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THEME
Réalisé par :
Kouadri Asma Bacha Maissem
2019/2020
REMERCIEMENTS
A la fin nous tenons à remercier toutes les personnes qui nous ont aidés
Et à Mr bencherchali Mohammed
Dans un premier temps, je voudrais dédier cette graduation à mes parents qui m'ont soutenu
jusqu'au bout
A mon père Mohamed, mon chère, la prunelle de mes yeux, mon modèle dans la vie, je te
dédie ce travail dont tu as été la raison de mon accès, Et je vous remercie beaucoup pour tout
l'amour, la confiance et la tendresse que vous m'avez donné. Je ne suis ici aujourd'hui qu'avec
vos conseils et votre éducation. Vous êtes vraiment un père idéal.
A ma mère Salima, mon amour, mon soutien dans la vie, la raison de mon existence, je te
dédie ce travail, que si tu n'étais pas avec moi, je ne l'aurais pas atteint. Je te remercie
beaucoup car avec ton amour, ta tendresse et ta compassion, tu as pu m'élever et élever mes
enfants avec toute affection et patience. Je t'aime beaucoup ma belle.
Je dédie ce modeste travail à mes chers enfants, Rahaf et Mohamed Jamal. La raison de
mon bonheur et de mon espoir dans la vie est la source de ma force et de ma faiblesse. Je vous
aime beaucoup et j'espère vous voir dans les plus hauts sommets.
Je dédie ce travail à mon mari Hamadou, qui m'a soutenu dans ma carrière malgré mes
lacunes parfois, et je tiens à le remercier pour sa compréhension et ses encouragements.
. Je dédie ce travail à mes chères frères Sid Ahmed et Mohamesd Wassim mon soutien dans
la vie. et ma chère sœur Anfel ma seconde moitié et mon bras droit. Merci beaucoup pour
votre soutien.
Je dédie ce travail à mes grands-parents paternels Ahmed et Zohour, que Dieu ait pitié d'eux.
Et à mes mes grands-parents maternels Moussa et Houria, que Dieu prolonge leur vie
Je dédie ce modeste travail, à la mémoire de mes frère Mourad et Zaki que dieu ait leurs
âmes et les accueille dans son vaste paradis.
A mes anges gardiens, ma Mère qui a toujours veillé sur
moi et Mon père qui m’a soutenu tout au long de chemin.
Leur amour a fait de moi ce que je suis aujourd’hui.
Que dieu leurs procure longue vie et bonne santé.
A mes frères et sœurs, Oussama Noufel, Roumaissa, Alaa et Farah
qui méont poussé à faire mon mieux et qui m’ont toujours encouragé
et épaulé pour que je puisse atteindre mes objectifs.
A ma nièce Racha et à mes neveux Yasser et Nidal qui porte
la joie à nos réunions familiales.
A ma chère binôme et amie sans laquelle ce travail n’aurait jamais vu la lumière du jour,
Maissem qui a le cœur en or, pour sa disponibilité son hospitalité et ses conseils
Et tout la famille bacha pour leur accueil chaleureux
A mes amis Sidali, Mohammed et Aicha qui consacraient
du temps à m’aider et à me soutenir. Leur encouragement aux moments d’épuisement et leur
conseils très utiles m’ont permis d’avancer et d’accomplir ce travail.
A mon bras droit, ma meilleure amie, Meriem qui tolérait mes idioties et mes folies et avec
laquelle j’ai passé les meilleurs moments de vie.
A mes amis Wafaa et Karima, votre amitié en vaut mille.
je suis très chanceuse de vous connaitre.
A Abdou qui tolairait nos demandes répétitives et nos question incessantes sans jamais se
plaindre. Les mots ne peuvent pas exprimer notre profonde gratitude et notre immense
reconnaissance.
A mes collègues, étudiants de production animal 2020 qui ont rendus le parcours plus
amusant et plus facile.
Résumé
Le contrôle zootechnique des souches de poulet de chair en milieu producteur reste une
étape importante pour la filière avicole locale, dans cette optique nous avons tracé un
protocole expérimental dont l’objectif consiste à réaliser une étude expérimentale sur les
critères de la production de la souche Arbor Acres.
Une analyse descriptive liée aux paramètres suivants : le poids vif (PV), le gain moyen
quotidien (GMQ), la quantité consommée (g), l’indice de consommation, le taux de mortalité,
le coefficient de variation (CV) et l’homogénéité (%).
L’étude s’est déroulée au niveau d’un poulailler privé à Blida (Bouârfa), sur une période
de 6 semaines et un effectif initial de 3000 poussins.
Le poids d’un jour est très faible (35 g), alors que le PV à l’abattage (2705 g) et le GMQ
(63 g/j) sont très intéressants. L’indice de consommation (2,29) et la consommation totale
(6306 g) montrent des moyennes élevées par rapport à la norme.
يظل التحكم في تربية الحيوانات لسالالت الدجاج الالحم في بيئة المنتج خطوة مهمة لصناعة
ا
بروتوكوال تجريبياا يهدف إلى إجراء دراسة الدواجن المحلية ،مع وضع هذا في االعتبار لقد وضعنا
تجريبية حول معايير إنتاج الساللة أربورأكرس.
تحليل وصفي مرتبط بالمعايير التالية :الوزن الحي ،متوسط الكسب اليومي ،الكمية المستهلكة
(غرام) ،مؤشر االستهالك ،معدل الوفيات ،معامل االختالف والتجانس.
أجريت الدراسة في بيت دجاج خاص بالبليدة (بوعرفة) على مدى 6أسابيع وعدد أولي بلغ 3000
كتكوت.
خالل فترة اإلنتاج بأكملها ،يظهر إجمالي عدد القتلى معدل مرتفع للغاية ( ،)٪11.26ويرتبط األخير
بتجانس منخفض أقل من % 80وسيرة ذاتية عالية جداا أكبر من .%.8
وزن اليوم منخفض جداا ( 35غرام) ،في حين أن الوزن الحي عند الذبح ( 2705غرام) ومتوسط
الكسب اليومي ( 63غرام/اليوم) مثيرة جداا لالهتمام .يظهر مؤشر االستهالك متوسطا عاليا ()2.29
إجمالي االستهالك ( 6306غرام) عرض مقارنة بالمعيار.
إن نجاح هذه التربية يتطلب تحسين ظروف اإلنتاج ،ال سيما جودة الكتاكيت والظروف البيئية.
A descriptive analysis linked to the following parameters: live weight (PV), mean daily
gain (ADG), quantity consumed (g), consumption index, mortality rate, coefficient of
variation (CV) and the homogeneity (%).
The study took place in a private henhouse in Blida (Bouârfa), over a period of 6 weeks
and an initial number of 3 000 chicks.
During the entire production period, the overall death toll shows a very high rate
(11.26%), the latter is linked to low homogeneity (< 80%) and a very high CV (> 8%).
The weight at the 1st day is very low (35 g), while the PV at slaughter (2705 g) and ADG (63
g / d) are very interesting. The consumption index (2.29) and the total intake (63 06 g) shows
a high average compared to the norm.
The success of this breeding requires the improvement of production conditions, namely
the quality of the chicks and the environmental conditions.
Titre Page
Tableau 1. Températures (en °C) et hygrométrie (%) à respecter 5
Tableau 2. Densité en fonction du poids à l’abattage 6
Tableau 3. Recommandation sur la qualité d’air dans le poulailler 7
Tableau 4. Le matériel lié au processus de production 8
Tableau 5. Besoins en nutriments du poulet de chair 9
Tableau 6. Besoins du poulet de chair en protéines, lysines et acides aminés 10
soufrés selon l’âge (g/100g de gain de poids)
Tableau 07. Consommation d’eau par jour pour 1000 sujet 11
Tableau 08. Performance zootechnique des différents types de poulets 13
Tableau 09. Evolution du coefficient de variation et de l’homogénéité 17
Tableau 10. Performance des poulets de chair de 1923 à 2001 18
Tableau 11. Performances zootechniques de la souche Arbor acres 19
Tableau 12. Performances de la souche Ross 308 20
Tableau 13. Les performances de la souche Cobb 500 21
Tableau 14. Valeurs de la température en fonction d’âge. 33
Tableau 15. Densité en fonction d’âge par apport la norme. 34
Tableau 16. Poids moyen en fonction de l’âge par apport la norme. 35
Tableau17. Evaluation du coefficient de variation et de l’homogénéité. 36
Tableau 18. Gain de poids quotidien en fonction de l’âge 37
Tableau 19. Consommation journalière et cumulative d’aliment. 38
Tableau 20. Indice de consommation en fonction d’âge. 49
Tableau 21.Taux de mortalité en fonction de l’âge. 40
Liste des Figures
Titre Page
Figure 01. Répartition des flux énergétiques chez la volaille 10
Figure 02. Le GMQ pour les souches Arbor acres, Ross 308 et Cobb 500 14
Figure 03. La quantité ingérée par la souche Arbor acres, Ross 308 et Cobb 500 15
Figure 04. L’indice de consommation pour les souches Arbor acres, Ross 308 et 15
Cobb 500.
Figure 05. La différence entre les génotypes utilisés pour le poulet 16
Figure 06. Mortalité cumulative des troupeaux de poulets de 17
Figure 07. Présentation de la souche Arbor acres. 19
Figure 08. Présentation de la souche Ross 308 20
Figure 09. La souche Cobb 500 21
Figure 10. Le poids pour les souches Arbor acres, Ross 308 et Cobb 500. 22
Figure 11. Poussins d’un jour. 23
Figure 12. Bâtiment d’élevage. 24
Figure 13. Abreuvoir rond. 24
Figure 14. Abreuvoir en cloche 24
Figure 15. Mangeoire en assiette. 25
Figure 16. Mangeoire avec couverture intégrée. 25
Figure 17. Une éleveuse. 25
Figure 18. Système de ventilation. 26
Figure 19. La litière. 26
Figure 20. Pesée en 7éme jour. 27
Figure 21. Thermomètre. 27
Figure 22. Bâtiment désinfecté. 28
Figure 23. Biocid-30. 28
Figure 24. Déchargement des poussins. 29
Figure 25. Mise en place des poussins 29
Figure 26. Etiquette de l’aliment Démarrage. 30
Figure 27. Type d’aliment de démarrage (de type émiette). 31
Figure 28. Aliment de finition (de type granulé). 31
Figure 29. Evolution du poids de poulet en fonction de l’âge. 35
CV : coefficient de variation
EM : Energie métabolisable
GMQ : Gain moyen quotidien.
IC : Indice de consommation
MS : Métier sèche
PV : poids vif
TM : taux de mortalité
Table des matières
Remerciement
Dédicace
Dédicace
Résumé
ملخص
Summary
Introduction…………………………………………………………………………………1
Partie 1 bibliographique
I.1. Bâtiment………………………………………………………………...………….......2
I.2.1. La réception…………………………………………………………………….…….4
I.3.2. Eclairage……………………………………………………………………………..5
I.3.4. Ventilation…………………………………………………………..……………….6
I.5. Alimentation………………………………………………………………...………….8
II.1.1. Le coquelet…………………….………………………………………………...….12
II.2.6.L’homogénéité………………………………………………………………….…..16
Partie 2 expérimentale
I. Matériels et méthodes
I. Objectif……………………………………………………………..……………….….23
I.2.Lieu et date……………………..………………………………………………….….23
I.3. Matériels et méthodes…………………………..……………………………....……23
I.3.1 Matériel……………………………………………………………………………..23
I.3.2. Méthodes………………………………………………………………………..….28
II 1.1 Température………………………………………………………………..………33
II 1.2 L’éclairement………………………………………………………………………33
II 1.3 La densité……….……………………………………………………………...…..34
En Algérie, comme dans la plupart des pays en voie de développement, le grand souci
depuis l’indépendance est d’essayer de couvrir les besoins alimentaires de la population,
surtout en matière protéique d’origine animale, cependant, l’élevage classique (ovins et
bovins) n’a pas pu couvrir ces besoins à cause de différentes contraintes, à savoir ;
l’insuffisance des fourrages, la technicité et la longueur de cycle biologique. A cet effet, la
filière avicole prend sa place en Algérie depuis les années 1970 par la mise en œuvre d’une
politique avicole incitative pour résorber le déficit senti en protéines animales dans le model
alimentaire Algérien (Kirouani, 2015).
La filière avicole est dominée par l’aviculture moderne intensive, exploitant des souches
hybrides sélectionnées dans un système industriel (Belaid, 2015).
Le contrôle de performance de ces génotypes, permet d’analyser les potentialités de
production en fonction des facteurs d’élevage et tirer des recommandations sur l’amélioration
des résultats obtenus.
Dans cette optique nous avons tracé un protocole expérimental dont l’objectif consiste à
réaliser une étude expérimentale sur les critères de la production d’une souche de poulet de
chair (La souche Arbor Acres).
Pour cela on propose nôtre travail qui s’articule sur deux grandes parties :
- Une partie bibliographique qui traite la conduite d’élevage et les normes moyennes
des performances de production des souches de poulet de chair.
- Une partie expérimentale constituée d’une étude descriptive sur les paramètres
zootechniques (Le poids vif, la consommation, le coefficient de variation,
l’homogénéité et la mortalité).
1
Partie bibliographique Techniques d’élevage de poulet de chair
L’élevage du poulet de chair est une activité axée à l’entretient et l’amélioration des
races du poulet à des fins économiques et a pour but la production d’une viande blanche
destinée à la consommation quotidienne. L’élevage standard du poulet de chair, consiste à
mener à terme l’élevage des poussins jusqu’à l’âge de l’abattage, en respectant des normes
d’élevage pour une meilleure croissance (nutrition, densité, température, éclairage, hygiène et
sécurité) et des conditions de préparation du bâtiment et du matériel.
I.1. Bâtiment
Le bâtiment est le local où les animaux s’abritent contre toute source de dérangement,
c’est le local où l’animal trouve toutes les conditions de confort. Pour cette raison, il doit
prendre en considération tous les facteurs internes et externes du bâtiment (Katunda, 2006).
La conception et la réalisation d’un élevage de poulets de chair doivent être réfléchies, car sa
réussite est subordonnée à un bon habitat, une bonne alimentation, un abreuvement correct et
une bonne protection sanitaire.
I.1.1. Implantation du bâtiment :
L'implantation du bâtiment et son environnement sont des conditions parmi celles qui
contribuent le plus à la réussite de la production avicole (Laouer, 1981).
Plusieurs critères doivent être retenus pour implanter poulailler (Surdeau et Henaff,
1979) :
-Trouver un emplacement sec, perméable à l’eau, bien aéré mais abrité des vents froids
Eviter les terrains humides en particulier les bas-fonds qui sont chauds en été et froids en
hiver.
-Prévoir de l’électricité et de la disponibilité en eaux.
-Approchement des poulaillers aux routes principales, faciliter l’approvisionnement des
besoins des animaux en matière d’alimentation ainsi que l’écoulement de produit au marché.
-Eviter le voisinage des grands arbres ou de certains animaux comme les moutons, dont
la toison est porteuse des parasites.
Aussi, il faut éviter les sites encaissés qui risquent de présenter une insuffisance du
renouvellement d’air en ventilation naturelle. Inversement, un site trop exposé aux vents
risque de soumettre les animaux à des courants d’air excessifs (Didier, 1996).
La direction du vent en Algérie est souvent Nord-Sud, la meilleure position du bâtiment
est Est-Ouest, mais dans certains cas on est obligé de prendre une autre position, car il y a des
2
Partie bibliographique Techniques d’élevage de poulet de chair
contraintes qui peuvent être des obstacles, à l’exemple de la géomorphologie. Dans ce cas, le
bon emplacement est Nord-Sud pour profiter des vents saisonniers.
gros cailloux de 30 à 35 cm soulevé par rapport au niveau du terrain. Le sol posé est lui-même
en ciment ou en terre battue. Le bois est réservé aux installations en étages (Belaid, 1993).
c. Toiture
Elle doit être lisse à l’intérieur, ce qui facilite son nettoyage et résistant aux climats les
plus durs à l’extérieur. La toiture est constituée de : -Tuiles : bonne isolation mais coûteuse. -
Tôles ondulée : trop chaude en été et froide en hiver ; il faut éviter donc les plaques
d’aluminium sur le toit car elles reflètent énormément les rayons solaires en été rendant les
bâtiments très chauds, si non, il faut les doubler par une sous toiture avec de la laine minérale,
il est utilisé aussi le polyéthylène expansé également (Belaid, 1993).
I.1.4.Isolation du bâtiment
Elle a pour but de rendre l’ambiance la plus indépendante possible des conditions
climatiques extérieures et doit permettre aussi d’éviter la déperdition de la chaleur en saison
froide, en limitant le refroidissement par températures basses et vents importants en hiver. Il
est conseillé de maintenir une température plus ou moins fraîche en été en limitant au
maximum l’entrée dans le local de la chaleur rayonnée par le soleil. Il faut veiller aussi à
réduire les condensations d’eau, en diminuant les écarts de température entre le sol et la litière
(Le Menec, 1988). L’isolation concerne le sol, les parois (qui sont soutenues par un
revêtement extérieur de couleur clair reflétant les rayons solaires), et la toiture. Elle fait appel
à différents types d’isolants tels que :
I.2.1. La réception
Tout le personnel chargé de la mise en place des poussins doit respecter les consignes
de sécurité sanitaire : avoir des tenues et des bottes nettoyées, désinfectées. Le chauffeur ne
doit pas entrer au bâtiment. Il est conseillé d’avoir un personnel suffisant pour que ce travail
se réalisé rapidement. Les boites de poussins doivent être répartie dans l’ensemble de
bâtiment : soit le long des lignes des pipettes, soit dans les zones de démarrages. Les boites ne
doivent pas être empilées. Lorsque tous les poussins sont rentrés le bâtiment doit être fermé. Il
4
Partie bibliographique Techniques d’élevage de poulet de chair
faut procèdes rapidement au traitement qui pourraient s’imposer (vaccination par spray par
exemple), puis les boites doivent être vidées sans chute brutale des poussins pour éviter les
lésions articulaires. Avec vérification de l’effectif reçu. Les boites sont immédiatement
ressorties de bâtiment ensuit brulées si elles sont en carton (Hubbard, 2015).
5
Partie bibliographique Techniques d’élevage de poulet de chair
Tableau 1. Températures (en °C) et hygrométrie (%) à respecter (Cobb vantres, 2008),
Age (jours) Hygrométrie (%) Température °C
0 30-50 32-33
7 40-60 29-30
14 50-60 27-28
21 50-60 24-26
28 50-65 21-23
35 50-70 19-21
42 50-70 18
49 50-70 17
56 50-70 16
I.3.2. Eclairage
Le poulailler doit être éclairé la nuit pour permettre au poulet de s’alimenter jour et
nuit afin qu’il croisse et s’engraisse rapidement. Ainsi, les 10 premiers jours, l’éclairage se
fait 24/24 une intensité correspondant à celle de 2 ampoules de 40w pour 500 sujets. Par la
suite 1 ampoule de 40w suffit avec une suspension de la lumière pendant 2 heures chaque jour
(19h à 21h) Pendant la phase démarrage, un environnement bien éclairé est utile pour repérer
facilement l’aliment et la boisson (Sow, 2012).
Les recommandations sont alors de disposer d’un éclairement à l’aplomb des sources de 40 à
50 lux pour des poussins. Ces niveaux d’éclairement peuvent-être obtenus par l’utilisation de
la lumière naturelle et/ou par un éclairage artificiel, ce dernier sera utilisé en complément de
la lumière naturel. L’éclairement sera insuffisant à l’intérieur du bâtiment durant la nuit ou
par temps sombre (ITAVI, 2013).
6
Partie bibliographique Techniques d’élevage de poulet de chair
Poids
Climat tempéré Climat et saison chauds
d’abattage (kg)
I.3.4. Ventilation
Selon Adjou et kaboudi (2013), la ventilation compte parmi les facteurs les plus
délicats à maitriser pendant les premiers jours d’âge. L’objectif est d’approvisionner les
animaux en oxygène et d’évacuer l’excès de chaleur et l’humidité, Ainsi que les gaz nocifs
(Tableau 3). Toutefois, en raison des exigences de température pendant le démarrage, il
convient de garder une ambiance chaude dans le bâtiment. Ainsi, une ventilation minimale est
requise.
La capacité de ventilation est déterminée par les besoins de renouvellement d’air,
exprimé en m3/kg vif/h. ces besoins peuvent varies de 0,1 à 6 m/kg vif/h. Ils sont fonction des
critères physicochimique qui composent l’ambiance (la chaleur, l’humidité, le gaz carbonique,
et l’oxygène) pour de qui est de la vitesse d’air. Notons que par manque de thermorégulation,
les oiseux non emplumés sont très sensibles aux vitesses d’air élevées. Aussi la vitesse d’air
maximale au démarrage doit être maintenue entre 0,1 à 0,2 m/sec (Jacquet, 2007).
Tableau 3. Recommandation sur la qualité d’air dans le poulailler (Cobb vantress, 2008).
Recommandations sur la qualité de l’air
Oxygène > 19,6 %
Oxyde de carbone < 0,3 % / 3,000 ppm
Monoxyde de carbone < 10 ppm
Ammoniac < 10 ppm
Hygrométrie 45-65 %
Poussières < 3,4 mg /m3
7
Partie bibliographique Techniques d’élevage de poulet de chair
I.3.5. Litière
C’est à son niveau que se produisant les fermentations des déjections. En climat chaud
nous éviterons les litières trop épaisses favorables à la libération d’ammoniac. L’humidité de
la litière doit être comprise entre 20 et 25%. Une humidité supérieure à 25% la rend humide,
collante et propice à la prolifération des parasités (coccidies). Par contre, en dessous de 20%
la litière risque de dégager trop de poussière (possibilité de litière permanente pour l’élevage
de poulet de chair). On utilisera de la paille hachée, des cosses d’arachide, des copeaux de
bois plutôt que la sciure. La quantité à étendre est de l’ordre de 5 kg/m² (Driouche et Hmidi,
2017).
Les fonctions importantes de la litière incluent la capacité :
à absorber l'humidité,
à diluer les excréments, réduisant, de ce fait, le contact de l'animal avec ses excréments,
à assurer une isolation contre les températures froides du sol (Cobb-vantress, 2008).
8
Partie bibliographique Techniques d’élevage de poulet de chair
I.5. Alimentation
Les aliments pour les poulets de chair sont formulés pour apporter l’énergie et les
nutriments essentiels à la santé et à une production efficace. Les composants nutritionnels de
base nécessaires pour les animaux sont l’eau, les acides aminés, l’énergie, les vitamines et les
minéraux. Ces composants doivent agir en collaboration pour assurer une croissance du
squelette et une déposition des muscles corrects (Besse, 1969).
9
Partie bibliographique Techniques d’élevage de poulet de chair
Chez la volaille, l’énergie métabolisable est la seule forme d’expression des besoins du
fait que les fientes sont mélangées à l’urine avant leur évacuation. Elle correspond à la portion
d’énergie de l’aliment dont dispose le poulet pour assurer sa production, conserver ses
fonctions vitales et sa température corporelle (Smith, 1992). Les dépenses énergétiques des
oiseaux sont de deux types : Les dépenses d’entretien et celles qu’exigent la production
(Larbier et Leclercq, 1992). Les besoins d’entretien sont les dépenses nécessaires au
métabolisme de base, la thermogénèse adaptative, la thermogénèse alimentaire et l’activité
physique. Les besoins de production correspondent à l’énergie des produits et de la
thermogénèse liée aux synthèses (figure 01).
Les besoins recommandés en énergie chez les poulets oscillent entre 2800 et 3200 kcal
EM/kg MS d’aliment (Anselme, 1987). Cependant, pour éviter une décroissance des
performances zootechniques de la volaille, il est recommandé que le rapport Energie/Protéine
garde une valeur optimum dans les régimes alimentaires. Selon (ITAVI, 1980), ce rapport
varie entre 125 à 150 tandis que (Agbede et Teguia, 1996) cité par (Tendonkeng etal., 2008)
l’ont évalué autour de 155 à 165.
ALIMENTATION ET PERFORMANCES
ZOOTECHNIQUES DES POULETS EN
.
AVICULTUREVILLAGEOISE Energie des fèces (0-30 de l’EB) +URINE
Les besoins en protéines sont importants chez la volaille. D’une manière générale, on
recommande 180 à 240 grammes de protéines totales par kilo d’aliment (Austic, 1982). Les
protéines sont constituées d’acides aminés essentiels et non essentiels. Les acides aminés
essentiels sont ceux qui ne peuvent pas être synthétisés par la volaille et qui doivent dès lors
se trouver dans l’alimentation. La ration des volailles doit donc contenir un certain
pourcentage de chaque acide aminé essentiel ainsi qu’un apport suffisant en composés azotés,
à partir desquels les acides aminés non essentiels peuvent être synthétisés. Mais la présence
d’un excès d’acides aminés dans la ration peut augmenter les besoins de la plupart des acides
aminés essentiels. Le tableau 6 résume les besoins en protéines en acides aminés soufrés
(ITAVI, 2003).
Tableau 6. Besoins du poulet de chair en protéines, lysines et acides aminés soufrés selon
l’âge (g/100g de gain de poids) (ITAVI, 2003).
Semaine Protéines Lysine Acide aminés soufrés
1-2 30,25 1,55 1,20
3-4 32 – 35,8 1,58 1,25 – 1,30
5-7 37 – 43,2 1,64 – 1,76 1,30 – 1,40
11
Partie bibliographique Techniques d’élevage de poulet de chair
Tableau 07. Consommation d’eau par jour pour 1000 sujet (Surdean et Hennaf, 1979).
Age (semaine) 1 3 5 7 10
Eau par jour pour 1000 sujet(en litre) 20-30 50-70 80-100 120-150 130-180
12
Partie Bibliographique La production du poulet de chair
En élevage de poulet de nombreux produits sont distingués, les différences portent sur
les souches, l’alimentation, le bâtiment et la densité d’élevage (Beaumont et al., 2004). Les
différentes productions sont :
II.1.1. Le coquelet
C’est un petit poulet abattu à l’âge de 28 jours, il présent un poids à l’abattage de 0,8 à 1
kg (Magdelaine et Taconet, 2008).
C’est un poulet à croissance rapide, abattu à un âge d’environ 42 jours, pour un poids
vif de 1,8 à 1,9 kg (Guerin, 2007).
Le label a été créé pour attester de la qualité supérieur du produit par rapport au
standard (Sauveur, 1997).
-Le label rouge abattu a 81 jours minimum d’âge d’abattage, son alimentation est constituée
pour 70% au minimum de céréales, pas de parcours extérieurs.
-Le label rouge Fermier abattu à 81 jours minimum d’âge d’abattage. L’élevage est avec
parcours herbeux extérieurs (Macintosh, 2011).
13
Partie Bibliographique La production du poulet de chair
Appelé aussi «poulet de Bresse », c’est le seul à bénéficier d’une appellation d’origine
contrôlée. Il est élevé en totale liberté selon des usages locaux traditionnels (alimentation
naturelle). L’âge d’abattage est de 16 semaines, il possède une bague d’identification, scellé
tricolore à la base du cou, les pattes sont légèrement bleutées (Macintosh, 2011).
Les différents types de poulets cités présentent des différences au niveau des
performances zootechniques (Tableau 08).
Tableau 08. Performance zootechnique des différents types de poulets (Guerin, 2007).
14
Partie Bibliographique La production du poulet de chair
GMQ (g/j)
68
67,02
67
66
65
64
62,14
63
61,78
62
61
60
59
Arbor acres Ross 308 Cobb 500
Figure 02. Le GMQ pour les souches Arbor acres, Ross 308 (Aviagen, 2007), Cobb 500
(Cobb-vantress, 2012).
II.2.2. La consommation alimentaire (l’ingéré alimentaire)
C’est la quantité d’aliment en kg ingéré par l’animal à des phases précises, elle nous
permet de faire une comparaison entre les résultats attendus et les résultats obtenus.
15
Partie Bibliographique La production du poulet de chair
Figure 03. La quantité ingérée par la souche Arbor acres, Ross 308 (Aviagen, 2007), et Cobb
500 (Cobb-vantress, 2012).
II.2.3. Indice de consommation (IC)
L’indice de consommation est le rapport entre une quantité d’aliment consommée
mesurée (a des jours précis) et le gain moyen quotidien (Figure 04).
Dans les conditions de production intensive, l’indice de consommation est inférieur à 2. La
valeur 2 signifie que le poulet a consommé 2Kg d’aliment pour produire 1Kg de poids vif.
Dans le cas où la valeur de l’indice de consommation est supérieure à la valeur standard, il
faut chercher les causes (Gaspillage d’aliment, Qualité de l’aliment, Surconsommation de
l’aliment, Poussin de mauvaise qualité, Quantité et qualité d’eau d’abreuvement, Conditions
d’ambiance non respectées et un taux de mortalité élevé (Flock et al., 2005).
IC (0-42 j)
1,85
1,792
1,8 1,765
1,75
1,7 1,675
1,65
1,6
Arbor acres Ross 308 Cobb 500
Figure 04. L’indice de consommation pour les souches Arbor acres, Ross 308 (Aviagen,
2007), Cobb 500 (Cobb-vantress, 2012).
16
Partie Bibliographique La production du poulet de chair
Figure 05. La différence entre les génotypes utilisés pour le poulet (Zuidhof et al., 2014).
Le coefficient de variation CV (Tableau 08) est utilisé de façon générale pour décrire la
variabilité dans une population : Un faible CV indique un lot homogène, Un fort CV indique
un lot hétérogène. La variation peut être exprimée en termes de :Poids moyen des animaux,
L’écart-type du poids, et le coefficient de variation.
Le coefficient de variation est une mesure comparative de la variation qui permet de
contrôler le changement en variation pendant la croissance du lot. L’écart-type est une mesure
qui nous indique comment les valeurs sont dispersées autour de la valeur moyenne. Dans un
lot normal, approximativement 95% des animaux devraient tomber dans une tranche de +/-
deux écarts-type de part et d’autre du poids moyen (Coob-vantress, 2012).
17
Partie Bibliographique La production du poulet de chair
II.2.6. L’homogénéité
En termes d’homogénéité, l’objectif est d’avoir 80% des poids compris entre plus ou
moins 10% de la moyenne (Tableau 09). Les éléments suivants jouent un rôle important dans
l’obtention et le maintien d’une bonne homogénéité (Khider, 2019).
-L’accès à l’eau et à l’aliment.
-L’état sanitaire du troupeau.
-La qualité de l’épointage du bec.
-Température et ventilation
CV Homogénéité Evaluation
8 80% Homogène
10 70% Moyen
12 60% Mauvaise homogénéité
Figure 06. Mortalité cumulative des troupeaux de poulets de chair (Bell et Weaver, 2002).
18
Partie Bibliographique La production du poulet de chair
En aviculture, un taux de mortalité élevé est l’indicateur d’une faible résistance des
poulets par rapport à leur environnement ou du a une maladie (Driouche et Hamidi, 2017),
Si le taux de mortalité est élevé, il faut chercher les causes (Qualité du vide sanitaire, Qualité
des vaccins et mode de vaccination, Poussin de mauvaise qualité, Non-respect de la police
sanitaire) (Anonyme, 2011).
La structure de toutes les sociétés d'élevage est tout à fait standard, avec le stock d'élite
de la lignée pure dans des populations relativement petites situées au sommet et un grand
nombre de poulets de chair à la base. Les populations de pédigrées de la lignée principale,
classées en lignées mâles et femelles, subissent une sélection génétique pour obtenir des
améliorations progressives des principaux caractères économiques. Les traits majeurs sont
améliorés par une sélection intensive (haute intensité), qui est régénérée à partir des
meilleures familles. Des traits mineurs tels que la fertilité, l'éclosion et la qualité de vie sont
améliorés en éliminant les quelques pires familles (faible intensité) (Pollock, 1999). Le
tableau 10 représente les performances des poulets de chair entre 1923 et 2001.
Tableau 10. Performance des poulets de chair de 1923 à 2001(Flock et al., 2005).
Année Semaines d'âge Poids vif (kg) Efficacité alimentaire (Kg Mortalité (%)
lors de la vente d'aliment / poids)
1923 16 1 4,7 18
1943 12 1,36 4 10
19
Partie Bibliographique La production du poulet de chair
acres (Market.afrimash.com).
20
Partie bibliographique Techniques d’élevage de poulet de chair
Le Ross 308 (figure 08) est un poulet robuste, avec une excellente efficacité alimentaire,
à croissance rapide et avec un bon rendement de viande. Il est conçu pour répondre aux
exigences des clients qui demandent une consistance de la performance et une polyvalence
afin de répondre à une vaste gamme de produits finis. La production économique de la viande
de poulet dépend d’une bonne performance des lots (Aviagen, 2007).
21
Partie bibliographique Techniques d’élevage de poulet de chair
Les performances de production de la souche Ross 308 sont présentées par le tableau 12.
22
Partie bibliographique Techniques d’élevage de poulet de chair
Les performances de production de la souche Cobb 500 sont présentées par le tableau 13.
Le poids à l’abattage (42 j) des trois souches est présenté par la figure 10.
Poids (g) a 42 j
2900
2857
2850
2800
2750
2700
2637 2652
2650
2600
2550
2500
Arbor acres Ross 308 Cobb 500
Figure 10. Le poids pour les souches Arbor acres, Ross 308 (Aviagen, 2007), et Cobb 500
(Cobb-vantress, 2012).
23
Partie Expérimentale Matériels et méthodes
I. Matériels et méthodes
I.1. Objectif
-Tirer une conclusion générale et proposer des recommandations sur la souche utilisée.
Nous avons réalisé notre travail pendant la période allant du 05 Mars au 16 Avril 2020
(42 jour qui correspond l’âge à l’abattage). Le suivi a été réalisé dans un bâtiment d’élevage
situé à Bouarfa (Wilaya de Blida).
I.3.1. Matériel
a. Matériel biologique
Il s’agit des poussins de la souche Arbor acres (Figure 11).L’effectif initial est de 3000
sujets, les poussins sont issus du couvoir d’Ain Boucif (Médéa).
24
Partie Expérimentale Matériels et méthodes
b. Matériel d’élevage
Le poulailler est en dur (le sol en ciment, la hauteur est de 2,90 m, et la toiture en ternit)
avec une surface totale de 288m² (32m de langueur sur 9m de largeur) (Figure 12).
L’éleveur pratique la bande unique (un seul âge et une seule souche par ferme) de façon
à respecter le système <tout plein - tout vide>. La conduite d’élevage nécessite la maîtrise par
l’aviculteur de plusieurs composantes relatives à : l’hygiène, les normes d’élevage, les
conditions d’ambiance, les éléments de comptabilité et de gestion.
L’abreuvement est assuré par un réservoir à eau. L’eau potable de boisson, provient
d’un puits de forage. L’eau est disponible à volonté. L’approvisionnement en eau est assuré
par des abreuvoirs ronds du 1er âge (12 abreuvoirs de 3 litres, Figure 13) et abreuvoirs en
cloche pour le deuxième âge (32 abreuvoirs de 4 litres, figure 14).
25
Partie Expérimentale Matériels et méthodes
Pour les mangeoires, nous avons deux types : Mangeoires en assiette (12 mangeoires,
Figure 15) et les mangeoires avec couverture intégrée (50 mangeoires, Figure 16).
Figure 15. Mangeoire en assiette. Figure 16. Mangeoire avec couverture intégrée.
Le chauffage du bâtiment (Figure 17) est assuré par des éleveuses à gaz qui propulsent
de l’air chaud dans le lot (8 chauffages).
Angle de 45 °
H= 80 cm
26
Partie Expérimentale Matériels et méthodes
Le renouvellement d’air est assuré par une ventilation statique (12 fenêtres « 50 cm /
50cm ») et dynamique 7, Figure 18).
La litière est une couche de copeaux de bois d’épaisseur moyenne de 5cm (Figure 19).
27
Partie Expérimentale Matériels et méthodes
Pour le contrôle du poids des poulets, nous avons utilisé une balance électronique (Figure 20).
28
Partie Expérimentale Matériels et méthodes
I.3.2. Méthodes
a. Le vide sanitaire
Avant l’arrivée des poussins, l’éleveur a désinfecté le bâtiment (Figure 22) en respectant
les étapes suivantes :
- La désinfection des murs et le sol avec le Biocid-30 (Figure 23), l’eau de javel et isis,
- Le chaulage du bâtiment à l’aide de la chaux vive,
- La mise à l’intérieur du bâtiment tout le matériel préalablement lavé à l’extérieur,
- La fermeture de toutes les fenêtres et autres ouvertures, le bâtiment a été fermé pendant 24h.
- Le décapage de bac à eau et les canalisations avec des produits alcalins-chlorés pour
l’élimination des matières organiques et acides pour éviter l’entartrage,
- Mettre en place un raticide et un insecticide,
- Pour assurer un bon assèchement du bâtiment, l’éleveur a pratiqué un vide sanitaire de 20 j.
Après le vide sanitaire, le bâtiment a été préparé d’avance. Les opérations effectuées
avant l’arrivée des poussins sont :
- L’installation de la garde en délimitant une partie du bâtiment à l’aide d’un isorel pour que
les poussins ne s’éloignent pas de la source de chaleur.
- Etalement de la litière à base de copeaux de bois sur une épaisseur de 5 cm.
- Mise en place du matériel de premier âge.
- Allumage des sources de chauffage (24 heures avant la réception des poussins). Pour
un chauffage localisé les sources de chaleur doivent être placées à une hauteur de 80 cm et
inclinée sur un angle de 45 ° par rapport à l’axe l’horizontal.
c. La mise en place des poussins
Les poussins ont été mis en place le 05 Mars 2020, les cartons contenant 100 poussin
chaque ‘un sont transporté dans un camion qui vient de la région de Médéa, lorsqu’ils sont
arrivés les cartons sont manipulés avec précaution afin de réduire le stress des animaux
(Figure 24), puis les poussins sont déposés dans le poulailler (Figure 25) à proximité de l’eau
qui contient le sucre et un anti-stress. Les poussins doivent dans un premier temps, boire pour
se réhydrater. Les poussins se déshydratent très rapidement, donc il est important qu’ils
puissent boire le plus tôt possible, surtout si leur transport a été long et sous une forte chaleur.
Pendant les douze premières heures, l’eau sucrée est distribuée (30 g de sucre / litre d’eau)
pour favoriser une bonne réhydratation et une bonne adaptation des poussins. La distribution
de l’aliment a commencé 3 heures après la mise en place.
Figure 24. Déchargement des poussins. Figure 25. Mise en place des poussins.
30
Partie Expérimentale Matériels et méthodes
-La densité
Dès le 1er jour, l’éleveur a pratiqué un démarrage semi localisé (il a réservé une partie de la
surface totale du bâtiment), L’occupation de la surface en fonction de l’âge est le suivant :
-L’alimentation
L’aliment est fabriqué par Zone industrielle El-Kseur,
Wilaya de Bejaïa – Algérie (Figure 26).
31
Partie Expérimentale Matériels et méthodes
32
Partie Expérimentale Matériels et méthodes
e. Paramètres étudié
-Le gain moyen quotidien (GMQ)
GMQ (g/j) = (Poids final – Poids initial) / nombre de jours
-Indice de consommation
33
Partie Expérimentale Résultats et Discussion
II.1.1.Température
La température prise par les thermomètres (à 9 h du matin), est présentée par le tableau 14.
1erJour 36 32-33
Semaine 5 24 19-21
Semaine 6 18 18
1 : Cobb, 2008.
II.1.2. L’éclairement
La luminosité a une intensité de 1,66w/m² durant toute la période d’élevage, cette valeur ne
correspond pas la norme établie par l’ITELV et cité par Ferrah (2001), soit : 3 watt/m² pour
le démarrage et 0,7 Watt /m² pour la croissance. La lumière a pour rôle de stimuler les jeunes
poulets à bien boire, à bien manger, à bien se chauffer et à bien se répartir donc à réussir un
bon démarrage. Quel que soit le type de bâtiment, il faut une bonne installation lumineuse.
34
Partie Expérimentale Résultats et Discussion
II.1.3. La densité
Nous avons contrôlé la densité durant toutes les phases, afin de la comparer à la norme de
production (Tableau 15).
Sujet / m² Kg / m² Sujet / m² Kg / m²
Démarrage (1-14) 20-41* 30-40 (1)
15 – 42 10 27,05 10 (1), 12-14 (2) 32,4 - 37,8 (2)
35
Partie Expérimentale Résultats et Discussion
Le poids des poussins d’un jour est très faible (un écart de 6,8 g ce qui représente - 16 %), la
différence en terme de pourcentage d’écart est observée au cours de la 2 ème( -28 %) et la 3ème
semaine (- 19 %). Les poids à la 5ème et la 6ème semaine sont comparables.
Poids (g)
3000
2500
Poids réel Théorique
2000
1500
1000
500
0
1 ère 1 2 3 4 5 6
jour
Les résultats obtenus peuvent être expliqués par :la mauvaise qualité des poussins,le non-
respect de la distribution d’un aliment adéquat (l’éleveur a utilisé l’aliment démarrage jusqu’à
la 3ème semaine d’âge, ce problème est rencontré durant la période de corona-virus) et une
insuffisance d’éclairage au cours de la période de démarrage.
36
Partie Expérimentale Résultats et Discussion
Le poids et l’homogénéité des poussins sont aussi des critères importants. Si le lot
de poussins est composé de poids différents (un coefficient de variation > 8 %), les petits
poussins doivent être regroupés dans un secteur du bâtiment au démarrage. Ceci évite
l’hétérogénéité qui se crée très rapidement au démarrage lorsque certains poussins plus
petits n’ont pas un accès suffisant à l’aliment et à l’eau.
Il est évident que si les conditions de démarrage sont mauvaises, ce sont les plus
petits sujets qui auront une croissance ralentie et un taux de mortalité plus élevé. Dans ce
cas, le programme lumineux devient un facteur aggravant d'hétérogénéité s'il n’est pas
appliqué convenablement (Hubbard, 2006).
37
Partie Expérimentale Résultats et Discussion
Les moyennes du gain moyen quotidien sont indiquées dans le tableau 18 et la figure 30. .
GMQ (g/j)
140
120
100
80
60
40
20
0
1 2 3 4 5 6
réel théorique
38
Partie Expérimentale Résultats et Discussion
L’ingéré
Ecart cumulatif
Age Réel(g/j) Réel cumulatif Théorique Théorique
(semaine) (g) (g/j) (1) cumulatif (g) (Réel-Théorique)
(1)
L’écart cumulatif entre l’ingéré cumulatif observé et l’ingéré théorique du génotype est très
important (1,55 kg en plus pour chaque poulet), ce qui diminue la marge bénéficiaire de
l’éleveur et augmenter le prix d’un kilogramme de viande.
Cette augmentation est due au gaspillage de l’aliment liée à une forte hétérogénéité du lot.
39
Partie Expérimentale Résultats et Discussion
L’écart entre l’indice de production réel et celui de la norme est présenté par le Tableau
20 et la Figure 31.
3 2,79
Indice de consommation
0,5
0
1 2 3 4 5 6
Réel Norme Age (semaine)
40
Partie Expérimentale Résultats et Discussion
1 4,3
2 4,56
3 1,56
4 0,81
5 0,48
6 0
La mortalité cumulée est très élevée (Figure 32), c’est une caractéristique des élevages de
poulet de chair Algérien (Ferrah, 2001). La norme d’élevage est de 5 % (FONSTAB, 2014).
Mortalité (%)
11,26
12
10
8
5
6
0
Réelle Norme
41
Conclusion
Notre travail a montré que les poussins provenant de la souche Arbor acres ont
des performances de croissance élevée (Poids à l’abattage est de 2,7 kg en 42 jours et
une vitesse de croissance de 63 g/j). Toutefois, nous avons également montré que les
poulets présentent des mauvaises performance pour la consommation totale ( 6306g),
l’indice de consommation (2,29), le taux de mortalité (11,26 %), le coefficient de
variation (> 8 %) et l’homogénéité ( < 80 %)
Les résultats de notre analyse montrent une forte dégradation des potentialités
de production de cette souche. Cette étude suggère qu’il pourrait être intéressant de
développer des programmes d’amélioration génétique afin de proposer des nouvelles
souches qui, par croisement, permettraient de bénéficier des performances des
souches hybrides et de l’adaptation des souches locales ( Résistance aux conditions
difficiles) a l’environnement algérien.
Concernant la filière avicole, les pouvoirs publics devraient créer les conditions
nécessaires au développement des entreprises algériennes, notamment pour rejoindre
les niveaux de compétitivité des filières avicoles maghrébines et européennes.
42
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