RADIONNIQUE - Contribution À Etude Des Ondes de Formes
RADIONNIQUE - Contribution À Etude Des Ondes de Formes
RADIONNIQUE - Contribution À Etude Des Ondes de Formes
CONTRIBUTION à l'étude
des
ONDES DE FORMES
à partir de la
Momification sous pyramide.
Résumé :
L'hypothèse de départ est que certains volumes possèderaient des propriétés de
momification. Le plus connu étant la pyramide de type Chéops dont l'effet de
momification serait maximum à une distance h située au tiers de la hauteur à
partir de la base . On admet ici que tout volume possède au moins un point
"fort " de momification situé à une distance h' de sa base.
La méthode de calcul proposée, uniquement géométrique, permet de
déterminer la position de ce point particulier . La comparaison avec les résultats
publiés dans la bibliographie est assez bonne.
Par exemple Chaumery et Belizal utilisent des piles de 9 demi -sphères et,
d'après divers dessins, la zone de momification se situe à une distance "h" égale
à environ un rayon à partir de la partie plate de la dernière demi sphère. Si on
fait le calcul théorique par la méthode proposée ici , on obtient une valeur h'
égale à 0,94 fois le rayon à partir de la base: l'accord est donc correct.
Un autre radiesthésiste, Enel , utilise 4 demi- sphères ou 4 pyramides
superposées et écrit qu'il faut se situer à "une distance qui ne doit pas être
supérieure à la hauteur de chaque élément" . Si on fait le calcul théorique on
obtient un h' égal à 0,72 fois le rayon pour la pile de 4 demi-sphères et égal à
0,53 fois la hauteur d'une pyramide pour la pile des 4 pyramides. Dans ces deux
cas, le calcul est bien en accord avec ce qu'à écrit Enel puisque h' est toujours
inférieur au rayon d'une demi sphère ou à la hauteur d'une pyramide.
Enel indique ensuite que les expériences faites avec des batteries de 9, 11 et
plus d'éléments sont dangereuses: la "frontière" ainsi indiquée par Enel est
retrouvée par le calcul théorique .
Dans le livre "La Pyramide", des frères Servranx , il est question d'un ingénieur
"D" qui a réalisé des momifications avec des empilements de prismes
équilatéraux : la position expérimentale qu'il a utilisée est retrouvée par le calcul
théorique .
Et ainsi de suite …mais il y a plus! La méthode permet de classer les différentes
formes en fonction de leur "pouvoir"(de momification ou autre). Une forme
aussi compliquée qu'une croix ansée égyptienne, par exemple, est parfaitement
calculable et permet de justifier le "pouvoir" qui lui est généralement attribuée.
La concordance des ordres de grandeurs est donc assez bonne et c'est ce qui m'a
incité à présenter la méthode .
Mais cette concordance ne suffit pas à prouver l'éventuelle réalité des "ondes de
forme " ! Pour cela il faudrait des expériences correctement menées,
reproductibles, avec des mesures objectives.
4/26
Introduction
La présentation faite par divers radiesthésistes d'expériences "prouvant", selon
eux, l'existence des ondes de forme, n'est pas vraiment convaincante pour
quelqu'un ayant une formation scientifique classique, ce qui est mon cas!
Pourtant certaines informations sont troublantes .Voici quelques lignes extraites
de l'ouvrage "Physique micro - vibratoire et Forces invisibles" de A. de Belizal
et P.A. Morel qui écrivent :
"Des doigts exposés au canon d'un petit émetteur pistolet pendant une dizaine
de minutes sur vert négatif , ont eu leur peau brûlée comme s'ils avaient touché
un fer rougi au feu, cela sans aucune douleur, la peau noircie a pelé après
plusieurs jours, laissant place à une peau neuve, comme lors d'une authentique
brûlure." Quand on sait que ce "pistolet" est constitué d'un assemblage de demi
sphères en bois et d'un disque contenant des rayures noires et blanches, on est
plutôt surpris des propriétés de ce curieux pistolet …
C'est pourquoi, avant de classer les ondes de forme dans la catégorie des
foutaises j'ai voulu savoir si je pouvais trouver une certaine cohérence dans les
écrits des uns et des autres qui, il faut bien le dire, sont très souvent
contradictoires et peu précis.
A ma grande surprise une certaine cohérence m'a semblé émergée de l'ensemble
des textes auxquels j'ai eu accès ! Cette cohérence se traduisant concrètement
par un accord entre des calculs théoriques simples et les résultats expérimentaux
exposées dans la bibliographie. S'agit-il d'une coïncidence fortuite ou cela
cache-t-il quelque chose de plus sérieux? Je ne sais pas, aujourd'hui, répondre à
cette question, mais peut-être que d'autres…
Comment cette cohérence a-t-elle été trouvée? En utilisant une théorie bien
connue en physique : l'Analyse Dimensionnelle. Cette théorie a pour objectif
essentiel de vérifier l'homogénéité des équations, par exemple de vérifier qu'une
grandeur représentant une surface est bien égale à une autre grandeur
représentative elle aussi d'une surface et non d'un volume ou d'un poids!
Ici cette théorie a été appliquée de la manière suivante.
Un volume peut se mesurer en mètres cubes, l'unité de longueur est donc le
mètre. Ce mètre n' a en fait aucun lien particulier avec le volume en question.
Même réflexion si on mesure ce volume en litres ou en centimètres cubes.
L'idée est alors de chercher une unité de longueur directement liée au volume en
question. Avec cette nouvelle unité, tous les volumes sont caractérisés par un
nombre lié à leur forme et non à leur taille, par exemple toutes les demi-sphères
sont caractérisées par le nombre 56,5, toutes les pyramides de types Chéops sont
caractérisées par le nombre 400, etc….Ce nombre, qui est un nombre "pur", sans
dimensions, je l'ai appelé, faute de mieux, le "Volume propre".
L'étude des résultats expérimentaux publiés dans la bibliographie semble
montrer que ce "volume propre" serait lié au "pouvoir" de cette forme, celle ci
n'ayant de réel "pouvoir" que si son volume propre est supérieur ou égal à 400.
On "comprend" alors la nécessité des piles, par exemple 9 demi-sphères
correspondent à 9x 56,5 = 508,5 valeur supérieure à 400.On s'attend donc à ce
5/26
que un empilement de 9 demi-sphères soit particulièrement efficace et c'est
bien ce qui ressort de la bibliographie. L'étude d'autres formes réputées posséder
des pouvoirs (croix ansée égyptienne..) conduit aux mêmes conclusions.
De façon plus précise, le volume propre permet d'évaluer "le potentiel de
pouvoir" que peut générer une forme quelconque, le volume réel caractérise
l'énergie disponible (c'est à dire, par exemple, la masse à momifier ) et il permet
aussi de positionner l'endroit où "il doit se passer quelque chose" (momification
ou autre ).
Cette méthode permet donc essentiellement de classer les différentes formes en
fonction de ce que l'on peut attendre d'elles comme moyen de momification.
L'originalité essentielle de cette méthode est qu'elle donne un moyen de calcul.
Généralités
L'objectif de ce texte est la présentation d'une méthode de calcul de la position
de points particuliers. Ces points, calculés pour des volumes simples, sont ceux
où l'effet "momification" est maximum.
Il est généralement admis que dans une maquette de pyramide creuse de type
"Chéops", c'est à une hauteur h , égale au 1/3 de la hauteur de la pyramide à
partir de la base, que l'effet momification est maximum. Il est généralement
admis, aussi, que les formes émettent des ondes dites "ondes de forme" . Ces
formes (pyramides, 1/2 sphères ou autres, massives ou creuses ) présentent elles
aussi une hauteur h où l'effet momification est maximum. Il faut cependant
préciser que pour la communauté scientifique ces ondes de forme n'existent pas
et sont le résultat d'élucubrations…..
Ici, malgré les très nombreuses contradictions des différents auteurs, on
considère qu'il y a -peut-être- "quelque chose" et qu'une tentative théorique,
pourrait, peut-être, aider à y voir plus clair .
Remarque préliminaire: Dans les textes cités, je suis l'auteur des termes entre [ ]
Méthode de calcul:
Le but du calcul est de donner, pour une forme relativement simple, la position
du point où l'effet momification devrait être maximum. Il restera ensuite à
effectuer le contrôle expérimental .
Voici, très brièvement, les principes du calcul .
On admet, à priori, l'équation suivante :
(1) h = F(V)
C'est cette hauteur h que l'on va chercher à calculer pour un volume de forme
quelconque .
7/26
Principe du calcul :
Le principe du calcul est très simple .
La fonction F est une longueur, (puisque h est une longueur), donc F
s'exprimera, par exemple, en centimètres
Le principe de l'analyse dimensionnelle est d'adopter des unités de mesure
associées au phénomène qu'on étudie. Le centimètre n'a évidemment aucun
rapport particulier avec la pyramide ou tout autre volume.
Nous adopterons comme unité de longueur la hauteur h elle même (et pas le
centimètre ou le mètre. )
La hauteur h mesurée par elle même vaudra h/h = 1en unités h , exactement
comme quand vous mesurez une longueur L en mètres vous faites L/1mètre =
L en mètres.
L'unité de longueur étant h , l'unité de volume sera h3 et le volume sera mesuré
par le nombre V/h3 .Finalement la formule (1) peut s'écrire , avec h pour unité
de longueur:
⎡ V ⎤
( 2) 1 = F⎢ ⎥
⎢⎣ h 3 ⎥⎦
⎡V⎤
(3) 1 = F⎢ 3 ⎥
⎣h ⎦
⎡ V' ⎤
1 = F⎢ 3 ⎥
⎣ h' ⎦
d' où
V V'
(4) =
h3 h' 3
Exemple d'application:
Voici un exemple de calcul.
8/26
La ½ sphère
En admettant a priori qu'une demi sphère a un "pouvoir de momification"
cherchons où se situerait le point d'effet MAXIMUM.
On rappelle que le volume de la ½ sphère est (2/3)*pi*R3
La référence est toujours la pyramide de type Chéops .
A partir des données sur la pyramide de Chéops, on peut écrire les équations
suivantes :
On a, en appelant b le coté de la base de la pyramide et H sa hauteur :
Pyramide Chéops Demi sphère
V=(1/3) b² H V'=(2/3)πR3
h= (1/3)H
b=1,572 H h' = ?
(1 / 3 ) b 2 H ( 2 / 3 )π R 3
=
(1 / 3 ) 3 × H 3 h'3
Le calcul donne :
R
h' =
2,2
Si les hypothèses de départ sont exactes, on doit donc s'attendre à un effet de
momification particulièrement fort à peu prés à la moitié du rayon au dessus de
la base de la demi -sphère, à l'extérieur ou à l'intérieur selon que la demi sphère
est pleine ou creuse.
R× 3 n
(5) h' =
2, 2
On voit que h' peut être supérieur ou inférieur au rayon R selon la valeur de "n".
Voyons maintenant la bibliographie et comparons avec les formules établies.
9/26
Comparaison avec les résultats publiés :
Chaumery et Belizal
Chaumery et Belizal (" Essai de radiesthésie vibratoire", p.88) ont construit des
appareils dont un exemple est donné figure 1 . Avec cette pile de neuf éléments
ils ont pu momifier viande, œufs, poissons, "aussi souvent que nous l'avons
voulu" . Selon ces auteurs, la "puissance" de la pile est liée au nombre de demi
sphères et à leur diamètre. Mais les dimensions et les distances d'action de cette
pile ne sont pas données. Cependant le N°6 de la revue "Radiesthésie"
comporte un dessin analogue à celui de la figure 2 où le diamètre des 1/2
sphères est indiqué (10 cm) ainsi que la position approximative de l'objet à
momifier située à environ un rayon .
Objet à momifier
Figure 1
La méthode de calcul proposée ici ne rend pas encore compte de cet "effet à
distance" ni de la "force des effets".
Enel
Enel, dans son livre "Radiations des formes et cancer" écrit à la page 56 :
" Il a été observé qu'une batterie de quatre éléments donne les meilleurs résultats
[pour obtenir le rayonnement V-] et peut être employée pour des traitements
sans danger. Si on augmente la quantité d'éléments formant la batterie, le
rayonnement devient de plus en plus fort et agit nuisiblement sur un être vivant.
Une batterie formée de 9 hémisphères d'environ 10 cm de diamètre est suffisante
pour momifier en quelques heures un morceau de viande ou un poisson soumis à
son rayon. Si on augmente le nombre d'éléments, le temps nécessaire pour la
momification devient plus court. "
Plus loin , pages 83, il écrit :
" Pour obtenir le faisceau du Vert négatif on se sert de quatre pyramides ou
hémisphères superposées l'une au dessus de l'autre, qu'on installe au dessus du
témoin [du patient: salive, sang..etc..] à une certaine distance qui ne doit pas être
supérieure à la hauteur de chaque élément (pyramide ou hémisphère) composant
la batterie [c'est moi qui souligne]. J'insiste sur le nombre quatre qu'il ne faut pas
dépasser sans risquer de nuire au patient. "
11/26
Je comprends qu'à ces distances là les effets de momification existent
mais sont faibles à cause du faible nombre de demi -sphères utilisées.
h' 3 n
(6) =
R 2, 2
12/26
Figure 2
Figure 3
On remarque que "D" ne précise pas si ses prismes ont, ou non, les deux faces
triangulaires.
Dans une lettre ultérieure, datée du 7 avril 1948, "D" donne les informations
suivantes :
"En ce qui concerne la momification par cinq prismes triangulaires équilatéraux
superposés avec un décalage de telle sorte que, vu d'en haut, on voit un Sceau de
Salomon, elle réussit aussi bien qu'avec la pyramide, tout au moins
d'après mes essais avec de la viande. Les prismes employés ont 12 cm de coté et
8 cm de haut. On en superpose 5 ce qui donne 40 cm de hauteur pour
l'ensemble. On oriente la face du prisme de base vers le Nord et, devant
l'ensemble, à peu près au milieu de la hauteur, c'est à dire devant la face du 3°
prisme compté à partir du bas, on suspend à proximité de cette face la pièce à
momifier (il se peut d'ailleurs que d'autres points se trouvent aussi bien
indiqués)."(fin de citation )[ c'est moi qui souligne.]
14/26
Ici encore le résultat des calculs est en bon accord avec les observations
expérimentales. Comme ce cas est un peu plus compliqué que les précédents les
calculs ne sont pas présentés ici.
V
L=
S
3
Il en résulte que le volume, mesuré en unité L, vaudra V/L et la surface
2
enveloppante mesurée en unités L vaudra S/L
On aura par ailleurs l'égalité
V S S3
3
= 2
=
L L V2
On peut utiliser indifféremment l'une des ses trois fractions pour faire les
calculs.
Exemple :
3
Pour un cube d'arête "a" le volume vaut V=a et la surface enveloppante, c'est à
2
dire celle de toutes les faces, vaut S= 6 a
IL en résulte que l'unité "L" , pour le cube, est :
L= V/S= a/6
S 6× a2 6 × a 2 × 36
= = = 216
L2 (a / 6) 2 a2
C ô ne m in i
R = 0 ,3 5 4 H
226
O c ta èd re Pr is m e m in i
D o dé c aè dr e 1 8 7
1 53 éq u ila téra l
c= 1 ,7 3 2 H Py ra m id e ty pe
280 Ch éo p s
C y lin d re 400
m in i
R = 0 ,5 H
Sp hè re 1 6 9 ,6 B o utei lle T étr a èd re
113 V ol v ic 1 ,5 éq u ila téra l
li tr es 374
1 /2 di sq ue 248
8 4 ,82
R= 0 ,5 H Cu be
1 /2 sp h ère 216
5 6 ,5
S o u V a v ec p o ur u ni té de l o ng ue ur V /S
Figure 4
Sur la Figure 4 il s'agit toujours d'un seul volume, par exemple il s'agit d'UN
seul prisme, ou d'UNE seule bouteille ou d'UNE seule pyramide de type Chéops
et ainsi de suite .
Il est intéressant de constater que les volumes propres sont pratiquement classés
selon les "pouvoirs" qui sont attribués aux formes :la demi-sphère "est une
forme émettrice peu radiante" (Revue Radiesthésie N°6-page 13) et la pyramide
de type Chéops est généralement considérée comme "puissante".
Les autres volumes se placent entre ces deux extrêmes mais cela dépend de leur
forme.
Par exemple pour des volumes comme le 1/2 disque ou le prisme équilatéral il a
fallu tenir compte du rapport "k" entre le rayon et la hauteur ou entre le coté et la
hauteur.
16/26
Ainsi si on trace le volume propre en fonction de "k" on constate qu'il y a
un minimum.
Voici ce qu'on obtient pour un prisme équilatéral :
300
295
Volume propre
290
285
280
275
270
1 1,5 2 2,5 3
k (Coté=k x Hauteur)
Figure 5
Demi-sphères
Prenons la 1/2 sphère : elle n'est pas utilisée seule mais "en pile" , en pile de 4
ou 9 éléments ou plus .
Si on empile 4 demi-sphères alors le volume propre vaudra, d'après la règle ci
dessus: 4 x 56,5 = 226 ce qui est assez faible si on le compare aux 400 de la
pyramide de type Chéops.
Mais si on utilise 9 demi sphères alors le volume propre vaut 9 x 56,5 = 508 qui
est bien supérieur à 400 . Or cet empilement de 9 demi sphères a de fortes
propriétés momificatrices (Voir citation de Belizal)
De même le cube a la valeur 216 , or King écrit dans son "Manuel de l'énergie
des pyramides" à la page 29:
"Cependant, de nombreuses expériences montrent qu'un cube ne peut pas
empêcher le phénomène de dépérissement des matières organiques, comme le
fait la pyramide " .
On peut donc considérer qu'une valeur autour de 200 est faible ce qui est rejoint
par d'autres auteurs qui considère que la 1/2 sphère est "peu émettrice"
17/26
Prismes de "D"
En ce qui concerne les prismes équilatéraux de "D" ,"k" vaut 1,5 et la figure 5
donne une valeur de l'ordre de 282 ce qui est insuffisant mais 5 prismes donnent
5x282=1410 !.
On est bien supérieur au 400 de la pyramide de Chéops et cela donne une sorte
de justification aux résultas obtenus pas "D" .
Il semble qu'il y ait une certaine logique dans ce graphique mais il y a quelques
"couacs", par exemple, le dodécaèdre considéré comme "très puissant" par
beaucoup de publicités, ne l'est pas, d'après ce graphique puisqu'il ne vaut que
153! mais quel crédit accorder à des publicités? Il faudrait des expériences, mais
je n'en ai pas trouvé dans la bibliographie sur la momification.
Les mains :
Les mains constituent un volume très intéressant . Le volume propre d'une main
vaut à peu près 1256 donc les deux mains 2512 ce qui est bien supérieur au 400
de la pyramide de Chéops et pourrait "expliquer ?" que bien des gens momifient
avec leurs seules mains ….
Toutefois la démonstration ne serait vraiment convaincante que si des mains en
bois par exemple, provoquaient elles aussi des momifications!
Je ne connais pas d'essais de ce type et il serait intéressant de les réaliser.
Figure 6
La croix ansée égyptienne représentée figure 6 est extraite du livre "Essai de
radiesthésie vibratoire " de Chaumery et Belizal , aucune dimension n'est
donnée. Les auteurs cités écrivent (page 31 de leur livre ):
"C'était un talisman réservé à la classe aristocratique dont l'efficacité ne fait pas
de doute à la condition d'être tenu par l'homme dans la main droite et par la
femme dans la main gauche (s'il n'existe pas chez l'un ou l'autre une polarité
inversée).Cette croix ansée était par ailleurs très nuisible en dehors de l'usage
pour lequel elle avait été étudiée, ou encore si elle n'était pas tenue par la
poignée et la main qui convenait. Cette nocivité faisait d'elle une arme à double
tranchant ;ceci provient de ce que sa vibration n'est pas en accord avec la
18/26
vibration humaine. En effet, la Clé du Nil émet par sa poignée le Vert + ou
vert du spectre et par son extrémité l'onde contraire ou Vert - . "
Autant dire que cette croix ansée semble avoir un certain "pouvoir" …
Qu'en est il de son volume propre ? Un calcul approché montre que le volume
propre d'une croix ansée de ce type est de l'ordre de ….1730 ! ce qui correspond
à peu près à 4 fois la pyramide de type Chéops (4x400=1600 ) et "justifierait"
ainsi le "pouvoir" attribué à cet objet .
V = S×e
V
L= =e
S
S S
2
= 2
L e
Ce qui donne pour la feuille de papier :
S 21 × 29,7
V_propre = 2 = = 6.237.000
L 0,012
Peut être pas ! En effet la feuille a bien un fort Volume propre de 6 millions
environ, mais quel temps lui faudrait-il pour effectivement momifier une
quantité de matière ? Pour cela il faut demander leur avis aux expérimentateurs.
Retour à l'expérience
Les expérimentateurs répondent "beaucoup" et voici ce qu'écrit Enel dans son
livre "Radiations des formes et cancer"(p.55) où il résume les travaux de
Chauméry et Belizal :
"Des expériences prouvèrent que la force du rayonnement d'une forme dépend
du volume et de la masse de l'objet et aussi du nombre d'objets de formes
identiques réunis ensemble et formant comme une batterie d'éléments "
Le mot "masse" évoque naturellement que le matériau intervient, en fait il n'en
est rien . En effet , Chaumery et Belizal ont écrit dans leur ouvrage "Essai de
19/26
radiesthésie vibratoire", page 57 , " ….pour nous la matière est indifférente
et c'est la forme qui agit."
J'en conclus que le mot "masse", veut dire "taille" et que la phrase d'Enel aurait
donc due être : "Des expériences prouvèrent que la force du rayonnement d'une
forme dépend de la forme de ce volume et de la taille de l'objet et aussi du
nombre d'objets de formes identiques réunis ensemble et formant une batterie
d'éléments "
Autrement dit , Enel "traduit" avec les mots "forme" et "taille" donne la réponse:
la forme c'est le volume propre,( indépendant de la taille), et la taille c'est la
grandeur (en litres par exemple) de ce volume .
Par ailleurs Enel ,dans ce même livre et à la page 56 a écrit :
"Si on augment le nombre d'éléments [d'une batterie] le temps nécessaire pour la
momification devient plus court "
Cette formule doit être déterminée par des expériences et d'après ce que les
expérimentateurs ont déjà constatés on s'attend aux résultats suivants :
-Plus la forme aura un grand volume (en litres par exemple) plus elle sera
"puissante" et le temps t(V) sera petit.
-De deux formes ayant le même volume réel (en litres par exemple), c'est celle
qui aura le plus fort Volume propre qui sera la plus puissante et le temps t(V)
qui lui correspond sera le plus court.
-si on associe plusieurs formes identiques, le temps t(V) sera plus court que si
on n'utilise qu'une seule forme.
Pour en revenir à la feuille de papier, celle ci ayant un faible volume on s'attend
à ce que sa puissance soit faible , mais son Volume propre étant grand on
s'attend - au contraire- à ce que sa puissance soit grande : l'expérience qui
montre qu'une feuille ne momifie rien conduit à penser que c'est le terme
"Volume réel" qui est prépondérant: autrement dit la taille, la grandeur du
volume serait plus influente que sa forme , ceci pour une feuille de papier qui
est en fait un parallélépipède rectangle de faible épaisseur.
Est ce que cette prépondérance du volume réel sur le volume propre est
applicable aussi à d'autres formes ? Je ne sais pas répondre à cette question.
Remarques diverses
Les différents auteurs ne mentionnent pas le problème posé par les volume fins :
que dire en effet des milliers de feuilles d'un arbre qui constituent une multitude
20/26
de volumes "fins", que dire des milliers de grains de sable qui constitue
une multitude de petites sphères….
Il est difficile d'en dire plus actuellement ..et c'est un problème qui reste à
résoudre en cherchant la forme de la fonction F(Vp,V) qui peut d'ailleurs
contenir d'autres paramètres, notamment le rapport (volume /surface) de
l'échantillon à traiter.
Voici maintenant quelques expériences faites par des sceptiques, ce qui est
toujours, très intéressant…
Deux expériences sont présentées avec des photos sur un autre site. Il ne s'agit
pas de pyramides mais de structures pyramidales en bois. Autrement dit la
pyramide est "vide", elle n'est faite que de ses arêtes, les dimensions ne sont pas
précisées.
Dans la première expérience un récipient de lait est placé au tiers de la hauteur
de la pyramide et un autre, identique, à coté et hors de la pyramide, dans les
mêmes conditions pendant trois jours.
21/26
Les deux ont caillés semble-t-il de la même façon.
Conclusion des auteurs: " une forme pyramidale ne semble avoir aucun effet de
ralentissement ou d'accélération du temps de conservation du lait."
La deuxième expérience est analogue à la précédente mais cette fois c'est une
demi fraise (toujours placée au tiers de la hauteur de la pyramide) et l'autre demi
fraise à l'extérieur de la pyramide dans les mêmes conditions.
Les deux moitiés ont mûris de la même façon.
Conclusion des auteurs:" Là encore, la pyramide n'a pas fait preuve de pouvoir
conservateur."
Bref , quel bilan peut-on tirer de ces deux sites ? D'abord que les résultats sont
décevants ! Ensuite que les conditions expérimentales et les mesures
éventuelles ne sont pas présentées et surtout que le rapport (volume/surface) de
l'échantillon, qui est très important pour la durée du séchage, n'est pas donné. .
Enfin cela ne correspond pas avec ce que d'autres auteurs écrivent . Il y a donc
un problème quelque part….Enfin il faut ajouter qu'il existe bien d'autres sites
Internet qui traitent du sujet.
S a2
2
= 2
= 16
L ⎡a ⎤
⎣⎢ 4 ⎥⎦
20
19
18
unités L*L
17
16
15
14
Valeur limite = cercle = 4Β
13
12
11
10
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21
nom bre de cotés
Figure 7
23/26
C'est le triangle équilatéral qui a la plus grande surface propre égale à 21.
Pour le carré qui a 4 cotés, la courbe donne bien la valeur 16 calculée dans
l'exemple .
On voit surtout que la surface propre décroît très vite or les tenants des ondes de
forme utilisent des formes bizarres, en particulier les lettres de l'alphabet hébreu.
Il nous a paru intéressant d'essayer de calculer la "surface propre" du aleph,
représenté ci dessous pour la comparer à celle des polygones réguliers.
figure 8
Figure 9
A
Avec diverses approximations la surface propre de ce "A" est de l'ordre de 108 ,
c'est à dire du même ordre que le aleph compte tenu de la précision des
mesures...
Donc pour cette méthode, le "A" ou le "Aleph" ont le même "poids
momificateur" or le aleph est, paraît-il, très puissant, mais qu'en est-il de la lettre
" A" ? Je n'ai aucune information à ce sujet .
Par ailleurs, le volume propre ou la surface propre sont des nombres
synthétiques, globaux: ils ne peuvent caractériser finement une forme; pour cela
il faudrait faire appel à la théorie des fractals mais avant d'en arriver là il
faudrait s'assurer de l'influence de la forme…
Bande polygonale
Figure 10
On construit ainsi une "bande polygonale" régulière (c'est à dire que les
polygones "sources" sont inscriptibles dans un cercle) .Cette "bande" a
évidemment une Surface et un périmètre et donc une surface propre !
La figure 11 donne un exemple pour trois bandes losange.
1000
d
800
e = 5 mmm
600
10 cm
e
400
200
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2
rapport desdiagonalesd/D
On voit que si la bande est fine, c'est à dire "e" petit , la surface propre est forte.
En augmentant le nombre de bandes ou en diminuant leur épaisseur, on peut
alors atteindre de très fortes valeurs ce qui pourrait "justifier" la "puissance"
attribuée par certains radiesthésistes à divers graphiques .
Conclusion
La plupart des radiesthésistes qui testent les ondes de forme utilisent leur outil
habituel : le pendule !
25/26
Ici, une approche théorique complémentaire est proposée: c'est une
méthode de calcul qui permet de déterminer la position du point où l'effet de
momification sera maximum .La comparaison avec les résultats publiés par
différents auteurs montre un bon accord entre les positions déterminées
théoriquement et les positions expérimentales .
Cette méthode permet aussi de classer les différentes formes en fonction de leur
"pouvoir potentiel", ce dernier étant estimé par un nombre, rigoureusement
calculé, appelé "Volume propre". Ce "volume propre" est lié à la forme du
volume mais pas à sa taille. Par exemple toutes les demis sphères ont un volume
propre égal à 56,5, toutes les pyramides de type Chéops ont un volume propre
égal à 400 . Mais si le volume propre donne le "pouvoir potentiel" c'est le
volume réel qui donne l'énergie.
Par exemple, la demi sphère est considérée comme peu émettrice et la
pyramide de Chéops comme potentiellement puissante. On peut ainsi justifier
que le pouvoir potentiel d'un empilement de 9 demi sphères sera élevé, en
remarquant que 9 Η56,5= 508,5, est supérieur à 400, valeur associée à la
pyramide de type Chéops. C'est bien ce qu'ont constaté expérimentalement les
auteurs Chaumery et Belizal ou Enel .
Les "pouvoirs" d'autres objets, comme la croix ansée égyptienne par exemple
trouvent une justification analogue. Par ailleurs les graphiques utilisés par
certains radiesthésistes sont également étudiés en utilisant, cette fois-ci, une
"surface propre", elle aussi rigoureusement calculée.
Mais la méthode présente encore quelques lacunes ! Par exemple, les volumes
fins ou multiples (feuille de papier, multitude des grains de sable ..) posent des
problèmes non résolus actuellement .
Bibliographie