Determinants Tchange
Determinants Tchange
Determinants Tchange
Introduction
Conclusion
Introduction
Les medias mentionnent les taux de change tous les jours, ou presque : l’euro
s’apprécie contre le dollar, le yen est fragilisé par la crise de l’économie japonaise, le
real brésilien est attaqué par la spéculation et perd 40% de sa valeur en quelque
jours, le yuan chinois risque d’être dévalué, ce qui pourrait créer une nouvelle crise
de change en Asie.
Rarement variable économique n’a eu une telle valeur symbolique et n’a autant attiré
l’attention. Son importance stratégique vient de ce que, mesurant les prix des
monnaies nationales les unes par rapport aux autres, le taux de change est au
centre des relations des pays.
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Partie 1 : Aperçu général sur
les taux de change
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Section 1 : définition et concepts
1-définition :
Le taux de change d’une devise (monnaie) est le cours, c’est à dire le prix, de cette
devise par rapport à une autre devise.
Sur les sites d’information financière ou les pages spécialisées des journaux, nous
pouvons lire par exemple EUR/GBP=0,8250/0,8252. Le premier prix est le cours de
vente de la première devise mentionnée, ici l’euro. Le second prix est le cours
d’achat de la première devise.
2 -Concepts de base :
Taux de change nominal et réel : le taux de change nominale est la relation directe
entre une monnaie locale et une étrangère. C’est le taux de change qui est utilisé
dans les banques et les bureaux de change . Il mesure le prix relatif de deux
monnaies , en revanche le taux de change réel est celui qui établit la relation par
laquelle une personne peut échanger des biens et des services d’un pays par ceux
d’un autre. Il mesure le prix relatif de deux paniers de biens des produits nationnaux
par apport aux produits étrangers en monnaie nationale, il correspond au rapport de
deux pouvoir d’achat , c’est donc un indicateur de la compétitive-prix du pays.
Taux de change bilatéral et effectif : Le cours de change entre deux monnaies est
qualifié de taux de change bilatéral pour une monnaie donnée. Si N est le nombre de
monnaie étrangère convertible en cette monnaie, alors il existe N cours de changes
bilatéraux.
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partenaire commerciaux. La pondération est en général le poids relatif de chaque
pays étranger dans le commerce extérieur total du pays considéré.
Ce taux est appliqué aux opérations immédiates (en général, deux jours ouvré après
la date de transaction) d’échange d’une quantité de monnaie nationale en monnaie
étrangères ou inversement. En général, deux taux de change sont effectués, le taux
de change à l’achat et le taux de change à la vente.
C’est un taux fixé aujourd’hui auquel sera échangé à une date ultérieur (1, 2, 3,6
mois, un an) une quantité de monnaie nationale contre une monnaie étrangère. Ce
taux est utilisé dans les opérations de couvertures pour prévenir contre le risque
d’une éventuelle dépréciation de devises. En effet, c’est un taux fixé au moment de
la conclusion de l’opération (conclusion du contrat d’achat ou bien de vente de
devises) et qui sera appliqué au moment d’effectuer l’opération indépendamment du
taux de change en comptant le jour de l’échéance.
(1) Il existe des taux de change applicables aux opérations sur les chèques de
voyages.
Un cours croisé est un cours de change d'une devise par rapport à une autre devise
mais qui a la particularité d'être calculé à partir du cours de ces deux devises contre
une devise commune qui est fréquemment le dollar US. Un cours croisé permet donc
de déterminer le cours de l'ensemble des devises entre elles quand bien même elles
ne sont pas directement cotées sur le marché des devises.
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Les taux de change multiplié.
Certains pays, notamment les pays en voie de développement adoptent les taux de
change nominaux bilatéraux différents selon la nature de translation, les autorités
appliquent un taux de change plutôt favorable et lorsqu’il s’agit de décourager une
transaction avec l’extérieur, les autorités appliquent un taux défavorable.
1-Cotation au certain
2-Cotation à l’incertain
Ainsi, par exemple , lorsque l’euro s’apprécie contre les autres devises , son cours
coté au certains s’élève , car il faut plus de devises étrangères pour acheter un euro ;
en revanche , son cours coté à l’incertain diminue ,puisqu’il faut moins d’euros pour
acheter une monnaie étrangère .
C’est un marché financier sur lequel s’effectuent des transactions sur les principales
devises (monnaies nationales).
Celles –ci sont identifiées par un code de trois lettres : EUR pour l’euro, USD pour le
dollar américain, GBP pour la livre sterling , JPY pour le yen ,CHF pour le franc
suisse , etc. .
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Une autre opération sur le marché des changes consiste en l’achat ou la vente d’une
devise au moyen d’une autre devise. Evidement, acheter des (EUR) contre des
dollars (UDS) revient à vendre des dollars contre des euros ; seuls le montant et le
prix sont exprimer différemment. Si le cours de l’euro contre dollar. noter EUR/USD ,
est égal à 0.9100 , un million d’euros s’échangent contre 910000 dollars . on peut en
déduire que le cours du dollar en euro , USD/EUR , est égal à 1/0.9100= 1.0989 , et
que un million de dollars s’échangent contre 1 098 900 euros .
Il s’agit des limites que la banque s’impose à elle-même a partir des deux
compartiments du marché interbancaire :
_ Tomorrow next , c est a dire une opération e prêt ou d’emprunt avec mise a
disposition des fonds un jour ouvrable après la transaction et le remboursement
le lendemain de la transaction .
Ce sont des limites contrôlant des positions contre la monnaie locale. C’est une
opération de change qui se déroule en trois phases : Le booking site , département
administratif et de gestion des comptes-clients , ou on enregistre les ordres d’achat
ou de vente et leur exécution ( cette phase est comptable et s’immisce donc à tous
8
les niveaux , chaque niveau devant logiquement communiquer avec la
comptabilité ) ; le dealing site ou trading site , département d’exécution des ordres
qu’on appelle table d’arbitrage ou la transaction est entérinée .
Une position longue EUR/USD résulte d’un achat net d’euros ( et de vente de
dollars)
Une position courte EUR/USD résulte d’une vente nette d’euros et d’achat de
dollars.
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Section 5 : Efficience des marchés et prévision des
taux de change
Un marché des changes est efficient lorsque le taux de change s’y forme sur la base
de l’ensemble de l’information disponible. L’évolution future des taux de change ne
dépend alors que e facteurs par définition imprévisibles.
L’efficience du marché des change au sens de Fama (1970) implique que celui-ci
véhicule pleinement et instantanément toute l’information pertinente disponible .
Considérer que le marché des changes est efficient implique le respect de quatre
La premier indique que les variation successives des cours doivent être
indépendantes dans le temps et donc sériellement non corrélées. en
conséquence, le coefficient de corrélation sérielle d’ordre k ne doit pas être
significativement différent de 0. cela ne signifie pas que les cours de change
seraient nécessairement chaotiques mais qu’il subiraient des variationselles-
mêmes purement aléatoires ( l information intervient elle-même sur le marché
de manière aléatoire )
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La troisième condition stipule que l’analyse technique est peu pertinente :
dans le cas d’un marché efficient, certaines techniques de prévision utilisées
par les opérateurs seraient caduques.
Enfin le cours a terme est un prédicateur non biaisé du cours futur anticipé : si
le marché est efficient, et les anticipations des opérateurs rationnelles , sous
les hypothèses de couts de transaction négligeables et d’offre d’arbitrage
élastique
11
Section 1 : Régimes de change : Définition et
classification
C’est un régime qui suppose la définition d’une parité de référence entre la monnaie
d’un pays donné et une devise (ou un panier de devises), sur laquelle la banque
centrale s’engage à échanger sa monnaie. La banque centrale doit intervenir sur le
marché de change, en achetant ou en vendant de la monnaie nationale, afin de
rétablir le cours du change fixé. Les régimes de change fixes comprennent les
unions monétaires, les systèmes de dollarisation, les caisses d’émission et les
systèmes de change fixes ajustables (Yougbaré, 2009).
L’union monétaire : est le régime de change le plus strict dans lequel le taux
de change des pays membres est fixé de manière irrévocable. Plusieurs pays
adoptent une monnaie commune ainsi qu’une banque centrale qui met en
œuvre la politique monétaire commune et gère les réserves de change de
l’Union. La zone UEMOA constitue un exemple d’union monétaire.
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UEMOA :Union économique et monétaire ouest-africaine est une organisation
ouest-africaine qui a comme mission la réalisation de l'intégration économique
des États membres, à travers le renforcement de la compétitivité des activités
économiques dans le cadre d'un marché ouvert et concurrentiel et d'un
environnement juridique rationalisé et harmonisé, elle est composée de Huit
États membres : Benin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, Mali,
Niger, Sénégal et Togo.
Le système de dollarisation : est un système dans lequel, un pays adopte la
monnaie d’un autre comme sa propre monnaie. La politique monétaire
domestique, dans ce cas, est abandonnée aux autorités monétaires du pays
de rattachement de la monnaie. C’est l’exemple du Panama et de l’Equateur
dont la monnaie est le dollar américain.
La caisse d’émission : ou « currency board » est un régime de change basé
sur un engagement explicite de la banque centrale à convertir la monnaie
domestique contre une devise particulière à un taux fixe. La monnaie
domestique émise est totalement couverte par des actifs en devises (Frankel,
1999). Un exemple de caisse d’émission est l’Argentine de 1991 à 2001,
Bulgarie, Lituanie… .
Dans le régime de change fixe ajustable : l’autorité monétaire fixe une parité
d’échange de sa monnaie contre une autre devise ou un panier de devises,
mais autorise une bande de fluctuations par rapport à ce cours de référence.
Comme exemple, en Hongrie, le forint est fixé par rapport à l’euro avec une
marge de fluctuation.
Une caractéristique partagée par tous les régimes de change fixes est qu’ils
subordonnent la politique monétaire à la défense de la parité de change. Cette
réduction de l’autonomie de la politique monétaire croît avec la fixité du taux de
change nominal.
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Dans un régime de change flexible, le cours de la monnaie est déterminé librement
sur le marché des changes, par l’offre et la demande de devises. Ce système est
connu sous le nom de « flottement pur » (Frankel, 1999). Les Banques Centrales
n’interviennent pas et laissent le marché s’équilibrer librement selon la loi de l’offre et
de la demande indiquent que les modifications du niveau relatif des prix aboutissent
à une modification parallèle des taux de change. La politique monétaire retrouve
alors son autonomie, mais la Banque Centrale abandonne le contrôle sur l’évolution
du cours de change nominal. (Exemple : Etats-Unis, Canada, Japon, Royaume Unis,
Suède…).
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d’influencer les mouvements du taux de change à travers une intervention
active, sans spécifier ou pré-annoncer une trajectoire pour le taux de change,
la Banque Centrale ne s’engageant pas sur un taux de change ciblé.
(Exemple : Roumanie, Russie, Serbie…).
Réduit les coûts de transaction et le risque de change. C’est à dire : Limite les
risques de change des transactions commerciales et investissements
étrangers.
Fournit un ancrage (crédible?) pour la politique monétaire → les anticipations
d’inflation restent contenues
Simple à mettre en œuvre.
Réduit le coût d’accès aux marchés financiers internationaux.
Facilite la lutte contre l’inflation.(Les prix fixes favorisent politique anti-
inflationniste )
Il confère une confiance en la devise du pays.
15
L’état de la balance des paiements n’est plus une contrainte
Quels sont les arguments des monétaristes ? Comme le rappel D.Plihon (document
2), les changes flottants permettent à la balance des paiements de se rééquilibrer de
manière automatique. Un pays en situation déficitaire voit sa monnaie se déprécier
ce qui stimule ses exportations et rééquilibre sa balance courante. Les changes
flottants permettent donc à ce que les déséquilibres des balances courantes
(essentiellement des balances commerciales) soient temporaires. Il ne peut,
théoriquement, pas y avoir de balances courantes structurellement déficitaires (si
c’était le cas, elles seraient durablement, et non temporairement, déficitaires).
La politique monétaire gagne en autonomie ou Indépendance monétaire et
efficacité accrue.
Le second argument monétariste qui découle du premier, c’est que les autorités
monétaires n’ont alors plus besoin de s’occuper de défendre la parité de leur
monnaie ; en change flottant, les attaques spéculatives disparaissent. Or, ces
attaques étaient de plus en plus fréquentes dans le système de Bretton Woods
entraînant l’épuisement des réserves de change et, au final, des dévaluations (Franc
1969 par exemple).
Les régimes de change flottants n’éliminent pas les guerres des monnaies et la
spéculation sur les devises: les politiques monétaires restent donc
contraintes.
En change flottant, la spéculation consiste à anticiper la valeur future d’une devise et
essayé d’en tirer profit. On rentre ici dans les explications des bulles spéculatives sur
les monnaies ( partie du cours sur les taux de change que je n’ai pas encore traité).
Pour faire simple, les investisseurs internationaux considèrent que les variations
d’une devise indiquent ce que le marché pense de la valeur de cette devise. Cela
implique que les investisseurs ont intérêt à suivre le marché : spéculer à la baisse
sur le dollar quand il monte est voué à l’échec. Pour représenter cette situation, on
dit que « l’on ne peut pas battre le marché », on dit aussi « qu’il vaut mieux avoir tord
avec le marché que raison contre lui ». En conséquence, les investisseurs adoptent
des comportements mimétiques ce qui provoque des emballements sur les cours.
16
Cette explication a été utilisée pour expliquer les fluctuations importantes du dollar
durant les années 1980, mais également celle de l’euro durant les années 2000.
Fixe Flexible
17
Limite les risques de change Neutralise l’impact des chocs
des transactions externes.
commerciales et Politique monétaire plus flexible.
investissements étrangers. plus besoin de conserver les
Réduit le coût d’accès aux réserves de devises pour défendre
marchés financiers le cours de la monnaie.
internationaux.
Facilite la lutte contre
l’inflation.
Avantages
Il confère une confiance en la
devise du pays.
18
Partie II :Les Déterminants du
taux de change
19
Les accords de la Jamaïque de janvier1976 ont officiellement mis fin au système
detaux de change fixe qui avait été instauré en 1944 par les accords de
définie par laparité de pouvoir d’achat (PPA) relative, qui stipule que le taux
exponentiel des opérations sur devises ont contribué à accroître la volatilité des
prévisions.
La théorie économique ne fournit pas une seule explication toute faite desfluctuations
des taux de change. Avec pour objectif de mieux comprendre les évolutions des taux
théoriques surtout axés sur la recherche des déterminants des taux de change, ainsi
D’un côté, les économistes se sont intéressés au comportement de long terme des
s’est contenté dans les années 1980 de remettre au goût du jour la théorie
les récentes crises monétaires des pays émergents (Mexique dans les années
20
1980,pays du Sud-est asiatique en 1997-1998, Argentine en 2001), des approches
moyen/long terme.
Enfin, les tous récents modèles microstructural méritent d’être présentés ici, car ils
Sans prétendre présenter de manière exhaustive tous ces travaux, nous allons nous
focaliser sur les théories les plus représentatives des différents courants, leur intérêt
et leurs limites.
21
Chapitre 1 : Les principaux déterminants à
long terme des taux de change
Les premières théories sont apparues au début du XXe siècle, dans un contexte de
tendance à supposer que seuls les échanges de biens et services, ainsi que leurs
changes flottants dès le début des années 1970, un second groupe de théories
mettra l’accent sur l’importance des facteurs financiers dans l’évolution des taux de
change.
Depuis, les travaux sur le sujet n’ont cessé de progresser et les économistes ont
pour la première fois dans les travaux de Gustav Cassel en 1923.Basée sur laloi du
prix unique, cette théorie repose sur l’idée que la valeurd’une monnaie par rapport à
une autre se définit par la quantité de biens etservices qu’elle permet d’acquérir.
elle repose sur la loi du prix unique. L’idée est la suivante : si un même bien est
disponible dans deux pays A et B, son prix en A doit être identique à son prix en B
22
après conversion par le taux de change. On a donc la condition d’équilibre e = pA/pB
dans le pays B. Si cette égalité n’est pas vérifiée (par exemple si pA>pB) personne
n’achètera dans le pays A, ce qui se traduira par une baisse de pA ou par une
augmentation de e.
niveau général des prix. L’idée est que la variation du change est déterminée par le
L’intérêt de cette théorie est de permettre d’évaluer le taux de change théorique (le
change courant (taux de change nominal observé) avec ce taux PPA d’équilibre, il
est alors possible de voir si une devise est surévaluée ou bien sous-évaluée, et
Illustration :
donnée. Le 1er janvier 2011, l’indice des prix d’un panier de référence en France est
Peur = 100 (euros) alors qu’aux États-Unis, il faut P usd = 137 (dollars) pour acheter
23
Si ce taux de change PPA (1,37) est différent du taux de change nominal à un instant
donné (taux de change courant), alors cela signifie que l’euro n’est pas correctement
seul niveau des prix. Or, les prix qui prévalent dans un pays ou une région donnée
e × P A ≠ PB
ne tend donc pas en réalité à s’égaliser de manière absolue ( AB ).
Une autre version de la PPA, dite théorie de la PPA relative, permet de lever cette
dernière limite, en supposant que le taux de change entre deux pays s’ajuste pour
refléter les variations du niveau des prix dans le temps. Elle consiste à expliquer non
pas le niveau même du taux de change à un moment donné, mais son évolution
Cette théorie a donné lieu à d’importants travaux empiriques dont les résultats sont
contrastés :
Une étude de Solnik et Roll effectuée sur 23 pays sur la période 1957 et 1976
des principales monnaies n’a pas directement été liée à celle de l’inflation. Ce
24
fut le cas du mark face au dollar entre 1973 et 1991, du yen face au dollar
L’indice Big Mac est une mesure officieuse de la parité de pouvoir d’achat, mise au point par
le magazine The Economiste en 1986. Cet indice réduit la mesure du taux de change PPA
ausimple prix d’un Big Mac, en partant d’un constat simple : McDonald’s est présent dans
tousles pays du monde, y compris les plus pauvres, et le prix d’un Big Mac est donc un
élémentqui permet de comparer le coût de la vie entre les pays. Par ailleurs, ce produit
rassemble plusieurs facteurs de l’évolution économique d’un pays à savoir les matières
McDonald’s étantl’une des plus grandes entreprises du monde, les coûts de production sont
tirés aumaximum vers le bas (de part leur pouvoir de négociation). L’autre grand avantage,
et qui contre l’un des défauts de la PPA, est que les prix de vente sont fixés nationalement
par la firme:le prix d’un Big Mac est donc le même en ville ou à la campagne même si
un tour de globe et relève les différents prix du Big Mac. Pour l’année 2010, les index Big
25
Source :http://www.tribuforex.fr
créés. Ainsi le prixd’un Big Mac est en fonction de la demande pour ce produit, or
certains pays consomment beaucoup moins de Big Mac dans leurs habitudes
alimentaires, le prixest donc plus cher. De plus, certains pays, afin de protéger leur
prix plus élevés. Le prix du Big Mac n’est donc pas l’indice parfait espéré.
26
Section 2 : L’approche de Balassa et Samuelson
Dans deux articles distincts, Paul Samuelson et Béla Balassa (1964) partent du
cause la validité de la PPA quand les niveaux de revenu des pays sont différents.
L’une des principales limites à la théorie de la parité de pouvoir d’achat des taux de
change a trait à l’existence dans tous les pays d’un secteur structurellement abrité de
la concurrence internationale.
internationale.
La PPA, fondée sur l’arbitrage, ne peut donc être vérifiée sur ce type de biens.
Les auteurs proposent alors un modèle, plus connu sous le nom de «Modèle
niveaux de revenus par tête d’un pays reflètent grossièrement les différences de
différences de productivité constatées sont plus grandes dans le secteur des biens
augmente, et elle a tendance à augmenter plus vite dans le secteur des biens
échangeables que dans le secteur protégé. Les prix des biens échangeables étant
27
travail entre tous les secteurs). Il en résulte une montée des prix relatifs dans le
secteur des biens non-échangeables. L’indice des prix étant une moyenne entre les
deux secteurs, il y a augmentation des prix des biens nationaux par rapport à ceux
L’effet Balassa désigne cette appréciation tendancielle du taux de change réel des
pays au cours de leur processus de rattrapage économique, sous l’effet des gains de
De plus, selon les auteurs, alors que l’arbitrage entre les prix et le taux de change
égaliserait les prix des biens échangés d’un pays à l’autre, cela ne serait pas le cas
pour les biens non-négociés: les différentiels de productivité entre les secteurs
Au niveau agrégé, les prix ayant augmenté par rapport au reste du monde, le taux
La surévaluation d’une monnaie peut donc s’expliquer, comme c’est le cas ici, par
De nombreuses études empiriques ont été menées pour tester la validité de l’effet
(les PECO) dont les niveaux de changes réels ont eu tendance à s’apprécier durant
l’appréciation tendancielle des taux de change réels observée dans les PECO sur les
dernières années provient pour partie d’un effet Balassa attendu dans les pays en
28
d’autres facteurs jouent un rôle non négligeable, notamment les entrées de capitaux
les flux monétaires entre les résidents de ce pays et le reste du monde. Elle se
Jusqu’au début des années 1970, l’explication des mouvements des changes
reposait sur la situation des balances courantes des pays. Pour les économistes
échanges extérieurs.
balance des transactions courantes d’un pays est déficitaire, cela traduit des
pour effectuer des paiements à l’étranger sera supérieure à l’offre de ces mêmes
29
À l’inverse, lorsque la balance de transactions courantes est excédentaire, les
tendance à s’apprécier.
Cependant, dans une optique dynamique des ajustements des taux de change à la
les théoriciens, les taux de change devraient être à leur niveau optimum lorsque la
Dans leur forme la plus simple, les modèles visant à expliquer les variations du taux
dechange par les facteurs monétaires partent de l’hypothèse que les taux de change
nominaux sont surtout influencés par l’évolution du niveau des prix (domestiques et
la quantité de monnaie offerte dans l’économie est trop importante, cela générera
engendrera une dépréciation de la monnaie. Cela revient à dire qu’un pays dont
par rapport à celles des pays dont le taux d’inflation est plus bas.
30
Chapitre 2 : La détermination à horizon court terme
Les taux de change réagissent sans délai à toute information nouvelle véhiculée sur
le marché des changes, et qui pourrait avoir un impact sur le rendement futur
comparé des actifs libellés dans différentes monnaies. Les acteurs du marché, très
Les taux de change réagissent également très fortement aux annonces des banques
centrales concernant une possible action sur leurs taux directeurs. Ainsi, lorsqu’en
mars 2011, Jean-Claude Trichet, président de la BCE, décide une levée des taux
prévue dans les semaines qui suivent, l’euro s’apprécie de plus de 1,2 % des
l’annonce de la nouvelle pour atteindre 1,41 euro par dollars, tout simplement parce
que les acteurs du marché ont réagi immédiatement a une prochaine augmentation
Toutes les études empiriques le prouvent : le taux d’intérêt est bien l’un des facteurs
essentiels dans la détermination des taux de change. Les taux d’intérêt réels
constituant le rendement d’un placement financier, lorsque le taux d’intérêt d’un pays
s’élève par rapport a celui des autres places financières, cela attire de nombreux
31
La relation entre les taux d’intérêt et les taux de change est formalisée selon un
principe simple plus connu sous le nom de « parité des taux d’intérêt »(PTI).
Développée par J.M .Keynes en 1923, cette théorie s’appuie sur les comportements
d’arbitrage tendent à limiter les écarts entre les taux de change au comptant et a
terme. Ainsi, le choix entre la détention d’un actif domestique et celle d’un actif
Le principe de la PTI stipule que si deux devises ont des taux d’intérêt différents,
alors cette différence se reflétera dans les taux de change a terme et dans les taux
La parité des taux d’intérêt couverte en change (PTIC) : qui établit un lien
entre taux de change courant et taux de change forward (le taux forward est le
opération de change future) et les taux d’intérêt des deux devises concernées.
La parité des taux d’intérêt non – couverte en change (PTINC) : qui introduit le
taux de change futur anticipé dans la relation entre les taux de change (au
La parité des taux d’intérêt a pour point de départ l’idée qu’un investisseur qui opère
32
Placer ses capitaux dans les actifs libellés en monnaie de leurs pays
rapportent le taux d’intérêt iA sur une période donnée, par exemple entre t et
t+1.
Placer ses capitaux dans les actifs libellés en monnaie étrangère (monnaie B).
Si l’investisseur opte pour le placement étranger, c’est qu’il considère que celui-ci
pendant la durée du placement. Ce qu’il peut alors gagner sur les taux d’intérêt, il
L’investisseur peut alors choisir de « couvrir » son risque de change en concluant le
Puisque l’on se situe dans une analyse de court terme, il faut considérer une durée
33
S’il opte pour le placement en monnaie domestique, il récupéra au bout d’une
S’il choisit au contraire d’investir dans les titres étrangers, il va devoir convertir
son capital dans la devise étrangère au cours de change au comptant S A/B .il
(1xSA/B) x (1+ iB) unités de devises B qu’il convertira au taux de change garanti
par le contrat a terme, soit FB/A et récupérera donc : (1x SA/B) x (1+ iB) x FB/A ou
Si (1+ iA) > (1+ iB) x SA/B / FA/B alors l’investisseur optera pour le placement a
Si (1+ iA) < (1+ iB) x SA/B / FA/B alors l’investisseur optera pour le placement
En même temps que son choix de placement, que son choix de placement,
l’investisseur peut choisir de ne pas couvrir le risque de change auquel il s’expose s’il
serait aléatoire. Si l’on suppose que l’investisseur est rationnel , cette attitude ne
s’explique que s’il parie sur une évolution neutre ou favorable de la monnaie
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qui n’annule pas complètement l’avantage éventuel de taux d’intérêt qu’il aurait a
placer ses capitaux dans les titres étrangers. Cela suppose que l’investisseur
spécule sur la valeur du taux de change futur lorsqu’il choisit de ne pas se couvrir.
La variation du taux de change anticipé est égale aux différentiels d’intérêt.si cette
égalité n’était pas vérifiée, des gains d’arbitrage seraient réalisables, et le taux de
Les deux relations de parité des taux d’intérêt PTIC et PTINC permettent ainsi
catégories d’agents sur les marchés de taux et de change, en rapprochant ces deux
relations on remarque que le taux de change futur anticipé par le marché doit être
plus ou moins égal au taux de change forward pratiqué sur le marché des changes a
terme. Cela implique un résultat important : la devise d’un pays ou les taux d’intérêt
sont élevés aura tendance a se déprécier par rapport a une devise qui sert un taux
d’intérêt faible de telle sorte que les parités d’intérêts soient respectées.
Malheureusement, les études empiriques récentes tendent plutôt à montrer que les
devises avec des taux d’intérêt élevés ont e plutôt tendance à s’apprécier ces
Les activités de carry Trade sont des techniques de trading qui consistent a acheter
une devise avec des taux d’intérêt élevés et a vendre simultanément une autre
devise avec des taux d’intérêt bas. Le gain de l’opération viendra du différentiel de
taux entre deux devises et pourra devenir substantiel si pour cela les traders utilisent
35
Section 2 : L’analyse des taux de change
logique des modèles monétaires prenant en compte non seulement les stocks de
de titres ont certainement des retombées plus significatives. Une définition du taux
de change d’équilibre pourrait par conséquent être fondée sur les rendements prévus
sur les valeurs mobilières. Dans des conditions de mobilité totale des capitaux, et en
supposant qu’il n’existe aucune restriction légale sur l’acquisition d’actifs, un volume
Les modèles de taux de change microstructurels , apparus dans les années 1990 ,
La problématique principale des modèles microstructurels peut être résumée par une
36
Dans l’approche microstructurelle, l’information et institutions interagissent de telle
chacun... Constituent des variables de premier choix, des lors qu’il s’agit d’expliquer
le volume élevé des transactions sur le FOREX et la volatilité des taux de change.
l’hypothèse que certains agents puissent avoir accès a des informations privées au
sujet des facteurs fondamentaux : certains mieux informés que d’autres (on parle
des agents bien informés peuvent avoir une plus forte incidence sur les taux de
donné, d’un certain type d’acteurs sur le marché. On peut distinguer trois types
d’agents : les teneurs de marché, les courtiers et les clients finaux. Les teneurs de
marché qui assurent 90% des transactions sur devises, proposent aux clients finaux
un prix acheteur et un prix vendeur pour les quantités de monnaies qu’ils sont
disposent à échange
37
CONCLUSION
Les taux de change apparaissent aujourd'hui comme la partie émergée d'un iceberg ;
car ils sont le reflet de relations d'interdépendance et de domination complexe entre
les économies nationales .A long terme, L'analyse en termes de concurrence des
monnaies et d'équilibre sur les marchés, qui a eu son heure de gloire, ont finalement
un pouvoir explicatif limité. Les approches fondées sur la dynamique globale du
système monétaire international et sur le rôle de bien public des monnaies
fournissent un cadre d'analyse plus satisfaisant. Mais aucune théorie actuelle n'est
en mesure de prévoir l'évolution des changes, à court terme du moins ; les théories
courent après les taux de change et ne parviennent pas à bien anticiper leur
évolution. Toutefois, les économistes explorent actuellement des pistes nouvelles et
prometteuses, à l'aide d'instruments théoriques et statistiques nouveaux, prenant en
compte les lois de distribution particulières des parités
Deuxième constat : les taux de change sont apparus comme une variable
économique stratégique et hautement symbolique pour les États nationaux. Mais le
volontarisme des gouvernements a des limites dans ce domaine : la valeur d'une
monnaie ne se décrète pas ; elle est avant tout le reflet de la hiérarchie des nations,
liée à leur puissance économique et financière : la valeur future de l'euro, qui suscite
de nombreuses interrogations, dépendra avant tout du dynamisme et de la cohésion
de l'Union européenne en tant que fédération de nations. Par ailleurs, on est forcé de
constater que les États sont de plus en plus démunis face à la puissance des
marchés, en mesure de déstabiliser les monnaies à tout moment. On peut se
demander, dès lors, si l'interdépendance croissante des économies nationales et
régionales ne va pas amener progressivement les États à modifier leurs politiques de
change : à une conception nationaliste et isolationniste, qui a prévalu avec le
flottement des monnaies, pourrait succéder une approche davantage fondée sur la
coopération internationale. À cet égard, la création de l'euro et l'émergence de
nouveaux pays industriels puissants, dans la mesure où elles modifient les équilibres
politiques et monétaires à l'échelle de la planète, pourraient conduire à une révision
profonde de l'architecture du système monétaire international.
38
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
https://www.mataf.net/fr/forex/edu/formation-forex/changefixe
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dollarisation
file:///C:/Users/pc/Downloads/S%C3%A9rie%20d'exercices%20Finance
%20Internationale.pdf
http://www.cambiste.info/sdmpage/prodchg/term20.php
http://www.blog.saeeed.com/2011/03/le-risque-de-change-definition-
de-notion-et-les-effets/
http://lavieeco.com/news/economie
http://www.blog.saeeed.com/2011/03/les-taux-de-change-concepts-et-
determinants/
http://www.lafinancepourtous.com/Decryptages/Mots-de-la-
finance/Taux-de-change
39
TABLE DE MATIERE :
Introduction................................................................................... 3
40
Partie 2:Les Déterminants du taux de change...................19
CONCLUSION...........................................................................38
BIBLIOGRAPHIE........................................................................36
WEBOGRAPHIE......................................................................... 36
41