Planif
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TPE DE PLANIFICATION i
LISTES DES FIGURES
TPE DE PLANIFICATION ii
LISTES DES TABLEAUX
Ces dernières années ont connu un développement rapide et considérable du marché des
radiocommunication mobiles avec le système de deuxième, troisième et quatrième génération.
Un nombre d’utilisateurs sans cesse croissant à rendu urgent la nécessité d’assurer une
couverture radio de bonne qualité. Lors du déploiement de tels réseaux, il a fallu mettre au point
des modèles performants, capables de prédire la zone de couverture radio des différents
émetteurs placés en des points stratégiques.
Ces modèles, dit, de propagation (OKUMURA, HATA,), sont basé essentiellement sur le
calcul de l’atténuation en espace libre auquel ont été ajouté de terme de correction qui
permettent de prendre en considération les caractéristiques de l’environnement à savoir : la
morphologie du terrain et son degré d’urbanisation.
C’est dans ce contexte que se place notre travail qui a pour objectif d’établir une étude
bibliographique des modèles de propagation utilisé dans la deuxième, troisième et quatrième
génération.
A cet effet notre travail sera organisé comme suit :
Dans une première partie nous allons présenter les technologies radio-mobiles, dans une
seconde partie, les liaison radio mobile, dans une troisième partie, les modèles de propagations
pour ingénierie radio mobile et enfin dans une dernière partie le tableau de synthèse qui présente
les générations des réseaux mobiles ainsi que leur modèle de propagation utilisés.
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I. TECHNOLOGIE RADIO MOBILE
Le GSM apparu dans les années 90, est une norme de la 2G, s’appuyant sur la transmission
numérique qui offre aux utilisateurs des appels téléphoniques (téléphonie vocale). Il s’agit d’un
système cellulaire fondé sur l’accès multiple répartition en temps [1]. Son débit maximum est
de 9,6kps et les deux bandes de fréquences utilisées en Europe sont :
- GSM 900 : UL 890-915MHz et DL 935-960MHz
- DSC 1800 : UL 1710-1785MHz et DL 1805-1880MHz
Son architecture est présentée comme suite :
Le réseau UMTS ou 3G est une évolution du standard GPRS, réseau mobile de troisième
génération capable d’offrir des bénéfices significatifs à l’utilisateur en termes de services à
valeur ajoutée, tels que l’accès Internet à haute vitesse, le téléchargement de fichiers (audio et
vidéo) ; utilisant le mode d’Accès multiple basé sur le W-CDMA, et fournissant des débits
atteignant 2MB/S [1].
La bande de fréquence du réseau UMTS est :
UMTS2100 : UL 1885-2025MHz et DL 2120-2200MHz.
Son architecture est présentée comme suite :
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Figure 2 : Architecture de la 3G [2]
La technologie LTE est l’évolution la plus récente des normes de téléphonie mobile. Elle
est caractérisée par un débit qui peut atteindre 1Gbps et vise à améliorer l’efficacité spectrale
et à augmenter la capacité de gestion du nombre de mobiles dans une même cellule [1].
Les bandes de fréquences prévues par la norme LTE sont : 900, 1800, 2100 et 2600 MHz
Son architecture est présentée comme suite :
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II. PROPAGATION RADIO MOBILE
II.1 PROPAGATION EN ESPACE LIBRE
Le modèle de prédiction de la propagation en espace libre est le premier modèle qui a été
Proposé, il est utilisé en supposant que le chemin entre l’émetteur et le récepteur est
Complètement dégagé. C’est le cas des communications par satellites [3]. La puissance reçue
après une distance d de l’émetteur est égale à :
Avec :
• λ : Longueur d’onde
• Pe : Puissance émise
• Ge : Gain de l’antenne d’émission
• Gr : Gain de l’antenne de réception
• L : Facteur de perte du système, il est indépendant de la propagation et toujours
Supérieur ou égal à 1. Il est dû aux pertes des filtres, des antennes etc….
• L=1 indique que le système ne possède aucune perte.
L’atténuation du parcours est définie comme une grandeur positive exprimée en dB qui traduit
la différence (dB) entre la puissance émise et la puissance reçue. En appliquant cette définition
dans le cas de la propagation en espace libre, l’atténuation de parcours est donnée par :
Il est à noter que le modèle de propagation en espace libre n’est utilisé que lorsque le
récepteur est suffisamment éloigné de l’émetteur, ou situé dans la région de Fraunhöfer. La
région de Fraunhöfer d’une antenne est définie comme la région au-delà d’une distance df qui
dépend de la dimension de l’aire équivalente de l’antenne et la longueur d’onde de la porteuse
[3]. Elle est donnée par :
En pratique la puissance reçue en un point situé à une distance d dans la région de Fraunhofer
se calcule par rapport à une distance de référence d0. La puissance P(d0) peut être calculée ou
dégagée à partir des mesures faites dans un environnement donné. Pour un point situé à une
distance d>d0>df l’équation de propagation en espace libre peut être reformulée selon
l’équation suivante :
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II.2 PROPAGATION PAR TRAJET MULTIPLES
Un modèle de propagation des ondes radio est un modèle mathématique, qui permet de
simuler le canal de propagation entre un émetteur et un récepteur. Le modèle mathématique est
ensuite mis en œuvre dans un algorithme, puis dans un programme informatique. Il permet de
prédire le niveau moyen du signal radio que l’on reçoit en n’importe quel point à partir d’un
certain nombre de paramètres (caractéristiques techniques, type d’environnement géographique
traversé le long de la liaison…). Il modélise donc les variations dues aux obstacles rencontrés
par les ondes le long du canal radio mobile (effet de masques) auxquelles il faudra rajouter
ensuite un algorithme pour tenir compte des variations rapides (fading) [5].
II.1 CATEGORIES DES MODELES DE PROPAGATION
L’on distingue plusieurs catégories de modèles de propagation ; mais l’on va s’attarder sur
deux catégories, à savoir : modèles Macro-cellule et modèles Micro-cellules.
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➢ Modèles Macro-cellules :
Dans les réseaux de télécommunications radio mobiles la cellule la plus grande est la macro
cellule. Le milieu géographique environnant est en général rural ou montagneux et l’antenne de
station de base est positionnée sur un point très élevé. La distance entre la station de base et le
mobile peut être supérieure à une dizaine de kilomètres. Les modèles Macro-cellules sont des
modèles généralement fondés sur l’analyse des obstacles qui s’y trouvent (colline, forêt, etc.).
Ils s’appuient généralement sur des données géographiques de type maillé de sol et de sursol.
Une mise au point par ajustement de variables est opérée à l’aide de mesures expérimentales du
fait de la pauvreté des informations géographiques fournies et de la simplicité des algorithmes
de calcul. Ces modèles sont essentiellement destinés aux installateurs de réseaux mobiles en
environnement rural. On distingue deux types de modèle :
• Les modèles ruraux : le modèle rural prend uniquement en compte la coupe de
terrain verticale entre l’émetteur et le récepteur pour déterminer les affaiblissements
et notamment ceux dus à la diffraction par les obstacles (sol et sursol).
• Le modèle montagneux : le modèle montagneux prend en compte, outre le trajet
direct, les trajets réfléchis sur le flanc les montagnes
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Tableau 1 : Modélisation mathématique du modèle de Okumura Hata [6]
Urbain
Lu = 69.55 + 26.16 log10(F) – 13.82 log10(hb) – a(hm) + [44.9 –
6.55log10(hb)].log10(d)
Avec
F désigne la fréquence en MHz (150 à 1500).
hb désigne la hauteur de la station de base en mètre (30 à 200).
hm désigne la hauteur du terminal mobile en mètre (1 à 10 ).
d désigne la distance en Km (1 à 20 ).
● Modèle de COST 231 Hata : est une extension du modèle OKUMURA Hata
mais à des fréquences supérieures. ce groupe COST 231 a proposé de modifier
ce modèle pour créer un autre opérant sur la bande 1500-2000 MHz dans les
zones urbaines, puis l’ajuster, en ajoutant des termes correctifs pour tous les
autres environnements (sous urbain, urbain dense et rural).Ce modèle est
utilisé pour calculer l'affaiblissement sur le trajet dans trois environnements
différents ; ainsi L’affaiblissement(L) selon ce modèle est donné par :
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Tableau 2 : Modélisation mathématique du modèle COST-231 Hata [6]
Urbain
Lu = 46.3 + 33.9 log10(f) − 13.82log10(hb) – a (hm) + [44.9 −6.55log (hb)]
log10(d)
Avec a(hm) = [1.1 log10(F) – 0.7].hm - [1.56 log10(F) – 0.8]
Avec
F désigne la fréquence en MHz (1500 à 2000).
hb désigne la hauteur de la station de base en mètre (30 à 200).
hm désigne la hauteur du terminal mobile en mètre (1 à 10 ).
d désigne la distance en Km (1 à 30 ).
● Modèle d’Erceig Greenstein : est un modèle développé pour les applications
sans fil large bande. Le groupe qui l’a développé, a remarqué que le modèle
d’Okumura-Hata n’est pas convenable pour les zones boisées et montagneuses,
c’est pour cette raison qu’ils ont créé un modèle valable pour trois différents types
de terrain, son L’affaiblissement(L) [7] selon ce modèle est donné par :
𝐿 = 20 𝑙𝑜𝑔10(4πd0F/c) +10ylog10(d/d0) + Xf + Xh
Avec :
d0 = 100 m, d distance en m.
y = a – b hb + c / h b .
Xf = 6 log10(FMHZ/2000)
Xh = -10.8 log10(hm/2), pour les types de terrains A et B.
Xh = -20 log10(hm/2), pour les types de terrains C.
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Tableau 3 : type de terrain suivant le modèle d’Erceig-Greenstein [7]
Puis à partir de cela, un certain nombre de corrections statistiques sont effectuées sur l’ensemble
des variables calculées par le modèle ce qui permet de l’ajuster par rapport aux situations réelles
rencontrées sur le terrain. Pour développer ce type de modèles, il faut donc disposer de données
assez précises sur l’environnement en présence (données géographiques numériques) et de
données expérimentales (campagnes de mesures sur le terrain) [8]. Ainsi on distingue :
● Le Modèle de LEE : st basé sur des mesures réalisées dans différents
environnements (espace libre, espace ouvert, périurbain, urbain) ainsi que sur le
calcul de la hauteur effective de l’antenne d’émission. L’affaiblissement total est
donné par la relation suivante :
PL = 10nlog10(d) – 20log10(hte)(eff) – P0 – 10log10 (hre) +29
Avec :
PL : affaiblissement total
d : longueur de la liaison en km.
N et P0 : paramètres déduits à partir de mesures faites sur terrain et dont la valeur est fonction
du milieu géographique.
hre : hauteur de l’antenne de la station mobile .
hte(eff) : hauteur effective de l’antenne d’Émission.
Environnements n P0
Espace libre 2 -45
Espace ouvert 4.35 -49
Suburbain 3.84 -61.7
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● Le modèle COST-CNET : est un modèle semi empirique en 2D qui a été
développé pour modéliser le signal radio pour les petites cellules d’un réseau
radio mobile. Il convient plus particulièrement à l’ingénierie du GSM à 900 MHz
et du DECT 156 à 1800 MHz, avec une émission de 5 à 15 mètres au-dessus des
toits.Il a été élaboré par FTR&D (anciennement CNET : Centre National d’Etude
des Télécommunications) dans le cadre du programme européen COST 231.Les
formules de calcul permettent alors de calculer l’affaiblissement total de la
liaison [8] :
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IV. TABLEAU COMPARATIVE DE MODÈLE DE PROPAGATION SUIVANT LES
TECHNOLOGIES DES RÉSEAUX MOBILES 2G,3G ET 4G
Ce tableau comparatif serra basé sur les bandes de fréquences des réseaux mobiles, la
distance mobile en mètres, les technologies des réseaux mobiles (2G,3G ET 4G), les modèles
de propagation selon leurs types ; ainsi on a :
Réseaux mobiles
Différents modèles 2G 3G 4G
de propagation
Modèle d'Okumura Oui Non Non (oui
Hata partiellement)
COST 231 Hata Oui Oui Oui partiellement
Modèle d’Erceig Non Non Oui
Greenstein
Modèle COST- Oui Non Non
CNET
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CONCLUSION
Parvenu au terme de notre TPE ; ou il était question d’une étude comparative des modèles
de propagation suivant les technologies des réseaux mobiles. Cette étude comparative est
marquée par un bref aperçu de technologie des réseaux mobiles (2G, 3G et 4G) au travers de
leur architecture ; par la présentation de la notion de propagation radio mobile en espace libre
et par trajet multiple ; les modèles de propagation y sont illustrés tout en donnant ses catégories
et ses différents types qu’elles regorgent ; et enfin de présenter un tableau comparatif des
modèles de propagation suivant les technologies des réseaux mobiles. Nous avons montré que
ces modèles de propagation ne sont que des formules mathématiques obtenues à partir des
statistiques sur un très grand nombre de mesures dans la réalité et dans différents
environnements.il en ressort que ses différents modèles de propagation sont aptes et ont une
particularité précise dans différentes technologies de réseaux mobile.
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REFERENCES BIBIOGRAPHIQUES
[1] Bouchentouf Hadjer et Boudghene Stambouli Riyad, « Etude des performances des réseaux
4G (LTE) », mémoire de master en télécommunication, département de génie électrique et
électronique, université Abou Bekr Belkaid, Tlemcen, Algérie, 2013.
[2] « https://www.digitalcorner-wavestone.com/2020/01/de-la-2g-a-la-4g/ ». Date de
consultation 19 novembre 2021.
[3] Modelés de propagation.pdf T.S. du Rapport, « Wireless Communication Principles and
Practice » Prentice Hall Edition, Edition 2002. Date de consultation le 18 novembre 2021.
[5] D. Imen, « Planification radio d’une solution de couverture indoor », Rapport de projet de
fin d’étude, Tunis, 2004/2005.
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