Cours REF IMQ Seances 1 & 2

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Faculté Des Sciences Juridiques, Economiques et

Sociales d’El Jadida

Professeur Assistant
Sciences Economiques et de Gestion
El Mehdi BELABBES
[email protected]

Master 1 IMQ
Référentiels normatifs et Système
documentaire
2

Introduction

∑ questions

Qu'est-ce qu'une norme ?


À quoi sert une norme ?
Que peut-on normaliser ?
Quelles différences entre normes standard et réglementations ?
Que signifie pour vous les termes suivant : ISO, NF, AFNOR ,
IMANOR?
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Introduction

L’objectif du module (Référentiels normatifs et Système


documentaire)

est de permettre de :

 Connaître les différentes références normatives des


systèmes de management : Qualité, sécurité,
environnement, développement durable…………..

 Connaître et assimiler les différents documents


nécessaires pour un management efficace de la qualité.
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Contenu du module

Chapitre I- Les référentiels Normatifs :

• Normalisation et normes
• Organisation internationale de normalisation : ISO
• Les normes ISO
• Commission électrotechnique internationale CEI
• Les normes ISO 9000 : Management de la qualité
• Les normes ISO 14000 : Management environnemental
• Les normes OHSAS 18000 : Santé et Sécurité au Travail
• Les Normes ISO 26000 : Responsabilité Sociétale de l’organisation
• La norme ISO 31000 : Management du risque
• Les normes spécifiques (ISO 22 000, HACCP, ISO 13485, ISO/TS
16949, ISO 17025, 15189, EN 9100, ISO 27001, ISO 28000, ISO
10013, Norme ISO 10006)

+ Études de cas pratiques


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Contenu du module

Chapitre II- Système documentaire :

• Norme ISO 10013 : Lignes directrices pour la documentation des


systèmes de management de la qualité
• La documentation d’un système qualité
• Les informations documentées (Norme ISO 9001 v 2015)
• La conception et la présentation
• L’approbation et la diffusion de la documentation qualité
• La conservation et l’archivage de la documentation qualité
• La gestion informatisée du système documentaire
• Utilité d'un système documentaire efficace

+Études de cas pratiques


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Master : IMQ

Références bibliographiques
7

Chapitre
Chapitre
ChapitreI-
I-
I-Les
Les
Lesréférentiels
référentiels
référentielsNormatifs
Normatifs
Normatifs :::

I- Norme, standard, règlement


1. Définition de la norme

Nous avons tous entendu parler des normes, qui font partie de notre
quotidien, mais que sont-elles ?

Cartes bancaires à puce (ISO/IEC 7810)

Aussi diverses soient-elles, les cartes


bancaires ont beaucoup de choses en
commun, dont le fait qu’une même carte entre
dans tous les distributeurs du monde. C’est un
peu ça la magie des normes
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Chapitre I- Les référentiels Normatifs :

I- Norme, standard, règlement


1. Définition de la norme

Code-barres Global Trade Item Number) (GTIN 8, GTIN12, GTIN13,


GTIN14)

Il se compose d’une succession de traits verticaux soulignés d’une série de


chiffres : le code.
À la caisse, la lecture optique de ces barres déclenche une cascade
d’opérations. En une fraction de seconde, le distributeur connaît l’état de ses
ventes, de ses stocks, le parcours d’un produit et, évidemment, son prix.
Chaque seconde, 8 milliards de « bips » retentissent partout sur la planète!
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Chapitre I- Les référentiels Normatifs :

I- Norme, standard, règlement


1. Définition de la norme

« Document, établi par consensus et approuvé par un organisme


reconnu, qui fournit, pour des usages communs et répétés, des
règles, des lignes directrices ou des caractéristiques, pour des
activités ou leurs résultats, garantissant un niveau d'ordre optimal
dans un contexte donné » [ISO/CEI Guide 2:1996, définition 3.2]
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Chapitre I- Les référentiels Normatifs :

I- Norme, standard, règlement


2 Les enjeux des normes
 Les normes assurent la cohérence des caractéristiques essentielles des
produits et services, notamment la qualité, l'écologie, la sécurité,
l'économie, la fiabilité, la compatibilité, l'interopérabilité, l'efficacité et la
rentabilité.

 Les normes codifient les technologies les plus avancées et facilitent leur
transfert. Elles sont donc une source précieuse de savoir.

 Elles assurent la cohérence dans tout système global, soit dans un cadre de
normes mutuellement compatibles, soit en tant que normes reconnues
formellement par d’autres organismes à activités normatives.

 Elles facilitent le commerce entre les pays et le rendent plus équitable car
les mêmes spécifications sont adoptées et doivent être utilisées dans les
différents pays en tant que normes nationales ou régionales.
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Chapitre I- Les référentiels Normatifs :

3 Les types de normes

 Les normes fondamentales : elles donnent les règles en matière de


terminologie, sigles, symboles, métrologie (ISO 31 : grandeurs et unités).

 Les normes de spécifications : elles indiquent les caractéristiques, les seuils de


performance d'un produit ou d'un service (exemple : EN 2076-2) : Série aérospatiale
- Lingots et pièces moulées en alliages d'aluminium et de magnésium - Spécification
technique - Partie 2 - Lingots pour refusions.)

 Les normes de méthodes d'analyse et d'essais : elles indiquent les méthodes


et moyens pour la réalisation d'un essai sur un produit (exemple : ISO 6506-1 :
Matériaux métalliques - Essai de dureté Brinell - Partie 1 : Méthode d'essai).

 Les normes d'organisation : elles décrivent les fonctions et les relations


organisationnelles à l'intérieur d'une entité (exemple : ISO 9001 : Systèmes de
management de la qualité et le processus qualité).
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Chapitre I- Les référentiels Normatifs :

4. Un standard
Un standard est un référentiel publié par une entité privée autre qu’un organisme de
normalisation national ou international ou non approuvé par un de ces organismes
pour un usage national ou international

5 La différence entre norme et standard


• La norme est établi par un organisme officiel reconnu et accrédité par les états ou
institutions. Çà peut être organisme national (l'AFNOR en France) ou
communautaire (CEN en Europe, ISO pour l'international).
• Un standard est plus souvent établi par un fabricant qui voit son système propre
s'imposer sur le marché et devenir de fait le système repris par bon nombre d'autres
fabricants,
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Chapitre I- Les référentiels Normatifs :


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Chapitre I- Les référentiels Normatifs :


15

Chapitre I- Les référentiels Normatifs :

6- La normalisation
6.1 Définition de la normalisation :

« La normalisation est une activité d’intérêt général qui a pour objet de


fournir des documents de référence élaborés de manière consensuelle par
toutes les parties intéressées, portant sur des règles, des caractéristiques,
des recommandations ou des exemples de bonnes pratiques, relatives à des
produits, à des services, à des méthodes, à des processus ou à des
organisations.

Elle vise à encourager le développement économique et


l’innovation tout en prenant en compte des objectifs de
développement durable »
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Chapitre I- Les référentiels Normatifs :

6.2 La différence entre normalisation et réglementation

La réglementation relève des pouvoirs publics. Elle est l’expression d’une loi,
d’un règlement et son application est imposée. A contrario, les normes
revêtent un caractère volontaire. S’y conformer n’est pas une obligation.
Elles traduisent l’engagement des entreprises à satisfaire un niveau de
qualité et sécurité reconnu et approuvé
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Chapitre I- Les référentiels Normatifs :

7- L’accréditation
7.1. Définition

Accréditation : procédure par laquelle un organisme faisant autorité


reconnaît formellement qu’un organisme ou un individu est compétent pour
effectuer des tâches spécifiques.
L’accréditation vise à garantir :
• L’impartialité des organismes de certification
• La validité de leurs processus et leurs compétences.

Remarque : Dans le principe, l’accréditation est un choix et non une


obligation. Mais rares sont les organismes certificateurs sérieux qui ne
cherchent pas à obtenir une accréditation
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Chapitre I- Les référentiels Normatifs :

7- L’accréditation
7.1 Définition

France : l’organisme accréditeur officiel est le COFRAC (Comité français


pour l’accréditation) ; c'est lui qui délivre leur accréditation aux organismes
certificateurs.

Maroc : Le SEMAC est l’unique organisme marocain d’accréditation, mis


en place sous la responsabilité finale du Ministre chargé de l’Industrie, du
Commerce, de l’Investissement et de l’Economie Numérique, représenté par
la division d’accréditation crée au sein de la Direction de la Qualité et de la
Surveillance du Marché (DQSM) relevant du Ministère de l’Industrie, du
Commerce, de l’Investissement et de l’Economie Numérique
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Chapitre I- Les référentiels Normatifs :

7- L’accréditation
7.2 Processus d’accréditation

Processus d’accréditation COFRAC


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Chapitre I- Les référentiels Normatifs :

8- La certification
8.1 Définition

La certification = Procédure destinée à faire valider par


un organisme indépendant le respect du cahier des charges d'une
organisation par une entreprise. C'est un processus d'évaluation de la
conformité qui aboutit à l'assurance écrite qu'un produit, une
organisation ou une personne répond à certaines exigences

8.2 Les enjeux de la certification


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Chapitre I- Les référentiels Normatifs :

8.3 Les acteurs de la certification

• l’organisme certificateur,
• l’organisme accréditeur
• l’organisme qui demande à être certifié
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Chapitre I- Les référentiels Normatifs :

8.4 L’organisme certificateur

Il est chargé de délivrer le certificat qui est la confirmation de la mise en œuvre d’un
système de management de la qualité conforme au référentiel choisi par
l’organisme candidat à la certification.

• La certification par seconde partie : le donneur d’ordre (généralement un


grand acheteur) procède, pour son propre compte, à l’évaluation du système de
management de son fournisseur. Cette évaluation se traduit au moins par un
agrément interne et, plus rarement, par la délivrance complémentaire d’un
certificat qui sera « mis sur la place publique ». À noter que le donneur d’ordre
n’est que très exceptionnellement accrédité.
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Chapitre I- Les référentiels Normatifs :

• La certification tierce partie ; dans ce cas les auditeurs sont


indépendants des clients et de l’organisme audité. L’organisme
tierce atteste que l’organisation qualité examinée satisfait aux
exigences d’une norme.
AFAQ (Association française pour
l’assurance de la qualité)
Groupe AFNOR (Association française de
normalisation)
BVQI (Bureau Veritas international)
LRQA (Lloyd’s Register Quality Assurance)
DNV France (Det Norske Veritas)
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Chapitre I- Les référentiels Normatifs :

8.5 L’organisme candidat à la certification

 Les entreprises industrielles


 Les entreprises de service
 Le domaine public et administratif

8.6 Les différentes certifications


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Chapitre I- Les référentiels Normatifs :

8.7 La certifications des produits ou de service:

Un organisme, distinct du fabricant, de l’importateur, du vendeur ou


du prestataire, atteste à la demande de celui-ci qu’un produit ou un
service est conforme à des caractéristiques décrites dans un référentiel
et faisant l’objet de contrôles

 La conformité du produit et des services à une norme ou à une


spécification technique

 La capacité de la chaîne de production à assurer de manière


régulière la production en série du produit conforme à la norme ou à
la spécification
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Chapitre I- Les référentiels Normatifs :

8.8 La certifications des personnes:

La certification des personnes reconnaît l’aptitude d’une personne à exercer un métier


ou une tâche, en garantissant la maîtrise des compétences requises. Le concept
général recouvre ainsi les champs de la « certification des métiers », de la
« certification des compétences » ou bien encore de la « certification
professionnelle de compétences ».

Dans la plupart des cas, la détention d’un Diplôme Universitaire, d’un Diplôme de
Formation Professionnelle ou d’un Certificat de Qualification Professionnelle validant
les acquis de l’expérience suffisent à l’obtention de la certification.
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Chapitre I- Les référentiels Normatifs :

La certification des personnes est délivrée par un organisme certificateur (Ministères,


Associations Professionnelles…) en référence à une norme professionnelle élaborée et
validée par des experts du domaine

 La certification est un facteur d’une meilleure employabilité

 La certification est un instrument de facilitation de l’ouverture des entreprises


à l’international

 La certification est un outil de valorisation des compétences et de gestion des


ressources humaines dans l’entreprise

 La certification-labellisation est un outil de lutte contre l’informalité et de


promotion de l’emploi décent
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Chapitre I- Les référentiels Normatifs :

8.9 La certifications des système:

Un système = Système de management permettant d’orienter et de contrôler un


organisme en matière de qualité.

La certification de système couvre essentiellement la maîtrise des processus qui


permettent la réalisation de ces produits ou services.

Une telle certification a pour objet d’attester que l’organisme met effectivement en
œuvre un système de management de la qualité conforme à un référentiel pour une
gamme de fournitures donnée.

On peut comparer la certification de système à une vérification de l’application d’un


cahier des charges entre clients et fournisseurs
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Chapitre I- Les référentiels Normatifs :

II. L’organisation de la normalisation en France

La normalisation française est organisée par la loi du 24 mai 1941 relative à la


normalisation et par le décret n° 2009-697 du 16 juin 2009 qui fixe les statuts de la
normalisation et de ses différents acteurs :
 AFNOR,
 Les bureaux de normalisation sectoriels,
 les experts
 Les pouvoirs publics.
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Chapitre I- Les référentiels Normatifs :

AFNOR (association française de normalisation) (1926):

Un groupe international de services organisé autour de quatre grands domaines de


compétences :

 la normalisation (AFNOR Normalisation, opérateur central du système


français de normalisation)

 la certification (AFNOR Certification, prestataire de services et d’ingénierie en


certification et évaluation),

 l’édition spécialisée (AFNOR Éditions, éditeur de solutions et de services


d’informations professionnelles et réglementaires)

 la formation (AFNOR Compétences pour la formation aux systèmes de


management, méthodes associées et audit).
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Chapitre I- Les référentiels Normatifs :

1 Le rôle de l’AFNOR

 AFNOR oriente et coordonne la programmation des travaux de normalisation. Sur


la base des besoins recensés auprès des partenaires économiques et sociaux et des
contributions des bureaux de normalisation.

 AFNOR identifie les normes à élaborer en France ou au sein des organisations de


normalisation européennes et internationales. Elle participe aux travaux
d’élaboration des normes européennes et internationales. Pour ce faire, elle est le
membre français des organisations de normalisation européennes et
internationales (CEN, CENELEC, ISO).

 Elle organise également les enquêtes publiques sur les projets de normes élaborés
par les bureaux de normalisation.

 AFNOR assure l’homologation, la publication, la diffusion et la promotion des


normes.
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Chapitre I- Les référentiels Normatifs :

2 Le rôle des bureaux de normalisation sectoriels (BN)

Les BN sont des structures financées par les entreprises et partenaires du secteur.
Ces BN gèrent les activités de normalisation dans un secteur d’activité éco-
nomique défini (mécanique, électricité, bâtiment, aéronautique…).
Ils sont mandatés par le ministère de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi et
AFNOR pour :

 Animer les commissions de normalisation et les groupes d’experts des filières


françaises, européennes ou internationales.

 Proposer un programme annuel de normalisation.

 Proposer des positions techniques sectorielles françaises sur les plans européen
et international.

 Animer et assurer la gestion administrative et technique des groupes de travail.


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Chapitre I- Les référentiels Normatifs :

2.1 Le rôle des pouvoirs publics


Les pouvoirs publics, représentés par un délégué interministériel aux normes qui exerce les
fonctions de commissaire du Gouvernement auprès d’AFNOR et par des responsables
ministériels aux normes, assurent :
• La définition et la mise en œuvre de la politique française de normalisation.
• Le suivi des travaux de normalisation.
• La promotion de la normalisation comme moyen de répondre aux exigences fixées par
la réglementation.
• La vérification de la cohérence des projets de normes en cours d’élaboration avec les
objectifs de la réglementation.

2.2 Le rôle des experts


Appartenant à tous les secteurs économiques (producteurs, distributeurs, associations de
consommateurs, organismes de prévention, associations de protection de l’environnement,
collectivités locales…) et reconnus spécialistes dans leur domaine, ils ont pour mission de :
 Participer aux travaux de normalisation des différentes filières (française, européenne,
internationale).
 Assurer la fiabilité et la pertinence du contenu technique des normes et leur mise à jour.
34

II- LA NORMALISATION FRANÇAISE

3.Comment une norme française est-elle élaborée ?

La phase de
Le projet de la norme La publication
validation (2mois)
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II- LA NORMALISATION FRANÇAISE

• Le projet de norme
Un sujet de norme peut être proposé par toute personne ou organisation concernée. Cette
proposition est soumise à une commission de normalisation regroupant toutes les parties
prenantes du secteur donné. La commission travaille sur le sujet pour aboutir à un consensus.
C’est le projet de norme.

• La phase de validation (2mois ) www.enquetes-publiques.afnor.org)


La consultation des projets de norme en France est ouverte à : tous. On parle alors d’enquête
publique. Cette dernière ne concerne que les documents destinés à devenir des normes
homologuées. Elle vise à :

o contrôler la conformité du document de travail à l’intérêt général


o vérifier qu’il ne soulève aucune objection de nature à en empêcher l’adoption.

• La publication
Une fois finalisée, la norme est publiée par AFNOR et révisée régulièrement.
AFNOR, responsable de la gestion de la collection des normes françaises, en assure la
cohérence et la pertinence et la mise à jour de la collection des documents normatifs français .
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II- LA NORMALISATION FRANÇAISE

4. Zoom sur les principaux types de documents normatifs français

Un sujet de norme peut être proposé par toute personne ou organisation concernée.
Cette proposition est soumise à une commission de normalisation regroupant toutes les
parties prenantes du secteur donné. La commission travaille sur le sujet pour aboutir à
un consensus. C’est le projet de norme.

 Norme française homologuée (NF)


 Norme expérimentale (XP)
 Fascicule de documentation (FD)
 Référentiel de bonnes pratiques (BP)
 Accord (AC)
 Guide d’application (GA)
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II- LA NORMALISATION FRANÇAISE

Norme française homologuée (NF) :


Les normes homologuées sont des documents dont la valeur technique est reconnue et
peut constituer une référence dans une réglementation, un marché public, ou servir de
base à une marque NF.

Le logo de la marque NF figure sur le produit ou son emballage. Les prestataires de


services certifiés affichent le logo NF Service sur leur vitrine, leur comptoir, les
documents commerciaux...
Il existe trois marques NF :
o Pour les produits industriels et de consommation : la marque NF
o Pour les produits écologiques : la marque NF Environnement
o Pour les services : la marque NF Service

Norme expérimentale (XP) :


Norme française nécessitant une période d’expérimentation ou de mise à l’épreuve et
qui, dans un délai maximal de cinq ans, est examinée pour être homologuée, remise à
l’étude ou supprimée.
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II- LA NORMALISATION FRANÇAISE

Fascicule de documentation (FD) :


Document normatif d’information, de source française, européenne ou internationale,
publié par AFNOR. Une norme internationale ISO, qui n’a pas recueilli le consensus
suffisant au plan français, peut être publiée en fascicule de documentation par AFNOR.

Référentiel de bonnes pratiques (BP) :


Publication émanant d’une profession donnée pouvant, à terme, devenir une norme et se
voir ainsi conférer une reconnaissance officielle.

Accord (AC) :
Elaborés par des acteurs identifiés comme spécialistes dans leur domaine, ils sont
destinés à fournir une solution temporaire dans des domaines peu stabilisés. Ils peuvent
servir de base à l’élaboration ultérieure d’une norme ou sont amenés à disparaître.

Guide d’application (GA) :


Ces guides d’application des normes contiennent des recommandations résultant d’une
réflexion collective pour faciliter l’application par une profession particulière ou
présenter une synthèse des points clés d’une norme ou d’une série de normes.

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