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05/12/2012
Pathologie des sols et des fondations Pathologie des sols et des fondations
Pathologie
des sols
et
des fondations
Mehrez KHEMAKHEM 1 Mehrez KHEMAKHEM 2
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PATHOLOGIE DES FONDATIONS

-Pathologies des semelles
PATHOLOGIE DES SOLS ET FONDATIONS
-Pathologie des pieux
-Pathologies dues au sol
-Pathologie des dallages
-Pathologies dues à l’exécution
-Pathologie des parois moulées
-Pathologies dues à l’environnement
-Pathologie des micropieux
-Pathologies dues à des actions accidentelles
-Pathologie des soutènements
-Etc
-Etc.
PRINCIPALES CAUSES DES DESORDRES
• reconnaissance insuffisante ou mal adaptée;

• défauts de conception de l’ouvrage;
• défauts dans l’exécution des travaux;
• application d’efforts ou de déformations non
prévus - exécution de travaux;
• efforts (situations) accidentels (chocs, séismes..);
• affouillement, érosion du sol de fondation;
• vieillissement (naturel ou accéléré) des matériaux;
• insuffisance d’entretien des ouvrages.
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1 - reconnaissance insuffisante ou mal adaptée reconnaissance insuffisante ou mal adaptée
sondage
W2
W1
sondage
W1 = 20 mm
W2 = 5 mm
(confortement : injections + micropieux) ancienne

canalisation
reconnaissance insuffisante ou mal adaptée reconnaissance insuffisante ou mal adaptée

sondage
sondage
sondage
faux refus
karst
couche molle sous-jacente
reconnaissance insuffisante ou mal adaptée défaut de conception de l’ouvrage
TN initial
mouvements du site non décelés

par la reconnaissance
couche instable
Etudes (stabilité, fondations, structures,..) insuffisantes ou incomplètes
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défaut de conception de l’ouvrage

Absence de contrôle de la conformité (aux prévisions) de
la nature et des qualités des terrains rencontrés, non
rechargements
adaptation des fondations à celles-ci
W2
remblai W1
sondage
tassement Absence de réception du fond de

efforts parasites sur les pieux
fouille, absence de réaction de
l’entreprise à l’ouverture de la fouille…..
sol mou
Sous estimation des efforts ou surestimation des résistances (sols,

matériaux de structure,..)
Application d’efforts (ou de déformations) non

prévus – exécution de travaux
W W
P P
Modification de la structure (élargissement par exemple) Dégradation du béton de pieux
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pathologie sous une construction due à la succion

pathologie sous une construction due au gonflement
PATHOLOGIE DES FONDATIONS PROFONDES

-Pathologies dues au sol
-Pathologies dues à l’exécution
-Pathologies dues à l’environnement
-Pathologies dues à des actions accidentelles
-Etc
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PATHOLOGIE DES FONDATIONS PROFONDES PATHOLOGIE DES FONDATIONS PROFONDES

Plusieurs causes sont possibles : Plusieurs causes sont possibles :
- une étude de sol incomplète, inadaptée ou l'absence - une mauvaise interprétation de la reconnaissance des
d'étude géotechnique ; sols :
- une mauvaise interprétation de la reconnaissance des • en présence de couches compressibles de surface,
sols : chargées par des remblais dissymétriques, le fluage des
• les tassements de pieux peuvent résulter de la non prise couches molles peut engendrer des efforts latéraux sur le
en compte d'un frottement négatif dû à des couches de fût des pieux allant jusqu'à leur rupture
surface compressibles et qui s'ajoute, par conséquent, à la en l'absence d'armatures ;
charge transmise au pieu par l'ouvrage ; •les pieux battus peuvent rencontrer de faux refus ou pas
•sur un même terrain, l'interaction des charges entre pieux de refus dans certains sols.
isolés et groupes de pieux ne sera pas la même, ce qui peut - Les erreurs d'implantation ou d'exécution : rupture de
être à l'origine de tassements importants ; pieu lors du battage, du recépage, ou du terrassement…
PATHOLOGIE DES FONDATIONS PROFONDES PATHOLOGIE DES FONDATIONS PROFONDES

Plusieurs causes sont possibles :
Pour les pieux coulés en place, un mauvais bétonnage peut •25% des sinistres sont dû à l’ignorance du comportement
résulter de l'emploi d'un béton trop « sec », des sols (tassements différentiels, fondations hétérogènes,
de ferrailles trop importantes gênant le coulage du béton ou etc.).
une remontée trop rapide du tube ;
•25% sont dûs au rôle néfaste des remblais qui tassent ou
L'agression des pieux par le sol environnant (circulation qui font tasser les terrains sur lesquels on construit.
d'eaux acides, d'eaux contenant des sulfates,…). Cette
pathologie est en récession grâce à l'emploi de ciments •32% sont dûs à l’action de l’eau sur des terrains argileux
compacts, qui modifie profondément leurs caractéristiques
adaptés à ces agressions.
(affouillements, diminution de la force portante, gel,
glissements, sous-pression, etc.).
PATHOLOGIE DES FONDATIONS PROFONDES
A côté des ces trois grandes familles, dues à l’ignorance ou

à l’optimisme des constructeurs, il existe d’autres causes,
moins nombreuses, qui se partagent à peu près également
les 18% restants.
•les fondations sur sol instable en profondeur
(exploitation de carrières, dissolution du gypse,
tassements miniers) ;
•les fondations à une profondeur insuffisante ;
•la corrosion des fondations par le milieu ambiant ;
•enfin, les erreurs d’exécution ou malfaçons, notamment
dans le domaine des fondations profondes.
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Pour les pieux
Coupe schématique d’un pieu La diagraphie
Petite anomalie
Anomalie importante
Pieu coupé
Béton en fond de pieu coupé
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Pour les pieux
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Pour les ouvrages enterrés, et particulièrement les réseaux, Pour les ouvrages enterrés, et particulièrement les réseaux, l’infiltration d’eau
l’infiltration d’eau localisée serait la cause du gonflement localisée serait la cause du gonflement inégal de l’argile sous-jacente
inégal de l’argile sous-jacente
Conduite endommagée Lentille gonflante
pathologie affectant une conduite enterrée
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Pathologie des sols

Argiles Gonflantes
Pour identifier un sol, on définit des paramètres :

Le sol : un complexe de trois éléments : les grains
Paramètre de nature : Paramètre intrinsèque qui ne varie
solides, l’eau et l’air (ou le gaz)
pas ou peu, ni dans le temps, ni au cours des différentes
L’assemblage des grains solides forme le squelette du manipulations que subit le sol au cours de sa mise en
sol. oeuvre comportant :
Lorsque l’eau rempli tous les vides, le sol est dit La granularité ;
saturé..
Les limites d’Atterberg ;
L'eau existe dans le sol sous plusieurs formes :
La plasticité ;
Eau de constitution
Eau liée ou adsorbée Les constituants minéraux et organiques : carbonates,
matières organiques,…
Eau libre ou gravifique (ou interstitielle) L’activité argileuse ;
Eau capillaire
La masse volumique des particules solides ;
Le gaz est généralement l'air ou un mélange d'air et de
Les indices des vides maxi et mini ;
vapeur d'eau. Lorsque les vides sont remplis d'eau, on
L’équivalent de sable.
dit que le sol est saturé.
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LES ARGILES VUES GÉOLOGIQUEMENT
Pour identifier un sol, on définit des paramètres : Les argiles sont des roches composées
Paramètre d’état : Paramètre qui ne dépend pas du sol principalement de silicates en feuillets
mais qui est fonction de l'environnement dans lequel il (Phyllosilicates) d’Al, plus ou moins hydratés.
se trouve et des manipulations auxquelles il a été Elle sont les plus abondants des roches
soumis comportant :
sédimentaires : 50% des sédiments (69 % des
Les teneurs en eau naturelle et de saturation ; sédiments continentaux). Elles sont les
La masse volumique humide ; constituants principaux des sols.
L’indice des vides et la porosité ; Elles sont formées de particules fines, de l'ordre
du µm. Les techniques propres d'étude et de
caractérisation sont délicates.

Les caractéristiques principales des argiles :
la plasticité: déformation souple sous l'effet des vitesse de chute des éléments fins
contraintes, rôle de couche savon pour glissements
des matériaux à toute échelle (glissement de terrain,
temps pour parcourir vitesse de chute
nappe tectonique) diamètre (µm)
1 m (à 20°C) (cm/s)
la compaction importante : expulsion d'une grande
quantité d'eau. Les pores diminuent, la roche devient 60 5 minutes 0,3
imperméable. 16 1 heure 12 0,02
le pouvoir adsorbant : dispersion dans l'eau et floculation 4 19 heures .
les particules fines restent en suspension dans l'eau 2 3 jours 5 heures .
agitée; elles décantent dans l'eau immobile avec une
vitesse de chute très faible. En eau salée, elles 1 13 jours .
s'agglomèrent (floculation) et précipitent plus 0,1 1293 jours .
rapidement.
Loi de Stockes: v = C.d2
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LES ARGILES VUES GÉOLOGIQUEMENT LES ARGILES VUES MINERALOGIQUEMENT
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LES ARGILES VUES MINERALOGIQUEMENT LES ARGILES VUES MINERALOGIQUEMENT
Structure Structure
élémentaire du élémentaire du
réseau cristallin réseau cristallin
de la de l’illite
montmorillonite
LES ARGILES VUES GÉOLOGIQUEMENT les paramètres de nature :
Les limites d’Atterberg sont des paramètres

Diamètre
des
Epaisseur Surface Surface Surface caractéristiques de la fraction du sol passant au
Minéral des interne externe totale
plaquettes
plaquettes (m2/g) (m2/g) (m2/g)
travers du tamis de 400 µm.
(µm)
Ce sont des teneurs en eau caractérisant le
kaolinite 0.3 à 3 D/3 à D/10 0 10-30 10-30
passage, pour les sols fins, d'un état à un autre.
illite 0.1 à 2 D/10 20-55 80-120 100-175 Le but des limites d'Atterberg est la mesure de
l'aptitude de l'argile à être plus ou moins
smectites 0.05 à 1 D/100 à D/400 600-700 80 700-800
plastique.
les paramètres de nature : Indice de plasticité Qualificatif

Ip ≤ 12 Non plastique
b/ Les limites d’Atterberg – La plasticité
12 < Ip ≤ 25 Peu plastique
La limite de liquidité wL qui sépare l'état plastique de 25 < Ip ≤ 40 Plastique
l'état liquide : Ip > 40 Très plastique
- à la coupelle de Casagrande (NF P 94-051) - au cône

(NF P 94-052-1) Sols et provenance
Limite de Indice de Teneur en eau
liquidité plasticité naturelle
La limite de plasticité wp qui sépare l'état plastique de Argile de Tunis 59 39 35

l'état solide : déterminée par la méthode du rouleau (NF
Vase du lac sud (Tunis) 71 43 60
P 94-051)
Argile de Mateur 85 56 35
La limite de retrait wR (XP P 94-060-1), teneur en eau au Argile du sud Tunisien 130 92 95
dessous de laquelle le volume de l'échantillon est
Argile de Bizerte 78 41 32
supposé ne plus varier
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IR Potentiel de gonflement
0 à 20 Faible
20 à 30 Moyen
30 à 60 Fort
> 60 Très fort
Cohésion non
Consistance
Ic drainée Identification en place
du sol
(Cu ou Su) en kPa
On peut facilement enfoncer le doigt sur
Liquide Ic < 0 < 20
plusieurs cm
Le pouce s'enfonce facilement sur
Très Molle 0 à 0.25 20 à 40
plusieurs cm
Le pouce peut être enfoncé sur plusieurs
Molle 0.25 à 0.5 40 à 75
cm avec un effort modéré.
Empreinte avec le pouce, mais
Ferme 0.5 à 0.75 75 à 150 pénétration seulement avec un grand
effort.
Très ferme 0.75 à 1 150 à 300 Facile à rayer avec l'ongle du pouce
Dure Ic >1 > 300 Difficile à rayer avec l'ongle du pouce.
Définition des différents niveaux de prise en compte du gonflement

Certains types de gonflement tirent leurs origines
suite à des réactions chimiques avec certains sols. Prise en
Paramètres Paramètres
Niveau compte du Source d’information
entrants sortants
gonflement
Caractère Potentiel de Cartographie spécifique Coefficients

Produits de la Pré-étude A Forfaitaire
de la gonflement ou géologique majorateurs
Composants transformation
réaction (%) Paramètres déduits par
Etude classique B Forfaitaire Ip ; VBS sg, DV/V
corrélation
Anhydrite + eau Gypse Réversible 61
Calcaire + acide Phosphate Calculs Essais et recherche
Etude avancée C sg, DV/V sg, DV/V
Irréversible 15 spécifiques d’anciens cas localement
phosphorique tricalcique
Dispositions Recommandations de la
Pyrite + chaux Ettringite 200 Construction E sg, DV/V
constructives bibliographie
Vie normale de Maître d’oeuvre et Suivi de

Mâchefer F Entretien DV/V
Mâchefer + eau irréversible l’ouvrage entrepreneur l'ouvrage
passivé
Vie de l’ouvrage
G Réparations Expertise
avec pathologie
Critère de sélection des techniques d’essai suivant l’ouvrage

Ouvrage
Les propriétés de plasticité des argiles sont dues
Pente, Fondation Fondation
Soutènement
Ouvrage
presque exclusivement à l’interaction des
Remblai superficielle profonde enterré
particules de dimension “argileuse” (C2 de
Granulométrie 1 1 diamètre < 2 µm) avec l’eau.
Limites d’Atterberg 3 3 3 3 2
B Identification Si la composition minéralogique de l’argile est
Essai au Bleu 3 3 2 2 2
constante, l’indice de plasticité du sol est
Limite de retrait 3 3
proportionnel à la quantité d’argile présente dans
Caractérisation
Gonflement à
l’Œdomètre 2 3 3 3 le sol.
mécanique en
C
laboratoire Œdomètre à
gonflement libre 3 L’activité ACB, est le rapport de la valeur de bleu
Caractérisation Essai de plaque 2 3 de méthylène du sol VBS à sa teneur en particules
mécanique in
situ argileuses C2.
Suivi de l’ouvrage 3 3 2 3 3 VBS
A CB
Légende : 3 : Nécessaire - 2 : intéressant - 1 : facultatif C2
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Activité Qualificatif
0 ≤ ACB ≤ 3 Inactive
3 < ACB ≤ 5 Peu active
5 < ACB ≤ 13 Moyenne
13 < ACB ≤ 18 Active
18 < ACB Très active
Le phénomène de gonflement : l’augmentation de volume

mobilisation d’une contrainte de soulèvement exercée à LE MÉCANISME DE GONFLEMENT ET DE RETRAIT :
la base de la fondation Les déformations volumiques des sols sont
la fondation subit des soulèvements pouvant disloquer généralement attribuées à trois phénomènes principaux :
la structure et provoquer des désordres apparents
le soutènement des déplacements latéraux -l’effet mécanique
supplémentaires. -L’effet hydrique
-L’effet physico mécanique
Le phénomène de retrait :
diminution de volume Auxquels s’ajoutent l’influence de la végétation
tassement du sol d’assise éventuellement
l’affaissement de la structure.
L’effet hydrique :
L’effet mécanique : Un changement dans les conditions hydriques du sol
La modification de l’état de contraintes extérieures, du conduit à une modification des pressions interstitielles
fait par exemple de l’adjonction ou de l’enlèvement de qui y règnent. La variation du niveau de la nappe
charges ou de surcharges conduit lorsque le nouvel phréatique éventuelle présente dans un sol modifie l’état
équilibre s’établit, à une déformation du sol à sa du champ de pression interstitielle de ce dernier aussi
périphérie, d’où par exemple un déplacement en surface bien au dessous qu’au dessus du niveau de la nappe.
(tassement, soulèvement). Cette déformation est Dans un sol, le principe général de la contrainte effective
constituée par la somme des déformations élémentaires s’ peut s’écrire sous la forme de fonctions de la
créées en tous points de la masse du sol par la contrainte totale et des pressions interstitielles :
modification de l’état de contrainte effective mécanique ' = F ( - ua) + G (ua - uw)
en ces points.
ua : pression interstitielle de l’air
uw : pression interstitielle
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L’effet physico-chimique
Divers facteurs entraînant une diminution de la L’apport d’eau et sa fixation au niveau de certaines
teneur en eau du sol, provoquent une particules de l’argile conduisent à des phénomènes
augmentation de la succion. On peut citer d’hydratation de ces particules entraînant une
l’exemple d’une dessiccation due à la augmentation de volume. Ce mécanisme d’hydratation
sécheresse (évaporation de surface, baisse du est largement conditionné par :
niveau de la nappe phréatique, succion de l’eau
du sol par les végétaux, …). -Le type et la nature des minéraux argileux
-La structure du matériau
Dans le cas d’une telle dessiccation -La pression interstitielle ou la succion
l’augmentation de succion reste généralement -La concentration ionique du fluide interstitiel
concentrée sur la tranche superficielle du sol et -L’histoire du matériau et en particulier les liaisons
conduit à un retrait qui peut en outre provoquer issues des processus de cimentation.
une fissuration du sol. L’étude de ces phénomènes est complexe VBS et
limites : suffisants
L’influence de la végétation :
Les racines des végétations soutirent l’eau du sol par
succion. L’eau pompée par les racines crée dans le sol une
dépression locale.
En considérant l’arbre au centre de prélèvement d’eau
dans les périodes de bilan hydrique négatif (où le départ
est supérieur à l’apport), le sol tasse comme une cuvette
centrée sur l’arbre
Lorsque le bilan hydrique redevient positif, les
mécanismes inverses peuvent se manifester.
La zone d’influence des racines d’un arbre est fonction de
la nature de la végétation et de l’âge. En profondeur, les
racines peuvent atteindre 1 à 1.5 fois la hauteur de l’arbre.
Horizontalement, les désordres observés et causés par les
arbres ont atteint des distances minimales de 10 m.
Cinétique du gonflement :
Le gonflement des sols argileux est un phénomène très
Les matériaux non argileux :
long du fiat de la faible perméabilité des argiles et de la
Certains types de gonflement tirent leurs origines suite à diminution continuelle, en fonction du temps, du
des réactions chimiques avec certains sols. gradient qui tend à drainer l’eau dans le sol.
Gonflement secondaire
Produits de la Caractère de Potentiel de
Composants
transformation la réaction gonflement (%)
Anhydrite + eau Gypse Réversible 61
Calcaire + acide
Phosphate tricalcique Irréversible 15
phosphorique
Pyrite + chaux Ettringite 200

(calcaire + sulfure de fer) Gonflement primaire
Mâchefer + eau Mâchefer passivé Irréversible

Log t (mn)
10 100 1000 10000 10000
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CARACTÉRISATION DES SOLS GONFLANTS

Les effets précédents sont rarement dissociés. Il est Essais d’identification :
difficile d'effectuer une séparation précise et quantifiée
de chacun de ces effets. Les paramètres d’identification d’un sol varient suivant
L'abaissement du niveau de la nappe provoque une sa nature. Ainsi, identifier un sable, une marne ou une
modification de l'état de contrainte effective, mais argile ne se fait pas de la même manière.
également et dans des proportions plus ou moins Dans la classification LCPC, un sol fin peut être identifié
importantes selon la nature du sol, une modification à partir de l’analyse granulométrique et les limites
des conditions physico-chimiques et donc des d’Atterberg (wL et Ip).
phénomènes d'interaction entre l'eau et les particules
de sol. Pour un sol argileux susceptible de gonfler, d’autres
Afin d'évaluer ces effets : procéder à la détermination de essais sont nécessaires.
divers paramètres caractéristiques facilement
mesurables, intervenant dans ces effets, puis de les
prendre en compte dans des modèles de
comportement.
Autres structures concernées par le gonflement :

Les ouvrages en terre :
- les déblais : suite à un déblai dans un sol gonflant, il y
aura décompression et déconsolidation du fond de fouille
pis des coulées et glissements des talus non revêtus.
- les remblais : l’utilisation de remblai en sol gonflant
suivi d’un compactage inférieur à 95 % de l’OPN
provoquera des pathologies certaines dans le sol.
- les chaussées : La présence de sol gonflant ou
rétractant provoquera des désordres au niveau du corps
de la chaussée ou sur les accotements
Influence saisonnière pour une chaussée
Les bâtiments :
Pathologie due aux arbres Le phénomène de gonflement conduit :
- à une libération ou à un développement très différentiel
du gonflement
- à des contraintes parasites de flexion dans la structure
et à des contraintes parasites dans le sol.
La présence d’un bâtiment vient perturber ce gradient
d’évaporation. Les remontées capillaires vont se
poursuivre par succion mais, au lieu de s’évaporer, elles
vont augmenter la teneur en eau des couches
expansives. Un apport externe accidentel ne peut
qu’aggraver la situation.
Reptation due à l’influence saisonnière
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Pour les fondations profondes, les

pathologies proviennent souvent
suite à un soulèvement.
Si le potentiel de gonflement se libère,
le sol se soulève suite à l’adhérence
sol-pieu.
La contrainte de rupture d’adhérence
sol-pieu peut être atteinte et il y’aura
développement des efforts de
traction dans le pieu.
Si le pieu est fiché dans le sol
gonflant, il y aura soulèvement. Le
pieu résistera soit par la présence
d’une surcharge, soit par une hauteur
pathologie sous une construction due à la succion minimale de fiche dans un bon sol.
Pour les ouvrages enterrés, et particulièrement les réseaux,

Les ouvrages d’art et enterrés l’infiltration d’eau localisée serait la cause du gonflement inégal de
Derrière un mur de soutènement, généralement le l’argile sous-jacente
matériau est drainant pour éviter les poussées dues à
l’eau. S’il y aura pathologie suite à un gonflement, cela
peut être du à une défaillance du système de drainage
ou à un gonflement localisé.
Conduite endommagée Lentille gonflante
pathologie affectant une conduite enterrée
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SYNTHÈSE POUR LES SOLS GONFLANTS

Le risque naturel d’un sol gonflant doit être
pris en compte le plus en amont possible
dans un projet de Génie Civil.
Cette prise en compte peut se faire à
plusieurs niveaux de la pré-étude jusqu’à
le suivi de l’ouvrage ou l’apparition d’une
pathologie.
DES FACTEURS DE PRÉDISPOSITION
SYNTHÈSE POUR LES SOLS GONFLANTS
La nature du sol
DES FACTEURS DE PRÉDISPOSITION La susceptibilité est fonction :
-De la lithologie
-De la composition minéralogique
DES FACTEURS DE DÉCLANCHEMENT -De la géométrie de l’horizon argileux
-De la continuité des niveaux argileux
DES FACTEURS DE PRÉDISPOSITION DES FACTEURS DE PRÉDISPOSITION
La géomorphologie
Le contexte hydrogéologique Les facteurs conditionnant :
Les facteurs néfastes sont : -Un terrain en pente entraine une
dissymétrie des fondations mais
-La présence éventuelle de la nappe facilite le drainage
-L’existence de circulation souterraine - Le terrain plat favorise la stagnation
à faible profondeur des eaux
-La variation de la nature du terrain
-L’orientation soumet les sols à des
ensoleillements plus importants que
-Ces facteurs peuvent varier dans le temps en fonction :
d’autres
-De l’évapotranspiration perceptibles à faible profondeur (2 m environ)
-De la fluctuation de la nappe
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DES FACTEURS DE PRÉDISPOSITION DES FACTEURS DE PRÉDISPOSITION
La végétation Les défauts de construction

L’aspiration de l’eau par les racines
Elles concernent :
provoque une migration de l’eau qui se
traduit (double distorsion verticale et -Les défauts de conception : structure,
horizontale): fondation, absence de chainage,….
-Un tassement centré sur l’arbre -Les défauts d’exécution
-Un lent déplacement du sol vers
l’arbre
Les mécanismes sont inverses dans le
cas d’un bilan inverse
L’influence d’un arbre adulte peut se faire sentir jusqu’à une distance
équivalente à une fois sa hauteur et jusqu’à une profondeur de 4 à 5 m
DES FACTEURS DE DECLANCHEMENT DES FACTEURS DE DECLANCHEMENT
Les facteurs anthropiques

1/ Des travaux peuvent :
Les conditions climatiques -Perturber la répartition naturelle des écoulements superficiels
et souterrains
Se sont principalement :
-Bouleverser les conditions d’évaporation.
-Sécheresse particulière
2/ Les fuites des canalisation changent l’état hydrique du sol
-Grandes précipitations 3/ Des sources de chaleur en sous-sol mal isolé peuvent provoquer
la dessiccation
DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES
UNE REGLE D’OR

EVITER A TOUT PRIX LES VARIATIONS
DIFFÉRENTIELLES DE LA TENEUR EN EAU
SOUS LA CONSTRUCTION AINSI QU’À SON
VOISINAGE IMMÉDIAT
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ADAPTATION DES FONDATIONS : RIGIDIFICATION DE LA STRUCTURE
REALISATION D’UNE CEINTURE ETANCHE AUTOUR DU ELOIGNEMENT DES LA VAGATATION DU BÂTI

BATIMENT
CREATION D’UN ECRAN ANTI-RACINES : RACCORDEMENT DES RÉSEAUX D’EAUX AUX RÉSEAUX
COLLECTIFS
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ÉTANCHEIFICATION DES CANALISATIONS ENTERRÉES LIMITER LES SOURCES DE CHALEUR EN SOUS-SOL
DÉSOLIDARISER LES DIFFÉRENTS ÉLÉMENTS DE RÉALISATION D’UN DISPOSITIF DE DRAINAGE

STRUCTURE
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DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES
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DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES Partie C : les sols mous

• problématique des sols mous
• comportement des sols mous
• caractérisation des sols mous
• instrumentation des sols mous
• Techniques d’amélioration
PROBLÉMATIQUE DES SOLS MOUS : Les dépôts des sols compressibles sont d’origine
géologique très récente. Ils sont formés depuis les
Les sols dits mous sont les sols jugés extrêmement dernières phases du pléistocène depuis moins de 20000 ans.
compressibles. Ces dépôts peuvent être déposés dans plusieurs milieux
dont principalement :
Les dépôts des sols mous recouvrent une bonne partie
Les milieux marins,
de certaines villes dans le monde. Les constructions Les milieux lacustres (dans des lacs) : ces dépôts peuvent
sur ces dépôts sont de plus en plus fréquentes vu que être très variables selon leur origine et localisation
les sols « idéaux » se raréfient. Les milieux deltaïques : ce sont des milieux très actifs et
Les problèmes liés à ces sols sont nombreux et complexes. Ces dépôts stratifiés et composés de couches
d’argiles intercalés de couches de matériaux grossiers.
complexes. Ils peuvent être sommairement Les milieux côtiers et lagunaires : selon les conditions
résumés aux : topographiques, ces milieux s’apprêtent à des milieux
• problèmes liés à la stabilité marins ou deltaïques. Les dépôts sont généralement
récents et peu consolidés.
• problèmes liés aux tassements
• problèmes d’interaction entre sol et ouvrages
COMPORTEMENT DES SOLS MOUS :
A ces deux types de comportements correspondent deux
Lorsque le sol est soumis à des forces, il a toujours tendance résistances au cisaillement différentes pour un même sol fin.
à subir une variation de volume. Lorsque le sol est saturé, et
puisqu’il est incompressible, cette variation ne peut avoir lieu
que s’il y a mouvement de l’eau (expulsion).
L’écoulement de l’eau dans un sol n’est jamais instantané et
la vitesse d’écoulement dépend de la valeur du coefficient de
perméabilité du sol.
Dans les sols grenus et sols fins chargés lentement : la
perméabilité et résistance au cisaillement régis que par le
comportement du squelette solide.
comportement drainé ou à long terme
L’eau ne joue aucun rôle.
Dans les sols fins, le coefficient de perméabilité est faible
l’eau met un temps très lent pour s‘écouler.
comportement non drainé à court terme.
Le sol se déforme alors à volume constant et l’eau joue un
rôle important dans le comportement.
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Il y a lieu de considérer les deux état de comportement non

drainé et comportement drainé en fonction de l’état CARACTÉRISATION DES SOLS MOUS :
d’avancement des travaux et de la cinétique d’application Pour les sols mous, en plus des informations habituelles
des charges. Pour des sols fins et de faible perméabilité, nécessaires pour identifier un sol, des essais spécifiques
lorsque les charges sont appliquées dans un temps court, devront être réalisés pour donner des informations sur :
le comportement sera non drainé. la stabilité
Pour un comportement non drainé, les caractéristiques du l’amplitude et la vitesse des tassements.
sol seront les caractéristiques non drainées. C’est par l’état de la pression interstitielle
exemple le cas de la phase de construction des ouvrages.
Après construction, il a consolidation du sol support avec Les essais et méthodes spécifiques qui peuvent donner
diminution de la pression interstitielle u et augmentation ces informations sont soit de laboratoire soit in situ.
correspondante des contraintes effectives s’ et des
tassements. Méthodes géophysiques
Le tassement des sols sous les charges évolue en fonction Essais in situ
du temps en fonction de la dissipation de la pression Essais de laboratoire
interstitielle.
Méthodes géophysiques : L'essai de pénétration statique (CPT )

Ces méthodes sont utilisées pour caractériser des zones donne la résistance à la pénétration d'un cône en fonction
étendues. Elles donnent une idée sommaire de la de la profondeur. Le principe de l'appareil de pénétration
stratigraphie et la localisation des socles rocheux. Elles sont statique consiste à enfoncer verticalement dans le sol, sans
parfois utilisées au moment de la reconnaissance choc, ni vibration, ni rotation, à vitesse constante imposée
préliminaire. (2 cm/s), une pointe munie d’un cône en partie inférieure
par l’intermédiaire d’un train de tiges qui lui est solidaire et
Essais in situ : à mesurer la résistance à la pénétration de ce cône. Les
mesures se font de manière continue ou à intervalles de
Les essais de base pour les sols mous sont principalement : profondeur déterminés. On peut également mesurer l’effort
• le pénétromètre statique, total de pénétration Qt, l’effort de frottement latéral local Qs
• le piézocône, sur un manchon de frottement (situé au dessus du cône) et
• le scissomètre de chantier. la pression interstitielle développée au niveau d’un filtre au
dessus du cône et de même diamètre. Il existe deux types
de cônes
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Exemple de résultat du CPT estimation de la nature des sols à partir de Rf et qc
l’essai au piézocône (NF P 94-119) :

L'essai au piézocône (CPTU) est un essai effectué avec
le même équipement que l’essai de pénétration
statique avec le cône standard de référence auquel on
a ajouté une prise de pression interstitielle annulaire de
3 à 5mm de hauteur dans les 10mm cylindriques qui
suivent immédiatement le cône.
Cet essai s’applique à tous les sols fins ou grenus de
dimension inférieure à 20 mm à condition qu’ils soient
sous la nappe. En plus des mesures faites dans l’essai
CPT, on mesure la pression interstitielle u. Cet essai
demande une attention particulière quant à la
préparation de la pointe et sa saturation ; c’est une
opération fondamentale qui garantirait par la suite la
fiabilité des résultats. Détail de pointe du CPTU
Plusieurs interprétations sont possibles à partir des

résultats du piézocône.
Les paramètres essentiels sont u, la dissipation de u, t50 et
Bq.
Les principaux avantages du CPTU par rapport au CPT
sont :
-possibilité de distinguer entre pénétration drainée,
partiellement drainée et non drainée,
-possibilité de corriger la résistance pour tenir compte de
la fraction reprise par la pression interstitielle u
-possibilité d'estimer les paramètres d'écoulement et de
consolidation
-possibilité d'estimer les conditions hydrauliques à
l'équilibre ;
-meilleure caractérisation du type et du profil de sol.
exemple de représentation des résultats d’un essai CPTU

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L’essai scissometrique en place (NF P 94-112) :

Les limitations de l'essai au scissomètre sont les
L'essai au scissomètre de chantier peut être considéré suivantes:
comme l'essai de référence pour l'étude de la stabilité des -des précautions doivent être prises pour ne pas
ouvrages sur sols mous. Il permet de mesurer la cohésion remanier le sol à essayer;
non drainée (apparente) des sols fins saturés de faible -la présence de pierres dans le voisinage du
résistance : tourbes, vases, argiles molles,… Un moulinet scissomètre influence les résultats. Il en est de même
cruciforme de hauteur H et de diamètre D est introduit par pour les limons et les sables, par couches ou par
fonçage dans le sol jusqu'au niveau où l'on veut exécuter lentilles;
la mesure. La rotation du moulinet, auquel on applique un -la rupture se fait suivant une direction verticale et ne
moment de torsion, cisaille le sol (à la profondeur de correspond pas nécessairement à une rupture oblique
l’essai) suivant une surface cylindrique circonscrite au dans un sol anisotrope;
moulinet. Le rapport des valeurs enregistrées permet de
tracer un diagramme représentant les moments de torsion,
mesurés par un couplemètre , en fonction de l'angle de
rotation θ du train de tiges.
t (kPa)
t max
tr
Rotation des tiges q (°)
résultats de l’essai scissométrique
Instrumentation des sols mous :

Essais de laboratoire :
La mesure et le suivi des déformations et des pressions dans un
-les limites d’Atterberg sol mou demande une instrumentation spécifique. On utilise
-la teneur en matières organiques principalement :
-la résistance au cisaillement -des mesures de pression interstitielle à différents niveaux dans
le sol de fondation. On utilise principalement les piézomètres
-les essais triaxiaux (hydrauliques, pneumatiques ou électriques).
-des mesures de tassement du sol à différentes profondeurs
dans le massif de l’argile molle. Plusieurs types de tassomètres
sont utilisés dont le tassomètre multipoint, le tassomètre
ponctuel et la sonde de tassement de profondeur.
-des mesures de déplacements horizontaux dans le massif de
l’argile molle. On utilise principalement l’inclinomètre.
Une compagne d’instrumentation peut être faite sur des
planches d’essais pour suivre les différentes sollicitations dans
le sol. Cette compagne regroupe en général tous les instruments
nécessaires.
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Différents tassomètres Inclinomètre

Exemple d’instrumentation d’un sol

Dallage
Dallage Dallage
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Dallage
Grands glissement de terrains

Accidents affectant des digues de barrage en terre provoquant la ruine

totale de ces ouvrages.
Instabilités de sols causant des dégâts vis –

à vis des constructions bâties à proximité Avant la ruine Après la ruine
Avant la ruine Après la ruine

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Pathologie des sols et des fondations
Séisme de Boumerdès
21/05/2003
M=6.8
Séisme d’El-Asnam
10/10/1980
M=7.3
Mehrez KHEMAKHEM 193
33

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Mehrez KHEMAKHEM 3 Mehrez KHEMAKHEM 4

Mehrez KHEMAKHEM 5 Mehrez KHEMAKHEM 6

Mehrez KHEMAKHEM 7 Mehrez KHEMAKHEM 8

PATHOLOGIE DES FONDATIONS

Mehrez KHEMAKHEM 9 Mehrez KHEMAKHEM 10

PRINCIPALES CAUSES DES DESORDRES

• reconnaissance insuffisante ou mal adaptée;

Mehrez KHEMAKHEM 11 Mehrez KHEMAKHEM 12

1 - reconnaissance insuffisante ou mal adaptée reconnaissance insuffisante ou mal adaptée

(confortement : injections + micropieux) ancienne

Mehrez KHEMAKHEM 13 Mehrez KHEMAKHEM 14

reconnaissance insuffisante ou mal adaptée reconnaissance insuffisante ou mal adaptée

Mehrez KHEMAKHEM 15 Mehrez KHEMAKHEM 16

reconnaissance insuffisante ou mal adaptée défaut de conception de l’ouvrage

mouvements du site non décelés

Etudes (stabilité, fondations, structures,..) insuffisantes ou incomplètes

Mehrez KHEMAKHEM 17 Mehrez KHEMAKHEM 18

défaut de conception de l’ouvrage

tassement Absence de réception du fond de

Sous estimation des efforts ou surestimation des résistances (sols,

Mehrez KHEMAKHEM 19 Mehrez KHEMAKHEM 20

Application d’efforts (ou de déformations) non

Modification de la structure (élargissement par exemple) Dégradation du béton de pieux

Mehrez KHEMAKHEM 21 Mehrez KHEMAKHEM 22

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Mehrez KHEMAKHEM 27 Mehrez KHEMAKHEM 28

Mehrez KHEMAKHEM 29 Mehrez KHEMAKHEM 30

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Mehrez KHEMAKHEM 35 Mehrez KHEMAKHEM 36

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pathologie sous une construction due à la succion

PATHOLOGIE DES FONDATIONS PROFONDES

Mehrez KHEMAKHEM 41 Mehrez KHEMAKHEM 42

PATHOLOGIE DES FONDATIONS PROFONDES PATHOLOGIE DES FONDATIONS PROFONDES

Mehrez KHEMAKHEM 43 Mehrez KHEMAKHEM 44

PATHOLOGIE DES FONDATIONS PROFONDES PATHOLOGIE DES FONDATIONS PROFONDES

Mehrez KHEMAKHEM 45 Mehrez KHEMAKHEM 46

PATHOLOGIE DES FONDATIONS PROFONDES

A côté des ces trois grandes familles, dues à l’ignorance ou

Mehrez KHEMAKHEM 47 Mehrez KHEMAKHEM 48

Mehrez KHEMAKHEM 49 Mehrez KHEMAKHEM 50

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Mehrez KHEMAKHEM 55 Mehrez KHEMAKHEM 56

Mehrez KHEMAKHEM 57 Mehrez KHEMAKHEM 58

Béton en fond de pieu coupé

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PATHOLOGIE DES FONDATIONS

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Mehrez KHEMAKHEM 63 Mehrez KHEMAKHEM 64

Mehrez KHEMAKHEM 65 Mehrez KHEMAKHEM 66

Conduite endommagée Lentille gonflante

pathologie affectant une conduite enterrée

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Mehrez KHEMAKHEM 69 Mehrez KHEMAKHEM 70

Mehrez KHEMAKHEM 71 Mehrez KHEMAKHEM 72

Pathologie des sols