Air Liquide DR 2007
Air Liquide DR 2007
Air Liquide DR 2007
w w w. a i r l i q u i d e . c o m
01 Présentation du Groupe
Chiffres clés
3
4
Historique du Groupe 6
Les activités du Groupe 8
La Recherche et Développement 10
Développement durable 12
02 Rapport de gestion
Stratégie et concurrence
33
34
Performance 2007 37
Perspectives et Tendances 51
Données consolidées sur dix ans 54
Gouvernement d’entreprise 56
Coordonnées et honoraires des Commissaires aux comptes 97
Analyse et couverture des risques 99
03 États financiers
Comptes consolidés
103
105
Comptes sociaux 185
05 Informations complémentaires
pour le Document de Référence 239
Renseignements de caractère général 240
Responsable du Document de Référence 251
Table de concordance du Document de Référence 252
Lexique boursier et financier 256
Avec plus de 40 000 salariés dans 72 pays, Air Liquide occupe une place de leader mondial
des gaz industriels et médicaux et des services associés. Grâce à des solutions innovantes
s’appuyant sur des technologies sans cesse renouvelées, Air Liquide produit des gaz issus de
l’air (oxygène, azote, argon, gaz rares…) et d’autres gaz comme l’hydrogène.
Le Groupe contribue ainsi à la fabrication de nombreux produits de la vie quotidienne : bulles
dans les boissons gazeuses, atmosphères de préservation pour les aliments emballés, oxygène
pour les hôpitaux et les patients soignés à domicile, gaz ultra-purs pour fabriquer des semi-
conducteurs, hydrogène pour enlever le soufre des essences.
Air Liquide contribue à la préservation de la vie et s’inscrit dans une démarche de développement
durable. Créé en 1902, Air Liquide développe avec ses actionnaires des relations de confiance et
de transparence, dans le respect des principes de gouvernement d’entreprise.
Le présent Document de Référence a été déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers le
31 mars 2008 conformément à l’article 212-13 du Règlement Général de l’Autorité des Marchés
Financiers.
Il pourra être utilisé à l’appui d’une opération financière s’il est complété d’une note d’opération
financière visée par l’AMF.
Ce document contient tous les éléments du Rapport Financier annuel.
HISTORIQUE DU GROUPE 6
LA RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT 10
Un environnement durable 10
Un monde communicant 11
Une vie plus saine 11
DÉVELOPPEMENT DURABLE 12
Éléments de méthodologie concernant les indicateurs Ressources Humaines,
Sécurité et Environnement 13
Rapport des Commissaires aux comptes sur les procédures de collecte
des données Ressources Humaines, Sécurité et Environnement 15
Actionnaires 16
Ressources Humaines, Social et Sociétal 18
Sécurité et Environnement 22
Innovation 30
Chiffres clés
* Les autres activités incluent essentiellement les activités Chimie de spécialités et Plongée.
2007
Ingénierie/
(En millions d’euros) Gaz et Services Construction Soudage Autres Activités Total
Europe 5 452 539 598 297 6 885
Amériques 2 517 183 71 2 771
Asie-Pacifique 1 851 109 5 1 966
Moyen-Orient et Afrique 179 179
TOTAL 9 999 831 598 373 11 801
2006
Ingénierie/
(En millions d’euros) Gaz et Services Construction Soudage Autres Activités Total
Europe * 5 171 173 563 302 6 209
Amériques 2 568 55 70 2 693
Asie-Pacifique 1 715 132 6 1 853
Moyen-Orient et Afrique 174 20 194
TOTAL 9 628 380 563 378 10 949
ÉVOLUTION DU BÉNÉFICE NET PAR ACTION (1) EVOLUTION DU DIVIDENDE PAR ACTION (1)
(en euros) (en euros)
(1)
Chiffres ajustés pour tenir (1)
Chiffres ajustés pour tenir
compte de la division compte de la division
par deux du nominal de par deux du nominal de
l’action en juin 2007. l’action en juin 2007.
Historique du Groupe
1902 1946
Les origines De nouvelles aventures
Création de la Société, née d’une invention, la liquéfaction de l’air Création de la Spirotechnique, devenue aujourd’hui Aqualung
et la production d’oxygène avec un rendement considérablement International, pour fabriquer et commercialiser les détendeurs de
supérieur aux techniques de l’époque, et de la rencontre de plongée.
deux hommes, Georges Claude, le chercheur insatiable, et
Paul Delorme, l’organisateur rigoureux et prévoyant.
1952
La révolution cryogénique
1907
Développement international Le conditionnement en citerne cryogénique permet le transport
routier et ferroviaire en grande quantité.
! Dès son origine, Air Liquide met le cap sur l’international.
En 1954, une installation d’oxygène liquide est mise en route à
! Développement en Europe (1906), au Japon (1907) et au Denain.
Canada (1911).
! Premiers pas aux États-Unis en 1916, puis en 1986 rachat
de Big Three.
! Poursuite de l’expansion en Europe et en Asie. 1960
L’approche réseau
En livrant plusieurs clients à partir de canalisations, Air Liquide
lance l’approche réseau. La puissance des unités de production
1913 est décuplée pour répondre à l’augmentation en flèche de la
Les actionnaires demande d’oxygène.
1985 2003
Au service de ses clients Nouveau siècle, nouvel élan
! Des services complets pour les clients de l’Électronique dès ! Création de Japan Air Gases résultant de la fusion des
1985. activités d’Air Liquide et de BOC au Japon.
! Après l’oxygène et l’azote, élargissement de l’offre à ! Développement vers de nouveaux marchés et de nouvelles
l’hydrogène et à la vapeur pour des économies d’énergie et géographies.
un environnement mieux protégé.
! Une structure en régions mise en place à partir de 1993 à
travers le monde pour privilégier la proximité avec le client.
! Implantation d’équipes Marchés et Grands comptes 2004
internationaux.
Une volonté de croissance
Acquisition des activités de gaz industriels de Messer Griesheim
en Allemagne, au Royaume-Uni et aux États-Unis.
1995
L’air de la vie
! À l’origine, simple fournisseur d’oxygène en milieu hospitalier, 2006
Air Liquide devient un vrai spécialiste de la santé.
Présence, conquête, innovation
! Un réseau d’équipes spécialisées dans les soins à domicile.
! Montée en puissance de l’hydrogène : plus de 830 millions
! Création d’une structure dédiée en 1995 : Air Liquide Santé.
d’euros de vente.
! Développement dans le secteur de l’Hygiène.
! Développement par acquisitions dans les soins à domicile,
plus de 300 000 patients suivis dans le monde.
! Livraison du plus grand dispositif cryogénique du monde.
2002
Un siècle d’aventures
100 ans de conquêtes dans les gaz industriels et médicaux et 2007
les services associés : un anniversaire placé sous le signe de Renforcement des positions de leader
l’innovation.
! Leader en Asie : renforcement des positions au Japon et en
Asie du Sud-Est.
! Nouvelle plateforme de croissance pour la Santé : acquisitions
dans les soins à domicile en Europe et en Asie.
! Renforcement et élargissement des compétences
technologiques : acquisition de Lurgi, nouveau centre de
Recherche et Développement aux États-Unis.
La gestion opérationnelle du Groupe est assurée par les pays avec une coordination au niveau des branches d’activités.
Des informations complémentaires, notamment sur les variations du chiffre d’affaires, sont disponibles dans le chapitre « Rapport de
gestion » du présent document.
Les activités Gaz et Services regroupent quatre lignes de métiers. Grande Industrie
L’activité Grande Industrie propose aux industriels mondiaux
Industriel Marchand des solutions gaz et énergie pour améliorer l’efficacité de leurs
procédés et les aider à mieux respecter l’environnement.
L’activité Industriel Marchand propose à ses clients des solutions
fiables et de qualité grâce à un savoir-faire technologique et des
RAFFINAGE ET GAZ NATUREL
réseaux d’experts et de chercheurs.
Hydrogène pour désulfuriser les carburants et « craquer » les
AUTOMOBILE ET FABRICATION hydrocarbures, oxygène pour gazéifier les résidus pétroliers.
ARTISANS ET DISTRIBUTEURS
Offrir des produits qui soient les plus faciles et les plus sûrs
à utiliser.
La Recherche et Développement
La Recherche et Développement (R & D) est une composante majeure du processus d’innovation. Elle s’appuie sur 8 centres de
recherche – en France, Allemagne, États-Unis et Japon – et sur des équipes satellites travaillant directement sur les sites denos clients.
Plus de 920 chercheurs, de plus de 25 nationalités, constituent un réservoir de talents pour le Groupe.
En relation étroite et permanente avec les laboratoires de recherche académique les plus prestigieux, en interaction directe avec des
partenaires industriels privilégiés, les hommes et les femmes de la R & D améliorent sans cesse nos technologies de productiondes gaz,
développent de nouvelles applications et de nouveaux services, et font bénéficier le Groupe de toutes leurs expertises techniques.
Notre organisation par grands projets nous permet à la fois de travailler dans la durée sur certains sujets mais aussi d’être réactifs en
matière de sécurité, fiabilité de procédés ou de mise sur le marché.
Les équipes de Recherche et Développement du Groupe concentrent leurs efforts selon trois grands axes : un environnement durable,
un monde communicant, une vie saine.
UN ENVIRONNEMENT DURABLE
Limiter les rejets de CO2 groupe Total. Il s’agit de convertir en oxycombustion l’une des
5 chaudières de vapeur existantes, de capter et de comprimer
dans l’atmosphère les émissions de CO2, pour ensuite les injecter dans un ancien
Dans le domaine de l’environnement, Air Liquide participe à gisement de gaz naturel, à une profondeur de 4 500 m.
plusieurs projets expérimentaux visant à réduire les émissions
de CO2.
Développer de nouvelles énergies
Il accompagne par exemple l’industrie sidérurgique européenne
qui s’est fixée comme objectif de diviser par deux la quantité En matière de nouvelles voies énergétiques plus respectueuses
de CO2 émise par tonne d’acier produite. Le Groupe travaille de l’environnement, le Groupe intervient sur plusieurs tableaux.
notamment sur le recyclage des gaz de hauts fourneaux qui L’expertise qu’il a développée depuis plusieurs années dans le
permet de réduire la quantité de charbon utilisée, et donc les domaine de l’hydrogène énergie lui confère un rôle de premier
rejets de CO2. plan dans de nombreux projets en Europe et en Amérique
du Nord.
Aux États-Unis, il a noué un partenariat avec Babcock & Wilcox,
grand fabricant de chaudières, avec qui il conduit des tests Le Groupe est également très présent dans le domaine de
de combustion du charbon à l’oxygène pur. Cette technique l’énergie solaire. Outre la fourniture de gaz ultra-purs pour
d’oxycombustion a l’avantage de concentrer le CO2 à l’issue du la fabrication des cellules photovoltaïques, il poursuit des
procédé, ce qui facilite sa récupération. Ces tests, couronnés de recherches sur des nouvelles technologies visant notamment à
succès en 2007, sont une première mondiale sur une chaudière réduire le coût de fabrication de ces cellules, en partenariat avec
d’aussi grande taille (30 mégawatts). C’est une étape importante des instituts de recherche français.
dans la voie d’une production « propre » d’électricité à base de
Enfin, l’acquisition de Lurgi en 2007 lui ouvre de nouvelles
charbon.
perspectives dans le champ des biocarburants, en particulier
En France, Air Liquide est partie prenante du premier pilote ceux dits de deuxième génération dont la production nécessite
industriel de captage et stockage du CO2, aux côtés du l’apport de grandes quantités d’oxygène et/ou d’hydrogène.
Dans l’univers de la santé, Air Liquide a lancé en 2005 un Des médicaments administrés par voie
programme de recherche consacré aux gaz médicaux et à leurs
applications thérapeutiques : pneumologues, anesthésistes,
respiratoire
pharmaciens, bio-ingénieurs, statisticiens, physiciens et Air Liquide poursuit aussi des recherches dans le domaine de
mathématiciens explorent de nouvelles pistes pour apporter un l’aérosolthérapie, autrement dit l’administration de médicaments
réel bénéfice au patient tant à l’hôpital qu’à son domicile. par voie respiratoire qui présente bien des avantages : facile,
extrêmement efficace et limitant les risques liés aux médicaments.
Les chercheurs développent un outil informatique unique au
Nouvelles applications thérapeutiques monde capable de prédire la quantité de médicaments déposés
des gaz dans l’arbre bronchique et de mettre en évidence le lieu exact du
dépôt. Cette recherche très innovante a déjà démontré tout son
Dans le domaine de l’anesthésie, 2007 a été marquée par intérêt quant à l’évaluation de l’impact clinique et physiologique
l’autorisation de mise sur le marché du LENOXe en Europe et des médicaments gazeux, aussi bien pour le traitement de
par le développement, en partenariat avec la filiale de matériel maladies pulmonaires que systémiques.
médical Taema, d’un nouveau ventilateur d’anesthésie qui
permet d’administrer aussi bien le protoxyde d’azote que le
LENOXe. Les travaux des chercheurs portent également sur le
traitement des deux plus importantes maladies respiratoires au
plan mondial : l’asthme et la broncho-pneumopathie chronique
dite obstructive. Autre axe de recherche important : le traitement
de la douleur. Dans la lignée de KALINOX, lancé en 2002,
certains gaz thérapeutiques ont révélé une efficacité réelle sur des
modèles expérimentaux qui permettent aujourd’hui d’envisager
la réalisation d’essais chez l’homme pour la prise en charge des
symptômes douloureux aigus ou chroniques.
Développement durable
Indicateurs et objectifs
Benoît Potier
Président-Directeur Général
Méthodologie 13
Environ le tiers du chiffre d’affaires d’Air Liquide est
directement lié à des applications ou des activités qui Rapport des Commissaires aux comptes 15
contribuent à préserver l’environnement et la vie. On y trouve
Indicateurs et objectifs :
bien sûr les applications environnementales des gaz, mais
aussi l’activité Santé ou encore les solutions participant à la ! Actionnaires 16
réduction de la consommation énergétique.
! Ressources Humaines, Social et Sociétal 18
! Sécurité et Environnement 22
! Innovation 30
Périmètre et méthodes de consolidation ! les indicateurs Sécurité sont établis grâce à l’outil de
consolidation des données d’accidentologie du Groupe,
Les indicateurs relatifs aux Ressources Humaines et à placé sous la responsabilité de la Direction Sécurité et
l’Environnement sont consolidés au niveau mondial sur l’ensemble Système Industriel ;
des sociétés intégrées globalement et proportionnellement
! les indicateurs énergétiques et d’émissions de gaz carbonique
dans le périmètre de consolidation financière au prorata du
des principales unités de séparation d’air, des unités de
pourcentage d’intégration.
cogénération et d’hydrogène et de monoxyde de carbone,
Les indicateurs Sécurité sont consolidés au niveau mondial sur sont suivis par la Direction Grande Industrie au sein d’un outil
l’ensemble des sociétés sur lesquelles Air Liquide exerce un dédié sur Intranet ;
contrôle opérationnel.
! de manière complémentaire, la collecte des données
En dehors de ces règles générales, il existe certaines environnementales est réalisée par la Direction Sécurité et
particularités : Système Industriel à l’aide d’un outil dédié sur Intranet et
rassemble :
! l’information concernant l’impact des transports (kilomètres
parcourus, CO2 émis) est calculée sur la base des informations ! pour les unités indiquées ci-dessus, les autres indicateurs
collectées au sein des principaux pays où le Groupe est environnementaux (Émissions dans l’air, Consommation
implanté dans le monde ; d’eau, Rejets dans l’eau, etc.),
! l’information concernant les kilomètres évités et les émissions ! pour les plus petites unités (Production d’acétylène, de
de CO2 évitées grâce à la production de gaz de l’air par les protoxyde d’azote, de gaz carbonique, activité Hygiène et
unités on-site concerne les filiales intégrées globalement dans Spécialités), pour les unités de l’activité de Soudage, les
le périmètre de consolidation financière ; unités de l’activité Ingénierie/Construction, l’ensemble des
indicateurs (Énergie, Émissions dans l’air, consommation
! les indicateurs environnementaux et énergie concernant
d’eau, Rejets dans l’eau, etc.) ;
les principaux types d’unités de production exploitées par
le Groupe couvrent environ 99 % du chiffre d’affaires Gaz ! les indicateurs relatifs aux Transports sont placés sous la
et Services du Groupe et 98 % du chiffre d’affaires total du responsabilité de la Direction Industriel Marchand ;
Groupe ;
! enfin l’estimation du pourcentage du chiffre d’affaires du
! les unités de production sont intégrées dans le reporting à Groupe concernant la mise en œuvre des systèmes de
partir de leur mise en service industrielle ; Management Industriel est un des indicateurs placés sous la
responsabilité de la Direction Sécurité et Système Industriel ;
ACTIONNAIRES
Évolution du résultat net et du bénéfice Depuis plus de cent ans, Air Liquide a établi avec ses actionnaires
une relation de proximité basée sur 4 engagements :
net par action
! considération et respect de tous les actionnaires ;
Air Liquide propose à ses actionnaires de concilier rentabilité
économique et pratique rigoureuse de gouvernement ! rémunération et valorisation dans la durée de leur épargne ;
d’entreprise. En étant actionnaires d’Air Liquide, ils font non ! écoute et information des actionnaires ;
seulement le choix d’une entreprise innovante mais aussi d’un
acteur responsable qui contribue à préserver l’environnement. ! services apportés aux actionnaires.
La qualité de cette relation assure à Air Liquide des ressources
stables de financement pour accompagner sa croissance et le
développement de ses activités dans la durée.
La mise en pratique par Air Liquide de ces quatre engagements
est développée dans le livret de l’actionnaire.
2004
1998 1999 2000 2001 2002 2003 IFRS 2005 2006 2007
Résultat net
(en millions d’euros) 516 563 652 702 703 726 780 933 1 002 1 123
Résultat net par action
(en euros) (a) 2,07 2,27 2,63 2,88 2,91 3,03 3,28 3,93 4,17 4,69
(a) Calculé sur un nombre annuel moyen d’actions (hors actions détenues en propre) et ajusté pour tenir compte des augmentations de capital, des souscriptions
en numéraire et de la division par deux du nominal de l’action le 13 juin 2007.
Capital
éligible au
Distribution globale Capital au dividende
Exercice en millions d’euros Exercice nominatif majoré
1998 205,1 1998 35 % 31 %
1999 221,7 1999 32 % 29 %
2000 281,8 2000 30 % 27 %
2001 298,1 2001 29 % 26 %
2002 330,5 2002 27 % 24 %
2003 327,5 2003 28 % 24 %
2004 391,2 2004 30 % 24 %
2005 432,1 2005 31 % 25 %
2006 497,0 2006 32 % 26 %
2007 550,9 2007 37 % 26 %
Évolution de l’actionnariat
En % 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
Actionnaires individuels 48 50 45 42 40 40 39 38 38 37
Investisseurs institutionnels 52 50 53 55 58 58 60 61 61 62
Actions détenues en propre 2 3 2 2 1 1 1 1
OBJECTIF
Au cours des dix dernières années, la progression d’un portefeuille d’actions Air Liquide a été de + 12,7 %
par an, en intégrant les distributions d’actions gratuites, les dividendes et les primes de fidélité accordées
aux actionnaires nominatifs. L’objectif du Groupe est de poursuivre dans la durée et la transparence cette
politique de rémunération globale de l’actionnaire pour assurer une croissance régulière de son capital.
Un certain nombre d’indicateurs dans les domaines des En complément, certaines fonctions (Achat, Commercial,
Ressources Humaines et Social sont présentés ci-dessous. Juridique, Ressources Humaines…) ont détaillé les principes
de fonctionnement propres à leur activité dans des codes plus
Au-delà de ces indicateurs, le Groupe manifeste de façon
spécifiques. En particulier, le code de conduite des acheteurs
croissante son implication dans les domaines sociaux et
du Groupe spécifie que les fournisseurs doivent être évalués de
sociétaux.
manière ouverte et équitable et qu’ils sont tenus de respecter
L’élargissement de l’Union européenne et les récentes acquisitions les engagements d’Air Liquide en matière de développement
du Groupe sont prises en compte dans la composition du Comité durable, notamment dans les domaines de la préservation
de Groupe européen qui comporte désormais 26 représentants de l’Environnement, de la Sécurité, des Conditions de travail,
des salariés issus de 14 pays. Ce comité se réunit une fois par an du Respect des personnes et du Rejet de toute forme de
sous la présidence d’un Directeur Général Délégué. discrimination.
Par ailleurs, Air Liquide a engagé une démarche pour inciter ses Afin de mieux structurer ces actions de mécénat et d’améliorer
filiales à établir des codes de conduite locaux qui s’inscrivent leur visibilité, Air Liquide étudie la création d’une Fondation
dans les principes d’actions du Groupe et qui intègrent les d’entreprise qui devrait voir le jour en 2008.
usages et les réglementations locales. Ainsi fin 2007, 43 % des
salariés du Groupe sur les cinq continents, appartenaient à des
filiales qui avaient documenté leur code de conduite.
STOREBRAND
Ce grand fonds d’investissements norvégien a positionné Air Liquide parmi les meilleures valeurs pour ses
performances environnementales et sociales.
Pour L’Air Liquide S.A., les éléments sociaux détaillés sont dans le « Bilan social » consultable sur le site Internet www.airliquide.com
ou disponible sur demande.
OBJECTIF
Renforcer la place des femmes dans le Groupe notamment au
travers des embauches des ingénieurs et cadres. Dans ce domaine,
l’objectif du Groupe est de passer en 5 ans (2005-2009) de près
d’1 femme sur 3 parmi ces embauches à plus de 2 femmes sur 5.
SUIVI DE L’OBJECTIF
En cinq ans (de 2003 à 2007), le pourcentage de femmes parmi les
embauches des ingénieurs et cadres dans le Groupe est passé de
24 % à 30 %. En 2007, la France a atteint 39 % dans ce domaine
et plusieurs pays ont déjà dépassé l’objectif Groupe de 40 %. Enfin
le pourcentage de femmes parmi les embauches des ingénieurs et
cadres débutants a atteint 46 % pour le Groupe. Dans le cadre de
la politique d’Air Liquide visant à favoriser l’embauche et l’évolution
professionnelle des femmes, et à renforcer ainsi leur place et leurs
responsabilités au sein de l’entreprise, des journées de sensibilisation
et d’échanges ont été organisées en France et au Japon en 2007
auprès de 350 managers.
Formation
Nombre moyen de jours de formation par salarié et par an
OBJECTIF
Renforcer les actions de formation pour qu’à l’horizon 2009, chaque
salarié puisse accroître ses compétences et favoriser son évolution,
en bénéficiant, en moyenne, d’au moins 3 jours de formation par an.
SUIVI DE L’OBJECTIF
Le nombre de jours de formation par personnes et par an continue
à progresser en 2007 (2,9 jours) et l’objectif de 3 jours en 2009
semble accessible. Le Groupe continue à travailler sur des
programmes spécifiques de formation par grande activité et par
zone géographique.
Suivi de la performance
Pourcentage de salariés ayant eu un entretien annuel au cours de l’année
OBJECTIF
Sur chaque site, dans chaque région, dans chaque entité, l’objectif du
Groupe est que 100 % des salariés aient chaque année un entretien
annuel d’appréciation de leurs performances avec leur hiérarchie et
environ tous les 3 ans un entretien de carrière avec la Direction des
Ressources Humaines.
SUIVI DE L’OBJECTIF
En 2007, le pourcentage de salariés ayant eu un entretien avec
leur hiérarchie est de 71%. Le pourcentage de salariés ayant eu un
entretien de carrière avec leur Direction des Ressources Humaines
a progressé de manière significative en atteignant le taux de
20%. La Direction des Ressources Humaines Groupe continue à
mettre l’accent sur la réalisation de ces entretiens qui constituent
la « pierre angulaire » de la politique de Ressources Humaines de
l’entreprise.
SÉCURITÉ ET ENVIRONNEMENT
Sécurité 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
Nombre
d’accidents (a) 359 234 179 192 214 188 207 164 135 134 167 194 136 135 131 153 147
Fréquence
d’accidents (b) 6,4 4,3 3,4 3,8 4,2 3,4 3,7 2,9 2,4 2,3 2,8 3,2 2,3 2,3 2,1 2,3 2,1
(a) Dont un accident mortel en 2007, un accident mortel en 2006, aucun accident mortel en 2005, un accident mortel de circulation en 2004 et deux accidents
mortels en 2003.
(b) Nombre d’accidents avec arrêt par million d’heures travaillées concernant les salariés du Groupe. Accidents définis suivant la recommandation du Bureau
International du Travail.
OBJECTIF
Sur chaque site,
dans chaque région,
dans chaque entité,
l’objectif du Groupe
est d’atteindre
chaque année zéro
accident.
(a) Intègre aussi les quantités produites d’oxyde de carbone de ces unités.
(b) En km par tonne livrée.
(c) Représentant moins de 0,5 millième de la consommation d’eau industrielle des pays considérés.
(d) Représentant moins de 1 millième des émissions de CO2 des pays considérés.
(e) En y ajoutant les émissions de protoxyde d’azote, le total des émissions directes de gaz à effets de serre (GES) du Groupe est de 8 100 milliers de tonnes
équivalents CO2.
(f) Le calcul tient compte des différentes natures d’énergie primaire que chaque pays utilise pour produire de l’électricité (source : Agence Internationale
de l’Énergie).
DÉTAILS DES INDICATEURS POUR CHACUN carbonique (CO2), ni oxyde de soufre (SOx) ni oxyde d’azote
DES 9 TYPES D’UNITÉS (NOx). Elles consomment presque uniquement de l’énergie
électrique : au niveau mondial, une puissance d’environ
1. Unités de séparation de l’air 2 500 MW est utilisée à chaque instant, soit l’équivalent de la
production de deux tranches de centrale nucléaire. Leurs circuits
Dans le monde, Air Liquide exploite 250 grandes unités de
de refroidissement nécessitent des appoints d’eau.
séparation des gaz de l’air. Elles produisent de l’oxygène,
de l’azote et de l’argon et, sur certains sites, des gaz rares. Grâce à l’amélioration de l’efficacité énergétique, ces unités
Ces usines « sans cheminée » n’ont recours à aucun procédé consomment de moins en moins d’énergie par m3 de gaz
de combustion. Elles sont particulièrement respectueuses de produit : cette diminution est d’environ 12 % sur les
l’environnement car elles ne rejettent pratiquement pas de gaz 10 dernières années.
OBJECTIF
Réduire en 5 ans (de 2005 à
2009) la consommation annuelle
mondiale d’énergie électrique,
à périmètre constant, des unités de
séparation d’air, d’au moins 400 GWh,
ce qui correspond à la consommation
domestique annuelle d’électricité d’une
ville de 180 000 habitants.
SUIVI DE L’OBJECTIF
En 2005, le Groupe n’avait pas
progressé dans ce domaine (évolution
de -168 GWh) en raison notamment
de difficultés rencontrées aux États-
Unis du fait des ouragans et de
la volatilité accrue du marché de
l’Énergie électrique. Par contre en
2006 et 2007 le Groupe a progressé
respectivement de 79 GWh et 209 GWh.
En cumulé depuis 2005, la réduction de
consommation électrique est donc de
-168 + 79 + 209 = 120 GWh. Dans le
cadre des projets d’efficacité du Groupe,
les actions concernant la réduction de la
consommation énergétique des unités de
séparation d’air vont se poursuivre.
(a) Le calcul tient compte des différentes natures d’énergie primaire que chaque pays utilise pour produire de l’électricité (source : Agence Internationale de l’Énergie).
3. Unités d’hydrogène et de monoxyde de carbone chimique pour la fabrication de matières plastiques. Ces unités
utilisent essentiellement comme matière première du gaz naturel
Dans le monde, Air Liquide exploite 38 grandes unités de
et une certaine quantité d’eau « procédé ». Ces unités émettent
production d’hydrogène et de monoxyde de carbone. L’une
du gaz carbonique (CO2) et conduisent à des émissions d’oxydes
des principales applications de l’hydrogène est la désulfuration
d’azote (NOx) mais ne produisent quasiment pas d’émission
des hydrocarbures afin de réduire la teneur en soufre des
d’oxydes de soufre (SOx). Elles consomment aussi de l’énergie
carburants. En 2007, les volumes d’hydrogène fournis par
électrique et leurs circuits de refroidissement nécessitent des
Air Liquide aux raffineries du monde entier ont permis d’éviter
appoints d’eau.
le rejet d’environ 780 000 tonnes d’oxydes de soufre dans
l’atmosphère, ce qui est supérieur à la totalité des émissions L’efficacité énergétique par m3 de gaz produit de ces
d’oxydes de soufre d’un pays comme la France. Le monoxyde unités s’est améliorée d’environ 4 % depuis 5 ans.
de carbone est une matière première essentielle de l’industrie
Unités hydrogène et monoxyde de carbone Périmètre 2003 2004 2005 2006 2007
Consommation annuelle d’énergie thermique (en terajoules PCi) Monde 50 336 75 380 86 699 94 880
Consommation annuelle d’électricité (en GWh) Monde 375 435 507 512
Évolution de la consommation énergétique par m 3
100
97,1
96,7
96,4
95,7
2003 2004 2005 2006 2007
4. Unités d’Acétylène coupage des métaux. Elles produisent ce gaz par décomposition
d’un matériau solide, le carbure de calcium, par de l’eau. Ce
Dans le monde, Air Liquide exploite 53 unités de production
procédé produit de la chaux généralement recyclée (à près de
d’Acétylène gaz utilisé principalement dans le soudage et le
90 %) dans des applications industrielles ou agricoles.
7. Unités de production de l’activité Hygiène 7 sites. Ces unités consomment du gaz naturel, de l’électricité
et Spécialités et de l’eau. La combustion du gaz naturel produit de faibles
quantités de gaz carbonique.
Les unités de production de l’activité Hygiène et Spécialités
sont implantées en France, en Belgique et en Allemagne sur
DIRECTIVE SEVESO 2
Cette directive européenne concerne la prévention des risques industriels majeurs. Elle s’applique à tout
établissement où des substances dangereuses sont présentes au-dessus de certaines quantités. Ces
établissements sont classés en deux catégories selon la quantité de substances présentes : Seveso 2 « seuil
haut » et « seuil bas ». En Europe, 98 sites Air Liquide « seuil bas » et 24 sites « seuil haut » sont concernés,
principalement en raison des stockages d’oxygène. La réglementation Seveso est uniquement européenne, mais
la transposition des critères Seveso « seuil haut » au niveau mondial ajouterait 16 autres sites dans le Groupe.
Systèmes de gestion industrielle (IMS) et Plusieurs autres initiatives dans le Groupe relèvent d’une
démarche qualité, notamment la mise en œuvre des bonnes
Certifications Qualité et Environnement pratiques de production (Common Good Manufacturing
En 2004, la Société a lancé un nouveau système de gestion Practices), ainsi que les certifications ISO. Les certifications
industrielle (Industrial Management System - IMS) visant à qualité ISO 9001 couvrent ainsi environ 73 % du chiffre d’affaires
renforcer les processus de gestion de la sécurité, de la fiabilité, du Groupe. Le Groupe est également engagé dans une démarche
de la préservation de l’environnement et de la maîtrise des de préservation proactive de l’environnement en appartenant en
risques. Fin 2007, le système est déployé dans la quasi- France à l’association Entreprises pour l’Environnement (EPE)
totalité des opérations du Groupe (plus de 99 % du chiffre et par les certifications ISO 14001, référence internationale en
d’affaires). Depuis début 2007, un nouvel indicateur a été mis matière d’environnement.
en place pour suivre le pourcentage du chiffre d’affaires couvert Les certifications ISO 14001 couvrent ainsi maintenant
par des audits internes IMS du Groupe. En 2007, 18 entités ont environ 24 % du chiffre d’affaires du Groupe.
été auditées représentant 46 % de l’activité du Groupe en terme
de chiffres d’affaires.
INNOVATION
Un certain nombre d’indicateurs dans le domaine de l’Innovation Le 8 novembre, date anniversaire de la création du Groupe en
sont présentés ci-dessous. 1902, toutes les entités du Groupe participent à leur manière à
une Journée de l’Innovation.
Au-delà de ces indicateurs, l’innovation fait partie intégrante
de la culture d’Air Liquide et constitue une des composantes Enfin, 60 % du budget de Recherche et Développement
fondamentales de sa conception du développement durable. du Groupe est consacré à des travaux liés à la vie, à
l’environnement et au développement durable (efficacité
Certaines innovations brevetées contribuent de façon significative
énergétique, procédés de production plus propres et
au développement du Groupe. Chaque année, Air Liquide
nouvelles énergies).
distingue les inventeurs à l’origine de brevets commercialisés
avec succès.
2007
Budget 190 millions d’euros
Nombre de chercheurs 920 chercheurs avec plus de 25 nationalités
Nombre de centres de recherche 8
Partenariats industriels Plus de 100
Collaborations académiques Plus de 120 avec des universités et instituts de recherche
Nombre d’inventions brevetées 2 847
Nombre de brevets déposés dans les 4 principales zones de présence du Groupe (a)
(Europe, États-Unis, Japon et Chine)
OBJECTIF
152
Diffuser les innovations dans le Groupe
et assurer la promotion des innovateurs.
Au cours des 5 années 2005 à 2009 et
109
108
dans le plus grand nombre de domaines,
105
103
déposer plus de 500 nouveaux brevets,
valables directement dans l’ensemble
des 4 principales zones de présence du
Groupe : Europe, États-Unis, Japon et
Chine (a).
SUIVI DE L’OBJECTIF
En 2005, 2006 et 2007 avec respectivement
103, 108 et 152 brevets déposés dans ces 2003 2004 2005 2006 2007
quatre zones, le Groupe est largement en
ligne avec l’objectif qu’il s’est fixé dans ce
domaine.
PERFORMANCE 2007 37
PERSPECTIVES ET TENDANCES 51
GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE 56
Rapport du Président du Conseil d’Administration 56
Rapport des Commissaires aux comptes 70
Rémunération des dirigeants et des mandataires sociaux de L’Air Liquide S.A. 71
Direction et contrôle 80
Informations et mandats des membres du Conseil d’Administration
et de la Direction Générale 82
Descriptif des plans d’options de souscription et d’achat d’actions 92
Stratégie et concurrence
STRATÉGIE
Air Liquide poursuit depuis de nombreuses années une stratégie hydrogène. Cette tendance constitue une opportunité
de développement fondée sur la création de valeur dans la de croissance significative pour le secteur des gaz
durée. La performance et une politique de forte distribution visent industriels,
à satisfaire les intérêts des actionnaires sur le long terme.
! la transformation optimale des hydrocarbures en produits
finaux à plus forte valeur ajoutée – gazéification du charbon
CROISSANCE ANNUELLE MOYENNE SUR 30 ANS pour fabriquer des produits chimiques ou des carburants
de synthèse par exemple – accroîtra la demande en
Chiffre d’affaires : + 8,4 %
oxygène pour les dix prochaines années et à plus long
Capacité d’Autofinancement avant variation du besoin en fonds de terme,
roulement : + 9,6 %
! ces solutions énergétiques alternatives sont aussi
Bénéfice par action : + 9,1 % une opportunité pour une production plus propre par
Dividende par action : + 9,7 %
séquestration du CO2 ou son recyclage via des processus
de récupération assistée du pétrole,
! et à plus long terme, la technologie de la pile à combustible
1. Contexte à hydrogène générera un potentiel de consommation
accrue de gaz industriels. Elle pourra compléter ou
Le marché des gaz industriels entre dans une nouvelle phase de remplacer les combustibles fossiles dans les transports
développement dynamisée par : ou pour l’alimentation électrique de lieux isolés ;
! la croissance des marchés émergents qui investissent ! sur le marché de la Santé, la pression sur les budgets des
fortement dans les infrastructures industrielles des secteurs systèmes de santé favorise le développement des soins à
de l’acier et de la chimie. Cela génère de forts besoins en domicile, une solution qui réduit les coûts pour la collectivité.
oxygène, dont la production est de plus en plus sous-traitée L’augmentation des pathologies respiratoires ouvre la voie
par les industriels. Plus généralement, le développement de à des thérapies innovantes, notamment l’utilisation de gaz
l’industrie s’accompagne d’un accroissement de la demande thérapeutiques dans la chirurgie cardiaque, l’anesthésie et
en gaz utilisés dans des applications variées ; pour gérer la douleur ;
! les problématiques énergétiques et environnementales, qui ! sur le marché de l’Electronique, les avancées technologiques
génèrent également une forte demande de gaz industriels : et le développement de nouveaux produits augmentent les
! une législation de plus en plus stricte sur la teneur en besoins en gaz via des applications produits et services
soufre des essences, l’utilisation de matières premières innovants, notamment en Asie.
plus lourdes et la nécessité de remplacer des capacités de Par sa présence dans 72 pays et grâce à son portefeuille de
production d’hydrogène anciennes incitent les raffineurs technologies élargi, le Groupe est bien positionné pour tirer parti
à sous-traiter plus volontiers leur approvisionnement en de ces opportunités.
B. INDUSTRIEL MARCHAND : + 4 à 6 %* croissance sur le marché des soins à domicile sera accélérée
par de petites acquisitions dans un secteur encore très
La part croissante des économies émergentes dans le chiffre
fragmenté. Les économies émergentes offrent également une
d’affaires du Groupe accélèrera le potentiel de développement
grande opportunité de développement en dehors de l’Europe.
de cette activité. En combinant les investissements de l’Industriel
Concernant le domaine des gaz pour les hôpitaux, l’accélération
Marchand avec ceux de la Grande Industrie lorsque c’est possible,
de la croissance viendra des gaz thérapeutiques, où de nouvelles
le Groupe pourra développer plus rapidement sa présence
solutions ont été développées dans le traitement de la douleur et
géographique et améliorer la productivité de ses actifs. Dans les
l’anesthésie.
économies matures, le Groupe visera à améliorer l’efficacité par
la création de plateformes régionales et à réallouer les ressources
vers des segments à croissance plus rapide, telle que l’énergie et D. ÉLECTRONIQUE : + 8 à 12 %*
notamment le photovoltaïque (panneaux solaires), où l’innovation L’innovation est la clé du développement de ce secteur. L’Asie
est un différenciateur clé. De nouvelles capacités liquides seront constitue le marché le plus porteur avec 80 % de la capacité
construites pour répondre à la demande, tant sur les marchés mondiale de production de semi-conducteurs. Ayant pris le
matures qu’émergents. contrôle à 100 % de ses opérations au Japon et à Singapour, le
Groupe est désormais libre de développer une vraie plateforme
C. SANTÉ : + 8 à 12 %* régionale en Asie pour l’Électronique. Il pourra ainsi tirer pleinement
parti de ses capacités technologiques et de service dans toute
Les marchés des Soins à domicile et de l’Hygiène connaissent
la zone et y accompagner le développement de ses clients clés.
une croissance rapide, dynamisés par trois tendances : il est plus
En 2007, Air Liquide a par ailleurs signé de nouveaux contrats
économique de traiter les patients chez eux qu’à l’hôpital, il existe
pour les premières unités de fabrication de semi-conducteurs en
de nouvelles thérapies pour traiter les maladies respiratoires,
Russie et en Inde.
et il y a une volonté croissante de lutter contre les maladies
nosocomiales dans les hôpitaux et les services chirurgicaux. La
CONCURRENCE
Le marché mondial des Gaz industriels et médicaux se divise entre Industrie du Groupe. L’Industriel Marchand est une activité locale,
autoproduction et production sous-traitée. Des quatre acteurs car les coûts de transport, par rapport au prix du gaz, limitent
mondiaux, deux sont européens, Air Liquide et Linde, et deux la zone d’exploitation d’un acteur à un rayon de 150-200 km
sont américains, Air Products et Praxair. Il existe aussi plusieurs autour de son unité de production. Ce marché inclut donc de
acteurs régionaux, tels que Taiyo Nippon Sanso (en Asie), nombreux petits concurrents locaux. Dans l’Électronique, le
Airgas (aux États-Unis) et Messer (en Europe de l’Est). Plusieurs marché est plus concentré, avec deux co-leaders : Air Liquide et
nouveaux concurrents basés dans les économies émergentes Air Products. Enfin, dans le domaine de la Santé, tous les acteurs
apparaissent, tels que Hang Yang en Chine et Cryogenmach en de l’industrie du gaz fournissent de l’oxygène aux hôpitaux, mais
Russie. De nombreux petits acteurs sont également présents sur peu d’entre eux sont présents sur le marché prometteur des gaz
les marchés locaux. thérapeutiques. Sur les segments en plus forte croissance tels que
les Soins à domicile et l’Hygiène, le marché demeure fragmenté,
L’autoproduction demeure importante : elle concerne environ
avec une présence limitée des quatre acteurs mondiaux, ce qui
80 % de la production d’hydrogène et 40 % de la production
représente des opportunités d’acquisitions pour le Groupe.
d’oxygène dans le monde. Le potentiel de conversion de
l’autoproduction en production sous-traitée représente une
opportunité de croissance majeure pour l’activité Grande
Dans un environnement de marché favorable, Air Liquide a ! Un accroissement significatif des paiements et
connu une croissance solide accompagnée d’une amélioration décisions d’investissements :
des marges et de la Rentabilité des capitaux employés après
! 1,4 milliard d’euros d’investissements industriels et
impôts (ROCE). Des actions stratégiques ont également été
1,3 milliard d’euros d’acquisitions,
prises afin de mieux positionner le Groupe pour atteindre ses
objectifs moyen terme. ! décisions d’investissements record de plus de 2,1 milliards
d’euros, qui accélèreront les paiements d’investissements
Les marchés industriels finaux sont restés très bien orientés
au cours des deux prochaines années, et la croissance
pendant l’année en raison des prix élevés du pétrole et des
des ventes à partir de 2010.
matières premières et d’investissements massifs dans les
marchés émergents, notamment en Chine. Le marché des soins ! La création de Branches d’activité mondiales, chargées
à domicile a continué à se développer dans tous les pays où le de définir les orientations stratégiques et la gestion des
Groupe est présent. ressources à travers les géographies.
En 2007, l’activité du Groupe a été marquée par : Le chiffre d’affaires 2007 du Groupe progresse de + 7,8 %,
pour atteindre 11,8 milliards d’euros, avec une accélération d’un
! La croissance dans toutes les Branches d’activité
trimestre sur l’autre, passant de + 5,2 % au premier trimestre à
mondiales et dans toutes les régions :
+ 10,4 % au quatrième trimestre, à données comparables, due
! l’Asie a enregistré une forte croissance de toutes les à une solide croissance sous-jacente et à la contribution des
activités, acquisitions réalisées au cours de l’année.
! le mix d’activités diversifié en Europe a généré une bonne La dernière année du programme de productivité OPAL (2005-
croissance, 2007) a permis d’accroître la marge Gaz et Services (résultat
opérationnel courant sur le chiffre d’affaires) de + 50 points de
! les Amériques ont connu une bonne progression de
base pour atteindre 18,1 %. La marge du Groupe est restée
l’Industriel Marchand aux États-Unis et en Amérique latine,
stable à 15,2 %, en raison du nouveau mix d’activités, qui inclut
la croissance de l’activité Grande Industrie restant plus
une part plus importante d’activités d’ingénierie en raison de
modeste en l’absence de démarrage.
l’acquisition de Lurgi au second semestre. Le résultat net s’établit
! Des acquisitions stratégiques : à 1,12 milliard d’euros, en progression de + 12,1 %.
! les intérêts minoritaires détenus dans les co-entreprises au Le total des paiements d’investissements, incluant les acquisitions,
Japon, à Singapour, en Thaïlande, au Vietnam et à Brunei atteint 2,7 milliards d’euros, plus du double du montant de 2006.
ont été acquis, permettant au Groupe de reconfigurer son Les dividendes et les rachats d’actions représentent un retour
organisation pour accélérer son développement dans la aux actionnaires de près de 1 milliard d’euros, en augmentation
région Asie-Pacifique, de + 60 % par rapport à 2006. Par conséquent, la dette atteint
4,7 milliards d’euros, entraînant une augmentation du ratio
! l’acquisition de la société d’ingénierie Lurgi augmente
d’endettement net à 72 %. Le retour sur capitaux employés
les capacités d’ingénierie du Groupe en apportant trois
après impôts est de 12,3 %, contre 11,9 % en 2006.
technologies complémentaires : hydrogène, gazéification
et biocarburants, Compte tenu de la solide performance du Groupe en 2007 et
des perspectives de forte croissance, le Conseil d’Administration
! plusieurs entreprises acquises sur le marché des soins à
a proposé le versement d’un dividende de 2,25 euros par action,
domicile ont renforcé la position de leader d’Air Liquide en
soit une augmentation de + 12,5 %.
Allemagne et permis de pénétrer le marché britannique,
où le Groupe se classe dorénavant en deuxième position.
Il a également fait son entrée sur le marché chinois.
Variation Variation
2007/2006 2007/2006
En millions d’euros 2005 2006 2007 publiée comparable*
Chiffre d’affaires total 10 435 10 949 11 801 + 7,8 % + 7,6 %
dont Gaz et Services 9 148 9 628 9 999 + 3,8 % + 7,1 %
Résultat opérationnel courant 1 518 1 659 1 794 + 8,1 %
Résultat opérationnel courant sur chiffre d’affaires 14,5 % 15,2 % 15,2 %
Résultat net part du Groupe 933 1 002 1 123 + 12,1 %
Bénéfice net par action (en euros) 3,93 4,17 4,69 + 12,5 %
Dividende par action (en euros) ajusté 1,75 2,00 2,25 + 12,5 %
Capacité d’autofinancement 1 805 1 889 2 054 + 8,7 %
Rentabilité des capitaux employés après impôts (ROCE) 11,7 % 11,9 % 12,3 %
Ratio d’endettement net 60 % 53 % 72 %
* Comparable : hors effets de change, de gaz naturel et, au niveau du Groupe, hors impact périmètre lié à l’acquisition de Lurgi.
1. Chiffre d’affaires
Variation Variation
2007/2006 2007/2006
En millions d’euros 2005 2006 2007 publiée comparable*
Gaz et Services 9 148 9 628 9 999 + 3,8 % + 7,1 %
Ingénierie/Construction 419 380 831 + 118,7 % + 27,3 %
Autres activités 868 941 971 + 3,3 % + 4,1 %
CHIFFRE D’AFFAIRES TOTAL 10 435 10 949 11 801 + 7,8 % + 7,6 %
* Comparable : hors effets de change, de gaz naturel et, au niveau du Groupe, hors impact périmètre lié à l’acquisition de Lurgi.
Sauf mention contraire, les variations sur le chiffre d’affaires En Europe, son mix d’activités a permis au Groupe de réaliser
commentées ci-dessous sont toutes des variations à données une bonne croissance. Dans les Amériques, l’accroissement
comparables. des ventes Industriel Marchand est resté également soutenu
aux États-Unis et en Amérique latine. Toutefois, la croissance de
A. GROUPE l’activité Grande Industrie aux États-Unis a été plus modeste en
l’absence de nouveau démarrage.
Le chiffre d’affaires atteint 11 801 millions d’euros en 2007, soit
une croissance publiée de + 7,8 %. Hors effet de change, le chiffre En tenant compte de la consolidation sur cinq mois de Lurgi,
d’affaires progresse de + 10,8 %, dynamisé par la contribution de le chiffre d’affaires de l’activité Ingénierie/Construction atteint
l’acquisition de Lurgi. À données comparables, le chiffre d’affaires 831 millions d’euros, contre 380 millions d’euros en 2006. Tous
affiche + 7,6 %, avec une accélération de la croissance des les sites d’ingénierie à travers le monde ont connu un fort niveau
ventes d’un trimestre sur l’autre, passant de + 5,2 % au d’activité pendant toute l’année et de nouvelles capacités sont
premier trimestre à + 10,4 % au quatrième trimestre. en cours de construction, notamment en Chine. Les ventes liées
aux Autres activités s’inscrivent en progression de + 4,1 %, à
Le chiffre d’affaires Gaz et Services progresse de + 7,1 % 971 millions d’euros.
et atteint 9 999 millions d’euros. La croissance a été
particulièrement soutenue en Asie, à l’exception du Japon.
Variation Variation
Chiffre d’affaires 2007/2006 2007/2006
En millions d’euros 2005 2006 2007 publiée comparable*
Europe 4 824 5 171 5 452 + 5,4 % + 5,8 %
Amériques 2 548 2 568 2 517 - 2,0 % + 4,6 %
Asie-Pacifique 1 613 1 715 1 851 + 7,9 % + 14,5 %
Moyen-Orient et Afrique 163 174 179 + 2,8 % + 12,0 %
Gaz et Services 9 148 9 628 9 999 + 3,8 % + 7,1 %
Industriel Marchand 4 154 4 364 4 439 + 1,7 % + 4,8 %
Grande Industrie 2 744 2 922 3 024 + 3,5 % + 7,1 %
Santé 1 395 1 478 1 592 + 7,7 % + 8,7 %
Électronique 855 864 944 + 9,3 % + 16,6 %
SANTÉ ÉLECTRONIQUE
C. INGÉNIERIE ET CONSTRUCTION
INTENSITÉ CAPITALISTIQUE
Le chiffre d’affaires des activités Ingénierie/Construction atteint
L’intensité capitalistique représente le montant des capitaux à 831 millions d’euros, en augmentation de + 118,7 % en variation
engager pour générer 1 euro supplémentaire de chiffre d’affaires. publiée grâce à la consolidation de Lurgi sur 5 mois. À données
Ces capitaux sont investis en actifs industriels (unités de production,
comparables, le chiffre d’affaires est en hausse de + 27,3 %
stockages, camions, etc...) ou financent le fonds de roulement
soutenu par un marché porteur dans les économies émergentes.
nécessaire au développement des activités.
Tous les sites dans le monde tournent à pleine capacité. En 2007,
Le Groupe rassemble des métiers dont l’intensité capitalistique les prises de commandes de clients tiers et internes au Groupe
est variée : atteignent 1,6 milliard d’euros, représentant 100 % du chiffre
d’affaires 2007 en rythme annuel. Les commandes en cours à la
• la production de gaz de l’air de la Grande Industrie est très
fin de l’année se montent à 4,9 milliards d’euros, correspondant
consommatrice de capitaux, avec une intensité comprise entre
2 et 3 ; à 3,3 années de ventes totales.
• l’intensité capitalistique de l’activité Industriel Marchand pour se
positionner sur un nouveau marché se situe entre 1,5 et 2 ;
• l’Hydrogène et l’activité de cogénération ont une intensité
capitalistique autour de 1 à 1,5, en raison de la part importante
dans les ventes du gaz naturel qui est refacturé au client. L’intensité
capitalistique varie en fonction de l’évolution des prix du gaz naturel ;
• les activités Électronique et Santé affichent également des intensités
capitalistiques autour de 1 qui varient suivant le mix produit.
Quelle que soit l’intensité capitalistique, Air Liquide a pour objectif
d’enregistrer une rentabilité des capitaux employés après impôts
(ROCE) autour de 12 % dans la durée.
D. AUTRES ACTIVITÉS
Le chiffre d’affaires du Soudage progresse de + 6,4 % en 2007, une mise en œuvre à plus grande échelle de SCADA, un
avec une forte croissance au premier trimestre, due tant aux système informatique industriel développé en interne, et
consommables qu’aux biens de consommation durables dans des investissements dans certaines unités de production
toute l’Europe. La croissance a souffert au second semestre d’une d’hydrogène en brûleurs spéciaux permettant de recourir à
baisse de la demande en Europe centrale en raison de conditions des gaz combustibles moins onéreux ;
météorologiques défavorables et d’une base de comparaison
! Achats : l’optimisation des achats a été une priorité du
élevée d’une année sur l’autre, les ventes d’équipements ayant
programme OPAL. Les gains les plus importants ont été
atteint un niveau record au quatrième trimestre 2006.
réalisés dans le transport et la distribution des produits pour
l’activité Industriel Marchand et dans l’approvisionnement
pour le Soudage et l’Électronique. En outre, un effort important
2. Résultat opérationnel courant a été réalisé en matière de frais généraux ;
Le résultat opérationnel courant s’établit à 1 794 millions ! Restructuration : après la France et l’Italie, plusieurs
d’euros, en progression de + 8,1 %. La marge (résultat réorganisations ont été entreprises ou poursuivies. Les
opérationnel courant sur chiffre d’affaires) est de 15,2 %, stable plateformes ibérique et scandinave mutualisent les ressources
par rapport à 2006, en raison du changement de mix d’activités en matière de force commerciale, de marketing, d’achats,
qui intègre une part plus importante d’ingénierie dans le chiffre d’informatique, de gestion des ressources humaines, de
d’affaires total du Groupe. finance, de technologie et de gestion de projet. Dans les deux
Le ratio de marge (résultat opérationnel courant sur chiffre cas, la logistique a été réorganisée, intégrant des livraisons
d’affaires) pour les Gaz et Services continue à progresser, transfrontalières. Le nombre de collaborateurs en Europe a
augmentant de + 50 points de base pour atteindre 18,1 %. Des diminué de 150 en 2007, et de 490 au cours des trois années
mesures d’amélioration continue de l’efficacité ont contribué à d’OPAL. Au Canada, la réduction du nombre de régions
améliorer la marge. de 11 à 4 a fait partie d’une importante réorganisation des
opérations Industriel Marchand ;
L’année 2007 était la dernière du programme OPAL, lancé en
2005 en vue d’améliorer la productivité et la compétitivité. En ! Efficacité opérationnelle : divers projets ont été mis en
2007, 170 millions d’euros d’économies ont été réalisées, ce qui œuvre soit au niveau local – par exemple la construction et
porte le total à plus de 400 millions d’euros pour les trois années le démarrage de plusieurs liquéfacteurs standards en Asie
du programme. Les efforts se sont concentrés sur quatre grands du Sud-Est pour réduire le coût du capital, l’utilisation de
axes pour 2007 : nouvelles techniques pour diminuer les pertes d’hélium lors
des transvasements ou, à plus grande échelle, le déploiement
! Efficacité énergétique : parmi les principaux exemples de logiciels d’optimisation de la logistique, de systèmes de
d’actions entreprises, on peut citer l’amélioration de suivi des bouteilles, etc.
l’efficacité opérationnelle des unités Grande Industrie par
OPAL a marqué le début d’une politique à long terme En Asie-Pacifique, le résultat opérationnel courant atteint
d’optimisation continue au sein du Groupe. Au cours de ces 292 millions d’euros, en hausse de + 16,3 %. La marge
trois années, la gestion de projet a été progressivement introduite augmente de + 120 points de base à 15,8 %, principalement
dans le programme. De nombreux projets OPAL spécifiques ont grâce à des gains de productivité générés par les synergies
entraîné des changements structurels réussis dans certaines d’une organisation plus intégrée.
régions et sont désormais devenus des projets pilotes pouvant
être déployés à plus grande échelle. B. INGÉNIERIE ET CONSTRUCTION
Le résultat opérationnel courant des activités Ingénierie/
A. GAZ ET SERVICES (PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE)
Construction se monte à 31 millions d’euros, en hausse de
RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT GAZ ET SERVICES + 97,9 %, du fait de la forte utilisation des capacités.
PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE
C. AUTRES ACTIVITÉS
Le résultat opérationnel courant des Autres Activités a atteint
117 millions d’euros, en hausse de + 9,2 %. Les frais corporate
et de Recherche et Développement ont représenté 165,5 millions
d’euros, + 5,3 % par rapport à 2006.
3. Résultat net
Le coût de l’endettement financier net et les autres produits
et charges financiers s’élèvent à 234 millions d’euros,
contre 198 millions d’euros en 2006. Il reflète le financement
des acquisitions effectuées en 2007 et le programme de rachat
d’actions (voir page 47) lancé en 2007.
Le coût moyen de l’endettement s’est amélioré, passant de
4,6 % à 4,5 % grâce à un meilleur mix pays, avec une part plus
importante de la dette en yen japonais, malgré la hausse des
taux d’intérêt en Europe.
Le résultat des sociétés mises en équivalence s’établit à
27 millions d’euros en 2007, stable par rapport à 2006.
Le taux effectif d’impôt s’établit à 26,5 %, en baisse de 220
points de base par rapport à 2006. Le Groupe a bénéficié cette
année d’un taux d’imposition moindre en Allemagne, et d’un
faible taux d’imposition sur les plus-values lors des cessions en
Malaisie et à Hong Kong au premier semestre.
En Europe, le résultat opérationnel courant, de 1 056 millions La part des minoritaires s’élève à 47 millions d’euros, en
d’euros, est en progression de + 5,3 %, avec une marge stable à baisse de 32,8 % par rapport à 2006. Cette baisse s’explique
19,4 %. La marge a progressé en France grâce aux restructurations principalement par le rachat des 45 % de parts minoritaires de la
menées dans le cadre du programme OPAL. La pression sur les prix filiale japonaise début mars.
dans la Santé en Europe du Sud s’est maintenue. L’effet mix lié à Au total, le résultat net (part du Groupe) atteint 1 123 millions
la part croissante de la production d’hydrogène continue à modifier d’euros en 2007, en croissance de + 12,1 %.
structurellement les marges Grande Industrie.
Le bénéfice net par action s’établit à 4,69 euros, en
Le résultat opérationnel courant de la zone Amériques progression de + 12,5 %. Le nombre moyen d’actions en
progresse de + 5,5 % à 417 millions d’euros. La marge circulation retenu pour le calcul du bénéfice net par action au
opérationnelle progresse de + 120 points de base et s’établit à 31 décembre 2007 est de 239 223 974 actions.
16,6 %, reflétant principalement l’impact des augmentations de
prix dans l’activité Industriel Marchand aux États-Unis, ainsi que
les effets prix et productivité en Amérique Latine.
B. INVESTISSEMENTS INDUSTRIELS
Suite à l’augmentation des décisions d’investissement de + 27 %
en 2006 et de + 42 % en 2007, les paiements d’investissements
A. ACQUISITIONS industriels ont augmenté de + 20,5 %, pour passer à
Suite au rachat de BOC par Linde en 2006, Air Liquide a 1 359 millions d’euros en 2007. L’accélération a été significative
racheté les 45 % d’intérêts minoritaires de Japan Air Gases au second semestre, en hausse de + 23 % par rapport à l’année
(JAG) pour 581 millions d’euros et restructuré ses participations précédente, avec le lancement de la construction des contrats
dans les co-entreprises en Asie du Sud-Est en rachetant les importants signés en 2006. Les démarrages majeurs en 2007
parts minoritaires de celles de Singapour, de la Thaïlande, du comprennent une unité de séparation de gaz de l’air en Russie
Vietnam et de Brunei, et en vendant ses participations dans les et une unité d’hydrogène en Italie. En 2008, ils incluent une unité
co-entreprises de Malaisie et de Hong Kong. L’investissement d’hydrogène à Anvers, une importante unité de cogénération à
net correspondant a été de 275 millions d’euros. Ceci permet Rotterdam, et 6 unités de séparation de l’air en Chine.
au Groupe de développer librement son activité dans la région, La ventilation géographique des paiements d’investissements
de suivre les clients, d’investir, de mutualiser et de déplacer les montre une part beaucoup plus importante des marchés
ressources librement à travers la région. C’est sur cette base émergents en 2007. En Chine, les investissements ont
qu’Air Liquide pourra accroître son potentiel de développement atteint 150 millions d’euros, soit 11 % du total. La part de
dans la région. l’Asie-Pacifique est passée de 21 % en 2006 à 25 % en 2007.
Air Liquide a également racheté les activités de Linde au
Royaume-Uni pour une valeur d’entreprise de 105 millions En % 2006 2007
d’euros, ce qui a considérablement dynamisé sa présence dans
Europe 54 % 48 %
les activités Industriel Marchand et les soins à domicile dans le
pays. Amériques 23 % 23 %
Asie-Pacifique 21 % 25 %
En juillet, le Groupe a acquis la société d’ingénierie Lurgi,
réputée entre autres pour son expertise dans les domaines de Moyen-Orient et Afrique 2% 4%
l’hydrogène, de la gazéification et des biocarburants. Lurgi va
Les dividendes des années précédentes sont ajustés pour tenir compte
des distributions d’actions gratuites et de la division par deux du nominal
de l’action le 13 juin 2007.
POLITIQUE DE FINANCEMENT
Le financement des investissements est réalisé dans la devise dépôt 2 902 millions d’euros d’excédents de trésorerie. Ces
des flux de trésorerie générés par ces investissements, créant opérations étaient réalisées dans neuf devises (principalement :
ainsi une couverture de change naturelle. La dette d’Air Liquide euro, dollar américain, yen et livre sterling), sur un périmètre
est principalement libellée en euro, en dollar américain et en yen, d’environ 160 filiales.
ce qui reflète le poids important des zones euro, yen ainsi que des
Grâce à une symétrie des positions par devises au niveau
États-Unis dans les flux de trésorerie du Groupe. L’augmentation
d’Air Liquide Finance, ces opérations de financement interne ne
de la dette en yen reflète le rachat, en décembre 2006, des 45 %
génèrent pas de risque de change pour le Groupe. Par ailleurs,
de parts minoritaires détenues dans Japan Air Gases par Linde.
pour les zones géographiques où le niveau de risque est jugé
trop élevé pour le Groupe, et si les conditions de marché le
1.3. CENTRALISATION DES FINANCEMENTS permettent, les filiales se financent de manière autonome.
ET DES EXCÉDENTS DE TRÉSORERIE
Air Liquide Finance assure également la gestion du risque de
Afin de bénéficier d’économies d’échelle et de favoriser l’accès taux pour le Groupe.
aux financements sur les marchés de capitaux (obligations
et papier commercial), le Groupe utilise une filiale spécialisée,
1.4. ÉCHÉANCIER ET MATURITÉ DE LA DETTE
Air Liquide Finance. Cette filiale centralise l’activité de financement
essentiellement en Europe, en Asie et en Amérique du Nord. Au Afin de minimiser le risque de refinancement associé aux
31 décembre 2007, Air Liquide Finance accordait, directement échéances de remboursement de la dette, le Groupe diversifie
ou indirectement, 4 113 millions d’euros de prêts et recevait en ses sources de financement et en répartit les échéances
En millions d’euros
Endettement net au 31/12/2006 3 447
Autofinancement après investissement, variation BFR et autres 565
Produits de cession d’activité et d’actifs financiers (200)
Distribution de dividendes 530
Impact de change, variation de périmètre et autres (127)
Achats de titres propres nets d’augmentation de capital 443
Variation des options de vente des actionnaires minoritaires 2
Endettement net au 31/12/2007 4 660
! développement des activités par croissance interne et Les décisions d’investissements dans la Grande Industrie se
externe ; sont élevées à 985 millions d’euros, principalement en gaz
de l’air (≈75%). Six grands contrats ont déjà été annoncés :
! progression de l’efficacité et de la qualité ; en Chine avec Shagang Steel et le Groupe Dongbei Special
! amélioration de la sécurité. Steel, à Trinidad et Tobago, aux États-Unis dans le Golfe
du Mexique, à Singapour avec Neste Oil, et en France
Les décisions d’investissements sont soumises à une discipline avec Arcelor-Mittal. Pour l’activité Industriel Marchand,
stricte, car elles engagent le Groupe sur le long terme. Un les décisions d’investissements ont doublé en 2007, pour
processus dédié impliquant la Direction Générale est en place atteindre 702 millions d’euros, dont environ 42 % sur les
pour garantir que les projets sélectionnés soutiendront la marchés émergents. Plus de 65 % de ces nouvelles capacités
croissance à long terme avec un retour minimum attendu sur liquides seront alimentées par les nouvelles unités Grande
capitaux employés. Le taux de retour interne requis lors du Industrie en cours d’installation.
processus d’approbation d’un investissement (cf. l’encart
« Processus de décisions d’investissements ») varie en fonction Cette accélération des décisions et des signatures ne s’est
de l’évaluation globale des risques liés à chaque projet. Il se pas faite au détriment de la rentabilité financière. Les contrats
calcule après impôt, hors inflation, avec un amortissement Grande Industrie sont signés pour 15 ans, avec des clauses
linéaire sur la durée du contrat, sans valeur terminale, même si de take or pay et d’augmentation automatique des prix en lien
Air Liquide demeure propriétaire des actifs et que les contrats avec la croissance des coûts d’énergie et de l’inflation (pass-
sont souvent renouvelés. through). Des retours minimums sur les capitaux employés
sont requis pour chaque projet. C’est essentiel pour préserver
Le retour sur capitaux employés après impôts (ROCE) pour un la rentabilité à long terme et atteindre l’objectif moyen terme
contrat à long terme Grande Industrie évolue pendant toute la de maintien du ROCE entre 11 et 12 %.
durée du contrat. Il est plus faible au cours des 4 à 5 premières
années, du fait d’une montée en puissance de la demande du ! Les décisions d’investissements financiers ont
client, par rapport à un amortissement linéaire dans le temps. Le représenté 938 millions d’euros en 2007, reflétant les
retour sur capitaux augmente ensuite rapidement (cf. « Cycle de nombreuses acquisitions effectuées au cours de l’exercice.
vie théorique d’un grand contrat de 15 ans »). Le montant n’inclut pas le rachat des minoritaires de Japan
Air Gases, qui a été décidé en 2006.
! En 2007, les décisions d’investissements industriels
et les signatures de contrats correspondantes (hors
La décision repose sur une appréciation rigoureuse de chaque projet, selon les critères suivants :
• le lieu du contrat : l’analyse prend en compte la localisation du projet dans un bassin industriel à fort potentiel, s’il est connecté à un réseau de
canalisations existant ou s’il est isolé ;
• la compétitivité du site : elle est évaluée en fonction de sa taille, du coût des matières premières et de la proximité des marchés ;
• le risque client ;
• le risque pays ;
• les clauses contractuelles ;
• le risque technologique.
Étape A : le projet est suivi dans le portefeuille d’opportunités potentielles pendant environ 2 ans. Des discussions et des négociations se tiennent avec
le client.
Étape C : construction par Air Liquide, de l’unité pour le/les clients (18-24 mois, parfois jusqu’à 3 ans en fonction de la taille du projet) et début des
paiements sur investissements.
Étape D : démarrage de l’unité. Les ventes démarrent au niveau du Take or Pay, garantissant une rentabilité minimum.
Étape E : il s’agit de la phase de montée en puissance. Au cours de la durée du contrat, les ventes doivent augmenter et dépasser le niveau
du Take or Pay.
Entre la 5e et la 7e année après la signature du contrat, l’unité de production étant déjà partiellement amortie, le contrat atteint une rentabilité moyenne
des capitaux employés après impôts (ROCE) autour de 12 %, conforme aux objectifs du Groupe. Les années suivantes, la rentabilité des capitaux employés
continue à augmenter.
2007 est, pour Air Liquide, une année de nette progression de moyenne et s’appuie sur un programme d’investissements de
ses résultats, avec une croissance du chiffre d’affaires trimestre 10 milliards d’euros sur la période 2007-2011. Afin de maintenir
après trimestre et illustre parfaitement la capacité du Groupe un retour sur capitaux employés compris entre 11 et 12 %,
à combiner accélération du rythme de croissance et solidité le programme ALMA intègre un projet d’amélioration de la
financière. compétitivité, dont un volet de réduction de coûts de 600 millions
d’euros nets d’économies sur 3 ans.
Cette évolution favorable repose sur des positions géographiques
fortes, notamment dans les économies émergentes, sur la Compte tenu de cette phase de croissance, de la poursuite
consolidation de la présence du Groupe sur des marchés d’une politique de distribution élevée et du programme de
porteurs tels que l’hydrogène ou les soins à domicile, ainsi rachat d’actions, le ratio d’endettement net sur capitaux propres
que sur le renforcement du portefeuille technologique au profit pourrait augmenter jusqu’à 80 %.
des marchés de l’énergie et de l’environnement fortement
Air Liquide démarre l’année 2008 dans un environnement bien
demandeurs d’oxygène.
orienté sur la plupart de ses marchés, ce qui rend le Groupe
Air Liquide a pour ambition d’être le leader reconnu de son confiant dans sa capacité à atteindre en 2008, à taux de change
secteur. Le programme ALMA, lancé en février 2008, vise à constant, une croissance à deux chiffres du résultat net.
accélérer le rythme de croissance à +8 % à +10 % par an en
Majoration du dividende :
Depuis 1995, une majoration de 10 % du dividende est attribuée aux actions nominatives inscrites depuis plus de deux ans au 31 décembre qui précède
l’année de la distribution et détenues jusqu’à la date de mise en paiement du dividende.
En 2007, le dividende s’élève à 2,25 euros par action (pas d’avoir fiscal inclus) et le dividende majoré à 2,47 euros par action (pas d’avoir fiscal inclus),
soit au total 551,0 millions d’euros.
100 818 441 99 912 917 109 180 823 109 180 823 109 538 475 121 149 189 238 844 710 (k)
241 372 169 239 490 616 237 976 928 237 976 928 237 557 528 240 077 134 239 223 974
(f) Calculé en fonction du nombre ajusté moyen pondéré d’actions en circulation durant l’année, sous déduction des actions propres.
(g) Ajusté pour tenir compte des opérations sur le capital.
(h) Rentabilité des capitaux propres : (résultat net - part du Groupe)/(capitaux propres moyens sur l’exercice).
(i) Rentabilité des capitaux employés après impôts : (résultat net après impôts et avant intérêts minoritaires - coût de l’endettement financier net (résultat financier
avant 2004) après impôts)/(capitaux propres + intérêts minoritaires + endettement net) moyens sur l’exercice.
(j) Hors résultat sur cession de l’activité Péroxyde d’hydrogène de 38,3 millions d’euros.
(k) Division par deux du nominal de l’action de L’Air Liquide S.A. réalisée le 13 juin 2007.
Gouvernement d’entreprise
Rapport du Président du Conseil d’Administration
Conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration
Au 31 décembre 2007, le Conseil d’Administration est composé Dans l’établissement des principes concernant la déontologie
de onze membres nommés par l’Assemblée Générale des des administrateurs, la composition, le rôle et les règles de
actionnaires dont quatre sont de nationalité étrangère (allemande, fonctionnement du Conseil et de ses comités, pour l’essentiel
anglaise, néerlandaise). La durée des mandats est de 4 ans. fixés dans le règlement intérieur, la Société a veillé à se conformer
Les termes des mandats sont échelonnés. Depuis mai 2006, en tout point significatif aux recommandations du rapport AFEP/
le Conseil d’Administration a choisi de confier au Président les MEDEF d’octobre 2003 sur le gouvernement d’entreprise des
fonctions de Directeur Général essentiellement par souci de sociétés cotées.
favoriser, dans la tradition d’Air Liquide, une relation étroite de
ses dirigeants avec les actionnaires.
! Le règlement intérieur rappelle les principales obligations Chaque administrateur doit s’informer et consacrer le temps
qui s’imposent aux administrateurs. et l’attention nécessaires à l’exercice de son mandat.
L’administrateur représente l’ensemble des actionnaires Conformément aux termes des statuts de la Société, chaque
et doit agir en toutes circonstances dans l’intérêt social de administrateur doit être propriétaire d’au moins 500 actions
l’entreprise. de la Société inscrites sous forme nominative.
Chaque administrateur s’engage à respecter les obligations ! Par ailleurs, une note interne sur la prévention du délit
mises à sa charge par les diverses dispositions légales, d’initié envoyée en début d’année aux administrateurs
réglementaires, statutaires ou internes à la Société et plus rappelle plus spécifiquement les obligations légales et
particulièrement les règles internes relatives à la prévention du réglementaires auxquelles ils sont tenus ; elle établit en outre
délit d’initiés ou les obligations de déclaration des transactions des restrictions d’intervention sur les titres de la Société en
effectuées sur les titres de la Société. instituant des périodes d’abstention pendant lesquelles les
membres ne doivent pas procéder à des opérations sur les
Chaque administrateur s’engage à faire part au Conseil de toute
titres de la Société.
situation de conflit d’intérêts avec la Société et à s’abstenir de
participer au vote de la délibération correspondante. Chaque Les dispositions régissant les droits et obligations des
administrateur est tenu à une obligation de discrétion. administrateurs et notamment les obligations de
déclaration des transactions effectuées sur les titres de
Chaque administrateur doit s’efforcer de participer à toutes
la Société qui leur incombent figurent dans le manuel des
les réunions du Conseil et des comités auxquels il appartient,
membres du Conseil d’Administration mis à jour une fois par
et d’assister aux réunions de l’Assemblée Générale des
an et pour la dernière fois en juin 2007.
actionnaires.
Le règlement intérieur précise que : Le règlement intérieur fixe les principes qui, sans être
érigés en règles rigides, devront guider la composition du
« Les membres sont choisis pour leurs compétences, leur intégrité, leur Conseil, notamment en termes de nombre (en principe 10
indépendance d’esprit et leur détermination à prendre en compte les à 12) d’équilibre entre (anciens) responsables exécutifs et
intérêts de tous les actionnaires ». membres externes, de durée des mandats (4 ans, principe
« La composition du Conseil d’Administration devra refléter une
d’échelonnement des renouvellements, la proportion de
diversité et complémentarité d’expériences, de nationalités et de membres cumulant plus de 12 ans de fonctions ne devant
cultures, y compris un nombre significatif de dirigeants d’entreprise pas excéder le tiers), d’âge (la proportion d’administrateurs
ou anciens dirigeants d’entreprise ; le Conseil d’Administration devra de plus de 65 ans ne doit pas excéder la moitié ; en principe
rechercher des personnes possédant des compétences dans les pas de proposition de renouvellement de mandat de membres
domaines suivants : marketing, services, industrie, finance, santé, extérieurs à l’entreprise au-delà de 67 ans) ou de proportion de
recherche et technologie ». membres qualifiés d’indépendants, qui visera à satisfaire aux
principes recommandés dans le cadre du bon gouvernement
d’entreprise. Enfin, le règlement intérieur précise que l’objectif
de féminisation du Conseil d’Administration sera poursuivi.
Le règlement intérieur définit les critères appliqués au sein de Chaque année, le Conseil consacre un point de son ordre du
la Société pour apprécier le caractère indépendant d’un jour à l’évaluation de l’indépendance de ses membres. Pour son
membre. analyse, le Conseil s’appuie sur un tableau récapitulatif des flux
(achats et ventes) intervenus au cours de l’exercice écoulé entre
« Un membre du Conseil d’Administration est indépendant lorsqu’il les sociétés du groupe Air Liquide d’une part et les sociétés
n’entretient aucune relation de quelque nature que ce soit avec la du Groupe au sein duquel un administrateur d’Air Liquide (ou
Société, son Groupe ou sa Direction qui puisse compromettre l’exercice candidat proposé à ces fonctions) détient également un mandat
de sa liberté de jugement. social. Ces flux sont rapportés au poids total des achats et ventes
Dans cet esprit, les critères qui pourront guider le Conseil pour qualifier de chaque groupe pour en mesurer l’importance. Pour l’exercice
un membre d’indépendant seront les suivants : 2007, ce tableau fait apparaître que les montants des ventes du
groupe Air Liquide à l’un quelconque des groupes concernés ou
• ne pas être ou avoir été salarié ou dirigeant de la Société ;
de ses achats à l’un de ces groupes sont inférieurs à 0,4 % de la
• ne pas exercer de mandat de Président, Directeur Général, Président totalité des ventes ou achats du Groupe.
ou membre du Directoire d’une société dans laquelle le Président
du Conseil d’Administration, le Directeur Général ou un Directeur Après examen, le Conseil a ainsi jugé que, au 31 décembre 2007,
Général Délégué d’Air Liquide serait administrateur ou membre du sont indépendants les membres suivants : Béatrice Majnoni
Conseil de Surveillance ; d’Intignano, Lindsay Owen-Jones, Thierry Desmarest, Cornelis
• ne pas avoir de relations d’affaire avec le groupe Air Liquide qui van Lede, Gérard de La Martinière, Rolf Krebs, Thierry Peugeot
représenteraient une part significative de l’activité (i) de la société et Paul Skinner. Il en résulte que le Conseil d’Administration
dont l’administrateur est dirigeant ou (ii) d’Air Liquide ; comprend, au 31 décembre 2007, 8 membres indépendants
• ne pas avoir de lien familial proche avec le Directeur Général ou un sur 11. Le Conseil d’Administration a également jugé que Karen
Directeur Général Délégué ». Katen dont la candidature est proposée à l’Assemblée Générale
des actionnaires du 7 mai 2008 était indépendante. À l’issue de
l’Assemblée Générale des actionnaires du 7 mai 2008 appelée à
Les critères retenus s’inspirent très largement du rapport se prononcer sur le renouvellement du mandat de Rolf Krebs et les
AFEP/MEDEF précité. Le Conseil n’a toutefois pas estimé que candidatures de Karen Katen et Jean-Claude Buono, le Conseil
l’exercice d’un mandat pendant plus de 12 ans fait perdre sa d’Administration comprendra 9 membres indépendants sur 12.
qualité d’indépendant au membre concerné. Il a considéré en
revanche que les anciens salariés ou dirigeants de la Société
ne peuvent être considérés comme indépendants même si la
cessation de leurs fonctions remonte à plus de 5 ans.
Le Conseil d’Administration détermine les grandes notamment le choix des dirigeants mandataires sociaux, la
orientations de l’activité de la Société. À ce titre, il examine et fixation des conditions de rémunération et d’exercice de leurs
approuve les grandes orientations stratégiques du Groupe. mandats, la convocation de l’Assemblée Générale, la fixation de
l’ordre du jour et des projets de résolutions, l’établissement des
Il veille à la mise en œuvre de ces orientations par la Direction
comptes et du Rapport annuel de Gestion, l’établissement de
Générale.
ses règles de fonctionnement, (création de comités, répartition
Sous réserve des pouvoirs attribués aux Assemblées des jetons de présence etc...). Le Conseil exerce également les
d’actionnaires et dans la limite de l’objet social, il se saisit de pouvoirs qui lui sont délégués par l’Assemblée Générale
toute question intéressant la bonne marche de la Société et des actionnaires notamment en matière d’attribution de stock
règle, par ses délibérations, les affaires qui la concernent. options ou attribution conditionnelle d’actions aux salariés,
émissions de valeurs mobilières, programme de rachat d’actions
Le règlement intérieur rappelle qu’au nombre des pouvoirs
ou épargne salariale.
propres attribués par la loi au Conseil d’Administration figurent
Le règlement intérieur fixe les règles de limitation des pouvoirs ! constitution de sûretés pour un montant unitaire supérieur
de la Direction Générale, en définissant les seuils à partir à 80 millions d’euros ou pour un montant annuel cumulé
desquels l’autorisation préalable du Conseil d’Administration pour supérieur à 150 millions d’euros ;
certaines décisions importantes, conformément à l’article 13 des
! engagements d’investissements, opérations externes
statuts, est requise :
d’acquisitions, souscription à des augmentations de capital,
! cautions, avals et garanties pour un montant unitaire supérieur pour un montant unitaire supérieur à 250 millions d’euros ou
à 80 millions d’euros ou pour un montant annuel cumulé annuel cumulé supérieur à 400 millions d’euros ;
supérieur à 250 millions d’euros ;
! opération de financement d’un montant susceptible de
! opérations externes de cessions ou d’apports (à des modifier substantiellement la structure financière du Groupe ;
sociétés non contrôlées) de participations ou de branches
! opérations susceptibles de modifier substantiellement les
d’activité, certaines opérations de fusion, scission ou apport
orientations stratégiques du Groupe.
partiel d’actif, dès lors que l’opération est conclue pour un
montant unitaire supérieur à 150 millions d’euros ou pour un Par ailleurs, toute remise en cause fondamentale du système
montant annuel cumulé, pour chaque catégorie, supérieur d’information entraînant un développement de plus de
à 300 millions d’euros ; opérations externes de cessions 250 millions d’euros doit faire l’objet d’une information
ou apports de biens immobiliers pour un montant unitaire préalable du Conseil.
supérieur à 80 millions d’euros ou annuel cumulé supérieur à
150 millions d’euros ;
Information des administrateurs : le règlement intérieur Conseil d’Administration un rapport trimestriel sur la gestion de
définit les modalités d’information des administrateurs. Il précise l’entreprise, les projets de comptes annuels et intermédiaires
notamment que les réunions du Conseil sont précédées de ainsi que les différents sujets nécessitant autorisation ou avis du
l’envoi d’un dossier préparatoire couvrant l’essentiel des points Conseil.
à l’ordre du jour. Le Président-Directeur Général, assisté le
cas échéant des Directeurs Généraux Délégués, présente au
Le règlement intérieur prévoit que : La synthèse des réponses présentée au Conseil de juin 2007
a fait apparaître une appréciation globalement très positive du
« Le Conseil veillera à procéder périodiquement à une évaluation de sa fonctionnement du Conseil, la liberté d’expression au sein du
composition, de son organisation et de son fonctionnement ainsi qu’à Conseil étant particulièrement soulignée.
ceux de ses comités. Un point sera fait par le Conseil sur ce sujet une
Au nombre des souhaits exprimés lors de cette évaluation figurait
fois par an et une évaluation formalisée sous l’autorité du Président du
celui d’accroître la féminisation et le profil international tourné
Conseil d’Administration réalisée tous les trois ans ».
vers l’Amérique du Conseil. Les propositions de nominations à
l’Assemblée Générale 2008 devraient répondre à cette attente.
Par ailleurs, il a également été demandé que les thèmes relatifs
Dans la continuité des évaluations formelles, réalisées en 2002,
au développement de la stratégie du Groupe prenant en compte
2004 et 2005, une évaluation du fonctionnement du Conseil
les principaux acteurs de l’industrie soient développés plus
d’Administration et de ses comités a été réalisée en 2007. Un
largement, ce qui a été fait dans le cadre des réunions de juin,
questionnaire individuel d’appréciation comportant une section
août et novembre. L’information des membres entre les réunions
propre à chaque comité, permettant aux membres des comités
a également été renforcée à la suite de cette évaluation par
de se prononcer spécifiquement sur le fonctionnement de ces
l’envoi, sur une base mensuelle, d’une brochure contenant les
derniers a été remis à chaque membre.
communiqués, les articles de presse et synthèse d’analystes les
plus significatifs sur le Groupe et son environnement.
En 2007, le Conseil d’Administration s’est réuni 5 fois avec un ! les décisions concernant notamment les investissements
taux de présence, effective ou par téléphone, de 94,5 % de ses requis pour le développement du Groupe, l’autorisation de
membres. projets spécifiques, l’évolution correspondante des capacités
de financement, l’augmentation du programme de rachat
L’activité du Conseil s’est développée autour des points
d’actions, l’annulation d’actions, la mise en œuvre de la division
suivants :
du nominal de l’action, le programme de stock options ou
l’étude du premier projet d’attribution conditionnelle d’actions
aux salariés qui pourrait être adopté en 2008 ;
Suivi de la gestion courante du Groupe,
assurée notamment par : ! l’examen, à chaque séance, du compte rendu fait sur les
acquisitions, cessions et grands dossiers en cours ;
! l’examen des rapports trimestriels d’activité présentés par
! l’examen des documents sociaux : réponse aux vœux émis
la Direction Générale, des comptes annuels et semestriels
par le Comité central d’entreprise, examen du Bilan social et
en présence des Commissaires aux comptes permettant de
des documents de gestion prévisionnelle ;
déterminer la politique de distribution ;
! la préparation de l’Assemblée Générale Annuelle (ordre
! l’examen des comptes rendus des réunions des comités ;
du jour, projets de résolution, rapport annuel de gestion,
réponses aux questions écrites des actionnaires).
Suivi des grandes orientations à 120 % pour Klaus Schmieder. Le Conseil a également
fixé les rémunérations fixes et les principes applicables aux
du Groupe sur des points significatifs parts variables de Benoît Potier, Klaus Schmieder et Pierre
Dans le cadre des présentations faites par la Direction Générale Dufour pour 2008,
ainsi que par certains cadres dirigeants, le Conseil d’Administration ! un élément d’incitation à long terme constitué par
s’est plus particulièrement penché sur la consolidation de l’attribution d’options de souscription d’actions.
l’industrie (février), l’acquisition Lurgi (février), la stratégie L’attribution des options est examinée au regard de la
industrielle d’Air Liquide dans son environnement concurrentiel totalité de la rémunération annuelle du dirigeant mandataire
(juin), la stratégie d’investissements (août), la politique social en prenant en compte plusieurs études de marché
actionnariale (août et novembre) et la politique financière extérieures et en veillant au respect de l’intérêt des
(novembre). actionnaires. Examinée par le Comité des rémunérations,
l’attribution est décidée en même temps que le plan
d’attribution aux collaborateurs du Groupe par le Conseil
Fonctionnement des organes sociaux d’Administration ; elle s’effectue dans le cadre de plans
annuels, arrêtés à des périodes préétablies (en principe
Concernant la Direction Générale :
en mai), sous forme d’options de souscription consenties
sans décote,
NOMINATION
! d’autres conditions attachées à l’exercice des mandats
! Le Conseil d’Administration a procédé en mai 2007 au des dirigeants. Benoît Potier et Klaus Schmieder
renouvellement des mandats de Jean-Claude Buono et Klaus bénéficient des régimes de retraite applicables aux cadres
Schmieder en qualité de Directeurs Généraux Délégués. supérieurs et dirigeants et d’indemnités de cessation de
Prenant en compte le départ en retraite de Jean-Claude fonctions. Benoît Potier bénéficie également du régime
Buono en fin d’exercice, le Conseil d’Administration a décidé de prévoyance applicable aux cadres supérieurs, d’une
en novembre de nommer, sur proposition du Président- indemnité compensatrice de perte de retraite et de
Directeur Général, Pierre Dufour en qualité de Directeur l’assurance chômage des chefs et dirigeants d’entreprise.
Général Délégué. L’ensemble des conventions conclues en 2006 ont été
approuvées par l’Assemblée Générale des actionnaires
RÉMUNÉRATION du 9 mai 2007 dans le cadre de la procédure des
conventions réglementées. Lors de la nomination de Pierre
! Le Conseil a déterminé la politique de rémunération applicable Dufour comme Directeur Général Délégué, le Conseil
aux membres de la Direction Générale. Celle-ci comporte : a également autorisé dans le cadre de ladite procédure
! un élément court terme systématiquement comparé aux la signature d’un avenant au contrat de travail de Pierre
pratiques d’autres sociétés équivalentes, et composé Dufour permettant notamment d’organiser les modalités
d’une part fixe et d’une part variable. La part fixe est de la poursuite de la collaboration avec Pierre Dufour en
liée au niveau de responsabilité et à l’expérience dans la cas de cessation du mandat social. Des conditions de
fonction de direction et la part variable pouvait en 2007 retraite et prévoyance identiques à celles applicables à
atteindre au maximum pour le Président-Directeur Général Benoît Potier et des indemnités de cessation de fonction
140 % et pour chacun des Directeurs Généraux Délégués ont été également décidées en faveur de Pierre Dufour.
120 % de la partie fixe. Cette partie variable comporte Les engagements long terme et les engagements liés
trois éléments : deux éléments chiffrés qui, pour l’exercice à la cessation de fonctions ainsi que la procédure des
2007, représentent une part majoritaire de la rémunération conventions et engagements réglementés qui leur est
variable dont l’un est assis sur la progression du bénéfice applicable y compris pour les seconds dans le cadre des
net par action et l’autre sur la rentabilité, après impôts, des dispositions de la loi du 21 août 2007 sont détaillés en
capitaux utilisés et le troisième élément reposant sur des page 76 du présent document ainsi que dans le rapport
objectifs qualitatifs individuels prenant en compte en 2007 spécial des Commissaires aux comptes figurant en
des éléments tels que le renforcement du positionnement page 228.
du Groupe dans les économies émergentes, la mise en L’ensemble des différents éléments de rémunération proposé
place des Branches d’activité mondiales ou le lancement par le Comité des rémunérations et décidé par le Conseil
d’actions envers de nouvelles générations d’actionnaires ; d’Administration prend en compte plusieurs études extérieures,
début 2008, le Conseil a procédé à l’évaluation de la l’intérêt des actionnaires dans l’attente de performance régulière
performance des membres de la Direction Générale. Les et la motivation des dirigeants concernés.
résultats obtenus en 2007 ont été largement supérieurs
à l’objectif sur le critère du Bénéfice net par action et sur
le critère du ROCE. Après évaluation de la performance
OBLIGATION DE DÉTENTION D’ACTIONS
de chaque dirigeant jugée bonne par rapport à ses Conformément à l’article L 225-185 du Code de commerce,
objectifs personnels, les rémunérations variables au titre le Conseil d’Administration a décidé que, pour chaque plan, à
de 2007 ont été fixées pour Benoît Potier à 140 % de sa compter du plan du 9 mai 2007, et dès la date d’exercice des
rémunération fixe, à 120 % pour Jean-Claude Buono et options attribuées, les dirigeants mandataires sociaux devront
LES COMITÉS
COMPOSITION ET MISSIONS DÉFINIES 2. rend compte au Conseil d’Administration de ses travaux en lui
PAR LE RÈGLEMENT INTÉRIEUR faisant part de problèmes éventuellement rencontrés, des observations
faites à la Direction Générale et des progrès accomplis par rapport à
Le comité doit être composé de trois à cinq membres du ces observations. »
Conseil d’Administration dont au moins les deux-tiers sont
indépendants.
Mission Le Comité se réunit en principe trois fois par an, en tout état de
cause avant les réunions du Conseil au cours desquelles les
« Le comité a pour objet de préparer les délibérations du Conseil comptes annuels ou semestriels sont examinés.
d’Administration en examinant les points suivants et en lui rendant
compte de son examen : Un premier compte rendu oral est fait au Conseil par le Président
du Comité. Un compte rendu écrit de la séance, approuvé
En se faisant rendre compte : par les membres du Comité est transmis aux administrateurs.
conjointement et séparément, afin de recouper des points de vue Le Comité peut demander à convoquer des collaborateurs du
différents par : Groupe. Il peut rencontrer directement les Commissaires aux
• les Directions Finance et Administration et Juridique ; comptes ou les membres du Contrôle général interne. Il peut se
• la Direction du Contrôle Général Interne ; faire assister d’experts extérieurs.
• les auditeurs externes.
TRAVAUX DU COMITÉ EN 2007
Concernant les points suivants :
• organisation et procédures existantes dans le Groupe ; Le Comité d’audit et des comptes s’est réuni quatre fois avec un
• leur fonctionnement effectif ; taux de présence effective de ses membres de 94 %.
• la façon dont les états financiers et les comptes sont établis. ! Le comité a examiné les comptes consolidés et sociaux
annuels et semestriels et a pris connaissance de la situation
financière, situation de la trésorerie ainsi que des engagements
de la Société. Il a plus particulièrement revu, lors de la
présentation faite par le Directeur Financier, les provisions, les
postes « Autres produits et charges opérationnels », le cash-
flow, l’imposition, l’exposition aux risques et les postes hors
bilan.
La Société a formalisé en 2006 les « Principes d’Action » qui D’une façon générale, le dispositif de contrôle interne du Groupe
constituent le socle du dispositif de contrôle interne du Groupe. doit contribuer à la maitrise de ses activités, à l’efficacité de ses
opérations et à l’utilisation efficiente de ses ressources.
Ces « Principes d’Action » réaffirment pour chaque grand domaine
(actionnaires, clients, collaborateurs…) les valeurs du Groupe, Comme tout système d’« assurance », il ne peut fournir une
ils répertorient également les principales politiques du Groupe garantie absolue que les objectifs du Groupe sont atteints.
et précisent les indicateurs clés qui permettent de mesurer leur
Le Groupe a poursuivi en 2007 les efforts engagés visant à
bonne appropriation dans les différentes organisations.
améliorer la qualité du contrôle interne avec notamment :
Les politiques du Groupe se déclinent sous la forme de normes,
! le renforcement, suite à l’acquisition de la Société Lurgi en
de chartes, ou de règles et peuvent également inclure des
juillet 2007 du pilotage des engagements et risques sur les
manières de procéder. Elles forment ainsi un ensemble de
projets d’Ingénierie avec la mise en place d’un nouveau
procédures de contrôle interne, qui doivent être mises en œuvre
Comité « Engineering Risk Committee ». Ce Comité présidé
par chaque entité intégrée dans les comptes consolidés du
par un membre du Comité exécutif a la responsabilité
Groupe, en fonction des spécificités locales.
d’évaluer et d’encadrer les engagements sur les projets les
Le dispositif de contrôle interne du Groupe vise à s’assurer : plus significatifs ;
! que ses activités et les comportements de ses membres : ! l’intensification des actions visant à élargir le déploiement par
les entités de Codes de conduite rappelant les principales
! se conforment aux lois et règlements, aux normes internes
règles et valeurs éthiques du Groupe ;
et bonnes pratiques applicables, s’inscrivent dans le cadre
des objectifs définis par la Société notamment en matière ! la poursuite du déploiement d’un système d’information
de politique de prévention et de gestion des risques, intégré (ERP) dans les plus grands pays européens, visant
à renforcer l’intégration des activités et l’homogénéisation de
! concourent à la préservation des actifs du Groupe ;
certains process ;
! que les éléments d’informations financières et comptables
! le renouvellement du progiciel de consolidation Groupe visant
communiqués tant en interne qu’en externe reflètent avec
à renforcer la qualité et la fiabilité des reportings financiers.
sincérité la situation et l’activité du Groupe et sont conformes
aux normes comptables en vigueur.
(1) Directions Juridique, du Contrôle Stratégique, de la Finance Administration, du Contrôle Général.
ORGANISATION
L’organisation du Groupe se déploie dans un contexte de très ! la Direction du Contrôle Général qui vérifie la bonne
grande continuité dans la stratégie dont le principal moteur est la application des procédures de contrôle interne dans le cadre
croissance interne des activités. des audits qu’elle réalise selon un programme présenté au
préalable au Comité d’audit et des comptes du Groupe. Ce
Cette stratégie est relayée par une gestion qui s’appuie sur des
programme qui est établi en s’appuyant sur une analyse des
objectifs à moyen terme déclinés par métiers, et par un pilotage
risques, fait l’objet d’un suivi régulier de ce même Comité
des activités orienté autour d’objectifs budgétaires annuels
d’audit et des comptes.
déclinés jusqu’au plan individuel.
Les travaux de la Direction du Contrôle Général s’appuient sur
L’organisation s’appuie sur :
des audits et des modes opératoires qui ont été refondus et
! des entités qui assurent la gestion opérationnelle de leurs harmonisés depuis 2004 pour améliorer la visibilité des audits
activités dans les pays où le Groupe est implanté ; réalisés.
! des zones géographiques qui supervisent et suivent la Les rapports d’audit sont largement diffusés (jusqu’à la
performance des entités sous leur responsabilité et qui veillent Direction Générale) et systématiquement suivis de plans
également à la bonne mise en œuvre de la stratégie et au d’actions correctifs.
maintien des grands équilibres financiers ;
Les rapports et leur suivi font également l’objet de
! des Branches d’activités mondiales qui : communications et d’échanges avec les Commissaires aux
comptes ;
! proposent les objectifs stratégiques moyens termes soumis
à la Direction Générale, ! la Direction Juridique qui identifie les risques juridiques, émet
des guides et codes internes et veille à leur bonne application.
! ont la responsabilité du Marketing, de la Politique
Elle suit l’évolution des principaux litiges.
Industrielle, et de la bonne adéquation des compétences à
leur domaine d’activité, Enfin, cette organisation s’appuie sur un système de pouvoirs et
de délégations :
! dans le cadre des délégations qui leurs sont accordées
décident des investissements et ressources nécessaires ! de la Direction Générale aux membres du Comité exécutif et
qui sont présentées par les zones dans les Comités aux responsables de certains services centraux pour définir
Ressources et Investissements (RIC). leur pouvoir d’engagements et de paiements sur les opérations
commerciales (de ventes ou d’achats) ;
Cette organisation est complétée par des fonctions Holding et
Groupe qui recouvrent en particulier quatre fonctions de contrôle ! de la Direction Générale à certains responsables de sites industriels
clés rapportant de façon indépendante à la Direction Générale : pour assurer la prévention et la maîtrise des risques industriels ;
! la Direction du Contrôle Stratégique qui assure le suivi des ! de la Direction Générale à certains responsables financiers pour
objectifs à partir d’états budgétaires cohérents avec les états assurer la sécurité des transactions et des flux financiers.
comptables ;
Les dirigeants des différentes filiales du Groupe exercent leurs
! la Direction Finance Administration qui assure : responsabilités sous le contrôle des Conseils d’Administration et
dans le respect des lois et règlements,
! la fiabilité des informations financières et comptables,
Ils veillent donc à la mise en place de systèmes ayant le même
! la gestion des risques financiers du Groupe ;
objet, conformément aux spécificités du droit local.
Pour assurer la pérennité dans le développement de ses activités, La maîtrise des risques financiers requiert un contrôle strict des
le Groupe doit veiller en permanence à la prévention et à la bonne investissements ainsi qu’une gestion financière et comptable
maîtrise des risques (principalement industriels et financiers) rigoureuse.
auxquels il est exposé.
Dans ce cadre, le Groupe a poursuivi en 2007 la documentation
Dans ses métiers, la maîtrise des risques industriels doit surtout de sa politique de gestion des risques qui s’appuie sur :
s’appuyer sur une constante priorité en matière de sécurité et sur
! l’identification des différents types de risques encourus par
une recherche permanente de la fiabilité des installations.
la Société dans l’exercice de ses activités (évalués selon un
double critère du dommage potentiel et de la probabilité
d’occurrence) ;
ACTIVITÉS DE CONTRÔLE
Les activités de contrôle visent à s’assurer de la bonne mise ! des standards techniques partagés dans les entités du Groupe.
en œuvre et du respect des procédures de contrôle interne,
La Direction Sécurité et Système Industriel et les Directions
et s’appuient notamment sur un pilotage très strict des
Industrielles des branches d’activités mondiales concernées
investissements du Groupe avec :
animent et contrôlent cette politique en s’appuyant notamment sur :
! un examen détaillé et centralisé (au-delà de certains seuils) des
! des actions continues de sensibilisation et d’information
demandes d’investissements et des engagements contractuels
des équipes au travers de formations spécifiques et par la
à moyen et long terme qui peuvent y être associés ;
diffusion mensuelle d’un bulletin de communication sécurité
! un contrôle des décisions d’investissements assuré par un disponible sur le système Intranet du Groupe ;
système de suivi des autorisations accordées ;
! différents tableaux de bord permettant de suivre la
! une revue comparative, pré et post-réalisation, de la performance en matière de sécurité et de fiabilité des
rentabilité des investissements les plus significatifs. opérations, ainsi que le déploiement de certains standards
clés du Groupe ;
Les principales procédures de contrôle interne établies et
diffusées par la Société ont pour objet : ! des audits techniques conduits en collaboration avec les
Directions Industrielles pour s’assurer de la conformité des
! D’assurer la sécurité des personnels, produits et
opérations aux règles de sécurité et règles techniques du
installations ainsi que la fiabilité des opérations dans
Groupe et, depuis le début de 2006, des audits Système pour
le respect des lois et règlements, pour prévenir les
vérifier les conditions de mise en œuvre et la conformité des
accidents :
opérations aux règles du Groupe et aux exigences de l’IMS.
Pour ce faire, la Société avait engagé en 2004 la refonte de la
L’évolution des performances et du degré de conformité des
politique du Groupe en matière de sécurité et de maîtrise des
opérations aux exigences d’IMS fait l’objet d’un suivi régulier par
risques, avec la formalisation et le déploiement d’un nouveau
le Comité exécutif.
système de gestion industrielle (IMS).
! D’assurer la protection des données et des actifs
À fin 2007 le déploiement de l’IMS, couvre 108 Filiales et
informationnels du Groupe :
Départements représentant 99 % du chiffre d’affaires et des
effectifs du Groupe. Pour ce faire, la Société a mis en place une Politique Groupe de
Protection de l’Information, qui vise :
L’IMS s’appuie sur :
! d’une part à protéger l’information en termes de
! la responsabilisation des directions des différentes entités du
confidentialité, d’intégrité, de disponibilité, de traçabilité ;
Groupe dans la mise en œuvre de cette politique ;
! d’autre part d’assurer la disponibilité et la continuité des
! l’émission de procédures clés d’organisation et de gestion
systèmes d’informations ;
visant à assurer :
! enfin de veiller au respect des dispositions réglementaires
! la conformité aux réglementations,
et légales.
! la maîtrise de la conception,
Cette politique définit :
! la maîtrise des risques industriels,
! les règles fondamentales de management à mettre en
! la gestion de l’hygiène, de la santé et de l’environnement,
place dans chaque entité du Groupe ;
! la formation et l’habilitation du personnel,
! les principes clés à respecter par tous les utilisateurs,
! la gestion des procédures d’exploitation et de maintenance, formalisés au travers d’une charte spécifique.
! la gestion des achats industriels,
Son déploiement a débuté en 2005 et couvre en 2007 près de
! la gestion des modifications, 80 filiales soit environ 69 % des effectifs Groupe.
! l’analyse et le traitement des incidents et accidents,
! le contrôle de l’efficacité du système par des audits et
revues de Direction ;
! D’assurer dans le Groupe le respect des lois, règlements Pour les autres devises d’endettement, des règles ont été définies
et règles de gestion internes notamment aux plans afin d’assurer que l’exécution décentralisée des couvertures du
juridique et de la propriété intellectuelle : risque de taux est conforme aux objectifs du Groupe.
Les différentes entités du Groupe s’appuient pour exercer leurs La Société a également défini les modalités de couverture pour
activités sur des chartes, guides ou cadres de références émis par ces principaux risques de change en matière de choix d’outils,
les grandes directions fonctionnelles de la Société, notamment : de processus de décision et d’exécution des transactions.
! au plan juridique avec : Ces dispositifs sont complétés par des règles de gestion
de la trésorerie qui ont pour objectif d’assurer la sécurité des
! différents guides contractuels (pour la Grande Industrie,
transactions et qui sont adaptées aux situations locales en
pour l’Électronique, pour les Financements),
fonction des réglementations.
! un Guide des Pouvoirs, Limitations et Délégations à
L’application de cette politique financière est contrôlée par la
l’usage des entités du Groupe,
Direction Finance Administration. Pour ce faire elle s’appuie d’une
! un Guide des Assurances destiné à l’ensemble des entités part sur la centralisation de certaines transactions qu’elle exécute
du Groupe, directement (en matière de gestion de l’endettement et du risque
de taux), et d’autre part sur la consolidation des reportings
! des instructions et guides en matière de bon comportement
qui lui sont adressés par les différentes entités du Groupe,
pour le respect du droit de la concurrence (principalement
mensuellement ou trimestriellement selon les natures de risques.
Europe, États-Unis), suivis de réunions de sensibilisation
initiées dans plusieurs entités européennes en 2007, La Direction Finance Administration rend compte au Comité
financier (dont la mission et l’organisation sont définies ci-après)
! une note « Groupe », actualisée en 2007, précisant les règles
de la bonne exécution de cette politique.
à respecter pour assurer la prévention du délit d’initié ;
! D’assurer la fiabilité des informations financières et
! au plan de la propriété intellectuelle avec :
comptables :
! des procédures visant, d’une part, à assurer le respect
Pour assurer la qualité et la fiabilité des informations financières
par Air Liquide des brevets valides des tiers notamment
et comptables qu’il produit, le Groupe s’appuie principalement
dans les activités de production cryogénique, et d’autre
sur un ensemble de principes et de normes comptables et
part, à assurer la protection du patrimoine intellectuel du
sur un système de double reporting, comptable et de gestion,
Groupe,
dont les données sont systématiquement rapprochées sous la
! une politique de protection des inventions du Groupe responsabilité de directions indépendantes mais interactives.
reposant sur leur identification (sur base déclarative) et
Le manuel comptable Groupe, qui avait été refondu à l’occasion
favorisant la reconnaissance des inventeurs ;
de la mise en œuvre des nouvelles normes IFRS, définit les
! De gérer et minimiser les risques financiers : principales règles comptables et méthodes de consolidation
applicables dans le Groupe et précise les formats de remontée
Pour ce faire, la Société a défini et revoit régulièrement les termes
d’informations financières et comptables au sein du Groupe. Ce
de la politique financière du Groupe qui interdit toute opération
manuel est régulièrement mis à jour avec l’évolution des nouvelles
spéculative en particulier sur les instruments financiers. Cette
normes IFRS ou de leurs interprétations.
politique précise dans une charte financière largement diffusée,
les principes et modalités de gestion des risques financiers Les reportings de gestion et les reportings comptables sont
auxquels l’expose son activité, notamment pour : établis sous la responsabilité de directions indépendantes mais
interactives selon des principes et méthodes identiques :
! les risques de liquidité : la Société a défini des règles visant à
assurer pour le Groupe des niveaux de « confirmation » et de ! l’indépendance permet d’enrichir les informations et analyses
diversification (par nature et par maturité) de toute source de à partir d’indicateurs et de données complémentaires ;
financement ;
! l’interactivité des organisations permet de mieux contrôler
! les risques de contrepartie : la Société a défini des règles la fiabilité des informations grâce à des rapprochements
pour s’assurer du niveau de diversification et de solidité des systématiques et réguliers des données. Leur consolidation
contreparties financières du Groupe (limites d’engagements/ est assurée sous la responsabilité de la Direction Finance
rating minimum) ; Administration.
! les risques de taux d’intérêt et de change : la Société a défini Les reportings recouvrent principalement :
des modalités de couverture centralisée des taux d’intérêt
! l’état mensuel de gestion dit « flash mensuel » détaille certains
par grande devise d’endettement (principalement Euro, USD,
éléments du chiffre d’affaires et les principaux indicateurs
JPY) avec :
financiers : compte de résultat, autofinancement, endettement
! le choix des outils autorisés, net et montant des investissements accordés et engagés ;
! les processus de décision des couvertures, ! l’état trimestriel dit « de gestion » détaille les éléments
principaux du compte de résultat, du bilan et du tableau des
! les modalités d’exécution des transactions.
flux de trésorerie.
Le Conseil d’Administration exerce son contrôle sur la gestion ! les réunions des Comités Ressources et Investissements ;
du Groupe en s’appuyant sur les rapports trimestriels d’activités
! les travaux des Directions Financière et Comptable, Direction
de la Direction Générale qui lui sont communiqués et sur les
du Contrôle Stratégique, Direction du Contrôle Général qui lui
travaux du Comité d’audit et des comptes, selon des modalités
sont directement rattachées ;
et principes déjà décrits (comptes rendus, rapports…).
! les réunions du Comité financier qui pilote la politique
La Direction Générale exerce son contrôle sur la gestion des
financière du Groupe.
risques notamment, dans le cadre des réunions mensuelles
qu’elle tient autour du Président-Directeur Général, des Ces dispositifs de contrôle s’enrichissent d’une implication des
Directeurs Généraux Délégués assistés du Directeur Finance directions d’entités et du Comité exécutif dans la mise en œuvre
Administration, Directeur du Contrôle Stratégique et du Directeur et le suivi des actions d’amélioration nécessaires au renforcement
Juridique qui en assure également le secrétariat. Elle s’appuie de la qualité du contrôle interne.
également sur les reportings existants et sur :
! les réunions du Comité exécutif, avec en particulier les LES COMITÉS RESSOURCES
comptes rendus de la Direction Sécurité et Système Industriel ET INVESTISSEMENTS
sur la performance du Groupe en matière de sécurité et sur
Ces Comités ont pour mission d’évaluer et de valider les demandes
l’avancement des actions engagées ;
d’investissements qui leur sont soumises ainsi que les engagements
contractuels à moyen et long terme et les besoins en ressources
humaines qui peuvent y être associés.
LE COMITÉ FINANCIER
Ils se tiennent 1 à 2 fois par mois pour chacune des Branches d’activités
Ce Comité se réunit 3 fois par an et sur demande en cas de besoin. mondiales (Grande Industrie, Industriel Marchand, Électronique et Santé).
Il réunit, sous l’autorité d’un membre de la Direction Générale, le Chaque Comité est présidé par le membre du Comité exécutif en
Directeur Finance Administration du Groupe, le Directeur Corporate charge de la Branche d’activité mondiale concernée, et réunit les
Finance et Trésorerie du Groupe ainsi que certains membres de cette Directeurs de l’activité, et des zones concernés par l’investissement, le
Direction. Directeur Finance et Administration du Groupe, le Directeur du Contrôle
Ce Comité a pour mission de contrôler la bonne application de la Stratégique, ainsi que le Directeur Ressources Humaines du Groupe
politique financière du Groupe, de valider les propositions et orientations (lorsque les sujets de son ressort sont examinés).
qui lui sont soumises, et de valider les règles de politique financière du Les décisions de ce Comité sont examinées dans le cadre des réunions
Groupe qu’il revoit régulièrement. de Direction Générale.
(a) Le contrat de travail de Benoît Potier est suspendu depuis le 10 mai 2006. En conséquence, depuis cette date, Benoît Potier perçoit la totalité de sa
rémunération au titre de son mandat social.
(b) Le mandat social de Jean-Claude Buono a pris fin le 8 novembre 2007. Seule la rémunération de Jean-Claude Buono au titre de son contrat de travail est prise
en compte à compter de cette date.
(c) Pierre Dufour a pris ses fonctions de Directeur Général Délégué à compter du 27 novembre 2007.
Il conserve par ailleurs ses fonctions salariées qui ont été réaménagées à l’occasion de sa nomination par un avenant à son contrat de travail autorisé par le
Conseil d’Administration dans le cadre de la procédure des conventions réglementées. Cette convention qui figure dans le rapport spécial des Commissaires
aux comptes (en page 228 du présent document) est soumise à l’approbation de l’Assemblée Générale des actionnaires du 7 mai 2008, dans le cadre d’une
résolution spécifique relative à Pierre Dufour. La rémunération annuelle brute globale de Pierre Dufour tant pour ses fonctions salariées que pour ses fonctions
de mandataire social s’élève pour un exercice complet à compter du 27 novembre 2007 à : part fixe : 530 000 euros ; part variable : 636 000 euros ; avantages
en nature : 16 000 euros
Cette rémunération lui est versée prorata temporis à compter du 27 novembre 2007 au titre de l’exercice 2007.
Le détail des options de souscription d’actions attribuées aux membres de la Direction Générale figure dans le tableau ci-contre en page 74.
Par ailleurs durant l’année 2007 la Société a versé à des organismes extérieurs, au bénéfice de Benoît Potier et Klaus Schmieder, au titre des régimes
complémentaires de retraite (respectivement 74 563 euros et 86 640 euros) et au bénéfice de Benoît Potier au titre du régime de prévoyance (53 737 euros) la
somme totale de 214 940 euros. Ces régimes sont détaillés dans le point 3 ci-après.
Les principes guidant la politique de rémunération des membres Les critères sont arrêtés par le Conseil d’Administration en début
de la Direction Générale fixée par le Conseil d’Administration sur d’exercice en ligne avec les priorités stratégiques du Groupe
recommandation du Comité des rémunérations sont exposés et les résultats sont évalués, après la clôture de l’exercice, sur
de façon détaillée dans le rapport du Président du Conseil la base des comptes consolidés de l’exercice approuvés en
d’Administration figurant à la page 56. Assemblée Générale et de l’évaluation de la performance de
chaque membre par le Conseil d’Administration.
B. CRITÈRES Concernant l’exercice 2007, la progression du bénéfice net par
La part fixe est déterminée en tenant compte du niveau de action hors éléments exceptionnels significatifs et hors impact
responsabilités, de l’expérience dans la fonction de direction et de change s’élève à + 14,9 % ; la rentabilité après impôts des
en référence aux pratiques de marché. capitaux utilisés (telle qu’indiquée à la page 4 du présent rapport)
s’élève à 12,3 %. Ces chiffres servent de base à l’évaluation de la
La totalité de la part variable de la rémunération, due au titre part variable des membres de la Direction Générale (voir rapport
d’un exercice, est payée l’exercice suivant, après approbation du Président page 60).
des comptes par l’Assemblée Générale.
! Pour l’année 2008, les parts variables resteront assises sur
! Pour 2006, la part variable était assise sur les deux objectifs les critères financiers de progression du bénéfice net par
financiers (i) croissance du bénéfice net par action (hors action hors change et hors éléments exceptionnels significatifs
éléments exceptionnels et variation de change) et (ii) rentabilité et de rentabilité après impôts des capitaux utilisés dont le
après impôts, des capitaux utilisés. Les objectifs qualitatifs poids restera nettement majoritaire ainsi que sur des objectifs
personnels fixés à compter du 10 mai 2006 comprenaient qualitatifs personnels. Ces derniers intégreront notamment
pour l’essentiel l’accompagnement du changement de la mise en œuvre des ambitions du Groupe en termes de
structure et la mise en place de la nouvelle organisation, le croissance, efficacité et productivité et le développement
support aux programmes d’efficacité, le développement dans du Groupe dans les zones géographiques stratégiques ou
les nouveaux territoires, la préparation de l’avenir. Le poids le renforcement de la politique d’épargne salariée. Il sera
des critères financiers est nettement majoritaire. également tenu compte, comme chaque année, des résultats
! Pour 2007, la part variable était assise sur les deux objectifs en matière de sécurité.
financiers précités (i) progression du bénéfice net par action Les avantages en nature versés aux membres de la Direction
(hors éléments exceptionnels et variation du change) et (ii) Générale comprennent, outre ce qui est indiqué dans le point 3
rentabilité après impôts des capitaux utilisés. Les objectifs ci-après, l’usage d’une voiture de fonction et pour Klaus
qualitatifs personnels comprenaient des éléments tels que Schmieder et Pierre Dufour la mise à disposition d’un logement
le renforcement du positionnement du Groupe dans les de fonction.
économies émergentes, la mise en place des branches
d’activité mondiales ou le lancement d’actions envers de
nouvelles générations d’actionnaires.
Par ailleurs, à titre de retraites en application du régime détaillé en ! Le Président du Comité d’audit et des comptes perçoit une
page 75 ci-après, Édouard de Royere et Alain Joly ont perçu, en rémunération fixe complémentaire annuelle de 15 000 euros.
2007, respectivement 1 687 001 euros et 1 092 494 euros.
! Le Président du Comité des nominations et du Comité
des rémunérations perçoit une rémunération fixe annuelle
B. CRITÈRES complémentaire de 10 000 euros
Le montant des jetons de présence à allouer globalement aux Rémunération variable
membres du Conseil d’Administration a été fixé par l’Assemblée
Générale à 550 000 euros par exercice. Ce montant est inchangé La participation aux différentes réunions est rémunérée de la
depuis 2003. Il est proposé à l’Assemblée Générale des façon suivante :
actionnaires de mai 2008 de porter ce montant à 650 000 euros
! 1 réunion du Conseil d’Administration 4 000 euros
par exercice à compter de l’exercice 2008, compte tenu de
l’augmentation potentielle du nombre de ses membres. ! 1 réunion du Comité d’audit et des comptes 3 000 euros
! 1 réunion des Comités nominations/ 2 500 euros
La formule de répartition retenue par le Conseil d’Administration
rémunérations
depuis mai 2006 comporte une rémunération fixe ainsi qu’une
rémunération variable basée sur des montants forfaitaires ! 1 déplacement pour un non-résident
par réunion qui permet de prendre en compte la participation ! en Europe 2 500 euros
effective de chaque administrateur aux travaux du Conseil et
! Intercontinental 3 000 euros
de ses comités. Pour l’exercice 2007, les montants retenus se
décomposent comme suit : Selon la pratique antérieure, les frais engagés par les non-
résidents à l’occasion de leurs déplacements sont remboursés
Rémunération fixe (pour un exercice complet)
par la Société.
! Chaque membre perçoit une part fixe annuelle de
15 000 euros.
STOCK OPTIONS
1. Options attribuées aux mandataires annuels, arrêtés à des périodes préétablies (en principe en mai),
sous forme d’options de souscription consenties sans décote.
sociaux
Les options attribuées aux mandataires sociaux sont soumises
Les stock options attribuées par le Conseil tant aux dirigeants au même règlement de Plan que l’ensemble des bénéficiaires
mandataires sociaux qu’aux collaborateurs constituent un facteur d’options au sein du Groupe (cf. page 92). Le total des
de motivation à long terme, aligné avec l’intérêt des actionnaires plans d’options consentis tant aux dirigeants mandataires
pour une création de valeur dans la durée. sociaux qu’aux collaborateurs du Groupe représente un faible
L’attribution des options est examinée au regard de la totalité pourcentage du capital.
de la rémunération annuelle du dirigeant mandataire social en Conformément à la loi, le Conseil d’Administration a défini lors
prenant en compte plusieurs études de marché extérieures et de l’attribution du plan d’options 2007 les règles de détention
en veillant au respect de l’intérêt des actionnaires. L’attribution, d’actions issues de levées d’options applicables aux dirigeants
examinée par le Comité des rémunérations en même temps que mandataires sociaux (cf. rapport du Président page 60).
le plan d’attribution aux collaborateurs du Groupe et décidée par
le Conseil d’Administration, s’effectue dans le cadre de plans Le total des options ajustées, attribuées aux mandataires sociaux
et restant à lever au 31 décembre 2007, s’élève à :
Il n’a pas été attribué d’options à Pierre Dufour depuis Ces montants sont comptabilisés en charges sur la période de
sa nomination comme Directeur Général Délégué en blocage de l’option.
novembre 2007, au cours de l’exercice.
Le total des options ajustées attribuées antérieurement à Alain
La juste valeur ajustée des options accordées en 2007 déterminée Joly, administrateur, et restant à lever au 31 décembre 2007
selon la norme IFRS2 s’élève à 22 euros par option. Les options s’élève à 49 906 options au prix moyen de 49,40 euros. Toutes
attribuées aux mandataires sociaux en 2007 représentent ces options lui ont été attribuées avant 2001, au titre de ses
0,063 % du capital. fonctions de Président-Directeur Général de la Société.
Sur cette base, la valorisation des options consenties en 2007
aux dirigeants mandataires sociaux s’établit comme suit :
2. Options levées par les mandataires
Benoît Potier : 1 760 milliers d’euros sociaux
Jean-Claude Buono : 660 milliers d’euros
Le total des options levées par les mandataires sociaux en 2007,
Klaus Schmieder : 880 milliers d’euros s’élève à :
Prix moyen
Nombre d’options levées Année d’attribution (en euros)
Benoît Potier 54 452 2000 52,16
Alain Joly 40 561 (a) 2000 104,32
Alain Joly 25 000 1999 49,40
Jean-Claude Buono 35 838 2000 52,16
Jean-Claude Buono 1 500 (a) 2000 104,32
Jean-Claude Buono 4 000 1999 49,40
(a) Options levées avant la division par deux du nominal de l’action le 13 juin 2007.
Anciens mandataires sociaux Par ailleurs, au titre de ses fonctions salariées et conformément
aux dispositions de la convention collective, Jean-Claude
Buono a perçu une indemnité de départ à la retraite d’un
ENGAGEMENTS DE RETRAITE montant de 152 826 euros.
Le Conseil a engagé la Société à verser aux anciens Présidents- 2. Le Conseil a autorisé l’application à Benoît Potier en qualité
Directeurs Généraux qui du fait de leur âge ou ancienneté de Président-Directeur Général, ainsi qu’à Klaus Schmieder
bénéficiaient des conditions de retraite applicables à l’ensemble et Pierre Dufour en qualité de Directeurs Généraux Délégués,
des salariés couverts par l’accord collectif du 12 décembre qui ne remplissaient pas les conditions d’âge ou d’ancienneté
1978 tel que modifié, un complément de ressources, en sus des permettant de bénéficier du régime collectif du 12 décembre
régimes normaux de retraites, d’un montant fixe déterminé par 1978 précité, des régimes complémentaires de retraites mis
le Conseil et qui excède celui résultant des règles de l’accord en place pour l’ensemble des cadres supérieurs et dirigeants
collectif. Ces montants ont été fixés au départ à la retraite des respectant certaines conditions d’éligibilité et qui comportent (i)
intéressés par le Conseil d’Administration du 23 mai 1995 pour la partie de rémunérations allant jusqu’à 16 fois le plafond
pour Édouard de Royere et du 14 novembre 2001 pour Alain annuel de la Sécurité Sociale dans le cadre d’un système à
Joly en tenant compte de l’évolution des pratiques de retraite cotisations définies géré par un organisme extérieur et (ii)
des dirigeants alors en cours. Toutes les autres conditions pour la partie de rémunérations dépassant 16 fois le plafond
dudit accord (plus amplement détaillé en page 152 du rapport annuel de la Sécurité Sociale dans le cadre d’un système à
annuel), notamment les conditions d’évolution des montants, les prestations définies, une rente complémentaire ainsi qu’une
clauses de « butoir » qui seraient éventuellement appliquées par rente versée au conjoint survivant, sous certaines conditions
la Société à ses retraités et conditions de reversion au conjoint d’âge notamment. Benoît Potier au titre de son mandat
survivant sont applicables aux mandataires sociaux précités. Ce social et Klaus Schmieder et Pierre Dufour tant pour leurs
régime ouvert aux anciens salariés retraités et aux salariés de fonctions salariées que pour leurs fonctions de mandataire
plus de 45 ans ou de plus de 20 ans d’ancienneté au 1er janvier social entrent dans cette catégorie. La mise en œuvre de
1996 a été fermé le 1er février 1996. ces régimes qui suppose une ancienneté minimale de 2 ans
Il a été versé en 2007 à Édouard de Royere et Alain Joly au titre est devenue effective pour Klaus Schmieder à compter de
des régimes précités les montants indiqués en page 73. 2006.
! Pour la partie gérée dans le cadre du régime à cotisations
définies, la Société verse à un organisme gestionnaire
Membres de la Direction Générale extérieur une cotisation représentant un pourcentage fixe
de la rémunération du bénéficiaire. Les montants ainsi
versés ainsi que le produit des placements correspondants
ENGAGEMENTS DE RETRAITE
serviront à procurer une retraite complémentaire sous
1. Jean-Claude Buono du fait de son âge et de son ancienneté forme de rente viagère complétée par une rente au conjoint
bénéficiait d’un régime de retraite similaire à celui décrit ci- survivant, sous réserve que l’intéressé puisse faire valoir
dessus pour les anciens mandataires sociaux également établi ses droits à une pension vieillesse du régime général. En
par référence à l’accord collectif du 12 décembre 1978. Le cas de rupture du mandat ou du contrat de travail, les
Conseil d’Administration a en effet autorisé l’engagement pris cotisations cessent d’être versées.
par la Société de verser à Jean-Claude Buono, en qualité de
! Les prestations de retraite correspondant au régime
Directeur Général Délégué, une garantie annuelle brute globale
à prestations définies seront égales à 1 % par année
de ressources à la retraite d’un montant de 396 367 euros
d’ancienneté de la moyenne des trois rémunérations
(date de valeur novembre 2001) pour tenir compte du niveau
annuelles totales les plus élevées excédant 16 fois le
de responsabilité et d’expérience de l’intéressé. Ce montant
plafond annuel de la Sécurité Sociale au cours des
a été revalorisé pour tenir compte de l’évolution des montants
5 dernières années de service. Pour ce calcul, la moyenne
des retraites au sein du groupe Air Liquide entre la date initiale
du total des parts variables prises en compte ne pourra
d’attribution (novembre 2001) et la date effective de liquidation
excéder 100 % de la moyenne du total des parts fixes
de la retraite (31 décembre 2007) et s’établit à 444 255 euros.
prises en compte. Une rente égale à 60 % des prestations
Il inclut la garantie de ressources à la retraite liée aux fonctions
précitées sera, le cas échéant, versée au conjoint
salariées exercées par l’intéressé. Ce montant est supérieur
survivant, à partir de certaines conditions d’âge. Le régime
à celui résultant de la règle de plafonnement de l’accord
à prestations définies ne s’applique que si l’intéressé est
collectif précité. Toutes les autres conditions dudit accord
encore dans la Société au moment de sa retraite ; en cas
lui sont applicables et notamment les conditions d’évolution
de rupture du mandat ou du contrat de travail à l’initiative
des montants, les conditions de réversion au conjoint
de la Société, sauf faute grave ou lourde, l’intéressé peut
survivant ainsi que les clauses de « butoir ». S’agissant d’une
néanmoins conserver ses droits dans le cas où il aurait
convention réglementée, cette décision a été approuvée par
atteint 55 ans avec au moins 5 ans d’ancienneté.
l’Assemblée Générale des actionnaires du 9 mai 2007.
Comme pour l’ensemble des cadres supérieurs bénéficiant de annuel de la Sécurité Sociale et remplissant certaines conditions
ces régimes, le total des prestations des régimes de retraite, tous d’éligibilité d’âge et d’ancienneté le versement d’un capital
régimes confondus, est plafonné en tout état de cause à 45 % de en cas de décès ou d’invalidité permanente et absolue. Ce
la moyenne des trois meilleures des cinq dernières rémunérations capital est égal à 4 fois la part de rémunération annuelle brute
annuelles totales étant entendu que, pour ce calcul, la part excédant 8 fois le plafond annuel de la Sécurité Sociale. Les
variable prise en compte ne peut dépasser 100 % de la part fixe. cotisations correspondant à ce régime sont intégralement à la
Dans le cas où cette limite serait atteinte, le montant versé au titre charge de la Société et réintégrées dans la rémunération des
du régime à prestations définies serait réduit en conséquence. intéressés à titre d’avantage en nature. Benoît Potier en qualité
de Président-Directeur Général et Pierre Dufour en qualité de
L’application individuelle de ces régimes à Benoît Potier et Klaus
Directeur Général Délégué et salarié bénéficient de ce régime.
Schmieder en 2006 et à Pierre Dufour en 2007 est faite par le
L’application individuelle de ce régime à Benoît Potier en 2006 et
Conseil d’Administration dans le respect de la procédure des
Pierre Dufour en 2007 a été faite par le Conseil d’Administration
conventions réglementées. Pour ce qui concerne Benoît Potier et
dans le respect de la procédure des conventions réglementées et
Klaus Schmieder elle a été approuvée par l’Assemblée Générale
pour ce qui concerne Benoît Potier, approuvée par l’Assemblée
des actionnaires du 9 mai 2007. Pour ce qui concerne Pierre
Générale des actionnaires du 9 mai 2007. Pour ce qui concerne
Dufour, elle est soumise à l’approbation de l’Assemblée Générale
Pierre Dufour, elle est soumise à l’approbation de l’Assemblée
des actionnaires du 7 mai 2008, dans le cadre d’une résolution
Générale des actionnaires du 7 mai 2008, dans le cadre d’une
qui lui est spécifique.
résolution qui lui est spécifique.
Pour l’exercice 2007, le montant versé par la Société à
Pour l’exercice 2007, le montant versé par la Société à l’organisme
l’organisme chargé de gérer le régime complémentaire de
d’assurance en faveur de Benoît Potier est indiqué en page 72.
retraite à cotisations définies en faveur de Benoît Potier et Klaus
Schmieder est indiqué en page 72. Jean-Claude Buono et Klaus Schmieder, qui ne remplissent
pas les conditions d’âge requises pour bénéficier du régime
RÉGIME DE PRÉVOYANCE additionnel de prévoyance précité, bénéficient du régime
de prévoyance de la Société applicable à l’ensemble des
Un régime additionnel de prévoyance est souscrit auprès d’une collaborateurs du Groupe.
compagnie d’assurance permettant de garantir en faveur des
cadres supérieurs dont la rémunération excède 8 fois le plafond
ASSURANCE CHÔMAGE
Par décision du Conseil d’Administration de mai 2006, Benoît Cette décision a été approuvée par l’Assemblée Générale des
Potier bénéficie en qualité de mandataire social de la garantie actionnaires du 9 mai 2007 dans le cadre de la procédure des
sociale des chefs et dirigeants d’entreprise souscrite par la Société. conventions réglementées.
Les cotisations versées par la Société sont réintégrées dans la
rémunération de Benoît Potier à titre d’avantages en nature.
En 2007, les transactions effectuées sur les titres de la Société par les mandataires sociaux sont les suivantes :
Direction et contrôle
Au 31 décembre 2007
CONSEIL D’ADMINISTRATION
Benoît Potier
Président-Directeur Général
Échéance du mandat : 2010
François Darchis
Benoît Potier
Directeur de la Société,
Président-Directeur Général
Activité Industriel Marchand, Ingénierie, Recherche
Né en 1957 - Français
Né en 1956 - Français
Guy Salzgeber
Klaus Schmieder
Directeur
Directeur Général Délégué
Opérations Europe
Né en 1948 - Allemand
Né en 1958 - Français
Jean-Pierre Duprieu
John Glen
Directeur de la Société,
Directeur Finance et Administration
Asie-Pacifique et activité Électronique
Né en 1959 - Écossais
Né en 1952 - Français
Jean-Marc de Royere
Augustin de Roubin
Directeur de la Société,
Directeur des Ressources Humaines
Activité Santé
Né en 1953 - Français
Né en 1965 - Français
Benoît Potier est nommé Directeur Général en 1997, Administrateur de l’École Centrale
administrateur d’Air Liquide en 2000 puis Président du Directoire Membre du Conseil France de l’INSEAD
en novembre 2001.
2004
Il est nommé en 2006, Président-Directeur Général de Président du Directoire : L’Air Liquide S.A.
L’Air Liquide S.A. Président-Directeur Général : Air Liquide International, American
Air Liquide Inc. (AAL), Air Liquide International Corporation (ALIC)
Mandats exercés au cours des cinq dernières années Président : American Air Liquide Holdings Inc. (AALH)
2007 Administrateur : SOAEO, Air Liquide Italia Srl., AL Air Liquide
Président-Directeur Général : L’Air Liquide S.A., Air Liquide España, Air Liquide Asia Pte. Ltd., Air Liquide Canada Inc.,
International, American Air Liquide Inc. (AAL), Air Liquide Air Liquide America Holdings Inc. (AHI)
International Corporation (ALIC)
Président : American Air Liquide Holdings, Inc. Groupe Danone
Administrateur : Air Liquide Italia Srl. (jusqu’en avril 2007), Membre du Conseil de Surveillance : Michelin
AL Air Liquide España S.A. (jusqu’en mai 2007)
Administrateur de l’École Centrale
Groupe Danone (Président du Comité d’audit) Membre du Conseil France de l’INSEAD
Membre du Conseil de Surveillance : Michelin
2003
Administrateur de l’École Centrale, de l’Association Française Président du Directoire : L’Air Liquide S.A.
des Entreprises Privées (AFEP, depuis juin 2007) Président-Directeur Général : Air Liquide International, American
Membre du Conseil France de l’INSEAD Air Liquide Inc. (AAL), Air Liquide International Corporation (ALIC)
Membre du Conseil de l’Association Nationale des Sociétés par Administrateur : SOAEO, Air Liquide Italia Srl., AL Air Liquide
Actions (ANSA, depuis mars 2007) España, Air Liquide Asia Pte. Ltd., Air Liquide Canada Inc.
Groupe Danone
Membre du Conseil de Surveillance : Michelin
Administrateur de l’École Centrale
Membre du Conseil France de l’INSEAD
Ganymed Pharmaceuticals AG, GEA Group AG, Vita 34 AG Membre du Conseil de Surveillance : Schneider Electric S.A.
Président du Conseil de Surveillance : Epigenomics AG (Président du Comité d’audit)
Membre du Conseil consultatif : Apax Partners, Deutsche Administrateur de la Banque d’Orsay
Venture Capital, Weissheimer Malz GmbH, Lehman Brothers
2006
Limited, E. Merck OHG, Almirall Podesfarma S.A.
Membre du Conseil de Surveillance : L’Air Liquide S.A. (jusqu’au
2004 10 mai 2006)
Membre du Conseil de Surveillance : L’Air Liquide S.A. Administrateur : L’Air Liquide S.A. (Président du Comité d’audit
et des comptes) (à compter du 10 mai 2006)
Ganymed Pharmaceuticals AG, mg technologies, Vita 34 AG
Président du Conseil de Surveillance : Epigenomics AG Président : Fédération Française des Sociétés d’Assurances,
Membre du Conseil consultatif : Apax Partners, Deutsche Venture Comité Européen des Assurances
Capital, Peters Associates, Weissheimer Malz GmbH
Membre du Conseil de Surveillance : Schneider Electric S.A.
2003 (Président du Comité d’audit)
Président du Conseil de Surveillance : Epigenomics AG
2005
Membre du Conseil Consultatif : Deutsche Bank Mitte,
Membre du Conseil de Surveillance : L’Air Liquide S.A.
Weissheimer Malz GmbH, Barmenia Versicherungen
Président : Fédération Française des Sociétés d’Assurances,
Gérard de La Martinière Comité Européen des Assurances
Président : LCH. Clearnet Group Limited UK, Fédération Akzo Nobel N.V., Royal Philips Electronics N.V., Heineken N.V.
Française des Sociétés d’Assurances Administrateur : Air France-KLM, Reed Elsevier, Sara Lee
Corporation
Cornelis van Lede Président du Conseil d’Administration : INSEAD
Administrateur 2004
Membre du Conseil de Surveillance : L’Air Liquide S.A.
Né en 1942
Date de 1re nomination : 2003 Akzo Nobel N.V., Royal Philips Electronics N.V., Heineken N.V.
Début du mandat en cours : 2007 Administrateur : Air France-KLM, Reed Elsevier, Sara Lee
Date d’échéance du mandat : 2011 Corporation
Nombre d’actions détenues au 31 décembre 2007 : Président du Conseil de Surveillance : Banque Centrale des
1 220 actions Pays-Bas (jusqu’en octobre)
Président du Conseil d’Administration : INSEAD
Adresse professionnelle
Jollenpad 10A – 1081 KC Amsterdam - The Netherlands 2003
Membre du Conseil de Surveillance : L’Air Liquide S.A.
Carrière
Diplômé en droit de l’Université de Leiden et d’un MBA de Akzo Nobel N.V., Royal Philips Electronics N.V., Heineken N.V.,
l’Insead, Cornelis van Lede a travaillé successivement chez Shell KLM
de 1967 à 1969 et Mc Kinsey de 1969 à 1976 avant de devenir Président du Conseil de Surveillance : Banque Centrale des
Président-Directeur Général de Koninklijke Nederhorst Bouw Pays-Bas
B.V. entre 1977 et 1982 puis membre du Comité de Direction Administrateur : Scania AB, Reed Elsevier, Sara Lee Corporation
d’Hollandse Beton Groep entre 1982 et 1984. Vice-Président du Conseil d’Administration : INSEAD
Entre 1984 et 1991, il est Président de la Fédération des Industries
des Pays-Bas puis Vice-Président de l’UNICE (Union of Industrial Béatrice Majnoni d’Intignano
and Employer’s Confederations of Europe) entre 1991 et 1994.
Administrateur
En 1991, Cornelis van Lede rejoint la société Akzo N.V. comme
membre du Directoire puis Vice-Président du Directoire en 1992 Née en 1942
et enfin Président du Directoire d’Akzo Nobel N.V. entre 1994 et Date de 1re nomination : 2002
2003. De 2003 à 2007, il est membre du Conseil de Surveillance Début du mandat en cours : 2006
d’Akzo Nobel N.V. Date d’échéance du mandat : 2010
Nombre d’actions détenues au 31 décembre 2007 :
1 404 actions
Administrateur : Air Liquide Deutschland GmbH, Air Liquide 19 novembre 2007), Air Liquide IC LP LLC (jusqu’au 19 novembre
Italia Srl., AL Air Liquide España, MNS Nippon Sanso (jusqu’au 2007), AL America Holdings, Inc. (jusqu’au 19 novembre 2007)
5 janvier 2005) Administrateur : Air Liquide Process & Construction, Inc.
(jusqu’au 25 septembre 2007), Air Liquide Healthcare America
Membre du Conseil de Surveillance : Altana AG
Corporation (jusqu’au 3 juillet 2007), VitalAire Canada, Inc.
2004 (jusqu’au 10 janvier 2008)
Membre du Directoire : L’Air Liquide S.A. (à partir du 12 mai Président : Air Liquide USA GP LLC (jusqu’au 19 novembre
2004) 2007), Air Liquide USA LP (jusqu’au 19 novembre 2007)
Administrateur et Président : Air Liquide Canada Inc. (jusqu’au
Membre du Conseil de Surveillance : Altana AG
7 janvier 2008)
Administrateur : MNS Nippon Sanso
2006
2003
Administrateur et Président : Air Liquide Middle East ; Air Liquide
Président du Directoire : Messer Griesheim GmbH
Canada, Inc.
Membre du Conseil de Surveillance : Messer Nippon Sanso
Président : Air Liquide Advanced Technologies U.S. LLC (jusqu’au
GmbH and Co. KG, Messer Griesheim Industries Inc., Messer
1er janvier 2006)
Group Inc., Altana AG
Président-Directeur Général : Air Liquide Electronics LP LLC ;
Air Liquide USA LLC ; Air Liquide USA LP LLC ; Air Liquide IC LP
Pierre Dufour LLC ; Air Liquide LI LP LLC ; ALA LP LLC
Directeur Général Délégué Administrateur : Air Liquide Healthcare America Corporation ;
VitalAire Canada, Inc. ; Air Liquide Process & Construction, Inc.
Né en 1955
Président : Air Liquide Project Execution Group LLC ; Air Liquide
Nombre d’actions détenues au 31 décembre 2007 :
USA LP ; Air Liquide USA GP LLC
22 612 actions
Administrateur et Président-Directeur Général : AL America
Adresse professionnelle Holdings, Inc. ; American Air Liquide Holdings, Inc.
Air Liquide, 75 quai d’Orsay – 75321 Paris Cedex 07
2005
Carrière Administrateur et Président : Air Liquide Middle East ; Air Liquide
Diplômé de l’École Polytechnique de l’Université de Montréal et Canada, Inc.
de l’Université de Harvard, Pierre Dufour débute sa carrière en Président : Air Liquide Advanced Technologies U.S. LLC ;
1976 chez SNC-LAVALIN, entreprise d’ingénierie de renommée Air Liquide USA GP LLC ; Air Liquide USA LP
mondiale, à Montréal, au Canada. De 1991 à 1997, il occupe la Administrateur : Air Liquide Healthcare America Corporation ;
fonction de Directeur Général Exécutif de SNC-LAVALIN Inc. Air Liquide Process & Construction, Inc. ; VitalAire Canada, Inc. ;
En 1997, il rejoint le groupe Air Liquide en tant que Directeur AL America Holdings, Inc.
de l’Ingénierie Mondiale. En 1998, il devient Directeur Industriel, Président-Directeur Général : Air Liquide USA LLC ; Air Liquide
responsable de tous les aspects techniques des activités du USA LP LLC ; ALA GP LLC (jusqu’au 1er janvier 2005)
Groupe à travers le monde. En 2000, il est nommé Président- Administrateur et Président-Directeur Général : American
Directeur Général d’American Air Liquide Holdings Inc., à Houston, Air Liquide Holdings, Inc.
au Texas et rejoint le Comité exécutif de L’Air Liquide S.A. Il devient Vice-Président : LACONA Holdings, Inc. (jusqu’au 1er janvier 2005)
Directeur de la Société en 2001, Directeur Général Adjoint en 2002
2004
et est nommé Directeur Général Délégué en novembre 2007. Il est
Administrateur et Président : Air Liquide Middle East (à compter
aujourd’hui notamment en charge des zones Amériques, Afrique,
du 4 novembre 2004) ; Air Liquide Canada, Inc.
Moyen-Orient, de la Branche d’activité mondiale Grande Industrie,
Administrateur : Air Liquide Healthcare America Corporation ;
de l’Ingénierie, la Recherche et la Sécurité.
Air Liquide Process & Construction, Inc. ; VitalAire Canada, Inc ;
Mandats exercés au cours des cinq dernières années AL America Holdings, Inc.
2007 Président-Directeur Général : Air Liquide USA LLC ; ALA GP LLC
Directeur Général Délégué : L’Air Liquide S.A. (à compter du Administrateur et Président-Directeur Général : American
27 novembre 2007) Air Liquide Holdings, Inc.
Administrateur et Président-Directeur Général : American Vice-Président : LACONA Holdings, Inc.
Air Liquide Holdings, Inc.
2003
Président : Air Liquide Project Execution Group LLC
Administrateur : Air Liquide Healthcare America Corporation ;
Administrateur et Président : Air Liquide Middle East
Air Liquide Process & Construction, Inc. ; VitalAire Canada, Inc ;
Mandats ayant pris fin en 2007/2008
AL America Holdings, Inc.
Président-Directeur Général : Air Liquide USA LLC (jusqu’au
Administrateur et Président : Air Liquide Canada, Inc.
19 novembre 2007), Air Liquide USA LP LLC (jusqu’au
Président-Directeur Général : ALA GP LLC
19 novembre 2007), ALA LP LLC (jusqu’au 19 novembre 2007)
Vice-Président : LACONA Holdings, Inc.
Président-Directeur Général : Air Liquide Electronics LP LLC
(jusqu’au 19 novembre 2007), Air Liquide LI LP LLC (jusqu’au
La Société a adopté, par décisions du Conseil d’Administration, Ces options sont attribuées à un prix au moins égal à 100 %
du Conseil de Surveillance et du Directoire après autorisations de la moyenne des cours cotés aux vingt séances de Bourse
de l’Assemblée Générale et sur recommandation du Comité précédant leur attribution. Leur durée maximum d’exercice est
des nominations et des rémunérations, des plans attribuant à de dix ans pour les options attribuées avant le 4 mai 2000, de
certains membres du personnel d’encadrement de la Société et sept ans pour les options attribuées entre le 4 mai 2000 et le
de ses filiales dans le monde, y compris les mandataires sociaux, 8 avril 2004 et de huit ans pour les options attribuées depuis
un certain nombre d’options de souscription d’actions. cette date.
Ces options ont pour objectif de mobiliser les cadres les plus Les options attribuées avant le 12 mai 1999 ne peuvent
moteurs de l’entreprise, de fidéliser certains cadres performants être exercées avant un délai minimum de cinq ans après leur
et d’associer, dans une perspective à moyen-long terme, ces attribution. Les options attribuées depuis le 12 mai 1999 ne
cadres à l’intérêt des actionnaires. peuvent être exercées avant un délai minimum de quatre ans
après leur attribution.
Par ailleurs, à l’occasion des 100 ans de la Société en 2002,
des options de souscription d’actions ont été consenties à titre Le plan du 22 janvier 1998 était assorti de conditions d’objectifs,
exceptionnel à l’ensemble des salariés du Groupe à travers ces derniers n’ayant pas été atteints, les droits correspondants
le monde, avec un maximum de 30 options par bénéficiaire, ont été perdus.
nombre ajusté, à ce jour, à 74.
1998 1999 2000 2001 2002 2002 (b) 2004 2004 2005 2006 2007 2007
Date d’autorisation
par l’AGE 22/05/96 12/05/99 04/05/00 04/05/00 30/04/02 30/04/02 30/04/02 12/05/04 12/05/04 12/05/04 09/05/07 09/05/07
Date du Conseil
d’Administration
ou du Directoire 22/01/98 12/05/99 07/09/00 28/08/01 14/06/02 10/10/02 08/04/04 30/11/04 21/03/05 20/03/06 09/05/07 08/11/07
Nombre total
d’options de
souscriptions
attribuées 20 000 264 300 702 900 5 900 955 400 769 130 500 000 35 385 428 000 444 000 431 150 4 000
! dont
mandataires
sociaux 20 000 44 000 70 000 75 000 60 57 000 15 000 70 000 90 000 75 000
! dont dix
premiers
attributaires
salariés (non
mandataires
sociaux) 46 000 83 500 5 900 112 000 300 77 000 12 325 61 800 62 000 59 000
Nombre de
bénéficiaires 1 122 321 2 481 31 012 448 38 520 500 535 1
Point de départ
d’exercice
des options 22/01/03 12/05/04 07/09/04 28/08/05 14/06/06 11/10/06 08/04/08 30/11/08 21/03/09 20/03/10 09/05/11 08/11/11
Date d’expiration 21/01/08 11/05/09 06/09/07 27/08/08 13/06/09 10/10/09 07/04/11 29/11/12 20/03/13 19/03/14 08/05/15 07/11/15
Prix de
souscription
(en euros) 140,25 148,00 142,00 155,00 168,00 128,00 139,00 131,00 138,00 168,00 183,00 94,00
Prix de
souscription
en euros
au 31/12/07 (a) 49,40 52,16 61,70 52,89 57,43 59,54 62,72 76,36 91,50 94,00
Nombre total
d’options
de souscriptions
reconstitué au
31/12/07 (e) 24 799 607 910 1 129 617 7 466 2 272 754 1 308 522 1 189 770 76 968 933 882 969 431 862 300 4 000
Nombre d’actions
souscrites
au 31/12/07 (e) 187 773 1 062 050 4 766 487 848 625 250 2 756 (d) 1 762 (d)
Nombre d’options
de souscription
annulées au
31/12/07 (a) (c) (e) 24 799 22 777 67 567 2 700 59 089 87 416 17 519 780 6 161 8 306 19 400
Nombre
d’options
de souscriptions
restantes
au 31/12/07 (a) 397 360 1 725 817 595 856 1 169 495 76 188 925 959 961 125 842 900 4 000
(a) Ajusté pour tenir compte des augmentations de capital par attribution d’actions gratuites (2006, 2004, 2002, 2000, 1998) et de la division par deux du nominal
de l’action (nominal de 11,00 euros ramené à 5,50 euros) le 13 juin 2007.
(b) Plan exceptionnel décidé en 2002, à l’occasion du 100e anniversaire de la Société concernant la totalité des salariés du Groupe remplissant certaines conditions,
notamment d’ancienneté. Plan plafonné à un maximum de 30 options atribuées par bénéficiaire, nombre ajusté, à ce jour, à 74.
(c) Pertes de droits et, pour 1998, objectifs de croissance sur 3 ans du résultat net par action non atteints.
(d) Levées anticipées prévues dans le règlement du plan d’options.
(e) Nombre d’actions en données historiques.
L’encours des options ajustées ainsi attribuées par le Conseil organes de direction présents au 31 décembre 2007 ou l’ayant
d’Administration, le Conseil de Surveillance et le Directoire dans quitté en 2007.
le cadre des autorisations votées par les Assemblées Générales
À la date du 31 décembre 2007, sur le total des options
et non encore levées s’élevait à 6 698 700 options (prix moyen
autorisées par l’Assemblée Générale, 3 910 594 options n’ont
de 65,43 euros) au 31 décembre 2007, soit 2,8 % des actions
pas été attribuées par le Conseil d’Administration.
composant le capital, dont 933 305 options (au prix moyen de
68,25 euros) attribuées, pendant leur mandat, aux membres des
En application des décisions prises antérieurement selon le cas 2005 a été levée au cours de l’exercice 2007 pour un total de
par le Conseil d’Administration ou le Conseil de Surveillance 1 195 748 actions au prix moyen de 68,57 euros.
et le Directoire, une partie des options consenties de 1999 à
Prix moyen
Nombre d’options levées Année d’attribution (en euros)
Benoît Potier 54 452 2000 52,16
Alain Joly 40 561 (a) 2000 104,32
Alain Joly 25 000 1999 49,40
Jean-Claude Buono 35 838 2000 52,16
Jean-Claude Buono 1 500 (a)
2000 104,32
Jean-Claude Buono 4 000 1999 49,40
(a) Options levées avant la division par deux du nominal de l’action le 13 juin 2007.
Options levées par les dix salariés Options levées par les dix salariés de la
de la société L’Air Liquide S.A., Société et de ses filiales, non mandataires
non mandataires sociaux, sociaux au moment où les options ont
dont le nombre d’options levées été consenties, dont le nombre d’options
est le plus élevé levées est le plus élevé
* Nombre et prix ajustés de la division par deux du nominal de l’action pour * Nombre et prix ajustés de la division par deux du nominal de l’action pour
les levées concernées. les levées concernées.
Air Liquide mène depuis de nombreuses années une politique 434 597 actions par 16 212 salariés à travers 57 pays. Les
active en faveur de la participation financière des salariés à la actions souscrites lors de ces opérations d’augmentation du
croissance du Groupe et du développement de l’actionnariat capital bénéficient également en France du régime fiscal de faveur
salarié au capital de la Société. applicable en contrepartie de leur indisponibilité pendant cinq
ans, et sont à l’étranger détenues dans le cadre des dispositions
légales applicables dans chacun des pays concernés.
Participation financière En 2002, à l’occasion du Centenaire d’Air Liquide, le Conseil
Des accords d’intéressement et de participation sont en place a également attribué aux 31 012 salariés du Groupe présents
depuis de nombreuses années au sein de la plupart des au 1er janvier des options de souscription d’actions (dans un
sociétés du Groupe en France. En 2007, L’Air Liquide S.A. a maximum de 30 par bénéficiaire). Elles peuvent être levées
versé 20,4 millions d’euros à plus de 4 990 salariés au titre depuis le 11 octobre 2006 et le prix d’exercice ajusté depuis la
de la participation et de l’intéressement complété parfois d’un division par deux du nominal de l’action est de 52,89 euros.
abondement. Au 31 décembre 2007, les salariés du Groupe détenaient
Les principaux plans d’épargne d’entreprise permettent à plus 1,1 % du capital de la Société et la même proportion des droits
de 9 400 salariés du Groupe en France de bénéficier du régime de vote.
fiscal de faveur applicable en contrepartie de l’indisponibilité de Air Liquide souhaite poursuivre dans cette voie et renforcer le
leurs avoirs pendant cinq ans, en effectuant des versements, développement de son actionnariat salarié, en accentuant la
volontaires ou provenant de la participation, de l’intéressement régularité des opérations proposées aux salariés et en introduisant
et le cas échéant de l’abondement, sur des supports progressivement de nouveaux dispositifs incitatifs. A court
d’investissement diversifiés. terme, en 2008, le Groupe offrira à l’ensemble de ses salariés de
souscrire à une nouvelle augmentation de capital réservée.
Actionnariat Salarié
Depuis 1986, la Société réalise à échéances régulières des
augmentations de capital réservées aux salariés du Groupe,
dont la souscription est proposée à prix préférentiel. La dernière
opération, réalisée en 2005, a ainsi permis la souscription de
Tous les commissaires aux comptes, titulaires et suppléants, ont été nommés le 12 mai 2004. Leur mandat expirera à l’issue de
l’Assemblée Générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2009.
Les honoraires comptabilisés en 2006 et 2007 par le groupe Air Liquide pour les missions confiées aux Commissaires aux comptes
sont les suivants :
2007
En milliers d’euros Ernst & Young Mazars Autres Total
Commissariat aux comptes, certification, examen
des comptes individuels et consolidés 4 858 78,4 % 3 215 91,7 % 561 27,9 % 8 634 73,7 %
Émetteur 371 584 0 955
Filiales intégrées globalement 4 487 2 631 561 7 679
Autres diligences et prestations directement liées à la
mission du Commissaire aux comptes 694 11,2 % 207 5,9 % 21 1,0 % 922 7,9 %
Émetteur 674 75 0 749
Filiales intégrées globalement 20 132 21 173
Total missions d’audit 5 552 89,6 % 3 422 97,6 % 582 28,9 % 9 556 81,6 %
Missions juridiques, sociales et fiscales 450 7,3 % 55 1,6 % 677 33,7 % 1 182 10,1 %
Autres missions 192 3,1 % 30 0,8 % 752 37,4 % 974 8,3 %
Total autres prestations rendues par les
réseaux aux filiales intégrées globalement 642 10,4 % 85 2,4 % 1 429 71,1 % 2 156 18,4 %
TOTAL DES RÉMUNÉRATIONS
DES AUDITEURS 6 194 100,0 % 3 507 100,0 % 2 011 100,0 % 11 712 100,0 %
2006
En milliers d’euros Ernst & Young Mazars Autres Total
Commissariat aux comptes, certification, examen
des comptes individuels et consolidés 4 520 81,6 % 2 399 97,1 % 718 57,8 % 7 637 82,6 %
Émetteur 595 416 1 011
Filiales intégrées globalement 3 925 1 983 718 6 626
Autres diligences et prestations directement liées à la
mission du Commissaire aux comptes 312 5,6 % 44 1,8 % 70 5,6 % 426 4,6 %
Émetteur 33 33
Filiales intégrées globalement 279 44 70 393
Total missions d’audit 4 832 87,2 % 2 443 98,9 % 788 63,4 % 8 063 87,2 %
Missions juridiques, sociales et fiscales 573 10,3 % 27 1,1 % 352 28,3 % 952 10,3 %
Autres missions 134 2,4 % 102 8,2 % 236 2,6 %
Total autres prestations rendues par les
réseaux aux filiales intégrées globalement 707 12,8 % 27 1,1 % 454 36,6 % 1 188 12,8 %
TOTAL DES RÉMUNÉRATIONS
DES AUDITEURS 5 539 100,0 % 2 470 100,0 % 1 242 100,0 % 9 251 100,0 %
Différents facteurs propres à Air Liquide et plus généralement Dans les activités Grande Industrie et Ingénierie (renforcée par
à l’activité des gaz industriels limitent les risques auxquels le l’acquisition de Lurgi en 2007), le Groupe peut être exposé à
Groupe est exposé. Il s’agit notamment de la diversité des clients, un risque projet lié notamment à la conception, la valorisation et
des industries servies, des pays où le Groupe est présent, d’une la fabrication des unités. Ce risque est géré en permanence à
forte contractualisation de l’activité, ainsi que d’un processus travers des audits variés visant à contrôler la qualité du site, du
strict d’autorisation et de gestion des projets. client, du projet industriel, et à travers des processus internes très
stricts de revue de ces projets impliquant fortement les membres
Les filiales du Groupe servent un nombre très important de clients
du Comité exécutif.
(plus d’un million dans le monde) présents sur des marchés
extrêmement variés : chimie, sidérurgie, raffinage, alimentaire, L’activité des gaz industriels est fortement contractualisée. Dans
pharmacie, métaux, automobile, fabrication, laboratoires de la Grande Industrie, les contrats de 15 ans adossés à un « take-
recherche, photovoltaïque… Les 10 premiers clients du Groupe or-pay » donnent une grande visibilité sur les flux de trésorerie. Au
représentent moins de 15 % des ventes Gaz et Services. Le niveau opérationnel, au-delà de l’air, l’électricité et le gaz naturel
risque géographique est limité par la présence durable du Groupe sont les principales matières premières des unités de production.
sur tous les continents, dans 72 pays. Cette diversité réduit les Dans un contexte de forte volatilité des prix de ces ressources,
risques clients et marchés. Le risque de change est également le Groupe répercute sur ses clients la variation de ces coûts à
limité, l’endettement se faisant dans la même monnaie que les flux travers une facturation indexée intégrée aux contrats moyen
de trésorerie. L’activité globale du Groupe n’est pas dépendante et long terme. En parallèle, quand le marché local le permet, le
de brevets de tiers, ni de contrats d’approvisionnements. Les Groupe développe une politique d’approvisionnement de ces
procédés de fabrication sont développés par les équipes de ressources basée sur le long terme et la mise en concurrence
Recherche et Développement depuis plus de 100 ans. de fournisseurs locaux afin de faire bénéficier les clients de coûts
d’énergie les plus favorables.
Les risques industriels et environnementaux sont présentés dans Y sont également exposés :
la partie du Document de référence consacrée au développement
! la politique de sécurité, priorité essentielle du Groupe avec les
durable.
résultats obtenus depuis 15 ans ;
Dans ces pages sont notamment indiqués les nombres de
! le déploiement du système de gestion industrielle (Industrial
sites relevant de la directive Seveso en Europe et le nombre de
Management System - IMS) visant à renforcer les processus
sites équivalents dans le monde, les consommations d’énergie
de gestion de la sécurité, de la fiabilité, de la préservation
électrique et thermique, les consommations d’eau, les émissions
de l’environnement et de la maîtrise des risques concernant
dans l’air et dans l’eau, les kilomètres parcourus par les camions
l’ensemble des activités industrielles du Groupe.
de livraisons des produits ainsi que les progrès des démarches
des certifications qualité (ISO 9001) et environnementale
(ISO 14001).
RISQUES INGÉNIERIE
Air Liquide entreprend des projets de taille significative afin de peut impacter la profitabilité des projets, principalement pour les
dimensionner et de construire des unités pour ses clients et pour contrats à prix fixe. Certains projets sont situés dans des régions
le Groupe à travers le monde. du monde à forte croissance, qui peuvent présenter des risques
politiques. Un suivi de ces projets, permet de limiter de tels
Ces contrats s’étendent généralement sur plusieurs années. Des
risques. L’impact de l’ensemble des risques décrits ci-dessus
risques potentiels inhérents à l’activité Ingénierie/Construction
dépend également des engagements contractuels envers les
peuvent exister. Des problèmes techniques inattendus peuvent
clients.
apparaître suite à la mise en œuvre d’un procédé innovant. Des
tests préliminaires sur des unités pilotes et semi-commerciales Compte tenu des risques spécifiques à cette activité, le Groupe
permettent de réduire ces risques avant la mise en œuvre a mis en place le Comité des risques ingénierie. Celui-ci revoit
commerciale. Les coûts et délais de livraison d’équipements les performances des projets en cours, identifie les risques et
critiques peuvent également avoir un impact sur le délai de opportunités, valide les mesures d’atténuation des risques et
réalisation et la profitabilité des projets. Certains coûts sont liés encadre les engagements contractuels.
à des facteurs de marché, comme celui de la construction sur
site et peuvent créer des aléas au démarrage du projet, ce qui
RISQUES JURIDIQUES
Le Groupe est implanté mondialement. Aussi les sociétés du Par ailleurs, dans le cadre de l’activité Santé, sont commercialisés
Groupe qui exploitent des installations de production de gaz des produits qui peuvent être soumis à la réglementation
industriels et médicaux sont tenues de respecter la loi et les applicable aux médicaments.
règlements qui leur sont applicables localement, notamment
Le Groupe n’a actuellement connaissance d’aucun fait
dans le domaine technique.
exceptionnel ni de litige, y compris dans un passé récent, de
nature à affecter substantiellement son patrimoine, sa situation
financière, son activité ou ses résultats.
La définition de la politique financière du Groupe et des principes flux commerciaux en devises des entités opérationnelles. Ces
de gestion des risques financiers est confiée au Comité financier flux commerciaux en devises ne représentent qu’environ 4 %
qui en contrôle également l’application. Ce comité est composé du chiffre d’affaires consolidé en base annuelle. Ce risque de
de membres de la Direction Générale, du Directeur Financier change transactionnel est géré dans le cadre de la politique de
et de représentants de la Direction Financière. La Direction couverture mise en œuvre par la Direction Financière.
Financière assure également l’analyse des risques pays et des
Par ailleurs, le Groupe assure une couverture naturelle et réduit
risques clients dans le cadre des décisions d’investissements et
son exposition aux fluctuations de change en choisissant la
participe aux Comités d’investissements.
devise d’endettement en fonction de la monnaie dans laquelle les
flux de trésorerie qui permettront de rembourser la dette seront
générés. Ainsi dans les pays hors zones euro, dollar américain et
Risque de change yen, les financements sont réalisés soit en monnaie locale, soit
Les gaz industriels et médicaux s’exportant très peu, la majorité en devise étrangère (EUR ou USD) lorsque les contrats de vente
des produits est fabriquée dans le pays où ils sont vendus. Les sont indexés sur cette dernière.
activités du Groupe sont donc peu affectées par la fluctuation Enfin, concernant le risque de change de conversion (conversion
des devises et le risque de change transactionnel est faible. des États financiers de monnaies locales en euros), la sensibilité
Il concerne d’une part les flux de redevances de brevets, aux deux principales devises étrangères – dollar américain (USD)
d’assistance technique et de dividendes et d’autre part les et yen (JPY) est donnée dans le tableau ci-dessous.
La note 29 aux États financiers décrit le processus de gestion Air Liquide gère de façon centralisée son risque de taux sur ses
du risque de change transactionnel, ainsi que les instruments principales devises : euro, dollar américain et yen japonais, qui
dérivés utilisés. représentent environ 95 % de l’endettement net total. Pour les
autres devises, la Direction Financière conseille les filiales sur
les couvertures à réaliser en fonction des caractéristiques des
Risque de taux marchés financiers de chaque pays. Le Comité financier fixe le
pourcentage de couverture du risque de taux sur chaque devise
L’objectif du Groupe est de limiter l’impact des variations de taux et valide les instruments de couverture utilisés.
d’intérêt sur ses frais financiers et d’assurer, dans le cadre d’un
principe de prudence, un adossement des actifs immobilisés long La note 29 aux États financiers décrit la sensibilité des charges
terme avec des capitaux propres et de la dette long terme à taux financières du Groupe aux variations de taux d’intérêts.
fixe. Les activités d’Air Liquide étant en grande partie basées sur
des contrats long terme (10 à 15 ans), la politique qui privilégie
la couverture du risque de taux permet de maîtriser les coûts Risque de contrepartie et de liquidité
de financement au moment de la décision des investissements
Ils sont décrits dans la note 29 aux États financiers.
long terme.
La politique du Groupe est de maintenir sur un horizon moyen
ou long terme au minimum 50 % de la dette totale à taux fixe et
de compléter ce niveau par des couvertures optionnelles. Cette
articulation permet de limiter l’impact des variations de taux
d’intérêt sur les charges financières.
Résultat net par action (en euros) (11) 3,93 4,17 4,69
Résultat net dilué par action (en euros) (11) 3,91 4,14 4,66
Résultat net par action des activités poursuivies (en euros) (11) 3,59 4,17 4,69
Résultat net dilué par action des activités poursuivies (en euros) (11) 3,57 4,14 4,66
Les principes comptables et les notes aux états financiers sont disponibles à partir de la page 112.
Bilan consolidé
Exercice clos le 31 décembre
ACTIFS
Actifs courants
Stocks et en-cours (19) 653,8 694,3 795,9
Clients (20) 2 429,7 2 490,7 2 738,3
Autres actifs courants (21) 429,6 358,4 465,0
Impôt courant actif 38,3 34,1 36,7
Instruments dérivés actif (29) 66,1 32,5 69,5
Trésorerie et équivalents de trésorerie (22) 598,2 897,5 726,9
TOTAL DES ACTIFS COURANTS 4 215,7 4 507,5 4 832,3
TOTAL DES ACTIFS 16 288,4 16 295,3 18 291,7
PASSIFS
Passifs courants
Provisions et avantages au personnel (24, 25) 155,4 122,9 168,9
Fournisseurs (28) 1 280,7 1 330,8 1 680,7
Autres passifs courants (27) 1 011,1 965,8 1 436,8
Impôt à payer 192,0 142,2 187,4
Dettes financières courantes (26) 417,7 668,6 371,5
Instruments dérivés passif (29) 78,9 27,7 58,7
TOTAL DES PASSIFS COURANTS 3 135,8 3 258,0 3 904,0
TOTAL DES PASSIFS ET DES CAPITAUX PROPRES 16 288,4 16 295,3 18 291,7
(a) Un détail de l’évolution des capitaux propres et intérêts minoritaires est donné en page 110 et 111.
Tableau de variation
des capitaux propres
Exercice clos le 31 décembre
Résultats
comptabilisés Capitaux
directement propres - Total des
Réserves en capitaux Écarts de Actions part du Intérêts capitaux
En millions d’euros Capital Primes et résultat propres conversion propres Groupe minoritaires propres
Capitaux propres et intérêts
minoritaires au 1er janvier 2006 1 204,9 147,6 5 024,2 (37,8) (334,0) (74,4) 5 930,5 278,2 6 208,7
Résultat au 31 décembre 2006 1 002,3 1 002,3 69,8 1 072,1
Variation de la juste valeur
des instruments financiers 41,4 41,4 41,4
Variation de la différence de conversion (240,8) (240,8) (24,4) (265,2)
Total des produits et charges
de la période 1 002,3 41,4 (240,8) 802,9 45,4 848,3
Augmentations (réductions) de capital 10,8 95,0 105,8 105,8
Attribution d’actions gratuites 123,0 (96,0) (27,0)
Distributions (432,0) (432,0) (47,0) (479,0)
Annulation d’actions propres (6,1) (71,0) 77,1
Achats d’actions propres (131,1) (131,1) (131,1)
Stocks options 8,8 8,8 8,8
Options de rachat de titres
aux minoritaires (4,9) (4,9)
Autres (0,3) 1,3 (0,1) 0,9 9,3 (d) 10,2
Capitaux propres et intérêts
minoritaires au 31 décembre 2006 1 332,6 75,3 5 577,6 3,6 (574,8) (128,5) 6 285,8 281,0 6 566,8
Résultats
comptabilisés Capitaux
directement propres - Total des
Réserves en capitaux Écarts de Actions part du Intérêts capitaux
En millions d’euros Capital Primes et résultat propres conversion propres Groupe minoritaires propres
Capitaux propres et intérêts
minoritaires au 1er janvier 2007 1 332,6 75,3 5 577,6 3,6 (574,8) (128,5) 6 285,8 281,0 6 566,8
Résultat au 31 décembre 2007 1 123,1 1 123,1 46,9 1 170,0
Variation de la juste valeur
des instruments financiers 7,6 7,6 7,6
Variation de la différence de conversion (157,9) (0,2) (158,1) (9,8) (167,9)
Total des produits et charges
de la période 1 123,1 7,6 (157,9) (0,2) 972,6 37,1 1 009,7
Augmentations (réductions) de capital 9,0 79,9 88,9 2,5 91,4
Distributions (496,9) (496,9) (33,3) (530,2)
Annulation d’actions propres (c) (28,0) (149,3) (270,3) 447,6
Achats d’actions propres (c) (533,9) (533,9) (533,9)
Stocks options 12,9 12,9 12,9
Options de rachat de titres
aux minoritaires (1,1) (1,1)
Autres (1,1) (1,1) (138,1) (d) (139,2)
Capitaux propres et intérêts
minoritaires au 31 décembre 2007 1 313,6 (a) 5,9 (b) 5 945,3 11,2 (732,7) (215,0) (c) 6 328,3 148,1 6 476,4
(a) Le capital au 31 décembre 2007 se compose de 238 844 710* actions au nominal de 5,50 euros. Au cours de l’exercice, outre l’annulation d’actions propres
(voir (c)), les mouvements affectant le capital sont les suivants :
- création de 441 234 actions en numéraire au nominal de 11,00 euros résultant de levées d’option (opération intervenue avant la division par deux du nominal
de l’action réalisée le 13 juin 2007) ;
- création de 754 514 actions en numéraire au nominal de 5,50 euros résultant de levées d’option (opération intervenue après la division par deux du nominal
de l’action réalisée le 13 juin 2007).
(b) Le poste « Primes d’émission » a été augmenté des primes d’émission afférentes aux augmentations de capital soit 79,9 millions d’euros. Par ailleurs, il a été
réduit des primes d’émission afférentes à l’annulation des actions propres à hauteur de (149,3) millions d’euros.
(c) Le nombre d’actions propres détenues au 31 décembre 2007 s’élève à 2 341 650* (dont 2 275 646* détenues par L’Air Liquide S.A.).
Au cours de l’exercice, les mouvements ayant affecté les actions propres sont les suivants :
opérations réalisées avant la division par deux du nominal de l’action :
- acquisition de 886 900 actions au cours moyen de 178,37 euros ;
- annulation de 789 000 actions au nominal de 11,00 euros.
opérations réalisées après la division par deux du nominal de l’action :
- acquisition de 4 014 496 actions au cours moyen de 93,60 euros ;
- annulation de 3 512 650 actions au nominal de 5,50 euros.
Par ailleurs, les réserves ont été prélevées de (270,3) millions d’euros afférents à l’annulation de ces actions propres.
(d) Ce montant correspond principalement à des effets de périmètre :
en 2007 :
- rachat des minoritaires de Japan Air Gases pour un montant de (137,5) millions d’euros ;
- rachat des minoritaires Air Liquide Tianjin Co., Ltd chez AL China pour un montant de (6,6) millions d’euros ;
- rachat de 50 % du sous-groupe SOXAL par SOAEO S.A. pour un montant de + 8,9 millions d’euros.
en 2006 :
- l’impact de la première consolidation de CJSC Air Liquide Severstal et de l’intégration de TNA chez Japan Air Gases.
* Le nombre d’actions constituant le capital intègre la division par deux du nominal de l’action réalisée le 13 juin 2007.
Principes comptables
Les états financiers consolidés au 31 décembre 2007 du groupe IAS/IFRS et interprétations SIC/IFRIC adoptées par l’Union
Air Liquide ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS, européenne, dont l’application est obligatoire pour l’exercice clos
tel qu’adopté dans l’Union européenne au 31 décembre 2007. au 31 décembre 2007, telles que publiées et adoptées à cette
Les informations comparatives ont été retraitées en application date. En conséquence, le Groupe n’a anticipé aucune nouvelle
de ces mêmes principes. norme, aucun amendement de normes existantes ou nouvelle
interprétation publiés par l’IASB mais en cours d’adoption
Du fait de sa cotation à la Bourse de Paris et conformément
ou d’application non obligatoire en 2007 au sein de l’Union
au règlement CE 1606/2002 du 19 juillet 2002, les comptes
européenne.
consolidés du groupe Air Liquide publiés au titre de l’exercice
2007 sont établis suivant les normes comptables internationales Les états financiers sont présentés en millions d’euros. Ils ont
(International Financial Reporting Standards), telles qu’adoptées été arrêtés par le Conseil d’Administration du 14 février 2008.
par l’Union européenne (UE). Ces comptes seront soumis pour approbation à l’Assemblée
Générale du 7 mai 2008.
Les informations financières relatives à 2005, 2006 et 2007
ont été préparées en conformité avec l’ensemble des normes
Les états financiers du Groupe au 31 décembre 2007 n’intègrent ! l’interprétation IFRIC12 « Concessions de services »,
pas les éventuels impacts des normes et interprétations publiées l’interprétation IFRIC12 a été publiée le 30 novembre
au 31 décembre 2007 mais dont l’application n’est obligatoire 2006. Celle-ci n’aura pas d’impact sur les états financiers
qu’à compter des exercices ouverts postérieurement au du Groupe ;
31 décembre 2007.
! l’interprétation IFRIC13 « Programmes de fidélisation des
Ces textes sont les suivants : clients », l’interprétation IFRIC13 a été publiée le 28 juin
2007. Celle-ci n’aura pas d’impact sur les états financiers
! la norme IFRS8 « Information sectorielle », qui a été approuvée
du Groupe ;
le 21 novembre 2007 par l’Union européenne ;
! l’interprétation IFRIC14 « IAS19 - Limitation de l’actif au
! l’interprétation IFRIC11 « Actions propres et transactions
titre de prestations définies, obligation de financement
intragroupe », qui a été publiée le 2 novembre 2006.
minimum et leur interaction », l’interprétation IFRIC14 a
Par ailleurs, les textes publiés par l’IASB au 31 décembre 2007 été publiée le 5 juillet 2007. Celle-ci ne devrait pas avoir
et non en vigueur dans l’Union européenne à cette date sont les d’impact significatif sur les états financiers du Groupe.
suivants :
! l’amendement à IAS23 « Comptabilisation des coûts
d’emprunts ». La norme IAS23 amendée n’aura pas d’impact
La préparation des états financiers implique que la Direction du charges et produits du compte de résultat et les engagements
Groupe ou des filiales procède à des estimations et retienne relatifs à la période arrêtée. Les résultats réels ultérieurs pourraient
certaines hypothèses qui ont une incidence significative sur les être différents. Ces hypothèses concernent notamment les tests
montants d’actifs et de passifs inscrits au bilan consolidé, les de dépréciation et les provisions pour engagements de retraites
informations relatives à ces actifs et passifs, les montants de des salariés.
Les états financiers consolidés ont été préparés selon la A. LES FILIALES
convention du coût historique, excepté, conformément aux
Toutes les filiales ou sociétés dans lesquelles le groupe Air
normes IAS32/39, pour les actifs financiers disponibles à la vente
Liquide exerce un contrôle sont consolidées par intégration
et les actifs et passifs financiers mesurés à la juste valeur par
globale. Le contrôle existe lorsque le Groupe a le pouvoir de
compte de résultat. La valeur comptable des actifs et passifs
diriger les politiques financières ou opérationnelles d’une entité
qui font l’objet de couvertures au titre du risque de juste valeur
de manière à obtenir des avantages de ses activités. Le contrôle
est ajustée pour tenir compte des variations de juste valeur
est présumé exister lorsque le Groupe détient directement ou
attribuables aux risques couverts.
indirectement plus de 50 % des droits de vote. Les sociétés sont
consolidées par intégration globale jusqu’à la date à laquelle le
contrôle est transféré à l’extérieur du Groupe.
1. Méthodes de consolidation
Les méthodes de consolidation utilisées sont : B. LES CO-ENTREPRISES
! l’intégration globale pour les filiales ; Les co-entreprises sont consolidées selon la méthode de
l’intégration proportionnelle. Les co-entreprises sont des entités
! l’intégration proportionnelle pour les co-entreprises ;
dans lesquelles le groupe Air Liquide dispose d’un contrôle
! la mise en équivalence pour les entreprises associées. conjoint avec un ou plusieurs partenaires au travers d’un accord
contractuel. Selon cette méthode de consolidation, les actifs
et passifs, les produits générés et les charges encourues sont 3. Conversion des états financiers
partagés entre les partenaires de manière équivalente à leur
pourcentage de contrôle dans les états financiers consolidés.
des sociétés étrangères
Ces montants sont incorporés sur chaque ligne des états À la clôture, les états financiers des sociétés étrangères sont
financiers comme pour les entités consolidées. convertis en euros selon les principes suivants :
! les postes du bilan sont convertis sur la base des cours
C. LES ENTREPRISES ASSOCIÉES
officiels de la fin d’exercice ;
La méthode de la mise en équivalence est appliquée aux
! les postes du compte de résultat et du tableau des flux de
entreprises associées dans lesquelles le groupe Air Liquide a une
trésorerie sont convertis en utilisant pour chaque devise les
influence notable (généralement lorsque le Groupe possède une
cours moyens de l’exercice.
participation de plus de 20 %) mais n’a pas le contrôle. La mise
en équivalence consiste à retenir l’actif net et le résultat net d’une Les différences de conversion sont incluses dans un poste
société au prorata de la participation détenue par la société mère séparé « Écarts de conversion » dans les capitaux propres.
dans le capital.
Les écarts de conversion cumulés existants au 1er janvier 2004
Lors de l’acquisition d’une participation dans une entreprise et résultant de la conversion en euros des comptes des filiales
associée, l’écart d’acquisition lié à une entreprise associée est étrangères qui ne sont pas situées dans la zone euro ont été
inclus dans la valeur comptable de la participation. maintenus comme une composante distincte des capitaux
propres.
Les comptes des sociétés consolidées sont arrêtés au
31 décembre de chaque exercice présenté. Lors de la sortie du périmètre de consolidation d’une société
étrangère, qui ne se situe pas dans la zone euro, le montant
cumulé des écarts de conversion est constaté dans le compte
2. Ajustements relatifs de résultat.
à la consolidation
4. Reconnaissance des revenus
A. OPÉRATIONS INTERNES
Les créances et les dettes réciproques, les produits et les charges A. VENTES DE BIENS ET SERVICES
réciproques ainsi que les résultats internes relatifs à des sociétés
consolidées sont éliminés. Les revenus provenant des ventes de biens sont comptabilisés
lorsque les principaux risques et avantages économiques liés à la
propriété des biens ont été transférés à l’acheteur nets d’impôts
B. PROVISIONS RÉGLEMENTÉES
sur les ventes, rabais, remises et ristournes, après éliminations
Les mouvements intervenus sur les provisions comptabilisées en des ventes intra-groupe.
application des législations fiscales ou assimilées à des réserves
Les revenus liés aux prestations de services sont comptabilisés
sont éliminés lors de la détermination du résultat net consolidé.
en fonction de l’avancement des travaux lorsqu’ils peuvent être
mesurés de manière fiable.
C. IMPÔTS DIFFÉRÉS
Les impôts différés sont constatés sur toutes les différences B. CONTRATS D’INGÉNIERIE ET DE CONSTRUCTION
temporelles entre les valeurs comptables et fiscales des éléments
Les produits des contrats de construction et leurs coûts associés
d’actifs et de passifs à l’exception des écarts d’acquisition non
sont comptabilisés respectivement en produits et charges en
déductibles et des autres exceptions prévues par la norme
fonction du degré d’avancement de l’activité du contrat à la date
IAS12. Les impôts différés actif sont constatés s’il existe une
de clôture de la période présentée.
réelle probabilité de récupération de ces impôts sur les exercices
futurs. La marge réalisée à l’avancement est comptabilisée seulement
lorsqu’elle peut être mesurée de manière fiable. Lorsqu’il est
Les impôts différés sont évalués au taux d’impôt dont l’application
probable que le total des coûts du contrat sera supérieur aux
a été décidée par les autorités compétentes à la date d’arrêté
produits, la perte attendue est immédiatement comptabilisée en
des comptes. La règle du report variable est appliquée et l’effet
charges.
de tout changement de taux d’imposition est comptabilisé dans
le compte de résultat à l’exception de changements relatifs à des Le degré d’avancement est mesuré par le rapport existant entre
éléments comptabilisés directement en capitaux propres. les coûts encourus pour les travaux exécutés à la date considérée
et les coûts totaux estimés du contrat.
Les actifs et passifs d’impôts différés sont compensés si les
entités possèdent un droit légal de compensation et relèvent de
la même administration fiscale. Les impôts différés ne sont pas
actualisés.
L’écart d’acquisition négatif est comptabilisé immédiatement en ! le Groupe dispose de ressources techniques, financières et
résultat. autres, appropriées pour achever le projet et utiliser ou vendre
l’immobilisation incorporelle issue de ce projet.
Les écarts d’acquisition ainsi dégagés sont affectés aux
unités génératrices de trésorerie (UGT) concernées ou à des Les dépenses de recherche sont comptabilisées en charges de
regroupements d’UGT. Ultérieurement, les écarts d’acquisition l’exercice au cours duquel elles sont encourues.
ne sont pas amortis et font l’objet d’un test de perte de valeur Le Groupe n’a pas immobilisé de frais de développement car il
dès l’apparition d’indices de perte de valeur et au minimum une considère que les conditions requises par les normes IFRS pour la
fois par an, selon les modalités décrites au paragraphe 5.F.. En capitalisation des coûts de développement ne sont pas réunies,
cas de perte de valeur, la dépréciation est comptabilisée dans le les travaux réalisés ne se concrétisant pas systématiquement par
compte de résultat. Cette dépréciation n’est pas réversible. l’achèvement d’un actif incorporel destiné à être utilisé ou vendu
Toute acquisition d’une participation complémentaire dans une spécifiquement. En conséquence, les coûts de développement
filiale déjà contrôlée se traduit par la constatation d’un écart encourus par le Groupe dans le cadre de ses projets de
d’acquisition égal à la différence entre le prix d’acquisition et la Recherche et Développement sont comptabilisés en charges.
valeur comptable des intérêts minoritaires acquis.
C. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES GÉNÉRÉES
Rappelons qu’à l’occasion de la transition aux IFRS et
EN INTERNE
conformément à l’exemption offerte par IFRS1, le Groupe a choisi
de ne pas appliquer de manière rétrospective la norme IFRS3 Les immobilisations incorporelles générées en interne
« Regroupements d’entreprises » aux acquisitions effectuées représentent principalement les coûts de développement des
avant le 1er janvier 2004. systèmes de gestion de l’information. Ces coûts sont capitalisés
uniquement s’ils satisfont aux conditions définies par la norme
Par ailleurs, les engagements de rachats par Air Liquide de
IAS38 et exposées ci-dessus.
participations minoritaires dans ses filiales sont comptabilisés, en
application de la norme IAS32 à compter du 1er janvier 2005, Sont capitalisés les coûts internes et externes engagés durant la
en passif financier. Dans l’attente de la mise en application de la phase de développement de l’application. Les coûts des mises à
révision d’IFRS3, Air Liquide comptabilise l’écart entre la valeur jour et des améliorations importantes sont ajoutés au coût initial
des intérêts minoritaires et le montant de l’option de rachat de l’actif s’ils répondent de manière spécifique aux critères de
(passif financier), en écart d’acquisition aussi bien lors de leur capitalisation.
reconnaissance initiale qu’en cas de variation ultérieure.
Les immobilisations incorporelles générées en interne sont
amorties sur leur durée d’utilité.
B. FRAIS DE RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT
Les frais de Recherche et Développement comprennent les coûts D. AUTRES ACTIFS INCORPORELS
des activités scientifiques, techniques, de propriété industrielle,
Les autres actifs incorporels incluent des actifs incorporels
d’enseignement et de transmission des connaissances
acquis séparément tels que des logiciels, des licences, certains
nécessaires pour assurer le développement, la fabrication ou
fonds de commerce, des droits de propriété intellectuelle. Ils
la mise en œuvre, et la commercialisation de produits ou de
incluent également la technologie, les marques et les contrats
processus, nouveaux ou améliorés.
clients valorisés lors de l’acquisition de sociétés en application de
la norme IFRS3 « Regroupements d’entreprises ».
Hormis les marques, tous les actifs incorporels sont amortissables
et amortis linéairement selon leur durée d’utilité. Les systèmes
de gestion de l’information sont généralement amortis sur
une durée de cinq ans, et les contrats clients sur une durée
n’excédant pas vingt-cinq ans, compte tenu des probabilités de
renouvellement.
E. IMMOBILISATIONS CORPORELLES groupes d’actifs. Elles sont déterminées essentiellement sur une
base géographique et par référence aux marchés dans lesquels
Les terrains, immeubles et équipements sont comptabilisés à
opère le Groupe.
leur coût minoré des amortissements et des pertes de valeur
cumulées. Pour réaliser les tests de perte de valeur des unités ou groupes
d’unités génératrices de trésorerie, le Groupe combine l’approche
Dans le cas d’obligations de démontage ou de démantèlement
par les flux de trésorerie estimés (valeur d’utilité) et l’approche par
d’actifs, les coûts correspondants sont inclus dans le coût initial
les multiples de marché (juste valeur nette).
des actifs concernés et des provisions sont comptabilisées en
contrepartie. Le taux d’actualisation choisi dépend de la nature, de la
localisation de l’actif et du marché servi. Ce taux est déterminé
Les charges d’intérêt des emprunts destinés à financer la
en fonction du niveau minimum de rentabilité attendu de
construction des immobilisations corporelles sont capitalisées
l’investissement résultant des risques industriels et commerciaux
pendant la période de construction s’il s’agit du financement
et des modalités de financement.
de grands projets industriels majeurs ayant une durée de
construction de douze mois ou plus. Les écarts d’acquisition sont alloués aux unités génératrices
de trésorerie ou groupes d’unités génératrices de trésorerie qui
Lorsque les composants d’un actif corporel ont des durées
représentent les niveaux auxquels les écarts d’acquisition sont
d’utilité différentes, ils sont comptabilisés séparément et amortis
suivis par le Groupe.
sur leur durée d’utilité propre.
Lorsque la valeur recouvrable d’un actif, d’une unité génératrice
Les coûts de réparation ou de maintenance sont comptabilisés
de trésorerie ou d’un regroupement d’UGT est inférieure à sa
en charges dans l’exercice où ils sont encourus. Les coûts
valeur nette comptable, une perte de valeur est enregistrée au
d’inspection ou grandes révisions des unités de cogénération
compte de résultat. Une perte de valeur concernant une unité
sont comptabilisés comme un composant distinct de l’actif et
génératrice de trésorerie est affectée en priorité aux écarts
amortis sur la période comprise entre deux grandes révisions.
d’acquisition.
L’amortissement des immobilisations corporelles est calculé
Lorsque la valeur recouvrable redevient supérieure à sa valeur
selon la méthode linéaire appliquée à la durée d’utilité estimée :
comptable, la perte de valeur antérieurement constatée est
! immeubles : 20 ans ; reprise au compte de résultat, à l’exception des pertes de valeur
relatives aux écarts d’acquisition dont les dépréciations sont
! bouteilles : 10 à 20 ans ;
irréversibles.
! unités de production : 15 à 20 ans ;
Afin de réaliser ces tests, le groupe Air Liquide a défini un niveau
! réseaux de canalisations : 15 à 35 ans ; sur lequel sont effectués les tests de dépréciation de valeurs des
actifs, en application de la norme IAS36 :
! autres équipements : 5 à 15 ans.
! les usines dédiées et les usines on-site sont testées
Les terrains ne sont pas amortis.
individuellement ;
Ces actifs ou cette activité sont évalués au montant le plus bas Les provisions pour restructurations incluent uniquement
entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des les coûts directement liés à ces restructurations et sont
coûts de la vente. comptabilisées dans la période durant laquelle le Groupe a
approuvé un plan détaillé et formalisé de restructuration dont
l’exécution a commencé ou bien a été annoncée.
8. Stocks et en-cours Une provision pour contrats déficitaires est comptabilisée lorsque
les coûts inévitables pour satisfaire aux obligations contractuelles
Les stocks sont évalués au plus faible de leur coût et de leur
sont supérieurs aux avantages économiques attendus.
valeur nette de réalisation. Les coûts comprennent les coûts
des matières premières ainsi que les coûts directs et indirects
de main d’œuvre et les autres coûts encourus pour amener les B. ENGAGEMENTS DE RETRAITES ET ASSIMILÉS
stocks à l’endroit et dans l’état où ils se trouvent. Le Groupe offre à ses employés différents régimes de retraite,
La valeur nette de réalisation est le prix de vente estimé dans indemnités de fin de carrière, primes liées aux médailles du travail
le cours normal de l’activité minoré des coûts estimés pour et autres avantages complémentaires postérieurs à l’emploi
l’achèvement et la réalisation de la vente. afférents à son personnel retraité et actif. Les caractéristiques
spécifiques de ces plans varient selon les lois et réglementations
applicables dans chaque pays et suivant la politique propre à la
9. Capital, réserves et actions propres filiale.
Ces avantages sont couverts de deux manières :
Les actions composant le capital d’Air Liquide sont des actions
ordinaires. ! par des régimes dits à cotisations définies ;
Lorsque le Groupe rachète ses propres actions, elles sont ! par des régimes dits à prestations définies.
comptabilisées à leur coût d’acquisition comme actions
Les régimes dits à cotisations définies, sont des régimes par
d’autocontrôle et viennent en déduction des capitaux propres.
lesquels l’employeur s’engage à verser des cotisations régulières.
Les résultats des cessions d’actions d’autocontrôle sont
L’engagement de l’employeur se trouve limité au versement des
comptabilisés nets des effets d’impôts directement en capitaux
cotisations prévues. L’employeur n’apporte pas de garantie sur
propres.
Conformément aux dispositions d’IFRS1, Le Groupe a opté ! dont le Groupe s’est séparé ou qui est classée comme
pour la comptabilisation en capitaux propres des pertes et gains détenue en vue de la vente ;
actuariels cumulés différés relatifs aux avantages au personnel ! qui représente une ligne d’activité ou une région géographique
figurant à la date de transition, soit au 1er janvier 2004. principale et distincte ;
Les gains et pertes actuariels postérieurs au 1er janvier 2004 ! qui fait partie d’un plan unique et coordonné pour se séparer
sont amortis selon la méthode de l’amortissement minimum : de la ligne d’activité ou de la région géographique distincte ;
ceux-ci sont reconnus en résultat en appliquant la méthode du
« corridor » et sont étalés sur la durée résiduelle de vie active des ! ou est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente.
bénéficiaires pour la part excédant 10 % des engagements ou Le résultat des activités abandonnées est présenté sur une ligne
10 % de la juste valeur des actifs du régime à la date de clôture distincte du compte de résultat.
si celle-ci est supérieure.
Les évaluations sont effectuées tous les ans par des actuaires
indépendants pour les régimes significatifs et tous les trois ans pour 15. Subventions publiques
les autres régimes, à moins que des modifications d’hypothèses
Les subventions publiques reçues sont comptabilisées dans
ou événements importants ne nécessitent un nouveau calcul.
les autres passifs non courants. Elles sont reprises en produits
dans le compte de résultat de l’exercice de manière symétrique
à l’amortissement des actifs subventionnés.
12. Transactions et soldes en devises
Les opérations en monnaies étrangères sont comptabilisées
suivant les principes suivants : 16. Paiements fondés sur des actions
! les opérations en monnaies étrangères sont converties par Le Groupe accorde aux dirigeants du Groupe et à certains
chaque société dans sa monnaie fonctionnelle au taux de salariés des options d’achat et de souscription d’actions.
change en vigueur au moment de la transaction ; Conformément à la norme IFRS2, les options sont évaluées à
leur juste valeur à la date d’attribution. Le modèle de valorisation
! à la date de clôture, les actifs et passifs monétaires libellés
utilisé est le modèle mathématique binomial. Les variations de
en monnaies étrangères sont convertis dans la monnaie
valeur postérieures à la date d’attribution ne remettent pas en
fonctionnelle au taux en vigueur à la date de clôture.
cause l’évaluation initiale.
En application de la norme IFRS2, la juste valeur des options 17. Droits d’émission de gaz à effet
est comptabilisée dans le compte de résultat en charges de
personnel linéairement entre la date d’attribution et la date
de serre
d’acquisition définitive des droits, en contrepartie des capitaux Le groupe Air Liquide reçoit dans certains pays des droits
propres. d’émission de gaz à effet de serre à titre gratuit. Ces droits sont
Conformément à l’option ouverte par la norme IFRS1, seuls les alloués chaque année pour une période d’utilisation de trois
plans d’options accordés après le 7 novembre 2002 et dont les ans.
droits n’étaient pas acquis au 1er janvier 2004 sont concernés En retour, le Groupe restitue ses droits à hauteur de ses émissions
par cette comptabilisation. effectives.
L’effet de dilution des plans de stock options dont l’acquisition En l’absence de norme spécifique ou d’interprétation (IFRIC3
des droits est en cours, est reflété dans le calcul du résultat dilué ayant été retirée), le Groupe a décidé d’adopter l’approche
par action. comptable suivante :
Pour les plans d’épargne salariale, les augmentations de capital ! à chaque date de clôture, le Groupe évalue s’il possède
réservées aux salariés et réalisées à des conditions différentes suffisamment de droits pour couvrir ses émissions réelles.
des conditions de marché donnent lieu à la constatation d’une Si les droits alloués sont supérieurs aux besoins d’émissions
charge. Cette charge correspond à la somme de l’abondement réels, aucun actif n’est constaté et les droits vendus sont
payé par l’entreprise et de la décote accordée sur le prix des constatés en résultat de l’exercice. Dans le cas contraire, un
actions minorée du coût d’incessibilité pour les salariés. passif net est comptabilisé.
1.1. Événements significatifs en 2007 la valeur d’entreprise et à la reprise des avances reçues des
clients (diminuée des obligations de retraites et assimilées).
! Le 1er mars 2007, le groupe Air Liquide a acquis 45 % de
! Au Royaume-Uni, le 31 mai 2007, Air Liquide a acquis 100 %
Japan Air Gases Ltd (JAG), précédemment détenus par
de la société Linde Gas UK et le 1er octobre 2007, 100 %
Linde, pour un montant de 578 millions d’euros. Après cette
de l’activité soins respiratoires à domicile d’Allied Healthcare
opération, le Groupe détient 100 % de Japan Air Gases et
(Allied Respiratory Ltd). Le montant de ces acquisitions
un écart d’acquisition a été constaté pour un montant de
s’élève à 148 millions d’euros.
472 millions. JAG étant antérieurement contrôlé, l’écart entre
le prix d’acquisition et la quote-part de situation nette acquise
a été maintenu en totalité en écart d’acquisition.
1.2. Événements significatifs en 2006
! Le 27 avril 2007, Air Liquide a racheté les intérêts des
partenaires dans quatre co-entreprises dans le Sud-Est Aucune variation significative de périmètre qui pourrait avoir eu un
Asiatique : impact significatif sur les comptes du Groupe n’était intervenue
au cours de l’année 2006.
! 50 % de Singapore Oxygen Air Liquide Pte Ltd (Singapour)
dont il détenait déjà 50 %,
50 % de Eastern Industrial Gases Ltd (Thaïlande) dont il
!
1.3. Événements significatifs en 2005
détenait déjà 50 %,
! 50 % de Vietnam Industrial Gases (Vietnam) dont il détenait Le 12 juillet 2005, Air Liquide avait cédé sa participation de
déjà 50 %, 39,5 % dans le capital de la société Séchilienne-Sidec pour un
prix global de 162,3 millions d’euros.
! 25 % de Brunei Oxygen (Sultanat de Brunei) dont il détenait
déjà 25 %. Le reste du capital est détenu par le partenaire La plus-value nette réalisée soit 80,6 millions d’euros après
local QAF Investment. impôt figure sur la ligne « Résultat net d’impôt des activités
abandonnées ou en cours de cession ».
En parallèle, Air Liquide a cédé à Linde sa participation de
16,6 % dans Malaysia Oxygen Bhd en Malaisie et de 50 % Suite à une offre publique d’achat et une offre publique de
dans Hong Kong Oxygen Group, présent à Hong Kong et retrait, Air Liquide avait porté sa participation dans le capital de la
dans la région de Canton. société SOAEO S.A. de 86,8 % à 100 % le 22 décembre 2005.
L’OPA simplifiée avait été réalisée principalement par échange
Sur ces bases, le flux net de trésorerie lié à ces opérations de titres Air Liquide détenus en propre. La valeur des titres
d’acquisitions et de cessions s’élève à 275 millions d’euros. SOAEO acquis s’élevait à 157,3 millions d’euros (y compris les
! Suite à l’obtention de l’accord des différentes autorités de la frais d’acquisition). Suite à ces opérations, avait été constaté un
concurrence concernées, le groupe Air Liquide a finalisé, le écart d’acquisition de 117,6 millions d’euros, comptabilisé au
20 juillet 2007, l’acquisition de 100 % de la société d’ingénierie 31 décembre 2005. Cette opération avait été sans impact sur le
Lurgi AG à Global Engineering Alliance (GEA Group). compte de résultat de l’exercice 2005.
(a) Conformément à la norme IFRS3, l’évaluation définitive des écarts d’acquisition provisoires comptabilisés sera finalisée dans le délai de douze mois suivant
chaque acquisition.
Les écarts d’acquisition résiduels correspondent essentiellement à la valorisation des synergies et de la croissance attendues.
Acquisitions nettes
des cessions dans Linde Gas UK et Allied
En millions d’euros Lurgi le Sud-Est Asiatique Respiratory Ltd
Chiffre d’affaires 361,1 60,2 40,2
Résultat opérationnel courant 0,6 13,0 6,4
Résultat net (b) (c)
3,3 3,4 0,5
Intérêts minoritaires (0,3)
Part du Groupe 3,3 3,7 0,5
(a) Pour les acquisitions : période comprise entre la date d’acquisition et le 31 décembre 2007. Pour les cessions : période comprise entre le 1 janvier 2007 et la
er
date de cession.
(b) Le résultat net inclut les frais financiers liés au financement de ces acquisitions (y compris impôts).
(c) Le résultat net n’intègre pas les plus-values de cessions des participations dans Malaysia Oxygen Bhd (Malaisie) et dans Hong Kong Oxygen Group (Hong
Kong). Voir note 6 Autres produits et charges opérationnels.
2.4. Principaux impacts sur le tableau des flux de trésorerie de l’exercice 2007
Acquisitions nettes
des cessions dans Linde Gas UK et Allied
En millions d’euros Lurgi le Sud-Est Asiatique Respiratory Ltd
Acquisitions d’immobilisations financières nettes des produits de cessions
d’immobilisations corporelles (y compris frais d’acquisition) (9,7) 275,0 143,9
Les formats primaire et secondaire sont définis sur la base de Le résultat de chaque segment, les actifs et passifs incluent les
la structure de management du Groupe et de la structure de éléments directement attribuables à chaque segment pour autant
reporting interne. que ceux-ci puissent être alloués sur une base raisonnable.
Ne sont pas allouées les activités de Recherche et Développement
et les activités de Holdings (corporate).
3.1. Information sectorielle
de premier niveau
L’information sectorielle de premier niveau est géographique. Au
3.2. Information sectorielle
31 décembre 2007, conformément à l’évolution de la structure de second niveau
de management du Groupe et à l’évolution du reporting interne,
Les opérations sont gérées selon quatre segments caractérisés
l’information est présentée selon les quatre principales zones
par des produits et services spécifiques :
géographiques, déterminées en fonction de la localisation des
actifs : ! Gaz et Services ;
! Europe ; ! Ingénierie/Construction ;
! Amériques ; ! Groupe AL Welding ;
! Asie-Pacifique ; ! Autres activités.
! Moyen-Orient et Afrique. Les activités de Gaz et Services regroupent les lignes de métiers
Grande Industrie, Industriel Marchand, Santé et Électronique.
La répartition du chiffre d’affaires est donnée par zone
géographique de production (origine). L’activité Ingénierie/Construction conçoit, développe et construit
des unités de production de gaz industriels.
2007
Activités
Activités poursuivies abandonnées Total
Moyen-
Asie- Orient et
En millions d’euros Europe Amériques Pacifique Afrique Non alloué Total
COMPTE DE RÉSULTAT
Chiffre d’affaires
Gaz et Services 5 451,8 2 516,9 1 851,3 178,5 9 998,5 9 998,5
Ingénierie/Construction 539,0 182,8 109,3 831,1 831,1
Groupe AL Welding 597,8 597,8 597,8
Autres activités 296,8 71,6 5,4 373,8 373,8
Total Chiffre d’affaires 6 885,4 2 771,3 1 966,0 178,5 11 801,2 11 801,2
Résultat opérationnel courant
Gaz et Services 1 055,9 417,3 291,8 46,2 1 811,2 1 811,2
Ingénierie/Construction 11,3 0,2 19,3 30,8 30,8
Autres 110,4 6,8 0,4 117,6 117,6
Centres de recherche/Corporate (165,5) (165,5) (165,5)
Total Résultat opérationnel
courant 1 177,6 424,3 311,5 46,2 (165,5) 1 794,1 1 794,1
Autres produits et charges
opérationnels (5,3) (5,3)
Coût de l’endettement
financier net (179,4) (179,4)
Autres produits et charges
financiers (54,3) (54,3)
Charge d’impôt (411,8) (411,8)
Quote-part du résultat net des
sociétés mises en équivalence 2,6 1,1 18,2 4,8 26,7 26,7
Résultat net 1 170,0 1 170,0
Moyen-
Asie- Orient et
En millions d’euros Europe Amériques Pacifique Afrique Non alloué Total
BILAN
Actifs sectoriels 9 904,4 3 376,0 3 417,5 281,5 121,6 17 101,0
Écarts d’acquisition 2 193,8 486,2 923,2 39,5 3 642,7
Immobilisations corporelles et incorporelles nettes 4 904,1 2 374,1 1 610,1 143,1 66,8 9 098,2
Autres actifs sectoriels 2 786,2 511,9 794,1 72,8 54,8 4 219,8
Titres mis en équivalence 20,3 3,8 90,1 26,1 140,3
Actifs non sectoriels 1 190,7
Total des actifs 18 291,7
Passifs sectoriels 3 635,2 684,3 741,0 59,4 48,0 5 167,9
Passifs non sectoriels 6 647,4
Capitaux propres y compris intérêts minoritaires 6 476,4
Total des passifs et des capitaux propres 18 291,7
AUTRES INFORMATIONS
Acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles (627,0) (315,4) (352,2) (50,4) (14,3) (1 359,3)
Dotations aux amortissements (518,7) (254,5) (142,9) (14,6) (5,2) (935,9)
Activités
Activités poursuivies abandonnées Total
Moyen-
Asie- Orient et
En millions d’euros Europe* Amériques Pacifique Afrique Non alloué Total
COMPTE DE RÉSULTAT
Chiffre d’affaires
Gaz et Services 5 171,2 2 568,3 1 715,0 173,5 9 628,0 9 628,0
Ingénierie/Construction 172,7 55,2 131,7 20,4 380,0 380,0
Groupe AL Welding 562,7 562,7 562,7
Autres activités 302,5 69,7 5,8 378,0 378,0
Total Chiffre d’affaires 6 209,1 2 693,2 1 852,5 193,9 10 948,7 10 948,7
Résultat opérationnel courant
Gaz et Services 1 002,3 395,6 250,8 44,5 1 693,2 1 693,2
Ingénierie/Construction 4,5 (3,7) 14,8 15,6 15,6
Autres 100,6 6,7 0,4 107,7 107,7
Centres de recherche/Corporate (157,3) (157,3) (157,3)
Total Résultat opérationnel
courant 1 107,4 398,6 266,0 44,5 (157,3) 1 659,2 1 659,2
Autres produits et charges
opérationnels 2,6 2,6
Coût de l’endettement
financier net (155,4) (155,4)
Autres produits et charges
financiers (42,2) (42,2)
Charge d’impôt (419,8) (419,8)
Quote-part du résultat net des
sociétés mises en équivalence 1,7 (2,7) 21,7 7,0 27,7 27,7
Résultat net 1 072,1 1 072,1
Moyen-
Asie- Orient et
En millions d’euros Europe* Amériques Pacifique Afrique Non alloué Total
BILAN
Actifs sectoriels 8 849,2 3 293,1 2 363,3 269,2 154,2 14 929,0
Écarts d’acquisition 1 943,2 339,0 295,0 37,5 2 614,7
Immobilisations corporelles et incorporelles nettes 4 429,3 2 443,2 1 302,1 127,0 57,3 8 358,9
Autres actifs sectoriels 2 457,5 501,7 657,6 70,3 96,9 3 784,0
Titres mis en équivalence 19,2 9,2 108,6 34,4 171,4
Actifs non sectoriels 1 366,3
Total des actifs 16 295,3
Passifs sectoriels 2 897,6 540,9 527,8 64,7 53,4 4 084,4
Passifs non sectoriels 5 644,1
Capitaux propres y compris intérêts minoritaires 6 566,8
Total des passifs et des capitaux propres 16 295,3
AUTRES INFORMATIONS
Acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles (584,4) (240,3) (249,0) (23,7) (30,8) (1 128,2)
Dotations aux amortissements (494,7) (267,4) (125,9) (14,8) (5,4) (908,2)
Activités
Activités poursuivies abandonnées Total
Moyen-
Asie- Orient et
En millions d’euros Europe* Amériques Pacifique Afrique Non alloué Total
COMPTE DE RÉSULTAT
Chiffre d’affaires
Gaz et Services 4 824,1 2 547,4 1 613,4 162,8 9 147,7 9 147,7
Ingénierie/Construction 195,6 67,9 131,4 23,8 418,7 418,7
Groupe AL Welding 512,3 512,3 512,3
Autres activités 291,9 57,5 6,7 356,1 356,1
Total Chiffre d’affaires 5 823,9 2 672,8 1 751,5 186,6 10 434,8 10 434,8
Résultat opérationnel courant
Gaz et Services 927,8 360,0 238,6 40,8 1 567,2 1 567,2
Ingénierie/Construction (1,2) 1,4 11,5 11,7 11,7
Autres 88,5 4,8 0,6 93,9 93,9
Centres de recherche/Corporate (155,2) (155,2) (155,2)
Total Résultat
opérationnel courant 1 015,1 366,2 250,7 40,8 (155,2) 1 517,6 1 517,6
Autres produits et charges
opérationnels (44,8) (44,8)
Coût de l’endettement
financier net (163,1) (163,1)
Autres produits et charges
financiers (49,1) (49,1)
Charge d’impôt (370,7) (370,7)
Quote-part du résultat net des
sociétés mises en équivalence 9,3 (0,2) 19,9 7,5 36,5 36,5
Résultat net 926,4 80,6 1 007,0
Moyen-
Asie- Orient et
En millions d’euros Europe* Amériques Pacifique Afrique Non alloué Total
BILAN
Actifs sectoriels 8 522,8 3 725,1 2 334,3 293,7 156,4 15 032,3
Écarts d’acquisition 1 930,1 375,2 290,1 50,6 2 646,0
Immobilisations corporelles et incorporelles nettes 4 310,2 2 781,3 1 292,3 136,3 34,4 8 554,5
Autres actifs sectoriels 2 263,7 555,4 648,4 76,2 122,0 3 665,7
Titres mis en équivalence 18,8 13,2 103,5 30,6 166,1
Actifs non sectoriels 1 256,1
Total des actifs 16 288,4
Passifs sectoriels 2 886,9 656,0 582,2 64,0 74,4 4 263,5
Passifs non sectoriels 5 816,2
Capitaux propres y compris intérêts minoritaires 6 208,7
Total des passifs et des capitaux propres 16 288,4
AUTRES INFORMATIONS
Acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles (546,1) (190,5) (213,3) (10,8) (14,5) (975,2)
Dotations aux amortissements (489,7) (266,6) (120,3) (15,4) (5,3) (897,3)
Le chiffre d’affaires consolidé au 31 décembre 2007 s’élève à ! pour l’exercice 2006, l’effet du prix du gaz naturel était de
11 801,2 millions d’euros en croissance de + 7,8 % par rapport (13,8) millions d’euros hors change, soit une contribution de
à celui de 2006. Sur des bases comparables retraitées des effets - 0,1 % sur le chiffre d’affaires Groupe ;
cumulés de change, de gaz naturel et des principaux effets de
! l’effet périmètre était lié à la déconsolidation des liquides
périmètre, l’augmentation est de + 7,6 % :
chimiques aux États-Unis à partir du deuxième trimestre
! les effets de change représentent (332,2) millions d’euros sur 2005. Sur l’année, l’effet s’élevait à (27,0) millions d’euros,
l’ensemble de l’année 2007 soit un impact de - 3,0 % sur le soit un impact de - 0,3 % sur le chiffre d’affaires Groupe.
chiffre d’affaires Groupe. Cet impact provient essentiellement
Le chiffre d’affaires consolidé au 31 décembre 2005 s’élevait à
de l’appréciation de l’euro contre le dollar américain et le
10 434,8 millions d’euros en croissance de + 10,7 % par rapport
yen ;
à celui de 2004. Sur des bases comparables retraitées des effets
! pour l’exercice 2007, l’effet du prix du gaz naturel est de cumulés de change, de gaz naturel et des principaux effets de
(5,6) millions d’euros hors change, soit une contribution de périmètre, l’augmentation était de + 6,2 % :
- 0,1 % sur le chiffre d’affaires Groupe ;
! les effets de change représentaient + 43 millions d’euros sur
! l’effet périmètre est lié à la consolidation de la société Lurgi à l’ensemble de l’année 2005 soit un impact de + 0,5 % sur
partir du troisième trimestre 2007. Sur l’année, l’effet s’élève la croissance du chiffre d’affaires Groupe. Cet impact était
à + 361,1 millions d’euros, soit un impact de + 3,3 % sur le principalement lié à l’appréciation du dollar canadien ;
chiffre d’affaires Groupe.
! pour l’exercice 2005, l’effet du prix du gaz naturel était de
Le chiffre d’affaires consolidé au 31 décembre 2006 s’élevait à + 212 millions d’euros hors change, soit une contribution de
10 948,7 millions d’euros en croissance de + 4,9 % par rapport + 2,2 % à la croissance du chiffre d’affaires Groupe ;
à celui de 2005. Sur des bases comparables retraitées des effets
! les principaux effets de périmètre comprenaient notamment
cumulés de change, de gaz naturel et des principaux effets de
une année pleine de consolidation des activités acquises de
périmètre, l’augmentation était de + 5,7 % :
Messer ainsi que la déconsolidation des liquides chimiques
! les effets de change représentaient (35,4) millions d’euros sur aux États-Unis à partir du deuxième trimestre. Au global pour
l’ensemble de l’année 2006 soit un impact de - 0,4 % sur le 2005, ces effets étaient estimés à + 163 millions d’euros,
chiffre d’affaires Groupe. Cet impact provenait essentiellement soit une contribution de + 1,8 % à la croissance du chiffre
de l’appréciation de l’euro contre le yen ; d’affaires Groupe.
Les charges et produits opérationnels courants comprennent Les principaux achats du Groupe sont constitués par les
les achats, les charges de personnel, les amortissements et les achats d’électricité, de gaz naturel et de produits industriels et
autres produits et charges d’exploitation. médicaux.
Les effectifs des sociétés intégrées globalement s’élèvent 5.3. Frais de Recherche
à 40 300 personnes au 31 décembre 2007 (36 900 au
31 décembre 2006 et 35 900 au 31 décembre 2005).
et Développement
L’augmentation provient essentiellement des effectifs des Ces dépenses sont comptabilisées en charges de l’exercice car
sociétés acquises en 2007 (2 900 personnes), partiellement le Groupe considère que les conditions requises par la norme
compensée par les cessions de sociétés pour 1 100 personnes. IAS38 pour la capitalisation des coûts de développement ne
Par ailleurs, la croissance des effectifs en Asie s’est poursuivie. sont pas réunies.
En 2006, l’augmentation était essentiellement constatée en Asie En 2007, le montant des dépenses d’innovation s’élève à
(Corée du Sud et Chine) et en Amérique du Nord. Par ailleurs, 191,7 millions d’euros (172,5 millions d’euros en 2006 et
les effectifs des sociétés acquises ou nouvellement consolidées 164,4 millions d’euros en 2005) dont 134,1 millions d’euros
s’élevaient à environ 350 personnes en 2006. au titre des dépenses de Recherche et Développement
(116,4 millions d’euros en 2006 et 107,3 millions d’euros en 2005).
L’augmentation du coût de l’endettement financier net entre 2006 Les frais financiers capitalisés s’élèvent à 18,5 millions d’euros
et 2007 reflète principalement le financement des acquisitions en 2007 (10,8 millions d’euros en 2006 et 5,9 millions d’euros en
finalisées en 2007 ainsi que le programme de rachat d’actions. 2005). Le taux d’intérêt utilisé pour la capitalisation correspond
au taux moyen du financement des filiales concernées.
L’impact de la revalorisation des instruments dérivés est inclus
sur la ligne « Autres charges financières », en accord avec les
principes comptables décrits au paragraphe 6.E..
NOTE 8 IMPÔTS
Le taux d’impôt applicable est déterminé par la taxation théorique Les filiales étrangères retiennent des options similaires lorsque
des résultats réalisés dans chaque pays au taux d’imposition de les législations locales le permettent.
base en vigueur dans chacun d’entre eux.
En 2007, la baisse du taux d’impôt effectif du Groupe résulte
Le taux d’impôt effectif moyen est égal à : (impôts courant et principalement des réductions de taux d’impôt applicables en
différés)/(résultat avant impôts diminué des résultats des sociétés 2008 en Allemagne et en Italie. Par ailleurs, ont été constatés
mises en équivalence et du résultat net des activités abandonnées les impôts complémentaires relatifs à l’inversion des différences
ou en cours de cession). temporelles sur des participations dans des filiales. Cette
situation résulte d’une décision de distribution exceptionnelle de
En France, L’Air Liquide S.A. a opté pour le régime de l’intégration
dividendes intervenue fin 2007.
fiscale. Ce régime s’applique à toutes les filiales françaises
répondant aux critères d’option. L’effet des réductions de taux dans certains pays européens
avait contribué à la baisse du taux effectif de 2006 par rapport au
taux effectif de 2005.
En 2005, le résultat net d’impôt des activités abandonnées ou en cours de cession comprenait la plus-value après impôt réalisée par
Air Liquide suite à la cession de sa participation de 39,5 % dans le capital de la société Séchilienne-Sidec.
La diminution de la part des minoritaires dans le résultat net est consécutive au rachat, le 1er mars 2007, de la participation (45 %)
détenue par Linde dans Japan Air Gases.
Le résultat de base par action est calculé en divisant le résultat Le nombre moyen d’actions en circulation et le résultat net par
net - part du Groupe attribuable aux porteurs d’actions ordinaires action des exercices 2006 et 2005 intègrent l’effet de la division
Air Liquide par le nombre moyen pondéré d’actions en circulation par deux du nominal de l’action de L’Air Liquide S.A. réalisée le
au cours de la période, excluant les actions ordinaires achetées 13 juin 2007. Le nombre d’actions en circulation et le résultat
par Air Liquide et comptabilisées en capitaux propres. net par action de l’exercice 2005 avaient été ajustés pour tenir
compte de l’attribution en 2006 d’une action gratuite pour dix
détenues.
Le résultat dilué par action prend en compte le nombre moyen par deux du nominal de l’action de L’Air Liquide S.A. réalisée le
pondéré d’actions qui auraient été en circulation, dans l’hypothèse 13 juin 2007. Le nombre d’actions en circulation et le résultat
d’une conversion de toutes les actions potentielles. L’effet de la net par action de l’exercice 2005 avaient été ajustés pour tenir
dilution est donc calculé après prise en compte des options de compte de l’attribution en 2006 d’une action gratuite pour dix
souscription d’actions accordées aux salariés dans l’hypothèse détenues.
où ces actions seraient intégralement levées.
Le Groupe n’a émis aucun autre instrument financier qui amènerait
Le nombre moyen d’actions en circulation et le résultat net par une dilution supplémentaire du résultat net par action.
action des exercices 2006 et 2005 intègrent l’effet de la division
Le montant des dividendes 2006 sur actions ordinaires déclarés Le montant des dividendes sur actions ordinaires qui sera
et payés le 15 mai 2007 est de 496,9 millions d’euros (y compris proposé lors de l’Assemblée Générale des actionnaires au titre
actions propres), soit un dividende de 4,00 euros par action du dividende 2007 est de 551,0 millions d’euros (y compris
(avant division par deux du nominal de l’action). Les dividendes actions propres), soit 2,25 euros par action. Ces dividendes
payés représentent un taux de distribution de 49,6 % du résultat représentent un taux de distribution de 49,1 % du résultat de
de l’exercice attribuable aux actionnaires de la société mère du l’exercice attribuable aux actionnaires de la société mère du
Groupe. Groupe.
Écarts
d’acquisition Écarts
comptabilisés d’acquisition
En millions Valeur au dans décomptabilisés Pertes de Pertes de valeur Écarts de Autres Valeur au
d’euros 1er janvier l’exercice dans l’exercice valeur décomptabilisées conversion variations (a) 31 décembre
2005 2 431,2 149,3 (11,7) (6,6) 55,0 28,9 2 646,1
2006 2 646,1 37,4 (1,9) 0,2 (58,8) (8,4) 2 614,7
2007 2 614,7 1 137,8 (54,8) 5,0 (66,5) 6,5 3 642,7
(a) Les autres variations correspondent principalement à la valorisation des options de rachat de titres accordées aux minoritaires :
- en Suisse, en Allemagne, en France, en Afrique du Sud et en Égypte pour un montant de 28,5 millions d’euros en 2005 ;
- en Italie et à Hong Kong pour un montant de 6,0 millions d’euros en 2007.
Pour l’ensemble des options, la revalorisation au titre de 2007 et 2006 s’élève respectivement à 5,3 millions d’euros et (2,6) millions d’euros.
(a) Y compris écart d’acquisition résultant des activités Messer acquises en Allemagne pour 1 270,5 millions d’euros. Par ailleurs, la variation entre 2007 et 2006
résulte de l’acquisition réalisée dans le domaine des Soins à domicile.
(b) La variation entre 2007 et 2006 est liée au rachat des minoritaires de Japan Air Gases.
(c) La variation entre 2007 et 2006 est liée au rachat à Linde de 50 % de Singapore Oxygen Air Liquide Pte Ltd (Singapour), de 50 % de Eastern Industrial Gases
(Thaïlande) et de 50 % de Vietnam Industrial Gases (Vietnam), ainsi qu’à la cession de 50 % de Hong Kong Oxygen Group (Hong Kong).
(d) La variation entre 2007 et 2006 est principalement liée à l’impact de change, compensée par une acquisition dans le domaine des gaz spéciaux.
Acquisitions
liées aux
Valeur au Acquisitions Sorties de Écarts de regroupements Autres Valeur au
En millions d’euros 1er janvier de l’exercice l’exercice conversion d’entreprises variations (a) 31 décembre
2005
Immobilisations incorporelles
générées en interne 172,1 33,8 (0,8) 1,1 26,9 233,1
Autres immobilisations
incorporelles 478,4 9,0 (16,8) 16,0 1,7 (13,9) 474,4
Total immobilisations
incorporelles brutes 650,5 42,8 (17,6) 17,1 1,7 13,0 707,5
2006
Immobilisations incorporelles
générées en interne 233,1 37,9 (63,3) (b) (0,4) (4,7) 202,6
Autres immobilisations
incorporelles 474,4 10,3 (8,6) (15,6) 0,7 11,8 473,0
Total immobilisations
incorporelles brutes 707,5 48,2 (71,9) (16,0) 0,7 7,1 675,6
2007
Immobilisations incorporelles
générées en interne 202,6 41,0 (0,1) 2,5 (2,9) 243,1
Autres immobilisations
incorporelles 473,0 26,9 (3,2) (20,1) 361,7 (6,0) 832,3
Total immobilisations
incorporelles brutes 675,6 67,9 (3,2) (20,2) 364,2 (8,9) 1 075,4
(a) Les autres variations concernent essentiellement des reclassements de poste à poste ainsi que les effets liés au périmètre.
(b) En 2006, les pertes de valeur qui avaient été constatées en 2005 pour des coûts de développement de systèmes informatiques capitalisés ont été reprises
suite à la décomptabilisation de ces coûts pour une valeur brute de 63,0 millions d’euros et des amortissements cumulés à hauteur de (30,4) millions d’euros.
Acquisitions
liées aux
Amortis- Pertes Reprises regrou-
Valeur au sements de de de pertes Sorties de Écarts de pements Autres Valeur au
En millions d’euros 1er janvier la période valeur de valeur l’exercice conversion d’entreprises variations 31 décembre
2005
Immobilisations incorporelles
générées en interne (69,1) (25,4) (32,6) 0,8 (0,1) 1,1 (125,3)
Autres immobilisations
incorporelles (161,2) (32,4) (3,5) 16,1 (1,8) (13,4) (196,2)
Total amortissements
immobilisations
incorporelles (230,3) (57,8) (36,1) 16,9 (1,9) (12,3) (321,5)
Total immobilisations
incorporelles nettes 420,2 (15,0) (36,1) (0,7) 15,2 1,7 0,7 386,0
2006
Immobilisations incorporelles
générées en interne (125,3) (27,8) 32,6 (a) 30,4 (a) (1,0) (91,1)
Autres immobilisations
incorporelles (196,2) (32,1) 7,3 3,1 0,6 (217,3)
Total amortissements
immobilisations
incorporelles (321,5) (59,9) 32,6 37,7 3,1 (0,4) (308,4)
Total immobilisations
incorporelles nettes 386,0 (11,7) 32,6 (34,2) (12,9) 0,7 6,7 367,2
2007
Immobilisations incorporelles
générées en interne (91,1) (23,4) (5,8) 0,8 (119,5)
Autres immobilisations
incorporelles (217,3) (43,8) (3,0) 3,0 2,9 8,3 (249,9)
Total amortissements
immobilisations
incorporelles (308,4) (67,2) (8,8) 3,0 2,9 9,1 (369,4)
Total immobilisations
incorporelles nettes 367,2 0,7 (8,8) (0,2) (17,3) 364,2 0,2 706,0
(a) En 2006, les pertes de valeur qui avaient été constatées en 2005 pour des coûts de développement de systèmes informatiques capitalisés ont été reprises
suite à la décomptabilisation de ces coûts pour une valeur brute de 63,0 millions d’euros et des amortissements cumulés à hauteur de (30,4) millions d’euros.
À la clôture de l’exercice, le Groupe n’a pas d’engagements significatifs en vue d’acquérir des immobilisations incorporelles et il n’existe
aucune restriction d’utilisation sur les immobilisations incorporelles existantes.
Acquisitions
liées aux
Valeur au Acquisitions Sorties de Écarts de regroupements Autres Valeur au
En millions d’euros 1er janvier de l’exercice l’exercice conversion d’entreprises variations (a) 31 décembre
2005
Terrains 250,4 1,1 (6,7) 8,5 (0,8) 252,5
Constructions 1 098,2 17,7 (15,3) 41,6 2,5 (195,5) 949,2
Équipements, bouteilles,
installations 14 132,2 218,6 (218,2) 951,2 31,8 912,0 16 027,6
Total immobilisations
corporelles en service 15 480,8 237,4 (240,2) 1 001,3 34,3 715,7 17 229,3
Immobilisations en cours 488,6 693,6 34,4 20,6 (690,1) 547,1
Total immobilisations
corporelles brutes 15 969,4 931,0 (240,2) 1 035,7 54,9 25,6 17 776,4
2006
Terrains 252,5 1,8 (7,3) (15,8) 0,7 0,4 232,3
Constructions 949,2 11,6 (17,2) (42,4) 1,2 29,0 931,4
Équipements, bouteilles,
installations 16 027,6 253,7 (276,6) (776,0) 19,0 556,2 15 803,9
Total immobilisations
corporelles en service 17 229,3 267,1 (301,1) (834,2) 20,9 585,6 16 967,6
Immobilisations en cours 547,1 877,2 (29,9) 0,5 (622,6) 772,3
Total immobilisations
corporelles brutes 17 776,4 1 144,3 (301,1) (864,1) 21,4 (37,0) 17 739,9
2007
Terrains 232,3 2,2 (3,2) (8,8) 11,2 2,2 235,9
Constructions 931,4 31,1 (20,0) (22,9) 26,9 43,6 990,1
Équipements, bouteilles,
installations 15 803,9 292,9 (189,7) (470,2) 214,6 603,6 16 255,1
Total immobilisations
corporelles en service 16 967,6 326,2 (212,9) (501,9) 252,7 649,4 17 481,1
Immobilisations en cours 772,3 991,2 (35,2) 21,2 (740,4) 1 009,1
Total immobilisations
corporelles brutes 17 739,9 1 317,4 (212,9) (537,1) 273,9 (91,0) 18 490,2
(a) Les autres variations concernent principalement des reclassements de poste à poste ainsi que des effets périmètre, notamment en 2007, suite aux cessions de
Hong Kong Oxygen Group (Hong Kong) et de l’activité Métrologie.
Les acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles indiquées dans le tableau de flux de trésorerie correspondent aux
augmentations des immobilisations corporelles et incorporelles corrigées de la variation du solde des fournisseurs d’immobilisations au
cours d’un exercice.
Acquisitions
liées aux
Amortis- Pertes Reprises regrou-
Valeur au sements de de de pertes Sorties de Écarts de pements Autres Valeur au
En millions d’euros 1er janvier la période valeur de valeur l’exercice conversion d’entreprises variations (a) 31 décembre
2005
Constructions (499,2) (36,0) 12,5 (24,2) (1,7) (1,7) (550,3)
Équipements,
bouteilles, installations (7 919,3) (810,3) (1,3) 177,9 (514,5) (10,6) 20,5 (9 057,6)
Total
amortissements
immobilisations
corporelles (8 418,5) (846,3) (1,3) 190,4 (538,7) (12,3) 18,8 (9 607,9)
Total
immobilisations
corporelles nettes 7 550,9 84,7 (1,3) (49,8) 497,0 42,6 44,4 8 168,5
2006
Constructions (550,3) (36,4) 13,0 27,3 (9,4) (555,8)
Équipements,
bouteilles, installations (9 057,6) (824,5) (3,6) 234,7 450,9 7,7 (9 192,4)
Total
amortissements
immobilisations
corporelles (9 607,9) (860,9) (3,6) 247,7 478,2 (1,7) (9 748,2)
Total
immobilisations
corporelles nettes 8 168,5 283,5 (3,6) (53,4) (385,9) 21,3 (38,7) 7 991,7
2007
Constructions (555,8) (38,0) 12,4 12,6 (0,3) (569,1)
Équipements,
bouteilles, installations (9 192,4) (837,9) (1,5) 171,3 263,3 68,3 (9 528,9)
Total
amortissements
immobilisations
corporelles (9 748,2) (875,9) (1,5) 183,7 275,9 68,0 (10 098,0)
Total
immobilisations
corporelles nettes 7 991,7 441,5 (1,5) (29,2) (261,2) 273,9 (23,0) 8 392,2
(a) Les autres variations concernent principalement des reclassements de poste à poste ainsi que des effets périmètre, notamment en 2007, suite aux cessions de
Hong Kong Oxygen Group (Hong Kong) et de l’activité Métrologie.
Les amortissements de la période correspondent aux dotations aux amortissements corrigées des reprises de subventions
d’investissement.
La somme des paiements minimaux actualisés des actifs loués est comptabilisée au bilan sur la ligne « Immobilisations corporelles ».
Elle s’analyse de la manière suivante :
Les actifs financiers disponibles à la vente correspondent capital des sociétés du Groupe en phase de développement,
principalement à des participations non cotées et non essentiellement en Europe de l’Est et, en 2005, au Moyen-
consolidées, en particulier les parts de fonds communs Orient.
de placement Air Liquide Ventures et les contributions au
Part du Groupe dans les sociétés mises en équivalence Quote-part dans Quote-part dans
au 31 décembre 2007 les résultats de l’exercice les capitaux propres
En millions d’euros
Europe 2,6 20,3
Amériques 1,1 3,8
Asie-Pacifique 18,2 90,1
Moyen-Orient et Afrique 4,8 26,1
TOTAL 26,7 140,3
Part du Groupe dans les sociétés mises en équivalence Quote-part dans Quote-part dans
au 31 décembre 2005 les résultats de l’exercice les capitaux propres
En millions d’euros
Europe* 9,3 18,8
Amériques (0,2) 13,2
Asie-Pacifique 19,9 103,5
Moyen-Orient et Afrique 7,5 30,6
TOTAL 36,5 166,1
Quote-part Acquisitions
dans les liées aux
Valeur au résultats de Dividendes Écarts de regroupements Autres Valeur au
En millions d’euros 1er janvier l’exercice distribués conversion d’entreprises variations 31 décembre
2005 206,9 36,5 (19,3) 15,8 (73,8) 166,1
2006 166,1 27,7 (25,0) (7,7) 10,3 171,4
2007 171,4 26,7 (16,9) (11,0) 0,8 (30,7) 140,3
Les autres variations correspondent principalement aux ! en 2006, des souscriptions supplémentaires au capital des
changements de périmètre et comprennent notamment : filiales du Groupe situées au Canada et au Moyen-Orient ;
! en 2007, la cession de la participation du Groupe dans ! en 2005, la cession de la participation du Groupe dans
Malaysia Oxygen Bhd ; la société Séchilienne-Sidec et l’intégration globale des
filiales du Groupe situées en Hongrie, Bulgarie et Paraguay,
antérieurement mises en équivalence.
BILAN
RÉSULTAT
Les variations d’impôts différés actif et passif de la période sont les suivantes :
(a) Comprend notamment une compensation des impôts différés actif et des impôts différés passif conformément aux principes comptables énoncés page 114,
notamment en 2005 pour un montant de 123,3 millions d’euros.
(b) Les autres variations résultent de reclassements entre impôt courant et impôts différés.
(a) Comprend notamment une compensation des impôts différés actif et des impôts différés passif conformément aux principes comptables énoncés page 114,
notamment en 2005 pour un montant de 123,3 millions d’euros.
(b) Les autres variations résultent de reclassements entre impôt courant et impôts différés.
En 2007, l’impact des impôts différés relatif aux acquisitions et Les impôts différés passif résultent essentiellement des
cessions est principalement lié aux opérations mentionnées dans différences entre amortissements fiscaux et amortissements
la note 1.1. Événements significatifs en 2007. économiques des immobilisations. Les impôts différés actif
résultent essentiellement de la non-déductibilité immédiate de
Les impôts différés actif non reconnus s’élèvent à 15,8 millions
certaines provisions, en particulier les provisions relatives aux
d’euros au 31 décembre 2007 (24,0 millions d’euros au
avantages au personnel.
31 décembre 2006 et 26,2 millions d’euros au 31 décembre
2005). La récupération de ces impôts n’est pas limitée.
NOTE 19 STOCKS
NOTE 20 CLIENTS
Les clients et autres créances d’exploitation comprennent les Au 31 décembre 2007, le chiffre d’affaires comptabilisé à
montants bruts dus par les clients de l’activité Ingénierie pour l’avancement et les avances reçues s’élèvent respectivement
108,9 millions d’euros, dont 34,7 millions d’euros au titre de à 1 880,5 millions d’euros et à 2 114,2 millions d’euros. Ces
Lurgi. montants incluent notamment les projets en cours de Lurgi, dont
le commencement est antérieur à la date d’acquisition.
Les montants bruts dus par les clients et dus aux clients de
l’activité Ingénierie correspondent à la somme des coûts Les montants dus aux clients sont présentés en autres passifs
encourus et des marges reconnues à l’avancement, équivalente courants (voir note 27 Autres passifs).
au chiffre d’affaires à l’avancement, auquel on soustrait les
avances reçues.
23.1. Actions
Suite à la division par deux du nominal de l’action le 13 juin 2007, couverture des flux futurs de transactions (transactions non
le montant nominal de l’action s’élève à 5,50 euros. Toutes les encore comptabilisées).
actions sont émises et entièrement libérées.
Air Liquide a une politique de forte distribution permettant de
générer pour l’actionnaire une création de valeur régulière et 23.3. Actions propres
durable. Cette création de valeur se trouve renforcée par une
Les actions propres sont constituées d’actions Air Liquide
augmentation, annoncée en juillet 2007, du programme de
détenues par le Groupe. Au 31 décembre 2007, le Groupe
rachat régulier d’actions pour environ 2 % à 2,5 % du capital
détient 2 341 650 actions propres (1 644 004 en 2006 et
par an (environ 500 à 550 millions par an). Ces rachats d’actions
1 134 386 en 2005, ces deux nombres ayant été ajustés de
pourront être ajustés en fonction du niveau des investissements,
la division par deux du nominal de l’action). Les variations du
des opportunités d’acquisitions et des conditions de marché.
nombre d’actions propres sont expliquées page 111 (Tableau de
Conformément à cette nouvelle politique, sur l’année 2007
variation des capitaux propres).
Air Liquide a procédé au rachat de 5 788 296 actions, nombre
ajusté pour tenir compte de la division par deux du nominal de
l’action, soit 2,4 % de son capital au 31 décembre 2006. Au
cours de l’année, Air Liquide a annulé 4 301 650 actions en 23.4. Paiements en actions
nombre historique soit 5 090 650 actions en nombre ajusté.
Le Groupe a pour objectif de maintenir une notation à un PLAN D’OPTIONS DE SOUSCRIPTION ET D’ACHATS
niveau A, en ligne avec le caractère long terme de ses relations D’ACTIONS
avec ses clients, tout en bénéficiant de conditions de financement
La Société a adopté, par décisions du Conseil d’Administration,
favorables. Dans la phase de croissance des investissements
du Conseil de Surveillance et du Directoire après autorisations
sur les cinq prochaines années, le ratio d’endettement net sur
de l’Assemblée Générale et sur recommandation du Comité
capitaux propres pourrait augmenter jusqu’à un niveau se situant
des nominations et des rémunérations, des plans attribuant un
aux alentours de 80 %.
certain nombre d’options de souscription d’actions, à certains
membres du personnel d’encadrement de la Société et de ses
filiales dans le monde, y compris les mandataires sociaux.
23.2. Nature et objet des réserves
Ces options ont pour objectif de mobiliser les cadres les plus
! Écarts de conversion : La rubrique écarts de conversion moteurs de l’entreprise, de fidéliser certains cadres performants
est utilisée pour enregistrer des différences de conversion qui et d’associer, dans une perspective à moyen-long terme, ces
proviennent de la conversion en euros des états financiers cadres à l’intérêt des actionnaires.
des filiales étrangères. Elle permet également d’enregistrer les
Par ailleurs, à l’occasion des cent ans de la Société en 2002,
variations de juste valeur des couvertures d’investissement
des options de souscription d’action ont été consenties à titre
net des filiales étrangères.
exceptionnel à l’ensemble des salariés du Groupe à travers
! Résultats enregistrés directement en capitaux propres : le monde, avec un maximum de 30 options par bénéficiaire,
Cette réserve enregistre la variation cumulée de la part nombre ajusté, à ce jour, à 74.
efficace de juste valeur des instruments dérivés relatifs à la
Ces options sont attribuées à un prix au moins égal à 100 % de 65,43 euros) au 31 décembre 2007, soit 2,8 % des actions
de la moyenne des cours cotés aux vingt séances de Bourse composant le capital, dont 933 305 options (au prix moyen de
précédant leur attribution. Leur durée maximum d’exercice est 68,25 euros) attribuées, pendant leur mandat, aux membres de
de dix ans pour les options attribuées avant le 4 mai 2000, de la Direction Générale présents au 31 décembre 2007 ou l’ayant
sept ans pour les options attribuées entre le 4 mai 2000 et le quitté en 2007.
8 avril 2004 et de huit ans pour les options attribuées depuis
À la date du 31 décembre 2007, sur le total des options
cette date.
autorisées par l’Assemblée Générale, 3 910 594 options n’ont
Les options attribuées avant le 12 mai 1999 ne peuvent pas été attribuées par le Conseil d’Administration.
être exercées avant un délai minimum de cinq ans après leur
attribution. Les options attribuées depuis le 12 mai 1999 ne OPTIONS ATTRIBUÉES AUX DIX SALARIÉS DE LA
peuvent être exercées avant un délai minimum de quatre ans SOCIÉTÉ ET DE SES FILIALES (NON MANDATAIRES
après leur attribution. SOCIAUX) DONT LE NOMBRE D’OPTIONS
Le plan du 22 janvier 1998 était assorti de conditions d’objectifs, CONSENTIES EST LE PLUS ÉLEVÉ
ces derniers n’ayant pas été atteints, les droits correspondants Au cours de l’année 2007, 118 000 options ont été attribuées
ont été perdus. aux dix salariés de la Société et de ses filiales (non mandataires
L’encours des options ajustées ainsi attribuées par le Conseil sociaux) dont le nombre consenti est le plus élevé.
d’Administration, le Conseil de Surveillance et le Directoire dans
le cadre des autorisations votées par les Assemblées Générales
et non encore levées s’élevait à 6 698 700 options (prix moyen
OPTIONS LEVÉES EN 2007 PAR LES DIX SALARIÉS DE LA SOCIÉTÉ ET DE SES FILIALES (NON MANDATAIRES
SOCIAUX AU MOMENT OÙ LES OPTIONS ONT ÉTÉ CONSENTIES) DONT LE NOMBRE D’OPTIONS LEVÉES
EST LE PLUS ÉLEVÉ
Année d’attribution Nombre d’options levées (a) Prix moyen (en euros) (a)
2000 122 648 52,16
2002 37 462 61,70
TOTAL 160 110 54,39
(a) Nombre et prix ajustés de la division par deux du nominal de l’action pour les levées concernées.
OPTIONS LEVÉES EN 2006 PAR LES DIX SALARIÉS DE LA SOCIÉTÉ ET DE SES FILIALES (NON MANDATAIRES
SOCIAUX) DONT LE NOMBRE D’OPTIONS LEVÉES EST LE PLUS ÉLEVÉ
Année d’attribution Nombre d’options levées (a) Prix moyen (en euros) (a)
1996 2 000 82,29
1999 12 030 102,17
2000 54 715 107,39
2002 45 485 123,41
TOTAL 114 230 112,78
OPTIONS LEVÉES EN 2005 PAR LES DIX SALARIÉS DE LA SOCIÉTÉ ET DE SES FILIALES (NON MANDATAIRES
SOCIAUX) DONT LE NOMBRE D’OPTIONS LEVÉES EST LE PLUS ÉLEVÉ
Année d’attribution Nombre d’options levées (a) Prix moyen (en euros) (a)
1997 3 506 91,41
1999 21 249 108,69
2000 31 938 114,75
TOTAL 56 693 111,04
(a) La différence relevée entre le nombre d’options non levées à la fin de la période et celui du début de la période (ce dernier corrigé des mouvements indiqués
dans le tableau) correspond aux options expirées et à l’impact global, au jour de sa réalisation, d’une attribution d’actions gratuite sur le nombre d’options
non levées.
(b) Pour mémoire : retraitement global en majorant de 10 % le nombre total des options restantes à la fin de l’année 2005 de l’effet de l’attribution d’actions
gratuites du 12 juin 2006 (soit 1 option en sus pour 10 options anciennement octroyées) et, à la fin des années 2005 et 2006, de la division par deux du
nominal de l’action intervenue le 13 juin 2007.
INFORMATION SUR LA JUSTE VALEUR DES OPTIONS ! taux d’intérêt sans risque : taux swap 5 ans de référence à la
DE SOUSCRIPTION D’ACTIONS date d’émission du plan ;
Le Groupe accorde aux dirigeants du Groupe et à certains salariés ! taux de croissance des dividendes : taux basé sur la
des options d’achat et de souscription d’actions. Conformément croissance annuelle moyenne observée historiquement ;
à la norme IFRS2, les options sont évaluées à leur juste valeur
! taux de démission : celui des personnes appartenant aux
à la date d’attribution. Le modèle de valorisation utilisé est le
mêmes tranches d’âge que les bénéficiaires du plan. Ce taux
modèle mathématique binomial.
de démission est utilisé afin de refléter théoriquement les
Les principales hypothèses prises en compte dans cette options qui ne seront pas exercées du fait d’une démission
valorisation sont : du bénéficiaire.
! volatilité : implicite ;
(a) Avant les effets de l’attribution d’actions gratuites du 12 juin 2006 et de la division par deux du nominal de l’action du 13 juin 2007.
(b) Avant la division par deux du nominal de l’action.
(c) Après la division par deux du nominal de l’action.
La charge comptabilisée au titre des plans d’options de Les plans d’épargne Groupe sont comptabilisés en résultat et
souscription ne concerne que les plans attribués postérieurement évalués conformément à IFRS2 sur la base des hypothèses
au 7 novembre 2002 et dont les droits ne sont pas acquis au suivantes :
1er janvier 2004.
! la période de souscription est de un mois ;
Le montant pris en charge dans le compte de résultat s’élève
! la période d’indisponibilité est de cinq ans à compter de la
à 12,7 millions d’euros en 2007 contre 8,8 millions d’euros en
fin de période de souscription conformément à la législation
2006 et 5,4 millions d’euros en 2005, la contrepartie de cette
française.
charge étant comptabilisée en capitaux propres.
La charge constatée tient compte de l’incessibilité des actions
PLAN D’ÉPARGNE GROUPE pendant une période de cinq ans. La décote a été évaluée en
tenant compte du taux d’emprunt du salarié.
Le Conseil d’Administration en date du 22 juillet 2005, a décidé
la mise en place d’un Plan d’Épargne Groupe France et du Plan La charge comptabilisée en 2005 au titre du plan d’épargne en
d’Épargne Étranger de Groupe. application d’IFRS2 en tenant compte de la décote, s’élevait
à 8,8 millions d’euros, dont 2,0 millions d’euros au titre de
Le prix de souscription historique était de 113 euros, dont l’abondement accordé par certaines filiales du Groupe.
11 euros correspondant au nominal et 102 euros à la prime
d’émission. Cette charge est constatée sur la ligne « Autres produits et
charges opérationnels ».
Le nombre d’actions Air Liquide souscrites s’élevait à 435 927,
représentant un montant total d’émission de 49,5 millions
d’euros, incluant une prime d’émission de 44,7 millions d’euros.
Acquisitions
liées aux
Valeur au Autres Effet de Écarts de regroupements Autres Valeur au
En millions d’euros 1er janvier Dotations Utilisations reprises l’actualisation conversion d’entreprises variations (c) 31 décembre
2005
Retraites et
autres avantages
au personnel (a) 1 279,9 34,5 (111,0) 51,6 22,8 (9,6) 1 268,2
Restructurations 137,9 41,1 (69,7) (5,5) 0,4 (8,7) 95,5
Garanties et
autres provisions
de l’activité
Ingénierie/
Construction 57,6 34,7 (24,5) (0,5) 1,3 1,2 69,8
Démantèlement 81,3 (0,1) (0,4) 1,5 3,6 33,3 119,2
Autres provisions (b) 242,8 30,2 (40,4) (16,8) 11,0 24,7 251,5
Total provisions 1 799,5 140,5 (245,7) (23,2) 53,1 39,1 40,9 1 804,2
2007
Retraites et
autres avantages
au personnel (a) 1 214,1 30,5 (120,3) 48,9 (10,2) 192,8 (6,2) 1 349,6
Restructurations 51,4 11,5 (31,4) (0,4) (0,1) 0,2 (0,5) 30,7
Garanties et
autres provisions
de l’activité
Ingénierie/
Construction 46,6 48,2 (15,9) (11,2) (1,0) 106,7 0,7 174,1
Démantèlement 120,3 (1,7) (0,1) 3,8 (1,9) 4,6 125,0
Autres provisions (b) 195,6 34,7 (27,3) (16,1) (1,3) 15,7 6,8 208,1
Total provisions 1 628,0 124,9 (196,6) (27,8) 52,7 (14,5) 315,4 5,4 1 887,5
En 2007, les utilisations des provisions pour restructuration sont ! les provisions destinées à couvrir les coûts engagés
majoritairement destinées à couvrir les coûts engagés pour la suite à la décision de transformer l’organisation Industriel
réorganisation de l’activité Industriel Marchand dans certains Marchand dans certains pays européens,
pays européens.
! les provisions pour risques relatives à la mise en œuvre de
Par ailleurs, les mouvements des provisions pour garanties technologies avancées, afin de couvrir la perte définitive
concernent essentiellement les garanties relatives à l’activité liée au contrat correspondant. Cette provision avait été
Ingénierie/Construction et sont sensiblement impactés par constituée en 2004.
l’acquisition de Lurgi. Les acquisitions liées aux regroupements
Les variations significatives de 2005 concernaient les
d’entreprises correspondent principalement à l’intégration de
mouvements sur les provisions pour restructurations
Lurgi.
(utilisations liées principalement aux provisions constituées en
En 2006, les variations significatives des provisions, autres que 2004 dans le cadre de l’acquisition des activités de Messer,
les provisions pour retraites et autres avantages au personnel, dotations constituées en 2005 consécutives à la décision de
concernaient principalement : transformer l’organisation Industriel Marchand dans certains
pays européens) ainsi que les provisions pour garanties liées à
! pour les dotations et les reprises, les provisions pour garanties
l’activité Ingénierie/Construction.
de l’activité Ingénierie/Construction ;
! pour les utilisations :
! les provisions destinées à couvrir les dépenses de
réorganisation des activités acquises de Messer,
25.1. Régimes de retraites L’existence des butoirs limitant les engagements crée une
incertitude quant à l’évaluation des montants qui seront
Le Groupe offre à ses employés différents régimes de retraite, effectivement payés aux retraités. Compte tenu des difficultés
indemnités de fin de carrière, primes liées aux médailles du travail à apprécier les effets des butoirs, la provision comptabilisée
et autres avantages complémentaires postérieurs à l’emploi correspond à la valeur actuarielle des sommes qui seront
afférents à son personnel retraité et actif. Les caractéristiques accordées aux retraités jusqu’à la disparition du régime, hors
spécifiques de ces plans varient selon les lois et réglementations impact éventuel des butoirs.
applicables dans chaque pays et suivant la politique propre à la
filiale.
Ces avantages sont couverts de deux manières : 25.2. Détermination des hypothèses
! par des régimes dits à cotisations définies ;
et méthodes actuarielles
! par des régimes dits à prestations définies. Les engagements du Groupe sont évalués régulièrement par des
actuaires. Ces évaluations sont effectuées pour chaque régime
Air Liquide et certaines filiales françaises accordent aux anciens selon les normes internationales IFRS.
salariés retraités et à certains salariés actifs un complément de
ressources en sus des régimes normaux de retraites, l’ensemble La méthode actuarielle utilisée est la méthode dite « des unités
étant défini par rapport au dernier salaire. Ces régimes sont de crédit projetées » avec salaire de fin de carrière.
fermés. Les sommes allouées annuellement au titre de ces Les écarts actuariels représentant plus de 10 % du montant
compléments ne peuvent pas dépasser des pourcentages de la des engagements ou de la valeur de placement des marchés,
masse salariale ou, dans certains cas, du bénéfice avant impôt à l’ouverture de l’exercice sont amortis sur la durée résiduelle
des sociétés concernées. moyenne de vie active des salariés du régime.
La norme IAS19 « Avantages au personnel » définit très Les hypothèses actuarielles utilisées (probabilité de maintien
précisément et restrictivement les régimes à cotisations définies dans le Groupe du personnel actif, probabilité de mortalité, âge
et indique que tout régime ne respectant pas intégralement les de départ à la retraite, évolution des salaires…) varient selon les
conditions imposées est, par défaut, un régime à prestations conditions démographiques et économiques prévalant dans les
définies. pays dans lesquels les régimes sont en vigueur.
La définition restrictive donnée aux régimes à cotisations Les taux d’actualisation permettant de déterminer la valeur
définies impose à Air Liquide de comptabiliser le dispositif de actuelle des engagements sont calculés sur la base du taux
complément de retraites comme un régime à prestations définies des obligations d’État ou, lorsque les marchés financiers sont
malgré l’existence des butoirs qui limitent les engagements de la suffisamment liquides, d’entreprises qualifiées de « Première
Société et bien que les engagements n’aient pas un caractère Qualité » avec une durée équivalente à celle des engagements
continu et stable. à la date d’évaluation.
Cette qualification en régime à prestations définies amène la Les taux de rendement attendus des actifs sur le long terme
constatation d’une provision au titre des engagements futurs. ont été déterminés en tenant compte, pour chaque pays, de la
structure du portefeuille d’investissements.
Régimes à Indemnités
prestations de départ Médailles Frais
En millions d’euros définies à la retraite du travail médicaux Total
A. Réconciliation de la provision
Provision début de période (1 055,1) (100,1) (14,6) (44,3) (1 214,1)
Acquisition/transfert (159,3) 3,7 (0,4) (26,9) (182,9)
Charge (produit) reconnu (71,1) (5,4) (0,4) (4,2) (81,1)
Contributions employeurs 106,0 10,5 1,1 3,0 120,6
Impact taux de change 7,7 0,1 2,4 10,2
Provision fin de période (a)
(1 171,8) (91,2) (14,3) (70,0) (1 347,3)
B. Charge comptable de l’exercice 2007
Coût des services rendus 30,2 4,9 0,9 1,4 37,4
Charge d’intérêts 90,0 4,1 0,6 3,0 97,7
Rendement attendu des actifs de couverture (49,9) (0,1) (50,0)
Amortissement du coût des services passés - droits non acquis 0,3 (0,4) (0,4) (0,5)
Amortissement des pertes (gains) actuariels 2,0 0,3 (1,1) 0,2 1,4
Réduction/liquidation (2,8) (3,4) (6,2)
Évolution de la réserve de gestion du surplus 1,3 1,3
Charge (produit) reconnu 71,1 5,4 0,4 4,2 81,1
C. Reconciliation des engagements sur 2007
Engagement début de période 1 940,0 100,4 14,6 45,8 2 100,8
Coût des services rendus 30,2 4,9 0,9 1,4 37,4
Charge d’intérêts 90,0 4,1 0,6 3,0 97,7
Cotisations des salariés 2,7 2,7
Modification de régime (4,2) 15,3 (1,6) 9,5
Réduction/liquidation (2,8) (1,2) (4,0)
Achat (vente) 169,2 (5,9) 0,4 26,6 190,3
Prestations payées (107,2) (10,4) (1,1) (3,0) (121,7)
Pertes (gains) actuariels (142,8) (11,7) (1,1) (4,4) (160,0)
Impact taux de change (48,0) (0,1) (2,2) (50,3)
Engagement fin de période 1 927,1 95,4 14,3 65,6 2 102,4
D. Réconciliation des actifs financiers sur 2007
Valeur vénale des actifs début de période 780,7 2,3 783,0
Achat (vente) 11,2 11,2
Rendement des actifs de couverture 52,2 0,1 52,3
Contributions employeurs 106,0 10,5 1,1 3,0 120,6
Contributions employés 2,7 2,7
Prestations payées (107,2) (10,4) (1,1) (3,0) (121,7)
Impact taux de change (41,5) (41,5)
Valeur vénale des actifs fin de période 804,1 2,5 806,6
Régimes à Indemnités
prestations de départ Médailles Frais
En millions d’euros définies à la retraite du travail médicaux Total
E. Reconciliation de la situation financière fin 2007
Engagement (1 927,1) (95,4) (14,3) (65,6) (2 102,4)
Valeurs des actifs de couverture 804,1 2,5 806,6
(Déficit) surplus (1 123,0) (92,9) (14,3) (65,6) (1 295,8)
Montants des pertes (gains) actuariels non reconnus (48,4) (9,2) (2,8) (60,4)
Montant des services passés non reconnus - droits non acquis 6,0 10,9 (1,6) 15,3
Réserve de gestion du surplus (6,4) (6,4)
Provision (a) (1 171,8) (91,2) (14,3) (70,0) (1 347,3)
(a) En 2007, provision nette des actifs : voir note 24 Provisions et avantages au personnel et note 16 Actifs financiers non courants.
Les engagements du Groupe en matière de retraite et avantages similaires se présentent ainsi au 31 décembre 2006 :
Régimes à Indemnités
prestations de départ Médailles Frais
En millions d’euros définies à la retraite du travail médicaux Total
A. Réconciliation de la provision
Provision début de période (1 107,6) (99,1) (13,6) (47,9) (1 268,2)
Acquisition/transfert (3,1) (0,1) (0,9) (1,0) (5,1)
Charge (produit) reconnu (71,8) (10,3) (1,3) (3,3) (86,7)
Contributions employeurs 111,0 9,3 1,1 2,9 124,3
Évolution de la réserve de gestion du surplus 0,1 0,1
Impact taux de change 16,3 0,1 0,1 5,0 21,5
Provision fin de période (1 055,1) (100,1) (14,6) (44,3) (1 214,1)
B. Charge comptable de l’exercice 2006
Coût des services rendus 38,9 6,5 0,9 1,3 47,6
Charge d’intérêts 80,4 4,3 0,5 2,5 87,7
Rendement attendu des actifs de couverture (45,9) (0,1) (46,0)
Amortissement du coût des services passés - droits non acquis 0,2 (0,4) 0,1 (0,1) (0,2)
Amortissement des pertes (gains) actuariels (5,0) 0,2 (0,2) (0,4) (5,4)
Réduction (2,1) (0,2) (2,3)
Achat (vente) 5,3 5,3
Charge (produit) reconnu 71,8 10,3 1,3 3,3 86,7
C. Reconciliation des engagements sur 2006
Engagement début de période 2 026,7 99,8 13,6 50,0 2 190,1
Coût des services rendus 38,9 6,5 0,9 1,3 47,6
Charge d’intérêts 80,4 4,3 0,5 2,5 87,7
Cotisations des salariés 2,6 2,6
Modification de régime 5,7 5,7
Réduction/liquidation (2,2) (0,2) (2,4)
Achat (vente) (2,4) 1,5 1,0 0,5 0,6
Prestations payées (90,2) (9,8) (1,1) (2,9) (104,0)
Pertes (gains) actuariels (46,4) (1,5) (0,2) (0,8) (48,9)
Impact taux de change (73,1) (0,2) (0,1) (4,8) (78,2)
Engagement fin de période 1 940,0 100,4 14,6 45,8 2 100,8
Les engagements du Groupe en matière de retraite et avantages similaires se présentent ainsi au 31 décembre 2005 :
Régimes à Indemnités
prestations de départ à Médailles du Frais
En millions d’euros définies la retraite travail médicaux Total
A. Réconciliation de la provision
Provision début de période (1 127,0) (97,9) (13,2) (41,8) (1 279,9)
Acquisition/transfert 9,6 9,6
Charge (produit) reconnu (71,4) (9,7) (1,5) (3,5) (86,1)
Contributions employeurs 98,3 8,7 1,1 2,9 111,0
Impact taux de change (17,1) (0,2) (5,5) (22,8)
Provision fin de période (1 107,6) (99,1) (13,6) (47,9) (1 268,2)
B. Charge comptable de l’exercice 2005
Coût des services rendus 32,8 5,7 0,9 1,1 40,5
Charge d’intérêts 80,2 4,6 0,6 2,6 88,0
Rendement attendu des actifs de couverture (36,3) (0,1) (36,4)
Amortissement du coût des services passés - droits acquis 0,1 0,1 0,2
Amortissement du coût des services passés - droits non acquis 1,3 (0,4) (0,1) 0,8
Amortissement des pertes (gains) actuariels (1,4) (0,1) (0,1) (1,6)
Réduction (5,9) (0,3) (6,2)
Liquidation 0,6 0,2 0,8
Charge (produit) reconnu 71,4 9,7 1,5 3,5 86,1
Régimes à Indemnités
prestations de départ à Médailles du Frais
En millions d’euros définies la retraite travail médicaux Total
C. Reconciliation des engagements sur 2005
Engagement début de période 1 766,6 93,2 13,2 39,9 1 912,9
Coût des services rendus 32,8 5,7 0,9 1,1 40,5
Charge d’intérêts 80,2 4,6 0,6 2,6 88,0
Cotisations des salariés 2,5 2,5
Modification de régime 6,5 0,1 6,6
Réduction/liquidation (5,3) (0,1) (5,4)
Achat (vente) 3,1 3,1
Prestations payées (104,7) (8,2) (1,1) (2,9) (116,9)
Pertes (gains) actuariels 158,0 4,5 (0,2) 3,8 166,1
Impact taux de change 87,0 0,1 0,1 5,5 92,7
Engagement fin de période 2 026,7 99,8 13,6 50,0 2 190,1
D. Réconciliation des actifs financiers sur 2005
Valeur vénale des actifs début de période 650,2 1,7 651,9
Achat (vente) 3,3 3,3
Rendement des actifs de couverture 62,5 62,5
Contributions employeurs 94,8 8,4 1,1 2,9 107,2
Contributions employés 2,5 2,5
Prestations payées (93,4) (8,0) (1,1) (2,9) (105,4)
Impact taux de change 55,5 55,5
Valeur vénale des actifs fin de période 775,4 2,1 777,5
E. Reconciliation de la situation financière fin 2005
Engagement (2 026,7) (99,8) (13,6) (50,0) (2 190,1)
Valeurs des actifs de couverture 775,4 2,1 777,5
(Déficit) surplus (1 251,3) (97,7) (13,6) (50,0) (1 412,6)
Montants des pertes (gains) actuariels non reconnus 138,4 3,8 2,5 144,7
Montant des services passés non reconnus - droits non acquis 5,3 (5,2) (0,4) (0,3)
Provision (1 107,6) (99,1) (13,6) (47,9) (1 268,2)
Les montants ci-dessus peuvent être analysés comme suit, par zone géographique au 31 décembre 2007 :
Les montants ci-dessus peuvent être analysés comme suit, par zone géographique au 31 décembre 2005 :
Les différents taux de rendement attendus des actifs sont les suivants :
2006
Zone euro 40,88 % 30,75 % 3,71 % 21,08 % 3,58 %
États-Unis - Canada 61,31 % 38,69 % 0,00 % 0,00 % 0,00 %
Japon 60,00 % 32,00 % 8,00 % 0,00 % 0,00 %
2007
Zone euro 35,19 % 47,14 % 2,34 % 12,31 % 3,03 %
États-Unis - Canada 60,25 % 36,00 % 3,75 % 0,00 % 0,00 %
Japon 41,89 % 37,33 % 4,38 % 0,00 % 16,40 %
25.6. Sensibilité à une variation d’un point de taux de l’obligation au titre des plans
de couverture maladie
Cette note fournit l’information concernant la répartition des emprunts du Groupe par instrument. Pour plus d’informations sur les
instruments financiers et l’exposition au risque de taux et de change, se référer à la note 29.
L’endettement net du groupe Air Liquide se décompose comme suit :
Conformément à la politique du Groupe de diversification des acquisitions réalisées par le Groupe. L’encours de papier
sources de financement, la dette est répartie selon plusieurs commercial, en augmentation par rapport à fin 2006, s’élève à
types d’instruments (marchés de capitaux et dettes bancaires). 879,6 millions d’euros au 31 décembre 2007. Selon la politique
Les obligations long terme sous format EMTN et les placements du Groupe, les encours des programmes de papier commercial
privés constituent la première source de financement et doivent être couverts par des lignes de crédit confirmées long
représentent 59 % de la dette brute au 31 décembre 2007. terme. L’augmentation des dettes bancaires au 31 décembre
Les encours d’émission liés au programme EMTN s’élèvent 2007 résulte principalement de la mise en place de financements
à 2,5 milliards d’euros (montant nominal) à fin 2007, dont externes au Japon en 2007.
900 millions d’euros ont été émis en 2007 pour financer les
La valeur au bilan des emprunts et dettes financières se répartit de la façon suivante, entre d’une part le montant à l’émission et d’autre
part l’incidence des coûts amortis et des justes valeurs :
Valeurs
2007 Nominal au bilan Échéance des valeurs au bilan
À la < 1 an Entre 1 an et 5 ans > 5 ans
demande
En millions d’euros 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 > 2016
Obligations 2 552,3 2 557,5 30,4 4,0 496,2 301,5 6,2 699,3 507,9 512,0
Placements privés 576,6 587,8 55,7 261,5 67,9 202,7
Programmes de
papier commercial (a) 881,0 879,6 879,6
Dettes bancaires,
découverts et autres
dettes financières 1 118,8 1 117,2 263,8 53,3 48,8 51,8 245,0 203,2 209,0 5,0 37,3
Locations
financement (b) 49,2 49,2 21,6 9,3 5,1 2,9 1,8 1,5 2,9 0,5 3,6
Options de rachat
de titres des intérêts
minoritaires 172,9 172,9 160,8 12,1
Total emprunts et
dettes financières 5 350,8 5 364,2 160,8 371,5 340,2 550,1 424,1 1 335,3 904,0 719,8 5,5 40,9 512,0
(a) Pour les encours de papier commercial, la date d’échéance retenue est celle des lignes de crédit confirmées.
(b) Voir note 15.3. Locations financement.
(a) Pour les encours de papier commercial, la date d’échéance retenue est celle des lignes de crédit confirmées.
(b) Voir note 15.3. Locations financement.
Valeurs
2005 Nominal au bilan Échéance des valeurs au bilan
À la < 1 an Entre 1 an et 5 ans > 5 ans
demande
En millions d’euros 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 > 2014
Obligations 1 844,8 1 937,8 25,1 207,4 21,3 2,4 516,0 314,6 316,3 534,7
Placements privés 801,4 810,5 6,1 150,2 57,0 295,2 84,8 217,2
Programmes de papier
commercial (a) 775,0 775,0 775,0
Dettes bancaires,
découverts et autres
dettes financières 595,0 595,0 340,0 69,1 15,0 135,4 14,1 7,0 3,1 0,8 10,5
Locations financement (b)
102,4 102,4 32,6 28,5 17,1 4,2 3,2 3,6 1,3 1,2 1,0 9,7
Options sur intérêts
minoritaires 175,4 175,4 134,9 13,9 13,2 13,4
Total emprunts et
dettes financières 4 294,0 4 396,1 134,9 417,7 455,2 123,6 450,6 533,3 410,0 996,6 318,3 546,2 9,7
(a) Pour les encours de papier commercial, la date d’échéance retenue est celle des lignes de crédit confirmées.
(b) Voir note 15.3. Locations financement.
La politique du Groupe consiste à répartir dans le temps les 26.2. Répartition par devises
échéances de remboursement de sa dette long terme (obligations,
placements privés et dettes bancaires) afin de limiter le montant
de l’endettement net
annuel à refinancer. Pour les encours de papier commercial, Le Groupe assure une couverture naturelle et réduit son
la date d’échéance retenue dans les tableaux ci-dessus est exposition aux fluctuations de change en choisissant la devise
celle des lignes de crédit confirmées destinées à garantir la d’endettement en fonction de la monnaie dans laquelle les flux de
liquidité des financements court terme. Au 31 décembre 2007, trésorerie qui permettront de rembourser la dette seront générés.
l’échéance 2012 correspond au terme du prêt syndiqué qui a été Ainsi dans les pays principalement hors zones euro, dollar
prolongé en juillet 2005. américain et yen, les financements sont réalisés soit en monnaie
locale, soit en devise étrangère (euro ou dollar américain) lorsque
les contrats de vente sont indexés sur cette dernière. La dette
libellée en autres devises comprend principalement la dette en
sterling et en renminbi.
Dans le cadre du financement intra-groupe multi-devises, la les filiales étrangères. À titre d’exemple, sur les 822 millions
trésorerie centrale convertit les devises de la dette levée sur les d’euros de dette brute en dollars américains (correspondant à
marchés financiers pour refinancer les filiales dans leurs devises 755,7 millions d’euros de dette nette + 66,3 millions d’euros
fonctionnelles. Le détail du portefeuille de ces contrats d’échange de trésorerie), 313,4 millions d’euros ont été directement levés
de devises est donné ci-dessous. en dollars américains et 508,6 millions d’euros ont été levés
en euros et transformés en dollars américains en utilisant des
Une partie de la dette euros (678,7 millions d’euros) levée sur
contrats d’échange de devises.
les marchés a été convertie en d’autres devises pour financer
Prêts à moins
d’un an, titres
de placement Contrats d’échange
2007 Dette brute initiale et banques de devises Dette nette ajustée Actifs immobilisés
En millions d’euros
EUR 4 115,1 (439,4) (678,7) 2 997,0 6 963,3
USD 313,4 (66,3) 508,6 755,7 2 316,7
JPY 555,1 (2,8) 146,6 698,9 1 003,1
Autres devises 403,5 (218,4) 23,5 208,6 3 176,3
Total 5 387,1 (726,9) 4 660,2 13 459,4
Prêts à moins
d’un an, titres
de placement Contrats d’échange
2006 Dette brute initiale et banques de devises Dette nette ajustée Actifs immobilisés
En millions d’euros
EUR 3 315,4 (605,3) (240,8) 2 469,3 6 454,2
USD 485,3 (24,7) 219,1 679,7 2 246,4
JPY 200,7 (23,7) 177,0 593,6
CAD (46,2) 106,7 60,5 381,6
Autres devises 342,7 (197,6) (85,0) 60,1 2 112,0
Total 4 344,1 (897,5) 3 446,6 11 787,8
Prêts à moins
d’un an, titres
de placement Contrats d’échange
2005 Dette brute initiale et banques de devises Dette nette ajustée Actifs immobilisés
En millions d’euros
EUR 3 300,4 (330,2) (346,7) 2 623,5 6 349,2
USD 515,0 (64,9) 334,2 784,3 2 534,8
JPY 212,4 (18,5) 193,9 644,0
CAD (14,6) 80,5 65,9 436,5
Autres devises 310,2 (170,0) (68,0) 72,2 2 108,2
Total 4 338,0 (598,2) 3 739,8 12 072,7
(a) Les compléments de couverture optionnelle correspondent à des caps non activés, qui permettent de déterminer à l’avance un taux d’intérêt maximum, tout en
profitant des taux d’intérêts court terme, en contrepartie du paiement d’une prime.
Au 31 décembre 2007, l’endettement à taux fixe représente totale du Groupe. En 2007, des swaps à taux fixe départ 2008
80 % de la dette brute corrigée des encours de placements ont été contractés pour un montant total de 30 milliards de yen,
court terme. Les couvertures optionnelles, qui étaient toutes soit 26 % de la dette yen à fin 2007.
activées au 31 décembre 2007, représentent 21 % de la dette
L’augmentation de l’encours moyen de la dette nette et du euros, était passé de 2,1 % en moyenne en 2005 à 2,9 % en
montant des intérêts nets résulte principalement de l’évolution moyenne en 2006. L’impact de cette hausse des taux d’intérêt
de la stratégie du Groupe en 2007. avait été contenu par les couvertures de taux en place (voir
tableau précédent « Part de la dette à taux fixe »).
Le taux moyen de la dette nette diminue légèrement en 2007 par
rapport à 2006. En effet, l’impact de la hausse des taux d’intérêts Les placements privés souscrits par la filiale American
en Europe sur la dette globale du Groupe a été contenu par les Air Liquide, Inc. (407,5 millions de dollars américains au
couvertures de taux en place et compensé par l’augmentation 31 décembre 2007) comprennent des clauses de ratios
de la dette libellée en yen. financiers qui sont respectées au 31 décembre 2007.
Le taux moyen de la dette nette augmentait légèrement en Par ailleurs, les deux émissions réalisées par le Groupe en 2007
2006 par rapport à 2005, dans un contexte de taux court terme dans le cadre du programme EMTN incluent une clause de
euro et dollar (principales devises d’endettement du Groupe) en changement de contrôle.
hausse. Ainsi, l’euribor, taux de référence pour les emprunts en
26.6. Autres informations Par ailleurs, les cessions de créances clients sans recours
représentent 39,1 millions d’euros contre 66,0 millions d’euros
Comme indiqué dans la note 17.3. des notes annexes aux états en 2006 et 84,3 millions d’euros en 2005. Ces éléments ne
financiers, les dettes en quote-part de la participation détenue constituent pas de risques ou d’engagements financiers pour le
par Air Liquide dans les sociétés mises en équivalence au Groupe.
31 décembre 2007 et contractées dans le cadre normal des
De plus, au 31 décembre 2007, une partie des emprunts a été
opérations s’élèvent à 54,3 millions d’euros contre 25,1 millions
garantie par des valeurs d’actifs d’un montant de 23,2 millions
d’euros au 31 décembre 2006 et 21,4 millions d’euros au
d’euros (54,8 millions d’euros au 31 décembre 2006 et
31 décembre 2005.
42,4 millions d’euros au 31 décembre 2005).
Comme indiqué dans la note 20 des notes annexes aux états d’euros au 31 décembre 2007, dont 277,3 millions d’euros au
financiers, les montants dus aux clients dans le cadre des contrats titre de Lurgi).
d’ingénierie sont inclus en autres passifs courants (342,6 millions
Une évaluation de la juste valeur des instruments financiers comptabilisée par le compte de résultat lorsque des indices
du Groupe est effectuée dans la mesure où les données des de pertes de valeur durables sont constatés ;
marchés financiers permettent une estimation pertinente de leur
! les placements de trésorerie dont l’échéance est inférieure à
valeur vénale dans une optique non liquidatrice.
trois mois étant soumis à un risque négligeable de changement
Les principales méthodes d’évaluation retenues sont les de valeur sont comptabilisés à leur coût historique (y compris
suivantes : intérêts courus) qui est supposé proche de leur juste valeur ;
! les titres de participation sont présentés à leur coût historique ! les emprunts et les dettes sont comptabilisés au coût amorti,
s’agissant de titres non cotés pour lesquels il n’existe calculé à l’aide du taux effectif. Les passifs financiers couverts
aucune référence de marché. Une dépréciation de valeur est par des swaps de taux d’intérêt (contrats d’échange de taux
d’intérêt) font l’objet d’une comptabilité de couverture ;
! la juste valeur des créances clients et des dettes fournisseurs rapport au risque identifié et reçoit semestriellement une liste
des activités industrielles et commerciales est assimilée à leur exhaustive de toutes les couvertures en vigueur.
valeur au bilan, compte tenu des échéances très courtes de
paiement de ces créances et de ces dettes. Sensibilité des instruments dérivés aux variations de cours
des devises
La politique du Groupe est de n’effectuer aucune opération
spéculative sur ses instruments financiers dérivés. De ce fait, Le tableau ci-dessous présente l’impact d’une variation de 10 %
la plupart des instruments financiers dérivés utilisés bénéficient des taux de change des devises « de risque » au 31 décembre
de la comptabilité de couverture. Les instruments dérivés qui ne 2007 sur le portefeuille d’instruments dérivés de change du
bénéficient pas de la comptabilité de couverture représentent Groupe. La sensibilité des instruments dérivés de change
des montants peu significatifs et ne correspondent pas à des provient essentiellement des swaps de change liés à l’activité de
opérations spéculatives. financement intra-groupe de la filiale Air Liquide Finance et des
couvertures de change à terme en dollar américain en portefeuille
au 31 décembre 2007.
En millions d’euros 1% -1% Pour mieux apprécier son exposition à ces risques, le Groupe a
mis en place des procédures de suivi de la situation financière de
Instruments dérivés de taux (a)
8,3 (30,3)
ses principaux clients.
(a) Comprend les sous-jacents des swaps d’émission.
Par ailleurs, l’évaluation du risque client est un élément important
dans le processus de décision des investissements.
Tous les instruments de couverture mis en place pour la
gestion du risque de taux ou de change correspondent à des Le risque de contrepartie bancaire est lié aux encours
risques identifiés. La sensibilité des instruments dérivés de d’instruments financiers et aux lignes de crédit contractées avec
taux provient essentiellement des instruments de couverture chaque banque. Selon sa politique financière, le Groupe ne peut
à taux fixe et de couvertures optionnelles souscrits par la filiale conclure des instruments financiers qu’avec des contreparties
Air Liquide Finance afin de respecter la politique financière du bénéficiant d’une notation minimum long terme « A » chez
Groupe. Standard & Poor’s ou « A2 » chez Moody’s. Concernant les lignes
de crédit, celles-ci sont réparties sur plusieurs banques pour
Risque de contrepartie éviter leur concentration. La liste des contreparties bancaires et
Les risques de contrepartie pour Air Liquide portent celle des instruments financiers font l’objet d’une revue régulière
potentiellement sur les comptes clients et les contreparties et d’une approbation par le Comité financier.
bancaires.
Risque de liquidité
La politique financière du Groupe consiste à répartir dans le Les flux de trésorerie liés à cette activité peuvent donc varier
temps les échéances de remboursement de sa dette long significativement selon les prises de commandes.
terme afin de limiter le montant annuel à refinancer. Le risque de
liquidité est également réduit grâce à la régularité de la capacité Risque de matière première (Contrats d’énergie)
d’autofinancement générée par le Groupe. Le tableau précédent
L’essentiel des approvisionnements en énergie d’Air Liquide est
représente les flux de trésorerie futurs liés aux principaux éléments
réalisé au travers de contrats d’achat à terme, à un prix fixe ou
du bilan et aux instruments financiers dérivés enregistrés à la
indexé.
clôture des deux derniers exercices. Les flux d’intérêts sont
calculés selon la norme IFRS7 et représentent les intérêts à payer La norme IAS39 prévoit l’intégration dans son périmètre des
pour chaque période concernée. opérations d’achat et de vente à terme de tout actif non financier,
dès lors que ces transactions présentent des caractéristiques
La progression à fin 2007 de l’encours d’emprunts et dettes
similaires à des instruments dérivés.
financières non courantes entre un an et cinq ans reflète
essentiellement la mise en place de financements externes au Toutefois, la norme IAS39 considère que les contrats à terme
Japon en 2007 ainsi que l’émission obligataire réalisée par le portant sur des actifs non financiers ne doivent pas être considérés
Groupe en octobre 2007. L’augmentation à fin 2007 de l’encours comme des dérivés dès lors que ceux-ci ont été conclus afin de
d’emprunts et dettes financières non courantes supérieurs à cinq faire face aux besoins de l’activité « courante » de l’entreprise,
ans correspond principalement à l’émission obligataire réalisée se caractérisant par une prise de livraison à l’échéance du sous-
par le Groupe en juillet 2007. jacent pour utilisation dans le processus industriel de l’entreprise.
Air Liquide n’achetant pas d’électricité ou de gaz naturel dans
L’acquisition de Lurgi, le 20 juillet 2007, a impacté positivement
un objectif de spéculation ou d’arbitrage sur l’évolution du cours
la gestion de la liquidité du Groupe. En effet, dans le cadre de son
des matières premières, aucun des contrats à terme relatifs aux
activité Ingénierie, le Groupe reçoit des acomptes importants.
achats d’énergie ne répond à la définition d’un instrument dérivé.
Le Groupe enregistre en CFF les impacts comptables comptabilisés en CIN en 2007 correspondent à des opérations
correspondant à des instruments financiers dérivés couvrant de change réalisées par le Groupe dans le cadre de sa politique
des flux futurs hautement probables. Les impacts comptables de couverture des dividendes et à la mise en place d’un
enregistrés en CJV correspondent à des instruments financiers financement intra-groupe en yen.
dérivés couvrant des éléments déjà comptabilisés. Les impacts
30.1. Transactions avec les entreprises En raison des activités et de l’organisation juridique du Groupe,
seules les sociétés mises en équivalence et les sociétés
comprises dans le périmètre de consolidées par intégration proportionnelle sont considérées
consolidation comme des parties liées au Groupe. Les opérations réalisées entre
ces sociétés et les filiales du Groupe ne sont pas significatives.
Les états financiers consolidés comprennent les états financiers
de L’Air Liquide S.A. et de toutes les filiales énumérées dans le Les informations relatives aux sociétés mises en équivalence
tableau figurant en page 180. L’Air Liquide S.A. est la société sont détaillées dans la note 17 de l’annexe.
mère ultime du Groupe.
La variation entre 2006 et 2007 résulte principalement de l’acquisition de Singapore Oxygen Air Liquide Pte Ltd (Singapour) et de la
cession de Hong Kong Oxygen Group (Hong Kong).
Les nombres d’options et prix d’exercice indiqués ont été Les options attribuées aux mandataires sociaux et membres
ajustés de la division par deux du nominal de l’action intervenue du Comité exécutif ont les mêmes caractéristiques que celles
le 13 juin 2007. attribuées à l’ensemble des bénéficiaires d’options au sein
du Groupe.
La juste valeur ajustée et corrigée de la division du nominal des
options accordées en 2007 déterminée selon la norme IFRS2 Le total des options attribuées antérieurement à Alain Joly,
s’élève à 22 euros par option (15,03 euros par option en 2006). administrateur, et restant à lever au 31 décembre 2007 s’élève à
Ces montants sont comptabilisés en charges sur la période de 49 906 options (en nombre ajusté) au prix moyen de 49,40 euros
blocage de l’option. Les montants qui seront comptabilisés sur (78 010 options au prix moyen de 101,67 euros à fin 2006 en
les exercices futurs au titre des options accordées s’élèvent à données historiques). Toutes ces options lui ont été attribuées
8 226 milliers d’euros au 31 décembre 2007 (6 774 milliers avant 2001, au titre de ses fonctions de Président-Directeur
d’euros au 31 décembre 2006). Général de la Société.
Aucune option n’a été octroyée aux autres administrateurs non
dirigeants dans le cadre de ces plans.
NOTE 31 ENGAGEMENTS
En outre, le Groupe a des engagements d’achat d’énergie pour Le Groupe n’a pas d’engagement à payer des loyers
un montant de 644 millions d’euros au 31 décembre 2007 conditionnels, ni de contrats de sous-location.
(195 millions d’euros au 31 décembre 2006 et 204 millions
Les montants des paiements futurs minimaux à payer au titre
d’euros au 31 décembre 2005). Les engagements sont couverts
des contrats de location simple non résiliables au 31 décembre
par des engagements réciproques reçus des clients dans le
2007 sont les suivants :
cadre des contrats de fourniture de gaz à long terme.
Le Groupe n’a actuellement connaissance d’aucun fait un passé récent son patrimoine, sa situation financière ou son
exceptionnel, litige ou éléments liés à l’environnement résultat.
susceptibles d’affecter ou d’avoir affecté substantiellement dans
La directive européenne établissant un système de quotas concernées. Les quotas annuels attribués à Air Liquide (environ
d’émission de gaz à effets de serre dans l’Union européenne a 1,2 million de tonnes de CO2 par an pour la période 2005 à 2007)
pour objectif, comme le protocole de Kyoto, la diminution des ont couvert les émissions réalisées en 2005, 2006 et 2007.
émissions de ces gaz. Elle s’applique à l’industrie, pour le CO2,
Aucun actif ni passif n’est constaté au 31 décembre 2007.
depuis le 1er janvier 2005. En 2004, chaque pays a transposé la
Les résultats obtenus sur les ventes de droits de 2007 sont
directive dans sa législation et alloué des quotas aux installations
négligeables.
Impact sur le
chiffre d’affaires
En millions d’euros de 2007
Total de l’effet périmètre 503,3
Le principal effet de périmètre (consolidation de Lurgi AG et ses filiales à compter de juillet 2007)
impacte positivement le chiffre d’affaires 2007 de : 361,1
A) Acquisitions et cessions
Impacts périmètre en 2007
Acquisitions :
! Renz Medizintechnik Handels GmbH, Jonas Medizintechnik Handels GmbH, Werner & Müller Medizintechnik Service GmbH,
Fabig-Peters Medizintechnik GmbH & Co. KG, Holm Medizintechnik GmbH acquis par VitalAire GmbH (Allemagne) 8,3
! 50 % de Singapore Oxygen Air Liquide Pte Ltd (Singapour) et d’Eastern Industrial Gases (Thaïlande) acquis par la Société
d’Oxygène et d’Acétylène d’Extrême-Orient (France) ; passage de mise en équivalence à intégration globale d’Air Liquide
Vietnam Co. Ltd (ex Vietnam Industrial Gases) dans la Société d’Oxygène et d’Acétylène d’Extrême-Orient (France) 77,5
! Celki International Ltd et ses filiales (Hong Kong) acquis par Air Liquide Santé International 4,1
! Linde Gas UK (Royaume-Uni) acquis par Air Liquide UK Ltd et Allied Respiratory Ltd (Royaume-Uni) acquis par Air Liquide Ltd
(ex Linde Gas UK) 40,2
! Messer Hellas acquis par AL Hellas (Grèce) 1,3
! Scott Specialty Gases Inc. acquis par Air Liquide America Speciality Gases LLC (États-Unis) ; Scott Specialty Gases
Netherlands B.V. acquis par Air Liquide B.V. (Pays-Bas) 10,0
! Autres 0,1
Cessions :
! Omasa S.p.A. cédé par Air Liquide Italia Service S.r.l. (Italie) (3,7)
! Activité Soudage cédée par Air Liquide Argentina (Argentine) (2,6)
! MG Tarature S.r.l. cédé par Air Liquide Italia S.p.A. (Italie) (0,6)
! Hong Kong Oxygen Group (Hong Kong) cédé par la Société d’Oxygène et d’Acétylène d’Extrême-Orient (France) (17,3)
! Trescal B.V. cédé par Air Liquide B.V. (Pays-Bas) (0,6)
! Trescal Spain et ITM S.A. cédés par AL Air Liquide España S.A. (Espagne) (0,5)
! Trescal France cédé par Air Liquide Innovation (France) (6,3)
! Metrotech cédé par Air Liquide Innovation (France) (1,7)
! Trescal GmbH cédé par Air Liquide Deutschland GmbH (Allemagne) (1,1)
! Trescal Sweden A.B. cédé par Air Liquide Gas A.B. (Suède) (0,2)
! Arepa Test & Kalibrering A.S. cédé par Air Liquide Danmark A.S. (Danemark) (0,5)
Impact sur le
chiffre d’affaires
En millions d’euros de 2007
Poursuite des impacts périmètre de 2006
Acquisitions :
! Nord Service Projects GmbH acquis par VitalAire GmbH (Allemagne) 4,1
! Aerial Machine & Tool acquis par Aqualung USA (États-Unis) 4,3
! Toshiba Nano Analysis K.K. acquis par Japan Air Gases (Japon) 29,7
Cessions :
! Sabine Cogen, L.P. cédé par AL America Corporation (États-Unis) (10,2)
! Napac cédé par AL Services (France) (1,3)
! Société d’Utilisation Scientifique et Industrielle du Froid (France) cédée par L’Air Liquide S.A. (13,4)
! Activité propane (LPG) cédée par Air Liquide Gas A.B. (Suède) (9,5)
! Activité propane (LPG) cédée par Air Liquide Deutschland GmbH (Allemagne) (3,5)
B) Changements de méthode de consolidation
Europe
! Aiolos Medical A.B. : passage de mise en équivalence à intégration globale (Suède) 3,2
Asie-Pacifique
! A-TEC Co. Ltd K.K. au Japon : passage de mise en équivalence à intégration globale dans Japan Air Gases Ltd (Japon) 14,8
! Passage de mise en équivalence à intégration globale de Air Liquide Engineering South Asia (Singapour) 17,6
C) Sociétés créées et nouvellement consolidées sans effet périmètre sur le chiffre d’affaires
Europe
! Fabriques d’Oxygène du Sud-Ouest Réunies (France) : passage de mise en équivalence à intégration globale
Asie-Pacifique
! Air Liquide-TPCC Gases Co., Ltd (Chine)
! AL Cangzhou Co., Ltd (Chine)
! AL Dalian Co., Ltd (Chine)
! AL Tangshan Co., Ltd (Chine)
! AL Tianjin Yongli Co., Ltd (Chine)
! AL Wuhan Co., Ltd (Chine)
! AL Yingkou Co., Ltd (Chine)
! AL Zhangjiagang Industry Gas Co., Ltd (Chine)
D) Fusions, acquisitions et cessions sans effet périmètre sur le chiffre d’affaires
Europe
! Fusion d’Air Liquide Partners dans Air Liquide Participations (France)
! Fusion d’Air Solutions dans Sudac Air Service (France)
! Fusion d’Air Liquide Stahlflaschen GmbH & Co. KG ; Air Liquide Zweite Vermögensverwaltungs GmbH dans Air Liquide Deutschland GmbH
(Allemagne)
! Fusion de Farmec S.r.l. dans Farmec Nuova S.r.l. (Italie)
Asie
! Fusion de Japan Air Gases Ltd dans Air Liquide Japan Ltd (Japon)
! Consolidation par intégration globale de Société d’Exploitation de Produits pour les Industries Chimiques Shanghai (Chine) dans la Société
d’Exploitation de Produits pour les Industries Chimiques (France)
COURS MOYEN
COURS DE CLÔTURE
180 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2007 AIR LIQUIDE DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2007 AIR LIQUIDE 181 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2007 AIR LIQUIDE 182
Détail des participations du groupe Air Liquide au 31 décembre 2007 dans :
1 Air Liquide Electronics Materials (France) : 18 Air Liquide Proprietary Limited (Afrique du Sud) :
100 % dont 76,49 % détenus par l’Air Liquide S.A. et 23,51 % par En 2007, Air Liquide International a acheté 2,48 % d’Air Liquide Proprietary
Chemoxal. Limited (Afrique du Sud), auparavant détenus par la Société d’Oxygène et
2 Fabriques d’Oxygène du Sud-Ouest Réunies (France) : d’Acétylène d’Extrême-Orient (France).
Au 31 décembre 2007, Air Liquide International détient 83,09 % d’Air Liquide
100 % dont 50 % détenus par l’Air Liquide S.A. et 50 % detenus par la
Proprietary Limited (Afrique du Sud).
Société des Gaz Industriels de France.
19 Air Liquide Middle East (Moyen-Orient) :
3 Société des Gaz Industriels de France (France) :
En 2007, Air Liquide S.A. a cédé à Air Liquide Middle East (Moyen-Orient)
100 % dont 65,13 % détenus par Air Liquide S.A. et 34,87 % par la Société
ses titres de la Société d’Oxygène et d’Acétylène du Liban Sal (Liban).
Industrielle des Gaz de l’Air.
20 Société d’Oxygène et d’Acétylène de Madagascar
4 Air Liquide Deutschland GmbH (Allemagne) :
(Madagascar) :
100 % dont 92,48 % détenus par Air Liquide Industriegase GmbH & Co. KG
73,73 % dont 66,74 % détenus par Air Liquide International et 7,36 % par Air
et 7,52 % par Air Liquide International.
Liquide Réunion (détenu à 95,01 % par le Groupe).
5 Air Liquide Large Industry S.A. (Belgique) : En 2007, Air Liquide International a acheté à la Société d’Oxygène et
100 % dont 74,26 % détenus par Air Liquide Eurotonnage et 25,74 % par Air d’Acétylène d’Extrême-Orient (France) ses titres dans la Société d’Oxygène
Liquide International. et d’Acétylène de Madagascar (Madagascar).
6 Air Liquide Industries Belgium (Belgique) : 21 Daesung Sanso (Corée du Sud) :
100 % dont 53,51 % détenus par Air Liquide Eurotonnage et 46,49 % par Air 40 % dont 20 % détenus par Air Liquide S.A. et 20 % par Air Liquide Japan
Liquide International. Ltd.
7 Air Liquide Danmark A.S. (Danemark) : 22 Société d’Oxygène et d’Acétylène d’Extrême-Orient
100 % dont 43,01 % détenus par Air Liquide International Corp. et 56,99 % (France) :
par Air Liquide International. En 2007, Air Liquide International a acquis 13,2 % des titres de la Société
8 Air Liquide Industrie B.V. (Pays-Bas) : d’Oxygène et d’Acétylène d’Extrême-Orient (France) auparavant détenus par
100 % dont 55,37 % détenus par Air Liquide Eurotonnage et 44,63 % par Air l’Air Liquide S.A.
Liquide International. Au 31 décembre 2007, Air Liquide International détient 100 % de la Société
d’Oxygène et d’Acétylène d’Extrême-Orient (France).
9 Lamers High Tech Systems B.V. (Pays-Bas) :
23 Air Liquide Shenyang Teisan Co., Ltd (Chine) :
100 % dont 51 % détenus par Air Liquide B.V. et 49 % par Air Liquide
Electronics Systems. 100 % dont 50 % détenus par Air Liquide International et 50 % par Air Liquide
Japan Ltd.
10 Sociedade Portuguesa do Ar Liquido (Portugal) :
24 Air Liquide Shanghai Co., Ltd (Chine) :
99,95 % dont 74 % détenus par Air Liquide International, 25,93 % par L’Air
Liquide S.A. et 0,02 % par Air Liquide Santé International. 100 % dont 90,77 % détenus par Air Liquide International et 9,23 % par Air
Liquide Japan Ltd.
11 Carbagas S.A. (Suisse) :
25 Air Liquide Pudong Co., Ltd (Chine) :
70 % dont 40 % détenus par Carba Holding AG et 30 % par Air Liquide
International. 100 % dont 75 % détenus par Air Liquide Shanghai et 25 % détenu par Air
Liquide Japan Ltd.
12 Air Liquide Belgium S.A. (Belgique) :
26 Air Liquide Korea (Corée du Sud) :
99,97 % dont 50,01 % détenus par Air Liquide Belge S.A. (détenu à 99,95 %
par le Groupe) et 49,99 % par Air Liquide International. 100 % dont 50 % détenus par Air Liquide International et 50 % par Air Liquide
Japan Ltd.
13 Air Liquide Benelux S.A. (Belgique) :
27 Air Liquide Réunion (La Réunion) :
99,97 % dont 50,01 % détenus par Air Liquide Belge S.A. (détenu à 99,95 %
par le Groupe) et 49,99 % par Air Liquide International. En 2007, Air Liquide International a acheté à la Société d’Oxygène et
d’Acétylène d’Extrême-Orient (France) ses titres dans Air Liquide Réunion.
14 American Air Liquide Holdings, Inc. (États-Unis) :
28 Esqal (Nouvelle-Calédonie) :
100 % dont 97,33 % détenus par American Air Liquide, Inc. (États-Unis) et
2,67 % détenu par Carba Holdings AG (Suisse). En 2007, Air Liquide International a acheté 99,97 % d’Esqal (Nouvelle-
Calédonie), auparavant détenus par la Société d’Oxygène et d’Acétylène
15 Société des Gaz Industriels de la Guadeloupe (Guadeloupe) : d’Extrême-Orient (France).
En 2007, Air Liquide International a acheté 31,16 % de la Société des Gaz Au 31 décembre 2007, Air Liquide International détient 99,97 % d’Esqal
Industriels de la Guadeloupe (Guadeloupe), auparavant détenus par la Société (Nouvelle-Calédonie).
d’Oxygène et d’Acétylène d’Extrême-Orient (France).
29 Gaz de Polynésie (Polynésie Française) :
Au 31 décembre 2007, Air Liquide International détient 93,50 % de la Société
des Gaz Industriels de la Guadeloupe (Guadeloupe). En 2007, Air Liquide International a acheté 100 % de Gaz de Polynésie
(Polynésie Française), auparavant détenus par la Société d’Oxygène et
16 Air Liquide Spatial (Guyane) : d’Acétylène d’Extrême-Orient (France).
98,79 % dont 54,86 % détenus par Air Liquide International, 30 % détenus Au 31 décembre 2007, Air Liquide International détient 100 % de Gaz de
par Société Guyanaise de l’Air Liquide (détenue à 97,04 % par le Groupe) et Polynésie (Polynésie Française).
14,85 % par Air Liquide Italia S.p.A. (détenu à 99,76 % par le Groupe).
30 Air Liquide Far Eastern Ltd (Taïwan) :
17 Société Martiniquaise de L’Air Liquide (Martinique) : 65 % dont 32,83 % détenus par Air Liquide International et 32,17 % par Air
En 2007, Air Liquide International a acheté 23,91 % de la Société Martiniquaise Liquide Japan Ltd.
de L’Air Liquide (Martinique), auparavant détenus par la Société d’Oxygène et
31 Air Liquide Australia Ltd (Australie) :
d’Acétylène d’Extrême-Orient (France).
Au 31 décembre 2007, Air Liquide International détient 71,70 % de la Société En 2007, la Société d’Oxygène et d’Acétylène d’Extrême-Orient (France) a
Martiniquaise de L’Air Liquide (Martinique). cédé ses titres à Air Liquide International.
100 % dont 79,74 % détenus par Air Liquide International Corp. et 20,26 %
par Air Liquide International.
Les sociétés indiquées par P sont consolidées par intégration proportionnelle et celles indiquées par E sont consolidées par mise en équivalence.
Les autres sociétés sont consolidées par intégration globale.
Après le nom de chaque filiale est indiqué le pourcentage d’intérêt au final du groupe Air Liquide.
Les droits de vote ne sont pas différents des pourcentages de participation détenus.
Bilan 186
Compte de résultat 188
Annexe 190
Inventaire des valeurs mobilières détenues en portefeuille au 31 décembre 2007 204
Rapport général des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels 206
Résultats financiers de la Société au cours des cinq derniers exercices 207
Bilan
Exercice clos le 31 décembre
Provisions
Provisions pour risques 39,0 15,2 15,2
Provisions pour charges 17,6 35,4 35,4
56,6 50,6 50,6
Dettes
Autres emprunts obligataires 1 000,0 1 400,0 1 400,0
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit 907,2 1 011,0 1 011,0
Emprunts et dettes financières divers 48,7 52,9 52,9
Avances et dépôts reçus des clients 92,8 58,7 58,7
Dettes fournisseurs et comptes rattachés 261,0 284,9 284,9
Dettes fiscales et sociales 242,6 307,7 307,7
Dettes sur immobilisations et comptes rattachés 6,8 6,8 6,8
Autres dettes 2 945,6 3 781,3 3 781,3
Dividendes 551,0
Comptes de régularisation passif 22,6 22,7 22,7
5 527,3 6 926,0 7 477,0
Écarts de conversion passif 0,1
TOTAL DU PASSIF 8 983,4 10 096,0 10 096,0
Compte de résultat
Exercice clos le 31 décembre
Annexe
1 RÈGLES ET MÉTHODES COMPTABLES
du salarié (engagement dit de résultat). Les régimes à prestations 1.10. Intégration fiscale
définies peuvent :
L’Air Liquide S.A. forme avec ses filiales françaises détenues
! soit être financés par des versements à des fonds spécialisés
directement ou indirectement à plus de 95 % un groupe
dans la gestion des montants reçus ;
d’intégration fiscale tel que défini par l’article 223 A du Code
! soit être gérés de manière interne. général des impôts.
Dans la Société coexistent des régimes à cotisations définies et Chaque société calcule sa provision pour impôts comme si
des régimes à prestations définies. elle était imposée séparément. L’Air Liquide S.A., en tant que
tête du Groupe, enregistre en charge, l’impôt correspondant à
Pour les régimes à prestations définies, les engagements de
ses résultats propres et constate en compte d’impôt à payer,
retraite et assimilés sont évalués par des actuaires indépendants,
l’incidence des retraitements et des neutralisations effectués
suivant la méthode des unités de crédit projetées. Les calculs
dans le cadre de la détermination du résultat fiscal d’ensemble
actuariels prennent principalement en compte des hypothèses
ainsi que les décalages de paiement d’impôt relatifs aux sociétés
d’augmentation de salaires, de taux de rotation du personnel,
déficitaires.
de date de départ à la retraite, d’évolution prévisible de la
rémunération, de l’espérance de vie, et d’inflation, ainsi qu’un
taux d’actualisation approprié (5,50 % au 31 décembre 2007).
1.11. Frais de recherche
Les écarts actuariels représentant plus de 10 % du montant
des engagements ou de la valeur de placement des marchés,
et développement
à l’ouverture de l’exercice sont amortis sur la durée résiduelle Les coûts de développement peuvent être immobilisés si et
moyenne de vie active des salariés du régime. seulement si ils répondent aux critères restrictifs suivants :
Conformément à l’option ouverte par la recommandation ! le projet est clairement identifié et les coûts qui s’y rapportent
CRC 2003-R01, la Société a figé ses pratiques antérieures : sont individualisés et suivis de façon fiable ;
les engagements relatifs aux indemnités de fin de carrière et
médailles du travail sont provisionnés alors que les engagements ! la faisabilité technique et industrielle du projet est
de retraite relatifs aux régimes à prestations définies ne sont pas démontrée ;
provisionnés et sont détaillés dans les notes annexes. ! il existe une intention de terminer le projet et d’utiliser ou de
commercialiser les produits issus de ce projet ;
! il est probable que le projet développé générera des avantages
1.9. Reconnaissance des revenus économiques futurs qui bénéficieront à la Société.
Il est considéré que les conditions requises par les règles
A. VENTES DE BIENS ET SERVICES
comptables pour la capitalisation des coûts de développement
Les revenus provenant des ventes de biens sont comptabilisés ne sont pas réunies, les travaux réalisés ne se concrétisant pas
lorsque les principaux risques et avantages économiques liés à la systématiquement par l’achèvement d’un actif incorporel destiné
propriété des biens ont été transférés à l’acheteur. à être utilisé ou vendu spécifiquement.
Les revenus liés aux prestations de services sont comptabilisés En conséquence, les coûts de développement encourus dans
en fonction de l’avancement des travaux à la clôture de l’exercice le cadre de ces projets de recherche et de développement
lorsqu’ils peuvent être mesurés de manière fiable. d’innovation sont comptabilisés en charge dans l’exercice où ils
sont encourus.
B. CONTRATS D’INGÉNIERIE ET DE CONSTRUCTION
Les produits des contrats de construction, leurs coûts associés
et la marge sont comptabilisés à l’achèvement.
Lorsqu’il est probable que le total des coûts du contrat sera
supérieur aux produits, la perte attendue est immédiatement
comptabilisée en charge.
Notes :
La dotation aux amortissements comptabilisée au titre de l’exercice 2007 s’élève à 49,0 millions d’euros.
Au titre des cessions, des mises hors service et transferts, (16,3) millions d’euros d’amortissements cumulés ont été repris.
Notes :
(a) L’augmentation des participations de la Société dans les sociétés françaises s’explique par :
- la souscription aux augmentations de capital des filiales Air Liquide International pour 680,0 millions d’euros et Air Liquide Hydrogène pour 40,0 millions
d’euros ;
- l’achat de titres de la filiale Air Liquide Welding pour 1,1 million d’euros.
(b) L’augmentation des participations de la Société dans les sociétés exploitant hors de France s’explique par la souscription à l’augmentation de capital de la filiale
Air Liquide Industriegase Gmbh & Co. KG pour 502,9 millions d’euros.
(c) La diminution des participations dans les sociétés exploitant en France est due à la cession des titres de :
- la Société d’Oxygène et d’Acétylène d’Extrême-Orient pour (147,4) millions d’euros ;
- la Société Air Liquide Welding pour (1,1) million d’euros.
(d) La diminution des participations dans les sociétés exploitant hors de France est due à la cession des titres de la Société d’Oxygène et d’Acétylène du Liban
pour (1,8) million d’euros.
(e) La variation des autres titres immobilisés correspond pour l’essentiel :
- à l’acquisition d’actions de la Société détenues en propre conformément à la 4e résolution de l’Assemblée Générale Mixte du 9 mai 2007 pour 528,2 millions
d’euros ;
- à l’acquisition et la cession d’actions de la Société pour des montants respectifs de 169,9 millions d’euros et de (164,2) millions d’euros dans le cadre de la
mise en place d’un contrat de liquidité conformément à la 4e résolution de l’Assemblée Générale Mixte du 9 mai 2007 ;
- à l’annulation de 789 000 actions au nominal de 11 euros conformément à la 8e résolution de l’Assemblée Générale Mixte du 10 mai 2006 pour un montant
de (129,0) millions d’euros et à l’annulation de 3 512 650 actions au nominal de 5,50 euros conformément à la 8e résolution de l’Assemblée Générale Mixte
du 9 mai 2007 pour un montant de (318,6) millions d’euros. Cette dernière annulation est intervenue après le 13 juin 2007, date de la division par deux du
nominal de l’action de la Société.
En application des dispositions de l’article L. 233-6 du Code de commerce, il convient de noter que la Société a procédé au cours de
l’exercice 2007 à la cession de la Société d’Oxygène et d’Acétylène d’Extrême-Orient qu’elle détenait à 13,22 %.
Les postes « Primes d’émission » et « Report à nouveau » ont été réduits des primes d’émission afférentes à ces actions pour respectivement (149,3) millions
d’euros et (270,3) millions d’euros.
(b) La variation du poste « Report à nouveau » comprend également l’écart entre le montant du dividende majoré estimé et le montant du dividende majoré
réellement payé et l’annulation du dividende relatif aux actions détenues en propre.
(c) Montant distribué.
La variation nette des dépréciations est représentée par des raison de risques sectoriels ou sur le lancement d’affaires
dotations pour 17,3 millions d’euros, des utilisations pour nouvelles ;
(16,8) millions d’euros et des annulations pour (1,2) million
! des provisions pour charges de réorganisation, de médailles
d’euros.
du travail, de droits acquis en matière d’indemnités de départ
à la retraite.
B. PROVISIONS RÉGLEMENTÉES
Les droits acquis en matière d’indemnités de départ à la retraite
Les provisions réglementées s’analysent comme suit : présentés en provisions pour risques en 2006 (25,3 millions
d’euros) ont été transférés en provisions pour charges en 2007
En millions d’euros 2006 2007 (25,4 millions d’euros).
Amortissements dérogatoires 47,9 45,7 Les provisions s’analysent comme suit :
Autres provisions spéciales constituées
en franchise d’impôts 0,1 0,1
En millions d’euros 2006 2007
Provisions pour risques 39,0 15,2
La variation nette des amortissements dérogatoires est
représentée par des reprises et annulations nettes pour Provisions pour charges 17,6 35,4
(2,2) millions d’euros, effectuées dans le cadre des plans TOTAL 56,6 50,6
normaux d’amortissements.
La variation nette des autres provisions réglementées est stable La variation nette des provisions pour risques et charges est
au cours de l’exercice. représentée par des dotations pour 5,2 millions d’euros, des
utilisations pour (10,0) millions d’euros et des annulations pour
Les mouvements comptabilisés en provisions réglementées ont (1,2) million d’euros.
eu pour conséquence d’augmenter le résultat net de l’exercice
de 1,4 million d’euros (augmentation du résultat net de 0,9 million Les dotations représentent essentiellement des provisions
d’euros en 2006). destinées à couvrir les coûts liés à la réorganisation de l’activité
Industriel Marchand pour 1,0 million d’euros, des coûts pour
Les possibilités fiscales ont été utilisées au maximum. garantie et litiges clients pour 2,8 millions d’euros et des risques
de change pour 0,8 million d’euros.
C. PROVISIONS Les utilisations concernent principalement les coûts liés à la
Les provisions comprennent pour l’essentiel : réorganisation de l’activité Industriel Marchand pour (8,3) millions
d’euros et au règlement d’un litige fiscal pour (1,1) million
! des provisions pour risques et litiges à caractère industriel, d’euros.
fiscal et commercial, ainsi que des pertes probables à
2006 2007
En millions d’euros Montants bruts Montants bruts Dont à un an au plus Dont à plus d’un an
Créances
Créances rattachées à des participations 1,2 1,2 1,2
Prêts 5,0 5,1 0,5 4,6
Autres immobilisations financières 3,3 2,8 1,7 1,1
TOTAL 9,5 9,1 2,2 6,9
Créances clients et comptes rattachés (a) 393,2 380,7 380,5 0,2
Autres créances 640,0 603,7 603,7
Comptes de régularisation actif 2,7 5,0 5,0
TOTAL 1 035,9 989,4 989,2 0,2
TOTAL GÉNÉRAL 1 045,4 998,5 991,4 7,1
2006 2007
Dont Dont
Montants entreprises Montants entreprises
En millions d’euros bruts liées bruts liées
Bilan
Créances clients et comptes rattachés 393,2 73,9 380,7 91,6
Autres créances 640,0 542,3 603,7 530,9
Emprunts et dettes financières divers 48,7 52,9
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
(y compris dettes sur immobilisations) 267,8 164,5 291,7 161,0
Autres dettes 2 945,6 2 903,2 3 781,3 3 727,5
Compte de résultat
Charges financières 173,5 94,5 264,4 160,7
Produits financiers 604,6 601,3 706,6 700,4
Pour séparer les activités industrielles de l’activité de financement, L’Air Liquide S.A. a créé la société Air Liquide Finance, filiale française
détenue à 100 %. Par ailleurs, Air Liquide Finance a créé la société détenue à 100 % Air Liquide US LLC, afin d’emprunter sur el marché
américain.
En 2001, L’Air Liquide S.A. a apporté à Air Liquide Finance l’activité de financement et de gestion des risques de taux et de trésorerie
du Groupe.
Dans la mesure où les sociétés Air Liquide Finance et Air Liquide US LLC ont pour seule activité le financement du Groupe, L’Air Liquide S.A.
est amené à garantir les émissions faites par ces sociétés.
2006 2007
Valeur Écart de Valeur Écart de
En millions d’euros nominale juste valeur nominale juste valeur
Risques de change
Contrats de change à terme 39,0 1,5 99,8 2,8
TOTAL 39,0 1,5 99,8 2,8
Risques de taux
Swaps de taux 72,5 0,4 72,5 1,4
TOTAL 72,5 0,4 72,5 1,4
L’écart de juste valeur représente l’écart entre la valorisation de l’instrument dérivé et la valeur du contrat déterminée sur la base du
cours du marché à la date de clôture.
Dans la mesure où ces instruments sont tous affectés à des opérations de couverture, les écarts de juste valeur n’ont pas eu d’incidence
sur les comptes à la clôture des exercices 2007 et 2006.
2.12. Transferts de charges Aux anciens salariés retraités (4 605 personnes au 31 décembre
2007) et aux salariés de plus de 45 ans ou de plus de vingt ans
En 2007, les transferts de charges comprennent principalement d’ancienneté au 1er janvier 1996 (588 personnes au 31 décembre
des reclassements en résultat exceptionnel des coûts de 2007), un complément de ressources en sus des régimes normaux
réorganisation de l’activité Industriel Marchand pour 22,5 millions de retraite, l’ensemble étant défini par rapport au dernier salaire.
d’euros (13,0 millions d’euros en 2006). Ce régime a été fermé le 1er février 1996. Les sommes allouées
annuellement au titre de ces compléments ne peuvent pas
dépasser 12 % de la masse salariale ou 12 % du bénéfice avant
impôts des sociétés concernées. Ces pourcentages de 12 %
2.13. Charges et produits exceptionnels
seront réduits, à compter de 2010 en fonction de la diminution
Les charges et produits exceptionnels de 2007 comprennent annuelle du nombre d’allocataires résultant de la fermeture du
notamment : régime. La contribution de l’exercice dans les comptes de L’Air
Liquide S.A. après refacturation aux filiales s’élève à 36,5 millions
! les plus-values nettes (de moins-values) sur sorties d’éléments d’euros (35,4 millions d’euros en 2006). Hors effet des butoirs,
d’actifs pour 2,8 millions d’euros ; et jusqu’à la disparition du régime, la valeur actuarielle des
! les bonis nets (des malis) sur cessions de titres de la Société contributions annuelles accordées aux anciens salariés retraités
pour un montant de 1,8 million d’euros, dans le cadre du au 31 décembre 2007 et aux salariés ayant droit s’élèverait à
contrat de liquidité ; environ 632,5 millions d’euros (508,0 millions d’euros pour les
retraités et 124,5 millions d’euros pour les actifs).
! un complément exceptionnel de frais de personnel pour un
montant de (6,5) millions d’euros ; À hauteur de 7,0 millions d’euros, ce montant sera réalloué
aux filiales de L’Air Liquide S.A. comprises dans le périmètre de
! la reprise d’une dette liée au régime de l’intégration fiscale l’accord Groupe.
pour un montant de 20,0 millions d’euros ;
! des coûts nets de reprise de provision de réorganisation de B. RÉGIME EXTERNE DE CAPITALISATION
l’activité Industriel Marchand pour (15,2) millions d’euros ;
Aux autres salariés qui n’entrent pas dans le régime précédent
! des produits exceptionnels liés à la facturation des emballages (4 679 personnes au 31 décembre 2007), et qui justifient de
perdus pour 1,9 million d’euros. plus d’un an d’ancienneté, le bénéfice d’un régime externe de
capitalisation financé par des contributions de la Société et des
En 2006, ils comprenaient pour l’essentiel :
salariés. Pour l’année 2007, les cotisations des sociétés s’élèvent
! la plus-value constatée dans le cadre de la cession des titres à 6,5 millions d’euros (5,5 millions d’euros en 2006).
de la Société d’Utilisation Scientifique et Industrielle du Froid
pour un montant de 1,4 million d’euros ;
Les montants calculés au titre de l’accord Groupe de garantie de Le taux d’actualisation permettant de déterminer la valeur actuelle
ressources, des indemnités de départ à la retraite et des médailles des engagements est basé sur le taux des obligations d’État ou
du travail, sont déterminés par des actuaires indépendants selon d’entreprises qualifiées de « Première Qualité » avec une durée
la méthode des unités de crédit projetées. équivalente à celle des engagements à la date d’évaluation.
(a) Air Liquide International et la Société Immobilière de L’Air Liquide paient une partie de leur dividende sous forme d’acompte.
(b) Holding.
152 152
8 734 7 997 4 920
Valeurs nettes
d’inventaire après
réévaluation
Nombre d’actions ou de parts % de participation Sociétés 1976-1978 et 1979
A. Titres dont la valeur nette d’inventaire est supérieure à 15 245 euros par catégorie de titres ou par participation
I - Titres de participation
1. Sociétés françaises
a/ Titres de participation cotés
Néant
b/ Titres de participation non cotés
168 990 094 99,99 Air Liquide International 5 432 895
22 479 281 100,00 Air Liquide Stockage 225 189
491 715 65,13 Société des Gaz Industriels de France 115 148
2 084 151 99,99 Air Liquide Santé (International) 110 808
4 003 693 99,99 Air Liquide Hydrogène 40 037
2 291 090 99,58 Société Industrielle des Gaz de l’Air 35 575
2 799 994 99,99 Air Liquide Finance 34 501
1 969 564 99,99 Chemoxal 30 326
70 184 10,12 Air Liquide Santé France 20 388
1 880 437 99,99 Air Liquide Services 18 644
749 994 99,99 Air Liquide Engineering 16 028
955 723 99,99 Altal 15 213
Carbonique Française - Azote et Produits
58 950 89,18 Chimiques - CAPEC 11 305
488 346 76,49 Air Liquide Electronics Materials 7 445
1 434 810 99,99 Air Liquide Participations 6 859
437 782 99,99 Air Liquide Electronics Systems 6 674
299 994 99,99 Sudac Air Service 4 848
244 316 98,36 Aqualung International 4 147
194 994 99,99 Cryolor 4 003
239 194 99,99 Azérus 3 646
2 494 99,76 Carbo 2 3 404
201 532 99,99 Cryopal 3 024
179 994 99,99 Sicogef 2 744
39 995 99,99 Sorgal 1 975
173 843 99,99 Air Liquide Innovation 1 655
En milliers d’euros
Valeurs nettes
d’inventaire après
réévaluation
Nombre d’actions ou de parts % de participation Sociétés 1976-1978 et 1979
59 104 99,99 Baikowski Soudage 1 296
40 493 99,98 Air Liquide Europe Centrale et Orientale 618
319 796 99,94 Société Anonyme Française Péroune 159
Fabriques d’Oxygène du Sud-Ouest
9 995 49,98 Réunies 152
5 000 100,00 Air Liquide Production 50
4 994 99,88 Air Liquide Expansion 50
4 994 99,88 Air Liquide Exploitation 50
4 994 99,88 Air Liquide Management 50
4 995 99,90 Air Liquide Marketing 50
3 194 99,81 Air Liquide Cryogénic Services 48
2 494 0,82 Bioxal 38
6 159 042
2. Sociétés étrangères
a/ Titres de participation cotés
Néant
b/ Titres de participation non cotés 2 392 526
II - Autres titres immobilisés
1. Sociétés françaises
a/ Titres cotés
2 275 646 0,95 Actions propres 215 377
215 377
b/ Titres non cotés
742 322 1,86 Arianespace Participation 456
456
2. Sociétés étrangères
Néant
III - Valeurs mobilières de placement 26 147
B. Titres dont la valeur d’inventaire est inférieure à 15 245 euros
a/ Titres de participation 20
b/ Autres titres immobilisés 15
35
C. Participations dans les sociétés immobilières
Titres non cotés 16 638
TOTAL GÉNÉRAL (A + B + C) 8 810 221
Rapport général
des Commissaires aux comptes
sur les comptes annuels
Mesdames, Messieurs les Actionnaires,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice
clos le 31 décembre 2007, sur :
! le contrôle des comptes annuels de la société L’Air Liquide S.A., tels qu’ils sont joints au présent rapport ;
! la justification de nos appréciations ;
! les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une
opinion sur ces comptes.
(1) Faisant usage de l’autorisation que lui conféraient les 8e résolution de l’Assemblée Générale Mixte du 30 avril 2002, 9e résolution de l’Assemblée Générale Mixte
du 15 mai 2003, 13e résolution de l’Assemblée Générale Mixte du 12 mai 2004, et 10e résolution de l’Assemblée Générale Mixte du 11 mai 2005, le Directoire a
pris les décisions suivantes :
! dans sa séance du 25 février 2003, réduction du capital par annulation de 1 000 000 d’actions détenues en propre ;
! dans sa séance du 25 février 2004, réduction du capital par annulation de 1 000 000 d’actions détenues en propre ;
! dans sa séance du 24 février 2005, réduction du capital par annulation de 350 000 actions détenues en propre ;
! dans sa séance du 24 février 2006, réduction du capital par annulation de 550 000 actions détenues en propre.
Faisant usage de l’autorisation que lui conféraient les 8e résolution de l’Assemblée Générale Mixte du 10 mai 2006, et 8e résolution de l’Assemblée Générale
Mixte du 9 mai 2007, le Conseil d’Administration a pris les décisions suivantes :
! dans sa séance du 26 février 2007, réduction du capital par annulation de 789 000 actions détenues en propre ;
! dans sa séance du 8 novembre 2007, réduction du capital par annulation de 3 512 650 actions détenues en propre.
(2) Faisant usage de l’autorisation que lui conférait la 14e résolution de l’Assemblée Générale Mixte du 12 mai 2004, le Directoire a pris les décisions suivantes :
! dans sa séance du 12 mai 2004, attribution gratuite d’une action nouvelle pour dix actions anciennes (jouissance du 01.01.2004), et attribution
gratuite majorée de 10 % au profit des actions inscrites sous forme nominative du 31 décembre 2001 au 11 juin 2004 (jouissance du 01.01.2004).
Faisant usage de l’autorisation que lui conférait la 10e résolution de l’Assemblée Générale Mixte du 10 mai 2006, le Conseil d’Administration a pris les décisions
suivantes :
! dans sa séance du 10 mai 2006, attribution gratuite d’une action nouvelle pour dix actions anciennes (jouissance du 01.01.2006), et attribution
gratuite majorée de 10 % au profit des actions inscrites sous forme nominative du 31 décembre 2003 au 12 juin 2006 (jouissance du 01.01.2006).
(3) Avant la division par deux du nominal de l’action de la Société :
Faisant usage des autorisations que lui conféraient les résolutions de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 22 mai 1996, de l’Assemblée Générale Mixte du
12 mai 1999, de l’Assemblée Générale Mixte du 4 mai 2000, de l’Assemblée Générale Mixte du 30 avril 2002, et de l’Assemblée Générale Mixte du 12 mai
2004, le Conseil d’Administration a constaté :
! dans sa séance du 26 février 2007, l’émission de 145 049 actions résultant :
- de la levée de 71 066 options, conformément à la délibération du Directoire en date du 10 octobre 2002.
Ces actions ont été souscrites au prix de 105,78 euros, soit avec une prime de 94,78 euros (jouissance du 1er janvier 2007) ;
- de la levée de 2 454 options, conformément à la délibération du Directoire en date du 10 octobre 2002.
Ces actions ont été souscrites au prix de 105,86 euros, soit avec une prime de 94,86 euros (jouissance du 1er janvier 2007) ;
- de la levée de 4 549 options, conformément à la délibération du Conseil d’Administration en date du 12 mai 1999.
Ces actions ont été souscrites au prix de 98,81 euros, soit avec une prime de 87,81 euros (jouissance du 1er janvier 2007) ;
- de la levée de 36 433 options, conformément à la délibération du Conseil d’Administration en date du 7 septembre 2000.
Ces actions ont été souscrites au prix de 104,32 euros, soit avec une prime de 93,32 euros (jouissance du 1er janvier 2007) ;
- de la levée de 30 547 options, conformément à la délibération du Directoire en date du 14 juin 2002.
Ces actions ont été souscrites au prix de 123,41 euros, soit avec une prime de 112,41 euros (jouissance du 1er janvier 2007) ;
! dans sa séance du 9 mai 2007, l’émission de 239 289 actions résultant :
- de la levée de 1 020 options, conformément à la délibération du Conseil d’Administration en date du 12 mai 1999.
Ces actions ont été souscrites au prix de 98,81 euros, soit avec une prime de 87,81 euros (jouissance du 1er janvier 2007) ;
- de la levée de 126 625 options, conformément à la délibération du Conseil d’Administration en date du 7 septembre 2000.
Ces actions ont été souscrites au prix de 104,32 euros, soit avec une prime de 93,32 euros (jouissance du 1er janvier 2007) ;
- de la levée de 60 911 options, conformément à la délibération du Directoire en date du 10 octobre 2002.
Ces actions ont été souscrites au prix de 105,78 euros, soit avec une prime de 94,78 euros (jouissance du 1er janvier 2007) ;
- de la levée de 48 277 options, conformément à la délibération du Directoire en date du 14 juin 2002.
Ces actions ont été souscrites au prix de 123,41 euros, soit avec une prime de 112,41 euros (jouissance du 1er janvier 2007) ;
- de la levée de 1 575 options, conformément à la délibération du Directoire en date du 8 avril 2004.
Ces actions ont été souscrites au prix de 114,87 euros, soit avec une prime de 103,87 euros (jouissance du 1er janvier 2007) ;
- de la levée de 881 options, conformément à la délibération du Directoire en date du 21 mars 2005.
Ces actions ont été souscrites au prix de 125,45 euros, soit avec une prime de 114,45 euros (jouissance du 1er janvier 2007).
Faisant usage des autorisations que lui conféraient les résolutions de l’Assemblée Générale Mixte du 12 mai 1999, de l’Assemblée Générale Mixte du 4 mai
2000, de l’Assemblée Générale Mixte du 30 avril 2002, par délégation du Conseil d’Administration donnée en sa séance du 9 mai 2007 :
! le 13 juin 2007, le Président-Directeur Général a constaté l’émission de 56 896 actions résultant :
- de la levée de 4 896 options, conformément à la délibération du Conseil d’Administration en date du 12 mai 1999.
Ces actions ont été souscrites au prix de 98,81 euros, soit avec une prime de 87,81 euros (jouissance du 1er janvier 2007) ;
- de la levée de 30 459 options, conformément à la délibération du Conseil d’Administration en date du 7 septembre 2000.
Ces actions ont été souscrites au prix de 104,32 euros, soit avec une prime de 93,32 euros (jouissance du 1er janvier 2007) ;
- de la levée de 14 111 options, conformément à la délibération du Directoire en date du 10 octobre 2002.
Ces actions ont été souscrites au prix de 105,78 euros, soit avec une prime de 94,78 euros (jouissance du 1er janvier 2007) ;
- de la levée de 124 options, conformément à la délibération du Directoire en date du 10 octobre 2002.
Ces actions ont été souscrites au prix de 105,86 euros, soit avec une prime de 94,86 euros (jouissance du 1er janvier 2007) ;
- de la levée de 7 306 options, conformément à la délibération du Directoire en date du 14 juin 2002.
Ces actions ont été souscrites au prix de 123,41 euros, soit avec une prime de 112,41 euros (jouissance du 1er janvier 2007).
(5) À compter du 31 décembre 1995, les actionnaires détenant leurs titres sous la forme nominative depuis au moins deux ans à la date de la clôture de
l’exercice, et qui conserveront ces titres sous cette forme jusqu’à la date de détachement du dividende, bénéficient pour ces titres d’un dividende majoré de
10 % par rapport au dividende payé aux autres actions.
L’écart entre le dividende majoré calculé sur le nombre d’actions connu à la date de clôture de l’exercice et le dividende majoré réellement payé est imputé au
compte report à nouveau.
(6) Résultat avant plus-values d’apport et de cession.
(9) Ajusté pour tenir compte, en moyenne pondérée, des augmentations de capital réalisées par incorporation de réserves ou de primes, des souscriptions en
numéraire et des actions propres.
(10) Ajusté pour tenir compte des augmentations de capital réalisées par incorporation de réserves ou de primes.
En annexe au présent rapport vous trouverez les comptes Le chiffre d’affaires consolidé de l’année 2007 s’élève à
annuels de L’Air Liquide S.A. établis en faisant application des 11 801,2 millions d’euros, contre 10 948,7 millions d’euros en
dispositions légales et du Plan Comptable Général. 2006, en hausse de 7,8 %. Sur des bases comparables (hors
effets de change, de gaz naturel et de périmètre significatif), la
Le chiffre d’affaires de l’exercice 2007 s’élève à 1 585,0 millions
progression est de 7,6 %.
d’euros contre 1 549,7 millions d’euros en 2006, en hausse
de 2,3 %. Le résultat net consolidé, après déduction des intérêts minoritaires
est de 1 123,1 millions d’euros, contre 1 002,3 millions d’euros
Le résultat net social de l’exercice 2007 s’élève à 574,1 millions
en 2006, en progression de 12,1 % (progression de 14,4 % hors
d’euros contre 547,6 millions d’euros en 2006.
change).
Le revenu des titres de participation français et étrangers s’élève
Ces résultats sont détaillés dans le rapport de gestion et les états
à 683,7 millions d’euros contre 588,2 millions d’euros en 2006.
financiers.
Nous vous demandons, après avoir pris connaissance : rapport au dividende payé aux autres actions, soit un dividende
de 2,47 euros. Il est précisé, en application des dispositions de
! du rapport du Conseil d’Administration sur la marche et la
l’article 243 bis du Code général des impôts, que ce dividende est
gestion de la Société et de son Groupe au cours de l’exercice
également en totalité éligible à l’abattement de 40 % mentionné
2007 ;
au 2° du 3 de l’article 158 du Code général des impôts.
! des comptes annuels de la Société, compte de résultat, bilan
L’écart entre le dividende majoré calculé sur le nombre d’actions
et annexe ;
connu à la date du 31 décembre 2007 et le dividende majoré
! des comptes consolidés du Groupe ; réellement payé sera imputé au compte report à nouveau.
! des rapports des Commissaires aux comptes ; Nous vous rappelons que, pour en faciliter la négociabilité, les
actions résultant de la levée d’options sont créées jouissance
d’approuver les comptes de la Société ainsi que les comptes
courante et non jouissance au 1er janvier de l’année de la levée
consolidés arrêtés à la date du 31 décembre 2007 tels qu’ils
d’options.
ont été présentés, ainsi que les opérations traduites dans ces
comptes ou mentionnées dans ces rapports. En conséquence, nous vous demandons d’autoriser le Conseil
d’Administration à prélever sur le compte report à nouveau les
Les résultats de votre Société permettent au Conseil de proposer,
sommes nécessaires au paiement du dividende des actions
pour chacune des actions existant au 31 décembre 2007 (soit
qui viendraient à être ainsi créées entre le 1er janvier et le 19 mai
un nombre total de 238 844 710 actions), un dividende de
2008, date de mise en paiement du dividende.
2,25 euros.
Nous vous demandons également de constater le bénéfice
Pour mémoire, le montant du dividende versé en 2007 était de
distribuable de l’exercice, constitué du bénéfice de l’exercice
4 euros, ce qui correspond à un dividende de 2 euros après la
2007 arrêté à 574 088 390 euros et du report à nouveau
division par deux du nominal de l’action Air Liquide intervenue le
disponible à la date de l’Assemblée de 386 882 197 euros,
13 juin 2007.
soit 960 970 587 euros. Le report à nouveau disponible au
Il est précisé, en application des dispositions de l’article 243 bis 31 décembre 2007 s’élevait à 632,8 millions d’euros. Il a été
du Code général des impôts, que ce dividende est en totalité diminué de 245,9 millions à la suite de la réduction de capital
éligible à l’abattement de 40 % mentionné au 2° du 3 de l’article décidée par le Conseil d’Administration du 14 février 2008.
158 du Code général des impôts.
Nous vous proposons d’affecter le bénéfice distribuable au
En complément, les actionnaires détenant leurs titres sous la titre de l’exercice 2007 soit 960 970 587 euros de la façon
forme nominative depuis au moins deux ans au 31 décembre suivante :
2007 et qui conserveront ces titres sous cette forme jusqu’à
la date de mise en paiement du dividende, bénéficieront, pour ! affectation (en euros)
ces titres (soit un nombre à la date du 31 décembre 2007 de ! au report à nouveau 410 020 813
61 587 166 actions), d’une majoration de dividende de 10 % par ! à la distribution 550 949 774
Distribution
Conformément à la loi, nous rappelons que les distributions effectuées au titre des trois derniers exercices ont été les suivantes :
En 2006, l’évolution du nombre d’actions résulte essentiellement de 81,75 euros après ajustement de la division par deux
de l’attribution d’actions à titre gratuit aux actionnaires (création du nominal de l’action),
de 11 180 106 actions par attribution d’une action nouvelle pour
! 3 512 650 actions ont été annulées à un cours
dix actions anciennes).
moyen de 90,69 euros suite à la décision prise par le
Conseil d’Administration en date du 8 novembre 2007
conformément aux dispositions prévues dans la huitième
Achat par la Société de ses propres résolution de l’Assemblée Générale Mixte du 9 mai 2007 ;
actions
2. un contrat de liquidité se traduisant, au cours de l’exercice
2007, par les mouvements suivants :
A. RAPPORT SPÉCIAL SUR LA RÉALISATION
DU PROGRAMME DE RACHAT D’ACTIONS ! 1 835 218 actions (nombre ajusté de la division par deux
(établi en application de l’article L. 225-209, al.2 du du nominal de l’action pour les titres concernés) ont été
Code de commerce) achetées à un cours moyen d’achat de 92,55 euros,
L’Assemblée Générale Mixte du 9 mai 2007 avait autorisé le ! 1 777 981 actions (nombre ajusté de la division par deux
Conseil, pour une période de dix-huit mois, conformément aux du nominal de l’action pour les titres concernés) ont été
articles L. 225-209 et suivants du Code de commerce, à faire vendues à un cours moyen de vente de 93,34 euros.
acheter par la Société ses propres actions en vue de : Le montant total hors taxes des frais de négociation s’est élevé
! soit leur annulation ; à 0,8 million d’euros.
! soit la conservation pour la remise d’actions à titre d’échange Au 31 décembre 2007, compte tenu des actions achetées et des
ou de paiement dans le cadre d’opérations de croissance actions annulées comme indiqué ci-dessus pendant l’exercice,
externe, conformément aux pratiques de marché reconnues la Société détient directement 2 218 409 actions valorisées
et à la réglementation applicable ; à un prix moyen de 94,52 euros, soit une valeur au bilan de
209,7 millions d’euros et, au titre du contrat de liquidité, 57 237
! soit la mise en œuvre de tout plan d’options d’achat d’actions actions, pour une valeur de 5,7 millions d’euros. Ces actions
ou d’attribution gratuite d’actions au profit des membres du représentent 0,9 % du capital de la Société.
personnel salarié ou mandataires du Groupe ou de certains
d’entre eux ; En outre, pour le contrat de liquidité, figure au bilan de la Société
un montant de valeurs mobilières de placement pour 26,1 millions
! soit l’animation du marché du titre de la Société dans le cadre d’euros.
d’un contrat de liquidité conforme à une charte de déontologie
reconnue par l’Autorité des Marchés Financiers. Le Conseil, en application du Règlement Européen n° 2273/2003
du 22 décembre 2003 et de la réglementation de l’AMF, avait
Suite à la division par deux du nominal de l’action, le prix affecté les actions acquises (soit 5 731 059 actions) à l’objectif
maximum d’achat a été fixé à 150 euros par action et le d’échange ou de paiement dans le cadre d’opérations de
nombre maximum d’actions à acquérir à 10 % du nombre croissance externe. Le 8 novembre 2007, le Conseil a décidé
total des actions composant le capital social au 31 décembre de modifier en partie ce choix en affectant 3 512 650 actions à
2006, soit 24 229 836 actions, pour un montant maximal de l’objectif d’annulation.
3 634 475 400 euros, sous réserve des limites légales.
Le solde des actions détenues au 31 décembre 2007 (soit
L’acquisition de ces actions pouvant être effectuée à tous 2 218 409 actions), ainsi que les actions acquises début 2008
moments et par tous moyens, sur le marché, hors marché, (soit 697 941 actions), avaient également été affectés à l’objectif
de gré à gré ou par utilisation de mécanismes optionnels, d’échange ou de paiement dans le cadre d’opérations de
éventuellement par tous tiers agissant pour le compte de croissance externe. Le 14 février 2008, le Conseil a décidé de
l’entreprise conformément aux dispositions du dernier alinéa de modifier ce choix en affectant la totalité desdites actions à l’objectif
l’article L. 225-206 du Code de commerce. d’annulation.
Faisant usage de cette autorisation, il a été mis en place :
B. PROJET DE RÉSOLUTION
1. un programme d’achat se traduisant, au cours de l’exercice
2007, par les mouvements suivants : Cette autorisation ayant été partiellement utilisée, nous vous
demandons de substituer à l’autorisation précédente une
! 5 731 059 actions (nombre ajusté de la division par deux
nouvelle autorisation donnée au Conseil d’Administration, de
du nominal de l’action pour les titres concernés) ont été
faire acheter par la Société ses propres actions en vue de :
achetées à un cours d’achat moyen de 92,17 euros,
! soit leur annulation, sous réserve de l’adoption de la
! 789 000 actions ont été annulées à un cours moyen
quatorzième résolution ;
de 163,50 euros suite à la décision prise par le
Conseil d’Administration en date du 26 février 2007, ! soit la conservation pour la remise d’actions à titre d’échange
conformément aux dispositions prévues dans la huitième ou de paiement dans le cadre d’opérations de croissance
résolution de l’Assemblée Générale Mixte du 10 mai 2006 externe, conformément aux pratiques de marché reconnues
(soit l’équivalent de 1 578 000 actions à un cours moyen et à la réglementation applicable ;
cas de cessation de fonction avant l’âge de 55 ans à l’initiative de Générale Extraordinaire du 10 mai 2006, de procéder, en une ou
la Société, a été accordée à Monsieur Benoît Potier, également plusieurs opérations, à l’émission d’obligations pour un montant
sous conditions de performance. nominal maximum de 4 milliards d’euros.
Monsieur Pierre Dufour ayant pris ses fonctions de Directeur Au cours de l’exercice 2007, le Groupe a utilisé cette autorisation
Général Délégué le 27 novembre 2007, le Conseil d’Administration à hauteur de 900 millions d’euros (dont 400 millions émis
a autorisé la conclusion d’un avenant à son contrat de travail, les directement par la Société). L’encours global du Groupe au
conditions de retraite et de prévoyance le concernant, ainsi que, 31 décembre 2007 est de 2,5 milliards d’euros (dont 1,4 milliard
sous conditions de performance, les indemnités de cessation de émis directement par la Société).
fonction liées à son statut de dirigeant mandataire social.
Pour assurer le financement des investissements liés à la stratégie
L’ensemble de ces conventions et engagements est repris en de croissance des activités de votre Société, il vous est demandé
détail dans le rapport spécial des Commissaires aux comptes d’autoriser votre Conseil d’Administration, pour 5 ans, à procéder,
sur les conventions et engagements réglementés et le rapport en une ou plusieurs opérations, à l’émission d’obligations dans la
sur la rémunération des dirigeants, que vous trouverez dans leur limite d’un encours cumulé global maximum (y compris au titre
intégralité dans le Document de Référence. d’émissions antérieures non encore remboursées) de 8 milliards
d’euros. Cette autorisation se substitue à celle donnée par
Émission d’obligations l’Assemblée Générale Ordinaire du 12 mai 2004 et réitérée par
L’Assemblée Générale Ordinaire du 12 mai 2004 avait donné à l’Assemblée Générale Extraordinaire du 10 mai 2006.
votre Conseil, pour 5 ans, l’autorisation réitérée par l’Assemblée
Annulation par voie de réduction Société, d’émettre au profit de tous les actionnaires des bons
leur permettant de souscrire à des conditions préférentielles à
de capital des actions achetées des actions de la Société.
par la Société
La délégation qui vous est proposée, vise l’hypothèse d’une offre
Il vous est demandé d’autoriser le Conseil d’Administration, à publique sur les titres de la Société survenant dans les dix-huit
annuler, sur ses seules décisions, en une ou plusieurs fois, dans mois de la présente Assemblée et répondant aux conditions
la limite de 10 % du capital de la Société par période de vingt- d’application de l’« exception de réciprocité » prévue par la loi.
quatre mois, tout ou partie des actions acquises dans le cadre
En résumé, l’« exception de réciprocité » vise notamment le
de l’autorisation votée par la présente Assemblée Générale
cas où une offre publique serait déposée sur notre Société par
Ordinaire dans sa quatrième résolution et celles acquises dans le
une entité qui elle-même n’aurait pas l’obligation – si elle faisait
cadre de l’autorisation votée par l’Assemblée Générale Ordinaire
l’objet d’une offre – d’obtenir l’approbation de l’assemblée de
du 9 mai 2007, et à réduire le capital à due concurrence.
ses actionnaires pour prendre toute mesure de défense pendant
La différence entre la valeur comptable des actions annulées et l’offre, ou qui serait contrôlée par une entité qui ne serait pas
leur montant nominal sera imputée sur tous postes de réserves soumise à cette obligation ou agissant de concert avec une
ou de primes. telle entité.
Cette autorisation qui se substitue à celle donnée par l’Assemblée Le modèle poursuivi par Air Liquide est fondé sur la performance
Générale Extraordinaire du 9 mai 2007 dans sa huitième et la création de valeur sur le long terme et le Conseil
résolution, est donnée pour une période de vingt-quatre mois à d’Administration a pour mission première de préserver les intérêts
compter du jour de la présente Assemblée. de la Société et ceux de ses actionnaires.
Le Conseil d’Administration estime à cet égard que la faculté
d’émettre de tels bons constitue un mécanisme de nature à
Délégation de compétence au Conseil assurer la pleine valorisation de la Société dans le cadre d’une
d’Administration à l’effet d’émettre à offre publique en incitant l’initiateur à renchérir le prix de son offre
titre gratuit des bons de souscription si celui-ci était jugé insuffisant. Ce mécanisme a donc pour objectif
de préserver l’intérêt de la Société et de ses actionnaires dans le
d’actions en cas d’offre publique visant
respect des valeurs de la Société. Il est par ailleurs strictement
la Société encadré par la loi et le Règlement Général de l’Autorité des
Marchés Financiers, de sorte notamment à assurer le respect
La loi du 31 mars 2006 transposant la directive OPA prévoit
la possibilité, en période d’offre publique visant les titres de la
et sous forme d’attribution d’actions gratuites et/ou d’élévation salariés et mandataires sociaux de sociétés étrangères, liées
de la valeur nominale des actions existantes. à la Société au sens des articles L. 225-180 du Code de
commerce et L. 444-3 du Code du travail, de bénéficier d’un
Le montant total des augmentations de capital social susceptibles
dispositif présentant un profil économique comparable à un
d’être ainsi réalisées ne pourra être supérieur à 250 millions
schéma d’actionnariat salarié qui serait mis en place dans le
d’euros, ce plafond étant distinct et autonome de celui visé à la
cadre d’une augmentation de capital réalisée en application
seizième résolution, et ne pourra en tout état de cause excéder
de la dix-neuvième résolution de la présente Assemblée
le montant des comptes de réserves, primes ou bénéfices visés
Générale, dans l’hypothèse où la mise en œuvre d’un
ci-dessus qui existent lors de l’augmentation de capital.
schéma d’actionnariat salarié identique au profit des salariés
La délégation de compétence proposée privera d’effet toute et mandataires sociaux des sociétés étrangères précitées
délégation antérieure ayant le même objet. se heurterait à des contraintes légales, réglementaires ou
fiscales locales. Cette délégation sera valable pour une durée
de dix-huit mois à compter de la présente Assemblée.
Souscription d’actions réservées Le montant total des augmentations de capital social susceptibles
aux salariés d’être réalisées en application de ces deux résolutions ne pourra
être supérieur à un montant nominal maximal de 27,5 millions
L’Assemblée Générale du 9 mai 2007 avait délégué au Conseil d’euros, correspondant à l’émission d’un maximum de 5 millions
la compétence de décider d’augmenter le capital social dans la d’actions. Par ailleurs, le montant nominal maximal des
double limite d’un montant maximum de 200 millions d’euros, augmentations de capital susceptibles d’être réalisées sur le
primes comprises, et de 2 millions d’actions, au bénéfice des fondement de ces deux résolutions s’imputera sur le montant du
salariés du Groupe adhérant à un plan d’épargne d’entreprise plafond global prévu au paragraphe 2° de la seizième résolution
ou de groupe. de la présente Assemblée.
Cette délégation n’a pas été utilisée. Les opérations Au cas où il en serait fait usage, les résolutions proposées
antérieurement réalisées ayant contribué d’une manière entraîneront de plein droit la suppression du droit préférentiel
appréciable à renforcer la motivation des salariés et à accroître de souscription des actionnaires au profit des bénéficiaires
leur sentiment d’appartenance au Groupe, nous estimons susvisés.
souhaitable de continuer de développer la politique initiée. Les
résolutions proposées visent à répondre à ce double objectif, Le prix de souscription des actions à émettre en application
tout en permettant de donner plus de souplesse à la formulation des deux résolutions proposées ne pourra être ni supérieur à
des offres de souscription qui pourront être faites aux salariés la moyenne, déterminée conformément aux dispositions de
du Groupe. l’article L. 443-5 du Code du travail, des premiers cours cotés
de l’action de la Société aux vingt séances de Bourse précédant
Il est ainsi demandé à l’Assemblée Générale, connaissance prise le jour de la décision fixant la date d’ouverture de la souscription
du rapport du Conseil d’Administration et du rapport spécial à une augmentation de capital réalisée sur le fondement de la
des Commissaires aux comptes, de déléguer au Conseil sa dix-neuvième résolution, ni inférieur de plus de 20 % à cette
compétence pour décider d’augmentations du capital social de moyenne, étant précisé que l’Assemblée Générale autorisera
la Société, réalisées en une ou plusieurs fois, à l’époque ou aux expressément le Conseil d’Administration, s’il le juge opportun, à
époques qu’il fixera et dans les proportions qu’il appréciera, par réduire ou supprimer la décote susmentionnée, dans les limites
l’émission d’actions ordinaires de la Société ainsi que de toutes légales et réglementaires. Par ailleurs, en application de l’article
autres valeurs mobilières donnant accès immédiatement ou à L. 443-5 du Code du travail, le Conseil d’Administration pourra
terme au capital de la Société, réservées : prévoir l’attribution aux bénéficiaires visés par la dix-neuvième
! d’une part (dix-neuvième résolution), résolution, à titre gratuit, d’actions à émettre ou déjà émises ou
d’autres titres donnant accès au capital de la Société à émettre
aux adhérents, au sein de la Société et des sociétés, ou déjà émis, au titre (i) de l’abondement qui pourrait être versé
françaises ou étrangères, qui lui sont liées au sens des articles en application des règlements de plans d’épargne d’entreprise
L. 225-180 du Code de commerce et L. 444-3 du Code ou de groupe, et/ou (ii) le cas échéant de la décote.
du travail, à un plan d’épargne d’entreprise ou de groupe
(directement ou par l’intermédiaire d’un fonds commun de Dans le cas où les bénéficiaires visés par la dix-neuvième
placement d’entreprise ou toutes autres structures ou entités résolution n’auraient pas souscrit dans le délai imparti la totalité
permises par les dispositions légales ou réglementaires de l’augmentation de capital, celle-ci ne serait réalisée qu’à
applicables). Cette délégation sera valable pour une durée de concurrence du montant des actions souscrites, les actions non
vingt-six mois à compter de la présente Assemblée ; souscrites pouvant être proposées à nouveau aux bénéficiaires
concernés dans le cadre d’une augmentation de capital
! d’autre part (vingtième résolution), ultérieure.
à une catégorie de bénéficiaires, définis comme tout Enfin, l’Assemblée donnera tous pouvoirs au Conseil
établissement financier ou toute filiale d’un tel établissement d’Administration avec faculté de subdélégation dans les
mandaté par la Société, qui souscrirait des actions, ou d’autres conditions fixées par la loi, pour, dans les limites ci-dessus, fixer
valeurs mobilières émises par la Société en application de la les diverses modalités de la mise en œuvre des deux résolutions
vingtième résolution, dans le but exclusif de permettre à des proposées.
Il est rappelé que les distributions effectuées au titre des trois derniers exercices ont été les suivantes :
En application des dispositions statutaires, une majoration de du 22 décembre 2003, autorise le Conseil d’Administration à
10 % du dividende, soit 0,22 euro par action de 5,50 euros de faire acheter par la Société ses propres actions en vue de :
nominal, sera attribuée aux actions qui étaient inscrites sous
! soit leur annulation, sous réserve de l’adoption de la
forme nominative au 31 décembre 2005, et qui resteront sans
quatorzième résolution ;
interruption sous cette forme jusqu’au 19 mai 2008, date de
mise en paiement du dividende. Il est précisé, en application des ! soit la conservation pour la remise d’actions à titre d’échange
dispositions de l’article 243 bis du Code général des impôts, que ou de paiement dans le cadre d’opérations de croissance
ce dividende est également en totalité éligible à l’abattement de externe, conformément aux pratiques de marché reconnues
40 % mentionné au 2° du 3 de l’article 158 du Code général des et à la réglementation applicable ;
impôts.
! soit la mise en œuvre (i) de tout plan d’options d’achat
Le montant total de la majoration du dividende, pour les d’actions ou (ii) de tout plan d’attribution gratuite d’actions,
61 587 166 actions qui, inscrites sous forme nominative ou (iii) de toute opération d’actionnariat salarié réservée aux
au 31 décembre 2005, étaient restées sans interruption adhérents à un plan d’épargne d’entreprise, réalisée dans
sous cette forme jusqu’au 31 décembre 2007, s’élevait à les conditions des articles L. 443-1 et suivants du Code
13 549 177 euros. du travail par cession des actions acquises préalablement
par la Société dans le cadre de la présente résolution, ou
Il y aura lieu de déduire de ce montant le total des majorations
prévoyant une attribution gratuite de ces actions au titre d’un
de dividendes correspondant à celles de ces 61 587 166 actions
abondement en titres de la Société et/ou en substitution de
qui auront été vendues entre le 1er janvier 2008 et le 19 mai 2008,
la décote ;
date de mise en paiement du dividende.
! soit l’animation du marché du titre de la Société dans le cadre
Par ailleurs, l’Assemblée Générale autorise le Conseil
d’un contrat de liquidité conforme à une charte de déontologie
d’Administration à prélever sur le compte de « Report à nouveau »
reconnue par l’Autorité des Marchés Financiers.
les sommes nécessaires pour payer le dividende fixé ci-dessus
aux actions provenant de l’exercice d’options de souscription qui L’Assemblée fixe le prix maximum d’achat à 165 euros par action
serait effectué avant la date de mise en paiement du dividende. de 5,50 euros de nominal et fixe le nombre maximum d’actions
à acquérir à 10 % du nombre total des actions composant le
capital social au 31 décembre 2007 soit 23 884 471 actions
Quatrième résolution de 5,50 euros de nominal, pour un montant maximal de
3 940 937 715 euros, sous réserve des limites légales.
(Autorisation donnée au Conseil d’Administration en vue
de permettre à la Société d’intervenir sur ses propres L’acquisition de ces actions peut être effectuée à tous moments
actions) à l’exclusion des périodes d’offre publique sur le capital de
la société et par tous moyens, sur le marché, hors marché,
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de gré à gré ou par utilisation de mécanismes optionnels,
majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, éventuellement par tous tiers agissant pour le compte de
après avoir pris connaissance du rapport du Conseil l’entreprise conformément aux dispositions du dernier alinéa de
d’Administration, conformément aux articles L. 225-209 et l’article L. 225-206 du Code de commerce.
suivants du Code de commerce et aux dispositions d’application
directe du règlement de la Commission Européenne n° 2273/2003
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et
et de majorité requises pour les Assemblées Générales de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires,
Ordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil constate qu’il lui a été fait, sur les conventions visées aux articles
d’Administration, décide de nommer Madame Karen Katen L. 225-38 et L. 225-42-1 du Code de commerce conclues
administrateur pour une durée de quatre ans, laquelle prendra fin avec Monsieur Benoît Potier, le rapport spécial prévu par les
à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire de 2012 appelée à dispositions légales et réglementaires en vigueur.
statuer sur les comptes de l’exercice 2011. Elle approuve ces conventions et le rapport qui leur est consacré
en application des articles L. 225-38 et L. 225-42-1 et suivants
du Code de commerce.
Septième résolution
(Nomination de Monsieur Jean-Claude Buono comme
administrateur)
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum
et de majorité requises pour les Assemblées Générales
Ordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil
d’Administration, décide de nommer Monsieur Jean-Claude
imputer sur le poste « Primes d’émission » le montant des ! la délégation ainsi conférée au Conseil d’Administration est
frais relatifs à cette augmentation de capital et s’il le juge valable pour une durée de vingt-six mois à compter de la
opportun, y prélever les sommes nécessaires pour porter la présente Assemblée ;
réserve légale au dixième du nouveau capital après chaque
! décide que le montant total des augmentations de capital social
émission, constater la réalisation des augmentations de
susceptibles d’être ainsi réalisées ne pourra être supérieur à
capital qui en résultent, procéder à la modification corrélative
250 millions d’euros, ce plafond étant distinct et autonome
des statuts et conclure tous accords pour parvenir à la bonne
de celui visé à la seizième résolution, et ne pourra en tout
fin des émissions envisagées.
état de cause excéder le montant des comptes de réserves,
primes ou bénéfices visés ci-dessus qui existent lors de
l’augmentation de capital (étant précisé que ces montants ne
Dix-septième résolution tiennent pas compte des actions supplémentaires à émettre,
(Délégation de compétence pour 26 mois à l’effet conformément aux dispositions législatives et réglementaires
d’augmenter, en cas de demandes excédentaires, le applicables, et le cas échéant, aux stipulations contractuelles
montant des émissions d’actions ordinaires avec maintien prévoyant d’autres ajustements, pour préserver les droits des
du droit préférentiel de souscription des actionnaires) porteurs de valeurs mobilières ou autres droits donnant accès
au capital) ;
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum
et de majorité requises pour les Assemblées Générales ! décide que, en cas d’usage par le Conseil d’Administration,
Extraordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du de la présente délégation, conformément aux dispositions
Conseil d’Administration : de l’article L. 225-130 du Code de commerce, les droits
formant rompus ne seront pas négociables et que les titres
! délègue au Conseil d’Administration, avec faculté de correspondants seront vendus ; les sommes provenant de
subdélégation, sa compétence à l’effet d’augmenter, dans la vente seront allouées aux titulaires des droits dans les
les conditions prévues à l’article L. 225-135-1 du Code de conditions réglementaires applicables ;
commerce, le nombre de titres à émettre en cas d’émission
d’actions avec maintien du droit préférentiel de souscription ! prend acte que la présente délégation prive d’effet toute
telle que visée à la seizième résolution ; délégation antérieure ayant le même objet ;
! le montant nominal de l’augmentation de l’émission décidée ! donne tous pouvoirs au Conseil d’Administration, avec
en vertu de la présente résolution s’imputera, le cas échéant, faculté de subdélégation dans les conditions fixées par la loi,
sur le plafond global prévu à la seizième résolution ; pour mettre en œuvre la présente délégation et notamment
fixer les conditions d’émission, imputer sur un ou plusieurs
! la délégation ainsi conférée au Conseil d’Administration, est postes de réserves disponibles le montant des frais afférents
valable pour une durée de vingt-six mois à compter de la à l’augmentation de capital correspondante et s’il le juge
présente Assemblée. opportun, y prélever les sommes nécessaires pour porter la
réserve légale au dixième du nouveau capital après chaque
émission, constater la réalisation des augmentations de
Dix-huitième résolution capital qui en résultent et procéder à la modification corrélative
des statuts.
(Délégation de compétence pour 26 mois en vue
d’augmenter le capital social par incorporation de primes,
réserves, bénéfices ou autres en vue de l’attribution Dix-neuvième résolution
d’actions gratuites aux actionnaires et/ou de l’élévation
du nominal des actions existantes, pour un montant (Délégation de compétence pour 26 mois en vue de
maximum de 250 millions d’euros) procéder à des augmentations de capital réservées aux
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et adhérents à un plan d’épargne d’entreprise ou de groupe)
de majorité des Assemblées Générales Ordinaires, après avoir L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum
pris connaissance du rapport du Conseil d’Administration et et de majorité requises pour les Assemblées Générales
conformément aux dispositions des articles L. 225-129-2 et Extraordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du
L. 225-130 du Code de commerce : Conseil d’Administration et du rapport spécial des Commissaires
! délègue au Conseil d’Administration, avec faculté de aux comptes, statuant en application des articles L. 225-129-6
subdélégation, la compétence de décider une ou plusieurs et L. 225-138-1 du Code de commerce et des articles L. 443-1
augmentations du capital par incorporation au capital de et suivants du Code du travail :
primes, réserves, bénéfices ou autres dont la capitalisation ! délègue au Conseil d’Administration sa compétence pour
sera légalement et statutairement possible et sous forme décider d’augmenter le capital social de la Société, en une
d’attribution d’actions gratuites aux actionnaires et/ou ou plusieurs fois, à l’époque ou aux époques qu’il fixera et
d’élévation de la valeur nominale des actions existantes ; dans les proportions qu’il appréciera, par l’émission d’actions
ordinaires de la Société ainsi que de toutes autres valeurs
mobilières donnant accès, immédiatement ou à terme,
! décide en application de l’article L. 443-5 du Code du travail ! délègue au Conseil d’Administration sa compétence pour
que le Conseil d’Administration pourra prévoir l’attribution, décider d’augmenter, en une ou plusieurs fois à l’époque ou aux
aux bénéficiaires ci-dessus indiqués, à titre gratuit, d’actions époques qu’il fixera et dans les proportions qu’il appréciera, le
à émettre ou déjà émises ou d’autres titres donnant accès capital social de la Société par émission d’actions ordinaires
au capital de la Société à émettre ou déjà émis, au titre (i) de ainsi que de toutes autres valeurs mobilières donnant accès,
l’abondement qui pourrait être versé en application des immédiatement ou à terme, au capital de la Société, réservée
règlements de plans d’épargne d’entreprise ou de groupe, à la catégorie de bénéficiaires définie ci-après ;
et/ou (ii) le cas échéant de la décote ;
! décide que le montant total des augmentations de capital social ! décide que le prix unitaire d’émission des actions à émettre
susceptibles d’être réalisées en application de la présente en application de la présente résolution sera fixé par le Conseil
résolution ne pourra être supérieur à un montant nominal d’Administration sur la base du cours de Bourse de l’action
maximal de 27,5 millions d’euros, correspondant à l’émission de la Société ; ce prix d’émission sera égal à la moyenne des
d’un maximum de 5 millions d’actions, étant précisé que ce premiers cours cotés de l’action de la Société lors des vingt
montant ne tient pas compte des actions supplémentaires séances de Bourse précédant le jour de la décision du Conseil
à émettre, conformément aux dispositions législatives et d’Administration fixant la date d’ouverture de la souscription
réglementaires applicables, et le cas échéant, aux stipulations à une augmentation de capital réalisée sur le fondement
contractuelles prévoyant d’autres ajustements, pour préserver de la dix-neuvième résolution, cette moyenne pouvant
les droits des porteurs de valeurs mobilières ou autres droits être éventuellement diminuée d’une décote maximum de
donnant accès au capital, et que le montant cumulé des 20 % ; le montant d’une telle décote sera déterminé par
augmentations de capital susceptibles d’être réalisées au titre le Conseil d’Administration en considération, notamment,
de la présente résolution et de la dix-neuvième résolution ne des dispositions légales, réglementaires et fiscales de droit
pourra excéder le montant nominal précité de 27,5 millions étranger applicables le cas échéant ;
d’euros ;
! décide que le Conseil d’Administration aura tous pouvoirs,
! décide que le montant nominal maximal des augmentations dans les conditions prévues par la loi et dans les limites fixées
de capital susceptibles d’être réalisées sur le fondement de ci-dessus, avec faculté de subdélégation, pour mettre en
la présente délégation s’imputera sur le montant du plafond œuvre la présente délégation et notamment à l’effet de :
global prévu au paragraphe 2° de la seizième résolution de la
! fixer la date et le prix d’émission des actions à émettre en
présente Assemblée ;
application de la présente résolution ainsi que les autres
! décide de supprimer le droit préférentiel de souscription modalités de l’émission,
des actionnaires aux actions ou valeurs mobilières, et
! arrêter la liste du ou des bénéficiaires de la suppression
aux valeurs mobilières auxquelles donneraient droit ces
du droit préférentiel de souscription au sein de la catégorie
valeurs mobilières, qui seraient émises en application de la
définie ci-dessus, ainsi que le nombre d’actions à souscrire
présente résolution et de réserver le droit de les souscrire à
par celui-ci ou chacun d’eux,
la catégorie de bénéficiaires répondant aux caractéristiques
suivantes : tout établissement financier ou filiale d’un tel ! le cas échéant, arrêter les caractéristiques des autres
établissement mandaté par la Société et qui souscrirait des valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société
actions, ou d’autres valeurs mobilières émises par la Société dans les conditions légales et réglementaires applicables,
en application de la présente résolution, dans le but exclusif
! constater la réalisation de l’augmentation de capital,
de permettre à des salariés et mandataires sociaux de
accomplir, directement ou par mandataire, toutes
sociétés étrangères, liées à la Société au sens des articles
opérations et formalités liées aux augmentations du
L. 225-180 du Code de commerce et L. 444-3 du Code
capital social et sur sa seule décision et, s’il le juge
du travail, de bénéficier d’un dispositif présentant un profil
opportun, imputer les frais des augmentations de capital
économique comparable à un schéma d’actionnariat salarié
sur le montant des primes afférentes à ces augmentations,
qui serait mis en place dans le cadre d’une augmentation de
modifier corrélativement les statuts et procéder à toutes
capital réalisée en application de la dix-neuvième résolution
formalités requises, faire le cas échéant toute démarche
de la présente Assemblée Générale, dans l’hypothèse où la
en vue de l’admission aux négociations sur le marché
mise en œuvre d’un schéma d’actionnariat salarié identique
Eurolist d’Euronext Paris des actions émises en vertu de la
au profit des salariés et mandataires sociaux des sociétés
présente délégation.
étrangères précitées se heurterait à des contraintes légales,
réglementaires ou fiscales locales ; ! La délégation conférée au Conseil d’Administration par la
présente résolution est valable pour une durée de dix-huit
mois à compter de la présente Assemblée Générale.
Rapports des
Commissaires aux comptes
Rapport spécial sur les conventions
et engagements réglementés
Mesdames, Messieurs les Actionnaires,
En notre qualité de Commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions et engagements
réglementés dont nous avons été avisés.
En application de l’article L. 225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions et engagements qui ont fait l’objet
de l’autorisation préalable de votre Conseil d’Administration.
Il ne nous appartient pas de rechercher l’existence éventuelle d’autres conventions et engagements mais de vous communiquer, sur la
base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles de ceux dont nous avons étéavisés,
sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-31 du Code de
commerce, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation.
Nous avons effectué nos travaux selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre
de diligences destinées à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles
sont issues.
Indemnités de départ
(i) Lors de sa séance du 10 mai 2006, votre Conseil d’Administration avait décidé que Monsieur Potier bénéficierait en cas de
non-renouvellement de ses fonctions de Président et Directeur Général ou de révocation ; sauf en cas de faute lourde, d’une
indemnité qui serait calculée en appliquant les dispositions conventionnelles dont relève l’ensemble des cadres de la Société.
Cette indemnité serait d’un montant maximum de vingt mois de rémunération moyenne (fixe et variable) perçue au cours des
vingt-quatre mois précédant la cessation du mandat. Cette indemnité inclut toute indemnité qui pourrait être due en cas de
rupture du contrat de travail.
(ii) Lors de sa séance du 10 mai 2006, votre Conseil d’Administration avait décidé que Monsieur Potier bénéficierait, en cas de
non-renouvellement de son mandat de Président-Directeur Général ou de révocation, intervenant dans les vingt-quatre mois
suivant un changement de contrôle d’Air Liquide, d’une indemnité complémentaire égale à douze mois de rémunération
mensuelle moyenne (fixe et variable) au cours des vingt-quatre mois précédents.
Dans sa séance du 14 février 2008, votre Conseil d’Administration a décidé, en application de la loi TEPA, que le versement des
indemnités visées aux paragraphes (i) et (ii), à l’exclusion de l’indemnité légale et conventionnelle due à raison de la rupture de contrat de
travail (ne tenant pas compte de l’ancienneté acquise en tant que Président-Directeur Général), ainsi que la reprise de cette ancienneté
pour le calcul de l’indemnité légale et conventionnelle précitée sont subordonnés au respect de conditions liées aux performances de
Monsieur Potier.
Les conditions de performance seront réexaminées notamment à chaque renouvellement du mandat social. Le droit de bénéficier de
ces indemnités dépendra de la moyenne de l’écart entre la Rentabilité Après Impôt des Capitaux Utilisés (R.O.C.E.) et le Coût Moyen
Pondéré du Capital (W.A.C.C) évalué sur fonds propres comptables calculés sur les trois derniers exercices ayant précédé l’exercice
au cours duquel intervient le départ.
Indemnités de départ
(i) Au cours de sa séance du 10 mai 2006, votre Conseil d’Administration avait décidé qu’au titre de ses fonctions de Directeur
Général Délégué, Monsieur Schmieder bénéficierait d’une indemnité forfaitaire en cas de non-renouvellement de son mandat ou
de révocation ; sauf en cas de faute grave. Cette indemnité serait égale au montant le plus faible de dix-huit mois de part fixe
de rémunération en qualité de Directeur Général Délégué ou du nombre de mois de part fixe de rémunération le séparant alors
de son soixantième anniversaire. Cette indemnité se cumule avec celle due au titre de son contrat de travail en cas de rupture
concomitante.
(ii) Au cours de sa séance du 10 mai 2006, votre Conseil d’Administration avait décidé que Monsieur Schmieder bénéficierait, en cas
de non-renouvellement ou de révocation de son mandat de Directeur Général Délégué, intervenant dans les vingt-quatre mois
suivant un changement de contrôle d’Air Liquide, d’une indemnité complémentaire égale à douze mois de rémunération mensuelle
moyenne (fixe et variable) perçue, à quelque titre que ce soit, au cours des vingt-quatre mois précédents.
Dans sa séance du 14 février 2008, votre Conseil d’Administration a décidé, en application de la loi TEPA, que le versement des
indemnités visées aux paragraphes (i) et (ii), à l’exclusion de l’indemnité légale et conventionnelle due à raison de la rupture de contrat
de travail est subordonné au respect de conditions liées aux performances de Monsieur Schmieder.
Le droit de bénéficier de ces indemnités dépendra de la moyenne de l’écart entre la Rentabilité Après Impôt des Capitaux Utilisés
(R.O.C.E.) et le Coût Moyen Pondéré du Capital (W.A.C.C) évalué sur fonds propres comptables calculés sur les trois derniers exercices
ayant précédé l’exercice au cours duquel intervient le départ. Les conditions de performance seront réexaminées notamment à chaque
renouvellement du mandat social.
Indemnités de départ
(i) Au cours de sa séance du 14 février 2008, votre Conseil d’Administration a décidé qu’au titre de ses fonctions de Directeur Général
Délégué, Monsieur Dufour bénéficierait d’une indemnité forfaitaire en cas de non-renouvellement de son mandat ou de révocation;
sauf en cas de faute grave ou lourde. Cette indemnité serait calculée en appliquant les dispositions conventionnelles dont relèvent les
cadres de la Société, en tenant compte de l’ancienneté acquise en tant que mandataire social et de salarié. Elle sera d’un montant
minimum de douze mois de rémunération mensuelle moyenne (fixe et variable) perçue à quelque titre que ce soit, au cours des vingt-
quatre mois précédents. Cette somme comprend l’indemnité légale et conventionnelle qui serait due en cas de rupture du contrat
de travail. Cette indemnité ne peut en aucun cas être supérieure à vingt mois de rémunération.
(ii) Au cours de sa séance du 14 février 2008, votre Conseil d’Administration a décidé que Monsieur Dufour bénéficierait, en cas
de non-renouvellement ou de révocation de son mandat de Directeur Général Délégué, intervenant dans les vingt-quatre mois
suivant un changement de contrôle d’Air Liquide, d’une indemnité complémentaire égale à douze mois de rémunération mensuelle
moyenne (fixe et variable) perçue, à quelque titre que ce soit, au cours des vingt-quatre mois précédents.
Le Conseil d’Administration a décidé, en application de la loi TEPA, que le versement des indemnités visées aux paragraphes (i) et (ii),
à l’exclusion de l’indemnité légale et conventionnelle due à raison de la rupture de contrat de travail est subordonné au respect de
conditions liées aux performances de Monsieur Dufour.
Le droit de bénéficier de ces indemnités dépendra de la moyenne de l’écart entre la Rentabilité Après Impôt des Capitaux Utilisés
(R.O.C.E.) et le Coût Moyen Pondéré du Capital (W.A.C.C) évalué sur fonds propres comptables calculés sur les trois derniers exercices
ayant précédé l’exercice au cours duquel intervient le départ. Les conditions de performance seront réexaminées notamment à chaque
renouvellement du mandat social.
Régime de retraite
! Au cours de sa séance du 8 novembre 2007, votre Conseil d’Administration a étendu, au bénéfice de Monsieur Dufour en qualité
de Directeur Général Délégué, les régimes supplémentaires et additionnels de retraite à cotisations définies dont Monsieur Dufour
bénéficie déjà en qualité de salarié applicables aux cadres supérieurs et dirigeants pour la partie de rémunération inférieure à
seize fois le plafond annuel de la sécurité sociale.
! Au cours de sa séance du 8 novembre 2007, votre Conseil d’Administration a étendu, au bénéfice de Monsieur Dufour en qualité
de Directeur Général Délégué, le régime complémentaire de retraite à prestations définies dont Monsieur Dufour bénéficie déjà
en qualité de salarié applicable aux cadres supérieurs et dirigeants et qui couvre la partie de la rémunération totale qui excède
seize fois le plafond annuel de la sécurité sociale. Ce régime ne s’applique que si l’intéressé est encore dans la Société au moment
de sa retraite. En cas de rupture du mandat social ou du contrat de travail à l’initiative de la Société et sauf cas de faute grave ou
lourde, Monsieur Dufour pourra conserver ses droits dans le cas où il serait à cette date, âgé de cinquante-cinq ans et comptant
cinq ans d’ancienneté. Les prestations de retraite correspondantes seront égales à 1 % par année d’ancienneté de la moyenne
des trois rémunérations annuelles totales les plus élevées excédant seize fois le plafond annuel de la sécurité sociale, au cours des
cinq dernières années de service. Pour ce calcul, la moyenne des parts variables prises en compte ne pourra excéder 100 % de la
moyenne des parts fixes.
Le total des prestations de retraite, tous types de régime confondus, tant en France qu’à l’étranger, ne pourra excéder 45 % de la
moyenne des trois meilleures des cinq dernières rémunérations annuelles totales.
Aucune cotisation afférente à la rémunération perçue par Monsieur Dufour depuis sa nomination en tant que mandataire social n’aété
versée en 2007.
Régime de prévoyance
Au cours de sa séance du 8 novembre 2007, votre Conseil d’Administration a étendu au bénéfice de Monsieur Dufour, en qualité de
mandataire social, le régime de prévoyance dont Monsieur Dufour bénéficie déjà en qualité de salarié applicable aux cadres supérieurs
et dirigeants dont la rémunération totale excède huit fois le plafond annuel de la sécurité sociale. Ce régime garantit le versement d’un
capital en cas de décès ou d’invalidité permanente et absolue.
Aucune cotisation afférente à la rémunération perçue par Monsieur Dufour depuis sa nomination en tant que mandataire social n’aété
versée en 2007.
Administrateur concerné
Monsieur Alain Joly.
à acheter à un prix déterminable convenu un certain nombre d’actions Air Liquide, déterminé à partir du montant nominal de M€ 180
confié à BNP Paribas pour la réalisation de cette transaction dans les conditions suivantes :
! le prix de rachat moyen des actions par Air Liquide à BNP Paribas est égal à la moyenne arithmétique des cours moyens pondérés
par les volumes de l’action Air Liquide sur la période (« VWAP »), diminué d’une décote ;
! Air Liquide a garanti le financement de l’opération par un dépôt en quatre versements échelonnés sous forme de gage espèces du
montant de M€ 180.
Dans le cadre de ce contrat, Air Liquide a acquis 1 897 016 actions à BNP Paribas pour un montant total de M€ 180.
Le Conseil d’Administration du 8 novembre 2007 a autorisé votre société à reconduire ce contrat pour l’exécution de son programme
de rachat au cours de l’exercice 2008. Cette autorisation n’a pas eu d’effet sur l’exercice.
Régime de retraite
Monsieur Potier bénéficie des régimes supplémentaires et additionnels de retraite à cotisations définies applicables aux cadressupérieurs
et dirigeants pour la partie de rémunération inférieure à seize fois le plafond de la sécurité sociale et du régime complémentaire de
retraite à prestations définies applicable aux cadres supérieurs et dirigeants pour la partie de rémunération qui excède seize fois le
plafond de la sécurité sociale.
Le total des prestations de retraite, tous types de régimes confondus, ne pourra excéder 45 % de la moyenne des trois meilleures des
cinq dernières rémunérations annuelles totales. Pour ce calcul, la moyenne des parts variables prises en compte ne pourra excéder
100 % de la moyenne des parts fixes.
Le montant des cotisations versées au titre des régimes à cotisations définies par votre société en 2007 s’élève à € 74 563.
Régime de prévoyance
Monsieur Potier bénéficie, en qualité de mandataire social, du régime de prévoyance applicable aux cadres supérieurs et dirigeants dont
la rémunération totale excède huit fois le plafond annuel de la sécurité sociale. Ce régime garantit le versement d’un capital en cas de
décès ou d’invalidité permanente et absolue.
Le montant des cotisations versées à ce titre par votre société en 2007 s’élève à € 53 737.
Assurance chômage
Monsieur Potier bénéficie, en qualité de mandataire social, de la garantie sociale des chefs et dirigeants d’entreprise souscrite par votre
société.
Le montant des cotisations versées à ce titre par votre société en 2007 s’élève à € 7 096.
Régime de retraite
Monsieur Klaus Schmieder bénéficie des régimes supplémentaires et additionnels de retraite à cotisations définies applicables aux
cadres supérieurs et dirigeants pour la partie de rémunération inférieure à seize fois le plafond de la sécurité sociale et du régime
complémentaire de retraite à prestations définies applicable aux cadres supérieurs et dirigeants pour la partie de rémunération qui
excède seize fois le plafond de la sécurité sociale.
Le total des prestations de retraite, tous types de régimes confondus, tant en France qu’à l’étranger, ne pourra excéder 45 % de la
moyenne des trois meilleures des cinq dernières rémunérations annuelles totales. Pour ce calcul, la moyenne des parts variablesprises
en compte ne pourra excéder 100 % de la moyenne des parts fixes.
Le montant des cotisations versées au titre des régimes à cotisations définies par votre société en 2007 s’élève à € 86 640.
Indemnités de départ
Monsieur Buono bénéficiait, en cas de révocation ou de non-renouvellement de son mandat de Directeur Général Délégué, intervenant
dans les vingt-quatre mois suivant un changement de contrôle d’Air Liquide, d’une indemnité égale à douze mois de rémunération
mensuelle moyenne (fixe et variable) perçue à quelque titre que ce soit au cours des vingt-quatre mois précédents.
Cette convention n’a pas eu d’effet sur l’exercice. Elle est devenue caduque suite au départ à la retraite de Monsieur Buono.
Régime de retraite
Monsieur Jean-Claude Buono bénéficie du régime de garantie annuelle brute globale de ressources à la retraite applicable aux salariés
de plus de quarante-cinq ans ou de plus de vingt ans d’ancienneté au 1er février 1996. Le montant de la garantie annuelle s’élève à
€ 396 367 (date de valeur novembre 2001) et a été revalorisé à € 444 255, pour tenir compte de l’évolution des retraites au sein du
groupe Air Liquide entre novembre 2001 et la date effective de liquidation de la retraite.
Monsieur Buono a fait valoir ses droits à la retraite à compter du 31 décembre 2007. En conséquence, aucune pension ne lui a été
versée à ce titre au cours de l’exercice 2007.
Courbevoie et Paris-La Défense, le 25 mars 2008
Les Commissaires aux comptes
Renseignements de caractère
général
STATUTS
Le capital social est augmenté dans les conditions prévues La propriété d’une action entraîne de plein droit adhésion aux
par la loi soit par émission d’actions ordinaires ou d’actions de statuts et aux décisions de l’Assemblée Générale.
préférence, soit par majoration du montant nominal des titres de Toute action donne droit, en cours de société, comme en cas de
capital existants. Il peut également être augmenté par l’exercice liquidation, au règlement de la même somme nette pour toute
de droits attachés à des valeurs mobilières donnant accès au répartition ou tout remboursement.
capital, dans les conditions prévues par la loi.
Les actions sont librement négociables dans les conditions
Conformément aux dispositions légales en vigueur, sauf prévues par la loi.
décision contraire de l’Assemblée Générale, les actionnaires ont,
proportionnellement au montant de leurs actions, un droit de
préférence à la souscription des actions de numéraire émises ART. 9 : IDENTIFICATION DES ACTIONNAIRES
pour réaliser une augmentation de capital. La Société peut faire usage à tout moment des dispositions
Le capital social pourra également être réduit dans les conditions légales et réglementaires en vigueur, permettant l’identification
prévues par la loi, notamment par réduction de la valeur nominale des détenteurs de titres conférant immédiatement ou à terme
des actions, par remboursement ou rachat en Bourse et le droit de vote dans les Assemblées d’actionnaires, ainsi que le
annulation d’actions, par échange des actions anciennes contre nombre de titres détenus par chacun d’eux.
des actions nouvelles d’un nombre équivalent ou moindre,
Outre les obligations légales de déclaration à la Société, toute expirant à l’issue de l’Assemblée Générale des actionnaires
personne venant à posséder, directement ou indirectement, seul ayant statué sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans
ou de concert, une fraction de capital ou des droits de vote de l’année au cours de laquelle expire le mandat. Par exception à
la Société égale ou supérieure à 2 % ou à un multiple de 2 % cette règle, les membres du premier Conseil d’Administration qui
du capital ou des droits de vote (y compris au-delà du seuil de exerçaient les fonctions de membres du Conseil de Surveillance
5 %), est tenue d’informer la Société dans le délai de quinze dans la Société sous son ancien mode d’administration seront
jours à compter de la date de franchissement du seuil, et ce nommés pour une période égale à la durée qui restait à courir de
indépendamment le cas échéant de la date du transfert effectif leur mandat de membre du Conseil de Surveillance.
de la propriété des titres. Le déclarant devra indiquer le nombre
Les membres du Conseil d’Administration sont rééligibles.
de titres de capital et de valeurs mobilières donnant accès au
capital qu’il a en sa possession à la date de sa déclaration. Tout Chaque administrateur doit être propriétaire d’au moins cinq
franchissement à la baisse du seuil de 2 % ou d’un multiple de cents actions inscrites sous la forme nominative pendant
2 % du capital ou des droits de vote devra être déclaré de la toute la durée de ses fonctions. Si au jour de sa nomination un
même manière. administrateur n’est pas propriétaire du nombre d’actions requis
ou si en cours de mandat il cesse d’en être propriétaire, il est
En cas de non-respect de cette obligation statutaire d’information,
réputé démissionnaire d’office s’il n’a pas régularisé sa situation
un ou plusieurs actionnaires, détenant une fraction de capital ou
dans un délai de trois mois.
des droits de vote de la Société au moins égale à 2 %, pourront, à
l’occasion d’une Assemblée Générale, demander que les actions En cas de vacance par décès ou par démission d’un ou
excédant la fraction qui aurait dû être déclarée, soient privées du plusieurs sièges d’administrateur, le Conseil d’Administration
droit de vote pour toute Assemblée d’actionnaires qui se tiendrait peut, entre deux Assemblées Générales, procéder à des
jusqu’à l’expiration d’un délai de deux ans suivant la date de nominations à titre provisoire. Les nominations effectuées par
régularisation de la notification. La demande est consignée au le Conseil d’Administration sont soumises à la ratification de la
procès-verbal de l’Assemblée Générale. plus proche Assemblée Générale Ordinaire. Lorsque le nombre
des administrateurs est devenu inférieur au minimum légal, les
ART. 10 : INDIVISION ET USUFRUIT administrateurs restants doivent convoquer immédiatement
l’Assemblée Générale Ordinaire en vue de compléter l’effectif du
Toute action étant indivisible à l’égard de la Société, tous les Conseil.
co-propriétaires indivis d’une action sont obligés de se faire
représenter auprès de la Société par l’un d’entre eux, ou par un Aucune personne physique ayant passé l’âge de 70 ans ne
mandataire unique dans les conditions prévues par la loi. peut être nommée membre du Conseil d’Administration si sa
nomination a pour effet de porter à plus du tiers le nombre des
Le droit de vote attaché à l’action appartient à l’usufruitier tant dans membres du Conseil d’Administration ayant dépassé cet âge.
les Assemblées Générales Ordinaires que dans les Assemblées Si en cours de mandat, le nombre des membres du Conseil
Générales Extraordinaires. Toutefois, le nu-propriétaire sera en d’Administration ayant passé l’âge de 70 ans devient supérieur
droit de participer à toutes les Assemblées Générales. Il peut au tiers des membres du Conseil, le membre le plus âgé du
également représenter l’usufruitier en Assemblée Générale. Conseil d’Administration n’ayant pas exercé de fonctions de
Les héritiers, créanciers, syndics ou ayants cause d’un Direction Générale dans la Société est réputé démissionnaire à
actionnaire ne peuvent, pour quelque motif que ce soit, provoquer l’issue de l’Assemblée Générale annuelle suivant la survenance
l’apposition des scellés sur les biens et valeurs de la Société, en de cet événement.
demander le partage, ni s’immiscer en aucune façon dans son En cours de vie sociale les administrateurs sont nommés et
administration. renouvelés dans les conditions prévues par la loi.
Ils doivent, pour l’exercice de leurs droits, s’en rapporter aux Ils sont révocables à tout moment par l’Assemblée Générale
inventaires sociaux et aux décisions de l’Assemblée Générale. Ordinaire.
Le Président et le ou les Vice-Présidents sont révocables à tout Il appartiendra au Conseil d’Administration de définir les
moment par le Conseil d’Administration. Ils sont également décisions du Directeur Général pour lesquelles l’accord préalable
rééligibles. du Conseil d’Administration sera requis. L’accord préalable
du Conseil d’Administration devra notamment être obtenu
Le Conseil peut nommer un secrétaire qui peut être choisi en
en cas d’opérations externes d’acquisitions ou de cessions
dehors des actionnaires et de ses membres.
de participations ou d’actifs, ainsi qu’en cas d’engagements
d’investissement, dans chacun de ces cas dans les conditions et
ART. 13 : DIRECTION GÉNÉRALE au-delà de montants correspondant à une gestion efficace de la
Société fixés par le Conseil d’Administration. Il devra également
Modalités d’exercice être obtenu en cas d’opérations de financement d’un montant
Conformément à la loi, la Direction Générale de la Société susceptible de modifier substantiellement la structure financière
est assumée sous sa responsabilité, soit par le Président du de la Société ainsi que pour toute décision de nature à modifier
Conseil d’Administration, soit par une autre personne physique, substantiellement les orientations stratégiques de l’entreprise
administrateur ou non, nommée par le Conseil d’Administration déterminées par le Conseil d’Administration.
et qui prend le titre de Directeur Général.
Directeurs Généraux Délégués
Le choix entre ces deux modalités d’exercice de la Direction
Générale est effectué par le Conseil d’Administration. La Sur proposition du Directeur Général, que cette fonction soit
délibération du Conseil d’Administration relative au choix de la assurée par le Président du Conseil d’Administration ou par une
modalité d’exercice de la Direction Générale est prise dans les autre personne, le Conseil d’Administration peut nommer une ou
conditions de quorum et de majorité visées à l’article 14 des plusieurs personnes physiques chargées d’assister le Directeur
présents statuts. Le choix du Conseil d’Administration est porté à Général avec le titre de Directeurs Généraux Délégués.
la connaissance des actionnaires et des tiers dans les conditions Le nombre maximum de Directeurs Généraux Délégués est fixé
prévues par la réglementation en vigueur. à 3.
L’option retenue par le Conseil d’Administration reste valable En accord avec le Directeur Général, le Conseil d’Administration
jusqu’à décision contraire de sa part. détermine l’étendue et la durée des pouvoirs accordés aux
Le Conseil d’Administration examinera, en tant que de besoin, le Directeurs Généraux Délégués et fixe leur rémunération.
maintien de la formule choisie à chaque fois que le mandat du À l’égard des tiers, le Directeur Général Délégué ou les Directeurs
Président du Conseil d’Administration ou du Directeur Général Généraux Délégués disposent des mêmes pouvoirs que le
viendra à renouvellement. Directeur Général.
En cas de cessation des fonctions ou d’empêchement du
Directeur Général
Directeur Général, les Directeurs Généraux Délégués conservent,
Lorsque la Direction Générale de la Société est assumée par sauf décision contraire du Conseil d’Administration, leurs
le Président du Conseil d’Administration, les dispositions qui fonctions et leurs attributions jusqu’à la nomination d’un nouveau
suivent, relatives au Directeur Général, lui sont applicables. Directeur Général.
Le Conseil d’Administration fixe la durée du mandat et détermine Les Directeurs Généraux Délégués sont révocables par le Conseil
la rémunération du Directeur Général. d’Administration, sur proposition du Directeur Général, à tout
Nul ne peut être nommé Directeur Général s’il a dépassé l’âge de moment. Ils sont soumis à la limite d’âge légale.
63 ans. Lorsqu’en cours de mandat, cette limite d’âge aura été Les Directeurs Généraux Délégués sont rééligibles.
ART. 14 : RÉUNIONS ET DÉLIBÉRATIONS DU CONSEIL la bonne marche de la Société et règle par ses délibérations les
D’ADMINISTRATION affaires qui la concernent.
Le Conseil d’Administration se réunit aussi souvent que l’intérêt Il procède aux contrôles et vérifications qu’il juge opportuns.
de la Société l’exige, sur convocation du Président ou en cas
Le Conseil procède à l’émission d’obligations sur délégation de
d’empêchement de ce dernier, sur convocation du plus âgé
l’Assemblée Générale Ordinaire.
des Vice-Présidents si un ou plusieurs Vice-Présidents ont été
nommés, au siège social ou en tout autre lieu indiqué dans la Il peut procéder à la création en son sein de comités chargés
convocation. d’étudier les questions que le Conseil d’Administration ou
son Président lui soumet. Le Conseil fixe la composition et les
L’ordre du jour est arrêté par le Président et peut n’être fixé qu’au
attributions des comités qui exercent leurs activités sous sa
moment de la réunion.
responsabilité.
Les administrateurs constituant au moins le tiers des membres
Les questions relatives à la performance, à la rémunération et,
du Conseil d’Administration, peuvent en indiquant précisément
le cas échéant, à la reconduction du mandat du Président-
l’ordre du jour de la réunion, demander au Président de
Directeur Général ou du Directeur Général feront l’objet de
convoquer le Conseil si celui-ci ne s’est pas réuni depuis plus
délibérations du Conseil d’Administration en tant que de besoin,
de deux mois.
et au moins une fois par an, après examen par le(s) comité(s) du
De même, le Directeur Général, lorsqu’il n’exerce pas la Conseil d’Administration chargé(s) des questions de nomination
présidence du Conseil d’Administration, peut demander au et de rémunération.
Président de convoquer le Conseil d’Administration sur tout
ordre du jour déterminé. ART. 16 : RÉMUNÉRATION
Le Président est lié par les demandes qui lui sont adressées. L’Assemblée Générale Ordinaire peut allouer aux membres
En cas d’empêchement ou de carence du Président dans du Conseil d’Administration, en rémunération de leur activité
l’exécution des tâches précitées, le Vice-Président le plus âgé, si une somme fixe annuelle à titre de jetons de présence. Le
un ou plusieurs Vice-Présidents ont été nommés, sera compétent Conseil d’Administration répartit librement entre ses membres
pour procéder à la convocation du Conseil et fixer l’ordre du jour les sommes globales allouées. Il peut notamment allouer aux
de la réunion à la demande du tiers au moins des membres du administrateurs membres de comités créés en son sein une part
Conseil d’Administration ou du Directeur Général selon le cas. supérieure à celle des autres administrateurs.
En l’absence de Vice-Président, le tiers au moins des membres Il peut être alloué par le Conseil des rémunérations exceptionnelles
du Conseil d’Administration ou le Directeur Général, selon le cas, pour les missions ou mandats confiés à des membres de ce
seront compétents pour procéder à la convocation du Conseil et Conseil.
fixer l’ordre du jour de la réunion.
Les convocations sont faites par tout moyen, même
verbalement. Titre IV
Le Conseil d’Administration ne délibère valablement que si la Commissaires aux comptes
moitié des administrateurs sont présents.
Les décisions du Conseil d’Administration sont prises à la ART. 17 : CONTRÔLE DE LA SOCIÉTÉ
majorité simple des membres présents ou représentés. En cas
de partage, la voix du Président est prépondérante. L’Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires nomme pour la
durée, dans les conditions et avec les missions fixées par la loi,
Le Conseil d’Administration se dotera d’un règlement intérieur les Commissaires aux comptes titulaires et suppléants.
qu’il pourra modifier sur sa simple décision.
Le Conseil d’Administration pourra prévoir dans son règlement
intérieur que seront réputés présents, pour le calcul du quorum Titre V
et de la majorité, les membres du Conseil d’Administration
qui participent à la réunion du Conseil par des moyens de Assemblées Générales
visioconférence ou de télécommunication dans les conditions
prévues par la réglementation en vigueur, pour toutes les
ART. 18 : TENUE DES ASSEMBLÉES GÉNÉRALES
décisions où la loi n’exclut pas cette possibilité.
L’Assemblée Générale se compose de tous les actionnaires,
ART. 15 : POUVOIRS DU CONSEIL D’ADMINISTRATION quel que soit le nombre de leurs actions, pourvu qu’elles soient
libérées des versements exigibles et ne soient pas privées du
Le Conseil d’Administration détermine les orientations de l’activité droit de vote.
de la Société et veille à leur mise en œuvre.
Il est justifié du droit de participer aux Assemblées Générales de
Sous réserve des pouvoirs que la loi et les présents statuts la Société par l’enregistrement comptable des actions au nom
attribuent expressément aux Assemblées d’actionnaires et dans de l’actionnaire ou de l’intermédiaire inscrit pour son compte
la limite de l’objet social, il se saisit de toute question intéressant
Le solde constitue une masse qui est destinée à la répartition du le mode de liquidation. Elle nomme un ou plusieurs liquidateurs
second dividende et de la somme prévisionnellement nécessaire dont elle détermine les pouvoirs.
pour attribuer aux actions nominatives remplissant les conditions
Les liquidateurs peuvent, en vertu d’une décision de l’Assemblée
ci-après la majoration de 10 %.
Générale, faire l’apport à une autre société ou la cession à une
Depuis le 1er janvier 1996, les actions inscrites au 31 décembre société ou à toute autre personne, de tout ou partie des biens,
de chaque année sous la forme nominative depuis au moins droits et obligations de la société dissoute.
deux ans, et qui le restent jusqu’à la date de mise en paiement
L’Assemblée Générale régulièrement constituée conserve
du dividende, donnent le droit à leurs titulaires de percevoir un
pendant la liquidation les mêmes attributions que durant le cours
dividende par action majoré de 10 %, arrondi si nécessaire au
de la Société ; elle a notamment le pouvoir d’approuver les
centime inférieur, par rapport au dividende par action distribué au
comptes de la liquidation et de donner quitus.
titre des autres actions, pour autant que le dividende par action
avant majoration soit au moins égal au dividende par action Après le règlement des engagements de la Société, le produit net
avant majoration distribué l’année précédente ajusté pour tenir de la liquidation est employé d’abord à l’amortissement complet
compte de la variation du nombre d’actions d’une année sur des actions, le surplus est ensuite réparti également entre elles.
l’autre résultant d’une augmentation de capital par incorporation
de primes, réserves ou bénéfices ou d’une division des actions.
Au cas où, à compter du 1er janvier 1996, le Conseil d’Admi-
Titre VIII
nistration, sur autorisation de l’Assemblée Générale, déciderait
d’une augmentation de capital par incorporation de réserves, Contestations
de bénéfices ou de primes, les actions inscrites sous la forme
nominative depuis au moins deux ans à la date de début des ART. 23 : CONTESTATIONS
opérations d’attribution donneront droit à leurs titulaires à
une attribution d’actions majorée de 10 % par rapport à celle Toutes contestations qui peuvent s’élever pendant le cours de
effectuée au bénéfice des autres actions et selon les mêmes la Société ou de sa liquidation, soit entre les actionnaires et la
modalités. Société, soit entre les actionnaires eux-mêmes, au sujet des
affaires sociales, sont jugées conformément à la loi et sont
Les actions nouvelles ainsi créées seront assimilées, pour le calcul soumises à la juridiction des tribunaux compétents.
des droits au dividende majoré et aux attributions majorées, aux
actions anciennes dont elles sont issues. À cet effet, en cas de contestations, tout actionnaire doit faire
élection de domicile à Paris et toutes assignations et significations
Les majorations définies dans chacun des deux alinéas sont régulièrement données à ce domicile.
précédents pourront être modifiées ou supprimées par simple
décision de l’Assemblée Générale Extraordinaire selon les À défaut d’élection de domicile, les assignations et significations
modalités que celle-ci déterminera. sont valablement faites au Parquet de M. le Procureur de la
République près le Tribunal de Grande Instance de Paris.
En application de la loi, le nombre de titres éligibles à ces
majorations ne peut excéder, pour un même actionnaire, 0,5 %
du capital de la Société.
L’Assemblée Générale statuant sur les comptes de l’exercice a
la faculté d’accorder à chaque actionnaire, pour tout ou partie du
dividende mis en distribution ou des acomptes sur dividendes,
une option entre le paiement du dividende ou des acomptes sur
dividendes en numéraire ou en actions.
Titre VII
Liquidation
ART. 22 : LIQUIDATION
À l’expiration de la Société ou en cas de dissolution anticipée,
l’Assemblée Générale règle, dans les conditions prévues par la loi
Depuis 1996, chaque opération d’attribution d’actions gratuites correspond aux actions nouvelles attribuées au titre de la prime de
entraîne deux augmentations de capital : la première correspond fidélité aux seules actions inscrites sous forme nominative depuis
aux actions nouvelles attribuées à l’ensemble des actions plus de deux ans sans interruption au 31 décembre de l’année
existantes. Elle est réalisée le jour de la décision prise par précédant l’attribution. Elle est réalisée le jour de la constatation
le Directoire, autorisé par le Conseil de Surveillance ou par le par le Président du Directoire ou du Conseil d’Administration de
Conseil d’Administration, de procéder à l’opération. La seconde la réalisation définitive de l’opération.
DIVIDENDES
ADMINISTRATION DE LA SOCIÉTÉ
Les mandataires sociaux n’ont aucun lien familial avec tout autre pas été empêchés par un tribunal d’agir en qualité de membre
mandataire social et n’ont pas été condamnés pour fraude au d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance d’un
cours des cinq dernières années au moins. émetteur ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires
d’un émetteur au cours des cinq dernières années au moins. Ils
Aucune incrimination et/ou sanction publique officielle n’a été
n’ont pas de conflit d’intérêt potentiel à l’égard de L’Air Liquide
prononcée à leur encontre par des autorités statutaires ou
S.A., sous réserve, pour ce qui concerne Klaus Schmieder,
réglementaires (y compris organismes professionnels) et ils n’ont
des devoirs qu’il pourrait avoir en qualité d’ancien mandataire
social du groupe Messer. Il n’existe pas d’arrangement ou sociaux dirigeants de conservation d’actions. Les mandataires
accord conclu avec les principaux actionnaires, des clients, des sociaux n’ont pas été associés à une quelconque faillite, mise
fournisseurs ou autres, en vertu desquels ces personnes ont été sous séquestre ou liquidation au cours des cinq dernières
sélectionnées en tant que mandataires sociaux. années au moins.
Il n’existe pas de restriction acceptée par ces personnes à la
cession, dans un certain laps de temps, de leur participation dans
le capital de L’Air Liquide S.A. à l’exception des règles relatives
Conformité au régime de gouvernement
à la prévention du délit d’initié, de l’obligation statutaire, pour les d’entreprise
membres du Conseil d’Administration, d’être propriétaires d’au
La Société se conforme en tout point significatif aux
moins 500 actions de la Société pendant la durée de leur mandat
recommandations du rapport AFEP / MEDEF sur le gouvernement
et des obligations qui pourraient être applicables aux mandataires
d’entreprise des sociétés cotées.
L’ensemble des usines et établissements du Groupe est réparti sur Il n’existe pas d’immobilisations corporelles d’une taille
72 pays dans le monde, avec des tailles et des caractéristiques significative à l’échelle du Groupe.
de production très diversifiées.
L’ensemble des documents, ou copie de ces documents, ! tous rapports, courriers et autres documents, informations
listés ci-dessous peuvent, lorsqu’ils sont accessibles au public, financières historiques, évaluations et déclarations établis par
être consultés, pendant la durée de validité du Document de un expert à la demande de la Société, dont une partie est
Référence auprès du Service actionnaires situé au siège social incluse ou visée dans le document d’enregistrement ;
d’Air Liquide (75, quai d’Orsay 75007 Paris) et le cas échéant
! les informations financières historiques de la Société.
également sur Internet (www.airliquide.com) :
! l’acte constitutif et les statuts de la Société ;
En application de l’article 28 du règlement n°809/2004, les ! les comptes consolidés et les comptes annuels de l’exercice
informations suivantes sont incluses par référence dans le 2006, accompagnés des rapports des Commissaires aux
présent document de référence : comptes sur les comptes consolidés et les comptes sociaux
qui figurent respectivement en page 142 et en page 164 du
! les comptes consolidés et les comptes annuels de l’exercice
tome 2 du Document de Référence 2006 déposé le 13 avril
2005, accompagnés des rapports des Commissaires aux
2007 auprès de l’AMF sous le n° D.07-0318 ;
comptes sur les comptes consolidés et les comptes sociaux
qui figurent respectivement en page 163 et en page 188 du ! les informations financières figurant aux pages 4 à 19 du
rapport annuel 2005 tenant lieu de Document de Référence rapport annuel 2006 tenant lieu de Document de Référence
2005 déposé le 10 avril 2006 auprès de l’AMF sous le 2006 déposé le 13 avril 2007 auprès de l’AMF sous le
n° D.06-0237 ; n° D.07-0318.
! les informations financières figurant aux pages 16 à 17 et 68 Les parties non incluses de ces documents sont soit sans
à 76 du rapport annuel 2005 tenant lieu de Document de objet pour l’investisseur, soit couvertes par un autre endroit du
Référence 2005 déposé le 10 avril 2006 auprès de l’AMF Document de Référence.
sous le n° D.06-0237 ;
J’atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation financière
que les informations contenues dans le présent Document de de la société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la
Référence sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne consolidation ainsi qu’une description des principaux risques et
comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée. incertitudes auxquels elles sont confrontées.
J’atteste, à ma connaissance, que les comptes sont établis J’ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes une lettre de
conformément aux normes comptables applicables et donnent fin de travaux, dans laquelle ils indiquent avoir procédé à la
une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du vérification des informations portant sur la situation financière et
résultat de la société et de l’ensemble des entreprises comprises les comptes données dans le présent Document de Référence
dans la consolidation, et le rapport de gestion figurant en pages ainsi qu’à la lecture d’ensemble du présent Document de
12 à 31, 34 à 102 ainsi que 247 et 248 présente un tableau fidèle Référence.
Benoît POTIER
Président-Directeur Général
Table de concordance du
Document de Référence
Afin de faciliter la lecture du Document de Référence, la table thématique suivante permet d’identifier les principales informations
requises par le règlement européen n° 809/2004 de la Commission du 29 avril 2004.
Lexique
SERVICE ACTIONNAIRES
Philippe de Saint-Ours
Directeur du Service actionnaires
[email protected]
RELATIONS INVESTISSEURS
Virginia Jeanson
Aude Rodriguez
[email protected]
[email protected]
L’AIR LIQUIDE
Société anonyme pour l’étude et l’exploitation des procédés Georges CLAUDE au capital de 1 298 066 880 euros
Les informations financières : communiqués de presse, présentations, enregistrements des réunions d’analystes, sont disponibles
sur www.airliquide.com
Conception et réalisation : Air Liquide, Direction de la communication
@
75, quai d’Orsay Tél. : + 33 (0) 1 40 62 50 82
75321 Paris Cedex 07 ou + 33 (0) 1 57 05 02 26 [email protected] ou 50 35 ou 52 41
Tél. : + 33 (0) 1 40 62 55 55 depuis l’international www.airliquide.com Fax : + 33 (0) 1 40 62 57 50