Les Travaux Dinventaire
Les Travaux Dinventaire
Les Travaux Dinventaire
INTRODUCTION
Les travaux d’inventaire (ou travaux de fin d’exercice) désignent l’ensemble des
opérations que les entreprises astreintes à la tenue d’une comptabilité conforme au SCF,
sont amenées à exécuter en vue de présenter les états financiers.
L’atteinte de cet objectif ultime est dominée par la recherche de l’image fidèle de la
situation financière et patrimoniale de l’entreprise, laquelle doit être arrêtée tout en
veillant au respect des principes comptables devant présider à la préparation des états
financiers (prééminence de la réalité sur la forme, séparation des exercices,
prudence,…).
Notons que les travaux d’inventaires constituent une obligation légale découlant de
plusieurs sources, à savoir :
- La loi 07-11 portant système comptable (et) financier, notamment en son article
14 ;
- Le décret exécutif 08-156 du 26 mai 2008 pris en application de la loi 07-11
susvisée ;
- L’arrêté du Ministère des finances du 26 juillet 2008 fixant les règles
d’évaluation et de comptabilisation, le contenu et la présentation des états
financiers ainsi que la nomenclature et le fonctionnement des comptes ;
- L’ordonnance 75-59 du 26 septembre 1975 modifiée et complétée portant code
de commerce, notamment en ses articles 10 et 716 ;
- Le code des impôts directs et taxes assimilées, notamment en son article 152.
Selon la loi fiscale, la déclaration annuelle doit être souscrite au plus tard le 30 avril de
l’année suivante, cependant, ce délai peut être prorogé de 3 mois en cas de force
majeure sur décision du Directeur Général des impôts (Article 351 CID).
L’INVENTAIRE EXTRA-COMPTABLE
1. L’inventaire extra-comptable :
1.1 Date de l’inventaire :
L’exercice comptable correspond à la période séparant deux inventaires.
L’exercice comptable coïncide le plus souvent avec l’année civile qui débute le 1er
janvier et prend fin le 31 décembre.
Néanmoins, l’article 30 de la loi 07-11 autorise les entreprises à clôturer leurs
comptes à une date autre que le 31 décembre dans la mesure où leurs activités
correspondent à des cycles d’exploitation incompatibles avec l’année civile
(Exemple : les exploitations agricoles).
Le même article précise que la durée de l’exercice comptable doit être justifiée
lorsque celle-ci est supérieure ou inférieure à 12 mois, notamment en cas de
création, de cessation ou de modification de la date de clôture.
- Les immobilisations ;
- Les stocks ;
- Les créances ;
3
- Les valeurs mobilières de placement ;
- La banque ;
- La caisse ;
- Les dettes.
Si le comptage de la plupart des postes ci-dessus est aisé, il n’en est pas de même pour
les stocks, poste considéré comme sensible notamment en raison du nombre de
références répertoriées.
Une fiche est établie lors de l’acquisition de toute immobilisation. Celle-ci doit
retracer :
Il s’agit des titres de participation qui permettent à l’entité d’exercer un contrôle dans
les sociétés émettrices.
Leur inventaire extracomptable diffère selon leur nature :
- Titres non matérialisés par un document écrit (parts sociales détenues dans
d’autres sociétés) : l’inventaire se fait par comparaison entre les
enregistrements comptables et les documents justifiant que la société est
détentrice de ces titres (statuts de la société émettrice, procès verbaux
relatifs aux assemblées constitutives, aux augmentations et réductions de
capital, les contrats de cession des titres, etc.)
Les stocks mis en dépôt ou en consignation ou qui sont en voie d’acheminement sont
comptabilisés au débit du compte 37 « stocks à l’extérieur ». Le compte 37 sera soldé
A la date de clôture, l’inventaire physique quantitatif est valorisé selon l’une des
méthodes autorisées par le SCF, à savoir :
1.2.5 La banque :
Le solde du compte « Banque » tenu par l’entreprise à la date d’inventaire est
comparé au solde du même compte tenu par la banque et communiqué à l’entreprise
suivant le relevé de compte.
Ces différences peuvent provenir :
Solde Solde
1.2.6 La caisse :
Le comptage du compte « Caisse » à l’inventaire est similaire à celui qui est opéré
chaque jour. Le caissier vérifie que le montant des espèces en caisse est bien égal
solde de ce compte.
Un bordereau des espèces en caisse est établi, indiquant les quantités et les
montants d’espèces par catégorie de pièces et de billets.
La différence entre le solde comptable et le solde physique peut provenir d’erreurs
de comptabilisation ou d’omissions en comptabilité, qu’il y a lieu de rechercher et de
corriger selon la nature de l’erreur ou de l’omission.
L’écart éventuel doit être régularisé sur la base d’un procès verbal entre le caissier
et l’agent chargé de l’inventaire physique de la caisse.
Cet écart est imputé selon le cas :
- soit au compte du caissier qui remboursera la somme manquante sur ses
deniers propres ;
- soit au compte pertes et de profits exceptionnels.
Les dettes :
L’inventaire physique des dettes présente les mêmes caractéristiques que l’inventaire
des créances. Le travail consiste à rapprocher le solde du compte fournisseurs figurant
sur la balance avec les comptes individuels en vue de s’assurer de l’exactitude des soldes
et que des factures fournisseurs n’ont pas été omises.
L’INVENTAIRE COMPTABLE :
2. L’inventaire comptable :
Dans ce qui suit, nous aborderons les écritures de clôture liées aux
7
amortissements, provisions et régularisation de tous les comptes de la
comptabilité financière.
8
• Immobilisations acquises par voie d’échange : il s’agit de la valeur de
l’actif reçu en cas de biens dissemblables et de la valeur de l’actif donné
en échange, en cas de biens similaires
Par valeur résiduelle, on entend le montant net qu’une entité s’attend à obtenir
pour un actif à la fin de sa durée d’utilité, après déduction des coûts de sortie
estimés.
Solution :
Base amortissable = Valeur brute – Valeur résiduelle nette
Valeur brute = 240.000.000 + 2.800.000 = 242.800.00
Valeur résiduelle nette des frais de sortie = 34.000.000 – 7.000.000 =
27.000.000.
L’amortissement d’un actif commence dès qu’il est prêt à être mis en service,
c’est-à-dire dès qu’il se trouve à l’endroit et dans l’état nécessaire pour pouvoir
l’exploiter de la manière prévue par la direction
Le § 121-4° de l’arrêté du 26/07/2008 stipule que Les composants d’un actif sont
traités comme des éléments séparés si l’une de ces 2 conditions est remplie :
Etant donné que les composants d’un actif sont enregistrés séparément dès
leur comptabilisation initiale, ils sont amortis séparément selon la même
logique.
Note : La constitution de provisions pour grosse réparation, en vigueur dans
l’ancien PCN n’est plus reconnue dans la mesure où les grosses réparations
sont appréhendées comme un composant à part entière de l’actif dès qu’elles
sont planifiées.
Exemple :
La SPA PEB a acquis, au 02/01/2011, une chaine de production d’une valeur de
100 000 KDA HT (TVA 17%) d’une durée d’utilité de 10 ans.
La valeur du moteur principal est de 30 000 KDA, sa durée d’utilité est de 4
ans.
La valeur des accessoires (bandes transporteuses…) est de 20 000 KDA, leur
durée d’utilité est de 5 ans.
La valeur à neuf du moteur principal en 2015 est de 40 000 KDA. La valeur à
neuf des accessoires en 2016 est de 30 000 KDA.
Passer les écritures comptables en 2011, 2015 et 2016.
Solution
Etant donné que la structure de la chaine de production, le moteur et les
accessoires ont des durées d’utilité différentes (10 ans, 5 ans, et 4 ans),
l’enregistrement initial devra faire apparaitre trois composants:
- La structure: 100 000 - 30 000 – 20 000 = 50 000 KDA,
- Le moteur principal: 30 000 KDA,
- Les accessoires: 20 000 KD.
100 100
Taux d’amortissement = ----------- % = ------ = 25%
D d’utilité 4
Tableau d’amortissement :
Base Taux Dotation aux
Exercice
amortissable d’amortissement amortissements
2013 6.000.000 50% 300.000
2014 6.000.000 30% 180.000
2015 6.000.000 20% 120.000
Exemple :
La société EPB a acquis un matériel le 02/01/2010 pour 1.000.000 DA HA. Sa
durée d’utilité est de 5 ans. La valeur résiduelle du matériel est négligeable
Note : contrairement au mode linéaire, l’amortissement dégressif se pratique sur
la valeur nette comptable.
b2. La méthode SOFTY : de l’anglais (sum of the years digits), cette méthode
consiste à appliquer à la base amortissable un taux décroissant N/D ; où N
représente le nombre d’années restant à courir et D la somme des numéros
d’ordre des années d’utilisation.
Tableau d’amortissement :
Exemple :
Une société a acquis le 02/01/2012 une machine à fabriquer des gobelets en papier
pour 5.000.000 DA HT. Sa durée d’utilité est estimée à 4 ans et sa valeur résiduelle
est jugée insignifiante.
Le responsable de la production estime que le volume global de gobelets que la
machine produira pendant sa durée d’utilité est de 50.000.000 réparti comme suit :
Toutefois, aucun amortissement n’est pratiqué au titre d’un exercice au cours duquel
la production est nulle et que l’amortissement est fondé sur le nombre d’unités
produites.
- Le mode d’amortissement ;
- La valeur résiduelle ;
- La durée d’utilité ;
- Dépenses ultérieures de nature à augmenter la valeur de l’immobilisation ;
- Les pertes de valeur éventuelles.
A cet effet, l’entité doit apprécier, à chaque date de clôture, si les immobilisations
ont pu perdre de la valeur (§ 112-5 de l’arrêté comptable).
Indices internes : 17
Modification importante dans le mode d’utilisation : restructuration du
marché de l’entreprise entrainant une utilisation moindre d’un certain
matériel ;
Facteur d’obsolescence qui n’a pas été pris en compte dans au niveau de
l’amortissement ;
Dégradation physique de toute nature : avaries, défauts graves et
récurrents dans le fonctionnement ;
Performance inférieure à celle initialement prévue.
Indices externes :
Baisse significative de la consommation du produit commercialisé ;
Diminution de la valeur de marché d’un actif notamment pour les biens
d’occasion ;
Augmentation des taux d’intérêt entrainant la basse de la valeur d’usage
de l’immobilisation.
18
Pas de dépréciation
Constituer perte de valeur
c. Constatation de la cession
- Cas d’une plus-value de cession :
Image fidèle
Comparabi- Intelligibi-
Pertinence Fiabilité
lité lité
Représenta- Prééminence
Exhaustivité Neutralité Prudence
tion fidèle Réalité/form.
2.2.2 Définition :
Le SCF distingue nettement les provisions pour risques et charges des provisions
pour dépréciation d’actifs courants et non courants (amortissements et pertes
de valeurs).
Selon le § 125-1 de l’arrêté comptable, « Une provision pour charges est un passif
dont l’échéance ou le montant est incertain. Elle est comptabilisée lorsque :
21
Aucune inscription ne doit être portée sur les états financiers en cas de non
satisfaction des deux premières conditions. Toutefois, si la dernière condition
est la seule à ne pas être satisfaite, nous sommes en présence d’un passif
éventuel (ou engagement hors bilan) qu’il convient d’inscrire dans l’annexe aux
états financiers, suivant l’arbre de décision ci après :
Début
NON
OUI
Exemple:
La société Lambda travaillant dans le secteur pétrolier, est source de pollution et
opère dans un pays ou il n’existe aucune législation de protection de
l’environnement. Toutefois, elle affiche très largement une politique de
préservation de l’environnement selon laquelle elle s’engage à nettoyer tout ce
N.B : Dans la version révisée de la norme IAS 37, la notion de provision est
remplacée par l’expression « passif non financier ». Dans cette version, le passif
non financier résulte d’obligations de remettre des liquidités aux tiers
contractants et d’obligations d’accomplir des tâches particulières. Un passif non
financier ne peut résulter d’intentions ou de décisions futures. Toutefois, nous
garderons le terme « provision » pour désigner tout passif non financier.
Exemple :
Une entreprise vend des biens avec une garantie assurant aux clients le coût des
réparations ou de défaut de fabrication apparent dans les 6 premiers mois
suivant l’achat.
Si des défauts mineurs étaient détectés dans tous les produits vendus, le coût
des réparations s’élèverait à 1.000.000 ;
Si des défauts majeurs étaient détectés dans tous les produits vendus, le coût
des réparations s’élèverait à 4.000.000 ;
L’expérience passée et les prévisions indiquent que pour l’année à venir, 75% des
biens vendus n’auront aucun défaut, 20 % présenteront des défauts mineurs et
5% des défauts majeurs.
Evaluer le montant de la provision pour garantie qu’il convient de constituer.
23
Solution :
La provision est égale à la valeur attendue du coût des réparations. Cette valeur
est obtenue en pondérant chaque possibilité de résultat par sa probabilité
associée ; soit :
(75% x 0) + (20% x 1.000.000) + (5% x 4.000.000) = 400.000.
Exemple :
Le groupe Lafarge spécialisé dans la fabrication de ciment estime sur la base de
la technologie existante que le coût de démantèlement d’un site est de
30.000.000 DA. Si l’on considère que le démantèlement aura lieu dans 20 ans et
que le taux de la valeur temps de l’argent est de 4%. La provision à constater
s’élève alors à :
30.000.000 x 1,04-20 = 30.000.000 x 0,4563869 = 13.691.607 DA.
Exemple :
La société Lambda a pris la décision dans son conseil d’administration du 20
décembre 2015 de lancer en 2016 une importante campagne de publicité. La
charge de publicité correspondante ne doit pas être provisionnée car :
- Son produit intéresse un exercice futur ;
- Elle n’a pas été engagée avant la fin de 2015.
Si une entité a un contrat déficitaire, l’obligation actuelle résultant de celui-ci doit être
comptabilisée et évaluée comme une provision.
Le pourcentage d’avancement est calculé à partir de critères financiers (en fonction des
travaux déjà engagés).
Solution :
La perte de 12.000 constatée sur 12.000 ne correspond qu’à une partie de la perte
globale attendue. Il faut donc comptabiliser une perte à terminaison de 30.000 – 12.000
= 18.000 pour laquelle on passera la provision.
25
681 DAP et perte de valeur - actif non courant 18.000
158 Autres provisions pour charges-passif non courant 18.000
Provision pour perte à terminaison au 31/12/14
158 Autres provisions pour charges-passif non courant 18.000
785 Reprise d’exploitation sur perte de valeur et 18.000
provisions
Reprise de la provision constituée au 31/12/2014
Sous le règne du PCN, les charges à répartir sur plusieurs exercices faisaient l’objet de
provisions au motif que les lourdes réparations sont d’une importance telle que leur
montant ne saurait être supporté par un seul exercice.
Cette démarche est désormais interdite par le SCF qui considère les dépenses de gros
entretiens comme un composant de l’immobilisation elle-même et sont amorties selon le
procédé étudié ci-dessus et appelé amortissement par composants.
- L’entité a créé une attente fondée chez les personnes concernées qu’elle
26
mettra en œuvre la restructuration soit en commençant à exécuter le plan, soit
en leur annonçant ses principales caractéristiques.
Une provision pour restructuration ne doit inclure que les dépenses liées à la
restructuration, c'est-à-dire les dépenses qui sont à la fois :
Exemple :
Suite à un litige avec un client, la société EPB a constitué au 31/12/2013, une provision
pour charges de 200.000 DA.
Un passif éventuel est une obligation résultant d’événements passés et dont l’existence
ne sera confirmée que par la survenance (ou non) d’un ou plusieurs événements futurs
incertains qui ne sont pas totalement sous contrôle de l’entité.
Le passif éventuel n’est pas comptabilisé dans les états financiers pour l’un des motifs
suivants :
Une entité ne doit pas comptabiliser un passif éventuel. Celui-ci donne lieu à une note
d’information dans l’annexe.
Selon le SCF, les entreprises sont libres de choisir la méthode de suivi de leurs
stocks : inventaire permanent ou intermittent. Ce choix relève d’une décision de
gestion des organes habilités.
A la clôture de l’exercice, les écarts sont traités selon leur nature, comme indiqué ci-
dessous.
38 Achats stockés X
401/5 Fournisseurs/Trésorerie X
a. Solde du compte 38 :
29
b. Constatation du solde final :
30 à 32 Stocks X
60X Achats consommés X
∆ justifiés
32 X 31 X
36 X 32 X
60X X 36 X
Stocks de
marchandises 30 X 657 X
∆ Non justifiés
31 X 30 X
32 X 31 X
36 X 32 X
758 X 36 X
30
33 X 72 X
∆ justifiés
34 X 33 X
35 X 34 X
72 X 35 X
production 34 X 33 X
35 X 34 X
758 X 35 X
Selon le SCF (§ 123-5 de l’arrêté comptable), les stocks sont valorisés au plus
faible de leur coût et de leur valeur nette de réalisation. Cette dernière valeur
correspond au prix de vente estimé dans le cours normal de l’activité diminué des
coûts nécessaires estimés à l’achèvement et pour réaliser la vente.
A cet effet, l’entité doit effectuer un test de dépréciation qui consiste à
comparer ces 2 valeurs.
Une perte de valeur devra être enregistrée dans le cas où la valeur nette de
réalisation s’avère inférieure à la valeur nette comptable.
La perte de valeur sur stocks est constatée par le débit du compte 685
« Dotation aux amortissements, provision et pertes de valeur actifs courant » en
contrepartie des comptes 39X créés par nature d’éléments en stocks.
31
Le compte perte de valeur 39X est réajusté à la fin de chaque exercice comme
suit :
685 Dotation aux amortissements, provision et pertes de valeur X
actifs courant
39X Perte de valeur sur stocks X
Augmentation de la perte de valeur
39X Perte de valeur sur stocks X
785X Reprise d’exploitation sur pertes de valeur et provisions – X
actif courant
Reprise de la perte de valeur
3X Stocks X
38 Achats stockés X
38 Achats stockés X
408 Fournisseurs, factures non parvenues X
Comme dans le cas précédent, le compte 38 n’est pas soldé, toutefois, dans ce cas, il
présente un solde débiteur. Pour remédier à cette situation, il convient de solder ce
compte par le compte 37 « stocks à l’extérieur ».
a. Réception de la facture :
38 Achats stockés X 32
401 Fournisseurs de stocks et services X
37 Stocks à l’extérieur X
38 Achats stockés X
3X Stocks X
37 Stocks à l’extérieur X
Les charges réglées au cours de l’année et qui s’étalent au-delà de l’exercice comptable
doivent être extournées, à la date de clôture à concurrence de la période ne concernant
pas l’exercice clos.
Exemple : Règlement du 01/10/2015 des loyers du siège pour une période de 12 mois.
Montant global = 480.000 DA.
Ecritures comptables :
Lorsqu’une charge est certaine mais que l’on ne dispose pas de la pièce comptable à la
date de clôture, il convient d’enregistrer cette charge et de la faire apparaître dans un
compte dit de « charge à payer » rattaché au compte créancier concerné.
Les dettes dont il s’agit sont potentielles et leur montant est suffisamment connu. Les
charges à payer se distinguent des provisions pour risques et charges par le caractère
certain est et irréversible des premières et le caractère incertain et réversible pour les
secondes.
Exemples :
64 Impôts et taxes X
442 Etat, Impôts et taxes recouvrables sur des tiers X
ou
447 Autres impôts, taxes et versements assimilés
Les comptes 619 et 629 peuvent être utilisés à la place du compte 609.
b. Intérêts à recevoir :
Les produits constatés au cours de l’année et qui concernent des exercices futurs sont
extournés à la date de clôture pour le montant qui concernent les périodes postérieures
à la date de clôture :
Les intérêts produits par les créances de l’entreprise envers les tiers, courus au titre
de l’exercice et non échus à la date de clôture sont comptabilisés comme suit :
36
3.2.10 Perte de valeur sur créances et emplois assimilés :
A la date de clôture, s’il existe un quelconque indice montrant qu’une créance ou
un emploi assimilé a pu perdre de la valeur, l’entité procédera à un test de
dépréciation qui consiste à comparer la juste valeur de ladite créance et sa
valeur comptable.
Lorsque la juste valeur de la créance diminuée des coûts nécessaires à son
recouvrement est inférieure à la valeur comptable, l’entité enregistre une perte
de valeur comme suit :
411 Clients X
756 Rentrées sur créances amorties X
44571 TVA collectée X
Il arrive également que le l’agent chargé de la caisse soit appelé à combler un éventuel
déficit sur ses deniers propres.
L’importance du compte « caisse » dicte que son suivi soit journalier à même de déceler
rapidement les écarts et d’éviter d’aboutir parfois à des soldes anormalement
créditeurs, qui peuvent avoir des conséquences fâcheuses sur la régularité de la
comptabilité.
Les conséquences présentes et futures des décalages temporels entre les valeurs
comptables des actifs et des passifs au bilan et leurs bases fiscales, donnent lieu à
l’enregistrement des impôts différés actifs au titre des impôts recouvrables dans le
futur ou d’impôts différés passifs au titre des impôts payables dans le futur.
Résultat comptable
+ Charges non déductibles (à réintégrer)
± Retraitements
- Produits non imposables (à déduire)
---------------------------------
Les réintégrations sont constituées par des charges au sens strictement comptable
mais non déductibles fiscalement (Exemples : Amendes et pénalités, dons non
déductibles, etc.)
Les déductions concernent des produits au sens strictement comptable mais non
imposable fiscalement (Exemples : produits boursiers, quote-part non imposable des
plus-values de cession d’immobilisations).
L’impôt IBS est calculé en appliquant au résultat fiscal le taux approprié en fonction de
la nature d’activité de la société. Les taux sont édictés à l’article 150 du code des
impôts directs comme suit :
23%, pour les activités de bâtiment, de travaux publics et d’hydraulique ainsi que
les activités touristiques et thermales à l’exclusion des agences de voyages;
Paiement de L’IBS :
40
Les sociétés soumises à L’IBS sont tenues de s’acquitter de 3 acomptes provisionnels
et d’un acompte de liquidation dont l’échéancier est fixé comme suit :
Comptabilisation :
b. Comptabilisation de L’IBS dû :
FIN