Exo-Corr-Complexe TSE
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« Ce n’est pas parce que les mathématiques sont difficiles qu’on n’ose pas les faire, c’est parce qu’on n’ose pas les faire que c’est difficile »
TSE – Nombres Complexes MATHS-PLUS
Initié par :
« Ce n’est pas parce que les mathématiques sont difficiles qu’on n’ose pas les faire, c’est parce qu’on n’ose pas les faire que c’est difficile »
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EXERCICE 1
L’objet de cet exercice est de renforcer l’aptitude des élèves aux démonstrations basiques en
mathématiques (𝑨 ⇒ 𝑩) 𝒒𝒖𝒊 𝒔𝒊𝒈𝒏𝒊𝒇𝒊𝒆 (𝑺𝒊 𝑨 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝑩) c’est-à-dire partir directement des
hypothèses 𝑨 données et arriver à la conclusion 𝑩 après l’utilisation une suite d’implications
logiques.
Pour chacune des propositions suivantes, indiquer si elles sont exactes ou fausses et
donner une preuve démontrée de la réponse choisie.
𝟏
Proposition 1 : Soit 𝒛 𝝐 ℂ∗ . Si le module de 𝐳 est égal à 1 alors 𝐳 𝟐 + 𝐳𝟐 est un réel.
̅̅̅̅̅̅̅𝟏 ̅̅̅̅̅̅
𝟏+𝒁
Proposition 2 : Pour tout complexe 𝑧 non nul, on a : (𝒛 + 𝒁) − ̅
𝒁
= 𝒛̅ − 𝟏
√𝟑−𝒊 𝟐√𝟐 𝜋
Proposition 8 : Le complexe 𝒎 = (𝟏 + 𝒊) a pour module et d’argument
𝟑 𝟑 12
« Ce n’est pas parce que les mathématiques sont difficiles qu’on n’ose pas les faire, c’est parce qu’on n’ose pas les faire que c’est difficile »
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Proposition 13 : Dans un repère orthonormé (O, 𝐮 ⃗ ) , soient les points 𝐀(𝟐 − 𝟓𝐢) et 𝐁(𝟕 − 𝟑𝐢). Le
⃗⃗⃗ , v
Proposition 14 : Soit (𝑬) l’ensemble des points 𝐌 d’affixe 𝐳 tels que |𝒛̅ + 𝐢| = |𝐳 + 𝟐𝐢|. (𝑬) est
une droite parallèle à l’axe réel.
Proposition 15 : Soit 𝐳 = 𝟑 + 𝐢√𝟑 . Pour tout 𝐧 ∈ ℕ∗, 𝐳 𝟑𝐧 est imaginaire pur.
𝛑
Proposition 16 : Soit 𝒛 𝝐 ℂ∗ Si 𝐀𝐫𝐠(𝐳) = 𝟐 alors |𝐢 + 𝐳| = 𝟏 + |𝐳|
Proposition 17 : Le point 𝑨’ d’affixe 𝟐 + 𝒊 est l’image de 𝑨 d’affixe 𝒊 par la symétrie centrale de
centre Ω (𝟏, 𝟎)
𝟐
Proposition 22 : 𝒛 − 𝒊 = 𝒐 si et seulement si 𝒛 = √𝒊 𝒐𝒖 𝒛 = −√𝒊
SOLUTION 1
Proposition 1 : Vraie
En effet : 𝒛 ∈ ℂ et |𝒛| = 𝟏
𝟏
|𝒛| = 𝟏 ⟺ |𝒛| = 𝒛𝒛̅ = 𝟏 ⟺ 𝒛̅ =
𝒛
𝟏
𝒛𝟐 + 𝒛² = 𝒛𝟐 + 𝒛̅𝟐 = 𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝟐𝒙 ∈ ℝ où 𝒙 = 𝑨𝒓𝒈(𝒛) ce qu’il fallait démontrer (cqfd)
Proposition 2 : Vraie
̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝟏 𝟏+𝒛̅ 𝟏 𝟏
En effet : (𝒛 + 𝒛) − 𝒛̅ = 𝒛̅ + 𝒛̅ − 𝒛̅ − 𝟏 = 𝒛̅ − 𝟏 ce qu’il fallait démontrer (cqfd)
Proposition 3 : Fausse
𝝅
En effet : 𝒏 = √𝟐 + 𝒊√𝟔 = 𝟐√𝟐𝒆𝒊𝟑
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𝝅 𝟐𝟓 𝟐𝟓 𝟐𝟓𝝅 𝝅
𝟐𝟓𝝅 𝝅
𝒏𝟐𝟓 = (𝟐√𝟐𝒆𝒊𝟑 ) = (𝟐√𝟐) 𝒆𝒊 𝟑 = 𝟐𝟑𝟕 √𝟐𝒆𝒊𝟑 car la mesure principale de 𝟑
est 𝟑
𝟐𝟓𝝅 𝟐𝟒𝝅 + 𝝅 𝝅 𝝅
= = 𝟖𝝅 + =
𝟑 𝟑 𝟑 𝟑
𝝅
Alors 𝒏𝟐𝟓 = 𝟐𝟑𝟕 √𝟐𝒆𝒊𝟑 = 𝟐𝟑𝟔 𝒏 ≠ 𝒏 cqfd
Proposition 4 : Fausse
𝟑𝝅 𝟏
𝟑𝝅 𝟑𝝅 𝟏 𝐜𝐨𝐬 𝟖
=𝟐
En effet : 𝐜𝐨𝐬 𝟖 + 𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝟖 = 𝟐
− 𝒊⟺ { 𝟑𝝅 absurde cqfd
𝐬𝐢𝐧 𝟖 = −𝟏
Proposition 5 : Vraie
𝒛𝟐 +𝒛̅𝟐 𝒛𝟓 −𝒛̅𝟓 𝒛−𝒛̅
En effet : 𝟒 𝐜𝐨𝐬 𝟐𝒙 𝐬𝐢𝐧 𝟓𝒙 𝐬𝐢𝐧 𝒙 = 𝟒 ( )( ) ( 𝟐𝒊 ) =
𝟐 𝟐𝒊
𝟏
= − [𝒛𝟖 + 𝒛̅𝟖 − (𝒛𝟔 + 𝒛̅𝟔 ) + (𝒛𝟒 + 𝒛̅𝟒 ) − (𝒛𝟐 + 𝒛̅𝟐 )] = − 𝐜𝐨𝐬 𝟖𝒙 + 𝐜𝐨𝐬 𝟔𝒙 − 𝐜𝐨𝐬 𝟒𝒙 + 𝐜𝐨𝐬 𝟐𝒙 cqfd
𝟐
Proposition 6 : Fausse
En effet : ∀𝒛 ∈ ℂ tel que |𝒛̅ + 𝟐𝒊| = √𝟐
J’attire l’attention sur le symbole ∀ "quelque soit" cela veut dire qu’à chaque fois que |𝒛̅ + 𝟐𝒊| =
√𝟐 donc c’est que 𝒛 = √𝟐 + 𝟐𝒊
̅̅̅̅̅̅̅̅
or |𝒛̅ + 𝟐𝒊| = √𝟐 ⟺ |𝒛
̅ + 𝟐𝒊| = √𝟐 ⟺ |𝒛 − 𝟐𝒊| = √𝟐 ⟺ 𝑨𝑴 = √𝟐 où 𝑴(𝒛) et 𝑨(𝟐𝒊)
Pour dire que 𝑴 est situé sur le cercle de centre 𝑨 et de rayon 𝒓 = √𝟐 donc 𝑴 ne peut être unique.
Dire que 𝒛 = √𝟐 + 𝟐𝒊 revient à dire que 𝑴(𝒛) est unique ce qui est absurde cqfd
Autre méthode :
D’après le cours |𝒛| = |−𝒛| = |𝒛̅| = |−𝒛̅| alors |𝒛̅ + 𝟐𝒊| = |−𝒛̅ − 𝟐𝒊| = |𝒛 − 𝟐𝒊| = |−𝒛 + 𝟐𝒊| = √𝟐 donc
𝒛 ne peut être unique il suffit de prendre −𝒛̅ = −√𝟐 + 𝟐𝒊 cqfd
Proposition 7 : Vraie
𝝅
𝝅 𝝅
En effet : 𝟏 + 𝒆𝒊𝟑 = 𝟏 + 𝐜𝐨𝐬 𝟑 + 𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝟑
𝝅 𝝅 𝝅 𝝅 𝝅
Mais 𝟏 + 𝐜𝐨𝐬 𝟑 = 𝟐 𝐜𝐨𝐬² 𝟔 et 𝐬𝐢𝐧 𝟑 = 𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝟔 𝐬𝐢𝐧 𝟔
𝝅
𝝅 𝝅 𝝅 𝝅 𝝅 𝝅
alors 𝟏 + 𝒆𝒊𝟑 = 𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝟔 + 𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝟔 𝐬𝐢𝐧 𝟔 = 𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝟔 (𝐜𝐨𝐬 𝟔 + 𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝟔 )
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𝝅
√𝟑 𝟏 𝟑 𝒊√𝟑
= √𝟑𝒆𝒊𝟔 = √𝟑 ( 𝟐 + 𝟐 𝒊) = 𝟐 + 𝟐
cqfd
𝝅 𝝅
𝟑 𝒊√𝟑
NB : 𝟏 + 𝒆𝒊𝟑 = √𝟑𝒆𝒊𝟔 = 𝟐 + 𝟐
Proposition 8 : Vraie
√𝟑−𝒊
En effet : 𝒎 = (𝟏 + 𝒊)
𝟑
𝟏 𝟐√𝟐
|𝒎| = |√𝟑 − 𝒊||𝟏 + 𝒊| =
𝟑 𝟑
√𝟑−𝒊
𝑨𝒓𝒈 (𝒎) = 𝑨𝒓𝒈 ( )+ 𝑨𝒓𝒈(𝟏 + 𝒊)
𝟑
𝝅 𝝅 𝝅
= − 𝟔 + 𝟒 = 𝟏𝟐 cqfd
Proposition 9 : Vraie
En effet : Posons 𝒛𝟑 = 𝟖𝒊
𝝅
Soit 𝒛 = 𝝆𝒆𝒊𝜽 ; 𝝆 > 𝟎 𝒆𝒕 𝜽 ∈ ℝ∗ on a 𝟖𝒊 = 𝟖𝒆𝒊𝟐
𝟑
𝟑 𝟑 𝟑𝒊𝜽 𝒊
𝝅 𝝆𝟑 = 𝟖 𝝆 = √𝟖 = 𝟐
𝒛 = 𝟖𝒊 ⟺ 𝝆 𝒆 = 𝟖𝒆 𝟐 ⟺{ 𝝅 ⟹{ 𝝅 𝟐𝒌𝝅 𝝅+𝟒𝒌𝝅
𝟑𝜽 = 𝟐 + 𝟐𝒌𝝅 (𝒌 ∈ {𝟎; 𝟏; 𝟐}) 𝜽= + = 𝟔 𝟑 𝟔
𝝅+𝟒𝒌𝝅
𝒊( )
𝒁𝒌 = 𝝆𝒆𝒊𝜽 = 𝟐𝒆 𝟔 𝒌 ∈ {𝟎; 𝟏; 𝟐}
𝝅
Pour 𝒌 = 𝟎 : 𝒁𝟎 = 𝟐𝒆𝒊𝟔 = √𝟑 + 𝒊
𝟓𝝅
Pour 𝒌 = 𝟏 : 𝒁𝟏 = 𝟐𝒆𝒊 𝟔 = −√𝟑 + 𝒊
𝟗𝝅 𝟑𝝅
Pour 𝒌 = 𝟐 : 𝒁𝟏 = 𝟐𝒆𝒊 𝟔 = 𝟐𝒆𝒊 𝟐 = −𝟐𝒊
𝑺 = {−𝟐𝒊; −√𝟑 + 𝒊; −√𝟑 + 𝒊} cqfd
Autre méthode :
𝒁𝟑 𝒁 𝟑
𝒁𝟑 = 𝟖𝒊 ⟺ 𝒁𝟑 = (−𝟐𝒊)𝟑 ⟺ = 𝟏 ⟺ ( ) =𝟏
(−𝟐𝒊)𝟑 −𝟐𝒊
𝒁 𝒁 𝟏 𝒊√𝟑
est une racine cubique de l’unité c’est-à-dire ∈ {𝟏, 𝒋, 𝒋̅} où 𝒋 = − +
−𝟐𝒊 −𝟐𝒊 𝟐 𝟐
Donc on obtient :
𝒁
−𝟐𝒊
= 𝟏 ⟹ 𝒁 = −𝟐𝒊
𝒁 𝟏 𝒊√𝟑
−𝟐𝒊
=𝟐+ 𝟐
⟹ 𝒁 = √𝟑 + 𝒊
𝒁 𝟏 𝒊√𝟑
−𝟐𝒊
= −𝟐 − 𝟐
⟹ 𝒁 = −√𝟑 + 𝒊
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Proposition 10 : Fausse
En effet : soit 𝒛 = −𝟐√𝟑 − 𝟐𝒊
𝟓𝝅 𝟓𝝅
𝒛 = −𝟐√𝟑 − 𝟐𝒊 = 𝟒 (𝐜𝐨𝐬 − 𝒊 𝐬𝐢𝐧 )
𝟔 𝟔
−𝒛𝟔 − 𝒛̅𝟔 = −(𝒛𝟔 + 𝒛̅𝟔 ) = −𝟒𝟔 (𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝟓𝝅) car (𝒛𝒏 + 𝒛̅𝒏 = 𝟐|𝒛|𝒏 𝐜𝐨𝐬 𝒏𝜽 𝐨ù 𝜽 = 𝑨𝒓𝒈(𝒛) , 𝒏 ∈ ℕ)
Mieux encore 𝒛𝟔 = 𝟒𝟔 (𝐜𝐨𝐬 𝟓𝝅 + 𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝟓𝝅)
𝒛̅𝟔 = 𝟒𝟔 (𝐜𝐨𝐬 𝟓𝝅 − 𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝟓𝝅)
Alors 𝒛𝟔 + 𝒛̅𝟔 = 𝟒𝟔 (𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝟓𝝅) ⟺ −(𝒛𝟔 + 𝒛̅𝟔 ) = −𝟐𝟏𝟐 (−𝟐) = 𝟐𝟏𝟑 cqfd
Proposition 11 : Fausse
|𝒘| = −𝟏 est absurde car le module d’un complexe est absolument positif. Cqfd
Proposition 12 : Fausse
𝝅 𝝅
𝑨𝒓𝒈(𝒛) = 𝑨𝒓𝒈( 𝟏 + √𝟕) + 𝑨𝒓𝒈(𝟏 + 𝒊) = 𝟎 + 𝟒 = 𝟒
cqfd
Proposition 13 : Fausse
𝒛𝑨 −𝒛𝒐 𝒛𝑨 𝟐−𝟓𝒊 𝟏 𝟏
= = = + 𝒊 ≠ 𝒊 ≠ −𝒊 cqfd
𝒛𝑩 −𝒛𝟎 𝒛𝑩 𝟕−𝟑𝒊 𝟐 𝟐
Proposition 14 : Vraie
L’ensemble des points 𝑀(𝑧) vérifiant cette relation est la médiatrice du segment [𝑨𝑩] avec 𝒛𝑨 = 𝒊 et
𝟏
𝒛𝑩 = −𝟐𝒊 mieux encore c’est la droite (𝑫): 𝒚 = − 𝟐 donc parallèle à l’axe réel. Cqfd
Proposition 15 : Fausse
« Ce n’est pas parce que les mathématiques sont difficiles qu’on n’ose pas les faire, c’est parce qu’on n’ose pas les faire que c’est difficile »
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𝝅
√𝟑 𝟏
En effet : 𝒛 = 𝟑 + 𝒊√𝟑 = 𝟐√𝟑 ( 𝟐 + 𝟐 𝒊) = 𝟐√𝟑𝒆𝒊𝟔
𝝅 𝟑𝒏 𝟑𝒏
∀𝒏 ∈ ℕ∗ , 𝒛𝟑𝒏 = (𝟐√𝟑𝒆𝒊 𝟔 ) = (𝟐√𝟑) (𝒊)𝒏
𝒓é𝒆𝒍 𝒔𝒊 𝒏 𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒂𝒊𝒓𝒆
Mais 𝒊𝒏 est : {
𝒊𝒎𝒂𝒈𝒊𝒏𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒑𝒖𝒓 𝒔𝒊 𝒏 𝒆𝒔𝒕 𝒊𝒎𝒑𝒂𝒊𝒓𝒆
Pour dire que 𝒛𝟑𝒏 est tantôt réel tantôt imaginaire pur. Cqfd
Proposition 16 : Vraie
𝝅
En effet : 𝒛 ∈ ℂ∗ supposons que 𝑨𝒓𝒈(𝒛) = 𝟐 .
𝝅
𝑨𝒓𝒈(𝒛) = 𝟐
alors z est imaginaire pur soit 𝒛 = 𝒊𝒃 , 𝒃 > 𝟎
cqfd
Proposition 20 : Vraie
« Ce n’est pas parce que les mathématiques sont difficiles qu’on n’ose pas les faire, c’est parce qu’on n’ose pas les faire que c’est difficile »
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̅̅̅̅̅̅̅
𝒛−𝒊 ̅̅̅̅̅̅
𝟏−𝒛 𝒛̅+𝒊 𝟏−𝒛̅
En effet : ( ) + + ̅̅̅̅̅̅̅
𝒊−𝟏= + −𝒊 − 𝟏 = −𝒊 cqfd
𝟏−𝒊 𝟏+𝒊 𝟏+𝒊 𝟏+𝒊
Proposition 21 : Vraie
𝜽 𝟏+√𝟓 𝒊√𝟓−𝟏
En effet : 𝑨 = 𝟐𝒆𝒊𝟐 ; 𝑩 = −
𝟐 𝟐
Proposition 22 : Fausse
En effet : 𝒛 = √𝒊 ou 𝒛 = −√𝒊 n’a aucun sens car 𝒊 n’est pas réel positif
Mais 𝒛𝟐 − 𝒊 = 𝟎 ⟺ 𝒛𝟐 = 𝒊
Posons 𝒛 = 𝒙 + 𝒊𝒚 ; (𝒙, 𝒚) ∈ ℝ²
𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 = |𝒊| = 𝟏 (𝟏)
D’après le cours on a 𝟐 𝟐
{ 𝒙 − 𝒚 = 𝑹𝒆(𝒊) = 𝟎 (𝟐)
𝟐𝒙𝒚 = 𝑰𝒎(𝒊) = 𝟏 (𝟑)
√𝟐 √𝟐
(𝟏) + (𝟐) ⟺ 𝟐𝒙𝟐 = 𝟏 ⟺ 𝒙 = où 𝒙 = −
𝟐 𝟐
√𝟐 √𝟐 √𝟐 𝒊√𝟐
Pour 𝒙 = 𝟐
dans (𝟑): 𝒚 = 𝟐
d’où 𝒛 = 𝟐
+ 𝟐
√2 √𝟐 √𝟐 𝒊√𝟐
Pour 𝑥 = − 2
dans(𝟑): 𝒚 = − 𝟐
d’où 𝒛 = − 𝟐
− 𝟐
√𝟐 𝒊√𝟐 √𝟐 𝒊√𝟐
On obtient 𝒛 = 𝟐
+ 𝟐 ou 𝒛 = − 𝟐
− 𝟐 et non 𝒛 = √𝒊 ou 𝒛 = −√𝒊 qui est absurde
EXERCICE 2
I- 1- Calculer (𝟏 + 𝒊)𝟔 (on se souviendra que 𝒊𝟐 = −𝟏)
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SOLUTION 2
𝟑
I) 1) (𝟏 + 𝒊)𝟔 = [(𝟏 + 𝒊)𝟐 ] = (𝟐𝒊)𝟑 = −𝟖𝒊
2) (𝑬): 𝒛𝟐 = −𝟖𝒊 ⟺ 𝒛𝟐 = (𝟏 + 𝒊)𝟔
𝒛𝟐 𝒛 𝟐 𝒛 𝟐
𝟑
𝒛𝟐 = [(𝟏 + 𝒊)𝟐 ] ⟺
[(𝟏+𝒊)𝟐 ]𝟑
= 𝟏 ⟺ [ (𝟏+𝒊)𝟑
] = 𝟏 ⟺ [ ] =𝟏⟺
𝟐𝒊−𝟐
𝒛 𝒛
∈ {−𝟏; 𝟏} c’est – à – dire est la racine carrée de l’unité
𝟐𝒊−𝟐 𝟐𝒊−𝟐
𝒛
∈ {−𝟏; 𝟏} ⟺ 𝒛 ∈ {𝟐 − 𝟐𝒊 ; 𝟐𝒊 − 𝟐}
𝟐𝒊−𝟐
𝟑 𝒛 𝟑 𝒛
(𝑬′): 𝒛𝟑 = −𝟖𝒊 ⟺ 𝒛𝟑 = [(𝟏 + 𝒊)𝟐 ] ⟺ ( ) = 𝟏 ⟺ ∈ {𝟏, 𝒋, 𝒋̅} ⟺ 𝒛 ∈ {𝟐𝒊; −𝒊 − √𝟑; −𝒊 + √𝟑}
𝟐𝒊 𝟐𝒊
−𝒊 −𝒊 𝟎 𝟎 −𝟖𝒊
𝟏 𝟎 𝟎 𝟖 𝟎
𝑷(𝒛) = (𝒛 + 𝒊)(𝒛𝟑 + 𝟖)
𝑷(𝒛) = 𝟎 ⟺ (𝒛 + 𝒊)(𝒛𝟑 + 𝟖) = 𝟎 ⟺ 𝒛 = −𝒊 où 𝒛𝟑 = −𝟖
𝒛 𝟑 𝒛
𝒛𝟑 = −𝟖 = (−𝟐)𝟑 ⟺ (−𝟐) = 𝟏 ⟺ −𝟐 ∈ {𝟏, 𝒋, 𝒋̅} ⟺ 𝒛 ∈ {−𝟐; 𝟏 − 𝒊√𝟑; 𝟏 + 𝒊√𝟑; −𝒊}
𝝅 𝝅 𝝅
3) 𝒛𝟏 = −𝟐 = 𝟐𝒆𝒊𝝅 ; 𝒛𝟐 = 𝟏 − 𝒊√𝟑 = 𝟐𝒆−𝒊𝟑 ; 𝒛𝟑 = 𝟏 + 𝒊√𝟑 = 𝟐𝒆𝒊𝟑 et 𝒛𝟎 = −𝒊 = 𝒆−𝒊𝟐 .
« Ce n’est pas parce que les mathématiques sont difficiles qu’on n’ose pas les faire, c’est parce qu’on n’ose pas les faire que c’est difficile »
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EXERCICE 3
𝝅 √𝟔+√𝟐 𝝅 √𝟔−√𝟐
A- On donne 𝒄𝒐𝒔 = et 𝒔𝒊𝒏 =
𝟏𝟐 𝟒 𝟏𝟐 𝟒
SOLUTION 3
𝝅 √𝟔 + √𝟐 𝝅 √𝟔 − √𝟐
A) On donne 𝐜𝐨𝐬 𝟏𝟐 = 𝟒
et 𝐬𝐢𝐧 𝟏𝟐 = 𝟒
𝒛 = 𝟏 + (𝟐 − √𝟑)𝒊
(𝒛−𝟏)𝟒 +𝟐
B) (𝑬): = −𝟏
𝟐
1) 𝒛𝟒 = 𝟏 ⟺ 𝒛 ∈ {𝟏; −𝟏; 𝒊; −𝒊}
(𝟏 + 𝒊)𝟒 = (𝟐𝒊)𝟐 = −𝟒
(𝒛−𝟏)𝟒 −𝟐
2) (𝑬): 𝟐
= −𝟏 ⟺ (𝒛 − 𝟏)𝟒 = −𝟒 = (𝟏 + 𝒊)𝟒
𝒛−𝟏 𝟒 𝒛−𝟏
⟺ ( 𝟏+𝒊 ) = 𝟏 ⟺ 𝟏+𝒊
∈ {−𝟏; 𝟏; 𝒊; −𝒊} ⟺ 𝒛 ∈ {−𝒊; 𝟐 + 𝒊; 𝒊; 𝟐 − 𝒊}
C) (𝑭) ∶ 𝒛𝟒 − (𝟏 + 𝟐𝒊)𝒛𝟐 + 𝟐𝒊 = 𝟎
Posons 𝒖 = 𝒛𝟐 ; 𝒖 ∈ ℂ
𝒖𝟐 − (𝟏 + 𝟐𝒊)𝒖 + 𝟐𝒊 = 𝟎 on a : 𝒂 + 𝒃 + 𝒄 = 𝟎 donc 𝒖 = 𝟏 où 𝒖 = 𝟐𝒊
« Ce n’est pas parce que les mathématiques sont difficiles qu’on n’ose pas les faire, c’est parce qu’on n’ose pas les faire que c’est difficile »
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Pour 𝒖 = 𝟏 alors 𝒛𝟐 = 𝟏 ⟺ 𝒛 = 𝟏 où 𝒛 = −𝟏
Pour 𝒖 = 𝟐𝒊 alors 𝒛𝟐 = (𝟏 + 𝒊)𝟐 ⟺ 𝒛 = 𝟏 + 𝒊 où 𝒛 = −𝟏 − 𝒊
𝒔 = {−𝟏; 𝟏; 𝟏 + 𝒊; −𝟏 − 𝒊}
(𝟑 + 𝒊)𝒛 + 𝟐𝒊𝒛′ = 𝟓 + 𝒊 (𝟏)
D) {
(𝟏 + 𝒊)𝒛 + 𝟒𝒊𝒛′ = −𝟑 + 𝒊 (𝟐)
(𝟕 + 𝟑𝒊)𝒛 = 𝟕 + 𝟑𝒊 ⟹ 𝒛 = 𝟏
Dans (𝟏) : 𝟑 + 𝒊 − 𝟐𝒊𝒛′ = 𝟓 + 𝒊 ⟹ 𝒛 = 𝒊
𝒔 = {(𝟏; 𝒊)}
EXERCICE 4
−𝟏 √𝟑
Dans le cours, on a estimé que le complexe 𝐣 = 𝟐
+𝐢 𝟐
SOLUTION 4
𝟏 √𝟑
𝒋 = −𝟐 + 𝒊 𝟐
𝟐𝝅
𝟏 √𝟑
1) a) 𝒋 = − + 𝒊 = 𝒆𝒊 𝟑
𝟐 𝟐
𝟐𝝅 𝟑
b) 𝒋𝟑 = (𝒆𝒊 𝟑 ) = 𝒆𝒊𝟐𝝅 = 𝟏
𝟏−𝒋𝟑
c) 𝟏 + 𝒋 + 𝒋𝟐 = 𝟏−𝒋
=𝟎
𝟐𝝅
𝟏 √𝟑
d) 𝟏 + 𝒋 + 𝒋𝟐 = 𝟎 ⇔ 𝟏 + 𝒋 = −𝒋𝟐 ⇔ 𝟏 − 𝟐 + 𝒊 𝟐
= −𝒋𝟐 ⟺ −𝒋𝟐 = 𝒆𝒊 𝟑 cqfd
𝝅
𝒎−𝒏
2) a) 𝑴(𝒏) ; 𝑵(𝒏) et 𝑷(𝒑) (le triangle MNP est équilatéral de sens directe) ⇔ 𝒑−𝒏
= 𝒆𝒊 𝟑 ⇔ 𝒎 −
𝝅
𝒎−𝒏
Réciproquement 𝒎 − 𝒏 = −𝒋𝟐 (𝒑 − 𝒏) ⇔ 𝒑−𝒏
= 𝒆𝒊𝟑 alors le triangle MNP est équilatéral de
sens direct
b) On a :
𝒎 − 𝒏 = −𝒋𝟐 (𝒑 − 𝒏) ⇔ 𝒎 − 𝒏 = (𝟏 + 𝒋)(𝒑 − 𝒏) ⇔ 𝒎 + 𝒑𝒋𝟐 + 𝒋𝒏 = 𝟎 cqfd
EXERCICE 5
NB : Les parties A et B sont indépendantes
Placer sur une figure 𝑨 𝒆𝒕 𝜴, puis 𝑩 image du point 𝑨 par 𝒓, 𝑪 image du point 𝑩 par 𝒓 et 𝑫 image
du point 𝑨 par 𝒉.
Le tableau suivant contient deux affirmations. Le candidat se prononcera sur la bonne réponse en la
recopiant sur sa copie après un calcul détaillé.
𝒃−𝒅 √𝟑 √𝟑 √𝟑
= 𝒊 − 𝒊 𝒊
𝒂−𝒅 𝟐 𝟐 𝟑
1- Trouver deux nombres réels 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 tels pour tout nombre complexe 𝒛, on ait :
SOLUTION 5
Partie A : 𝑨(𝒂 = −𝟏 + √𝟑 + 𝒊) 𝛀(𝝎 = −𝟏 + 𝟐𝒊)
𝝅
𝝅 𝝅
1) 𝒂 − 𝝎 = √𝟑 − 𝒊 ⇔ 𝒂 − 𝝎 = 𝟐 (𝐜𝐨𝐬 𝟔 − 𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝟔 ) = 𝟐𝒆−𝒊𝟔
𝟏 𝟐𝝅
2) Soit 𝑴′ (𝒛′ ) image de 𝑴(𝒛) par 𝒉 (𝛀, − 𝟐) et 𝒓 (𝛀, 𝟑
)
𝟐𝝅 𝟐𝝅 𝟏 √𝟑 𝟐√𝟑−𝟑+𝒊(𝟔+√𝟑)
𝒓(𝑴) = 𝑴′ ⇔ 𝒛′ = 𝒆𝒊 𝟑 𝒛 + 𝝎 (𝟏 − 𝒆𝒊 𝟑 ) ⇔ 𝒛′ = (− + 𝒊 )𝒛 +
𝟐 𝟐 𝟐
𝟏 𝟏 𝟏 𝟑
𝒉(𝑴) = 𝑴′ ⇔ 𝒛′ = − 𝟐 𝒛 + 𝝎 (𝟏 + 𝟐) ⇔ 𝒛′ = − 𝟐 𝒛 + 𝟐 (−𝟏 + 𝟐𝒊)
𝟏 𝟑 𝟏 𝟑 −𝟐 − √𝟑 𝟓
𝒛𝑫 = − 𝒛𝑨 + (−𝟏 + 𝟐𝒊) = − 𝒂 + (−𝟏 + 𝟐𝒊) = + 𝒊
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
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𝒃−𝒅 √𝟑
3) 𝑩(𝒃) 𝑪(𝒄) et 𝑫(𝒅) =𝒊
𝒂−𝒅 𝟑
𝟏 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝟏 𝑨𝛀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ alors 𝑴𝑴′
Soit 𝑴′ (𝒛′ ) image de 𝑴(𝒛) par la translation de vecteur 𝑨𝛀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝟐 𝟐
𝟏
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑨𝛀
𝒕(𝑴) = 𝑴′ ⇔ 𝑴𝑴′ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⇔ 𝒛′ − 𝒛 = 𝒛𝟏 𝒐𝒖 𝒆𝒏𝒄𝒐𝒓𝒆 𝒛′ = 𝒛 + 𝒛𝟏⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝟐 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑨𝛀 𝑨𝛀
𝟐 𝟐
𝝎−𝒂 −𝟏+𝟐𝒊+𝟏−√𝟑−𝒊 √𝟑 𝟏
Mais 𝒛𝟏⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = = =− + 𝒊
𝑨𝛀 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝟐
√𝟑 𝟏 √𝟑 𝟏
Alors 𝒕(𝑴) = 𝑴′ ⇔ 𝒛′ − 𝒛 = − 𝟐
+ 𝟐𝒊 𝒐𝒖 𝒆𝒏𝒄𝒐𝒓𝒆 𝒛′ = 𝒛 − 𝟐
+ 𝟐𝒊
√𝟑 𝟏 √𝟑 𝟏
Dans notre cas : 𝒛𝑫 − 𝒛𝛀 = − + 𝒊 𝒐𝒖 𝒆𝒏𝒄𝒐𝒓𝒆 𝒛𝑫 = 𝒛𝛀 − + 𝒊 C’est à dire
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
√𝟑 𝟏
𝒅=𝝎− 𝟐
+ 𝟐𝒊
√𝟑 𝟏 −𝟐−√𝟑 𝟓
Donc on a 𝝎 − + 𝟐𝒊 = + 𝟐 𝒊 = 𝒅 d’où 𝑫 est l’image de 𝛀 par la translation de
𝟐 𝟐
𝟏
vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝛀
𝟐
𝒃−𝒅 √𝟑
4) =𝒊 alors le triangle ABD est rectangle en 𝑫.
𝒂−𝒅 𝟑
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Partie B :
−𝟏𝟒𝒃𝟐 + 𝟏𝟒𝒃√𝟐 = 𝟎
{ on montre facilement que 𝒃 = √𝟐 d’où 𝒛𝟎 = 𝒊√𝟐
−𝒃𝟑 + 𝒃𝟐√𝟐 + 𝟕𝟒𝒃 − 𝟕𝟒√𝟐 = 𝟎
2)
𝟏 𝟏𝟒 − 𝒊√𝟐 𝟕𝟒 − 𝟏𝟒𝒊√𝟐 −𝟕𝟒𝒊√𝟐
𝟏 𝟏𝟒 𝟕𝟒 𝟎
𝒂 = 𝟏 ; 𝒃 = 𝟏𝟒 et 𝒄 = 𝟕𝟒
3) 𝑷(𝒛) = (𝒛 − 𝒊√𝟐)(𝒛𝟐 + 𝟏𝟒𝒛 + 𝟕𝟒) = 𝟎 ⇔ 𝒛 = 𝒊√𝟐 où
𝒛𝟐 + 𝟏𝟒𝒛 + 𝟕𝟒 = 𝟎
𝚫′ = 𝒃′𝟐 − 𝒂𝒄 = (−𝟓𝒊)𝟐
𝒛𝟏 = −𝟕 − 𝟓𝒊 ; 𝒛𝟐 = −𝟕 + 𝟓𝒊 𝑺 = {𝒊√𝟐; −𝟕 − 𝟓𝒊; −𝟕 + 𝟓𝒊}
5- 𝒛𝑨 = −𝟕 + 𝟓𝒊 ; 𝒛𝑩 = −𝟕 − 𝟓𝒊 et 𝒛𝑪 = 𝒊√𝟐. On prendra 1cm abscisse et 0,5cm en ordonn
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EXERCICE 6
NB : Les parties A et B sont indépendantes
Partie A
1- Placer les points 𝑨, 𝑩 𝒆𝒕 𝑪 dans la plan. Calculer les longueurs des côtés du triangle
𝐴𝐵𝐶 et en déduire sa nature.
2- On désigne par (E), l’ensemble des points M du plan dont l’affixe 𝑧 vérifie la rélation
𝟓
|𝒛 − 𝟒| =
𝟐
Partie B
SOLUTION 6
Partie A :
𝟓 𝟓 𝟑
𝒛𝑨 = 𝟒 + 𝟐 𝒊 ; 𝒛𝑩 = 𝟒 − 𝟐 𝒊 et 𝒛𝑪 = 𝟐 + 𝟐 𝒊
1)
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TSE – Nombres Complexes MATHS-PLUS
𝑨𝑩 = |𝒛𝑩 − 𝒛𝑨 | = |𝟓𝒊| = 𝟓
𝑨𝑪 = |𝒛𝑪 − 𝒛𝑨 | = |−𝟐 − 𝒊| = √𝟓
𝑩𝑪 = |𝒛𝑪 − 𝒛𝑩 | = √𝟐𝟎
Autrement :
𝒛𝑨 −𝒛𝑪 𝒊
= alors le triangle ABC est rectangle en 𝑪.
𝒛𝑩 − 𝒛𝑪 𝟐
𝟓
2) 𝑴(𝒛) (𝑬): |𝒛 − 𝟒| = 𝟐
𝟓 𝟓
a) |𝒛𝑨 − 𝟒| = |𝟐 𝒊| = 𝟐. Alors 𝑨 ∈ (𝑬)
𝟓 𝟓
|𝒛𝑩 − 𝟒| = |− 𝒊| = . Alors 𝑩 ∈ (𝑬)
𝟐 𝟐
« Ce n’est pas parce que les mathématiques sont difficiles qu’on n’ose pas les faire, c’est parce qu’on n’ose pas les faire que c’est difficile »
TSE – Nombres Complexes MATHS-PLUS
𝟑 𝟓
|𝒛𝑪 − 𝟒| = |−𝟐 + 𝒊| = . Alors 𝑪 ∈ (𝑬)
𝟐 𝟐
b) |𝒛 − 𝟒| = 𝛀𝑴 = 𝒅(𝛀, 𝑴)
𝟓 𝟓 𝟓
c) (𝑬): |𝒛 − 𝟒| = 𝟐 ⇔ 𝛀𝑴 = 𝟐 alors (𝑬) est le cercle de centre 𝛀 et de rayon 𝒓 = 𝟐
Partie B :
𝒛′ = 𝒛 − 𝟒𝒊 par 𝑓
EXERCICE 7
Dans le plan muni d’un repère orthonormal direct (𝑂, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒖 ,𝑣 ⃗ ) on considère les points
𝐴 𝑒𝑡 𝐵 d’affixes respectives 𝒁𝑨 = 𝟏 − 𝒊 et 𝒁𝑩 = 𝟐 + √𝟑 + 𝒊
𝒊𝝅
𝒁𝑨 𝒁𝑩
2- a- Ecrivez le complexe sous forme algébrique et montrez que = (𝟏 + √𝟑) 𝒆 𝟑
𝒁𝑩 𝒁𝑨
b- En déduisez que le point 𝑩𝟏 est le symétrique de 𝑩 par rapport à l’axe (𝑂, ⃗⃗⃗⃗⃗
𝒖 ).
SOLUTION 7
« Ce n’est pas parce que les mathématiques sont difficiles qu’on n’ose pas les faire, c’est parce qu’on n’ose pas les faire que c’est difficile »
TSE – Nombres Complexes MATHS-PLUS
𝒛𝑨 = 𝟏 − 𝒊 𝒛𝑩 = 𝟐 + √𝟑 + 𝒊
𝝅
1) |𝒛𝑨 | = √𝟐 et 𝐚𝐫𝐠(𝒛𝑨 ) = − 𝟒 + 𝟐𝒌𝝅 ; 𝒌 ∈ ℤ
𝒛𝑨 𝟏+√𝟑−𝒊√𝟑(𝟏+√𝟑) 𝒛𝑨 𝟏−𝒊√𝟑
2) a) = ⟺ =
𝒛𝑩 𝟐(𝟒+𝟐√𝟑) 𝒛𝑩 𝟐(𝟏+√𝟑)
𝝅
−𝒊 𝝅
𝒛𝑨 𝟐𝒆 𝟑 𝒛𝑩 𝒊
= ⟺ = (𝟏 + √𝟑)𝒆 𝟑
𝒛𝑩 𝟐(𝟏+√𝟑) 𝒛𝑨
𝝅 𝝅 𝝅
𝒛𝑩
b) On a = (𝟏 + √𝟑)𝒆𝒊𝟑 ⟺ 𝒛𝑩 = (𝟏 + √𝟑)𝒛𝑨 𝒆𝒊𝟑 = (𝟏 + √𝟑)√𝟐𝒆𝒊𝟏𝟐
𝒛𝑨
𝝅
𝒛𝑩 = (√𝟐 + √𝟔)𝒆𝒊𝟏𝟐
3) 𝑴′ (𝒛′ ) image de 𝑴(𝒛)
(√𝟑 − 𝒊)
𝒓(𝑴) = 𝑴′ ⟺ 𝒛′ = 𝒛+𝟎
𝟐
(√𝟑 − 𝒊) 𝟒 + 𝟐√𝟑 − 𝟐𝒊
𝒛𝑩𝟏 = 𝒛𝑩 = = 𝟐 + √𝟑 − 𝒊
𝟐 𝟐
[𝑩 𝐞𝐭 𝑩𝟏 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐬𝐲𝐦é𝐭𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐩𝐚𝐫 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 à (𝒐, 𝒖
⃗ )] ⟺ [𝒛𝑩𝟏 = ̅̅̅]
𝒛𝑩
EXERCICE 8
𝒕(𝟏 + 𝒊) = 𝟏 + 𝟑𝒊
I- 1- Déterminez le nombre complexe 𝑡 tel que {
𝒊𝒕𝟐 = −𝟒 + 𝟑𝒊
2- Pour tout nombre complexe 𝑍 on pose 𝒇(𝒁) = 𝒁𝟐 − (𝟏 + 𝟑𝒊)𝒁 − 𝟒 + 𝟑𝒊
a- Montrez que 𝑓(𝑍) s’écrit sous la forme (𝒁 − 𝒕)(𝒁 − 𝒊𝒕).
b- En déduire les solutions de 𝒇(𝒁) = 𝟎 sous forme algébrique.
II- Le plan complexe rapporté à un repère orthonormé (𝑂, 𝒊⃗⃗⃗ , 𝑗) Unité graphique 2cm.
Soit ℎ l’application du plan dans lui-même qui à tout point 𝑀(𝑧) associe le point 𝑀′ (𝑧 ′ ) tel que
(𝟑 + 𝟒𝒊)𝒛 + 𝟓𝒛̅
𝒉(𝒛) = 𝒛′ =
𝟔
1- On considère les points 𝑨, 𝑩 𝒆𝒕 𝑪 d’affixes respectives 𝒛𝑨 = 𝟏 + 𝟐𝒊 , 𝒛𝑩 = 𝟏 et 𝒛𝑪 = 𝟑𝒊
a- Déterminer les affixes des points 𝑨′ , 𝑩′ 𝒆𝒕 𝑪′ images respectives de 𝑨, 𝑩 𝒆𝒕 𝑪 par 𝒉.
b- Placer 𝑨′ , 𝑩′ , 𝑪′ , 𝑨 , 𝑩 𝒆𝒕 𝑪 dans le plan.
2- On pose 𝒛 = 𝒙 + 𝒊𝒚 où 𝒙 𝒆𝒕 𝒚 sont des réels.
a- Déterminer la partie réelle et la partie imaginaire de 𝒊𝒛′ en fonction de 𝒙 𝒆𝒕 𝒚.
« Ce n’est pas parce que les mathématiques sont difficiles qu’on n’ose pas les faire, c’est parce qu’on n’ose pas les faire que c’est difficile »
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𝒛′ −𝒛
En déduire que le nombre est réel.
𝒛𝑨
SOLUTION 8
𝒕(𝟏 + 𝒊) = 𝟏 + 𝟑𝒊 (𝟏)
{
𝒊𝒕𝟐 = −𝟒 + 𝟑𝒊 (𝟐)
𝒕=𝟐+𝒊
2) 𝒇(𝒛) = 𝒛𝟐 − (𝟏 + 𝟑𝒊)𝒛 − 𝟒 + 𝟑𝒊
a) 𝒇(𝒛) = (𝒛 − 𝒕)(𝒛 − 𝒊𝒕) = (𝒛 − 𝟐 − 𝒊)(𝒛 − 𝟐𝒊 + 𝟏)
𝒇(𝒛) = 𝒛𝟐 − (𝟏 + 𝟑𝒊)𝒛 − 𝟒 + 𝟑𝒊
b) 𝒇(𝒛) = 𝟎 ⟺ 𝒛 = 𝟐 + 𝒊 où 𝒛 = −𝟏 + 𝟐𝒊 𝑺 = {𝟐 + 𝒊; −𝟏 + 𝟐𝒊}
(𝟑+𝟒𝒊)𝒛+𝟓𝒛̅
II) 𝒉(𝑴) = 𝑴′ ⟺ 𝒛′ =
𝟔
1) 𝒛𝑨 = 𝟏 + 𝟐𝒊 ; 𝒛𝑩 = 𝟏 et 𝒛𝑪 = 𝟑𝒊
(𝟑+𝟒𝒊)𝒛𝑨 +𝟓𝒛
̅̅̅
a) 𝒉(𝑨) = 𝑨′ ⟺ 𝒛𝑨′ =
𝑨
⟺ 𝒛𝑨′ = 𝟎 De même 𝒛𝑩′ = 𝟑 + 𝟑 𝒊
𝟒 𝟐
𝒛𝑪′ =
𝟔
−𝟐 − 𝒊
b)
c) Figure
« Ce n’est pas parce que les mathématiques sont difficiles qu’on n’ose pas les faire, c’est parce qu’on n’ose pas les faire que c’est difficile »
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2) a) 𝒛 = 𝒙 + 𝒊𝒚 (𝒙, 𝒚) ∈ ℝ𝟐
(𝟑 + 𝟒𝒊)𝒛 + 𝟓𝒛̅ (𝟑 + 𝟒𝒊)(𝒙 + 𝒊𝒚) + 𝟓(𝒙 − 𝒊𝒚) −𝟒𝒙 + 𝟐𝒚 + 𝒊(𝟖𝒙 − 𝟒𝒚)
𝒊𝒛′ = 𝒊 [ ] = 𝒊[ ]=
𝟔 𝟔 𝟔
−𝟐𝒙+𝒚+𝒊(𝟒𝒙−𝟐𝒚)
b) 𝒉(𝒛) = 𝟎 ⟺ 𝒊𝒉(𝒛) = 𝟎 ⟺ 𝒊𝒛′ = 𝟎 ⟺ =𝟎
𝟑
−𝟐𝒙 + 𝒚 = 𝟎 𝒚 = 𝟐𝒙
⟺{ ⟹{
𝟒𝒙 − 𝟐𝒚 = 𝟎 𝒚 = 𝟐𝒙
Alors la droite d’équation (𝑫) : 𝒚 = 𝟐𝒙 est la solution de 𝒉(𝒛) = 𝟎
𝒛′ −𝒛 (−𝟑+𝟒𝒊)𝒛+𝟓𝒛̅ 𝒛+𝒛̅ 𝒛−𝒛̅ 𝒛′ −𝒛
3) = ⟺ +𝒊 =
𝒛𝑨 𝟔(𝟏+𝟐𝒊) 𝟔 𝟑 𝒛𝑨
EXERCICE 9
« Ce n’est pas parce que les mathématiques sont difficiles qu’on n’ose pas les faire, c’est parce qu’on n’ose pas les faire que c’est difficile »
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Partie B
1- Démontrez qu’il existe un et un seul réel 𝒓, (que l’on déterminera) vérifiant 𝒉 (𝒓) = 𝟎.
2- Déterminez les complexes 𝒂 𝒆𝒕 𝒃 de façon à avoir 𝒉(𝒖) = (𝒖 − 𝒓)(𝒖𝟐 + 𝒂𝒖 + 𝒃).
3- Résolvez dans C l’équation 𝒉(𝒖) = 𝟎
4- Montrez que les trois points dont les affixes sont solutions de l’équation 𝒉(𝒖) = 𝟎 forment un
triangle rectangle dans la plan.
Partie C
SOLUTION 9
𝒇(𝒘) = 𝒘𝟑 + 𝟐 − 𝟐𝒊 𝒉(𝒖) = 𝒖𝟑 − 𝟒(𝒊 − 𝟏)𝒖𝟐 − 𝟐(𝟐 + 𝟕𝒊)𝒖 − 𝟏𝟔 + 𝟖𝒊
Partie A :
𝟑𝝅
Soit 𝒘 = 𝒓𝒆𝒊𝜽 ; −𝟐 + 𝟐𝒊 = 𝟐√𝟐𝒆𝒊 𝟒
𝟑𝝅
𝒘𝟑 = −𝟐 + 𝟐𝒊 ⟺ 𝒓𝟑 𝒆𝟑𝒊𝜽 = 𝟐√𝟐𝒆𝒊 𝟒
𝟑
𝒓𝟑 = 𝟐√𝟐 𝟔
𝒓 = √𝟐√𝟐 = √𝟖 = √𝟐
Par identification { 𝟑𝝅 ⟹{ 𝟑𝝅+𝟖𝒌𝝅 𝝅 𝟐𝒌𝝅 ; 𝒌 ∈ {𝟎 ; 𝟏 ; 𝟐}
𝟑𝜽 = 𝟒 + 𝟐𝒌𝝅 𝜽= = + 𝟏𝟐 𝟒 𝟑
𝝅 𝟐𝒌𝝅
𝒊( + )
Alors les solutions sont sous la forme 𝒘𝒌 = √𝟐𝒆 𝟒 𝟑 ; 𝒌 ∈ {𝟎 ; 𝟏 ; 𝟐}
« Ce n’est pas parce que les mathématiques sont difficiles qu’on n’ose pas les faire, c’est parce qu’on n’ose pas les faire que c’est difficile »
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𝝅
Pour 𝒌 = 𝟎 alors |𝒘𝟎 | = √𝟐 et 𝑨𝒓𝒈(𝒘𝟎 ) = 𝟒
𝟏𝟏𝝅
Pour 𝒌 = 𝟏 alors |𝒘𝟏 | = √𝟐 et 𝑨𝒓𝒈(𝒘𝟏 ) =
𝟏𝟐
𝟏𝟗𝝅
Pour 𝒌 = 𝟐 alors |𝒘𝟐 | = √𝟐 et 𝑨𝒓𝒈(𝒘𝟐 ) =
𝟏𝟐
La position de chaque point 𝑴𝒊 sur le cercle est définie par l’argument du nombre complexe 𝒘𝒊 𝒊 ∈
{𝟏 ; 𝟐 ; 𝟑}
𝝅 𝝅
𝒘𝟐 −𝒘𝟎 𝒘𝟐 −𝒘𝟎
= 𝒆𝒊𝟑 ou = 𝒆−𝒊𝟑
𝒘𝟏 −𝒘𝟎 𝒘𝟏 −𝒘𝟎
« Ce n’est pas parce que les mathématiques sont difficiles qu’on n’ose pas les faire, c’est parce qu’on n’ose pas les faire que c’est difficile »
TSE – Nombres Complexes MATHS-PLUS
𝟏𝟗𝝅 𝟑𝝅
𝒊 𝒊
𝒘𝟐 −𝒘𝟎 𝒆 𝟏𝟐 −𝒆 𝟏𝟐 𝟖𝝅 𝝅
= 𝟏𝟏𝝅 𝟑𝝅 = 𝟏 + 𝒆𝒊𝟏𝟐 = 𝒆𝒊𝟑 Il suffit de s’inspirer de la Proposition7 de l’exercice1.
𝒘𝟏 −𝒘𝟎 𝒊 𝒊
𝒆 𝟏𝟐 −𝒆 𝟏𝟐
Ainsi 𝑴𝟎 ; 𝑴𝟏 et 𝑴𝟐 sont les sommets d’un triangle équilatéral.
Partie B :
−𝟒 -4 16i 16-8i
𝟏 -4i -4+2i 0
3) 𝒉(𝒖) = 𝟎 ⟺ 𝒖 = 𝒖𝟎 = −𝟒 ou 𝒖𝟐 − 𝟒𝒊𝒖 − 𝟒 + 𝟐𝐢 = 𝟎
∆′ = −𝟐𝒊 = (𝟏 − 𝒊)𝟐 𝒖𝟏 = −𝟏 + 𝟑𝒊 et 𝒖𝟐 = 𝟏 + 𝒊 𝑺 = {−𝟒; −𝟏 + 𝟑𝒊; 𝟏 + 𝒊}
𝒖𝟎 −𝒖𝟏 −𝟒−(−𝟏+𝟑𝒊) 𝟑
4) = =− 𝒊 alors les points images des solutions de 𝒉(𝒖) = 𝟎 forment
𝒖𝟐 −𝒖𝟏 𝟏+𝒊−(−𝟏+𝟑𝒊) 𝟒
Autre méthode
Partie C :
« Ce n’est pas parce que les mathématiques sont difficiles qu’on n’ose pas les faire, c’est parce qu’on n’ose pas les faire que c’est difficile »
TSE – Nombres Complexes MATHS-PLUS
𝒛𝑨 −𝒛𝑩
Le triangle ABC est rectangle et isocèle en B ( = ±𝒊).
𝒁𝑪 −𝒛𝑩
𝒛𝑨 −𝒛𝑩 𝒛𝑨 −𝒊𝒛𝑪
= 𝒊 ⟺ 𝒛𝑨 − 𝒛𝑩 = 𝒊(𝒛𝑪 − 𝒛𝑩 ) ⟺ 𝒛𝑩 = = 𝟑 + 𝟑𝒊
𝒁𝑪 −𝒛𝑩 𝟏−𝒊
E X E R C I C E 10
A- Soit 𝒛𝟏 = 𝟏 + 𝒊 et 𝒛𝟐 = √𝟑 − 𝒊
1- Ecrivez la valeur de 𝒛𝟏 × 𝒛𝟐 sous trois formes différentes.
𝝅 𝝅
2- a- Déduisez-en les valeurs exactes de 𝐜𝐨𝐬 et de 𝐬𝐢𝐧
𝟏𝟐 𝟏𝟐
√𝟔+√𝟐 √𝟔−√𝟐
b- déduisez-en ma résolution de (𝑬) ∶ 𝒙 𝝐 ℝ ; 𝐜𝐨𝐬 𝒙 + 𝐬𝐢𝐧 𝒙 = 𝟎
𝟒 𝟒
S O L U T I O N 10
A) 𝒛𝟏 = 𝟏 + 𝒊 et 𝒛𝟐 = √𝟑 − 𝒊
1) 𝒛𝟏 × 𝒛𝟐 = √𝟑 + 𝟏 + 𝒊(√𝟑 − 𝟏) est la forme algébrique
𝝅 𝝅 𝝅
|𝒛𝟏 × 𝒛𝟐 | = 𝟐√𝟐 et 𝑨𝒓𝒈(𝒛𝟏 × 𝒛𝟐 ) = − =
𝟒 𝟔 𝟏𝟐
𝝅
𝒛𝟏 × 𝒛𝟐 = 𝟐√𝟐𝒆𝒊𝟏𝟐 forme exponentielle
𝝅 𝝅
𝒛𝟏 × 𝒛𝟐 = 𝟐√𝟐 (𝐜𝐨𝐬 𝟏𝟐 + 𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝟏𝟐) sa forme trigonométrique
𝝅 √𝟔+√𝟐
𝐜𝐨𝐬 =
𝟏𝟐 𝟒
2) a) En égalisant les formes algébrique et trigonométrique on montre que {
𝝅 √𝟔−√𝟐
𝐬𝐢𝐧 𝟏𝟐 = 𝟒
√𝟔+√𝟐 √𝟔−√𝟐 𝝅 𝝅
b) 𝟒
𝐜𝐨𝐬 𝒙 + 𝟒 𝐬𝐢𝐧 𝒙 = 𝟎 ⟺ 𝐜𝐨𝐬 𝟏𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝒙 + 𝐬𝐢𝐧 𝟏𝟐 𝐬𝐢𝐧 𝒙 = 𝟎
𝝅 𝝅 𝟕𝝅
𝝅 𝝅
𝒙= + = + 𝟐𝒌𝝅
𝟏𝟐 𝟐 𝟏𝟐
⟺ 𝐜𝐨𝐬 (𝒙 − 𝟏𝟐
) =𝟎= 𝐜𝐨𝐬 𝟐 ⟺{ 𝝅 𝝅 𝟓𝝅
𝒌 ∈ℤ
𝒙= 𝟏𝟐
− 𝟐
= − 𝟏𝟐
+ 𝟐𝒌𝝅
𝟕𝝅 𝟓𝝅
𝑺={ + 𝟐𝒌𝝅; − + 𝟐𝒌𝝅} ; 𝒌 ∈ ℤ
𝟏𝟐 𝟏𝟐
B) (𝑮): 𝒛𝟐 + 𝟐√𝟑𝒛 + 𝟒 = 𝟎
1) ∆= 𝒊² donc 𝒛 ∈ {−√𝟑 − 𝒊; −√𝟑 + 𝒊}
2) Soit les complexes 𝑰(−√𝟑 − 𝒊) et 𝑱(−√𝟑 + 𝒊)
a)
« Ce n’est pas parce que les mathématiques sont difficiles qu’on n’ose pas les faire, c’est parce qu’on n’ose pas les faire que c’est difficile »
TSE – Nombres Complexes MATHS-PLUS
𝝅 𝟏 √𝟑
b) [𝑴′ (𝒛′ )𝒊𝒎𝒂𝒈𝒆 𝒅𝒆 𝑴(𝒛) 𝒑𝒂𝒓 𝒓 (𝑶, − 𝟑 )] ⟺ 𝒛′ = (𝟐 + 𝒊 𝟐
)𝒛
𝟏 √𝟑 𝝅
𝒛𝑱 = ( + 𝒊 ) 𝒛𝑰 = −√𝟑 + 𝒊 alors J est image de I par 𝒓 (𝑶, − )
𝟐 𝟐 𝟑
Autre méthode :
𝒊𝝅
𝒛𝑰 −𝒛𝑶 −√𝟑−𝒊 𝟏+𝒊√𝟑
= = = 𝒆𝟑 Alors le triangle OIJ est équilatéral.
𝒛𝑱 −𝒛𝑶 −√𝟑+𝒊 𝟐
𝒛𝑰 √𝟑 𝟏
3) B milieu du [𝑶𝑰] 𝒛𝑩 = 𝟐
=− 𝟐
− 𝟐𝒊 voir figure
4) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = − 𝟏 𝑶𝑱
𝑩𝑨 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝟐
𝒛𝑶𝑱 𝒛
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = − 𝟏 ⃗⃗⃗⃗⃗
a) 𝑩𝑨 𝑶𝑱 ⟺ 𝒛⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗
⟺ 𝒛𝑨 − 𝒛𝑩 = − 𝟐𝑱 On montre après calcul que 𝒛𝑨 = −𝒊
𝟐 𝑩𝑨 = − 𝟐
« Ce n’est pas parce que les mathématiques sont difficiles qu’on n’ose pas les faire, c’est parce qu’on n’ose pas les faire que c’est difficile »
TSE – Nombres Complexes MATHS-PLUS
E X E R C I C E 11
A- L’objectif de l’exercice est de résoudre dans ℂ l’équation 𝒛𝟔 + 𝟏 = 𝟎
1- Résolvez dans ℂ les deux équations : (𝑬) ∶ 𝒛𝟐 + 𝒛√𝟑 + 𝟏 = 𝟎 𝒆𝒕 (𝑭) ∶ 𝒛𝟐 − 𝒛√𝟑 + 𝟏 = 𝟎
2- On appelle 𝒛𝟏 la solution d’une des équations (𝑬) 𝒆𝒕 (𝑭) dont la partie réelle et la partie
imaginaire sont positives. Exprimez les autres solutions en fonction de 𝒛𝟏 .
3- Trouvez le nombre réel 𝒂 tels pour tout nombre complexe 𝒛, on ait :
𝒛𝟔 + 𝟏 = (𝒛𝟐 + 𝟏)(𝒛𝟐 − 𝒂𝒛 + 𝟏)(𝒛𝟐 + 𝒂𝒛 + 𝟏)
4- Déduisez-en, les solutions dans ℂ de l’équation 𝒛𝟔 + 𝟏 = 𝟎
5- Montrez que le produit des six solutions de 𝒛𝟔 + 𝟏 = 𝟎 est un carré parfait réel.
B- Mettre les complexes 𝒂 = 𝟏 + 𝒊 𝒆𝒕 𝒃 = 𝟏 − 𝒊√𝟑 sous forme trigonométrique.
Déduisez-en l’écriture trigonométrique de (𝒂𝒃)𝟐𝟎𝟎𝟒
S O L U T I O N 11
A) L’objectif c’est de résoudre 𝑧 6 + 1 = 0
1) (𝑬): 𝒛𝟐 + √𝟑𝒛 + 𝟏 = 𝟎 et (𝑭): 𝒛𝟐 − √𝟑𝒛 + 𝟏 = 𝟎
𝑹𝒆(𝒛 )>𝟎
2) 𝑰𝒎(𝒛𝟏 )>𝟎 𝒛𝟏 = √𝟑 + 𝒊
𝟏
4) 𝒛𝟔 + 𝟏 = 𝟎 ⟺ 𝒛𝟐 + 𝟏 = 𝟎 où 𝒛𝟐 + √𝟑𝒛 + 𝟏 = 𝟎 où 𝒛𝟐 − √𝟑𝒛 + 𝟏 = 𝟎
𝒛𝟐 + 𝟏 = 𝟎 ⟺ 𝒛 = 𝒊 ou 𝒛 = −𝒊
𝟐
5) −𝒊 × 𝒊 × 𝒛𝟏 × (−𝒛𝟏 ) × ̅̅̅
𝒛𝟏 × (−𝒛
̅̅̅) 𝟐
𝒛𝟏 𝟐 = (𝒛𝟏 ̅̅̅)
𝟏 = 𝒛𝟏 × ̅̅̅ 𝒛𝟏 𝟐 = (|𝒛𝟏 |𝟐 ) = 𝟒𝟐 cqfd
« Ce n’est pas parce que les mathématiques sont difficiles qu’on n’ose pas les faire, c’est parce qu’on n’ose pas les faire que c’est difficile »
TSE – Nombres Complexes MATHS-PLUS
B) 𝒂 = 𝟏 + 𝒊 𝒃 = 𝟏 − 𝒊√𝟑
𝝅 𝝅 𝝅 𝝅
𝒂 = √𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝟒 + 𝐢𝐬𝐢𝐧 𝟒 et 𝒃 = 𝟐 (𝐜𝐨𝐬 𝟑 − 𝐢𝐬𝐢𝐧 𝟑 )
𝝅 𝝅 𝝅 𝟐𝟎𝟎𝟒 −𝒊𝟐𝟎𝟎𝟒𝝅
𝒂𝒃 = 𝟐√𝟐𝒆𝒊𝟒 𝒆−𝒊𝟑 = 𝟐√𝟐𝒆−𝒊𝟏𝟐 ⟺ (𝒂𝒃)𝟐𝟎𝟎𝟒 = (𝟐√𝟐) 𝒆 𝟏𝟐 = 𝟐𝟑𝟎𝟎𝟕 𝒆𝒊𝝅
(𝒂𝒃)𝟐𝟎𝟎𝟒 = 𝟐𝟑𝟎𝟎𝟕 (𝐜𝐨𝐬 𝝅 + 𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝝅)
E X E R C I C E 12
𝒛 𝟐
Soit 𝒛 = 𝒙 = 𝒊𝒚 un complexe. On pose 𝒖 = ( )
𝟏−𝒊
S O L U T I O N 12
𝒛 𝟐
𝒛 = 𝒙 + 𝒊𝒚 𝒖 = ( )
𝟏−𝒊
1) 𝒛 = 𝟏 + 𝒊
𝟏+𝒊 𝟐 (𝟐𝒊)²
𝒖=( ) = = −𝟏 𝒖 = −𝟏
𝟏−𝒊 𝟒
𝒛 𝟐
2) 𝒖 = 𝟒 ⟺ ( ) =𝟒
𝟏−𝒊
𝒛 𝒛
⟺ 𝟏−𝒊 = 𝟐 où 𝟏−𝒊 = −𝟐
⟺ 𝒛 = 𝟐 − 𝟐𝒊 où 𝒛 = −𝟐 + 𝟐𝒊
𝒙+𝒊𝒚 𝟐 𝒙𝟐 −𝒚𝟐 +𝟐𝒊𝒙𝒚 (𝒙𝟐 −𝒚𝟐 )
3) 𝒖 = ( 𝟏−𝒊 ) = −𝟐𝒊
⟹ 𝒖 = −𝒙𝒚 + 𝒊 𝟐
« Ce n’est pas parce que les mathématiques sont difficiles qu’on n’ose pas les faire, c’est parce qu’on n’ose pas les faire que c’est difficile »
TSE – Nombres Complexes MATHS-PLUS
𝒛 𝟐 𝒛
c) √|𝒖| = 𝟏 ⟺ √|𝟏−𝒊| = 𝟏 ⟺ |𝟏−𝒊| = 𝟏 ⟺ |𝒛| = |𝟏 − 𝒊| = √𝟐
|𝒛| = √𝟐 alors 𝑶𝑴 = √𝟐 alors l’ensemble des points 𝑴(𝒛) est le cercle de centre O et de
rayon 𝒓 = √𝟐.
E X E R C I C E 13
I- Le but de cet exercice, est de trouver toutes les solutions de (𝑬): 𝑨𝟓 + 𝟏 = 𝟎 , 𝑨 ∈ ℂ
1- Déterminez les racines 5e de l’unité sous forme algébrique.
𝜋
𝑖
2- Soit 𝒕 = 𝑒 5 . Mettez 𝒕𝟓 sous forme algébrique.
𝑨 𝟓
3- Montrez que l’équation (𝑬): 𝑨𝟓 + 𝟏 = 𝟎 est équivalente à (𝑬′): (𝒕) =𝟏
4- Déduisez des questions précédentes, toutes les solutions de l’équation (𝑬): 𝑨𝟓 + 𝟏 = 𝟎 sous
formes exponentielles.
𝑧1 × 𝑧2
II- Soit 𝑓 la fonction complexe à deux variables définies par : 𝑓(𝑧1 , 𝑧2 ) = 2𝑖
𝑧̅̅̅̅1
1- Calculer 𝒇(𝟏 + 𝒊 , 𝟐 − 𝟐𝒊) et mettez-le sous forme algébrique.
𝟏
2- Résoudre dans ℂ, l’équation 𝒇(𝒊 , 𝒛𝟐 ) = d’inconnue 𝑧2 et donnez la solution sous forme 𝒛𝟐 =
𝟐−𝒊
𝒂 + 𝒊𝒃 , 𝒂 , 𝒃 ∈ ℝ
⃗ ), déterminez et construisez l’ensemble des
⃗ ,𝒗
Dans le plan rapporté au repère orthonormé (𝑶, 𝒖
points 𝑴 (𝒛𝟐 = 𝒙 + 𝒊𝒚) pour que le module de 𝒇(𝒛𝟏 , 𝒛𝟐 ) soit égal à 𝟒.
S O L U T I O N 13
(𝑬): 𝑨𝟓 + 𝟏 = 𝟎
« Ce n’est pas parce que les mathématiques sont difficiles qu’on n’ose pas les faire, c’est parce qu’on n’ose pas les faire que c’est difficile »
TSE – Nombres Complexes MATHS-PLUS
𝟐𝝅 𝟒𝝅 𝟔𝝅 𝟖𝝅
Pour 𝒌 ∈ {𝟎; 𝟏; 𝟐; 𝟑; 𝟒} ; 𝒛𝒌 ∈ {𝟏; 𝒆𝒊 𝟓 ; 𝒆𝒊 𝟓 ; 𝒆𝒊 𝟓 ; 𝒆𝒊 𝟓 }
𝝅
2) 𝒕 = 𝒆𝒊𝟓
𝝅 𝟓
𝒕𝟓 = (𝒆𝒊𝟓 ) = −𝟏
3) Supposons 𝑨𝟓 + 𝟏 = 𝟎
𝑨 𝟓
𝑨𝟓 + 𝟏 = 𝟎 ⟺ 𝑨𝟓 = −𝟏 = 𝒕𝟓 ⟺ ( 𝒕 ) = 𝟏 vice versa
𝑨 𝟓 𝑨
4) 𝑨𝟓 + 𝟏 = 𝟎 ⟺ ( 𝒕 ) = 𝟏 ⟺ 𝒕
est la racine 5ème de l’unité
𝑨 𝝅
= 𝟏 ⟺ 𝑨 = 𝒕 = 𝒆𝒊 𝟓
𝒕
𝟐𝝅 𝟐𝝅 𝝅 𝟐𝝅 𝟑𝝅
𝑨 𝒊 𝒊 𝒊 𝒊 𝒊
=𝒆 𝟓 ⟺ 𝑨 = 𝒕𝒆 𝟓 = 𝒆 𝟓𝒆 𝟓 =𝒆 𝟓
𝒕
𝟒𝝅
𝑨 𝒊
=𝒆 𝟓 ⟺ 𝑨 = 𝒆𝒊𝝅
𝒕
𝟔𝝅 𝟕𝝅
𝑨 𝒊 𝒊
=𝒆 𝟓 ⟺𝑨=𝒆 𝟓
𝒕
𝟖𝝅 𝟗𝝅
𝑨 𝒊 𝒊
=𝒆 𝟓 ⟺𝑨=𝒆 𝟓
𝒕
𝝅 𝟑𝝅 𝟕𝝅 𝟗𝝅
𝒊 𝒊 𝒊 𝒊
𝑺 = {𝒆 𝟓 , 𝒆 𝟓 , 𝒆𝒊𝝅 , 𝒆 𝟓 , 𝒆 𝟓 }
𝒛𝟏 ×𝒛𝟐
II) 𝒇(𝒛𝟏 , 𝒛𝟐 ) = 𝟐𝒊 𝒛𝟏
̅̅̅
(𝟏+𝒊)(𝟐−𝟐𝒊)
1) 𝒇(𝟏 + 𝒊; 𝟐 − 𝟐𝒊) = 𝟐𝒊 𝟏−𝒊
= −𝟒 + 𝟒𝒊
𝒇(𝟏 + 𝒊; 𝟐 − 𝟐𝒊) = −𝟒 + 𝟒𝒊
𝟏 𝒊×𝒛𝟐 𝟏 𝟏 𝒊
2) 𝒇(𝒊; 𝒛𝟐 ) = 𝟐−𝒊 ⟺ 𝟐𝒊 𝟐−𝒊
= 𝟐−𝒊 ⟺ 𝒛𝟐 = − 𝟏𝟎 + 𝟓
𝒛
|𝒇(𝒛𝟏 , 𝒛𝟐 )| = 𝟒 ⟺ |𝟐𝒊| | 𝟏| |𝒛| = 𝟒 ⟺ |𝒛| = 𝟐 ⟺ 𝑶𝑴 = 𝟐 l’ensemble des points 𝑴(𝒛) est le
𝒛
̅̅̅ 𝟏
« Ce n’est pas parce que les mathématiques sont difficiles qu’on n’ose pas les faire, c’est parce qu’on n’ose pas les faire que c’est difficile »
TSE – Nombres Complexes MATHS-PLUS
E X E R C I C E 14
I- 𝜃 désigne un nombre réel appartenant à [0; 2𝜋[
1- Résolvez dans ℂ l’équation d’inconnue 𝑧 : (𝑭) 𝒛𝟐 − (𝟐𝜽+𝟏 𝐜𝐨𝐬 𝜽 )𝒛 + 𝟐𝟐𝜽 = 𝟎
2- Donnez chaque solution de (𝑭) sous forme trigonométrique et exponentielle.
3- Dans le plan complexe muni du repère (0, 𝑢
⃗ , 𝑣 ), les points 𝐴 et 𝐵 ont pour affixes les solutions
de l’équation (𝑭) . Déterminez 𝜃 de manière à ce que 0𝐴𝐵 soit un triangle équilatéral.
II- Soit l’équation (𝑮): 𝒛𝟓 = 𝟏.
1- Résolvez dans ℂ l’équation (𝑮) et donnez les solutions sous forme exponentielle.
2- a- Démontrez que la somme des solutions de (𝑮) est nulle.
𝟐𝝅 𝟒𝝅 𝟏
b- Déduisez-en que 𝐜𝐨𝐬 𝟓
+ 𝐜𝐨𝐬 𝟓 = −𝟐
𝟐𝝅
Déduisez de la question 2-) b-) que 𝐜𝐨𝐬 est une solution de l’équation 𝟒𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 − 𝟏 = 𝟎 et
𝟓
𝟐𝝅
précisez la valeur exacte de 𝐜𝐨𝐬
𝟓
S O L U T I O N 14
𝜽 ∈ [𝟎; 𝟐𝝅[
« Ce n’est pas parce que les mathématiques sont difficiles qu’on n’ose pas les faire, c’est parce qu’on n’ose pas les faire que c’est difficile »
TSE – Nombres Complexes MATHS-PLUS
𝟐
∆′ = 𝟐𝟐𝜽 𝒄𝒐𝒔𝟐 𝜽 − 𝟐𝟐𝜽 = 𝟐𝟐𝜽 (𝒄𝒐𝒔𝟐 𝜽 − 𝟏) = (𝟐𝜽 𝒊𝒔𝒊𝒏 𝜽)
𝟐𝝅 𝟒𝝅 𝟔𝝅 𝟖𝝅 𝟐𝝅 𝟐𝝅 𝟐 𝟐𝝅 𝟑 𝟐𝝅 𝟒
2) a) 𝟏 + 𝒆𝒊 𝟓 + 𝒆𝒊 𝟓 + 𝒆𝒊 𝟓 + 𝒆𝒊 𝟓 = 𝟏 + 𝒆𝒊 𝟓 + (𝒆𝒊 𝟓 ) + (𝒆𝒊 𝟓 ) + (𝒆𝒊 𝟓 )
𝟐𝝅 𝟓
𝒊
𝟐𝝅 𝟏−(𝒆 𝟓 )
𝒊 𝟏−𝒛𝟓
Posons 𝒛 = 𝒆 𝟓 on aura 𝟏 + 𝒛 + 𝒛𝟐 + 𝒛𝟑 + 𝒛𝟒 = = 𝟐𝝅 = 𝟎 d’où la somme des
𝟏−𝒛 𝒊
𝟏−𝒆 𝟓
𝟐𝝅 𝟒𝝅 𝟐𝝅 𝟒𝝅 𝟏
⟺ 𝟏 + 𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝟓
+ 𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝟓
= 𝟎 ⟺ 𝐜𝐨𝐬 𝟓
+ 𝐜𝐨𝐬 𝟓
= − 𝟐 cqfd
3)
𝟐𝝅 𝟐𝝅
𝟒 𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝟓
+ 𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝟓
− 𝟏=𝟎
𝟐𝝅
Posons 𝑿 = 𝐜𝐨𝐬 , 𝑿>𝟎
𝟓
𝟐𝝅 𝟐𝝅
𝟒 𝐜𝐨𝐬 𝟐 + 𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝟐 − 𝟏 = 𝟎 𝒅𝒆𝒗𝒊𝒆𝒏𝒕 𝟒𝑿𝟐 + 𝟐𝑿 − 𝟏 = 𝟎
𝟓 𝟓
−𝟐−√𝟓 −𝟐+√𝟓
∆′ = 𝟓 𝑿= 𝟖
< 𝟎 (À rejeter) ou 𝑿= 𝟖
𝟐𝝅 −𝟐+√𝟓
Donc on a 𝐜𝐨𝐬 𝟓
= 𝟖
« Ce n’est pas parce que les mathématiques sont difficiles qu’on n’ose pas les faire, c’est parce qu’on n’ose pas les faire que c’est difficile »
TSE – Nombres Complexes MATHS-PLUS
E X E R C I C E 15
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal direct (𝐎, 𝐮
⃗ , 𝐯⃗)
Pour réaliser la figure, on prendra comme unité graphique 𝟏 𝐜𝐦.
Soit 𝛀 le point d'affixe 𝛚 = 𝟓 et (𝚪) le cercle de centre 𝛀 et de rayon 𝟓.
Soient 𝐀, 𝐁 𝐞𝐭 𝐂 les points d’affixes respectives 𝐚 = 𝟓 + 𝟓𝐢 , 𝐛 = 𝟏 + 𝟑𝐢 𝐞𝐭 𝐜 = 𝟖 − 𝟒𝐢
1- Pointez 𝐀 𝐁 𝐞𝐭 𝐂 dans le repère.
2- Montrez par calcul que 𝐀, 𝐁 𝐞𝐭 𝐂 sont des points du cercle(𝚪).
3- Soit 𝐃 le point d’affixe 𝐝 = 𝟐 + 𝟐𝐢.
a- Démontrez que 𝐃 est sur la droite (𝐁𝐂).
c- Déduisez-en que 𝐃 est le projeté orthogonal de 𝐎 sur la droite (𝐁𝐂).
S O L U T I O N 15
𝛀(𝝎 = 𝟓) ∀𝑴(𝒛) (𝚪): |𝒛 − 𝟓| = 𝟓 𝑨(𝟓 + 𝟓𝒊) 𝑩(𝟏 + 𝟑𝒊) 𝑪(𝟖 − 𝟒𝒊)
1)
2) |𝒛𝑨 − 𝟓| = |𝒛𝑩 − 𝟓| = |𝒛𝑪 − 𝟓| = 𝟓 il suffit de calculer. Alors on conclut que les points A, B et
C appartiennent à (𝚪)
« Ce n’est pas parce que les mathématiques sont difficiles qu’on n’ose pas les faire, c’est parce qu’on n’ose pas les faire que c’est difficile »
TSE – Nombres Complexes MATHS-PLUS
3) 𝑫(𝟐 + 𝟐𝒊)
𝒛𝑩 −𝒛𝑫 𝟏
a) 𝒛𝑪 −𝒛𝑫
= − 𝟔 ∈ ℝ∗ alors les points B, C et D sont alignés. Donc 𝑫 ∈ (𝑩𝑪)
b) 𝑫 ∈ (𝑩𝑪) si D est le projeter orthogonale de O sur (𝑩𝑪) alors le triangle 𝑶𝑫𝑩 est
𝒛𝑩 −𝒛𝑫
rectangle en 𝑫. Il suffit de montrer que = −𝒊
𝒛𝑶 −𝒛𝑫
E X E R C I C E 16
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct (𝐎, 𝐮
⃗ , 𝐯⃗).
𝟐𝟎
À tout point 𝐌(𝐳) du plan différent de 𝐎, on associe le point 𝐌 ′ (𝐳 ′ ) tel que 𝐳′ =
𝐳̅
S O L U T I O N 16
𝟐𝟎
𝒛′ =
𝒛̅
𝒛 𝒛𝒛̅ |𝒛|²
1) = = ∈ ℝ+
𝒛′ 𝟐𝟎 𝟐𝟎
𝒛 𝒛−𝟎 𝒛−𝒛𝟎
∈ℝ⟺ = ∈ ℝ alors les points 𝑴, 𝑴’ 𝒆𝒕 𝑶 sont alignés
𝒛′ 𝒛′ −𝟎 𝒛′ −𝒛𝟎
𝒛 + 𝒛̅ = 𝟐𝑹𝒆(𝒛) = 𝟐 × 𝟐 = 𝟒 cqfd
b) (𝑬): |𝒛 − 𝟓| = 𝟓
E X E R C I C E 17
𝟏𝟏𝝅 𝟏𝟏𝝅
iii- Déduisez des questions précédentes que les valeurs exactes de 𝐜𝐨𝐬 et 𝐬𝐢𝐧
𝟏𝟐 𝟏𝟐
sont indépendantes de 𝐚 𝐞𝐭 𝐛.
S O L U T I O N 17
𝒙 𝒙
𝒙 𝒙 𝒙 𝒙 𝒊(𝝅+ )
1) ∀𝒙 ∈ ℝ 𝑨 = − 𝐜𝐨𝐬 𝟐 − 𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝟐 ⟺ 𝑨 = − (𝐜𝐨𝐬 𝟐 + 𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝟐) = 𝒆𝒊𝝅 𝒆𝒊𝟐 = 𝒆 𝟐
𝒙
𝒊(𝝅+ ) 𝒙
𝑨=𝒆 𝟐 ; 𝒓=𝟏 ; 𝜽=𝝅+𝟐
𝝅 𝝅
−𝒊( +𝟑𝒙) 𝝅
𝑩 = −𝒊√𝟐𝒆−𝟑𝒊𝒙 = √𝟐𝒆𝒊 𝟐 𝒆−𝟑𝒊𝒙 = √𝟐𝒆 𝟐 𝒓 = √𝟐 𝜽=− − 𝟑𝒙
𝟐
𝟐 𝝅 𝝅
𝒊
√𝟐(𝟏 + 𝒊) √𝟐 𝒆 𝟒 𝟐𝒆𝒊 𝟒 𝟑𝝅
−𝒊( −𝒙)
𝑪= = = 𝝅 = 𝟐𝒆 𝟒
𝐬𝐢𝐧 𝒙 − 𝒊 𝐜𝐨𝐬 𝒙 −𝒊(𝐜𝐨𝐬 𝒙 + 𝒊𝒔𝒊𝒏 𝒙) 𝒆−𝒊 𝟐 𝒆𝒊𝒙
−𝒊(
𝟑𝝅
−𝒙) 𝟑𝝅
𝑪 = 𝟐𝒆 𝟒 𝒓=𝟐 ; 𝜽= −𝒙
𝟒
2) 𝒛𝟏 = 𝒂 − 𝒊𝒂 et 𝒛𝟐 = −𝟑𝒃 + 𝒊𝒃√𝟑 𝒃 > 𝟎 𝒂 < 𝟎
a) |𝒛𝟏 | = −𝒂√𝟐 𝐚𝐫𝐠(𝒛𝟏 ) = 𝐚𝐫𝐠(𝒂) + 𝐚𝐫𝐠(𝟏 − 𝒊) + 𝟐𝒌𝝅; 𝒌 ∈ ℤ
𝝅 𝟑𝝅
𝐚𝐫𝐠(𝒛𝟏 ) = 𝝅 − + 𝟐𝒌𝝅 = + 𝟐𝒌𝝅; 𝒌 ∈ ℤ
𝟒 𝟒
𝝅
|𝒛𝟐 | = 𝟐𝒃√𝟑 𝐚𝐫𝐠(𝒛𝟐 ) = 𝐚𝐫𝐠(𝟑 + 𝒊√𝟑) + 𝟐𝒌𝝅 = + 𝟐𝒌𝝅; 𝒌 ∈ ℤ
𝟔
b) 𝒁 = 𝒛𝟏 × 𝒛𝟐
i) 𝒁 = 𝒂𝒃[𝟑 + √𝟑 + 𝒊(√𝟑 − 𝟏)]
𝟏𝟏𝝅
ii) |𝒁| = −𝟐𝒂𝒃√𝟔 𝐚𝐫𝐠(𝒁) = 𝟏𝟐
+ 𝟐𝒌𝝅 ; 𝒌 ∈ ℤ
𝟏𝟏𝝅 𝟏𝟏𝝅
𝒁 = −𝟐𝒂𝒃√𝟔 (𝐜𝐨𝐬 + 𝒊 𝐬𝐢𝐧 )
𝟏𝟐 𝟏𝟐
𝟏𝟏𝝅 √𝟔+√𝟐
𝐜𝐨𝐬 𝟏𝟐
=− 𝟒
En égalisant les formes trigonométriques et algébriques, on montre que :{
𝟏𝟏𝝅 √𝟔−√𝟐
𝐬𝐢𝐧 𝟏𝟐 = 𝟒
E X E R C I C E 18
⃗ , 𝑣) L’unité graphique est 1 cm.
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal (𝑂, 𝑢
Soient 𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 les points d’affixes respectives 𝐳𝐀 = 𝟐 − 𝟑𝐢, 𝐳𝐁 = 𝐢 𝐞𝐭 𝐳𝐂 = 𝟔 − 𝐢.
On considère l’application 𝐟 qui, à tout point 𝐌 d’affixe 𝐳 distinct de 𝐢, associe son
𝐢(𝐳−𝟐+𝟑𝐢)
Image 𝐌′ d’affixe 𝐳′ telle que 𝐳 ′ =
𝐳−𝐢
« Ce n’est pas parce que les mathématiques sont difficiles qu’on n’ose pas les faire, c’est parce qu’on n’ose pas les faire que c’est difficile »
TSE – Nombres Complexes MATHS-PLUS
2- Montrez qu’il existe un unique point, noté 𝐄, dont l’image par l’application 𝐟 est le
point d’affixe 𝟐𝒊.
3- Démontrez que les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐀𝐁 et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐀𝐄 sont colinéaires
4- On pose 𝐳 = 𝐱 + 𝐢𝐲. Ecrivez 𝐳′ sous forme algébrique.
5- Déterminez et construisez les ensembles respectifs (𝐄) et (𝐅) des points 𝐌(𝐳) du
plan pour que :
𝝅
a- 𝐀𝐫𝐠(𝐳′) ≡ [𝐤𝛑]
𝟐
b- 𝐀𝐫𝐠(𝐳′) ≡ 𝟎 [𝐤𝛑]
c- Module de 𝐳′ soit égal à l’unité réelle.
S O L U T I O N 18
𝒊(𝒛−𝟐+𝟑𝒊)
𝒛𝑨 = 𝟐 − 𝟑𝒊 𝒛𝑩 = 𝒊 et 𝒛𝑨 = 𝟔 − 𝒊 𝒇(𝑴) = 𝑴′ ⟺ 𝒛′ = 𝒛−𝒊
𝒊(𝒛𝑫 −𝟐+𝟑𝒊)
1) 𝒛𝑫′ = 𝒛𝑫 −𝒊
= −𝒊
𝒊(𝒛𝑬 −𝟐+𝟑𝒊)
2) 𝒛′ 𝑬 = 𝟐𝒊 ⟺ = 𝟐𝒊 . Après calcul on obtient 𝒛𝑬 = −𝟐 + 𝟓𝒊
𝒛𝑬 −𝒊
𝒛 −𝒛 𝒛𝑨 −𝒛𝑬
3) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑨𝑬 ⟺ 𝑨 𝑬 ∈ ℝ∗ . Après opération on obtient
𝑨𝑩 ∥ ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝟐 ∈ ℝ∗
𝒛𝑩 −𝒛𝑬 𝒛𝑩 −𝒛𝑬
4) 𝒛 = 𝒙 + 𝒊𝒚 (𝒙, 𝒚) ∈ ℝ𝟐
𝝅
5) a) (𝑬): 𝑨𝒓𝒈(𝒛′ ) ≡ 𝟐 [𝒌𝝅] ; 𝒌 ∈ ℤ ⟺ (𝒛′ 𝒆𝒔𝒕 𝒊𝒎𝒂𝒈𝒊𝒏𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒑𝒖𝒓) ⟺ 𝑹𝒆(𝒛′ ) = 𝟎 ⟺
𝟐𝒙 + 𝒚 − 𝟏 = 𝟎
{ l’ensemble (𝑬) est la droite (𝑫) : 𝟐𝒙 + 𝒚 − 𝟏 = 𝟎 privée du point 𝑩(𝟎 ; 𝟏).
𝒙 ≠ 𝟎 𝒆𝒕 𝒚 ≠ 𝟏
b) (𝑭): 𝑨𝒓𝒈(𝒛′ ) ≡ 𝟎[𝒌𝝅] ⟺ 𝒛′ ∈ ℝ ⟺ 𝑰𝒎(𝒛′ ) = 𝟎
𝟐
⟺ {(𝒙 − 𝟏)² + (𝒚 + 𝟏)² = (√𝟓) , l’ensemble (𝑭) est le cercle de centre 𝑰(𝟏; −𝟏) et de
𝒙 ≠ 𝟎 𝒆𝒕 𝒚 ≠ 𝟏
rayon 𝒓 = √𝟓 privée de B
« Ce n’est pas parce que les mathématiques sont difficiles qu’on n’ose pas les faire, c’est parce qu’on n’ose pas les faire que c’est difficile »
TSE – Nombres Complexes MATHS-PLUS
𝒊(𝒛−𝟐+𝟑𝒊)
c) |𝒛′| = 𝟏 ⟺ | 𝒛−𝒊
| = 𝟏 ⟺ |𝒛 − 𝒛𝑨 | = |𝒛 − 𝒛𝑩 | alors (G) est la médiatrice du segment
[𝑨𝑩] avec 𝒛𝑨 = 𝟐 − 𝟑𝒊 𝒆𝒕 𝒛𝑩 = 𝒊
E X E R C I C E 19
On considère les points 𝐀, 𝐁, 𝐂 𝐞𝐭 𝐃 d’affixes respectives 𝐳𝐀 = 𝟒 + 𝐢 , 𝐳𝐁 = 𝟏 + 𝐢
𝐳𝐂 = 𝟓𝐢 𝐞𝐭 𝐳𝐃 = −𝟑 − 𝐢
1- Placez ces points sur une figure.
2- Soit 𝐟, l’application du plan 𝐏 dans lui-même qui à tout point 𝐌 d'affixe 𝒛 associe son point
transformé 𝐌′ d'affixe 𝒛′ tel que : 𝒛′ = (𝟏 + 𝟐𝒊)𝒛 − 𝟐 − 𝟒𝒊
a- Précisez les images des points 𝐀 𝐞𝐭 𝐁 par 𝐟
b- Montrez que 𝐟 admet un unique point invariant 𝛀 dont on précisera l’affixe 𝝎
NB : Un point est dit invariant par une application, si son point transformé par 𝒇 est lui-même
c’est-à-dir 𝒇(𝑴) = 𝑴
« Ce n’est pas parce que les mathématiques sont difficiles qu’on n’ose pas les faire, c’est parce qu’on n’ose pas les faire que c’est difficile »
TSE – Nombres Complexes MATHS-PLUS
S O L U T I O N 19
𝒛𝑨 = 𝟒 + 𝒊 𝒛𝑩 = 𝟏 + 𝒊 𝒛𝑪 = 𝟓𝒊 𝒛𝑫 = −𝟑 − 𝒊
1)
2) 𝒇(𝑴) = 𝑴′ ⟺ 𝒛′ = (𝟏 + 𝟐𝒊)𝒛 − 𝟐 − 𝟒𝒊
a) 𝒛𝑨′ = (𝟏 + 𝟐𝒊)𝒛𝑨 − 𝟐 − 𝟒𝒊 = 𝟓𝒊 𝒛𝑩′ = (𝟏 + 𝟐𝒊)𝒛𝑩 − 𝟐 − 𝟒𝒊 = −𝟑 − 𝒊
b) 𝒇(𝑴) = 𝑴′ ⟺ 𝒛′ = 𝒛 ⟺ (𝟏 + 𝟐𝒊)𝒛 − 𝟐 − 𝟒𝒊 = 𝒛 ⟺ 𝒛 = 𝟐 − 𝒊 𝝎 = 𝟐 − 𝒊
3) a) 𝒛′ − 𝒛 = 𝟐𝒊𝒛 − 𝟐 − 𝟒𝒊 ⟺ 𝒛′ − 𝒛 = 𝟐𝒊(𝟐 − 𝒊 − 𝒛) cqfd
𝒛′ −𝒛 𝒛′ −𝒛
b) On a 𝒛′ − 𝒛 = 𝟐𝒊(𝟐 − 𝒊 − 𝒛) ⟺ 𝟐−𝒊−𝒛 = 𝟐𝒊 ⟺ 𝝎−𝒛 = 𝟐𝒊
𝒛′ − 𝒛 𝑴𝑴′
⟺| | = |𝟐𝒊| ⟺ =𝟐
𝝎−𝒛 𝛀𝑴
« Ce n’est pas parce que les mathématiques sont difficiles qu’on n’ose pas les faire, c’est parce qu’on n’ose pas les faire que c’est difficile »
TSE – Nombres Complexes MATHS-PLUS
𝒛′ − 𝒛 𝝅
𝑴𝒆𝒔(𝛀𝑴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ ) = 𝑨𝒓𝒈 (
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝑴𝑴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ ) = −
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝑴𝑴
) ⟺ 𝑴𝒆𝒔(𝛀𝑴
𝝎−𝒛 𝟐
̂ ) = − 𝝅. Alors le triangle 𝛀𝑴𝑴′ est rectangle en M.
c) 𝒎𝒆𝒔(𝑴 𝟐
E X E R C I C E 20
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct (𝑶, ⃗𝒖, ⃗𝒗).
1- Montrez que l’équation (𝐄) admet une solution de la forme 𝒛𝟎 = 𝒊𝒚 où 𝒚 est un réel à déterminer
2- En déduire une forme factorisée du polynôme 𝐙𝟑 + (−𝟖 + 𝐢)𝐙𝟐 + (𝟏𝟕 − 𝟖𝐢)𝐙 + 𝟏𝟕𝒊
a- Soit 𝐃 le point d’affixe 𝟐. On appelle 𝐒 le point tel que le triangle 𝐃𝐀𝐒 soit rectangle
S O L U T I O N 20
(𝑬): 𝒛𝟑 + (−𝟖 + 𝒊)𝒛𝟐 + (𝟏𝟕 − 𝟖𝒊)𝒛 + 𝟏𝟕𝒊 = 𝟎
b) Supposons que 𝒌 soit le centre de ce cercle ; alors 𝒌 est a égale distance des points
𝑨, 𝑺, 𝑪 𝒆𝒕 𝑩. Posons 𝒛𝑲 = 𝒙 + 𝒊𝒚
𝑨𝑲 = 𝑩𝑲 |𝒛 − 𝒛𝑨 | = |𝒛𝑲 − 𝒛𝑩 | |𝒙 − 𝟒 + 𝒊(𝒚 − 𝟏)| = |𝒙 − 𝟒 + 𝒊(𝒚 + 𝟏)|
{ ⟺{ 𝑲 ⟺{ ⟺
𝑺𝑲 = 𝑪𝑲 |𝒛𝑲 − 𝒛𝒔 | = |𝒛𝑲 − 𝒛𝑪 | |𝒙 − 𝟏 + 𝒊(𝒚 − 𝟐)| = |𝒙 + 𝒊(𝒚 + 𝟏)|
√(𝒙 − 𝟒)𝟐 + (𝒚 − 𝟏)² = √(𝒙 − 𝟒)𝟐 + (𝒚 + 𝟏)² 𝒚=𝟎 𝒚=𝟎
{ ⟺{ ⟺{
√(𝒙 − 𝟏)𝟐 + (𝒚 − 𝟐)² = √𝒙𝟐 + (𝒚 + 𝟏)² −𝟐𝒙 + 𝟒 = 𝟎 𝒙=𝟐
𝒛𝑲 = 𝟐 = 𝒛𝑫
E X E R C I C E 21
𝟏
Soit 𝜽 ∈ [−𝝅 , 𝝅], on pose les complexes 𝒛 = [𝐬𝐢𝐧 𝜽 + 𝒊 (𝟏 − 𝐜𝐨𝐬 𝜽)] 𝒆𝒕 𝒕 = 𝟒𝒊 𝒛𝟐
𝟐
b- Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé direct (𝑶, 𝒖 ⃗ ), On considère les
⃗ ,𝒗
𝒛
points 𝐌 𝐞𝐭 𝐍 d’affixes respectives 𝒛 − 𝒊 𝒆𝒕
𝒛−𝒊
Déterminez et construire les ensembles décrits respectivement par les points 𝐌 𝐞𝐭 𝐍,
lorsque 𝛉 parcourt ]𝟎 , 𝝅[
S O L U T I O N 21
𝟏
𝜽 ∈ [−𝝅; 𝝅] 𝒛 = 𝟐 [𝐬𝐢𝐧 𝜽 + 𝒊 (𝟏 − 𝐜𝐨𝐬 𝜽)]
𝟏 𝟏 𝜽 𝜽 𝜽
1) a) 𝒛 = 𝟐 [𝐬𝐢𝐧 𝜽 + 𝒊 (𝟏 − 𝐜𝐨𝐬 𝜽)] = 𝒛 = 𝟐 [𝟐𝐬𝐢𝐧 𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝟐 + 𝒊 (𝟐𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝟐)] ⟺
𝜽 𝜽 𝜽 𝜽 𝒊(𝝅−𝜽) 𝜽 𝒊(𝝅−𝜽)
𝒛 = 𝐜𝐨𝐬 𝟐 (𝐜𝐨𝐬 𝟐 − 𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝟐) 𝒊 = 𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝒆 𝟐 𝟐 ⟺ 𝒛 = 𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝒆 𝟐 𝟐
𝝅 𝝅 𝜽
Mais −𝝅 ≤ 𝜽 ≤ 𝝅 ⟺ − ≤ 𝜽 ≤ d’où 𝐜𝐨𝐬 > 𝟎.
𝟐 𝟐 𝟐
« Ce n’est pas parce que les mathématiques sont difficiles qu’on n’ose pas les faire, c’est parce qu’on n’ose pas les faire que c’est difficile »
TSE – Nombres Complexes MATHS-PLUS
𝜽 𝝅 𝜽
Alors |𝒛| = 𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝒆𝒕 𝐚𝐫𝐠(𝒛) = 𝟐 − 𝟐 + 𝟐𝒌𝝅 ; 𝒌 ∈ ℤ
𝜽
b) |𝒕| = 𝟒 𝐜𝐨𝐬 𝟐
𝟐
𝝅 𝝅 𝜽 𝟑𝝅
𝒂𝒓𝒈(𝒕) = + 𝟐 ( − ) + 𝟐𝒌𝝅 = − 𝜽 + 𝟐𝒌𝝅; 𝒌 ∈ ℤ
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝟑𝝅
𝒂𝒓𝒈(𝒕) = 𝟐
− 𝜽 + 𝟐𝒌𝝅; 𝒌 ∈ ℤ
𝝅
𝟏 √𝟑 𝜽 𝜽
c) 𝒛 = (𝟐 + 𝒊 𝟐
) 𝐜𝐨𝐬 𝟐 = 𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝒆𝒊𝟑
𝜽 𝒊(𝝅−𝜽) 𝜽 𝝅
𝝅 𝜽 𝝅 𝝅
𝒛 = 𝒛 ⟺ 𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝒆 𝟐 𝟐 = 𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝒆𝒊𝟑 ⟺ 𝟐 − 𝟐 = 𝟑
⟹ 𝜽= 𝟑
𝜽 𝝅
2) 𝜽 ∈ ]𝟎; 𝝅[ alors ∈ ]𝟎; [
𝟐 𝟐
𝟏 𝟏
a) 𝒛 − 𝒊 = [𝐬𝐢𝐧 𝜽 + 𝒊 (𝟏 − 𝐜𝐨𝐬 𝜽)] − 𝒊 = [𝐬𝐢𝐧 𝜽 + 𝒊 (−𝟏 − 𝐜𝐨𝐬 𝜽)]
𝟐 𝟐
𝟏 𝜽 𝜽 𝜽
⟺ 𝒛 − 𝒊 = 𝟐 [𝟐𝐬𝐢𝐧 𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝟐 − 𝒊 (𝟐𝐬𝐢𝐧𝟐 𝟐)]
𝜽 𝜽 𝜽 𝜽
⟺ 𝒛 − 𝒊 = 𝐬𝐢𝐧 𝟐 (𝐜𝐨𝐬 𝟐 − 𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝟐) avec 𝐬𝐢𝐧 𝟐 > 𝟎
𝜽
𝒛 𝐜𝐨𝐬 𝜽 𝒛 𝝅 𝜽 𝜽 𝝅
𝟐
| |= 𝜽 = 𝐜𝐨𝐭𝐠 𝟐 𝑨𝒓𝒈 (𝒛−𝒊) = − + =
𝒛−𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝟐
𝒛 𝜽 𝝅 𝝅
D’où = 𝐜𝐨𝐭𝐠 (𝐜𝐨𝐬 + 𝒊 𝐬𝐢𝐧 )
𝒛−𝒊 𝟐 𝟐 𝟐
𝒛
b) 𝑯(𝒛 − 𝒊) 𝒆𝒕 𝑵 (𝒛−𝒊)
𝝅
𝜽 𝝅 𝜽
𝒛 − 𝒊 = 𝐬𝐢𝐧 𝟐 𝒆−𝒊𝟐 𝟎 < 𝜽 < 𝝅 ⟺ −𝟐 ≤ 𝟐 ≤ 𝟎
𝜽
Le point 𝑴(𝒛 − 𝒊) parcourt le quatrième quadrant du centre O et de rayon 𝒓 = 𝐬𝐢𝐧 𝟐.
𝜽
𝒛 𝐜𝐨𝐭𝐠 𝜽 𝜽
𝟐
= 𝝅 = 𝒊 𝐜𝐨𝐭𝐠 𝟐 Mais 𝐜𝐨𝐭𝐠 𝟐 > 𝟎 ainsi le point 𝑵 parcourt la partie positive de l’axe
𝒛−𝒊 𝒆
𝒊
𝟐
imaginaire
E X E R C I C E 22
« Ce n’est pas parce que les mathématiques sont difficiles qu’on n’ose pas les faire, c’est parce qu’on n’ose pas les faire que c’est difficile »
TSE – Nombres Complexes MATHS-PLUS
Partie B
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal (𝑶, 𝒖 ⃗ ) L’unité graphique est 2 cm.
⃗ ,𝒗
On désigne par 𝑨, 𝑩 𝒆𝒕 𝑪 les points d’affixes respectives les trois solutions de l’équation (𝐊) telles
𝟐+𝟐𝒊
2- a- Détermine le module et un argument de
𝟏−𝒊
3- Soit 𝑫 le point tel que le triangle 𝑪𝑶𝑫 soit rectangle isocèle indirect en 𝑪. Déterminer
l’affixe de 𝑫.
4- Détermine l’affixe du point 𝑬 pour que le quadrilatère 𝑪𝑨𝑩𝑬 dans cet ordre soit un
parallélogramme.
S O L U T I O N 22
Partie A :
1) 𝒛 = 𝟏
2) 𝒛 = 𝟏 𝒐ù 𝒛 = 𝟐 + 𝟐𝒊 sont solution de (𝑲), on peut alors enchainer 2 tableaux d’Horner
« Ce n’est pas parce que les mathématiques sont difficiles qu’on n’ose pas les faire, c’est parce qu’on n’ose pas les faire que c’est difficile »
TSE – Nombres Complexes MATHS-PLUS
𝟏 −𝟒 − 𝒊 𝟕+𝒊 −𝟒
𝟏 𝟏 −𝟑 − 𝒊 𝟒
𝟏 −𝟑 − 𝒊 𝟒 𝟎
𝟐 + 𝟐𝒊 𝟐 + 𝟐𝒊 −𝟒
𝟏 −𝟏 + 𝒊 𝟎
3) 𝒛 = 𝟏 𝒐ù 𝒛 = 𝟐 + 𝟐𝒊 𝒐ù 𝒛 = 𝟏 − 𝒊
Partie B :
1) 𝒛𝑨 = 𝟏 𝒛𝑩 = 𝟐 + 𝟐𝒊 𝒛𝑪 = 𝟏 − 𝒊
𝝅
𝒛𝑪 = 𝟏 − 𝒊 = √𝟐𝒆−𝒊𝟒
𝝅 𝟏𝟒 𝟕𝝅
𝒛𝑪 𝟏𝟒 = (√𝟐𝒆−𝒊𝟒 ) = 𝟐𝟕 𝒆−𝒊 𝟐
𝟕𝝅 𝟕𝝅
𝒛𝑪 = 𝟏𝟐𝟖 (𝐜𝐨𝐬 − 𝒊 𝐬𝐢𝐧 )
𝟐 𝟐
𝟐+𝟐𝒊
2) = 𝟐𝒊
𝟏−𝒊
𝟐+𝟐𝒊 𝟐+𝟐𝒊 𝝅
a) | |=𝟐 et 𝐚𝐫𝐠 ( 𝟏−𝒊 ) = 𝟐 + 𝟐𝒌𝝅; 𝒌 ∈ ℤ
𝟏−𝒊
𝟐+𝟐𝒊 𝒛𝑩
b) = = 𝟐𝒊 alors le triangle 𝑶𝑩𝑪 est rectangle en 𝑶.
𝟏−𝒊 𝒛𝑪
𝒛𝑶 −𝒛𝑩
3) = 𝒊 ⟺ 𝒛𝑫 = 𝟏 + 𝒊 Il suffit de calculer
𝒛𝑪 −𝒛𝑫
E X E R C I C E 23
« Ce n’est pas parce que les mathématiques sont difficiles qu’on n’ose pas les faire, c’est parce qu’on n’ose pas les faire que c’est difficile »
TSE – Nombres Complexes MATHS-PLUS
b- Place les points images des solutions de (𝐅) sur un cercle dont tu préciseras le rayon.
√𝟔−√𝟐 √𝟔+√𝟐
3- a- Vérifie que 𝐜 = +𝐢 est une racine quatrième de 𝟖 − 𝟖𝒊√𝟑
𝟐 𝟐
𝟏𝟏𝝅 𝟏𝟏𝝅
c- Déduis des questions précédentes les valeurs exactes de 𝐜𝐨𝐬 et 𝐬𝐢𝐧
𝟏𝟐 𝟏𝟐
S O L U T I O N 23
𝟐
1) (𝑬): 𝒛𝟒 = 𝟏 ⟺ (𝒛𝟐 ) − 𝟏 = 𝟎 ⟺ (𝒛𝟐 − 𝟏)(𝒛𝟐 + 𝟏) = 𝟎 ⟺ (𝒛 − 𝟏)(𝒛 + 𝟏)(𝒛 − 𝒊)(𝒛 + 𝒊) = 𝟎
⟺ 𝒛 = −𝟏 𝒐𝒖 𝒛 = 𝟏 𝒐𝒖 𝒛 = −𝒊 𝒐𝒖 𝒛=𝒊 𝑺 = {−𝟏; −𝒊 ; 𝒊 ; 𝟏 }
b) Les solutions de (𝑬) sont les racines 𝟒è𝒎𝒆 de l’unité
𝝅
|𝟖 − 𝟖𝒊√𝟑| = 𝟏𝟔 et 𝑨𝒓𝒈(𝟖 − 𝟖𝒊√𝟑) = − 𝟑 . Les solutions de (𝐹)sont de la forme
𝝅 𝒌𝝅
𝒊(− + )
𝒛𝒌 = 𝟐𝒆 𝟏𝟐 𝟐 ; 𝒌 ∈ {𝟎; 𝟏; 𝟐; 𝟑}
𝝅 𝟓𝝅 𝟏𝟏𝝅 𝟏𝟕𝝅
Pour 𝒌 ∈ {𝟎; 𝟏; 𝟐; 𝟑} respectivement on a 𝒛𝒌 ∈ {𝟐𝒆−𝒊𝟏𝟐 ; 𝟐𝒆𝒊𝟏𝟐 ; 𝟐𝒆𝒊 𝟏𝟐 ; 𝟐𝒆𝒊 𝟏𝟐 }
𝟒
√𝟔−√𝟐 √𝟔+√𝟐
3)a) (C est racine 4ème de 𝟖 − 𝟖𝒊√𝟑) ⟺ 𝑪𝟒 = 𝟖 − 𝟖𝒊√𝟑 = ( 𝟒
+ 𝒊 𝟒
) bon courage pour le
calcul
𝒖 𝟒
b) 𝒖𝟒 = 𝟖 − 𝟖𝒊√𝟑 ⟺ 𝒖𝟒 = 𝑪𝟒 ⟺ (𝑪) = 𝟏
𝒖
⟺ ∈ {−𝟏; −𝒊 ; 𝒊 ; 𝟏} ⟺ 𝒖 ∈ {𝒄 ; −𝒄 ; 𝒊𝒄 ; −𝒊𝒄}
𝑪
Forme algébrique de 𝒖
« Ce n’est pas parce que les mathématiques sont difficiles qu’on n’ose pas les faire, c’est parce qu’on n’ose pas les faire que c’est difficile »
TSE – Nombres Complexes MATHS-PLUS
√𝟔−√𝟐 √𝟔+√𝟐
𝑪= + 𝒊
𝟒 𝟒
√𝟔−√𝟐 √𝟔+√𝟐
−𝑪 = − − 𝒊
𝟒 𝟒
√𝟔+√𝟐 √𝟔−√𝟐
𝒊𝑪 = − +𝒊
𝟒 𝟒
√𝟔+√𝟐 √𝟔−√𝟐
−𝒊𝑪 = 𝟒
−𝒊 𝟒
𝟏𝟏𝝅
c) L’angle se trouve dans le cadrant 2 où cosinus est négatif et le sinus positif alors il ne
𝟏𝟐
E X E R C I C E 24
Le plan complexe est rapporté au repère orthonormé direct (𝑶, ⃗⃗⃗⃗⃗
𝒖 ,𝒗 ⃗ ).unité graphique 2 cm.
1- Résolvez dans ℂ l’équation ∶ 𝒁𝟐 − 𝟐√𝟑𝒛 + 𝟒 = 𝟎
On pose 𝒂 = √𝟑 + 𝒊 et 𝒃 = √𝟑 − 𝒊
Ecrivez 𝒂 et 𝒃 sous forme exponentielle et placer les points 𝑨 𝒆𝒕 𝑩 d’affixes respectives 𝒂 et 𝒃
𝝅 −𝟑
2- Soit 𝒓 la rotation de centre O et d’angle 𝟐 et 𝒉 l’homothétie de centre 𝑶 et de rapport 𝟐
𝟑√𝟑 𝟑 𝟑√𝟑 𝟑
(𝒄 − − 𝒊) (𝒄̅ + + 𝒊) = 𝑹𝟐
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝟒√𝟑
̅̅̅̅ = −
b- En déduire que 𝒄 − 𝒄̅ = 𝟐𝒊 et 𝒄+𝒄
𝟑
S O L U T I O N 24
1) 𝒛𝟐 − 𝟐√𝟑𝒛 + 𝟒 = 𝟎 alors 𝑺 = {√𝟑 − 𝒊; √𝟑 + 𝒊}
𝝅 𝝅
𝒂 = √𝟑 + 𝒊 = 𝟐𝒆𝒊𝟔 ; 𝒃 = 𝟐𝒆−𝒊𝟔
𝝅
𝝅
2)a) 𝒓 (𝑶, ) 𝑴′ (𝒛′ ) image de 𝑴(𝒛) par 𝑟 𝒛′ = 𝒛𝒆𝒊𝟑
𝟑
𝝅 𝝅 𝝅 𝝅
𝒛𝑨′ = 𝒛𝑨 𝒆𝒊𝟑 ⟺ 𝒂𝒆𝒊𝟑 = 𝒂′ = 𝟐𝒆𝒊𝟔 𝒆𝒊𝟑 ⟺ 𝒂′ = 𝟐𝒊
𝟑
b) 𝒛′ = − 𝟐 𝒛𝑩 ⟺ 𝒉(𝑴) = 𝑴′
𝟑 𝟑√𝟑 𝟑
𝒃′ = − 𝒃 = − + 𝒊
𝟐 𝟐 𝟐
c) Voir figure en a)
3) a) 𝑴 ∈ (𝓒) ⟺ 𝑶𝑪 = 𝑪𝑨′ = 𝑪𝑩′ = 𝑹
⟺ |𝑪| = |𝒂′ − 𝑪| = |𝒃′ − 𝑪| = 𝑹
= |𝒂′ − 𝑪| = |𝑪 − 𝒃′| = 𝑹
̅ = |𝑪|𝟐 = 𝑹² car |𝑪| = 𝑹
𝑪𝑪
̅ + 𝟐𝒊)=(𝑪 − 𝟐𝒊)(𝑪
(𝑪 − 𝟐𝒊)(𝑪 ̅̅̅̅̅̅̅̅̅
+ 𝟐𝒊) = |𝑪 − 𝟐𝒊|𝟐 = |𝑪 − 𝒂′ |𝟐 = 𝑹𝟐 cqfd
« Ce n’est pas parce que les mathématiques sont difficiles qu’on n’ose pas les faire, c’est parce qu’on n’ose pas les faire que c’est difficile »
TSE – Nombres Complexes MATHS-PLUS
b) D’après a)
̅ = (𝑪 − 𝟐𝒊)(𝑪
𝑹𝟐 = 𝑪𝑪 ̅ + 𝟐𝒊) ⟺ 𝑪 − 𝑪
̅ = 𝟐𝒊
𝟑√𝟑 𝟑 𝟑√𝟑 𝟑
̅ + 𝟐𝒊) = (𝑪 +
D’autre part 𝑹𝟐 = (𝑪 − 𝟐𝒊)(𝑪 ̅
− 𝟐 𝒊) (𝑪 + + 𝟐 𝒊) En développant et
𝟐 𝟐
𝟒√𝟑
̅=−
simplifiant 𝑪 + 𝑪 𝟐
𝑪−𝑪̅ = 𝟐𝒊
c) { ̅ = − 𝟒√𝟑
𝑪+𝑪 𝟐
𝟐√𝟑
𝑪=− + 𝒊
𝟐
̅ = |𝒄|𝟐 = 𝑹𝟐 ⟺ 𝑹𝟐 = 𝟏𝟐 + 𝟏 ⟹ 𝑹 = √𝟐𝟏
𝑪𝑪 𝟗 𝟑
E X E R C I C E 25
Pour tout entier naturel , on pose 𝑨 = ∑𝒏−𝟏 𝒏−𝟏
𝒌=𝟎 𝐜𝐨𝐬 𝒌𝒙 et 𝑩 = ∑𝒌=𝟎 𝐬𝐢𝐧 𝒌𝒙
S O L U T I O N 25
∀𝒏 ∈ ℕ ; 𝑨 = ∑𝒏−𝟏 𝒏−𝟏
𝒌=𝟎 𝐜𝐨𝐬 𝒌𝒙 et 𝑩 = ∑𝒌=𝟎 𝐬𝐢𝐧 𝒌𝒙
1) 𝑨 + 𝒊𝑩 = ∑𝒏−𝟏 𝒏−𝟏
𝒌=𝟎 𝐜𝐨𝐬 𝒌𝒙 + 𝒊 ∑𝒌=𝟎 𝐬𝐢𝐧 𝒌𝒙
𝟏−𝒛𝒏
Alors 𝑨 + 𝒊𝑩 = 𝟏 + 𝒛 + 𝒛𝟐 + ⋯ + 𝒛𝒏−𝟏 =
𝟏−𝒛
𝒏𝒙 𝒏𝒙 𝒏𝒙 𝒏𝒙 𝒏𝒙 𝒏𝒙
Mais 𝟏 − 𝒛𝒏 = 𝟏 − 𝐜𝐨𝐬 𝒏𝒙 − 𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝒏𝒙 = 𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝟐
− 𝟐𝒊 𝐜𝐨𝐬 𝟐
𝐬𝐢𝐧 𝟐 = 𝟐 𝐜𝐨𝐬 𝟐
(𝒄𝒐𝒔 𝟐 − 𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝟐
)
« Ce n’est pas parce que les mathématiques sont difficiles qu’on n’ose pas les faire, c’est parce qu’on n’ose pas les faire que c’est difficile »
TSE – Nombres Complexes MATHS-PLUS
𝒏𝒙 −𝒊𝒏𝒙
𝟏 − 𝒛𝒏 = 𝟐𝐜𝐨𝐬 𝟐
𝒆 𝟐
𝒙
𝒙
Pour 𝒏 = 𝟏 ; 𝟏 − 𝒛 = 𝟐𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝒆−𝒊𝟐
−𝒊𝒏𝒙 𝒙 𝒏𝒙
𝒏𝒙 𝒏𝒙 𝒊( − )
𝟏−𝒛𝒏 𝟐𝒄𝒐𝒔 𝒆 𝟐 𝒄𝒐𝒔 𝒆 𝟐 𝟐
𝟐 𝟐
D’où 𝑨 + 𝒊𝑩 = = −𝒊𝒙 ⟺ 𝑨 + 𝒊𝑩 = 𝒙
𝟏−𝒛 𝒙 𝒄𝒐𝒔
𝟐𝒄𝒐𝒔 𝒆 𝟐 𝟐
𝟐
𝒏𝒙 𝒙 𝒙
𝒄𝒐𝒔 𝒙(𝟏−𝒏) 𝒄𝒐𝒔 −𝐜𝐨𝐬( −𝒏𝒙)
𝟐 𝟐
2) 𝑨 = ∑𝒏−𝟏
𝒌=𝟎 𝐜𝐨𝐬 𝒌𝒙 = 𝟐
𝒙 𝐜𝐨𝐬 [ ] ⟺𝑨= 𝒙
𝒄𝒐𝒔 𝟐 𝟐𝒄𝒐𝒔
𝟐 𝟐
𝒙 𝒙
𝒄𝒐𝒔
𝒏𝒙
𝒙(𝟏−𝒏)
𝒔𝒊𝒏 −𝐬𝐢𝐧( −𝒏𝒙)
𝟐 𝟐
De même 𝑩 = ∑𝒏−𝟏
𝒌=𝟎 𝐬𝐢𝐧 𝒌𝒙 = 𝟐
𝒙 𝐬𝐢𝐧 [ ] ⟺𝑩= 𝒙
𝒄𝒐𝒔 𝟐 𝟐𝒄𝒐𝒔
𝟐 𝟐
𝟏
Car 𝐬𝐢𝐧 𝒂 𝐜𝐨𝐬 𝒃 = [𝐬𝐢𝐧(𝒂 + 𝒃) + 𝐬𝐢𝐧(𝒂 − 𝒃)]
𝟐
E X E R C I C E 26
Soit dans ℂ le polynôme 𝒑(𝒛) = 𝒛𝟒 + 𝟒
1- Montrez que si le complexe 𝒛𝟎 est solution de 𝒑(𝒛) = 𝟎 alors −𝒛𝟎 , ̅̅̅ ̅̅̅𝟎 en sont également
𝒛𝟎 , −𝒛
solution.
2- En déduire que 𝒑(𝒛) peut s’écrire comme produit de deux facteurs.
3- Déterminez la solution 𝒛𝟎 dont les parties réelles et imaginaires sont égales.
4- En déduire toutes les solutions de 𝒑(𝒛) = 𝟎
5- Montrez que les points images des quatre solutions de l’équation 𝒑(𝒛) = 𝟎 sont les sommets
d’un carrré dans un repère orthonormé (𝑶, ⃗⃗⃗⃗⃗
𝒖 ,𝒗 ⃗)
S O L U T I O N 26
𝑷(𝒛) = 𝒛𝟒 + 𝟒
3) Soit 𝒛𝟎 = 𝒙 + 𝒙𝒊 ; 𝒙 ∈ ℝ
Alors 𝒛𝟎 = 𝟏 + 𝒊
4) 𝑷(𝒛) = 𝟎 ⟺ 𝒛 = 𝟏 + 𝒊 où𝒛 = −𝟏 − 𝒊 où 𝒛 = 𝟏 − 𝒊 où 𝒛 = −𝟏 + 𝒊
𝑺 = {𝟏 + 𝒊; −𝟏 − 𝒊; −𝟏 + 𝒊; 𝟏 − 𝒊}
𝒛𝟎 −𝒛
̅̅̅
𝟎 𝟏+𝒊−𝟏+𝒊
5) Soit 𝑴𝟎 (𝟏 + 𝒊) ; 𝑴𝟏 (𝟏 − 𝒊) ; 𝑴𝟐 (−𝟏 − 𝒊) ; 𝑴𝟑 (−𝟏 + 𝒊) = =𝒊
𝒛𝟎 −(−𝒛
̅̅̅)
𝟎 𝟏+𝒊+𝟏−𝒊
Alors les points 𝑴𝟎 𝑴𝟏 𝑴𝟐 𝒆𝒕 𝑴𝟑 sont les sommets d’un carré car on vient de montrer que deux
sommets opposés 𝑴𝟎 𝒆𝒕 𝑴𝟐 sont des angles droits et deux côtés opposés ont même mesure.
« Ce n’est pas parce que les mathématiques sont difficiles qu’on n’ose pas les faire, c’est parce qu’on n’ose pas les faire que c’est difficile »