TD de Technique D'exploration Minière

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TD de l’UE : Technique d’exploration minière (M1CGM)

1-Définir le terme prospection en recherche minière et donner le but principal de la


prospection.

La prospection désigne l’ensemble des travaux de recherche qui concourent à la découverte


et à l’évaluation du gisement.
Le but de la prospection est de permettre de déterminer la localisation, la forme, la dimension
et les réserves des gisements, leur condition géologique et hydrologique et les
caractéristiques des minerais exploitables en diverse partie du gisement.
2-Définir les termes suivants :
- Recyclage : Le recyclage est un procédé de traitement des déchets de produits arrivés en
fin de vie, qui permet de réintroduire certains de leurs matériaux dans la production de
nouveaux produits.
- Mine urbaine : Le « urban mining » est un concept qui vise à identifier tous les déchets de
l’environnement premier, comme pouvant être source de matières valorisées.
- Recherche géologique : la recherche géologique consiste à exprimer attentivement
l’information géologique qui se présente à l’affleurement des roches. L’examen direct
comporte sur le terrain la description pétrographique, l’analyse structurale, l’échantillonnage
et l’étude au laboratoire des sections polies, une analyse chimique des minéraux et des
roches. L’objet final est d’établir une carte géologique.
- La recherche minière : elle est déduite à la suite de la recherche géologique. Elle a pour
objet de découvrir de nouveaux gisements que l’on exploitera pour satisfaire aux besoins de
plus en plus croissants de la population. Le gisement que l’on recherche est une
concentration en lieu donné, généralement sur une surface réduite.
- Géologie de mine : c’est la géologie de sub-surface c’est à dire (une partie de la géologie
minière) pratiquée dans un gisement en cours d’exploitation ou dans un gisement abandonné
encore accessible.
- Géologie minière : l’ensemble de l’opération géologique lié à la recherche minière en
surface ou en sub-surface on l’appelle aussi géologie de prospection.
- L’exploration minière : c’est l’opération industrielle minière qui a pour but de sortir du
sous-sol ou des minerais des substances utiles et de les convertir en produit commercial qui
sera transporté vers le centre d’utilisation.

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3- Les caractéristiques d’un chef de prospection minière. Pourquoi l’équipe doit être
pluridisciplinaire ?
Le chef de la prospection minière qui est généralement un géologue assure une grande
responsabilité, il ne doit se montrer ni trop optimiste ni trop pessimiste, il doit être prudent,
bon manageur, ne doit ni sous-estimer, ni surestimer un indice car la conséquence sur
l’économie est grave, il doit conclure aussi nettement que possible.

L’équipe doit être pluridisciplinaire, car le travail pluridisciplinaire d’équipe est un élément
indispensable à toute démarche de prospection ; les membres qui la composent œuvrent
dans les disciplines différentes. Autrement dit, c’est une équipe constituée de
collaborateurs aux compétences variées, mais complémentaires.
4- Les différentes étapes d’une exploration minière. Donner 03 caractéristiques propres de
chaque étape.
 La prospection régionale ou générale :
- Sélectionner le point d’accrochage (anomalie, indice) identifié à partir de la carte
géologique de reconnaissance.
-L’échantillonnage se fait tous les 1 ou 2 km, on fera aussi les prélèvements à grande maille
(5 à 10 km) d’alluvion, de sol, et de roche en affleurement.
- Les éléments structuraux sont identifiés, mesurés et analysés.
 La prospection tactique
- A la cartographie détaillée ; 1/1000 000 (carte à grande échelle).
- Aux levées géologiques régulières à maille serrée (un échantillon à tous les 100 ou 500m).
- Aux levées géophysiques détaillés.
 La prospection systématique :
- la prospection systématique peut être menée pour la reconnaissance du corps minéralisé.
- cette étape doit circonscrire le corps minéralisé dans toutes ses directions afin de mesurer
les teneurs et déterminer le tonnage.
- c’est au cours de cette phase que l’on réalise les premières études économiques, les
premiers essais de valorisation du minéral prospecté.
 Evaluation du gisement
-La campagne de sondage suivie de diagraphie qui est une technique permettant de déterminer
la densité , la résistivité et un certain nombre d’autres de couches consécutives du sous- sol
traversées pendant le forage ou le sondage.
- l’échantillonnage de gros volume de minéraux.
-un essai semi-industriel de traitement de minerais, une évaluation des réserves.
 Construction de la mine
- L’étude hydrologique qui consiste à envisager l’usage des eaux souterraines dans le
traitement de minerais, il doit aussi apporter une attention particulière sur les venues des eaux
qui peuvent provoquer des surprises très désagréable sur l’exploitation et le prix de revient du
minerai ;
- L’étude géochimique est basée sur la mécanique des roches et consiste à prévoir le
comportement des roches au cours de l’exploitation ;

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-Les travaux d’extension du gisement.
5- Les 9 étapes de prospection d’après l’ONU sont
1) Reconnaissance (prospection stratégique),
2) Anomalie au sol (prospection tactique),
3) Indice,
4) Gite minéralisé,
5) Etude de pré- faisabilité,
6,7 et8) Echantillon en vrac, technique de d’extraction, aspect économique,
faisabilité- décision,
9) Développement minier.

6- Les différents types de prospection minière sont :


 La prospection au marteau qui comprend la prospection alluvionnaire et la
prospection éluvionnaire,
 La prospection géochimique,
 La prospection géophysique,
 Le forage, la diagraphie.

Prospection alluvionnaire
7- Définir placer et donner la formule de calcul de vitesse de chute des résistats en fonction
de la taille
Un placer est défini comme une zone d’alluvion fluviatile (placer fluviatile) ou littorale
(placer littoral) où se sont accumulés les minéraux lourds en quantité suffisante pour justifier
une exploitation.
La formule de calcul de la vitesse du chute des résistats en fonction de la taille est :
( ( ))
 Taille≤ 0,1mm V=

 Taille≥0,1mm V= C(D-D’)R1/2
Avec D ; densité des particules, D’ : densité des fluides, C :viscosité, g : pesanteur, R : rayon
de particule.
8- Les conditions à remplir pour qu’une accumulation détritique exploitable se forme sont :

- Roche mère non stérile: l’existence en amont des roches contenant des minéraux espérés
dans les formations alluviales ;
- Les conditions climatiques : Le climat doit être favorable pour une altération profonde et de
longue durée
- La topographie doit être favorable à l’évacuation et à l’accumulation différentielle des
minéraux altérés et non altérés ;
- Le transport : les minéraux sont transportés dans un milieu énergétique. Une particule est
transportée ou non indépendamment de sa densité et de sa grosseur, aussi appelée
l’équivalence hydraulique.
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- La concentration : les minéraux lourds sont concentrés dans des pièges hydrauliques. Ces
pièges représentent des environnements où il y a un changement brusque dans l’énergie, ce
qui provoque la déposition de la fraction la plus dense.
9- Citons quelques pièges de minéraux lourds dans un cours d’eau :

Dans un cours d’eau, les minéraux lourds se rencontrent dans :


- les méandres des cours d’eau ;
- les confluents de deux rivières ;
- au niveau des racines des arbres ;
- dans les marmites de creusement ;
- au pied des blocs rocheux, si le lit du cours d’eau est rocheux.
10- Les principaux éléments et minéraux lourds exploitables sous forme de placers sont :
platine (Pt) et les MGP, l’or (Au), diamant (C), corindons (Al2O3) avec ses variétés, le rubis,
le saphir), la cassitérite(SnO2), la magnétite(Fe2O4), ilménite (FeTiO4), rutile (TiO2), chromite
(FeCr2O4), les minerais de colombo-tantalite, le grenat et le zircon(Zr2SiO4) forment
couramment des gisements sous forme de placers.
11- Définir gangue et pouvoir séparateur (PS). Calculer le PS de l’or et du quartz dans un
cours d’eau.
On donne : Dor= 19,3 ; Deau=1 ; Dquartz= 2,77
La gangue est l’ensemble des minéraux associés au minerais mais habituellement sans grand
intérêt économique et non récupérable lors de l’extraction.
pouvoir séparateur :est la différence entre la densité du minéral (Dm) et la densité du fluide
(D’) sur la différence entre la densité de la gangue (Dg) et la densité du fluide (D’) ;
Ps=( ) ( )
12- les qualificatifs de l’or en fonction de la taille en prospection alluvionnaire et
éluvionnaire

-Or natif (au moins 80 % or) avec une densité comprise entre 16 et 19 ;
-Pépite d’or : diamètre ≥ 2mm ;
-Grain d’or : 0.2≤ diamètre ≤ 2mm ;
-Paillette d’or : 0.002mm ≤ diamètre ≤ 0.02mm ;
-couleur d’or : diamètre ≤ 0.002mm.

13- L’or des placers est généralement plus pauvre en argent que celui de la roche mère
parceque l’argent à été dissous au cours de transport

14- Présentons brièvement le traçage des itinéraires dans la phase qui marque la prospection
alluvionnaire stratégique ou de connaissance.
Le traçage des itinéraires a pour but de couvrir un maximum de surface avec un minimum de
kilomètres linéaires et dans un minimum de temps, donc un minimum d'argent, pour obtenir un
maximum de renseignements pour un minimum de travail. Le traçage des itinéraires se fait tout
d'abord sur une carte topographique à 1/200 000. Lorsque l'itinéraire général est bien tracé sur la
carte au 1/200 000, on le reporte sur les cartes à 1/50 000 pour
exécution.

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Les réseaux ou lignes de prospection alluvionnaire sont orthogonaux à l'axe du cours d'eau. Ces lignes
sont généralement indiquées par la lettre L suivie d'un chiffre romain (LI). La numérotation des lignes
va de l'aval vers l'amont du cours d'eau, la ligne de borne est parallèle à l'axe du cours d'eau.
Citons les deux grandes techniques en prospection alluvionnaire stratégique :
- Technique de prélèvement en lit vif ;
- Technique de prélèvement par puits.
15- Les études à mener dans la phase de prospection alluvionnaire volante sont :
- étude du réseau hydrographique: longueur et largeur des cours d’eau, régime des eaux,
pente, débit, conditions d’alluvionnement ;
- étude sommaire des dépôts secondaires : largeur des flats (étendues plates plus ou moins
importantes le long des cours d’eau), épaisseur du stérile et du gravier, nature du bed-rock
(substratum des dépôts secondaires, plus ou moins altéré), dimensions du dépôt, type du dépôt
(plage, flat, terrasse) ;
- observations topographiques et géologiques ;
- estimation préliminaire des réserves, en fonction des teneurs moyennes trouvées (au gravier
et à l’excavé).
16- Schéma annoté un puits d’exploration alluvionnaire

Coupe d’un puits de prospection.


17- Les matériels utilisés dans le lavage des alluvions minéralisés :
Le lavage des échantillons de gravier prélevés en lit vif ou dans un puits s’effectue à la batée
ou au pan, ou encore au jig à main ou au sluice.
18- Les éléments à prendre en compte dans le calcul de cubage d’un gisement alluvionnaire
Les éléments à prendre en compte sont les suivants :
- longueur du gisement ;
- largeur moyenne du gisement (qui est la moyenne arithmétique des différentes largeurs du
gîte considéré) ;
- épaisseur moyenne du gravier (qui est également la moyenne des hauteurs du gravier dans
les puits de prospection) ;
- épaisseur moyenne du stérile (qui est la moyenne des hauteurs du stérile dans les puits de
prospection).

Prospection géochimique
20- Définir le terme prospection géochimique

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Prospection géochimique est une prospection basée sur la distribution des éléments en trace
dans les roches, les sols, les alluvions, l’eau et même les végétaux.
21- Cotons les quatre familles des éléments chimiques et définisons le terme anomalie
géochimique
 les lithophiles (Si, Na, K, Ca, Al, terres rares, etc.) qui s’associent préférentiellement
avec l’oxygène,
 les sidérophiles (Fe, Mn, Co, Ni, EGP, Au, etc.), souvent à l’état métallique,
 les chalcophiles (Cu, Pb, Zn, etc.), habituellement associés au soufre,
 les atmophiles (gaz rares, chlore, fluor, brome, oxygène, carbone, azote), à l’état
gazeux.
Une anomalie géochimique est une teneur anormalement élevée (ou anormalement basse) par
rapport à la teneur moyenne de l’environnement régional, le fond géochimique.
22- Expliquons à partir de la figure1 du cours la dispersion et concentration des éléments qui
conduit à une anomalie géochimique
La zone minéralisée (à gauche), est oxydée au voisinage de la surface. Une partie des
éléments est lessivée et dispersée par la nappe phréatique, formant une anomalie
hydrogéochimique. Le pompage de l'eau par la végétation conduit à des enrichissements
biogéochimiques. En surface, les particules sont dispersées dans les sols et peuvent être
transportées dans les vallons où elles formeront des anomalies de sédiments de ruisseaux et
des minéraux lourds.
23- Classons les éiéments en fonction de leur mobilité et établisons la notion d’élément
accompagnateur avec l’exemple
— les cations solubles et mobiles,
— les hydrolysats insolubles et moins mobiles,
— les complexes solubles et mobiles.
on recherche souvent des anomalies en arsenic, métalloïde très mobile, pour trouver de l'or,
ou des anomalies en cuivre pour trouver des gisements de nickel. Dans le cas des gisements
d'or disséminé, la présence de thallium est utilisée pour discriminer et trouver ce type de
gisements quasi invisibles.
24- Définisons ;
— Les éléments majeurs sont des principaux éléments qui constituent les roches et les
minéraux. Ces éléments sont exprimés en oxyde, la teneur de ces éléments dans les
minéraux et les roches est supérieure à 0,1%
— Les éléments en traces sont des éléments dont la teneur est inférieure à 0,1%. Ils sont
exprimés en ppm (partie par million)
Les deux méthodes utilisées pour l’analyse de ces éléments sont :
 ICP-AES (spectromètre d’émission plasma à couplage inductif)
 ICP-MS (inductively coupled plasma-mass spectrometry)

26-donnons la formule et les ndices caractéristiques des éléments suivants

Index Forrn ule Indces caractéristiques

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séricite KpHKp+ftafl) transformation du feldspath en
séricite
chlorite (Mg0+Fep3V(MgO+Fe3O3+2Ca0+2 chlaritisation et destruction des
Na3O) feld&paths
alcalins (Nap+CaOV(Na;O+Ca0+K;0 ) destruction des feldspaths et
lessivage
Hashimoto (MgO+KpytMgO-i-Kp+CaO-i- chloritisation et séricitisation
Nap)
Hashigjshi Fep^fFep^MgO) addition de fer

carbonates ccyca carbonalalion

Pearce Elément Ratios Fe/Zr. Mg/Zr, MnIZr, K/Zr, COJZr addition d'éléments par rapport à
molaires
Calcul normatif é partir des Zr
index Normat éléments majeure présence de mineraUH d'altération

phyllosilicates 3K/AI dislinction d'une biotitisation


{nche en K) d'une chlontisation

riverindex Ti/Zr différenciation

27- Donnons la formule des indices suivants :

( )
- indice d’Ishikawa (AI) : AI=

( )
- indice chlorite-carbonate-pyrite (CCP) : CCP=

Commenter la figure 5 appliquée préférentiellement sur les minéralisations de type VMS


(Volcanogenic Massive Sulfides) en contexte volcanique felsique à intermédiaire :

Ces diagrammes conjuguent deux indices d’altération classiques : l’indice d’Ishikawa (AI) et
l’indice chlorite– carbonate–pyrite (CCP). À partir de la composition des roches altérées ces
alteration box permettent de distinguer les altérations de type hydrothermal (notées 1 à 5), de
celles de type diagénétique (notées a, b et c). Elles permettent en outre de mesurer l’intensité
de l’altération hydrothermale et par là même la proximité de la minéralisation.
28- Définir le stream-sediments et donnons les précautions à prendre pendant le
prélèvement ? Quelle est la granulométrie recommandée ?
Les sédiments de ruisseaux (stream-sediments) proviennent de la désagrégation mécanique
par les agents atmosphériques des bassins versants.
On prélève généralement les sédiments dans de petits lacs actifs, avec des ruisseaux qui
entrent ou sortent.
On utilise généralement la granulométrie inférieure à 200 µm, voire à 64 µm
29- Il est nécessaire de définir le bassin versant avant de commencer la collecte des
échantillons alluvionnaires en prospection géochimique parce que la taille des bassins
versants jouant un rôle important, elle doit être déterminée avant la campagne de terrain. Les
sédiments de ruisseaux sont fréquemment utilisés à l’échelle régionale car ils permettent aux
compagnies d’exploration minière de balayer à peu de frais de vastes territoires.

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30- La taille minimale des minéraux à utiliser est de 100 µm.
L’état d’usure d’un minéral accompagnateur permet d’évaluer la distance de transport,
Commentaire : Exploration du diamant à l’aide de grenats comme minéraux indicateurs. On
distingue ainsi des grenats G0 = non classés, G1 = mégacristaux kimberlitiques, G3 =
éclogitiques, G4 et G5 = pyroxénitiques, G9, G10 et G12 = péridotitiques (d’après
classifcation de Gurney et Zweistra, 1995, et de Grütter et al., 2004).
31- Le PIMA : Portable Infrared Mineral Analyser.
Il est employé pour vérifier la présence de plusieurs des minéraux d’altération
hydrothermale.
Il est surtout utilisé pour les systèmes porphyriques et les kimberlites,

32- Donnons trois importances de minéralogie en exploration géochimique


Au stade de la découverte, la détermination des phases minérales est basée sur des
observations de terrain et au microscope, parfois en diffractométrie de rayons X afin de
préciser la nature des phases d’altération. Un des points-clés est la nature et la position dans
la paragenèse des minéraux valorisants et/ou pénalisants. Le lien avec la composition de
l’anomalie géochimique permet de bonifier l’interprétation des résultats multi-élémentaires.
Enfin, la minéralogie est souvent caractéristique du type de gisement.
33- Définir et donner deux caractéristiques des méthodes géochimiques suivantes :
- Hydrogéeochimie : elle consiste à analyser directement les eaux de surface ou profondes.
Elle doit tenir compte des grandes variations de solubilité des éléments, fonction de l’Eh et
du pH.
L’utilisation de codes de calcul hydrogéochimiques permet de déterminer les éléments les
plus proches de la saturation.
- Biogéochimie : utilise les plantes comme milieu de concentrations des éléments.
Les plantes prélèvent les éléments dans le sol, à des profondeurs variant selon les espèces,
profondes (phréatophytes) ou superficielles (xérophytes).
Le prélèvement est souvent rapide, et les échantillons sont réduits en cendres avant analyse.
- Géochimie des gaz : est utilisée pour la recherche de gisements cachés sous des sédiments.
Le radon est un gaz issu de la radioactivité naturelle de l'uranium. Il a une demi-vie très co.
L'oxydation des sulfures en profondeur, par exemple, produit une baisse de l'oxygène dans
les sols et une augmentation du CO2. urte (3,8 jours), mais il a le temps de migrer vers la
surface dans l'eau ou l'air.
34- Citons sans décrire les différentes méthodes géochimiques en exploration minière :
Les principales méthodes géophysiques sont : le magnétisme, l’électromagnétisme, la
radiométrie, l’électricité, la sismique, la gravimétrie, la télédétection.

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