLARATION A SOUSCRIRE
Dénomination de la société : ………………………………………
Adresse du siège social : ……………………………………..
Forme juridique de la société: ……………………….
Montant du capital social: ………………………
Inscrite Registre de Commerce de la chambre (pays) sous le N°…………… du …………..
Wilaya(s) où seront exécutées les prestations, objet du contrat : ……………..
Nom, prénom, nationalité, date et lieu de naissance du ou des responsables statutaires de la société et
des personnes ayant qualité pour engager la société à l'occasion du contrat : Monsieur …………., né
le ………………. à …………….. (pays) de nationalité …………….
Existe-t-il des privilèges et nantissement inscrits à l'encontre de la société au greffe du tribunal, section
commerciale? NON.
Le déclarant atteste que la société n'est pas en état de faillite, de liquidation ou de cessation d'activité ;
Le déclarant atteste que la société ne fait pas l'objet d'une procédure de déclaration de faillite, de
liquidation ou de cessation d’activité ;
La société est-elle en état de règlement judiciaire ou de concordat? NON.
La société fait-t-elle l'objet d'une procédure de règlement judiciaire ou de concordat? NON.
La société a-t-elle été condamnée en application des dispositions de l'ordonnance n° 03-03 du 19 juillet
2003, modifiée et complétée, relative à la concurrence ? NON.
Le déclarant atteste que la société est en règle avec ses obligations fiscales, parafiscales et l'obligation
de dépôt légal de ses comptes sociaux ;
La société s'est-t-elle rendue coupable de fausses déclarations ? NON.
La société a-t-elle fait l'objet d'un jugement ayant autorité de la chose jugée et constatant un délit
affectant sa probité professionnelle? NON.
La société a-t-elle fait l'objet de décisions de résiliation aux torts exclusifs, par des maîtres d’ouvrages?
NON.
La société est-elle inscrite au fichier national des fraudeurs, auteurs d'infractions graves aux
législations et réglementations fiscales, douanières et commerciales ? NON.
La société a-t-elle été condamnée pour infraction grave à la législation du travail et de la sécurité
sociale? NON.
Indiquer le nom, le(s) prénom(s), la qualité, la date et le lieu de naissance et la nationalité du signataire
de la déclaration: ..................................................................................
J'affirme, sous peine de résiliation de plein droit du contrat ou de sa mise en régie aux torts exclusifs de
la société, que ladite société ne tombe pas sous le coup des interdictions édictées par la législation et la
réglementation en vigueur.
Je certifie, sous peine de l'application des sanctions prévues par l'Article 216 de l'ordonnance n° 66-
156 du 8 juin 1966, modifiée et complétée, portant code pénal que les renseignements fournis ci-
dessus sont exacts.
Fait à …………, le ………………

(Nom et prénom, qualité du signataire et cachet humide)

DECLARATION DE PROBITE
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Je soussigné (e),
Nom et prénoms : ………………….
Agissant au nom et pour le compte de la société ……………………….
Je déclare sur l'honneur que ni moi, ni l'un de mes employés, représentants ou sous-traitants, n'avons fait
l'objet de poursuites pour corruption ou tentative de corruption.
M'engage à ne recourir à aucun acte ou manœuvre dans le but de faciliter ou de privilégier le traitement
de mon offre au détriment de la concurrence loyale.
M'engage à ne pas m'adonner à des actes ou à des manœuvres tendant à promettre d'offrir ou d'accorder,
à un intermédiaire, directement ou indirectement, soit pour lui-même ou pour une autre entité, une
rémunération ou un avantage de quelque nature que ce soit, à l'occasion de la préparation, de la
négociation, de la conclusion ou de l'exécution du contrat ou d’éventuel avenant au contrat.
Certifie, sous peine de l'application des sanctions prévues par l'Article 216 de l'ordonnance n° 66-156
du 8 juin 1966, modifiée et complétée, portant code pénal que les renseignements fournis ci-dessus sont
exacts.

Fait à …………, le …………….


Le Déclarant
(Nom et prénom, qualité du signataire et cachet humide)

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CAHIER DES PRESCRIPTIONS SPECIALES

I-DISPOSITIONS GENERALES
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ARTICLE N°01 : OBJET DU CONTRAT

Conformément aux dispositions contractuelles du présent contrat, l’entrepreneur s’engage sans réserves,
à réaliser pour le compte du Maître d’Ouvrage le projet de ……………………...
Le projet objet du présent contrat se compose de ……………lots :
Lot N°01 : ……………..
Lot N°02 : ……………….
Lot N°03 : ……………..,
Etc….

ARTICLE N°02 : MODE DE PASSATION DU CONTRAT

Le présent contrat est passé de gré à gré sur la base d’une entente mutuelle de l’acceptation de toutes les
conditions régissant la réalisation du projet.

ARTICLE N°03 : DOCUMENTS CONTRACTUELS

Les pièces contractuelles constituant le contrat sont par ordre de priorité, les suivants:

- Pièce contractuelle N° 1 : L’acte d’engagement


- Pièce contractuelle N° 2 : La déclaration à souscrire
- Pièce contractuelle N° 3 : La déclaration de probité
- Pièce contractuelle N° 4 : Le présent cahier des prescriptions Spéciales (C.P.S.) constitué par :

• Les dispositions générales.


• Les dispositions financières.
• Les dispositions techniques.
• Les dispositions particulières
• Le BPU : Bordereau des Prix Unitaires.
• Le DQU : Détail Quantitatif Estimatif
• Le BPUTO : Le Bordereau des Prix.Unitaires pour les Travaux Optionnels (prix unitaires des
travaux non quantifiés).
- Le Planning : Planning et programme des travaux.
- Les Documents Graphiques d’Exécution : Tous les Plans d’Exécution remis par le maitre de
l’Ouvrage.
- Mémoire Technique : Méthodologie et stratégie d’exécution des travaux qui doivent prendre en
compte les moyens engagés.
- Inventaire du Matériel : Liste du matériel requis pour la réalisation du projet.

Sont considérées comme pièces contractuelles, bien que n’étant pas jointes au contrat, les divers
règlements régissant les activités et les travaux décrits dans le présent CPS, propres à ce secteur ainsi
que toutes les normes techniques en vigueur afférentes à cette activité.

Documents à compléter :

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Le maitre d'ouvrage communiquera en temps utile ou fera communiquer à l'entrepreneur les plans
d'exécution approuvés par le CTC et tout autre plan de détail, plans complémentaires ou additifs de
plans, correctifs, instructions, notes technique ou additifs au cahier des clauses techniques
particulières, après signature du présent contrat et engagement des travaux, tels que mentionnés dans le
planning des travaux et avant toute intervention sur le lot ou la partie de lot et de travaux.

Les pièces qui seront communiquées à l’entrepreneur postérieurement à la conclusion du présent


contrat auront valeur contractuelle.

ARTICLE N°04 : LES ORDRES DE SERVICE

Les ordres de service sont des documents écrits par lesquels le maitre de l’ouvrage ou son représentant
notifie à l’entrepreneur les instructions relatives à la mise en œuvre et à l’exécution du contrat et de ses
éventuels avenants. Ils sont établis en Quatre (04) exemplaires et doivent comporter les mentions
obligatoires suivantes :
- Le numéro d’ordre chronologique et d’enregistrement sur le registre spécial des ODS ;

- L’objet et le contenu exact de la ou les prescriptions ;

- Les références du Contrat et/ou de l’avenant ;

- La raison sociale et le siège domicile de l’entrepreneur destinataire de l’ODS ;

- La date d’établissement de l’ODS et la date de notification à l’entrepreneur.

L’Entrepreneur doit se conformer strictement aux prescriptions contenues dans les ordres de service qui
lui sont notifiés, s’il estime que les prescriptions contenues dans l’un des ordres de service dépassent les
obligations de son contrat, il doit, sous peine de forclusion, en présenter l’observation écrite et motivée
au maitre de l’ouvrage dans un délai de deux (2) jours à compter de la date de notification de cet ordre
de service.

Cette réclamation ne suspend pas l’exécution de l’ordre de service à moins qu’il en soit ordonné
autrement par le maitre de l’ouvrage. Si ce dernier donne raison, par écrit, à l’entrepreneur, l’ordre de
service est alors annulé.

Si pour une raison ou une autre, l’entrepreneur refuse de recevoir la notification de l’ordre de service, il
sera établi à son encontre un procès-verbal de carence par le représentant du maitre de l’ouvrage. Le
refus de recevoir l’ODS ne dispense pas l’entrepreneur de l’obligation de se conformer aux prescriptions
qui lui seront lus et portées dans le dit procès-verbal de carence.

Toutefois, l’entrepreneur a obligation de vérifier tous les documents qui lui sont remis par le maitre de
l’ouvrage. Il doit signaler par écrit avant toute exécution les erreurs, les omissions ou contradictions que
peuvent comporter les documents qui lui sont remis.

ARTICLE N°05 : LES AVENANTS

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L’avenant constitue un document contractuel accessoire au contrat qui, dans tous les cas, est conclu
lorsqu’il a pour objet l’augmentation ou la diminution des prestations et/ou la modification d’une ou
plusieurs clauses contractuelles conclues à ce contrat.
Les prestations ou travaux, objet de l’avenant, peuvent couvrir des opérations nouvelles entrant dans
l’objet global du contrat.
Lorsque les circonstances le justifient, le maitre de l’ouvrage peut proroger, par avenant, le délai alloué
à la réalisation du projet.
En tout état de cause, un avenant ne peut modifier, de manière essentielle ou substantielle, l’économie
du contrat, sauf sujétions techniques imprévues ne résultant pas du fait des parties. Dans ce cadre,
toute modification du montant contractuel en augmentation ou en diminution doit faire l’objet
d’avenant.
Au cas où il ne peut être tenu compte des prix contractuels fixés au contrat pour les opérations
nouvelles prévues dans un avenant, de nouveaux prix peuvent, le cas échéant, être fixés.

Toute modification des dispositions du présent contrat et de ses annexes ne pourra intervenir
ultérieurement que par voie d’avenant au contrat.

ARTICLE N°06 : FORME ET LANGUE DU CONTRAT

Le présent contrat est établi en langue française qui fait foi dans toutes les communications entre le
maitre de l’ouvrage et l’entrepreneur.

ARTICLE N°07 : LEGISLATION REGISSANT LE CONTRAT

Seule la législation en vigueur en Algérie s’applique au présent contrat.


L’entrepreneur doit se conformer en tous points aux dispositions de la réglementation en vigueur ayant
trait à son activité et à l’exécution des prestations, à la reprise d’éventuelles malfaçons et à la remédiation
à tout vice apparents ou cachés.
L’entrepreneur doit se conformer à toute loi ou règlement juridique ou administratif émanant de
l’autorité Algérienne et applicable à ses activités, en particulier, aux lois de finances en vigueur.
L’entrepreneur et son personnel doivent être soumis à la législation sociale et fiscale algérienne.

ARTICLE N°08 : EXCLUSION DES INTERMEDIAIRES


Le recours par l’entrepreneur aux intermédiaires dans le cadre de ce contrat que ce soit avant et durant
l’exécution des prestations est formellement interdit.
En conséquence, le présent contrat est conclu et sera exécuté sans l’entremise, l’assistance ou
l’intervention d’un intermédiaire, courtier commissionnaire et assimilé.
Par << intermédiaire >> au sens du présent contrat, les parties entendent : toute personne physique ou
morale qui, à l’occasion de la conclusion ou de l’exécution dudit contrat, perçoit ou tente de percevoir,
directement ou indirectement, une rémunération ou avantage, de quelque nature que ce soit, en échange
d’une intervention, de quelque nature qu’elle soit et sous n’importe quelle forme sous laquelle elle
s’exerce.

ARTICLE N°9 : DOMICILIATION BANCAIRE DU CONTRAT

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Le présent contrat est domicilié à ………………………………………………….


Les règlements dus seront exécutés par le maitre de l’ouvrage au profit de l’entrepreneur par virement à
son compte Bancaire :

N°……………………………………………………
Auprès de…………………………………………………
Agence……………………………………………………….Adresse…………………………

ARTICLE N°10 : NANTISSEMENT DU CONTRAT

L’entrepreneur n’est pas autorisé à mettre le présent contrat en nantissement. À cet effet, un exemplaire
unique du présent contrat sera notifié et remis à l’entrepreneur par lettre de notification.

ARTICLE N°11 : OBLIGATION D’INFORMATION A LA CHARGE DE L’ENTREPRENEUR

L’entrepreneur est tenu de notifier au représentant du maitre de l’ouvrage, les modifications survenant
au cours de l’exécution du présent contrat et qui se rapportent :

1- Aux personnes ayant pouvoir de l’engager ;

2- A la forme juridique sous laquelle exerce son activité ;

3- A la dénomination ou à la raison sociale de son entreprise ;

4- À sa nationalité et celle de son entreprise ;

5- A son domicile ou à son siège social ;

6- A l’adresse proche des lieux des travaux ;

7- Au montant de son capital social ;

8- Aux personnes statuaires ;

9- Toute modification, suspension ou résiliation des polices d’assurance qu’il est tenu de souscrire
en application de l’article N° (indiquer le numéro article du contrat traitant des assurances
exigibles) du présent contrat.

10- Toute décision d’une autorité administrative ou juridictionnelle prononcée à son encontre relative
à son activité.

Toute information à délivrer en application des stipulations ci-avant, est à notifier dans la limite des
huit (8) jours à compter de l’évènement auquel elle se rapporte.

ARTICLE N°12 : DOMICILE DU MAITRE DE L’OUVRAGE

Le maitre de l’ouvrage est officiellement domicilié à …………………….


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L’entrepreneur adressera à ce domicile toute correspondance concernant l’exécution du présent contrat.

ARTICLE N°13 : DOMICILE DE L’ENTREPRENEUR

L’entrepreneur est tenu de communiquer au maitre de l’ouvrage dans les quinze (15) jours qui suivent
la date de notification du présent contrat, l’élection de son domicile à proximité des travaux. Toutefois
l’adresse complète de son siège social est : ………………………………………….

Les notifications du maitre de l’ouvrage sont valablement faites au domicile élu ou au siège social de
l’entrepreneur sus indiqué.

En cas de changement de domicile ou de siège social, l’entrepreneur est tenu d’en aviser le maitre de
l’ouvrage, par lettre avec accusé de réception, dans les huit (8) jours suivant la date d’intervention de ce
changement.

Dans le cas de refus des notifications, la notification de tout document par le maitre de l’ouvrage et par
affichage au niveau du siège de la mairie du lieu du siège social de l’entreprise est considérée comme
valable et ayant pouvoir probant.

ARTICLE N°14 : CLAUSES ENVIRONNEMENTALES

En application des dispositions relatives à l’aménagement et au développement durable du territoire,


l’entrepreneur doit mettre en œuvre sa méthodologie pendant l’exécution du contrat pour que
l’environnement dans toutes ses dimensions soit respecté.

L’entrepreneur est tenu donc de mettre en œuvre tous les éléments à caractère social et environnemental
qui prennent en compte les objectifs de développement durable conciliant développement économique,
protection et mise en valeur de l’environnement et progrès social.

L’entrepreneur devra en outre veiller au respect des prescriptions législatives et réglementaires en


vigueur en matière d’environnement, de sécurité et de santé des personnes, et de la préservation du
voisinage lors de l’exécution et pendant la période de garantie des travaux.

Pour l’élaboration de son programme d’exécution et pendant le déroulement des travaux, l’entrepreneur
devra tenir compte des sujétions suivantes liées à l’environnement, et en particulier :
- La protection contre les dégagements de poussières et bruits et la mise en place de grillages de
protections contre toute incursion animale ;

- Le non-déboisement au-delà des limites indiquées par le maitre de l’ouvrage ;

- Interdiction de tout rejet polluant et obligation de stockage des produits polluants sur des aires
étanches ;

- Permettre une circulabilité et praticabilité des voies de cheminement ;

- Le respect des dispositions constructives réglementaires lors des terrassements, de drainage, de


pompages, de soutènements et de confortements ;

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- Le respect des dispositions règlementaires applicables aux périodes de bétonnage ;

- S’interdire de tous les épanchements directs de substances toxiques dans les cours d’eaux, sur
les voies et dans la nature ;

- La protection contre les odeurs, les ruissèlements et la pollution lors des extractions et dépôts ;

ARTICLE N°15 : MESURES DE SECURITE

Lorsque les travaux sont à exécuter dans un point sensible ou une zone protégée, l’entrepreneur doit
observer les dispositions particulières qui lui sont communiquées par le maitre de l’ouvrage.

L’entrepreneur ne peut prétendre, de ce chef, ni à une prolongation du délai d’exécution ni à une


indemnité.
La sécurité interne sous toute sa dimension est à la charge exclusive de l’entrepreneur, qui, doit se
soumettre au plan de sécurité décidé par les pouvoirs publics.

ARTICLE N°16 : INDEPENDANCE DE L’ENTREPRENEUR

L’entrepreneur est tenu de garder une indépendance d’action absolue vis-à-vis des attributaires d’autres
contrats de travaux ou de prestations qui interviennent dans le cadre de l’exécution du projet conçu par
le maitre de l’ouvrage.

ARTICLE N°17 : DISPOSITIONS PARTICULIERES

Le personnel étranger de l’entrepreneur sera tenu pendant son séjour en Algérie de respecter les lois et
règlements en vigueur et s’abstiendra de toute activité qui serait de nature à porter atteinte à la politique
et à la sécurité intérieure ou extérieure du pays d’accueil.

Le maitre d’ouvrage et l’entrepreneur s’engagent à créer un climat de collaboration très étroit entre leurs
personnels, en vue de mener à bon terme le contenu et l’objet du présent contrat. Toute difficulté qui
surgirait en cours d’exécution et en marge des clauses contractuelles devra être réglée à l’amiable avant
toute action judiciaire.

L’entrepreneur déclare expressément que les engagements souscrits par lui au titre du pèsent contrat sont
en conformité avec les dispositions législatives et règlementaires régissant son activité.

L’entrepreneur s’engage à dédommager le maitre de l’ouvrage, dans le cas où une plusieurs dispositions
légales ou règlementaires régissant son activité, affecteraient les termes du présent contrat et le projet
lui-même.

Pour la réalisation des travaux et prestations objet du présent contrat, l’entrepreneur devra, dans la
mesure du possible, accorder la priorité au recrutement de la main-d’œuvre locale. De ce fait, il devra se
rapprocher des structures locales compétentes afin d’exprimer ses besoins.

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L’Entrepreneur ne peut opérer aucune modification dans la composition du matériel affecté à l’exécution
du contrat sans avoir obtenu au préalable l’accord écrit du représentant dument habilité par le maitre de
l’ouvrage.

ARTICLE N°18 : PERSONNEL ET MAIN D’ŒUVRE

L’entrepreneur emploiera pour le projet objet du présent contrat et notamment sur le site de la réalisation,
en vue de l’exécution des travaux et de la reprise des malfaçons :

a) Uniquement des techniciens et ingénieurs compétents et expérimentés dans leurs spécialités


respectives ainsi que des conducteurs de travaux et chefs d’équipes capables d’assurer la
bonne surveillance et le pilotage parfait des travaux,

b) Une main-d’œuvre qualifiée, semi qualifiée et ordinaire permettant la bonne réalisation de


toutes ses obligations dans le cadre du présent contrat et dans le strict respect des délais
d’exécution.

Les dispositions suivantes devront expressément être respectées :

1- L’entrepreneur est responsable du recrutement de l’ensemble du personnel et de la main


d’œuvre, locale ou non, et de leur rémunération, de leur hébergement ainsi que de leur
nourriture et transport, dans le strict respect de la législation en vigueur.

2- L’entrepreneur devra s’assurer que le personnel et la main d’œuvre recrutés sont en nombre
suffisant pour lui permettre de s’acquitter de ses obligations conformément aux termes du
contrat.

3- L’entrepreneur procédera au recrutement, de la totalité de la main d’œuvre nécessaire à


l’exécution des travaux, dans les conditions prévues par les règlements en vigueur.

4- L’entrepreneur devra tenir à la disposition du maitre de l’ouvrage la liste des ouvriers qu’il
emploie sur le chantier avec leurs qualifications.

5- L’entrepreneur s’engagera à recruter le maximum de personnel algérien.

6- Le maitre de l’ouvrage se réservera le droit d’exclure du projet toute personne contrevenante


aux dispositions prévues dans le contrat.

7- Le recrutement par l’entrepreneur ou par ses fournisseurs de personnel faisant partie de la


ressource humaine du maitre de l’ouvrage est strictement interdite. A cet effet, l’entrepreneur
s’engage à ne pas recourir au recrutement du personnel du maitre de l’ouvrage pendant toute la
durée d’exécution du contrat sauf accord écrit délivré par le maitre de l’ouvrage.

8- L’entrepreneur s'engage à ne pas utiliser dans ses relations contractuelles avec le maitre de
l’ouvrage, les cadres issus des sociétés ou des entreprises du maitre de l’ouvrage dont la
relation de travail avec ces dernières a cessé depuis moins de trois (03) années. L’entrepreneur,

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bien que disposant de la faculté de recruter les cadres issus des sociétés ou des entreprises du
maitre de l’ouvrage, ne doit pas, pour autant, les faire intervenir dans le projet relevant du
présent contrat.

9- L’entrepreneur supporte seul les conséquences dommageables des fraudes ou malfaçons


commises par les personnes qu’il emploie dans l’exécution des travaux objet du présent contrat.

10- Lorsque l’entrepreneur est autorisé à sous-traiter une partie des travaux, ses sous- traitants sont
liés par toutes les obligations identiques au présent article.

11- L’entrepreneur doit rémunérer son personnel et sa main d’œuvre conformément à la législation
en vigueur.

12- Le maitre de l’ouvrage peut exiger à tout moment de l’entrepreneur la justification qu’il est en
règle à l’égard de la législation sociale, notamment en matière de salaires, d’hygiène, santé et de
sécurité., en ce qui concerne l’application de ces dispositions à son personnel employé à
l’exécution des travaux objet du contrat,

13- L’entrepreneur doit maintenir un état détaillé ventilé par catégorie des travailleurs qu’il emploie,
qui sera disponible pour inspection pendant les heures de travail, et en fournir mensuellement un
récapitulatif au maitre de l’ouvrage dans un format approuvé par ce dernier.

14- Sous réserve des dispositions législatives et réglementaires applicables en matière d’emploi de
main-d’œuvre étrangère, l’entrepreneur prendra les dispositions nécessaires pour l’obtention en
temps utile de tous les visas et permis requis et, notamment, les permis de travail et de séjour
destinés au personnel dont les services sont jugés nécessaires.

15- L’entrepreneur sera responsable du rapatriement du personnel étranger sur les lieux où il a été
recruté ou au lieu de son domicile.

16- L’entrepreneur doit constamment prendre les précautions nécessaires à la protection de la santé
et de la sécurité de son personnel.

17- En collaboration avec les autorités sanitaires locales, l’entrepreneur doit faire en sorte que le
personnel médical, les installations de premiers secours, l’infirmerie et les services d’ambulance
soient toujours disponibles sur le site et sur les lieux de travail et sur les lieux destinés à leur
hébergement. Il doit en outre prendre toutes les dispositions nécessaires en matière d’hygiène
pour la prévention des épidémies ou pandémies.

ARTICLE N°19 : ASSURANCES ET RESPONSABILITES

Les biens d’équipements, matériels, produits et matériaux importés dans le cadre du présent contrat
feront l’objet d’une assurance transport tous risques. Cette assurance sera à la charge de l’entrepreneur
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et doit être contractée auprès d’une compagnie algérienne d’assurance. Elle couvrira tous les risques liés
au transport depuis l’usine jusqu’au site du projet. Le montant de cette police d’assurance est intégré
dans les prix unitaires des biens d’équipements, matériels, produits et matériaux, conclus au présent
contrat.

L’entrepreneur est responsable vis-à-vis des tiers de tous les dommages ou dégradations qui auraient
lieu du fait du fonctionnement du chantier. Il sera également responsable des dommages éventuels
pouvant résulter du transport des matériaux, biens d’équipements, produits et matériels à la traversée des
propriétés publics ou privées.

Les indemnités à payer en cas d’accident sont dues par l’entrepreneur, sauf recours contre l’auteur de
l’accident. En aucun cas, le maitre de l’ouvrage ne pourra être tenu pour responsable, même
partiellement.

ARTICLE N°20 : ASSURANCES RESPONSABILTE-CIVIL (RC)

L’entrepreneur devra souscrire, Huit (8) jours après la notification du contrat :

- Une assurance responsabilité civile aux tiers, couvrant tous les dommages corporels et matériels
pouvant survenir à des tiers pendant l’exécution du contrat. La police devra spécifier que le
personnel du maitre de l’ouvrage, l’ingénieur ou l’organisme de contrôle technique ou de suivi
et leurs représentants, le personnel du laboratoire de contrôle de qualité ainsi que le personnel
d’autres entreprises ou fournisseurs se trouvant sur le chantier, sont considérés comme tiers vis-
à-vis des assureurs.

- Une assurance couvrant tous les risques d’accidents de travail, vis-à-vis de son propre personnel.

Le maitre d’ouvrage ne peut être tenu pour responsable des dommages ou indemnités légales à payer en
cas d’accidents survenus aux ouvriers ou employés du titulaire ou de ses sous-traitants ou aux tiers. A
ce titre, l’entrepreneur garantira le maitre d’ouvrage contre toute demande de dommages-intérêts ou
indemnités et contre toute réclamation, plainte, poursuite, toutes charges et dépenses de toute nature
relatives à ces accidents.

ARTICLE N°21 : ASSURANCES TOUS RISQUES CHANTIERS (TRC) ET GARANTIE


DECENNALE

L’entrepreneur devra souscrire avant toute ouverture du chantier une police d’assurance Tous Risques
Chantiers (TRC) s’appliquant à l’ensemble des constructions, matériaux, équipements, produits et
matériels contre tous dommages, pertes, avaries et détériorations quelle qu’en soit la cause et notamment
à la suite d’incendie, tempête, tremblement de terre, effondrement, vol, inondation, glissement ou
affaissement de terrain, infiltration, foudre ou tout autre risque naturel ou technologique conformément
aux lois et règlements en vigueur en Algérie.

Cette assurance devra également couvrir les pertes ou dommages qui pourraient être causés par
l’entrepreneur dans l’accomplissement des obligations qui lui incombent pendant le délai de la garantie.

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Conformément aux articles 178,179 et 181 de l’ordonnance N° 95-07 du 25/01/1995, relative aux
assurances, l’entrepreneur devra prendre toute disposition utile pour souscrire une police d’assurance
décennale garantissant la stabilité, la solidité et la sécurité des ouvrages pendant une période de dix (10)
années, comme prévu par les articles 554 et 556 de l’ordonnance N°75-88 du 26/09/1975, modifiée et
complétée portant code civil. La période de dix (10) ans couverte par l’assurance débute à la date de
réception définitive des travaux. L’attestation d’assurance décennale sera remise au maitre d’ouvrage
avant la délivrance du certificat de réception provisoire. L’assurance Décennale doit couvrir
complètement l’entrepreneur sans risque de voir en cas de sinistre appliquer par l’assureur une réduction
d’indemnité par application des règles proportionnelles. Dans le cas où l’entrepreneur ne satisfait pas à
cette obligation d’assurance décennale des ouvrages, le maitre de l’ouvrage peut après mise en demeures
restée sans effet, engager le paiement des primes dues par l’entrepreneur et à ses frais. Les sommes
correspondantes seront déduites des sommes dues à l’entrepreneur au titre de caution bancaire de
garantie ou retenue de garantie. Si le montant des primes à payer est supérieur au montant de la caution
bancaire de garantie ou de la retenue de garantie, l’entrepreneur est considéré débiteur envers le maitre
de l’ouvrage du montant restant.

L’entrepreneur remettra au maitre d’ouvrage, avant tout commencement des travaux, un exemplaire des
polices d’assurances souscrites à l’exception de la police d’assurance décennale. Toutes les polices
devront être prises auprès d’une compagnie d’assurance algérienne, préalablement agrée par le maitre
de l’ouvrage. Elles devront comprendre une clause interdisant leur résiliation sans décision préalable du
maitre d’ouvrage préalablement saisi par écrit par l’assureur.

Dans le cas où l’entrepreneur manquerait à l’obligation de contracter ou de maintenir en état de validité


les assurances ci-dessus, le maitre de l’ouvrage, sans qu’il aura besoin d’aucune sommation ou mise en
demeure, sera en droit de contracter lui-même ces assurances ou de les maintenir en état de validité ou
intervenir comme payeur direct. Les frais et les montants correspondants correspondants seront retenus
sur les montants des situations des travaux.

L’entrepreneur est tenu d’informer par écrit le maitre de l’ouvrage de tout accident survenu pendant
l’exécution du contrat et de le consigner sur les documents de suivi comme le journal de chantier et le
rapport mensuel d’avancement du projet.

En cas d’accident aux ouvrages, d’équipements ou de matériels objet du contrat, qu’elle qu’en soit la
cause, l’entrepreneur est tenu de procéder dans les délais les plus réduits, à leur remise en état. Dans tous
les cas, l’entrepreneur ne peut prétendre à un paiement complémentaire.

ARTICLE N°22 : SOUS-TRAITANCE

L’entrepreneur ne peut céder à des sous-traitants ou à des tiers une ou plusieurs parties de son contrat,
sans autorisation formelle du maitre de l’ouvrage.

ARTICLE N°23 : PROPRIETE INDUSTRIELLE ET COMMERCIALE

Du seul fait de la signature du présent contrat, l’entrepreneur garantit le maitre de l’ouvrage contre toutes
les revendications concernant les fournitures ou matériaux, procédés et moyens utilisés pour l’exécution
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des travaux et émanant des titulaires de brevets, licences, dessins, modèles, marques de fabrique ou de
commerce. Il lui appartient le cas échéant d’obtenir les cessions, licences ou autres autorisations
nécessaires et de supporter la charge des droits, redevances ou indemnités y afférents.

En cas d’actions dirigées contre le maitre de l’ouvrage par des tiers détenteurs de brevets, licences,
modèles, dessins, marques de fabrique ou de commerce utilisés par l’entrepreneur pour l’exécution des
travaux, l’entrepreneur demeure seul responsable et doit se substituer au maitre de l’ouvrage et supporter
toutes les conséquences de ces actions, ainsi que les frais correspondants.

Sous réserve des droits des tiers, le maitre de l’ouvrage a la possibilité de réparer lui-même ou de se faire
réparer les appareils ou équipements brevetés utilisés ou incorporés dans les travaux au mieux de ses
intérêts, par qui bon lui semble, et de se procurer comme il l’entend, les pièces nécessaires à cette
réparation. Les frais se rapportant à cette réparation sont imputables à l’entrepreneur.

Sauf autorisation expresse du maitre de l’ouvrage, l’entrepreneur s’interdit de faire usage, à d’autres fins
que celles du présent contrat, des renseignements et documents qui lui sont fournis par le maitre
d’ouvrage.

ARTICLE N°24 : MODIFICATIONS EN COURS D’EXECUTION

Au cours de l’exécution du contrat, le maitre de l’ouvrage peut, après consultation de l’entrepreneur,


apporter des modifications au contrat initial, pour autant qu’il n’en modifie pas l’objet principal et pour
autant que l’équilibre financier du contrat ne soit rompu et sans qu’il y ai de modification substantielle
de son contenu.

Lorsque les modifications apportées par le maitre de l’ouvrage entraîneraient des augmentations ou des
diminutions dans les quantités des travaux, l’entrepreneur ne peut élever aucune contestation quant à
leur exécution suivant les conditions économiques de base du contrat dès lors qu’elles sont ordonnées
par un ordre de service.

Les modifications apportées dans le sens du présent article doivent impérativement faire l’objet d’un
avenant.

1- Modifications du fait par l’entrepreneur :

Il est entendu que l’entrepreneur ne peut apporter de lui-même aucun changement aux plans d’exécution ;
sinon il peut être tenu de l’ordre écrit du maitre de l’ouvrage et dans un délai qui lui est alors prescrit,
de réaliser les travaux, de remplacer les matériaux ou de reconstruire les ouvrages dont les dimensions
ou les dispositions ne sont pas conformes à ces plans et/ou aux prescriptions règlementaires d’exécution.

Si au cours de leur réalisation, l’entrepreneur constate la nécessité, pour assurer ses engagements
contractuels, de modifier certains plans d’exécution, dispositifs ou appareils ou équipements, ou d’en
apporter des améliorations ou ajouter de nouveaux non prévus dans les documents du projet, il devra le
faire, après accord préalable du maitre de l’ouvrage, sous prorogation de délai équivalente à la durée
nécessaire pour leur exécution (le délai alloué sera calculé sur la base des ratio Personnel-Moyens en
fonction des temps unitaires universellement applicables pour chaque tâche).

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Dans le cas où l’entrepreneur jugerait souhaitable de procéder à des améliorations ou à des


simplifications des travaux ou des installations, des équipements ou des matériels, postérieurement à la
date d’effet du présent contrat et entraineraient des modifications aux spécifications du présent contrat,
il devra solliciter l’autorisation du maitre de l’ouvrage.

Les modifications proposées devront être transmises au maitre de l’ouvrage par envoi avec accusé de
réception et doivent comprendre une notice succincte décrivant l’étendue de toute modification et ses
raisons, à laquelle seront joints, éventuellement, les plans, descriptifs, notes et plus généralement tous
les autres documents permettant au maitre de l’ouvrage d’apprécier ou de faire apprécier le bienfondé
de la modification proposée.

Le maitre de l’ouvrage devra faire connaitre sa réponse au plus tard dans les quinze (15) jours après
réception de la demande émanant de l’entrepreneur, sauf accord spécial sur un délai de réponse d’une
durée différente.

Si les modifications telles qu’indiquées ci-dessus, entraineraient une diminution des prestations y
afférentes, les engagements financiers du maitre de l’ouvrage en seront réduits d’autant. Dans le cas
contraire, les projetées ne pourront être réalisés par l’entrepreneur qu’après accord écrit du maitre de
l’ouvrage sans que cette approbation ne dégage l’entrepreneur d’aucune de ses responsabilités
contractuelles.

Nonobstant les paragraphes ci-dessus, aucun changement imposé par défaillance de l’entrepreneur dans
l’exécution de ses obligations aux termes du contrat ne pourra être considéré comme une modification,
et cette modification ne devra en aucun cas entrainer un ajustement du montant du contrat ou du délai
d’achèvement.

2- Modifications du fait par le Maitre de l’Ouvrage:

Le maitre de l’ouvrage pourra engager, à tout moment, toute modification qu’il estimera nécessaire.

Seront considérées, comme modifications dans le cadre du contrat, de la part du maitre de l’ouvrage,
tous les changements, additions, réductions, qui auraient pour effet une modification quantitative à la
quantité initiale de la partie concernée des prestations ou travaux de l’entrepreneur. L’entrepreneur est
censé exécuter les modifications apportées par le maitre de l’ouvrage sans prétendre à aucune plus-value
des prix unitaires de ces modifications, néanmoins une prorogation de délai lui serait accordée dans le
cas où ces modifications engendreront une addition quantitative. Le délai prorogé serait évalué par
proportionnalité. De la même façon, le délai de réalisation des prestations ou travaux réduits serait
substitué du délai de réalisation. En tout état de cause, l’entrepreneur ne pourra entamer l’exécution
d’additions supplémentaires qu’après avoir expressément reçu l’accord du maitre de l’ouvrage et après
avoir reçu la notification d’un ordre de service les concernant.

Seront considérées, comme modifications complémentaires, de la part du maitre de l’ouvrage, tous les
changements par additions de nouvelles prestations ou travaux ne figurant pas au présent contrat.
L’entrepreneur est censé exécuter les modifications apportées par le maitre de l’ouvrage, néanmoins,
toutes ces modifications complémentaires devront faire l’objet d’un accord préalable entre les parties
avec indication de la nature de la modification, de la finalité recherché derrière leur exécution, du mode
de quantification et du prix unitaire pour chacune d’elles. L’entrepreneur soumettra alors un devis
précisant les conséquences de ces modifications sur les obligations des parties, notamment sur les prix
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et délais contractuels. Ces modifications ne devront être entreprises qu’après approbation express de ces
devis par le maitre de l’ouvrage une fois avoir statué bilatéralement sur les prix unitaires et le sous-détail
des prix unitaires de ces travaux ou de ces prestations.

Toutes les modifications précédemment définies aux paragraphes précédents, feront l’objet d’un avenant
au contrat. L’entrepreneur ne pourra entamer l’exécution de l’une de ces modifications qu’après
notification par le maitre de l’ouvrage de l’avenant y afférant et de l’ordre de service relatif à ces
modifications.

ARTICLE N°25 : DELAI D’EXECUITION :

Le délai Global d’exécution du présent contrat est fixé à ……… (en nombre) mois à compter de la date
de notification de l’ordre de service de commencement d’exécution des travaux.

Ce délai Global commence à courir à compter du lendemain de la date de notification de cet ordre de
service.

Décomposition du délai global :


Le délai global est décomposé en sous délais (délais partiels) comme suit :

1) Premier délai –TERRASSEMENTS- :


Il est de ………. (……) mois et court entre le lendemain de la date de notification de l’ordre de service
prescrivant le démarrage des travaux et la date du procès-verbal de réception des fonds de fouilles par
l’organisme de contrôle technique du bâtiment (CTC)
2) Deuxième délai – GROS ŒUVRES ; INFRASTRUCTURE- :
Il est de ………. (……) mois et court entre le lendemain de la date du procès-verbal de réception des
fonds de fouilles par l’organisme de contrôle technique du bâtiment (CTC) et la date du procès-verbal
de réception des gros œuvres au niveau +0.00.

3) Troisième délai –REMBLAI, DRAINAGE, RESEAU D’EVACUATION -:


Il est de ………. (……) mois et court entre le lendemain de la date de décoffrage des fondations
(Semelles ou Radier) et 28 jours après la date du procès-verbal de réception des gros œuvres au niveau
+0.00.

4) Quatrième délai – GROS ŒUVRES ; SUPERSTRUCTURE-:


Il est de ………. (……) mois et court entre le lendemain de la date du procès-verbal de réception des
gros œuvres au niveau +0.00 et 28 jours après la date du procès-verbal de réception du dernier élément
des gros œuvres en superstructure.
5) Cinquième délai – SECOND- ŒUVRES :
Il est de ………. (……) mois et court entre le lendemain de la date décoffrage du premier plancher du
premier sous-sol et la date de réception provisoire du projet.

Compte tenu de ces délais et du délai global, l’entrepreneur fixera dans le programme général des
travaux, fourni avec les documents techniques tels que stipulés par la règlementation, les délais partiels
des opérations relatives aux travaux qui lui sont confiés.

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L’entrepreneur mettra en œuvre tout le personnel et le matériel nécessaire à l’exécution des travaux dans
les délais convenus.

Les modifications supplémentaires ou complémentaires, les délais accordés aux vérifications et


approbations des attachements et des situations mensuelles, à la conclusion de tout avenant, les retards
de mandatements, les délais accordés pour toute modification des plans d’exécution, les intempéries ou
d’impraticabilité dument justifiés par un document délivré à l’entrepreneur par l’ONM (office national
de la météorologie) de la station météorologique la plus proche du site d’exécution des travaux ou des
prestations et que les retards survenus du fait d’une force majeure, dont le justificatif est dument prouvé
et accepté par le maitre de l’ouvrage, peuvent être pris en considération par ce dernier pour d’éventuels
prorogations de délais partiels. À ce titre, toute modification apportée au délai contrat actuel global ou
aux délais partiels doit obligatoirement intervenir par un avenant.

ARTICLE N°26 : PROGRAMME D’EXECUTION DES TRAVAUX :

1- PROGRAMME GENERAL, ORGANIGRAMME GENERAL, DOTATION EN MATEREL


ET APPROVISIONNEMENT

L’entrepreneur doit soumettre à l’agrément du maitre de l’ouvrage le programme général d’exécution


contractuel des travaux du projet en précisant les matériels et méthodes qui seront utilisés ainsi que les
effectifs en personnel avec l’organigramme d’emploi par équipe. Il est à mettre en évidence
l’échelonnement de ces utilisations et de ces emplois dans le temps pour toutes les parties d’ouvrages et
groupes d’ouvrages selon la nature.

Ce programme général d’exécution devra comporter un document distinct de même forme, développant
de façon parallèle dans le temps, le programme général d’exécution par l’entrepreneur des travaux
annexes qu’il doit assurer en tant que sujétions de chantier.

2- PLANNING PARTICULIER D’EXECUTION

Pour chaque ouvrage, ou groupe d’ouvrages, l’entrepreneur devra fournir un planning particulier
d’exécution détaillé par phases ou sous ouvrages, accompagné de la liste des moyens en matériels et
personnels de toutes catégories qui seront affectés à leur exécution (encadrement, topographes, main
d’œuvre spécialisée et ordinaire, machines, engins, véhicules, outillages spéciaux, personnel technique,
etc.).

Ce planning devra préciser en tant que de besoin, les dates d’approvisionnement des matières, matériaux
et fournitures, les caractéristiques ainsi que la durée de présence de tels ou tels personnels, matériels ou
engins de la liste ci-dessus, lequel définira la dotation globale prévue pour l’exécution complète de ou
des ouvrages, y compris les sujétions des ouvrages annexes.

Les délais d’aboutissement de ces plannings partiels d’exécution devront demeurer en harmonie avec
les courbes enveloppes des délais partiels d’ensemble, marqués précédemment par nature telles qu’elles
sont définies au programme général approuvé par le maitre de l’ouvrage.

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La forme et les dispositions de ces présentations de ces plannings d’exécution seront soumises à
l’approbation du maitre de l’ouvrage.

Les divers fascicules fixeront les délais dans lesquels l’entrepreneur devra fournir ses prévisions ainsi
que la période de temps qu’ils doivent couvrir et la période de leur mise à jour.

Lors des mises à jour périodiques des plannings partiels d’exécution particulière à des phases d’ouvrages,
les modifications de délais proposés par l’entrepreneur, et acceptées par le maitre de l’ouvrage ne
peuvent constituer un engagement quelconque du maitre de l’ouvrage pouvant justifier pour
l’entrepreneur le droit à une modification du délai global contractuel.

Ce programme de travaux annexes comportera les prévisions d’effectifs en personnel et les dotations
(permanent ou temporaire) en matériels d’exécution avec échelonnement de leurs utilisations dans le
temps, coordonné avec les prévisions nécessaires au programme général d’exécution.

L’organigramme général devra préciser l’organisation des services généraux (administration et direction,
ateliers principaux, magasins, services sociaux, service transport, service études et laboratoire, service
topographique, etc.), avec indication des moyens en personnel toutes catégories et des dotations
permanentes fonctionnelles en matériel et équipements.

L’entrepreneur remettra avec les programmes et l’organigramme ci-dessus, le tableau de dotations en


matériel de toutes natures (quantités par nature, type, capacité et puissance, date de première mise en
service).

L’organigramme général du personnel et le tableau de dotations en matériels seront complétés en tant


que besoin, d’un planning exprimant, en harmonie avec les prévisions du programme général
d’exécution, les dates de mise en place du personnel expatrié et du matériel. De même, l’entrepreneur
exposera par planning, les dispositions prises pour assurer les fournitures et les approvisionnements et
autres, nécessaires à l’explication des prévisions de cadences des travaux (commande, délai de livraison
sur chantier), et à la réfection et la construction des ouvrages ou à l’installation des équipements.

L’entrepreneur doit remettre, pour approbation, au maitre de l’ouvrage, le planning général, le planning
particulier pour chaque phase, les organigrammes et tableaux plannings du personnel, du matériel et des
approvisionnements, avant le huitième (8ème) jour qui suivra la notification du contrat.

3- RESPECT DES PLANNINGS

Si l’entrepreneur ne tient pas compte des prévisions du programme général d’exécution défini ci-avant
ou si des manquements répétés sont constatés dans la tenue des délais partiels ou des plannings, ouvrages
ou groupe d’ouvrages, le maitre de l’ouvrage pourra prescrire à l’entrepreneur et à la charge et aux
risques exclusifs de ce dernier, toutes les mesures propres à rétablir les cadences et a garantir le respect
du délai contractuel et des délais partiels.

En cas de carence de l’entrepreneur à réaliser les mesures recommandées et après constat de


manquement, le maitre de l’ouvrage prendra, à sa charge, aux frais et risques exclusifs de l’entrepreneur,
toutes les mesures effectives propres à sauvegarder la bonne exécution des ouvrages ou leur sécurité et
le respect du délai contractuel d’exécution du projet.

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Ces mesures seraient maintenues jusqu’à ce que l’entrepreneur ait rétabli la situation et fait la preuve
que la conduite autonome du contrat peut lui être confies jusqu’à achèvement complet et satisfaisant.

ARTICLE N°27 : AJOURNEMENT DE L’EXECUTION DU CONTRAT :

Le maitre de l’ouvrage peut à tout moment prescrire, par ordre de service motivé, l’ajournement de
l’exécution du contrat ou l’une des parties des travaux ou protestations.

Lorsque le délai d’ajournement dépasse la moitié du délai contractuel, l’entrepreneur a droit à la


résiliation de son contrat. Cette résiliation devra se faire sur demande écrite au maitre de l’ouvrage et
l’entrepreneur ne pourra prétendre à aucune indemnité.

La demande de résiliation n’est recevable que si elle est présentée dans un délai de quinze (15) jours à
compter de la date de la notification de l’ordre de service prescrivant l’ajournement de l’exécution du
contrat pour la durée déterminée au paragraphe précédent.

Dans le cas de cette résiliation, la reddition des comptes serait établie en fonction des travaux exécutés,
de ceux restant à effectuer, et de la mise en œuvre, d’une façon générale, de l’ensemble des causes du
contrat.

ARTICLE N°28 : ARRETS DE L’EXECUTION DU CONTRAT :

Le maitre de l’ouvrage peut ordonner la cessation de l’exécution du contrat. La notification faite à


l’entrepreneur précisera l’étendue de la résiliation et la date à laquelle elle sera effective.

Dès réception de la notification de résiliation, l’entrepreneur devra :

1- Arrêter le travail à la date et dans les limites indiquées par la notification ;

2- Résilier ou suspendre tout contrat conclu avec des tiers de commande ou de fourniture et toute
prestation de service à la seule exception de ce qui est nécessaire pour terminer la part des travaux
ou prestations exclues du champ de résiliation ;

3- Terminer toute partie du travail qui n’aurait pas été comprise dans la résiliation ;

4- Présenter toutes mesures conservatoires nécessaires dans les limites et dans les conditions
présentées par le maitre de l’ouvrage ;

5- Préserver les ouvrages ou travaux déjà réalisés.

Dans ce cas, le contrat est résilié après expiration du délai indiqué dans la notification et l’entrepreneur
n’ouvre droit à aucune indemnité.

Dans le cas de cette résiliation, la reddition des comptes serait établie en fonction des travaux exécutés,
de ceux restant à réaliser, et de la mise en œuvre, d’une façon générale, de l’ensemble des causes du
contrat.
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ARTICLE N°29 : RESILATION :

En outre des résiliations prévues aux articles ….. et……, précédemment définies, il est convenu dans le
présent contrat les cas de résiliation suivantes :

1 - Résiliation Unilatérale :

En cas de manquement grave à ses obligations, l’entrepreneur est mis en demeure, par le maitre de
l’ouvrage, d’avoir à remplir ses engagements dans un délai qui ne peut être supérieur à quinze (15) jours
calendaires.

Faute par lui de remédier à la carence qui lui est reprochée dans le délai fixé par la mise en demeure, le
maitre de l’ouvrage peut, procéder unilatéralement à la résiliation du contrat.

Le maitre de l’ouvrage ne peut se voir opposer la résiliation du contrat lors de la mise en œuvre, par
ses soins, des clauses contractuelles de garanties et des poursuites tendant à la réparation du préjudice
qu’il a subi ou qu’il subira par la faute de l’entrepreneur.

Le maitre de l’ouvrage pourra également prononcer la résiliation unilatéralement du contrat entre autres,
dans les cas suivants :
a) Sous-traitance sans autorisation préalable ;

b) Infraction commise par l’entrepreneur à des dispositions législatives ou règlementaires ;

c) Faillite ou règlement judiciaire de l’entrepreneur ;

d) Mise sous contrôle judiciaire ou concordat de l’entrepeneur ;

e) Incapacité civile ou physique de l’entrepreneur ;

f) Tromperie dans la réalisation ;

g) Dole constaté ;

h) Fausse déclaration ;

i) Fraude qualifiée sur le plan législatif ou règlementaire ;

j) Etc…

Dès réception de la notification de résiliation, l’entrepreneur devra :


▪ Cesser toute activité de prestation ou de travaux à la date et dans les limites
indiquées par la notification ;

▪ Résilier ou suspendre tout contrat conclu avec des tiers relatives à des prestations
ou fournitures ou commande de matériels et toute prestation de service, à la seule
exception de qui est nécessaire pour terminer la part des réalisations exclue du
champ de la résiliation ;

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▪ Terminer toute partie des travaux qui n’auraient pas été compris dans la résiliation
et prendre toutes les mesures conservatoires nécessaires dans les limites et les
conditions prescrites par le maitre de l’ouvrage.

▪ Prendre toutes les mesures nécessaires pour la protection et la sauvegarde des


ouvrages ou travaux réalisés.

À ce titre, l’entrepreneur ne peut prétendre d’aucune indemnité pour pareille résiliation.

Dans ce cas de résiliation unilatérale, la reddition des comptes serait établie en fonction des travaux
exécutés, de ceux restant à effectuer, et de la mise en œuvre, d’une façon générale, de l’ensemble des
causes du contrat tout en prenant en compte les préjudices subis ou ceux que le maitre de l’ouvrage
pourra subir du fait des carences de l’entrepreneur.

2 - Résiliation Contractuelle :

Le maitre de l’ouvrage et l’entrepreneur peuvent mettre fin à l’amiable à leur relation contractuelle entre
autres, dans les cas ci-après :

▪ Ajournement ou arrêt répétitifs des travaux qui n’incombent pas à l’entrepreneur ;

▪ Après un délai de trois (3) mois de la date de survenance d’un cas de force
majeure ;

▪ En cas déséquilibre économique substantiel du contrat, après que toute tentative


de rééquilibrage soit déclarée infructueuse ;

Dans le cas d’une résiliation d’un commun accord, le document d’accord (protocole d’accord) de
résiliation signé par les deux parties doit prévoir la reddition des comptes établis en fonction des travaux
exécutés, de ceux restant à effectuer, et de la mise en œuvre, d’une façon générale, de l’ensemble des
causes du contrat.

ARTICLE N°30 : DISPOSITIONS EN CAS DE RESILIATION:

La résiliation prend effet à la date indiquée dans les documents de résiliation ou à défaut à la date de
notification de cette décision.

En cas de résiliation du contrat, l’entrepreneur est tenu de remettre au maitre de l’ouvrage :


▪ Les rapports, documents ou produits relatifs aux travaux réalisés et réceptionnés
ou en cours d’exécution,

▪ Les documents et moyens qui lui ont été remis par le maitre de l’ouvrage pour
l’exécution du contrat.

La résiliation donne lieu à l’établissement des décomptes provisoires qui seront consolidé sous forme de
décompte général et définitif (DGD).

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En cas de résiliation par le fait du maitre de l’ouvrage, la liquidation du contrat tient compte de la valeur
des travaux réalisés et réceptionnés suivant les prescriptions du contrat ainsi que ceux entamés et non
encore terminés à la date de notification de la décision de résiliation. Les valeurs des matières et
matériaux spécialement approvisionnés pour l’exécution du contrat peuvent être prises en considération
par le maitre de l’ouvrage.

En cas de résiliation aux torts de l’entrepreneur, la liquidation du contrat tient compte de la valeur des
prestations et travaux réalisés et réceptionnés suivant les prescriptions du contrat à la date de la
notification de résiliation ainsi que des préjudices subis ou ceux que le maitre de l’ouvrage pourra subir
par le fait de carence de l’entrepreneur. Le maitre de l’ouvrage ne peut en aucun cas prendre en compte
les matières et matériaux spécialement fabriqués ou approvisionnés pour l’exécution du contrat.

Les valeurs des prestations et travaux entamés et non encore terminés ainsi que celles des matières et
matériaux spécialement fabriqués ou approvisionnés pour l’exécution du contrat, lorsqu’elles sont prises
en compte, sont exposés dans un mémoire et récapitulés dans une situation à intégrer au dernier
décompte provisoire et au décompte général et définitif, sur la base d’une entente sur leurs prix de revient.

ARTICLE N°31 : FORCE MAJEURE :

Aucune des parties ne sera réputée avoir failli à ses obligations contractuelles dans la mesure ou
l’exécution de ses obligations serait retardée, entravée ou empêchée par un cas de force majeure, et ne
peut de ce fait, prétendre à un quelconque dédommagement lié aux tors de l’autre partie en la
circonstance.

Seront considérés comme cas de force majeure des décisions, actes, situations ou évènements échappant
au contrôle des parties, imprévisibles, irrésistibles et indépendants de leurs volontés et de leurs pouvoirs
et qui mettent l’entrepreneur, ou le maitre de l’ouvrage, dans l’impossibilité de remplir leur obligations.
Seront notamment considérés comme cas de force majeure :
1- Tous actes ou évènements irrésistibles et indépendants de la volonté des deux parties
contractantes, à condition toutefois qu’ils ne soient pas normalement prévisibles ;
2- Toute décision émanant de l’autorité publique et qui aboutirait à interdire à l’entreprise, ou au
maitre d’ouvrage, la poursuite de l’exécution ;
3- Les troubles graves à l’ordre public et, en général, tout évènement ou acte et situation
indépendant de la volonté des deux parties, mettant réellement en péril la sécurité de tout ou
partie du personnel de l’entreprise et/ou de ses fournisseurs, ou la sécurité du personnel du maitre
de l’ouvrage, ou qui de toute façon, entrave, le déroulement contractuel du programme des
travaux.

Aucune indemnité ne sera due à l’entreprise, même en cas de force majeure, pour perte totale ou partielle
de son matériel, les frais d’assurance de ce matériel étant compris implicitement dans les prix du contrat.

En cas de force majeure, les délais sont suspendus et les retards ne donnent pas lieux à l’application des
pénalités de retard dans les limites fixées par les ordres de service d’arrêts et de reprises pris en
conséquence par le maitre de l’ouvrage.

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En cas d’apparition d’un cas de force majeure, la partie subissant de tels évènements en informera par
lettre avec accusé de réception dans un délai de trois (3) jours calendaires suivants le retard ou
empêchement de l’exécution des obligations, en indiquant les éléments constitutifs de la force majeure
et les effets probables sur les obligations concernées.

Dès réception de cette dernière, les deux parties devront se rencontrer dans un délai maximal de trois (3)
jours ouvrables pour décider des mesures à prendre.

En cas de force majeure entrainant un arrêt définitif de l’exécution du contrat, la rémunération des
prestations et travaux, déjà exécutés et accomplis s’effectuera suivant les modalités arrêtées
précédemment.

ARTICLE N°32: RÈGLEMENT DES LITIGES

Les deux parties doivent rechercher une solution amiable aux litiges nés de l’exécution ou de
l’interprétation des clauses du contrat, à chaque fois que cette solution permet :
- De retrouver un équilibre des charges incombant à chacune des parties ;

- D’aboutir à une réalisation plus rapide de l’objet du contrat;

- D’obtenir à un règlement définitif plus rapide et moins onéreux.

En cas d’accord des deux parties, celui-ci fera l’objet d’une convention qui deviendra exécutoire.

En cas de non règlement amiable du litige, celui-ci sera soumis à arbitrage auprès du CACI.

En cas de désaccord persistant, le litige sera porté sur requête de la plus diligente des parties devant la
chambre commerciale du tribunal de ………………. de la cour …………….. et sera réglé selon le droit
Algérien.

Quel que soit la sentence prononcée à l’issue de cette demande de règlement judiciaire, l’entrepreneur
s’engage à ce que le pourvoir en cassation sera toujours engagé selon le droit algérien et au niveau des
cours algériennes.

ARTICLE N°33: PALN D’ASSURANCE QUALITE (PAQ)

L’entrepreneur définira et mettra en œuvre un système de management de la qualité pour le bon


déroulement des activités du projet
Il devra à cet effet élaborer un plan d’assurance qualité (PAQ) durant les quinze (15) jours suivant la
notification du contrat, définissant les processus et dispositions spécifiques qu’il compte mettre en
œuvre pour le management de la qualité des travaux, produits et services à fournir dans le cadre du
présent contrat.

Le Plan d’Assurance Qualité sera conforme aux recommandations de la norme ISO 9001 dans sa
dernière version et devra permettre de renseigner le maitre de l’ouvrage sur le fait que les besoins

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spécifiques dans le contrat et/ou dictés par les normes et règles de l’art sont bien pris en charge et
seront satisfaits.

Le PAQ devra être soumis au préalable au maitre de l’ouvrage pour approbation et évoluer tout le long
du projet. Le fait que le maitre de l’ouvrage approuve ce plan ne relève pas l’entrepreneur de ses
obligations relatives à la qualité des prestations, des travaux et de toutes les fournitures.

ARTICLE N°34: PLAN DE MANAGEMENT DU PROJET (PMP)

L’entrepreneur devra élaborer, durant la première quinzaine du délai, un plan de management du projet
(PMP) pour commentaire et validation par le maitre de l’ouvrage. Le PPMP est un plan d’exécution ou
plan directeur du projet, permettant de formaliser et de centraliser toutes les procédures et instructions
relatives au management des activités du contrat. Il traitera en particulier de :
- Organisation fonctionnelle du projet ;

- Description des activités ;

- Rôles et responsabilités des intervenants ;

- Maitrise de la documentation et des plans d’identification, livraisons, contrôles, vérifications,


approbations, validations, règles d’évolution des documents, etc.

- Maitrise des communications et relations entre le maitre de l’ouvrage, maitre d’œuvre et


entrepreneur (responsabilités, règles de circulation des informations entre les acteurs, rapports
d’avancement, réunions, revues, etc.).

- Maitrise des délais.

ARTICLE N°35 : PALN DE SECURITE ET D’HYGIENNE (PSH)

L’entrepreneur devra élaborer un plan de sécurité destiné à intégrer la sécurité à l’égard des principaux
risques courus par son personnel et éventuellement tout le personnel de ses fournisseurs ayant accès au
chantier ou aux zones annexes du site qui relèvent de ses responsabilités.

Le plan PSH doit indiquer


- Les mesures prévues tant dans les modes opératoires lors de leur définition que dans les
différentes phases d’exécution des travaux ; il explicitera, en particulier, en fonction du procédé
de construction et du matériel utilisé, les moyens de prévention concernant d’une part, les chutes
de personnel ou de matériau, d’autre part, les circulations verticales et horizontales des engins.

- Les mesures à prendre comme premiers secours aux accidents at aux malades parmi son
personnel ou des accidents encourus par les tiers dont lui ou son personnel en sont la cause.

- Les mesures concourant à une hygiène du travail notamment, la consistance et la qualité des
locaux utilisés par son personnel.

Le plan PSH sera tenu à jour par l’entrepreneur qui en signalera les modifications au maitre de l’ouvrage.

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Afin d’appliquer les obligations prévues ci-dessus, l’entrepreneur devra organiser des séances
d’information et de formation de son personnel et de celui de ses éventuels sous-traitants et du personnel
que le maitre d’ouvrage affectera à ce chantier pour les besoins de coordination ou de contrôle et suivi,
au démarrage des travaux et tout au long du chantier.

ARTICLE N°36 : MESURES COERCITIVES

Lorsque l’entrepreneur ne se conforme pas soit aux dispositions du contrat, soit aux ordres de service
qui lui sont notifiés, le maitre de l’ouvrage le met en demeure d’y satisfaire dans un délai déterminé par
une décision qui lui est notifiée par un ordre de service.

Ce délai ne peut excéder dix (10) jours à dater de la notification de la mise en demeure. Passé ce délai,
si l’entrepreneur n’a pas exécuté les dispositions prescrites, le maitre de l’ouvrage peut ordonner
l’établissement d’une régie au frais de l’entrepreneur. Cette régie peut ne pas être partielle. Il est procédé
immédiatement, en présence de l’entrepreneur ou de son représentant dument appelé, à la constatation
des ouvrages exécutés, des matériaux approvisionnés, ainsi qu’à l’inventaire descriptif du matériel de
l’entrepreneur et à la mise entre les mains de celui-ci de la partie de ce matériel qui n’est pas utilisé par
le maitre de l’ouvrage pour l’achèvement des travaux. L’entrepreneur est invité par un ordre de service
à fournir le métré des ouvrages exécutés dans le délai fixé par cet ordre de service, si l’entrepreneur n’a
pas satisfait à cet ordre de service dans le délai prescrit, le métré est dressé à la diligence du maitre de
l’ouvrage aux frais de l’entrepreneur.

De toute manière, le maitre de l’ouvrage, peut, selon les circonstances, soit ordonner une adjudication à
la folle enchère des biens, soit prononcer la résiliation pure et simple du contrat, soit prescrire la
continuation des travaux et des prestations en régie.

Dans le cas de la régie et pendant sa durée, l’entrepreneur est autorisé à suivre les opérations, sans qu’il
puisse toutefois entraver l’exécution des ordres du maitre de l’ouvrage. Il peut être relevé de la régie s’il
justifie des moyens nécessaires pour reprendre les travaux ou les prestations et les mener à bon fin.

Les excédents des dépenses qui résultent de la régie ou du nouveau contrat sont prélevés sur les sommes
qui peuvent être dues à l’entrepreneur, sans préjudice des droits à exercer contre lui en cas d’insuffisance.

Si la régie ou le nouveau contrat entraine au contraire une diminution dans les dépenses, l’entrepreneur
ne peut réclamer aucune part de ce bénéfice qui reste acquis au maitre de l’ouvrage.

Le maitre de l’ouvrage peut substituer à la procédure d’adjudication à la folle enchère, la passation d’un
contrat sur consultation ou de gré à gré sans avoir à respecter la règle de la concurrence, suivant la forme
qu’il estime devoir suivre en l’espèce et sans que l’entrepreneur puisse élever aucune protestation sur la
procédure choisie en raison des sommes dont il sera en définitif constitué débiteur envers le maitre de
l’ouvrage.

Lorsque des actes frauduleux, des infractions aux conditions de travail ou des manquements graves aux
engagements pris ont été relevés à la charge de l’entrepreneur, le maitre de l’ouvrage peut, sans préjudice
des poursuites judiciaires et des sanctions dont l’entrepreneur est passible, diffuser à tous les opérateurs
dans le secteur du bâtiment et de l’entreprenariat de la situation d’incapacité de l’entrepreneur.

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ARTICLE N°37: RAPPORT ENTRE LES DEUX PARTIE

Les rapports entre le Maître d’Ouvrage et l’entrepreneur sont établis par des correspondances et ordre
de service qui feront foi en cas de contestation.
Les correspondances échangées entre le maître d’ouvrage et l’entrepreneur peuvent être par des courriers
officiels ou courriels, ceux-ci qui doivent être répondus par le destinataire dans les 72 heures ouvrables
au plus tard, sinon, la non-réponse sera considérée comme acceptation favorable des éléments présentés
dans le courrier concerné.
Il est communiqué par le présent les adresses mails de toutes les parties et à préciser que les courriels ou
documents qui y sont expédiés ont leur effet juridique en cas de litige.

ARTICLE N°38 : TEXTES DE RÉFÉRENCES

Toutes les dispositions contenues dans le présent contrat sont régies par les textes législatifs et
réglementaires en vigueur, notamment les dispositions :
- De l'Ordonnance N°75-88 du 26/09/1975, modifiée et complétée, portant code civil ;
- De l’Ordonnance N° 75-59 du 26/09/1975, modifiée et complétée portant code du commerce ;
- L'Ordonnance N°95-07 du 25/01/1995 modifiée et complétée, relative aux assurances.
- La loi N°04-02 du 23/06/2004, modifiée et complétée, fixant les règles applicables aux pratiques
commerciales, modifiée et complétée par la loi 10-0 du 15/08/2010 ;
- La loi N°04-08 du 14/08/2004 relative aux conditions d’exercice des activités commerciales
modifiée par la Loi N° 18-08 du 10 juin 2018 ;
- L'ordonnance N°03-03 du 19/07/2003 relative à la concurrence, approuvée par la loi N°03-12 DU
25/10/2003 ; modifiée et complétée par la loi N°08-12 du 25/06/2008 et par Loi n°10-05 du 15 août
2010.
- Décret exécutif N°05-468 du 10 décembre 2005 fixant les conditions et les modalités
d’établissement de la facture, du bon de transfert, du bon de livraison et de la facture récapitulative.
- Arrêté Ministériel du 1/08/2013 définissant l’acte d’établissement de fausse factures et fixant les
modalités de mise en application des sanctions.
- La loi 06-01 du 20/02/2006 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption, modifiée et
complétée par l’ordonnance 10-05 du 26/08/201 ;

- Le décret exécutif 15-19 du 25 janvier 2015 fixant les modalités d'instruction et de délivrance des
actes d'urbanisme

- La Loi N° 04-05 du 14 août 2004 modifiant et complétant la loi n°90-29 du 1er décembre 1990
relative à l'aménagement et l'urbanisme.

- La Loi N°90-29 du 1er décembre 1990 relative à l’aménagement et l’urbanisme.

- Le Décret législatif N°94-07 DU 18/1994, modifié et complété, relatif aux conditions de la


production architecturale et à l’exercice de la profession d’architecte.

- Le Décret exécutif N°16-224 du 22/08/2016 fixant les modalités de rémunération de la maitrise


d’œuvre en bâtiment.

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- L’Arrêté N°04 du 12/01/2017 fixant le profil des intervenants dans la mission suivi de la maitrise
d’œuvre en bâtiment et la composition des équipes en fonction de la complexité de l’ouvrage.

- L’Ordonnance N° 31-11 du 26/08/2003, modifiée et complétée, relative à la monnaie et au crédit.

- Le Décret exécutif n° 11-296 du 18 août 2011 modifiant et complétant le décret exécutif n° 09-18
du 20 janvier 2009 fixant la réglementation relative à l’exercice de la profession d’agent immobilier.
- La loi 81-10 du 11 juillet 1981 relative aux conditions d’emploi des travailleurs étrangers.
- La loi 88-07 du 26/01/1988 relative à l’hygiène, la sécurité et la médecine du travail.
- La loi 01-19 du 12/12/2011 relative à la gestion, au contrôle et à l’élimination des déchets.
- La loi 03-10 du 19/07/2003, modifiée et complétée par la loi 04-19 du 10/11/2004, relative à la
protection de l’environnement dans le cadre du développement durable.
- La loi 83-13 du 2/07/1983, modifiée et complétée, relative aux obligations des assujettis en matière
de sécurité sociale.
- La loi 04-19 relative aux placement des travailleurs et au contrôle de l’emploi.
- La loi 07-06 DU 13/05/2007 relative à la protection et au développement des espaces verts.
- Le décret exécutif 91-05 du 19/01/1991 relatif aux prescriptions générales de protection applicables
en matière d’hygiène et de sécurité en milieu de travail.
- Le décret exécutif 05-12 DU 8/01/2005 relatif aux prescriptions générales d’hygiène et de sécurité
applicables aux secteur du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique.
- L’ordonnance 97-03 du 11-01-1997 fixant la durée du légale du travail.
- Le décret législatif N° 93-03 DU 1/03/1993 relatif à l’activité immobilière.
- La loi N°11-04 du 17/02/2011 fixant les règles régissant l’activité de promotion immobilière.
- Le décret exécutif N°12-84 du 20/02/2012 fixant les modalités d’octroi de l’agrément pour
l’exercice de la profession immobilière ainsi que les modalités de la tenue du tableau national des
promoteurs immobiliers modifié et complété par le décret exécutif N° 13-96 du 26/02/2013.
- L’arrêté Interministériel du 6/12/2012 relatif à la justification des ressources financières suffisantes
pour l’accès à la profession de promoteur immobilier.
- L’arrêté ministériel du 9/01/2013 fixant le modèle d’agrément et d’attestation d’inscription du
prometteur immobilier.
- Le décret exécutif N°12-85 du 20/02/2012 portant cahier des charges-type fixant les engagements
et responsabilités professionnels du promoteur immobilier.
- Le décret exécutif N°97-41 du 18/01/1997, modifié et complété, relatif aux conditions d’inscription
au registre de commerce.
- L’arrêté ministériel N°074 du 26/01/2008 relatif au plan d’hygiène et de sécurité dans les activités
du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique.
- La loi N°01-20 du 12/12/2001 relative à l’aménagement et au développement durable du territoire.
- La loi n° 90-11 du 21-04-1990, modifiée et complété, relative aux relations de travail.

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