Omm #386 2015
Omm #386 2015
Omm #386 2015
télécommunications
Annexe III du Règlement technique de l’OMM
Édition 2015
OMM-N° 386
Manuel du Système mondial de
télécommunications
Annexe III du Règlement technique de l’OMM
Édition 2015
OMM-N° 386
NOTE DE L’ÉDITEUR
La disposition typographique suivante a été adoptée: les pratiques et procédures normalisées
ont été imprimées en romain mi-gras; les pratiques et procédures recommandées ont été
imprimées en romain maigre; les notes ont été imprimées en petits caractères romain
maigre et précédées de l’indication: Note.
OMM-N° 386
L’OMM se réserve le droit de publication en version imprimée ou électronique ou sous toute autre forme et
dans n’importe quelle langue. De courts extraits des publications de l’OMM peuvent être reproduits sans
autorisation, pour autant que la source complète soit clairement indiquée. La correspondance relative au
contenu rédactionnel et les demandes de publication, reproduction ou traduction partielle ou totale de la
présente publication doivent être adressées au:
ISBN 978-92-63-20386-1
NOTE
Les appellations employées dans les publications de l’OMM et la présentation des données qui y figurent n’impliquent,
de la part de l’Organisation météorologique mondiale, aucune prise de position quant au statut juridique des pays,
territoires, villes ou zones, ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites.
La mention de certaines sociétés ou de certains produits ne signifie pas que l’OMM les cautionne ou les recommande
de préférence à d’autres sociétés ou produits de nature similaire dont il n’est pas fait mention ou qui ne font l’objet
d’aucune publicité.
TABLEAU DES MISES À JOUR
Partie/chapitre/
Date Objet de l’amendement Proposé par Approuvé par
section
TABLE DES MATIÈRES
INTRODUCTION�������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������ix
Buts
4. Le Manuel fait partie du Règlement technique et il est désigné comme l’Annexe III du
Règlement technique (OMM-N° 49) (sous réserve des exceptions mentionnées aux paragraphes 9
à 11 ci-dessous).
Catégories de règles
a) Sont les pratiques et procédures qu’il est nécessaire que les Membres suivent ou appliquent;
et, par conséquent,
b) Ont la même valeur juridique que les prescriptions d’une résolution technique en vertu de
quoi les dispositions de l’article 9 b) de la Convention leur sont applicables;
c) Sont invariablement caractérisées par l’emploi du terme “shall” dans la version anglaise et de
formes verbales équivalentes dans les versions française, espagnole et russe.
a) Sont les pratiques et procédures qu’il est souhaitable que les Membres suivent ou
appliquent; et, par conséquent,
b) Ont la même valeur juridique que les recommandations destinées aux Membres, auxquelles
les dispositions de l’article 9 b) de la Convention ne sont pas applicables;
c) Sont caractérisées par l’emploi du terme “should” dans la version anglaise et de formes
verbales équivalentes dans les versions française, espagnole et russe, sauf lorsque le Congrès
en aura expressément décidé autrement.
6. Conformément aux définitions ci-dessus, les Membres doivent faire tout leur possible
pour appliquer les pratiques et procédures normalisées. En vertu de l’article 9 b) de la Convention
et conformément aux dispositions de la règle 128 du Règlement général de l’OMM, les Membres
doivent notifier expressément par écrit au Secrétaire général leur intention d’appliquer les
“pratiques et procédures normalisées” du Manuel, à l’exception de celles pour lesquelles ils ont
signalé des dérogations particulières. Les Membres informent également le Secrétaire général, au
moins trois mois à l’avance, de tout changement apporté au degré d’application “d’une pratique
x MANUEL DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS
8. Afin de mettre en lumière la valeur juridique des divers textes réglementaires, les
pratiques et procédures normalisées se distinguent des pratiques et procédures recommandées
par une disposition typographique différente, indiquée dans la note de l’éditeur.
Notes, suppléments
9. Certaines notes ont été insérées dans le Manuel; ce sont des notes explicatives qui
n’ont pas la valeur juridique des annexes du Règlement technique.
11. Dans la version anglaise des suppléments, les mots “shall” et “should” et les formes
verbales équivalentes dans les versions française, espagnole et russe ont leur signification ordinaire
et n’ont pas le caractère réglementaire mentionné au paragraphe 5 ci-dessus.
Note: À partir du 15 janvier 1975, le Manuel du Système mondial de télécommunications remplace les textes
réglementaires insérés dans les chapitres I et II du Volume C de la publication Messages météorologiques
(OMM-N° 9), conformément à la recommandation 17 (CSB-VI) approuvée par la résolution 3 (EC-XXVI).
PARTIE I. ORGANISATION DU SYSTèME MONDIAL DE
TéLéCOMMUNICATIONS
1.1 Fonctions
Note: Il doit également fournir des moyens de télécommunications pour la mise en œuvre d’autres programmes,
en application des décisions prises par le Congrès ou par le Conseil exécutif de l’OMM et dans les limites de ses objectifs
principaux.
1.2.2 Le SMT est conçu à trois niveaux, c’est-à-dire qu’il est constitué:
Les principes techniques à retenir pour la planification du SMT sont les suivants:
Principe 1
Le SMT doit être conçu comme un réseau intégré destiné à rassembler, échanger et distribuer
l’information à l’échelle mondiale, de façon à répondre efficacement aux besoins de tous les
Services météorologiques nationaux et à ceux des centres météorologiques mondiaux et
régionaux spécialisés, dans le cadre du système agréé de la VMM.
Principe 2
Le SMT forme un réseau intégré de circuits point à point, de liaisons point à multipoints, de
diffusions et de liaisons multipoints à point, fiables et ayant les caractéristiques techniques et
les modalités d’exploitation requises. Ces liaisons peuvent être établies via une combinaison
de liaisons de télécommunications terrestres et par satellite et de services de réseau de
transmission de données.
Notes:
1. Dans le présent manuel, le mot “circuit” désigne traditionnellement un lien physique entre deux centres, mais dans
les systèmes de télécommunications actuels, il peut aussi désigner un flux logique de données entre deux centres
2 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
reliés entre eux par un réseau. Dans ce cas, plusieurs circuits peuvent partir d’un centre donné pour constituer une
seule connexion physique avec un réseau.
2. Un circuit du SMT est une forme spécialisée de circuit du Système d’information de l’OMM (SIO) et, pour plus
de commodité, tout lien SIO entre centres du SIO peut être considéré comme se trouvant dans l’une des situations
suivantes:
B1 – En négociation
B2 – Circuit opérationnel
B3 – En attente d’un statut attribué par le SMT
B4 – Circuit du SMT.
Principe 3
Les circuits prévus et les techniques à appliquer pour leur exploitation doivent permettre
d’acheminer et de transmettre, dans les délais requis, l’information météorologique et
connexe dont les centres météorologiques mondiaux, régionaux spécialisés et nationaux ont
besoin.
Principe 4
Lors de la planification des circuits et des programmes de transmission, il faut veiller à ce que le
volume des données destinées à être transmises chaque jour sur une liaison donnée ne dépasse
pas 80 % de sa capacité théorique. Les liaisons doivent être conçues de manière à garantir la
réception d’un pourcentage de données aussi élevé que possible dans les meilleures conditions
de fiabilité.
Principe 5
Le système doit être fondé principalement sur l’interconnexion d’un certain nombre de centres,
à savoir les centres météorologiques nationaux (CMN), les centres météorologiques régionaux
spécialisés (CMRS), les CRT et les CMM. Il est nécessaire que les CMM, les CMRS et les CRT
soient dotés de l’équipement approprié pour la sélection, la composition et la commutation des
bulletins, afin de fournir aux CMN le choix de données correspondant à leurs besoins.
Principe 6
Des dispositions devront être prises chaque fois que cela sera possible pour acheminer les
données par d’autres voies que celles prévues, de façon à assurer le bon fonctionnement du
système et, en particulier, du réseau principal de télécommunications.
c) Chaque conseil régional décide de l’application, au sein de la Région, des options régionales
prévues dans les spécifications et les procédures mondiales;
d) S’agissant des systèmes de diffusion des données (par liaison terrestre ou par satellite),
chaque conseil régional établit, en consultation avec les destinataires connus ou probables
de l’information, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Région, et avec le Membre qui
exploite le système en question, le programme et les horaires des transmissions et assure la
coordination générale du système.
En plus des responsabilités exposées en détail dans le Règlement technique (OMM-N° 49),
Volume I, partie I, section 3.4.1, les principes suivants doivent être observés:
a) Les Membres veillent à ce que leur système national de rassemblement des messages
d’observation permette de répondre à la fois aux besoins nationaux et internationaux;
b) Lors de l’adoption des plans de télécommunications interrégionaux et régionaux, les
Membres veillent à ce que les caractéristiques techniques et les modalités d’exploitation
soient compatibles avec les réseaux régionaux de télécommunications.
Note: Le contenu et les horaires des programmes de transmissions météorologiques sont publiés dans le Volume C
de la publication Messages météorologiques (OMM-N° 9).
2.2 Les centres météorologiques régionaux spécialisés qui ne sont pas associés à des CRT
devraient assurer la distribution de leurs produits selon accord avec un ou des centres appropriés
du SMT.
a) Rassembler les données d’observation en provenance de stations situées sur son territoire
ou celui d’autres Membres, selon des accords bilatéraux, ainsi que celles, en provenance
d’aéronefs et de navires, qui ont été reçues par des centres situés à l’intérieur de la zone
qu’il dessert. Il doit être procédé dès que possible au rassemblement de ces données qui
doit être terminé dans les 15 minutes qui suivent l’heure de dépôt des messages
d’observation;
Notes:
1. L’heure de dépôt des messages d’observation est l’heure à laquelle les messages d’observation chiffrés sont remis
pour la première fois au service de télécommunications. En ce qui concerne les messages d’observation d’aéronefs
et de navires, c’est l’heure de réception de ces messages aux stations de télécommunications appropriées (stations
terrestres/stations côtières).
2. Normalement, les messages chiffrés devraient être remis au service de télécommunications cinq minutes, au plus tard,
après leur rédaction.
c) Recevoir et distribuer pour ses besoins propres et au profit des Membres qui ont demandé
à recevoir ces renseignements, en vertu d’accords bilatéraux, les données d’observation et
l’information traitée correspondant aux besoins de ces Membres;
d) Contrôler le fonctionnement du SMT de la VMM.
Notes:
1. Les CMN responsables, ou les autres centres désignés, selon le cas (voir le paragraphe 2.4 ci-dessous), doivent
vérifier le contenu météorologique des données d’observation avant que celles-ci ne soient arrangées en bulletins
pour retransmission sur le SMT.
2. Le plan de contrôle du fonctionnement de la VMM figure dans le supplément I-5.
2.4 Chaque Membre désigne un centre météorologique national, ou tout autre centre
approprié, pour remplir les fonctions mentionnées au paragraphe 2.3 ci-dessus, ainsi que pour
procéder au contrôle météorologique des données nationales d’observation avant que ces
dernières soient présentées aux fins de retransmission sur le SMT.
Les Membres exploitent des centres chargés d’assurer le rassemblement des messages
d’observation météorologique des stations terrestres et des stations en mer, ainsi que des
comptes rendus d’aéronefs.
PARTIE I. ORGANISATION DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS 5
2.6.1 Les Membres devraient prendre, avec les autorités ou administrations compétentes
en matière de télécommunications, les mesures nécessaires pour fixer des procédures pour le
rassemblement des messages d’observation météorologique provenant des navires par
l’intermédiaire des stations côtières et des stations terriennes côtières (INMARSAT), afin d’assurer
une liaison de transmission effective entre la station côtière/station terrienne côtière et le centre
collecteur.
Note: La liste des stations côtières et stations terriennes côtières acceptant les messages météorologiques de
navires figure dans le Volume D de la publication Messages météorologiques (OMM-N° 9), partie B.
2.6.4 Les Membres communiquent au Secrétariat les amendements qu’il est nécessaire
d’apporter aux renseignements fournis en vertu du paragraphe 2.6.3 qui précède.
2.6.5 Chaque Membre qui désigne une station côtière pour la réception des messages
d’observation météorologique de navires ou une station terrienne côtière pour la réception des
messages d’observation météorologique de navires dans une zone géographique donnée qui
présente un intérêt pour lui confirme au Secrétariat qu’il prend à sa charge tous les frais de
transmission des messages envoyés à son centre collecteur.
2.6.6 Les Membres fournissent à leurs stations de navires et à leurs stations terriennes de
navires désignées les précisions concernant les procédures relatives à la façon d’adresser et
d’acheminer les messages d’observation météorologique dans les différentes zones maritimes.
2.6.7 Les Membres chargés de transmettre sur le SMT les messages d’observation
météorologique de navires s’assurent que les messages sont conformes aux normes de l’OMM
et qu’ils sont transmis avec les en-têtes de bulletins appropriés.
2.6.9 Les Membres devraient demander aux navires de transmettre leurs messages
d’observation météorologique à une station côtière ou à une station terrienne côtière aussitôt que
possible après l’heure d’observation.
2.6.10 Chaque Membre prend, avec les services responsables de l’exploitation des
stations côtières désignées, les dispositions appropriées pour la réception des messages
d’observation météorologique provenant des navires pour que ces stations:
2.6.12 Chaque Membre prend, après avoir consulté son administration des
télécommunications, les dispositions nécessaires pour que l’indicateur de service OBS soit utilisé
par les navires effectuant des observations dans leur appel initial aux stations côtières, afin de
permettre à celles-ci de répondre suivant l’ordre de priorité approprié. L’abréviation OBS est
aussi insérée, en tant qu’indication de service taxée, dans le préambule des messages
météorologiques transmis aux stations côtières par les navires effectuant des observations
météorologiques, afin que les stations côtières acheminent ces messages suivant l’ordre de
priorité approprié. Cette disposition ne s’applique pas en cas d’utilisation de codes d’accès
automatique dans les transmissions par satellite ou radiotélex automatique.
2.6.13 Les Membres devraient faire en sorte que le mot METEO soit utilisé comme premier
mot dans l’adresse des messages météorologiques de navires. Cette disposition ne s’applique pas
en cas d’utilisation de codes d’accès automatique dans les transmissions par satellite ou radiotélex
automatique.
2.6.14 Les Membres devraient prendre des dispositions avec leurs administrations des
télécommunications pour inclure, s’il est disponible, l’indicatif d’appel des navires dans le
préambule des messages d’observation météorologique provenant de stations sur navires
sélectionnés et supplémentaires, ainsi que de stations sur navires auxiliaires, lorsque ces messages
sont transmis par les stations côtières aux centres collecteurs.
2.6.16 Chaque fois que les messages d’observation météorologique de navires reçus au
centre collecteur sont insuffisants, ou que leur transmission est indûment retardée, le Membre
chargé de les rassembler devrait d’abord prendre, sur le plan régional ou local, les mesures
nécessaires pour essayer de remédier à cet état de choses et, si ces mesures ne produisent pas les
effets désirés, en aviser le Secrétariat.
2.6.17 Les Membres devraient s’efforcer, dans toute la mesure possible, d’encourager les
navires qui se trouvent dans les régions océaniques où la navigation est relativement peu dense à
relayer les messages d’observation météorologique par l’intermédiaire d’autres navires, lorsque le
navire qui transmet les données n’est pas en mesure de communiquer avec des stations côtières
ou des stations terriennes côtières ou que les communications sont difficiles.
2.6.18 Les Membres devraient encourager les navires à échanger, par radio, des messages
météorologiques dont ils tireraient mutuellement profit, lorsqu’ils se trouvent dans des régions où
la navigation est peu dense ou dans lesquelles il n’est pas régulièrement diffusé de bulletins
météorologiques.
2.7.1 Les centres collecteurs désignés dans les plans régionaux de navigation aérienne
de l’OACI pour assurer le rassemblement des comptes rendus météorologiques d’aéronefs
communiquent tous les comptes rendus météorologiques d’aéronefs disponibles au centre
météorologique national du pays concerné ou aux autres centres météorologiques désignés en
vertu d’un accord entre les autorités aéronautiques et les autorités météorologiques en cause.
2.8.1 Lorsqu’ils sont chiffrés selon une forme symbolique internationale par une station de
mise en forme, les messages de stations synoptiques automatiques en surface devraient être
transmis promptement aux centres collecteurs appropriés.
2.8.2 Les stations synoptiques automatiques en surface qui transmettent directement des
messages chiffrés dans la forme symbolique prévue pour les échanges internationaux devraient
comporter un émetteur assez puissant pour garantir la réception de ces messages aux centres
collecteurs appropriés.
2.8.3 Les Membres qui exploitent des stations automatiques synoptiques en surface sur
bouées dérivantes devraient s’efforcer au maximum de communiquer aux autres Membres
intéressés tous les renseignements dont ils ont besoin (par exemple fréquences radioélectriques,
formes symboliques utilisées, etc.), pour leur permettre de recevoir les émissions des stations
automatiques dérivantes qui se seraient écartées au point de se trouver hors de portée de leurs
propres stations radioréceptrices.
2.8.4 D’autres données d’observation provenant de bouées dérivantes, qui sont disponibles
dans les centres de traitement des données satellitaires, devraient être mises à la disposition des
CMM/CRT compétents pour distribution à l’échelon régional et mondial sur le SMT, sous la forme
symbolique qui convient pour les échanges à l’échelon international.
Note: Des directives complémentaires relatives aux fonctions et aux possibilités des centres de télécommunications
météorologiques sont fournies dans la partie III du présent volume.
Le SMT devrait être en mesure d’assurer l’échange et la diffusion des produits élaborés par les
CMM et les CMRS, ainsi que par les centres mondiaux de prévisions de zone (WAFC) et les centres
régionaux de prévisions de zone (RAFC), selon les besoins.
Note: Les noms de ces centres ainsi qu’un schéma indiquant comment sont acheminées les données sur le RPT sont
présentés dans le supplément I-2.
3.1.2 Le réseau principal de télécommunications est conçu de telle manière que le trafic
issu de chaque centre (CMM, CRT désigné) est acheminé sélectivement vers le(s) centre(s)
destinataire(s). Chaque centre du RPT assure le relais sélectif du trafic qu’il reçoit vers le(s)
circuit(s) qu’il alimente.
8 MANUEL DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS
a) L’échange des données d’observation requises pour répondre aux besoins du Système
mondial de traitement des données et de prévision (SMTDP), dans les conditions de
rapidité et de fiabilité requises;
b) L’échange, entre les CMM, de l’information traitée, y compris les données reçues des
satellites météorologiques;
c) La transmission des produits élaborés par les CMM pour répondre aux besoins des CMRS
et des CMN;
d) La transmission d’autres données d’observation et produits pour les échanges
interrégionaux.
Note: Les responsabilités des centres situés sur le réseau principal de télécommunications en matière de
transmission des données d’observation et de l’information traitée sont indiquées dans le supplément I-3.
Note: Les centres qui sont situés sur les réseaux régionaux de télécommunications météorologiques sont désignés
par les conseils régionaux.
Pour que les données d’observation et l’information traitée puissent être rassemblées
rapidement et transmises sans délai à tous les Services météorologiques nationaux, les réseaux
régionaux de télécommunications météorologiques sont conçus de manière à assurer:
c) La collecte des données d’observation provenant de CMN associés situés dans des Régions
voisines, à condition que cela se révèle utile pour le SMT et que les Membres intéressés et
les conseils régionaux correspondants en décident ainsi;
d) L’échange et la diffusion de l’information traitée (produits élaborés à partir d’informations
classiques et d’observations par satellite) dont les Membres de la Région ont besoin;
e) L’échange, avec d’autres Régions, de données d’observation et d’information traitée.
3.2.4 Programme des transmissions météorologiques assurées par des liaisons point
à point
3.3.1.2 Le choix des réseaux de télécommunications et des moyens mis en œuvre pour le
rassemblement des informations depuis les stations situées à l’intérieur d’un pays ou d’un
territoire est arrêté par le Membre intéressé.
3.3.1.3 Les dispositions prises pour le rassemblement des informations à l’échelon national
devraient permettre, au moins, de satisfaire aux besoins de la VMM en ce qui concerne les délais
de transmission et la sûreté de réception.
3.3.1.4 Afin de répondre aux besoins de la VMM en ce qui concerne les délais de transmission
et la sûreté de réception, des réseaux de télécommunications exclusivement météorologiques
devraient être établis.
3.3.1.5 Lorsque les installations citées au paragraphe 3.3.1.4 ci-dessus ne sont pas
disponibles ou ne sont pas utilisables, des dispositions devraient être prises en vue de l’utilisation
d’autres moyens tels que:
3.3.1.6 Des dispositions devraient être prises pour que, chaque fois que cela est nécessaire, les
stations d’observation puissent, à la demande du CMN, répéter les messages mutilés ou erronés.
Les transmissions assurées par un CMN à destination d’un ou plusieurs CRT appropriés doivent
comprendre au moins les renseignements suivants:
b) Tous les messages en provenance d’aéronefs et de navires faisant route, reçus soit
directement, soit par l’intermédiaire d’autres centres collecteurs situés dans la zone
couverte par la transmission du CMN;
c) Les autres renseignements requis par accord régional.
Note: Afin que les données d’observation puissent parvenir à temps aux centres du SMT, la priorité est accordée d’abord:
a) Au rassemblement, sur le plan national, des données d’observation requises;
b) à la transmission des données ainsi recueillies vers les CRT associés.
3.4.1 Introduction
3.4.1.1 Les systèmes de collecte et de distribution de données par satellite font partie
intégrante du SMT, à l’échelon mondial, régional et national.
3.4.1.2 Ces systèmes devraient être exploités conformément aux principes qui régissent
l’organisation et le fonctionnement du SMT, notamment en ce qui concerne les fonctions et les
responsabilités des centres de télécommunications météorologiques.
3.4.1.3 Ils font appel aux fonctions de télécommunications des satellites météorologiques et
aux services publics de télécommunications par satellite.
3.4.1.4 Les principes à retenir pour la planification des systèmes de distribution de données
par satellite devraient être les suivants:
a) Un système de distribution par satellite devrait compléter les liaisons point à point du SMT;
b) Les CMRS, les CRT et les CMN devraient avoir les moyens d’injecter (directement ou
indirectement) l’information météorologique dans le système régional ou multirégional de
distribution de données par satellite.
3.4.2.1 Les systèmes de collecte et de retransmission de données assurés par les satellites
météorologiques géostationnaires et les satellites météorologiques à défilement font partie
intégrante du SMT s’agissant de la collecte des données d’observation météorologique. Les
données de base rassemblées par ce moyen ne peuvent normalement être distribuées par le SMT
qu’avec l’aval du centre météorologique national concerné. Les données non soumises à
vérification peuvent être acheminées sur le SMT par un CMN désigné, aux termes d’un accord
conclu dans ce sens.
3.4.2.2 La maintenance des plates-formes de collecte de données (PCD) est assurée par
l’exploitant des PCD. Le contrôle de qualité des produits de ces plates-formes relève de
l’exploitant et du CMN désigné.
3.4.2.4 Le fonctionnement des plates-formes de collecte de données doit être conforme aux
critères définis par l’exploitant du satellite météorologique.
PARTIE I. ORGANISATION DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS 11
3.4.3.1 Les systèmes de distribution de données assurés par les satellites météorologiques
géostationnaires font partie intégrante du SMT s’agissant de la transmission point à multipoints
des données d’observation et de l’information traitée sous forme alphanumérique, binaire et
graphique, et sous forme d’images, dans le cadre du système agréé de la VMM.
Notes:
1. Le programme et les horaires des transmissions assurées par les satellites météorologiques figurent dans le Volume C
de la publication Messages météorologiques (OMM-N° 9).
2. Des informations relatives aux programmes des satellites météorologiques exploités par les Membres et par
des organisations figurent à l’adresse suivante: http://www.wmo.int/oscar/space.
3.5.1 Généralités
En attendant que le réseau intégré, tel qu’il est défini dans le principe 2 (voir le paragraphe 1.3
ci-dessus), soit mis en place, on peut recourir aux radiodiffusions en ondes décamétriques pour la
transmission de l’information météorologique, dans le cadre de la VMM.
3.5.2.1 Lorsqu’un Membre établit sur son territoire une diffusion météorologique régulière
destinée à être utilisée par d’autres Membres, il fait parvenir au Secrétariat les renseignements
ci-après, selon le cas:
3.5.2.4 S’il se révèle nécessaire de cesser une diffusion essentiellement destinée à d’autres
Membres, toutes dispositions doivent être prises pour assurer à tous les destinataires la
communication des renseignements dont ils ont besoin.
Note: Les diffusions qui sont principalement destinées à l’usage du Membre qui les effectue ne sont pas visées par
la disposition ci-dessus, même si elles sont utilisées par d’autres Membres.
Notes:
1. à la fin de cette période, les besoins des destinataires seront supposés satisfaits par le nouveau mode de diffusion.
2. Les diffusions qui sont principalement destinées à l’usage du Membre qui les effectue ne sont pas visées par la
disposition ci-dessus, même si elles sont utilisées par d’autres Membres.
Responsabilités de
Classification Contenu Zone de réception prévue
l’exploitation
A. Diffusions Renseignements météoro- a) à un ou plusieurs CRT Obligatoires pour les CMN
territoriales logiques en provenance du désignés jusqu’à ce qu’un système
ou des territoires d’un ou b) à l’intérieur de la zone point à point sûr soit
de plusieurs Membres, ainsi d’origine des informa- disponible pour assurer
que messages de navires et tions les liaisons avec le CRT
comptes rendus d’aéronefs c) Dans les pays adjacents de rattachement. Autre-
qui sont reçus dans ce ou conformément aux ment, facultatives, à usage
ces territoires accords régionaux ou national
interrégionaux
B. Diffusions Sélection de renseignements à l’intérieur d’une zone CMM et CRT, conformé-
régionales météorologiques établie spécifiée d’une Région et ment aux plans régionaux
conformément aux accords dans une zone convenue de télécommunications
régionaux et en tenant interrégionalement météorologiques
compte, le cas échéant, des
nécessités de la coordina-
tion interrégionale
PARTIE I. ORGANISATION DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS 13
Responsabilités de
Classification Contenu Zone de réception prévue
l’exploitation
Diffusions Produits des CMRS situés à l’intérieur d’une zone CMM, CMRS et CRT,
régionales* dans la Région, produits des spécifiée d’une Région et conformément aux
CMM et d’autres CMRS, dans une zone convenue plans régionaux de
en fonction des accords interrégionalement télécommunications
régionaux et en tenant météorologiques
compte, le cas échéant, des
nécessités de la coordination
interrégionale
* Cette classification n’empêche aucunement l’établissement de diffusions en fac-similé par des CMN.
14 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
Les mers et les océans sont subdivisés d’abord selon les limites des Régions de l’OMM et de
l’Antarctique et ensuite, au sein de chaque Région, en un petit nombre de zones déterminées par
les conseils régionaux intéressés conformément aux principes suivants:
a) En règle générale, chaque zone devrait être reliée aux CRT chargés d’assurer la diffusion, à
l’échelon international, des messages reçus par les stations côtières et les stations terriennes
côtières situées dans la zone en question;
b) Les zones appartenant à une Région peuvent exceptionnellement se prolonger à l’intérieur
de la partie maritime d’une Région voisine, si les deux conseils régionaux intéressés en ont
ainsi décidé;
c) à la limite de deux Régions, les zones qui appartiennent à chacune d’elles peuvent
chevaucher si les deux conseils régionaux intéressés en ont ainsi décidé.
Les zones de rassemblement des messages météorologiques de navires, telles qu’elles ont été
adoptées par les conseils régionaux et le Conseil exécutif, sont indiquées à la figure 1.
Exemple:
2.4 S’il n’y a pas de station terrienne de navire ou si l’opérateur radio éprouve des
difficultés, par suite de mauvaises conditions de propagation ou d’autres circonstances, à joindre
rapidement la station côtière la plus proche dans la zone où se trouve son navire, il devrait
transmettre le message en appliquant, dans l’ordre, une des procédures indiquées ci-après:
a) Transmission du message à toute autre station côtière située dans la zone où se trouve le
navire;
PARTIE I. ORGANISATION DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS 15
b) Transmission du message à toute station côtière située dans une zone voisine de la même
Région;
c) Transmission du message à toute station côtière située dans une zone quelconque de la
même Région;
d) Transmission du message à une station côtière située dans une zone voisine d’une Région
voisine ou, à défaut, à n’importe quelle autre station située dans une Région voisine;
e) Transmission du message à un autre navire ou à une station météorologique océanique qui
doit ou veut bien servir de station relais.
2.5 Dans les zones situées à la limite de deux Régions, l’ordre des procédures de
transmission des messages météorologiques de navires aux stations côtières, tel qu’il est stipulé
aux alinéas a), b), c), d) et e) du paragraphe 2.4 ci-dessus, peut être modifié sous réserve de
l’accord des deux conseils régionaux intéressés. Tout accord conclu à ce sujet devrait préciser les
limites de la zone en question.
2.6 Les Membres peuvent donner à leurs stations de navires des instructions les
autorisant à transmettre leurs messages d’observation météorologique par l’intermédiaire d’une
RÉGION VI
ZONE VI–A
ZONE VI–B
RÉGION II
RÉGION IV (voir Note 1)
(voir Note 3)
ZONE VI–C
ZONE VI–D ZONE II–C
ZONE II–B
ZONE I–B
RÉGION I
ZONE I–C ZONE II–A
RÉGION III
(voir Note 2)
ZONE I–E
RÉGION V
RÉGION V (voir Note 3)
(voir Note 3)
ZONE I–D
Les appellations employées dans
cette carte et la présentation des
données qui y figurent n’impliquent
de la part du Secrétariat de
l’Organisation météorologique
mondiale aucune prise de position
Aires de chevauchement entre les zones I–E et II–A quant au statut juridique des pays,
et entre les zones VI–A et la Région IV
Limites des Régions aux fins de rassemblement et de
diffusion des messages météorologiques de navires
ANTARCTIQUE territoires, villes ou zones, ou de
leurs autorités, ni quant au tracé
de leurs frontières ou limites.
Notes:
1. La zone II-C comprend en principe la partie septentrionale de la mer du Japon et de la portion du Pacifique Nord
située dans la Région II. La zone II-B comprend en principe la partie méridionale de la mer du Japon et de la portion
du Pacifique située dans la Région II. Toutefois, il n’a pas été établi de limite précise entre les zones II-B et II-C.
2. Pour ce qui est du rassemblement des messages météorologiques de navires, la Région III constitue une seule zone.
Aussi les navires circulant dans la Région III doivent-ils transmettre leurs messages météorologiques par
l’intermédiaire de la station radio côtière la plus proche qui se trouve dans cette Région. à titre de mesure
provisoire, les navires circulant dans les eaux du Pacifique de cette même Région doivent continuer à envoyer leurs
messages météorologiques par l’intermédiaire de la station radio côtière Balboa-NBA, s’ils se trouvent dans
l’impossibilité d’établir le contact avec d’autres stations radio côtières HF situées dans les limites de la Région III.
3. Il n’a pas été considéré nécessaire de subdiviser les Régions IV et V en zones. Aussi les navires circulant dans la
Région IV ou V doivent-ils transmettre leurs messages météorologiques par l’intermédiaire de la station radio
côtière la plus proche située dans la Région intéressée.
4. Il faut considérer que la limite entre les Régions IV et VI n’a qu’une valeur indicative, en ce sens que les navires se
trouvant à proximité de cette limite ont la faculté de transmettre leurs messages d’observation à une station radio
côtière située dans l’une ou l’autre Région.
UTC
SYMBOLE DE
FUSEAU HORAIRE
MÉRIDIEN
CENTRAL
LIMITES DES
FUSEAUX
HORAIRES
HORAIRE
FUSEAU
CATÉGORIE
DES STATIONS
DE NAVIRES
Notes:
1. Le graphique indique les vacations fixes et les vacations à option des stations de navires classées dans la deuxième
ou dans la troisième catégorie, suivant les fuseaux horaires. (Les vacations indiquées ne comprennent pas celles qui
sont fixées par l’administration, le commandant ou la personne responsable du navire.)
Les vacations fixes sont représentées de la manière suivante:
a) Pour les navires classés dans la deuxième catégorie;
b) Pour les navires classés dans la deuxième ou dans la troisième catégorie;
c) Pour les navires classés dans la troisième catégorie, période dans laquelle les deux heures de service continu
peuvent être choisies.
2. Le graphique indique également (en noir) la période entre 0830-0930 pendant laquelle il est recommandé aux
navires classés dans la quatrième catégorie d’assurer le service.
des stations côtières de leurs pays respectifs qui est chargée de rassembler les messages
d’observation dans la zone considérée, dans les cas où cette procédure faciliterait l’établissement
de liaisons efficaces avec les stations côtières et l’acheminement des messages d’observation
météorologique. Les Membres peuvent aussi donner à leurs stations de navires des instructions les
autorisant à transmettre des messages météorologiques par l’intermédiaire de stations terriennes
côtières particulières dont ils prennent à leur charge les frais de transmission.
3.1 Les Membres devraient veiller à ce que les stations côtières désignées pour recevoir
les messages météorologiques de navires:
durée minimale égale, au cours de la période “à un seul opérateur” qui suit les heures
synoptiques standard en question*; ou
iii) Demeurent à l’écoute pendant des périodes plus courtes (stations ayant des heures de
veille limitées) que celles dont il est question à l’alinéa ii) ci-dessus, lorsque ces
stations sont considérées comme particulièrement importantes.
3.2 Si l’on constate qu’une certaine station côtière néglige régulièrement d’accepter sans
tarder les messages météorologiques de navires ou si la retransmission de ces messages se révèle
défectueuse, le président du conseil régional intéressé devrait prendre des dispositions pour
améliorer cette situation et, si aucun progrès n’est enregistré, il devrait prendre des mesures en
vue de rayer la station de la liste des stations côtières désignées.
3.3 Les Membres dont les navires éprouvent des difficultés réitérées pour transmettre les
messages météorologiques de navires par l’intermédiaire de stations côtières dans certaines
régions devraient signaler sans délai ces difficultés aux Membres intéressés en donnant tous les
détails nécessaires (date, heure, etc.). Copie de cette correspondance devrait être adressée aux
présidents de la Commission des systèmes de base et de la Commission technique mixte OMM/
COI d’océanographie et de météorologie maritime, ainsi qu’au Secrétaire général.
3.4 Les Membres devraient veiller à ce que les stations terriennes côtières chargées de
recevoir les messages météorologiques de navires acceptent ces messages sans frais pour les navires.
4.1 Par suite des difficultés dues au fait que les opérateurs radio assurent une veille à
heures fixes, les navires ayant un seul opérateur à bord devraient s’efforcer de suivre les
procédures indiquées ci-après pour l’exécution des observations et la transmission des messages
météorologiques.
4.3 Si une observation est effectuée à 0300, 0900, 1500 ou 2100 UTC, afin de pouvoir
être transmise à une station côtière, l’observation à l’heure standard principale suivante (0600,
1200, 1800 ou 0000 UTC) devrait être effectuée à des fins climatologiques et les données ainsi
obtenues devraient être transmises, si possible, conformément aux indications données au
paragraphe 4.4 ci-après.
4.4 Les observations effectuées à l’une quelconque des heures standard 0000, 0600,
1200 et 1800 UTC devraient être transmises, même si la transmission ne peut avoir lieu qu’un
certain temps après l’heure de l’observation, selon les modalités suivantes:
a) Dans la plupart des régions du globe, ces messages devraient être transmis à la première
occasion pour autant que le retard ne dépasse pas 12 heures après l’heure de l’observation;
b) Dans l’hémisphère Sud et les autres régions d’où proviennent peu de messages
météorologiques de navires, ces messages devraient aussi être transmis à la première
occasion pour autant que le retard ne dépasse pas 24 heures après l’heure de l’observation.
* Un tableau indiquant les heures internationales de veille à bord des navires fait l’objet de la figure 2.
18 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
Il est important d’observer cette procédure, même lorsque la transmission comporte également
des messages correspondant à des observations faites à une heure plus rapprochée.
5.1 Les messages BATHY et TESAC devraient être transmis à des adresses METEO ou
METEOCEAN par l’intermédiaire des stations côtières et des stations terriennes côtières désignées.
Note: La liste des stations côtières et des stations terriennes côtières acceptant les messages BATHY et TESAC
sans frais pour les navires figure, avec les adresses radio, dans la partie B du Volume D de la publication Messages
météorologiques (OMM-N° 9), ainsi que dans le Guide des procédures opérationnelles de collecte et d’échange de données
océanographiques de la JCOMM (Série technique de la COI N°3).
5.2 Lorsque des messages sont transmis par des opérateurs à des stations côtières,
l’abréviation OBS devrait, en tant qu’indication de service taxée, figurer avant l’adresse dans les
messages BATHY et TESAC transmis par les navires d’observation aux stations côtières. Cette
disposition ne s’applique pas en cas d’utilisation de codes d’accès automatique dans les
transmissions par satellite ou radiotélex automatique.
5.3 Les messages BATHY et TESAC devraient faire l’objet d’une transmission distincte de
celle des messages météorologiques (en surface ou en altitude). Ils devraient être transmis à une
station côtière désignée à des heures où ils ne gêneront pas la transmission des messages
météorologiques, en évitant, autant que possible, les heures suivantes:
5.4 Les messages BATHY et TESAC devraient être transmis par les navires aux stations
côtières dès que possible après l’heure d’observation. Ils peuvent toutefois être transmis jusqu’à
30 jours après l’heure d’observation si des difficultés d’exploitation ne permettent pas de les
transmettre plus tôt. Le groupe date-heure international de l’en-tête abrégé de ces bulletins
devrait indiquer l’heure d’origine de ceux-ci en UTC (voir le paragraphe 2.3.2.2 de la partie II de
ce volume).
Note: L’heure d’origine des bulletins correspond à celle de leur préparation par les centres du SMT.
Note: Tous les bulletins BATHY/TESAC devraient être portés à la connaissance du Secrétariat de l’OMM en vue
d’être insérés dans le Volume C1 – Catalogue des bulletins météorologiques, de la publication Messages météorologiques
(OMM-N° 9).
NEW DELHI
MELBOURNE
CMM
CRT
PARTIE I. ORGANISATION DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
Les types de messages météorologiques contenant des données d’observation à échanger sur le
réseau principal de télécommunications sont donnés ci-après.
a) Données d’observation en surface recueillies sur terre et en mer, y compris par des navires et
des bouées;
b) Données d’observation en altitude, y compris les données d’aéronef;
c) Données climatologiques;
d) Sélection de données satellite;
e) Données sismiques (niveau 1), données relatives aux tsunamis et autres types de données,
selon ce qu’il est convenu.
2.2 Stations dont les messages devraient figurer dans les bulletins à échanger
La liste de stations dont les messages devraient figurer dans les bulletins qui sont à échanger est
établie comme suit:
a) Toutes les stations en surface. Les messages d’observation SYNOP provenant de stations
terrestres qui sont échangés sur le RPT comprennent au moins les Sections 0 et 1 de la forme
symbolique SYNOP. à titre provisoire, la Section 3 de la forme symbolique SYNOP est
61 22-24, 65
c)
e)
b)
d)
15-18, 25-27,
14, 15, 16,
14, 25-28, 11-18, 22-25, 31-33, 11-18, 21, 31-33, 41, 51, 11-14, 21, 12-18, 28-33, 21-24, 65, 15-18, 28-33, 11, 21-28,
17, 22, 23,
25, 27, 41, 31-33, 41, 21-24, 29, 41, 51,52, 61, 29, 62-69 52, 61, 63, 68, 26-29. 62, 41, 51, 52, 61, 67, 69 41, 51, 52, 63, 62, 65
24, 41, 61,
51, 52, 61, 51, 52 61-69 65 69 64, 67-69 63, 64, 66 64, 66-68
62-69
65
11-18, 21, 11-18, 29, 11, 12, 14, 14, 29, 61, 11, 12, 21-28, 11, 29, 16, 41, 61, 11-14, 22, 23, 24,
22-29, 41, 31-33, 41, 29, 31-33, 63, 64 31-33, 41, 51, 31-33, 63, 64, 67, 21-28, 41, 61-69
51, 52, 61, 61-69 41, 61, 63, 52, 61-69 41, 61-69 68 62, 65
62-69 64
Tous les aéronefs;
ALGER
11-14 12-14 11, 15-17,
Toutes les stations océanographiques.
CMM
51, 52
partie i. ORGANISATION DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
CRT
les centres de ce réseau de manière à répondre aux besoins des centres de la VMM.
également incluse dans les messages d’observation devant être échangés à l’échelle
Figure 1. Plan d’acheminement des données d’observation sur le réseau principal de télécommunications
3. RESPONSABILITÉS DES CENTRES SITUÉS SUR LE RÉSEAU PRINCIPAL DE
TÉLÉCOMMUNICATIONS EN MATIÈRE D’ÉCHANGE ET DE DIFFUSION DES
Note: Les responsabilités des centres et les dispositions d’acheminement pour l’échange de l’information traitée sont les mêmes que celles
L’échange des informations traitées et des données satellite sur le RPT devrait être organisé entre
1. OBJECTIFS
1.2 La mise en œuvre du plan de contrôle doit porter sur les trois sous-systèmes de la
VMM. Ainsi, du point de vue du contrôle, le SMO a pour tâche de veiller à ce que les observations
soient effectuées conformément aux normes établies, chiffrées correctement et présentées pour la
transmission aux heures fixées; en outre, le SMO donne suite rapidement aux demandes de
vérification, de corrections, etc. Il revient au SMT d’assurer l’acheminement régulier des
informations météorologiques brutes et traitées. Cela implique de surveiller étroitement la
réception et la transmission des informations, d’effectuer les demandes nécessaires lorsqu’il
manque des bulletins ou autres produits, de vérifier les formes de présentation des messages,
d’organiser le déroutement du trafic en cas de panne ou d’autres difficultés, etc. Le SMTDP fournit
l’information traitée en temps voulu pour qu’elle puisse être transmise à l’heure prévue et joue
également un rôle important en ce qui concerne le contrôle de la qualité des données.
1.3 Un des buts principaux de tout système de contrôle est de prévoir les moyens de
déceler et de corriger les défauts de fonctionnement de la VMM, afin d’accroître son efficacité et
son rendement. Le succès d’un tel programme se mesure au nombre des défauts corrigés.
2. ÉLÉMENTS DE BASE
2.1.1 L’expression “contrôle immédiat” est celle utilisée pour désigner les opérations de
contrôle qui sont faites assez rapidement pour qu’il soit possible de prendre toute mesure
corrective qui s’impose en temps voulu pour assurer le bon déroulement des activités
météorologiques courantes. Théoriquement, l’idéal serait que ce contrôle soit effectué dans les
24 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
délais prescrits par les manuels et guides pertinents pour la réception des renseignements
météorologiques. Dans la pratique, cependant, ce contrôle reste valable s’il peut être effectué
avant que la série suivante de ces renseignements soit reçue à son tour.
2.1.2 Étant donné que l’on dispose de peu de temps, le contrôle immédiat ne devrait
s’exercer que dans le cas d’une situation anormale, par exemple dans le cas de bulletins ou
d’observations non reçus à l’heure, d’erreurs évidentes ou probables, etc. Ainsi, les observations
de contrôle immédiat impliquent la fourniture de renseignements sur les éléments suivants:
L’expression “contrôle différé” qualifie les opérations de contrôle portant sur une période de
temps déterminée. Le contrôle différé vise à contrôler la qualité du fonctionnement de la VMM
dans son ensemble, de façon à déceler les lacunes qui pourraient subsister après le contrôle
immédiat. Le contrôle différé nécessite l’établissement de tableaux récapitulatifs et de statistiques
diverses qui sont disponibles dans un délai pouvant aller de quelques heures à quelques mois.
En ce qui concerne les mesures immédiates, elles seront prises initialement par les centres
intéressés ou au point d’observation. Pour ce qui est des mesures après coup, elles seront prises
par les Membres désireux de corriger les défauts constatés dans l’application du plan de la VMM.
Dans certains cas, ils devront peut-être demander des avis sur les procédures ou la possibilité
d’obtenir une aide extérieure et des renseignements qui les aideraient à assurer la maintenance et
le fonctionnement des moyens et installations de la VMM qu’ils exploitent. D’autre part, le
Secrétaire général prendra les mesures qui sont prévues au paragraphe 5.6 ci-après.
3. DÉFINITIONS ET NORMES
Les termes utilisés et les normes minimales à respecter dans le système de contrôle devraient
correspondre à ceux qui sont définis dans le présent manuel et dans le Manuel du Système
mondial d’observation (OMM-N° 544), le Manuel des codes (OMM-N° 306), le Manuel du Système
mondial de traitement des données et de prévision (OMM-N° 485) et les chapitres appropriés du
Règlement technique (OMM-N° 49).
4. PRIORITÉS
4.1 Le système de contrôle devrait viser à mettre des contrôles en place pour les
informations suivantes, selon l’ordre de priorité indiqué ci-après:
4.2 Le contrôle des données de satellites constitue un cas particulier. Il n’y a que peu de
pays qui exploitent des satellites et les normes de contrôle du fonctionnement des satellites et de
la qualité de leurs données sont déjà élevées. Le contrôle des bulletins de données de satellites et
de bulletins présentés sous forme de valeurs aux points de grille (forme symbolique GRID) fera
l’objet d’opérations spéciales portant sur une période de temps limitée et organisées par le
Secrétariat de l’OMM.
4.3 Lors de la mise en œuvre du plan de contrôle, il est important de doter les points
d’observation, ainsi que tous les centres, de moyens leur permettant de répondre rapidement aux
demandes de vérification et de répétition relevant du contrôle immédiat. Il sera également utile
d’accorder une attention particulière aux opérations du plan de contrôle destinées à obtenir le
respect:
5. RESPONSABILITÉS
5.3 La fréquence à laquelle les rapports de contrôle devraient être établis et/ou échangés
est indiquée dans le tableau ci-dessous:
Les rapports qui doivent être établis à intervalles de trois mois ou plus devraient toujours être
également adressés au Secrétaire général, sous une forme convenue, pour suite à donner. En ce
qui concerne leur teneur, les rapports devraient inclure autant d’informations du tableau B qu’il
est possible et utile.
5.6 Le Secrétariat procédera aux analyses des rapports soumis par les centres de la VMM
à l’issue des contrôles différés et fera connaître le résultat de ces analyses aux centres intéressés. Le
Secrétaire général assurera la coordination et donnera des avis quant à l’assistance nécessaire pour
remédier aux déficiences révélées par les résultats du contrôle. Il devra aussi organiser (selon les
besoins) les exercices de contrôle spéciaux mentionnés au paragraphe 5.5 ci-dessus.
6. PROCÉDURES
6.1 Pour les activités de contrôle immédiat, chaque centre devrait mettre au point les
procédures nécessaires. Ces procédures varieront d’un centre à l’autre, mais devraient être
conçues de façon à faciliter la vérification immédiate de la réception des bulletins et des
observations. Dans les centres pleinement automatisés, on peut envisager de recourir, par
exemple, aux valeurs enregistrées des systèmes de télécommunications, à des dispositifs
d’affichage visuel ou à des programmes spéciaux de télécommunications et de traitement de
données sur ordinateur. Dans les centres manuels, il faudra prévoir des listes ou des feuilles de
vérification et y porter des coches, des croix ou des chiffres indiquant l’heure à laquelle certains
bulletins et/ou messages d’observation ont été reçus. Pour éviter tout gaspillage de papier, il
peut être souhaitable de placer sur les feuilles de corrections des transparents de plastique et de
porter les indications au moyen de crayons gras. Ces indications peuvent être ainsi gommées
facilement au bout d’un certain laps de temps et les formulaires être utilisés à nouveau pour des
partie i. ORGANISATION DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS 27
vérifications ultérieures. Le tableau C contient d’autres directives pour les opérations de contrôle
immédiat, ainsi que des exemples des formulaires à utiliser.
6.2 En ce qui concerne le contrôle différé, il faudrait, pour les exercices spéciaux de
contrôle demandés par le Secrétariat, que les centres indiquent, au moment prescrit pour ces
exercices, sous quelle forme ils y contribueront. Il est important que les centres se conforment
autant que possible aux procédures indiquées, de façon à faciliter la comparaison des résultats
communiqués. Cela vaut particulièrement pour l’exercice annuel de contrôle à l’échelle du
globe. Les procédures et les formulaires normalisés pour la présentation des résultats des
contrôles sont décrits dans le tableau D.
6.3 II faut bien considérer que les procédures officielles de contrôle prescrites dans le
présent supplément ne sauraient, en aucun cas, remplacer l’échange quotidien et régulier
d’informations et d’avis entre centres voisins qui, dans la mesure du possible, devrait servir à
résoudre tous les problèmes. Seules les graves difficultés devront, au bout d’un certain temps,
apparaître dans les comptes rendus officiels des opérations de contrôle.
Système
Informations CMN CRT/CMRS CRT/CMM
national
Notes:
1. Les bulletins non reçus à temps sont des bulletins figurant dans le programme des transmissions, et qui n’ont pas été
reçus à l’heure fixée bilatéralement par deux centres voisins.
2. Les observations non reçues à temps sont des observations figurant dans la teneur publiée des bulletins devant être
transmis, mais qui n’ont pas été reçues à l’heure fixée.
3. Les informations traitées non reçues à temps sont des données figurant dans le programme des transmissions, mais
non reçues à l’heure fixée.
4. Les erreurs dans les observations sont des erreurs constatées ou suspectées dans le chiffrement et/ou dans le contenu
météorologique des messages.
5. Les contrôles spéciaux bilatéraux sont des contrôles portant sur l’un ou l’autre des éléments 1 à 4 ci-dessus, ou sur
d’autres éléments, et qui peuvent avoir été organisés par les centres intéressés, soit provisoirement, soit de façon plus
permanente.
Par système national, on entend ici les systèmes nationaux servant à l’observation, ainsi qu’au
rassemblement et à la diffusion des données.
Les flèches indiquent le sens dans lequel les messages de contrôle sont normalement transmis. Par
exemple, seul le CMN peut, normalement, envoyer aux réseaux d’observation les messages
relatifs à des erreurs suspectées dans les observations, à moins que le CMN intéressé n’ait conclu
un accord bilatéral spécial avec un CMRS le chargeant de procéder à sa place au contrôle
immédiat de la qualité des données. Cette éventualité a été prévue dans les fonctions assignées au
CMRS (flèche entre parenthèses).
28 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
Notes:
1. Les bulletins non reçus sont des bulletins figurant dans le programme des transmissions, mais qui n’ont pas été reçus.
2. Les bulletins reçus tardivement sont des bulletins qui ont été reçus après le délai prescrit par l’OMM ou convenu
bilatéralement.
3. Les observations non reçues sont des observations figurant dans le programme des transmissions, mais qui n’ont pas
été reçues.
4. La définition des observations reçues tardivement est analogue à celle des bulletins reçus tardivement (voir la note 2
ci-dessus).
5. Les informations traitées non reçues sont des produits sous forme alphanumérique ou graphique qui n’ont pas été
reçus, bien qu’ils figurent dans le programme des transmissions.
6. Les informations traitées reçues tardivement sont définies de la même manière que le sont, dans la note 2 ci-dessus,
les bulletins reçus tardivement.
7. Le non-respect de la forme de présentation prescrite pour les télécommunications correspond à des erreurs impor-tantes
ou fréquentes faites par les stations émettrices et qui entravent la transmission régulière des messages.
8. Données d’observation manquantes dans un message.
9. Qualité des données d’observation.
10. Les défauts constatés dans les informations traitées sont des défectuosités (par exemple données manquantes,
messages mutilés, produits fac-similé illisibles) qui compromettent gravement l’utilité pratique immédiate de ces
produits.
11. Les vérifications statistiques des prévisions numériques du temps ne devraient être fournies que par les centres pour
lesquels les informations de ce type présentent un intérêt particulier et qui ont les moyens de les fournir.
12. Les contrôles spéciaux bilatéraux ou multilatéraux sont des contrôles supplémentaires organisés par deux ou plusieurs
centres, soit à titre temporaire, soit de façon permanente, pour tenter de résoudre certaines difficultés particulières.
13. Les remarques sur les difficultés récurrentes se rapportent à des difficultés autres que celles mentionnées dans les
notes 1 à 12 ci-dessus.
14. Les rapports de contrôle sont des rapports établis selon le mode de présentation qui sera défini par le Secrétaire général,
après consultation du président de la CSB et des présidents des groupes de travail compétents.
Les croix portées dans les différentes colonnes désignent les centres normalement chargés de
remplir les fonctions indiquées.
partie i. ORGANISATION DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS 29
Pour mettre en œuvre le contrôle immédiat, il faut utiliser les formulaires appropriés pour vérifier
la réception de messages d’observation en provenance de stations terrestres. Il est possible de
dresser des tableaux distincts pour les messages SYNOP destinés à l’échange mondial, pour les
messages TEMP et PILOT destinés à l’échange mondial, pour les messages SYNOP destinés à un
échange régional et pour d’autres échanges, afin de déterminer dans quelle mesure les divers
types de données d’observation sont disponibles. Si un message d’observation en provenance
d’une station n’a pas été reçu en temps voulu, il faudrait en faire immédiatement la demande
auprès de la station. Des procédures détaillées doivent être mises au point pour répondre aux
besoins des centres de divers types.
Chaque centre devrait s’assurer que tous les bulletins ont été bien reçus; des procédures à cette fin
devraient être élaborées pour répondre aux besoins locaux (par exemple en vérifiant l’ordre des
numéros de transmission, etc.).
Avant d’émettre les bulletins, les messages d’observation devraient être vérifiés afin d’éviter toute
erreur de chiffrement. Cette vérification devrait être effectuée une première fois par l’observateur,
au moment de l’observation, puis par du personnel qualifié lors de la préparation des bulletins.
Ces vérifications ne doivent cependant pas entraîner des retards sensibles dans la transmission des
bulletins.
a) La ligne préliminaire, l’en-tête abrégé et le signal de fin de message des messages doivent
être absolument exempts d’erreurs;
b) Les messages insérés dans un bulletin doivent être séparés par le signal de séparation de
message.
Il faut savoir que les messages qui peuvent être manipulés sans difficultés dans les centres manuels
peuvent poser de graves problèmes dans les centres automatisés si l’on n’observe pas
scrupuleusement les procédures prescrites. Dans certains cas, il peut suffire d’un seul caractère
incorrect pour donner lieu à de graves difficultés.
Chaque CRT devrait vérifier la réception des bulletins provenant de chaque CMN situé dans sa
zone de responsabilité. Il est possible d’utiliser à cet effet les exemples 1 et 2 ci-après. S’il y a une
discontinuité dans les numéros de transmission (nnn), une demande d’explication devrait être
immédiatement adressée au centre concerné. Dans les cas où on n’utilise pas l’ordre des numéros
de transmission pour vérifier la réception des bulletins, il faut prendre d’autres mesures pour
s’assurer qu’aucun bulletin n’est manquant et pour vérifier qu’aucune observation n’est
manquante pour diverses raisons (mutilation des messages, évanouissement, etc.).
Exemple 1. Contrôle immédiat
30
(Vérification concernant les bulletins météorologiques non reçus, reçus sous une forme incorrecte ou tronqués)
SHIP AIREP
1. Périodes de contrôle
Afin de vérifier périodiquement le bon fonctionnement de la VMM, les données destinées à être
échangées mondialement sont soumises chaque année à un contrôle coordonné à l’échelon
international, qui a lieu au mois d’octobre. Les statistiques devraient être établies sur cinq jours
(1er au 5 octobre) pour les centres où la vérification est faite manuellement, et sur 15 jours
(1er au 15 octobre) pour les centres automatisés. Afin de faciliter la comparaison des résultats, les
centres automatisés devraient fournir les résultats obtenus pour les deux périodes, c’est-à-dire du
1er au 5 octobre et du 1er au 15 octobre.
Note: S’agissant des messages CLIMAT, la durée du contrôle devrait être portée à 15 jours, même si l’on prévoit
(pour d’autres observations) une période de cinq jours seulement.
Le contrôle doit porter sur les types de données énumérées dans le tableau ci-dessous:
a) La liste des stations en surface constituant les réseaux synoptiques de base régionaux (RSBR),
pour les messages d’observation SYNOP et CLIMAT; la liste des stations de radiosondage-
radiovent constituant les RSBR, pour les parties A et B des messages d’observation TEMP;
la liste des stations de radiovent constituant le RSBR pour les parties A et B des messages
d’observation PILOT;
b) Les listes des en-têtes abrégés des bulletins contenant les messages SHIP, TEMP SHIP, PILOT
SHIP, BUOY, AIREP/AMDAR et BATHY/TESAC/TRACKOB qui doivent être échangés à l’échelle
mondiale; ces listes figurent dans le Catalogue des bulletins météorologiques. Pour plus de
commodité, le Secrétariat établira les listes d’en-têtes abrégés et les joindra aux formulaires
correspondants, lors de chaque contrôle.
3.2 Les références des listes mentionnées (y compris les références de l’amendement
correspondant au présent manuel et de l’édition du Catalogue des bulletins météorologiques)
sont reportées sur les formulaires établis par le Secrétariat pour chaque contrôle.
Le contrôle des données doit se répartir comme suit entre les centres du SMT:
a) Chaque CMN (ou centre exerçant les fonctions similaires) devrait contrôler au moins la
réception des données en provenance de la zone pour laquelle il est responsable du
rassemblement des données, ainsi que leur acheminement sur le SMT;
b) Les CRT qui ne sont pas situés sur le RPT devraient contrôler au moins la réception des
données d’observation en provenance des stations situées dans la zone qu’ils desservent.
Ils devraient aussi vérifier la réception des données d’observation en provenance de la
34 MANUEL DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS
Région où ils sont situés et de toute autre Région à laquelle ils sont reliés par un circuit
interrégional;
c) Les CMM et les CRT qui sont situés sur le RPT devraient contrôler la réception des données
d’observation et de l’information traitée destinées à être échangées mondialement.
5.2 Une réponse positive (“oui”) à toutes les questions posées dans le formulaire J
correspond à une application correcte des procédures de contrôle. Les questions 7, 8 et 10 ne
s’appliquent qu’aux messages SYNOP, TEMP, PILOT et CLIMAT.
6.3 Les statistiques devraient être envoyées aux centres voisins concernés et au Secrétariat
de l’OMM aussitôt que possible après la fin du contrôle, mais pas plus tard que le 15 novembre.
Le Secrétariat veillera à ce que les Membres concernés soient bien conscients de leurs responsabilités
et recueillera les résultats statistiques du contrôle coordonné à l’échelle internationale. Il en établira
la synthèse et évaluera l’efficacité et les lacunes du fonctionnement de la VMM, dans son ensemble
et dans ses différentes parties. Il devra dans ce contexte contrôler le programme d’observation de
chaque station. Les résultats du contrôle seront portés à la connaissance du Conseil exécutif et de la
CSB, soit par correspondance, soit lors des sessions de ces organes. Le Secrétariat prendra, en
accord avec les Membres intéressés, les mesures requises pour combler aussi vite que possible les
lacunes que le contrôle aura révélées dans le fonctionnement du SMO et du SMT.
En cas de besoin, le contrôle du fonctionnement de la VMM peut se faire dans différentes régions
et pour différents types de données d’observation. Il a alors pour but de préciser les lacunes
constatées dans le rassemblement et l’échange des données dans différentes parties du SMT, ainsi
que leurs causes. Des contrôles spéciaux devraient être entrepris à l’initiative du Secrétaire
général ou de quelques Membres intéressés. Leurs dates et leur durée seront fixées après entente
avec ces derniers.
FORMULAIRE A – STATISTIQUES SUR LA RéCEPTION DES MESSAGES D’OBSERVATION SYNOP
DESTINéS à ÊTRE éCHANGéS MONDIALEMENT
Nombre de messages d’observation SYNOP reçus dans les délais prévus après l’heure de l’observation
Indicatif de
la station* S/N** HH (UTC) + 1 heure HH (UTC) + 2 heures HH (UTC) + 6 heures
IIiii
00 06 12 18 Total 00 06 12 18 Total 00 06 12 18 Total
partie i. ORGANISATION DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
* Référence pour la liste des messages d’observation à échanger mondialement: Manuel du SMT – Amendement . . .
** S = données attendues.
35
FORMULAIRE B1 – STATISTIQUES SUR LA RéCEPTION DES MESSAGES D’OBSERVATION TEMP ET PILOT (pARTIE A)
DESTINéS à ÊTRE éCHANGéS MONDIALEMENT
Nombre de messages d’observation TEMP (partie A) reçus Nombre de messages d’observation PILOT (partie A) reçus
Indicatif de dans les délais prévus après l’heure de l’observation dans les délais prévus après l’heure de l’observation
la station* S/N**
HH (UTC) + 2 heures HH (UTC) + 12 heures HH (UTC) + 2 heures HH (UTC) + 12 heures
IIiii
00 06 12 18 Total 00 06 12 18 Total 00 06 12 18 Total 00 06 12 18 Total
MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
* Référence pour la liste des messages d’observation à échanger mondialement: Manuel du SMT – Amendement . . .
** S = données attendues.
N = données non attendues.
FORMULAIRE B2 – STATISTIQUES SUR LA RéCEPTION DES MESSAGES D’OBSERVATION TEMP ET PILOT (pARTIE B)
DESTINéS à ÊTRE éCHANGéS MONDIALEMENT
Nombre de messages d’observation TEMP (partie B) reçus Nombre de messages d’observation PILOT (partie B) reçus
Indicatif de dans les délais prévus après l’heure de l’observation dans les délais prévus après l’heure de l’observation
la station* S/N**
HH (UTC) + 2 heures HH (UTC) + 12 heures HH (UTC) + 2 heures HH (UTC) + 12 heures
IIiii
00 06 12 18 Total 00 06 12 18 Total 00 06 12 18 Total 00 06 12 18 Total
partie i. ORGANISATION DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
* Référence pour la liste des messages d’observation à échanger mondialement: Manuel du SMT – Amendement . . .
** S = données attendues.
N = données non attendues.
37
38
FORMULAIRE C1 – STATISTIQUES SUR LA RéCEPTION DES MESSAGES D’OBSERVATION SHIP DESTINéS à ÊTRE éCHANGéS MONDIALEMENT
Nombre de bulletins et de messages d’observation SHIP reçus dans les 2 heures qui suivent l’heure de l’observation
En-tête abrégé* 0000 UTC 0600 UTC 1200 UTC 1800 UTC Total
S/N**
T1T2 A1A 2ii CCCC
Messages Messages Messages Messages Messages
Bulletins Bulletins Bulletins Bulletins Bulletins
d’observation d’observation d’observation d’observation d’observation
MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
* Voir la liste jointe des en-têtes abrégés des bulletins SHIP destinés à être échangés mondialement, établie par le Secrétariat de l’OMM pour chaque contrôle
(référence: Catalogue des bulletins météorologiques, édition . . . .).
** S = données attendues.
N = données non attendues.
FORMULAIRE C2 – STATISTIQUES SUR LA RéCEPTION DES MESSAGES D’OBSERVATION SHIP DESTINéS à ÊTRE éCHANGéS MONDIALEMENT
Nombre de bulletins et de messages d’observation SHIP reçus dans les 12 heures qui suivent l’heure de l’observation
En-tête abrégé* 0000 UTC 0600 UTC 1200 UTC 1800 UTC Total
S/N**
T1T2 A1A 2ii CCCC
Messages Messages Messages Messages Messages
Bulletins Bulletins Bulletins Bulletins Bulletins
d’observation d’observation d’observation d’observation d’observation
partie i. ORGANISATION DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
* Voir la liste jointe des en-têtes abrégés des bulletins SHIP destinés à être échangés mondialement, établie par le Secrétariat de l’OMM pour chaque contrôle
(référence: Catalogue des bulletins météorologiques, édition . . . .).
** S = données attendues.
N = données non attendues.
39
40
FORMULAIRE D1 – STATISTIQUES SUR LA RéCEPTION DES MESSAGES D’OBSERVATION TEMP SHIP (PARTIE A)
DESTINéS à ÊTRE éCHANGéS MONDIALEMENT
Nombre de bulletins et de messages d’observation TEMP SHIP (partie A) reçus dans les 12 heures qui suivent l’heure de l’observation
En-tête abrégé* 0000 UTC 0600 UTC 1200 UTC 1800 UTC Total
S/N**
T1T2 A1A 2ii CCCC
Messages Messages Messages Messages Messages
Bulletins Bulletins Bulletins Bulletins Bulletins
d’observation d’observation d’observation d’observation d’observation
MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
* Voir la liste jointe des en-têtes abrégés des bulletins TEMP SHIP destinés à être échangés mondialement, établie par le Secrétariat de l’OMM pour chaque contrôle
(référence: Catalogue des bulletins météorologiques, édition . . . .).
** S = données attendues.
N = données non attendues.
FORMULAIRE D2 – STATISTIQUES SUR LA RéCEPTION DES MESSAGES D’OBSERVATION TEMP SHIP (PARTIE A)
DESTINéS à ÊTRE éCHANGéS MONDIALEMENT
Nombre de bulletins et de messages d’observation TEMP SHIP (partie A) reçus dans les 24 heures qui suivent l’heure de l’observation
En-tête abrégé* 0000 UTC 0600 UTC 1200 UTC 1800 UTC Total
S/N**
T1T2 A1A 2ii CCCC
Messages Messages Messages Messages Messages
Bulletins Bulletins Bulletins Bulletins Bulletins
d’observation d’observation d’observation d’observation d’observation
partie i. ORGANISATION DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
* Voir la liste jointe des en-têtes abrégés des bulletins TEMP SHIP destinés à être échangés mondialement, établie par le Secrétariat de l’OMM pour chaque contrôle
(référence: Catalogue des bulletins météorologiques, édition . . . .).
** S = données attendues.
41
FORMULAIRE D3 – STATISTIQUES SUR LA RéCEPTION DES MESSAGES D’OBSERVATION TEMP SHIP (PARTIE B)
DESTINéS à ÊTRE éCHANGéS MONDIALEMENT
Nombre de bulletins et de messages d’observation TEMP SHIP (partie B) reçus dans les 12 heures qui suivent l’heure de l’observation
En-tête abrégé* 0000 UTC 0600 UTC 1200 UTC 1800 UTC Total
S/N**
T1T2 A1A 2ii CCCC
Messages Messages Messages Messages Messages
Bulletins Bulletins Bulletins Bulletins Bulletins
d’observation d’observation d’observation d’observation d’observation
MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
* Voir la liste jointe des en-têtes abrégés des bulletins TEMP SHIP destinés à être échangés mondialement, établie par le Secrétariat de l’OMM pour chaque contrôle
(référence: Catalogue des bulletins météorologiques, édition . . . .).
** S = données attendues.
N = données non attendues.
FORMULAIRE D4 – STATISTIQUES SUR LA RéCEPTION DES MESSAGES D’OBSERVATION TEMP SHIP (PARTIE B)
DESTINéS à ÊTRE éCHANGéS MONDIALEMENT
Nombre de bulletins et de messages d’observation TEMP SHIP (partie B) reçus dans les 24 heures qui suivent l’heure de l’observation
En-tête abrégé* 0000 UTC 0600 UTC 1200 UTC 1800 UTC Total
S/N**
T1T2 A1A 2ii CCCC
Messages Messages Messages Messages Messages
Bulletins Bulletins Bulletins Bulletins Bulletins
d’observation d’observation d’observation d’observation d’observation
partie i. ORGANISATION DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
* Voir la liste jointe des en-têtes abrégés des bulletins TEMP SHIP destinés à être échangés mondialement, établie par le Secrétariat de l’OMM pour chaque contrôle
(référence: Catalogue des bulletins météorologiques, édition . . . .).
** S = données attendues.
43
FORMULAIRE D5 – STATISTIQUES SUR LA RéCEPTION DES MESSAGES D’OBSERVATION PILOT SHIP (PARTIE A)
DESTINéS à ÊTRE éCHANGéS MONDIALEMENT
Nombre de bulletins et de messages d’observation PILOT SHIP (partie A) reçus dans les 12 heures qui suivent l’heure de l’observation
En-tête abrégé* 0000 UTC 0600 UTC 1200 UTC 1800 UTC Total
S/N**
T1T2 A1A 2ii CCCC
Messages Messages Messages Messages Messages
Bulletins Bulletins Bulletins Bulletins Bulletins
d’observation d’observation d’observation d’observation d’observation
MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
* Voir la liste jointe des en-têtes abrégés des bulletins PILOT SHIP destinés à être échangés mondialement, établie par le Secrétariat de l’OMM pour chaque contrôle
(référence: Catalogue des bulletins météorologiques, édition . . . .).
** S = données attendues.
N = données non attendues.
FORMULAIRE D6 – STATISTIQUES SUR LA RéCEPTION DES MESSAGES D’OBSERVATION PILOT SHIP (PARTIE A)
DESTINéS à ÊTRE éCHANGéS MONDIALEMENT
Nombre de bulletins et de messages d’observation PILOT SHIP (partie A) reçus dans les 24 heures qui suivent l’heure de l’observation
En-tête abrégé* 0000 UTC 0600 UTC 1200 UTC 1800 UTC Total
S/N**
T1T2 A1A 2ii CCCC
Messages Messages Messages Messages Messages
Bulletins Bulletins Bulletins Bulletins Bulletins
d’observation d’observation d’observation d’observation d’observation
partie i. ORGANISATION DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
* Voir la liste jointe des en-têtes abrégés des bulletins PILOT SHIP destinés à être échangés mondialement, établie par le Secrétariat de l’OMM pour chaque contrôle
(référence: Catalogue des bulletins météorologiques, édition . . . .).
** S = données attendues.
45
FORMULAIRE D7 – STATISTIQUES SUR LA RéCEPTION DES MESSAGES D’OBSERVATION PILOT SHIP (PARTIE B)
DESTINéS à ÊTRE éCHANGéS MONDIALEMENT
Nombre de bulletins et de messages d’observation PILOT SHIP (partie B) reçus dans les 12 heures qui suivent l’heure de l’observation
En-tête abrégé* 0000 UTC 0600 UTC 1200 UTC 1800 UTC Total
S/N**
T1T2 A1A 2ii CCCC
Messages Messages Messages Messages Messages
Bulletins Bulletins Bulletins Bulletins Bulletins
d’observation d’observation d’observation d’observation d’observation
MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
* Voir la liste jointe des en-têtes abrégés des bulletins PILOT SHIP destinés à être échangés mondialement, établie par le Secrétariat de l’OMM pour chaque contrôle
(référence: Catalogue des bulletins météorologiques, édition . . . .).
** S = données attendues.
N = données non attendues.
FORMULAIRE D8 – STATISTIQUES SUR LA RéCEPTION DES MESSAGES D’OBSERVATION PILOT SHIP (PARTIE B)
DESTINéS à ÊTRE éCHANGéS MONDIALEMENT
Nombre de bulletins et de messages d’observation PILOT SHIP (partie B) reçus dans les 24 heures qui suivent l’heure de l’observation
En-tête abrégé* 0000 UTC 0600 UTC 1200 UTC 1800 UTC Total
S/N**
T1T2 A1A 2ii CCCC
Messages Messages Messages Messages Messages
Bulletins Bulletins Bulletins Bulletins Bulletins
d’observation d’observation d’observation d’observation d’observation
partie i. ORGANISATION DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
* Voir la liste jointe des en-têtes abrégés des bulletins PILOT SHIP destinés à être échangés mondialement, établie par le Secrétariat de l’OMM pour chaque contrôle
(référence: Catalogue des bulletins météorologiques, édition . . . .).
** S = données attendues.
47
Bulletins compilés entre Bulletins compilés entre Bulletins compilés entre Bulletins compilés entre
2100* et 0259* UTC et 0300* et 0859* UTC et 0900* et 1459* UTC et 1500* et 2059* UTC et Total
En-tête abrégé** reçus avant 0500 UTC reçus avant 1100 UTC reçus avant 1700 UTC reçus avant 2300 UTC
S/N***
T1T2 A1A 2ii CCCC Nombre de Nombre de Nombre de Nombre de Nombre de
Nombre de Nombre de Nombre de Nombre de Nombre de
messages messages messages messages messages
bulletins bulletins bulletins bulletins bulletins
d’observation d’observation d’observation d’observation d’observation
MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
Bulletins compilés entre Bulletins compilés entre Bulletins compilés entre Bulletins compilés entre
2100* et 0259* UTC et 0300* et 0859* UTC et 0900* et 1459* UTC et 1500* et 2059* UTC et Total
En-tête abrégé** reçus avant 0500 UTC reçus avant 1100 UTC reçus avant 1700 UTC reçus avant 2300 UTC
S/N***
T1T2 A1A 2ii CCCC Nombre de Nombre de Nombre de Nombre de Nombre de
Nombre de Nombre de Nombre de Nombre de Nombre de
messages messages messages messages messages
bulletins bulletins bulletins bulletins bulletins
d’observation d’observation d’observation d’observation d’observation
partie i. ORGANISATION DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
Bulletins compilés entre Bulletins compilés entre Bulletins compilés entre Bulletins compilés entre
2100* et 0259* UTC et 0300* et 0859* UTC et 0900* et 1459* UTC et 1500* et 2059* UTC et Total
En-tête abrégé** reçus avant 0500 UTC reçus avant 1100 UTC reçus avant 1700 UTC reçus avant 2300 UTC
S/N***
T1T2 A1A 2ii CCCC Nombre de Nombre de Nombre de Nombre de Nombre de
Nombre de Nombre de Nombre de Nombre de Nombre de
messages messages messages messages messages
bulletins bulletins bulletins bulletins bulletins
d’observation d’observation d’observation d’observation d’observation
MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
BATHY/TESAC/TRACKOB BATHY/TESAC/TRACKOB
Nombre de Nombre de
En-tête abrégé* Date/Heure En-tête abrégé* Date/Heure
S/N** messages S/N** messages
T1T2 A1A 2ii CCCC YYGGgg (BBB) de réception T1T2 A1A 2ii CCCC YYGGgg (BBB) de réception
d’observation d’observation
partie i. ORGANISATION DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
* Voir la liste jointe des en-têtes abrégés des bulletins BATHY/TESAC/TRACKOB destinés à être échangés mondialement, établie par le Secrétariat de l’OMM pour chaque contrôle
(référence: Catalogue des bulletins météorologiques, édition . . . .).
** S = données attendues.
N = données non attendues.
51
52
FORMULAIRE I1 – STATISTIQUES SUR LA RéCEPTION DES MESSAGES CLIMAT DESTINéS à ÊTRE éCHANGéS MONDIALEMENT
* Référence pour la liste des messages à échanger mondialement: Manuel du SMT – Amendement . . .
** S = données attendues.
N = données non attendues.
FORMULAIRE J – QUESTIONNAIRE RELATIF à L’APPLICATION DES PROCéDURES DE CONTRÔLE PAR LES CENTRES
Question: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Le contrôle Est-il procédé Les bulletins Les bulletins Les bulletins Les bulletins Les messages Les messages Les messages Les messages Les comptes
est-il au comptage et les en double qui ne portant la d’observation d’observation d’observation d’observation rendus AIREP/
automatique? des bulletins messages sont-ils contiennent mention COR en double en double portant la contenus AMDAR
et des d’observation laissés de que des ou CCx sont- contenus dans contenus mention NIL dans les correspondant
messages ne sont-ils côté? messages ils comptés les bulletins dans les sont-ils laissés bulletins à diverses
d’observation comptés que d’observation en plus des comportant le bulletins de côté? portant la positions
avant le s’ils sont reçus portant la bulletins à même en-tête ayant des mention COR durant un
contrôle de ou transmis mention corriger? abrégé sont- en-têtes ou CCx sont- même vol
qualité? sur les voies NIL sont-ils ils laissés de abrégés ils laissés de sont-ils
du SMT? comptés? côté? différents côté en plus comptés
sont-ils laissés des messages séparément?
de côté? à corriger?
Réponse:
(oui ou
non)
partie i. ORGANISATION DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
Note: Une réponse positive (“oui”) à toutes les questions posées dans le formulaire J correspond à une application correcte des procédures de contrôle.
Remarques: ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Note: Les questions 7, 8 et 10 ne s’appliquent qu’aux messages SYNOP, TEMP, PILOT et CLIMAT.
53
FORMULAIRE K – INTERRUPTION DES PROGRAMMES D’OBSERVATION AUX STATIONS D’OBSERVATION
54
Exemple:
Nombre de messages d’observation (SYNOP, TEMP ou PILOT)
Indicatif de station non établis pour chaque heure d’observation
Motifs et nature de l’interruption
IIiii
Type du message 0000 UTC 0600 UTC 1200 UTC 1800 UTC
MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
Exemple:
2) CMN – CMN 15 heures, à compter du 3 octobre à 0900 UTC Mauvaise propagation en ondes radioélectriques
(CRT – CRT)
partie i. ORGANISATION DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
Note: Lorsque la cause de l’interruption est connue, prière de l’indiquer dans la colonne “Remarques”.
55
56 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
Note: Voir la publication Messages météorologiques (OMM-N° 9), Volume C1 – Catalogue des
bulletins météorologiques, pour les listes des en-têtes abrégés des bulletins SHIP, TEMP SHIP
(parties A et B), PILOT SHIP (parties A et B), BUOY, AIREP, AMDAR et BATHY/TESAC destinés
à être échangés mondialement. Le Secrétariat de l’OMM joindra ces listes à la lettre
d’invitation à participer aux contrôles.
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE
TÉLÉCOMMUNICATIONS
Les termes indiqués ci-après étant fréquemment employés tout au long de cette partie, il apparaît
utile d’en préciser le sens:
Principe 1
Sur le réseau principal de télécommunications et sur les réseaux régionaux de télécommunications
météorologiques du Système mondial de télécommunications, les données météorologiques
doivent être rassemblées, échangées et distribuées sous forme de bulletins météorologiques.
Principe 2
La forme de présentation des messages météorologiques dépend de la méthode d’exploitation
et des caractéristiques techniques des circuits et des centres.
Principe 3
Les formes de présentation des messages doivent être telles qu’elles puissent se prêter aux
opérations automatiques de commutation, de sélection et de composition, ainsi qu’à
l’exploitation manuelle dans les centres de télécommunications; elles doivent également tenir
compte de la nécessité de permettre le traitement automatique du contenu des bulletins.
Principe 4
La transmission d’informations météorologiques sur le SMT doit être conforme aux
programmes de transmission qui ont été adoptés.
Principe 5
Les messages météorologiques non réguliers et les messages de service doivent être transmis
sous forme de messages adressés.
Principe 6
Les programmes de transmission doivent être établis en fonction de quatre degrés de priorité.
58 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
2.1.3 Un message météorologique non régulier doit être présenté sous forme d’un
message adressé (voir la section 2.4 ci-après).
2.1.4 La ligne préliminaire, l’en-tête abrégé et les signaux de fin de message doivent être
présentés sous forme alphanumérique.
2.2.1 Les alphabets devant être utilisés sur le SMT sont les suivants:
Note: L’Alphabet télégraphique international N° 2 et l’Alphabet international N° 5 sont reproduits dans les
suppléments II-1 et II-2, respectivement.
2.2.2 Seuls les caractères imprimés pour lesquels il existe une correspondance dans
les deux alphabets doivent être utilisés. La conversion doit être faite conformément à la
table de conversion approuvée aux fins d’utilisation sur le SMT. Les caractères de commande
de l’Alphabet international N° 5 dont l’emploi sur le SMT a été approuvé doivent être
utilisés.
Note: La table de conversion et les caractères de commande de l’Alphabet international N° 5, dont l’emploi sur le
SMT a été approuvé, figurent dans le supplément II-3.
2.2.4 L’Alphabet international N° 5 est utilisé pour la ligne préliminaire, l’en-tête abrégé
et les signaux de fin de message d’un message météorologique contenant de l’information en
représentation binaire.
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 59
Les procédures décrites ci-après sont appliquées pour la transmission des messages
météorologiques réguliers sur le SMT.
← ← ≡ ↓ ZCZC → ↑nnn → → → → →
b) Alphabet international N° 5:
S
C C L
O nnn
R R F
H
Note: On trouvera dans le supplément II-4 des exemples de messages météorologiques réguliers, ainsi que la
signification des symboles utilisés dans l’Alphabet télégraphique international N° 2 et dans l’Alphabet international N° 5.
nnn Numéro de transmission. C’est un groupe de trois chiffres utilisé pour indiquer l’ordre
dans lequel se succèdent les messages transmis par un centre donné, sur une voie
particulière, au centre récepteur situé sur cette voie. On utilise cycliquement la suite des
nombres 000 à 999 inclus. (Lorsque l’Alphabet international N° 5 est utilisé, le groupe
nnn peut être une combinaison fixe de trois caractères, conformément à des accords
conclus entre les centres intéressés.)
Note: Un groupe de cinq chiffres pourrait être utilisé dans le cadre d’un accord bilatéral, sur des circuits dont la
vitesse devrait être d’au moins 64 kbit/s pour permettre la mise en œuvre de procédures appropriées de récupération des
données.
b) Alphabet international N° 5:
C
R
C
R
L
F
T1T2A1A 2ii S CCCC
P
S
P
YYGGgg ( S
P
BBB )
Note: On trouvera dans le supplément II-4 des exemples de messages météorologiques réguliers, ainsi que la
signification des symboles utilisés dans l’Alphabet télégraphique international N° 2 et dans l’Alphabet international N° 5.
Note: Les indicateurs de données normalisés de l’OMM figurent dans le supplément II-5.
60 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
ii Il s’agit d’un nombre de deux chiffres. Si l’auteur ou le compilateur des bulletins diffuse
plusieurs bulletins avec les mêmes indicateurs T1T2A1A2 et CCCC, chaque bulletin a un
nombre ii qui est unique et qui est utilisé pour différencier les bulletins les uns des autres.
Les messages alphanumériques relatifs aux heures synoptiques principales et
provenant de stations qui font partie des réseaux synoptiques de base régionaux ou
des stations des réseaux climatologiques de base régionaux sont compilés pour former
des bulletins dont le nombre ii sera compris entre 01 et 19. Cette règle ne s’applique
pas aux bulletins en code CREX.
Les messages alphanumériques contenant des données “supplémentaires” au sens de
la résolution 40 (Cg-XII) sont compilés pour former des bulletins dont le groupe ii est
supérieur à 19. Cette règle ne s’applique pas aux bulletins en code CREX.
Pour les bulletins en code GRIB, BUFR ou CREX ou ceux qui contiennent des
informations graphiques, l’utilisation du groupe ii est définie par les tableaux qui
figurent dans le supplément II-5. Les auteurs ou compilateurs de bulletins doivent
utiliser les valeurs du groupe ii qui figurent dans ces tableaux lorsqu’elles sont définies
aux fins du bulletin en question.
Pour tous les bulletins, le groupe ii n’est utilisé que pour désigner des données
“supplémentaires” au sens de la résolution 40 (Cg-XII) si le même en-tête n’est jamais
employé pour des données essentielles et qu’il est conforme à l’ensemble des
conditions ci-dessus. Si tel n’est pas le cas, un indicateur CCCC unique est utilisé,
comme indiqué ci-après.
YY Jour du mois.
BBB Un en-tête abrégé de la forme T1T2A1A2 ii CCCC YYGGgg ne doit être utilisé qu’une
seule fois. En conséquence, si cet en-tête abrégé doit servir à nouveau pour une
adjonction, une correction ou un amendement, il faut obligatoirement y ajouter un
indicateur BBB approprié qui vient immédiatement après le groupe date-heure.
L’indicateur BBB prend l’une des formes suivantes:
RRx pour la diffusion supplémentaire ou subséquente de bulletins;
CCx pour les corrections apportées à des bulletins retransmis précédemment;
AAx pour les amendements apportés à des bulletins retransmis précédemment;
où x est un caractère alphabétique compris entre A et X, selon les indications du
supplément II-12.
La compilation des bulletins contenant des données d’observation ou des données
climatiques (de surface ou aérologiques) provenant de stations terrestres se fera suivant une
liste de stations bien définie. Les en-têtes abrégés et le contenu des bulletins sont
publiés dans le Volume C1 – Catalogue des bulletins météorologiques, de la
publication Messages météorologiques (OMM-N° 9).
2.3.3.1 Les procédures suivantes sont appliquées lors de la rédaction du texte d’un bulletin
météorologique:
a) Le texte d’un bulletin ne doit être rédigé que dans une seule forme symbolique;
b) Le texte d’un bulletin ne doit pas contenir à la fois des données “essentielles” et des
données “supplémentaires” telles qu’elles sont définies dans la résolution 40 (Cg-XII);
c) Le texte d’un bulletin doit être représenté sous forme alphanumérique ou binaire. Il doit
commencer par la séquence suivante:
i) Quand l’Alphabet international N° 5 est utilisé:
C C L
R R F
a) La présentation des bulletins contenant des messages d’observation SYNOP et des messages
d’observation SHIP dans les formes symboliques FM 12 et FM 13, respectivement, devrait
revêtir l’une des deux formes de présentation a) ou b) qui figurent au paragraphe 4 du
supplément II-4;
b) Lors de l’emploi de la forme de présentation a), toutes les Sections 1, 2, 3 et 4 doivent être
transmises consécutivement et sans insertion d’espace, ni de barre oblique dans les
groupes d’identification des Sections 3 et 4. Si l’on emploie la forme de présentation b),
les Sections 1, 2, 3 et 4 doivent commencer au début de la ligne, mais les groupes
d’identification des Sections 3 et 4 doivent commencer à la suite de deux espaces en
début de ligne.
2.3.3.2.4 Dans les bulletins de messages d’observation en altitude (TEMP et PILOT), chaque
partie successive (A, B, C et D) est immédiatement précédée d’un signal d’alignement (voir le
point 2.6.1 ci-après) et suivie d’un signal de séparation. Dans les bulletins de messages
d’observation en altitude (TEMP et PILOT), chaque message d’observation se rapportant à une même
station est séparé du message précédent par un signal supplémentaire de changement de ligne.
En outre, dans les cas où les parties A et B ou C et D sont transmises ensemble, elles sont
séparées par huit signaux “retour du chariot”.
2.3.3.2.5 Les comptes rendus AMDAR et AIREP contiennent des informations se rapportant à
un seul point d’observation pendant un vol.
2.3.3.2.6 Lorsque cela est possible et sauf dispositions spéciales contraires, le texte d’un
bulletin météorologique est transmis de manière à utiliser au maximum la capacité d’une ligne
de téléimprimeur (69 caractères par ligne).
2.3.3.2.7 NIL – Dans le cas d’un message météorologique régulier contenant des messages
d’observation de stations dont la liste est publiée, notamment dans le Catalogue des bulletins
météorologiques, si le message d’observation d’une station n’est pas disponible au moment de
la transmission, l’indicatif de cette station doit figurer à sa place normale dans le bulletin,
suivi de l’indicateur NIL. La même procédure s’applique également aux autres informations codées
(par exemple CLIMAT).
2.3.3.2.8 Le signal (/) (barre de fraction ou barre oblique) est utilisé pour indiquer les
chiffres ou les lettres manquants dans le texte des bulletins météorologiques. La barre de
fraction ou barre oblique est représentée par le signal N° 24 dans la rangée des chiffres de l’Alphabet
télégraphique international N° 2 et par le signal 2/15 de l’Alphabet international N° 5.
2.3.3.2.9 Les procédures exposées ci-dessus qui se rapportent aux bulletins contenant des
messages d’observation météorologique sont aussi applicables aux bulletins contenant d’autres
renseignements codés (tels que les messages TAF, CLIMAT) provenant d’emplacements
déterminés.
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 63
C C L
R R F
2.3.3.3.2 NIL – Si des bulletins réguliers BUFR contiennent des messages météorologiques,
tous les champs des sous-ensembles pertinents de la Section 4 (Section de données) du
message BUFR autres que l’indicatif de station et les facteurs de répétition du descripteur
doivent prendre la valeur manquante appropriée lorsque le message émanant de cette station
est inclus dans le contenu publié du bulletin (dans le Catalogue des bulletins météorologiques et
ailleurs) mais n’est pas disponible au moment de la transmission.
Note: Les signaux de fin de message servent à assurer l’avancement de la page et de la bande perforée.
b) Alphabet international N° 5:
E
C C L
T
R R F
X
Priorité: 1
Messages relatifs au fonctionnement du système (par exemple interruption de service, reprise du
service après une panne, etc.).
Priorité: 2
Messages pour demander l’envoi de bulletins normalement disponibles sur le SMT, y compris les
demandes de répétition.
64 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
Priorité: 4
Messages utilisés pour communiquer d’administration à administration. Dans des circonstances
exceptionnelles, les messages administratifs très urgents pourraient être transmis sous forme de
messages de service.
Priorité: 2
Messages contenant des données météorologiques. Ce type de message peut être utilisé soit pour
répondre à une demande de bulletins disponibles sur le SMT lorsque la réponse revêt la forme
d’un message adressé, soit en réponse à un message d’interrogation d’une base de données, soit
encore pour transmettre des données dans le cadre d’accords particuliers.
Priorité: 2
Messages utilisés pour interroger une base de données.
Les spécifications des en-têtes abrégés des messages adressés sont les suivantes:
La première ligne du texte d’un message adressé doit être constituée de l’indicateur
international d’emplacement du centre d’origine. Le texte du message proprement dit doit
commencer à la deuxième ligne.
2.5.1 Le message est la plus petite unité pouvant faire l’objet d’une demande sur le SMT.
Toutes les demandes de messages disponibles sur le SMT, en particulier les demandes de
répétition, doivent être adressées le plus rapidement possible, sous peine que le ou les
message(s) demandé(s) ne soi(en)t plus disponible(s) (voir aussi le paragraphe 2.10.2.2).
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 65
2.5.2.1 Les demandes de messages disponibles sur le SMT sont faites au moyen de
messages adressés de demande de messages disponibles sur le SMT (voir les paragraphes
2.4.1.2, 2.4.2 pour les en-têtes abrégés et 2.4.3 pour la première ligne du texte du message).
2.5.2.2 Les messages demandés sont identifiés par leurs en-têtes abrégés et tous les
indicateurs sont utilisés pour désigner un message particulier. Un message de demande ne peut
pas contenir plus de huit demandes lorsqu’il est adressé à un centre qui n’est pas directement
relié au centre d’origine.
2.5.2.3 Toutes les lignes du texte du message commencent par l’indicateur AHD (sauf la
première ligne, voir le paragraphe 2.4.3). Elles se terminent toutes par le signal de séparation des
messages d’observation météorologique. Chaque ligne ne devrait comprendre qu’un seul en-tête
abrégé de message demandé.
2.5.3.1 Les demandes de répétition de messages disponibles sur le SMT sont faites au
moyen de messages adressés, comme c’est le cas pour les demandes de messages disponibles
sur le SMT, transmis au centre relié situé en amont.
2.5.3.2 Outre les procédures définies aux paragraphes 2.5.2.2 et 2.5.2.3 ci-dessus, les
messages dont la répétition est demandée peuvent être désignés dans la demande par leur numéro
de transmission sur le circuit concerné. Dans ce cas, la deuxième ligne du texte du message doit
commencer par l’indicateur SQN, suivi du numéro de transmission ou d’une série de numéros de
transmission séparés par “/”, ou encore de numéros de transmission consécutifs (nnn – nnn).
2.5.4.1 Pour les réponses, on doit utiliser la forme de présentation des messages adressés
de données (voir le paragraphe 2.4.1.4). Les centres voisins ont la possibilité de passer des
accords bilatéraux pour pouvoir utiliser la forme de présentation des messages d’observation
réguliers pour répondre aux demandes, en particulier aux demandes de répétition.
2.5.4.3 Il doit être répondu à toutes les demandes. Si un message demandé n’est pas
disponible, un message adressé de données (voir le paragraphe 2.4.1.4) est envoyé au centre
demandeur et comporte la spécification NIL suivie de l’indicateur servant à l’identification de
ce message. Si une demande de messages disponibles sur le SMT est incorrecte, un message
adressé de données, comportant la spécification ERR, suivie de l’indicateur incorrect, devrait être
envoyé si possible au centre demandeur.
2.5.4.4 Les réponses aux messages de demande de répétition sont transmises dans les
30 minutes qui suivent l’heure de dépôt des demandes.
Note: S’il n’est pas possible de répondre à toutes les demandes en même temps, les réponses aux demandes
laissées en suspens peuvent être transmises ultérieurement.
66 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
Note: Lorsqu’une liaison point à point est utilisée, un centre qui demande une répétition peut préciser au centre
émetteur qu’à cette occasion le produit désiré pourrait être substitué à un document déterminé.
Les procédures d’accusé de réception provenant d’un centre qui reçoit un bulletin, qu’il adresse à
son centre d’origine ou à un autre centre (comme un centre relais) devraient être conformes aux
messages adressés normalisés qui passent par le SMT (voir la section 2.4 ci-dessus) en tant que
messages administratifs très urgents transmis comme messages de service. Un message adressé
d’accusé de réception d’un bulletin devrait se présenter ainsi:
Notes:
CaCaCaCa = indicateur d’emplacement du centre destinataire, qui est en général le centre d’origine du message dont on
accuse réception.
CCCC = indicateur international d’emplacement du centre qui envoie l’accusé de réception.
TTAAii CoCoCoCo YYGGgg (BBB) est l’en-tête abrégé du message dont on accuse réception, avec en préfixe le mot QSL.
DDHHMM est le groupe jour-heure (jour, heure et minute UTC) de réception du message dont on accuse réception dans
le centre CCCC, inséré au moment voulu.
La troisième ligne du texte du message est ajoutée selon les besoins.
Exemple:
BMBB01 PHEB 051132
AMMC
QSL WEIO21 PHEB 051130 051132
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 67
2.6.1.1 Les commandes d’alignement, qui assurent une mise en page correcte des
éléments des messages sur les appareils, sont les suivantes:
2.6.1.2 Les signaux de commande d’alignement sont transmis avant chaque ligne du texte.
2.7.1 La longueur des messages est déterminée selon les critères ci-après:
a) Les messages alphanumériques pour transmission sur le SMT ne devraient pas dépasser
15 000 octets;
b) Les informations segmentées en une série de bulletins météorologiques pour transmission
ne doivent pas dépasser 250 000 octets;
c) La limite pour les bulletins météorologiques transmis sous une forme de représentation
binaire ou sous forme graphique est de 500 000 octets;
d) Des informations peuvent être échangées au moyen de la technique du transfert de
fichier décrite dans le supplément II-15, en particulier lorsque ces informations dépassent
250 000 octets.
2.7.2 La transmission des données d’observation ne devrait pas être inutilement retardée
dans le seul but d’attendre la possibilité de constituer un message ayant la longueur voulue.
68 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
2.7.3 II est rappelé que, pour les messages qui transiteront éventuellement sur le réseau
du service fixe des télécommunications aéronautiques (RSFTA), la longueur du texte ne doit pas
dépasser 200 groupes.
2.8.3 Dans le cas des messages provenant de navires faisant route, l’indicatif d’appel est
placé au début de la première ligne de chaque message d’observation. Si l’indicatif d’appel
n’est pas connu, il est remplacé par le mot SHIP.
Chaque centre doit prendre les mesures nécessaires pour faire en sorte que l’écart entre l’heure
affichée au centre de télécommunications et le temps universel n’excède jamais les valeurs
suivantes:
a) 30 secondes dans les centres manuels et les centres automatisés utilisant le système câblé;
b) 5 secondes dans les centres automatisés utilisant le système programmé.
2.10 Procédures relatives aux opérations devant être effectuées par les centres
de télécommunications
Les procédures exposées ci-après sont présentées sous forme de directives dont le but est de
permettre aux centres chargés d’opérations de télécommunications d’effectuer ces opérations de
manière efficace.
2.10.1 Délais
Note: L’exécution de ces opérations nécessite un certain temps qui se traduit par un délai dans l’acheminement.
Le délai est défini comme l’intervalle de temps séparant le moment où le message est reçu en totalité de celui où il peut
être retransmis sur une voie de sortie.
2.10.1.3 Le temps mis par les centres pour vérifier les procédures, composer et mettre en
forme les bulletins devrait être de l’ordre de 15 secondes lorsque les renseignements sont
acheminés uniquement sur des circuits à grande vitesse, et de l’ordre de deux minutes lorsqu’il
s’agit d’un circuit à vitesse lente.
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 69
Les procédures ci-après devraient être appliquées pour l’emmagasinage de l’information en vue
de sa retransmission.
2.10.2.1 Les centres devraient stocker les données jusqu’à ce que la transmission faite au profit
du centre suivant ait été achevée. à cet effet, lorsque la transmission est faite sur un circuit sur
lequel des accusés de réception sont transmis, le stockage d’un message dans une mémoire à
accès rapide n’est nécessaire que jusqu’au moment où l’accusé de réception du message est reçu.
Pour les circuits sur lesquels il n’est pas prévu de procédures pour accuser réception des messages,
il est suffisant de conserver chaque message pendant 30 minutes sur une mémoire à accès rapide.
Le message devrait être supposé reçu si aucune demande de retransmission n’a été reçue au cours
de cet intervalle de temps.
2.10.2.2 Pour pouvoir répondre aux demandes de messages, les CMM et les CRT devraient
conserver pendant 24 heures les messages échangés sur le SMT.
2.10.3.1 Les procédures décrites ici sont recommandées pour l’échange des catalogues
d’acheminement des centres du SMT. Le catalogue d’acheminement est échangé sous la forme
d’un fichier qui peut être directement intégré dans la plupart des progiciels de bases de données
pour contribuer à l’analyse du flux de données du SMT. Les fichiers contenant des “catalogues
d’acheminement” devraient être obtenus au moyen d’un transfert de fichier FTP sur Internet, si
possible, et devraient être disponibles dans chaque centre ou sur le serveur de l’OMM. Le serveur
de l’OMM devrait contenir une liste (avec des hyperliens) de tous les centres qui disposent de
catalogues d’acheminement à échanger. Tous les centres devraient fournir au Secrétariat de
l’OMM les adresses URL du site où leurs fichiers respectifs se trouvent.
2.10.3.2 Le catalogue d’acheminement d’un centre du SMT devrait indiquer les informations
suivantes pour chaque bulletin identifié par son en-tête abrégé TTAAii CCCC:
2.10.3.4 Un centre du SMT devrait inclure dans son catalogue d’acheminement les en-têtes
abrégés de tous les bulletins reçus et/ou transmis sur tout circuit du SMT relié à ce centre du SMT
(circuits SMT point à point, circuits SMT point-multipoint tels que les systèmes de distribution par
satellite, y compris les diffusions HF restantes). Tout bulletin censé être reçu par le centre du SMT,
même s’il n’est pas réellement transmis sur le SMT, devrait être inclus dans le catalogue
d’acheminement.
2.10.3.5 Les bulletins reçus et/ou transmis sur un circuit établi en vertu d’un accord bilatéral
d’échange de données météorologiques devraient être inclus dans le catalogue d’acheminement.
Outre qu’ils doivent actualiser régulièrement les répertoires d’acheminement, tous les centres
automatisés du SMT doivent aussi procéder (tous les six mois par exemple), à la suppression des
en-têtes abrégés des bulletins qui ne doivent plus être échangés sur le SMT.
2.11.1.1 La retransmission des messages doit être effectuée sur la base de quatre niveaux
de priorité. Le niveau de priorité est fondé sur le type de données (T1T2) et est indiqué dans le
tableau A du supplément II-5.
2.11.1.2 Au sein d’un même niveau de priorité, les messages sont transmis conformément
au principe “premier entré, premier sorti”.
2.11.1.3 Les messages d’un niveau de priorité plus élevé doivent être retransmis avant ceux
d’un niveau de priorité plus faible. Toutefois, la transmission d’un message de priorité plus
élevée ne doit pas interrompre la transmission d’un message déjà en cours.
Tout message en double et, au moins, ceux reçus dans les trois heures après le message initial
devraient être repérés et supprimés.
Les protocoles de transmission à utiliser pour le SMT sont des éléments des procédures
indiqués dans le Transmission Control Protocol/Internet Protocol (TCP/IP).
L’Internet peut servir à transmettre et à rassembler des bulletins météorologiques, en tant que
système de communication complémentaire à utiliser à titre d’essai ou dans certains cas
particuliers, ou encore lorsqu’une liaison spécialisée du SMT ne fonctionne pas. Il convient alors
d’employer les méthodes décrites dans le supplément II-16 pour ce qui concerne le courrier
électronique (courriel) et/ou l’ingestion de données Web, de façon à réduire au minimum les
risques inhérents en matière de sécurité.
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 71
En plus des procédures générales de télécommunications qui ont été exposées précédemment,
certaines procédures particulières sont appliquées dans le cas des transmissions par
radiotéléimprimeur.
2.14.1 Identification
2.14.1.1 Les signaux d’appel doivent comprendre: l’appel général à toutes les
stations (transmis trois fois), le signal conventionnel DE, l’identification de la station
émettrice comprenant l’indicatif radio suivi de l’indice ou des indices de référence de la
fréquence (transmis trois fois) et les lettres RY répétées sans interruption sur une ligne
(69 caractères).
Exemple:
CQ CQ CQ DE WSY21/22 WSY21/22 WSY21/22
RYRY --------------------------------------------------------------------------------------RYRYRYR
69 caractères
a) Avant les émissions à heure fixe, au moins pendant les deux minutes qui précèdent l’heure
officielle du début de l’émission;
b) Chaque fois que la station n’a pas de trafic pendant les périodes prévues pour l’émission;
c) Durant les cinq minutes précédant la première émission consécutive à un changement de
fréquence.
2.14.2.2 Lorsqu’un message reçu comporte une partie tronquée, le centre de relais
retransmet le message tel qu’il a été reçu et, si possible, essaie d’obtenir une retransmission par
le centre d’origine.
2.14.2.3 II faudrait établir des instructions nationales en ce qui concerne les mesures à prendre
en cas d’altération complète de certaines parties des messages, pour assurer que toutes les
données encore utilisables sont retransmises dans un délai minimal, en éliminant toutefois, lorsque
cela se révèle possible, les parties complètement altérées. Dans tous les cas où l’élimination
mentionnée ci-dessus est effectuée, l’abréviation INC devrait être ajoutée à la fin du bulletin pour
indiquer que celui-ci est incomplet; le centre de relais devrait prendre toutes les dispositions
nécessaires pour recevoir du centre d’origine les parties du bulletin ayant subi une altération et les
retransmettre dès que possible.
72 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
Les éléments d’identification qui devraient figurer dans le cartouche (dans le coin inférieur gauche
de la carte et, si possible, également dans le coin supérieur droit) sont fixés à l’échelon national.
Ces éléments, qui devraient être faciles à identifier, à lire et à interpréter, devraient donc inclure au
moins l’en-tête abrégé du bulletin d’information graphique.
3.2.2 Dans tous les cas, la retransmission d’informations en fac-similé devrait s’effectuer
dans le délai minimal.
3.2.3 Des dispositifs de stockage et d’enregistrement de grande qualité, tels que des
enregistreurs sur bandes magnétiques, devraient être utilisés dans le système de stockage et de
retransmission utilisé pour l’acheminement d’informations en fac-similé analogique, afin de
préserver la qualité de l’image au cours des opérations de stockage et de retransmission. Toutes
les caractéristiques techniques relatives aux transmissions qui sont mentionnées à la section 5
de la partie III doivent être respectées lors du stockage et de la retransmission.
3.2.4 Dans certains centres, le stockage peut être réalisé commodément au moyen d’un
ordinateur équipé d’un dispositif permettant de convertir les signaux analogiques reçus en signaux
numériques et de reconvertir ensuite ceux-ci en signaux analogiques pour leur retransmission.
3.2.5 Dans certains cas, les centres de transit pourraient assurer la retransmission des
signaux de fac-similé analogiques sans avoir besoin de les stocker; dans ces conditions, le temps
de transit à travers les tronçons consécutifs d’un réseau de télécommunications serait réduit au
minimum.
3.2.6 Les centres qui ne sont pas équipés pour assurer les opérations de stockage et de
retransmission dans un délai de trois minutes, ou pour assurer la transmission en direct par
commutation, doivent pouvoir assurer le stockage sur bande magnétique ou sur un support
équivalent, de manière à retransmettre ensuite les documents reçus en fac-similé analogique.
La capacité de stockage doit être suffisante pour permettre de stocker au moins une image
complète.
3.2.7 Les documents reçus sur papier au moyen des enregistreurs de cartes ne peuvent
être utilisés qu’exceptionnellement, à titre de secours, pour faciliter les opérations de stockage et
de retransmission.
La transmission en fac-similé numérique codé ou non codé devrait être effectuée selon l’une des
procédures suivantes:
Note: Les procédures devant être appliquées sont indiquées dans le supplément II-9.
4.1 Contrôle
4.2.1 Les comptes rendus relatifs aux conditions de réception des transmissions
météorologiques par radiotélégraphie sont établis à l’aide de la forme symbolique RECEP.
4.2.2 Les comptes rendus sur les conditions de réception sont transmis périodiquement
par les centres de réception aux centres responsables des émissions radio.
Les informations figurant dans les publications de l’OMM doivent être constamment à jour.
Tout amendement doit être notifié au Secrétariat deux mois au moins avant la date à laquelle le
changement prévu interviendra effectivement.
5.2.1 Les messages contenant des informations relatives aux Volumes A (Stations
d’observation) et C (Catalogue des bulletins météorologiques et Programmes de transmission)
de la publication Messages météorologiques (OMM-N° 9) sont identifiés à l’aide du nom de code
METNO, tandis que les messages contenant des informations relatives au Volume D
(Renseignements pour la navigation maritime) de ladite publication sont identifiés à l’aide du
nom de code WlFMA. Les messages METNO contiennent également, le cas échéant, des
74 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
informations sur des changements importants dans les codes météorologiques internationaux
et dans les procédures de télécommunications.
Note: Afin de notifier au plus tôt les modifications à apporter aux Volumes A, C et D de la publication
Messages météorologiques (OMM-N° 9), le Secrétariat diffuse des messages METNO et WlFMA qui s’ajoutent au service
normal de suppléments à ces volumes.
5.2.2 Les messages METNO et WlFMA sont transmis de Genève au centre de Zurich qui
les retransmet au CRT associé en vue de leur distribution générale sur le Système mondial de
télécommunications.
5.2.3 Les messages METNO et WIFMA sont compilés selon la forme de présentation
normalisée des messages météorologiques réguliers, les en-têtes abrégés NOXX02 LSSW et
NOXX01 LSSW étant utilisés respectivement pour les modifications relatives au Volume C1 –
Catalogue des bulletins météorologiques, de la publication Messages météorologiques
(OMM-N° 9) et pour les modifications concernant les autres volumes de ladite publication.
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 75
1. INTRODUCTION
1.2 Le codage des caractères de l’ATI N° 2 est fondé sur une structure à 5 moments de
code par signal de caractère.
1.3 L’ATI N° 2 est défini également dans la Recommandation F.1 pour le service public
international des télégrammes, et la Recommandation F.60 précise qu’il doit être utilisé aussi pour
le service télex. Il peut être utilisé également pour d’autres usages, tels que liaisons spécialisées ou
circuits loués.
2.1 Les caractères graphiques auxquels correspond un signal dans l’ATI N° 2 sont les
suivants:
2.2 Trois autres caractères graphiques (tels que lettres accentuées et signes monétaires)
peuvent être appliqués pour les besoins d’une utilisation nationale ou privée (voir le § 4.2).
1 Extrait du Livre bleu du CCITT, Tome VII, Fascicule VII.1. La Recommandation S.1 est reproduite après autorisation
préalable de l’Union internationale des télécommunications en tant que détentrice des droits de reproduction.
76 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
changement de ligne,
inversion lettres,
inversion chiffres,
espace ou blanc,
espaces seulement ou nul (pas de perforation de la bande).
3. Codage
Remarque 1: Le niveau et la polarité de la tension et du courant correspondant aux états A et Z (par exemple, dans
l’ensemble terminal) sont des options nationales. Ils ne sont par conséquent pas définis sur le plan international.
Remarque 2: Les termes “départ” et “arrêt” ou “travail” et “repos” ont aussi été utilisés pour désigner respectivement les
états A et Z (voir définition 31.37 de la Recommandation R.140).
4. Combinaisons particulières
4.2 étant donné que certaines Administrations font usage de la latitude d’affecter les
combinaisons Nos 6, 7 et 8 de la rangée des chiffres à des usages intérieurs, il est désirable dans
ces conditions de réduire les inconvénients pouvant résulter de cette latitude dans le service
international. En conséquence, l’emploi des combinaisons Nos 6, 7 et 8 de la rangée des chiffres
n’est pas défini dans le service international, sauf arrangement direct entre Administrations, et il
est recommandé:
que tous les services marquent ces combinaisons d’une façon spéciale sur leur clavier, et que
les services ne faisant pas usage de ces combinaisons placent sur la position secondaire des
types d’impression (ou du mécanisme équivalent) des lettres F, G et H un signe
conventionnel, par exemple, un carré; l’apparition de ce signe sur le papier serait l’indice
d’une frappe anormale.
Numéro de Codage
Rangée des lettres Rangée des chiffres
combinaison 1 2 3 4 5
1 A - Z Z A A A
2 B ? Z A A Z Z
3 C : A Z Z Z A
4 D Voir § 4.1 Z A A Z A
5 E 3 Z A A A A
6 F Voir § 4.2 Z A Z Z A
7 G Voir § 4.2 A Z A Z Z
8 H Voir § 4.2 A A Z A Z
9 I 8 A Z Z A A
10 J Signal acoustique Z Z A Z A
11 K ( Z Z Z Z A
12 L ) A Z A A Z
13 M . A A Z Z Z
14 N , A A Z Z A
15 O 9 A A A Z Z
16 P 0 A Z Z A Z
17 Q 1 Z Z Z A Z
18 R 4 A Z A Z A
19 S ‘ Z A Z A A
20 T 5 A A A A Z
21 U 7 Z Z Z A A
22 V = A Z Z Z Z
23 W 2 Z Z A A Z
24 X / Z A Z Z Z
25 Y 6 Z A Z A Z
26 Z + Z A A A Z
27 Retour du chariot A A A Z A
28 Changement de ligne A Z A A A
29 Inversion lettres Voir § 4.5 Z Z Z Z Z
30 Inversion chiffres Voir § 4.5 Z Z A Z Z
31 Espace A A Z A A
32 Voir § 4.7 A A A A A
4.6.2 Il est possible d’utiliser des séquences des combinaisons d’inversion de l’Alphabet
N° 2 pour passer d’une série à l’autre.
4.6.3 Il est indispensable, si cette possibilité est utilisée, d’avoir la compatibilité avec les télé-
imprimeurs n’ayant qu’une série de caractères lettres.
4.7.4 La combinaison N° 32 ne doit pas être employée pour le passage d’une forme de
caractères à une autre en restant dans l’Alphabet télégraphique international N° 2, ni pour le
passage d’un alphabet télégraphique international à un autre.
Lorsqu’il est nécessaire d’avoir une indication graphique au sujet de la réception ou la transmission
de certains caractères de commande, il convient d’imprimer les symboles indiqués dans le
tableau 2/S.l.
Numéro de Représentation
Fonction Rangée Symbole
combinaison alphabétique
Qui êtes-vous? (WRU) 4 Chiffres EQ
(voir la remarque 1)
Signal audible (sonnerie) 10 Chiffres ☊ BL
Retour du chariot 27 Lettres ou chiffres ← CR
Changement de ligne 28 Lettres ou chiffres ≡ LF
Inversion lettres 29 Lettres ou chiffres ↓ SL ou LS
Inversion chiffres 30 Lettres ou chiffres ↑ SF ou FS
Espace 31 Lettres ou chiffres ∆ SP
Tous les espaces nuls 32 Lettres ou chiffres ≡ NU
Remarque 1: Ce symbole représente schématiquement une croix de Malte (✠) qui peut aussi être utilisée si
l’équipement le permet.
Remarque 2: Toute représentation alphabétique doit être considérée comme un symbole unique. Elle peut
occuper une position de la ligne imprimée ou affichée.
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 79
INTRODUCTION
Cet alphabet – l’Alphabet international N° 5 (AI N° 5) – n’est pas destiné à remplacer l’Alphabet
télégraphique international N° 2 (ATI N° 2). C’est un alphabet supplémentaire mis à la disposition
des usagers qui ne pourraient se satisfaire des possibilités plus réduites de l’Alphabet
télégraphique international N° 2. On considère, dans ce cas, que l’Alphabet international N° 5
constitue un langage de base commun pour les transmissions de données et pour des systèmes
complexes de transmission de messages.
L’Alphabet international N° 5 n’est pas exclusif de tout autre alphabet qui pourrait être mieux
adapté à des besoins spéciaux.
1.3 Ce jeu de caractères est principalement destiné à l’échange d’informations entre des
systèmes de traitement de données et appareils associés, ainsi que dans des systèmes de
transmission de données. Les besoins en caractères graphiques et en caractères de commande
ont également été pris en considération pour définir ce jeu de caractères.
1.4 Ce jeu de caractères est applicable à tous les alphabets composés de lettres latines.
1 Extrait du Livre bleu du CCITT, Tome VII, Fascicule VII.3. La Recommandation T.50 est reproduite après
autorisation préalable de l’Union internationale des télécommunications en tant que détentrice des droits de
reproduction.
80 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
2. Conformité et matérialisation
2.1 Conformité
Un jeu de caractères codés est en conformité avec la présente Recommandation s’il constitue une
version selon le § 6. Un matériel revendiquant la mise en œuvre de la présente Recommandation
doit être capable d’échanger des informations au moyen d’une version du jeu de caractères codés
à 7 éléments, cette version devant être identifiée dans cette revendication.
2.2 Matérialisation
L’emploi de ce jeu de caractères exige des spécifications de matérialisation sur différents supports.
Ceux-ci peuvent comprendre, par exemple, des bandes perforées, des cartes perforées, des
supports magnétiques et des voies de transmission, permettant ainsi d’effectuer des échanges de
données soit indirectement au moyen d’enregistrement intermédiaire sur un support physique,
soit par interconnexion locale entre divers appareils (tels que dispositifs d’entrée/sortie et
ordinateurs), soit par équipement de transmission de données.
3. DéFINITIONS
3.2 caractère
élément d’un ensemble employé pour organiser, commander ou représenter des données.
Ensemble de règles non ambiguës qui définissent un jeu de caractères et établissent une
correspondance biunivoque entre les caractères du jeu et leur combinaison binaire.
Techniques de codage pour des caractères qui ne font pas partie du jeu de caractères d’un code
donné.
Tableau montrant les caractères alloués à chaque combinaison binaire d’un code.
Fonction de commande dont la représentation codée est formée d’une seule combinaison binaire.
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 81
Caractère, autre qu’une fonction de commande, qui a une représentation visuelle normalement
obtenue par un procédé tel que l’écriture manuelle, l’impression ou l’affichage.
3.9 position
élément d’un tableau de code repéré par ses numéros de colonne et de ligne.
Les bits des combinaisons binaires du code à 7 éléments sont désignés par b7, b6, b5, b4, b3, b2 et
b1, b7 étant l’élément de poids le plus fort ou le plus significatif et b1 étant l’élément de poids le
plus faible ou le moins significatif.
On peut considérer les combinaisons binaires comme des nombres entiers compris entre 0 et 127,
écrits en notation binaire, en attribuant les poids suivants à chacun de leurs bits:
Bits: b7 b6 b5 b4 b3 b2 b1
Poids: 64 32 16 8 4 2 1
Dans la présente Recommandation, les combinaisons binaires sont identifiées par une notation de
forme x/y, dans laquelle x est un nombre compris entre 0 et 7 et y est un nombre compris entre 0
et 15. La correspondance entre les notations de la forme x/y et les combinaisons binaires
composées des bits b7 à b1 est la suivante:
x est le nombre représenté par b7, b6 et b5, ces bits ayant respectivement les poids 4, 2 et 1;
y est le nombre représenté par b4, b3, b2 et b1, ces bits ayant respectivement les poids 8, 4, 2
et 1.
La notation de forme x/y est la même que celle utilisée pour identifier les positions des tables de
code, dans laquelle x est le numéro de colonne et y le numéro de ligne (voir le § 7).
Les 128 combinaisons du code à 7 bits représentent des caractères de commande et des
caractères graphiques. L’affectation des caractères aux combinaisons binaires est basée sur les
principes suivants:
L’affectation de caractères individuels aux combinaisons binaires du code à 7 bits est spécifiée
ci-après aux §4.1, 4.2 et 4.3.
82 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
La présente Recommandation attribue au moins un nom à chaque caractère. Elle spécifie en outre
un sigle pour chaque caractère de commande ainsi que pour le caractère ESPACE, et un symbole
graphique pour chaque caractère graphique. Par convention, seuls les lettres majuscules et les
tirets sont utilisés pour écrire les noms des caractères, à l’exception de ceux des lettres minuscules.
Pour les sigles, seuls les lettres capitales et les chiffres sont utilisés. En principe ces sigles doivent
être conservés et cette convention doit être respectée lors de toute traduction de ce texte.
Les noms choisis pour désigner les caractères graphiques en donnent les significations courantes.
Cependant, la présente Recommandation ne définit ni ne restreint la signification des caractères
graphiques. En outre, elle ne spécifie ni le style ni le dessin à employer pour les caractères
graphiques lorsqu’ils sont représentés visuellement.
Les caractères de commande du jeu de caractères codés à 7 éléments sont classés dans les
catégories suivantes:
Les caractères de commande de transmission et leur représentation codée sont spécifiés dans le
tableau 1/T.50.
Les commandes de mise en page et leur représentation codée sont spécifiées dans le tableau 2/T.50.
4.1.2.1 Concepts
La définition des caractères de commande de mise en page est basée sur les concepts suivants:
a) Une page est composée d’un certain nombre de lignes, chacune étant composée d’un
certain nombre de positions de caractères;
b) Chaque position de caractère permet de représenter le caractère ESPACE ou un symbole
graphique;
c) Le symbole graphique qui figure à une position de caractère représente un caractère
graphique, une fonction de commande, ou une combinaison de un ou plusieurs caractères
graphiques et/ou fonctions de commande;
d) La position active est la position de caractère à laquelle l’action requise par le prochain
caractère du flux de données doit être effectuée. Si le prochain caractère est un caractère
graphique, son image apparaît à cette position; si c’est un caractère de commande, la
fonction lui correspondant est exécutée relativement à cette position;
e) Les déplacements de la position active s’effectuent de la manière suivante:
i) La position active avance d’une position de caractère immédiatement après
l’apparition de l’image du caractère ESPACE ou d’un caractère graphique, et lors de
l’exécution de la fonction correspondant à un caractère de commande qui doit être
représenté par un symbole graphique;
84 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
ii) Certains caractères de commande (les commandes de mise en page) ont pour objet
de provoquer un déplacement de la position active et, lors de l’exécution de la
fonction leur correspondant, la position active se déplace pour aller à la position de
caractère spécifiée;
f) La position active ne se déplace pas lors de l’exécution de la fonction correspondant à un
caractère de commande qui ne doit ni être représenté par un symbole graphique, ni
provoquer un déplacement de la position active;
g) Les conséquences d’une tentative de déplacement de la position active au-delà des limites
d’une ligne ou d’une page ne sont pas définies par la présente Recommandation.
Les commandes de mise en page sont spécifiées pour des applications dans lesquelles les
mouvements horizontaux et verticaux de la position active s’effectuent séparément. Si un seul
caractère de commande est requis pour effectuer l’action d’un RETOUR CHARIOT combinée avec
celle d’un mouvement vertical, la commande de mise en page de ce mouvement vertical sera
employée pour effectuer le mouvement combiné. Par exemple, si l’on a besoin de la fonction
“retour à la ligne” (équivalente à la combinaison de RETOUR CHARIOT et INTERLIGNE) comme
caractère de commande unique, la combinaison binaire 0/10 sera employée pour la représenter.
Cette substitution exige un accord entre l’émetteur des données et leur destinataire, et les
commandes de mise en page concernées INTERLIGNE, TABULATION VERTICALE et/ou PAGE
SUIVANTE seront identifiées (voir le § 6).
Afin d’éviter la nécessité d’un tel accord préalable, de faciliter l’échange de données et aussi
d’éviter les conflits avec les spécifications d’autres publications de l’ISO, l’usage de commandes de
mise en page pour effectuer des mouvements combinés horizontaux et verticaux par la seule
commande de mise en page du mouvement vertical est déconseillé. Il est fortement recommandé
d’utiliser deux commandes de mise en page, par exemple, RETOUR CHARIOT (CR) et INTERLIGNE
(LF) pour obtenir l’effet de “retour à la ligne”.
Les caractères de commande d’extension de code et leur représentation codée sont spécifiés dans
le tableau 3/T.50.
Les caractères de commande d’appareils et leur représentation codée sont spécifiés dans le
tableau 4/T.50.
Les séparateurs d’information et leur représentation codée sont spécifiés dans le tableau 5/T.50.
Les caractères de commande qui ne rentrent pas dans les catégories mentionnées aux § 4.1.1,
4.1.2, 4.1.3, 4.1.4 et 4.1.5 sont spécifiés avec leur représentation codée dans le tableau 6/T.50.
Le sigle du caractère ESPACE est SP et sa représentation codée est 2/0. Ce caractère est considéré
à la fois comme un caractère graphique et comme un caractère de commande. En tant que
caractère graphique, il a une représentation visuelle qui consiste en l’absence de tout symbole
graphique. En tant que caractère de commande, il agit comme une commande de mise en page
qui fait avancer la position active d’une position de caractère.
Les 94 combinaisons binaires de 2/1 à 7/14 qui sont destinées à la représentation de caractères
graphiques sont utilisées comme spécifié aux § 4.3.1, 4.3.2 et 4.3.3 ci-après. Chacun des § 4.3.1 et
4.3.2 contient une table ayant trois colonnes. La première colonne est intitulée “Symbole” et
spécifie le symbole graphique de chaque caractère graphique, la seconde colonne spécifie le nom
86 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
Tous les caractères graphiques d’une version du jeu de caractères codés à 7 éléments sont des
caractères espaçants, c’est-à-dire qu’ils font tous avancer la position active.
Un seul caractère graphique est affecté à chacune des 82 combinaisons binaires 2/1, 2/2, 2/5 à
3/15, 4/1 à 5/10, 5/15 et 6/1 à 7/10. Ces caractères sont spécifiés avec leur représentation codée
dans le tableau 7/T.50.
Chacune des combinaisons binaires 2/3 et 2/4 peut être affectée, au choix, à deux caractères
graphiques. Ces caractères sont spécifiés avec leur représentation codée dans le tableau 8/T.50.
Il faut affecter ou bien le SYMBOLE LIVRE ou bien le SYMBOLE NUMÉRO à la combinaison binaire
2/3 et il faut affecter ou bien le SYMBOLE DOLLAR ou bien le SYMBOLE MONÉTAIRE à la
combinaison binaire 2/4 (voir le § 6).
Sauf accord contraire entre l’émetteur des données et leur destinataire, les symboles graphiques
£, $ et € ne désignent pas la monnaie d’un pays déterminé.
Aucun caractère graphique spécifique n’est affecté aux 10 combinaisons binaires 4/0, 5/11
à 5/14, 6/0 et 7/11 à 7/14. Ces combinaisons binaires sont disponibles pour les besoins
nationaux et ceux d’applications particulières. Un seul caractère graphique doit être affecté à
chacune de ces combinaisons binaires, ou bien la combinaison binaire doit être déclarée inutile
(voir le § 6).
Dans toute version d’un jeu de caractères codés à 7 éléments spécifié conformément à la présente
Recommandation, tous les caractères graphiques sont des caractères espaçants qui provoquent le
déplacement en avant de la position active. Toutefois, en utilisant ESPACE ARRIÈRE ou RETOUR
CHARIOT, il est possible de présenter l’image de deux ou même de plus de deux caractères
graphiques à la même position de caractère.
Par exemple, BARRE OBLIQUE et SYMBOLE ÉGAL peuvent être combinés afin de présenter l’image
du symbole “différent de”. Le caractère TRAIT BAS, qui peut être utilisé seul, peut aussi être
combiné avec un ou plusieurs autres caractères afin de présenter le rendu graphique “souligné”.
Les signes diacritiques peuvent être affectés aux combinaisons binaires spécifiées au § 4.3.3 et être
ainsi disponibles pour la composition de lettres accentuées. Pour de telles combinaisons, il est
recommandé d’utiliser une séquence de 3 caractères, dont le premier ou le dernier est la lettre à
accentuer et le second est ESPACE ARRIÈRE. Par ailleurs GUILLEMET, APOSTROPHE ou VIRGULE
peuvent être associés à une lettre au moyen d’ESPACE ARRIÈRE afin de présenter l’image d’une
lettre accentuée avec respectivement un tréma, un accent aigu ou une cédille.
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 87
Représentation Représentation
Symbole Nom Symbole Nom
codée codée
! Point d’exclamation 2/1 M Lettre majuscule M 4/13
“ Guillemet 2/2 N Lettre majuscule N 4/14
% Symbole pour cent 2/5 O Lettre majuscule O 4/15
& Perluète 2/6 P Lettre majuscule P 5/0
’ Apostrophe 2/7 Q Lettre majuscule Q 5/1
( Parenthèse gauche 2/8 R Lettre majuscule R 5/2
) Parenthèse droite 2/9 S Lettre majuscule S 5/3
* Astérisque 2/10 T Lettre majuscule T 5/4
+ Signe plus 2/11 U Lettre majuscule U 5/5
, Virgule 2/12 V Lettre majuscule V 5/6
– Tiret, signe moins 2/13 W Lettre majuscule W 5/7
. Point 2/14 X Lettre majuscule X 5/8
/ Barre oblique 2/15 Y Lettre majuscule Y 5/9
0 Chiffre zéro 3/0 Z Lettre majuscule Z 5/10
1 Chiffre un 3/1 — Trait bas, souligné 5/15
2 Chiffre deux 3/2 a Lettre minuscule a 6/1
3 Chiffre trois 3/3 b Lettre minuscule b 6/2
4 Chiffre quatre 3/4 c Lettre minuscule c 6/3
5 Chiffre cinq 3/5 d Lettre minuscule d 6/4
6 Chiffre six 3/6 e Lettre minuscule e 6/5
7 Chiffre sept 3/7 f Lettre minuscule f 6/6
8 Chiffre huit 3/8 g Lettre minuscule g 6/7
9 Chiffre neuf 3/9 h Lettre minuscule h 6/8
: Deux-points 3/10 i Lettre minuscule i 6/9
; Point-virgule 3/11 j Lettre minuscule j 6/10
< Symbole inférieur à 3/12 k Lettre minuscule k 6/11
= Symbole égal 3/13 l Lettre minuscule l 6/12
> Symbole supérieur à 3/14 m Lettre minuscule m 6/13
? Point d’interrogation 3/15 n Lettre minuscule n 6/14
A Lettre majuscule A 4/1 o Lettre minuscule o 6/15
B Lettre majuscule B 4/2 p Lettre minuscule p 7/0
C Lettre majuscule C 4/3 q Lettre minuscule q 7/1
D Lettre majuscule D 4/4 r Lettre minuscule r 7/2
E Lettre majuscule E 4/5 s Lettre minuscule s 7/3
F Lettre majuscule F 4/6 t Lettre minuscule t 7/4
G Lettre majuscule G 4/7 u Lettre minuscule u 7/5
H Lettre majuscule H 4/8 v Lettre minuscule v 7/6
I Lettre majuscule I 4/9 w Lettre minuscule w 7/7
J Lettre majuscule J 4/10 x Lettre minuscule x 7/8
K Lettre majuscule K 4/11 y Lettre minuscule y 7/9
L Lettre majuscule L 4/12 z Lettre minuscule z 7/10
88 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
L’usage du jeu de caractères codés à 7 éléments pour l’échange d’information nécessite d’arrêter
les choix mentionnés au § 4:
– il faut préciser lequel des deux caractères graphiques spécifiés au § 4.3.2 est affecté à la
combinaison binaire 2/3, ainsi qu’à la position binaire 2/4;
– un caractère graphique unique doit être affecté à chacune des combinaisons binaires 4/0,
5/11 à 5/14, 6/0 et 7/11 à 7/14 ou bien cette combinaison binaire doit être déclarée
inutilisée;
– il faut préciser pour quelle(s) commande(s) de mise en page, s’il y en a, l’option mentionnée
au § 4.1.2.2 est valable et peut être utilisée.
Un caractère graphique affecté à une combinaison binaire mentionnée aux § 4.3.1 et 4.3.2 ne
peut plus être affecté à une autre position binaire. Par exemple, le SYMBOLE LIVRE, s’il n’est pas
affecté à la combinaison binaire 2/3, ne peut plus être affecté à une autre combinaison binaire.
On appelle “version de l’ISO 646/CCITT T.50” (voir l’appendice I) un jeu de caractères complété
de cette manière.
6.2.2 Si cela est nécessaire, un pays peut définir plusieurs versions nationales. Ces
différentes versions doivent être identifiées séparément. En particulier, si pour une combinaison
binaire particulière, par exemple 5/12, une option entre deux caractères graphiques différents
doit être offerte, deux versions différentes doivent être identifiées, même si elles ne diffèrent que
par ce seul caractère.
6.2.3 Si un pays n’a pas besoin de caractères spécifiques, il est vivement recommandé que
les caractères de la version internationale de référence (VIR) (voir le § 6.4) soient choisis et affectés
aux mêmes combinaisons binaires.
Lorsque des caractères différents de ceux de la version internationale de référence sont requis,
ces caractères doivent avoir une forme et un nom distincts qui n’introduisent pas de risque de
confusion avec la forme et le nom de l’un quelconque des caractères graphiques de la version
internationale de référence.
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 89
Cette version est destinée à être utilisée lorsqu’il n’est pas nécessaire d’utiliser une version
nationale ou une version d’application particulière. En cas d’échange d’informations, la version
internationale de référence est supposée être utilisée, à moins qu’un accord particulier n’existe
entre l’émetteur des données et leur destinataire. Les caractères graphiques qui lui sont affectés
sont spécifiés dans le tableau 9/T.50.
@ A commercial 4/0
[ Crochet gauche 5/11
\ Barre oblique inversée 5/12
] Crochet droit 5/13
^ Accent circonflexe 5/14
` Accent grave 6/0
{ Accolade gauche 7/11
| Barre verticale 7/12
} Accolade droite 7/13
- Tilde, surligné 7/14
Il est à noter qu’aucune substitution n’est permise lors de l’emploi de la version internationale de
référence et que l’option du § 4.1.2.2 ne peut être utilisée pour aucune des commandes de mise
en page.
En accord avec le § 5, il est permis d’employer des caractères graphiques composites et leur
nombre n’est pas limité. à cause de cette licence, leur traitement et leur présentation peuvent
causer des difficultés à l’extrémité réceptrice. Aussi un accord entre l’émetteur des données et
leur destinataire est-il recommandé si des caractères composites sont utilisés.
7. Tableaux de codes
Un tableau de code à 7 éléments est constitué de 128 positions disposées en 8 colonnes et 16 lignes.
Les colonnes sont numérotées de 0 à 7, et les lignes sont numérotées de 0 à 15.
Les positions d’un tableau de code sont désignées par des notations de la forme x/y, dans laquelle,
x est le numéro de la colonne et y est le numéro de la ligne.
Les 128 positions d’un tableau de code sont en correspondance avec les combinaisons binaires du
code à 7 éléments. La notation qui désigne une position d’un tableau de code, sous la forme x/y,
est la même que celle de la combinaison binaire correspondante (voir le § 4).
90 MANUEL DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS
Chaque position d’un tableau de code contient un symbole et/ou une référence à un paragraphe
de la présente Recommandation. Pour les positions d’un tableau de code qui correspondent à une
combinaison binaire représentant un caractère de commande ou le caractère ESPACE, le symbole
est le sigle de caractère de commande; sinon c’est le symbole graphique représentant le caractère
affecté à cette position, s’il y en a un. Une référence aux § 4.1.2.2, 4.3.2 ou 4.3.3 est notée
respectivement ➀, ➁ ou ③.
Le tableau 10/T.50 est le tableau de base du code à 7 éléments. Il montre le jeu de caractères
codés à 7 éléments spécifié au § 4 et indique les options relatives aux commandes de mise en
page (voir le § 4.1.2.2), aux affectations doubles (voir le § 4.3.2) et aux besoins nationaux ou
d’applications particulières (voir le § 4.3.3).
B7 0 0 0 0 1 1 1 1
B6 0 0 1 1 0 0 1 1
B5 0 1 0 1 0 1 0 1
0 1 2 3 4 5 6 7
B4 B3 B2 B1
0 0 0 0 0 NUL DLE SP 0 ③ P ③ p
0 0 0 1 1 SOH DC1 ! 1 A Q a q
# ②
0 0 1 1 3 ETX DC3 3 C S c s
£
②
0 1 0 0 4 EOT DC4 4 D T d t
$
0 1 0 1 5 ENQ NAK % 5 E U e u
1 0 0 0 8 BS CAN ( 8 H X h x
1 0 0 1 9 HT EM ) 9 I Y i y
1 0 1 0 10 LF ① SUB * : J Z j z
1 0 1 1 11 VT ① ESC + ; K ③ k ③
1 1 0 0 12 FF ① IS4 , < L ③ l ③
1 1 0 1 13 CR ① IS3 – = M ③ m ③
1 1 1 0 14 S0 IS2 . > N ③ n ③
1 1 1 1 15 SI IS1 / ? O _ o DEL
CCITT-12431
① Voir le § 4.1.2.2.
② Voir le § 4.3.2.
③ Voir les § 4.3.3 et 6.2.3.
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 91
Le tableau 11/T.50 est le tableau de code pour la version internationale de référence du jeu de
caractères codés à 7 éléments. Il montre le résultat obtenu en effectuant les choix relatifs aux trois
options de la manière indiquée au § 6.4.
B7 0 0 0 0 1 1 1 1
B6 0 0 1 1 0 0 1 1
B5 0 1 0 1 0 1 0 1
0 1 2 3 4 5 6 7
B4 B3 B2 B1
0 0 0 0 0 NUL DLE SP 0 @ P ` p
0 0 0 1 1 SOH DC1 ! 1 A Q a q
0 0 1 1 3 ETX DC3 # 3 C S c s
0 1 0 0 4 EOT DC4 4 D T d t
0 1 0 1 5 ENQ NAK % 5 E U e u
1 0 0 0 8 BS CAN ( 8 H X h x
1 0 0 1 9 HT EM ) 9 I Y i y
1 0 1 0 10 LF SUB * : J Z j z
1 0 1 1 11 VT ESC + ; K [ k {
1 1 0 0 12 FF IS4 , < L \ l |
∣
1 1 0 1 13 CR IS3 – = M ] m }
–
1 1 1 0 14 S0 IS2 . > N ^ n
1 1 1 1 15 SI IS1 / ? O _ o DEL
CCITT-12432
Les caractères de commande sont ordonnés ci-dessous dans l’ordre alphabétique de leurs sigles.
Caractère utilisé lorsqu’il est nécessaire d’attirer l’attention; il peut commander des dispositifs
d’appel ou d’avertissement.
Caractère de commande de mise en page qui ramène la position active en arrière d’une position
de caractère.
Caractère ou premier caractère d’une suite de caractères indiquant que les données le précédant
sont erronées et que ces données doivent être ignorées. Le sens spécifique de ce caractère doit
être défini pour chaque application et faire l’objet d’un accord entre l’émetteur des données et
leur destinataire.
Commande de mise en page qui déplace la position active à la première position de caractère de
la même ligne.
Caractère employé principalement pour effacer, ou oblitérer, les caractères erronés ou indésirables
sur une bande perforée. Les caractères DEL peuvent également servir comme caractère de
remplissage de temps ou de support d’information. Ils peuvent être insérés dans une suite de
caractères ou en être retirés sans que le contenu d’information de cette suite en soit affecté; mais
ceci peut affecter la disposition des informations ou la commande des équipements.
Caractère de commande qui peut être utilisé pour identifier la fin matérielle du support ou la fin
de la partie utilisée du support ou la fin de la partie désirée des informations enregistrées sur un
support. La position de ce caractère ne correspond pas nécessairement à la fin matérielle du
support.
Caractère de commande de transmission utilisé pour indiquer la fin d’un bloc de données lorsque
ces données sont divisées en blocs en vue de leur transmission.
Caractère de mise en page qui déplace la position active jusqu’à la position de caractère
correspondante sur une ligne prédéterminée de l’imprimé ou de la page suivante.
Commande de mise en page qui fait avancer la position active jusqu’à la position de caractère
prédéterminée suivante.
Caractère de commande employé pour séparer et qualifier des données dans un sens logique; sa
signification spécifique doit être déterminée pour chaque application. Si ce caractère est employé
dans l’ordre hiérarchique indiqué dans la définition générale de IS, il délimite un ensemble de
données appelé sous-article.
Caractère de commande employé pour séparer et qualifier des données dans un sens logique; sa
signification spécifique doit être déterminée pour chaque application. Si ce caractère est employé
dans l’ordre hiérarchique indiqué dans la définition générale de IS, il délimite un ensemble de
données appelé article.
Caractère de commande employé pour séparer et qualifier des données dans un sens logique; sa
signification spécifique doit être déterminée pour chaque application. Si ce caractère est employé
dans l’ordre hiérarchique indiqué dans la définition générale de IS, il délimite un ensemble de
données appelé groupe.
Caractère de commande employé pour séparer et qualifier des données dans un sens logique; sa
signification spécifique doit être déterminée pour chaque application. Si ce caractère est employé
dans l’ordre hiérarchique indiqué dans la définition générale de IS, il délimite un ensemble de
données appelé fichier.
8.24 LF Interligne
Commande de mise en page qui déplace la position active jusqu’à la position de caractère
correspondante sur la ligne suivante.
8.27 SI En code
Caractère de commande qui est employé en combinaison avec les caractères SO et ESC pour
étendre le jeu de caractères graphiques du code. Il peut rétablir la signification normalisée des
combinaisons binaires qui le suivent. L’effet de ce caractère dans la mise en œuvre de techniques
d’extension de code est décrit dans la norme de l’ISO 2022.
Caractère de commande qui est employé en combinaison avec les caractères SI et ESC
pour étendre le jeu de caractères graphiques du code. Il peut modifier la signification des
combinaisons binaires 2/1 à 7/14 qui le suivent jusqu’au caractère SI suivant. L’effet de ce
caractère dans la mise en œuvre de techniques d’extension de code est décrit dans la norme
de l’ISO 2022.
Caractère de commande employé pour remplacer un caractère reconnu non valide ou erroné. Le
caractère SUB est introduit par le système de traitement.
Caractère de mise en page qui déplace la position active jusqu’à la position de caractère
correspondante sur la ligne prédéterminée suivante.
96 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
Lorsqu’une norme nationale ou une norme d’application basée sur la Recommandation T.50/
ISO 646 est rédigée, il est recommandé de tenir compte des considérations suivantes.
Il est recommandé d’adopter la même structure de texte et le même style de rédaction que ceux
de la Recommandation T.50/ISO 646. Toutes les dispositions, restrictions et spécifications de la
norme doivent de préférence être exprimées par un texte précis plutôt que résumées par des
tables chargées de notes.
La norme doit contenir les définitions complètes des caractères de commande. Même lorsque ces
définitions sont identiques à celles du § 8, elles doivent être reproduites explicitement, une
mention de renvoi à la Recommandation T.50/ISO 646 ne suffisant pas. Les normes d’application
doivent définir les significations spécifiques des séparateurs d’information et des caractères de
commande d’appareil.
Lorsque des caractères graphiques spéciaux ne sont pas requis, les caractères graphiques de la
version internationale de référence sont affectés aux mêmes positions et avec le même nom que
dans la Recommandation T.50/ISO 646.
Le nombre total de caractères graphiques qui peut ainsi être obtenu à partir d’une version du jeu
de caractères avec ou sans caractères graphiques composites est appelé le répertoire. La
Recommandation T.50/ISO 646 ne définit pas un répertoire particulier. Toutefois, l’interprétation
et/ou la présentation de caractères composites peuvent causer des difficultés et peuvent requérir
un accord préalable entre l’émetteur et le récepteur des données. Afin d’éviter la nécessité de tels
accords et de faciliter l’échange de données, les normes nationales ou les normes d’application
peuvent spécifier un répertoire de caractères graphiques normalisé et ainsi ne reconnaître qu’un
nombre déterminé de caractères graphiques composites. Une telle limitation est considérée
comme parfaitement compatible avec la Recommandation T.50/ISO 646.
I.2.4 Versions
Une norme peut spécifier une ou plusieurs versions. Il y a lieu de remarquer qu’une version n’est
pas une norme, mais seulement une partie de norme. Celle-ci doit comprendre une ou plusieurs
versions parfaitement définies et toutes les clauses mentionnées ci-dessus. La définition d’une
version requiert l’exercice précis de toutes les options mentionnées au § 6.1.
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 97
Alphabet N° 2 Alphabet N° 5
Symboles ou commandes
Rangée des
Rangée des lettres Colonne Ligne
chiffres
A 1 4 1
B 2 4 2
C 3 4 3
D 4 4 4
E 5 4 5
F 6 4 6
G 7 4 7
H 8 4 8
I 9 4 9
J 10 4 10
K 11 4 11
L 12 4 12
M 13 4 13
N 14 4 14
O 15 4 15
P 16 5 0
Q 17 5 1
R 18 5 2
S 19 5 3
T 20 5 4
U 21 5 5
V 22 5 6
W 23 5 7
X 24 5 8
Y 25 5 9
Z 26 5 10
Retour du chariot 27 27 0 13
Changement de ligne 28 28 0 10
Lettres 29 29
Chiffres 30 30
Espace 31 31 2 0
– 1 2 13
? 2 3 15
: 3 3 10
ENQ – WRU 4 0 5
3 5 3 3
8 9 3 8
Signal acoustique/sonnerie 10 0 7
( 11 2 8
) 12 2 9
. 13 2 14
, 14 2 12
9 15 3 9
0 16 3 0
1 17 3 1
4 18 3 4
’ 19 2 7
5 20 3 5
7 21 3 7
= 22 3 13
2 23 3 2
/ 24 2 15
6 25 3 6
+ 26 2 11
Note: Le signal N° 32 de l’Alphabet N° 2 a été omis du fait qu’il n’est pas utilisé.
98 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
Partie II. Caractères de commande de l’Alphabet N° 5 non contenus dans la première partie
du tableau et utilisés pour les transmissions météorologiques
Code de l’Alphabet N° 5
Symboles
Colonne Ligne
NUL 0 0
SOH 0 1
STX 0 2
ETX 0 3
EOT 0 4
ACK 0 6
DLE 1 0
DC1 1 1
DC2 1 2
NAK 1 5
SYN 1 6
ETB 1 7
ESC 1 11
FS 1 12
GS 1 13
RS 1 14
DEL 7 15
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 99
Ligne préliminaire S
C C L
O 345
R R F
H
En-tête abrégé C C L S S
SMYG 10 LYBM 280000
R R F P P
Texte C C L S
AAXX 28001
R R F P
C C L S S S S S
13131 ..... ..... ..... ..... etc.*.....=
R R F P P P P P
C C L S S S S S
13272 ..... ..... ..... ..... etc.*.....=
R R F P P P P P
C C L S S S S S
13333 ..... ..... ..... ..... etc.*.....=
R R F P P P P P
C C L S S S S S
13462 ..... ..... ..... ..... etc.*.....=
R R F P P P P P
C C L S
13586 NIL=
R R F P
Signaux de fin de E
C C L
message T
R R F
X
* Il faudrait utiliser au maximum la capacité d’une ligne de téléimprimeur (69 caractères par ligne). Voir aussi le
paragraphe 2.3.3.2.6 de la partie II.
100 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
Légende:
S
O Début d’en-tête (signal 0/1)
H
C
Retour de chariot (signal 0/13)
R
L
Interligne (signal 0/10)
F
S
Espace (signal 2/0)
P
E
T Fin de texte (signal 0/3)
X
Ligne préliminaire S
C C L
O 243
R R F
H
En-tête abrégé C C L S S
SMVD 01 KWBC 280000
R R F P P
Texte C C L
BBXX**
R R F
C C L S S S S S
WLGT** 28004 99510 70428 41595 etc.*....=
R R F P P P P P
C C L S S
..... ..... .....=
R R F P P
Signaux de fin de E
C C L
message T
R R F
X
* Il faudrait utiliser au maximum la capacité d’une ligne de téléimprimeur (69 caractères par ligne). Voir aussi le
paragraphe 2.3.3.2.6 de la partie II.
** Dans un bulletin composé de messages d’observation SHIP provenant de stations en mer, le groupe MiMiMjMj
constitue la première ligne du texte, et l’indicatif d’appel du navire ou l’identification de la bouée et le groupe
YYGGiw figurent dans chaque message.
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 101
Ligne préliminaire S
C C L
O 248
R R F
H
En-tête abrégé C C L S S
USSN 01 ESWI 011200
R R F P P
Texte C C L S S S S S
TTAA 51111 02185 99... ..... etc.*.....=
R R F P P P P P
C C L S S S S
..... ..... ..... ..... .....=
R R F P P P P
C C L
R R F
C C L S S S
TTAA 51111 02185 NIL=
R R F P P P
Signaux de fin de E
C C L
message T
R R F
X
* Il faudrait utiliser au maximum la capacité d’une ligne de téléimprimeur (69 caractères par ligne). Voir aussi le
paragraphe 2.3.3.2.6 de la partie II.
a) Bulletin SYNOP
SMRS10 RUMS 220600
NIL
b) Bulletin TEMP
USSN01 ESW1 011200
NIL
c) Bulletin CREX
KOMS10 FAPR 220600
NIL
d) Bulletin BUFR
IUKN01 EGRR 221200
NIL
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 103
Note: Il n’est pas recommandé d’utiliser CLIMAT TEMP pour les opérations. Voir le Rapport final abrégé, résolutions et
recommandation de la session extraordinaire (2010) de la Commission des systèmes de base (OMM-N° 1070).
1. Les indicateurs de ce tableau doivent être utilisés dans toute la mesure du possible
pour préciser la nature des données contenues dans le corps du bulletin.
3. Pour chaque code, seuls le numéro et le nom de la forme symbolique sont indiqués
dans le tableau. Pour éviter toute confusion, il a été décidé de supprimer le numéro, en chiffres
romains, de la session correspondante de la CSB, étant entendu que le code mentionné dans le
tableau correspond à la dernière version approuvée. Pour plus de précisions (nom complet du
code, version, etc.), il convient de se référer au Manuel des codes (OMM-N° 306) . Dans les rares
cas où aucun des codes existant ne peut être utilisé, on doit employer un nom général et une
référence, par exemple [OACI] (AIREP). Si nécessaire, on peut joindre une note explicative à la
table utilisée.
T1 = A Analyses
C Cyclone [TEXTE]
G Analyses hydrologiques/marines [TEXTE]
H épaisseur [TEXTE]
I Glaces FM 44 (ICEAN)
O Couche d’ozone [TEXTE]
R Données de radar [TEXTE]
S Données de surface FM 45 (IAC)/
FM 46 (IAC FLEET)
U Données en altitude FM 45 (IAC)
W Résumé du temps [TEXTE]
X Données diverses [TEXTE]
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 105
T1 = C Données climatologiques
T1 = F Prévisions
T1 = N Notification ou avertissement
T1 = S Données de surface
* Le code international pour la transmission des données sismiques est décrit dans le Manuel des codes
(OMM-N° 306), Volume I.1, supplément III.
T1 = T Données satellitaires
T1 = U Données en altitude
* Exemple: forme symbolique utilisée aux états-Unis d’Amérique pour les messages provenant de vols de
reconnaissance météorologique (RECCO) – voir le Manuel des codes (OMM-N° 306), Volume II, chapitre IV,
partie E.
108 MANUEL DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS
T1 = W Avis
A AIRMET [TEXTE]
C Cyclone tropical (SIGMET) [TEXTE]
E Tsunami [TEXTE]
F Avis de tornade [TEXTE]
G Avis hydrologique/crue [TEXTE]
H Avis maritime/inondation côtière [TEXTE]
O Avis divers [TEXTE]
R Activités humanitaires (tout format)
S Message SIGMET [TEXTE]
T Avis de cyclone tropical (typhon, ouragan) [TEXTE]
U Avis d’orage violent [TEXTE]
V Nuages de cendres volcaniques (SIGMET) [TEXTE]
W Avis et aperçus météorologiques [TEXTE]
1. Les indicateurs spécifiés dans ce tableau devraient être utilisés dans toute la mesure
du possible pour indiquer le type de données figurant dans le texte du bulletin.
1. Les indicateurs spécifiés dans ce tableau devraient être utilisés dans toute la mesure
du possible pour indiquer le type de données figurant dans le texte du bulletin BUFR.
1. Les indicateurs spécifiés dans ce tableau devraient être utilisés dans toute la mesure
du possible pour indiquer le type de données figurant dans le texte du bulletin GRIB pour les
produits océanographiques.
1. Les indicateurs spécifiés dans ce tableau devraient être utilisés dans toute la mesure
du possible pour indiquer le type de données figurant dans le texte du bulletin.
A Données radar
B Nébulosité
C Turbulence en air clair
D épaisseur (topographie relative)
E Précipitation
F Diagrammes aérologiques (nuage de cendres)
G Temps significatif
H Hauteur
I Banquise flottante
J Hauteur des vagues + combinaisons de données
K Hauteur de la houle + combinaisons de données
L Information en langage clair
M Données à usage national
N Rayonnement
O Vitesse verticale
P Pression
Q Température potentielle du thermomètre mouillé
R Humidité relative
S Enneigement
T Température
U Composante est du vent
V Composante nord du vent
W Vent
X Indice de soulèvement
Y Carte pointée
Z Non attribué
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 111
Note: Les données figurant en langage de balisage extensible (XML) et ayant pour indicateurs T1 = L et T2 = A, C, P,
S, T, V et Y sont représentées à l’aide du format IWXXM (FM-205).
Tableau C1. Indicateurs géographiques A1A 2 à utiliser dans les en-têtes abrégés
T1T2 A1A 2ii CCCC YYGGgg pour les bulletins contenant des renseignements
météorologiques, à l’exclusion des messages d’observation de navires et
des données océanographiques
1. Ce tableau est divisé en deux parties: la première partie contient les indicateurs
géographiques afférents aux pays ou territoires situés dans la zone de responsabilité allouée à
chaque CRT pour le rassemblement des messages d’observation (observations en surface et en
altitude), tandis que la seconde partie contient les indicateurs géographiques correspondant à de
vastes étendues telles que continents, hémisphères, etc.
5. Les indicateurs géographiques contenus dans ce tableau ne devraient pas être utilisés
dans les en-têtes abrégés de bulletins contenant des messages d’observation de navires et des
données océanographiques.
Notes:
1. Les appellations employées dans ce tableau et la présentation des données qui y figurent n’impliquent de la part
de l’Organisation météorologique mondiale aucune prise de position quant au statut juridique des pays, territoires,
villes ou zones, ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites.
2. Pour T1T2 = SZ, employer l’indicateur de zone A1A 2 du tableau C1.
112 MANUEL DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS
AB Albanie DN Danemark
AG Argentine DO Dominique
AH Afghanistan DR République dominicaine
AI Île de l’Ascension
AJ Azerbaïdjan EG Égypte
AK Alaska EI Érythrée
AL Algérie EO Estonie
AN Angola EQ Équateur
AT Antigua-et-Barbuda, ER Émirats arabes unis
Saint-Kitts-et-Nevis et autres ES El Salvador
îles britanniques du voisinage ET Éthiopie
AU Australie
AY Arménie FA Îles Féroé
AZ Açores FG Guyane française
FI Finlande
BA Bahamas FJ Fidji
BC Botswana FK Îles Falkland (Malvinas)
BD Brunéi Darussalam FM États fédérés de Micronésie
BE Bermudes FP Saint-Pierre-et-Miquelon
BH Belize FR France
BI Burundi FW Wallis-et-Futuna
BJ Bénin
BK Îles Banks GB Gambie
BM Myanmar GC Îles Caïmanes
BN Bahreïn GD Grenade
BO Bolivie (État plurinational de) GE Île Gough
BR Barbade GG Géorgie
BT Bhoutan GH Ghana
BU Bulgarie GI Gibraltar
BV Île Bouvet GL Groenland
BW Bangladesh GM Guam
BX Belgique, Luxembourg GN Guinée
BY Bélarus GO Gabon
BZ Brésil GQ Guinée équatoriale
GR Grèce
CD Tchad GU Guatemala
CE République centrafricaine GW Guinée-Bissau
CG Congo GY Guyana
CH Chili
CI Chine HA Haïti
CM Cameroun HE Sainte-Hélène
CN Canada HK Hong Kong, Chine
CO Colombie HO Honduras
CR Îles Canaries (Espagne) HU Hongrie
CS Costa Rica HV Burkina Faso
CT Île Canton HW Îles Hawaii
CU Cuba
CV Cabo Verde IC Comores
CY Chypre ID Indonésie
CZ République tchèque IE Irlande
IL Islande
DC Bonaire, Saint-Eustache et Saba IN Inde
DJ Djibouti IQ Iraq
DL Allemagne IR Iran, République islamique d’
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 113
IS Israël MW Malawi
IV Côte d’Ivoire MX Mexique
IY Italie MY Îles Mariannes
MZ Mozambique
JD Jordanie
JM Jamaïque NC Nouvelle-Calédonie
JP Japon NE Nioué
NG Papouasie-Nouvelle-Guinée
KA Îles Carolines NI Nigéria
KB Kiribati NK Nicaragua
KI Île Christmas NL Pays-Bas
KK Îles Cocos NM Namibie
KN Kenya NO Norvège
KO République de Corée NP Népal
KP Cambodge NR Niger
KR République populaire NU Curaçao et Aruba
démocratique de Corée NV Vanuatu
KU Îles Cook NW Nauru
KW Koweït NZ Nouvelle-Zélande
KY Kirghizistan
KZ Kazakhstan OM Oman
OO Monaco
LA République démocratique OR Îles Orcades du Sud
populaire lao OS Autriche
LB Liban
LC Sainte-Lucie PF Polynésie française
LI Libéria PH Philippines
LJ Slovénie PI Îles Phœnix
LN Îles méridionales de la PK Pakistan
Ligne PL Pologne
LS Lesotho PM Panama
LT Lituanie PO Portugal
LV Lettonie PP Palau
LY Libye PR Pérou
PT Pitcairn
MA Maurice PU Porto Rico
MB Île Marion PY Paraguay
MC Maroc
MD Madère QB Bosnie-Herzégovine
MF Saint-Martin, Saint-Barthélemy, QT Qatar
Guadeloupe et autres
îles françaises du voisinage RA Fédération de Russie (Asie)
MG Madagascar RE Réunion et îles associées
MH Îles Marshall RH Croatie
MI Mali RM Moldova
MJ Ex-République yougoslave RO Roumanie
de Macédoine RS Fédération de Russie (Europe)
MK Monténégro RW Rwanda
ML Malte
MN Sint-Maarten SB Sri Lanka
MO Mongolie SC Seychelles
MR Martinique SD Arabie saoudite
MS Malaisie SG Sénégal
MT Mauritanie SI Somalie
MU Macao, Chine SK Sarawak
MV Maldives SL Sierra Leone
114 MANUEL DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS
SM Suriname TU Turquie
SN Suède TV Tuvalu
SO Îles Salomon
SP Espagne UG Ouganda
SQ Slovaquie UK Royaume-Uni de Grande-
SR Singapour Bretagne et d’Irlande du Nord
SU Soudan UR Ukraine
SV Swaziland US États-Unis d’Amérique
SW Suisse UY Uruguay
SX Îles Santa Cruz UZ Ouzbékistan
SY République arabe syrienne
SZ Spitzberg VG Saint-Vincent-et-les Grenadines
VI Îles Vierges
TA Tadjikistan VN Venezuela (République
TC Tristan da Cunha bolivarienne du)
TD Trinité-et-Tobago VS Viet Nam
TG Togo
TH Thaïlande YE Yémen
TI Îles Turques et Caïques YG Serbie
TK Tokelau
TM Timor-Leste ZA Afrique du Sud
TN République-Unie de Tanzanie ZB Zambie
TO Tonga ZM Samoa
TP Sao Tomé-et-Principe ZR République démocratique du Congo
TR Turkménistan ZS Soudan du Sud
TS Tunisie ZW Zimbabwe
Tableau C2. Indicateurs géographiques A1A 2 à utiliser dans les en-têtes abrégés
T1T2 A1A 2ii CCCC YYGGgg pour les bulletins contenant des messages d’observation
de navires et des données océanographiques ou des messages d’observation de
stations maritimes automatiques
2. La seconde lettre A 2 indique la zone d’où proviennent les messages contenus dans les
bulletins.
3. Chaque fois que cela est possible, il conviendrait d’établir des bulletins distincts pour
éviter l’emploi de la lettre X.
Note: Pour T1T2 = SZ, employer l’indicateur de zone A1A 2 du tableau C1.
1. Les indicateurs spécifiés dans ce tableau devraient être utilisés dans toute la mesure
du possible pour indiquer la zone géographique à laquelle s’appliquent les données figurant dans
le texte du bulletin.
1. Les indicateurs spécifiés dans ce tableau devraient être utilisés dans toute la mesure
du possible pour indiquer l’heure de référence des données figurant dans le texte du bulletin.
1. Les indicateurs spécifiés dans ce tableau devraient être utilisés dans toute la mesure
du possible pour indiquer le type de données figurant dans le texte du bulletin BUFR.
Catégorie/
Correspondance
sous-catégorie
avec les codes
TIT2 A1 ii Type de données de données
alphanumériques
(Table de code
traditionnels
commune C-13)
Catégorie/
Correspondance
sous-catégorie
avec les codes
TIT2 A1 ii Type de données de données
alphanumériques
(Table de code
traditionnels
commune C-13)
IT A Messages administratifs
IT B Messages de service
IT R Demandes de données (type compris)
IT X Autres messages ou informations
Catégorie/
Correspondance
sous-catégorie
avec les codes
TIT2 A1 ii Type de données de données
alphanumériques
(Table de code
traditionnels
commune C-13)
Catégorie/
Correspondance
sous-catégorie
avec les codes
TIT2 A1 ii Type de données de données
alphanumériques
(Table de code
traditionnels
commune C-13)
JO I Glaces de mer
JO S Sondages à la surface et sous la surface de
la mer
JO T Température de la mer en surface
JO W Vagues de la mer en surface
JO X Autres paramètres marins
JT E Tsunamis
JT H Avis d’ouragans, de typhons, de tempêtes
tropicales
JT S Phénomènes météorologiques violents, SIGMET
JT T Avis de tornades
JT X Autres avis
Notes:
1. Le contenu des messages ISMx, ISIx et ISNx correspond au contenu des messages SYNOP traditionnels SMxx, SIxx
et SNxx.
2. Catégorie/sous-catégorie = 000/000 identifie les données SYNOP à partir de 0100, 0200, 0400, 0500, 0700, 0800,
1000, 1100, 1300, ... UTC. Ainsi, SNxx en SYNOP traditionnel correspond à ISNx en BUFR.
3. Les indicateurs A1 pour T1T2 déjà utilisés pour des données satellitaires (IUC, IUR, IUT, par ex.) ne sont pas affectés
et sont réservés à un futur usage en attendant l’affectation de A1 pour T1T2 = IN (données satellitaires).
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 121
Catégorie/
Correspondance
sous-catégorie de
avec les codes
TIT2 A1 ii Type de données données (Table
alphanumériques
de code
traditionnels
commune C-13)
KP I Glaces de mer
KP S Sondages à la surface et sous la surface
de la mer
KP T Température de la mer en surface
KP W Vagues de la mer en surface
KP X Autres paramètres marins
Catégorie/
Correspondance
sous-catégorie de
avec les codes
TIT2 A1 ii Type de données données (Table
alphanumériques
de code
traditionnels
commune C-13)
KT E Tsunamis
KT H Avis d’ouragans, de typhons, de tempêtes
tropicales
KT S Phénomènes météorologiques violents,
SIGMET
KT T Avis de tornades
KT X Autres avis
Catégorie/
Correspondance
sous-catégorie de
avec les codes
TIT2 A1 ii Type de données données (Table
alphanumériques
de code
traditionnels
commune C-13)
Note: T1T2 = SZ est affecté aux données sur le niveau de la mer et sur les tsunamis à grande profondeur sous
n’importe quelle forme alphanumérique, y compris le code CREX.
124 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
Instructions à suivre pour utiliser correctement les indicateurs de niveau pour les profondeurs océaniques
Les indicateurs de ce tableau devraient être utilisés dans toute la mesure du possible pour préciser
le niveau au-dessous de la surface de la mer dans le corps du bulletin GRIB pour les produits
océanographiques.
1. Les indicateurs de ce tableau devraient être utilisés dans toute la mesure du possible
pour préciser le niveau auquel correspondent les données contenues dans le corps du bulletin.
3. S’il n’existe pas d’indicateur approprié pour le niveau auquel correspondent les
données, il faudrait utiliser l’un des indicateurs non attribués du tableau.
Note: Notant qu’il n’existe pas d’usage connu de la série 80–99, celle-ci a été attribuée aux messages courants
d’aéronefs jusqu’au 1er septembre 2008. Après cette date, la série a été réservée pour un usage futur.
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 127
La forme de présentation de l’en-tête abrégé des messages adressés se compose de deux lignes
d’information.
où,
TYPE 1
A1A 2 = AA – Message administratif
Le contenu de ce type de message est un texte alphanumérique en clair, destiné à être lu. Il doit
donc être affiché ou imprimé. Il concerne des questions générales d’exploitation et/ou
administratives, des échanges de vues ou des questions de coordination des opérations sur le
SMT. T1T2 ne peut prendre que la valeur BM, car le texte se présente sous forme alphanumérique.
Exemple:
345
BMAA01 EDZW 261215
EGRR
ATTN OFFENBACH DATA MANAGER
THE BULLETINS YOU REQUESTED WILL BE RELAY TO YOUR CENTER
BEGINNING THE FIRST OF THE MONTH
SMVG01 TVSV
SMTD01 TTPP
REGARDS, BMO DATA MANAGER SUPERVISOR=
Note: EDZW est le centre auquel le message est adressé; EGRR est le centre d’origine.
128 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
TYPE 2
A1A 2 = BB – Message de service
Le contenu de ce type de message est un texte alphanumérique en clair, destiné à être lu. Il doit
donc être affiché ou imprimé. Il concerne des informations d’exploitation et/ou des questions
relatives au règlement de problèmes. T1T2 ne peut prendre que la valeur BM, puisque le texte est
présenté sous forme alphanumérique.
Exemple:
321
BMBB01 EGRR 281425
KWBC
ATTN EXETER COMMUNICATIONS SUPERVISOR
THE GTS LINK BETWEEN WASHINGTON AND BRASILIA IS DOWN FOR
6 HOURS DUE TO LINE RECONFIGURATION AT BRASILIA
REGARDS, WASHINGTON COMMS SUPERVISOR=
Note: EGRR est le centre auquel le message est adressé; KWBC est le centre d’origine.
TYPE 3
A1A 2 = RR – Message d’interrogation/réponse
Pour ce type de message, on distingue deux classes pour chacune desquelles existent deux
formes de présentation différentes. Ce type de message adressé est utilisé pour la communication
entre centres du SMT. Pour l’utilisation de la forme de présentation de demandes de la CLASSE 1,
les centres du SMT doivent être adjacents. Pour l’utilisation de la forme de présentation de
demandes de la CLASSE 2, les centres du SMT n’ont pas besoin d’être adjacents. Le message de
type interrogation/réponse sert à l’acquisition de données au niveau bulletin, étant entendu que le
bulletin existe déjà. S’il est envoyé sur une connexion établie pour l’échange de données
alphanumériques, la valeur BM est recommandée pour T1T2; si la connexion a été établie pour
l’échange de données binaires, c’est alors BI qui est recommandée pour T1T2. S’il n’y a qu’une voie
virtuelle entre centres pour l’échange de données tant alphanumériques que binaires, la valeur BI
est recommandée pour T1T2, par défaut. On utilise la valeur BM de T1T2 sur toutes les liaisons SMT
faisant appel à des protocoles de transmission de données alphanumériques (c’est-à-dire BAUDOT
ou PROCÉDURES DE CONTRÔLE D’ERREUR), car tous les messages adressés et les réponses sont
alphanumériques.
Exemple – CLASSE 1
788
BMRR01 LFPW 301215
DAMM
SQN 212-217=
où LFPW est le centre auquel le message est adressé, et DAMM le centre d’origine.
130 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
CLASSE 2. Demande de bulletin – peut être envoyée à tout centre du SMT. Une seule possibilité
en ce qui concerne la forme de présentation du texte de la demande. Cette forme est toujours
alphanumérique; toutefois, pour T1T2, on utilise la valeur BM pour toutes les demandes de messages
alphanumériques, et BI pour toutes les demandes de messages binaires, car la même valeur de T1T2
sera utilisée dans toutes les réponses pour l’en-tête abrégé, afin de faciliter l’acheminement.
Note 1: Restriction: pas plus de 8 en-têtes abrégés dans un message de demande destiné à un centre situé au-delà
des centre directement reliés.
Note 2: Lorsque le groupe date-heure YYGGgg ou le groupe heure GGgg n’est pas déterminé, ces demandes peuvent
être formulées comme suit:
Exemples – CLASSE 2
TYPE 4
A1A 2 = RQ – Message d’interrogation d’une base de données
Pour ce type de message, la forme de présentation est particulière. Il est prévu un traitement auto-
matisé. Il n’y a qu’un type de message d’interrogation d’une base de données (utilisé par le SMTDP).
TYPE 5
A1A 2 = DA – Message de données
Il s’agit du type de message transmis en réponse à une demande. L’en-tête en question est destiné
à faire en sorte que, si le message de données demandé est un bulletin contenant un en-tête
OMM abrégé, cet en-tête abrégé n’est pas utilisé pour l’acheminement de la réponse au centre
demandeur. Pour que l’acheminement se fasse correctement, la valeur BM ou BI de T1T2 doit
rendre compte du type de forme de présentation du message de données. Ce message peut
prendre quatre formes différentes:
1. Message demandé;
2. Indication que le message n’a pas été trouvé;
3. Indication que l’en-tête du message n’est pas reconnu; ou
4. Message d’état, concernant la suite donnée à une demande RR de la Classe 1.
Exemple de message transmis en réponse à une demande de type RR de la Classe 1 (réponse STATUS):
264
BMDA01 RJTD 101255
KWBC
RETRANSMISSION ACTIVATED FOR 212-218=
où RJTD est le centre auquel le message est adressé, et KWBC le centre d’origine adjacent.
Note: Les connexions dotées d’une gestion des priorités permettent d’éviter toute erreur dans la sélection des
messages par leur numéro de transmission, pour la réponse.
1.1 Le catalogue d’acheminement devrait être produit sous forme de fichier ASCII qui
puisse être importé dans des applications de bases de données. L’information devrait donc être
présentée dans une structure de base de données. La structure ci-dessous permet un affichage
facile sur un écran, en utilisant par exemple une commande “visualiser”.
1.2 Le fichier contenant le catalogue d’acheminement d’un centre du SMT devrait être
nommé CCCCROCA.TXT, où CCCC désigne l’indicateur d’emplacement du centre. La date de
préparation du catalogue devrait être indiquée sur la première ligne sous la forme YYYYMMDD
(où YYYY désigne l’année, MM le mois et DD le jour).
1.3 Pour chaque en-tête abrégé, un enregistrement devrait comprendre les zones
suivantes:
1.4 La combinaison suivante de quatre caractères devrait être employée pour désigner
les circuits du SMT et introduite dans les zones N° 2, 3 et suivantes:
a) Lorsque le circuit du SMT est un circuit point à point unique reliant le centre du SMT à un
centre adjacent, l’indicateur d’emplacement CCCC du centre adjacent approprié du SMT
devrait être employé;
b) Dans les autres cas, par exemple lorsque le circuit est un circuit point-multipoint (par
exemple, dans un système de distribution par satellite), une combinaison CCCC spécifique
devrait être employée, par exemple une combinaison de lettres et de chiffres pour les
différencier des indicateurs d’emplacement CCCC habituels. La description des circuits du
SMT concernés peut être donnée dans le fichier CCCCRMKS.TXT (voir le paragraphe 2).
Dans la combinaison de caractères CCCC, des caractères génériques (jokers) “*”ne devraient être
employés que si le centre du SMT ne peut fournir d’informations complètes. L’utilisation de
caractères génériques n’est pas conseillée, car elle limite l’information.
1.5 Les zones doivent être entourées de guillemets et séparées par des virgules.
échantillon de structure:
“SMAA01 EGRR”,“RJTD”,“ANOU”,“DEMS”,“NFFN”,“NTAA”,“NZKL”,“PMBY”
“SMAA01 EGRR”,“KWBC”,“NZKL”
“SMAA10 KWBC”,“EGRR”,“DEMS”,“NFFN”,“NTAA”,“NZKL”,“WIIX”
2. INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES
Toute information supplémentaire, telle que la date de création du répertoire, les détails sur
d’autres CCCC inclus dans le catalogue d’acheminement, les moyens et les procédures permettant
d’accéder à ce catalogue (par exemple, serveur FTP) et toute autre information qui peut venir en
aide à l’utilisateur devraient figurer dans un fichier appelé CCCCRMKS.TXT, où CCCC désigne
l’indicateur d’emplacement du centre.
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 133
3.1 Chaque CRT devrait présenter son propre catalogue d’acheminement sur le serveur
FTP qu’il exploite. Les fichiers de chaque centre devraient se trouver dans des sous-répertoires
GTS_routeing/CCCC de tous les serveurs. Si un CRT n’a pas la possibilité de présenter son
catalogue d’acheminement sur un serveur local, il devrait transmettre ce catalogue sous le nom
CCCCROCA.TXT sur le serveur FTP de l’OMM dans le sous-répertoire GTS_routeing/CCCC, de
préférence par accès direct à ce serveur ou en envoyant des disquettes au Secrétariat.
3.2 Les CRT devraient transmettre leurs fichiers CCCCRMKS.TXT sur le serveur FTP de
l’OMM (www.wmo.int) dans les sous-répertoires GTS_routeing/CCCC, où CCCC désigne
l’indicateur d’emplacement du CRT. Chaque sous-répertoire GTS_routeing/CCCC est réservé à
chaque CRT, qui peut transmettre et mettre à jour les données selon les besoins. Chaque CRT
devrait transmettre son fichier CCCCRMKS.TXT sur le serveur FTP de l’OMM, de préférence par
accès direct à ce serveur ou en envoyant des disquettes au Secrétariat. En accédant aux
informations que contiennent les fichiers CCCCRMKS.TXT se trouvant sur le serveur FTP de
l’OMM, les centres du SMT devraient trouver des informations sur les moyens et les procédures
permettant d’accéder aux répertoires d’acheminement de tous les CRT.
3.3 Le CRT d’Offenbach exploite sur son propre serveur FTP un site reflétant la partie du
serveur FTP de l’OMM relative aux catalogues d’acheminement.
134 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
1. La mire est délimitée par un cadre noir de 1,5 mm de large dont les dimensions
extérieures sont de:
Le cadre est entouré d’une marge blanche de 15 mm. La mire est divisée en cantons repérés sur le
calque accompagnant les mires.
8. Cantons 7(2): Coin blanc sur fond noir avec une ouverture de 2 mm.
9. Cantons 8(2): Traits blancs sur fond noir (épaisseur: 2 – 1 – 0,5 – 0,33 – 0,25 –
0,20 mm).
10. Cantons 9(2): Traits noirs de différentes épaisseurs (de 0,20 mm à 2 mm) sur
fond blanc pour évaluer la qualité de la reproduction des lignes
distinctes.
Notes:
1. La constante de précision est égale à ± 0,015 mm (15/1000 de millimètre) tant en ce qui concerne l’épaisseur des
traits de mire rectilignes ou radiaux que la longueur de l’élément périodique considéré.
2. La position des cadres entourant chaque élément est assurée avec une précision de ± 0,15 mm (15/100 de mm).
3. Compte tenu des variations dues aux écarts de température (entre 5 et 30 °C) et d’hygrométrie (de 25 à 85 %), la
précision de ± 0,2/1000 est assurée sur les longueurs de 449 mm et 153 mm; la régularité sur toutes les longueurs
intermédiaires reste homogène et dans la limite de la tolérance ci-dessus, les mesures étant faites à plat.
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 135
136 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
1. La structure du message contenant un produit sous forme binaire, transmis sur des
liaisons SMT, devrait être la suivante:
2. La ligne préliminaire définie dans la partie II, paragraphe 2.3.1.1 b), devrait constituer
le début de l’enveloppe de transmission; le signal de fin de message devrait être constitué des
caractères E définis au paragraphe 2.3.4 b) de la partie II.
C C L
T
R R F
X
S E
C L L C C L
O T
R F F nnn (identification + indicateur de données + produit) R R F
H X
(- - - - - - - - - - - début - - - - - - - - - - -)
(- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - enveloppe OMM - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -)
3. La structure de l’en-tête abrégé définie dans la partie II, paragraphe 2.3.2.1 b),
devrait être utilisée pour l’identification du produit, à savoir:
C
R
C
R
L
F
T1T2A1A 2ii S CCCC
P
S
P
YYGGgg ( S
P
BBB )
où T1 = P – Information graphique sous forme numérique.
4. Le supplément II-5 devrait être utilisé pour décrire les produits transmis en fac-similé.
Le tableau B2 définit T2, tandis que les tableaux C3 et C4 définissent entièrement A1 et A 2.
Le tableau D décrit les indicateurs de niveau ii.
C C L DFAX S1S2S3S4
R R F
où DFAX indique des données graphiques en fac-similé numérique codé ou non codé;
S1S2S3S4 sont chiffrés conformément au tableau A ci-après pour décrire les
caractéristiques du produit transmis.
C C L S S
PEDA 98 KWBC 011200
R R F P P
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 137
C C L
DFAX 0122 - - - - - - - - - - - données binaires - - - - - - - - - - -
R R F
C C L S S
PEDA 98 KWBC 011200
R R F P P
C C L
DFAX 0122 bbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbb
R R F
bbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbb/ /bbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbb
E
C C L
bbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbb T
R R F
X
où b représente des données binaires.
Note: L’enveloppe est utilisée pour reconnaître, mettre en mémoire et rechercher les données. Le nombre d’octets
n’est limité que par le CMN qui transmet ou reçoit le fichier (produit). à l’heure actuelle, la longueur d’une carte
transmise en fac-similé numérique non codé est inférieure à 684 000 octets. Les CMN devraient s’assurer que des
produits de cette longueur passent bien dans leurs systèmes. Si l’on envoyait des produits en fac-similé numérique sous
forme codée, la dimension du fichier serait considérablement réduite, ce qui permettrait aux centres dont la possibilité
de traitement de fichiers est actuellement limitée de mettre en œuvre plus facilement la nouvelle procédure de
commutation des produits fac-similé.
138 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
S1 S2 S3 S4
Fac-similé numérique Pas de signaux de Fréquence Résolution verticale:
non codé: 0 télécommande d’exploration: 1,89 ligne/mm: 0
inclus: 0 60 tr/min: 0 3,79 lignes/mm: 1
Fac-similé numérique 90 tr/min: 1 3,85 lignes/mm: 2
codé, conforme aux Signaux de 120 tr/min: 2 7,58 lignes/mm: 3
dispositions de la télécommande 240 tr/min: 3 7,7 lignes/mm: 4
rec. UIT-T T.4 – inclus: 1
codage unidimensionnel: 1 ou
Note: Les procédures applicables à la transmission en fac-similé numérique codé, conformément aux normes du
groupe 4 de l’UIT-T, devront faire l’objet d’un complément d’étude.
II. Procédure de transmission en fac-similé numérique entre centres lorsque des voies
distinctes sont utilisées respectivement pour la transmission des indicateurs
alphanumériques et des informations en fac-similé numérique
2. DESCRIPTION DE LA PROCÉDURE
2.3 Pour la transmission de données sur la voie B, il est possible d’utiliser n’importe
laquelle des procédures de protection contre les erreurs recommandées par l’OMM (système
câblé ou programmé, LAPB/X.25).
Note: Si l’on utilise des procédures relatives au système câblé ou au système programmé, le modem devrait
également être équipé d’une voie de retour.
2.4 Dès qu’un document est prêt pour transmission en fac-similé, le centre émetteur
devrait envoyer un message d’identification du document sur la voie B. Le message
d’identification se présente de la manière suivante:
S
C C L
O nnn
R R F
H
C
R
C
R
L T T A A ii
F
1 2 1 2
S CCCC
P
S
P
YYGGgg ( S
P
BBB )
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 139
C C L FAX
R R F
E
C C L
T
R R F
X
où
2.5 Après avoir reçu un message d’identification, le centre récepteur devrait envoyer une
réponse (par la voie B) dans la forme suivante:
S
C C L
O nnn
R R F
H
C C L T T AA LL S CCCC S YYGGgg
1 2 1 2 1 2
R R F P P
C C L DDD
R R F
E
C C L
T
R R F
X
Le message-réponse devrait être élaboré conformément aux règles qui régissent les messages
adressés (section 2.4 de la partie II), compte tenu des modifications suivantes:
a) Adoption d’un nouveau type de message adressé: le message de service pour le contrôle des
échanges en fac-similé (indicateur particulier TT = BF);
b) Les messages de service pour le contrôle des échanges en fac-similé devraient avoir la
priorité;
c) Le groupe DDD, qui définit l’instruction de commande (réponse), est adopté dans les
messages de service pour le contrôle des échanges en fac-similé;
d) Dans un message de service envoyé en réponse à un message d’identification, le groupe
DDD peut avoir l’une des significations suivantes:
2.6 S’il reçoit une réponse RDY, le centre émetteur commence à envoyer le document en
fac-similé sur la voie A multiplexée.
140 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
2.7 Lorsque la réception du document est terminée ou durant cette opération, le centre
récepteur envoie un message de service à des fins de contrôle des échanges en fac-similé. La
forme de présentation de ce message est décrite au paragraphe 2.5 qui précède. Le groupe DDD
peut alors avoir l’une des significations suivantes:
A B C D E
1 Départ
NON
Envoi
d’un message OUI
2 d’identification n=N
du document ?
OUI
OUI NON
NON
OUI Réponse
6 Envoi signal
«arrêt» reçue
ACK?
NON
OUI
3.3 Il est proposé d’adopter pour les paramètres de l’algorithme les valeurs suivantes:
N =3
M =2 pour les voies exploitées en mode fac-similé non codé
K =2
M =5 pour les voies exploitées en mode fac-similé codé
K =5
Forme symbolique:
RECEP QcLaLaLa LoLoLoLo YYG1G1g G2G2gmkmk CCC(n)(n) SINPO .....
YYG1G1g G2G2gmkmk CCC(n)(n) SINPO .....
RECEP – Forme symbolique d’un compte rendu des conditions de réception des
transmissions radio.
Qc – Quadrant du globe (conformément au Manuel des codes (OMM-N° 306),
Volume I.1).
LaLaLa – Latitude, en dixièmes de degré, de la station radio réceptrice.
L o L o L o L o – Longitude, en dixièmes de degré, de la station radio réceptrice.
YY – Jour du mois (UTC).
G1G1g – Heure d’observation du début de la période à laquelle se réfère le compte
rendu, exprimée en heures et dizaines de minutes UTC.
G2G2g – Heure d’observation de la fin de la période à laquelle se réfère le compte
rendu, exprimée en heures et dizaines de minutes UTC.
mkmk – Bande, en mégahertz, dont relève la fréquence à laquelle se réfère le compte
rendu; par exemple: 07 = 7 MHz ou plus, mais moins de 8 MHz;
15 = 15 MHz ou plus, mais moins de 16 MHz.
CCC(n)(n) – Indicatif d’appel international de la fréquence interceptée (généralement
en trois lettres ou trois lettres suivies d’un ou de deux chiffres).
SINPO – Indicateur de code, suivi d’un groupe de cinq chiffres déterminé selon le
code SINPO tel que celui-ci est défini par la recommandation 251 du CCIR
et publié dans l’Appendice 14 au Règlement des radiocommunications de
l’UIT, Genève, 1968. Le code SINPO est reproduit ci-dessous.
Code SINPO
S I N P O
Effets nuisibles
échelle Appréciation
Force de signal Perturbations de
Brouillage Bruit d’ensemble
la propagation
5 Excellente Nul Nul Nulles Excellent
4 Bonne Léger Léger Légères Bon
3 Satisfaisante Modéré Modéré Modérées Satisfaisant
2 Médiocre Sévère Sévère Sévères Médiocre
1 À peine audible Très grave Très grave Très graves Inutilisable
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 143
1. DéFINITIONS
Dérangement – Un circuit est en dérangement lorsqu’une défaillance technique s’est produite sur
ce circuit.
Panne – Un centre ou un circuit est en panne lorsque, par suite d’un dérangement ou pour toute
autre raison, il se trouve mis hors service pendant plus de 30 minutes.
Secours – On entend par moyens de secours tout équipement ou tout circuit disponibles pour
remplacer l’équipement et/ou les circuits se trouvant hors service (à cet égard, il ne faut pas
utiliser le terme “réserve” comme synonyme de “secours”).
Déroutement – On entend par déroutement du trafic une transmission et/ou une réception
d’informations météorologiques par l’intermédiaire de circuits ou de moyens autres que ceux
normalement utilisés.
Les dispositions suivantes devraient être prises dans le cadre d’accords bilatéraux ou multilatéraux:
a) Il conviendrait de préparer sans tarder des programmes appropriés pour transmettre les
renseignements météorologiques dont les différents centres ont besoin;
b) Parallèlement, il conviendrait de préparer les tableaux d’acheminement nécessaires,
en tenant compte des différentes possibilités d’acheminement, s’il en existe plusieurs;
c) Des dispositions devraient être prises pour assurer une bonne coordination entre les
opérateurs des différents centres;
d) Chaque centre devrait préparer, à l’intention des opérateurs, des instructions précisant
quelles mesures devraient être prises et dans quelles conditions.
3.1 Lorsqu’un circuit tombe en panne, les opérateurs des deux centres concernés
devraient tout mettre en œuvre pour que le trafic puisse reprendre normalement le plus tôt
possible.
3.3 Le centre doit ensuite vérifier ses propres équipements et l’état des circuits.
3.5 Après un arrêt de trafic d’une heure ou plus, les centres intéressés devraient décider
s’il y a lieu d’appliquer des mesures de déroutement et le moment à partir duquel ces mesures
entreront en vigueur. Si les centres intéressés décident qu’il faut procéder au déroutement, celui-ci
devrait être effectué suivant les procédures mises au point à ce sujet par accords bilatéraux et/ou
multilatéraux.
144 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
3.6 Lorsqu’un centre cesse de fonctionner normalement, des mesures devraient être
prises pour essayer d’assurer le rassemblement des données de base provenant de la zone de
responsabilité de ce centre, en vue de leur diffusion régionale et globale.
4.1 Dès qu’un centre qui a dû interrompre son service normal est en mesure de
reprendre ce service, il doit en informer immédiatement tous les centres intéressés.
4.2 à ce stade, les centres intéressés décideront du délai qui devra s’écouler avant la
reprise normale du trafic. Ce faisant, ils devraient tenir compte des moyens techniques nécessaires
à cet effet.
5.1 Les messages de service peuvent être transmis sur tout circuit disponible du SMT,
compte tenu des dispositions énoncées dans la section 2.4 de la partie II.
5.2 Lorsque aucun circuit du SMT n’est disponible pour la transmission de tels messages
de service, ceux-ci pourront être acheminés sur le RSFTA (dans ce cas, les messages de service
devraient être conformes au modèle prescrit par l’OACI), ou sur tout autre circuit de
télécommunications disponible.
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 145
1. L’indicateur BBB doit être inclus dans les lignes d’en-tête abrégées des bulletins
supplémentaires, subséquents, corrigés ou modifiés par les centres chargés d’établir ou de
compiler les bulletins concernés.
2. L’indicateur BBB doit être ajouté lorsque la ligne d’en-tête abrégée de la forme
T1T2A1A 2ii CCCC YYGGgg a déjà été utilisée pour la transmission d’un bulletin initial
correspondant. Une fois le bulletin initial transmis, le centre chargé d’établir ou de compiler le
bulletin utilise l’indicateur BBB pour transmettre des messages d’observation supplémentaires,
subséquents, corrigés ou modifiés ayant le même en-tête T1T2A1A 2ii CCCC YYGGgg. Pour choisir
la forme appropriée de l’indicateur BBB, il convient de s’inspirer des directives suivantes:
a) Pour transmettre les messages d’observation figurant normalement dans un bulletin initial
après la transmission du bulletin initial ou pour la diffusion subséquente ou supplémentaire
d’un bulletin dont l’en-tête T1T2A1A 2ii CCCC YYGGgg ne serait pas unique sans un champ
BBB et où CCx ou AAx ne s’applique pas, l’indicateur BBB à utiliser est RRx, où x =:
A, pour le premier bulletin suivant la diffusion du bulletin initial;
B, si un autre bulletin doit être diffusé;
et ainsi de suite jusqu’à x = X inclusivement;
b) Pour transmettre un bulletin contenant des informations ou des messages d’observation
corrigés qui ont déjà été diffusés dans un bulletin précédent, l’indicateur BBB à utiliser est
CCx, où x =:
A, pour le premier bulletin contenant des messages d’observation ou des informations
corrigés;
B, si un deuxième bulletin contenant des messages d’observation ou des informations
corrigés est diffusé;
et ainsi de suite jusqu’à x = X inclusivement;
c) Pour transmettre un bulletin contenant des amendements apportés à l’information figurant
dans un bulletin diffusé précédemment, l’indicateur BBB à utiliser est AAx, où x =:
A, pour le premier bulletin contenant des amendements apportés à l’information;
B, pour un deuxième bulletin contenant des modifications apportées à des informations;
et ainsi de suite jusqu’à x = X inclusivement;
d) Si plus de 24 indicateurs BBB doivent être utilisés pour les séquences indiquées aux alinéas
a), b) et c) ci-dessus, il faudrait continuer d’utiliser l’indice x = X;
e) Pour les séquences a), b) et c) ci-dessus, les valeurs x = Y et x = Z doivent être utilisées aux
fins particulières indiquées ci-après:
i) x = Y pour le chiffrement de BBB lorsqu’une panne du système entraîne la perte de la
séquence des valeurs de caractères assignées à x;
ii) x = Z pour le chiffrement de BBB lorsque les bulletins sont établis ou compilés plus de
24 heures après l’heure d’observation.
AVANT-PROPOS
Le SMT a beaucoup évolué au fil des ans. Plusieurs protocoles ont été utilisés ces dernières années,
dont le protocole X.25. La plupart des liaisons du SMT ont été converties à la norme de l’industrie
TCP/IP, qui permet d’avoir recours à des liaisons directes point à point ou à des réseaux plus
perfectionnés. L’emploi des protocoles TCP/IP et l’application des procédures associées continuent
de procurer aux Membres des économies directes en matière de ressources financières et
humaines grâce:
Des efforts considérables ont été consentis pour définir le cadre d’application des protocoles
TCP/IP au SMT et pour effectuer une transition méthodique depuis l’interconnexion de systèmes
ouverts (OSI) X.25 d’origine du SMT. Il est entendu en outre que les protocoles TCP/IP seront à la
base de toutes les nouvelles fonctions de télécommunication qui seront mises en œuvre à l’appui
du Système d’information de l’OMM (SIO).
Des procédures sont définies pour garantir la fonction principale du SMT, qui est d’assurer un
trafic opérationnel en temps réel avec un minimum de délais. Le problème de la protection du
SMT de toute interférence avec Internet et d’autres réseaux est également abordé en termes
généraux. Il faut cependant faire confiance à tous les Membres reliés au SMT par une connexion
fondée sur les protocoles TCP/IP et qui sont également reliés à Internet et à d’autres réseaux pour
qu’ils établissent et appliquent des pratiques rigoureuses de sécurité.
Le présent supplément et les données sur le sujet, qui figurent dans les pages Web de l’OMM,
fournissent des renseignements détaillés sur la mise en œuvre technique de nombreuses
procédures TCP/IP pour le SMT. Ces ressources sont disponibles aux adresses http://www.wmo.
int/pages/prog/www/manuals.html et http://www.wmo.int/pages/prog/www/documents.html.
Il est vivement conseillé aux Membres de tenir compte de l’adoption d’une stratégie fondée sur
les protocoles TCP/IP pour le futur développement du SMT en vue de planifier la future mise au
point de systèmes dans leurs centres nationaux.
INTRODUCTION
Perspective historique
Cette mise en œuvre est suffisante pour l’application héritée de commutation de messages, mais il
lui faut des améliorations constantes pour prendre pleinement en charge les divers programmes
de l’OMM et le SIO. Par exemple, le SMT devrait prendre en charge:
Objet du supplément
Le présent supplément a pour objet d’aider les centres à mettre en œuvre sur le SMT des services
fondés sur le TCP/IP. Il est entendu que dans tout ce supplément, la mise en œuvre des protocoles
TCP/IP comprend l’ensemble des protocoles essentiels qui font normalement partie de la suite de
protocoles TCP/IP décrits dans les documents de référence RFC 1122 et RFC 1123 de l’Internet
Engineering Task Force (IETF). Ces documents sont disponibles sur le site Web de l’IETF, à l’adresse
http://www.ietf.org/.
Ce supplément porte sur les aspects de l’application du TCP/IP qui s’appliquent précisément au SMT
pour faire face à de nouveaux besoins ainsi que sur l’échange régulier de données, établi depuis
longtemps, par l’intermédiaire de systèmes de commutation de messages (SCM). Il tient compte de
l’évolution technique du SMT à partir d’un réseau fondé sur le protocole X.25 et part également du
principe que les centres continuent d’être autonomes dans la mesure du possible, sachant que le
moment de la mise en œuvre de nouveaux systèmes est déterminé par chaque Membre au vu des
ressources dont il dispose et de ses priorités relatives, mais sachant également que les nouvelles
fonctions du SIO devraient être mises en œuvre essentiellement par le biais de protocoles TCP/IP.
Ce supplément porte non pas sur les aspects fondamentaux du TCP/IP, mais sur ses aspects
essentiels pour une application réussie sur le SMT. Ces aspects comprennent l’utilisation
appropriée du SMT par rapport à Internet, la coexistence du SMT et d’Internet, l’adressage IP
et par un système autonome, la gestion des routeurs, les services d’application du TCP/IP
(comme le protocole de transfert de fichiers FTP) et la gestion des anomalies.
La coexistence avec Internet soulève par ailleurs des problèmes particuliers de sécurité qu’il
convient de résoudre pour que le SMT puisse jouer son rôle. Les réseaux doivent notamment être
conçus de telle façon que le SMT soit protégé du trafic général d’Internet et que sa sécurité soit
garantie contre une utilisation inopportune et un accès non autorisé. Par exemple, l’emploi du
protocole IP et de protocoles de routage dynamique tels que le BGP4 (Border Gateway Protocol) sur
le SMT devra être conçu de manière à autoriser une communication entre centres non adjacents
uniquement au su et avec l’agrément de tous les centres intermédiaires. Autrement, il existe un
risque qu’une quantité importante de la capacité du SMT serve à un trafic non régulier, au
détriment de l’échange opérationnel de données en temps réel.
Évolution du SMT
L’utilisation de la norme ISO/UIT X.25 a été adoptée par l’OMM au début des années 1980 pour
faciliter l’échange de données et de produits codés dans les codes binaires de l’Organisation
(GRIB, BUFR, etc.) et pour servir de base à des applications OSI de plus haut niveau. La norme OSI
était considérée à l’époque comme donnant l’orientation stratégique qui commandait l’évolution
de la transmission de données, mais cela a changé. Actuellement, il ne fait pas de doute que les
protocoles TCP/IP sont les protocoles les mieux acceptés et les plus répandus pour l’échange de
données.
a) Qu’ils sont les protocoles prédominants pour un usage quotidien, étant désormais assortis
de la presque totalité des fonctions Unix et de nombreux systèmes d’exploitation sur PC;
b) Qu’ils offrent un grand nombre d’applications standard (transfert de fichiers, courrier
électronique, téléouverture de session, Web, etc.) qui vont considérablement réduire la
nécessité, pour les utilisateurs de l’OMM, d’élaborer des procédures et des protocoles
spéciaux, comme cela a été le cas par le passé;
c) Qu’ils possèdent des fonctions utiles telles que l’acheminement automatique par voie
auxiliaire (dans un réseau maillé), qui pourraient améliorer la fiabilité du SMT.
De nombreux centres ont désormais l’expérience des protocoles TCP/IP sur le SMT. Cette
expérience indique que les principales questions techniques à résoudre pour établir un usage
répandu des protocoles TCP/IP sur le SMT sont:
Le présent supplément a pour but de faire progresser ces questions, certaines desquelles relèvent
de la gestion des données autant que des télécommunications. Il faut également reconnaître que
globalement, le SMT actuel n’est pas un réseau homogène au vrai sens du terme, mais plutôt un
ensemble de réseaux régionaux et de liens discrets point à point. Par ailleurs, des réseaux
administrés faisant appel au relais de trame et à la technique MPLS (Multiprotocol Label Switching)
font maintenant partie du SMT. Ces questions vont soulever de nouveaux problèmes en ce qui
concerne la coopération multilatérale pour l’exploitation du SMT. Cependant, ces problèmes
n’entrent pas dans le cadre de ce supplément.
Concepts de base
L’échange d’information en application des normes proposées par l’OMM s’effectue en suivant un
modèle de télécommunication à couches. Ces couches peuvent se diviser en deux groupes:
a) Les couches inférieures, qui correspondent plus ou moins aux sept couches du modèle OSI
(par exemple, http://en.wikipedia.org/wiki/OSI_model). Ces couches sont les protocoles
standard TCP/IP;
b) Les couches supérieures, qui sont les applications du système de commutation de messages
(SCM).
L’introduction des protocoles TCP/IP n’élimine pas la nécessité de recourir à certaines composantes
météorologiques de télécommunication SCM. On en a encore besoin pour acheminer les données
météorologiques et environnementales selon les indicateurs de données T1T2A1A 2ii (les indicateurs
de données standard de l’OMM sont présentés dans le supplément II-5) ou selon l’attribution
standard des noms de fichiers (décrite plus loin dans le présent supplément).
Les protocoles dans le reste de l’ensemble TCP/IP servent à acheminer les messages à un point de
destination donné dans le monde. Lorsqu’un message est transmis, les applications SCM le
préparent et décident où envoyer l’information. Celle-ci est ensuite encapsulée dans les couches
protocoles TCP/IP, les couches inférieures prenant en charge la livraison des messages à destination.
APPLICATIONS
MÉTÉOROLOGIQUES (SCM)
COUCHE 7 OSI APPLICATIONS TCP/IP
APPLICATION comme Telnet, FTP, SFTP,
FTPS, NFS, NIS
PHYSIQUE
COUCHE 1 OSI comme câble coaxial, fibre de verre,
PHYSIQUE paire torsadée, etc.
Il convient de souligner que tant les couches supérieures (applications SCM) que les couches
inférieures (ensemble de protocoles TCP/IP) utilisent des adresses et des voies d’acheminement.
Ces adresses sont différentes d’une couche à l’autre. L’acheminement varie également. Les couches
SCM ont recours aux indicateurs de données T1T2A1A2ii et aux codes de pays pour les adresses.
L’acheminement se configure manuellement en fonction des besoins en données de chaque centre.
La figure 2 ci-après donne une vue d’ensemble des possibilités d’interconnexion entre les centres.
Cette figure montre qu’il existe de nombreuses façons d’interconnecter des centres. Les fonctions
assurées par un centre donné dicteront les technologies et les systèmes de télécommunication
dont il a besoin.
Le SMT, Internet et le réseau de diffusion sont des réseaux physiques distincts. Chacun d’eux offre
ses propres niveaux de sécurité, de service et de redondance. On doit donc les utiliser à des fins
précises et en fonction du type de trafic visé et toujours les considérer comme des réseaux
séparés. Ce point est développé plus loin dans le présent supplément.
Il faut préciser par ailleurs qu’Internet doit être vu comme un réseau d’appoint. La Commission
des systèmes de base a estimé que l’emploi d’Internet pour les liaisons du SMT peut être envisagé
s’il est d’un bon rapport coût-efficacité et s’il offre un niveau de service suffisant et des garanties
de sécurité adéquates. En général, les mêmes principes d’acheminement et de sécurité
s’appliquent lorsqu’on a recours à des liaisons Internet au lieu de liaisons spécialisées. Cette
configuration spéciale exige l’utilisation de dispositifs et protocoles particuliers et constitue une
configuration propre aux réseaux privés virtuels. Des informations complémentaires sur
l’utilisation des liaisons Internet, notamment pour les centres SMT de petite taille figurent dans
le Guide on Information Technology Security, disponible sur le site Web de l’OMM à l’adresse
http://www.wmo.int/pages/prog/www/manuals.html.
SMT
CENTRE A CENTRE B
RÉSEAU DE
SMT
DIFFUSION
Comme la plupart des centres et des systèmes de télécommunication ont déjà recours aux protocoles
TCP/IP, il est assez simple de réaliser des interconnexions avec divers réseaux. Cependant, il faut bien
tenir compte de ce qu’impliquent ces avantages et noter en particulier qu’une plus grande souplesse
des connexions et des applications a pour contrepartie une moindre maîtrise des destinations du
trafic. Par exemple, un lien général avec un nuage de réseaux sur le SMT risque d’être inondé par
un trafic moins essentiel émanant d’un site qui, normalement, ne demande pas de données passant
par une liaison précise. Cela peut aussi signifier que le trafic a du mal a atteindre sa destination du
fait qu’il existe plusieurs itinéraires mal définis (passant par le SMT et Internet) pour y arriver.
Pour tenir compte de ces éléments, on peut procéder à un contrôle et à un tri du trafic portant
sur trois points essentiels:
Afin de gérer correctement les interconnexions entre les centres et les réseaux, tous les centres
doivent s’acquitter des responsabilités essentielles ci-après:
a) S’assurer que l’adressage TCP/IP est adéquat et correctement configuré afin de maintenir
l’intégrité du réseau et de reconnaître toutes les composantes sans confusion possible;
b) Veiller à utiliser l’acheminement TCP/IP voulu et à le configurer correctement afin de diriger
le trafic sur le bon réseau et d’éviter qu’il n’aboutisse où il ne devrait pas;
c) S’assurer que les réseaux sont bien séparés les uns des autres. On peut aussi les diviser en
zones de sécurité. Les différents réseaux et zones ne doivent pas permettre au routage et au
trafic non filtrés de franchir leurs limites. Il faut avoir recours à des passerelles de sécurité
(tels des dispositifs pare-feu ou des routeurs qui utilisent des listes d’accès) afin de protéger
ces limites lorsqu’il faut interconnecter des réseaux;
d) Prendre les dispositions nécessaires pour que seul le trafic autorisé circule sur un réseau
donné afin de contrôler le volume de données et d’éviter les surcharges.
Adressage TCP/IP
Les centres doivent utiliser les adresses IP officiellement enregistrées qui sont attribuées par
l’organisme responsable des inscriptions à Internet (Internet Assigned Numbers Authority – IANA) ou
le registre Internet régional compétent. Une adresse IP officielle est obligatoire pour tout système
qui communique sur tout réseau interorganisation, y compris le SMT (en particulier le réseau
principal de télécommunications (RPT)) et Internet.
Comme on sait que des adresses IP officielles sont parfois difficiles à obtenir dans certaines
régions du monde, des compromis ont été trouvés pour atténuer le problème.
L’appendice 7 aborde de façon plus détaillée la question des adresses IP et les solutions
recommandées pour l’emploi de ces adresses sur le SMT.
Si les centres utilisent des adresses IP privées ou non officielles sur leurs réseaux internes, ils
doivent recourir à la conversion d’adresse de réseau (Network Address Translation (NAT)) pour tout
serveur ayant besoin de communiquer via le SMT ou Internet.
Le nombre d’adresses officielles obtenues doit être suffisant en regard du nombre de serveurs qui
sont tenus de communiquer avec l’extérieur et du type de conversion d’adresse de réseau accepté
par le routeur d’accès du centre. Si celui-ci adopte une fonction NAT statique, à chaque adresse
interne doit correspondre une adresse officielle. S’il utilise la fonction NAT dynamique, alors les
154 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
a) b)
NAT NAT
Adresses Adresses Adresses
enregistrées privées privées
c)
SMT Internet
NAT
Adresses Adresses
privées privées
adresses internes peuvent être plus nombreuses que les adresses officielles, celles-ci étant
attribuées de manière dynamique par le routeur en fonction des besoins.
Les adresses privées ne doivent pas apparaître sur le SMT ou sur Internet. On trouvera dans la
figure 3 ci-dessus des exemples schématiques de configurations autorisées et non autorisées.
a) N’utiliser que des adresses IP officielles pour les communications extérieures sur le
SMT;
b) Établir une liaison IP avec un ou plusieurs centres. Cette connexion sera purement IP si l’on
utilise PPP comme protocole de niveau 2 sur la liaison (ou un protocole propriétaire tel que
la commande de liaison de données à haut niveau Cisco, en vertu d’un accord bilatéral).
Configurer un acheminement dynamique avec le protocole BGP (sauf si un centre ne dispose
que d’une connexion sur le SMT et s’il a convenu avec un centre voisin de faire appel à un
acheminement statique);
c) Vérifier le pare-feu (passerelle de sécurité) entre Internet et le SMT (pour prévenir toute
communication d’Internet vers le SMT);
d) Filtrer le trafic entrant et sortant conformément aux indications ci-dessus.
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 155
Algorithmes d’acheminement
Pour pouvoir transmettre un paquet, chaque serveur, routeur ou matériel relié à un réseau IP doit
disposer d’une table d’acheminement. La table indique au système où envoyer les paquets. Cela
peut se faire:
Acheminement statique
Dans ce cas, chaque destination voulue et chaque étape suivante doivent être entrées dans les
tables d’acheminement par l’administrateur du système. On peut aussi définir un parcours par
défaut, bien que cette option s’applique surtout aux sites n’ayant qu’une seule connexion avec le
monde extérieur. Si un parcours par défaut est défini, il faut établir des filtres pour garantir que
seuls les serveurs autorisés aient accès au SMT.
Chaque fois qu’un nouveau centre est relié au SMT avec un protocole IP, les administrateurs de site de
tous les autres centres ayant une capacité IP doivent ajouter la nouvelle adresse à leur table d’achemi-
nement. Cela peut devenir une tâche majeure à mesure que la connectivité IP s’étend sur le SMT.
Acheminement dynamique
Dans ce cas, l’information sur l’acheminement est automatiquement échangée entre routeurs. Le
réseau peut ainsi apprendre de nouvelles adresses et utiliser d’autres voies d’acheminement en cas
d’anomalie dans une topologie de réseau partiellement maillé. La mise en place initiale d’un
acheminement dynamique est peut-être légèrement plus complexe, mais la tâche de gestion
permanente est considérablement réduite.
Deux protocoles de passerelles extérieures sont définis par des documents RFC – EGP et BGP
(actuellement la version 4: RFC 1771). Comme le SMT n’a pas une structure arborescente, la mise en
place d’un acheminement avec le protocole EGP peut s’avérer difficile. La version BGP4 ne souffre
pas de contraintes topologiques. Elle est plus puissante, mais un peu plus difficile à configurer.
Le protocole BGP peut répartir des parcours de sous-réseaux. Cette caractéristique peut être très
utile pour le SMT. Au lieu d’établir des parcours dépendant des serveurs ou des parcours sur des
réseaux entiers, on peut les fonder sur des sous-réseaux. Au lieu de déclarer des serveurs autorisés à
faire appel au SMT, un centre peut déclarer un sous-réseau complet de serveurs autorisés. Dans ce
cas, l’information sur l’acheminement consiste simplement en une adresse IP et en un masque de
sous-réseau. Si, par exemple, un centre a des adresses de classe C 193.168.1.0, en déclarant que le
sous-réseau 193.168.1.16 avec le masque 255.255.255.248 est autorisé à passer par le SMT, tous les
serveurs dont les adresses vont de 193.168.1.17 à 193.168.1.22 peuvent être acheminés sur le SMT.
Selon les facteurs ci-dessus, le protocole d’acheminement BGP4 devrait être utilisé entre centres
du SMT, sauf si l’on a opté pour une solution bilatérale sur des liaisons individuelles. On trouvera à
l’appendice 2 des exemples d’installation BGP4 pour un routeur de type Cisco.
156 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
Tout centre qui dispose d’une connexion SMT fondée sur les protocoles TCP/IP et d’une
connexion à un autre réseau TCP/IP risque d’être un point faible où le SMT peut être exposé à une
interférence délibérée ou accidentelle en raison d’un trafic indésirable ou d’une connexion non
autorisée avec des serveurs du SMT.
Il est fortement conseillé aux centres de mettre en place des barrières protectrices telles que des
pare-feu sur leur connexion avec Internet. Il est important de prendre toutes les mesures pratiques
voulues pour éviter l’utilisation accidentelle ou délibérée des liaisons SMT ou l’accès non autorisé
aux centres du SMT par des utilisateurs d’Internet.
Lorsqu’on installe le protocole IP sur le SMT, il est essentiel de veiller à ce que le SMT ne soit pas
intégré à Internet et ne devienne pas une voie de transmission non voulue pour le trafic Internet.
Chaque centre doit considérer le SMT et les autres réseaux TCP/IP (tel Internet) comme des
réseaux distincts et veiller à ce qu’un flux inopportun de données ne puisse pas passer de l’un à
l’autre. Il sera ainsi garanti que le SMT ne servira qu’à transmettre de bonne foi des données
météorologiques entre serveurs autorisés.
a) Les adresses IP: utiliser des adresses de réseau reconnaissables universellement et cohérentes
de façon que tous les systèmes ne disposent chacun que d’un seul numéro de référence,
valable non seulement sur le SMT, mais aussi sur Internet et sur tout autre réseau susceptible
d’être connecté au SMT;
b) Les règles d’acheminement sur réseau IP: employer un ensemble commun de protocoles et
de règles d’acheminement pour que tout trafic puisse être envoyé de façon cohérente vers
son point de destination sans délai ni confusion;
c) Le zonage des éléments de réseau de chaque centre: créer diverses zones de réseau avec
différents niveaux de sécurité afin d’isoler les éléments critiques d’un centre par rapport à
des zones accessibles au public et veiller à ce que les données continuent à circuler entre des
zones assorties de divers niveaux de sécurité.
La figure 2 illustre, de façon générale, comment on peut établir un centre ayant une connexion
TCP/IP avec le SMT et une connexion Internet. Cette configuration suppose l’application de
certaines mesures de sécurité. Les mesures à mettre en place sont les suivantes:
a) N’autoriser que des serveurs SMT désignés à passer par le routeur SMT;
b) Bloquer par le pare-feu et le routeur Internet l’accès aux serveurs SMT désignés;
c) Concevoir un pare-feu n’autorisant que les serveurs approuvés pour Internet à accéder aux
serveurs B et ce, uniquement pour des applications approuvées telles que le protocole FTP;
d) Empêcher l’accès par Internet aux serveurs A via des serveurs B.
En plus d’assurer la sécurité des réseaux, il est essentiel de suivre de bonnes pratiques en matière
de sécurité pour la gestion de tous les serveurs d’un centre. La sécurité informatique est un sujet
complexe en soi; les centres sont incités à l’étudier de manière approfondie et à mettre en œuvre
des pratiques appropriées. Le Guide on Information Technology Security, qui peut être consulté à
l’adresse http://www.wmo.int/pages/prog/www/manuals.html, fournit des renseignements sur les
pratiques de sécurité fondamentales.
Gestion du trafic
La gestion du trafic est un domaine qui, malheureusement, ne se limite pas aux réseaux, mais qui
implique aussi la gestion des données et la configuration des applications. Plusieurs groupes
doivent donc y participer.
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 157
On peut dire en général que certaines applications comme le transfert de fichiers et le Web
risquent de charger considérablement les circuits à largeur de bande limitée que comprend le
SMT. Il faut fixer des limites pour que le SMT ne véhicule que le trafic essentiel sur le plan du
facteur temps et du facteur exploitation, comme les données et produits couramment échangés
en temps réel sur le Système.
Pour que les mesures adoptées donnent un résultat probant, il est nécessaire:
a) Qu’elles ne soient pas limitées à un seul type de routeur, car on ne peut pas supposer que
tous les centres disposeront du même type de routeur;
b) Qu’elles soient suffisamment faciles à configurer afin de réduire au minimum le risque que
des erreurs de configuration ou des omissions compromettent le fonctionnement du
SMT.
Adressage IP
SCM
Routeur
Serveur
CENTRE C
IP: 193.105.178.6
Masque: 255.255.255.252
IP: 193.105.178.5
Masque: 255.255.255.252
Routeur CENTRE B
SCM Serveur
Acheminement TCP/IP
L’usage du protocole BGP nous amène à introduire la notion de système autonome (AS) . Chaque
centre gère un numéro de système autonome qui lui permet d’adopter le protocole BGP avec les
centres voisins. Outre la question de l’adressage, la présente section traite du mécanisme
d’attribution des numéros d’AS.
L’organisme responsable des inscriptions à Internet a réservé, dans RFC 6696, les numéros
d’AS 64512 à 65534 pour des utilisations privées (à ne pas diffuser sur le réseau Internet).
Huit groupes de 128 numéros AS sont ainsi attribués aux centres du SMT, ce qui permet de
satisfaire les besoins actuels et futurs du SMT pour autant qu’on puisse les prévoir. Les numéros
d’AS seront attribués comme suit:
* Ces numéros d’AS sont destinés à une utilisation nationale et ne doivent pas être diffusés sur le
SMT.
Pour mettre en place des services IP, les centres doivent connaître certains détails des protocoles
IP s’adressant à d’autres centres du SMT. La figure 5 et les tableaux 2a à 2d expliquent en détail
les informations que doivent connaître les divers centres.
1 Un système autonome est défini dans RFC 4271 comme un ensemble de routeurs, sous une administration
technique unique, qui utilisent un protocole de passerelle intérieure et une métrologie commune pour
acheminer des paquets au sein du système autonome et un protocole de passerelle extérieure pour acheminer
des paquets vers d’autres systèmes autonomes.
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 159
CENTRE A CENTRE C
Adresse IP: A’ Adresse IP: C’
Adresse IP: Ac Adresse IP: Ca
SCM SCM
Routeur Routeur
Serveur Adresse IP: Cb Serveur
SCM SCM
Adresse IP: Bc
Routeur Routeur
Serveur Serveur
CENTRE B CENTRE D
Adresses à connaître
Destination pour communication pour communication Parcours correct
entre extrémités entre routeurs
CENTRE B (serveur à serveur) Adresse IP: B Adresse IP: Ba CENTRE A – CENTRE B
CENTRE C serveur à serveur) Adresse IP: C Adresse IP: Ca CENTRE A – CENTRE C
CENTRE D (serveur à serveur) Adresse IP: D Adresse IP: Ca CENTRE A – CENTRE C –
CENTRE D (Serveur [A] –
Routeur [A] – Routeur [C] –
Routeur [D] – Serveur [D])
[x]: CENTRE x
CENTRE B (SCM à SCM) Adresse IP: B’ Adresse IP: Ba CENTRE A – CENTRE B
CENTRE C (SCM à SCM) Adresse IP: C’ Adresse IP: Ca CENTRE A – CENTRE C
CENTRE D (SCM à SCM) Adresse IP: D’ Adresse IP: Ca CENTRE A – CENTRE C –
CENTRE D
Adresses à connaître
Destination pour communication pour communication Parcours correct
entre extrémités entre routeurs
CENTRE A (serveur à serveur) Adresse IP: A Adresse IP: Ab CENTRE B – CENTRE A
CENTRE C (serveur à serveur) Adresse IP: C Adresse IP: Cb CENTRE B – CENTRE C
Adresses à connaître
Destination pour communication pour communication Parcours correct
entre extrémités entre routeurs
CENTRE A (serveur à serveur) Adresse IP: A Adresse IP: Ac CENTRE C – CENTRE A
CENTRE B (serveur à serveur) Adresse IP: B Adresse IP: Bc CENTRE C – CENTRE B
Adresses à connaître
Destination pour communication pour communication Parcours correct
entre extrémités entre routeurs
CENTRE A (serveur à serveur) Adresse IP: A Adresse IP: Cd CENTRE D – CENTRE D –
CENTRE A
CENTRE B (serveur à serveur) Adresse IP: B Adresse IP: Cd CENTRE D – CENTRE C –
CENTRE B
CENTRE C (serveur à serveur) Adresse IP: C Adresse IP: Cd CENTRE D – CENTRE C
CENTRE A (SCM à SCM) Adresse IP: A’ Adresse IP: Cd CENTRE D – CENTRE D –
CENTRE A
CENTRE B (SCM à SCM) Adresse IP: B’ Adresse IP: Cd CENTRE D – CENTRE C –
CENTRE B
CENTRE C (SCM à SCM) Adresse IP: C’ Adresse IP: Cd CENTRE D – CENTRE C
Adresses IP
Les adresses IP sont à acquérir ou à convenir selon les instructions figurant à l’appendice 7
ci-après.
Les adresses de serveurs et de sous-réseau IP à employer par les centres désignés du SMT
devraient être notifiées à l’OMM comme décrit ci-dessus.
Numéros AS
Les numéros AS à utiliser sur le SMT sont coordonnés et émis par le Secrétariat de l’OMM au fur et
à mesure des besoins. Les centres doivent adresser leurs demandes de numéros AS à l’OMM,
comme indiqué ci-dessus.
L’OMM va publier des listes à jour d’adresses et de numéros AS dans le bulletin d’exploitation
mensuel de la VMM. Elle les affichera aussi en format ASCII sur le serveur web de l’OMM pour
qu’on puisse y accéder par le protocole FTP, ainsi que sur le World Wide Web à l’adresse
http://www.wmo.int/pages/prog/www/ois/Operational_Information/RtngCat_en.html.
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 161
Introduction
Il existe trois méthodes pour l’échange de données sur le SMT. Les deux premières concernent les
messages SMT classiques, tandis que la troisième se rapporte à d’autres données.
Pour ce qui est des messages classiques (TTAAii CCCC), les deux normes se fondent sur:
Les centres peuvent opter pour l’une ou l’autre de ces normes par accords bilatéraux.
D’autres données peuvent également être échangées sur le SMT en ayant recours à une norme
fondée sur le protocole FTP.
La norme relative aux points de connexion TCP stipule l’établissement d’une connexion de
l’émetteur vers le récepteur et exige que les messages SMT envoyés soient précédés de deux
champs de contrôle, le premier indiquant la longueur du message, le deuxième (2 caractères) le
type du message (binaire, alphanumérique ou fac-similé). Le troisième champ est le message
proprement dit, structuré par une enveloppe SOH/ETX. Le centre récepteur se sert de l’indication
de la longueur du message pour déterminer où celui ci commence et où il finit.
Le protocole des points de connexion TCP ne garantit pas la livraison complète au point de
destination voulu. Des données peuvent se perdre pour cause de défaillance de la liaison ou de
l’un des systèmes de commutation.
La figure 6 illustre la structure complète. On notera que la longueur du message n’inclut pas la
longueur des deux premiers champs (longueur et type du message). Cette chaîne doit toujours
comprendre 8 caractères et inclure des zéros en tête selon les besoins. L’indicateur de type de
message doit être codé en caractères ASCII: BI pour binaire, AN pour alphanumérique et FX pour
fac-similé.
Les règles d’utilisation de l’échange TCP/IP entre points de connexion peuvent se résumer
ainsi:
Introduction
Le protocole de transfert de fichiers (FTP) est un moyen pratique et fiable d’échanger des fichiers,
surtout des fichiers volumineux. Le protocole est défini dans RFC 959.
Le trafic de service est l’un des problèmes que pose l’utilisation du protocole FTP pour envoyer
des messages SMT traditionnels si chaque message est envoyé séparément. Pour résoudre ce
problème, il faudrait regrouper dans un même fichier plusieurs messages avec leur enveloppe
SMT standard selon les règles énoncées ci-dessous. Cette méthode de cumul ne s’applique qu’aux
messages auxquels on a affecté un en-tête abrégé.
Les centres ont la possibilité d’inclure ou de supprimer les séquences de ligne préliminaire et de
fin de message et d’indiquer l’option qu’ils utilisent au moyen de l’identificateur de format (voir
les points 2 et 4 ci-après).
1. Chaque message doit être précédé d’une zone de 8 octets (8 caractères ASCII) indiquant la
longueur du message. Cette longueur inclut la ligne préliminaire (le cas échéant) , l’en-tête
abrégé, le texte et la fin de message (le cas échéant).
2. Chaque message doit commencer par la ligne préliminaire telle qu’elle est définie
actuellement et l’en-tête abrégé, comme l’indique la figure 7.
3. Les messages doivent se présenter dans les fichiers de la manière suivante:
a) Indicateur de longueur du message 1 (8 caractères);
b) Identificateur de format (2 caractères);
c) Message 1;
d) Indicateur de longueur du message 2 (8 caractères);
e) Identificateur de format (2 caractères);
f) Message 2;
g) Et ainsi de suite, jusqu’au dernier message;
h) Au besoin, et sous réserve d’un accord bilatéral, il est possible de faire suivre le dernier
message réel d’un message “fictif” de longueur zéro pour faciliter la détection de la
fin du fichier dans certains systèmes SCM. Il convient de ne recourir à cette possibilité
qu’en cas de besoin et après accord entre centres.
4. L’identificateur de format (2 caractères ASCII) a l’une des valeurs suivantes:
a) 00 si les séquences ligne préliminaire et fin de message sont présentes;
b) 01 si les séquences ligne préliminaire et fin de message sont absentes (non
souhaitable, à éliminer).
5. Le centre émetteur ne doit pas accumuler des messages dans le fichier durant plus de
60 secondes pour minimiser les délais de transmission; il convient de fixer cette limite
en fonction des caractéristiques de la liaison. Toutefois, le fichier doit être transmis
immédiatement lorsqu’un message de niveau de priorité 1 (défini dans la partie II,
section 2.11.1 du présent manuel) s’ajoute au fichier.
Cette option n’est pas souhaitable (à éliminer): ligne préliminaire et fin de message absents
Longueur du message: du premier CR à la fin du texte (par exemple: 00001826 = 1826 octets)
6. Le centre émetteur doit limiter à 100 le nombre de messages que contient un fichier; il
convient de fixer cette limite en fonction des caractéristiques de la liaison.
7. Ce format s’applique indépendamment du nombre de messages, c’est-à-dire qu’il s’applique
même s’il n’y a qu’un message dans le fichier.
Conventions de désignation des fichiers pour les types de messages existants (AHL existant)
CCCCNNNNNNNN.ext
où:
NNNNNNNN est un numéro séquentiel de 1 à 99999999 produit par le centre émetteur pour
chaque type de données déterminé par ext; on utilise 0 pour (ré)initialiser. S’il y a une limite pour
la longueur de la désignation des fichiers, les centres peuvent utiliser NNNN au lieu de
NNNNNNNN sous réserve d’un accord bilatéral;
ext est
“ua” pour l’information alphanumérique urgente,
“ub” pour l’information binaire urgente,
“a” pour l’information alphanumérique ordinaire,
“b” pour l’information binaire ordinaire,
“f” pour l’information fac-similé.
Note: On utilise b ou ub si, à la suite d’un accord bilatéral, des centres autorisent la transmission de données
alphanumériques et binaires dans un même fichier.
La procédure est fondée sur la transmission de paires de fichiers, l’un étant le fichier d’information,
l’autre le fichier de métadonnées associé. Le concept de paires de fichiers permet de mettre en
œuvre la fonction de communication indépendamment de la structure de métadonnées
nécessaire pour la gestion des données tout en prévoyant l’acheminement de métadonnées s’il le
faut. Il n’est pas obligatoire de toujours disposer d’un fichier “.met” dans le cas, par exemple, où le
fichier d’information se passe d’explications ou si un seul fichier “.met” décrit plusieurs fichiers
d’information (s’il s’agit, par exemple, du même type de données pour différentes heures). Il
existe toutefois toujours une relation claire entre le nom du fichier d’information et le nom du
fichier de métadonnées qui ne devraient différer que par le champ de l’extension et d’éventuels
caractères génériques. Pour désigner des fichiers contenant de nouveaux types de messages (pas
d’AHL existant), il convient de suivre le format suivant. On peut également adopter ce format
pour les noms de fichiers pour types de messages existants (AHL existant).
Le format du nom des fichiers est une combinaison prédéterminée de champs délimités par le
caractère “_” (soulignement), sauf pour les deux derniers champs, qui sont délimités par le
caractère “.”(point).
Chaque champ peut être de longueur variable, sauf celui de la date et de l’heure, qui est
déterminé d’avance.
pflag qui est un caractère ou une combinaison de caractères indiquant comment décoder le
champ productidentifier (identificateur de produit). Pour le moment, les seules valeurs acceptables
du champ pflag sont les suivantes:
pflag Signification
T Le champ productidentifier se décode comme un indicateur de données standard T1T2A1A2ii
(les indicateurs de données standard de l’OMM sont présentés dans le supplément II-5).
A Le champ productidentifier se décode comme un en-tête abrégé standard, y compris
l’indicateur BBB suivant le cas, sans tenir compte des espaces, par exemple
T1T2A1A2iiCCCCYYGGgg[BBB].
productidentifier est un champ de longueur variable qui contient une description de la nature
des données du fichier. Le champ productidentifier se décode conformément à pflag.
Il n’y a pas de distinction majuscules-minuscules pour l’identificateur de produit OMM. Les deux
parties se définissent ainsi:
normalisé ISO 3166 de deux lettres xx est utilisé pour les organisations internationales et
forme les deux premiers caractères de l’indicateur d’emplacement de ces organisations, par
exemple “xx-eumetsat-darmstadt”, “xx-ecmwf-reading”.
Note: Si la norme ISO 3166 ne fait appel qu’aux lettres majuscules, l’OMM emploie à la fois les lettres minuscules et
majuscules dans les noms de fichiers pour les codes pays ISO à deux caractères et les deux sont considérées comme
identiques lors de la comparaison des fichiers.
Note: Pour faciliter l’identification de chaque champ de l’identificateur de produit, on insère deux symboles “,”
dans la partie statique et la partie facultative – si on l’utilise – afin de séparer les champs. Il ne faut porter aucun
symbole “,” à l’intérieur des champs. Si un champ est vide, on n’insère aucun caractère entre les séparateurs de champs
“_” ou “,”.
oflag est un caractère ou une combinaison de caractères indiquant comment il faut décoder
le champ originator. Pour le moment, la seule valeur acceptable du champ oflag est la
suivante:
oflag Signification
C Le champ originator se décode comme un code CCCC de pays standard
originator est un champ de longueur variable contenant des renseignements sur l’origine du
fichier. Le champ originator se décode conformément à oflag.
Type est un champ de longueur variable qui décrit le type général du format du fichier. Il y a une
certaine redondance entre ce renseignement et le champ productidentifier, mais ce champ est
conservé pour des raisons de compatibilité sectorielle. Il convient de noter que le séparateur qui
précède le champ type est un “.” (point) afin de faciliter le découpage du nom de fichier en
champs, sachant qu’il est possible d’utiliser d’autres signes “_” (soulignement) pour délimiter les
sous-champs du champ freeformat.
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 167
Type Signification
met Il s’agit d’un fichier de métadonnées qui décrit le contenu et le format du fichier
d’information du même nom auquel il correspond
tif Fichier TIFF
gif Fichier GIF
png Fichier PNG
ps Fichier Postscript
mpg Fichier MPEG
jpg Fichier JPEG
txt Fichier texte
htm Fichier HTML
bin Fichier contenant des données codées selon un code binaire OMM tel que GRIB ou BUFR
doc Fichier Microsoft Word
wpd Fichier Corel WordPerfect
hdf Fichier HDF
nc Fichier NetCDF
pdf Fichier PDF (format de document portable)
xml Fichier XML (données ou métadonnées)
freeformat est un champ de longueur variable contenant d’autres descripteurs, selon les besoins
d’un émetteur donné. Ce champ peut être divisé en sous-champs. Les pays émetteurs devraient
faire en sorte de communiquer aux autres les descriptions de leur champ freeformat;
compression est un champ qui précise si le fichier a été comprimé selon une méthode de
compression standard.
Compression Signification
Z Le fichier a été comprimé par la méthode Unix COMPRESS.
zip Le fichier a été comprimé par la méthode PKWare zip.
gz Le fichier a été comprimé par la méthode Unix gzip.
bz2 Le fichier a été comprimé par la méthode Unix bzip2.
Longueur maximale du nom du fichier: aucune longueur maximale n’a été fixée pour le nom du
fichier en entier, mais les champs obligatoires ne doivent pas dépasser 128 caractères (y compris
les séparateurs) pour que tous les systèmes internationaux puissent les traiter.
Jeu de caractères: les noms de fichiers se composent par toute combinaison du jeu de caractères
standard (UIT-T Rec. X.4) compte tenu des exceptions mentionnées dans le tableau 7. Il n’y a pas
de distinction majuscules-minuscules, ce qui est largement accepté et appliqué par l’industrie
(par exemple pour les adresses électroniques et les adresses URL). Toutefois, il est recommandé
d’utiliser la forme canonique des noms de fichiers lorsque les fichiers sont traités par un système.
Ainsi, il est possible:
a) De sauvegarder les noms de fichiers sous leur forme d’origine, tels qu’ils ont été reçus (avec
n’importe quelle combinaison de majuscules et de minuscules ou n’importe quel jeu de
caractères);
b) De sauvegarder les fichiers en minuscules uniquement en vue d’un traitement interne, d’une
comparaison, d’une recherche de noms, etc.;
c) De retransmettre les fichiers avec leur nom d’origine sauvegardé pour conserver le jeu de
caractères et les différences majuscules-minuscules.
168 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
On conserve ainsi l’avantage d’une lisibilité majuscules-minuscules dans tous les systèmes sans que
l’emploi des unes ou des autres n’ait une quelconque incidence sur les opérations de traitement et
de référence.
La structure du fichier “.met” relatif à la norme OMM concernant les métadonnées n’est pas
définie dans ce supplément.
Exemples:
• Exemple de fichier image (carte météorologique Sig) provenant des États-Unis d’Amérique:
T_PGBE07_C_KWBC_20020610180000_D241_SIG_WEATHER_250-600_VT_06Z.tif
• Exemple de fichier de sortie de modèle provenant de France:
A_HPWZ89LFPW131200RRA_C_LFPW_20020913160300.bin
• Exemple de fichier d’observations synoptiques de surface provenant de France:
W_fr-meteofrance-Toulouse,SYNOP,MAIN+HOURS,,RRA_C_LFPW_20060913030000.txt
• Exemple de fichier de sortie de modèle provenant de France:
W_fr-meteofrance-toulouse,GRIB,ARPEGE-75N10N-60W65E_C_LFPW_200610000000.bin
• Exemple de fichier image provenant d’Australie:
Z_IDN60000_C_AMMC_20020617000000.gif
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 169
La méthode utilisée par les centres récepteurs pour détecter la présence d’un nouveau fichier peut
dépendre du type d’appareil utilisé, mais la plupart des centres recherchent les nouveaux fichiers
en explorant un répertoire.
Pour éviter qu’un centre récepteur ne traite un fichier avant de l’avoir reçu intégralement, tous les
centres émetteurs doivent renommer à distance les fichiers qu’ils envoient.
Le fichier est envoyé avec l’extension “.tmp”, puis renommé dans le domaine approprié défini
ci-dessus lorsque la transmission est achevée; par exemple:
Utilisation de répertoires
Certains centres récepteurs souhaitent classer les fichiers dans des sous-répertoires précis. Il
convient de limiter ces exigences au classement de tous les fichiers du même type dans le même
répertoire. Il est recommandé d’utiliser un répertoire distinct pour chaque ordinateur principal qui
lance des sessions FTP afin d’éviter le risque de duplication de noms de fichiers.
En passant par le FTP, le centre émetteur se connecte à une machine à distance en utilisant un
nom d’utilisateur et un mot de passe précis. Le centre récepteur définit le nom d’utilisateur et le
mot de passe. Il faut prendre des précautions, car l’opération peut avoir des incidences sur la
sécurité des centres.
Sessions FTP
Pour limiter la charge imposée aux systèmes émetteurs et récepteurs, il ne faudrait pas qu’il y ait
plusieurs sessions FTP à la fois par type de fichier. Si, par exemple, le centre A souhaite envoyer au
centre B deux fichiers du même type (par exemple .ua), il ne doit pas envoyer le deuxième fichier
avant que la transmission du premier soit achevée. Les centres devraient limiter à cinq au
maximum le nombre de sessions simultanées avec un centre donné.
170 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
La temporisation de repos pour fermer la session FTP devrait être comprise entre l’heure de la fin
de l’accumulation de messages (maximum 60 secondes) et un délai maximal de 3 minutes.
Afin de réduire au minimum le trafic de service, le centre émetteur devrait maintenir la session FTP
ouverte pendant au moins 10 minutes ou jusqu’au commencement du temps de repos (sous
réserve d’accord bilatéral).
Tous les centres émetteurs doivent prévoir des commandes FTP “statiques” supplémentaires
dans les commandes FTP qu’ils émettent. Par exemple, certains centres utilisant le système
d’exploitation à mémoires virtuelles multiples peuvent avoir besoin de commandes “SITE”
pour définir la longueur des enregistrements et des blocs. Les centres devraient accepter les
commandes FTP indiquées dans RFC 959 à l’exception de celles qui sont exclues par accord
bilatéral. Il se peut qu’il soit également nécessaire de convenir de procédures et de commandes à
l’échelon bilatéral.
C’est aux centres récepteurs de supprimer les fichiers une fois qu’ils ont été traités.
Afin de prendre en compte le délai maximum de deux minutes pour la diffusion d’un message
d’avertissement, les centres qui reçoivent des fichiers via FTP devraient s’efforcer de récupérer et
traiter les fichiers entrants dans les 15 secondes suivant leur réception.
Compression de fichiers
Il est souvent souhaitable de comprimer les fichiers volumineux avant de les envoyer.
Les centres ne doivent comprimer des fichiers que s’il existe un accord bilatéral à ce sujet.
Une dernière considération est celle de la sauvegarde du SCM. Le nouveau SMT va utiliser des
adresses IP, où une adresse donnée n’est généralement associée qu’à un système. Si un système
tombe en panne et qu’une autre solution est employée, les centres émetteurs doivent considérer
des questions de mise en œuvre. Idéalement, un centre émetteur ne devrait pas être affecté par
les dispositions de sauvegarde d’un centre récepteur. Il s’agit là d’un bon principe, auquel tous les
centres devraient s’efforcer d’adhérer. Cependant, il n’est pas toujours possible d’obtenir une
transparence IP complète. Si tel est le cas, les centres émetteurs doivent être en mesure d’essayer
une autre adresse IP. Après cela, ils doivent essayer périodiquement la première adresse. Il est
proposé d’établir cette périodicité par accord bilatéral entre centres, car elle sera fortement
influencée par la stratégie de sauvegarde de chaque centre.
Outils de couche IP
Dans un grand réseau IP, tous les routeurs qui acheminent des données entre deux serveurs
doivent connaître le prochain point à atteindre afin de gagner l’adresse de destination. Comme
tout routeur et/ou lien peut tomber en panne, il est très important de déterminer rapidement où
se situe le problème et comment le résoudre.
Voici quelques moyens de résoudre ce type de problème (les mesures proposées ne doivent pas
être forcément appliquées dans l’ordre indiqué):
On trouvera ci-dessous une description de quelques outils de base qui peuvent être utilisés tels
que Ping, Traceroute et Netsat. Ping et Traceroute fournissent des informations sur les trajets de
transmission entre serveurs. Ils utilisent tous les deux le protocole ICMP (traceroute a également
besoin du protocole UDP) mais il convient de noter que de nombreux sites bloquent les paquets
ICMP dans le cadre de leurs mesures de sécurité pare-feu. Pour pouvoir localiser les problèmes qui
se posent sur un réseau, il est nécessaire d’avoir une documentation précise sur ce dernier.
Ping
Ping vérifie si l’adresse de destination IP peut être atteinte. Cet outil est standard dans presque tous
les systèmes d’exploitation associés à TCP/IP. Sur un serveur Unix, le résultat a l’aspect suivant:
Un test utile consisterait à effectuer un ping sur le SCM du centre voisin. Si ce ping réussit dans un
délai acceptable, cela veut dire que le réseau fonctionne correctement. En revanche, s’il échoue, il
se pourrait que le circuit soit en panne ou que les paquets ping de la procédure ICMP soient
bloqués par le routeur ou le pare-feu du centre voisin, auquel cas il pourrait être utile d’effectuer
un ping sur l’interface série du routeur du centre voisin. Si le résultat est positif, alors la liaison de
télécommunication avec le centre voisin fonctionne et c’est au niveau de ce centre que se situerait
un éventuel dysfonctionnement.
Ping permet aussi de vérifier si la performance du réseau est raisonnable. Le temps est le délai
entre l’envoi et le retour du paquet. Il n’est pas vraiment possible de donner une valeur moyenne
pour ce délai. Ce qui est plus important, c’est de remarquer les variations éventuelles.
Enfin, il peut arriver que des paquets se perdent. Dans ce cas, il y a des nombres manquants dans
icmp_seq. La perte de paquets ou la variation des délais nuisent considérablement aux
performances.
Traceroute
Cet outil sert à indiquer les routeurs par lesquels passe l’information entre A et B. Comme il est dit
plus haut, Traceroute a besoin de paquets UDP et ICMP pour fonctionner, mais les pare-feu ou les
filtreurs de paquets des routeurs peuvent bloquer ce trafic dans le cadre de la politique locale de
sécurité informatique. Traceroute n’est pas disponible sur tous les systèmes, mais il est plutôt facile
à compiler. Il s’agit d’un outil gratuit disponible sur Internet.
2 clara.meteo.fr (137.129.14.249) 1 ms 2 ms 2 ms
3 andrea.meteo.fr (193.105.190.253) 4 ms 3 ms 2 ms
4 octares1.octares.ft.net (193.48.63.5) 30 ms 35 ms 10 ms
5 192.70.80.97 (192.70.80.97) 9 ms 15 ms 27 ms
6 stamand1.renater.ft.net (195.220.180.21) 40 ms 96 ms 29 ms
7 stamand3.renater.ft.net (195.220.180.41) 56 ms 100 ms 108 ms
8 stlambert.rerif.ft.net (195.220.180.10) 63 ms 56 ms 34 ms
9 193.55.250.34 (193.55.250.34) 46 ms 28 ms 26 ms
10 rocq-gwr.inria.fr (192.93.122.2) 21 ms 147 ms 85 ms
11 ftp.inria.fr (192.93.2.54) 86 ms 58 ms 128 ms
Lorsqu’un routeur ne sait pas où envoyer le paquet, le résultat peut avoir l’aspect suivant:
Dans ce deuxième cas, cadillac ne pourrait pas atteindre 193.105.178.5 du fait que le routeur
Etoile0.fr.eu.net n’a pas envoyé le paquet. Avec Traceroute, il est impossible de savoir si l’anomalie
vient du routeur ou de la liaison.
Netstat
La plupart des ordinateurs ont cette commande qui permet d’obtenir des informations sur la
configuration des procédures IP du serveur.
$ netstat -rn
Routing tables
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 173
Internet:
Destination Gateway Netmask Flags Refs Use Interface
default 141.38.48.2 UG 12 4014211 ec0
127.0.0.1 127.0.0.1 UH 9 2321 lo0
141.38.48 141.38.48.12 0xffffff00 U 3 68981 ec0
141.38.48.12 127.0.0.1 UGH 10 253410 lo0
195.37.164.100 141.38.48.5 UGH 2 345 lo0
224 141.38.48.12 0xf0000000 U 1 19848 ec0
$
$ netstat -rn
Routing tables
Internet:
Destination Gateway Netmask Flags Refs Use Interface
default 141.38.48.2 UG 12 4014211 ec0
127.0.0.1 127.0.0.1 UH 9 2321 lo0
141.38.48 141.38.48.12 0xffffff00 U 3 68981 ec0
141.38.48.12 127.0.0.1 UGH 10 253410 lo0
195.37.164.100 141.38.48.2 UGHM 2 345 lo0
224 141.38.48.12 0xf0000000 U 1 19848 ec0
$
La seule différence par rapport au premier résultat est que la route vers le serveur 195.37.164.100
est désormais signalée par M, c’est-à-dire qu’elle a été modifiée par un message de
réacheminement ICMP à partir de l’ancienne passerelle 141.38.48.5. Cela signifie en général que
le routeur dont l’adresse IP est 141.38.48.5 a perdu sa route vers le serveur 195.37.164.100 et qu’il
y a peut-être un dysfonctionnement de la liaison avec le réseau éloigné.
Il faut commencer tout d’abord par vérifier que la connectivité IP est correcte. On peut utiliser
d’autres outils pour mieux comprendre ce qui se passe. En effet, les moyens d’agir ne manquent
pas: on peut par exemple employer des analyseurs de protocoles et des outils logiciels fondés sur
la structure SNMP. On citera Sun Microsystems, qui partage avec Solaris un outil appelé snoop
qui, dans la plupart des cas, peut remplacer un analyseur de réseau local. D’autres outils tels que
TCPDUMP sont disponibles gratuitement sur Internet et peuvent être installés sur divers systèmes.
C’est ainsi que TCPDUMP est souvent inclus dans l’offre logicielle Linux. Ces outils demandent une
assez bonne connaissance du protocole IP. Toutefois, TCPDUMP peut être employé, par exemple,
pour diagnostiquer des problèmes au niveau des applications.
L’exemple ci-après montre comment, sur le serveur “pontiac”, l’on peut capter les échanges ICMP
entre zinder et cadillac.
174 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
pontiac# /usr/local/bin/tcpdump -i nf0 host cadillac and zinder and proto icmp
15:28:06.68 cadillac.meteo.fr > zinder.meteo.fr: icmp: echo request
15:28:06.68 zinder.meteo.fr > cadillac.meteo.fr: icmp: echo reply
15:28:19.45 cadillac.meteo.fr > zinder.meteo.fr: icmp: echo request
15:28:19.45 zinder.meteo.fr > cadillac.meteo.fr: icmp: echo reply
15:28:29.44 cadillac.meteo.fr > zinder.meteo.fr: icmp: echo request
15:28:29.45 zinder.meteo.fr > cadillac.meteo.fr: icmp: echo reply
SNMP
Le protocole de gestion de réseau simple (SNMP) a été mis au point à la fin des années 1980 pour
offrir aux administrateurs de réseaux un outil standard de contrôle des réseaux. Dans la plupart
des cas, on peut faire appel au SNMP pour remplacer les outils plus primitifs décrits ci-dessus.
Malheureusement, un bon logiciel SNMP coûte cher. Le SNMP est un protocole client-serveur.
Pour qu’on puisse obtenir des informations grâce au SNMP, le matériel relié au réseau doit
disposer d’une base d’information de gestion (MIB). Ces bases sont des catalogues d’entiers, de
compteurs, de chaînes, etc. L’administrateur demande aux agents de lui envoyer certaines valeurs.
Ces valeurs peuvent être, par exemple, une table d’acheminement IP. À titre d’exemple, on
obtient le résultat ci-dessous en demandant, avec le progiciel commercial HP Open View, la table
d’acheminement sur le serveur monica.meteo.fr.
Titre: : monica.meteo.fr
Nom ou adresse ip: monica.meteo.fr
Les informations indiquées ci-dessus au moyen de TCPDUMP peuvent être obtenues avec SNMP,
mais il faut pour cela que des sondes faisant fonctionner la base d’information de gestion soient
reliées au réseau.
Sur une base bilatérale, il serait utile que les centres autorisent la structure SNMP à accéder à leur
routeur à partir d’un autre centre. Il faudrait cependant éviter l’interrogation régulière des
routeurs des autres centres pour éviter de surcharger les circuits.
MRTG
Autre logiciel appartenant au domaine public, le Multi Router Traffic Grapher (MRTG) est un outil
très utile qui sert à rassembler des informations relatives au réseau local et aux lignes connectées.
Il surveille la charge de trafic sur les réseaux et les liaisons et génère des pages HTML contenant
des images qui permettent de visualiser ce trafic. MRTG sert aussi à signaler d’éventuelles
défaillances des liens de réseau. Il consiste en un script écrit en Perl qui utilise le protocole SNMP
pour lire les compteurs de trafic des routeurs et en un programme rapide écrit en langage C qui
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 175
13,6 m
6,6 m
3,4 m
0,0 m
10 12 14 16 20 20 22 0 2 4 6 8 10 12 14 16
enregistre les données et les présente sous forme de graphiques représentant le trafic sur les
connexions des réseaux qui font l’objet du contrôle. Un résultat type obtenu avec MRTG est
représenté à la figure 8. Il montre des statistiques du trafic pour une liaison spécialisée et donne
des informations sur la configuration du trafic sur cette liaison. Ce n’est qu’un des nombreux
graphiques que MRTG permet d’obtenir. Il est possible d’en apprendre davantage sur MRTG à
l’adresse http://oss.oetiker.ch/mrtg/.
Syslog
Nombre des problèmes éventuels peuvent être localisés si l’on ne se contente pas de regarder les
fichiers syslog sur les ordinateurs hôtes, mais si l’on utilise aussi un serveur syslog et si on laisse
le(s) routeur(s) lui envoyer des messages. On peut ensuite contrôler régulièrement ces fichiers, par
exemple pour voir s’ils contiennent des messages signalant une utilisation intensive de l’unité
centrale, des processus qui utilisent une grande partie de la mémoire ou de l’unité centrale, une
activation ou désactivation de liaisons et des messages concernant des événements relatifs au
protocole d’acheminement utilisé.
Il existe huit niveaux de messages que le routeur enregistre dans le serveur syslog. Ce sont les
suivants:
L’état par défaut de l’unité d’enregistrement d’un routeur Cisco est fixé à “local7”; c’est important
de le savoir au moment de configurer un ordinateur hôte pour qu’il soit un serveur syslog, ainsi
qu’il est expliqué ci-après.
Les commandes de configuration sur un routeur Cisco, pour activer l’enregistrement, sont les
suivantes:
cisco-gts-1#sho logging
Syslog logging: enabled (0 messages dropped, 0 flushes, 0 overruns)
Console logging: level debugging, 117892 messages logged
Monitor logging: level debugging, 8317 messages logged
Trap logging: level debugging, 117150 message lines logged
176 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
Dans cet exemple, l’enregistrement est positionné au niveau mise au point (“logging trap
debugging”), et tous les messages du niveau 7 au niveau 0 sont envoyés au serveur syslog avec
l’adresse IP 141.38.48.12.
Pour activer le serveur syslog, par exemple sur une machine SGI UNIX, il faut utiliser les
paramètres suivants:
Le paramètre “local7.debug” est l’état par défaut de l’unité d’enregistrement sur un routeur Cisco.
Le fichier ci-dessus est le fichier sur lequel le démon syslog enregistre tous les messages syslog
entrants correspondant à l’état “local7”.
Sur l’ordinateur hôte, la dernière mesure consiste à faire relire son fichier de configuration par le
démon syslog (kill-1 pid-of-syslogd).
Sur un réseau IP, tous les paquets sont acheminés sur les liaisons sans mécanisme de priorité. Ainsi,
un transfert FTP peut occuper toute la largeur de bande disponible et bloquer par conséquent
toutes les autres applications. Lorsque le trafic s’accroît, il pourrait donc être souhaitable d’introduire
un mécanisme de gestion de la largeur de bande dans la configuration du réseau. Pour de plus
amples informations à ce sujet on peut consulter, en ligne, le site http://www.wmo.int/.
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 177
Les figures suivantes donnent une vue de haut niveau de la topologie d’un centre simple et des
principaux flux de données de télécommunication sur le SMT et Internet.
SMT
CENTRE A CENTRE B
RÉSEAU DE
SMT
DIFFUSION
SOUS-RÉSEAU SOUS-RÉSEAU
À PROTECTION PUBLIC
CENTRE A INTERNE
LIAISON ASSURÉE
STATION DE TRAVAIL 1
PORTAIL/ PAR L’ENTREPRISE DE
SERVEUR 1 TÉLÉCOMMUNICATIONS
STATION DE TRAVAIL 2
PORTAIL/
SERVEUR 2 ROUTEUR/ SMT
PARE-FEU DU
RÉCEPTEUR SMPZ
DISPOSITIF D’ACCÈS
SOUS-RÉSEAU SOUS-RÉSEAU
À PROTECTION PUBLIC
CENTRE A INTERNE
INTERFACE VPN
RÉCEPTEUR DE
VIDÉOTRANSMISSION
NUMÉRIQUE
Figure 12. Flux de données passant par un réseau privé virtuel sur Internet
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 179
Les configurations ci-après ne figurent qu’à titre d’exemple et ne suggèrent en aucune façon que
Cisco est le seul fournisseur offrant cette fonctionnalité.
Le présent appendice n’entend pas présenter une description complète de toutes les commandes
disponibles dans un routeur Cisco ni un cours complet sur ce matériel, mais il convient de
décrire de façon plus précise les tâches de configuration afin de respecter la politique définie dans
la section relative à l’acheminement et à la gestion du trafic.
La configuration décrite ci-après respecte les instructions disponibles dans la version 11.1 du
logiciel Cisco IOS. Certaines caractéristiques n’étaient pas disponibles dans les versions
précédentes et d’autres ont été modifiées.
Dans cet exemple, B est relié à C par une liaison IP sur PPP1. B et C sont également reliés à
Internet. B et son fournisseur Internet utilisent un mode d’acheminement statique2 tandis que C et
son fournisseur Internet utilisent le protocole RIP3.
CENTRE C
SMC
Si Serveur
Adresse IP: C
Adresse IP: Cb
SMC
CENTRE B
1 Il convient de souligner que l’encapsulation PPP n’est pas l’option privilégiée, mais comme il s’agit d’une option
non implicite, l’exemple montre l’utilisation de l’énoncé “encapsulation”.
2 B ne peut pas utiliser les protocoles EGP et BGP sur le même routeur. Un routeur ne peut pas appartenir à plus
d’un AS.
3 Le protocole RIP n’est PAS un choix judicieux pour ce type de configuration. Mais comme RIP est le protocole le
plus simple, il est utilisé dans ce cas également.
180 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
Centre B:
interface serial 1
encapsulation PPP
ip address 193.105.178.5 255.255.255.252
!
Centre C:
interface serial 1
encapsulation PPP
ip address 193.105.178.6 255.255.255.252
!
Après cette première étape, la configuration IP entre les routeurs est complète.
Les SCM de B et de C peuvent communiquer avec IP (une fois que l’acheminement de bout en
bout est établi).
Étape 2: Acheminement
Centre B:
! Acheminement BGP
router bgp 65001
network 137.129.9.0 mask 255.255.255.0
neighbour 193.105.178.6 remote-as 65200
Centre C:
! Acheminement BGP
router bgp 65200
network 195.1.1.0
neighbour 193.105.178.5 remote-as 65001
! 196.1.1.0 est l’adresse de réseau pour les serveurs de C n’appartenant pas au SMT
router rip
version 2
network 195.1.1.0
no auto-summary
Étape 3: Sécurité
Centre B:
! Déclarer les serveurs pouvant passer par le SMT
access-list 1 permit 137.129.9.0 0.0.0.255
! Déclarer les serveurs dont les données peuvent émaner du SMT
access-list 2 permit 195.1.1.0 0.0.0.255
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 181
! N’accepter que les mises à jour BGP du voisin dans le cadre de l’AS
ip as-path access-list 3 permit ^$
ip as-path access-list 3 permit ^65200
!
interface serial 1
ip access-group 1 out
ip access-group 2 in
! Restriction des mises à jour BGP
router bgp 65001
network 137.129.9.0 mask 255.255.255.0
neighbour 193.105.178.6 remote-as 65200
neighbour 193.105.178.6 filter-list 3 in
neighbour 193.105.178.6 filter-list 3 out
Centre C:
! Déclarer les serveurs pouvant passer par le SMT
access-list 1 permit 195.1.1.0 0.0.0.255
! Déclarer les serveurs dont les données peuvent émaner du SMT
access-list 2 permit 137.129.9.0 0.0.0.255
!
! N’accepter que les mises à jour BGP du voisin dans le cadre de l’AS
ip as-path access-list 3 permit ^$
ip as-path access-list 3 permit ^65001
!
interface serial 1
ip access-group 1 out
ip access-group 2 in
! Restriction des mises à jour BGP
router bgp 65200
network 195.1.1.0 mask 255.255.255.0
neighbour 193.105.178.5 remote-as 65001
neighbour 193.105.178.5 filter-list 3 in
neighbour 193.105.178.5 filter-list 3 out
a) Le filtrage BGP
La liste d’accès 3 de B et de C vérifie le numéro de système autonome envoyé par son voisin.
En laissant passer ou non les données dans le processus BGP, cela garantit que tous les itinéraires
connus doivent émaner d’un de ces systèmes autonomes (AS);
b) Le filtrage IP
La liste d’accès 1 autorise les adresses IP émanant de chaque centre. Cette liste doit être stable. La
liste d’accès 2 vérifie les adresses IP en entrée. À mesure que de nouveaux centres s’ajoutent au
réseau IP, les adresses correspondantes doivent être ajoutées à ces listes d’accès.
Il est également à noter que malgré les connexions Internet des centres B et C, il n’y a rien à faire
de plus pour contrôler l’échange d’acheminement. Un itinéraire statique par défaut n’est pas
établi même si la “redistribution statique” est validée. RIP et BGP ne tiennent pas compte de
l’information sur l’acheminement connue par l’intermédiaire de l’autre protocole.
182 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
/******************************************************************************************
* Échantillon de programme d’un point de connexion TCP/IP qui ENVOIE un seul message.
******************************************************************************************/
#include <stdio.h>
#include <unistd.h>
#include <stdlib.h>
#include <signal.h>
#include <string.h>
#include <memory.h>
#include <sys/socket.h>
#include <netinet/in.h>
#include <netdb.h>
/******************************************************************************************
* GRANDES LIGNES (MAINLINE)
* 1. Ne tenez pas compte des signaux SIGPIPE. Ceux-ci se produisent si une communication
* est interrompue. Par défaut, ils suspendent l’exécution d’un programme.
* 2. Obtenez des informations sur la destination (GetDestinationInfo):
* - numéro (et nom) IP
* - numéro de service et de port.
* 3. Créez un point de connexion TCP/IP (SetupSocket).
* 4. Entrez en communication avec le centre destinataire (MakeConnection).
* 5. Envoyez le message (SendData).
* 6. Fermez le point de connexion (shutdown + close).
*******************************************************************************************/
main(int argc, char *argv[])
{
signal (SIGPIPE,SIG_IGN);
GetDestinationInfo();
SetupSocket();
MakeConnection();
SendData();
/* shutdown(pr_sock,1) */
close(pr_sock);
}
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 183
/************************************************************************************************
* OBTENTION D’INFORMATIONS SUR LA DESTINATION (GET DESTINATION INFO)
* Mémorisez l’adresse de destination IP et le numéro de service dans une structure
* de point de connexion (dest).
* 1. Transformez le nom de destination en adresse IP (gethostbyname).
* 2. Mémorisez le l’adresse IP et le numéro de service dans la structure “dest”.
*************************************************************************************************/
static void GetDestinationInfo()
{
struct hostent *hp;
hp = gethostbyname (DESTINATION);
if ( hp == NULL ) {
printf(“host error\n”);
exit(1);
}
/************************************************************************************************
* ÉTABLISSEMENT D’UN POINT DE CONNEXION (SETUP SOCKET)
* Établissez un point de connexion TCP/IP.
* 1. Créez le point de connexion.
* 2. Validez l’option KEEPALIVE du point de connexion.
* Vous validez ainsi la transmission périodique automatique de messages
* de “vérification” à envoyer sur la connexion. Si le destinataire ne répond pas,
* on considère que la communication est coupée et vous en êtes notifié
* (par SIGPIPE ou end-of-file).
* 3. Validez l’option REUSEADDR du point de connexion, ce qui vous permet
* de redémarrer plus rapidement les processus interrompus.
* 4. Réduisez la taille du tampon d’envoi du point de connexion pour diminuer
* la perte de données au cas où la connexion échouerait.
.
*************************************************************************************************/
static void SetupSocket()
{
int on = 1;
int rc;
int buffsize = MAX_MSGSIZE;
rc = setsockopt(pr_sock,SOL_SOCKET,SO_KEEPALIVE,(char *)&on,sizeof(on));
if (rc != 0) {
printf(“keepalive error\n”);
}
rc = setsockopt(pr_sock,SOL_SOCKET,SO_REUSEADDR,(char *)&on,sizeof(on));
if (rc != 0) {
184 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
printf(“reuse error\n”);
}
rc = setsockopt(pr_sock,SOL_SOCKET,SO_SNDBUF,(char *)&buffsize,sizeof(buffsize));
if (rc != 0) {
printf(“unable to set send buffer size\n”);
}
/*************************************************************************************
* ÉTABLISSEMENT D’UNE CONNEXION (MAKE CONNECTION)
* Essayez, au moyen d’un point de connexion TCP/IP, d’établir une connexion avec le
* destinataire avec le numéro de service et le numéro de port convenus.
*************************************************************************************/
static void MakeConnection()
{
int length;
printf(“connected\n”);
}
/*************************************************************************************
* TRANSMISSION DE DONNÉES (SEND DATA)
* Envoyez un message en passant par le point de connexion (5 fois en fait).
*
* NOTE: Un programme réel vérifierait le code de retour d’écriture. Si l’opération
* d’écriture échoue, le programme ferme le point de connexion, transmet un signal
* d’alarme à l’opérateur et tente d’envoyer à nouveau le message depuis le départ.
*************************************************************************************/
static void SendData()
{
char msg[MAX_MSGSIZE+1], buffer[MAX_MSGSIZE+GTS_LENFIELD+3];
int buflen, i, rc = 0;
sprintf(buffer,”%0*dAN%s”,GTS_LENFIELD,strlen(msg),msg);
buflen = strlen(buffer);
}
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 185
/********************************************************************************************
* ESSAI DU PROGRAMME DE RÉCEPTION DU POINT DE CONNEXION TCP/IP
(TEST TCP/IP SOCKET RECEIVING PROGRAM)
* Ce programme est conçu pour donner une idée de la façon de recevoir des messages
* de type SMT en un point de connexion TCP/IP.
********************************************************************************************/
#include <stdio.h>
#include <unistd.h>
#include <stdlib.h>
#include <signal.h>
#include <string.h>
#include <memory.h>
#include <sys/socket.h>
#include <netinet/in.h>
#include <netdb.h>
/********************************************************************************************
* OPÉRATION PRINCIPALE (MAIN)
* Vérifiez l’arrivée d’appels entrants et lisez tout message entrant lors du premier
* appel établi.
*
* 1. Ne tenez pas compte des signaux SIGPIPE. Ceux-ci se produisent si une
* communication est interrompue. Par défaut, ils suspendent l’exécution d’un programme.
* 2. Établissez un point de connexion pour les messages entrants (SetupService).
* 3. Acceptez le premier appel reçu (AcceptConnection).
* 4. Lisez tous les messages de cette connexion (RecvData).
* 5. Coupez la communication et fermez le point de connexion.
********************************************************************************************/
main(int argc, char *argv[])
{
signal (SIGPIPE,SIG_IGN);
SetupService();
186 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
AcceptConnection();
RecvData();
close(msgsock);
/* shutdown(pr_sock,1) */
close(pr_sock);
}
/********************************************************************************
* SERVICE D’ÉTABLISSEMENT (SETUP SERVICE)
* Vérifiez les appels sur un service ou un port donné.
* 1. Créez un point de connexion.
* 2. Validez l’option KEEPALIVE du point de connexion.
* Vous validez ainsi la transmission périodique automatique de messages de
* “vérification” à envoyer sur la connexion. Si le destinataire ne répond pas,
* on considère que la communication est coupée et vous en êtes notifié
* (par SIGPIPE ou end-of-file).
* 3. Validez l’option REUSEADDR du point de connexion, ce qui vous permet de
* redémarrer plus rapidement les processus interrompus.
* 4. Reliez le point de connexion au service ou au port voulu.
* 5. Commencez à vérifier l’arrivée d’appels.
********************************************************************************/
static void SetupService()
{
int on = 1;
int rc;
/* adjust the TCP receive buffer size
int buffsize = MAX_MSGSIZE; */
rc = setsockopt(pr_sock,SOL_SOCKET,SO_KEEPALIVE,(char *)&on,sizeof(on));
if (rc != 0) {
printf(“keepalive error\n”);
exit(1);
}
rc = setsockopt(pr_sock,SOL_SOCKET,SO_REUSEADDR,(char *)&on,sizeof(on));
if (rc != 0) {
printf(“reuse error\n”);
exit(1);
}
/* adjust the TCP receive buffer size
rc = setsockopt(pr_sock,SOL_SOCKET,SO_RCVBUF,(char *)&buffsize,sizeof(buffsize));
if (rc != 0) {
printf(“unable to set send receive size\n”);
}
*/
rc = bind(pr_sock,(struct sockaddr *)&dest,sizeof dest);
if ( rc < 0) {
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 187
printf(“bind error\n”);
exit(1);
}
rc = listen(pr_sock,1);
if ( rc < 0) {
printf(“listen error\n”);
exit(1);
}
printf(“listening\n”);
}
/********************************************************************************************
* ACCEPTATION D’UNE CONNEXION (ACCEPT CONNECTION)
* Attendez un appel entrant (acceptation).
* Renvoyez le point de connexion de l’appel établi.
*********************************************************************************************/
static void AcceptConnection()
{
int addrlen;
printf(“waiting connection\n”);
addrlen = sizeof(sockaddr_in);
msgsock = accept (pr_sock,&dest,&addrlen);
if ( msgsock < 0) {
printf(“accept error\n”);
exit(1);
}
printf(“connected\n”);
}
/********************************************************************************************
* RÉCEPTION DE DONNÉES (RECV DATA)
* Lisez les données du point de connexion du message ou de l’appel.
* Extrayez les messages SMT de ces données.
* Continuez à lire jusqu’à ce que l’expéditeur interrompe l’appel ou qu’une erreur se produise.
*********************************************************************************************/
static void RecvData()
{
int numr = 1;
int rc = 0;
/**************************************************************************************
EXTRACTION DE MESSAGE (EXTRACT MSG)
* DESCRIPTION
* Cette fonction accepte un tampon de données en entrée,
* ainsi que la quantité de données se trouvant dans le tampon,
* et extrait les messages SMT de ce tampon.
*
* Les messages se trouvant dans le tampon sont identifiés de la façon suivante...
*
* – Les 8 premiers octets du tampon contenant le message indiquent
* OBLIGATOIREMENT une longueur de message en format caractères.
* Si la longueur du message dépasse la longueur maximale définie par le SMT
* ou ne consiste pas en des caractères numériques, un message d’erreur apparaît
* (perte de synchronisation).
*
* – Tout de suite après la longueur du message apparaît le type de message,
* en 2 caractères: “AN” = alphanumérique, “BI” = binaire, “FX” = fac-similé.
*
* – Le message SMT commence par un caractère SOH et se termine par un caractère
* ETX. Si tel n’est pas le cas, un message d’erreur apparaît (perte de synchronisation).
*
* – Si un message SMT est identifié, il est extrait et sort du tampon.
*
* – Comme il peut y avoir plus d’un message dans le tampon, cette fonction tourne
* en boucle (en extrayant des messages) jusqu’à ce qu’une erreur ou un message
* incomplet soit détecté.*
*
* RÉSULTATS: = 0 – Message non complet dans le tampon.
* < 0 – Erreur bloquante dans le format du tampon.
* > 0 – Succès: le ou les messages ont été extraits.
***************************************************************************************/
static int ExtractMsg(char *buffer, int *buflen)
{
int rc, msglen;
char msg[MAX_MSGSIZE+1];
return (rc);
}
/******************************************************************************************
* RECHERCHE D’UN MESSAGE (FIND MESSAGE)
* Vérifiez si le message complet se trouve au début du tampon.
* 1. Vérifiez les 8 premiers caractères, qui indiquent la longueur du message.
* 2. Vérifiez les 2 caractères suivants, qui indiquent le type de message.
* 3. Vérifiez si le message complet, défini dans la zone “message length”,
* se trouve dans le tampon.
* Codes de retour:
* 0 = message incomplet
* 1 = message complet
* -1 = erreur
******************************************************************************************/
static int FindMessage (char *buffer, int buflen, int *mlen)
{
char charlen[GTS_LENFIELD+1];
int intlen;
*mlen = 0;
*mlen = intlen;
return (1);
}
/******************************************************************************************
* VÉRIFIEZ LES LIMITES DU MESSAGE (CHECK MSG BOUNDARIES)
* Confirmez que le premier caractère après l’en-tête du point de connexion
* est SOH et que le dernier caractère du message (donné par la longueur du message)
* est ETX
******************************************************************************************/
static int CheckMsgBoundaries (char *buffer, int msglen)
{
return (1);
}
/******************************************************************************************
* SORTIR LE PREMIER MESSAGE DU TAMPON (SHIFT BUFFER)
* Sortez du tampon le premier message s’y trouvant. Après cela,
* soit le tampon est vide, soit l’intégralité ou une partie
* d’un nouveau message se place en début du tampon.
******************************************************************************************/
static void ShiftBuffer (char *buffer, int *buflen, int msglen)
{
int shiftlen;
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 191
L’appendice 4 a été retiré du présent supplément. Tous les éléments se rapportant à la sécurité en
matière de technologies de l’information figurent dans le Guide on Information Technology Security,
disponible à l’adresse http://www.wmo.int/pages/prog/www/documents.html.
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 193
La gestion des mots de passe est un sujet qui se rapporte à la sécurité en matière de technologies
de l’information, laquelle est traitée dans le Guide on Information Technology Security disponible à
l’adresse http://www.wmo.int/pages/prog/www/documents.html.
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 195
INTRODUCTION
L’Équipe d’experts pour les infrastructures de télécommunications a été chargée de trouver des
solutions à ce problème.
Le présent appendice contient une description provisoire des options disponibles et des
indications connexes qui permettent d’atténuer le problème et d’aider les Membres à mettre en
œuvre les options en question. Les directives incluses ne concernent que l’adressage IP.
L’Équipe d’experts va rédiger les amendements qu’il est proposé d’apporter au présent
supplément afin de tenir compte des nouvelles pratiques recommandées pour l’affectation
d’adresses IP.
Pour édifier un réseau relié à de nombreuses organisations dans divers pays du monde, il est
essentiel d’établir une norme pour le système d’adressage et d’affecter des adresses uniques à ces
organisations. Les administrateurs d’Internet ont défini le principe de base et créé des organes
officiels chargés de coordonner l’affectation d’adresses IP officielles. Actuellement, cette
responsabilité incombe à l’organisme responsable des inscriptions à Internet (Internet Assigned
Numbers Authority (IANA)) et à ses délégués régionaux, les registres Internet régionaux (Regional
Internet Registries (RIR)) compétents:
Dans ce système, ce n’est pas à l’OMM d’affecter des adresses IP. Le SMT n’étant pas conçu
comme un réseau unique relevant exclusivement d’une seule organisation, c’est le registre
Internet national ou régional compétent qui s’occupe de l’affectation des adresses.
Cependant, divers pays doivent faire face, désormais, au problème de la restriction de l’affectation
d’adresses IP version 4 (IPv4) et risquent d’avoir du mal à obtenir des adresses officielles. Le
problème n’est pas facile à résoudre à court terme et des mesures provisoires vont peut-être
devoir être prises pour permettre le développement du SMT. Les directives ci-après indiquent
comment relier des réseaux entre eux en utilisant ou non des adresses IP officielles.
196 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
Cette solution reste la meilleure si elle est réalisable. Il s’agit en gros de la procédure principale
expliquée dans l’actuel Guide sur l’utilisation des protocoles TCP/IP sur le SMT. Celle-ci suit toutes
les règles d’Internet et permet à une organisation de constituer un réseau cohérent disposant de
connexions avec Internet, le SMT et, éventuellement, d’autres organisations partenaires. C’est
aussi la configuration la plus facile à entretenir.
Pour relier deux pays en créant une liaison sur le SMT, les deux Services météorologiques et
hydrologiques nationaux (SMHN) doivent décider de celui qui va fournir l’adresse de la liaison.
La décision est d’ordre strictement pratique. Il n’existe pas de règle générale en faveur d’un
ensemble d’adresses par rapport à un autre.
Cette solution est très semblable à la précédente. Les adresses fournies sont officielles et toutes les
règles s’appliquent.
Il se peut que les deux organisations qui souhaitent se relier entre elles doivent faire appel à la
même entreprise de télécommunications.
Le nouveau protocole IP version 6 (IPv6) a été conçu en grande partie pour pallier le manque
d’adresses IPv4. Bien que ce protocole soit disponible et pris en charge par de nombreux matériels
de télécommunications du marché, sa mise en œuvre demande une planification soigneuse.
En particulier, les protocoles IPv4 et IPv6 ne sont pas compatibles sans l’usage de passerelles et,
pour l’instant, il manque plusieurs outils opérationnels pour qu’IPv6 puisse être utilisé pour le
SMT. Le passage à ce protocole est une tâche majeure qu’on ne peut pas imposer aux Membres
de l’OMM avant que l’industrie ne soit prête à l’assumer globalement.
Cette option n’est donc pas disponible actuellement. Elle n’est mentionnée ici que pour avoir un
tableau complet et sera réexaminée au cours des années à venir.
Plusieurs fournisseurs de matériel de réseau (Cisco, 3Com, Juniper) ont introduit dans leurs
configurations une fonction qui permet d’établir des liaisons sans qu’il soit nécessaire d’obtenir
d’adresses IP. On appelle généralement cette fonction “ip unnumbered” (IP non numéroté).
Cisco, par exemple, a publié un document intitulé Understanding and Configuring the ip
unnumbered Command (voir http://www.cisco.com/en/US/tech/tk648/tk362/technologies_tech_
note09186a0080094e8d.shtml pour de plus amples informations).
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 197
Cette fonction n’étant pas une fonction standard du protocole IP, il faut un matériel compatible aux
deux extrémités de la liaison pour la mettre en œuvre (situation la plus fréquente de toute façon).
On peut procéder au routage entre deux réseaux en reliant l’interface non numérotée à une autre
interface existante du routeur (soit avec un réseau local réel soit avec une interface de bouclage
virtuel). L’emploi de cette fonction risque de limiter la souplesse du routage.
Le document RFC 1918 – Address allocation for private Internets du groupe IETF (Internet Engineering
Task Force) présente une série d’adresses réservées à l’usage d’organisations exclusivement pour les
communications à l’intérieur des entreprises, sans connexion directe avec d’autres entreprises ou
avec Internet.
L’utilisation de ces adresses n’exige donc pas d’enregistrement officiel. Le mécanisme a pour
principale fonction d’offrir à une grande organisation un espace adresse plus vaste pour ses
opérations internes. Dès que l’organisation a besoin de procéder à des échanges avec d’autres,
une passerelle doit être traversée pour entrer dans une zone d’adresses officiellement affectées
afin de préserver la cohérence globale du réseau. Cette passerelle doit traduire les adresses
internes RFC 1918 en adresses IP externes officielles, qu’on obtient par le biais des organes
officiels. La fonction généralement exécutée par un routeur ou par un pare-feu qui procède à
cette traduction a pour nom traduction d’adresses réseau (Network Address Translation (NAT)). Elle
a aussi pour effet de concentrer plusieurs adresses internes RFC 1918 en un très petit nombre
d’adresses officielles, ce qui permet de protéger l’espace adresse officiel.
Bien que ce mécanisme puisse sembler intéressant de prime abord dans le cas présent, le SMT n’est
pas le réseau d’une seule entreprise. Actuellement, tout SMHN d’un pays Membre de l’OMM ou
toute organisation apparentée peut faire appel à RFC 1918 pour ses propres réseaux, ce qui risque
d’entraîner une affectation conflictuelle d’adresses si les réseaux sont reliés entre eux. Une
recommandation de l’OMM concernant l’utilisation de RFC 1918 est presque impossible à formuler,
car les SMHN peuvent déjà devoir respecter des directives de leur propre gouvernement, d’où un
risque de conflit avec une directive de l’Organisation. Toutefois, des pays reliés entre eux pourront
trouver un espace adresse adéquat avec RFC 1918 dans le cadre d’un accord bilatéral.
Cette solution est donc réalisable tant que les points suivants sont soigneusement envisagés,
prévus, respectés et suivis.
1. Il faut choisir soigneusement une série convenable d’adresses RFC 1918 pour les liaisons
entre organisations. Il est important que les adresses sélectionnées ne soient déjà utilisées
par aucune des organisations concernées.
2. Il faut veiller soigneusement à ce que les configurations de routage interdisent aux adresses
RFC 1918 de passer sur le réseau d’une autre organisation ou, pire, sur Internet.
3. Bien que cette solution puisse être satisfaisante entre quelques pays, elle ne peut pas être
élargie à un grand nombre de pays reliés directement entre eux, car le choix des adresses
RFC 1918 deviendrait alors de plus en plus compliqué.
4. L’IANA a réservé les blocs suivants de RFC 1918:
10.0.0.0 – 10.255.255.255 (préfixe 10/8)
172.16.0.0 – 172.31.255.255 (préfixe 172.16/12)
192.168.0.0 – 192.168.255.255 (préfixe 192.168/16)
Comme de nombreuses organisations utilisent déjà le bloc 10.0.0.0/8 de façon interne et
que le bloc 192.168.0.0/16 sert souvent d’adresse par défaut à plusieurs équipementiers, il
est recommandé, pour les liaisons du SMT, de faire exclusivement appel au bloc
172.16.0.0/12 si possible.
5. Il est aussi recommandé de diviser le bloc 172.16.0.0/12 en blocs de sous-réseaux de façon à
optimiser l’espace adresse. Pour cela, on peut établir les liaisons du SMT en sous-réseaux
d’adresse /30 bits en préfixe, ce qui permet d’affecter quatre systèmes hôtes à chaque liaison
(en laissant libres les adresses 1 et 2 pour désigner les deux extrémités d’une liaison donnée).
198 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
6. Les SMHN qui envisagent d’utiliser des adresses RFC 1918 devraient consulter tous les autres
SMHN avec lesquels ils sont susceptibles d’établir une liaison pour coordonner et planifier à
l’avance l’utilisation des sous-réseaux. En cas de conflits d’adresses, d’autres plans
d’affectation d’adresses peuvent être utilisés par accord bilatéral dans le cadre de RFC 1918.
L’Équipe d’experts pour les infrastructures de télécommunications souhaite être informée de
tels problèmes s’ils apparaissent afin d’affiner cette recommandation.
L’utilisation d’adresses RFC 1918 ne devrait pas poser de problèmes de sécurité si les points
ci-dessus sont bien respectés.
RECOMMANDATION
Toutes les options indiquées ci-dessus peuvent être utilisées sur le SMT, dans l’ordre de préférence
suivant:
L’emploi du protocole IPv6 sur le SMT n’est pas recommandé pour l’instant.
Il est clair que toutes les options qui n’exigent pas d’adresses IP officielles ne sont qu’un moyen de
contourner le problème du manque d’adresses et qu’il ne faut y recourir qu’avec prudence.
EXEMPLES DE CONFIGURATIONS
Router A:
!
interface Ethernet0
ip address 131.238.17.11 255.255.255.0
!
interface Serial0
description 64Kbps leased line to router B
ip address 131.238.18.01 255.255.255.252
encapsulation ppp
bandwidth 64
!
ip route 142.47.43.0 255.255.255.0 131.238.18.2
!
Router B:
!
interface Ethernet0
ip address 142.47.43.201 255.255.255.0
!
interface Serial0
description 64Kbps leased line to router A
ip address 131.238.18.02 255.255.255.252
encapsulation ppp
bandwidth 64
!
ip route 131.238.17.0 255.255.255.0 131.238.18.1
PARTIE II. PROCÉDURES D’EXPLOITATION DU SYSTÈME MONDIAL DE TÉLÉCOMMUNICATIONS 199
Généralités
Le courrier électronique (courriel) peut constituer un moyen très simple et très économique
d’échanger des bulletins météorologiques, en particulier pour la collecte de bulletins de données
météorologiques. Il convient toutefois de noter qu’il ne s’agit pas d’un service de bout en bout et
que la livraison des messages en temps voulu n’est pas garantie. De plus, le courrier électronique
n’offre, par nature, aucune garantie de sécurité.
Les directives qui suivent décrivent les méthodes utilisées pour envoyer des bulletins de collecte
de données et des bulletins météorologiques binaires par courrier électronique en réduisant au
minimum les risques en matière de sécurité.
Les centres qui appliqueraient cette procédure devraient s’assurer que les bulletins météorologiques
à ingérer dans le SMT respectent les procédures et les formes de présentation standard propres à
ce système.
1. Le corps principal des courriels devrait être libellé avec un jeu de caractères (encodage) que
puissent comprendre les centres récepteurs. Si le logiciel client de courrier électronique peut
être configuré, il est recommandé d’utiliser le code US-ASCII ou UTF-8, en l’absence d’accord
bilatéral.
2. L’expéditeur doit cependant savoir que le SMT n’accepte pas tous les caractères qu’il est
possible de transmettre. Le corps principal des courriels doit être libellé uniquement en
caractères de l’Alphabet international N° 5. L’emploi d’autres caractères, en particulier
L’ESPACE IMPOSÉ, doit être évité pour des raisons d’interopérabilité. Il est recommandé que
le bulletin météorologique figure dans le corps principal du courriel. Il peut aussi figurer dans
un fichier joint.
3. Le contenu du champ “De:” de l’en-tête devrait avoir fait l’objet d’un accord préalable avec
le centre récepteur.
5. Il est recommandé de ne faire figurer qu’un seul bulletin dans chaque courriel envoyé.
Toutefois, les centres récepteurs peuvent convenir d’accepter plusieurs bulletins (la limite
étant fixée à cinq bulletins) par courriel.
6. Le ou les bulletins météorologiques peuvent être envoyés soit sous forme de texte dans le
corps principal du courriel, soit sous forme de fichiers joints, mais pas sous ces deux formes à
la fois. Les données sous forme de texte devraient être envoyées dans le corps principal du
courriel. Les données binaires ne peuvent être envoyées que sous forme de fichiers joints.
Les fichiers joints devraient être codés en Base64 (norme MIME).
200 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
7. Quand un ou plusieurs bulletins météorologiques sont envoyés dans le corps principal d’un
courriel, il convient d’adopter le format suivant:
<Bulletin météorologique>
NNNN
où,
<Bulletin météorologique> correspond à un bulletin météorologique standard commençant
par un en-tête abrégé de type:
TTAAii CCCC YYGGgg [BBB]
texte du message
Une séquence de fin NNNN doit être placée après chaque bulletin météorologique.
Il ne faut faire figurer aucune autre information dans le corps principal du courriel à moins
d’un accord avec le centre récepteur. Ainsi, aucun texte d’information concernant le renvoi
automatique ou la réponse ne devrait figurer dans le corps du message.
Note: Le centre récepteur validera l’en-tête abrégé avant de traiter le bulletin météorologique.
8. Quand un ou plusieurs bulletins météorologiques sont envoyés sous forme de fichiers joints,
le format de ces derniers doit avoir fait l’objet d’un accord avec le centre récepteur. Cela peut
être le format décrit dans le supplément II-15 sous “Cumul de messages dans des fichiers”.
Le corps principal reste vide.
9. La taille totale de tous les fichiers joints ne doit pas dépasser 2 mégaoctets ou la valeur
convenue par accord bilatéral. Les fichiers joints doivent être codés en Base64 (norme
MIME).
Exemple
1. Pour réduire au minimum les risques en matière de sécurité, le centre récepteur devrait
valider l’en-tête figurant dans le champ “De:”, en consultant la liste d’adresses électroniques
convenues au préalable, avant d’envoyer les bulletins sur le SMT.
3. Le centre récepteur doit alors valider l’en-tête abrégé qui se trouve dans le champ “Objet:”
(s’il ne s’agit pas d’une <séquence de sécurité>) ou qui est extrait du ou des bulletins
météorologiques placés dans le corps principal.
5. Il est recommandé d’utiliser, pour recevoir des données SMT transférées, des comptes
courrier spécifiques affectés de noms qui auront été convenus à l’échelle bilatérale et de ne
pas recevoir de données SMT dans les boîtes à lettres personnelles.
Le courrier électronique n’offre, par nature, aucune garantie de sécurité. Pour réduire au minimum
le risque qu’un message soit soumis sans autorisation, il est recommandé que les passerelles
courrier électronique-SMT:
Il est donc recommandé que l’adresse électronique et/ou la <séquence de sécurité> convenues
soient gardées secrètes par les centres expéditeurs et récepteurs.
Généralités
Cette méthode peut être utilisée par un CMN comme un simple moyen de collecte de données.
Elle peut aussi être utilisée par un CRT ou un CMN pour ingérer des bulletins météorologiques en
cas de défaillance d’un moyen d’accès habituel. Cette méthode est censée offrir davantage de
sécurité, de ponctualité et de fiabilité que l’ingestion de courriels.
Conditions préalables
Tout fournisseur de données ayant l’intention d’envoyer des données à un CRT ou à un CMN qui
propose le service d’ingestion sur le Web doit en premier lieu établir un compte avec ce centre.
Un dispositif d’identification (consistant par exemple en la combinaison d’un identificateur
d’utilisateur et d’un mot de passe) doit être établi à des fins de sécurité. Dans la plupart des cas,
l’adresse IP de l’expéditeur ne peut être validée en raison de la traduction habituelle des adresses
et de la nature des éventuels scénarios de rechange.
202 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
Entrée de données
L’utilisateur doit saisir les données correspondant à tous les champs obligatoires de l’en-tête
abrégé ainsi que celles correspondant au corps du message. S’agissant des champs obligatoires,
des listes déroulantes peuvent être fournies afin de réduire les possibilités d’erreur. Le corps du
message doit être conforme aux normes de l’OMM.
Validation
L’interface d’entrée pour les bulletins Web devrait fournir un espace de saisie pour un seul en-tête
abrégé de type SMT. Elle devrait confirmer que:
a) Tous les champs obligatoires ont été remplis et qu’y figurent des informations valables;
b) Tous les champs facultatifs contiennent des informations valables ou n’ont pas été remplis;
c) Le champ CCCC est valable pour l’utilisateur authentifié du centre expéditeur;
d) Un seul bulletin est créé par entrée de page Web;
e) L’en-tête abrégé obtenu est conforme à toutes les normes pertinentes de l’OMM (code
alphabétique, séquences de fin, etc.).
Vérification du contenu
Avant que le message dûment formulé soit ingéré, l’interface d’entrée pour les bulletins Web
devrait afficher le message entier à l’intention de l’utilisateur et demander à ce dernier de
confirmer que le message est correct. Le créateur du message devrait avoir la possibilité de le
modifier avant présentation.
Sécurité
1.4 Les lignes spécialisées spéciales analogiques (c’est-à-dire les circuits de type
téléphonique) sont exploitées avec des modems conformément aux recommandations
UIT-T pertinentes. Il est recommandé d’utiliser des modems conformes à la recommandation
UIT-T V.34.
1.5 Aux termes d’accords entre centres/centres nodaux, il est possible d’établir, dans les
deux sens d’un circuit en duplex intégral, des voies supplémentaires à faible vitesse, notamment
une voie de retour pour le contrôle des erreurs.
1.7 Les circuits radio HF comprennent au moins deux voies de 3 kHz. Si nécessaire et
techniquement réalisable, on peut utiliser jusqu’à quatre voies de 3 kHz sur les circuits
radioélectriques HF, conformément aux recommandations UIT-R.
Les CMM et les CRT du réseau principal de télécommunications sont en mesure de fonctionner
en tant que nœud sur le RPT et d’assurer les fonctions nécessaires de nœud de transit sur le
réseau régional approprié de télécommunications météorologiques.
3. Réseaux régionaux
Les réseaux régionaux établis par les conseils régionaux sont compatibles avec les caractéristiques
du réseau principal de télécommunications (en ce qui concerne leur réalisation technique, les
204 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
circuits et les transmissions). Cette compatibilité est indispensable, en particulier pour assurer
l’efficacité de l’écoulement du trafic sur le SMT.
4. Réseaux nationaux
Les réseaux nationaux devraient être établis de manière à assurer l’acheminement efficace du
trafic sur le SMT dans les délais prescrits.
Les caractéristiques techniques indiquées ci-après sont appliquées aux équipements utilisés
pour les transmissions météorologiques par fac-similé analogique destinées à l’échange
international de renseignements sous forme d’images.
Si l’on regarde le document dans un plan vertical, la direction d’exploration-ligne est orientée
de gauche à droite, l’exploitation débutant dans le coin gauche supérieur et finissant dans le
coin droit inférieur de l’image. Chaque exploration est adjacente à la précédente et en dessous
de celle-ci.
LF
M=
π
dans laquelle L est la longueur de la ligne d’exploration, F est la densité d’exploration (ou
le nombre de lignes par unité de longueur).
Note: Le produit LF est appelé “facteur de coopération”. La spécification du module de coopération est
indispensable pour assurer une compatibilité entre l’émetteur et le récepteur. Ceux-ci peuvent avoir des lignes
d’exploration de longueur différente mais, si l’index est le même, le document sera reçu sans distorsion.
Il serait souhaitable que les appareils puissent accepter pour le moins des documents de
420 x 594 mm, en référence au format A2 de l’ISO.
La largeur totale de la ligne d’exploration (secteur actif plus secteur mort) est normalement de
477,5 mm.
PARTIE III. CARACTéRISTIQUES ET SPéCIFICATIONS TECHNIQUES DU 205
SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
Le diamètre nominal du tambour est de 152 mm. La longueur utile du tambour devrait être d’au
moins 660 mm.
Le secteur mort – partie de la ligne d’exploration qui ne peut être utilisée pour la transmission
d’un signal image – est de 4,5 % ± 0,5 % de la longueur de la ligne d’exploration.
Le signal transmis durant le passage du secteur mort devrait correspondre au “blanc”, mais il est
permis de transmettre une impulsion “noir” dans des limites qui ne doivent pas dépasser la moitié
de la durée d’exploration du secteur mort.
exprimée respectivement en lignes par minute ou en tours par minute. La vitesse d’exploration
est maintenue dans les limites de ±5,10 –6 de sa valeur nominale.
Note: Cette tolérance permet une distorsion oblique maximale d’approximativement 1/55 lorsque les postes
émetteur et récepteur fonctionnent avec la déviation maximale autorisée dans les deux sens. Une tolérance plus faible
qui réduirait la distorsion oblique maximale est souhaitable.
L’appareil récepteur est conçu de façon que l’opération de démarrage commence dès réception
soit du signal de sélection du module de coopération (voir section 5.2.2 ci-dessous), soit du
signal de mise en phase (voir section 5.2.3 ci-dessous). Aucun autre signal de mise en marche
n’est transmis.
675 Hz pour le module de coopération 288 (ou pour le module de coopération 576, avec
exploration d’une ligne sur deux).
5.2.3.2 La forme du signal devrait être soit symétrique, c’est-à-dire le signal “blanc” et le
signal “noir” ayant chacun une durée correspondant à la moitié de la ligne d’exploration, ou
asymétrique, à condition que, dans ce cas, le signal “blanc” et le signal “noir” aient chacun une
durée correspondant respectivement à 5 % et 95 % de la ligne d’exploration.
5.2.3.3 Les Membres publiant les détails de leur émission fac-similé y incluent la
description de l’émission du signal (symétrique ou asymétrique) de mise en phase.
5.2.3.4 La mise en phase est commandée par le front avant du signal “blanc”. Ce front
correspond, lors de la mise en phase, à l’entrée du rayon lumineux d’exploration dans le secteur
mort de la transmission suivante.
Environ 1 800 Hz pour les fréquences d’exploration de 60, 90 et 120 lignes par minute
(60, 90 et 120 tr/min);
Environ 2 600 Hz pour la fréquence d’exploration de 240 lignes par minute (240 tr/min).
Dans le cas où la fréquence d’exploration est de 240 lignes par minute (240 tr/min), les
transmissions sont effectuées avec le système à bande latérale résiduelle comportant
l’utilisation éventuelle d’un filtre asymétrique à l’émission.
Les fréquences correspondant au “noir” et au “blanc” ne varient pas de plus de 8 Hz durant une
période de 30 secondes et de plus de 16 Hz durant une période de 15 minutes.
Pour les transmissions en modulation d’amplitude, les appareils récepteurs sont conçus pour
permettre une réception correcte pour un niveau d’entrée compris entre 0 et –25 dBm, ce
niveau étant celui du signal “noir”.
Pour les transmissions en modulation de fréquence, le niveau d’entrée est compris entre 0 et
–35 dBm.
5.4.1 Pour la transmission des teintes intermédiaires, une distribution linéaire devrait être
observée, sur la base d’un nombre de teintes égal à 8, y compris les niveaux “noir” et “blanc”.
0 dB; –1,2 dB; –2,6 dB; –4,2 dB; –6,3 dB; –9 dB; –13 dB; –20 dB.
208 MANUEL DU SYSTèME MONDIAL DE TéLéCOMMUNICATIONS
6.1 Les caractéristiques techniques qui suivent sont appliquées à l’équipement pour
les transmissions de documents météorologiques codés qui est utilisé pour l’échange de
l’information graphique à l’échelon international.
6.1.2.1 Les normes suivantes, fondées sur la recommandation UIT-T T.4 – Normalisation
des télécopieurs du groupe 3 pour la transmission de documents, qui s’appliquent à un
document de format A4 de l’ISO sont utilisées:
6.1.2.2 Outre les normes applicables au format A4 de base, décrites au paragraphe 6.1.2.1
ci-dessus, il est possible d’utiliser les normes suivantes:
Selon le cas, il est possible d’utiliser des équipements du groupe 4 (G4) UIT-T (recommandation T.6).
Le débit binaire de transmission sur un circuit point à point est de: 2 400, 4 800, 7 200, 9 600 bit/s.
7.1 Pour les transmissions en fac-similé numérique non codé, l’équipement terminal
d’émission et de réception devrait être conforme aux normes fixées par l’OMM pour les
transmissions en fac-similé analogique qui se font à l’aide de convertisseurs analogiques
numériques.
7.2 Les signaux de télécommande devraient être conformes aux normes de l’OMM
(voir la section 5.2 qui précède) et être transmis sous forme numérique après conversion directe.
7.4 La fréquence d’exploration, le nombre d’éléments d’images dans une ligne complète,
le module de coopération et le débit binaire d’une voie discrète devraient être les suivants:
Fréquence d’exploration Nombre d’éléments d’images Module de Débit binaire
(lignes/min) dans une ligne complète coopération (bit/s)
60 2 400 288 2 400
120 1 200 288 2 400
240 1 200 288 4 800
60 2 400 576 2 400
120 2 400 576 4 800
240 1 800 576 7 200
Pour de plus amples informations, veuillez vous adresser à:
Organisation météorologique mondiale
7 bis, avenue de la Paix – Case postale 2300 – CH-1211 Genève 2 – Suisse
www.wmo.int