La Place de Secteur Tourstique Dans La Comptabilite Nationale
La Place de Secteur Tourstique Dans La Comptabilite Nationale
La Place de Secteur Tourstique Dans La Comptabilite Nationale
Le tourisme est indubitablement une source de richesse, il représente un poste majeur dans
le produit intérieur brut national, représentant environ 7% du PIB National. De plus, c’est un
excellent pourvoyeur en emplois avec 550 000 emplois directs en 2019, soit près de 5% de
l’emploi dans l’ensemble de l’économie. A côté des transferts des marocains résidents à
l’étranger, l’industrie du tourisme occupe un rôle très important en tant que source
génératrice de devises. En effet, les recettes générées par les non-résidents ayant séjourné
au Maroc se sont situées en 2019 (hors transport international) à près de 78,6 milliards de
dirhams. Ces recettes en devises représentent près de 19% des exportations des biens et
services en 2019.
La nécessité de cerner et de mesurer l’emploi et les ressources humaines liés au tourisme est
un enjeu de taille pour les décideurs publics et les chefs d’entreprise désireux de soutenir
l’essor durable et la compétitivité du secteur. Les avis qui prévalent actuellement sur la
structure, l’importance socioéconomique et l’évolution de l’emploi dans ce secteur reposent
souvent sur des études empiriques et non sur des données solides et fiables. Grâce aux
données du CST sur l’emploi, des informations valides, utiles et de qualité sont apportées,
d’une part, aux responsables des politiques socioéconomiques et touristiques dans des
domaines tels que la planification de la main-d’œuvre et la programmation touristique et,
d’autre part, aux entreprises ou aux régions à des fins d’analyse comparative. Elles peuvent
notamment être exploitées pour : augmenter la productivité et la compétitivité par
l’éducation et la formation, accroître l’efficience des marchés du travail en réduisant les
déséquilibres entre l’offre et la demande de main-d’œuvre et de qualifications, abaisser les
coûts résultant des taux de rotation élevés du personnel, réduire le chômage, susciter des
méthodes de travail flexibles, évaluer les coûts du travail et améliorer les perspectives
d’emploi par un diagnostic des structures de la main-d’œuvre et des conditions de travail.
Pour du tourisme plus haut de gamme, sans aller jusqu’au tourisme de luxe, la qualité du
service et des prestations est incomparable – dans le mauvais sens – à ce que proposent des
destinations comme la Turquie ou la Croatie. Le Maroc a incontestablement pris un virage
écologique, la COP 22 à Marrakech en est la preuve. La lutte contre la pollution fait partie de
ses objectifs, et les résultats sont “contrastés”.
Ça s’améliore. Mais ce n’est pas ça… la gestion de la collecte des ordures reste insuffisante,
les décharges en plein air se “déchargent” au moindre coup de vent, les sacs en plastique
noir ont été interdits, mais on en voit toujours (comment vendre de l’alcool dans un sac
transparent ?) et leurs remplaçants, d’autres couleurs et matières, jonchent toujours les
routes.
Les familles marocaines sont plus grandes que les familles européennes, avec un
niveau de vie inférieur ; des vacances de deux semaines pour six personnes, c’est très
cher !
Quand elles vont “au bled”, les familles marocaines vont dans la famille, chez des
amis, à cause du prix, mais surtout parce qu’on n’insulte pas les gens en n’allant pas
chez eux
Pour d’autres, l’authenticité marocaine, c’est quelque chose qu’on admire de loin ; à
la différence des touristes européens, on y vivait il y a encore peu de temps, et on a
envie d’expériences plus modernes, pas de redevenir un “blédard”.
Alors quel sont les solutions de ces difficultés dans le secteur touristique au Maroc ?