RésuméChagrin D'école

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Résumé par parties

Partie 1  : Le narrateur présente sa mère en train de regarder un film sur son auteur préféré : Daniel
Pennac. Elle s’inquiète pour savoir s’il s’en sortira. Qui est ce « il » ? Le narrateur est-il Daniel
Pennac ? Sa mère, malgré sa réussite professionnelle, s’inquiète toujours pour lui car il était un
mauvais élève. Tout le monde était stupéfait de son inaptitude à comprendre. Ils préfèrent en rire car
même le chien semblait comprendre plus vite que lui. Discussion des deux frères. Daniel avoue
vouloir faire un livre sur les cancres. Son frère et lui évoquent ses propres souvenirs. Il cherche les
raisons de sa cancrerie : ce n’est pas familial bien au contraire, il avait tout pour être ingénieur ou
normalien. Son frère pense qu’il s’agit de la peur depuis qu’il était tombé dans une poubelle géante
à 6ans. Daniel, maintenant, professeur, essaye de faire vaincre cette peur à ses élèves. Il fait des
rêves dans lesquels il est incapable de répondre à un énoncé alors qu’il connait la réponse. Il était un
garçon plein de vitalité ce qu’on lui reprochait car nul en classe. Il voulait fuir ce que prouvent ses
exercices d’écriture qui se transforment en bonhommes qui fuient dans la marge. Il utilise encore
ces bonhommes dans ses dédicaces. Il aurait aimé faire partie d’une bande externe aux copains
d’école afin de pouvoir s’affirmer. Il a fait beaucoup de bêtises répréhensibles qu’il ne regrette
pourtant pas comme pour les bonhommes, elles font partie de lui. Il explique comment l’enfant
coupable se joue des menaces et jouit de son pouvoir sur les autres. Ils ne savent pas ce dont il est
capable : c’est le début, le point de départ de la délinquance. Il a toujours voulu acheter l’affection
des adultes, il a été jusqu’à voler dans le coffre de ses parents pour faire de beaux cadeaux. Il a alors
été mis en pension. Il accepte toutes les raisons données pour le phénomène de bande mais il ajoute
la solitude et la honte de l’élève en difficulté. Il dit que c’est au professeur de repêcher comme on
l’a fait avec lui. Il retrouve deux vieilles lettres : l’une qu’il avait envoyée à sa mère en la suppliant
de le retirer de l’école, l’autre de son père qui parlait avec lui de sa vie de professeur.
Partie 2  : Il est dans la période des appels désespérés de parents dont l’enfant doit redoubler car
« le troisième trimestre sera déterminant ». Il fait l’énumération de toutes les sortes de mères et de
leurs réactions face à un enfant cancre. Il ne juge aucune d’elles, il critique juste leur voisin du
futur, du devenir. Il essaye de rassurer ces pauvres mères affolées en les faisant rire car elles ne
connaissent pas son propre passé de cancre. Il y a aussi les parents des bons élèves qui veulent le
meilleur. Lui a foi dans l’école et veut, quand il y a des élèves vifs, qu’ils deviennent professeurs. Il
est face à un père sévère et coincé qui trouve son fils de onze ans pas assez mature. La solution du
professeur ne lui plait pas : fin de la discussion. Cette notion d’avenir est un poids pour l’élève. Il se
souvient s’être préparé à n’avoir aucun avenir. Il pensait être le seul à souffrir mais maintenant il se
rend compte que les professeurs souffrent aussi. Il console Nathalie, une élève timide, qui n’a pas
compris une leçon. Son chagrin ne passe pas. Il apprend le lendemain que son père a été licencié
alors qu’il est cadre. Les professeurs, à cette époque, ont encore plus inquiété leurs élèves à cause
de l’avenir sans avenir qui les attend. C’est pour ça que Nathalie pleure. Il la fait rire. Le chômage
fait partie de la vie, il se demande ce qui est arrivé à Nathalie après 20ans. Il raconte qu’un
« mauvais élève » est comme un oignon : il est entouré du chagrin, de la haine, de l’échec. Un seul
mot du professeur peut l’aider même si c’est de courte durée, il faut le faire tous les jours. Il veut un
temps pour l’enseignement mais pour y arriver, il faudrait oublier passé et futur. Il va voir le
« devenir » de certains, tous sont morts ou dépressifs. Nous nous réduisons à rien, c’est une faille de
l’éducation. Un fois, il a songé au suicide et son père est arrivé et lui a dit que c’était « une
imprudence ». Après la découverte de son vol, il a été envoyé en prison. De nos jours, il s’agit de
quelque chose d’horrible dont on ne doit pas évoquer la possibilité. Il montre qu’un élève externe et
cancre passe sa journée à mentir et que du coup il s’épuise mentalement et ne sort pas de ce cercle
vicieux et cet adolescent devient une proie car il se sent nul. Il explique pourquoi les professeurs
acceptent ces mensonges : ils sont face à leur propre échec ! Les parents, eux, sont las de devoir tout
surveiller. Il raconte deux anecdotes de mensonges suivis par les parents : la fausse appendicite et la
fausse absence confirmée par la mère. Il donne maintenant les qualités du pensionnat où l’élève est
mieux encadré et préservé des mensonges qui l’occupent en temps normal. Il montre que les plus
grands succès au cinéma sont des films dans lesquels les enfants sont au pensionnat. Il prouve que
c’est les adultes qui n’aiment pas cette idée. Tout s’est passé en 10ans pour lui, c’est quatre
professeurs qui l’ont sauvé. Il lisait beaucoup, mais à cette époque les romans étaient interdits. Il est
cultivé malgré beaucoup de fautes d’orthographe… Le meilleur remède contre la cancrerie c’est
l’amour. Il a des doutes quant à l’écriture du livre, il redevient un cancre… Il voit son désert,
l’apprécie. Allez, il faut se remettre au travail. Il parle de ses rencontres avec d’anciens élèves qui
sont tous « devenus » grâce, ou non, à lui. Il ne se souvient pas des noms, sa mémoire ne s’est pas
améliorée.
Partie 3  : Discussion avec un élève qui ne sait pas pourquoi il n’y arrivera pas et s’en moque. Le
professeur essaye de l’aider en vain. Il décide d’étudier les pronoms adverbiaux « y » et « en ». Il
les vide, nettoie. Les élèves comprennent qu’il s’agit d’une mauvaise planque qui nous perd nous-
même. Il soigne les peurs de ses élèves par leur peur elle-même. Difficulté en grammaire ? Faisons
de la grammaire. Le reste est inutile car travail, concentration et autres ne sont pas des idées
concrètes. Un chagrin au début du cours. On ne peut pas commencer, il faut faire rire Jocelyne. Il
joue au psychologue pour savoir ce qui ne va pas : problème de divorce ? Il lui donne un livre qui
l’aide beaucoup. Il critique les emplois du temps qui sont faits « au petit bonheur la chance » et qui
ne permet pas aux « mauvais » élèves de réussir à incarner un nouveau rôle pour une nouvelle
heure. Il y a des cours où il n’était pas là. C’est mauvais pour les élèves car le professeur est de
mauvaise humeur. D’après lui, un bon professeur c’est un professeur qui a bien dormi. Il a rencontré
une classe idéale quand il a interrogé le professeur, elle lui a dit qu’il fallait trouver l’harmonie
comme dans un orchestre dont chaque instrument est important. Les professeurs ont des méthodes
différentes pour ce qui est de l’appel. Certains le font pour avoir un contact avec tous, d’autres ont
des solutions différentes. Il critique la sottise des gouvernements qui changent d’avis sur ce qui est à
enseigner, etc… Il pose des questions mais tout dépend, visiblement, de la classe et surtout du
professeur. Il raconte comment, grâce aux dictées, il fait de ses élèves des champions de
l’orthographe. Il reprend tout du début, il ne veut pas de lacunes. C’est un exercice bénéfique. Il
trouve idiot de ne plus faire travailler la mémoire en faisant apprendre des textes littéraires par cœur
ce qui travaille la mémoire et la culture. Il se moque en disant que ce n’est pas cet apprentissage qui
empêchera la langue phonétique des sms. Il les aide à comprendre les textes qu’ils vont apprendre
ainsi ils récitent un raisonnement et pas une suite de mots. Il leur apprend à jouer avec les textes, il
les détend quand tout devient trop difficile. Il ne sait pas si sa méthode plairait aux inspecteurs mais
elle marche. Il a toujours eu des élèves difficiles à qui il fallait tout réapprendre. Le club d’échec
leur a redonné confiance. Ils ont fait du théâtre. Il faisait des exercices d’ennuis pour les aider à
mesurer le temps. Ces cours étaient faits pour sortir de la pensée magique, « entrer dans le présent
de l’indicatif ». Il a joué avec les sujets du bac afin de motiver ses élèves : les résultats ne sont pas
parfaits mais largement satisfaisant. La question de la notation est primordiale. Il ne faut pas,
d’après lui, noter une réponse absurde, il faut tout recommencer sinon élève comme maitre
s’enferment dans un « y » dont ils ne sortent plus. Il a une discussion avec son côté cancre qui lui
rappelle qu’il a connu des échecs même en tant que professeur. On cherche tous un coupable aux
problèmes de l’éducation et tous se renvoient la balle. L’Education Nationale est faite pour fournir
des coupables suivant le niveau. Il montre un cas où tous les éléments utiles à l’éducation serait
présent dans une classe et qu’un jeune professeur verrait avec eux ce que c’est que ce « y ».
Partie 4  : Un ami lui raconte qu’il regrette d’avoir quitté l’école car il aurait pu être cadre au lieu de
se fatiguer comme ouvrier mais il affirme ne pas l’avoir fait exprès. Le problème du « Tu le fais
exprès » est important et pèse sur le cancre. Il le résout par la grammaire. Au final, tout tient dans ce
« le » qui exprime la solitude et la peur de l’exclusion. Ce sentiment d’exclusion a aussi un impact
lors de l’explosion de Picasso car il faisait du neuf et tous avaient peur d’être englouti là-dedans. Ils
trouvent les gens qui ont des normes et les ont comprises, dangereux même pour les enfants. Il
écoute une émission où un lettré montre sa peur pour la langue française à cause d’un film sur les
banlieues. Daniel a envie de lui dire que cela passera avec l’époque. Il met de l’argot dans ses
romans et montre que ces mots sont tous issus du français et qu’il ne faut pas s’inquiéter, ils
représentent des modes qui passent.
Partie 5  : Il est arrêté par un jeune qui lui demande du feu pour lui faire peur mais quand ce jeune,
Maximilien, le reconnait, il veut que Daniel l’aide. Celui-ci refuse car il lui a manqué de respect. La
voix du cancre lui reproche son comportement avec Maximilien : il aurait dû l’aider pour le texte !
La voix lui rappelle un poème de La Fontaine : « L’enfant et le maitre d’école » : il faut d’abord
aider avant de faire la morale. Il montre que la peur des jeunes, qu’incarne Maximilien, est stupide.
A notre époque, il faut être jeune mais surtout pas un jeune comme Maximilien. Ils prouvent aux
élèves difficiles que ce n’est pas les professeurs qui « prennent la tête », c’est les marques et autres
ce que les élèves semblent comprendre. Il comprend que ces élèves sont des consommateurs en
puissance. Ils sont avalés par la machine Marketing qui reproche à l’école de fermer ses portes à la
publicité. Il comprend que les jeunes des banlieues n’ont que l’image à portée de main pour être vu.
Certains s’en sortent comme son ami Ali qui aide à son tour en donnant une caméra. Minne, dans
ses petites classes, joue au « jeu du village » et distribue les rôles. Le petit voyou sera forcément le
gendarme. Il parle des rares élèves meurtriers qui sont mis en symbole de la jeunesse de banlieue :
c’est totalement stupide ! Le crime est souvent commis dans un cadre familial et non à l’école. Il se
moque du fait que l’on croit la violence à l’école si récente et venue des banlieues, il le prouve en
racontant ses souvenirs ou en citant Daudet. Les jeunes des banlieues sont stigmatisés. On ne parle
que d’eux, on en fait une généralité. On parle de l’école pour parler d’eux. Il ne nie pas que la
violence soit plus poussée de nos jours et qu’il faille traiter la délinquance mais il refuse cette
généralisation. Tout se passe bien dans ce lycée où c’est la fête, les élèves exposent ce qu’ils ont
fait, ils sont dynamiques et intéressés. Il va aller dans la classe d’Ali pour visionner le film de ses
élèves.
Partie 6  : il passe des coups de fils pour caser les mauvais élèves. Il remercie Mlle G pour tout ce
qu’elle a fait. Il suffit d’un professeur pour sauver un élève. Il fait référence à un des siens. M bal,
professeur de mathématiques, qui a prouvé qu’ils savaient tous quelque chose même si c’était
basique et qu’il fallait arrêter d’avoir peur. Le bon professeur est passionné et tire ses élèves jusqu’à
sa matière. Le mauvais, quant à lui, ne fait que se plaindre et voit sa classe comme un groupe et non
comme un assemblage de plusieurs personnes ni comme un orchestre dont il serait le chef. Il
faudrait faire une anthologie de tous les bons professeurs, pas seulement les célèbres, pour en tirer
un enseignement sur le métier d’enseignant. Les jeunes professeurs disent ne pas avoir été formés
pour « ça » mais ce « ça » ne se laisse pas cerner. Le problème, d’après lui, c’est que le modèle de
l’élève est celui de l’élève doué, ce devrait être le cancre, on serait alors plus apte à les aider. Les
bons élèves, il les appelait les « élèves-friandises ». Il montre qu’il y a peu de différences entre les
élèves d’hier et ceux d’aujourd’hui sauf que maintenant c’est grand-mère marketing qui s’occupe
des jeunes. Il montre que l’enfant est à l’école pour être citoyen, puis un enfant client, cela change
suivant la société. Il y a, d’après lui, cinq types d’enfants tous « instrumentalisés ». L’enfant client
est aimé et a tout ce qu’il désire. La question du « désiré ? » est important maintenant, lui n’aura
jamais de réponses. Le problème du professeur c’est qu’il est en face à un enfant client qui par ses
achats a aboli son présent car il n’entrevoyait pas son avenir. Le cancre qui est en lui dit que le
problème est le choc du savoir et de l’ignorance. La solution à « ça » serait l’amour mais c’est un
mot tabou à l’école. Il utilise une métaphore pour expliquer l’amour à l’école : une hirondelle qui se
prend une fenêtre et qu’on aide à reprendre sa route.

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