Booster Votre Cerveau
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VOTRE
CERVEAU !
PROGRAMME
CONNAITRE LE POISON
10 ANTIDOTES EFFICACES
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Votre esprit est pollué par un poison qui s’infiltre partout et le parasite : le stress.
Le stress agite votre mental, l’échauffe et lui fait gaspiller beaucoup d’énergie. Pour remédier
à cela et nettoyer votre esprit de ce poison, il existe un certain nombre d’antidotes efficaces.
Au-travers des pages de ce livret, vous allez pouvoir mesurer votre niveau d’empoisonnement
et je vais vous donner une liste non-exhaustive d’antidotes concrets et efficaces afin de
purifier votre esprit et améliorer vos capacités mentales.
La bonne nouvelle c'est qu'il y a d'autres sources de stress sur lesquelles vous pouvez agir dès
aujourd’hui pour diminuer votre stress global et vous sentir vraiment mieux.
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Etymologiquement, le mot « stress » vient du verbe latin stringere qui signifie comprimer,
compresser, serrer... C’est en 1940 que Hans Selye introduit la notion de stress comme
« système d’alarme ».
Avec les progrès de la vie moderne, nous avons moins de temps pour les loisirs qu’il y a 50
ans. La vie professionnelle est source de stress et s’y ajoutent les exigences de la vie
domestique. Les femmes travaillent en moyenne 200h de plus par an qu’il y a 30 ans, sans
compter que cela se complexifie et s’amplifie avec l’accroissement des foyers monoparental.
Les recherches indiquent que plus de 80% des consultations chez un médecin sont en lien,
directement ou indirectement avec le stress. Le phénomène du stress est transversal, il atteint
toutes les couches de la société.
Le stress naît de la confrontation à une situation problématique ou menaçante que nous avons
l’impression de ne pas pouvoir gérer efficacement.
Les scientifiques ont ainsi mis à jour 4 caractéristiques qui induisent une réponse de stress :
Le contrôle faible, l’imprévisibilité, la nouveauté et l’égo menacé.
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MENACE SENTIMENT
Contrôle faible Je n’ai aucun contrôle sur la situation
Imprévisibilité Je ne sais pas du tout ce qui va se produire
Nouveauté Je n’ai jamais vécu ou expérimenté cela
Ego menacé Je me sens mis à l’épreuve. Je doute de mes capacités.
Exemples :
Vous êtes en retard pour un rdv important et vous êtes pris dans un énorme bouchon.
« je n’ai aucun contrôle sur la situation ! »
Votre patron a un tempérament changeant et chaque jour vous réserve une nouvelle surprise.
« Je ne sais pas ce qui va se produire ! »
Vous attendez votre premier enfant.
« Je n’ai jamais vécu cela ! »
Un nouveau collègue vous questionne sur votre façon de travailler.
« Je me sens mis à l’épreuve ! »
En exprimant leurs difficultés, elles donnent plus facilement libre cours à leurs émotions,
prennent mieux conscience de leur condition physique et psychologique et peuvent ainsi
mieux anticiper les phases d’épuisement et chercher de l’aide et un soutien approprié.
L’éducation joue un rôle important et les hommes cherchent souvent à cacher leur stress, par
fierté, et peuvent avoir des stratégies de gestion du stress inadaptés comme certaines
conduites à risques, la prise de produits toxiques…
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La phase d’alarme
Vos glandes surrénales libèrent d’abord de l’adrénaline (l’hormone guerrière) et d’autres
hormones pour permettre au corps de réagir immédiatement.
Grâce à ce mécanisme, les perceptions (dilatation importante de la pupille…), la force
musculaire et les réflexes sont décuplés.
C’est la célèbre réponse « fight or flight », un état de très grande vigilance où il s’agit de
décider si l’on va affronter la situation ou la fuir. Votre esprit s’aiguise et fonctionne à 100 à
l’heure.
La phase de résistance
Après environ 10 minutes, plusieurs autres mécanismes se mettent en place : hausse dans le
sang du taux de cholestérol, d’acides gras, de sucre (glycémie) et des facteurs de coagulation,
l’inhibition du fonctionnement des globules blancs, etc.
Votre organisme libère à ce moment-là des nouvelles hormones : les endorphines, le cortisol
(anti-inflammatoire naturel agit sur la mémoire et l’apprentissage), la dopamine et la
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sérotonine. Tout cela dans le but d’entreprendre les actions appropriées : courir 3 kilomètres
sans s’arrêter ou assommer le lion dans la jungle.
Dans ce cas précis, vous êtes en mesure de réagir avec les arguments nécessaires à la colère
de votre patron. Une fois l’évènement réglé (votre patron est satisfait de vos explications), la
réaction de détente s’enclenche et le corps ressent la fatigue. Après une période de repos,
l’organisme retourne à son métabolisme habituel.
La phase d’épuisement
Les mécanismes de réactions fonctionnent tout le temps « à plein régime ».
L’organisme s’épuise et certains organes ou systèmes s’affaiblissent ou se relâchent laissant
place à des désordres physiques et psychologiques plus graves.
A la limite, dans certaines situations extrêmes, le stress continu entraîne la mort.
• La dépression car le système est épuisé et n’arrive plus à assurer son équilibre,
• Une accélération du vieillissement,
• Un déficit nutritionnel,
• Un déficit immunitaire,
• Les ulcères d’estomac,
• Les problèmes gynécologiques (aménorrhée, périodes d’infertilité),
• Les problèmes de santé mentale (anxiété, crises de panique, phobies, dépendances,
troubles de l’alimentation),
• Les maladies à composante psychosomatique (asthme, psoriasis, arthrite rhumatoïde,
syndrome de fatigue chronique, maladie de Crohn, fibromyalgie, migraine, colite ulcéreuse,
syndrome prémenstruel, obésité…),
• L’aggravation des maladies et accélération de leur évolution (notamment
hypertension, maladies cardio-vasculaires, diabète type II et cancer).
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Suis-je stressé?...
Pour chaque question, donnez une seule réponse en notant le chiffre correspondant (pas du tout = 1, faiblement = 2, un peu
= 3, assez = 4, beaucoup = 5, extrêmement = 6). Puis faites le total général du nombre de points obtenus.
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Notez la présence des symptômes que vous ressentez en ce moment. Repensez aux deux dernières semaines qui se sont
écoulées en vous appuyant sur cette échelle d’intensité : (0 = jamais ; 1 = parfois ; 2 = souvent ; 3 = très souvent)
Fatigue
Tachycardie (accélération du rythme cardiaque)
Pulsation rapide
Respiration rapide
Tension dans le cou ou les épaules
Lombalgie
Mâchoire serrée
Eruption cutanée
Maux de tête
Mains ou pieds froids
Poitrine serrée
Nausée
Diarrhées ou constipation
Douleurs à l’estomac
Ongles rongés
Tics ou spasmes
Difficultés pour avaler ou bouche sèche
Rhumes fréquents
Manque d’énergie
Fringales
Sentiment de désespoir
Forte consommation d’alcool
Forte consommation de cigarettes
Dépenses excessives
Abus de drogues ou de médicaments
Nervosité ou anxiété
Forte irritabilité
Pensées inquiétantes
Impatience
Sentiment de dépression
Perte du désir sexuel
Sentiment de colère
Troubles du sommeil
Perte de mémoire
Ruminations
Agitation
Problèmes de concentration
Pleurs récurrents
Arrêts de travail fréquents
Total de votre score de l’échelle du stress
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Pour chaque question, donnez une seule réponse en notant le chiffre correspondant (pas du tout = 1, faiblement = 2, un peu
= 3, assez = 4, beaucoup = 5, extrêmement = 6). Puis faites le total général du nombre de points obtenus.
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Le tout ou rien
Tendance à catégoriser dans les extrêmes – blanc ou noir, bon ou mauvais _ qui nous amène
à appréhender toute erreur et à nous considérer comme incompétents, ratés…
« J’ai raté ma présentation! Je sais maintenant que je suis un perdant! »
La généralisation
Tendance à conclure (arbitrairement) que, lorsqu’une chose arrive une fois, elle arrivera toute
la vie.
« Ma collègue a refusé mon invitation pour aller boire un verre… Je n’arriverai jamais à sortir
avec une fille.
Le filtre
Tendance à s’attarder négativement sur un détail qui fait comprendre négativement
l’ensemble de la situation.
« On m’a fait une petite remarque lors de mon séminaire d’équipe… Je ne pense qu’à ça. »
(Alors que la plupart des collègues et des supérieurs ont été élogieux).
La maximisation ou minimisation
Tendance à amplifier l’importance accordée à ses erreurs ou à ses craintes; ou le contraire :
tendance à diminuer l’importance de ses points forts en les voyants tout petits.
« J’ai échoué à mon examen : je suis nul. J’arrête mes études! » ou « j’ai réussi mon examen :
mais c’était super facile, j’ai eu simplement de la chance.»
La personnalisation
Tendance à assumer la responsabilité d’un évènement sans en être la cause.
« Après une note du professeur sur le bulletin de son enfant, la mère conclut immédiatement
: « Je dois être une mauvaise mère! Voilà la preuve de mon échec.»
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Si vous voulez déparasiter votre cerveau de façon à booster vos performances, il faut agir sur
votre environnement extérieur et intérieur. Certaines habitudes peuvent être changées,
certains comportements peuvent évoluer et un travail au niveau des pensées peut être fait de
manière à réduire significativement votre niveau de stress de 20, 30, 40% ou plus et en
réduisant les parasites, booster ainsi les performances globales de votre cerveau.
La télévision
La machine à anxiété
La télé est une incroyable source de stress. Vous
croyez qu'elle vous détend en vous détournant
de vos soucis ? C'est tout le contraire qui se
passe, cela vous angoisse. Et tant mieux car cela
arrange bien la société de consommation : les
études le prouvent, l’angoisse fait consommer !
Hallucinant :
3h47 : c’est la moyenne de consommation de télévision par jour pour un individu lambda qui
a une espérance de vie moyenne de 80 ans. Si l'on intègre le fait que cette personne normale
dort 7 à 8 heures par nuit et qu’elle s'absente de temps en temps pour aller aux toilettes, cela
ramène sa consommation télévisuelle moyenne totale à plus de 18 ans (optimiste aussi car
cela est sans compter les week-ends passés devant la télé, les nuits sans sommeil et toutes les
fois où la télévision est branchée mais où on ne la regarde pas vraiment). Cette personne aura
passé 18 ans de sa vie à ne faire que regarder la télé !
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A la place, décidez de commencer ce livre que vous vous étiez promis de lire depuis longtemps,
téléphoner à vos amis ou allez prendre un verre avec eux, sortez au cinéma, allez faire une
expo, fréquentez une association ou remettez-vous au sport !
Au bout d’une semaine, vous pourrez déjà mesurer comment vous vous sentez mieux à tous
points de vue : physiquement, intellectuellement et émotionnellement.
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Le lâcher-prise
Cette obsession du pourquoi est en somme une recherche de sens à notre vie. Mais elle
représente surtout beaucoup de temps passé à ruminer, à culpabiliser, à s’auto-réprimer et à
se blâmer.
On le sait, il n’y a pas de réponse à ces pourquoi mais la vérité est que nous cherchons
simplement à reprendre le contrôle de la situation.
Exemple 1 :
Si vous êtes malade et que vous n’êtes pas d’accord ne va pas vous faire guérir plus vite.
Exemple 2 :
Si vous vous faites voler votre portable, votre désaccord ne changera rien à l’évènement.
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Dans un premier temps, vous répétez « j’accepte d’être stressé » pourrait peut-être changer
votre rapport au stress.
Si vous vivez en ce moment une situation difficile, le simple fait de vous dire « j’accepte d’avoir
peur » ou « j’accepte d’être triste » peut vous libérer d’un grand poids. Cela supprimera déjà
l’émotion qui s’ajoute à l’émotion de base. Accepter libère.
En lâchant l’illusion du contrôle, vous reprenez paradoxalement les rênes de votre vie.
Exercice :
Faire une liste des choses qui vous attristent, vous stressent ou vous mettent en colère.
Ensuite, pour chaque situation, complètez les trois phrases suivantes :
Je me sens ……………………….. d’avoir…………….. (ce problème)
(ex : je me sens triste d’avoir perdu mon chien)
J’accepte de me sentir …………………………. d’avoir eu……………………. (ce problème)
J’accepte d’avoir eu ……………………. (ce problème).
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La cohérence cardiaque
C’est de cette dualité d’action que la cohérence cardiaque tire sa force et la grande diversité
de son utilisation : stress, anxiété, dépression, douleurs, addictions, phobies, insomnies,
troubles de la personnalité, dysfonctionnements neurologiques, performance,
apprentissage...
Ils l’utilisent…
Les militaires l’utilisent, entre autre, dans la formation des pilotes de chasse et le
traitement des traumatismes de guerre.
Les sapeurs-pompiers accentuent, avec elle, leur résistance aux chocs émotionnels.
Elle fait aussi partie intégrante, depuis des années, de l’entraînement de sportifs de haut
niveau tels Tiger Woods (golf), Roger Federer (tennis) ou Michael Jordan (basket-ball).
Et c’est maintenant le monde de l’entreprise qui découvre ses vertus sur la performance,
l’efficacité, l’aide à la décision et la résistance au stress...
La cohérence cardiaque est donc un état particulier de la fréquence cardiaque. Le cœur entre
alors en « résonance » avec la respiration qui est forcée à 6 cycles complets par minute
(inspiration puis expiration).
Comme tous les systèmes ondulatoires, cœur et poumons ont une fréquence propre et
unique. Ils se synchronisent à 0,1 Hz (1 vibration toutes les 10 secondes). C’est la fréquence
théorique d’apprentissage. Mais dans les faits chaque individu a sa propre fréquence
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respiratoire (fréquence de résonance) sur laquelle la cohérence cardiaque est optimale. Cette
fréquence se trouve entre 0,06 et 0,12 Hertz soit 4 à 7 respirations complètes par minutes.
Les effets immédiats sont l’augmentation de l’amplitude de la variabilité cardiaque avec un
effet d’apaisement. Ils durent tant que persiste la pratique de la cohérence (respiration
fréquence 6).
La cohérence entraîne aussi des effets qui perdurent plusieurs heures après l’arrêt de
l’exercice (entre 4 et 6 heures) :
- Baisse du cortisol sanguin
- Augmentation de la DHEA, des IgA salivaires et de la sécrétion d’ocytocine
- Action favorable sur de nombreux neurotransmetteurs dont la dopamine (plaisir) et la
sérotonine (sommeil, dépression et anxiété)
- Sécrétion par le coeur d’une hormone qui régule la tension
- Réduction de la perception du stress et des émotions désagréables
- Impression de calme et de lâcher prise
Scientifiquement prouvé
Depuis une trentaine d’années, plus de 13000 études ont été consacrées à la recherche
scientifique autour de la cohérence cardiaque. Son efficacité est maintenant clairement
démontrée d’un point de vue scientifique et médical.
C'est David Servan-Schreiber, dans son livre « Guérir » qui a sensibilisé les Français à
l’importance de la mise en cohérence du rythme cardiaque avec le cerveau émotionnel pour
retrouver un état de bien-être naturel et ainsi lutter contre le stress et les états dépressifs.
Cette cohérence cardiaque peut être induite par la respiration, l'induction respiratoire est
d'ailleurs la méthode la plus simple d'y parvenir. Il suffit alors de respirer en adoptant une
fréquence respiratoire d'une inspiration de cinq secondes, suivie d'une expiration de cinq
secondes.
Exercice :
Pour vous sentir de plus en plus détendu dans votre vie quotidienne, trois fois par jour (matin,
midi et soir) pendant trente jours, cliquez ici !
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Le sport
Antidépresseur
Au-delà de l’intérêt pour le corps (perte de
poids, musculation…), le sport a un effet
antidépresseur indéniable. On se vide la tête
et notre corps crée des endorphines, ces
molécules du bonheur.
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La phrase magique !
Au début, vous allez être amené à vous répéter mentalement cette phrase parfois de
nombreuses fois d’affilée. A peine vous l’aurez dite dans votre tête qu’une nouvelle pensée
négative peut surgir et il faudra répéter la phrase magique une fois de plus.
Filtre à pensées
Et puis, très rapidement, sous 24 à 48 heures, vous allez remarquer qu’il y a moins de pensées
négatives, comme si votre inconscient commençait à filtrer les pensées… Mais chaque fois
qu’une pensée négative se présente, vous répétez encore la phrase. Jusqu’à éliminer toutes
ces pensées.
Au final, la nature ayant horreur du vide, l’espace laissé par toutes ces pensées négatives va
être rempli naturellement par des pensées plus constructives ou par une augmentation de
l’énergie dans votre vie quotidienne !
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Sourire et rire
Souriez !
Sourire et rire dès que vous en avez l’opportunité envoie
inconsciemment à votre cerveau des messages positifs
qui diminuent votre niveau de stress de quelques
pourcents.
Et c’est contagieux !
Souriez aux gens et ils vous sourient automatiquement en
retour. Cela élève le niveau de bien-être, diminue le stress
et nous fait même travailler mieux!
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En étant dans le futur, les stressés ont ainsi l’impression qu’en anticipant tout le temps sur la
vie, cela les rassure en leur donnant l’impression du contrôle. Mais en fait, c’est le contraire
qui se passe car l’écart qu’ils perçoivent entre ce qu’ils ont prévu de faire et ce qu’ils se sentent
capables de réaliser les angoisse plus que cela ne les rassure.
Un chien fou…
Notre mental est comme un jeune chien fougueux que l’on tient en laisse. Il veut toujours être
devant et tire en permanence sur la laisse, exerçant une tension qui finit par nous faire mal au
poignet, au bras et à l’épaule. De même que ce chien, notre mental veut toujours être dans le
futur et à partir dans tous les sens comme ce jeune chien fougueux, il nous épuise.
Pour le chien, la solution est de l’éduquer à venir « assis, au pied, pas bouger » à chaque fois
que vous le souhaitez. Ça va prendre quelques temps de répétition mais le chien va finir par
obéir. Et quand le chien arrive à s’asseoir à vos pieds et pas bouger, c’est à la fois satisfaisant
et reposant.
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Pour le mental, c’est pareil. Vous pouvez éduquer votre mental à venir « assis, au pied, pas
bouger ». Cela va demander de la répétition, comme pour tout apprentissage, mais cela va
donner des résultats.
Si ce jeune chien fatigue son maître en tirant sur la laisse, c’est qu’il est en train de prendre le
contrôle sur lui alors que c’est l’inverse qui devrait se passer. De même, si votre mental vous
fatigue en partant dans tous les sens dans le futur, c’est que votre mental a pris le contrôle
sur vous. Il est temps de réagir.
De temps en temps, mettez-vous sur "pause" l'espace d'un instant et regardez, écoutez,
ressentez. Quelle heure est-il ? Il est maintenant. Où suis-je ? Je suis ici. Qui suis-je ? Je suis ce
moment présent.
Fixez un point devant soi et se mettre en vision périphérique. Qu’est-ce que je vois ? Être
ensuite attentif à toutes les sensations du corps. Qu’est-ce que je ressens ? Passez ensuite en
mode auditif et écoutez. Qu’est-ce que j’entends ?
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Modifier l’image :
Imaginez que dans votre cerveau vous êtes équipé d’un logiciel de traitement de l’image et
poussez mentalement l’image de la situation stressante devant vous à 5 mètres. Puis à 50m,
puis le plus loin possible pour rendre l’image lointaine et aussi petite qu’un timbre.
Mettez ensuite cette image en noir et blanc.
Rajouter dans cette image, très petite et en noir et blanc, un personnage qui n’a rien à faire
là, par exemple Alain Delon, Maryline Monroe, Zorro ou Spiderman… Plus c’est absurde, mieux
c’est !
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La méthode « comme si »
Exercice facile
Prenez une position de détente pendant deux minutes (un vague sourire aux lèvres, bras
croisés derrière la tête et pieds sur le bureau). Votre inconscient va noter que vous êtes dans
une position de détente, va modifier la chimie de votre cerveau au niveau des
neurotransmetteurs et des hormones associées et l’état d’esprit commence à changer malgré
vous. Vous vous détendez progressivement comme par magie. A essayer lorsque vous êtes
stressé !
Position de puissance
Quand vous regardez les salles d’attente des cabinets de recrutement, toutes les personnes
sont en situations de stress avant leur entretien d’embauche et cela se voit à leur position :
bras et jambes croisées, regard vers le bas, traits tirés, respiration courte… Ils sont dans une
position de stress… qui amplifie encore plus leur stress.
Alors que si on se met à décroiser bras et jambes, à sourire, à respirer profondément… cela va
commencer à aller déjà mieux. Et en situation d’entretien, c’est encore mieux si on se met en
position de puissance !
La psychologue Amy Cuddy dans son livre et dans la conférence TED ci-dessous explique
comment le fait de prendre une position « comme si » on était en confiance pendant deux
minutes, trois fois par jour, modifie de manière conséquente la chimie de notre cerveau en
augmentant la présence de la testostérone (hormone sexuelle mais aussi du passage à l’action
et donc de la confiance en soi) et en diminuant le cortisol qui est une des hormones du stress
avec l’adrénaline et la noradrénaline.
Mais regardez plutôt la conférence TED de Amy Cuddy en cliquant ici !
Bluffant !
Pour améliorer votre confiance en vous et faciliter votre prise de décision, vous pouvez
modifier la chimie de votre cerveau à volonté en prenant une position de confiance pendant
deux minutes, trois fois par jour (devant votre miroir à la maison, au volant de votre voiture,
dans les transports en commun, assis à votre bureau ou en marchant dans la rue…).
Faites le test pendant une semaine et ressentez les différences dans votre comportement.
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Faites l’amour
Quand ?
Le plus souvent possible.
Où ?
N’importe où.
Avec qui ?
Préférablement avec quelqu’un(e) que vous appréciez et qui vous apprécie en retour.
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