Ahled Saoibi
Ahled Saoibi
Ahled Saoibi
UNIVERSITE MOHAMMED V
THESE
présentée à
p o u r l'obtention du
par
Ahmed SAOiÂBJ
Licencié es-sciences physiques
Menfion : Chimie
MM. M. FERMAT
R. GUiLARD
M. ZINOliNE
r-.. ESSASSI j r.
J. ESI'ITALIÉ j tAfl»..,W/C,,n-
R. BOUCHTA
A. ERBAH1
UNIVERSITE MOHAMMED V
THESE
présentée à
pour l'obtention du
par
Ahmed SAOIAB!
Licencié es-sciences physiques
Mention : Chimie
A ma mère
en témoignage d'affection
et de reconnaissance.
A mes frères M et J
et A ma soeur R.
•¥• •¥•
deA Mine*, qui. a bien voulu me haine. VhonntuA de jugeA. ce. mémoiAe eX qui
Science* de Cean (Fiance) ou j'ai. haiA l'analyse da, gaz du py/iolyAe de*
ion laboiatoine.
Il m'ut tiOLb agtéable. d'cu>ào<UeA à eu imeAcÀmznt!, totu, lu
e t tout, CQ.U.X qiU. ont contAibuë., a deA tùOieA divoAA, à ta tiéatlbatLon de. ce.
Ust, tt en paAtlcutteA F. ABVELKHALK1 qui a ^happé avec io-ln ce mémoine,
de
#
- TABLE DES MATIERES -
Pages
INTRODUCTION. ... 1
PREMIERE PARTIE
DEUXIEME PARTIE
Gt : milliards de tonnes.
Rt
? •
1 .
1fJflD 2010
Olenek
Melekess
20 Gf
Athabasca, Fushun,
Cold Lake, Chine
Wabasca,
Peace River Selenizza
140-200 Gl*
Timahdit,
Maroc
Utah
3Gf
Iratl.
Brésil
120 G f
TANGER
CASABLANCA
200 km
MIOELT
SAFIi
• JRRACHIDIfl
ÇSSAOlJtRA /_^
Al 3) MARRAKECH
QUAR2AZATE
• TAROUDANT
TARFAYA
TîWDOUF LEGENDE
1. Timahdit
2. Tarfaya
3. Tanger
4. Arbaa Ayacha
5. Iminouzer Des Marmouch
6. Aghbala
7. Toukfert
8. Taourirt N'Ait Mimoun
9. Afensou Et Izourhar
10. Taghzouth
11. Oulad Abdoun (El BOr)
12. Gantour (Youssoufia)
13. Meskala.
:
Répartition des gisements des schistes bitumineux
à travers le Maroc (2).
Vu les besoins de plus en plus importants du Maroc en hydrocarbures,
plusieurs projets d'exploitation des schistes de Timahdit et de Tarfaya sont à
l'heure actuelle au stade semi industriel. A titre d'information(2), un projet
dont le coût s'élève S 25 millions de dollars, pour le développement des schistes
bitumineux de Timahdit est en cours de réalisation. Ce projet comporte : la
construction et l'exploitation d'une unité pilote de 80 tonnes, une étude de
faisabilité minière, une étude comparative des procédés de pyrolyse et une étude
économique globale de faisabilité.
On estime que les quantités d'huile(2) pouvant être extraites des gise-
ments de Timahdit et de Tarfaya s'élèvent respectivement à 8,9 et 33,5 milliards
de barils.-Cependant l'extraction de ces hydrocarbures pose un certain nombre
de problèmes surtout d'ordre chimiques. Nous nous sommes intéressés à la détermi-
nation et la caractérisation du pouvoir pétrolier des schistes bitumineux de
Timahdit (Maroc). Ce pouvoir est directement lié aux propriétés physico-chimiques
du kérogène et des autres matières organiques des schistes : comportement de
ces composantes vis à vis de la température de pyrolyse, au point de vue struc-
ture et dégradation, quantité et qualité des hydrocarbures, existence ou non
de produits lourds, de rrétaux gênants, et enfin détermination du stade d'évolution
des matières organiques des schistes.
-CHAPITRE I-
=o
A-FAIBLE EVOLUTION
B - FORTE EVOLUTION
Figure 4 :
Exemple de structure moléculaire que l'on peut rencontrer
dans le kérogène de type II.
8-
5n „
CnHn *• n C 0 2 + + Q (exothermique)
2) Si 0 2 (transformation physique)
3) Ca C0 3 -v Ca 0 + C02 - Q (endothermique)
4) 2 Fe S 2 + ~- + 4 S02 + Q (exothermique)
- matière organique de 12 à 24% : une partie soluble dans les solvants organiques,
l'autre insoluble dans ces mêmes solvants constitue le kérogène.
Fe CO3 + Fe 2 O 3 1,8
Ti O2 + p h o s p h a t e 2,4
à celle qu'on trouve généralement dans les schistes du Colorado (U.S.A). Cette
deskérogènes
Eau 10,15 —
On peut voir à partir du tableau 3 que pour une teneur en matière organique
donnée, lesschistes de Timahdit produisent moins d'huile (41 contre 65%) mais
presque deux fois plus de carbone résiduel que les schistes du Colorado.
Cette caractéristique importante des schistes de Timahdit a des répercussions
directes sur la pyrolyse des schistes et par conséquent sur le choix du procédé
à retenir.
-CHAPITRE II-
- pyrolyse "ROCK EVAL" qui nous donne une idée sur le potentiel
pétrolier et la nature de l'état d'évolution de la matière
organique des schistes.
T = 1+ s et H = g j pe
j=s= -et 1 = 0
[ Ej = - - g /ie H Q
Les valeurs propres de seront : < ^
1 a
F = + - "
champ H de /M (fig. 5 ) .
A E = g/iHo
i
(fig. 5)
A cet effet, nous devons fournir au moment magnétique //une énergie supplémentaire
de résonance.
- 17 -
II-l-A Pararçètres_R;P;E_utill§ës_dans_çe_trayail.
=
Pour une raie lorentzienne :AH,,p 1»73 A H
Les principaux facteurs qui agissent sur la largeur de raie sont (6,7,8):
- L'effet oxygène :
Figure_6 :
Forme des courbes limites dérivées des raies d'absorption
en R.P.E.
: Courbe lorentzienne.
i ' I(H)
(a)
/ *
V
Ho H
Kdl(H)
dH
(b)
r\,
' \
Ho
Figure_7
y
• ^
A
y
HPPVI ••*•
Les échantillons que nous allons étudier sont soit à l'état liquidé
soit sous forme de poudre.
Dans le cas d'une poudre c'est à dire un ensemble de "cristallites" ayant toutes
les orientations possibles dans l'espace, chaque "cristallite" est supposé
avoir une symétrie axiale due â la présence de plans aromatiques ; si C désigne
l'axe de symétrie de cristallite, le facteur g défini par la condition de
résonance h v = g /S H Q prend toutes les valeurs comprises entre deux valeurs
limites correspondant à deux orientations extrêmes de C par rapport à H ;
si C est perpendiculaire à H , g = gi , si C est parallèle à H , g = g,/(-.
On définit alors l'anisotropie de g (Ag) comme la différence Ag= q.,r - gij~
(fig. 8)(9). Les principales causes de la variation de g etAg sont :
- L'aromatisation :
A titre d'indication on peut donner les valeurs de g trouvées dafis
la littérature(ô) pour des molécules ou des substances organiques à caractère
aromatique, sous forme d'ion ou sous forme radicalaire (tableau 4 ) ;
(a)
Courbe d'absorption
\
H
(b)
Courbe dérivée
/ K
I
a,
Figure 8
Spectre R.P.E de poudre : cas de symétrie axiale
(a) courbe d'absorption.
(b) courbe dérivée.
Molécule ou substance organique Référence
cation 2,00249
anion 2,00291
cation 2,00250
pérylène
anion 2,00262
cation 2,00250
anion 2,00262
2,00255
</>n représente la fonction d'onde d'un état excité et <|» celle de l'état
fondamental, A est la constante de couplage spin-orbite ; Li et Lj sont les
composantes des moments orbitaux suivant les axes i et j , E est l'énergie
d'un état excité et E celle de l'état fondamental.
c/ La_Çonstante_hy.QerfiQ|_A
II
0
1-4 Naphths semiquinone anion
II II
0 =(o)= 0 2,00437
anioh benzophénone
2,00359 M II
0 =(o)= 0
du moment fi >, sur la direction du champ étant caractérisée par un des nombres
quantiques m = I, 1-1, ,-I + 1 , - 1 .
Ainsi en plus du champ magnétique statique HQ,( 21 + l)champslocaux agissent
sur l'électron paramagnétique, faisant apparaitre un spectre formé de(2I + 1)
raies.
L'interaction hyperfine s'exprime par l'hamiltonien de spin Jif<;( 11,12):
A A AA
= q IL H S + A S I
avec
A
S = opérateur spin électronique
A
I = opérateur spin nucléaire
A
A = tenseur de couplage hyperfin. Il a les dimensions
d'une énergie et varie entre 10-1 et 10-2cm
-1 lorsque
1'électron et le noyau appartiennent au même atome ;
A sera une perturbation qui modifiera simplement
l'allure du spectre R.P.E. Elle vaut en moyenne la
distance entre deux raies successives.
Dans le cas des couplages isotropes qui font intervenir des électrons
s
' A = A iso = ~ T ~ g n £ n |4>o|2 avec | </» 0 | densité de s P i n sur le n °yau ; mais
dans le cas des couplages anisotropes qui font intervenir des électrons p,
d ou f, A = A anisotrope = B.
RB - a 5fi 9a ft (3cos20 - D
- V e nPn ^T
où 0 est l'angle entre le champ H et la direction éléctron-noyau.
A = magneton de Bohr nucléaire,
r = distance élëctron-noyau
11-2 PYROLYSE "ROCK EVAL"
(fig. 10).
25O°C
52 • INDEX D'HYDROGÈNE
53 % INDEX D'OXYGÈNE
S1.S2 • INDEX DE PRODUCTION
- hydrocarbures saturés
- hydrocarbures aromatiques
- produits lourds ou polaires (résines)
Les 2 premières fractions ont fait l'objet de notre étude par chromatographie
en phase gazeuses (C.P.G).
11-5 CHROMATOGRAPHIE EN PHASE GAZEUSE
1/2 nC 2 4 + nC 2 6 + nC 2 8 + 1/2
[2]
- C H A P I T R E I I I -
Comme ces dérivés sont des agents tensioactifs puissants, ils expliquent
pourquoi les huiles adhèrent très fortement aux. réseaux poreux des roches
mères(26).
Pour la genèse des métalloporphyrinés, il convient bien sûr de
rappeler l'importance et les limites du schéma réactionnel de TREIBS(26).
Celui-ci explique la formation de la déoxcphylloérythroporphyrine de vanadyl selon
un processus â 7 étapes(fig.ll): le point de départ serait la chlorophylle
"a", sa démétallation conduirait à la phéophytine "a"; la seconde étape serait
une étape de saponification des groupes esters du macrocycle porphyrinique
suivie d'une réaction de réduction du reste vinyl en groupe ester. On observerait
ensuite 1'"aromatisation" du macrocycle et la décarboxylation du reste propio-
nique. Le dernier stade réactionnel serait la réaction de chélation. TREIBS
a pris soin de préciser que ces différents stades réactionnels seraient inter-
changeables en fonction des conditions du milieu.
Mais force est de constater que le schéma de TREIBS est très imparfait;
le stade ultime des réactions correspond à un produit unique - la déoxophylloéry-
throporphyrine de vanadyle - alors que toutes les données analytiques(26) apportent
la preuve que dans les pétroles et les charbons on observe la présence d'une
série homologue de porphyrines, qui diffèrent par le nombre de groupes méthyléni-
ques liés au squelette du macrocycle (voir tableau 6 ) . Par ailleurs, on observe
également la présence de dëoxophylloerythroporphyrines de Nickel (les poids molé-
culaires des complexes de cette deuxième série figurent sur le tableau 6 ) .
CH 3
CH
CH3H2C - y i ^ ^ > " 3
CH 3 CH 2 CH 3
Etioporphyrine I.
Déoxophyl1oérythroporphyrine.
Démetallation Saponification ^ RfV.iucti.on
^ XX
HOOC r1
HOOC
~ Phytyl
Phytyl : -CE1 CH = C-fCH.CH.CH.CHK-CH, ' ' ' ' « ' P M i n e ' a '
\ 2 2 21 j 3 3
CK. CH
Chlorophylle "a*
HOOC
Figure_ll :
Schéma reactionnel qui explique le processus de la formation de la(D.P.E.P)VO
d'après A. TREIBS(16).
i
n* Série DPEP Série DPEP de Série DPEP de
308 + 14n vanadyle nickel
DPEP + 65 DPEP + 56
n'est pas toujours la chlorophyle "a", il a été suggéré de plus que les
porphyrines peuvent être soumises à des réactions de transalkylation dépendant
d'ailleurs très étroitement de l'environnement géologique. Cette dernière
hypothèse a d'ailleurs été confortée par des réactions réalisées in vitro(27â29),
- B I B L I O G R A P H I E -
" de la l G r e P a r t i e "
(1) TISSOT B.
Les nouveaux pétroles. La recherche (Janvier 1902).
(2) BEKRI 0. et BOUCHTA R. (0 N A R E P ) .
"Valorisation des schistes bitumineux au Maroc" lGresymposium
international des huilessynthétiques Bruxelles (9 Octobre 1981).
(3) J. BURGER.
"L'exploitation des pyroschistes bitumineux" Revue Inst. Franc. Pétrolo
28, 315, (1973).
(4) ZEMMOURI 0. et MOUSTIYGUI.
(Division de l'exploration minière) Etude qualitative des schistes,
utilisation (Janvier 1975).
(5) CHARLIER M.F.
Thèse de 3 eme cycle, Strasbourg (1970).
( 6 ) IJRSIJ I .
La résonance paramagnëtique électronique, Dunod, Paris, (1968).
(7) POOLE C.P.
Jt. Electron Spin Résonance (1967).
(8) SALLE DE CHOU J.
Thèse de 3 e m e cycle, Orléans (1977).
(9) CHE M., VERDINE J. et NACCACHE C.
J. Chem. Phys. 66, 579, (1968).
(10) BERSOHN-BAIRD.
Electron Paramagnetic Resonance. W.A BENJAMIN, Inc New-York (1966).
(11) LIVAGE J.
Séminaire R.M.N - R.P.E en Chimie de Solide, 25-29 (Sept 1978).
(12) GHARBI.N.
Thèse de 3 ême cycle, Paris 6, (1979).
(13) BARKER.(C).
Pyrolysis techniques for source Rock Eval évaluation.
C. Am. Assoc. Pëtrol. Géol. Bull. 58, (1974).
(14) HUC.A.Y., ROUCACHE J., BERNON M., CAILLET G., D.A SILVA M.
Application de la chromatographie sur couche mince à l'étude
quantitative et qualitative des extraits de roches et des huiles.
Revue de l'I.F.P Réf : 23521 (Octobre 1975).
(15) FABRE.M., LEBLOND.C, ROUCACHE. J.
Analyse quantitative par C.P.G. capillaire des n-alcanes de C 1 2 à C
dans les hydrocarbures saturés d'un pétrole brut on d'un extrait
de roche. Revue de TI.F.P 27, 469, (1972).
(16) CASTEX. H., ROUCACHE. J., BOULET. R.
Le soufre thiophénique dans les pétroles et les extraits de roches.
Analyse par spectrométrie de masse et chromatographie en phase
gazeuse. Revue de TI.F.P 29, 3-40, (1974).
(17) TREIBS. A.
Angew. Chem., 49, 682 (1936).
(18) TREIBS. A.
Justus Liebigs Ann. Chem., 5K), 42 (1934).
(19) NOVIKOV. S.S., BRUSNIKINA. V.M. et RUDENKO. V.A.
Khim. Geterosikl. Soedin. Vol. 5, N°l, pp 157-158, (1969).
(20) BLUMER. M. et SNYDER. W.D.
Chem. Geol. 2, 35, (1967).
(21) HOSGSON. G.W.
Ann. N.Y. Acad. Sci., 206, 670, (1973).
(22) CORWIN. A.H.
World Pet. Congr. Proc, 5th, 1959, Paper V-10 (1960).
(23) DIDYK. B.M., ALTURKI. Y.I.A., PILLINGER. C.T. et EGLINTON. G.
Chem. Geol., 15, 193, (1975).
(24) YEN. T.F., BOUCHER. L.J., DICKIE. J.P., TYNAN. E.C. et VAUGHAN. G.B.
J. Inst. Pet., London, J55, 87, (1969).
(25) DIDYK. B.M., ALTURKI. Y.I.A., PILLINGER. C.T. et EGLIMTON. G.
Nature, 256, 553, (1975).
'•'6) DOLPHIN. P.
The Porphyrins, Vol. I, Structure and Synthesis, Part A,
Academic Pre-ïs New York, p. 4P5-r>:ii, ;'iP7f>).
(J) BONNFTT. R., BREWER, P., NORO. P. at NORO. !(.
•J. Chem. Soc, Chem. Commun., p. 562, (1972).
(28) CASAGRANDE. D.J. et HODGSON. G.W.
Nature (Phys. Sci.), 233, 123, (1971).
(29) CASAGRANDE. D.O. et HODGSON. G.W.
Geochim. Cosmochim. Acta, 38, 1745, (1974).
f30) ESPITALIE. J., LAPORTE. J.L., MADEC. M., MARQUIS. F., LF.PI.AT. P., PAULET j.
et BOUTEFEU A.
Méthode rapide de caractérisation des roches môrns,do leur potentiel
pétrolier et leur degré d'évolution . Revue dr l'ï.F.P rêf : 2-1440
septembre 1976.
- D E U X I E M E P A R T I E -
Après avoir passé en vue les propriétés générales des schistes connues
jusqu'à présent et examiné les différentes méthodes d'analyse utilisées dans ce
travail, nous donnerons les résultats expérimentaux trouvés à partir de ces
méthodes.
Ces résultats concernent le comportement vis à vis de la pyrolyse des schistes
bruts et des kérogènes ainsi que la séparation des hydrocarbures et des métallo-
porphyrines qui sont directement liés à l'évolution des schistes dans le temps.
Pour cela les techniques utilisées sont :
la pyrolyse "Rock Eval", l'A.T.G et la R.P.E pour la roche brute et le kérogène;
*
l'I.R,la C.P.G et la R.P.E pour les matières organiques extraites1; la R.P.E,
l'I.R, la R.M.N, l'U.V et la spectrométrie de masse (S.M) pour l'identification
et la caractërisation des métalloporphyrines.Cette deuxième partie sera par
conséquent divisée en plusieurs chapitres :
Le chapitre IV sera consacré à l'examen des schistes bruts quand ils sont
chauffés, de l'ambiante jusqu'à 800°C, le chapitre V au kérogène, le chapitre VI
aux matières organiques extraites (M.fl) par les solvants organiques et enfin
dans le chapitre VII nous examinerons les résultats expérimentaux relatifs aux
dérivées métalloporphyriniques se trouvant dans les schistes.
-CHAPITRE IV-
Les schistes ont été étudiés seuls, puis finement broyés avec 20%
d'oxyde ferrique (FenO~) pur.
L'action de Fe 2 O 3 d'après M. RACHIDIAN(1,2) et al serait de faciliter la libé-
ration des matières organiques par pyrolyse.
Figure_l2 :
Montage chromaJLographique pour 1 j3Jia_l_.yse_des gaz
3te
b) Ana\y_s_e__des_jja_z_
Des portions de gaz ont été prélevées et analysées par chromatographie
en phase gazeuse.
- Une première portion est analysée sur colonne Porapak Q à 40°C (fig. 13).
Les gaz élues sont dans l'ordre : 0 2 , CH-, COp, un pic C^H., un pic inconnu
(peut être C 2 H 2 ) , H 2 S et H 2 0.
- Pour les produits les plus lourds qui ne sont pas élues dans ces conditions,
nous avons pris une deuxième portion que nous avons analysée sur une colonne
silicône SE 30 à 20°C (fig. 14) ; la détection par ionisation de flamme est
plus sensible que dans le cas précédent. Les gaz élues sont : CH,, C 2 H 2 , C 2 H.,
avec peut être un peu de C 2 H,, et un pic C 3 contenant du propène et peut être
un autre C.,.
in
«3-
La pyrolyse "Rock Eval" sur la roche brute (EjR.B), sur la roche brute
mélangée avec 20% d'oxyde ferrique (E^R.B) et sur leurs roches extraites a donné
les résultats suivants résumés dans le tableau 9, en désignant par :
Tableau 9
% % C
S
l S
2 S
3 Snin org
mg/g mg/g mg/g
Les très faibles valeurs de l'index de production (I.P) pour la roche brute avec
ou sans oxyde de fer, et nulles pour les roches extraites au CHC1, peuvent
confirmer qu'il y a peu de matières organiques (M.O) extractibles.
De même ,1es températures du maximum de pyrolyse (T m . u ) sont faibles -variant de
424°C à 432°C- aussi bien pour les roches brutes que pour celles débarassées en
partie des matières organiques solubles. Ceci confirme une fois de plus que les
schistes sont faiblement évolués et localisés dans la zone immature de pouvoir
réflecteur équivalent environ à 0,4(6).
Les valeurs de I.H et 1.0 sont d'autres critères permettant de spécifier la
nature géochimique de la matière organique de ces schistes.
D'après le diagramme d'index d'hydrogène en fonction d'index d'oxygène
(fig. 15 et tableau 9 ) , on constate que pour tous les schistes les valeurs de
I.H sont assez importantes alors que celles de 1.0 sont faibles. On peut par
conséquent situer les schistes vers le début d'évolution du type 11(3,13), c'est
à dire que la matière organique des schistes de Timahdit est d'origine aquatiqur,
probablement marine,(le type II du diagramme I.H = f(I.0) est la région où la
teneur en composés hydrocarbonés est plus importante que celle des composés oxygénés)
Cette étude a concerné aussi bien les schistes bruts (E-.R.B) que ceux
broyés avec 20% de F e ^ p u r (E.,R.B).
>flOO
E R..B.
-600
Ej^R.E.
E 2 R.B.
E 2 R.E.
400
200
,u.
/1
50 150 250
1.0 (Index d'Oxygene)
Figure 15 :
Report dans un diagramme T.FI - 1.0 des
analyses par pyrolyse "Rock Eval" des
roches brutes^et extraites des schistes
de Timahdit.
EN PERTE DE POIDS
40
Figure
Analyse thermogravimêtrique
(A.T.G) des schistes bruts
de Timahdit (E^.B) et ceux
broyés avec 201 de Te2°3
30f
(E 2 R.B).
20
10 +
- 52 -
L'appareil utilisé pour cette étude est un Bruker ER 420 (voir apper
dice ) .
A la température ambiante, les schistes bruts donnent en R.P.E le spectre de
la figure 17 où on constate la présence d'une raie située à g s 2,00 caracté-
ristique du carbone qui se distingue nettement des 6 raies du manganèse II
présent dans les schistes.
1 ..... 6 raies de Mn
Tableau 10
Tableau 11
5 •
domaine de
l'effet oxygène
Variation de la largeur ( à u ) de
In rni.o du carbone des schistes de
Timahdit. en fonction de la H.T.T.
- 56 -
*
- 57 -
-CHAPITRE V -
L'étude du kérogène nous permet tic confirmer notre conclusion quant <i
l'origine et au stade d'évolution des schistes.
V- J<EROR C N f£
Roche e x t r a i t e ( R . E )
I. Elimination de la phase
Elimination de la phase
minérale par attaques
minérale par attaques acides
acides
yan_Krevelen
b) KiCQ9iD§s_des_sçhistes_de_Timahdit
Echantillon
C 0 H H/
C °/c N S Fe Résidu
E
l 69,42 9,20 7,64 1,321 0,0994 2,75 9,60 1,73 2,80
(K.C de R.B)
E
2 68,97 8,83 7,56 1,319 0,0960 2,80 9,23 1,73 3,40
(K.C de R.B)
E
2 68,92 8,83 7,59 1,322 0,0961 2,77 10,15 1,88 3,40
(K.B de R.B)
Cette analyse nous permet de placer les kérogènes des schistes sur le diagramme
Tableau 13
S S S
l 2 3 Z Cor g
mg/g mg/g mg/g
O
(0
* E 1 (KC de RB)
o E2(KC de RB)
(KB de RB)
(KB de RB)
Formation de l'huile
Formation du gaz
C
cn
2
•a
E x (KC de RB)
- 800
El(KB de RB)
%\ E 2 (KB de RB)
400
200
v •
/I
50 150 250
1.0(Index d'Oxygène)
Figure 21
Report dans un diagramme I.H - 1.0 des
analyses par pyrolyse "Rock Eval" des
kêrogënes isolés des schistes de Timahdit.
EN PERTE DE POIDS
60
KCdeRB]
40
fKCdeRB]
20 -
!
Pour compléter cette étude sur les schistes nous allons à présent nous
intéresser à l'étude des matières organiques autres que celles constituant le
kérogène.
- 66 -
-CHAPITRE VI-
Nous avons étudié les matières organiques extraites (M.O) des schistes
n'ayant pas subi d'attaque acide au préalable, et celles extraites à partir des
schistes ayant déjà subi cette attaque au moment des préparations des kérogènes.
Les extraits ont été étudiés par spectroscopie I.R, chromatographie en phase
gazeuse(C.r-G) et résonance paramagnétique électronique (R.P.E).
de cuivre. Une partie de l'extrait est déposée dans une nacelle d'aluminium
tarée où elle est séchée sous un courant d'azote avant d'être pesée(14).
- 67 -
b) Extraction en continu
- Une bande large très dissymétrique dont le maximum est à environ 3400cm ,
Elle s'étend entre 2700 et 3600cm" , et est attribuée à des groupements OH.
Etant donné sa largeur elle peut recouvrir une grande variété de fonctions :
OH phénolyques, alcooliques, carboxyliques, OH de l'eau d'hydratation si
l'échantillon n'est pas bien sec. Des groupements NH pourraient contribuer à
l'absorption dans cette région(15,16).
- Une bande moins large que les autres dont le maximum est à 2340cm" attri-
buée à la valence de C = X avec (X = C,N).
- 68 -
Ces fonctions sont les mêmes que celles observées chez les molécules
organiques contenues dans les asphaltènes ou les bitumes(lO).
3400
c 2920
o
CO
in
cr> "£
U3 CO
c
(O
Figure 23 :
Spectre infrarouge des matières organiques extraites
des schistes de Timahdit.
- 70 -
VI-3 SEPARATION PAR CHROMATOGRAPHIE SUR COUCHE MINCE (C.C.M) DES DIFFERENTES
la roche brute (E,), la roche mélangée avec 20% d'oxyde ferrique (E ? ), la roche
brute et celle mélangée à l'oxyde ferrique puis attaquées aux acides sont
tableau 14 (19),
Tableau 14
h 4,6 17,6 0,97 5,3 70,4 22,8 55,6 21,6 18,4 3,2
4,3 15,0 0 ,84 5,7 81,1 23,0 58,1 18,8 15,0 3,8
E
4 4,3 15,2 1 08 7,1 84,2 38,6 45,6 15,8 10,2 56
a) Ças_des_hydroçarbyres_satyrés :
S : H.C S a t u r é s . AS : Asphaltenes.
A : H.C A r o m a t i q u e s . P.L: Produits lourds,
R : Résines.
Fiçjure_24
Séparation par C.C.M : comparaison entre
la composition de l'extrait total des
schistes de Timahdit avant et après attaques
acides (HCl et HF) .
- 73 -
pollution.
des valeurs élevées du "Carbon Préférence Index" (C.P.I) qui varie de 1,7 à
des schistes.
est nettement plus riche que le pristane (tableau 15 et fig. 26) témoignent
d'une matière organique d'origine marine, ce qui confirme les résultats observés
Tableau 15
ts
10 Ï5
NOTBOF. De CARBONES
Eo 18 21
S
O
17 CL
20 23
in
u
- • • -"tS
DE CARBONES
16, 1»
15
o
o.
20
23 \
en
22 uJ
25 . 27
29
30
DE CARBONES
17 18
S
21
20 g
23 \
o
22 a.
2S v>
27
30.
Çonségyenç§_de_ra£t|gye_açid;e(19) :
a) Ças_de_la_matiëre_gtg§Di9y§_SQlide
A.. K2(0)
H
m = II- . I(I+l)-m'
H
// - m
- 78 -
1 2
En général seules h,, et A,. peuvent être déterminées facilement à partir des
spectres R.P.E expérimentaux.
u -i/2 ui/2
AisQ = — 2 » aV ec i = 2n + 1 (n = 0, 1, 2, 3 ) .
On constate que les raies ne sont pas équidistantes et pour estimer ?a valeur
de A. , on calcule la moyenne en sommant sur les A. :
A
iso=| f
Connaissant A,, on en déduit AJ.. En remplaçant A., et AJ_par leurs valeurs dans
m °
Kv, on peut déterminer H,,, d'où la valeur de g,, :
hp
9
"
De même on a g. = et 91 =
H
Ae< o>
- 79 -
b)
S.I - A.S.I
o
oo
oo
•
H
il
Tableau 16
Solvant g
iso A. so (Gauss)
Tableau 17
2,00
1,94 K
1,92
Figure 31 :
Lieu de g. en fonction de A. des matières
organiques extraites des schistes de Timahdit
dans le diagramme de B.A GOODMAN (22).
- 85 -
2+
On peut confirmer l'existence de VO dans les schistes, en plaçant
dans le diagramme de B.A G00DMAN(22) g i s Q en fonction de A isQ (fig. 31). On
constate qu'on a effectivement du VO + et qu'en plus cet ion vanadyle appartient
à une porphyrine,
- C H A P I T R E V I I -
:
ï§bl§au__18 Aj2aly_se_des_métaux dans_les schistes bruts et les matières
organiques extraites {M.O}.
Fe 11900 290
Ni 210 450 121
V 100 490 88
Les métaux présents dans la partie organique(M.O) sont coordinès en partie aux
porphyrines.
Les porphyrines du Fer et celles non coordinées aux métaux n'ont pas pu être
détectées.
00
3242
o
I
i
H
Pour confirmer ces mesures nous avons fait une simulation sur ordina-
teur des spectres expérimentaux des solutions (fig 33b). Les valeurs trouvées
et contrôlées par simulation sont les suivantes (19,23,24) :
Ces valeurs sont presque les mêmes que celles observées pour les matières orga-
niques(M.O) solubles dans le toluène (chapitre VI), ce qui confirme que ces
paramètres sont ceux de la même série de porphyrines de vanadyle présentes dans
les schistes. Elles sont à rapprocher à celles trouvées pour les porphyrines
de vanadyle présentesdans les matières organiques des phosphates de Youssoufia
(Maroc)(5,21,25) et celles d'une série d'éthioporphyrines de vanadyle contenue
dans les asphaltènes étudiés par D.E. O'REILLY(26) :
Figure_33b :
Spectres R.P.E expérimental et simulé de la série
des (D.P.E.P)VO extraites des schistes de Timahdit
Sen solution gelée dans le toluène.
Spectre experimental
Sur les figures 34 et 35 nous avons reproduit les spectres I.R des
complexes de vanadyle et de nickel extraits et séparés des schistes. Sur le
spectre des complexes de vanadyle (fig-34) apparait à 987cm"1 une bande norma-
lement attribuable au vibrateur V=0. Le spectre I.R du mélange des séries ëtio
et D.P.E.P de nickel n'appelle pas de remarques particulières.
La R.M.N n'a pas jusqu'à ce jour été une technique très utilisée pour
identifier les gëoporphyrines ; deux inconvénients majeurs étaient en effet
liés à l'utilisation de ce type de spectroscopie : la nécessité d'obtenir des
quantités suffisantes de produit et d'isoler des échantilions de grande pureté.
Actuellement tous les appareils de R.M.N sont à transformée de Fourier et
quelques milligrammes de produit suffisent pour obtenir un spectre de R.M.N
Figure 34 :
Spectre infrarouge de la s é r i e des D.P.E.P de vanadyle
e x t r a i t e s des s c h i s t e s de Timahdit.
800
en
i
987
1460
-1
2000 1800 1600 1400 1200 1000 800 600 400
Figure_3 5_:
Spectre infrarouge des s é r i e s de D.P.E.P e t ETIO de nickel
e x t r a i t e s des s c h i s t e s de Timahdit.
3440
1100
présentant une très bonne résolution ; par ailleurs l'évolution des techniques
de chromatographie rend plus aisée l'obtention d'un échantillon de haute pureté.
L'appareil utilisé était un Perkin Elmer 559. Les spectres ont été
obtenus a partir d'échantillons en solution chloroformique. Nous constatons que
les deux échantillons porphyriniques isolés - en se basant d'ailleurs sur les
données de spectroscopie électronique - correspondent respectivement à des
porphyrines de vanadyle et de nickel(23,24) (fig • 37 et 38)-
1,56
TMS
9,68 3,87
^\ >
H(méso) CH2-CH2
(CH2)CH
10 0 i (ppmj
situées pour les étioporphyrines de nickel dissoutes dans les solvants neutres
à 550 et 514 nm avec un rapport des intensités n/n ^3 alors que pour la série
des deoxophylloërythroporphyrinesde nickel (dont la position des bandes est
identique) ce rapport d'intensité est plus faible ( a /a = 2). Les mélanges
d1étioporphyrines et de déoxophyl loérythroporphyrines de Ni (dans le cas des
séries géoporphyriniques) ont bien sûr des rapports d'intensité intermédiaires
pour ces mêmes transitions a et |$. Pour les porphyrines de vanadyle dont les
bandes rj-et^ sont situées également à la même position pour les séries étio
et D.P.E.P et respectivement à 570 et 531 nm, le rapport ^ est approximati-
vement égal à 2 pour la série étio et à 1,3 pour la série D.P.E.P. Il est à
noter que le passage d'un complexe plan carré,tels que les dérivés du nickel,à
un complexe pentacoordinë (cas des dérivés de vanadyle) se traduit par un dépla-
cement des bandes d'absorption vers les grandes longueurs d'onde et un rapport
d'intensité des bandes ? plus faibles. Dans le cas des échantillons étudiés
et pour la série des porphyrines de nickel,le rapport, j. = 2,5 (déterminé à
partir du spectre représenté sur la figure 38) nous conduit à envisager que le
produit étudié est un mélange d'Etio et de D.P.E.P de nickel(23,24). Pour les
porphyrines de vanadyle le rapport ^ = 1,3 (déterminé a partir du spectre
représenté sur la figure 37) est celui observé pour la série des D.P.E.P de
vanadyle; dans cet échantillon les étioporphyrines ne seraient pas
présentes(23,24).
Cette analyse demande bien sûr à être complétée par d'autres données
physicochimiques et en particulier par des données spectrales de masse.
- 99 -
Les spectres de masse ont été obtenus par bonbardement électronique sur
un Finnigan 3300.
Les modalités opératoires étaient les suivantes :
. tension d'accélération : 35 à 70 ev.
. courant d'ionisation : 0,4 mA.
. température de source : 250°C â 400°C.
A priori - et comme nous l'avons rappelé - chacun des échantillons isolés devaient
correspondre à un mélange de métalloporphyrines plus ou moins complexe. Seule la
spectromëtrie de masse pouvait apporter des données permettant de préciser la nature
et le nombre des complexes métalliques présents dans ces mélanges.
10
499
513
S é r i e ETlO
• I ...illi.i
- 10? -
(DPEP)VO
100
r5
450
Figure_41 :
Spectre de masse de porphyrines de vanadyle
extraites d'un asphaltène du brut pétrolier
Boscan.
- 103 -
541 100,00 C 3 2 H 3 4 N 4 VO
527 94,44 C 3 1 H 3 2 N 4 VO
513 24,30 C 3 0 H 3 Q N 4 V0
499 36,11 C 29 H 28 N 4 VO
- 104 -
extraites
1
ra/e Abondances r e l a t i v e s (%) 1
Tableau 21 : Abondançes_isçtgB]gues_des_ions_m9l^
sur le sBeçtre_de_masse__des_séries_D.P.E;Pi_et_ETIO_de_nlçkeL
46,26* C Ni
534 32 H36 N4
532 100,00 C
32 H
34 N Ni
4
520 36,94* C H N Ni
31 34 4
518 65,67 C H
32 N Ni
31 4
22,38* C Ni
506 3Ù H32 N
4
504 50,74 C H N Ni
30 30 4
492 12,31* C H Ni
29 30 \
490 16,04 C H
28 \ Ni
29
478 9,32* C H Ni
28 28 %
476 8,95 C
28
H
26 % Ni
60.,,
Ces valeurs expérimentales correspondent aux séries de (D.P.E.P) Ni et
(ETI0)58Ni.
- 105 -
- pour la série D.P.E.P le complexe observé à plus haute masse est celui
correspondant à la déoxophylloérythroporphyrine et pour la série étio, 1'étiopor-
phyrine 1.
- CONCLUSION GENERALE -
- L'oxyde ferrique (Fe^O-) broyé avec les schistes n'a aucun effet
ni sur la pyrolyse ni sur l'extraction des matières organiques.
Toutes ces porphyrines existent dans la partie lourde des huiles des
schistes.
Par ailleurs, on sait que les porphyrines constituent des sites assez
stables pour de nombreux éléments du tableau périodique : Mg, Fe, Ni, V, Co, Cu,
certaines terres rares, etc.... Il serait intéressant d'étudier les mécanismes
réactionnels pouvant exister entre certains de cesmétaux et certains macrocycles
organiques telles que les porphyrines,en particulier la métallation et la démé-
tallation de celles-ci. C'est ce que nous comptons entreprendre par la suite.
- inn -
-ANNEXE I-
- Deux attaques de la roche préalablement broyée (80 à 100 /u) et extraite (ou non)
par le chloroforme, par HCl 6N â 70°C pendant 3 heures pour la première, une
nuit pour la seconde, suivies à chaque fois d'un lavage avec de l'eau légèrement
acidulée. On élimine ainsi principalement les carbonates, les sulfates, les
oxydes et les hydroxydes.
Toutes ces opérations sont faites sous azote, dans des réacteurs munis
d'un système d'agitation et d'un filtre 0,6^. Le soutirage des solutions est
effectué à l'aide d'une pompe pêristatique.
- 109 -
- A N N E X E I I -
PROTOCOLE EXPERIMENTAL^)
-APPENDICE-
r . Atr/ajcvi-. .
DATA
sysre/n
"de la 2 e m e Part.ie"