Mise en Ãquation Du GRAFCET Enregistrà Automatiquement
Mise en Ãquation Du GRAFCET Enregistrà Automatiquement
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Chapitre 2
Mise en equation du GRAFCET
1. Introduction
La programmation ou l’implantation du Grafcet dans un automate programmable comporte,
d’un point de vue programmeur plusieurs volets ;
La saisie du GRAFCET, soit au moyen d’une console dédiée du constructeur, soit par des
moyens informatiques (ordinateur)est liée essentiellement par les langages disponibles et
supporté au niveau de l’automate.
Programmation du GRAFCET
Synchrone Asynchrone
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Selon le point de vue réalisation (point de vue PC) le programmeur classe le GRAFCET selon
trois types ou familles en fonction des règles utilisées dans la description.
Grafcet ne mettant en œuvre que les trois premières règles d’évolutions .il peut utiliser les
variables d’activités (Xi)dans les réceptivités mais sans recours à la règle 4.
Grafcet non hiérarchisé mettant en œuvre toutes les règles d’évolutions, notamment les règles
4 et 5, sur un ou plusieurs graphes partiels .il peut utiliser les variables d’activités (Xi)pour la
synchronisation, mais ne comporte pas d’ordre de forçage.
Exploite le concept de forçage et peut comporter des grafcets partiels synchrones et /ou
asynchrones.
Cet aspect concerne le comportement attendu du GRAFCET vis-à-vis de ces entrées /sorties
lorsque celui-ci comporte des étapes ou des instables.
- De la simplicité du programme
- De la taille du programme
2. Principes généraux
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Toutes les méthodes d’implantation du GRACET doivent aborder les cinq points suivants :
1) Initialisation :
Peut être assurée par l’utilisation d’une étapes initiales (langage Grafcet) ou par
programmation dans le respect de la règle 1 du grafcet. Généralement exécutée à la mise sous
tension.
4) Combinatoire général :
5) Equations de sorties
Calcul des équations logiques des actions associés aux étapes correspondant aux sorties de la
partie commande.
Donc le choix d’une méthode de programmation doit être adaptée au niveau de complexité de
l’application actuelle, mais aussi aux futures, en cas de modification du programme .et encore
ce choix doit prendre en compte le critère rapidité qui peut orienter vers une méthode plus
générale que celle à priori suffisante pour le type de grafcet à programmer.
Une étape peut être active ou inactive. L’opérateur logique, image de l’étape doit donc avoir
deux états stables afin de mémoriser l’activation et la désactivation de l’étape. Le profil de
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Ce concept est l’élément liée aux possibilités d’évolution du grafcet. Les règles 2 et 3
précisent que l’évolution ne peut avoir lieu que si :la transition est validée ET la réceptivité
est vrai
La généralisation de ces deux concepts emmène à la mise en œuvre, pour chaque étape de
grafcet, de la fonction mémoire générale de l’automatisme.
Equation générique :
Marche Mémoire
4. Programmation monostable
Le principe consiste à l’association d’une mémoire à chaque étape et au calcul des conditions
d’activation (équation logique des conditions d’évolutions d’entrée de l’étape Xi : mise à 1 de
la mémoire étape) et de désactivation (équation logique des conditions d’évolutions de sortie
de l’étape Xi : mise à 0 de la mémoire étape) en appliquant les règles 2 et 3 du modèle
grafcet .
Xi-1
Equation d’étape
CAX(i) X(i)
X(i) CAX(i+1)
Toutes les étapes du grafcet seront traduites à partir des équations définis ci-dessus. Ces
équations n’utilisent que des données de type booléen, il faut donc utiliser des bits internes
pour matérialiser chaque variable d’étape Xi. 1 étape =1bit
Dans la pratique on utilisera les données de type Bytes (cordon de 8 bit) pour implémenter un
grafcet, ceci nous autorise 8 étapes, mais ne représente pas un nombre limité d’étape pour
grafcet.
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Xi X0
Les adresses des deux mots seront choisies avec un certain rapport de façon à faciliter la
lecture.
La règle 1 stipule que tout grafcet doit être initialisé pour pouvoir évoluer de façon correcte.
Elle définit la situation comme la ou les étapes actives au début du fonctionnement de la
partie commande. La matérialisation du grafcet dans l’automate programmable passe par des
mots internes.
Les API de dernière génération possèdent des bits systèmes utilisables par le programmeur.
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Ces bits définis par le constructeur sont gérés par le système, dans cette panoplie existe un bit
« premier tour de cycle » qui sera utilisé pour l’initialisation du grafcet à la mise sous tension.
L’appui sur le bouton d’arrêt d’urgence dur permettra d’arrêter tout fonctionnement du
grafcet.
Etape initiale
X(i) CAX(i+1)
Init
X(i) CAX(i+1)
Cette méthode nécessite cinq phases. La structure du programme aura la forme ci-dessous.
Initialisation
Combinatoire général
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Exemple de programmation :
Initialisation : INIT
Calcul des conditions d’évolution
CAX1=X0. m. a 0
CAX2=X1. b
CAX3=X2.b.a m .CI
CAX0=X3. d
Calcul d’activation d’étape 1 S10
CI = 𝑎̅ .𝑏̅.d
Equation des sorties d
̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
S10 = (X1+X2).𝐴𝑈𝑑𝑜𝑢𝑥 CI = 𝑎̅ .𝑏̅.d
̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
S20 = X2. 𝐴𝑈𝑑𝑜𝑢𝑥
S30 =X3. ̅𝑑. ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝐴𝑈𝑑𝑜𝑢𝑥
Xi-1
r(i-1)
Xi Action
r(i)
Xi+1
r(i+1)
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Equation d’étape
X(i-1) X(i)
r(i-1)
X(i) X(i+1)
Toutes les étapes du grafcet seront traduites à partir des équations définis ci-dessus. Ces
équations n’utilisent que des données de type booléen, il faut donc utiliser des bits internes
pour matérialiser chaque variable d’étape Xi. 1 étape =1bit
Dans la pratique on utilisera les données de type Bytes (cordon de 8 bit) pour implémenter un
grafcet, ceci nous autorise 8 étapes, mais ne représente pas un nombre limité d’étape pour
grafcet.
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Xi X0
L’initialisation et l’arrêt d’urgence se fait de la même façon que dans la méthode précédente
Etape initiale
X(i) X(i+1)
Init
X(i) X(i+1)
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Structure du programme
Cette méthode est l’équivalent programmé des séquenceurs câblés. Elle utilise un minimum
de données mémoire et se structure de la façon suivante :
Initialisation
Combinatoire général
Exemple de programmation :
Initialisation : INIT
Calcul d’activation d’étape
CI = 𝑎̅ .𝑏̅.d
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Synchrone Asynchrone
Mémoire de données 2 bytes 1 bytes
Mémoire programme 12 lignes 8 lignes
La méthode appel /réponse est une méthode simple à implémenter, peu consommatrice
de données automate mais qui trouve rapidement ses limites.
5. Programmation bistable
La majorité des automates programmables actuels possèdent des adresses de bits bistables
dans la mémoire de données. L’accès à ces bits s’accompagne généralement par les
instructions « SET » et « Reset » ou par l’utilisation de blocs fonctionnels (normes 1131-3)du
type « RS » .
Initialisation
Reset (Xi) RS
S
Combinatoire général
Etape initiale
S
Init
R
AUDur
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X(i)
X(i-1)
R
X(i)
AUDur
L’utilisation en programmation des bits bistables permet, dans la majorité des automates et
pour une grande partie des grafcets, de ne pas avoir à calculer les conditions d’évolution si
l’on prend la précaution de regrouper les activations et les désactivations dans le
programme. La structure du programme peut avoir deux organisations suivant la technique
utilisée.
1er cas : Le jeu d’instruction de l’automate inclut la programmation des macro-étapes, il suffit
dans ce cas de respecter la syntaxe donnée par le constructeur.
2ème cas : Le passage au point de vue partie PC du grafcet oblige à interpréter les macroétapes
par des grafcet connexes bouclés.
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Règle 2 : Pour chaque méta module, Si et seulement Si ce niveau n’est pas forcé :
Règle 4 : Effectuer les actions opératives de tous les méta- modules en fin du programme
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