Secteur Du Tourisme Au Maroc
Secteur Du Tourisme Au Maroc
Secteur Du Tourisme Au Maroc
PESTEL : une analyse PESTEL nous permet d’appréhender les opportunités et menaces
de l’environnement compétitif du tourisme Marocain
Facteurs politiques :
Facteurs économiques :
Facteurs technologiques :
Facteurs écologiques :
Facteurs Juridiques :
- L'analyse de la concurrence :
Les 5 pays les plus concurrents au Maroc dans le secteur touristique sont : Chypre, Croatie,
Turquie, Egypte et Tunisie.
Le Maroc se caractérise par une forte dépendance vis-à-vis de ses principaux marchés
émetteurs, et une offre touristique moins diversifiée que celles de ses concurrents directs
(Tunisie, Égypte, Grèce et Turquie).
On peut dire ainsi que la concurrence entre le Maroc, la Tunisie, l'Egypte, la Turquie, Les Iles
canaris, Chypre et la Croatie représentent un marché compétitif et très concurrentiel ce qui
constitue une menace pour le Maroc.
- Entrants potentiels :
- Substituts :
La substitution se définit comme étant l'acte de remplacer une prestation, un produit par
une ou un autre, tout en gardant la même utilité, le même degré de satisfaction, ou même
procurer une satisfaction supérieure. Le secteur touristique se différencie des autres
secteurs du fait qu'il n'acceptent aucune substitution ; En d'autres termes, il n' y a aucun
service qui peut remplacer les prestations touristiques.
Toutefois, le Maroc est menacé par ce qu’on appelle le « tourisme alternatif » qui reste
quand même rare. Il s’agit essentiellement du tourisme en cas de catastrophe, Dark
Tourisme, Ghost Tourisme, Slum Tourism et Pop-Culture Tourisme.
Les différentes entreprises touristiques sont en concurrence pour le même client, qui se
traduit également dans le renforcement de la puissance d'achat. Les personnes qui désirent
Voyager sont présentés avec différents choix lors de la sélection d'un pays, mais le prix est
généralement le facteur le plus important, surtout pour les jeunes et les familles. Par
conséquent, le pouvoir de négociation des clients dans le secteur touristique est très élevé
car les personnes sont sensibles aux prix et recherchent les meilleures offres disponibles.
De ce fait, le pouvoir de négociation des touristes est important puisque les entreprises
touristiques cherchent souvent à les satisfaire et les fidéliser afin d'assurer la pérennité de
leur activité.
- Les pays de l’Afrique du Nord - Maroc (+6 %) et Tunisie (+4 %) – ont obtenu de bons
résultats, au cours de l’année 2009, que l’on peut expliquer par un soutien vigoureux du
gouvernement, conjugué à un accès facile et à des prix attrayants comparativement à des
destinations de la rive nord de la Méditerranée.
- Les 29 destinations touristiques de la Méditerranée et assimilables (Andorre, Kosovo,
Macédoine, Jordanie, Portugal, San Marin) ont enregistré 300 millions d’arrivées
internationales en 2008 dont 8 millions par le Maroc. C’est une augmentation de 1,76% par
rapport à 2007.
- Au cours du mois de novembre 2010, le volume des nuitées réalisées dans
établissements classés a enregistré une hausse de +9% par rapport à novembre 2009. Cette
tendance positive est attribuable en grande partie aux touristes non-résidents dont les
nuitées ont augmenté de +11%, soit 88% des nuitées additionnelles. Les nuitées des
résidents ont également augmenté, mais dans une moindre mesure (+5%).
- La ville d’Agadir, deuxième pôle touristique, a enregistré une hausse soutenue de
+23% en novembre 2010. La ville a connu depuis le mois de juin 2010 une croissance
continue à deux chiffres, progressant ainsi de +16% durant la période de juin-novembre
2010 après avoir enregistré une baisse de -7% en janvier-avril 2010.
- les villes de Marrakech, de Casablanca et de Tanger ont connu des hausses de leurs
nuitées au cours de ce mois (+8%, +5% et +7% respectivement) alors que les villes de Fès et
de Ouarzazate ont enregistré des tendances baissières respectives de -6% et -17%.
- La hausse des nuitées du tourisme récepteur (+11%) est principalement attribuée aux
marchés français (+7%), britannique (+23%), allemand (+23%), belge (+34%) et italien (+54%)
qui, ensemble, ont généré 96% des nuitées additionnelles des touristes non-résidents.
- Le nombre d'arrivées de touristes aux postes frontières a augmenté de +8% durant ce
mois de novembre 2010 (+12% pour les touristes étrangers et +3% pour les MRE).
- Hausse du nombre de passagers internationaux de +18% au cours des onze premiers
mois de l'année 2010 par rapport à la même période de l'année 2009.
- Au terme des onze premiers mois de l’année 2010, les nuitées totales enregistrées
dans les établissements d'hébergement touristique classés ont affiché une hausse de +11%.
- Depuis le début de l’année 2010, le volume des arrivées des touristes aux postes
frontières a augmenté de +11% par rapport à la même période de 2009, atteignant pour la
première fois 8,6 millions de touristes.
- Pour les onze premiers mois de 2010, les villes de Marrakech, d’Agadir, de
Casablanca et de Tanger, avec des hausses de +16%, +8%, +10% et +14% respectivement,
ont généré à elles seules presque 80% des nuitées additionnelles totales.
- Les destinations d’Oujda-Saidia et de Rabat ont aussi contribué à cette croissance
avec des hausses respectives de +36% et +10%.
- Au cours de cette période, tous les principaux marchés émetteurs du tourisme
marocain ont affiché des évolutions positives de leurs nuitées : +5% pour les France, +6%
pour l’Espagne, +5% pour l’Allemagne et +14% pour l’Italie. Le marché britannique avec une
hausse soutenue de +47% a réalisé la meilleure performance en termes de nuitées. Il a
généré à lui seul 30% du total des nuitées additionnelles des touristes non-résidents
enregistrées depuis le début de l'année.
- Enfin, le taux d'occupation moyen des chambres réalisé durant les onze premiers
mois de 2010 s’est amélioré de trois points par rapport à la même période de 2009, pour
s'établir à 45%.
- Au terme des onze premiers mois de 2010, le nombre de passagers internationaux
ayant transité par les aéroports internationaux du Royaume a atteint 12,4 millions, contre
10,5 millions comparativement à la même période de l'année dernière, soit une progression
de +18%. A l’exception de l’aéroport de Ouarzazate tous les autres principaux aéroports ont
affiché des résultats très positifs par rapport à fin novembre 2009 : +16% pour l’aéroport
Mohamed V, +17% pour Marrakech Ménara, +23% pour Agadir Al Massira, +22% pour
Tanger Ibn Battouta et +46% pour Fès Saiss.
- Les recettes en devises générées par le tourisme au cours des onze premiers mois de
2010 ont progressé de +7% par rapport à la même période de 2009.
- Au cours du mois de novembre 2010, les recettes voyages se sont inscrites en hausse
de +10% par rapport au même mois de l'année précédente.
- Depuis le début de l’année 2010, le tourisme au Maroc a généré près de 51,7
milliards de dirhams, soit une hausse de +7% par rapport à la même période de l’année
dernière.
- Le bilan (officiel) chiffré de l’année 2009 se présente comme suit. Le Maroc a
enregistré 8,35 millions de touristes soit une croissance de + 6 % (contre + 5,5 % au niveau
mondial), 16,2 millions de nuitées (légère baisse de - 1,6 % par rapport à 2008), 52,4
milliards de dirhams de recettes touristiques, soit une baisse de – 5,7 % (contre - 20 % au 1er
trimestre 2009) et la création de 13 000 nouveaux lits (dont 40 % à Marrakech).
«Tous ces résultats sont le fruit d’efforts concertés entre le public et le privé, d’une capacité
d’anticipation et d’une dose d’innovation. Mais au-delà de cela, ces résultats démontrent
que la qualité des choix stratégiques qui ont été faits dans le cadre de la Vision 2010. Cela
nous permet, aujourd’hui, un positionnement compétitif. Nous devons le consolider et le
développer», indique Yassir Zenagui, le nouveau ministre en charge du Tourisme et de
l’Artisanat.
Selon le ministre de tutelle, l’année 2010 sera une année cruciale durant laquelle les défis
conjoncturels et structurels seront nombreux. «Sur le plan conjoncturel, l’année 2010
devrait renouer avec la reprise de l’économie mondiale. Les experts internationaux
économiques et touristiques tablent sur une reprise de l’économie mondiale de l’ordre de +
3,1 %, selon le FMI, et du tourisme mondial entre + 1 % et 3 %, selon l’Organisation mondiale
du Tourisme. Pour notre part, et dans ce contexte, nous ambitionnons de réaliser une
croissance de + 10 %, soit 3 fois la tendance internationale. Une partie de cette croissance
provenant de la nouvelle capacité additionnelle de lits. Ceci nous impose de faire face à des
défis importants pour réaliser nos objectifs», annonce Yassiz Zenagui.
Pour cela, et selon le ministre, le Maroc devra continuer à anticiper et innover pour
renforcer la destination Maroc auprès des marchés émetteurs. De renforcer la force de
frappe commerciale afin d’inciter les partenaires à programmer la destination et faire face à
la concurrence de plus en plus agressive. De réunir toutes les conditions pour maintenir et
densifier les dessertes aériennes et accélérer la dynamique d’investissement. «C’est vital
pour concrétiser les projets en cours et pour donner de la visibilité à moyen terme sur les
opportunités d’investissement. Et enfin, d’améliorer la compétitivité du produit Marocain
notamment à travers le renforcement de la qualité d’hébergement», dit-il.
«La Vision 2020 doit consolider les acquis et les réalisations de la Vision 2010 avec la
poursuite de la dynamique d’investissement. Le tout en se focalisant sur le tourisme plus
qualitatif, plus durable et plus responsable. Seule une mobilisation public / privée, comme
celle qui a prévalue pour la Vision 2010, permettra d’initier les grands chantiers à même de
réaliser cette nouvelle ambition», conclut Yassir Zenagui.
Appréciations du troisième trimestre 2010:
- Pour ce qui est des ventes du 3ème trimestre 2010, 42% des hôteliers enquêtés
indiquent qu’elles étaient inferieures à celles du 3ème trimestre 2009, 29% d’entre eux
déclarent une augmentation de cet indicateur et le reste dit que c’était plus ou moins
équivalent à l’année passée. Par ailleurs, le solde des réservations du 3ème trimestre s’est
situé à -5,7 (contre –8,8 le trimestre précédent). En effet, 39% des professionnels enquêtés
déclarent la baisse, 28% la stabilité et 33% parlent d’une hausse.
- Durant le 3ème trimestre 2010, les prix ont baissé selon les indications des hôteliers
de la ville ocre (45% des enquêtés) et de Fès (46%). Cependant, 53% des répondants
d’Agadir déclarent une stabilité des prix et une part de 23% à Tanger affirme la hausse de cet
indicateur.
Statistiques sur la fréquentation hôtelière de la ville d’Agadir au cours de 2010 :
- Depuis le début de l’année 2010, les nuitées réalisées dans les établissements
d’hébergement touristique classés à Agadir ont affiché une augmentation de +8%
comparativement avec la même période de l’année 2009.
- Les catégories d’hôtels classés 4* et les VVT ont généré à elles seules 69% des nuitées
totales enregistrées à Agadir au cours du mois de décembre 2010.
- La progression des nuitées en décembre 2010 (+9%) s’explique par les bonnes
performances enregistrées aussi bien par les touristes résidents (+17%) que les non-
résidents (+7%). Ainsi, les principaux marchés émetteurs ont connu des augmentations
significatives : +7% pour le marché français, +6% pour le marché allemand, +28% pour le
marché anglais et +13% pour les pays scandinaves.
- Les catégories d’hôtels classés 3*, 4* et 5* ont cumulé 82% des nuitées totales
enregistrées à Tanger pour le mois de décembte 2010.
- Durant l’année 2010, Ouarzazate a connu une régression de -6% de ses nuitées par
rapport à la même période de l’année 2009.
- Les catégories d’hôtels classés 3*, 4* et les VVT ont cumulé 69% des nuitées totales
enregistrées à Ouarzazate pour le mois de décembre 2010.
- Au terme des onze premiers mois de 2010, le taux d’occupation des chambres des
établissements d’hébergement touristique classés à Ouarzazate s’est situé à 22%, soit une
baisse de deux points par rapport à la même période de 2009.
- Les catégories d’hôtels classés 3*, 4* et 5* ont cumulé presque 74% des nuitées
totales enregistrées à Fès au cours du mois de décembre 2010.
- Au cours de l’année 2010, Le taux d’occupation s’est situé à 38% par rapport à
l’année 2009 enregistrant une baisse de deux points.
- La hausse des nuitées constatée en décembre 2010 (+2%) s’explique par les résultats
positifs enregistrés par les touristes non-résidents (+10%). A l’origine de cette hausse du
tourisme récepteur, on trouve les résultats positifs réalisés par les principaux marchés,
surtout : la France (+13%), l’Italie (+45%), les Etats Unis d’Amérique (+47%) et l’Allemagne
(+32%). Les résidents par contre ont affiché un résultat négatif de -14% en terme de nuitées.
- Au terme de l’année 2010, la hausse des nuitées est attribuée aussi à la hausse des
nuitées des touristes non-résidents (+14%).
- L'analyse par marché émetteur révèle que la l’augmentation des nuitées des non-
résidents est assignable principalement aux marchés émetteurs : Italie (+24%), Etats Unis
(+37%) et Allemagne (+28%).
- Depuis le début de l’année 2010, Casablanca a connu une hausse de +10% ses
nuitées, soit 145 400 nuitées de plus par rapport à 2009, qui représentent 8% des nuitées
additionnelles totales enregistrées au niveau national.
- Les catégories d’hôtels classés 3*, 4* et 5* ont cumulé 89% es nuitées totales
enregistrées à Casablanca au
- cours du mois de décembre 2010. Ces trois catégories d’hôtels ont affiché des
résultats positifs en terme de nuitées : +3% pour les 3*, +14% pour les 4* et +16% pour les
5*.
- La hausse des nuitées constatée à Casablanca depuis le début de l’année 2010 (+10%)
est attribuable principalement à la bonne tenue des nuitées enregistrées par les touristes
non résidents (+11%), en particulier les arabes (+14%) et les français (+7%). Les internes ont
également enregistré une bonne performance de +8%.
- Depuis le début de l’année 2010, Essaouira a connu une hausse de +24% de ses
nuitées déclarées par rapport à la même période de l’année 2009.
- Les catégories d’hôtels classés 5* et les maisons d’hôtes ont cumulé 53% des nuitées
totales enregistrées à Essaouira pour le mois de décembre 2010.
- La hausse des nuitées (+42%) du mois de décembre 2010 est à mettre principalement
à l’actif des non-résidents, dont les nuitées ont augmenté de +42% et ils ont généré 95% de
nuitées additionnelles. Par ailleurs, les nuitées des résidents ont également augmenté de
+40%.
- L’évolution des nuitées enregistrée au cours de l’année 2010 au niveau de la ville
d’Essaouira (+24%) s’explique principalement par la hausse des nuitées réalisées par les
principaux marchés émetteurs, notamment : la France (+32%), le Royaume Uni (+58%),
l’Espagne (+20%) , l’Allemagne (+34%).
Evolution des arrivées de touristes étrangers de séjours aux postes frontières par
mois :
Evolution des nuitées réalisées dans les établissements d’hébergement classés par
nationalité :
Saisonnalité des nuitées réalisées dans les établissements d’hébergement classés par
mois :
Evolution des nuitées réalisées dans les établissements d’hébergement classés par
ville :
Taux d’occupation enregistré dans les établissements d’hébergement touristique
classés :
Etude ILVT (Immobilier Locatif à Vocation Touristique ) , ayant débouché sur la loi
pour les RIPT (Résidences Immobilières de Promotion Touristiques) ; soit en résumé, la mise
en œuvre du volet Produit de la Vision 2010, et la participation effective actuellement à la
conception de la vision 2020.
L'application de la BGH (Bonne gestion Environnementale en Hôtellerie) sur site s'est basée,
selon les outils pratiques du guide, sur un diagnostic opérationnel et technique des services
de l'hôtel. La collecte et l'analyse des données disponibles dans les établissements audités
ont constitué la base de ce travail de terrain. En effet, les informations collectées ont été
traitées par les experts locaux, en collaboration avec la direction et le personnel, afin de
comprendre le fonctionnement et les contraintes environnementales de l'établissement. Les
objectifs étaient de :
Identifier, avec le soutien des experts locaux, les opportunités d'optimiser leur
gestion en réduisant ses coûts d'exploitation et leurs impacts sur l'environnement
Cibler des mesures significatives et prioritaires permettant d'intégrer de bonnes
pratiques environnementales au sein de leurs services
Favoriser l'appropriation du projet par leur équipe interne pour devenir des vecteurs
de diffusion des bonnes pratiques environnementales auprès de tout le personnel
Faire un premier pas vers la gestion environnementale intégrée en vue d'une
labellisation ou certification environnementale
Favoriser le partage d'expériences et de savoir-faire entre professionnels dans la
perspective d'une diffusion nationale
Ainsi, une première visite était planifiée par les experts locaux pour prendre contact avec la
direction de l'hôtel, exposer la démarche de la BGH, sensibiliser le personnel à l'utilisation du
guide et constituer l'équipe interne BGH. Cette dernière mettait en œuvre les outils du guide
selon les recommandations de l'expert local fournies lors de la première visite. Durant cette
étape, les priorités environnementales de l'établissement sont précisées et hiérarchisées en
s'appuyant sur les check-listes du guide. A l'issue de l'application de la BGH par l'équipe
interne, une deuxième visite du site par les experts locaux était programmée. Cette
rencontre permettait de discuter et de valider avec la direction de l'hôtel les mesures
correctives identifiées selon les critères de faisabilité, de rentabilité et d'impact
environnemental. La prise de décision était soutenue par des calculs économiques. Les
experts locaux effectuaient un suivi régulier la réalisation des mesures de remédiation
environnementale dans chaque établissement. Le but était de soutenir la mise en œuvre
concrète des mesures correctives et l'atteinte des objectifs d'amélioration ciblés.
Il est à signaler qu'une sélection de mesures correctives les plus significatives ont été mises
en avant dans des fiches synthétiques. Ces cas pratiques serviront pour la diffusion
d'exemples de bonnes pratiques environnementales en hôtellerie au niveau national.
Par ailleurs en 2011, grâce au soutien du SECO, l'accompagnement des hôteliers marocains
se poursuit pour 18 nouveaux établissements d'hébergement touristique répartis entre
Agadir, Tanger, Tétouan et Meknès.
Forces :
Faiblesses :
Opportunités :
10- La Vision 2020, se fixe comme objectif de doubler la taille du secteur touristique,
hissant ainsi le Maroc parmi les 20 premières destinations touristiques mondiales.
Le pays compte multiplier par trois le nombre de voyageurs nationaux alors que les
recettes touristiques vont être portées à 140 milliards de dirhams (MMDH) en 2020, soit une
somme cumulée sur la décennie proche de 1 000 milliards de dirhams.
La Vision 2020, présentée devant le Souverain par M. Yassir Zenagui, ministre du
Tourisme et de l'Artisanat, est la stratégie de la régionalisation touristique, de la qualité et
du développement durable, souligne le communiqué.
Elle a été conçue sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI pour mettre en valeur
chacune des régions du Maroc, et pour mettre en place un tourisme respectueux de
l'environnement.
Le développement durable est en effet un des grands axes de la Vision 2020, précise le
Département du Tourisme, ajoutant que le tourisme marocain prendra en compte la
préservation des ressources naturelles, le maintien de l'authenticité socioculturelle des
régions et le développement et bien être des populations locales.
Des "éco territoires" vont émerger et seront de véritables vitrines du Maroc en matière
de développement durable, souligne le communiqué.
Ces territoires présentent une cohérence touristique, une attractivité et une masse
critique nécessaires pour un positionnement international. Ainsi, chaque territoire, doté d'un
positionnement et d'une ambition spécifiques, fera l'objet dans les prochains mois de
l'élaboration d'une feuille de route précise.
Tout ceci en étroite concertation avec l'ensemble des acteurs locaux ( élus,
professionnels, société civile et acteurs publics), selon le Département du Tourisme qui
précise qu'un effort particulier sera fait pour développer une offre d'animations culturelles
et de loisirs de rang international, à même de renforcer l'attractivité de nos destinations
touristiques.
Six grands projets structurants, impulsés et soutenus par l'Etat, les régions et le secteur
privé, seront mis en place : le programme Azur 2020 (en continuité avec le plan Azur), le
programme Patrimoine et Héritage, qui vise à faire rayonner l'identité culturelle du Maroc et
le programme Eco&Green, qui a pour objectif de valoriser des espaces naturels préservés
d'exception.
Une Haute Autorité du Tourisme va être créée : c'est une instance publique-privée
associant les régions, qui aura pour mission de garantir la cohérence des stratégies nationale
et régionales, de coordonner, suivre, et évaluer leurs mises en œuvre.
Ces Agences deviendront l'interlocuteur unique sur toutes les questions liées au
tourisme, et seront de véritables plateformes de concertation. Elles bénéficieront de tout
l'appui, expertise et compétences des instances nationales en charge du tourisme.
Cette stratégie ambitieuse devra orienter les flux d'investissements vers les nouvelles
destinations tout en développant de nouveaux produits sophistiqués
La deuxième mesure phare, des primes seront mises en place pour soutenir
l'investissement et l'orienter vers les zones moins développées ou émergentes.
Le Maroc abordera la Vision 2020 fort d'une riche expérience constituée lors de la mise
en œuvre de la Vision 2010. Compte tenu des enseignements tirés de la vision 2010, des
tendances et de l'évolution du marché mondial du tourisme, des lignes directrices peuvent
constituer les prémisses de la vision 2020 :
La Vision 2020 doit être aussi une vision de la qualité. En effet, le principal facteur
clé de succès des principales destinations touristiques mondiales, c'est la qualité. Le mot
d'ordre de la vision 2020 doit être la qualité, de l'aéroport à l'aéroport. A ce titre,
l'assainissement de l'environnement du touriste doit être inscrit comme élément
prioritaire de la Vision 2020.
Le tourisme est un secteur de service. Les Ressources Humaines doivent être au cœur
du dispositif du développement, d'autant plus que l'enjeu majeur de la Vision 2020 sera
davantage d'ordre qualitatif.
PLAN AZUR
TAGHAZOUT
LARACHE-LIXUS
Capacité d'accueil de 12 000 lits dont 7 500 hôteliers et 4 500 dans les villas et
villages de vacances
Retard dans la livraison : la première capacité hôtelière prévue fin 2008 ne sera livrée
qu'à l'été 2009
MAZAGAN-EL HAOUZ
Capacité d'accueil : 8000 lits dont 3 900 dans les unités hôtelières, et 4 100 lits dans
les unités immobilières de loisirs
ESSAOUIRA-MOGADOR
Capacité d'accueil : 30 000 lits dont 17 000 dans l'hôtellerie et 13 000 lits sous forme
de résidence à vocation touristique
Villes concernées : Fès, Casablanca, Agadir, Tanger, Tétouan, Ouarzazate, Meknès, Rabat
et Marrakech
FES
CASABLANCA
Objectif : Inauguration de l'hôtel Casa City Center d'une capacité de 1200 lits.
AGADIR
TAMUDA BAY
Pas encore signé, cependant les régions de Tétouan/Fnideq et de Tanger ont entrepris des
chantiers pour mettre à niveau leur environnement urbain :
Ghandouri
Tanger City Center
Mise en place de 5 unités hôtelières sur le littoral de Mdiq Fnideq
Plan d'action :
OUARZAZATE/ZAGORA
En phase de finalisation
Objectif :
Politique Marketing :
La politique Marketing est moins visible car les produits de niche ne bénéficient pas de la
même couverture médiatique que le Plan Azur.
Objectif : Structurer l'offre touristique rurale/Pousser les touristes vers des circuits non
connus afin de découvrir les zones rurales/Créer dynamique de l'artisanat
Le bilan 2006/2007 de la politique des produits de niche est relativement bon, tant
en ce qui concerne les produits existants que les nouveaux produits.
De nombreux projets ont été lancés depuis 2004, qui ont tous été poursuivis en
2006/début 2007 de manière satisfaisante, à l'exception de l'aménagement pour l'accueil
des croisiéristes qui a connu un certain retard.
Le tourisme sportif
Objectif :
Plan d'action :
Bilan 2006-2007 : mitigé notamment avec des retards concernant l'appel d'offre en
vue de la concession des zones d'implantation et émergence des TO du tourisme interne. La
stratégie de commercialisation du tourisme interne prévue pour 2006 est en retard.
L'année 2007 prévoit de rattraper le retard en consolidant la signature de partenariats avec
les TO nationaux. Les 3 thèmes principaux de 2007 ont été intitules : « Désert », « Nature
», et « Juillet malin » et chaque lancement sera précédé d'une campagne de promotion.
Etat des lieux : faiblesse des outils de financement du secteur hôtelier pour les
nouveaux investissements et la mise à niveau du parc hôtelier existant.
Actions du Ministère du Tourisme :
Bilan : Positif dans la mesure où 3 fonds d'investissement ont déjà été lancés. Une
promesse a été faite lors des Assises Internationales du Tourisme 2006 tenues à Tanger de
réunir un montant de 2.5 milliards de Dirhams de capital permettant de canaliser près de 5
milliards de Dirhams vers la construction de nouveaux hôtels.
La nouvelle vision devra s'inscrire dans la continuité, et se fonder sur les enseignements tirés
de l'expérience de ces six dernières années, et assurer une articulation plus étroite du secteur
touristique national avec les autres secteurs économiques et sociaux, comme l'artisanat, la
culture, l'agriculture et les ressources naturelles. »
La vision 2020 vient consolider les acquis de la vision 2010, mais adoptera une approche
ascendante et basée davantage sur le qualitatif que le quantitatif. Elle sera construite à
partir des vocations touristiques territoriales et aboutira à des plans de développement
touristique régionaux.
Le chantier de la vision 2020 sera menée par une équipe pluridisciplinaire réunissant le
département du tourisme, l'ONMT et la Fédération Nationale du Tourisme, et sera
accompagnée par le Cabinet international Booz Allen Hamilton, désigné à la suite de l'appel
d'offres international lancé en décembre 2007.
La Vision 2020 présentée devant le souverain par M. Yassir Zenagui, ministre du Tourisme et
de l'Artisanat, est la stratégie de la régionalisation touristique, de la qualité et du
développement durable. Elle a été conçue sous l'impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed
VI pour mettre en valeur chacune des régions du Maroc, et pour mettre en place un
tourisme respectueux de l'environnement. Le développement durable est en effet un des
grands axes de la Vision 2020. Le tourisme marocain prendra en compte la préservation des
ressources naturelles, le maintien de l'authenticité socioculturelle des régions et le
développement et bien être des populations locales. Des « eco territoires » vont émerger :
ce seront de véritables vitrines du Maroc en matière de développement durable.
La vision 2020 va jouer un rôle important dans le processus de régionalisation avancée dans
lequel le Royaume est engagé, en adoptant une démarche novatrice et en s'appuyant sur 8
territoires. Ces territoires présentent une cohérence touristique, une attractivité et une
masse critique nécessaires pour un positionnement international.
Ainsi, chaque territoire, doté d'un positionnement et d'une ambition spécifiques, fera l'objet
dans les prochains mois de l'élaboration d'une feuille de route précise. Tout ceci en étroite
concertation avec l'ensemble des acteurs locaux: élus, professionnels, société civile et
acteurs publics. U n effort particulier sera fait pour développer une offre d'animations
culturelles et de loisirs de rang international, à même de renforcer l'attractivité de nos
destinations touristiques. Six grands projets structurants, impulsés et soutenus par l'Etat, les
régions et le secteur privé, seront mis en place : le programme Azur 2020 (en continuité avec
le plan Azur) ; le programme Patrimoine et Héritage (faire rayonner l'identité culturelle du
Maroc) ; le programme Eco & Green (valoriser des espaces naturels préservés d'exception) ;
le programme Animation et Loisirs (enrichir l'offre touristique hôtelière et la rendre plus
compétitive) ; le programme Niches à forte Valeur Ajoutée ( positionner le Maroc comme
destination de rang international sur le Bien être) ; le programme Biladi (une des grandes
priorités de la Vision 2020 avec la réalisation des 7 Stations initialement prévues dans les
régions les plus prisées par nos concitoyens).
Un des grands f acteurs clé de réussite de la vision 2020, au regard des différents enjeux
qu'elle devra relever (transversalité du secteur – régionalisation- durabilité), dépend de la
capacité du Tourisme à mettre en place une nouvelle gouvernance du secteur. Une Haute
Autorité du Tourisme va être créée : c'est une instance public-privée associant les régions,
qui aura pour mission de garantir la cohérence des stratégies nationale et régionales, de
coordonner, suivre, et évaluer leurs mises en œuvre.
Cette stratégie ambitieuse devra orienter les flux d'investissements vers les nouvelles
destinations tout en développant de nouveaux produits sophistiqués. Elle nécessitera une
forte mobilisation de ressources financières nationales et internationales. Première mesure
phare, la création d'un Fonds Marocain pour le Développement Touristique (FMDT) qui
concrétise d'une part l'engagement volontariste de l'Etat auprès du secteur dans son
ensemble pour stimuler une forte dynamique d'investissement à même d'accompagner la
réalisation des grands chantiers de la Vision 2020, et d'autre part met en place un
partenariat durable avec des Fonds Souverains de pays amis disposés à soutenir ce
programme d'investissement.
Ce Fonds, financé par l'Etat et le Fonds Hassan II pour le développement économique et
social pour une enveloppe de 15 Milliards de DH, aura pour objectif une capitalisation de
près de 100 Milliards de dirhams, avec les fonds de pays amis.
Deuxième mesure phare, des primes seront mises en place pour soutenir l'investissement et
l'orienter vers les zones moins développées ou émergentes.
ENGAGEMENTS GENERAUX
Discours Royal
« Nous avons le plaisir de rencontrer les promoteurs du tourisme, vu l’intérêt particulier que
Nous accordons au secteur touristique pour triompher dans le Jihad économique et social et
créer des emplois, et partant de notre souci d’augmenter le flux de touristes afin de le hisser
au niveau des potentialités touristiques naturelles et culturelles considérables de notre
pays.
Vous n’êtes pas sans savoir que les nouvelles technologies de l’information et de la
communication et la mondialisation de l’économie impliqueront des mutations qui placeront
le tourisme en tête de l’industrie dans le monde. Aussi, avons Nous tenu à vous faire part de
Notre vision quant à la mise à niveau de ce secteur que Nous considérons comme un pivot
de développement afin que Notre pays puisse bénéficier des parts du marché touristique
qu’il mérite au niveau international et dans la zone prometteuse de la Méditerranée, Notre
objectif étant de réhabiliter le secteur du tourisme en tant que secteur économique d’une
grande priorité ».
Accord Cadre
Par ses effets dynamisant sur les principales variables macro-économiques (emplois,
croissance, équilibres externes et investissements), par ses effets d’entraînement sur les
autres secteurs de l’économie nationale, par ses effets structurants sur le tissu industriel des
PME/PMI, l’aménagement du territoire, les populations locales et le monde rural, le
Gouvernement déclare ériger le tourisme en priorité économique nationale ».
Les parties conviennent que la mise en œuvre de la « Vision 2010 » aura un effet significatif
sur les grands équilibres macro-économiques, avec comme objectifs principaux pour la
décennie :
Les parties déclarent que les effets attendus d’un développement accéléré de l’industrie
touristique dans le déclenchement d’une dynamique globale de croissance de l’économie
marocaine justifient fondamentalement son statut de priorité économique nationale et sa
conséquence directe: la mobilisation de tous les moyens humains, financiers et
organisationnels au niveau de l’Etat notamment, pour traduire dans les faits de manière
tangible et crédible, les Hautes Directives Royales et l’engagement politique du
Gouvernement et des professionnels.
Dans le cadre des dispositions de l’article 49 du présent Accord d’Application, les parties
décident de favoriser une étroite collaboration entre l’Observatoire du Tourisme et les
différentes entités administratives chargées des statistiques nationales, et en particulier, la
Direction de la Politique Economique Générale au Département de l’Economie et des
Finances et la Direction des Statistiques du Ministère de la Prévision Economique et du Plan.
« En vue de traduire dans les faits les mesures ou dispositions annoncées par Notre Majesté,
il est pour Nous un motif de fierté de clore Notre rencontre avec vous en présidant la
cérémonie de signature de l’Accord Cadre entre le Gouvernement et les promoteurs
touristiques qui concrétise Nos orientations, en considérant que le déroulement de cette
cérémonie sous Notre Egide comme une illustration de l’engagement collectif, moral et
effectif de tous les citoyens à promouvoir ce secteur stratégique. »
Accord Cadre
« Les parties conviennent que suite à une démarche concertée entre les opérateurs privés
ou publics du secteur et le Département du tourisme, le contrat programme tenant compte
des objectifs et orientations du PDES 2001-2004, propose une vision cohérente et structurée
du secteur touristique pour la prochaine décennie, et par suite, constitue le cadre de
référence à l’action conjointe du Gouvernement et des opérateurs privés pour planifier et
promouvoir un développement durable et accéléré de l’industrie touristique nationale ».
Dans le respect des Hautes Directives contenues dans le Discours Royal, les parties
conviennent que le Contrat Programme, l’Accord Cadre et le présent Accord d’Application
constituent les cadres politiques, conceptuels et opérationnels de la nouvelle politique
touristique, en traduisant l’engagement de l’Etat marocain et la détermination de tous les
acteurs à la mettre en œuvre avec succès.
Discours Royal
« Notre pays peut, grâce aux potentialités naturelles et civilisationnelles dont Dieu l’a
comblé, réaliser un développement touristique national de haute qualité qui nous permettra
d’accueillir chaque année pas moins de dix millions de touristes au cours de la prochaine
décennie ».
Accord Cadre
Les parties conviennent également que la réalisation de cet objectif suppose principalement:
Les parties décident de retenir comme référentiel de base «le modèle de simulation global»
annexé au Contrat Programme et au présent Accord d’Application.
Ainsi, eu égard aux enjeux de la nouvelle politique touristique, les parties décident
l’élaboration d’un «Programme de Développement et d’Investissement Stratégiques» (PDIS).
Ce PDIS constituera une synthèse à l’échelle nationale de tous les investissements publics et
privés à réaliser pour atteindre la «vision 2010». Sachant que seront disponibles, fin 2001,
les premières évaluations concernant le phasage de développement des nouvelles stations
balnéaires, les parties conviennent d’élaborer une première ébauche du PDIS à horizon Juin
2002; la version définitive devra être achevée fin Décembre 2002.
Discours Royal
« Nous espérons que les efforts de tous se conjuguent pour que cet engagement soit
concrétisé en projets ambitieux à même d’impulser fortement le développement du secteur
touristique qui, si nous gagnons la bataille de son décollage, nous servira d’assise
fondamentale pour remporter le grand Jihad économique et social que nous menons avec
confiance, détermination et ambition. »
Accord Cadre
« Les parties décident que la réalisation de la vision 2010 exige le déclenchement simultané
de plusieurs dynamiques :
DYNAMIQUE COMMERCIALE
Accord Cadre
Les parties décident en conséquence de mettre en œuvre les stratégies «produits », « prix»,
« promotion » et « professionnalisme des métiers » adaptées pour positionner le Royaume
comme l’une des destinations majeures et naturelles du marché touristique mondial et
notamment européen ».
En application de l’article 5 de l’Accord Cadre, les parties déclarent leur volonté commune de
rétablir la compétitivité de la destination Maroc à travers la mise en œuvre des axes
stratégiques suivants :
Concevoir une offre de produit de haute facture en capitalisant sur les atouts naturels
de la destination;
Adopter un positionnement optimal sur le rapport qualité-prix de la destination;
Favoriser la professionnalisation de tous les acteurs de la chaîne touristique à travers
une dynamique générale de compétence et de sérieux;
Mobiliser toutes les ressources financières nécessaires pour promouvoir la
destination sur les marchés émetteurs, à travers un office structuré et performant.
STRATEGIE PRODUIT
Les parties conviennent de mettre en œuvre une stratégie «produit» visant à entretenir et
développer tout au long de la décennie l’ intérêt de la destination Maroc, tant auprès des
professionnels du tourisme que des clients internationaux ou nationaux et reposant sur les
cinq axes suivants:
Un positionnement offensif sur le balnéaire avec le lancement de nouvelles stations
balnéaires (article 7);
La consolidation et/ou la restructuration du balnéaire existant à Agadir, Tanger et
Tétouan (articles 8, 9, 10 et 11);
Le repositionnement du produit culturel (article 12);
Le développement du tourisme rural (article 13);
La promotion du tourisme interne (article 14).
Discours Royal
Accord Cadre
Les parties conviennent ainsi de lancer rapidement 4 à 5 nouvelles stations avec l’objectif de
disposer d’une offre balnéaire permanente au sud, renforcée de Mai à septembre par une
offre méditerranéenne de qualité.
Les différents sites devant recevoir ces stations sont identifiés (Saïdia, Khmis Sahel, Haouzia,
Essaouira, Taghazout, Guelmim). Le programme de développement de ces stations sera
défini en concertation entre les parties, et ce, afin de concevoir une offre globale de qualité,
harmonieuse, cohérente et adaptée aux différentes exigences de la demande touristique »
« Les parties constatent avec satisfaction que les sommes allouées par le Fonds Hassan II
pour l’aménagement de nouvelles stations balnéaires, ont permis de déclencher une
nouvelle dynamique pour promouvoir le balnéaire au Maroc.
Les parties constatent également avec satisfaction que les efforts du Gouvernement se
traduisent par l’adoption du principe de concéder à des promoteurs privés l’aménagement
de stations balnéaires intégrées, en contrepartie de cahier de charges contraignant.
Les parties considèrent cette approche comme étant susceptible de permettre une
augmentation quantitative et qualitative significative de l’offre nationale en des délais
records. Ces cadres contractuels permettront en effet d’imposer aux promoteurs
aménageurs un certain nombre d’axes directeurs au schéma d’aménagement général et de
disposer des voies de recours pour stopper toutes les dérives possibles.
Enfin, les parties conscientes de l’urgence à promouvoir ces nouveaux sites balnéaires
décident de prendre toutes les mesures susceptibles de permettre l’attribution à des
aménageurs-développeurs d’au moins trois sites actuellement à l’étude, et ce, au plus tard
au premier trimestre 2002 ».
La démarche adoptée pour la création de ces stations s’articule autour des axes suivants:
Elaboration des études de faisabilité pour l’aménagement des nouveaux sites, par
des consultants de renommée internationale;
Sélection des aménageurs privés chargés de la valorisation des sites sur la base des
études de faisabilité et avec l’appui d’une Banque d’Affaires;
Concession aux aménageurs-développeurs privés sélectionnés, des nouveaux sites en
contre partie de cahier de charges contraignants négociés avec l’appui de la Banque
d’Affaires et des équipes d’assistance technique accompagnant le Département du
Tourisme à toutes les étapes du projet.
Par suite, en application des articles 6 et 18 de l’Accord Cadre, les parties constatent avec
satisfaction que le projet de création de nouvelles stations balnéaires avance selon les délais
et les méthodes initialement arrêtées ; en particulier les parties observent que toutes les
études de faisabilité ont été lancées.
De même, les parties, conviennent d’un point régulier sur l’état d’avancement du projet lors
des réunions mensuelles du Comité de Pilotage Stratégique, et, au plus tard fin Février
2002, d’une présentation formelle du dispositif global mis en œuvre dès achèvement de
l’ensemble des études de faisabilité visées au présent article et de l’étude sur le
positionnement concurrentiel de la destination stipulée à l’article 15 du présent Accord
d’Application.
Accord Cadre
« Les parties conviennent également que la crédibilité de l’offre balnéaire marocaine passe
par la consolidation de la baie d’Agadir, le repositionnement et la restructuration de Tanger
et de la côte de Tétouan ».
En application de l’article 6 de l’Accord Cadre, les parties décident d’adopter les plans
d’actions suivants, relatifs à la consolidation de la baie d’Agadir (article 9), au
repositionnement et à la restructuration de Tanger (article 10) et du littoral de Tétouan
(article 11).Page 16 sur 61
Avec l’objectif de crédibiliser l’offensive du Royaume sur le segment balnéaire, les parties
conviennent de l’impératif de consolider le développement du premier pôle touristique du
Royaume, unique station balnéaire à vocation internationale qui représente, avec 10.000
chambres classées occupées à 70%, près du quart de la capacité d’accueil nationale.
A cet égard, les parties constatent, avec satisfaction, une puissante relance des
investissements touristiques alimentée par des promoteurs de renom international et dans
le cadre de conventions signées avec l’Etat (TUI, Neckerman, Fram, Dallah Baraka, Accor, Sol
Melia,…), qui devront permettre au cours des trois prochaines années d’augmenter de 50%
les capacités d’accueil (5000 chambres programmées dont 3000 en chantier) et d’occuper
avec des produits nouveaux de qualité toute la baie d’Agadir.
est bien engagé avec une offre produit de qualité, l’implication de grands groupes
internationaux, une offre golfique de grande capacité (six parcours disponibles à l’horizon
2003), au cœur d’une région pouvant offrir, outre un micro climat exceptionnel, une gamme
variée de tourisme qui devrait permettre à l’horizon 2005 d’atteindre les objectifs du Contrat
Programme et un doublement de la capacité actuelle, soit 20.000 chambres.
Cependant, et afin de consolider les acquis enregistrés, les parties décident du plan d’action
suivant, dont les grandes lignes ont été définies suite à une étroite collaboration entre le
Département du Tourisme, les autorités et les professionnels locaux:
Les parties constatent en premier lieu la régression dramatique au cours des dix dernières
années de la destination Tanger, avec notamment une capacité de 3.500 chambres
seulement occupées à moins de 30%, et ce, malgré une situation géographique privilégiée
(au carrefour de laMéditerranée, de l’Atlantique et du Détroit de Gibraltar), la proximité
avec l’Espagne et l’Europe, les atouts naturels de ses environnements, son passé historique
et civilisationnel remarquable (tombes phéniciennes, musées, grottes d’Hercule, etc…).
Par suite et afin de réhabiliter Tanger en pôle de développement touristique, les parties
conviennent, conformément aux dispositions de l’article 53 du présent Accord d’Application
de la nécessité de concevoir un Programme de Développement Régional pour la période
2002-2005, et ce, avant fin Juin 2002.Page 18 sur 61
Ce programme, qui sera élaboré en étroite concertation avec les autorités locales, les
services extérieurs des Départements ministériels concernés, l’Agence du Nord, les élus
locaux, l’ONMT, la RAM, l’ONDA et l’ODEP, reposera nécessairement sur des engagements
réciproques des parties concernées :
Relance par le Département du Tourisme des projets de développement de la Société
Nationale de l’Aménagement de la Baie de Tanger (SNABT) avec l’objectif d’aménager une
nouvelle zone touristique de 90 hectares au cœur de la baie de Tanger;
Lancement par les hôteliers d’un plan de mise à niveau des infrastructures hôtelières,
à travers le lancement d’une opération urgente de rénovation, dans le cadre des dispositions
générales prévues à l’article 45 du présent Accord d'Application;
Mise en œuvre par l’ONMT d’une politique promotionnelle, spécifique à court moyen
et long terme, en partenariat avec la Région du Nord et l’Agence du Nord, dans le cadre
d’une définition précise du positionnement produit «Tanger» et des objectifs visés en
matière de taux d’occupation, de politique tarifaire, d’investissements publics et privés;
Mise en œuvre par la RAM d’une politique de desserte aérienne de la ville à court
moyen et long terme;
Lancement d’une étude par les Administrations du Tourisme et de l’Urbanisme, en
concertation avec la ville ayant pour objectif la restructuration du cadre urbain et la
revalorisation du patrimoine existant. Cette étude devrait être achevée et présentée au
Comité de Pilotage Stratégique avant fin Mars 2003;
Mise à niveau par l’ONDA et l’ODEP des infrastructures d’accueil aux frontières
(aéroport et gare maritime de Tanger).
Enfin, les parties conviennent de suivre avec attention les travaux de dépollution de la baie
de Tanger, dans le cadre des mesures d’urgence que s’est engagé à réaliser le
concessionnaire privé en charge de la distribution d’eau et de l’assainissement de la ville de
Tanger, la dépollution de la Baie de Tanger devant être réalisée d’ici fin 2003.
Discours Royal
« Dans Notre conception, le tourisme, outre qu’il constitue une activité économique de
grande importance, représente une culture et un art de communication avec l’autre. Sous
cet angle, son développement requiert une exploitation judicieuse de nos potentialités
naturelles riches et variées et de notre patrimoine civilisationnel et culturel séculaire, connu
pour ses traditions d’hospitalité.
« Les parties conviennent d’un objectif de capacité à l’horizon 2010 pour le produit culturel
de l’ordre de 37.000 chambres, soit une capacité additionnelle de 15.000 chambres environ.
Les parties s’accordent sur la nécessité, compte tenu de la saturation et de l’état des
capacités existantes ainsi que des délais de réalisation de nouvelles capacités sur le segment
balnéaire, de programmer un large plan de rénovation et d’extension du «Produit Culturel »
notamment à Marrakech, Ouarzazate, Fès, Meknès, Tanger, Rabat et Casablanca,…
Le produit culturel Maroc (Marrakech, Ouarzazate, Fès, Meknès, Rabat et Casablanca) avec
20.000 chambres environ dont près de la moitié à Marrakech, présente des atouts
exceptionnels et positionne la destination parmi les plus attractives du bassin
méditerranéen : diversité des sites naturels, richesse du patrimoine historique et
civilisationnel (architectures, gastronomie, costumes, artisanat, arts populaires), produits
authentiques (villes impériales, Kasbah, Oasis) concourent au succès grandissant de la
destination.
Cependant, si près de 7.000 chambres sont en cours de réalisation sur ces six destinations
(dont le 1/4 pour Casablanca), le produit culturel Maroc souffre de quelques handicaps qui
pénalisent son développement :
Par suite, en application de l’article 7 de l’Accord Cadre, avec l’objectif de permettre une
augmentation des capacités d’environ 15.000 chambres, les parties conviennent de la
stratégie suivante:
Repositionnement des destinations pour une meilleure valorisation de leurs
potentialités et la levée des handicaps à leur développement;
Lancement d’un large programme de rénovation dans les conditions et selon les
modalités définies à l’article 45 du présent Accord d’Application;
Développement de nouvelles zones touristiques.
La mise en œuvre de cette stratégie reposera sur l’élaboration d’une étude pour chacune
des destinations par des équipes de consultants pluridisciplinaire. Ces études auront pour
objectifs:
La durée de chaque étude est estimée à 8 mois environ. Ces études seront financées par les
Administrations du Tourisme et de l’Urbanisme, dans le cadre d’un partenariat avec les
collectivités locales et d’une concertation avec les professionnels locaux.
Discours Royal
« Ces potentialités répondent également aux nouvelles attentes des touristes à la quête du
dépaysement, d’un tourisme à forte charge culturelle empreinte d’originalité, et à dimension
écologique marquée et de ceux qui cherchent à nouer des contacts humains avec les
populations locales ».
Les parties observent que le tourisme rural, le tourisme vert ou le tourisme de nature,
connaissant un essor spectaculaire en Europe, avec près de 50 millions d’adeptes à la
recherche d’expériences, d’émotions, d’authenticité et de contacts humains.
Les parties constatent à cet égard les énormes atouts de la destination Maroc: proximité
d’une niche de clientèle européenne, espaces géographiques exceptionnels, paysages hors
du commun, sites d’intérêts géographiques uniques, faune et flore abondante, identités
fortes, cultures régionales marquées, etc…
Par suite, en application des directives Royales, les parties conviennent du plan d’action
suivant:
Poursuite des efforts accomplis s’agissant des massifs de montagne du Haut Atlas et
des zones désertiques, dans le cadre d’une étroite collaboration entre le Département du
Tourisme et les professionnels (Transmaroc et Angamm), avec l’implication des populations
locales:
Aménagement de circuits de randonnées et de découverte des sites présentant un
intérêt particulier;
Réhabilitation des refuges;
Incitation à la réalisation d’infrastructures d’hébergement et à leur classement;
Réglementation et réalisation de chartes déontologiques et de charte qualité;
Promotion du produit par l’élaboration de nouveaux matériels publi-promotionnels
(visuel, brochures thématiques, brochures de prestige, cartes de randonnées).
Réalisation d’études sectorielles sur le développement du tourisme rural au Maroc
avec pour objectifs principaux:
Le recensement et l’identification des potentialités du tourisme rural correspondant
le mieux aux besoins de la clientèle potentielle;
Hiérarchisation des atouts touristiques en fonction des marchés potentiels;
Définition d’un programme d’action pour la valorisation des ressources prioritaires et
la réalisation d’études de faisabilité pour quelques sites pilotes.
Une première étude, dont le coût est estimé à 2 millions Dh, financée par le PNUD et lancée
en Octobre 2001, s’achèvera avant fin Mars 2002. D’autres études seront réalisées courant
2002 dans le cadre de la coopération internationale.
? Mise en place d’une entité spécialisée pour assurer le leadership dans le développement
du tourisme rural. L’étude de restructuration du Département du tourisme et l’étude de
reengineering des outils d’aménagement touristique, actuellement en cours, et visés aux
articles 38 et 55 du présent Accord d’Application, permettront de déterminer les contours
ainsi que les modalités de fonctionnement de la nouvelle entité, sa mise en place étant
prévue avant fin Juin 2002.
Discours Royal
En application des Directives Royales, les parties décident du plan d’action suivant:
L’étude, dont la première phase est en cours d’achèvement, sera présentée, le plus tôt
possible et de préférence avant la fin du 1er trimestre 2002, au Comité de Pilotage
Stratégique qui arrêtera le plan de mesures à mettre en œuvre en application du présent
Accord d’Application.
Accord Cadre
Les parties conviennent que la mise en œuvre de la nouvelle politique touristique exige en
effet une maîtrise parfaite du positionnement concurrentiel de la destination Maroc et de
ses différentes composantes. Cette étude doit permettre de déterminer avec précision les
avantages comparatifs de la destination ainsi que ses handicaps. Cette étude doit en
particulier permettre à tous les opérateurs de l’industrie touristique nationaux ou
internationaux, de disposer d’un cadre de référence pour positionner les différents produits
de la chaîne touristique qui seront développés au cours des prochaines années. Il s’agit
autant d’améliorer le rapport qualité prix intrinsèque de la destination que de renforcer la
compétitivité du produit Maroc par rapport aux produits concurrents du pourtour
méditerranéen.
Les parties conviennent également que la réalisation dans les plus brefs délais de cette étude
constitue un impératif notamment dans la perspective de l’attribution à des développeurs
aménageurs privés de plusieurs nouvelles stations balnéaires, ceci afin d’orienter les cahiers
de charges auxquels ces développeurs-aménageurs seront soumis.
Par conséquent, en application du 2ème alinéa de l’article 8 de l’Accord cadre, les parties
décident du calendrier suivant :
Enfin, suite à l’achèvement de cette étude, les parties conviennent d’élaborer au courant du
3ème trimestre 2002, le cadre d’une politique de tarification globale adaptée au
positionnement et au produit de la destination Maroc, et ce, en application du 1er alinéa de
l’article 8 de l’Accord Cadre.
ARTICLE 16 : LIBERALISATION DU TRANSPORT AERIEN
Accord Cadre
« Les parties conviennent que la libéralisation du transport aérien constitue l’une des
meilleures façons de contribuer à la mise en œuvre d’une nouvelle politique touristique.
Les parties constatent en premier lieu que le Maroc a marqué sa complète adhésion aux
accords de libéralisation, de la Commission Arabe de l’Aviation Civile, demandé à l’Union
Européenne de négocier l’intégration du Maroc à l’espace aérien européen et conclu un
accord d’Open Sky avec les Etats-Unis ainsi qu’un accord aérien libéral avec l’Italie et la
Hollande.
Les parties constatent également que le Maroc cherche à libérer le marché du Transport
Aérien, stimuler la concurrence, attirer de nouveaux opérateurs, créer ainsi les conditions
favorables à une croissance rapide du secteur, au service du Tourisme, et ce, en éliminant
progressivement les restrictions sur l’offre et les tarifs.
réaffirmer l’engagement de l’Etat en faveur d’une politique libérale dans ses relations
avec les Etats membres de l’Union Européenne et les Etats faisant partie de l’espace aérien
européen, premier foyer émetteur de touristes vers le Maroc;
accélérer les négociations avec l’Union Européenne pour arriver à la conclusion d’un
accord d’intégration de l’espace aérien marocain dans l’espace européen, avec comme
première étape un accord d’Open Sky;
déclencher, dans l’attente d’un accord global entre le Maroc et l’Union Européenne,
un processus d’harmonisation des accords bilatéraux liant le Maroc aux pays membres de
l’Union Européenne en soumettant un accord bilatéral type aux partenaires européens;
élaborer dans les meilleurs délais une Loi Cadre réglementant le secteur du Transport
Aérien au Maroc à l’instar de la démarche adoptée pour les télécommunications, cette Loi
est nécessaire pour que la libéralisation s’effectue dans les meilleures conditions de
transparence et de visibilité pour les opérateurs et futurs investisseurs dans le Transport
Aérien au Maroc;
instituer une Autorité de Régulation pour le Transport Aérien qui décide de
l’organisation du secteur, des conditions d’entrée des nouvelles Compagnies et des règles de
concurrence à respecter;
faciliter l’accès du marché à de nouveaux entrants dans le secteur du transport
charter dans le cadre, d’un cahier des charges qui respecte la qualité et la sécurité du
système de transport aérien au Maroc;
concevoir et exécuter une stratégie de développement touristique volontariste de la
Compagnie Nationale en matière (i) d’augmentation de la capacité, et (ii) de transport
charter, pour lui permettre de participer d’une façon significative à l’acheminement des flux
touristiques escomptés dans le cadre de la «vision 2010»;
définir une politique incitative de taxation des aéroports marocains dans le sens
d’une plus grande compétitivité du transport charter et touristique vers le Maroc, par
rapport aux autres destinations concurrentes de la Méditerranée;
assurer une plus grande compétitivité des autres paramètres du coût dans les
Aéroports marocains: carburéacteur, handling,…;
veiller, conformément à la pratique internationale, au respect du principe de
neutralité dans l’attribution des créneaux horaires;
poursuivre le réaménagement de certaines plates- formes aéroportuaires et en
premier lieu celles de Casablanca, Marrakech et de Tanger, en vue d’anticiper les flux
touristiques aériens escomptés sur le Royaume;
impliquer le secteur privé dans la gestion de certains services aéroportuaires.
Les parties conviennent enfin que la mise en œuvre des axes énoncés ci-dessus contribuera
au déclenchement d’une dynamique de concurrence «régulée» et, compte tenu des
perspectives offertes par la nouvelle politique touristique, encouragera:
Accord Cadre
« Les parties s’accordent sur le principe d’une politique de tarification concertée entre
l’ensemble des intervenants de la chaîne touristique avec le double souci :
Les parties étudieront la ou les formes que peuvent revêtir cette politique de tarification
concertée (convention professionnelle, grille de prix de référence) ».
Les parties conscientes de l’entrée en vigueur de la Loi sur la concurrence, conviennent que
le concept d’une tarification concertée pourrait apparaître antinomique avec l’esprit et le
texte de la Loi.
Les parties considèrent cependant comme un impératif stratégique la maîtrise du prix global
de la destination afin d’assurer sa compétitivité sur les principaux marchés émetteurs, et ce,
dans le cadre d’une concurrence internationale féroce qui exige que le «juste prix» soit
pratiqué par chacun des maillons de la chaîne touristique nationale en fonction de la qualité
des services rendus.
Ainsi, il s’agit tout autant de préserver le positionnement concurrentiel qui sera adopté pour
la destination (au terme de l’étude visée à l’article 15 du présent accord d’application) que
de préserver le touriste de comportements individuels qui viendraient remettre en cause
l’intérêt général et la réputation de la destination.
En conséquence, les parties décident de l’instauration d’un code déontologique régissant les
relations interprofessionnelles dans le secteur qui favorise la libre concurrence, assure la
protection des consommateurs et respecte le rapport qualité-prix de la destination.
Discours Royal
« Pour leur part, les promoteurs touristiques doivent s’imprégner de cette nouvelle culture
et de l’esprit de l’entreprise touristique citoyenne, en étant soucieux de la qualité du produit
et des services touristiques fournis dans leurs établissements hôteliers classés dans les
différentes catégories, par l’adoption d’une politique de prix compétitifs, et en respectant les
législations régissant leur profession pour la réforme de laquelle Nous avons donné des
orientations à Notre Gouvernement en vue de la doter en particulier d’un régime efficace,
transparent et juste de classification et de contrôle rigoureux ».
Accord Cadre
« D’ores et déjà et dans le cadre des dispositions législatives et réglementaires, les parties
conviennent du principe de l’instauration d’un label de qualité pour tous les commerces à
vocation touristique et situés dans des zones de développement touristique, et ce, afin de
sécuriser les touristes internationaux tout en constituant une puissante incitation pour les
professionnels du secteur, toutes branches confondues, à garantir des prix et une qualité de
service conforme aux standards internationaux »
Les parties se félicitent que le texte de Loi portant statut des établissements touristiques soit
en cours d’adoption par le Parlement. Ce texte de Loi permettra de pallier les insuffisances
constatées à ce jour en matière de contrôle et de classement des établissements
touristiques, et conférera à l’Administration du Tourisme les moyens légaux et
réglementaires d’assurer sa mission.
Les parties conviennent en outre que le chapitre II du texte de Loi susvisé constitue la base
d’une nouvelle démarche qualité pour le produit Maroc.
En conséquence, les parties, considérant que la qualité du produit Maroc résultera d’une
démarche globale concernant tous les produits et prestations de services des différents
maillons de la chaîne touristique, décident en application du 3ème alinéa de l’article 10 de
l’Accord Cadre, de lancer, sous l’égide du Département du Tourisme, une étude sur la
démarche qualité en matière touristique, et ce, parallèlement aux mesures visant à
l’assainissement de l’environnement touristique mentionnées aux articles 19 à 27 du présent
Accord d’Application.
Cette étude aura pour objet de définir une meilleure normalisation des établissements
touristiques et de déterminer les éléments sur la base desquels pourra être mis en place une
babélisation des professions touristiques.
Cette étude sera financée directement par le budget du Département du Tourisme et devra
être achevée avant fin Septembre 2002.
Discours Royal
Accord Cadre
Les parties décident, dès la signature du présent accord, de constituer une commission en
vue d’élaborer les textes d’application de la Loi portant statut des établissements
touristiques, actuellement en cours d’adoption par le Parlement.
Cette commission soumettra ses travaux pour validation au Comité de Pilotage Stratégique
avant fin Janvier 2002.
Les différentes actions envisagées ci-dessus seront préalablement présentées pour avis au
Comité de Pilotage Stratégique au plus tard fin Mars 2002.
Les parties décident d’amender les textes législatifs et réglementaires régissant les agences
de voyages ainsi que les accompagnateurs, les guides de tourisme et les guides de
montagne, afin de les adapter aux exigences de la nouvelle politique touristique.
Les projets à élaborer conjointement par les parties doivent être soumis à la procédure
d’adoption au plus tard fin Mars 2002. A cet effet, les parties concernées (Département du
A cet effet, les parties chargent les administrations concernées (Intérieur, Commerce,
Tourisme, Artisanat), d’examiner avec les professionnels, les associations et la Maison de
l’Artisan, le cadre juridique devant réglementer ce type d’activité et de proposer un texte au
Comité de Pilotage Stratégique avant fin Avril 2002 pour être soumis à la procédure
d’adoption avant fin Juin 2002.
En application des Hautes Directives Royales, et pour assurer un meilleur accueil aux postes
frontaliers (terrestres, aériens et maritimes), les parties décident de prendre toutes les
mesures nécessaires pour favoriser au niveau de tous les intervenants en charge de l’accueil
des touristes (hôtesses, douaniers, agents de sécurité, etc…) un comportement exemplaire
conforme à la tradition de l’hospitalité marocaine.
Renforcer les effectifs de la DGSN opérant dans les aéroports et les sensibiliser à
travers des programmes de formation, aux impératifs d’un accueil exemplaire;
Améliorer les conditions de travail des agents en charge de l’accueil, principalement
sur le plan de l’espace, en modernisant et en renforçant les infrastructures et les
équipements existants (matériel informatique, rayons X, détecteurs de métal, etc…)
notamment au niveau des aéroports et des postes frontaliers terrestres et maritimes
(BabSebta, Bni Ansar, Tanger, Casablanca en particulier);
Installer des guichets réservés aux touristes en groupes, pour éviter les
encombrements;
Créer dans les postes frontières des bureaux d’information touristique;
Rationaliser l’utilisation des chariots dans les aéroports.
Par ailleurs, les parties sont convenues de la nécessité de procéder à un contrôle rigoureux
des grands taxis et des voitures de grande remise pour pallier le manque de confort, de
sécurité et d’hygiène que connaît ce moyen de transport et pour mettre fin à l’anarchie
constatée au niveau des tarifs surtout pour les arrivées matinales ou tardives.
Les parties conviennent de la nécessité de procéder à cette modification dans les meilleurs
délais pour permettre une mise en œuvre au courant de l’année 2002.
Discours Royal
« En même temps que nous insistons sur le fait que la qualité du produit touristique
constitue le meilleur garant de l’attachement du touriste à notre pays et le meilleur
argument pour son choix comme destination, il convient de prendre les mesures fermes
pour garantir la quiétude du touriste durant ses déplacements et ses visites des sites
touristiques et sa protection contre toutes sortes d’abus, d’extorsion et de tracasseries, au
moyen de l’impulsion du rôle de la police touristique et sa généralisation à toutes les villes
touristiques ».
Accord Cadre
En application des Hautes Directives Royales et afin d’assister les touristes en cas de besoin
et de renforcer le contrôle de la qualité des prestations touristiques, les parties conviennent
de la nécessité de :
Poursuivre les efforts déployés par les brigades touristiques créées suite à l’arrêté
tripartite (Tourisme, Intérieur et Justice) du 12 Juin 1995;
Etendre l’intervention de ces brigades à d’autres villes touristiques notamment
Tétouan, Chefchaouen, Asilah, Errachidia, Erfoud, Taroudant, Mohammedia, Oujda, Midelt
et Ifrane dans une première étape (fin Juin 2002) et Larache, El Jadida, Taza, Béni-Mellal, Safi
et Azrou dans une deuxième étape (fin Décembre 2002);
Améliorer les moyens matériels mis à la disposition de ces brigades. En second lieu,
les parties conviennent de réactiver les comités locaux de suivi prévus par la circulaire
tripartite de 1994 et de les charger, à partir de la date de mise en application du présent
accord, de suivre en permane nce les travaux des différentes commissions de contrôle et des
brigades touristiques, de les animer, de les orienter et de prendre toutes mesures visant à
assainir l’environnement touristiques dans leurs zones de compétence.
Un rapport détaillé de l’ensemble de ces actions sera communiqué mensuellement aux
Départements de l’Intérieur, de la Justice et du Tourisme sous couvert de Messieurs les
Walis et Gouverneurs conformément aux dispositions de la circulaire susvisée, et transmis
au Comité de Pilotage Stratégique.
Accord Cadre
Les parties conviennent de l’institution par les professionnels d’un système performant de
motivation et d’adhésion du personnel, prenant en compte les performances d’exploitation,
condition essentielle pour améliorer la qualité du service rendu par les professionnels
marocains du tourisme.
En outre, ce système de motivation devra être suffisamment incitatif pour attirer et retenir
dans les différents métiers du tourisme, les lauréats de la formation professionnelle qui
seront formés au cours de la décennie conformément aux dispositions de l’article 29 ci-
dessous.
Ce système devra également intégré des programmes de formation continue au profit du
personnel du secteur touristique.
Discours Royal
Accord Cadre
« Afin de satisfaire les besoins en personnel qualifié que nécessitera la nouvelle politique
touristique, les parties décident d’engager au cours du premier semestre de l’année 2001,
une réflexion en profondeur pour définir une stratégie de renforcement des filières
éducatives avec l’objectif de former, progressivement tout au long de la décennie, les
ressources humaines nécessaires, et ce, en fonction du rythme d’investissement programmé
(cf. articles 5 & 6).
Les parties constatent que la mise en œuvre de la «vision 2010» provoquera sur la période
une demande d’emplois directs dans le secteur hôtelier d’environ 72.000 postes, avec des
paliers annuels d’environ 6.000 entre 2002 et 2004, 8.000 entre 2005 et 2007, 10.000 entre
2008 et 2010.
L’application des normes OMT permet de décomposer cette demande selon les niveaux de
qualification suivants:
Les parties conviennent à cet égard que le principal défi de la «vision 2010» en matière de
formation réside dans la capacité du dispositif actuel à former les 54.000 lauréats de niveau
«Techniciens et Agents Qualifiés».
Par suite les parties, conscientes du caractère stratégique des ressources humaines dans la
mise en œuvre de la «vision 2010», ont effectué un premier diagnostic du dispositif actuel
en matière de formation hôtelière et touristique.
Selon ces indications, le dispositif de formation devrait permettre de former 51.000 lauréats
à rapporter aux besoins de 54.000 emplois de «Technicien et Agent Qualifié». Cela étant, les
parties, au delà de ces premières estimations, s’accordent sur le plan d’action suivant:
Discours Royal
Accord Cadre
En application des Hautes Directives Royales et de l’article 15 de l’Accord Cadre, les parties
conviennent, dans le cadre d’une réorganisation plus globale du cadre institutionnel du
secteur décrite à l’article 37 du présent Accord d’Application, de procéder à une
restructuration en profondeur de l’ONMT et du dispositif de promotion du produit
touristique marocain. Cette restructuration s’articulera autour des axes fondamentaux
suivants:
Définition d’un nouveau cadre juridique pour l’ONMT, et notamment recentrage de
ses activités;
Restructuration interne de l’ONMT.
Le Gouvernement s’engage à prendre, d’ici fin 2002, toutes les mesures nécessaires pour
favoriser le transfert à l’autorité de tutelle du personnel mis à sa disposition, décharger
l’ONMT de la gestion du patrimoine hôtelier de l’Etat et de la collecte de la TPT, et ce, afin de
recentrer les activités de l’ONMT sur la promotion et l’image du Maroc à l’étranger.
ARTICLE 32: DEFINITION D’UN NOUV EAU CADRE JURIDIQUE POUR L’ONMT
Les parties conviennent que la définition d’un nouveau Cadre juridique pour l’ONMT est
indispensable pour autoriser l’implication des professionnels du secteur privé dans le
processus de décision de l’ONMT et garantir, à travers une plus grande autonomie de
gestion et une plus large autonomie financière, un fonctionnement performant.
Les parties décident en conséquence de mandater l’ONMT pour élaborer un projet de statut
et le soumettre au Comité de Pilotage Stratégique avant sa présentation au Conseil
d’Administration de l’Office, et ce, afin que ce texte puisse être introduit dans le circuit
d’adoption avant fin Mars 2002.
A cet égard, les parties s’accordent d’ores et déjà sur les trois principes suivants, autour
desquels devront s’articuler les nouveaux statuts de l’ONMT:
Les parties s’accordent durant la période transitoire précédant l’entrée en vigueur des
nouveaux statuts de l’ONMT, pour que les professionnels du privé soient associés à la
préparation du plan marketing de l’ONMT pour l’année 2002.
Les parties conviennent enfin que le plan de restructuration interne de l’ONMT sera soumis
au Comité de Pilotage Stratégique avant sa présentation au Conseil d’Administration de
l’Office, et ce, avant fin Mars 2002 pour une mise en œuvre effective durant le reste de
l’année 2002.
ARTICLE 36 : AUGMENTATION DES BUDGETS PROMOTIONNELS
Accord Cadre
« Les parties décident la création d’un fonds de promotion géré par « l’ONMT restructuré »
et alimenté par la Taxe de Promotion Touristique, le budget de l’Etat et la participation du
secteur privé dans des proportions à définir.
Les parties conviennent d’un objectif de dotation annuelle de 500 millions de Dh à l’horizon
2010, exclusivement destinée à la promotion, et s’accorder la nécessité de programmer à cet
effet, une augmentation du produit de la TPT et de prévoir la contribution d’autres
institutions ou organismes privés ou publics bénéficiant directement ou indirectement des
retombées du tourisme, et ce, dans le cadre d’accords de partenariat ».
Les budgets actuels de l’ONMT apparaissent totalement insuffisants pour soutenir ces efforts
de promotion au cours des prochaines années. L’Organisation Mondiale du Tourisme
recommande une norme standard pour les budgets de promotion nationaux, d’environ 3%
des recettes en devises générées par l’industrie touristique. L’application de cette norme au
Maroc conduirait à un budget d’environ 600 Millions Dh en 2000 à comparer à 225 Millions
Dh aujourd’hui, d’où un écart d’environ 350 Millions Dh.
Pour ce faire, le Gouvernement inscrira dans les trois prochains projets de Lois des Finances
les dotations budgétaires suivantes:
Les parties décident de constituer, d’ici fin Novembre 2001, un comité composé de
professionnels publics et privés, afin de définir les nouvelles modalités pratiques et chiffrées
de la TPT, l’objectif étant de collecter 150 millions Dh à l’horizon 2004. Ce Comité étudiera
en particulier les modalités de participation financière d’institutions privés et publics
bénéficiant des retombées du secteur du tourisme.
Ce Comité rendra compte de ses travaux au Comité de Pilotage Stratégique fin Décembre
2001, qui arrêtera le calendrier de mise en œuvre des nouvelles dispositions de la TPT, avec
l’objectif que le nouveau dispositif soit opérationnel au cours du 1er Semestre 2002.
Discours Royal
« Cet objectif ne peut être atteint qu’à travers une plus grande mobilisation de
l’investissement public et privé, national et étranger dans le secteur touristique. »
« Ces orientations portent également (…) sur l’ouverture de notre tourisme sur
l’investissement des grands promoteurs internationaux auxquels il faudrait ouvrir de larges
perspectives, que ce soit en partenariat avec des opérateurs marocains ou à travers des
investissements propres. »
Accord Cadre
Les parties conviennent que les niveaux de rentabilité visés devront s’établir selon les projets
entre 15 et 20%, pour des taux de fréquentation supposés supérieurs à 50%.
Les parties décident en conséquence de mettre en œuvre les stratégies foncières, fiscales et
financières adaptées pour construire un environnement favorable à l’investissement
touristique au Maroc et à sa rentabilité ».
Les parties réitèrent leur engagement à considérer, au-delà des bonnes performances
actuelles du secteur, la nécessité de mesures fortes pour permettre le déclenchement de la
puissante dynamique d’investissement qui sera nécessaire à la construction par le secteur
privé de 80.000 chambres supplémentaires au cours de la décennie, et ce, avec l’objectif que
le Royaume acquiert au niveau international, la réputation d’offrir l’un des systèmes les plus
attractifs du pourtour méditerranéen.
STRATEGIE FONCIERE
Discours Royal
« Partant de Notre souci de vous encourager à vous impliquer pleinement dans la bataille du
nouveau décollage de ce secteur stratégique, Nous vous annonçons la bonne nouvelle que
Nous avons donné Nos hautes instructions au Gouvernement de Notre Majesté en vue de
mettre les terres à vocation touristique à la disposition des promoteurs touristiques avec une
contribution de l’Etat à hauteur de cinquante pour cent de leur valeur. »
Accord Cadre
Les parties conviennent du principe de constituer une réserve foncière regroupant les
terrains à vocation touristique.
L’étude d’identification des terrains à fort potentiel touristique menée actuellement par les
pouvoirs publics permettra d’arrêter la liste des bases foncières devant constituer cette
réserve.
Le Gouvernement s’engage à œuvrer pour le reengineering des outils d’aménagement
touristique existants, en vue :
STRATEGIE FISCALE
Accord Cadre
Droit d’enregistrement:
Allégement des frais de constitution de sociétés touristiques, avec un taux de 0,5% en
matière de droits d’enregistrement pour tout apport en numéraire ou en nature;
Exonération en matière de droits d’enregistrement, relatifs aux actes d’acquisition
des terrains destinés à la réalisation de projets d’investissements dans un délai maximum de
36 mois;
Taux réduits à 1% pour les droits d’enregistrement, relatifs aux baux emphytéotiques
portant sur les immeubles à usage hôtelier et leurs dépendances;
Réduction des droits d’enregistrement applicables aux cessions de fonds de
commerce.
Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA):
Exonération de la TVA sur les biens d’équipement, matériel et outillage, acquis
localement ou importés, inscrits dans un compte d’immobilisations et affectés à
l’exploitation;
Taux de TVA réduit à 10% pour les entreprises hôtelières, avec droit à déduction au
titre des opérations d’hébergement, de restauration, de location d’hôtels et d’immeuble
touristique;
Droits de douanes:
Exonération des droits de douanes pour les investissements dont le montant est
supérieur ou égal à 200 millions Dh dans le cadre de conventions conclues avec le
gouvernement.
Impôts sur les Sociétés (IS) et Impôt Général sur les Revenus (IGR):
Exonération totale de l’I.S ou de l’IGR pour la partie de la base imposable
correspondant au chiffre d’affaires des entreprises hôtelières réalisé en devises, et ce
pendant une période de cinq ans, et réduction de 50% à partir de la 6 ème année;
Réduction de l’IS de 50% pendant cinq années, pour l’ensemble des entreprises
s’implantant dans les provinces suivantes: Lâayoune, Larache, Nador, Tanger, Asilah,
Tétouan …;
Réduction de 50% de l’IS, sans limitation de durée, pour toute entreprise
s’implantant dans la province de Tanger, cette réduction étant cumulable avec les avantages
précités.
Autres avantages:
Régime de libre convertibilité garantissant l’entière liberté de transfert, pour les
investisseurs étrangers, des bénéfices nets d’impôt (capital, plus-values et revenus);
Exonération totale de l'impôt des patentes et de la taxe urbaine, pendant une
période de 5 ans pour les investissements de création, ainsi que pour tout investissement
additionnel ou extension;
Abattement de 100% sur les dividendes et autres produits de participation perçus par
les entreprises;
Abattements et exonérations sur les plus- values et profits réalisés à l’occasion de
retrait ou de cession d’éléments d’actif immobilisé;
Plafonnement de 50 millions Dh de la base de calcul de la valeur locative des
investissements imposables.
Accord Cadre
Accord Cadre
« Les parties conviennent que les taux réduits de douane prévus par la Charte des
Investissements pour les importations de biens d’équipement industriels seront étendus aux
biens utilisés pour l’équipement, l’aménagement et l’ameublement des entreprises
touristiques sous réserve de leur identification au sein de la nomenclature douanière et de
l’accord du département de l’industrie, et ce, afin de favoriser la réduction des coûts
d’investissements et l’amélioration de la rentabilité des investissements touristiques au
Maroc.
Les parties s’engagent à cet effet à élaborer conjointement les listes de produits et biens
d’équipement devant bénéficier des taux réduits et qui seront soumises à l’aval du
Département de l’Industrie ».
En application de l’article 21 de l’Accord Cadre, les parties enregistrent avec satisfaction les
travaux accomplis en matière d’identification des biens d’équipement devant bénéficier d’un
taux minimum des droits d’importation.
A cet effet, une première liste des biens d’équipement a déjà eu l’avis favorable de la
Commission Consultative des Importations (CCI) et elle est actuellement à l’étude au Comité
de Classification Douanière.
Arrêter la liste définitive des biens d’équipement devant bénéficier du taux minimum
à l’importation;
Etablir le décret réduisant les quotités des droits d’importation pour le reste des
produits, et ce, à fin Mars 2002.
ARTICLE 42 : HARMONISATION ET SIMPLIFICATION DE LA FISCALITE NATIONALE
Accord Cadre
« Les parties conviennent que le secteur du tourisme est aujourd’hui la première source en
devises du pays.
Les parties prennent acte des efforts entrepris par le Gouvernement au cours des deux
précédentes Lois de Finances, notamment s’agissant d’impôts sur les sociétés, de TVA
appliquée aux entreprises de restauration touristique, du droit d’enregistrement, de la
patente et de la taxe urbaine.
Les parties s’engagent par ailleurs à s’inscrire dans la perspective à moyen terme
d’harmoniser le taux de TVA appliqué à l’hôtellerie, à l’ensemble des entreprises touristiques
visées à l’article 20 ci-dessus.
Les parties décident s’agissant de l’impôt sur les sociétés, de revoir pour les entreprises
hôtelières les dispositions régissant l’abattement de cet impôt sur la quote-part du chiffre
d’affaires réalisé en devises, afin que cette mesure incitative devienne aisément applicable».
En application du 4ème alinéa de l’article 22 de l’Accord Cadre, les parties constatent avec
satisfaction que sont désormais clarifiées les modalités d’application de l’exonération
prévue en matière d’impôt sur les sociétés et d’impôt général sur le revenu pour la partie de
la base imposable correspondant au chiffre d’affaires en devises, réalisé directement par
des établissements hôteliers ou par l’intermédiaire des agences de voyages.
Ces nouvelles modalités d’application définies d’un commun accord entre les parties feront
l’objet d’une communication au Comité de Pilotage Stratégique préalablement à leur
diffusion auprès de l’ensemble des professionnels avant la fin de l’année 2001.
Discours Royal
En application des Hautes Directives Royales et des dispositions de l’Accord Cadre, les parties
décident que sera présenté au Comité de Pilotage Stratégique en 2002, un plan de
simplification et d’harmonisation de la fiscalité locale qui devra être mis en œuvre en 2003
et qui s’articulera autour des points fondamentaux suivants:
Accord Cadre
Accord Cadre
La mise en place d’une formule appropriée de «crédit tourisme » qui tienne compte
de la nécessité de promouvoir l’investissement dans le secteur ;
La création d’un « Observatoire de la compétitivité et des coûts » pour permettre à
travers des publications statistiques périodiques, une meilleure connaissance des coûts et
des standards de performance ;
L’implication plus active de la Caisse Centrale de Garantie et Dar Addamane aux côtés
des banques commerciales ».
Discours Royal
« Partant de Notre souci de vous encourager à vous impliquer pleinement dans la bataille du
nouveau décollage de ce secteur stratégique, Nous vous annonçons la bonne nouvelle que
Nous avons donné Nos hautes instructions au Gouvernement de Notre Majesté en vue (…)
d’élargir les mécanismes de garantie à travers la Caisse Centrale de Garantie et « Dar
Addamane » pour faciliter les conditions de financement du secteur (….) ».
? Le partage du risque avec les banques dans la limite de 50% des crédits à garantir;
? La limitation des engagements en faveur d’un même bénéficiaire à 20% minimum de ses
fonds propres.
En outre, les parties se félicitent de l’octroi par le Fonds Hassan II pour le Développement
Economique et Social («Fonds Hassan II») d’une enveloppe de 200 millions Dh, réparties à
part égale entre la CCG et Dar Addamane, et ce afin de renforcer les fonds propres de ces
deux organismes de garantie, et par voie de conséquence, leur capacité d’intervention dans
le financement des projets d’investissement touristiques.
Enfin, les parties se fixent l’objectif d’entamer la mise en œuvre effective de ce mécanisme à
compter de Janvier 2002. Page 50 sur 61
Accord Cadre
Les parties conviennent cependant d’étudier en détail les modalités précises pour la mise en
œuvre de ce mécanisme, les conditions d’éligibilités à ses financements, les garanties à
fournir par les bénéficiaires potentiels.
A cet égard, les parties s’accordent sur la mise en place du mécanisme de financement
suivant:
Le financement sera assuré, à parts égales, par l’Etat, à travers le Fonds Hassan II, et
les banques à raison d’un maximum de 35% chacun, le reste étant assuré par le promoteur;
La durée de remboursement sera de dix ans maximum, dont deux années de grâce;
Le taux d’intérêt s’établira à 2% pour la part de l’Etat et sera librement négocié pour
la part des banques.
Une liste exhaustive des unités hôtelières susceptibles de bénéficier de ce
financement sera arrêtée suite à une campagne générale de classement qui sera effectuée
sur l’ensemble du Royaume, par la Commission Nationale de Classement, et ce d’ici la fin de
l’année 2001;
Les programmes de rénovation, présentés dans le cadre de ce mécanisme, doivent se
conformer au barème établi par la Commission Nationale de Suivi et qui fixera le coût
maximum de rénovation par chambre pour chaque catégorie hôtelière;
Les entreprises éligibles pourront bénéficier des mécanismes de garanties actuels,
proposés par la CCG et Dar Addamane, et ce pour la part du financement bancaire.
En outre, il est précisé que l’intervention de l’Etat s’effectuera à travers la création d’un
fonds dénommé «RENOVOTEL» et géré à parts égales par la CCG et Dar Addamane.
Les parties se félicitent à cet égard de la décision du Fonds Hassan II d’allouer une première
tranche de 200 millions Dh au profit de «RENOVOTEL» pour initier un profond mouvement
de mise à niveau des capacités existantes de l’industrie hôtelière.
Enfin, les parties se fixent l’objectif d’entamer la mise en œuvre effective de ce mécanisme à
compter de Janvier 2002.
Les parties décident d’organiser une concertation entre l’Etat, les Banques à travers le GPBM
et les professionnels du secteur, avec en particulier les objectifs suivants:
Afin de sécuriser la distribution des crédits par le système bancaire, les parties conviennent
de la nécessité de disposer d’un organisme crédible et neutre chargé de collecter, traiter et
publier toutes informations utiles sur le secteur, et en particulier :
A cette fin, les parties décident la création d’un Observatoire du Tourisme chargé d’analyser
l’activité touristique, d’évaluer la compétitivité de la destination et d’élaborer des normes en
matière de coûts d’investissement ou d’exploitation. Une étude spécifique initiée par le
Département du Tourisme, dont le cahier de charges sera soumis pour validation au Comité
de Pilotage Stratégique, sera lancée au courant du mois de Décembre 2001.
Les parties s’accordent pour mettre tous les moyens en œuvre afin que l’Observatoire puisse
être opérationnel, au cours du 2ème Semestre 2002 dans le cadre d’un financement public.
ARTICLE 50 : STRUCTURE DE FINANCEMENT EQUILIBRE
Accord Cadre
« La Fédération du Tourisme de la CGEM s’engage à œuvrer auprès de ses affiliés afin que
ces derniers adoptent dans le cadre de la réalisation de leur projet, une structure de
financement équilibrée avec un apport en fonds propres conséquent ».
relatives aux standards en matière de coût d’investissement pour chaque catégorie d’unité
hôtelière.
Au delà de ces deux aspects, les différentes recommandations que pourra formuler la
Fédération du Tourisme de la CGEM seront regroupées au sein d’une «Charte
professionnelle» couvrant l’ensemble des sujets d’intérêts collectifs concernant l’exercice
des professions du tourisme, avec en particulier, les objectifs suivants:
Accord Cadre
A cet effet, les parties conviennent d’analyser au cours du premier semestre de l’année
2001, les mesures susceptibles de favoriser l’orientation de l’épargne vers le secteur du
tourisme.
D’ores et déjà, les parties prennent acte des dispositions législatives existantes visant à
favoriser les introductions des sociétés en Bourse de Casablanca, avec la création du
nouveau marché et des incitations fiscales significatives au cours des trois premières années
de cotation.
Cela étant, les parties décident d’envisager des mesures complémentaires spécifiques au
secteur du tourisme avec en particulier, la création de fonds tourisme privés ainsi que
l’incitation des compagnies d’assurances à investir dans le secteur. »
Par ailleurs, les parties conviennent d’étudier la faisabilité de la création d’un nouveau
compartiment à la Bourse de Casablanca destiné à favoriser le financement en fonds propres
des grands projets de développement touristique.
Les parties conviennent en dernier lieu de rencontres périodiques pour discuter toutes
améliorations possibles du dispositif de financement existant de nature à conforter la
dynamique
financière.Page 54 sur 61
DYNAMIQUE INSTITUTIONNELLE
Accord Cadre
Le tourisme est une industrie spécifique et multiforme qui implique une large variété
de compétences et d’autorités au niveau gouvernemental, au niveau des collectivités locales
et au niveau des diverses branches professionnelles ;
Le tourisme est une industrie planétaire, concurrentielle, qui exige autant une vision
stratégique à long terme qu’une réactivité permanente ;
Le tourisme est une industrie lourde, à forte potentiel capitalistique qui exige
l’immobilisation de moyens financiers conséquents sur des périodes très longues et donc
nécessite visibilité et stabilité ;
Le tourisme est enfin, par son potentiel de croissance au Maroc, une priorité
stratégique de premièreimportance pour favoriser le développement du pays et le bien être
de la population.
En application de l’article 29 de l’Accord Cadre, les parties conviennent que les spécificités
du tourisme et l’ambition de la nouvelle politique touristique, rendent impérative l’adoption
d’une méthodologie de mise en œuvre du dispositif stratégique global décrit au sein de
l’Accord Cadre, afin d’être en mesure de planifier, coordonner et mettre en œuvre toutes ses
composantes simultanément.
Les parties décident en conséquence d’adopter formellement une méthode basée sur les
trois concepts suivants :
Sur ce, en application des principes de cette méthodologie, les parties décident des mesures
spécifiques stipulées aux articles 53 à 58 du présent Accord d’Application.
Discours Royal
En application des Hautes Directives Royales, les parties s’accordent pour considérer
l’approche régionale comme un axe stratégique majeur de la nouvelle politique touristique.
Ainsi, outre les mesures stipulées dans le présent Accord d’Application aux articles 30
(Restructuration du dispositif de promotion de l’ONMT), 56 (Réorganisation des associations
professionnelles), 55 (Restructuration des organes d’intervention de l’Etat), les parties
décident de programmer le concept de Programmes de Développement Régionaux, dans le
cadre du Programme de Développement et d’Investissement Stratégique (PDIS) de la
destination Maroc visé à l’article 3 du présent Accord d’Application (Engagements sur la
vision).
Ces Programmes de Développement Régionaux seront élaborés par les Conseils Régionaux
du Tourisme visés à l’article 57 ci-dessous et couvriront la période 2002/2005 en perspective
des objectifs assignés à chaque région et résultant de la vision 2010.
Accord Cadre
Les parties décident que la réalisation de la vision 2010 exige le déclenchement simultané de
plusieurs dynamiques:
Afin de doter le secteur du tourisme des structures qui autoriseront une planification
concertée et une exécution coordonnée de la nouvelle politique touristique, les parties
décident de mettre en œuvre une profonde réorganisation du dispositif institutionnel
régissant le secteur du tourisme.
Les parties conviennent à cet égard des trois axes fondamentaux suivants, explicites aux
articles 55 à 57 du présent Accord d’Application:
Dans cette perspective, seront naturellement pris en compte l’étude en cours sur le
reengineering des outils d’aménagements touristiques et le plan de restructuration et de
recentrage des activités de l’ONMT.
Accord Cadre
Ces statuts devront impérativement prévoir les modalités de financement des différentes
associations et fédérations sus- visées, l’obligation d’adhésion prévue par les textes existants
devant être généralisés.
Enfin, les parties conviennent, dans le cadre du schéma directeur exposé précédemment, de
veiller tout particulièrement à ce que le nouveau cadre réglementaire de représentation
professionnelle présente les caractéristiques suivantes:
Les CRT ou CPT seront constitués des trois composantes suivantes, dans des proportions à
définir ultérieurement:
Le Conseil National du Tourisme (CNT) Constitué de tous les membres des conseils
régionaux et provinciaux du tourisme, le Conseil National du Tourisme se réunira une fois
par an en séance plénière, pour dresser au plan national, au plan régional/provincial, le bilan
annuel de la nouvelle politique touristique, évaluer le chemin restant à parcourir pour
réaliser la vision 2010, communiquer à l’ensemble des intervenants les plans d’actions pour
l’année suivante et les inflexions éventuelles du Programme de Développement Stratégique.
Le Comité Stratégique du Tourisme (CST)
Afin d’asseoir sur une base légale et réglementaire le dispositif de restructuration du cadre
institutionnel régissant le secteur du tourisme, les parties décident d’inscrire l’ensemble des
mesures décrites aux articles 33 et 55 à 57 du présent Accord d’Application au sein de textes
appropriés éventuellement regroupé sous la forme d’une loi Cadre.
MODALITES PRATIQUES
ARTICLE 59 : ECHEANCIER
Les parties décident de confier au CST la mission de suivre, coordonner, valider et mettre en
œuvre toutes les mesures décidées au terme du présent Accord d’Application, en veillant au
respect des délais convenus, avec l’objectif que toutes les mesures décidées, évoquées ou
envisagées, soient mises en œuvre avant le 31 Mars 2003.
Les parties conviennent également de la nécessité d’une réunion mensuelle du CST, étant
donné l’ampleur du chantier planifié par le projet Accord d’Application.
En particulier, le CST est chargé dans les 30 jours, à compter de la signature du présent
Accord d’Application, d’assurer une communication et une diffusion la plus large possible du
présent document, auprès de toutes les composantes de l’Administration, des associations
professionnelles et des chancelleries.
ARTICLE 61 : COMMUNICATION
Le CST est en outre chargé d’élaborer sur une base trimestrielle un rapport sur l’état
d’avancement du présent accord d’application et d’en assurer une large communication par
voie de presse.
ARTICLE 62 : DIVERS
Les parties conviennent de soumettre au CST toute problématique qui aurait pu être omise
par le présent Accord d’Application ou toute question qui viendrait à survenir en application
de ses dispositions.
Références :