La Place de Secteur Tourstique Dans La Comptabilite Nationale

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LA PLACE DE SECTEUR TOURSTIQUE DANS LA COMPTABILITE NATIONALE

L’ONU a déclaré 2017 année internationale du tourisme pour le développement durable.


Cela, en raison de la capacité du secteur du tourisme de stimuler la croissance économique
en créant des emplois, en attirant l’investissement et en favorisant l’entreprenariat, tout en
contribuant à préserver les écosystèmes et la biodiversité, à protéger le patrimoine culturel
et à promouvoir l’autonomisation des communautés locales. Evaluer de façon crédible la
situation actuelle du secteur du tourisme, dans le contexte économique national est un défi
majeur qui se pose à tout organisme national voué au tourisme.
Pour l’OMT, le tourisme est un déplacement hors de son lieu de résidence habituel pour plus
de 24 heures mais moins de 4 mois, dans un but de loisirs, un but professionnel (tourisme
d’affaires) ou un but sanitaire (tourisme de santé), ce dernier constitue indicateur important
dans la comptabilité nationale.
Ce terme définit une représentation quantifiée du fonctionnement et des résultats
économiques d'une économie nationale. Cette quantification s'effectue en unités
monétaires, en partant du système des prix qui réalise, dans une économie de marché, une
certaine objectivation des valeurs. Alors quel est l’incidence de secteur tourisme dans la
comptabilité nationale marocain ?
1) Tourisme un levier de croissance économique marocain
2) Les obstacles du domaine touristique dans le Maroc
I. Tourisme un levier de croissance économique marocain :

Le secteur touristique constitue un élément essentiel à la bonne santé de notre


économie nationale, elle participe fortement dans la génération d’emploi et dans la
croissance économique. C’est ainsi que le Maroc a accordé principalement durant les deux
dernières décennies, une place de choix à l’activité touristique dans sa politique de
développement.

Le tourisme est indubitablement une source de richesse, il représente un poste majeur dans
le produit intérieur brut national, représentant environ 7% du PIB National. De plus, c’est un
excellent pourvoyeur en emplois avec 550 000 emplois directs en 2019, soit près de 5% de
l’emploi dans l’ensemble de l’économie. A côté des transferts des marocains résidents à
l’étranger, l’industrie du tourisme occupe un rôle très important en tant que source
génératrice de devises. En effet, les recettes générées par les non-résidents ayant séjourné
au Maroc se sont situées en 2019 (hors transport international) à près de 78,6 milliards de
dirhams. Ces recettes en devises représentent près de 19% des exportations des biens et
services en 2019.

Le tourisme international en hausse au Maroc en 2019, le nombre d’arrivées de touristes


non-résidents aux postes frontières a atteint 12,9 millions de touristes soit une progression
de +5% par rapport à 2018.Parallèlement, le nombre de nuitées enregistrées dans les
établissements d’hébergement touristique classés s’est établi à 25,2 millions en 2019,
enregistrant une hausse de +5% par rapport à l’année précédente (+3,2% pour le tourisme
récepteur et +9,4% pour le tourisme interne).

La nécessité de cerner et de mesurer l’emploi et les ressources humaines liés au tourisme est
un enjeu de taille pour les décideurs publics et les chefs d’entreprise désireux de soutenir
l’essor durable et la compétitivité du secteur. Les avis qui prévalent actuellement sur la
structure, l’importance socioéconomique et l’évolution de l’emploi dans ce secteur reposent
souvent sur des études empiriques et non sur des données solides et fiables. Grâce aux
données du CST sur l’emploi, des informations valides, utiles et de qualité sont apportées,
d’une part, aux responsables des politiques socioéconomiques et touristiques dans des
domaines tels que la planification de la main-d’œuvre et la programmation touristique et,
d’autre part, aux entreprises ou aux régions à des fins d’analyse comparative. Elles peuvent
notamment être exploitées pour : augmenter la productivité et la compétitivité par
l’éducation et la formation, accroître l’efficience des marchés du travail en réduisant les
déséquilibres entre l’offre et la demande de main-d’œuvre et de qualifications, abaisser les
coûts résultant des taux de rotation élevés du personnel, réduire le chômage, susciter des
méthodes de travail flexibles, évaluer les coûts du travail et améliorer les perspectives
d’emploi par un diagnostic des structures de la main-d’œuvre et des conditions de travail.

II. Les obstacles du domaine touristique dans le Maroc


Le manque de qualité de l’infrastructure au Maroc, on construit des hôtels mais on ne
les entretient pas vraiment. On ne rénove pas, l’hôtel vieillit, perd des clients, donc on a
moins d’argent, donc on ne rénove pas. Certes, on revient de loin. Au temps de Hassan II, le
parc hôtelier était essentiellement public, une grande partie a été privatisée à la fin des
année 1990.
Le rapport de qualité et le prix, ce problème découle en partie de la précédente, mais pas
seulement. Le prix des vols est élevé, surtout quand on ne vient pas de Paris. Le coût du
transport aussi, les voitures sont importées et coûtent cher et le Maroc n’a pas de pétrole.
Ce sont les deux premiers postes de dépense dans un circuit. Pour du tourisme de masse ou
du tourisme “routard”, les prix marocains sont extrêmement élevés.

Pour du tourisme plus haut de gamme, sans aller jusqu’au tourisme de luxe, la qualité du
service et des prestations est incomparable – dans le mauvais sens – à ce que proposent des
destinations comme la Turquie ou la Croatie. Le Maroc a incontestablement pris un virage
écologique, la COP 22 à Marrakech en est la preuve. La lutte contre la pollution fait partie de
ses objectifs, et les résultats sont “contrastés”.

Ça s’améliore. Mais ce n’est pas ça… la gestion de la collecte des ordures reste insuffisante,
les décharges en plein air se “déchargent” au moindre coup de vent, les sacs en plastique
noir ont été interdits, mais on en voit toujours (comment vendre de l’alcool dans un sac
transparent ?) et leurs remplaçants, d’autres couleurs et matières, jonchent toujours les
routes.

Pourtant le tourisme intérieur ne décolle pas, en dehors des week-ends à Mazagan


pour les habitants de Casablanca, de Marrakech et d’Agadir. En dix ans de tourisme, je n’ai
jamais vu un résident marocain dans le sud. Pourquoi ça ne marche pas ? A mon avis pour
plusieurs raisons, bien différentes :

 Les familles marocaines sont plus grandes que les familles européennes, avec un
niveau de vie inférieur ; des vacances de deux semaines pour six personnes, c’est très
cher !

 Quand elles vont “au bled”, les familles marocaines vont dans la famille, chez des
amis, à cause du prix, mais surtout parce qu’on n’insulte pas les gens en n’allant pas
chez eux

 Pour d’autres, l’authenticité marocaine, c’est quelque chose qu’on admire de loin ; à
la différence des touristes européens, on y vivait il y a encore peu de temps, et on a
envie d’expériences plus modernes, pas de redevenir un “blédard”.
Alors quel sont les solutions de ces difficultés dans le secteur touristique au Maroc ?

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