Développements Limités Usuels en 0
Développements Limités Usuels en 0
Développements Limités Usuels en 0
x x2 xn
ex = 1+ + + ···+ + O xn+1
1! 2! n!
x3 x2n+1
sh x = x+ + ···+ + O x2n+3
3! (2n + 1)!
x2 x4 x2n
ch x = 1+ + + ···+ + O x2n+2
2! 4! (2n)!
x3 x2n+1
+ · · · + (−1)n
sin x = x− + O x2n+3
3! (2n + 1)!
x2 x4 x2n
+ · · · + (−1)n
cos x = 1− + + O x2n+2
2! 4! (2n)!
α(α − 1) 2 α(α − 1) · · · (α − n + 1) n
(1 + x)α = 1 + αx + x + O xn+1
x + ···+
2! n!
1
= 1 + x + x2 + x3 + · · · + xn + O xn+1
1−x
x2 x3 x4 xn
ln(1 − x) = −x − − − − ···− + O xn+1
2 3 4 n
1
= 1 − x + x2 − x3 + · · · + (−1)n xn + O xn+1
1+x
x2 x3 x4 xn
+ · · · + (−1)n−1 + O xn+1
ln(1 + x) = x− + −
2 3 4 n
√ x x2 1 × 3 × · · · × (2n − 3) n
+ · · · + (−1)n−1 x + O xn+1
1+x = 1+ −
2 8 2 × 4 × · · · × 2n
1 x 3 2 1 × 3 × · · · × (2n − 1) n
+ x − · · · + (−1)n x + O xn+1
√ = 1−
1+x 2 8 2 × 4 × · · · × 2n
x3 x2n+1
+ · · · + (−1)n
Arctan x = x − + O x2n+3
3 2n + 1
x3 x2n+1
Argth x = x + + ···+ + O x2n+3
3 2n + 1
1 x3 1 × 3 × · · · (2n − 1) x2n+1
Arcsin x = x + + ··· + + O x2n+3
2 3 2 × 4 × · · · × 2n 2n + 1
1 x3 1 × 3 × · · · (2n − 1) x2n+1
+ · · · + (−1)n
Argsh x = x − + O x2n+3
2 3 2 × 4 × · · · × 2n 2n + 1
x3 2 17 7
th x = x− + x5 − x + O x9
3 15 315
1 2 17 7
tan x = x + x3 + x5 + x + O x9
3 15 315
1. Équivalents et développements limités
1.1. Formes indéterminées. — Les formes indéterminées les plus
courantes sont, pour les produits et les sommes de fonctions,
∞ 0
∞ × 0, , , ∞ − ∞,
∞ 0
et pour les fonctions de la forme f (x)g(x) avec f (x) > 0,
00 , 1∞ , 1−∞ , ∞0 .
Même chose pour les suites : remplacer x par n qui tend vers l’infini.
Pour résoudre les formes indéterminées de la forme f (x)g(x) , la méthode
générale est d’écrire (attention à la condition f (x) > 0) :
f (x)g(x) = eg(x) ln f (x)
qui ramène l’étude à celle de la forme indéterminée de type produit
g(x)(ln f (x)).
1
2
a
√ √
Exemple 1.3. √ — Soit
√ a ∈ I
R. Trouver limn→+∞ n ( n + 1 − n).
1/2
Le résultat n + 1 − n ∼ 1/(2n ) de l’exemple précédent, plus précis
que le fait que le premier membre tend vers 0 donne le résultat. La suite
considérée tend vers +∞ si a > 1/2, vers 1/2 si a = 1/2 et vers 0 si
a < 1/2.
La condition (h) −−→ 0 est bien sûr cruciale puisque, quels que soit
h→0
les nombres a0 , . . . , an , la première condition est réalisée pour un et un
seul choix de la fonction (h) (h petit, h 6= 0). La propriété (2) signifie,
que, pour un choix de a0 , . . . , an ,
f (x0 + h) − (a0 + a1 h + · · · + an hn )
(3) (h) := −−→ 0.
hn h→0
Dans le D.L. (2), le polynôme a0 +a1 h+· · ·+an hn est la partie principale
et le dernier terme hn (h) est le reste.
Il faut toujours écrire le reste hn (h) ! C’est une faute grave
de ne pas l’écrire. Si on ne l’écrit pas, la formule écrite est une égalité
fausse.
L’application des D.L. au problème posé est la suivante :
Lemme 1.9. — On suppose que f (x) admet le D.L. (2) en x0 ∈ IR. On
a:
1. si la partie principale est le polynôme nul, alors f (x0 + h) = hn (h) ;
2. sinon, f (x0 + h) ∼ ap hp quand h → 0, ou f (x) ∼ ap (x − x0 )p quand
x → x0 , où ap hp est le terme non nul de plus bas degré dans la partie
principale.
Dans le deuxième cas, le problème de trouver un équivalent simple
de f (x) quand x → x0 est résolu. Dans le premier cas, il ne l’est pas
(souvent ça signifie que l’ordre de D.L. n’est pas suffisant) mais l’égalité
f (x0 + h) = hn (h) peut être utile.
Démonstration. — Le premier cas est évident. Dans le deuxième, on peut
mettre ap hp en facteur puisque ap 6= 0 et on obtient f (x0 + h) = ap hp (1 +
1 (h)) où 1 (h) tend vers 0 avec h, donc f (x0 + h)/(ap hp ) tend vers 1
quand h → 0.
On reviendra plus bas sur le calcul des D.L. et les quelques D.L. qu’il
faut connaı̂tre.
2.3. Les D.L. fondamentaux. — Ce sont les D.L. (7), (8), (9), (10)
ci-dessous, qu’il faut connaı̂tre par cœur. On peut tous les obtenir à partir
de la formule de Taylor-Young.
Le plus souvent, le D.L. d’une fonction f est obtenu plus rapidement
par le calcul des D.L., à partir des D.L. fondamentaux, qu’en appliquant
le formule de Taylor-Young à la fonction f .
a) La fonction exponentielle. On a :
x x2 xn
(7) ex = 1 + + +···+ + xn (x), (x → 0).
1! 2! n!
Pour x0 ∈ IR on obtient le D.L. de ex en x0 en écrivant x = x0 + h d’où
ex0 +h = ex0 eh
et il suffit de remplacer eh par son D.L.
On obtient les D.L. de cosh x = (ex + e−x )/2 et sinh x = (ex − e−x )/2
à partir de ceux de ex et e−x .
Il n’y a pas de formule simple pour les D.L. de tanh x = sinh x/ cosh x.
Pour un ordre petit, on l’obtient par division.
c) La série géométrique. On a
(9) (1 − x)−1 = 1 + x + x2 + · · · + xn + xn (x), (x → 0),
D.L. particulièrement importante qu’on peut démontrer directement à
partir de la formule 1 − xn+1 = (1 − x)(1 + x + · · · + xn ).
On obtient les D.L. de 1/x en x0 6= 0 en écrivant x = x0 + h d’où
x−1 = (x0 + h)−1 = x−1
0 (1 − (−h/x0 ))
−1
8