Ce document traite de la pollution de l'eau par les activités industrielles et agricoles. Il présente les différents types de polluants présents dans les eaux usées et la nécessité de traitements avancés pour réduire les micropolluants. Le document propose l'adsorption sur charbon actif comme technique de traitement des effluents industriels.
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Ce document traite de la pollution de l'eau par les activités industrielles et agricoles. Il présente les différents types de polluants présents dans les eaux usées et la nécessité de traitements avancés pour réduire les micropolluants. Le document propose l'adsorption sur charbon actif comme technique de traitement des effluents industriels.
Ce document traite de la pollution de l'eau par les activités industrielles et agricoles. Il présente les différents types de polluants présents dans les eaux usées et la nécessité de traitements avancés pour réduire les micropolluants. Le document propose l'adsorption sur charbon actif comme technique de traitement des effluents industriels.
Ce document traite de la pollution de l'eau par les activités industrielles et agricoles. Il présente les différents types de polluants présents dans les eaux usées et la nécessité de traitements avancés pour réduire les micropolluants. Le document propose l'adsorption sur charbon actif comme technique de traitement des effluents industriels.
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Introduction
- L’exploitation des ressources pétrolières
- les industries pétrochimiques destinées à la transformation des hydrocarbures présentent un risque majeur pour les écosystèmes et pour la santé humaine, en raison des substances toxiques qui en découlent et qui peuvent être rejetées dans l’environnement de façon volontaire ou accidentelle. - De nombreux micropolluants organiques présents dans les eaux usées sont mal éliminés dans les stations d’épuration (STEP) conventionnelle - Pour réduire l’apport de ces substances dans les eaux de surface, des traitements avancés sont nécessaire - Les eaux usées dans les milieux aquatiques contiennent divers types de polluants (Tableau 1), dont un premier groupe est constitué des - macropolluants. Il peut s’agir de matières en suspension, de matière organique ou des nutriments tels que les nitrates, qui vont être présents dans les eaux à des concentrations de l’ordre du milligramme par litre. On trouve d’autre part des micropolluants, qui sont problématiques car ils sont encore présents dans les eaux traitées, et se retrouvent ensuite dans les milieux naturels où elles sont déversées. Produits industriels, plastifi ants, - 80 - La chimie et la nature - détergents, hydrocarbures, pesticides, cosmétiques, médicaments, de nombreux polluants issus des activités humaines sont ainsi présents à l’état de trace dans les milieux naturels (eaux de surface, eaux souterraines ou eaux dédiées à la consommation). Pour ces micropolluants, on descend à des échelles de concentration de l’ordre du microgramme voire du nanogramme par litre. Ils peuvent être de nature inorganique comme les métaux (cadmium, plomb, cuivre, etc.), ou des métalloïdes tels que l’arsenic ou le mercure. On trouve par ailleurs des composés organiques tels que des hydrocarbures aromatiques polycycliques, qui sont produits principalement par les procédés de combustion au cours d’activités humaines. Ils sont envoyés dans l’atmosphère, avant de se redéposer sur les sols, puis se retrouvent dans les systèmes d’épuration. Parmi les composés organiques, on trouve également des com - posés d’usages très courants comme les détergents (usage domestique ou industriel) ou les pesticides (utilisés en traitement des voiries ou des jardins notamment). Tous ces micropolluants vont se retrouver dans les eaux naturelles, soit sous forme dissoute, soit associés aux particules en suspension. Comme nous allons le voir, la séparation entre ces deux phases est importante à considérer, car elle impactera la façon dont on va mesurer et analyser ces micropolluants afi n d’obtenir des mesures de concentration dans les eaux qui soient fi ables, répondant aux questions que l’on se pose : les niveaux de concentrations dans chacune des phases vont en effet dépendre de la nature du micropolluant considéré - Les colorants sont utilises dans de nombreux secteurs industriels tels que les teintures du textile, du papier, du cuir et dans les industries alimentaires et cosmétiques [1]. Les colorants ont la réputation d’être des substances toxiques et persistantes dans l’environnement [2]; ils nécessitent d es techniques physico-chimiques pour les dégrader. - Le bleu de méthylène est le colorant le plus couramment utilise dans la teinture du coton, du bois et de la soie. Il peut provoquer des brulures oculaires responsables de blessures permanentes aux yeux de l’homme et des animaux. Son inhalation peut donner lieu a des difficultés respiratoires et son ingestion par la bouche produit une sensation de brulure, provoque des nausées, des vomissements, transpiration et sueurs froides abondantes [3]. Le traitement des rejets industriels contenant ce type de colorant s’avère d’un grand intérêt. Une large variété de techniques physiques, chimiques et biologiques a été développée et testée dans le traitement des effluents charges en colorants. Ces procèdes incluent la floculation, la précipitation, l’échange d’ions, la filtration sur membrane, l’irradiation et l’ozonation. Cependant, ces procèdes sont couteux et conduisent a la génération de grandes quantités de boues ou a la formation de dérives [4]. Parmi les procèdes de traitement des rejets liquides, l’adsorption reste une technique relativement utilisée et facile a mettre en œuvre. Le charbon actif est l’adsorbant le plus largement utilise en raison de sa grande capacité d’adsorption des matériaux organiques [5]. Toutefois, cet adsorbant a un cout élève et reste difficile a régénérer. La recherche d’un autre adsorbant efficace et moins couteux s’avère donc intéressante.
- L’eau est un élément vital dont l’importance au niveau
planétaire est sans cesse rappelée. Si la molécule est assurée de subsister à profusion sauf en milieux arides, sa qualité, nécessaire à une utilisation saine par la nature et l’humanité, est en grand péril. Parmi les nombreux dangers qui concernent l’eau, la pollution par les activités industrielles et agricoles constitue un sujet de préoccupation majeur de nos sociétés développées et, de ce fait, un vaste sujet d’études pour réduire cette pollution à la source si possible, dans les effluents si nécessaire avec des traitements curatifs appropriés. Le génie des procédés, très concerné par la réduction des effets de l’industrie sur l’environnement, s’est depuis longtemps saisi de cette problématique, à la fois au niveau amont en concevant des procédés intrinsèquement propres, et en aval, en mettant en œuvre des procédés de traitement d’effluents adaptés aux divers effluents industriels . - Si l’eau pure est rare et la demande énorme, le traitement de sa pollution et la production d’eau potable à partir d’eaux naturelles - Ce procédé utilisant l’adsorption comme technique de production de l’eau « propre » et l’oxydation à l’air sur le charbon actif, qui sert donc de catalyseur à sa propre régénération « in situ » comme adsorbant, permet de ne chauffer qu’une faible partie de l’eau polluée lors de l’étape batch d’oxydation. Il pourrait donc s’appliquer au mieux dans le large domaine de concentration en polluants compris entre ceux de l’adsorption seule et de l’oxydation en continu. - L’intérêt potentiel de ce procédé a conduit à la participation du laboratoire à deux contrats : un contrat ANR ADEME-Precodd (PHARE : procédés hybrides adsorption-réaction) en partenariat avec le LISBP – INSA et SARP INDUSTRIES (Veolia) pour tester l’efficacité du procédé sur des eaux industrielles, et un contrat européen FP6 –STREP (Removals) pour tester sa faisabilité avec des charbons actifs issus de boues de station d’épuration. - Une part significative de ce travail sera donc liée aux besoins spécifiques de ces contrats : étude de divers charbons commerciaux et issus de boues, comme catalyseurs d’oxydation de solutions de polluants modèles et d’effluents industriels réels. - Par ailleurs ce travail fait suite à une première étude surtout centrée sur l’oxydation continue en lit fixe triphasique. Nous avons souhaité approfondir les aspects d’interactions matériau catalytiqueréaction d’oxydation sachant que le charbon actif évolue - beaucoup en tant qu’adsorbant mais aussi catalyseur. - Enfin après avoir accumulé des informations sur le traitement du phénol comme polluant modèle unique il a paru intéressant d’évaluer l’incidence de la nature chimique des polluants (dérivés du phénol) et surtout le comportement en mélange d’espèces étudiées isolément. Cet aspect particulier est certainement une étape importante vers une approche rationnelle des milieux complexes constituant les effluents industriels réels. C’est autour de cet ensemble de problématiques que s’est organisé ce travail de thèse. - La pollution de l’eau connaît différentes origines : naturelle, domestique, industrielle et agricole. - La pollution de l’eau est devenue une préoccupation importante -
Application de la photocatalyse pour la dégradation des polluants chimiques et bactériologiques dans l’eau en utilisant des catalyseurs irradiés par des photons de lumière naturelle ou artificielle(UVA/UVB)