989 Fev 2017 Moral Des Entrepreneursclimat Des Affaires
989 Fev 2017 Moral Des Entrepreneursclimat Des Affaires
989 Fev 2017 Moral Des Entrepreneursclimat Des Affaires
org
56e année
Numéro 989
15 février -
15 mars 2017
Dispensé de timbrage
autorisation n° 956
L’INVITÉ DE CONJONCTURE
MOHAMED SAAD
Conjoncture est édité par la Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc 15, avenue Mers Sultan - 20 130 Casablanca.
Tél. LG : 05 22 20 90 90. Fax : 05 22 20 01 30. E-mail : [email protected]. Site Web : www.cfcim.org Directeur de la
publication Philippe-Edern Klein Rédacteur en chef Philippe Confais Président du Comité de rédaction Serge Mak
Secrétaire de rédaction-journaliste Nadia Kabbaj Directrice Communication Wadad Sebti Ont collaboré à ce numéro Marie-Cécile Tardieu,
Laurence Jacquot, Société de Bourse M.S.IN, Rachid Hallaouy, Sylvain Alassaire, Salima Bakouchi, Maxime Malhaire, les administrateurs et collaborateurs de la CFCIM
Crédits photos CFCIM, Fotolia, Ambassade de France, DR Conception graphique Sophie Goldryng Mise en page Mohamed Afandi Impression Direct Print
(Procédé CTP) ISSN : 28 510 164 Numéro tiré à 13 500 exemplaires.
ActusCFCIM
6 Découvrez Planète Entreprise en avant-première !
9 La CFCIM participe à un colloque au Sénat, à Paris
11 L’EFA célèbre sa 27e promotion d’étudiants
9
EchosMaroc
16 L’invité de Conjoncture : Mohamed Saad
18 Débat sur la finance participative au Maroc
22 Service économique de l’Ambassade de France
24 Indicateurs économiques et financiers
EchosInternational
26 Le Gabon, une économie pleine de promesses
11
Initiatives durables
27 Le Costa Rica, un pays modèle pour l’environnement
27 Déjeuner networking
ZOOM 29
Moral des entrepreneurs et
climat des affaires
30 2017, l’année des nouveaux défis de la croissance
32 3 questions à Mohamed Alaoui, Secrétaire National de l’UMT
(Union Marocaine du Travail)
33 Interview de Faïçal Mekouar, Vice-Président Général de la CGEM
34 Climat des affaires : poursuivre les efforts pour relever les
challenges
35 3 questions à Amine Benabderrazik, Directeur Général de
Sanofi Maroc, Tunisie, Libye
36 Interview de Hicham Bensaid Alaoui, Directeur des Risques, de
l’Information, des Sinistres et du Recouvrement Risk à Euler
Hermes Acmar
Regardsd’experts
38 OPCI : nouveau véhicule d’investissement en
37 Juridique
ion
matière immobilière
t
s
Expert
40 Développement durable : Biocarburants de
dia RH
Mé
deuxième génération : voies de production
41 Management : Booster les démarches d’amélioration
continue
«
E
n regroupant les principaux Business Forums
le même jour et dans un même lieu, notre
objectif est de répondre aux besoins des
spécialistes (responsables communication,
DRH, DSI, etc.), mais aussi de répondre aux
besoins plus généralistes des patrons de PME qui n’ont pas contrôle de gestion, les services bancaires, les systèmes d’infor-
toujours le temps de se déplacer sur tous les salons profes- mation liés à la finance, etc.
sionnels. L’évènement s’articulera ainsi autour de 3 grands Autre nouveauté, les experts-exposants auront la possibilité
axes principaux : le management, l’optimisation (ressources, d’accéder à une plateforme de rencontre B to B et de disposer
coûts, temps) et la performance », indique Hicham Bennis, ainsi d’un programme de rendez-vous ciblés avec des pros-
Directeur du Pôle Salons et Évènementiel de la CFCIM. pects à fort potentiel.
« Nous souhaitons également renforcer la “marque Planète
Entreprise” en tant que rendez-vous des dirigeants au niveau Un programme varié et qualitatif
du Maroc, mais aussi au niveau régional. », ajoute-t-il. À l’instar de la précédente édition, les deux jours seront
rythmés par un programme particulièrement riche de
Un nouveau Business Forum « Financial Days », dédié aux conférences, tables rondes et émissions TV, sans oublier les
services financiers traditionnels Trophées qui viendront récompenser les entre-
Planète Entreprise regroupera ainsi cinq espaces distincts : prises les plus performantes et innovantes. « Cette année,
DEVCOM, Solutions RH, Digital IT Days, Financial Days nous nous sommes concentrés sur la qualité du contenu de
et, enfin, Planète Entreprise, un espace généraliste dédié la programmation. En plus des traditionnelles tables rondes
aux acteurs institutionnels et aux autres entreprises offrant et émissions TV, nous allons inviter des conférenciers de
des services à la performance n’entrant pas dans le cadre des renommée internationale dans les différentes spécialités
quatre autres forums (juridique, qualité, conseil à l’export, etc.). de nos Business Forums. », précise Hicham Bennis. « Nous
« La grande nouveauté de l’édition 2017, c’est le nouveau aurons notamment le plaisir d’accueillir Gabriel Szapiro,
Business Forum “Financial Days”, dédié aux services finan- auteur du célèbre livre “L’inbound Marketing selon la stra-
ciers, un volet qui intègre une part très importante des services tégie du Sherpa” récemment récompensé par le Grand Prix
aux entreprises et à la performance des entreprises », souligne du meilleur livre Marketing 2016 », annonce-t-il.
Hicham Bennis. De nombreuses expertises seront représen- Enfin, la CFCIM a souhaité donner une nouvelle dimension
tées, notamment : le financement, la bourse, les assurances, le à l’évènement en assurant sa promotion dans une dizaine de
conseil financier, la gestion de patrimoine, le leasing, l’audit et pays africains francophones. 4
MAROC
JANVIER 2017
N
e perdez plus de temps à • Pratique des affaires Sous la direction de Charafa CHEBANI
Directrice Pôle CFCIM-Business France
MAROC
L
’Ambassadeur du Royaume du Maroc en
France était l’invité d’un petit-déjeuner débat
organisé par la CFCIM et Paris EUROPLACE,
le 18 janvier 2017 à Paris. La rencontre, qui a
rassemblé une centaine de participants, por-
tait sur le thème « COP22 : enjeux et retombées
pour l’Afrique ». Après les allocutions de Philippe Confais,
Directeur Général de la CFCIM et d’Alain Pithon Secrétaire
Général de Paris EUROPLACE, Chakib Benmoussa est
notamment revenu sur les temps forts du sommet, ainsi que
ses principales avancées en faveur du climat.
En effet, la COP22 a abouti à 35 résultats négociés, un Agenda
© DR
global de l’action pour le climat, ainsi que de nombreuses ini-
tiatives lancées par des membres de la société civile. séance de questions-réponses, la rencontre s’est conclue par
Le Maroc s’est, pour sa part, fermement engagé à accompagner des échanges networking.
les pays africains en matière d’adaptation, d’atténuation et du Cette rencontre donne le coup d'envoi d'une série d'évène-
renforcement des capacités. « Rappelons qu’une des mesures ments organisés par la CFCIM et Paris EUROPLACE : les
phares de la COP22 est l’initiative AAA. En effet, l’agriculture petits-déjeuners débats autour de l’axe France-Maroc-Afrique.
est le secteur phare du continent : 70 % de la population afri- « L’ambition de ces rendez-vous réguliers, réunissant entre-
caine en vit », a souligné l’Ambassadeur à propos de l’une des prises, banques et institutions financières, autour d’une per-
initiatives phares engagées par le Royaume. « L’objectif de sonnalité de premier plan, est de promouvoir et développer les
financement de 100 milliards de dollars dédiés aux projets réseaux et les contacts entre acteurs économiques et institu-
d’adaptation et d’atténuation des pays en voie de développe- tionnels de cette trilatérale de partenariats et de croissance », a
ment, fixé à partir de 2020, proviendra, à hauteur des 2/3 de annoncé Karim Zine-Eddine, Directeur des Études et des Rela-
fonds publics », a-t-il également précisé. Après la traditionnelle tions avec l’Afrique de Paris EUROPLACE.4
L
a nouvelle Loi sur les délais de paiement (Loi n° 49-15) sera applicable à partir du 6 octobre 2017. Quels sont
les principaux changements dont devront tenir compte les entreprises, notamment lors de l’élaboration de
leurs états de synthèses ? Pour apporter un éclairage sur ce sujet, la CFCIM a organisé, le 18 janvier 2017,
un petit-déjeuner d’information sur le thème « Débattons ensemble des Lois modificatives des délais de
paiement ». La rencontre a été animée par Mohamed Aarab, Expert-Comptable, Commissaire aux Comptes
et aux Apports, Expert Assermenté près la Cour de Cassation.
La Loi n° 49-15 concerne les commerçants, les personnes morales de droit privé délégataires de services publics, ainsi que les
établissements publics exerçant de manière habituelle ou professionnelle des activités commerciales (ces derniers étaient
désignés par la précédente Loi comme « personnes morales de droit public effectuant des transactions commerciales »).
Mohamed Aarab a notamment souligné que la nouvelle Loi a changé la terminologie : il n’est plus fait mention de péna-
lités, mais d’indemnités, qui, contrairement aux premières, sont déductibles. Le taux des indemnités est passé de 9,50 %
à 9,25 %. En outre, le délai ne court plus à partir de la date de réception de marchandise (ce qui posait problème quand la
marchandise était livrée en plusieurs fois), mais à partir du 1er du mois suivant.
Des dérogations sur les délais de paiement peuvent être accordées par décret, selon la spécificité et le caractère saisonnier
de certains secteurs.
Autre nouveauté, la Loi permet de désigner un médiateur pour le règlement des éventuels litiges. Pour ce qui concerne
le secteur public, les délais sont définis par le décret n° 2-16-344 du 22 juillet 2016 relatif aux intérêts moratoires dans le
cadre des commandes publiques (entré en vigueur au 1er janvier 2017).
Par ailleurs, la Loi n° 49-15 institue un Observatoire des Délais chargé, à la demande des autorités, de réaliser des analyses
et études statistiques relatives aux pratiques en matière de délais de paiement. 4
© DR
Délégué aux Relations Institutionnelles de la CFCIM.
En avril, la CFCIM
accueillera des entreprises de
Bourgogne Franche-Comté
Du 4 au 8 avril, la CFCIM organise, avec le soutien du Conseil Régional Bourgogne
Franche-Comté, une mission collective régionale et multisectorielle. La déléga-
tion réunira des entreprises de la région qui viendront découvrir les opportunités
offertes par le Maroc.
www.cfcim.org
Rejoignez une co
communauté
ommun d'affaires
de près de
e 4 000 entreprises
e
284571170682
D
ans le cadre de sa démarche qualité, la Préfec-
ture d’Aïn Sebaâ-Hay Mohammadi a confié au
CEFOR Entreprises, le Centre de Formation
de la CFCIM, la réalisation d’un cycle de for-
mation au profit des fonctionnaires et agents d’autorité.
L’ingénierie de formation a été élaborée conjointement
avec les responsables de la Préfecture. Trois modules ont
ainsi été proposés aux participants : « Management des
risques », « PNL » et « Gestion de la relation citoyen ».
À l‘issue de la formation, qui s’est déroulée du 19 au 28
décembre 2016, des certificats consulaires de participa-
Formation au profit des fonctionnaires et agents d’autorité de la Préfecture
tion et des supports pédagogiques personnalisés ont été
© DR
d’Aïn Sebaâ-Hay Mohammadi, animée par Redouane Allam.
remis aux participants. 4
L
’École Française des Affaires (EFA) a organisé Général de la CCI Seine-et-Marne, Philippe Confais,
sa 27e cérémonie de remise des diplômes ven- Directeur Général de la CFCIM, Leila Kernoua, Attachée
dredi 20 janvier 2017. Cette cérémonie, qui s’est de Coopération Universitaire, Responsable du Campus
déroulée au Campus de Formation de la CFCIM, France Maroc, Mohammed Amine Barkate, Directeur de
a été parrainée par Zouhair Bennani, Président-Direc- l’EFA et Lotfi Abdelmouttalib, Trésorier de l’Association
teur Général du Groupe LABEL’VIE. A cette occasion, des Diplômés de l’EFA. 4
le Parrain a déclaré : « Nous sommes ravis de collaborer
avec l’École dans le cadre du programme de formation en
alternance qui, pour nous, est l’un des piliers de la réussite
dans l’entreprise. Dans la grande distribution, ce ne sont
pas les diplômes qui comptent, mais l’opérationnalité de
la personne. Donc, cette formation alternée donne un atout
exceptionnel à tous ces lauréats. »
Étaient notamment présents : Jean-Marie Grosbois, Past-
Président de la CFCIM, Dominique Charneau, Directeur
© DR
Nota Bene
La 21e édition du Forum des Métiers de l’EFA a été
reportée au 8 mars 2017. Elle se tiendra, comme chaque
année, au sein du Campus de Formation de la CFCIM.
© DR
CEFOR Entreprises
Programme au titre du 1er semestre 2017
• Cycle Professionnalisant « Métier de formateur » (6 jours), animé par (5 jours), animé par M. Jamal AMRANI – Avril 2017
M. Sabry AIJA – Février 2017 • Cycle Professionnalisant « Le Métier de Responsable Logistique »
• Cycle Professionnalisant « Métier d’Assistante de Direction » (5 jours), animé par un collège d’experts – Avril 2017
(5 jours), co-animé par M. et Mme Patrick BOULANGER – Samedi 11 • Cycle Professionnalisant « Le Métier de Responsable Marketing »
février 2017 (5 jours), animé par M. Lotfi MEKOUAR – Mai 2017
• Cycle professionnalisant « Vendre et Aimer Vendre » (5 jours), animé • Séminaire « Intégrer, animer et piloter le risk management dans les
par M. François Olivier EDIME – Jeudi 16 février 2017 processus organisationnels » (2 jours), animé par M. Samir JOUTI –
• Programme de coaching « Directeur Financier/Responsable Mai 2017
Financier » (8 jours), animé par un collège d’experts – Février 2017 • Séminaire « Gestion des encours et maîtrise des délais de paiement »
• Cycle « Anglais des Affaires » (60 heures) animé par M. Rédouane (2 jours), animé par M. Jean-Marc PONS – Mai 2017
ALLAM février 2017
• Cycle professionnalisant « Le Métier de Responsable communication Le CEFOR entreprises se tient à votre disposition pour toute information
en entreprise » (5 jours), animé par un collège d’experts – Mars 2017 complémentaire ou pour étudier avec vous la réalisation de formation
• Programme d’accompagnement « Boostez votre développement Intra.
personnel » (5 jours), animé par un collège d’experts – Mars 2017
• Programme de coaching « Contrôle de gestion » (8 jours), animé par ZVotre contact
un collège d’experts – Mars 2017 Rédouane ALLAM : [email protected] • Tél. : 022 35 02 12 •
• Cycle professionnalisant « Juridique », animé par M. Sylvain GSM : 06 67 03 03 25 • Fax : 022 34 03 27 • E-mail : [email protected]
ALASSAIRE – Avril 2017 Salma LITIM : [email protected] • Fax : 022 34 03 27 •
• Cycle Professionnalisant « Gestion des Ressources Humaines » E-mail : [email protected]
Développement à l’international
La CFCIM vous accompagne sur les salons professionnels
Agroalimentaire • Équipements de transport production et de distribution.
Les secteurs Intralogistics
solutions automotives
et logistique pour produits • IT-Infrastructure (hardware,
alimentaires. Europe : e-commerce, retail, écran, imprimante, serveur,
Du 7 au 10 mars 2017 agroalimentaire, pharma-santé, composants...)
Makuhari Messe, Chiba - Qui visite ? pièces détachées… • Électronique
Japon Fabricants, hôteliers, • Solutions mobiles et web
restaurateurs, filière Transport Next Génération • Solutions innovantes
agroalimentaire, chaînes de réunit les équipements de • e-administration/e-
distribution, supermarchés, transports innovants tous gouvernement/e-santé
import-export, commerçants, modes, au service de la • Banques et finances
grossistes, vente par performance des schémas de • Recherche et innovation
correspondance, services transport des industriels et des
achats, associations et services. distributeurs. Contact : Khadija Mahmoudi
FOODEX JAPAN 2017 Tél. : 05 22 43 96 24
Salon International des Contact : Nadwa EL BAINE Contact : Nadwa EL BAINE Email : [email protected]
Produits Alimentaires et des Tél. : 05 22 43 96 23 Tél. : 05 22 43 96 23
Boissons Email : [email protected] Email : [email protected]
FOODEX JAPAN est la
plus grande exposition
professionnelle de produits
alimentaires et de boissons.
Multisectoriel
Chiffres-clés :
Transport – Informatique Du 29 au 31 mars 2017
• 3 250 exposants Logistique – Poitiers, France
Du 20 au 24 mars 2017
• 77 000 visiteurs en Manutention Hannover Messe
provenance de 78 pays
• 10 halls d’exposition Du 14 au 16 mars 2017 Hanovre - Allemagne
Paris Nord Villepinte www.cebit.de/
Le salon regroupe les secteurs
suivants : www.sitl.eu
• Boissons et eau
• Thé et café
• Produits bio FUTURALLIA, Forum
• Produits Halal et cuisine International de
traditionnelle Développement des
• Produits de la mer SITL Paris réunit l’ensemble Le CeBIT Salon numéro 1 Entreprises.
• Produits diététiques, des produits et services mondial de l’informatique et • 16 rendez-vous d’affaires
compléments alimentaires, innovants dédiés au transport des télécommunications. personnalisés, qualifiés et
santé de marchandises, au freight Le salon en chiffres : ciblés
• Produits d’élevage forwarding et à la chaîne • Plus de 3 300 exposants de • 600 chefs d’entreprises
• Produits laitiers et œufs logistique. 77 pays • 30 pays présents
• Pain, nouilles et pâtes • Près de 221 000 visiteurs, • 8 000 rendez-vous
• Produits traiteurs et plats Les secteurs sitl paris 2017 : • 500 000 m2 de surface individuels
cuisinés • Prestataires de transport et d’exposition
• Épicerie sucrée, bonbons de logistique SECTEURS REPRÉSENTÉS :
• Snacking • Technologies et systèmes Le CeBIT rassemble tout • Industries agroalimentaires
• Vins et spiritueux d’information le secteur de l’industrie • Bois et industries papetières
• Fruits et légumes • Immobilier logistique numérique et les dernières • Aéronautique et sous-
• Ingrédients et • applications ERP, CRM et ECM : traitance mécanique
assaisonnements Intralogistics Europe réunit • Business Solutions (logiciels, • Matériaux avancés (dont
• Céréales l’ensemble des équipements IT-services, supply chain...) composite et céramique)
• Sucre et pâtes à tartiner et des systèmes automatisés • RIFD/Auto ID • Chimie verte et écoprocédés
• Équipements et technologies de manutention pour traiter et • IT-Sécurité • Filières vertes et
pour l’emballage alimentaire rationaliser les flux physiques • Télécommunications écotechnologies (cuir, luxe,
et boissons d’approvisionnement, de • Télématique, navigation, textile, métiers d’art)
La Foire Internationale de
Canton est une occasion unique Du 16 au 20 avril 2017 Octobre 2017
de rencontrer un très grand
INTERPACK est le salon Mission de prospection B to B Mission de prospection B
nombre d’entreprises chinoises
et de découvrir leurs dernières international de l’emballage, se multisectorielle Canada- to B multisectorielle
avancées technologiques. tiendra du 4 au 10 mai 2017 Montréal Dubaï -
Emirats Arabes Unis
Répartie sur 3 phases, la Foire INTERPACK 2017 en chiffres :
de Canton c’est au total : • Plus de 2670 exposants sont
• 20 000 exposants attendus
• 150 000 articles exposés • 174 369 m2 de surface
• 1 160 000 m2 de surface d’exposition
d’exposition • 174 798 visiteurs attendus
L
e 1er Salon International de la Finance Éthique lement dans un contexte particulier : en effet, après la mise
et Participative (SIFEP) s’est tenu du 26 au en place d’un cadre réglementaire spécifique, de nouveaux
28 janvier 2017 au Centre de Conférences de produits répondant aux exigences de la finance participative
l’Office des Changes à Casablanca. L’évènement seront prochainement lancés au Maroc.
a été organisé par URBACOM, sous l’égide du Le SIFEP visait ainsi à faire connaître au grand public les
Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la offres proposées dans le cadre de ce nouveau mode de finan-
Recherche et de la Formation des Cadres et du Ministère de cement, leurs modalités, ainsi que le champ couvert. L’évé-
l’Habitat et de la Politique de la ville. La rencontre a porté sur nement a également permis de réunir experts internatio-
le thème « Finance Éthique et Participative : une contribution naux, chercheurs, techniciens du financement, enseignants,
à la croissance et à l’inclusion économique au Maroc ». étudiants, etc. en vue de lancer la réflexion autour de tous
Il s’agit de la première manifestation au Maroc entièrement les aspects théoriques et pratiques de la finance éthique et
consacrée à la finance participative. Le salon s’inscrit éga- participative.4
© DR
© DR
L
e 30 janvier 2017, à Rabat, a eu lieu la céré-
monie de remise des prix de la 4e édition du
Grand Prix VIE/VIA (Volontaire s Interna-
tionaux en Entreprise [VIE] ou en Adminis-
tration [VIA]). Cette initiative de Business
France et du Service Économique Régional
de l’Ambassade de France au Maroc vise à récompenser
les meilleures expériences VIE/VIA de l’année 2015-
2016. Pour participer, chaque candidat devait présenter
dans une vidéo sa mission au sein de son entreprise ou de
son entité d’accueil. L’opération a, en outre, pour objectif
de mobiliser la communauté des VIE/VIA présents au
Maroc dans le cadre d’un projet fédérateur, mettant en
valeur leurs compétences et l’expérience acquise durant
© DR
leur mission.4
« La data constitue
une richesse,
c’est le pétrole de
demain »
Mohamed Saad, Directeur des Systèmes d’Information de la Bourse
de Casablanca et Président de l’Association des Utilisateurs des
Systèmes d’Information au Maroc (AUSIM)
Conjoncture : Où se situe le Maroc d’envergure : le Plan Maroc Numérique 2013, suivi du
Plan Maroc Numérique 2020. Le 4 juillet dernier, la
en matière de transformation numérique ?
création de l’Agence du Digital a été annoncée devant
Sa Majesté. Nous attendons à présent la constitution
Mohamed Saad : Nous du Gouvernement. Nous comptons également sur les
avançons à deux, voire à trois vitesses dans ce directives et le plan d’actions de la nouvelle entité en
domaine. Un secteur qui figure parmi les « premiers charge de l’économie numérique au sein du Ministère
de la classe » est le secteur financier, car il est grand pour insuffler un élan vigoureux au développement
consommateur d’outils et de technologies. Je parle de du digital au Maroc ainsi qu’à la vision qui sera
la banque, des assurances, des marchés de capitaux, donnée à cette nouvelle l’Agence du Digital.
sociétés de bourse, banques d’affaires, la bourse elle-
même, etc. Toutes ces sociétés font des technologies Aujourd’hui, est-ce que toutes les PME peuvent se
de l’information leur outil de production. Quand ces permettre un Système d’Information de qualité ?
technologies sont inexistantes ou peu performantes, Peut-on gérer ses process internes, manager
cela se traduit par une perte en chiffre d’affaires ou ses commerciaux, interagir avec ses clients et
en termes d’opportunités. fournisseurs, mettre en place une comptabilité
Certaines industries font également des technologies analytique sans un Système d’Information qui se
de l’information leur outil vers l’usine 3.0 et 4.0. respecte ? Je crois qu’il s’agit aujourd’hui d’une
L’automatisation des process permet d’améliorer nécessité. La vision de Maroc PME est de booster
la performance et l’efficience de l’entreprise, de et d’encourager des solutions sur le cloud. Donc,
maîtriser ses coûts de revient, d’améliorer la le coût est abordable pour les PME en termes
satisfaction client et de diminuer tous les risques d’investissement, notamment grâce aux formules
industriels, tels que les accidents de travail. « Pay-as-you-go », aux abonnements mensuels ou
Des PME sont également en avance dans ce trimestriels, ou encore aux solutions en open source.
domaine. Depuis 10-15 ans, Maroc PME a lancé des Je ne pense pas qu’un Système d’Information soit
programmes d’accompagnement des PME en vue inaccessible d’un point de vue du coût. C’est une
d’aider cette catégorie d’entreprises à automatiser question de volonté et de maturité du management.
leur processus de gestion (ventes, achats, stock,
finances, etc.). Ces programmes ont ainsi connu un Les dernières Assises de l’AUSIM ont porté sur le
grand engouement. thème du big data. Quelles ont été les principales
Aujourd’hui, nous sommes arrivés à un écosystème conclusions et recommandations émises à l’issue de
beaucoup plus développé. Le web apporte aussi la rencontre ?
de nouveaux canaux de vente et de distribution. Le message que l’on a voulu faire passer lors des
Les réseaux sociaux ne sont plus uniquement le dernières Assises de l’AUSIM était que nos startups
terrain de jeu des adolescents ou des jeunes. Pour les et nos universités doivent lancer la recherche dans
entreprises, c’est un terrain où l’on va aller chercher ce domaine, surtout pour tout ce qui concerne la
des prospects et où l’on peut aussi animer son image valeur ajoutée autour de la data. Nos entreprises, de
de marque et améliorer sa notoriété. même que l’administration, doivent, quant à elles,
Le Maroc a lancé différents programmes ouvrir leurs données et encourager l’open data en vue
www.cfcim.org
Abderrahmane Lahlou :
Selon Bank Al-Maghrib, 40 % des entreprises
marocaines n’ont pas recours au crédit. D’après
une étude que le Cabinet ABWAB a récemment
menée auprès de 1300 entreprises, 58,2 % des
entreprises qui n’ont pas recours au crédit
s’abstiennent pour des raisons religieuses. Lorsque
l’on croise ce chiffre avec les 40 % cela donne un
potentiel de 24 % d’entreprises qui sont en attente
de ces produits de la finance participative.
Pour ce qui concerne les particuliers, ce potentiel
est encore plus évident. Les autorités ont compris démontrent que ces produits sont plus chers au départ,
que la chute de l’immobilier après 2011 s’explique mais que la rentabilité des banques participatives
par le fait que les banques ont « fermé le robinet » reste inférieure de 2 à 3 points à celles des banques
suite aux abus, mais également par le fait que conventionnelles, en termes de ROE (Return On
beaucoup de personnes renoncent à financer leur Equity).
logement pour des raisons religieuses. Les banques islamiques ont, en effet, des coûts
J’aimerai également faire une remarque : le taux spécifiques, notamment en matière de système
de bancarisation annoncé par Bank Al-Maghrib d’information, pour assurer la conformité avec la
et les instances économiques n’est pas le taux de charia, etc. Il y a également un problème d’économie
bancarisation réel, car il inclut les multi-comptes. d’échelle : ce sont des établissements de petites tailles ;
Le taux réel n’est donc pas de 58 %, mais de 27 à il leur est donc plus difficile d’absorber toutes leurs
28 %. Donc, lorsque l’on parle d’une hausse de charges fixes sur une clientèle réduite.
10 % de la bancarisation générée grâce à la finance
participative, on se réfère au taux réel.
« Les autorités ont voulu créer la
Conjoncture : Les produits proposés par concurrence avec l’arrivée de 8 nou-
la finance participative ont souvent la réputation
d’être plus chers ou d’offrir des rendements moins
intéressants. Est-ce justifié ou pensez-vous qu’ils
velles banques. Cette concurrence
puissent être compétitifs par rapport à l’offre va être bénéfique et elle permettra
classique ?
d’écraser les prix vers le bas. »
Abderrahmane Lahlou :
Pour le moment on ne peut pas parler de réputation Au Maroc, les études révèlent que le pricing est un
mais plutôt de supputation. Ailleurs dans le monde, facteur majeur de réussite ou d’échec. Selon une étude
il n’y pas un alignement parfait, mais il n’y pas de Thomson Reuters, 36 % des Marocains sondés sont
non plus un écart rédhibitoire entre les banques prêts à accepter une cherté de 5 %. 25 %, sont prêts
participatives et les banques conventionnelles. Au à accepter une cherté de 10 %. Cela veut dire que la
Maroc, je pense que les banques commenceront motivation religieuse est, quelque part, corrigée par
par s’aligner, puis elles gèreront leurs économies une motivation financière. Enfin, 24 % sont prêts à
d’échelles par la suite. Un élément fondamental accepter une cherté supérieure à 10 %.
est que les autorités ont voulu créer la concurrence Les banquiers qui se lancent dans la banque
avec l’arrivée de 8 nouvelles banques. participative l’ont bien compris, c’est pourquoi je pense
Cette concurrence va être bénéfique et elle que l’on ne retrouvera pas une cherté déraisonnable,
permettra d’écraser les prix vers le bas. sous prétexte qu’il existe des coûts spécifiques. Le
paramètre fiscal n’entre quasiment pas en jeu entre
Abderrafi El Maataoui : la finance participative et la finance conventionnelle.
Cette réputation est méritée sur le plan Il reste quelques frottements qui seront réglés dans la
international, mais cette cherté ne se répercute pas prochaine Loi de Finances 2017.
dans la rentabilité finale des banques islamiques.
C’est-à-dire que les études internationales Propos recueillis par Nadia Kabbaj
économique de
dont l’ampleur est souvent sous-estimée.
Les externalités positives (sociales et Un chiffre
l’Ambassade
territoriales) comme la valeur créée par
les opérateurs économiques du sport
en perspective
méritent l’attention. L’organisation de
de France
1,6%
grands événements sportifs est aussi un
enjeu mais les retombées sont souvent
difficiles à évaluer. Il est donc intéressant
de relever qu’une étude réalisée sous
l’égide de l’Observatoire de l’économie
du sport, en lien avec l’INSEE et la
Direction générale du Trésor, rendue L’inflation a été de 1,6% en 2016
publique le 10 janvier dernier, a évalué
L
les retombées économiques de l’Euro ’inflation en glissement annuel à
2016. Il ressort un effet positif global avec fin décembre 2016 a atteint 1,6 %,
1,221 Md EUR d’impact économique total. comme en 2015. Les prix des pro-
L’effet sur l’emploi se mesure avec plus duits alimentaires ont augmenté
Marie-Cécile TARDIEU
de 110 000 mois travaillés en plus, les de 2,7 % tandis que les prix non alimen-
[email protected]
recettes fiscales supplémentaires se sont taires ont limité leur hausse à 0,7 %. Les
élevées à 74,3 M EUR et le nombre de produits non alimentaires dont les prix
Partage. « Le partage ; c’est ce touristes étrangers à 600 000 personnes. ont connu la plus forte augmentation sont
qui nous anime ». Tel est l’esprit A l’heure où le Maroc va renouveler ses les restaurants et hôtels (2,5 %), l’enseigne-
qui porte la candidature de Paris plans de développement sectoriels, la ment (2,3 %), les loisirs et culture (1,6 %) et
pour accueillir les 33ème Jeux France sera heureuse de partager son les articles d’habillement et chaussures
Olympiques et paralympiques expérience en matière de politiques (1,1 %). En revanche, communication et
d’été en 2024. « Croire […] au sportives. Cette coopération semble transport ont enregistré une baisse (-0,2 %
partage comme source de progrès naturelle car le Maroc porte aussi cet et -0,1 % respectivement).
et d’innovation, […] le moyen esprit de partage, comme il le démontre L’inflation sous-jacente, qui exclut les
pour la jeunesse de prendre sous de nombreuses dimensions vis-à-vis biens et services à prix volatiles et ceux à
part au monde ». Le sport est un du continent africain. tarifs publics, a enregistré une hausse de
1,3 % en 2016 par rapport à 2015.
Selon les villes, l’inflation la plus impor-
tante a été observée à Al-Hoceima (2,3 %),
La Chronique économique à Settat (2,1 %), à Beni-Mellal (2 %), égale-
ment à Agadir, Dakhla, Meknès et Rabat
Les activités de capital investissement (1,9 %) et Tanger (1,8 %) ; elle a été la moins
poursuivent leur développement au Maroc forte à Oujda et Safi (1 %), à Laâyoune
et Kénitra (1,2 %), à Guelmim (1,3 %) et à
La conférence annuelle de l’Association Maro- Entre 2013 et 2015, 95 % des fonds ont été
Casablanca (1,4 %).
caine des Investisseurs en Capital (AMIC) s’est levés par des opérateurs transrégionaux. Les
tenue le 18 janvier 2017 et a permis de dresser le principaux investisseurs sont des compagnies
Les perspectives d’inflation restent stables
bilan et les perspectives des activités de capital d’assurance (33 %) et des organismes de déve- pour les années à venir. Les projections
investissement, initiées à partir du début des loppement internationaux (30 %), tels que la d’inflation de Bank Al-Maghrib sont de
années 1990 au Maroc. Elle a aussi été l’occasion Banque européenne d’investissement (BEI) ou 1 % en 2017 et de 1,5 % en 2018.
de la signature d’un protocole d’accord entre la Banque européenne pour la reconstruction et
l’AMIC et l’Association française des investis- le développement (BERD).
Source : Graphique SER, d’après données Haut-
seurs pour la croissance (AFIC) afin de mettre Sur la seule année 2015, 490 M MAD ont été
Commissariat au Plan et Bank Al-Maghrib
en œuvre une coopération stratégique visant à levés et 606 M MAD investis. A fin 2015, ce sont
promouvoir les marchés d’implantation auprès 166 entreprises qui ont été soutenues par des
de leurs membres. opérations de capital investissement depuis 1993,
En 2015, selon le rapport statistique annuel de dont les 2/3 se trouvaient en phase de dévelop-
l’AMIC, le taux de pénétration du capital inves- pement. Le taux de croissance annuel moyen
tissement dans le PIB s’est élevé à 0,06 % au du chiffre d’affaires des entreprises investies
Maroc, contre une moyenne de 0,03 % pour la a atteint 17,6 % et le taux de croissance annuel
zone MENA. Le secteur compte 22 sociétés de moyen des effectifs des entreprises est de 4,9 %.
gestion, au travers de 46 fonds, exerçant des
activités de capital investissement au Maroc. [email protected] [email protected]
© SER
tels que les climatisations (n°1 mon-
Economique Régional Algérie. L’Italie sera l’invitée d’hon-
neur de cette édition
dial), les systèmes de freinage, les
U
n colloque régional a réuni les 30 et 31 janvier à Rabat BPI France et AfricInvest
pantographes et les portes pour les
les Conseillers du Commerce Extérieur et les Chefs de lancent le Fonds Franco-
trains et tramways, l’entreprise a
Services économiques des pays du Maghreb (Algérie, Africain, premier fonds de
fait le choix du Maroc pour y déve- capital investissement trans-
lopper une unité de services. Pre- Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie) en présence de
frontalier. Doté de 77 M EUR
mier site du groupe sur le continent Madame Odile Renaud-Basso, Directrice Générale du Trésor, et
et d’une durée de vie de 10
africain, la filiale marocaine connaît de Monsieur Alain Bentejac, Président du Comité National des ans, le fonds a pour objec-
aujourd’hui une forte croissance Conseillers du Commerce Extérieur Français. tif de soutenir la croissance
et figure déjà parmi les huit pôles La rencontre a été l’occasion de traiter des enjeux économiques de PME françaises et afri-
d’excellence mondiaux du groupe et financiers de la région. A ce titre, des exposés ont pu montrer caines ayant des projets de
pour l’activité « services ». Passée la soutenabilité de l’économie marocaine, notamment au développement sur les deux
de 6 salariés en 2014, l’entreprise regard de l’accélération attendue de la croissance pour 2017, de continents. AfricInvest, qui
est passée à 47 salariés fin 2016 et a l’assainissement budgétaire et de la situation financière favorable. possède 14 fonds pour un
un objectif de 60 salariés pour 2017. En outre, les relations Maroc-Afrique et les attentes des sociétés montant total de 1 Md USD,
L’exemple de Faiveley contribue à maghrébines ont fait l’objet de discussions spécifiques. Fayçal assurera la gestion du fonds
renforcer le partenariat d’exception Mekouar, PDG de Grant Thornton et Vice-Président de la L’appel d’offres pour
entre la France et le Maroc dans le Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et Anas l’acquisition du matériel
secteur ferroviaire dont les prin- Guennoun, Directeur Maghreb du fonds d’investissement émirati roulant des lignes 3 et 4 du
cipales réalisations contribuent à Abraaj Group ont ainsi mis en exergue la forte présence du Maroc tramway de Casablanca a
la transformation du Royaume : la en Afrique ainsi que le déploiement important de financement par été publié le 17 janvier der-
ligne à grande vitesse, les tramways les fonds d’investissement dans les secteurs répondant aux besoins nier. L’ouverture des plis est
de Casablanca et Rabat. Les entre- fixée au 4 juillet 2017. Ce
croissants de la classe moyenne. Mohammed Tozy, politologue
prises françaises du secteur ferro- marché à tranches condition-
spécialiste du monde arabe et Directeur de l’Ecole de Gouvernance nelles prévoit une tranche
viaire (constructeurs, exploitants, et d’Economie de Rabat, a pu souligner l’importance de la dimension ferme de 100 tramways et
équipementiers) sont pleinement démographique dans les attentes de la jeunesse maghrébine. une première tranche condi-
mobilisées pour accompagner le Le comité Maroc des CCE a remis les trophées de la 4ème édition du tionnelle de 20 tramways
Maroc dans le développement de Grand Prix VIE VIA Maroc : le « Grand Prix » à K. Makboul pour supplémentaires Le
son secteur ferroviaire, y compris Bernard Nutrition Animale, le « prix de l’Intégration » à C. Remy pour ministère de l’équipement
sur le plan industriel. Un certain Hellopro, le « prix de la Contribution au Rayonnement de l’entreprise a lancé le 2 février un appel
nombre d’entre elles fait partie du et de la France » à D. Hervé pour Promeca et le prix « Coup de cœur d’offres, sur offres de prix,
Groupement des Industries ferro- du Jury » à L. Quenault pour Pixelis. Le Volontariat International en pour l’acquisition et la main-
viaires du Maroc (le GIFER) créé Entreprises (V.I.E) permet aux entreprises françaises de confier à un tenance des équipements de
en février 2016 et dont l’objectif jeune, jusqu’à 28 ans, une mission professionnelle (commerciales, contrôle et de constatation
est de contribuer à l’émergence ingénierie, finance, etc.) à l’étranger durant une période de 12 à 24 des infractions au code de la
d’un écosystème, à l’instar des mois afin de prospecter de nouveaux marchés ou de consolider leur route et des logiciels auto-
secteurs automobile et aéronau- présence à l’étranger. matisés d’exploitation de ces
tique marocains. équipements en 13 lots sépa-
[email protected]
rés. L’ouverture des plis est
[email protected] fixée au 27 avril 2017.
Indicateurs économiques
et financiers
Retrouvez chaque mois dans Conjoncture les principaux
indicateurs économiques et financiers du Maroc.
Une rubrique réalisée par la société de Bourse M.S.IN.
182 931
Novembre
372 225
Décembre
2015
180 108
2015
218 040
12 823
- 154 185
194 145
Novembre
407 007
Décembre
2016
2016
Importations globales Exportations globales Déficit commercial Recettes ordinaires Dépenses ordinaires Compensation
60 157 Inflation
2015
2,0%
61 150 1,8 %
1,5%
1,0%
Décembre
63 301 0,5%
0,0%
déc.15 janv. 16 fév. 16 mars 16 avril 16 mai 16 juin 16 juil. 16 août 16 sept. 16 oct. 16 nov. 16 déc.16
Transferts MRE Recettes voyages
Bourse de Casablanca
Au terme du mois de janvier 2017, le MASI a enregistré une progression
de 5,02%.
13 500 1 800
13 000 1 600
12 500 1 400
12 000 1 200
11 500 1 000
11 000 800
10 500 600
10 000 400
9 500 200
9 000 0
janv. 16 fév. 16 mars 16 avril 16 mai 16 juin 16 juil. 16 août 16 sept. 16 oct. 16 nov. 16 déc. 16
Volume MC (MMAD) MASI
Tourisme Arrivées de touristes y compris oct 16 8 847 8 881 0,38 % en 2017. Le Royaume occupe ainsi la 50e
MRE (en milliers) position avec un score de 43,99 points.
Débarquements de la pêche déc. 15/ 6 586 6 846 3,95 %
Pêche Département Analyse & Recherches
côtière déc. 16
M.S.IN société de bourse
E
n 2016, le Costa Rica aura presque couvert
intégralement ses besoins en électricité grâce
aux énergies renouvelables. Ces dernières ont
représenté 98,1 % de la production d’électricité
du pays, dont 74,35 % pour l’hydroélectricité,
12,74 % pour la géothermie, 10,3 % pour l’éo-
lien, le reste étant couvert par la biomasse et le photovoltaïque.
Le Costa Rica est ainsi en passe de devenir le premier pays affi-
chant un bilan carbone neutre. Il lui reste notamment à assu-
rer la transition dans le secteur des transports qui fonctionne
© DR
aujourd’hui principalement grâce aux énergies fossiles.
Le pays est également en avance dans le domaine de l’éco-
tourisme. Il abrite à lui seul 6 % de la biodiversité mondiale. centaine de réserves privées). Trois réserves naturelles ont
Conscient de cette richesse, le Costa Rica a mis en place une même été classées au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Tou-
politique de protection de l’environnement volontariste : près tefois, le Costa Rica doit rester vigilant par rapport à l’impact
de 25 % de sa superficie est recouverte par une trentaine de de l’essor des activités touristiques, mais aussi agricoles (ana-
parcs nationaux et réserves protégées (sans mentionner la nas, café, banane, etc.), dont il tire la majorité de ses revenus.4
4e édition du
Les énergies renouvelables,
levier de compétitivité pour SYMPHOS
les entreprises
À
l’occasion de
la COP22, le
Maroc s’est fixé
pour objectif de
porter à 42 % la ORGANISÉE PAR LE GROUPE
part des éner- OCP, la 4e édition du Symposium
gies vertes dans la puissance élec- International sur l’Innovation et
trique totale installée à l’horizon la Technologie dans l’Industrie
2020. Parallèlement, le Royaume des Phosphates (SYMPHOS) se
a mis en place des plans d’actions tiendra du 8 au 10 mai 2017 au
dans le domaine de l’efficacité Centre des Congrès de l’Université
énergétique, ainsi que dans tous Mohammed 6 Polytechnique au
les secteurs clés, en particulier site minier de Ben Guérir. Cet
les transports, l’industrie et le bâtiment. Ces plans visent à économiser 12 % de la évènement biennal réunit les acteurs
consommation d’énergie en 2020 et 15 % en 2030. Le 1er février 2017, la CFCIM a de l’industrie des phosphates et
organisé un déjeuner networking sur le thème « Comment les industriels peuvent- dérivés (producteurs, chercheurs,
ils intégrer les énergies renouvelables pour gagner en compétitivité : cadre régle- universitaires, etc.) autour de la R&D
mentaire et outils ? ». La rencontre, qui a réuni plus de 70 participants, a été animée dans le domaine des phosphates
par Badr Ikken, Directeur Général de l’Institut de Recherche en Énergie Solaire et et dérivés, l’innovation technique,
Énergies Nouvelles (IRESEN), Abdellatif Touzani, Professeur à l’École Mohamma- scientifique et technologique, les
dia d’Ingénieurs (EMI), expert à l’Agence Marocaine pour l’Efficacité Énergétique nouvelles applications en agriculture,
(AMEE), auprès de la BERD et de la Banque Mondiale et Damien Granjon, Directeur ainsi que dans le domaine du
Développement de QUADRAN Maroc. 4 développement durable et des
énergies renouvelables.
© Fotolia
© Fotolia
L
La croissance e Maroc va-t-il renouer avec un même période de la campagne précédente et de
nouveau cycle de croissance plus 12,9 % par rapport à la normale », selon le HCP.
pour l’année 2016 vigoureux ? Après une croissance Plus prudent, le Gouverneur de Bank
a été revue à la molle comprise entre 1,2 % et Al-Maghrib a indiqué, lors d’un récent point
1,5 %, tous les indicateurs conver- de presse, qu’il faudra attendre le mois de mars
baisse par Bank gent vers une progression plus pour avoir une idée claire sur la campagne agri-
nette du PIB en 2017. Ainsi, le gouvernement cole 2016/2017. Pour ce qui est de la croissance,
Al-Maghrib : elle table sur une croissance du PIB de l’ordre de le taux a été revu à la baisse par la Banque Cen-
passe ainsi de 1,4% 4,5 % en 2017. trale en 2016 : il passe ainsi de 1,4 % à 1,2 %.
Selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP), le Le taux de croissance du PIB est, quant à lui,
à 1,2 %. rythme de croissance devrait connaître une sen- estimé à 4,2 % pour 2017 et à 3,7 % pour 2018,
sible accélération pour s’établir à 3,9 %, notam- dans la perspective d’une campagne agricole
ment grâce au redressement de la valeur ajoutée moyenne pour ces deux prochaines années. La
agricole. En effet, « le cumul pluviométrique des composante non agricole devrait, pour sa part,
quatre premiers mois de la campagne agricole s’accélérer pour atteindre respectivement 3,4 %
2016/2017 aurait plus que triplé, par rapport à la en 2017 et 3,8 % en 2018.
© DR
de l’investissement public sera maintenu au
profit des stratégies sectorielles : 8,9 milliards
seront notamment débloqués pour le Plan
Maroc Vert, 3,7 milliards de dirhams pour le la demande intérieure. Ce phénomène s’est
Plan d’Accélération Industrielle (PAI) et 11,7 traduit par un gap du taux de couverture des
milliards de dirhams pour les énergies renou- importations par les exportations, qui a perdu
velables. De même, les investissements dans 3,7 points pour s’établir à 55 %, selon le HCP.
les grands chantiers d’infrastructures seront
poursuivis : 1,2 milliard de dirhams pour le Préserver les équilibres macroéconomiques
réseau autoroutier, 6 milliards de dirhams Le niveau du déficit commercial pourrait tou-
dédiés aux chemins de fer et environ 20 mil- tefois s’améliorer grâce aux secteurs porteurs
liards de dirhams pour le secteur portuaire. que sont l’automobile, l’aéronautique, l’offsho-
Selon le Projet de ring, le textile & habillement ou encore l’agroa-
Les investissements comme levier limentaire. Autrement dit, les Métiers Mon-
Les investissements sociaux ne sont pas
Loi de Finances diaux du Maroc. Les phosphates devraient
oubliés. 10 milliards de dirhams seront mobi- 2017, l’État également contribuer à cette amélioration en
lisés, dont 3,8 milliards pour l’enseignement, bénéficiant de la diversification des débouchés
2,4 milliards pour la santé, 2,5 milliards pour compte mobiliser induite par les dernières visites royales en
l’habitat, etc. Toutefois, ces investissements Afrique. Ces secteurs devraient, en outre, tirer
prévus dans la Loi de Finances ne doivent pas
190 milliards profit de la mise en œuvre du PAI 2014-2020
entraîner de nouveaux déséquilibres macro- de dirhams et surtout de la signature des Contrats de Per-
économiques. Ainsi, au niveau budgétaire, le formance avec les fédérations sectorielles et les
gouvernement souhaite poursuivre la réduc- d’investissement grands donneurs d’ordres (Renault, Peugeot
tion du déficit, qui a notamment été ramené et OCP). Outre l’impact positif du PAI sur le
à 3,5 % du PIB en 2016. Ce ratio devrait être
public. PIB (l’objectif étant de faire passer de 14 % à
maintenu à 3 % en 2017 grâce à une maitrise 23 % la part de l’industrie dans le PIB à l’hori-
des dépenses, à une gestion du budget axée sur zon 2020), la hausse des exportations devrait
le résultat et à la poursuite des efforts d’optimi- contribuer au rééquilibrage de la balance com-
sation et de recouvrement des recettes. merciale.
Par ailleurs, la balance commerciale, dont le Outre les exportations, les transferts des Maro-
déficit s’est alourdi malgré la baisse du cours cains Résidents à l’Étranger (soutenus par
du baril de pétrole, pourrait se redresser grâce une évolution favorable de la conjoncture en
au secteur exportateur. Il est à noter qu’en Europe) devraient influer positivement sur
2016, l’aggravation du déficit commercial est la balance du compte courant, à l’instar des
due à une hausse plus soutenue des impor- recettes touristiques et des Investissements
tations, dans le sillage d’une progression de Directs Étrangers (IDE).
Conjoncture : Qu’en est-il du moral des du Royaume, nous avons abouti à des résultats concrets. Il s’agit,
« patrons » en cette nouvelle année ? en l’occurrence, de la réforme de la loi sur les délais de paiement,
qui, entre autres nouveautés, inclut aujourd’hui dans son champ
les entités publiques réalisant des transactions à caractère mar-
Faïçal Mekouar : Nous avons eu une année chand ; de même que des amendements portés au décret sur les
2016 très difficile, marquée par une campagne agricole médiocre et marchés publics et des textes connexes, qui permettent de fluidi-
une faible progression du PIB non agricole. Nous avons constaté un fier et normaliser le traitement des dossiers des entreprises ayant
ralentissement de la consommation, qui s’explique aussi bien par la exécuté des marchés de l’État.
contraction des revenus des ménages en milieu rural, que par une Aujourd’hui, nous avons apporté une réponse aux délais de
certaine frilosité des dépenses des ménages urbains. De même, l’or- paiement des transactions futures, mais nous n’avons pas
ganisation des législatives a eu un impact sur l’activité économique, traité les problèmes passés, en particulier le stock des arriérés
et notamment l’investissement, les esprits étant occupés ailleurs. des paiements étatiques dus aux entreprises. Je rappelle, à cet
Les entreprises travaillant pour le marché local ont donc ressenti effet, que nous avons enregistré en 2016 un record en matière
le contrecoup de ces aléas. Ceci dit, tous les secteurs ne sont pas de défaillances d’entreprises : plus de 7000 d’entre elles se sont
logés à la même enseigne. L’automobile, par exemple, réalise de très retrouvées dans l’incapacité d’honorer leurs engagements.
bons chiffres, aussi bien au niveau des ventes locales qu’à l’export.
L’aéronautique, l’électronique, l’agroalimentaire et le textile tirent Êtes-vous confiant pour 2017 ?
également leur épingle du jeu et les télécoms ont stabilisé leur situa- Oui, je pense que nous sommes en train d’évoluer vers une bonne
tion. Le BTP et l’immobilier, eux, restent en attente d’une sérieuse dynamique. Maintenant, l’État doit s’inscrire dans une logique
reprise. Ce ne sont là que quelques exemples et il faudrait s’inté- visant à soutenir l’entreprise, notamment celle qui produit pour le
resser aux branches sectorielles pour avoir une analyse plus fine. marché local. Elle est tout aussi importante que l’entreprise expor-
2017 s’annonce toutefois sous de meilleurs auspices, ne serait- tatrice, car elle constitue un rempart contre les importations.
ce qu’en raison d’une campagne agricole qui promet d’être
meilleure ainsi que de l’embellie prévue dans plusieurs sec- Et en guise d’ambition(s), de projection(s) ?
teurs. Le moral des patrons est, naturellement, à l’image de Le Maroc a organisé avec brio la COP22, mais ce n’est pas une fin en
l’économie : certains chefs d’entreprise sont plus rassurés que soi. Il faut que l’économie marocaine intègre la donne climatique,
d’autres. Mais, globalement, le moral est meilleur que l’année aussi bien dans ses contraintes que dans le formidable gisement de
dernière. D’abord, en raison des bonnes conditions climatiques croissance représenté par l’émergence d’une économie verte. Nous
qui augurent une progression de la consommation, ensuite du avons une vision, des champions tels que la MASEN et Nareva,
fait de la nature même du métier d’entrepreneur. C’est dans ainsi que différentes initiatives privées très encourageantes. Nous
l’ADN de tout chef d’entreprise que de croire à des lendemains devons à présent créer des écosystèmes verts, intégrer les PME et
meilleurs pour son business. TPE dans la production de composants, d’intrants et de produits
finis visant à consommer mieux et à polluer moins. La CGEM a
Quel est votre regard sur l’environnement des affaires et son lancé, en octobre dernier, l’Initiative Entreprises Climat Maroc
impact auprès des chefs d’entreprise ? (IECM) dont l’objectif est d’accompagner le secteur privé dans sa
Au sein de la CGEM, nous travaillons avec les administrations transition vers une économie bas carbone et le doter des moyens
concernées dans le sens de l’amélioration de l’environnement des humains et technologiques pour s’adapter et saisir les nouvelles
affaires. Des chantiers ont été ouverts dans différents domaines tels opportunités. Nous avons un plan d’action sur deux ans que nous
que la simplification des procédures, la question des autorisations, avons commencé à mettre en œuvre. Les entreprises marocaines
le financement ou encore les délais de paiement. À propos de ce ont une chance à saisir et nous allons les soutenir dans ce sens.
dernier chantier, et au terme de plusieurs mois de travail en colla-
boration avec le Ministère des Finances et la Trésorerie Générale ZPropos recueillis par Rachid Hallaouy
L
e climat des affaires constitue un l’insolvabilité (131e).
levier essentiel pour attirer des Le bond réalisé au niveau de la protection des
investisseurs étrangers et favori- investisseurs minoritaires montre bien les pro-
ser le développement économique grès accomplis. Ce critère est l’un des plus surveil-
et social d’un pays. Conscient de cet lés par les acteurs économiques en raison de son
enjeu, le Maroc s’est engagé depuis caractère sécurisant lié à la protection du capital
plus d’une décennie dans une série de réformes de l’investisseur, aussi bien local qu’étranger.
visant à améliorer l’environnement dans lequel Toutefois, la stagnation du Maroc dans le der-
évoluent les opérateurs économiques. nier classement international illustre les diffi-
Les réformes lancées ont porté sur de nombreux cultés à mener des réformes structurelles dans
domaines et ont eu un impact positif, comme en certains domaines. Les indicateurs pour lesquels
atteste la progression du Maroc dans le classe- le Royaume accuse des faiblesses relèvent plutôt
ment Doing Business de la Banque mondiale, des aspects juridiques : protection des investis-
principale référence en matière d’évaluation du seurs, règlement de l’insolvabilité, protection des
climat des affaires dans le monde. investisseurs minoritaires ou encore le transfert
Même si le Maroc a stagné à la 68e place cette de propriété.
3 questions à
Amine Benabderrazik,
Directeur Général de Sanofi Maroc, Tunisie, Libye
« L’acte d’investissement
est, avant tout, un pari
sur l’avenir »
Interview de Hicham Bensaid Alaoui, Directeur des Risques,
de l’Information, des Sinistres et du Recouvrement Risk à Euler Hermes Acmar
Conjoncture :Quelle appréciation faites-vous Selon vous, qu’est-ce qui entrave une amélioration sensible de
de l’année qui débute ? l’environnement des affaires ?
Les facteurs d’amélioration de l’environnement des affaires sont
paradoxalement assez simples à identifier, mais autrement plus
Hicham Bensaid Alaoui : complexes à mettre en pratique. Tout d’abord, il convient de mettre
J’ai des impressions assez contrastées pour 2017. D’un côté, cer- en place un réel cadre législatif, impactant et assumé, pour réguler
tains indicateurs macroéconomiques, et tout particulièrement la la problématique des délais de paiement croissants. Dans cette
croissance prévisionnelle du PIB (aux alentours de 4 % selon les optique, une reconsidération des implications juridiques induites
différentes estimations), ou encore l’inflation, relativement bien par les effets de commerce retournés impayés me semble un préa-
contenue, recèlent de vrais motifs d’espoirs, surtout après le ralen- lable incontournable pour que cesse leur banalisation inquiétante.
tissement marqué de la croissance ressenti en 2016. En revanche, De plus, pour qu’un entrepreneur se sente réellement en confiance,
d’autres indicateurs, tels que le déficit commercial, en aggravation il conviendrait de réguler assez énergiquement la problématique
de près de 20 % à fin 2016 selon le dernier rapport de l’Office des de la concurrence déloyale (secteur informel, sous-déclarations
Changes, renvoient à des perspectives moins réjouissantes. fiscales...). Mais, là encore, l’arbitrage entre sphère politique et éco-
Si l’on devait opérer une synthèse de ces différents éléments, il nomique n’est pas toujours simple, le secteur informel faisant vivre,
serait assez juste de conclure que, du fait d’une année pluviomé- bon an mal an, plusieurs centaines de milliers de Marocains. Enfin,
trique 2017 potentiellement favorable, l’économie marocaine, dans les réformes judiciaires entamées doivent être poursuivies, car la
sa globalité, devrait continuer sa marche en avant, quasiment au résolution des litiges et la protection des investisseurs demeurent
même rythme que lors de la dernière décennie. Toutefois, il ne les parents pauvres de l’économie marocaine, comme le soulignent
faudrait pas éluder une certaine décorrélation entre cette crois- régulièrement les rapports Doing Business.
sance et l’impact réel sur le tissu industriel. En revenant plus en
détail sur la structure du déficit commercial, il apparaît que ce der- Quel est l’impact sur l’investissement et le moral des chefs
nier est notamment induit par l’augmentation des achats de biens d’entreprise ?
d’équipements, de produits de consommation et même de pro- Il est acquis que l’acte d’investissement est, avant tout, un pari sur
duits alimentaires. En d’autres termes, cette croissance n’est pas l’avenir, puisqu’il implique de mobiliser des fonds actuels en prévi-
encore le fruit d’un tissu industriel en pleine mutation structurelle sion de gains à venir. Dans une telle logique, l’acte d’investir appa-
et demeure trop tributaire de facteurs exogènes. raît de plus en plus délicat aujourd’hui, notamment car il requiert de
la part des entrepreneurs des sommes d’argent dont ils ne disposent
Quel pourrait être la couleur du ciel en matière de climat des pas nécessairement, ou qu’ils souhaitent conserver pour faire face
affaires ? à d’éventuels « coups durs ». À ce titre, même l’investissement en
Le climat des affaires pâtit de certains maux qui commencent à capital humain semble négativement impacté par cette tendance.
devenir structurels, en tête desquels figure l’allongement marqué Pour illustrer le propos, disons que les importations substantielles
des délais de paiement. Certains opérateurs s’estiment, à ce titre, évoquées précédemment, en particulier les importations de pro-
davantage assimilables à des organismes financiers qu’à de simples duits de base, sont indirectement le miroir d’un retard d’investis-
fournisseurs de biens ou services, notamment lorsqu’ils doivent sement, car ils auraient pu être rendus disponibles sur le territoire
supporter des délais de paiement très longs (parfois au-delà de 9 marocain. Par ailleurs, de nombreux investisseurs préfèrent se
mois) de la part de certains clients. Or, cet allongement des délais concentrer sur une dizaine de secteurs tout au plus, ce qui a déjà
de paiement est, le plus souvent, le fait des principaux donneurs eu pour effet d’induire de fortes surcapacités dans de nombreuses
d’ordres, qui peuvent parfois profiter d’une position de force pour filières. Concernant le moral des chefs d’entreprise, je dirais que
imposer leurs conditions. De fait, l’arbitrage entre refus d’une ces derniers sont, bien entendu, très au fait des contraintes écono-
commande et financement du besoin en fonds de roulement est miques actuelles, avec lesquelles essaient de composer. Il s’agit,
souvent le facteur différenciant les bons entrepreneurs des autres. à mon sens, d’une transition « post-crise de 2008 » que les chefs
En outre, le climat actuel d’attentisme autour de la composition du d’entreprises semblent digérer pour le moment.
prochain gouvernement peut également constituer des motifs de
doute, voire d’inquiétude pour certains opérateurs. ZPropos recueillis par Rachid Hallaouy
Les contributions à la rubrique « Regards d’experts » sont soumises à l’approbation du Comité de Rédaction de
Conjoncture et peuvent faire l’objet d’une adaptation rédactionnelle. Sont exclus les contenus publicitaires et/ou à
caractère promotionnel.
Contact : [email protected]
D
epuis le 19 septembre 2016, date l’acquisition de titres d’un OPCI-RFA Responsabilité
d’entrée en vigueur du dahir n° est alors réservée aux investisseurs La société de gestion et l’établissement
1-16-130 du 25 août 2016 portant qualifiés au sens de la loi n°44-12 rela- dépositaire sont, selon les cas, solidaire-
promulgation de la loi n° 70-14 relative tive à l’appel public à l’épargne et aux ment responsables vis-à-vis des tiers et
aux organismes de placement collectif informations exigées des personnes des porteurs des titres, des infractions aux
immobilier (OPCI), le Maroc est désor- morales et organismes faisant appel dispositions législatives ou réglementaires
mais doté d’un cadre juridique dédié public à l’épargne, ainsi qu’aux investis- applicables aux OPCI, de la violation du
aux OPCI visant à mobiliser l’épargne seurs étrangers qualifiés en vertu de la règlement de gestion et des fautes com-
de longue durée pour le financement législation de l’Etat dans lequel ils sont mises dans le cadre des missions qui leur
du secteur immobilier locatif, et en situés. Le législateur a ainsi fait la dis- sont confiées et du règlement de gestion.
particulier l’immobilier professionnel,
offrant ainsi aux investisseurs un nouvel
instrument de placement à long terme « Les OPCI peuvent prendre deux
réglementé. Le cadre juridique s’accom-
pagne d’un cadre fiscal défini par la loi formes : la Société de Placement
de finances pour 2017. Immobilier et le Fonds de Placement
Spécificités des OPCI Immobilier. »
Les OPCI concernent exclusivement
l’immobilier locatif (bureaux, com- tinction entre deux catégories d’OPCI Toutefois, les créanciers de la société de
merces, logistique, hôtels ou rési- à savoir, les OPCI destinés au grand gestion, de l’établissement dépositaire, des
dences). Ils ont pour objet la construc- public et les OPCI réservés aux inves- évaluateurs immobiliers des actifs et des
tion ou l’acquisition d’immeubles y tisseurs qualifiés. porteurs des titres d’un OPCI ne peuvent
compris en l’état futur d’achèvement en aucun cas poursuivre ledit OPCI pour
ainsi que toutes les opérations néces- Mode de gestion le paiement des créances qu’ils détiennent
saires à leur usage ou leur revente. Tou- La création et la gestion d’OPCI sont sur ces derniers.
tefois, l’acquisition d’actifs immobiliers confiées à une société de gestion qui
en vue de leur revente est interdite. Ils aura soit la qualité de dirigeant légal Répartition et composition de l’actif
peuvent également avoir pour objet d’une SPI ou de mandataire d’un FPI des OPCI
l’exécution de travaux de construction, (une partie de la gestion financière Différents compartiments peuvent être
de rénovation ou de réhabilitation. peut être déléguée à une autre société de créés au sein des OPCI au sein desquels
Les OPCI peuvent prendre les deux gestion sous certaines conditions). La sont affectés les différents actifs apportés,
formes suivantes : la Société de Place- société de gestion doit désigner un éta- acquis ou construits. Chaque compar-
ment Immobilier (SPI) et le Fonds de blissement dépositaire, agréé par l’Au- timent donne lieu à l’émission de titres
Placement Immobilier (FPI) qui est torité Marocaine des Marché de Capi- représentatifs des actifs qui lui sont attri-
une copropriété. La SPI est constituée taux (AMMC), qui sera en charge de la bués et est traité comme une entité à part
sous la forme d’une société anonyme conservation des actifs et de la gestion entière. Il dispose d’une comptabilité
à capital variable. Un OPCI à règle de des passifs de l’OPCI. Un règlement de séparée et peut être liquidé à part. Aussi,
fonctionnement allégé (RFA) peut éga- gestion est établi par la société de ges- les porteurs de titres adossés aux actifs
lement être créé ; la souscription et/ou tion et qui doit être agréé par l’AMMC. d’un compartiment ne répondent que
• Liquidités, dépôts ou instruments financiers à caractère liquide, libres de toutes sûretés ou de droits au 10 % (sauf pour les OPCI cotés en
profit de tiers. bourse)
• Titres de créances ne donnant pas accès au capital social.
• Placements sous forme d’avance en compte courant d’associés.
• Autres titres d’OPCI
Dans le respect de la réglementation des en devises. Les modalités de souscription, étant précisé que le seuil minimal du mon-
changes, il est possible pour un OPCI de d’acquisition, de cession, de rachat et de tant des apports en nature au capital des SPI
détenir des actifs en devises, situés en remboursement des titres sont fixées dans est fixé par voie réglementaire sans que ce
zone franche ou dans un pays étranger. le règlement de gestion. seuil ne soit inférieur à 5 000 000 DH.
La souscription de titres et la libération des L’OPCI peut, si le règlement de gestion le
Émission de titres et d’emprunts apports ne peuvent s’effectuer par com- prévoit et sous certaines conditions, sous-
Les OPCI peuvent émettre des parts, des pensation avec des créances liquides et crire des emprunts.
actions, des titres de créances et des cer- exigibles détenues par les souscripteurs sur Lorsque le règlement de gestion le pré-
tificats de sukuks. Ces titres sont considé- l’OPCI. La valeur de tout apport en nature voit également, l’OPCI peut grever ses
rés comme des instruments financiers au est appréciée par le ou les commissaires aux actifs de sûretés à titre de garantie de ses
sens de la Loi 44-12 précitée. Ils peuvent comptes de l’OPCI sur la base d’évaluations créanciers ou donner des garanties en cas
être cotés à la bourse des valeurs et libellés faites par des évaluateurs immobiliers, d’emprunts.
www.cfcim.org
284571170682
O
n distingue différentes géné- biomasse en carburants, notamment
rations de biocarburants. Les gazole, par la voie thermochimique
biocarburants dits de« pre- indirecte (communément appelée
mière génération » sont d’ores et déjà « chaîne BTL ») se caractérise princi-
offerts à la pompe en mélange à l’es- palement par la mise en œuvre d’une
sence ou au gazole. Ils se répartissent étape de gazéification puis d’une syn-
en deux grandes familles : l’éthanol, thèse Fischer-Tropsch.
incorporé à l’essence et produit par fer- moyens. En Europe, au-delà d’un seuil Si cette voie est une réalité à l’échelle
mentation du sucre ou à partir d’amidon d’incorporation de 6 %, les biocarburants industrielle à partir de charbon et de gaz
après hydrolyse, et le biogazole, incorporé de deuxième génération seront un com- naturel notamment en Afrique du Sud et
au gazole, qui est fabriqué à partir de diffé- plément avantageux ne nécessitant aucune au Qatar, la mise en œuvre de biomasse
rentes huiles végétales (colza, tournesol, modification, ni du parc automobile ni des nécessite néanmoins un programme de
soja).Chercheurs et industriels travaillent infrastructures de distribution. développement important avant de pou-
désormais à la production de biocarbu-
rants dits de « deuxième génération ». Ces
produits sont issus de la transformation « Le développement de la deuxième
de l’intégralité de la plante, en particulier
de la lignocellulose, principal constituant
génération de biocarburants est
de la paroi des végétaux. Cette ressource
existe sous diverses formes : bois, paille,
basé sur l’utilisation de la fraction
résidus forestiers, cultures dédiées. Les lignocellulosique de la plante. »
biocar-burants de deuxième génération
valorisent donc les parties non comes- De plus, les performances environne- voir être réalisée à l’échelle industrielle.
tibles de la plante et permettent ainsi de mentales de ces biocarburants semblent En effet, les composés issus de la matière
répondre aux besoins croissants en bio- particulière-ment intéressantes. Dans le végétale ont une teneur en oxygène éle-
carburants sans entrer en concurrence contexte de croissance de la demande en vée. Cet oxygène devra être éliminé pour
directe avec les besoins alimentaires. La énergie couplée à des incitations fortes de que les produits de la transformation
voie biochimique (utilisation d’enzymes) réduction des émissions de gaz à effet de soient incorporables dans les bases de
est préférée pour la production d’éthanol serre, des programmes de recherche sur produits pétroliers. D’autre part, ces com-
alors que la voie thermochimique indi- la production de biocarburants à partir de posés végétaux contiennent de nombreux
recte est privilégiée pour la production matière renouvelable ont été entrepris. hétéro-éléments qui devront aussi être
de biokérosène et de biogazole. Pour pallier les inconvénients de la pre- éliminés du gaz de synthèse pour éviter
mière génération (disponibilité limitée et l’empoisonnement du catalyseur utilisé
Des offres complémentaires compétition avec la filière alimentaire), pour la synthèse Fischer-Tropsch.
Les offres de biocarburants de première et le développement de la deuxième géné-
deuxième générations sont complémen- ration de biocarburants est basé sur l’uti- La version intégrale de cet article se trouve sur :
http://goo.gl/lmYXJj
taires et non concurrentes. En effet, la lisation de la fraction ligno-cellulosique de
première génération ne pourra satisfaire la plante. Parmi les deux principales voies Référence : [1] D. LORNE et autres, -Les nouvelles technolo-
à elle seule les besoins de l’avenir, parti- de production actuellement étudiées (voir gies de production de biocarburants : état des lieux et enjeux
culièrement pour ce qui est des distillats la figure à la page X), la transformation de GHVÀOLqUHVHQGpYHORSSHPHQW,)3(13DQRUDPD
V
éritable philosophie, l’amé- Roue de Deming Un retour sur investissement rapide
lioration continue préfère Le coût d’un projet MES est souvent
l’innovation de rupture à considéré comme un frein, alors que
l’amélioration incrémentale, ce le retour sur investissement peut être
qui revient à évoluer petit à petit très intéressant. Passer d’un TRS (Taux
afin de mieux faire demain et res- de Rendement Synthétique) de 70 % à
ter ainsi dans la course. Une des 75 % (ce qui constitue un objectif aisé-
méthodes les plus utilisées est la ment atteignable par un industriel avec
Roue de Deming. Cette dernière un suivi ad hoc), revient par exemple à
implique d’identifier clairement augmenter sa production de 7 % en
les axes d’amélioration prioritaires, volume, sans aucun investissement
donc de cibler les causes ayant les matériel, par simple optimisation de
conséquences les plus néfastes. l’utilisation de l’outil de production.
Une première étape consiste ainsi
à mesurer et à consigner des résul- Gagner l’adhésion des utilisateurs
tats. Une fois que l’objet du chan- Le principal facteur-clé de succès d’un
tier d’amélioration continue est projet MES est l’aspect humain. Point
identifié et que les actions à mener Des informations en temps réel de réussite possible sans l’adhésion
sont définies, la mise en place est lan- Le logiciel MES (Manufacturing Execu- des opérateurs, puisqu’il s’agit des princi-
cée. Par la suite, il sera nécessaire de tion System) est une solution simple pour paux utilisateurs. Afin d’éviter cet écueil,
mesurer à nouveau l’impact des diffé- suivre les conditions de production, en préférez une solution simple et ergono-
rentes sources de perte ayant fait l’objet
du chantier d’amélioration continue
afin d’évaluer l’efficacité des actions « Simple et ergonomique, un Logiciel
déployées.
MES permet de suivre la production
Un traitement des données réalisé, le
plus souvent, manuellement
avec des indicateurs temps réel et de
Le processus qui consiste à relever réagir rapidement aux aléas afin de
les information de suivi de produc-
tion s’opère très souvent de manière gagner rapidement en performance . »
manuelle, en remplissant des formu-
laires papier ou en saisissant les don- s’appuyant sur des indicateurs actualisés mique qui facilitera et accélèrera la prise
nées sur un tableur. Ce processus long en temps réel selon la charge de production en main du système par les utilisateurs. Il
et fastidieux mobilise sur des tâches à de l’atelier. Ceci est rendu possible grâce à est également important de communiquer
faible valeur ajoutée les équipes opéra- une collecte directe des données sur les en amont auprès des opérationnels (opéra-
tionnelles en charge du chantier, ainsi équipements, permettant ainsi de soulager teurs et encadrement intermédiaire) afin
que les opérateurs dont le temps pro- les opérateurs de tâches non productives qu’ils se sentent non pas mis devant le fait
ductif est amputé de toutes les tâches et de recentrer les gestionnaires sur des accompli, mais impliqués dans le projet.
de saisies/relevé des données de pro- tâches à valeur ajoutée. Le MES apporte L’objectif est également d’expliquer aux
duction. Il allonge d’autant la durée du également des informations en temps réel, opérateurs les bénéfices quotidiens qu’ils
chantier d’amélioration, augmentant, pertinentes à tous les niveaux, ce qui per- vont en retirer ainsi que les retombées pour
de facto, le coût pour l’entreprise. met à l’entreprise de gagner en réactivité. l’entreprise.
Adhérents Commerce
SOCIÉTÉS ACTIVITÉ PRINCIPALE VILLE TÉLÉPHONE TÉLÉCOPIE
Adhérents Industrie
COOK AND BAKE Boulangerie, viennoiserie et pâtisserie - Traiteur beldi - Féculents, fruits secs CASABLANCA 05 22 35 07 64 05 22 35 07 61
MOROCCO et épices
Adhérents Services
2B ETANCHEITE Bureau d'études CASABLANCA 06 62 11 56 53
MAROC
CABINET HOUSSIFI Audit financier et comptable - Organisation - Assistance comptable, fiscale et CASABLANCA 05 22 23 60 97 05 22 98 25 81
EL HOUSSAINE AUDIT juridique
www.cfcim.org
Rejoignez une co
communauté
ommun d'affaires
e 4 000 entreprises
de près de e
284571170682
Agenda fiscal
Calendrier fiscal de février 2017
Impôt sur le revenu aucune information concernant les salariés • Les noms, prénom et adresse du titulaire
1/ Retenue sur les revenus salariaux, trai- afin d’éviter la pénalité de 15 % de l’impôt. du plan ;
tements, indemnités et émoluments, pen- 6/ Versement du prélèvement à la source • Les références du plan et sa date d’ouver-
sions, rentes viagères. Reversement par les 30 % libératoire lorsque le bénéficiaire n’est ture ;
employeurs et débirentiers des retenues pas soumis à l’impôt sur le revenu selon le • Le montant de l’abonnement versé ;
opérées à la source le mois précédent. régime du résultat net réel ou celui du ré- • Le montant annuel du revenu salarial im-
2/ Versement des retenues opérées à la sultat net simplifié ou de 20 % dans le cas posable ;
source le mois précédent sur les rede- contraire.
vances, rémunérations, cachets, commis- 7/ Déclaration des pensions et autres pres- Impôt sur les sociétés
sions, honoraires versés à des personnes tations servies sous forme de capital ou de - Versement par les sociétés des retenues
non domiciliées fiscalement au Maroc. rentes; (concerne les caisses de retraite et à la source effectuées le mois précédent.
3/ Perte de loyer : requête en réduction ou compagnie d’assurance). - Déclaration du résultat fiscal pour les
décharge. 8/ Versement de la retenue à la source sur sociétés non résidentes n’ayant pas d’éta-
4/ déclaration annuelle de traitements et les profits de cession de valeurs mobilières blissement au Maroc, au titre des plus-va-
salaires payés au cours de l’année précé- opérées par les intermédiaires financiers lues résultantes de la cession des valeurs
dente. habilités teneurs de comptes titres, effec- mobilières réalisées au Maroc.
Les employeurs doivent annexer un état tuée sur les cessions du mois précédent.
comportant la liste des bénéficiaires des 9/ Déclaration de revenu professionnel dé- Taxe sur la valeur ajoutée
options de souscription ou d’achat d’action terminé selon le régime forfaitaire ou autres 1/ Déclaration et versement avant le 20 Fé-
ou d’actions gratuites. que les revenus professionnels vrier par les redevables soumis au régime de
5/ Déclaration des rémunérations et indemni- 10/ les employeurs qui versent à leurs la déclaration mensuelle (chiffre d’affaires
tés occasionnelles versées au cours de l’exer- salariés en activité un abondement, dans taxable supérieur ou égal à 1.000.000 de
cice précédent à des personnes physiques ne le cadre d’un plan d’épargne entreprise, dirhams par an) ou sur option. Les déclara-
faisant pas partie du personnel salarié. Il est doivent annexer à la déclaration des reve- tions et paiements sur support magnétique
recommandé de s’assurer qu’il ne manque nus salariaux un état mentionnant : restent jusqu’à la fin du mois.
Demandes d’emploi
Management Commercial / Marketing Informatique
H. 44 ans – Diplômé de grande École F 46 ans – Management Commer- H. 30 ans – Ingénieur Informatique
de Commerce France (Audencia Bu- cial & Marketing – Expérience dans (Institut Polytechnique de Casablan-
siness School) en Finance/Contrôle le domaine de la distribution Grands ca) – Langages de programmation : C++,
de gestion – double compétence ges- Comptes et secteur pharmaceutique – JAVA, Pascal, Matlab, Maple, Python,
tion/technique – 17 ans d’expérience Bonne maîtrise des outils de négocia- VB.Net, VBA, SQL (oracle), programma-
en contrôle de gestion/analyse finan- tion – Sens de l’écoute et d’analyse – tion WEB J2EE – Nombreux projets et
cière/stratégie/études économiques/ Cherche poste stable. stages – Cherche poste d’ingénieur en
modélisation/business development – H. 49 ans – BAC+2 – 27 ans d’expé- développement.
Trilingue français/anglais/arabe – Très rience dans l’import/export et le déve-
bonne connaissance du secteur des loppement commercial – Expertise du Divers
télécommunications – Disponible pour marché de l’Afrique de l’Ouest – Qua- F. 24 ans – Master d’action et coopération
un nouveau challenge – Étudie toutes drilingue : français/anglais/arabe/wo- des collectivités territoriales en Europe
propositions de Manager/ Directeur au lof – Cherche poste à responsabilités – (Université Lyon II) – Droit international/
sein d’un grand groupe. Etudie toutes propositions. relations internationales/économie et
commerce international – Notes de syn-
Secrétariat Communication Digitale thèse/gestion de projets évènementiels/
F. 34 ans – Formation en secréta- H 46 ans – Expert Stratégie digitale Management d’équipe/gestion du temps/
riat à l’IGIC – Assez bon français et CRM – Coaching formation team – veille juridique/plaidoirie – Cherche
arabe langue maternelle – 10 ans Ingénieur d’affaires – Gestion grands poste – Étudie toutes propositions.
d’expérience – Cherche poste stable à comptes – Gestion production – Re-
Mohammedia ou Casablanca Nord – cette projet – Expert en stratégie digi- ZSiham Hassini
Sérieuse et motivée – Etudie toutes tale –Cherche poste Consultant senior Tél : 05 22 48 93 17
propositions. en Communication digitale. [email protected]
L’association du mois
Association Jood
Apporter un peu de chaleur aux oubliés de l’hiver
Cet hiver, le froid a été particulièrement rigoureux. Les
personnes sans-abris ont en effet subi de plein fouet les
baisses de température et les intempéries. L’association
Jood part à leur rencontre pour leur distribuer repas et
vêtements chauds à l’occasion de tournées nocturnes
organisées à Casablanca et Marrakech. Créée en 2016,
l’association a démarré ses activités dès 2015. À ses débuts,
Jood distribuait 100 repas par semaine à Casablanca.
Aujourd’hui, elle distribue 800 repas par semaine à
Casablanca et Marrakech. Elle mène également d’autres
actions en parallèle. Une fois par mois, elle organise
un hammam pour les sans-abris avec distribution de
vêtements propres et de produits d’hygiène. En cas
de vague de froid, elle distribue des « Packs hiver »
comprenant notamment couverture et vêtements
chauds. Si l’état d’une personne nécessite des soins
médicaux, l’association coordonne les rendez-vous avec
des médecins bénévoles et prend en charge l’achat des
médicaments. Des mamans ont, en outre, été réinsérées,
en étant formées puis employées au sein de l’association.
L’association Jood compte ouvrir un centre
d’accueil à Casablanca, ainsi que de nouvelles
antennes à Marrakech, Tanger, El Jadida,
Rabat et Agadir.