Orrigee de Analyse 1

Solution des exercices de TD1
Corrigé de l’exercice 1
L’a¢ rmation
9x 2 R; 0 < f (x) 1
L’a¢ rmation contraire est
8x 2 R; f (x) > 1 ou f (x) 0
L’a¢ rmation
\
x2 Ai
i2I
alors
8i 2 I; x 2 Ai
L’a¢ rmation contraire est
9i 2 I , x 62 Ai
donc
9i 2 I , x 2 Aci
alors
[
x2 Aci
i2I
L’a¢ rmation
[
A Ai
i2I
donc
8x 2 A ; 9i 2 I; x 2 Ai
alors l’a¢ rmation contraire est
9x 2 A ; 8i 2 I; x 62 Ai
1
http://edo.eklablog.net
2
donc
9x 2 A ; 8i 2 I; x 2 Aci
ainsi
\
9x 2 A ; x 2 Aci
i2I
L’a¢ rmation
8" > 0; 9x" 2 A ; x" < 0
alors l’a¢ rmation contraire est
9" > 0; 8x" 2 A ; x" 0
La véri…cation des formules suivantes
x + y + jx yj x+y jx yj
max (x; y) = ; min (x; y) =
2 2
le cas ou x = y alors
x + x + jx xj x+x jx xj
max (x; y) = = x = y; min (x; y) = =x=y
2 2
Si on suppose que x > y alors x y > 0 donc
max (x; y) = x; min (x; y) = y
de plus
x + y + jx yj x+y+x y x+y jx yj x+y x+y
= = x et = =y
2 2 2 2
La formules semblables pour max (x; y; z) et min (x; y; z).
On a
max (x; y) + z + jmax (x; y) zj
max (x; y; z) = max (max (x; y) ; z) =
2
x + y + jx xj x + y + jx yj
+z+ z
2 2
=
2
x + y + 2z + jx yj + jx + y 2z + jx yjj
=
4
3
alors
x + y + 2z + jx yj + jx + y 2z + jx yjj
max (x; y; z) =
4
Pour min (x; y; z).
min (x; y) + z jmin (x; y) zj

min (x; y; z) = min (min (x; y) ; z) =
2
x+y jx xj x+y jx yj
+z z
2 2
=
2
x+y jx xj + 2z jx + y jx yj 2zj
=
4
alors
x+y jx xj + 2z jx + y jx yj 2zj
min (x; y; z) =
4
4
Soient x; y deux nombre réel on a
(x + y)2 = x2 + 2xy + y 2
jxj2 + 2 jxj jyj + jyj2 = (jxj + jyj)2
alors
jx + yj jxj + jyj Inégalité triangulaire
Posons x0 = x et y 0 = y x . Par inégalité triangulaire, on a
jyj jxj + jy xj
c’est-à-dire
jyj jxj jy xj = jx yj
De même
jxj jyj jy xj
Finalement
jjxj jyjj jy xj
Pour
X
n X
n
xi jxi j
i=1 i=1
En raisonnant par récurrence sur n et en utilisant inégalité triangulaire on montre

facilement que
Xn X n
xi jxi j
i=1 i=1
pour
" # 12
X
n
2
X
n
max (jxi j) (xi ) jxi j n max (jxi j)
i2f1; ;ng i2f1; ;ng
i=1 i=1
On a
9j 2 f1; ; ng ; tel que max (jxi j) = jxj j
donc " # 12
X
n
jxj j (xi )2
i=1
5
de plus on a
Xn Xn Xn X hX n i2
(xi )2 = jxi j2 jxi j2 + 2 jxi j jxj j = jxi j
i=1 i=1 i=1 1 i<j n i=1
hX n i 12 Xn
2
=) (xi ) jxi j
i=1 i=1
et
X
n X
n
jxi j max (jxi j) = n max (jxi j)
i=1;;n i=1;;n
i=1 i=1
alors " # 12
X
n
2
X
n
max (jxi j) (xi ) jxi j n max (jxi j)
i2f1; ;ng i2f1; ;ng
i=1 i=1
Dé…nition 1 (Borne supérieure et inférieure ) M est la borne supérieure
de A si et seulement si
1. 8x 2 A; x M
2. 8 ; < M; alors 9x 2 A; <x
m est la borne inférieure de A si et seulement si
1. 8x 2 A; m x
2. 8 ; m < ; alors 9x 2 A; x <
Proposition 2 (Caractérisation de la borne supérieure ) La borne supé-

rieure M d’une partie A de R est caractérisée par :
8x 2 A; x M et 8" > 0 9x 2 A ; M " x" M
La première relation exprime que M est un majorant de A. La deuxième

signi…e qu’un nombre strictement plus petit que M n’est pas majorant de A.
Cela équivaut à dire que tout majorant de A est supérieur ou égal à M .
Proposition 3 (Caractérisation de la borne inférieure) La borne inférieure

m d’une partie A de R est caractérisée par :
8x 2 A; x m et 8" > 0 9x" 2 A ; m x" m+"
6
Pour
1
A= ( 1)n + ; n 1
n
3
on a A est bornée avec inf A = 1 et sup A = en e¤et
2
8x 2 A; x 1
soit " > 0 on cherche x" 2 A tel que
m x" m+"
Équivalant à cherché un n0 1 tel que

1
( 1)n0 + 1+"
n0
En choisissant n0 est impaire
1 1 1
" =) n0 =) n0 = +1
n0 " "
d’ou inf A = 1
3
On peut e¤ectuer exactement le même calcul avec sup A =
2
Théorème 4 (Q est dense dans R) Si I est un intervalle ouvert de R alors
I \ Q 6= ? ou de façon équivalente, Q est dense dans R
8x 2 R; 8" > 0; 9r 2 Q; jx rj "
Pour
B = [0; 1[ \ Q
est bornée avec inf A = min A = 0 et sup A = 1; en e¤et Q est dense dans R
Pour
C = ]0; 1[ \ Q
est bornée avec inf A = 0 et sup A = 1 en e¤et Q est dense dans R

Pour
1
D = x 2 R; 2 < x + 2
2x
7
alors
D = fx 2 R; 4x < 2x2 + 1 4xg
D = fx 2 R ; 2x2 4x + 1 0g \ fx 2 R ; 2x2 + 4x + 1 > 0g
1p 1p 1p 1p
D= 1 2; 2+1 \ 1; 2 1 [ 2 1; +1 f0g
2 2 2 2
1p 1p
D= 1 2; 2+1
2 2
1p 1p
donc D est bornée avec inf D = min D = 1 2 et sup D = max D = 1 + 2
2 2
Pour
2p2 3q
E= x= 2 ; p; q 2 Z 0 < p < q
p +q
On a
p
0 < p < q () 0 < < 1
q
et
2p2 3q 2 (p2 + q) 5q 5q 5
x= 2 = 2
=2 2
=2 2
p +q p +q p +q p
+1
q
On pose
5 p2
x (t) = 2 tel que t = >0
t+1 q
Nous pouvons tenter de déterminer la sup (x (t)) et inf (x (t)) : Ainsi la dérive est
t>0 t>0
5
x0 (t) = > 0 8t 2 Dx(t) = ] 1; 1[ [ ] 1; +1[
(t + 1)2
alors
sup (x (t)) = lim x (t) = 2 et inf (x (t)) = lim x (t) = 3
t>0 t!+1 t>0 t!0
car x (t) est une fonction croissante donc

5
3<2 2 <2
p
+1
q
Montrons que sup E = 2 on a
8x 2 E; x 2 et 8" > 0 9x 2 E ; 2 "<x
8
ce qui équivaut
2p2 3q
8p; q 2 N 2 (1)
p2 + q
et
2p20 3q0
8" > 0 9 (p0 ; q0 ) 2 N2 f(0; 0)g ; " 2 tel que 0 < p0 < q0 (2)
p20 + q0
On a (1) est évident. Pour (2) soit " > 0 tel que
5
2 " 2
p20
+1
q0
donc
5 p20 5 p2 5
" ) +1 ) 0 1
p20 q0 " q0 "
+1
q0
Il su¢ t de choisir q0 = 2p0 alors
p0 5 10
> 1 ) p0 > 2
2 " "
donc on peut prendre
10
p0 = 2 +1
"
alors
2p20 3q0
9 (p0 ; q0 ) 2 N2 f(0; 0)g ; " 2 tel que 0 < p0 < q0
p20 + q0
d’ou
sup E = 2
Montrons que inf E = 3 alors
8x 2 E; x 3 et 8" > 0 9x 2 E ; 3+">x
ce qui équivaut
2p2 3q
8p; q 2 N 3 (3)
p2 + q
et
5
8" > 0 9 (p0 ; q0 ) 2 N2 f(0; 0)g ; 2 +" 3 tel que 0 < p0 < q0
p20
+1
q0
(4)
9
On a (3) est évident. Pour (4) soit " > 0 tel que
5
2 +" 3
p20
+1
q0
donc
5 p20 5
5+" () 1
p20 q0 5+"
+1
q0
Nous choisissions q0 = 2p0
5 1
p0
10 + 2" 2
donc on peut prendre
5 1
p0 = +1
10 + 2" 2
alors
5
9 (p0 ; q0 ) 2 N2 f(0; 0)g ; 2 +" 3 tel que 0 < p0 < q0
p20
+1
q0
D’où l’on déduit que
inf E = 3
A R; B R est bornée alors A [ B est borné ?
Soit
x 2 A [ B () x 2 A ou x 2 B
() inf (A) x sup (A) ou inf (B) x sup (B)
() min (inf (A) ; inf (B)) x max (sup (A) ; sup (B))
alors A [ B est borné et on déduit que
sup (A [ B) = max (sup (A) ; sup (B))
et
inf (A [ B) = min (inf (A) ; inf (B))
10
Soit x 2 A \ B alors
x 2 A et x 2 B
donc
x sup (A) et x sup (B) ) x min (sup (A) , sup (B))
de même
x inf (A) et x inf (B) ) x max (inf (A) , inf (B))
ansi
sup (A \ B) = min (sup (A) , sup (B)) inf (A \ B) = max (inf (A) , inf (B))
Pour
sup (A + B) = sup (A) + sup (B)
On a
A + B = f x + yj x 2 A; y 2 Bg
Pour tout (x; y) 2 A B
x+y sup (A) + sup (B)
d’ou
sup (A + B) sup (A) + sup (B) (I)
De même pour tout (x; y) 2 A B
x+y sup (A + B) ) x sup (A + B) y
alors
sup (A) sup (A + B) y)y sup (A + B) sup (A)
donc
sup (B) sup (A + B) sup (A)
alors
sup (B) + sup (A) sup (A + B) (II)
de (I) et (II) on déduit que
sup (A + B) = sup (A) + sup (B)
11
De même on a pour tout (x; y) 2 A B
x+y inf (A) + inf (B)
d’ou
inf (A + B) inf (A) + inf (B) (A)
De plus pour tout (x; y) 2 A B
x+y inf (A + B) ) x inf (A + B) y
alors
inf (A) inf (A + B) y)y inf (A + B) inf (A)
donc
inf (B) inf (A + B) inf (A)
alors
inf (B) + inf (A) inf (A + B) (AA)
de (A) et (AA) on déduit que
inf (A + B) = inf (A) + inf (B)
Pour tout (x; y) 2 A B tel que A R+ ; B R+
sup (AB) = sup (A) sup (B)
On a
AB = f xyj x 2 A; y 2 Bg
Pour tout (x; y) 2 A B
xy sup (A) sup (B)
donc
sup (AB) sup (A) sup (B) (b)
De plus, pour (x; y) 2 A B
xy sup (AB)
Soit y 2 B ,y 6= 0 on a pour x 2 A
sup (AB) sup (AB) sup (AB)
x ) sup (A) )y
y y sup (A)
12
Cette inégalité étant également vraie si y = 0, on a
sup (B) sup (A) sup (AB) (bb)
de (b) et (b) on déduit que
sup (B) sup (A) = sup (AB)
De meme pour
inf (AB) = inf (A) inf (B)
pour
sup ( A) = inf (A)
on a
A = f xj x 2 Ag
Pour tout x 2 A on a
inf (A) x
danc
x inf (A)
alors
sup ( A) inf (A)
De même pour tout x 2 A
x sup ( A)
donc
sup ( A) x
d’où
sup ( A) inf (A)
On a donc …nalement
sup ( A) = inf (A)
Dans le cas général, on n’a pas
sup (B) sup (A) = sup (AB)
prendre B = A = [ 1; 0] alors que sup (B) = sup (A) = 0 et sup (AB) = 1 en

e¤et
0 xy 1
Le plus simple de tous les ensembles in…nis est l’ensembles des entiers naturels
Dé…nition 5 (Ensemble dénombrable) On appelle ensemble dénombrable tout

ensemble dont les éléments peuvent être mis en correspodance binivoque (une Bijection) avec
les entiers naturels. En dautres termes un ensemble dénombrable est un ensemble
dont les éléments peuvent être numérotés sous forme d’une suite in…ni.
Propriétés des ensembles dénombrables
1. Tout sous-ensemble d’un ensemble dénombrable est …nie ou dénombrable

2. Tout réunion …nie ou dénombrable d’ensembles dénombrables est un en-
semble dénombrable
Dé…nition 6 (Équipotent) Deux ensemble M et N sont dits équipotents (no-

tation M N ) s’il est possible d’établir une correspodance binivoque entre leurs
éléments.
Point d’accumulation, point adhérent et point intérieur
La notion d’espace topologique a mis trés longtemps à prendre sa forme

axiomatique actuelle. Le but est de formaliser les concepts intuitifs de proximité
et de continuité de la façon la plus générale et la plus simple possible. Il n’est
pas nécessairement évident que ce but soit atteint quand on lit la dé…nition qui
suit pour la premiére fois de sa vie. L’expérience montre pourtant que c’est bien
le cas.
Dé…nition 7 - Soit X un ensemble. On appelle topologie sur X la donnée

d’un sous-ensemble O de l’ensemble P (X) des parties de X; O devant
véri…er les trois conditions suivantes :
13
14
H1- X 2 O; ? 2 O
H2- Soit (U ) 2I une famille (I …nie ou in…nie) : d’éléments de O, alors
S
U 2O (stabilité par union …nie ou in…nie):
2I
H3- Soit (Uj )1 j N une famille …nie d’éléments de O, alors
T
N
Uj 2 O (stabilite par intersection f inie);
j=1
Les éléments de l’ensemble O sont appelés ouverts (pour la topologie O).

Le complémentaire d’un ouvert est appelé fermé.
Dé…nition 8 Un couple (X; O) tel que O véri…e les trois propriétés ci-dessus
est appelé espace topologique
Remarque 9 Donc un ouvert est un sous-ensemble de X qui appartient à une

topologie O sur X.
Exemples d’espaces topologiques. Prenons X = R et désignons par O

l’ensemble des parties U de R telles que, pour tout point x de U , il existe un
intervalle ouvert (au sens usuel, c’est-‘a-dire de la forme ]a; b[) contenant x et
inclus dans U . On a ainsi dé…ni une topologie sur R (exercice : véri…ez-le !) qui
est la topologie usuellement utilisée sur R. Deux curiosités : soit X un ensemble
quelconque, on dé…nit O0 = f?; ; Xg et O0 = P (X). Dans les deux cas, nous
avons dé…ni une topologie sur X. La premiére topologie s’appelle la topologie
grossière sur X et la seconde la topologie discrète sur X. Ces deux topologies
n’ont guère d’intérêt pratique en général, si ce n’est celui de nous convaincre que
la dé…nition n’est pas absurde, puisqu’il existe toujours au moins une topologie
sur tout ensemble X !. La vraie question pour les applications est de savoir s’il
existe une topologie intéressante sur X, une topologie qui soit bien adaptée à tel
ou tel problème que l’on a à résoudre, ce qui est une autre histoire. Le langage des
voisinages est souvent utilisé dans la littérature. Voici la dé…nition d’un voisinage
d’un point dans le cadre de la topologie usuel sur R
Dé…nition 10 On appelle intervalle de R toute partie I de R véri…ant :
8 (a; b; c) 2 R3 ; (a 2 I; b 2 I et a c b) ) c 2 I
15
Dé…nition 11 Soit x0 2 R. On appelle voisinage de x0 , toute partie de R conte-

nant un ouvert contenant x0 . Où encore, on appelle voisinage de x0 toute partie
de R contenant un intervalle ouvert centré en x0 . C’est à dire
V 2 V (x0 ) () 9" > 0; x0 2 ]x0 "; x0 + "[ V
Pour x 2 R, on note V (x) l’ensemble des voisinages de x.
Dé…nition 12 Soient A R et a 2 A. On dit que a est un point d’accumulation

si tout voisinage de a contient un point de A autre que a. C’est à dire
8V 2 V (a) ; V \ An fag =
6 ?
où bien
8r > 0; ]a r; a + r[ \ (An fag) 6= ?
Dé…nition 13 Soient A R et a 2 A. On dit que a est un point adhérent si

tout voisinage de a contient un point de A. C’est à dire
8V 2 V (a) V \ A 6= ?
où bien
8r > 0; ]a r; a + r[ \ A 6= ?
Remarque
1. Tout point de A est adhérent à A.
2. Tout point d’accumulation de A est un point adhérent à A.
3. Un point adhérent à A n’est pas nécéssairement un point d’accumulation
de A.
Dé…nition 14 Un point adhérent qui n’est pas un point d’accumulation est ap-
pelé un point isolé. a isolé:si il existe un voisinage V de a telque
V \ A = fag
Dé…nition 15 L’ensemble des points adhérents est appelé adhérence ou fermé-

ture de A, on le note par A.
Dé…nition 16 Soient A R et a 2 A. On dit que a est un point intérieur à

A s’il exister r > 0 tel que ]a r; a + r[ A.
16
Dé…nition 17 L’ensemble des points intérieur à A est appelé intérieur de A

et il est noté A. Autrement dit l’intérieur de A est la réunion de tous les ouverts
contenus dans A
[
A= U
U 2O;U A
Proposition 18 . Soient A R et a 2 A. Pour que a soit un point d’ac-

cumulation, il faut et il su¢ t qu’il existe une suite (an )n2N véri…ant les
conditions suivantes :
1. 8n 2 N; an 2 A
2. an ! a lorsque n ! +1
3. 8n; m 2 N si n 6= m alors an 6= am
Proposition 19 Soient A R et a 2 A. Pour que a soit un point adhérent, il

faut et il su¢ t qu’il existe une suite (an )n2N de A qui converge vers a lorsque n
tend vers l’in…ni
1. On a a; b 2 R tel que a < b. Démontrons que
]a; b[ = fx = a + (1 ) b; 2 ]0; 1[g
donc montrons que
fx = a + (1 ) b; 2 ]0; 1[g ]a; b[ (I)
et
]a; b[ fx = a + (1 ) b; 2 ]0; 1[g (II)
Pour (I) on a
0 < < 1 () 0 < (b a) < (b a)

() (a b) < (a b) < 0
() (a b) < a b<0
() a < a + (1 )b < b
() a < x < b
17
Pour (II) on a
(b a) bx ax ab + ab b (x a) + a (b x)
x= x)x= )x=
(b a) (b a) (b a)
b (b a + x b) + a (b x)
)x=
(b a)
(b x) (b x)
x=b 1 +a
(b a) (b a)
(b x)
alors si on pose = on obtien que
(b a)
8x 2 ]a; b[ ; 9 2 ]0; 1[ tel que x = a + (1 )b
donc
]a; b[ fx = a + (1 ) b; 2 ]0; 1[g et fx = a + (1 ) b; 2 ]0; 1[g ]a; b[
d’où
]a; b[ = fx = a + (1 ) b; 2 ]0; 1[g
2. Si on pose
' : ]0; 1[ ! ]a; b[
t ! ' (t) = ta + (1 t) b
on a l’application ' est une bijection en e¤et
'0 (t) = a b<0
donc est strictement décroissante donc injective. ' est surjective en e¤et
soit T 2 ]0; 1[
T b
T = ta + (1 t) b () t = +
(b a) (b a)
d’ou ' est surjective.
3. Montrons que deux intervalles non vides ]a; b[ et ]c; d[ est équipotents. Donc
nous cherchons une bijection entre ]a; b[ et ]c; d[ on a
: ]0; 1[ ! ]c; d[
t ! (t) = tc + (1 t) d
18
alors
1 t b
(t) = +
(b a) (b a)
Cependant la composition de deux bijections est une bijection. Donc nous
obtenons que l’application:
]c; d[ ! ]0; 1[ ! ]a; b[

1 1
t ! (t) ! (t) = 'o (t)
tel que
(b a) (b a)
(t) = t d +b (5)
(d c) (d c)
est une bijection de ]c; d[ dans ]a; b[
4. Montrons que intervalles non vides ]a; b[ est équipotent à R:
– Nous allons donc premiérement déterminer une bijection entre
i h
]a; b[ et ;
2 2
En utilisant ce qui précéde (5) nous avons la bijection suivante
i h
: ]a; b[ ! ;
2 2
t ! ' (t) = t b +
(b a) (b a) 2
– Nous allons maintenant décrire une bijection entre
i h
; et R:
2 2
Si on considére la fonction ' dé…nie par :
i h
: ; ! R
2 2
t ! (t) = tan (t)
i h
cette fonction est dérivable et strctement croissente sur ; , donc
i h 2 2
est bijective sur ; .
2 2
– Nous obtenons ainsi
i h
]a; b[ ! ; ! R
2 2
t ! ' (t) ! (t) = o' (t)
tel que
b
(t) = tan t +
(b a) (b a) 2
19
5. Si I et J deux intervalles non vide de R, alors I \J est un intervalle ?. On

voit que les intervalles sont les sous-ensembles A 6= ? de R qui contient tous
les nombres entre a = inf A et b = sup A :Cela signi…e que les intervalles
sont de l’une des formes suivantes
R ; ] 1; b[ ; ] 1; b] ; ]a; b[ ; ]a; b] ; [a; b[ ; [a; b] ; ]a; +1[ ; [a; +1[
donc on suppose que I = ] ; [ et J = ] 0 ; 0 [

8 0 0
> 0 0
< I \ J = ] ; [ \ ] ; [ = ]max ( ; ) ; min ( ; )[
>
: 0 0
I \J =? si min ( ; ) < max ( ; )
alors I \ J est un intervalle.
1. A le plus grand ouvert contenu dans A. En e¤et par dé…nition de A
on a toujours
A A
Puis, on a toute union ( …nie ou in…nie) d’ouverts dans R est un ouvert

dans R: Et si V est un ouvert inclus dans A alors
[
V U =A
U 2O;U A
et donc
V A
et donc A est le plus grand ouvert contenu dans A. Si A est un ouvert alors
A A et comme on a toujours A A donc A = A
2. A le plus petit ferme contenu dans A. On écrit la dé…nition de A de
façon ensembliste et on passe au complémentaire
A = fx 2 R; 8V 2 V (x) ; A \ V 6= ?g = fx 2 R; 9V 2 V (x) ; A \ V = ?gc

8 9c
< [ =
= V
: ;
V 2V (x);A\V =?
20
Ainsi
8 9c !c !
< [ = \ [ \
A= V = V c , car Ai = Aci
: ;
V 2V (x);A\V =? V 2V (x);A\V =? i2I i2I
alors si on note par F la famille de tous les fermés de R on obtient.

\ \
Vc = F
V 2V (x);A\V =? F 2F ;A F
est le plus petit fermé contenant A

3. Points d’accumulations et points isoles des ensembles A; B; C
1
A = ] 1; 1] B= 1+ ; n2N C = Q \ ]0; 1[
n
Points d’accumulations [ 1; 1] f1g [0; 1]
1
Points isoles ? 1+ ; n2N ?
n
Montrons qu’il existe une partie denombrable de A M
On a M est in…ni donc on peut choisire x1 2 M: Comme M est in…ni on
peut trouver dans M un élément x2 di¤érent de x1 ,puit un élément x3 di¤érent
de x1 et x2 ; etc. En continuant indé…nement ce processus ( qui ne peut pas
s’arrêter par "insu¢ sance" d’éléments, M étant un ensemble in…ni), On obtient
un sous-ensemble dénombrable
A = fx1 ; x2 ; x3 ; ; xn ; g
de ensemble M:
Montrons qu’il existe deux sous-ensembles denombrables de A:
On pose
A1 = fx2 ; x4 ; ; x2k ; g et A2 = fx1 ; x3 ; ; x2k+1 ; g
Nous allons donc premièrement déterminer la bijection entre A et A1
T A ! A1
(6)
x ! y = T (x) tel que yn = x2n
21
cette correspondance peut être prolongé jusque à une bijection entre les en-
sembles A [ (M=A) et A1 [ (M=A)
Te A [ (M=A) = M ! A1 [ (M=A)
( = M=A2
T (x) si x 2 A
x ! Te (x) =
x si non
ce pendant l’énsemble M=A2 n’est pas confondu avec M c’est-à-dire il est un

sous-ensemble propre de M: On a démentré donc la proposition suivant.
Proposition 20 Tout ensemble in…ni posséde au moins un sous-ensemble propre

qui lui équipetent.
Si Card M est …ni:

Alors A1 et A2 est …nis et la correspondance (6) n’est pas bijective donc M
posséde que lui même comme sous-ensemble propre équipetent.
On note I (0) l’ensemble des intervalles ouverts contenant le point 0:
?
A R borneé , 8I 2 I (0) ; 9 2 R; A I
Démonstration.
1.
A R borneé ) 8I 2 I (0) ; 9 2 R; A I
On a I 2 I (0) donc
9 a > 0; b > 0 tel que I = ] a; b[ ; ou I = ] 1; b[ ; ou I = ] a; +1[ ; ou I = R
(a) Alors si
I = R; =1
(b) Si
I = ] a; b[
On a
A R borneé () 8x 2 A; inf A x sup A
22
alors
x 2 ]inf A; sup A[
et 8
>
< ] a; b[ si >0
I=
>
:
] b; a[ si <0
donc on cherche 2 R tel que
8
>
< ]inf A; sup A[ ] a; b[ si >0
ou
>
:
]inf A; sup A[ ] b; a[ si <0
alors si >0
8
8 > sup A
> >
>
< sup A b < b
et ) et
>
: >
>
a inf A >
: inf A
a
Conséquemment
sup A inf A
max ;
b a
ou si < 0 ]inf A; sup A[a[ si < 0
] b;
8
8 > sup A
> sup A a >
>
< < a
et ) et
>
: >
>
b; inf A >
: inf A
b
Conséquemment
sup A inf A
max ;
a b
Finalement nous obtenons
A R borneé ) 8I 2 I (0) ; 9 2 R; tel que A I
(c) Si
I = ] a; +1[
alors
inf A
a
23
(d) Si
I = ] 1; b[
alors
sup A
b
2. Reste à démontré
8I 2 I (0) ; 9 2 R; A I)A R bornee
Si
I = ] a; b[
on a
A I ) 8x 2 A , x 2 I = ]min ( b; a) ; max ( b; a)[
alors
8x 2 A min ( b; a) x max ( b; a)
on pose
m = min ( b; a) ; M = max ( b; a)
on obtient
8x 2 A m x M
donc A est borneé
Dé…nition 21 – Etant donné un ensemble E, on appelle suite à valeur dans

E: Tout application ' d’une partie in…nie N1 N dans E: Solon que
E = R ou E = C ou E = F (R; R) des fonctions réelles de variable
réelle.On note (un )n2N1
1. E = R; suite réelle
2. E = C suite complexe
3. E = F (R; R) suite de fonctionscomplexe réelle.
Dé…nition 22 (Suite extraite) Soit (un )n2N1 et h une application strictement

croissente de N1 dans N. La suite (vn )n2N1 dé…nie par
8n 2 N1 ; vn = uh(n)
est une suite extraite de la suite (un )n2N1 .
Dé…nition 23 (Suite réelle convergente ) Une suite (un )n2N1 est convergente
si, et seulement si,il existe un réel l tel que
8" > 0 9n0 2 N tel que 8n n0 jun lj "
Dé…nition 24 (Suite de Cauchy) Une suite (un )n2N1 est une suite de Cau-
chy si, et seulement si,
8" > 0 9n0 2 N tel que 8 (q; p) 2 N12 ; (q n0 ; p n0 ) juq up j "
Dé…nition 25 (Suite monotone) Une suite (un )n2N1 est monotone croissente
(resp decroissente) si, et seulement si,
8 (n; p) 2 N12 ; (p > n) ) (un up croissente) (resp un up decroissente)
24
25
Dé…nition 26 (Suite récurrente) – Une suite (un )n2N dé…nie par le couple
(a; f ) où a 2 R et f est une fonction réelle tel que
(
un = f (un 1 ) 8n 2 N n 1
u0 = a
– De même, la donée de deux réels a et b et de fonction g dé…nie dans R2 à

valeurs dans R; déterminent une suite récurrente double (vn )n2N à l ’aide
des relations (
vn = f (vn 1 ; vn 2 ) 8n 2 N n 2
v0 = a; v1 = b
Théorème 27 Un suite croissante converge vers la borne supérieure de l’en-

semble de ses termes ; pour que sa limite soit …nie, il faut et il su¢ t que la suite
soit majorée. Un suite decroissante converge vers la borne inférieure de l’en-
semble de ses termes ; pour que sa limite soit …nie, il faut et il su¢ t que la suite
soit minorée.
1. Montrons que
lim un = s () lim jun sj = 0
n!+1 n!+1
(a) Montrons d’abord que
lim un = s ) lim jun sj = 0

n!+1 n!+1
On a par dé…nition
lim un = s () 8" > 0 9n0 2 N tel que 8n n0 jun sj "

n!+1
1
alors si on pose " = on obtient
n
1
jun sj ) lim jun sj = 0 (car jun sj 0) (P1)
n n!+1
(b) Montrons que
lim jun sj = 0 ) lim un = s

n!+1 n!+1
26
lim jun sj = 0 () 8" > 0 9n0 2 N tel que 8n n0 jjun sj 0j "

n!+1
Toujours par dé…nition on obtient
lim un = s (P2)
n!+1
de (P 1) et (P 2) on déduit
lim un = s () lim jun sj = 0

n!+1 n!+1
(c) Si s = 0 on déduit que
lim un = 0 () lim jun j = 0

n!+1 n!+1
2. Soit (un ) et (vn ) deux suites on suppose que lim vn = 0 et jun lj vn

n!+1
8n n0 .Montrons que
lim un = l
n!+1
lim vn = 0 () 8" > 0 9n1 2 N tel que 8n n1 jvn j "

n!+1
et
jun lj vn 8n n0
donc
8" > 0 9N 2 N tel que 8n N = max (n0 ; n1 ) jun lj "
d’ou
lim un = l
n!+1
Pour la suite
( 1)n
un = 2 +
n
On a
1 ( 1)n 1
2 2+ 2+
n n n
27
donc
1 ( 1)n 1
lim 2 lim 2+ lim 2+
n!+1 n n!+1 n n!+1 n
)2 lim un 2
n!+1
) lim un = 2
n!+1
La justi…cation
8" > 0 9n0 2 N tel que 8n n0 jun 2j "
alors si on suppose que

( 1)n 1
jun 2j " () ") "
n n
donc
1
n
"
Cela donne
1
n0 = +1
"
Pour la suite
a+n
un =
b+n
On a
a+n
lim un = lim =1
n!+1 n!+1 b + n
La justi…cation
8" > 0 9n0 2 N tel que 8n n0 jun 1j "
alors si on suppose que

(a + n) (b + n)
jun 1j " () "
b+n
a b
() "
b+n
" 1 "
()
ja bj b+n ja bj
ja bj
() b+n
"
28
alors
ja bj
n b
"
Cela donne
ja bj
n0 = b +1
"
Pour la suite
1 n
un = sin
n 4
On a
1 1 n 1
sin
n n 4 n
donc
1 1 n 1
lim lim sin lim
n!+1 n n!+1 n 4 n!+1 n
)0 lim un 0
n!+1
) lim un = 0
n!+1
La justi…cation par la dé…nition
8" > 0 9n0 2 N tel que 8n n0 jun j "
On a
1 1 n 1
sin
n n 4 n
Nous pouvons suppose que
1 1
" () n
n "
donc
1
n0 = +1
"
Pour la suite
n2 + 2n + 2
un =
n2 + n
On a
n2 + 2n + 2
lim un = lim =1
n!+1 n!+1 n2 + n
La justi…cation
8" > 0 9n0 2 N tel que 8n n0 jun 1j "
29
on suppose que
n2 + 2n + 2 n2 n
jun 1j " () "
n2 + n
n+2
() "
n2 + n
n+2
() " "
n2 + n
donc pour déterminer n0 on a
n+2
" () "n2 + (" 1) n 2 0
n2 + n
alors
1 p 1 p
8n = max " + 6" + "2 + 1 1 ; "+ 6" + "2 + 1 + 1
2" 2"
d’ou
n0 = [ ] + 1
Pour la suite
1
un = p sin (n)
n
On a
1 1 1
p p sin (n) p
n n n
donc
1 1 1
lim p lim p sin (n) lim p
n!+1 n n!+1 n n!+1 n
)0 lim un 0
n!+1
) lim un = 0
n!+1
Pour la suite
p
un = n2 + n n
30
On a p
lim un = lim n2 + n n
n!+1 n!+1
p p
n2 + n n n2 + n + n
= lim p
n!+1 n2 + n + n
n
= lim p
n!+1 n2 + n + n
n
= lim r
n!+1 1
n 1+ +1
n
1 1
= lim r =
n!+1 1 2
1+ +1
n
Pour la suite
n
un = p
2n + n+1
On a
n
lim un = lim p
n!+1 n!+1 2n + n+1
n
= lim
n!+1 1p
n 2+ n+1
n
n
= lim r !
n!+1
1 1
n 2+ +
n n2
1 1
= lim r !=
n!+1
1 1 2
2+ + 2
n n
On véri…e que si
lim un = l ) lim jun j = jlj
n!+1 n!+1
On a
8x; y 2 R; jjxj jyjj jx yj (*)
de plus par dé…nition
lim un = l () 8" > 0 9n0 2 N tel que 8n n0 jun lj "

n!+1
31
donc si on pose dans ( ) x = un et y = l on obtient

jjun j jljj jun lj "
alors
8" > 0 9n0 2 N tel que 8n n0 jjun j jljj " ) lim jun j = jlj
n!+1
La reciproque est
lim jun j = jlj ) lim un = l (n’est pas vrais toujours)
n!+1 n!+1
L’exemple
un = ( 1)n
on a
lim jun j = 1
n!+1
mais
lim un n’existe pas
n!+1
On suppose que
lim un = u et jun vn j " 8" > 0 et n n0 (")
n!+1
alors
lim vn = u
n!+1
On a
jun vn j "
donc
jju vn j jun ujj jun u+u vn j "
ainsi
jju vn j jun ujj "
) " ju vn j jun uj "
) " + jun uj ju vn j " + jun uj
d’ou
ju vn j " + jun uj ; 8" > 0 et n n0 (")
de plus on a
lim un = u () 8" > 0 9n1 (") 2 N tel que 8n n1 jun uj "
n!+1
donc
8" > 0 9n2 (") 2 N tel que 8n n2 = max (n1 ; n0 ) jvn uj 2" ) lim vn = u
n!+1
32
Pour la suite
n!
un =
nn
Etude de la suite
(n + 1)! n! 1 1 n!
un+1 un = = n! = [nn (n + 1)n ] 0
(n + 1)n+1 nn (n + 1)n nn (n + 1)n nn
donc la suite est decroissente: Calculons la limite

n!
lim un = lim ?
n!+1 n!+1 nn
On a
un+1 (n + 1)!nn nn 1 1
= = = n = exp n ln 1 + = (ax = exp [x ln a])
un (n + 1)n+1 n! (n + 1)n 1 n
1+
n
1 1
1. Méthode 1 On a 8n 2 N ; 2 [0; 1] donc il su¢ t de majore exp n ln 1 +
n n
par une quantité inferieur à 1. Nous avons
1
ln (1 + x) x; 8x 2 [0; 1]
2
Il est possible de visualiser cette derniére inégalité en traçant les deux
1
graphes des fonctions ln (1 + x) et x
2
33
1
Si on pose x = on obtient
n
1 1 1 1
ln 1 + ) n ln 1 +
n 2n n 2
1 1
) n ln 1 +
n 2
1
) exp n ln 1 + exp ( 0:5)
n
De ce qui précède, nous avons
un+1 1
= exp n ln 1 + exp ( 0:5)
un n
alors
un+1
exp ( 0:5) ) un+1 exp ( 0:5) un
un
donc
un+1 exp ( 0:5) un (exp ( 0:5))2 un 1 (exp ( 0:5))3 un 2 (exp ( 0:5))n+1 u0
nous obtenons
un (exp ( 0:5))n u0 ) lim un lim (exp ( 0:5))n u0 = 0 [car exp ( 0:5) < 1]
n!+1 n!+1
de plus un+1 0 donc

lim un = 0
n!+1
2. Méthode 2 On a
un+1 1 1 1
lim = lim n = lim exp n ln 1 + =e
n!+1 un n!+1 1 n!+1 n
1+
n
en e¤et on pose
1 1
x= ) n = ; n ! +1 alors x ! 0
n x
donc
1 ln (1 + x)
lim n ln 1 + = lim =1
n!+1 n x!0 x
34
Par dé…nition de la limite on a

un+1 1
8" > 0 9n0 2 N tel que 8n n0 e "
un
alors
1un+1 1
"+e "+e
un
) ( " + e 1 ) un un+1 (" + e 1 ) un
par récurrence sur n on obtient
1 n 1 n
"+e u1 un+1 "+e u1
d’ou
1 n 1 n
lim "+e u1 = 0 lim un+1 lim "+e u1 = 0
n!+1 n!+1 n!+1
car
1 1
"+e < 1 et "+e <1
alors
lim un+1 = 0
n!+1
Pour la suite
rn
un =
1 + rn
Etude de la suite
rn+1 rn r 1
un+1 un = = rn
1 + rn+1 1 + rn 1 + rn+1 1 + rn
n r (1 + rn ) (1 + rn+1 )
=r
(1 + rn+1 ) (1 + rn )
rn (r 1)
=
(1 + rn+1 ) (1 + rn )
Si r > 1 la suite est croissante. Si r = 1 la suite est constante. Si r < 1 la suite
est décroissent.
rn 1
r>1 lim un = lim n
= lim n
=1
n!+1 n!+1 1 + r n!+1 1 + r
rn
r<1 lim un = lim =0
n!+1 n!+1 1 + r n
1
r=1 lim un =
n!+1 2
35
Pour la suite
1
un = cos
n
Etude de la suite
1. Méthode 1
1 1
un+1 un = cos cos
n+1 n
On a
+
cos ( ) cos ( ) = 2 sin sin
2 2
alors
1 1 1 1 1 1
cos cos = 2 sin + sin
n+1 n 2 (n + 1) 2n 2 (n + 1) 2n
1 1 2n + 1 1
cos cos = 2 sin sin 0
n+1 n 2n (n + 1) 2n (n + 1)
car
2n + 1 1
1; 1
2n (n + 1) 2n (n + 1)
Donc la suite un est croissante
1
lim un = lim cos =1
n!+1 n!+1 n
2. Méthode 2 . On pose
f (x) = cos (x)
donc
f 0 (x) = sin (x) < 0 8x 2 [0; 1]
donc la fonction est décroissent de plus on a

1 1 1 1
8n 2 N; 2 [0; 1] ,8n 2 N; 2 [0; 1] et
n+1 n n n+1
d’ou
1 1 1 1
cos cos ) cos cos 0
n n+1 n+1 n
36
alors la suit (un )n2N est croissente
Pour la suite
1
un = n sin
n
On a
1
lim un = lim n sin
n!+1 n!+1 n
on pose
1 1 sin (x)
x= ) lim n sin = lim =1
n n!+1 n x!0 x
Etude de la suite
1 1
un+1 un = (n + 1) sin n sin
n+1 n
on pose
sin (x)
f (x) = sur [0; 1]
x
alors
x cos (x) sin (x)
f 0 (x) =
x2
on a
x tan (x) 8x 2 [0; 1]
37
donc la fonction f est décroissente sur [0; 1] : Ainsi
1 1
sin sin
1 1 1 1 n+1 n
)f f )
n+1 n n+1 n 1 1
n+1 n
alors
1 1
(n + 1) sin n sin
n+1 n
d’ou
1 1
(n + 1) sin n sin 0
n+1 n
Finalement nous obtenons
un+1 un 0
donc la suite (un )n2N est croissante

Pour la suite
un = log (n) n
On a
log (n)
lim un = lim log (n) n = lim n 1 = 1
n!+1 n!+1 n!+1 n
Etude de la suite
un+1 un = log (n + 1) 1 log (n)
38
On raissonne par l’absurde en supposant que
8n 2 N log (n + 1) 1 log (n) 0
donc
n+1
log 1 0
n
alors
n+1
log 1
n
n+1
) log log (e)
n
) 1 n (e 1)
1
)n = 0; 72
(e 1)
Ce qui contradit l’hypothèse n 1 donc la suite (un )n2N est decroissante
Pour la suite
3
un = ( 1)n 2 +
n
On a
3
lim un = lim ( 1)n 2 +
n!+1 n!+1 n
la limite n’existe pas donc la suite est divergente
Etude de la suite
3 3 3 3
un+1 un = ( 1)n+1 2 + ( 1)n 2 + = ( 1)n+1 4 + +
n n n+1 n
la suite (un )n2N est alterné. De ceci, nous pouvons pas dire que la suite croissante
ou décroissante.
Montrons que si
lim un = l > 0 ) 9n0 2 N tel que un > 0 8n n0

n!+1
On a
lim un = l () 8" > 0 9n0 (") 2 N tel que 8n n0 jun lj "

n!+1
donc
"+l un "+l
39
alors
un "+l
Il su¢ t d’appliquer la dé…nition de la limite avec " = l > 0 et l’on trouve un

entie n0 tel que
un 0
Soit > 0 et 8
< u0 > 0
1
: un+1 = un + n 0
2 un
On montre d’abord que
2
(u2 )
u2n+1 = n 2
4un
on a
2 2
1 1
un+1 = un + ) u2n+1 = un + = 2 + u2n +
2 un 4 un u2n
alors
2 u2n + u4n + 2
2 u2n + u4n + 2
u2n+1 = ) u2n+1 =
4u2n 4u2n
d’ou
2
2 u2n + u4n + 2
(u2n )
u2n+1 = =
4u2n 4u2n
Montrons par récurrence sur n que
p
un (R)
Pour n = 1
p
u1 ??
on a
2
(u20 ) p
u21 = 2
0 ) u1
4u0
On suppose que (R) est véri…er pour tout n 1, alors
2
(u2 ) p
u2n+1 = n 2 0 ) un+1
4un
40
On a
1 1
un+1 un = un+1 = un + un = un
2 un 2 un
1 u2n 1 p p 1
= = ( un ) ( + un ) 0
2 un 2 un
alors la suite est décroissante.
La suite (un )n2N décroissante de plus il est minorée donc converge d’ou
lim un = l:
n!+1
Pour calcule cette limite on a
lim un = lim un+1 = l

n!+1 n!+1
alors
1
lim un+1 = lim un +
n!+1 2 n!+1 un
1
)l= l+
2 l
donc
p p
l2 = )l= ou l =
mais
p p
un 0)l=
8
< S0 ; S1 2 R
1
: Sn+1 = (Sn + Sn 1 )
2
Le critaire de Cauchy
8" > 0 9n0 2 N tel que 8 (q; p) 2 N12 ; (q n0 ; p n0 ) jSq Sp j "
On pose q = m + p alors
jSq Sp j = jSm+p Sp j = jSm+p Sm+p 1 + Sm+p 1 Sm+p 2 + Sm+p 2 Sm+p 3 + + Sp 1
41
donc
jSq Sp j jSm+p Sm+p 1 j+jSm+p 1 Sm+p 2 j+jSm+p 2 Sm+p 3 j+ +jSp 1 Sp j
On pose
vp = jSp 1 Sp j
On montre que cette suite est géométrique.
1 1 1 1
vp+1 = Sp (Sp + Sp 1 ) = jSp Sp 1 j = jSp Sp 1 j = v p
2 2 2 2
alors
p 1
1
vp = v1
2
d’ou
X
m
1
p+m 1
1
p+m 2
1
p 1
vp+i = jS1 S0 j + jS1 S0 j + + jS1 S0 j
i=1
2 2 2
" #
m m 1 p 1
1 1 1
= + + +1 jS1 S0 j
2 2 2
m p 1
1 1
= 2 jS1 S0 j
2 2
" #
p 2 m+p 1
1 1
= jS1 S0 j m = q p
2 2
alors " #
p 2 q 1
1 1
jSq Sp j jS1 S0 j
2 2
donc si p; q ! +1 on obtient 0 d’ou la suite (Sn )n 1 est de Cauchy donc
convergente.
Soit (un )n 1 (
u0 = 1
p
un+1 = 2un + 3 n 1
42
On considére la fonction suivante

8
>
> 3
>
> Df = ; +1
p < 2
f (x) = 2x + 3 ) et
>
>
>
> 1
: f 0 (x) = p >0
2x + 3
On cherche d’abord une limite éventuelle de (un )n 1 :
p p
lim un+1 = lim 2un + 3 () l = 2l + 3
n!+1 n!+1
2
)l 2l 3 = 0 ); l = 1 ou l = 3
Une fois que l’on a trouvé les limites éventuelles, on partage

3
I = [3; +1[ ; I = ; 1 ; I = [ 1; 3]
2
On a de plus
u0 = 1 2 [ 1; 3]
et
8x 2 [ 1; 3] ; f (x) x 0
d’ou
f (un ) un ) la suite est croissente
La 2eme méthode pour montre que (un )n 0 est croissante : Pour n = 1 on a

p
u0 = 1 u1 = 5 donc
u0 u1
On suppose que
???
un+1 un ) un+2 un+1
43
alors
un+1 un ) 2un+1 + 3 2un + 3
p p
) 2un+1 + 3 2un + 3
donc
un+2 un+1
ansi la suite est croissante. Pour montre que la suite est borné, on a
un+1 un 0
p p
p 2un + 3 un 2un + 3 + un
) 2un + 3 un = p
2un + 3 + un
u2 + 2un + 3
= p n
2un + 3 + un
(un + 1)
= p ( un + 3) 0
2un + 3 + un
alors
(un + 1)
( un + 3) 0 ) un 3 en e¤et p 0
2un + 3 + un
0.0.1 Corrigé de l’exercice 9

Dé…nition 28 - Deux suites un et vn sont dites adjacentes si
1. un vn
2. un est croissante et vn est décroissante,
3. lim (un vn ) = 0.
n!+1
4. Si un et vn sont deux suites adjacentes, elles sont toutes les deux conver-
gentes et ont la même limite.
Soit (uk )k 1 une suite décroissante ver 0: Alors
lim uk = 0 et (uk )k 1 une suite décroissante

k!+1
On pose
X
n
Sn = ( 1)k uk
k=0
44
Véri…ons que les sous-suites S2n et S2n+1 sont adjacentes. On pose
vn = S2n et wn = S2n+1
On a :
X
2n+1
k
X1
2n
wn = S2n+1 = ( 1) uk = ( 1)k uk + u2n u2n+1
k=0 k=0
= S2n 1 + u2n u2n+1 S2n 1 = wn 1

| {z }
0(car (uk )k 1 une suite décroissante )
X
2n X2
2n
vn = S2n = ( 1)k uk = ( 1)k uk + u2n u2n 1
k=0 k=0
= S2n 2 + u2n u2n 1 S2n 2 = vn 1

| {z }
0(car (uk )k 1 une suite décroissante )
donc
wn wn 1 et vn vn 1
alors (wn )n 1 est croît et (vn )n 1 décroît. De plus
wn = S2n+1 = S2n u2n+1 S2n = vn
donc pour tout n > 0
w0 wn 1 wn vn vn 1 v0
w0 wn vn v0
Ainsi (wn )n 1 est majorée par v0 et (vn )n 1 est minorée par w0 : Les suites (wn )n 1
et ( vn )n 1 sont donc croissantes et majorées. Le théorème 27 entraîne qu’elles
convergent, mettons vers S et S 0
lim wn = S 2 R lim vn = S 0 2 R
n!+1 n!+1
En…n, on a :
S S 0 = lim wn vn = lim ( u2n+1 ) = 0

n!+1 n!+1
45
d’ou
lim S2n+1 = lim S2n = lim Sn
n!+1 n!+1 n!+1
1 1
La suite est décroissante et lim = 0 donc
n n!+1 n
n 1
Xn
( 1)k+1
lim Sn = lim =S2R
n!+1 n!+1
k=1
n
Véri…ons que
jSn Sj un+1
On pose
R n = Sn S
Puisque (S2n ) est décroissante et (S2n+1 ) est croissante, on a pour tout n 2 N
S2n+1 S S2n
d’où l’on déduit que
S2n+1 S2n R2n = S S2n 0) u2n+1 R2n 0
De même, l’inégalité
S2n+1 S S2n+2
donne
0 R2n+1 = S S2n+1 S2n+2 S2n+1 = u2n+2
Ainsi on obtient bien de façon générale
8n jRn j un+1
8
>
< f : [0; 1] ! R
>
>
> x
: x ! f (x) =
+1 x2
On dit que une fonction est strictement croissante si
8x1 ; x2 2 I; tel que x1 < x2 ) f (x1 ) < f (x2 )
On suppose que
x1 ; x2 2 [0; 1] tel que x1 < x2
Nous calculons
x1 x2 x1 (x22 + 1) x2 (x21 + 1) x1 x22 x21 x2 + x1 x2
f (x1 ) f (x2 ) = 2
= =
x1 + 1 x22 + 1 (x21 + 1) (x22 + 1) (x21 + 1) (x22 + 1)
(x1 x2 ) x2 (x1 x2 ) x1 + x1 x2 (x1 x2 ) (x2 x1 ) + (x1 x2 )

= =
(x21 + 1) (x22 + 1) (x21 + 1) (x22 + 1)
(x2 x1 ) (x1 x2 1)
=
(x21 + 1) (x22 + 1)
de plus on a
0 x1 1; 0 x2 1) 1 (x1 x2 1) 0
donc
f (x1 ) f (x2 ) < 0 ) f (x1 ) < f (x2 )
46
47
Cherchons l’image de l’intervalle [0; 1]

1
0 x 1 ) f (0) f (x) f (1) ) 0 f (x)
2
1
alors l’image de l’intervalle [0; 1] par la fonction f est 0; : La fonction
2
1
f : [0; 1] ! 0;
2
est une bijection en e¤et on a
x
y= ) x2 y x+y =0
x2 +1
d’ou 8
< 0 si y = 0
1 p
: x1 = 4y 2 + 1 1 si y 6= 0
2y
Où 8
< 0 si y = 0
1 p 1
: x2 = 4y 2 + 1 + 1 62 0; 6 0
si y =
2y 2
1
donc f est surjective de [0; 1] dans 0; et la fonction f est criossante sur [0; 1]
2
donc injective
La fonction réciproque de f est
8
< 0 si y = 0
f 1 (x) = 1 p
: 4x2 + 1 1 si y 6= 0
2x
Precisons l’ensemble de di…nition des fonctions suivantes
p 1 p p log (1 + x)
f (x) = x+ p ; g (x) = tan (x); h (x) = cos (2x); k (x) =
1 x 1 x
f est bien dé…nie si
x 0 et 1 x>0
donc
Df = ] 1; 0] \ ] 1; 1[ = ] 1; 0]
48
g est bien dé…nie si

h h
tan (x) 0 )x2 k ; +k k2Z
2
donc h h
Dg = k ; +k ; k2Z
2
h est bien dé…nie si
h h
cos (2x) 0 ) 2x 2 + 2k ; + 2k k2Z
2 2
donc h i
Dh = +k ; +k ; k2Z
4 4
k est bien dé…nie si
x> 1 et x 6= 1 ) x 2 ] 1; 1[ [ ] 1; +1[
donc
Dk = ] 1; 1[ [ ] 1; +1[
Calculons les limites
jxj jxj p 1
lim+ +x = 1; lim +x = 1; lim+ x sin x = 0 lim sin x = 0
x!0 x x!0 x x!0 x!+1 x
Pour
x2 3x + 2 (x 1) (x 2)
lim = lim = lim (x 2) = 1
x!1 1 x x!1 1 x x!1
Pour
(x 1) (x 1) 1 1
lim = lim lim =
x!1 x3 + x2 2x x!1 x (x2 + x 2) x!1 x (x + 2) 3
Pour
jx 1j 1 1
lim+ = lim+ =
x!1 (x2+ x 2) x!1 (x + 2) 3
jx 1j 1 1
lim = lim =
x!1 (x2 + x 2) x!1 (x + 2) 3
Pour
(x2 + x 2) (x 1) (x + 2) p
lim + p = lim + p = lim + (x 1) x + 2 = 0
x! 2 x+2 x! 2 x+2 x! 2
49
Pour
x
lim xe sin (x) = 0 car sin (x) est une fonction borne
x!+1
Pour
1
lim =0
x!+1 x2 +1
Pour
2 2 x2
lim ex ex = lim ex 1 ex = +1
x!+1 x!+1
Pour
1
lim cos =1
x!+1 x
Pour
p p
x + x sin (x) x x sin (x) 1 sin (x) 1
lim = lim + lim = + lim p =
x!+1 2x + e x x!+1 2x + e x x!+1 2x + e x 2 x!+1 2 x 2
Pour
p r
2x 2x
p p p 1 p r 1
x+1 2x x+1 x+1 x+1 x+1
lim p p = lim p p = lim lim r
x!+1 2x + 1 3 x!+1 2x + 1 3 x!+1 2x + 1 x!+1 3
1 p 1
r 2x + 1 2x + 1
1 p 1p
= lim 1 2 = 2 1
x!+1 2 2
Calculons les limites
1 sin u 1
lim x sin = lim = 0 on pose u =
x!0 x u!+1 u x
1 cos u 1
lim x cos = lim = 0 on pose u =
x!0 x u!+1 u x
lim sin (x) ex = 0

x!0
50
Dé…nition 29 Soit f une fonction reél. On dit que f est continue en x0 si
8" 0; 9 0 8x 2 D jx x0 j ) jf (x) f (x0 )j "
f est continue en x0 donc par dé…nition on a
8" 0; 9 0 8x 2 D jx x0 j ) jf (x) f (x0 )j "
alors
jf (x) f (x0 )j ") " + f (x0 ) f (x) " + f (x0 )
d’ou
f (x) " + f (x0 )
donc il su¢ t de prendre " = f (x0 )
f (x) f (x0 ) + + f (x0 ) =
alors
9 > 0; tel que x 2 ] + x0; x0 + [ tel que f (x)
Etudions la continuité des fonctions suivantes
8
> 2
< x si 0 x < 1
f (x) =
>
: 2
x + 1 si 1 x 2
On a 8
>
> lim f (x) = lim+ x2 + 1 = 2
< x!1+ x!1
et
>
>
: lim f (x) = lim x2 = 1
x!1 +
x!1
donc lim+ f (x) 6= lim f (x) alors f (x) n’est pas continue en x0 = 1
x!1 x!1
Pour 8
>
> 1 si x = 0
>
>
>
> x si 0 < x < 1
>
>
< 2 si x = 1
g (x) =
>
> x si 0 < x 2
>
>
>
> 1 si 2 < x < 3
>
>
:
0 si x = 3
51
la fonction g n’est pas continue.

Pour 8
< sin 1 si x 6= 0
h (x) = x
:
0 si x = 0
1
n’est pas continue en x0 = 0 car lim sin n’existe pas.
x!0 x
Pour 8
< x sin 1 si x 6= 0
k (x) = x
:
0 si x = 0
On a
1
lim x sin = 0 = k (0)
x!0 x
donc la fonction k est continue dans tout R:
Etudions si les fonctions
p
p jxj sin (x) 1
f (x) = jxj log jxj ; g (x) = ; h (x) = e x2
ex 1
est prolongabele par continuité en 0
Dé…nition 30 (Prolongement par continuité) Si la fonction f a une limite

…nie en une extrémit a 62 I de l’intervalle I, alors on pourra prolonger f en une
fonction 8
>
< I [ fag ! R
> (
fe(x) = f (x) si x 6= a
>
> x !
: lim f (x) si x = a
x!a
La fonction fe est continue au point a. On dit que fe est le prolongement par

continuité de f au point a.
Pour
p
f (x) = jxj log jxj
On a
p
lim f (x) = lim jxj log jxj
x!0 x!0
52
on pose
p
u= jxj x ! 0 ) u ! 0
alors
p
lim jxj log jxj = lim u log u2 = 2 lim u log (u) = 0
x!0 u!0 u!0
donc la fonction f est prolongeable en 0 tel que:
8
>
< R [ f0g ! R ( p
e
f (x) = jxj log jxj si x 6= 0
>
: x !
0 si x = 0
Pour 8 p
>
> x sin (x)
p >
> si x > 0
jxj sin (x) < ex 1
g (x) = =
ex 1 >
> p
>
> x sin (x)
: si x < 0
ex 1
On a
p p sin (x)
x sin (x) x p
lim g (x) = lim+ = lim+ x = lim+ x = 0
x
x!0+ x!0 ex 1 x!0 e 1 x!0
x
et
p sin (x)
x p
lim g (x) = lim x lim x=0
x
x!0 x!0 e 1 x!0
x
en e¤et
sin (x) ex 1
lim = 1; lim =1
x!0 x x!0 x
donc la fonction g est prolongeable en 0 tel que:
8
>
> R [ f0g ! R
>
< 8 p
< jxj sin (x)
ge (x) = si x 6= 0
>
> x ! ex 1
>
: :
0 si x = 0
Pour
1
h (x) = e x2
on a
1
lim h (x) = lim e x2 =0
x!0 x!0
53
donc la fonction g est prolongeable en 0 tel que:

8
>
> R [ f0g ! R
< ( 1
e
h (x) = e x2 si x 6= 0
>
> x !
: 0 si x = 0
Théorème 31 ( des valeurs intermédiaires) . Soit un intervalle I R
et une fonction f : I ! R. Soit deux réels (a; b) 2 I 2 avec a < b. On
suppose que
1. la fonction f est continue sur le segment [a; b]
2. f (a) 0 et f (b) 0
- Alors, il existe un réel c 2 [a; b] tel que f (c) = 0:
Montrons que la fonction admet 3 racines réelles. On a
f (x) = x5 5x + 1 ) f 0 (x) = 5x4 5 = 5 x2 1 x2 + 1
Le graphe de la fonction est :
on applique le théorème des valeurs intermédiaires on obtien

f ( 2) = 21 < 0; f ( 1) = 5 > 0 ) 9 1 2 [ 2; 1] tel que f ( 1 ) = 0
f ( 1) = 5 > 0; f (1) = 3 < 0 ) 9 2 2 [ 1; 1] tel que f ( 2 ) = 0
f (2) = 23 > 0; f (1) = 3 < 0 ) 9 3 2 [1; 2] tel que f ( 3 ) = 0
54
Tout polynôme P de degre impaire est de la forme suivante P
P (x) = ax2n+1 + Q (x)
tel que deg (Q (x)) 2n et a 6= 0 on a
lim P (x) = lim ax2n+1 + Q (x) = lim ax2n+1 = +1 si a > 0 1 si a < 0

x!+1 x!+1 x!+1
lim P (x) = lim ax2n+1 + Q (x) = lim ax2n+1 = 1 si a > 0 + 1 si a < 0

x! 1 x! 1 x!+1
de plus on a P est continue sur R; on applique le théorème des valeurs intermé-

diaires on obtien
9c 2 R tel que P (c) = 0:
Soit f une fonction continue
f : [0; 2] ! R
tel que f (0) = f (2)
x ! y = f (x)
On pose
g : [0; 1] ! R
x ! g (x) = f (x + 1) f (x)
donc
8
>
< g (0) = f (1) f (0)
) g (0)+g (1) = f (1) f (0)+f (2) f (1) = f (0)+f (2) = 0
>
:
g (1) = f (2) f (1)
alors
g (0) = g (1)
on en déduit que
g (0) g (1) < 0 ) 9a 2 [0; 1] tel que g (a) = 0
donc
f (a + 1) = f (a)
55
Pour
sin (x) x3 1 sin (x) 1 sin (x)

lim = lim 1 = lim 1 = +1
x!0 x3 x!0 x2 x x!0 x2 x
Pour
" 2
# " 2 # " 2
#
ex cos (x) ex 1 + (1 cos (x)) ex 1 (1 cos (x))
lim = lim = lim +
x!0 x2 x!0 x2 x!0 x2 x2
1
x2 x2 2 sin2 x
e 1 (1 cos (x)) e 1 2
= lim + lim = lim + lim
x!0 x2 x!0 x2 x!0 x2 x!0 x2
32 2
1
ex
2
1 1 6 sin 2 x 7
= lim + lim 6 x
7
x!0 x2 2 x!0 4 5
2
1 3
=1+ =
2 2
Pour
log (x + 1) sin (x) log (x + 1) sin (x)

lim = lim lim =0
x!0 x x!0 x x!0 x
Pour
p p
cos (x) 1 x2 cos (x) 1+1 1 x2
lim = lim
x!0 x4 x!0 x4
p p
1 cos (x) 1 1 1 x2 1 1 1 1 x2
lim 2 + = lim 2 + = +1
x!0 x x2 x2 x!0 x 2 x2
Pour
ex cos (x) + x ex 1+1 cos (x) + x ex 1 1 cos (x) 1

lim = lim = lim + +
x!0 x2 x!0 x2 x!0 x2 x2 x
1 ex 1 1 cos (x) 2 1
= lim +1 + 2
= lim + = +1
x!0 x x x x!0 x 2
56
Pour
sin (x) x cos (x)
lim
x!0 x (1 cos (x))
On a
x3 x2
sin (x) x ; cos (x) 1
6 2
En remplaçant dans l’expression

2 3 2 3
x3 x2 1 3
sin (x) x cos (x) 6x 6
x 1
2 7 x
7 2
lim = lim 6 7 = lim 6
4 31 5 =
x!0 x (1 cos (x)) x!0 4 x 2 5 x!0 3
x 1 1 x3
2 2
Pour
1 1 x2 sin2 (x) 1 x2 sin2 (x)

lim 2 = lim = lim
x!0 sin (x) x2 x!0 x2 sin2 (x) x!0 x2 sin2 (x)
On a
2
1 3 1 3
sin (x) x x ) sin2 (x) x x 8x 2 [0; 1]
6 6
57
donc
1 1 1 1 1 1
lim = lim = lim
2
x!0 sin (x) x2 x!0 1 3
2
x2 x!0 1 6 1 4 x2
x x x x + x2
6 36 3
2 3
6 1 7 1
= lim 4 15 2
x!0 1 4 1 2 x
x x +1
36 3
1 4 1 2 1 1
= lim x + x +1 1 =
x!0 36 3 x2 3
Dé…nition 32 On dit que l’application
f :I ! R
x ! y = f (x)
est dérivable au point x0 2 I si l’application v (x)de I = I= fx0 g dans R dé…nie

par
f (x) f (x0 )
v (x) =
x x0
admet une limite dans R en x0 suivant I = I= fx0 g En cas d’existence, cette
limite s’appelle dérivée de f en x0 et est notée f 0 (x0 ).
Soit 8
< x2 sin 1
si x 6= 0
f (x) = x
:
0 si x 6= 0
Montrons que la fonction f est dirévable en x0 = 0
1
x2 sin 0
f (x) f (x0 ) x 1
lim = lim = lim x sin =0
x!0 x x0 x!0 x 0 x!0 x
Calcule de 8
< 2x sin 1 1
cos si x 6= 0
f 0 (x) = x x
:
0 si x 6= 0
58
59
Etude de la derivabilté de f 0 (x) en x0 = 0

1 1
0 0 2x sin cos 0
f (x) f (x0 ) x x
lim = lim
x!0 x x0 x!0 x 0
2 3 2 3
1 1
6 cos cos
1 x 7 6 1 x 7
= lim 62 sin 7 = lim 62 sin 7
x!0 4 x x 5 x!0 4 x x 5
n’existe pas donc f 0 (x) n’est pas dérivable en x0 = 0:

Soit (
e1=x si x < 0
f (x) =
0 si x 0
f (x) f (x0 ) e1=x 0
lim = lim = lim yey = 0
x!0 x x0 x!0 x 0 x! 1
Donc la fonction est dérivable en x0 = 0: Calcule de

8
> 1
< 1
g 0 (x) = e x si x < 0
> x2
: 0 si x 0
Etude de la dérivabilité de g 0 (x) en x0 = 0
1
1
g 0 (x) g 0 (x0 ) ex 0
lim = lim x2
x!0 x x0 x!0 x 0
1
1
= lim ex = lim y 3 ey = 0
x!0 x3 y! 1
donc g 0 est dérivabilité
Dé…nition 33 Soit K R on dé…nit les ensemble suivants
C 0 (K) = ff : K ! R tel que f est continue sur Kg
C 1 (K) = ff : K ! R tel que f est dérivable sur K et f 0 est continue sur Kg
C 2 (K) = ff : K ! R tel que f est deux fois dérivable sur K et f 00 est continue sur Kg
60
C n (K) = f : K ! R tel que f est n fois dérivable sur K et f (n) est continue sur K
C 1 (K) = ff : K ! R tel que f est in…niment dérivable sur K g
Soit 8
> x
< e si x < 0
f (x) =
>
:
ax2 + bx + c si x 0
f (x) f (x0 ) ex c ex 1+1 c
lim = lim = lim =1
x!0 x x0 x!0 x x!0 x
donc
c =1
La fonction est de classe C 1 ,8a; b 2 R
8
> x
< e si x < 0
f 0 (x) =
>
:
2ax + b si x 0
La limite
f 0 (x) f 0 (x0 ) ex (2ax + b) ex 1 + (1 b)
lim = lim = lim =1
x!0 x x0 x!0 x x!0 x
donc
b =1
La fonction est de classe C 2 ,8a 2 R b = 1; c = 1
8
> x
< e si x < 0
f 00 (x) =
>
:
2a si x 0
La limite
f 00 (x) f 00 (x0 ) ex 2a ex 1 + (1 2a)
lim = lim = lim =1
x!0 x x0 x!0 x x!0 x
donc
1
a =
2
1
La fonction est de classe C 3 ,pour a = ; b = c = 1:
2
61
Soit 8 x
>
> 2
< 2 x sin (1=x) x 6= 0
F (x) =
>
>
: 0 si x = 0
La continuité de f (x) en x0 = 0
hx i
2
lim F (x) = lim x sin (1=x) = 0
x!0 x!0 2
donc la fonction est continue en x0 = 0: La dérivabilite de F (x) en x0 = 0
x
F (x) F (x0 ) x2 sin (1=x) 0 1 1
lim = lim 2 = lim x sin (1=x) =
x!0 x x0 x!0 x x!0 2 2
donc la fonction est dérivable sur R:
8
>
> 1 1 1
>
< cos x 2x sin + x 6= 0
0
x 2
F (x) =
>
>
>
: 0 si x = 0
Le calcule de
1 1 1
F0 = cos (k ) 2k sin (k ) + = ( 1)k +
k 2 2
On a
1 1
lim = 0 () 8" > 0; 9N 2 N; 8k N "
k!+1 k k
1
donc il su¢ t de prendre " = alors 2 [0; ] de plus on a
k
1 1 1 1 1 3
F0 F0 = ( 1)k + ( 1)k+1 + = ( 1)2k = <0
k (k + 1) 2 2 4 4
on applique le théorème des valeurs intermédiaires donc
1 1
9ck 2 ; tel que F 0 (ck ) = 0 8k N
(k + 1) k
alors on a F 0 s’annulle une in…nité de fois sur [0; ]
62
Théorème 34 (Théorème des accroissements …nis) Soit une fonction f :
[a; b] ! R telle que
H-1 f est continue sur le segment [a; b]
H-2 f est dérivable sur l’intervalle ouvert ]a; b[
Alors 9c 2 ]a; b[ tel que
f (b) f (a) = f 0 (c) (b a)
Théorème 35 (Formule de Taylor) si [a; x] I et si la fonction f est de

classe C n+1 sur le segment [a; x], alors
(x a) (x a)2 (x a)3 (x a)n

f (x) = f (a) + f 0 (a) + f 00 (a) + f 000 (a) + + f (n) (a)
1! 2! 3! n!
(x a)n+1
+f (n+1) (c)
(n + 1)!
Le calcule des dérives successives de
f (x) = cos (x) ) f 0 (x) = sin (x) ; f 00 (x) = cos (x) ; f 000 (x) = sin (x) ; f (4) (x) = cos (x)
on remarque que
2
f 0 (x) = cos x + ; f 00 (x) = cos x +
2 2
3 4
f 000 (x) = cos x + ; f (4) (x) = cos x +
2 2
donc
n
f (n) (x) = cos x +
2
Ce qui donne la formule de Taylor associe à f au voisinage d’un point x = a est
(x a) 2 (x a)2 3 (x a)3
f (x) = cos (a) + cos a + + cos a + + cos a +
2 1! 2 2! 2 3!
n (x a)n (x a)n+1
+ + cos a + + cos c + (n + 1)
2 n! 2 (n + 1)!
63
Si a = 0 on obtient
x 2 x2 3 x3 n xn
f (x) = cos (0) + cos + cos + cos + + cos
2 1! 2 2! 2 3! 2 n!
xn+1
+ cos c + (n + 1)
2 (n + 1)!
Ce qui donne
8
>
>
> cos (p ) = ( 1)p si n = 2p
<
f (n) (0) =
>
> (2p + 1)
>
: cos = 0 si n = 2p + 1
2
Ainsi
x2 x4 x2p x2p+1
cos (x) = 1 + + ( 1)p + cos c + (n + 1)
2! 4! (2p)! 2 (2p + 1)!
La fonction x ! log (x) n’est pas dé…nie au point 0 et ne peut appliquer la

formule de Taylor au voisinage de 0.Toute fois, on peut appliquer la formule de
Taylor x ! log (1 + x). Ainsi
1 2 3
g (x) = log (1 + x) ) g 0 (x) = (1 + x) ; g 00 (x) = (1 + x) ; g (3) (x) = ( 1) ( 2) (1 + x) ;
4 5
g (4) (x) = ( 1) ( 2) ( 3) (1 + x) ; g (5) (x) = ( 1) ( 2) ( 3) ( 4) (1 + x)
) g (n) (x) = ( 1)n 1

(n 1)! (1 + x) n
donc 8
>
> n 1 (n 1)!
>
< ( 1) si x 6= 0
(1 + x)n
g (n) (x) =
>
>
>
: ( 1)n 1
(n 1)! si x = 0
Ce qui donne
x x2 x3 xn
log (1 + x) = + ( 1)2 2! + + ( 1)n 1
(n 1)!
1! 2! 3! n!
n! xn+1
+ ( 1)n
(1 + c)n+1 (n + 1)!
64
donc
x2 x3 n 1 xn ( 1)n xn+1
log (1 + x) = x + + + ( 1) +
2 3 n (1 + c)n+1 (n + 1)
La fonction
h (x) = xex
h0 (x) = (1 + x) ex ; h00 (x) = (2 + x) ex ; h(3) (x) = (3 + x) ex ; h(n) (x) = (n + x) ex
donc 8
> x
< (n + x) e si x 6= 0
h(n) (x) =
>
:
n si x = 0
Ce qui donne
x x2 x3 xn
h (x) = h (0) + h0 (0) + h00 (0) + h000 (0) + + h(n) (0)
1! 2! 3! n!
(n+1) xn+1
+h (c)
(n + 1)!
alors
x x2 x3 xn xn+1
h (x) = +2 +3 + +n + (n + c) ec
1! 2! 3! n! (n + 1)!
x3 xn xn+1
h (x) = x + x2 + + + + (n + c) ec
2! (n 1)! (n + 1)!
Montrons que
x2
x log (1 + x) x 8x > 0
2
on peut voir bien les inégalités dans la …gure suivante
65
Méthode 1 : on pose
' (x) = log (1 + x) x
donc
x
'0 (x) = 0 8x 0
x+1
alors la fonction ' est décroissent de plus
lim ' (x) = lim log (1 + x) x= 1

x!+1 x!+1
donc
8x 0 ' (x) 0 ) log (1 + x) x
Méthode 2 : on applique le théorème des accroissement …nis pour la fonction
h (x) = log (1 + x)
on a
log (1 + x) log (1 + 0) = h0 (c) (x 0)
donc
x
log (1 + x) = x 8x > 0
1+c
Pour
x2
x log (1 + x)
2
Méthode 1 : on pose
x2
(x) = log (1 + x) + x
2
donc
0 x2
(x) = 0 8x 0
x+1
alors la fonction ' est croissent de plus
x2
lim ' (x) = lim log (1 + x) + x = +1
x!+1 x!+1 2
donc
x2
8x 0 (x) 0 ) log (1 + x) x
2
Méthode 2 : on applique le théorème des accroissement …nis pour la fonction
x2
(x) = log (1 + x) +
2
66
on a
x2 02 0
log (1 + x) + log (1 + 0) + = (c) (x 0)
2 2
donc
x2 1 1
log (1 + x) + = +c x x; car pour c 0 +c 1
2 1+c 1+c
alors
x2
log (1 + x) x
2
Un raisonnement par récurrence Pour prouver que
x x2 x3 xn
8x 2 R+ ; ex > 1 + + + + +
1! 2! 3! n!
1. On montre que la formule est vraie au rang initial n = 1 donc
x
ex > 1 +
1!
On a
8x > 0; ex e0 = ec (x 0) x
alors
8x > 0; ex 1 x ) ex 1+x
2. On suppose la formule vraie à un certain rang n
x x2 x3 xn
8x 2 R+ ; ex > 1 + + + + +
1! 2! 3! n!
et l’on montre qu’elle reste vraie au rang suivant donc
x x x2 x3 xn+1
8x 2 R+ ; e > 1 + + + + + ??
1! 2! 3! (n + 1)!
on applique le théorème des accroissement …nis pour la fonction dé…nie

par.
x x2 x3 xn+1
g (x) = ex 1+ + + + +
1! 2! 3! (n + 1)!
alors
c c c2 c3 cn
g (x) 1= e 1+ + + + + x 0
1! 2! 3! n!
67
En e¤et l’hypothèse de récurrence donne.

c c2 c3 cn
ec 1+ + + + + >0
1! 2! 3! n!
donc
g (x) 1 0 ) g (x) > 0
d’ou
x x2 x3 xn+1
g (x) = ex 1+ + + + + >0
1! 2! 3! (n + 1)!
x x2 x3 xn+1
) ex > 1 + + + + +
1! 2! 3! (n + 1)!
Pour montre que
1 1 1 1 1 3
e 1+ + + + +
(n + 1)! 1! 2! 3! n! (n + 1)!
on a
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
e 1+ + + + + + )e 1+ + + + +
1! 2! 3! n! (n + 1)! 1! 2! 3! n! (n + 1)!
et on a
1 1 1 1 ec
e=1+ + + + + + tel que c 2 ]0; 1[
1! 2! 3! n! (n + 1)!
alors
1 1 1 1 ec 3
e 1+ + + + + =
1! 2! 3! n! (n + 1)! (n + 1)!
donc
1 1 1 1 1 3
e 1+ + + + +
(n + 1)! 1! 2! 3! n! (n + 1)!
En deduit que
1 1 1 1 1 3
lim lim e 1+ + + + + lim
n!+1 (n + 1)! n!+1 1! 2! 3! n! n!+1 (n + 1)!
donc
1 1 1 1
lim e 1+ + + + + =0
n!+1 1! 2! 3! n!
1 1 1 1
) e = lim 1+ + + + +
n!+1 1! 2! 3! n!
68
Proposition 36 (Régle de l’Hospital) Soient f et g deux applications de I dans
R et a 2 R un point adhérent à I: On suppose qu’il existe un voisinage V de a
tel que f et g soient dérivables sur I \ V = fag et que 8x 2 I \ V = fag ;g 0 (x) 6= 0.
On suppose en outre que
lim f (x) = lim g (x) = 0

n!a n!a
alors
f 0 (x) f (x)
lim = ) lim = ; 2R
n!a g 0 (x) n!a g (x)
Proposition 37 (Régle de l’Hospital au point in…ni) Soient f et g deux

applications de I dans R et a 2 R (+1 adhérent à I) dans R: On suppose qu’il
existe un voisinage V de +1 tel que f et g soient dérivables sur I \ V et que
8x 2 I \ V ;g 0 (x) 6= 0. On suppose en outre que
lim f (x) = lim g (x) = 0

n!+1 n!+1
alors
f 0 (x) f (x)
lim = ) lim = ; 2R
n!+1 g 0 (x) n!+1 g (x)
Proposition 38 (Règle de l’Hospital généralisée) Soient f et g deux ap-

plications de I dans R et a 2 R adhérent à I : On suppose qu’il existe un
voisinage V de a pointé de a tel que f et g soient dérivables sur I \ V et que
8x 2 I \ V ; g 0 (x) 6= 0. On suppose en outre que
lim g (x) = +1
n!a
alors
f 0 (x) f (x)
lim = ) lim = ; 2R
n!a g 0 (x) n!a g (x)
Pour
1 cos2 (x) sin2 (x) 2 sin (x) cos (x) sin (2x) cos (2x)
lim 4
= lim 4
= lim 3
= lim 3
= lim = +1
x!0 x x!0 x x!0 4x x!0 4x x!0 6x2
Pour
1 1
lim
x!1 log x x 1
69
On pose
y=x 1
alors
1 1 1 1 y log (y + 1)
lim = lim = lim
x!1 log x x 1 y!0 log (y + 1) y y!0 y log (y + 1)
2 3 2 3
1 y
6 1 7
(y + 1)
7 = lim 6 (y + 1)
7
= lim 6 y 5 y!0 4 y 5
y!0 4
+ ln (y + 1) + ln (y + 1)
y+1 (y + 1)
y 1 1
= lim = lim =
y!0 y + (y + 1) ln (y + 1) y!0 1 + ln (y + 1) + 1 2
Pour
ex
lim
x!+1 log x
on a
ex
lim xex = lim = +1
x!+1 x!+1 log x
Pour
2 2 2 2
ex cos (x) 2xex + sin (x) cos (x) + 2ex + 4x2 ex 3
lim 2
= lim = lim =
x!0 x x!0 2x x!0 2 2
On a les fonctions
sin (x) et cos (x)
est continues sur R et dérivables sur R donc
8x; y 2 R; jsin (x) sin (y)j = jcos (c)j jx yj jx yj tel c 2 ]x; y[
8x; y 2 R; jcos (x) cos (y)j = jsin (c)j jx yj jx yj tel c 2 ]x; y[
Pour montre que

8x 1; ln (1 + x) x
70
On a 9c 2 ]0; x[
1
ln (1 + x) ln (1) = x
1+c
1
ln (1 + x) = x x
1+c
alors
x x x
1 1+c x+1) x) ln (1 + x) x
x+1 1+c x+1
On a la fonction
arctan (x)
est continues sur gment ] 1; 1[ et dérivable sur ] 1; 1[ donc

x
arctan (x) arctan (0) =
1 + c2
alors
x x x
0 c x)1 1+c2 1+x2 ; x) arctan (x) x
1 + x2 1 + c2 1 + x2
Pour
x
8x 2 ]0; 1[ ; arcsin (x) p
x2+1
On a
x
arcsin (x) = p
1 c2
donc
p p x x x
1 x2 1 c2 1)x p p )x arcsin (x) p
1 c2 1 x2 1 x2

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Solution des exercices de TD1

8x 2 R; f (x) > 1 ou f (x) 0

9" > 0; 8x" 2 A ; x" 0

max (x; y) = x; min (x; y) = y

min (x; y) + z jmin (x; y) zj

jxj2 + 2 jxj jyj + jyj2 = (jxj + jyj)2

En raisonnant par récurrence sur n et en utilisant inégalité triangulaire on montre

m est la borne inférieure de A si et seulement si

Proposition 2 (Caractérisation de la borne supérieure ) La borne supé-

8x 2 A; x M et 8" > 0 9x 2 A ; M " x" M

La première relation exprime que M est un majorant de A. La deuxième

Proposition 3 (Caractérisation de la borne inférieure) La borne inférieure

8x 2 A; x m et 8" > 0 9x" 2 A ; m x" m+"

soit " > 0 on cherche x" 2 A tel que

Équivalant à cherché un n0 1 tel que

8x 2 R; 8" > 0; 9r 2 Q; jx rj "

est bornée avec inf A = 0 et sup A = 1 en e¤et Q est dense dans R

D = fx 2 R ; 2x2 4x + 1 0g \ fx 2 R ; 2x2 + 4x + 1 > 0g

car x (t) est une fonction croissante donc

8x 2 E; x 2 et 8" > 0 9x 2 E ; 2 "<x

8x 2 E; x 3 et 8" > 0 9x 2 E ; 3+">x

() inf (A) x sup (A) ou inf (B) x sup (B)

alors A [ B est borné et on déduit que

sup (A [ B) = max (sup (A) ; sup (B))

x inf (A) et x inf (B) ) x max (inf (A) , inf (B))

Pour tout (x; y) 2 A B

x+y sup (A) + sup (B)

De même pour tout (x; y) 2 A B

x+y sup (A + B) ) x sup (A + B) y

de (I) et (II) on déduit que

sup (A + B) = sup (A) + sup (B)

De même on a pour tout (x; y) 2 A B

x+y inf (A) + inf (B)

x+y inf (A + B) ) x inf (A + B) y

inf (A + B) = inf (A) + inf (B)

Pour tout (x; y) 2 A B tel que A R+ ; B R+

sup (AB) = sup (A) sup (B)

xy sup (A) sup (B)

Cette inégalité étant également vraie si y = 0, on a

sup (B) sup (A) sup (AB) (bb)

de (b) et (b) on déduit que

sup (B) sup (A) = sup (AB)

sup (B) sup (A) = sup (AB)

prendre B = A = [ 1; 0] alors que sup (B) = sup (A) = 0 et sup (AB) = 1 en

Dé…nition 5 (Ensemble dénombrable) On appelle ensemble dénombrable tout

Propriétés des ensembles dénombrables

1. Tout sous-ensemble d’un ensemble dénombrable est …nie ou dénombrable

Dé…nition 6 (Équipotent) Deux ensemble M et N sont dits équipotents (no-

Point d’accumulation, point adhérent et point intérieur

La notion d’espace topologique a mis trés longtemps à prendre sa forme

Dé…nition 7 - Soit X un ensemble. On appelle topologie sur X la donnée

H3- Soit (Uj )1 j N une famille …nie d’éléments de O, alors

Les éléments de l’ensemble O sont appelés ouverts (pour la topologie O).

Remarque 9 Donc un ouvert est un sous-ensemble de X qui appartient à une

Exemples d’espaces topologiques. Prenons X = R et désignons par O

Dé…nition 10 On appelle intervalle de R toute partie I de R véri…ant :

Dé…nition 11 Soit x0 2 R. On appelle voisinage de x0 , toute partie de R conte-

V 2 V (x0 ) () 9" > 0; x0 2 ]x0 "; x0 + "[ V