Rapport PFE Electrification Et Automatis
Rapport PFE Electrification Et Automatis
Rapport PFE Electrification Et Automatis
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DESS
APPL
I
E
CI
ENCES
QUÉES
Sous le thème :
SPIE Maroc
Le présent travail s’inscrit dans le cadre de notre projet de fin d’étude réalisé au sein SPIE Maroc. Il
consiste à élaborer l’étude technique du réseau moyenne tension, de plan de protection, de l’éclairage, de
l’installation électrique, de l’instrumentation, et de l’automatisation de deux nouvelles installations situées
au pôle minière de l’OCP de Khouribga destinées au traitement préliminaire, et stockage du phosphate.
Dans l’étude moyenne tension, nous travaillons sur le dimensionnement des câbles et des lignes aériennes
et le calcul du court-circuit en tenant compte des normes. Et finalement le plan de protection dans lequel
on élaborer notre propre note de calcul pour les réglages de protection HTA
L’étude technique de l’éclairage intérieur ainsi que l’éclairage extérieur permet d’optimiser l’emplacement
des luminaires, Une étude technique de l’installation électrique vise le dimensionnement des sources d’ali-
mentation et des câbles de liaison ainsi que la détermination des appareils nécessaires pour la protection,
cela en tenant compte des normes et des règlements en vigueurs.
L’étape final est l’établissement de l’analyse fonctionnelle du processus de traitement afin d’élaborer un
programme permettant la gestion automatique des deux stations.
Mots clés : Trémie Semi-mobiles, Laverie, moyenne tension, basse tension, installation électrique, Dimensionnement
électrique, Réseau aéro-souterraine, plan de protection, éclairage LED
Abstract
This work is part of our final project study conducted in SPIE Morocco. In witch we develop the techni-
cal study of the medium-voltage network, protection plan, lighting, electrical installation, instrumentation,
and automation of two new facilities in the mining division of the OCP Khouribga intended for preliminary
treatment and storage of phosphate.
In the average voltage studies, we worked on sizing of cables and overhead transmission lines and the
calculation of short-circuits, and finally the protection plan in which we develop our own calculation notes
of the protection settings in MV.
The technical study of indoor lighting and outdoor lighting optimizes the positioning of lights and to
determinate their power consumption, after that we did a technical study of the low voltage electrical instal-
lation and sizing of power supplies and the cables in order to determinate the protection equipment settings,
that taking into account the standards and regulations.
The final step is the establishment of the functional analysis of the hoppers process to develop the Grafcets
of the control of the two stations.
Keywords : semi-mobile hoppers, laundry station, Electric installation, Overhead-underground network, Medium
voltage installation, Low voltage installation LED Lightning
Pl
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Dédicace
Je dédie ce travail à :
Mes chers parents
Pour leurs sacrifices, leur soutien moral, et leur aide durant toute la période
de mes études.
Mes chers frères et ma chère soeur
Toute ma famille
Mes encadrants
Pour leur encadrement et la confiance qu’ils m’ont témoignés.
Mes professeurs et mes enseignants
A tous ceux qui m’ont aidé de près ou de loin, je leurs dédie cet humble
travail en reconnaissance de leur inestimable soutien durant ce long parcours.
Yacine a.a.
Dédicace
Je dédie ce travail à :
A mes chers parents
qui m’ont soutenu tout au long de mes études et à qui je ne rendrais ja-
mais assez.
A toute ma famille.
A tous les enseignants et collègues
de l’Ecole Nationale des Sciences Appliquées Khouribga
A mes amis.
Redouan k.
Remerciements
En préambule à ce mémoire, il nous est agréable de nous acquitter d’une dette de reconnaissance auprès
de toutes les personnes dont l’intervention au cours de ce projet a favorisé son aboutissement.
Avant tout, on remercie DIEU le Tout-puissant de nous avoir donné le courage, la volonté, la patience
et la santé durant toutes ces années d’études et que grâce à Lui ce travail a pu être réalisé.
Nous adressons nos remerciements les plus sincères à notre tuteur de stage, M. Abdelouahid El Youssefi,
pour leur soutien, leur judicieux conseils et le temps qu’il est bien voulu nous prodigué et sans qui ce mémoire
et ce projet n’auraient jamais vu le jour.
Nos remerciements vont également à M. Redouane Ayad, Mm. Amina Salah et à tous le personnel du
département industriel et tertiaire pour leur gentillesse et leur soutien durant toute la période de stage.
Nos chers remerciements sont destinés également à M. Ismaı̂l Lagrat qu’il retrouve ici nos profondes
gratitudes pour sa disponibilité, ses directives précieuses et ses conseils.
Nous tenons à remercier tous les membres du jury pour leurs bienveillances de vouloir juger notre travail.
Enfin, que toute personne ayant contribué, de près ou de loin, à la réussite de ce travail trouve ici
l’expression de nos sentiments les meilleurs.
Table des matières
Résumés 1
Dédicaces 2
Remerciements 4
Introduction générale 1
1 Présentation générale 2
1.1 Présentation de l’organisme d’accueil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.1.1 Historique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.1.2 Domaines d’activités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.1.3 Organigramme de SPIE Maroc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.4 Fiche technique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2 Département électricité industrielle et tertiaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.2.1 Bureau d’Etudes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.2.2 Le service PIA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.2.3 Le service IGE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.3 Description générale du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.3.1 Contexte du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.3.2 Description du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.3.3 Zone géographique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.3.4 Les intervenants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.4 Cahier des charges et planification . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.4.1 Planification du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
Conclusion générale 67
Bibliographie 68
Annexes 1
Liste des tableaux
T SM Trémie Semi-Mobile
P ES Poste Électrique HT/MT, existant
P ET Poste Électrique de Trémie
TC Transformateur de Courant
TT Transformateur de Tension
BT Basse Tension (selon les normes NF C 15-100 comprise entre 50V et 1000V)
MT Moyenne Tension (selon les normes NF C 13-200 comprise entre 1000V et 33kV)
HT Haute Tension (selon les normes NF C 13-200 comprise entre 33kV et 230kV).
CC Court circuit
TMT Tableau moyen tension
T GBT Tableau générale basse tension.
PC Prise de courant
E/S Entrés/Sorties
T OR toute ou rien
SCC Station de commande centrale
SLC Station de commande locale
NF Norme française
EN Norme européenne
IEC Commission Électrotechnique Internationale
AN SI Institut américain de normalisation
IEEE Institute of Electrical and Electronics Engineers
ISO International Organization for Standardization
INTRODUCTION GENERALE
Introduction générale
L’Office chérifien des phosphates de Khouribga s’est lancé dans des chantiers ambitieux de restructuration
et de mise à niveau de son production, en adoptant une politique qui tient compte de l’évolution économique
et technologique actuelle pour pouvoir répondre aux attentes du marché. Dans cette perspective, l’Office
chérifien des phosphates de Khouribga et JESA (Jacobs Engineering SA) ont lancé un appel d’offre concer-
nant l’installation de deux nouveaux postes semi mobile de traitement préliminaire du phosphate à EL
HALASSA, étant donné que l’offre lancé est un projet clés en main ; SPIE Maroc, FAM et STROC Maroc
sont entrés en collaboration afin d’obtenir cette opportunité.
C’est dans ce cadre que s’inscrit notre projet de fin d’études au sein de SPIE MAROC, qui consiste à faire
la conception et l’étude de l’alimentation électrique et d’éclairage de l’ installation des trémies semi-mobiles
ainsi que l’automatisation , cela en tenant compte des besoins, des normes et des règlements en vigueurs.
Durant les quatre mois de stage, nous avons collecté toutes les informations qui concernent le projet,
ainsi que la lecture des normes de dimensionnement des installations électriques avant d’entamer le travail.
Le présent rapport représente en grande partie notre travail effectué au sein de SPIE MAROC. Il est
architecturé suivant cinq parties faisant chacune l’objet d’un chapitre. Le premier chapitre présentera une
vue générale sur l’organisme d’accueil ainsi que la description de notre projet dans le but de déterminer le
planning de l’exécution de cette étude.
Puis la deuxième chapitre qui répondre à la question de l’électrification des postes des trémies semi-
mobiles, en étudiant les différentes scénarios possibles de l’alimentation de ces postes afin de déterminer à
l’aide des grandeurs électriques calculés, les modes de fonctionnement du réseau.
Le troisième chapitre est une extension de son prédécesseur, c’est une étude d’élaboration du plan protec-
tion du réseau HTA 5.5kV , ce plan doit assurer la protection des personnes et des bien en tenant en compte
les normes et les règlements en vigueurs. Ce chapitre finir par les calculs de réglage des relais de différents
niveaux de protection.
Le quatrième chapitre traitera le dimensionnement basse tension de chaque poste en commençant par
étudier l’éclairage pour estimer sa participation dans le bilan de puissance, afin de dimensionner les trans-
formateur HTA/BT, après ce chapitre présenter les notes de calculs des sections des câbles, court-circuit et
des chutes de tension pour le but de bien dimensionné la protection des équipements BT.
Et finalement le dernier chapitre présenter l’étude fonctionnelle des trémies et les Grafcets de fonction-
nement, pour conclure ce chapitre nous avons fait une étude technico-économique du solution de l’automa-
tisation de l’installation.
1
CHAPITRE 1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE
Chapitre 1
Présentation générale
Dans ce chapitre, on va parler de l’organisme dans lequel on a passé les 4 mois de stage, du projet sur
lequel on a travaillé et enfin du planning de travail abordé
1.1.1 Historique
• 1907 : La construction du port de Casablanca par la future Spie Batignolles (contrat signé par la
Compagnie Marocaine).
• 1942 : La création de SPIE-MAROC (succursale inscrite au RC le 11.07.1942).
• 1946 : La création de COMAFIPAR + prise de participation dans la société Chérifienne d’entreprises
Laurent Bouillet .
• 1968 : SPIE MAROC devient SPIE BATIGNOLLES MAROC (suite au rapprochement juridique en
France de SPIE et de la société de construction des BATIGNOLLES).
• 1974 : La création de CITRAM (suite au décret sur la marocanisation des sociétés).
– SPIE BATIGNOLLES : 50%.
– CITRAM : 50%.
• La création d’ELECAM suite au décret de marocanisation des sociétés.
– BATIGNOLLES MAROC : 50%.
– CITRAM : 50%.
• 1975 : La marocanisation de la chérifienne d’entreprises Laurent Bouillet, création de la société maro-
caine d’entreprises Laurent Bouillet (MELB).
• 1999 : L’acquisition de COMAFIPAR par le groupe SPIE (détenant 100
• 2003 : Les filiales marocaines de Spie : Elecam et Melb deviennent filiales de SPIE.
• 2010 : La fusion des sociétés ELECAM et MELB et naissance de SPIE Maroc.
2
CHAPITRE 1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE
Lignes et Postes :
Acteur prépondérant de l’installation clé en main des postes numériques et lignes THT / HT / MT,
SPIE Maroc met à la disposition de ses clients son expérience de la gestion de projets complexes et des
interventions spécialisées de mise à niveau ou d’extension.
Fabrication Métallique :
SPIE Maroc garantit à ses clients une qualité de produit et une capacité de production importante.
Maintenance Multi-technique :
SPIE Maroc maintient en l’état et exploite les installations techniques de patrimoines immobiliers et
industriels.
Génie climatique :
Climatisation, ventilation, filtration, désenfumage, plomberie-sanitaire, chauffage et fluides industriels,
protection incendie, froid industriel, isolation thermique, salles propres sous qualification, dépoussiérage
industriel. . .
Secrétaire Directeur
Général Général
3
CHAPITRE 1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE
Installations
Cellule
Générales Process Industriel Pompage
Responsable d’Etudes Responsable d’Etudes Automatisme
d’électricité Responsable
Responsable d’Etudes
4
CHAPITRE 1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE
PIA
Process Industriel Automatisme
Chef de service
IGA
Installation Générale d’Electricité
Chef de service
5
CHAPITRE 1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE
Les nouvelles techniques mises en œuvre permettent la réhabilitation des gisements exploités au fur et à
mesure de leur épuisement, aspect fondamental de la préservation de l’environnement.
La laverie d’El Halassa permettra une récupération maximale de gisement par l’extraction de toute la
série phosphatée et un enrichissement de toutes les couches à basses teneurs en phosphore.
Le projet consiste à construire deux unités de traitement : TSM1 et TSM2, assurant le concassage,
l’épierrage et le criblage puis le stockage du phosphate de la mine avant d’être acheminé vers les usines de
traitement à Jorf Lasfar, Durant le passage par l’installation, le minerai subit des traitements qui consistent
à le séparer des stériles.
La Figure 1.6 nous montre les différentes parties de l’installation de traitement TSM1 : Le traitement du
phosphate à la mine EL HALLASSA par plusieurs étapes assurées par les équipements suivants :
• Trémie de réception
• Équipements d’épierrage.
• Concasseur à double cylindres.
• Unité de criblage.
• Les convoyeurs d’acheminement.
• La mise en stock.
• La mise à terril.
Trémie de réception
La station dispose de camions, d’une capacité de 190 tonnes chacune, qui assurent le transport du minerai
à partir de la zone d’extraction vers la trémie de réception.
La trémie a une capacité de stockage de 225 m3 et une granulométrie de 1200 × 1200 mm pour l’alimen-
tation continue du tablier métallique.
Équipements d’épierrage
L’épierrage est la première opération que subit le produit provenant du chantier. Cette opération consiste
à séparer le phosphate des pierres et stériles. le batimant d’épierrage consiste de deux organe : Une tablier
métalique
Unité de criblage
C’est une unité de traitement mécanique qui consiste à séparer le minerai revenant de l’épierrage du
stérile dépassant un certain volume. Le produit passe à l’aide de vibreurs sur le crible de granulométrie
15 × 15 mm.
La mise en stock
Le produit passant du bâtiment de criblage est soit acheminé directement vers les usines de traitement à
travers les convoyeurs, soit stocké dans le parc de stockage avant d’être repris par la roue-pelle et acheminé
vers ces usines. L’opération de stockage est assurée par des engins spécifiques appelés stockeuses.
La mise à terril
C’est l’opération qui consiste à évacuer les stériles provenant de l’épierrage, et du criblage transportés
par des convoyeurs.
6
L’alimentation des équipements est effectuée grâce à trois postes électriques qui sont connus selon les
Salle de contrôle CAMION
190 T
Légende :
PONT
BASCULE
Tour
Trémie
Tablier
Convoyeur
7
CHAPITRE 1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE
L’installation Électrique
E
Convoyeur A1: 900/1050 /ℎ Convoyeur A2 : 900/1050 /ℎ
abréviations suivantes :
Convoyeur C2: 1600/1900 /ℎ
Convoyeur S10 : 1600/1900 /ℎ
STOCK D
yAcine a.a. : PFE
Ecole Nationale des Sciences Appliquées de Khouribga © 2014
CHAPITRE 1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE
L’emplacement des postes et des deux unités sont illustrés dans la figure suivante :
PET12 PES
PET1
PET2
FKI
HBENSALAH
MI
NEMERAHELAHRACHE
MI
NEELHALASSA
KHOURI
BGA
LAVRI
EELHALASSA
8
CHAPITRE 1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE
électriques.
Maitres d’ouvrage :
Client OCP : Office Chérifien des Phosphates
Bureau d’Ingénierie client JESA : JACOBS Engineering s.a.
Entreprise installation électrique SPIE Maroc SPIE Maroc
9
CHAPITRE 2. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION HTA
Chapitre 2
Etude et dimensionnement de
l’installation HTA
Nous allons consacrer ce chapitre à l’étude des différents scénarios d’alimentation des postes en se basant
sur l’étude de dimensionnement moyenne tension HTA .
2.1 Introduction
L’étude de l’installation consiste à déterminer précisément les sections des canalisations et leurs protec-
tions électriques en commençant par l’origine de l’installation pour aboutir aux circuits terminaux. Chaque
ensemble constitué par la canalisation et sa protection doit répondre simultanément à plusieurs conditions
qui assurent la sûreté de l’installation :
• Véhiculer le courant d’emploi permanent et ses pointes transitoires normales.
• Ne pas générer de chutes de tension susceptibles de nuire au fonctionnement de certains récepteurs,
comme par exemple les moteurs en période de démarrage, et amenant des pertes en ligne onéreuses.
L’étude d’une installation électrique se fait méthodiquement en respectant les étapes suivantes :
• Evaluation de bilan de puissance de l’installation .
• Détermination des sections de câbles .
• Détermination des courants de court-circuit .
• Dimensionnement des protections .
• Sélectivité des protections.
Avant d’entamer la partie de dimensionnement des câbles de l’installation HTA, nous devons tout d’abord
donner la description de l’installation afin de déterminer les différents scénarios possible.
10
CHAPITRE 2. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION HTA
PES
C1 PET12
(L4) (L1)
C2
(L2)
PET2 PET1
C3
C10
C8
C5
C4
C9
C6
C7
(L3)
Les disjoncteurs aux extrémités de La liaison en couleur rouge L3 sont ouverts d’où le sens d’écoulement
du courant est de PES vers PET2 et PET12, et de PET12 vers PET1.
Les disjoncteurs aux extrémités de La liaison en rouge L4 sont ouverts d’où le sens d’écoulement du
courant de PES vers PET12, et de PET1 vers PET2.
Les disjoncteurs aux extrémités de La liaison en rouge L2 sont ouverts d’où le sens d’écoulement du
courant de PES vers PET12 et PET2, et de PET2 vers PET1.
Les disjoncteurs aux extrémités de La liaison en rouge L1 sont ouverts d’où le sens d’écoulement du
courant de PES vers PET2, de PET2 vers PET1,et de PET1 vers PET12.
Pour calculer la section des câbles, et le chute de tension on travaillera évidemment avec le courant
d’emploi du départ le plus chargé pour ce faire, nous avons fait l’étude sur les quatre scénarios en
11
CHAPITRE 2. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION HTA
PES
PET12
C1
(L4) (L1)
C2
(L2)
PET2 PET1
C3
C10
C8
C5
C4
C9
C6
C7
(L3)
PES
PET12
C1
(L4) (L1)
C2
(L2)
PET2 PET1
C3
C10
C8
C5
C4
C9
C6
C7
(L3)
12
CHAPITRE 2. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION HTA
PES
PET12
C1
(L4) (L1)
C2
(L2)
PET2 PET1
C3
C10
C8
C5
C4
C9
C6
C7
(L3)
– Des conditions d’installation réelles de la canalisation, par conséquent du facteur de correction global
K .
– Des valeurs des courants admissibles des différents types de câble dans les conditions standard d’ins-
tallation.
La section technique S à retenir est la valeur maximale parmi les sections S1 , S2 et S3 . le Schéma
(Figure 2.5) donne la synthèse de la méthode :
13
CHAPITRE 2. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION HTA
contrainte thermique I
I cc max S 2 ≥ cc max t
k
vérification de la S = max ( S1 , S 2 , S3 )
chute de tension
éventuellement,
choix de la section
économique
Figure 2.5 – logigramme de détermination de la section minimale d’un câble en moyenne tension[?]
la puissance absorbée : La puissance absorbée par un récepteur est déterminée à partir de sa puissance
nominale multiplie par son coefficient de rendement µ et de son facteur de puissance cosϕ (Équation 2.1).
Pn
Sa = (2.1)
µ.cos(ϕ)
Puissance Publication,
d’utilisation : Tous
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écrite de à
nos pleine
services. puissance. C’est le
cas des moteurs par exemple. D’autre part tous les récepteurs ne sont pas utilisés simultanément. On définit
Guide de conception
alors deux coefficients, ku le des réseaux
facteur électriques industriels
d’utilisation, ks le facteur de Tsimultanéité,pour &D 6calculer
883 427/Ala puissance
14
CHAPITRE 2. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION HTA
Ensuite, on cherche la valeur de la section du câble dans le tableau de (Voir Annexe C.1.2), donnant
la section en fonction du courant admissible.
Remarque : le cahier des charges [9] limite le choix de la section maximale des lignes aériennes Almelec
à 576mm.
Application au cas d’étude : On prendra comme exemple de calcul de section, le câble PET1 C1 de
départ transformateur Normal. on a :
Sa = 1125KV A ; U = 5500V
d’où
IB = 118A
• Nature de l’âme du câble : cuivre.
• Nature de câble : tripolaire .
• Nature de l’isolant du câble : PRC.
• Mode de pose : sur chemins de câbles perforés mode de pose 13.
D’ où les valeurs des facteurs de correction suivantes :
K1 = 0.82 et K2 = 0.85
Les autres coefficients sont égales à 1. Le courant fictif dans la canalisation est égale à :
Iz = Ib .K1 .K2
= 169.43A
S1 = 35mm2
Le Tableau 2.2 donnent la synthèse de calculs des sections des câbles pour les postes PET1, PET2 ET
PET12 :
Les tableaux 2.3 et 2.4 donnent la synthèse de calculs de sections des câbles et lignes aériennes pour le
premier scénario : La Synthèse de calcul des sections des cables et lignes aériennes pour les autres scénarios
est faite dans L’Annexe C.1.4.
15
S1 = 35 mm²
CHAPITRE 2. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION HTA
Les tableaux ci-dessous donnent la synthèse de calculs des sections de câbles de poste
(PET1,PET2,PET12) :
Table 2.2 – calcul des sections de cables des postes
Poste Désignation ID P(kW) r FP Su(KVA) Ku Ks Sa(kVA) IB(A) K1 K2 Iz(A) n ST
Transfo. Normal PET1 C1 - - 0,8 2500 0,9 0,5 1125 118,1 0,8 0,9 169,4 1 35
Transfo. Secours PET1 C2 - - 0,9 2500 0,9 0,5 1125 118,1 0,8 0,9 169,4 1 35
MT 5,5kV
Transfo. Eclairage PET1 C3 - - 0,9 200 0,9 1 180 18,9 0,8 0,9 27,11 1 16
PET1
Convoyeur T2 M01 PET1 C4 160 0,9 0,85 209,2 0,75 1 156,9 16,47 0,8 0,9 23,62 1 16
Convoyeur T2 M02 PET1 C5 160 0,9 0,85 209,2 0,75 1 156,9 16,47 0,8 0,9 23,62 1 16
Mise à Terril PET1 C6 - - 0,9 250 1 1 250 26,24 0,8 0,9 37,65 1 16
Concasseur TR1 PET1 C7 315 0,9 0,85 411,8 0,75 1 308,8 32,42 0,8 0,9 46,51 1 16
Concasseur TR2 PET1 C8 315 0,9 0,85 411,8 0,75 1 308,8 32,42 0,8 0,9 46,51 1 16
Transfo. Normal PET2 C1 - - 0,9 2500 0,9 0,5 1125 118,1 0,8 0,9 169,4 1 35
Transfo. Secours PET2 C2 - - 0,9 2500 0,9 0,5 1125 118,1 0,8 0,9 169,4 1 35
MT 5,5kV
Transfo. Eclairage PET2 C3 - - 0,9 200 0,9 1 180 18,9 0,8 0,9 27,11 1 16
PET2
Convoyeur T2 bis M01 PET2 C4 160 0,9 0,85 209,2 0,75 1 156,9 16,47 0,8 0,9 23,62 1 16
Convoyeur T2 bis M02 PET2 C5 160 0,9 0,85 209,2 0,75 1 156,9 16,47 0,8 0,9 23,62 1 16
Mise à Terril PET2 C6 - - 0,8 250 1 1 250 26,24 0,8 0,9 37,65 1 16
Concasseur TR1 PET2 C7 315 0,9 0,85 411,8 0,75 1 308,8 32,42 0,8 0,9 46,51 1 16
Concasseur TR2 PET2 C8 315 0,9 0,85 411,8 0,75 1 308,8 32,42 0,8 0,9 46,51 1 16
Transfo. Normal PET12 C1 - - 0,85 1250 0,9 0,5 562,5 59,05 0,8 0,9 84,72 1 16
MT 5,5kV
PET12
Transfo. Secours PET12 C2 - - 0,8 1250 0,9 0,5 562,5 59,05 0,8 0,9 84,72 1 16
Transfo. Aux PET12 C3 - - 0,89 200 0,9 1 180 18,9 0,8 0,9 27,11 1 16
Demarreur C2 PET12 C4 315 0,9 0,85 411,8 0,75 1 308,8 32,42 0,8 0,9 46,51 1 16
Demarreur C1b PET12 C5 400 0,9 0,85 522,9 0,75 1 392,2 41,17 0,8 0,9 59,06 1 16
C4 Transfo.589,669
Eclairage 0,82
PET1 C3 - 0,85 - 0,82
0,9 1
200 0,9 1 1
0,9 1 18,9
180 961,38
0,8 227,11 185
1 35
PET1
C8 Convoyeur 379,096
T2 M01 0,82
PET1 C4 1600,850,9 0,88
0,85 1
209,2 0,75 1 1
0,9 1 16,47
156,9 618,06
0,8 223,62 195 35
Convoyeur T2 M02
379,096 PET1 C5
1 160 1 0,9 0,85
1 209,2
0,85 0,750,97
1
0,9 156,9 16,47
0,74 621,340,8 223,62 195 35
C10
Mise à Terril PET1 C6 - - 0,9 250 1 1 250 26,24 0,8 0,9 37,65 1 35
Concasseur TR1 PET1 C7 315 0,9 0,85 411,8 0,75 1 308,8 32,42 0,8 0,9 46,51 1 35
Concasseur TR2 PET1 C8 315 0,9 0,85 411,8 0,75 1 308,8 32,42 0,8 0,9 46,51 1 35
Transfo. Normal PET2 C1 - - 0,9 2500 0,9 0,5 1125 118,1 0,8 0,9 169,4 1 35
Table 2.4 –PET2
Transfo. Secours
calcul
C2
de sections
- -
des 0,9
lignes aériennes
2500
des liaisons pour Scé1
0,9 0,5 1125 118,1 0,8 0,9 169,4 1 35
MT 5,5kV
Convoyeur T2 bis M01 PET2 C4 160 0,9 0,85 209,2 0,75 1 156,9 16,47 0,8 0,9 23,62 1 35
Convoyeur T2 bis M02 PET2 C5C3 160 589,67
0,9 0,85589,67 117 1 156,9
209,2 0,75 2 16,47 0,8 0,9 23,62 1 50
Mise à Terril C9
PET2 C6 - 379,10
- 0,8379,10 250 181,6
1 1 1 26,24 0,8 0,9 37,65 1 50
250
Concasseur TR1 PET2 C7 315 0,9 0,85 411,8 0,75 1 308,8 32,42 0,8 0,9 46,51 1 35
Concasseur TR2 PET2 C8 315 0,9 0,85 411,8 0,75 1 308,8 32,42 0,8 0,9 46,51 1 35
Transfo. Normal PET12 C1 - - 0,85 1250 0,9 0,5 562,5 59,05 0,8 0,9 84,72 1 50
MT 5,5kV
Pour faciliterPET12
le calcul de- cette- section0,8nous 1250
avons développé un application
59,05 0,8 dans l’environne-
PET12
et
∆U
∆U% =
U
avec :
16
CHAPITRE 2. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION HTA
Remarque : Certaines sections choisies précédemment pour les lignes aériennes et les câbles sont supérieur
à la section de l’échauffement pour éviter les chutes de tension onéreux.
Nous avons aussi vérifié la chute de tension au démarrage des moteurs de postes PET1, PET2, en prenant :
cosϕ = 0.4
et le courant de démarrage
Id = 6 × In
Avec
In : le courant nominal
La valeur de la chute de tension admise au démarrage est 15% [1] : On constate d’après le tableau 3.2 que
les chutes de tension restent acceptables pour les trois scénarios Scé1, Scé2 et Scé3 puisque : ∆U/U ≤ 15%
Après l’étude des quatre scénarios, nous avons élu les trois scénarios Scé1, Scé2 et Scé3, en choisissant
la section la plus élevé des trois scénarios élus pour chacun des câbles Tableau C.31 et des lignes aériennes
Tableau C.32.
17
La valeur limite admise de chute de tension ∆U =8%.
Convoyeur T2 M01
Demarreur
PET2), en prenant : C2 PET1 C4
PET12 209,15
C4 21,955
0,53 2,43 0,40 2,34
7,64 4,76
10,56
PE
ConvoyeurDemarreur
T2 M02 C1b PET1PET12 C5 209,15
C5 0,85
21,955 11,32 0,72 7,96
11,02 11,34
13,64
Demarreur Res PET1PET12
Mise à Terril C6 C6 250 0,45
26,243 11,44 0,32 7,56
13,79
le courant nominal 10,49
14,22
Concasseur TR1 PET1 C7 411,76 43,224 2,75 2,15 7,32
La valeur de
Concasseur TR2la chute de tension
PET1 C8 admise
411,76 est43,224
15% : 2,75 2,15 7,32
Table 2.6 – calcul des chute de tension au démarrage des moteurs pour les quatre scénarios
Convoyeur T2 bis M01 PET2 C4 209,15 21,955 5,21 5,36 3,87
On remarque que les chutes de tension restent acceptablesScé(1)
pour les ΔU
scénarios
Désignation
Convoyeur T2 bis M02 ID
PET2 C5 Su(KVA)
209,15 In(A)21,955 ΔU %11,27 %9,16
Scé(2) ΔU %9,93
Scé(3)
Convoyeur T2 M01 puisque
(Scé1,Scé2,Scé3)
Mise à Terril PET1 ∆U/U
PET2 C4 250.mais21,955
C6 209,15
pour le quatrième
26,243 2,43 scénario2,34
12,10 (Scé4) la chute
9,58 de
4,76
10,50
tension dépasse
Convoyeur
Concasseur T2TR1M02la valeur PET1
PET2de C5
8%, ∆U/U
C7 209,15
411,76 21,955
43,224dû aux les11,32
lignes aériennes
8,84 4,70même si que
11,02 nous
13,64
6,21
Mise
avons à Terril
choisiTR2
Concasseur des sections PET1
PET2 C6
supérieur 250 26,243
à la section
C8 411,76 43,224de la contrainte
8,84 d’échauffement
11,44 13,79
4,70 en respectant
14,22
6,21
Concasseur
le cahier deTR1 charge pourPET1 C7 411,76
les sections maximal 43,224 2,75
des ligne aériennes ce qui2,15
amène à éviter7,32ce
Concasseur
On constate
scénario TR2 PET1 C8 411,76 43,224 2,75 2,15
que les chutes de tension restent acceptables pour les trois scénarios (Scé1, Scé2,
(Scé4). 7,32
Convoyeur T2 bis M01
Scé3) puisque ∆U/U PET2 C4 . 209,15 21,955 5,21 5,36 3,87
Convoyeur
Remarque1 : T2 bis M02 PET2 C5 209,15 21,955 11,27 9,16 9,93
Mise à Terril :
Remarque PET2 C6 250 26,243 12,10 9,58 10,50
Concasseur TR1 PET2 C7 411,76 43,224 8,84 4,70 6,21
Après l’étude
Concasseur TR2des quatre PET2scénarios,
C8 411,76nous avons
43,224 élu les trois
8,84scénarios (Scé1,
4,70 Scé2, Scé3), 6,21 en
choisissant la section la plus élevé des trois scénarios élus pour chacun des câbles et des
On constate
lignes que les chutes de tension restent acceptables pour les trois scénarios (Scé1, Scé2,
aériennes.
Scé3) puisque ∆U/U Table 2.7 . – les sections des cables des liaisons choisis
Canalisation Scénario Ib Iz n Sn L(m) ST
C1
Remarque : 2 968,76 1587,80 2 630 630 1260
C2 2 758,19 1242,67 2 400 20 800
2 758,19 1236,13 2 300 20
Après l’étude des quatre scénarios, nous avons élu les trois scénarios (Scé1, Scé2, Scé3),
C4 600
en
C5 3 379,10 543,90 1 240 20 240
choisissant
C7
la section
3 la plus élevé des trois
379,10 543,90scénarios 1élus pour chacun
240 des câbles
20 et des240
lignesC8aériennes. 3 758,19 1236,13 2 300 20 600
C10 3 758,19 1242,67 2 400 670 800
Canalisation Scénario Ib Iz n Sn L(m) ST
C1 2 968,76
Synthèse des sections de câbles choisies. 1587,80 2 630 630 1260
C2 2 758,19 1242,67 2 400 20 800
La méthode suivie pour calculer la section thermique SIcc :
C4 2 758,19 1236,13 2 300 20 600
ElleCanalisation Scénario du câble avant
suppose que la température Ib le court-circuit
Snest égale à la L(m) ST
température Admissible en
C5 3 379,10 543,90 1 240 20 240
C7C3 3 2 379,10 758,19543,90 181,6
1 240 300 20 363,2
240
C8C6 3 4 758,19 379,101236,13
18 2576 300 2000 20 576
600
C10 3 758,19 1242,67 2 400 670 800
C9 4 758,19 576 2000 576
C2 2 758,19 1242,67 2 400 20 800
C4 2 758,19 1236,13 2 300 20 600
C5 3 379,10 543,90 1 240 20 240
C7 3 379,10 543,90 1 240 20 240
C8
CHAPITRE 3 ET DIMENSIONNEMENT
2. ETUDE 758,19 1236,13 DE L’INSTALLATION
2 300 HTA 20 600
C10 3 758,19 1242,67 2 400 670 800
Avec : Transfo. Eclairage PET1 C3 - - 0,9 200 0,9 1 180 18,9 0,8 0,9 27,11 1 16
PET1
Convoyeur T2 M01 PET1 C4 160 0,9 0,85 209,2 0,75 1 156,9 16,47 0,8 0,9 23,62 1 16
Icc3max : courant
Convoyeur T2 M02 de court-circuit
PET1 C5 160 maximal
0,9 en A 209,2
0,85 ; t0,75
: durée
1 156,9du court-circuit
16,47 0,8 0,9en 23,62
s 1 16
Mise à Terril PET1 C6
S : la section thermique en mm - - 2 0,9 250
; K : coefficient de densité de courant1 16
1 1 250 26,24 0,8 0,9 37,65
Concasseur TR1 PET1 C7 315 0,9 0,85 411,8 0,75 1 308,8 32,42 0,8 0,9 46,51 1 16
la valeur de coefficient de densité de courant est donnée par le tableau 1de 308,8
Concasseur TR2 PET1 C8 315 0,9 0,85 411,8 0,75 32,42 C.1
l’Annexe 0,8 0,9 46,51 1 16
Transfo. Normal PET2 C1 - - 0,9 2500 0,9 0,5 1125 118,1 0,8 0,9 169,4 1 35
Transfo. Secours PET2 C2 - - 0,9 2500 0,9 0,5 1125 118,1 0,8 0,9 169,4 1 35
MT 5,5kV
Application On prendra
: Eclairage
Transfo. PET2leC3même-exemple
- que0,9
de calcul200de section,
0,9 1le câble
180 PET1 C1 de
18,9 0,8 0,9départ
27,11 transfo.
1 16
PET2
La section Transfo.
choisiSecours
est Sn = PET12
35mm C2 on’a- Sn >- S D’où
0,8la section
1250 a était
0,9 bien choisie.
0,5 562,5 59,05 0,8 0,9 84,72 1 16
Nous avons faitAux
Transfo. la vérification
PET12 C3de La - contrainte
- 0,89
thermique 200 après
0,9 le 1calcul
180des18,9 0,8 0,9
courants de 27,11 1 16
court-circuit
Demarreur C2 PET12 C4 315 0,9 0,85 411,8 0,75 1 308,8 32,42 0,8 0,9 46,51 1 16
maximal qui sera traité dans le paragraphe suivante,(voir l’Annexe C.1.6.)
Demarreur C1b PET12 C5 400 0,9 0,85 522,9 0,75 1 392,2 41,17 0,8 0,9 59,06 1 16
Après la vérification de la contrainte thermique de court-circuit les sections des cables des départs Ta-
bleau 2.9
Après la vérification de contrainte thermique Icc3 et la chute de tension qui seront vu
prochainement, nous avons pris les sections dans les tableaux ci-dessous :
Table 2.9 – les sections des cables choisis dans les postes PET1, PET2 ET PET12
Poste Désignation ID P(kW) r FP Su(KVA) Ku Ks Sa(kVA) IB(A) K1 K2 Iz(A) n Sn
Transfo. Normal PET1 C1 - - 0,8 2500 0,9 0,5 1125 118,1 0,8 0,9 169,4 1 35
Transfo. Secours PET1 C2 - - 0,9 2500 0,9 0,5 1125 118,1 0,8 0,9 169,4 1 35
MT 5,5kV
Transfo. Eclairage PET1 C3 - - 0,9 200 0,9 1 180 18,9 0,8 0,9 27,11 1 35
PET1
Convoyeur T2 M01 PET1 C4 160 0,9 0,85 209,2 0,75 1 156,9 16,47 0,8 0,9 23,62 1 35
Convoyeur T2 M02 PET1 C5 160 0,9 0,85 209,2 0,75 1 156,9 16,47 0,8 0,9 23,62 1 35
Mise à Terril PET1 C6 - - 0,9 250 1 1 250 26,24 0,8 0,9 37,65 1 35
Concasseur TR1 PET1 C7 315 0,9 0,85 411,8 0,75 1 308,8 32,42 0,8 0,9 46,51 1 35
Concasseur TR2 PET1 C8 315 0,9 0,85 411,8 0,75 1 308,8 32,42 0,8 0,9 46,51 1 35
Transfo. Normal PET2 C1 - - 0,9 2500 0,9 0,5 1125 118,1 0,8 0,9 169,4 1 35
Transfo. Secours PET2 C2 - - 0,9 2500 0,9 0,5 1125 118,1 0,8 0,9 169,4 1 35
MT 5,5kV
Transfo. Eclairage PET2 C3 - - 0,9 200 0,9 1 180 18,9 0,8 0,9 27,11 1 16
PET2
Convoyeur T2 bis M01 PET2 C4 160 0,9 0,85 209,2 0,75 1 156,9 16,47 0,8 0,9 23,62 1 35
Convoyeur T2 bis M02 PET2 C5 160 0,9 0,85 209,2 0,75 1 156,9 16,47 0,8 0,9 23,62 1 50
Mise à Terril PET2 C6 - - 0,8 250 1 1 250 26,24 0,8 0,9 37,65 1 50
Concasseur TR1 PET2 C7 315 0,9 0,85 411,8 0,75 1 308,8 32,42 0,8 0,9 46,51 1 35
Concasseur TR2 PET2 C8 315 0,9 0,85 411,8 0,75 1 308,8 32,42 0,8 0,9 46,51 1 35
Transfo. Normal PET12 C1 - - 0,85 1250 0,9 0,5 562,5 59,05 0,8 0,9 84,72 1 50
MT 5,5kV
PET12
Transfo. Secours PET12 C2 - - 0,8 1250 0,9 0,5 562,5 59,05 0,8 0,9 84,72 1 50
Transfo. Aux PET12 C3 - - 0,89 200 0,9 1 180 18,9 0,8 0,9 27,11 1 50
Demarreur C2 PET12 C4 315 0,9 0,85 411,8 0,75 1 308,8 32,42 0,8 0,9 46,51 1 50
Demarreur C1b PET12 C5 400 0,9 0,85 522,9 0,75 1 392,2 41,17 0,8 0,9 59,06 1 95
Pour les liaisons des sections des cables et lignes aériennes vérifies la contrainte thermique de court-circuit.
Remarque : les chute de tension calculé sur Équation 2.5 sont faite avec les sections final choisi.
19
CHAPITRE 2. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION HTA
V2
V3
donc équivalent à la somme de trois schémas monophasés (voir Figure 2.7) Avec :
E = Vd + Zd × Id 0 = Vi + Zi × Ii 0 = Vo + Zo × Io.
.
Figure 2.7 – schémas monophasés direct (1), inverse (2) et homopolaire (3) du réseau
Remarques générales : La source d’alimentation est un système triphasé direct, elle apparaı̂t donc
comme source de tension du schéma monophasé direct. Les schémas monophasés inverse et homopolaire
sont, à priori, dépourvus de source de tension.
l’impédance Zd est l’impédance directe d’un matériel, elle correspond à l’impédance mesurée lorsque l’on
applique trois tensions triphasées équilibrées directes (système de tension en régime normal) à ce matériel.
Elle est identique à l’impédance Zcc du matériel lors d’un court-circuit triphasé symétrique : trois tensions
triphasées équilibrées directes sont appliquées lors d’un court-circuit triphasé symétrique.
Le caractère symétrique des câbles, lignes et transformateurs entraı̂ne que l’impédance directe est égale
à l’impédance inverse pour ces matériels alors :
Zd = Zi = Zcc
20
CHAPITRE 2. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION HTA
courant de court-circuit triphasé Icc3 : Le calcul du courant de court-circuit triphasé Icc3 Équation 2.7
selon la norme NF 60-909 [3] :
c.Un
Icc3 = √ (2.7)
Zcc . 3
Avec :
Un : la tension entre phases avant l’apparition du défaut en V
Zcc : l’impédance équivalente du réseau amont vuedu point de défaut. en Ω
c: facteur de tension
le facteur de tension est pris égal à 1, 1 pour les courts-circuits maximaux et égal à 1 pour les courts-
circuits minimaux pour un réseau HTA [3]. Le courant de court-circuit triphasé est généralement le courant
le plus élevé qui peut circuler dans le réseau et ce qui est vérifié pour notre installation. Ainsi, on l’utilise
pour déterminer le pouvoir de coupure des disjoncteurs dans le réseau.
U
Iccb = (2.8)
Zd + Zi
On’a dans notre l’installation le court-circuit est éloigné de générateur donc [3] :
Zd = Zi
d’où √
U U 3
Iccb = =
2Zd 2
Ainsi, on utilise Iccb calcul pour déterminer les seuil de réglage des relais de protection dans le réseau.
U
Icc1 = (2.9)
Zd + Zi + Zo
Alors le calcul des courant de défaut à la terre n’as pas d’importance pour notre réseau.
Méthodologie de calcul : L’intensité du courant de court-circuit doit être calculée aux différents étages
de l’installation, et ceci pour pouvoir déterminer les caractéristiques du matériel de protection qui doit
supporter ou couper ce courant de défaut.
On détermine le type de court-circuit entraı̂nant la plus grande valeur qui est le court-circuit triphasé
Icc3 afin de calculer le pouvoir de coupure des disjoncteurs et la vérification de la contrainte thermique des
câbles, en effectuant le calcul juste en aval de l’appareil de coupure pour laquelle on calcule le pouvoir de
coupure PdC.
le courant de court-circuit biphasé Iccb est utilisé au réglage des relais de protection. La procédure du
calcul de ce courant comporte les étapes suivantes :
• On détermine le point en aval de l’appareil de coupure entrainant le plus faible courant de court-circuit
pour lequel la protection doit agir.
• On détermine la longueur de la boucle de défaut la plus importante, c’est-à-dire lorsqu’un défaut simple
biphasé apparaı̂t au point le plus éloigné de la zone protégée.
• On effectue le calcul du courant minimal.
21
CHAPITRE 2. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION HTA
Méthode des impédances : Elle permet de calculer avec une bonne précision tous les courants de court-
circuit (maximaux, minimaux, triphasés, biphasés, et monophasés) et les courants de défaut en tout point
d’une installation basse tension.
Elle consiste à totaliser séparément les différentes résistances et différentes réactances de la boucle de
défaut, depuis y compris la source jusqu’au point considéré, et à calculer l’impédance correspondante, ce
qui permet de déterminer les courants de court-circuit et de défaut correspondants et les conditions de
protections correspondantes contre les court-circuits et contre les contacts indirects
La disposition du réseau de distribution en HTA peut être généralisée selon la figure ci-dessous, et dans
laquelle on retrouve toujours les éléments voir Figure 2.8 :
La méthode consiste à décomposer le réseau en chaque tronçon et à calculer sa résistance R et sa réactance
X, pour les additionner arithmétiquement de façon séparée :
qX X
Z= ( R)2 + ( X)2
Q A B
~ 3
La puissance de court-circuit du réseau amont HTB est donnée par le distributeur d’énergie. Ainsi, on
calcule la résistance du réseau amont ramenée au secondaire du transformateur par selon la norme NF 60-909
[3] l’equation :
2
c.UnQ
ZQt = (2.10)
Scc .t2r
Avec :
UnQ : la tension primaire du transformateur en V
Scc : Puissance apparente de court-circuit maximal V A
tr : Rapport de transformateur tr = 60/5.5
ZQt : impédance amont du transformateur ramenée au secondaire
Le calcul donne :
ZQt := 35.97mΩ
On’a[3] : RQ = 0, 1XQ et XQ = 0, 995.ZQ donc :
RQ = 3.58mΩ et XQ = 35.79mΩ
Impédance du transformateur :
L’impédance ZT d’un transformateur vue du secondaire est donnée par la relation 2.11 :
2
UKT %UrT
ZT = (2.11)
SrT
Avec :
UrT : Tension entre phases à vise du secondaire du transformateur UrT = 5.5KV
SrT : Puissance assigné du transformateur. SrT = 10M V A
UkT % : La tension de court circuit UkT % = 10%V.
22
CHAPITRE 2. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION HTA
on trouve :
ZT = 0.302Ω
Et pour calculer la résistance RT du transformateur, on utilise la relation 2.12 :
2
PKT UrT
RT = 2 (2.12)
SrT
RT = 0.0242Ω
La réactance du transformateur : q
XT = ZT2 − RT2
Après l’application numérique on trouve XT = 0.198Ω
Impédance des câbles :
ρ = 22, 5Ω.mm2 /m
Appliquant la correction pour une température θ quelconque [11] sur la résistance linéique.
X = γL (2.14)
Remarque : La résistance des jeux de barres est négligeable pour le réseau HTA.
23
Zeq : l’impédance de court -circuit équivalente au point de court-circuit.
CHAPITRE 2. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT
Le tableau DE L’INSTALLATION
ci-dessous regroupe les résultats HTA
de calcul des courants de court-circuit maximal
relatifs aux différents points de liaisons entre poste pour le premier scénario (Scé1)
Le tableau ci-dessous regroupe les résultats de calcul des courants de court-circuit biphasé
relatifs aux différents points pour le premier scénario (Scé1).
Calcul du courant de court-circuit minimal Iccb
Tab : calcul des courants de court-circuit biphasé au point de liaisons (Scé1).
La valeur du courant de court-circuit triphasé est calculée par l’Équation 2.8. Les tableaux 2.11 et 3.5
regroupe les résultats de calcul des courants de court-circuit biphasé relatifs aux différents points pour le
premier scénario Scé1. Les résultats de calcul des courants de court-circuit biphasé relatifs aux différents
points pour le premier scénario Scé2 et Scé3 sont donnés sur X(Ω) l’AnnexeR(C.1.6.
Ω) Zeq(Ω) Iccb(A)
On prend le courant le court-circuit le PET12
plus faible
C1 possible, qui4E-06est le courant
0,015 biphasé - sur le point
- le plus
éloigné de la ligne, nous avons pris ces calcules en considération
Transfo. Normal afin de déterminer le
1,2928 0,3268 1,57121 1750,24 réglage des relais de
protection traité dans le chapitre qui suive.
PET12 C2 4E-06 0,015 - -
MT 5,5kV
Table 2.12 – calcul des courants de court-circuit biphasé aux départs des postes Scé1.
X(Ω) R(Ω) Zeq(Ω) Iccb(A)
PET12 C1 4E-06 0,015 - -
Transfo. Normal 1,2928 0,3268 1,57121 1750,24
PET12 C2 4E-06 0,015 - -
MT 5,5kV
Transfo. Secours 1,2928 0,3268 1,57484 1746,21
2
PET1 C3
T1
2.6 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons répondre à la question de l’électrification des postes des trémies semi-mobiles,
en étudiant les différentes scénarios possibles de l’alimentation de ces postes afin de déterminer à l’aide des
grandeurs électriques calculés, les modes de fonctionnement du réseau.
La chose qui n’était pas possible sans les calculs des sections minimales, court-circuit et chutes de tension
des quatre scénarios possibles d’alimentation des postes.
Après le choix des modes d’alimentation adaptés on passera dans le chapitre suivant à établir le plan de
protection et calculer les réglages des relais de protection.
25
CHAPITRE 3. ELABORATION DE PLAN DE PROTECTION
Chapitre 3
3.1 Introduction
Afin de répondre aux obligations de continuité de la fourniture d’énergie électrique, le processus d’élimination
du défaut doit respecter les principes de sélectivité dans les délais les plus brefs possibles. Les dispositifs
de protection surveillent en permanence l’état électrique des éléments d’un réseau et provoquent leur mise
hors tension (ouverture d’un disjoncteur), lorsque ces éléments sont le siège d’une perturbation indésirable :
court-circuit, surcharge, défaut d’isolement etc.
L’étude des protections des postes électriques se décompose en deux étapes distinctes :
• la détermination des réglages de chaque unité de protection, encore appelée coordination des protections
ou sélectivité.
Avant d’entamer la protection on doit déterminer le régime de neutre.
ZN C C C
Ik1
Ic
26
CHAPITRE 3. ELABORATION DE PLAN DE PROTECTION
Quelle que soit la nature et la valeur de l’impédance de mise à la terre, la tension entre le point de neutre
de la source équivalente et la terre est donc également nulle. Les tensions phase-terre correspondent à la
tension nominale simple du réseau.
Par contre, le type de la mise à la terre joue un rôle important en régime de défaut. En effet, lors d’un
défaut monophasé. La tension aux bornes de l’impédance de mise à la terre peut atteindre la tension simple.
Le courant de neutre In dans cette impédance dépend alors de sa nature.
le courant de défaut Id correspond à la somme vectorielle du courant de neutre et des courants capacitifs
homopolaires qui circulent dans les capacités phase-terre [5].
Difficultés et critères de choix Les critères de choix concernent de multiples aspects en particulier,
deux considérations techniques importantes sont contradictoires :
Réduire le niveau des surtensions : Des surtensions trop importantes sont à l’origine du claquage
diélectrique des isolants électriques, avec des courts-circuits comme conséquence.
Réduire le courant de défaut à la terre : Un courant de défaut trop élevé entraı̂ne toute une série
de conséquences : dégâts par l’arc au point de défaut ; en particulier, fusion des circuits magnétiques des
machines tournantes, danger pour les personnes, par élévation du potentiel des masses.
Nous constatons que la mise à la terre du neutre par une résistance est un bon compromis entre un
courant de défaut faible et des surtensions bien écoulées.Les protections sont simples, sélectives et le courant
Catalogue distribution électrique HTA/BT 2005
est limité.
Le choix de cette solution repose Pour les installations peu capacitif (l’influence du courant capacitif est
faible sur la valeur du courant
K030-K031.p65 30 de défaut) c’est le cas pour notre installation, 5/04/05, 19:07le courant capacitif global de
l’installation est inférieur à 100A. et afin de ne détériore pas les machine il est préférable de limiter par une
résistance Rl de Mise à la terre 30A [8].
27
CHAPITRE 3. ELABORATION DE PLAN DE PROTECTION
U
Rl = √ (3.1)
3Il
Avec :
U : la tension du réseau en V ; Il : le courant de limitation
Présentation
Appliquant l’Équation 3.1 pour l’installation de l’étude :
Guide de la protec
Rl = 100Ω
La continuité de service du départ en défaut est dégradée ; en effet, en cas de défaut terre, celui-ci doit
être éliminé aussitôt (coupure au premier défaut). Pour remédier à ces imperfections nous avons proposé une
série de scénarios qui vont assurer cette continuité de service.
Les dispositifs de protection surveillent en Introduction
Conclusion : A travers une comparaison permanence l’état électrique
des différentes modes de desmise
éléments
à la terre,Les
nous
butsavons
visés pardémontré
les dispositifs de protectio
dans ce chapitre que la solution que nous d’unavons
réseau et provoquent
adopté, qui est leleur mise
neutre hors estb participer
résistant, à la protection
la meilleure solution.des personnes co
Nous nous sommes appuyés sur cettetension (par exemple
étude pour démontrer l’ouverture d’un avantagesb éviter
les différents
les détériorations de matériel (un co
de notre solution, et fondre jusqu’à 5
moyenne tension peut faire
disjoncteur),
nous avons proposé une liste des scénarios lorsque ces
comme solution pouréléments sont de continuité
l’inconvénient de service
la température , et dépasser en son
de l’arc peut
cela dans le but de perfectionner notrelesolution
siège d’une perturbation
et remédier indésirable
à ce point faible. : b limiter les contraintes thermiques, diélectri
court-circuit, défaut d’isolement… sont soumis ces matériels,
b préserver la stabilité et la continuité de ser
Le choix d’un dispositif de protection
b protéger les installations voisines (par exe
3.3 Définition du Plann’est depas Protection
le fruit d’une réflexion isolée, dans les circuits proches).
mais une des étapes les plus importantes Pour atteindre ces objectifs, un système de
C’est le choix des éléments et de ladestructure globaled’un
la conception de réseau
l’ensemble de protection,dederapidité,
électrique. façonsélectivité
cohérente et
et fiabilité.
adaptée. Le système de protection se compose
A partir ded’une chaı̂nedu
l’analyse constituée des éléments suivants Figure 3.2 :
comportement Cependant, il faut être conscient des limites
des matériels électriques (moteurs, tout d’abord se produire pour qu’elle agisse.
La protection ne peut donc empêcher les pert
transformateurs…)
• Organes de coupure dans leur fonction d’élimination surdedéfauts
défaut et des
: disjoncteurs, interrupteurs
effets et leur durée. fusibles,
De plus, le choix d’une p
contacteurs-fusibles. phénomènes qui en découlent, le présent technico-économique entre la sécurité et la d
guide a pour but d’aider à choisir les électrique.
• Capteurs de mesure – courant et dispositifs
tension de protection les
– fournissant les mieux adaptés.
informations de mesure nécessaires à la
détection des défauts. Etude des protections d’un
L’étude des protections d’un réseau se déco
• Relais de protection, chargés de la surveillance permanente de l’état électrique du réseau,
b la définition jusqu’à
du système de protection, enc
b la détermination des réglages de chaque u
l’élaboration des ordres d’élimination des parties défectueuses, et leur commande par le circuit de
coordination des protections ou sélectivité.
déclenchement.
Définition du système de protect
C’est le choix des éléments de protection et
Commande de façon cohérente et adaptée au réseau.
Coupure
Le système de protection se compose d’une
suivants (fig. 1) :
b capteurs de mesure – courant et tension –
nécessaires à la détection des défauts,
Mesure Traitement
b relais de protection, chargés de la surveilla
Capteur du réseau, jusqu’à l’élaboration des ordres d
et leur commande par le circuit de déclenche
b organes de coupure dans leur fonction d’é
Relais de interrupteurs-fusibles, contacteurs-fusibles.
protection
Le plan de protection définit les dispositifs
Fig. 1 : chaîne de protection
défauts affectant les réseaux et les machine
Figure 3.2 – chaı̂ne de protection b les courts-circuits, entre phases et phase-t
b les surcharges,
b les défauts propres aux machines tournan
Les protections doivent présenter les qualités suivantes : Pour établir un plan de protection, les paramè
• Sensibilité adaptée à la valeur de la grandeur d’influence qu’il faut détecter. b l’architecture et la taille du réseau et ses d
b les schémas de liaison à la terre,
b les caractéristiques des sources de courant
• Rapidité et sécurité de fonctionnement compte tenu des circonstances externesbqui ne doivent
les types pas les
de charges,
influencer (conditions climatiques, configuration du réseau etc). b le besoin de continuité de service.
• Sélectivité pour n’éliminer que la plus petite fraction possible de l’installation. Détermination des réglages des u
Chaque fonction de protection est à régler afi
• Fiabilité qui est l’aptitude des protections à éviter les déclenchements intempestifs
dans et à assurerduleréseau
l’exploitation bon et pour tous les
fonctionnement en cas de défaut. Les valeurs de réglage adaptées sont issues
les caractéristiques détaillées des éléments
Ce type d’étude s’effectue maintenant coura
spécialisés ; le comportement du réseau sur
et les valeurs de réglage sont données pour
28 concernée.
CHAPITRE 3. ELABORATION DE PLAN DE PROTECTION
• Coût du système.
t Seuil de courant
Non Fonctionnement
fonctionnement temporisé
T
Temporisation
I
Is
t Seuil de courant
Non Fonctionnement
fonctionnement temporisé
T
Temporisation
I
Is 10 • Is
29
Sélectivité Sélectivité par
différentielle
CHAPITRE 3. ELABORATION DE PLAN DE PROTECTION
DE55253
Elle est réglée de façon à être plus sensible afin de détecter les faibles courants de défauts à la terre. Son
fonctionnement est similaire à la protection à maximum de courant phase. Mode de fonctionnem
la Mesure du courant résiduel estA faite pa soit par trois transformateurs de courant Toute dont les neutres d’amplitude
différence sont et de p
connectés, réalisant ainsi la somme Figure IA 3.5 soit par un Tore d’un défaut : la protection ne réagit
et est insensible à tout défaut exter
Irsd = I1 + I2 + I3 Le déclenchement instantané est p
Zone Le fonctionnement est possible à co
protégée 87 spécifiquement dimensionnés, renda
La stabilité de la protection différent
I1 pas de défaut interne à la zone proté
b courant magnétisant de transform
IB
I2 b courant capacitif de ligne,
b courant d’erreur dû à la saturation
B
I3
Il existe 2 grands principes selon le
b la protection différentielle à haute
Fig. 1 : principe de la protection différentielle
Irsd avec une résistance de stabilisation
b la protection différentielle à pource
aux circuits des courants IA et IB. L
dans la protection, et la stabilité de la
Figure 3.5 – mesure par 3 TC à la valeur du courant traversant (fig
IA IB I différentiel
Zone Seuil
DE55254
DE55256
protégée Is
3.4.3 Protection différentielle
Le principe de la protection différentiel consiste à comparer deux courants qui normalement sont égaux
. Toute différence d’amplitude et de phase entre ces Rs courants signale la présence d’un défaut : la protection I
ne réagit qu’aux défauts internes à la zone couverte et est insensible à tout défaut externe. Elle est donc
∆I
sélective par nature.
Le déclenchement instantané
Fig.est provoqué
2 : schéma de lorsque
protection∆I/I dépasse
différentielle un certaine
à haute seuil Figure
impédance 3.6. par résistance
Fig. 3 : stabilité
IA IB I différentiel
Zone
DE55255
DE55257
protégée
Seui
Is
∆I/I I
Il y a sélectivité des protections, si un défaut, survenant en point quelconque de l’installation est éliminé
Inconvénients
par l’appareil de protection placé immédiatement en amont du défaut et lui seul
b Le coût de l’installation est import
La qualité de la continuité de service dépend donc de la sélectivité des protections.
b La mise en œuvre du dispositif es
b Il faut prévoir une fonction de sec
Sélectivité temps-courant : Le principe repose sur la discrimination du seuil de fonctionnement en cou-
rant de deux relais consécutifs (protection ampérmétriques) mais également sur le temps à partir duquel les des deu
Comparaison
relais agiront (protection chronologique). b Protection différentielle à haute im
v les TC amont et aval doivent avoi
secondaire),
v la résistance de stabilisation est c
extérieur avec un TC saturé, et pou
30 v Le relais est relativement simple,
b Protection différentielle à pourcen
CHAPITRE 3. ELABORATION DE PLAN DE PROTECTION
A
IccA
IccB
la discrimination chronologique La Figure 3.8, Cette technique met en œuvre des relais temporaires à
temps constant sélectifs. Son application est relativement simple car elle consiste à retarder l’ouverture des
disjoncteurs en jouant sur le temps de fonctionnement de la protection ampèremétrique.
les deux disjoncteurs A et B placés en séries (donc traversés par le même courant) sont sélectifs si la
durée de coupure de B est inférieure au temps de non-déclenchement de A.
t C B A
TA
∆T
TB
∆T
TC
I
IsC IsB IsA IccC IccB IccA
max max max
tA : temps de non-déclenchement de A.
tB : temps de non-déclenchement de B.
Les temporisations déterminées pour obtenir la sélectivité chronométrique sont activées lorsque le courant
dépasse les seuils des relais.
L’inconvénient de ce procédé est que le temps d’élimination de défauts est d’autant plus long que celui-ci
est proche de la source où les courts-circuits sont les plus violents. Il faut donc minimiser l’intervalle sélectif
chronologique à l’ordre de 0,3 seconde [8], temps de coupure de disjoncteur.
31
CHAPITRE 3. ELABORATION DE PLAN DE PROTECTION
Remarque : les réglages calculés de toutes les protections sont fait sans tenir compte du rapport de
réduction des transformateur de courant (TC).
Défauts entre phases : Les départs sont équipés de protections à maximum de courante phase (ANSI
51). On prend le courant de court-circuit le plus faible possible, qui est le courant biphasé sur le point le
La sélectivité entre les différentes protections départs -arrivées est de type chronométrique (temps-
plus éloigné de chaque ligne de départ. L’intensité de réglage Ireg doit être inférieure à l’intensité du courant
courant).
de court-circuit biphasé. Généralement, on prend un coefficient de sécurité de 0,8 [5].
IrARR/IrDEP :le rapport du courant de réglage de l’arrivé sur le courant de réglage du départ .
Ireg = 0.8Iccb
Il faut que ce rapport vérifie la condition de sélectivité temps-courant .ce rapport doit être
La sélectivité entre les différentes protections départs -arrivées est de type chronométrique (temps-
supérieur 1.22 pour les TC de précision de 10% pour les protections temporisées en cascade.
courant).
Il faut que ce rapport vérifie la condition de sélectivité temps-courant .ce rapport doit être supérieur
.
1.22 pour les TC de précision de 10% pour les protections temporisées en cascade. Après les calculs on
trouve les réglages que nous avons proposé pour le premier scénario (Tableau 3.2), avec IrARR /IrDEP est
Premier
le rapport duscenario : réglage de l’arrivé sur le courant de réglage du départ, pour les autres scénarios
courant de
(Voir L’Annexe C.1.7).
Le tableau suivant représente les réglages que nous avons proposés des protections à
maximum de courant pour les différentes DEPARTS pour le premier scenario :
Table 3.2 – Ireg des protections à maximum de courant pour les différentes DEPARTS Scé1.
DEPART désignation RELAIS IccBmin (A) 0,8IccBmin (A) Ireg (A) IrARR/IrDEP
Transfo. Normal DEP-TRN RELAIS 11 1750,24 1400,20 1400,20 6,67
Transfo. Secours DEP-TRS RELAIS 12 1746,21 1396,97 1396,97 6,69
2
TT112
PPEPE
Convoyeur T2 bis M02 DEP2-T2-BIS M02 RELAIS 35 1224,75 979,80 979,80 2,30
PE
Tableau :Les réglage des protections à maximum de courant pour les différentes DEPARTS
32
Pour le
CHAPITRE 3. ELABORATION DE PLAN DE PROTECTION
Réglages de la temporisation : Pour les DEPARTS qui n’alimente pas un transformateur en adopte
une temporisation t = 0.1s. Pour les DEPARTS alimentant un transformateur :
La
Lamise
misesous
soustension
tension d’un
d’untransformateur
transformateur provoque une pointe
provoque une pointe de
de courant
courant transitoire
transitoire d’enclenchement
d’enclenchement
pouvant pouvant
atteindre jusqu’à 20 atteindre jusqu’à
fois le courant 20 foisavec
nominal le courant nominal avec
des constantes des constantes
de temps de seconde
de 0.1 à 0.7 temps
(Figure
de 0.1 à 0.7 seconde. ce phénomène est dû à la saturation du circuit magnétique qui provoque d’un
3.9). ce phénomène est dû à la saturation du circuit magnétique qui provoque l’apparition
courant magnétisant important . la valeur crête du courant est maximale lors d’un enclenchement effectué
l’apparition d’un courant magnétisant important . la valeur crête du courant est maximale lors d’un
au passage à zéro de la tension et avec une induction rémanente maximale sur la même phase .
enclenchement effectué auà passage
Ce phénomène correspond à zéro de
une manœuvre la tension
normale et avec une
d’exploitation du induction rémanente
réseau, il ne doit doncmaximale
pas être vu
sur launmême
comme défautphase . protections qui devront laisser passer la pointe d’enclenchement.
par les
Ic
Ce phénomène correspond à une manœuvre normale d’exploitation du réseau , il ne doit donc pas
être vu comme un défaut par les protections qui devront
−t laisser passer la pointe d’enclenchement.
iˆe (t) = Iˆe (t) × e τe
Tab : Temporisation
Le tableau des protections
3.4 représente (INSI51)
les réglages des transformateurs
des temporisations deavons
que nous l’installation ( scé1).
proposés des protections à
maximum de courant des différentes DEPARTS pour les trois scenarios :
Deuxième scenario :
33
CHAPITRE 3. ELABORATION DE PLAN DE PROTECTION
Le tableau suivant représente les réglages des temporisations que nous avons proposés des
protections à maximum de courant des différentes DEPARTS pour les trois scenarios :
Table 3.4 – Temporisation des protections à maximum de courant des départs pour toutes les trois scénarios
scenario1 scenario2 scenario3
DEPART RELAIS t(s) t(s) t(s)
Transfo. Normal RELAIS 11 0,1 0,1 0,1
Transfo. Secours RELAIS 12 0,1 0,1 0,1
PET12
Transfo. Aux RELAIS 13 0,1 0,1 0,1
Demarreur RELAIS 14 0,1 0,1 0,1
Transfo. Normal RELAIS 31 0,3 0,3 0,3
Transfo. Secours RELAIS 32 0,3 0,3 0,3
Transfo. Eclairage RELAIS 33 0,1 0,1 0,1
Convoyeur T2 bis M01 RELAIS 34 0,1 0,1 0,1
PET2
Convoyeur T2 bis M02 RELAIS 35 0,1 0,1 0,1
Mise à Terril RELAIS 36 0,1 0,1 0,1
Concasseur TR1 RELAIS 37 0,1 0,1 0,1
Concasseur TR2 RELAIS 38 0,1 0,1 0,1
Transfo. Normal RELAIS 21 0,14 0,14 0,5
Transfo. Secours RELAIS 22 0,14 0,14 0,5
Transfo. Eclairage RELAIS 23 0,1 0,1 0,1
Convoyeur T2 M01 RELAIS 24 0,1 0,1 0,1
PET1
Convoyeur T2 M02 RELAIS 25 0,1 0,1 0,1
Mise à Terril RELAIS 26 0,1 0,1 0,1
Concasseur TR1 RELAIS 27 0,1 0,1 0,1
Concasseur TR2 RELAIS 28 0,1 0,1 0,1
Remarque : Il faut tenir un intervalle de sélectivité chronologique entre un Départ et une Arrivée qui
Remarque
est de l’ordre de 0,3: seconde, temps de coupure de disjoncteur.
Pour éviter de trop longs délais de maintien de défaut, il est nécessaire de limiter les nombre de protections
Il faut
temporisées tenir un,etintervalle
en cascade le courantde de sélectivité chronologique
réglage ne doit pas excéder leentre
tempsun
deDEPART
la tenue desetcâbles
une ARRIVEE
au courant
de court-circuit ,ce qui est vérifié pour notre installation .
qui est de l’ordre de 0,4 seconde, temps de coupure de disjoncteur.
DéfautsPour le longs
éviter de :trop
phase-terre neutredélais
à la terre par résistance
de maintien au niveau
de défaut, il est du transformateur
nécessaire 60/5.5KV,
de limiter les
les nombre
départs, de
sont chacun équipés d’une protection à maximum de homopolaire (ANSI 51).
protections temporisées en cascade ,et le courant de réglage ne doit pas excéder le temps de
la tenue des câbles au courant de court-circuit ,ce qui est vérifié pour notre installation .
Réglages homopolaire : Le relais homopolaire est traversé par le courant capacitif IC égale à 3Io ,
Le courant capacitif résiduel sera maximum pour un défaut franc sur un autre départ . avec :
3Io = 3.Co .V ω
Défauts phase-terre = Ir
Neutre
Il importe à lapour
donc terreéviter
par résistance au niveauintempestifs
des déclenchements du transformateur 60/5.5KV.
, et avoir une sélectivité entre les départs, de
régler le Les départs,
relais sont chacun
de courant équipés
homopolaire d’und’une protection
départ à maximum
à une valeur de Ihomopolaire
supérieure (ANSI 51)
hr à celle du courant capacitif
de ce départ :
Réglages homopolaires : Ihr ≥ 3KIo
Avec : K ≥ 1 coefficient caractéristique du relais homopolaire en choisissant K=1.2 selon le guide de protec-
le relais[5].
tions électrique homopolaire est traversé par le courant capacitif Ic égale à 3.Io, Le courant capacitif résiduel
sera maximum
Le tableau pour unC.1.7
sur l’Annexe défautindique
franc sur
les un autre moyennes
valeurs départ. des capacités homopolaires C0 et les
courants résiduels des différents types de canalisations, les valeurs réelles des courant capacitif pour des
causes diverses peuvent s’écarter de 10% environ, pour des causes diverses, la présence d’un transfo HTA/BT
(un transfo HTA/BT est équivalent en point de vue capacitif à 200 à 500m de ligne aérienne)
le réglage du relais dépend de courant de capacité à la terre du départ considéré, la puissance de précision
, l’intensité nominale du TC, la consommation propre du relais, l’influence de la puissance, courant nominale
du TC et de la consommation propre du relais [5].
34
CHAPITRE 3. ELABORATION DE PLAN DE PROTECTION
les TC utilisés ont une puissance de précision de Ptc = 30V A, de plus le relais homopolaire a une
consommation voisine de Prh = 0.15V A.
d’où
I 2 = 0.125A
alors : I = 0.35A
I = 0.35A
= (0.3/5) × 100% × InT C
= 6%InT C
D’après les résultats de calcul des courants homopolaire les seuil de réglages des relais homopolaires des
D’où 𝐼 𝑟= 𝐼 𝐼 )
différents départs sur le tableau 3.5
Le tableau suivant représente les réglages des courants homopolaires des différents départs :
Table 3.5 – réglages des seuils des relais homopolaires des départs
DEPART désignation Canalisation RELAIS 3I0(A) 1,2ICo(A) Ihr(A)
Transfo. Normal DEP-TRN PET12 C1 RELAIS 11 0,006281629 0,007538 0,3
Transfo. Secours DEP-TRS PET12 C2 RELAIS 12 0,006281629 0,007538 0,3
2
T1
PE
Convoyeur T2 bis M02 DEP2-T2-BIS M02 PET2 C5 RELAIS 35 0,75379544 0,904555 0,91
Mise à Terril DEP-MAT-TR2 PET2 C6 RELAIS 36 0,65957101 0,791485 0,8
Concasseur TR1 DEP-CONC1-TR2 PET2 C7 RELAIS 37 0,062816287 0,07538 0,3
Concasseur TR2 DEP-CONC2-TR2 PET2 C8 RELAIS 38 0,062816287 0,07538 0,3
Transfo. Normal DEP-TRN-PET1 PET1 C1 RELAIS 21 0,006281629 0,007538 0,3
Transfo. Secours DEP-TRS-PET1 PET1 C2 RELAIS 22 0,006281629 0,007538 0,3
Transfo. Eclairage DEP-ECL-TR1 PET1 C3 RELAIS 23 0,006281629 0,007538 0,3
Convoyeur T2 M01 DEP1-T2-BIS M01 PET1 C4 RELAIS 24 0,122491759 0,14699 0,3
T1
PE
Le relais
3.6.2 Lesderéglages
courant homopolaire
des protectionsdoit avoir
deau moins laentre
liaisons mêmepostestemporisation que les relais à
maximum
Pour diminuerde courant
le tempsde phase si l’on
d’élimination ne veutpour
de défaut pasles
s’exposer à des et
liaisons L1,L3 déclenchements
L4,et pour la longueur de ces
intempestifs.
liaison qui dépasseAlors
500m nousnousavons
avonsproposés
adoptéd’utiliser
le mêmeune réglage de ladifférentielle
protection temporisation (ANSIque lesàprotections
87L) pourcentage
afinà d’avoir plus de précision
maximum de courant. à ce qui concerne la détection des défaut à la terre , activée lorsque le courant
différentiel dépasse un certain pourcentage du courant traversant, chaque extrémité de la liaison comporte
un Les
relais, les échanges
réglages d’information
des protections entre relais
de liaisons se font par fil pilote Pourcentage d’activation : 10%In .
ARIVEES:
Défauts entre phases :
PourLe les liaisonsdu(L1,
schémas planL2,
deL3, L4) la protection
protection des liaisonsest :équipée d’une protection à maximum de courant phase
(ANSI 51).
Le seuil de réglage Ireg doit être inférieure à l’intensité du courant de court-circuit biphasé.
35
condition de sélectivité.
Où :
CHAPITRE 3. ELABORATION DE PLAN DE PROTECTION
IrARR :le réglage du relais arrivée
IrDEP
Pour les: le réglagescenarios
différents du relais
ende la liaisons
trouve dontenl’arrivée
des liaisons cascade est
où ilde
estréglage IrARR
nécessaire de vérifier les conditions
de sélectivité, le rapport IrARR/IrDEP est supérieure 1.22 ce qui vérifie la condition de sélectivité [5], où :
IrARR :le réglage du relais arrivée et IrDEP : le réglage de relais de la liaison dont l’arrivée est de réglage
IrARR.
(Scé1) de la temporisation :
Réglages
Table 3.6 – réglages des seuils des relais homopolaires des départs Scé1
IlLIAISON
faut tenir désignation
un intervalle de RELAIS
sélectivité chronologique entre(A)
IccBmin un DEPART
Ireg (A) et une ARRIVEE
IrARR/IrDEP
DEP-PET12 RELAIS 1 11682,33
qui est de l’ordre de 0,3 seconde, temps de coupure de disjoncteur. 9345,86 1,22
L1
t(RELAIS3)=0.44s
Il faut tenirdésignation
LIAISON RELAIS chronologique IccBmin
un intervalle de sélectivité entre un(A)
DEPARTIreg (A) IrARR/IrDEP
et une ARRIVEE qui est de
l’ordre de 0, 3 seconde,
DEP-PET12 temps de coupure de disjoncteur.
RELAIS 1 En prenant
11682,33 l’exemple de
9345,86scénario Scé1 :
1,22
-La L1estest
liaisonL2ARR-PES l’arrivée du poste PET12 , alors la temporisation de la protection de L2: est
L1
de la temporisation de RELAIS
est la valeurARR-PET12-S 6 en effet
la protection,
tRELAIS3 = 0.44s
2498,61
L2 représente 1998,89 5,64
un départ de PET12.
La t(RELAIS2)=0.44+0.3=0.74s
liaison L1 est l’arrivée du poste PET12, alors la temporisation de la protection de L2 :
(Scé3)
tRELAIS2 = 0.3 + max(tDEP P ET 12 )
-La liaison L4 est l’arrivée du poste PET2, alors la temporisation de la protection de L2 est :
tRELAIS2 = 0.44 + 0.3 = 0.74s
La t(RELAIS7)=0.3
liaison
LIAISON L4 est + max(tDEP
l’arrivée
désignation PET2)
du poste PET2, alors la temporisation
RELAIS IccBminde(A)
la protection
Ireg (A) de L2 IrARR/IrDEP
est :
DEP-PET12 RELAIS
tRELAIS7 1 + max(t11557,94 9246,35 1,22
avec max(tDEP2) : la valeur supérieur des=temporisations
0.3 des
DEP 2)
protections
P ET des départs PET2 qui est
L1
le tableau récapitule
ARR-PESles temporisations des
RELAIS 7 protections des liaisons
2811,39 pour les
2249,11 différents scénarios
5,02 :
Table 3.7 – réglages des temporisations des relais homopolaires des départs
LIAISON désignation RELAIS t(Scé1) t(Scé2) t(Scé3)
DEP-PET12 RELAIS 1 0,74s 1,04s 0,4s
L1
Défauts phase-terre :
Les liaisons L2 et L3 sont chacun équipés d’une protection à maximum de courant homopolaire au niveau
de chaque disjoncteur à l’extrémité des lignes.
Défauts phase-terre :
36
résiduel de l’arrivée 3I0A : =
Lorsqu’un défaut à la terre affecte un départ, l’intensité 3I0d mesuré par son relais correspondant
à l’arrivée 3I0A en raison des courants capacitifs de l’ensemble des départs sains 3I_0ds est
CHAPITRE 3. ELABORATION DE PLAN DE PROTECTION
𝟑𝑰𝟎 =𝟑𝑰𝟎𝑨+𝟑𝑰𝟎𝒅𝒔
Le réglage :
Soit le coefficient β est le rapport entre le courant résiduel du départ 3I0d et le courant résiduel de l’arrivée
3I : réglage du relais homopolaire de l’arrivée se fait selon la formule suivante :
Le
0
3Iod
β =𝐼 𝑟
3IoA
𝐼 𝑟= , 𝐼
Lorsqu’un défaut à la terre affecte un départ, l’intensité 3I0d mesuré par son relais correspondant à
l’arrivée 3I0A en raison des courants capacitifs de l’ensemble des départs sains 3I0ds :
Où :
3Iod = 3IoA + 3Ids
𝑰h𝒓 est le seuil de réglage de l’arrivée
Le réglage du relais homopolaire de l’arrivée se fait selon la formule suivante :
𝑰h𝒓𝒎𝒂𝒙 est le seuil de réglage du départ le plus élevé
1.2 × Ihrmax
Ihr = max( ; 6%InT C ) (3.4)
β
Où Avec
: considération de la condition de sélectivité, La temporisation doit être supérieure à
Ihrcelle
:est lelaseuil
plusdeélevée
réglage deprotections
des l’arrivée des départs. Il faut tenir la même temporisation que celle
Ihrmax :est le seuil de réglage du départ le plus élevé
de la protection à maximum de courant des liaisons.
Avec considération de la condition de sélectivité, La temporisation doit être supérieure à celle la plus
élevée des protections des départs. Il faut tenir la même temporisation que celle de la protection à maximum
de courant des liaisons.
Scenario1 :
Alors les réglages des relais homopolaires pour la protection des liaisons dans le scénario Scé1 sont
présentés sur le Tableau 3.8, pour les autres scénarios (Voir L’Annexe C.1.7).
Le tableau suivant représente les réglages des relais homopolaires pour la protection des liaisons en
cas de scenario1 :
Table 3.8 – réglages des seuils des relais homopolaires des liaisons Scé1
LIAISON désignation RELAIS 3Io (A) 1,2ICo (A) Ihrmax depart (A) β Ihr (A) t(s)
DEP-PET12 RELAIS 1 0,00 0,00 0,30 - 0,30 0,74s
L1
Scenario2 :
Pour la protection de la liaison L1, L2 et L4, il est sélective puisque il est différentielle, il n’est pas besoin
de vérifier des conditions de sélectivité chronométrique avec des liaisons en cascade pour tous les scenarios.
Le tableau suivant représente les réglages des relais homopolaires pour la protection des liaisons en
cas deRéglage
3.6.3 scenario2 :des protections de l’arrivée transformateur 60/5.5kV
LIAISON entre
Défauts phases :
désignation On utilise
RELAIS une protection
3Io (A) à maximum de courant
1,2ICo (A) Ihrmax depart (A) β du relais Ihr
,le réglage doit(A) respecter
t(s)
la condition :DEP-PET12 RELAIS 1 0,00 0,00 0,30 - 0,30 0,4s
L1
Défauts phases terre : Mise à la terre en amont de l’arrivée par résistance raccordée au neutre sur
transformateur en appliquant l’Équation 3.4. avec 3IOds = 5.7A et IOA = 0.06A d’ou β = 95 et :
1.2IhrM AX
= 0.038A
β
Donc :
Ihrt = 0.3A
Par le même principe de sélectivité ampèremétrique on trouve que la temporisation est réglé à : t = 1.34s.
37
CHAPITRE 3. ELABORATION DE PLAN DE PROTECTION
Avec :
Es : Le
Seuil de déclenchement
tableau de l’échauffement
suivant représente les réglages que nous avons proposés pour le seuil de déclenchement
T : constante de temps dépend du transformateur
et la temporisation des relais à image thermique des transformateurs :
T aF : la temporisation du relais à l’état froid du transformateur
T aCH : la temporisation du relais à l’état chaud du transformateur
Seuil d’alarme = 100 % de l’échauffement
Ich/In : rapport de surcharge
Le tableau 3.9 représente les réglages que nous avons proposés pour le seuil de déclenchement et la
temporisation des relais à image thermique des transformateurs.
Table 3.9 – Les réglages des relais à image thermique des transformateurs
3.7Protection
Choix des moteurs :
du TC de protection
Le tableau
Les suivant représente
transformateurs de courant les sontconsignes de réglages
utilisés pour fournirdes protectionsaux
l’information desrelais
moteurs :
de protection et/ou
de mesure du courant, de la puissance, de l’énergie. Pour cela ils doivent délivrer un courant secondaire
Défauts Dispositif de protection adapté
proportionnel au courant primaire qui les traverse. IlsCode ANSI Indications de réglage
doivent donc être adaptés aux caractéristiques du
réseau : tension,
surchargefréquence et courant (Figure 3.10). Avec49RMS
image thermique : seuil de declenchement=115%de l'échauffement
Ip
Is
S1
S2
La tension assignée : La tension maximale assignée est la tension efficace du système auquel l’équipement
La fréquence assignée
est destiné. Elle est aussi appelée tension maximale de système.
La fréquence du réseau est de 50 Hz. Elle peut, en exploitation perturbée du réseau, varie
Courant primaire assigné Ipn : Valeur du courant primaire d’après laquelle sont déterminées ses condi-
47 et 52 Hz.
tions de fonctionnement. Valeurs normales : 10 – 12,5 – 15 – 20 – 25 – 30 – 40 – 50 – 60 – 75 A. Et leurs
multiples ou sous-multiples décimaux.
La tension assignée
La tension maximale
Courant secondaireassignée
assigné Isnest la tension
: Valeur efficace
du courant secondairedu système
d’après laquelle auquel l’équipement
sont déterminées ses e
conditions de fonctionnement. Valeurs normales : 1A ou 5A, cette dernière valeur étant préférentielle.
destiné. Elle est aussi appelée tension maximale de système.
Le rapport assigné de transformation Kn : Il est donné sous la forme du rapport des courants primaires
et secondaires Ip/Is.
Courant primaire assigné Ipn
Classe de précision : Désignation appliquée à un transformateur de courant dont les erreurs restent
dans des limites spécifiées pour des conditions d’emploi spécifiées.Les classes de précision normales des
Valeur du courant primaire d’après laquelle sont déterminées ses conditions de fonctio
transformateurs de courant pour protection sont : 5P ,10P, PX, TPX et TPY.
Valeurs normales : 10 – 12,5 – 15 – 20 – 25 – 30 – 40 – 50 – 60 – 75 A. Et leurs multiples
Puissance de précision P : Puissance apparente (en V A à un facteur de puissance spécifié) que le
multiples décimaux.
transformateur peut fournir au circuit secondaire pour le courant secondaire assigné.Valeurs normales : 2,5
– 5,0 – 10 – 15 et 30 VA
Courant secondaire
Facteur assigné
limite de précision FLP : Isn
Pour un TC de protection, c’est le rapport entre le courant limite
de précision assigné et le courant primaire assigné. Valeurs normales : 5 – 10 – 15 – 20 – 30.
Un TC protection doit saturer suffisamment haut pour permettre une mesure assez précise du courant de
Valeur du courant secondaire d’après laquelle sont déterminées ses conditions de
défaut par la protection dont le seuil de fonctionnement peut être très élevé. On demande donc aux capteurs
de courant un Facteur Limite de Précision (FLP), en général assez important. A noter que le relais associé
fonctionnement. Valeurs normales : 1A ou 5A, cette dernière valeur étant préférentielle
doit être capable de supporter des surintensités importantes.
39
CHAPITRE 3. ELABORATION DE PLAN DE PROTECTION
Les classes 10P et 5P sont fortement recommandées pour ce type de protection. Pour plus de précision
nous avons proposé la classe 5P.
Rct :La résistance interne de l’enroulement secondaire a 75C ◦ du transformateur de courant
RL : La résistance de de la filerie.
Rb : charge résistante pour Is = 5A on ’a Rb = 0.11Ω
La tension de coude Vkp : C’est la valeur, en fréquence nominale, de la tension appliquée aux bornes du se-
condaire, qui, en augmentant de 10%, provoque une augmentation maximum de 50% en courant magnétisant.
La tension de coude pour ce type de protection est calculée comme suit :
Avec :
Rct :La résistance interne de l’enroulement secondaire a 75C° du transformateur de courant il est pris
généralement de Rct = 0.2Ω.
RL : La résistance de de la filerie, il est pris comme valeur limite RL = 0.3Ω.
Rb : charge résistante pour Is = 5A il est pris généralement de Rb = 0.11Ω
Ix = min(IregR , If )
Ainsi, la puissance de précision sera calculé par cette formule :
If = 5.5A
P = 10V A
40
P=7.58VA
On prend la valeur normale supérieure :
On prend la valeur normale supérieure :
P=10VA
P=10VA
CHAPITRE 3. ELABORATION DE PLAN DE PROTECTION
Convoyeur T2 M01
M02 TC25 209,15 26 75 15 75/5A 1365,51 91,03 18,21 20 17,54
15,82 20VA
PE PE
Convoyeur T2 bis
bis M01
M02 TC35 209,15 26 50 10 50/5A 979,80 97,98 19,60 20 16,38
17,41 20VA
PE PE
Transfo. Normal TC11 1250 157 160 32 160/5A 1400,53 43,77 8,75 10 20VA
T1 T1
Transfo. Aux TC13 200 25 30 6 30/5A 433,68 72,28 14,46 15 17,05 20VA
PE PE
Transfo. Secours TC12 1250 157 160 32 160/5A 1400,53 43,77 8,75 10 15,02 20VA
Demarreur
Transfo. Aux TC14
TC13 934,641
200 118
25 480
30 96
6 480/5A
30/5A 9258,37
433,68 96,44
72,28 19,29
14,46 20 17,05
15 17,06 20VA
20VA
Demarreur TC14 934,641 118 480 96 480/5A 9258,37 96,44 19,29 20 17,06 20VA
Ip = K.Icc3max
Avec :
R √
K = (1, 02 + 0, 98 exp ×(−π )) 2
X
R : résistance en amont du disjoncteur et X : réactance en amont du disjoncteur
on trouve :
R √
P dF = Icc3max × (1, 02 + 0, 98 exp(−π
)) 2
X
D’après les calculs Le tableau 3.12 représente le calcul du pouvoir de coupure et de fermeture des différents
disjoncteurs .
41
CHAPITRE
Le tableau3.suivant
ELABORATION DE
représente le PLAN
calcul du DE PROTECTION
pouvoir de coupure et de fermeture des différents
disjoncteurs :
3.10 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons élaboration le plan protection du réseau HTA 5.5kV soit contre les défauts
phase-phase, défauts de surcharge ou les défauts homopolaire, le chapitre terminer par les calculs de réglage
des relais de différents niveaux de protection.
Ceci finir la partie qui concerne le réseau HTA et nous introduire pour étudier la partie suivante de
l’installation BT.
42
CHAPITRE 4. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION ÉLECTRIQUE BT
Chapitre 4
Etude et dimensionnement de
l’installation électrique BT
4.1 Introduction
L’étude et la conception d’une installation électrique doit avoir un double objectif : Garantir à l’utilisateur
une installation dont l’exploitation sera conforme à ses besoins et ses exigences. Et respecter les normes et
les règlements en vigueur.
Pour aboutir à ces objectifs, il y a une démarche à suivre et des règles à respecter qui se représentent
dans les points suivants :
• Dresser la liste des récepteurs utilisés en relevant leurs caractéristiques.
• Dimensionner les canalisations des câbles.
• Choisir le régime du neutre.
• Calcul des court circuit et choix d’appareillage.
• Validation des calculs par Caneco-BT.
Avant d’entamer la partie dimensionnement il faut faire une étude d’éclairage et des priser de courant,
afin d’estimer leurs participation dans le bilan de puissance.
43
CHAPITRE 4. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION ÉLECTRIQUE BT
• Les Passerelles des convoyeurs doivent être éclairées avec un éclairement de 50 lux tout en gardant une
bonne uniformité.
• Le choix des luminaires doit tenir compte des conditions de l’environnement d’une part, de leur
économie de l’énergie d’autre part.
IP x x
introduction de corps introduction de corps
solides liquides
Flux lumineux Φ : Énergie lumineuse rayonnée par une source par unité de temps. C’est un débit de
lumière. Cette grandeur sert principalement à qualifier photo métriquement les lampes et est exprimée en
lumens (lm), c’est leur puissance de rayonnement visible.
Éclairement E : Quantité de lumière émise sur une surface ou aussi flux lumineux par unité de surface.
Il est exprimé en (lux = lm/m2 )
Φ
E= (4.1)
S
Avec :
Φ : Flux lumineux émis par la lampe en lm ; S : l’aire de la surface éclairée en m2
Plan utile d’éclairage : C’est la surface de référence constituée par le plan sur lequel s’effectue nor-
malement le travail. En éclairage intérieur, sauf indication contraire, ce plan est par définition horizontal et
situé à 0, 85 m du sol. Dans notre cas, la poste est un espace délicat où on peut facilement perdre un outil
de travail à savoir : un tournevis, boulon..., d’où notre choix de prendre un plan utile de : 0 m
Uniformité : Il est important d’équilibrer correctement les niveaux d’éclairement dans les zones de
travail et les zones environnantes immédiates afin d’obtenir une uniformité des luminances. L’uniformité de
l‘éclairement est définie comme étant le rapport :
Emin
U= (4.2)
Emoy
Avec :
Emin : Éclairement minimum en lux ; Emoy : Éclairement moyen en lux
Méthode de dimensionnement
La détermination de l’éclairement initial : Avant de commencer le calcul, il faut déterminer le niveau
de calcul moyen à obtenir et cela dépend du type de local à éclairer, et des types d’activités exercées dans
le local. AnnexeB.1 Contient les éclairements moyens à maintenir selon la nature du local.
Le niveau d’éclairement dans un local n’est pas constant dans le temps. Il diminue progressivement
en raison de différents phénomènes tel que l’usure des lampes, l’empoussièrement et le vieillissement des
luminaires et des parois du local.
Alors l’éclairement initial doit tenir compte de toutes ces dégradations, en effet la norme Européenne de
l’éclairage définit que[4] :
44
CHAPITRE 4. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION ÉLECTRIQUE BT
et a = 0.5 pour les Locaux à faible empoussièrement, 0.75 pour les locaux à empoussièrement moyen et 2
pour les locaux à empoussièrement élevé.
La détermination du facteur d’utilisation fu : Le facteur d’utilisation est le rapport entre le flux qui
atteint le plan à éclairer et le flux fourni par la source, Ce rapport varie selon :
• Les Modes d’éclairage : direct (90% du flux lumineux est dirigé vers le plan de travail) ou indirect (plus
que 90% du flux lumineux est dirigé vers le haut.)
• Les facteurs de réflexion : selon la nature et la peinture des parois Annexe B.2
• Indice du local K : Soit un local de longueur L, de largeur l, de hauteur total hT , de hauteur du plan
utile est hu . et la distance entre le plan utile et le luminaire est l’hauteur de plan de travail h = hT − hu
alors[4] :
l.L
K = a. (4.4)
(l + L).h
Avec a = 1 pour le mode d’éclairage direct et 23 pour l’éclairage indirect.
Une fois l’indice K est calculé, on détermine le facteur d’utilisation fu d’après le tableau de L’Annexe B.3
Détermination du flux Total : Le flux total en lm à fournir peut être calculé avec l’équation :
E.Sutile .fd
Φtot = (4.5)
fu
Avec :
E: éclairent initial en lux ; Sutile : surface du plan utile en m2
fd : facteur de dépréciation ; fu : facteur d’utilisation
Le nombre du luminaire à utiliser est :
Φtot
N= (4.6)
n.Φu
Avec :
N : Nombre de luminaire à utiliser ; n: Nombre des lampes par luminaire
Φu : Flux unitaire émis par une lampe
45
CHAPITRE 4. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION ÉLECTRIQUE BT
1200 5030
400
600
5000
5000
4800
2400
6000
Figure 4.2 – Plan civil du local des armoires des automates PET12, vue RdC
Le local qu’on va choisir est nommé local des armoires des automates (Figure 4.2) dans la poste PET12,
ses propriétés sont les suivantes :
La longueur L = 6m
La largeur l = 5m
Hauteur totale hT = 5m
Hauteur de plan utile hu = 0m
Hauteur de plan de travail h = hT − hu = 5m
Éclairement initial 150 lux
fu = 0.31
la luminaire utiliser pour ce local est Allegra 32031/Inox de Φu = 5600lm alors le nombre de luminaires est
(Équation 4.6) :
Φtot
N= = 3.88
n.Φu
C’est-à-dire il faudra placer 4 luminaires pour ce local
46
CHAPITRE 4. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION ÉLECTRIQUE BT
Comparaison : En comparant les deux méthodes : méthode manuelle et à l’aide du logiciel DIALux en
constate qu’on aboutit aux même résultats, alors on peut continuer l’étude de l’éclairage avec DIALux.
Article 314.2.1 Socles de prise de courant : Le nombre de socles de prise de courant 16A alimentés
par un même circuit est limité à [2]
• 5 lorsque la section des conducteurs du circuit est de 1.5mm2 ; ou
• 8 lorsque la section des conducteurs du circuit est de 2.5mm2
Article 314.2.3 Éclairage : Chaque local doit comporter au minimum un point d’éclairage alimenté par
un circuit d’éclairage. Le nombre de points d’éclairage alimentés par un même circuit est limité à huit[2].
D’après ces règles on a fait la distribution des équipements de l’éclairage , prise de courant et tous les
récepteurs de l’installations.
Pour l’ensemble des plan des distribution PC et l’éclairage (Voir L’AnnexeB.4)
4.3.1 Définition
Puissance installée : c’est la somme des puissances nominales de tous les récepteurs de l’installation.
Puissance d’utilisation : les récepteurs ne sont pas forcément utilisés en pleine charge ni en même temps.
On définit alors deux facteurs : facteur d’utilisation Ku et le facteur de simultanéité Ks . La puissance
d’utilisation est nécessairement plus faible que la puissance installée. Son estimation permet d’évaluer la
puissance du poste source ainsi que la puissance souscrite.
47
CHAPITRE 4. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION ÉLECTRIQUE BT
SS7 = 73.06kV A
Le calcul de la puissance sera le même pour les autres consommateurs en aval du transformateur PET12
5,5/0,5kV puis on accumule la puissance afin de trouver la puissance totale que doit fournir le poste en pleine
charge.
Note : Vu que les puissances apparentes ont une représentation dans le plan complexe, la somme directe
donne des résultats erronés. Ainsi, le passage par la décomposition en élément imaginaire et réel est obliga-
toire, Il faut d’abord réaliser le calcul et la somme de la puissance active ainsi que la puissance réactive pour
retrouver la puissance apparente totale.
48
Chapitre III : Etude de l’installation
CHAPITRE 4. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT électrique ÉLECTRIQUE BT
DE L’INSTALLATION
D’après le Tableau 4.2 la somme des puissances d’utilisation est : ST = 811, 42kV A Le dimensionnement
du transformateur PET12 5, 5/0, 5KV doit tenir compte aussi des extensions prévisibles. On doit ainsi
multiplier la valeur de la puissance d’utilisation totale par le facteur d’extension. Les extensions prévues sont
de 25% alors Ke = 1.25, donc le résultat final est :
25, 50, 100, 160, 200, 250, 315, 400, 500, 630, 800, 1000, 1250, 1600, 2000, 2500(kV A)
On choisit donc la puissance normalisée juste supérieure qui est dans ce cas : 1250kVA
Le tableau suivant (Tableau 4.3) résume les valeurs majeures intervenant dans le choix du transformateur :
Le tableau suivant (Tableau 4.4) donne les puissances de tous les transformateurs de notre installation.
Pour accéder aux bilans de puissances en détail, Voir Annexe E.1
49
CHAPITRE 4. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION ÉLECTRIQUE BT
XX
T : liaison directe avec la terre. T : masses reliées directement à la terre.
I : Neutre est isolé ou fortement impédant. N : masses reliées au neutre de l’installation.
50
CHAPITRE 4. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION ÉLECTRIQUE BT
Régime IT
-La surveillance de
L1 L2 L3
l’isolement est
PE
N
-Il n’existe aucune -pas de coupure au obligatoire.
3 liaison électrique premier défaut
intentionnelle entre le
Masses
-Un service entretien
point neutre et la terre, -La continuité de équipé du matériel
à l’exception des service du départ en adéquat pour la
appareils de mesure ou défaut. recherche rapide du
de protection premier défaut
d’isolement est
nécessaire.
perturbations sont
PE
L1 L2 L3
Régime TN
L1 L2 L3
51
CHAPITRE 4. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION ÉLECTRIQUE BT
SECOUR
SOURCE
MCC 0.5V PET12
M M M M M M M M
MCC PET12TR001
COMPRESSEUR
S10-GC-13
S11-GC-14
S12-GC-19
S6-GC-15
S7-GC-16
S8-GC-17
S9-GC-18
M M M M M M M M
C C C C C C C C C C C C C C C C C C
C1B BIS-PAL-05
C1 B BIS-TR-03
S11-PONTR-03
C2 BIS-PAL-06
C2 BIS-TR-04
S12-PAL-11
S6-PAL-07
S7-PAL-08
S8-PAL-09
S9-PAL-10
S10-TR-05
S11-TR-06
S6-TR-07
S7-TR-08
S8-TR-09
S9-TR-10
S10-TA
S11-TA
M M M M M M M M M M M M M M M M M M
Le type L'influence La
Le mode de La nature de
d'éléments mutuelle des température
pose l'isolant
conducteurs autre circuits ambiante
Obtention du
coefficient K
In Iz Obtention du Section S du
courant Obtention de
Courant Courant câble
corrigé I'z la section
nominal admissible
52
CHAPITRE 4. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION ÉLECTRIQUE BT
Coefficients de correction :
Coefficient de la méthode de référence liée aux modes de pose : Les canalisations sont tirées dans
des chemins de câbles perforés profilés noyés dans la construction, Le tableau de la méthode de référence
(Voir Annexe E.4.1) indique la méthode de référence B (mode de pose 24A) ce qui correspond à un
coefficient K1 = 0.9
Coefficient de l’influence mutuelle des circuits jointifs : Le nombre de circuits jointifs est dans ce cas
supérieur à trois, ce qui correspond à un coefficient K2 = 0.7. Le tableau utilisé est dans L’Annexe E.4.2
Coefficient de l’influence du nombre de couche : Le cahier des charges [9] impose 4 couches sur le
chemin de câble, à partir du tableau de L’Annexe E.4.4, on relève K4 = 0.7.
Calcul du courant corrigé Iz0 : Le courant d’emploi IB peut être obtenu avec la formule 4.8 :
Sa
IB = p (4.8)
(3).U
Avec :
Sa : la puissance appelée en VA ; U : tension entre phases en V
Étant donné : Sa = 140kV A et U = 500V Le courant d’emploi est :
IB = 160.68A
Pour avoir le courant nominal, on prend la valeur normalisée juste supérieure. Le courant nominal est donc :
IB = 200A
la formule 4.9 permet de trouver la valeur du courant admissible .
IB
IZ0 (A) = (4.9)
K
Avec :
IB : courant d’emploi normalisé en A ; K : Coefficient de correction global
Dans le cas du moteur d’entraı̂nement du convoyeur S6 le courant admissible est
IZ0 = 553.03A
Section minimale
Pour déterminer la section minimale, on se place dans le tableau de L’Annexe E.4.5 dans notre cas sur
la ligne correspondant à la méthode de référence B et dans la colonne PR3 qui correspond à un câble PR à
trois conducteurs chargés.
Si la valeur qu’on cherche ne figure pas dans le tableau, ce qui est le cas, on divise le courant par deux
ainsi on aura deux câbles par phase. On choisit la valeur juste supérieure à la nouvelle valeur, ce qui permet
de trouver la section de chaque câble. Pour notre cas la section minimale du moteur d’entraı̂nement du
convoyeur S6 est égale à 2 × 120mm2 .
53
CHAPITRE 4. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION ÉLECTRIQUE BT
La chute de tension dans un tronçon de câble est donnée par L’Équation 4.10, on obtient la chute de
tension en % en multipliant ∆U par 100 100
Un en triphasé ou par Vn en monophasé.
MCC 380V
∆
∆
S6
54
CHAPITRE 4. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION ÉLECTRIQUE BT
R a= 0,1x ZQ Xa = 0,995x ZQ
x
Réseau amont Za =
Avec :
Un : tension composée nominale
Scc : puissance de court circuit du
réseau à haute tension en KVA
ZTr =
Transformateur
S = Puissance apparente du
transformateur (kVA).
XL=0,09 x L (câble
uni-jointifs)
XL=0,13 x L (câble
RL= uni-espacés)
XL=0,08 x L (câble
Liaison uni-trèfle ou
multiconducteurs)
Pour le calcul des courants de court-circuit, dans notre installation, on utilise la méthode des impédances,
même méthode qu’on a utilisé pour l’installation HTA chapitre 2. Cette méthode est la plus précise à
condition de connaı̂tre toutes les caractéristiques de la boucle de défaut, y compris celles de la source
d’alimentation.
Les éléments R et X dépendent des éléments constituant l’installation. Les différentes expressions de R
et X sont illustrées dans le tableau suivant (Tableau 4.7) :
Par cette méthode le courant de court-circuit Icc3 est égal à (Équation 4.12) :
c.m.Un
Icc3 = √ p P P (4.12)
3. ( R)2 + ( X)2
Avec :
Icc3 : courant de court-circuit triphasé en A ; c: facteur de tension pris égale à 1.05
m: facteur de charge pris égale à 1.05 ; Un : tension nominale entre phases en V
P P
R: somme des résistances en Ω ; X : somme des réactances Ω
55
CHAPITRE 4. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION ÉLECTRIQUE BT
de court-circuit SKQ
(1.05.Un )2
TR 5,5/0,5KV
ZQ = (4.13)
SKQ
L’application numérique de l’Équation 4.13 donne ZQ = 0.55mΩ
(m.Un )2 U %
20m
ZT r = . (4.14)
TR500/380V
Sn 100
Impédance de la liaison câble vers TGBT 500V Il s’agit là d’un câble en cuivre
4mm²
Icc3T R2 = 3.57kA
Impédance de la liaison câble vers la Treuils de relevage Il s’agit là d’un câble en cuivre et multi-
conducteur d’une section de 4mm2 et de longueur de 125m,
Z = 605, 48mΩ
Appliquant l’Équation 4.12 pour calculer courant de court-circuit maximal au niveau niveau de ce récepteur
est :
Icc3S6 = 0.4kA
Les résultats de ce exemple sont résumé dans le Tableau 4.8, Pour le reste des résultats de l’etude Voir
L’Annexe E.2
56
CHAPITRE 4. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION ÉLECTRIQUE BT
Calibre In : Le calibre doit être au moins égal à IB = 3, 04A. Parmi les choix possible nous choisirons un
disjoncteur IC60N de calibre 4A.
Pouvoir de coupure P dC :
P dC ≥ ICC3 ⇒ P dC ≥ 0, 25kA
. Donc le pouvoir de coupure du disjoncteur IC60N (Figure 4.9) est de 6kA.
IB ≤ Ir ≤ IZ
Dans notre cas : 3, 04 ≤ Ir ≤ 4A. Nous prendrons : Ir = 3, 5A. Le choix des disjoncteurs de tous les
récepteurs de l’installation est attaché à L’Annexe E.5
57
CHAPITRE 4. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLATION ÉLECTRIQUE BT
t(s) C60N-C-4A
1000
100
10
0.1
0.01
1 10 100 1000 10000 I(A)
4.9 Conclusion
Dans cette partie nous avons dimensionné toutes les canalisations de notre installation, en déterminant
tout d’abord la section minimaleSn pour les différentes liaisons, puis nous avons vérifié les chutes de tension
dans les canalisations. Ensuite nous avons calculé le courant de court circuit dans les différents câbles pour
arriver enfin à choisir les protections adéquates.
Finalement il faut signaler que l’utilisateur du logiciel Caneco-BT doit avoir à la fois un esprit technique
et critique afin d’aboutir à des résultats et dans une durée plus courte. Ceci, en consultant parallèlement les
catalogues pour optimiser le temps et le coût de l’installation.
Après avoir validé cette étude BT qui assure l’alimentation des différents equipments des trémies, nous
passerons dans le chapitre suivant à automatiser ses trémies.
58
CHAPITRE 5. ETUDE DE L’AUTOMATISATION
Chapitre 5
Etude de l’Automatisation
5.1 Introduction
L’automatisation des processus est un facteur décisif pour augmenter le rendement et la sécurité des
personnes et des biens. On entend par un système automatisé tout système qui s’exécute tout seul sans
intervention humaine
Dans cette partie nous avons établir l’analyse fonctionnelle du processus de traitement, afin d’élaborer
un programme permettant la gestion automatique des deux stations.
Premièrement nous avons dressé le bilan des E/S de Trémie TSM1, puisque les deux stations identiques,
Après nous avons fait une étude fonctionnelle basé sur le cahier des charges, qui nous permettre par la suite
d’élaborer les Grafcets de fonctionnement. Après nous avons terminé par une étude technico-économique qui
résulte de choisir le solution API le plus adapté.
59
CHAPITRE 5. ETUDE DE L’AUTOMATISATION
Trémie
(1)
Extracteur
Ramasse
miette
Scalpeur
(2)
Concasseur
(3)
Crible
(2)
Vers mise à Terril
Vers stock
Vers mise à Terril
évacue le minerai de phosphate et les autres éléments de la sortie de la trémie vers le crible à rouleaux.
Le crible à rouleau (Figure 5.2 (3)) sépare le phosphate grâce à un intervalle entre les rouleaux d’environ
50mm. Les roches surdimensionnées tombent dans le concasseur et seront broyés à une taille de particule
inférieure à 250mm dans 90% des cas.
Pour éliminer la poussière, un système de pulvérisation d’eau peut être installé. Ses orifices de pulvérisation
doivent être situés entre la sortie d’évacuation de transporteur et le crible à rouleau ainsi que dans le broyeur
à deux cylindres. Des convoyeurs de déchargement vont conduire ensuite les matériaux résultant vers leurs
destinations.
60
CHAPITRE 5. ETUDE DE L’AUTOMATISATION
Le démarrage : Dans le cas normal, le démarrage de la voie de transport respective se déroule en mode
automatique. Par conséquent, les sélections pré-requis pour la voie de transport doivent être effectuées, suivie
par la mise en place par l’automate. Si l’un des composants impliqués dans la voie de transport sélectionnée
ne satisfait pas une condition de sécurité ou de bon fonctionnement, le démarrage de l’unité de concassage
n’est pas possible.
Si un interrupteur de sécurité est déclenché par un seul composant, le processus de démarrage est
immédiatement annulé. Les unités déjà activées restent en service. Le Redémarrage du processus est pos-
sible dés que le signal envoyé par les interrupteurs de sécurité est éliminé. Le temps de démarrage est réduit
puisque les unités déjà en service n’ont pas besoin d’être redémarrées.
Lors d’un démarrage normal, le convoyeur démarre en premier. Avant son démarrage, une alarme et un
voyant clignotant sont activés pendant un temps défini. Après que cet appareil fonctionne normalement,
l’alarme s’arrête et l’unité suivante en amont démarre d’une manière similaire et ainsi de suite jusqu’à
ce que l’installation complète de concassage est en fonctionnement. (Voir la Figure 5.3 ci-dessous pour le
démarrage normal et les temps d’arrêt) Après que le transporteur d’évacuation soit en fonctionnement, les
feux clignotants doivent rester actif aussi longtemps que la machine de concassage est en fonctionnement.
Pendant le fonctionnement normal, l’alarme s’enclenche pour 2 secondes à 120 secondes d’intervalle.
30s
16s
30s
16s
L’arret : L’arrêt peut être enclenché manuellement par un opérateur à partir de la salle de contrôle local
(SCL) où automatiquement en cas de trouble.
L’alimentation de la matière est interrompue, puis les convoyeurs sont vidés avant d’être arrêté. Il faut
toujours s’assurer que le convoyeur en question ne fait pas partie d’autre route de déchargement qui n’est
pas encore vidée.
Si une erreur survient, l’unité affectée ainsi que toutes les unités qui l’alimentent doivent être mises hors
fonctionnement le plus rapidement possible.
Seul le concasseur à double cylindre est exclu de cette condition puisqu’il ne stocke pas assez d’énergie
pour redémarrer. Si l’entrée du concasseur contient de la matière, le concasseur continuera a tourné pour 3
minutes ou jusqu’à s’assurer qu’il soit complètement vide.
En d’autres termes, le concasseur restera en marche tant qu’il n’est pas directement influencé par l’erreur.
61
CHAPITRE 5. ETUDE DE L’AUTOMATISATION
Les unités qui sont alimentées par l’élément affecté par l’erreur resteront en marche pour permettre
à la matière transportée d’atteindre sa destination. S’il s’avère nécessaire de les arrêter, cela s’effectuera
manuellement.Après un arrêt réussi et après la correction de toutes les erreurs, le processus est prêt pour le
DÉMARRAGE.
L’enclenchement d’arrêt d’urgence cause l’arrêt immédiat de toutes les unités indépendamment de leurs
états et du mode de fonctionnement sélectionné. Tant que l’arrêt d’urgence n’est pas désactivé, aucune unité
ne peut être démarrée.
Mode de Réparation
Mode de réparation ou encore mode de commande local, dans ce mode, seules les stations de contrôle
locales peuvent commander, la station de contrôle centrale n’a plus d’influences sur les équipements, il ne
peut que recevoir les signaux des états des équipements, ce mode ne doit pas être utilisé pour le transport
du matériel.
Seuls le personnel de maintenance qualifié et expérimentés a la permission d’utiliser les stations locales.
L’appui sur le bouton de démarrage en mode de contrôle local enclenche l’alarme de démarrage pendant
30 secondes si l’équipement en dispose sinon le démarrage s’effectue.
Chaque moteur possède une station de contrôle locale est cela introduit le convoyeur d’alimentation, le
concasseur, le convoyeur de déchargement et les autres convoyeurs.
62
CHAPITRE 5. ETUDE DE L’AUTOMATISATION
5
T1
Start
6 Alarme T1
%20
7 Alarme T1 , Démarrage T1
T1 en vitesse nominal
8
" Attente 35s "
%35
9
" T1 Prêt à l'utilisation "
94 Arrêt T1 95 Arrêt T1
96 Alarme T1 , Démarrage T1
T1 en vitesse nominal
bleau 5.2 montre les composants nécessaires [9] pour les deux trémies semi mobiles.
63
CHAPITRE 5. ETUDE DE L’AUTOMATISATION
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
Siemens S7 ControlLogix ABB AC 800F
80% des personnes apprécient le ControlLogix 5000 et le trouvent flexible et facile au niveau de la
maintenance.
Ensuite, dans le but d’adopter une solution parmi celles les mieux maı̂trisés, une étude économique s’avère
indispensable. En effet, le facteur coût demeure l’un des critères de choix essentiels.
64
CHAPITRE 5. ETUDE DE L’AUTOMATISATION
Table 5.3 – Prix estimatif du matériel nécessaire selon le constructeur Allen Bradley
Prix
Désignation du matériel Référence unitaire Prix
Quantité estimatif
(DH)
Rack d'E/S déportés à 10
1756-A10-ALLEN-BRADLEY 5272,13 10 52721,3
emplacements
1756-PA72-ALLEN-
Alimentation 5766 6 34596
BRADLEY
1756-L1M3-ALLEN-
CPU 13330,9 6 79985,4
BRADLEY
Carte Entrée analogique (8
1756-IF16 6490,91 16 103854,56
voies)
Carte Sortie analogique
1756-OF16 5930,45 5 29652,25
(8voies)
Carte Entrée TOR (16 voies) 1756-IM16I 3025,95 32 96830,4
Carte Sortie TOR (16 voies) 1756-OA16I 3228,58 19 61343,02
PC industriel de supervision 2711-K14C8 21800,34 7 152602,38
Logiciel de supervision 9301-ND1 FR+2711E-UIB12 17486,4 1 17486,4
Logiciel de programmation
9324-RLD300ENE 18627,26 1 18627,26
(RSLOGIX 5000)
Total (DH) 647698,97
65
CHAPITRE 5. ETUDE DE L’AUTOMATISATION
5.6 Conclusion
Certes, les nombreux perfectionnements fonctionnels proposés par chaque constructeur mettent les trois
solutions à égalité de point de vue de la fiabilité. Cependant, la technologie Allen Bradley nous semble la
plus adaptée à notre application, et ceci en s’appuyant sur les points suivants.
D’une part, l’étude budgétaire réalisée pour chaque technologie nous a permis de conclure que les tech-
nologies d’Allen Bradley et SIEMENS sont les plus intéressantes de point de vu coût d’investissement. Donc,
la technologie ABB est déclinée.
D’autre part, au niveau de l’outil informatique de programmation ainsi que la maintenance au niveau
des automates, les agents du service électrique apprécie plus la technologie Allen Bradley.
Après avoir fait l’étude des différents aspects que représente chaque technologie soit au niveau technique,
économique ou degré de maitrise par les agents, nous avons opté pour la solution basée sur la technologie
Allen Bradley.
Et pour bien finir notre travail ils nous restent que de translater les grafcets élaborés en ladder pour
programmer l’API et réaliser la supervisons le chose qui n’était pas possible devant des contraintes de temps
et de taille de projet.
66
CONCLUSION GENERALE
Conclusion générale
Faire le plus dans une durée limitée, tel était le défi que nous avons relevés au commencement de notre
stage de fin d’études. En effet, à travers ces quatre mois de travail, nous avons relevé le défi de contribuer à
tous les aspects de l’étude menée par SPIE Maroc dans le projet des trémies semi-mobiles d’EL HALASSA
à savoir le dimensionnement de l’installation électrique moyenne tension.
Nous avons fait une étude sur les différents scénarios d’alimentation des postes des trémies, en déterminant
les sections des câbles et des lignes aériennes, tout au long nous avons faits la conception du plan de protection
et les calculs des réglages des relais de protection.
Nous avons aussi dimensionné l’installation électrique basse tension des unités de traitement du phos-
phate, en commençant par l’étude de l’éclairage intérieur et extérieur et les prises de courants, Le dimen-
sionnement a été effectué dans le but de choisir les équipements électriques tel que les transformateurs, les
câbles et leurs protections, les cellules.
Au bout de notre étude nous avons eu même l’occasion de concourir les différentes étapes de l’étude
d’une affaire d’automatisme, étant donné que nous avons effectué l’étude d’Instrumentation et Automati-
sation de la première trémie semi-mobile en élaborant l’analyse fonctionnelle pour aboutir aux Grafcets de
fonctionnement.
Il y a eu lieu de manipuler des logiciels tels DIALux evo pour faire la distribution de l’éclairage, Au-
toCAD pour faire la conception des schémas unifilaires des installations, Caneco -BT pour dimensionner
les différentes canalisations et protections de l’installation, ainsi que ETAP7 et Caneco-HT pour faire la
conception et l’étude de réseau industriel HTA.
Finalement, ce stage nous a permis une réelle immersion dans le monde de travail. Nous avons mis à
l’épreuve nos connaissances acquises à l’ENSAK et notre méthodologie dans la résolution des problèmes.
Cette expérience nous a permis, d’une part d’avoir des contacts très enrichissants avec les personnes tra-
vaillants, qui malgré les exigences de leur métiers, étaient prêts, avec beaucoup d’enthousiasme, à la réussite
de notre projet de fin d’études et mis à l‘épreuve notre maturité personnelle pour endosser la responsabilité
d‘un poste d‘ingénieur. Nous avons réalisé que nous sommes bien préparées pour le futur.
67
Bibliographie
[1] NF C 13-200, Installations électriques à haute tension, Norme française Septembre 2009
[2] NF C 15-100, Installations électriques à basse tension, Norme française Décembre 2002
[3] NF EN 60909-0, Courants de court-circuit dans les réseaux triphasés à courant alternatif, Partie 0 :
Calcul des courants, Norme Européenne Août 2002
[4] NF EN 12464-1, Éclairage des lieux de travail, Norme Européenne Juillet 2011
[9] JACOBS JESA, Marché électricite : tremies semi mobiles EL HALASSA, 07-2012
[10] Michel Lambert, Les régimes de neutre et les schémas de laison à la terre, Technique et ingénieurie
Série EEA Dunod 2011
[11] J. Schlabbach, Short-circuit Currents, The Institution of Engineering and Tehnology, Lndon, UK 2008