Pâtisserie de Référence (La) (J.-M. Truchelut, P.-P. Zeiher)
Pâtisserie de Référence (La) (J.-M. Truchelut, P.-P. Zeiher)
Pâtisserie de Référence (La) (J.-M. Truchelut, P.-P. Zeiher)
DE RÉFÉRENCE
Jean-Michel Truchelut et
Pierre-Paul Zeiher
WWW.BPI-BOOKS.COM
4 LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
1000
LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE 5
sévresér stiorD ©
PRÉFACE
Comment ne pas avoir envie de parler pâtisserie alors que je baigne dedans avec
toujours autant de bonheur depuis juste quelques années ! Oui, juste quelques
années parce que lorsque l’on fait ce métier avec passion, on ne voit pas le temps
passer. Chaque jour est un partage, une découverte, une association, un produit
sur lequel tout va se re-découvrir. Oui, la pâtisserie est un éternel challenge que
l’on se donne, qui nous pousse à nous dépasser encore et encore.
De la technique, il en faut une bonne dose, de la rigueur aussi. Avoir les bonnes
bases, les bons réflexes, c’est sans aucun doute primordial pour enfin pouvoir sau-
ter le pas, prendre son envol, son autonomie et pouvoir voler de ses propres ailes
afin d’être soi, comme dans la vie !
La Pâtisserie de Référence de Pierre-Paul Zeiher et Jean-Michel Truchelut est
un de ces livres qui permet de prendre son envol de part son côté pédagogique.
« Quand j’étais petit garçon, je repassais mes leçons... » en pâtissant ! J’aimais ce
partage et déjà cette transmission que je ressentais dans le labo de notre boulan-
gerie familiale en Alsace entre mon père et Jacky son premier second de toujours.
J’ai beaucoup appris en les regardant faire, alors que nous étions nommés ma
sœur et moi, les deux experts en chef goûteurs !
Il ne m’a pas fallu longtemps pour comprendre qu’à la question « Que feras-tu
quand tu seras grand ? » je voulais être pâtissier, apporter ma touche de gourman-
dise dans le quotidien des gens.
Mais pour y parvenir, j’ai vite compris aussi qu’il fallait de la discipline, beaucoup
de discipline, être volontaire et bosseur. Mes années d’apprentissage, auprès de
professionnels sans qui je n’aurais pas eu la chance d’en arriver là, ces années-là,
je les ai toujours en mémoire, elles font partie de moi.
S’il y a bien une chose que je retrouve dans ce dernier livre La Pâtisserie de Référence
c’est ce côté précis, didactique et authentique.
La précision, il en faut une bonne dose dans ce métier. À travers les nombreux pas
à pas illustrés, ce livre est un formidable outil. Pierre-Paul Zeiher et Jean-Michel
Truchelut étant deux personnes passionnées par la pédagogie, qui n’arrêtent
jamais d’expliquer aux plus jeunes, les valeurs de nos métiers et cela de façon très
sympathique, ce qui est un atout important pour convaincre.
Je suis fier pour notre profession devant un tel travail accompli. Ce livre est une
mine pour cette transmission du savoir-faire et de cette passion qui anime chacun
d’entre nous pour ce merveilleux métier de partage et de gourmandise.
Je vous invite, comme je l’ai fait moi-même en dévorant page à page ce livre, à
plonger les yeux grands ouverts dans ce cours magistral de pâtisserie.
Christophe Felder
kcotS ebodA ©
sévresér stiorD ©
devient une spécialité des Gaulois. La charcuterie
est aussi mise à l’honneur. Il est probable que l’on
prépare les premières tourtes salées. Les Gaulois
utilisent le beurre à la différence des Romains.
HISTOIRE MÉDIÉVALE - DU VÈME
AU XVÈMESIÈCLE : LE MO YEN
ÂGE
DÉBUT DU MOYEN ÂGE (1, CLOVIS
ROI DES FRANCS) : LA CUISINE DES
BARBARES Geoffroy de Villehardouin. Écrit la conquête de Constantinople lors
de la quatrième croisade. Il décrit les découvertes fromentaires.
L’idée d’un Moyen Âge « moyenâgeux » est Les pèlerinages vont obliger à penser ravitail-
fausse. Le génie humain n’a pas fait de pause lement. Les chemins sont éprouvants, manger
durant ces 1000 ans. Les mangeurs sont à
5. Le plus célèbre des trois, Marcus Gavius Apicius est l’auteur de De re coquinaria,r ecueil de recettes romaines du IVèmesiècle .
6. Le garum (ou liquamen) était une sauce extrêmement salée obtenue après une longue fermentation de chair, de viscères de
poissons, d’huîtres dans un grande quantité de sel pour éviter le pourrissement. Ce condiment qui peut faire penser à la sauce
Nuoc mam était très utilisée durant la période étrusque et la Grèce antique.
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pratique du Carême (jeûne) et du « char-
nage », période de séparation du « gras »18 et
du « maigre »19. Cette « réglementation » est
d’abord extrêmement contraignante au début
du Haut Moyen Âge puis s’assouplit au cours
des XVIIèmeet X VIIIèmesiècles.
Pour l’heure, il s’agit de faire l’inventaire des
aliments permis ou non, du degré de sophisti-
cation des recettes et du plaisir à les déguster.
Au cours du XIXème siècle, mais plus sûrement
au XXème siècle, la modération des règles de
Excellent opuscules à tous nécessaire qui désirent avoir connais- « becquetance » se confirme pour ne plus être
sance de plusieurs exquises recettes par Michel Nostradamus
Médecin, 1555 significativement présentes aujourd’hui.
LE VIANDIER HISTOIRE MODERNE - DE 12
Le terme « viandier » n’est pas à prendre
dans sa signification actuelle. Il désigne tout À LA RÉVOLUTION
ce qui entretient la vie, donc les aliments
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parmi lesquels, potentiellement les gâteaux14.
Les recettes médiévales font intervenir trois
saveurs fondamentales : la forte, obtenue avec
les épices, la douce, grâce notamment au sucre
et enfin, l’acide. Le Viandier15 de Guillaume
Tirel (1310-1395) fait appel à un élément acide
(vinaigre, verjus,…) dans environ 70 % des
recettes. Une grande dame fait ici une entrée
timide en cuisine : la crème16. Ces ingrédients
sont réservés aux nobles qui régalent lors de
magnifiques banquets. C’est le grand service
à la française qui prend forme et qui atteindra
son apogée sous Louis XIV.
L’ENTREMETS ET LE (GRAND) SERVICE
À LA FRANÇAISE L’opéra de Bartholoméo Scappi, 1570
À la table des nobles et des aristocrates, les mets
sont déposés par service. Entre les services se XVÈMEET X VIÈMESIÈCLE : RENAIS SANCE
manifeste l’entremets. Ce mot au XIVème siècle L’INFLUENCE DE LA RELIGION
peut être utilisé pour désigner des plats spec-
taculaires, mais aussi de véritables représenta- Platine de Crémone, pseudonyme de
tions qui animaient les banquets aristocratiques : Bartoloméo Sacchi Platina (1421-1481), est
danses, musiques, scénettes,… La dimension culi- l’auteur du traité de gastronomie De honesta
naire de ce mot se précisera au XIXèmesiècle . voluptate ac valetudine (1474), dont on peut
14. Le mot « viande » tel qu’on le comprend aujourd’hui est désigné par « chair ».
15. Ouvrage représentatif de la cuisine médiévale aristocratique.
16. Recette de « darioles de crème » à base d’amandes broyées.
17. Les « arlos » désignent l’assemblage (référence à l’habit d’Arlequin), plus ou moins réussi, des restes culinaires.
18. Recours à la viande, au beurre,…
19. Recours aux poissons, aux légumes, céréales, plantes légumineuses,...
20. Les activités sont toutefois sous la bienveillance protectrice des saints : Saint-Michel, pour les pâtissiers, Saint-Honoré pour
les boulangers.
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« bette-rave » (pas encore appelée « betterave
à sucre »). En ce début de XVIIème siècle, le cho-
colat connaît un vrai succès à la cour suite au
mariage d’Anne d’Autriche et de Louis XIII (1615).
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Une table de dessert dans l’Instruction pour les confitures de
François Massialot en 1692
Les cuisiniers vont progressivement s’affranchir
à la fois des règles diététiques et religieuses.
Désormais, ce seront « les règles du bon goût »
qui deviennent un critère de distinction sociale.
La grande cuisine s’épanouit dans la noblesse.
Une des questions porte sur la consommation
du chocolat et le respect du Carême. Consommé
liquide et chaud tout d’abord, les autorités reli-
gieuses considèrent que le chocolat à l’eau
ne rompt pas le jeûne et est donc permis.
Progressivement, les différentes digues lâcheront
De l’usage du caphé, du thé et du chocolate. Lyon 1671 pour une consommation de plus en plus proche
de celle que l’on connaît aujourd’hui.
Antonio Vasquez De Espinoza, religieux espa-
gnol prend part à l’évangélisation. Il relate son
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expérience du continent sud-américain en
1624, dans l’ouvrage Viaje y Navegación del año
de 1622 que hizo la flota de Nueva España y
Honduras. Son témoignage est précieux. Il parle
de la canne et des moulins à sucre présents au
Chili, au Venezuela, en Équateur, en Colombie
et au Paraguay. Philippe Sylvestre Dufour nous
gratifie d’un ouvrage, en 1688, dont le nom à
rallonge (selon les codes de l’époque), Traitez
nouveaux et curieux du caphé, du thé et du
chocolate. Ouvrage également nécessaire aux
médecins et à tous ceux qui aiment leur santé,
met en évidence les problématiques de son
temps. Il écrit : « Il [le chocolat] est devenu
si commun en Europe, principalement en
Espagne et ensuite en Angleterre, en France et
en Italie, que nous ne devons plus le considérer
comme un breuvage particulier à l’Amérique où
il a pris naissance, mais comme une boisson qui Bon usage du thé, du caffé et du chocolat pour la préservation et
la guérision des maladies. 1687
s’est naturalisée parmi nous ».
Les revendications morales et religieuses sont
nombreuses, les revendications politiques aussi.
Les « cafés » sont des lieux d’échanges, de dis-
cussions, et de ce fait, des endroits surveillés par
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(sensiblement identique à celle d’aujourd’hui), un
gâteau de Savoye, des meringues. « Le chocolat
échauffe, fortifie l’estomac et la poitrine, soutient
et rétablit la chaleur naturelle. Il nourrit, dissipe
les humeurs, fortifie et entretient la voix » selon
Massialot qui publie une Nouvelle instruction pour
les confitures23, les liqueurs et les fruits en 1692.
Enfin, le médecin Lémery : « C’est l’époque de
la folie du chocolat chaud, la cour de Louis XIV
en raffole car il aide aux intrigues amoureuses
et pousse aux démons de Vénus les femmes ».24
XVIIIÈME SIÈCLE (L’ÂGE D’OR ET LES SOU-
PERS DE LA COUR) - LA RÉVOLUTION
Dès 1493, Christophe Colomb introduit des plants
de canne à sucre en provenance des Canaries
à Hispaniola (aujourd’hui, Saint-Domingue). Philippe Sylvestre Dufour en 1688
L’illustre Génois sera suivi par les Portugais, Le sucre devient l’élément majeur de l’écono-
excellents navigateurs. Si la quête des épices et mie et donc de la politique européenne. Les
de l’or n’a pas eu le succès escompté, il en est pâtissiers attachés aux maisons bourgeoises
tout autrement pour ce qui concerne le sucre. n’ont de cesse de montrer leur savoir-faire.
Techniques du sucre cuit (donc du caramel),
tourtes en colonnades, croquants vitrés,… (voir
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La P aticierre
LE SUCRE DE CANNE NE NOUS PARVIENT
PLUS D’ORIENT MAIS DES ANTILLES
Les premières plantations de canne ne voient
le jour qu’en 1643. Très vite, les sucreries se
multiplient à la Martinique, en Guadeloupe et
à Saint-Domingue. Grâce aux comptoirs des Un cavalier et une dame buvant du chocolat.
Antilles, le prix du sucre baisse et rend cette Tables concernant la maison du roi et de la marine Robert Bon-
nart (1652-1733), graveur, XVIIesiècle .
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culinaires qui ont le mérite de ne pas être ambi-
guës, qu’on en juge : « à la reine », « à la royale »,
« à la sultane », « jalousies »,... Ces appella-
tions seront reprises dans l’ouvrage culinaire
La cuisine bourgeoise, écrit par Menon et publié
en 1746. Fréquemment réédité, ce livre partici-
pera au développement de la pâtisserie dans la
culture gastronomique française. L’expression
« nouvelle cuisine » est retenue (pour la pre-
mière fois) comme titre d’un de ses ouvrages.
Le recours systématique aux épices a tota-
lement disparu permettant l’utilisation des
matières grasses. Cette « nouvelle cuisine » met
en avant la valeur des produits locaux. Marin,
dans les Dons de Comus (1739) indique que :
« Le beurre est l’âme de la pâtisserie. » L e cannameliste français
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œuvres pas tout à fait éphémères. La consé-
quence de cette magnificence va résider dans
le recours aux moules qui permettent de créer
des œuvres, difficilement réalisables, en grand
nombre.
LA RÉVOLUTION
Avec la Révolution, les privilèges et les corpo-
rations29 sont abolis. Toute initiative est pos-
sible pour exercer le métier de son choix. Cette
liberté va permettre de révéler des talents.
Le restaurant, tel que nous le connaissons
aujourd’hui, se met en place. Le service à la
russe commence à se développer en parallèle
du grand service à la française. Ce dernier règne
Beauvilliers, L’art du cuisinier, 1814
à la table des nouveaux tenants du pouvoir : les
bourgeois, qui accèdent « enfin » à la vie de
Antonin Carême déclarait en ce début de XIXème château. Ces nouveaux tenants du pouvoir ont
siècle : « Les beaux-arts sont au nombre de un problème de légitimité. Pour être reconnus
cinq, à savoir : la peinture, la sculpture, la poé- dans leurs fonctions, il est absolument indis-
sie, la musique et l’architecture, laquelle a pour pensable qu’à minima, on puisse les identifier,
branche principale la pâtisserie. » Ces réalisa- donc les voir. Nobles et aristocrates, exerçaient
tions, rarement consommables en l’état, étaient leurs fonctions dans des endroits prestigieux
donc accompagnées par de petites pièces où l’on mangeait selon son rang. Il devient sou-
individuelles. Nous parlerions aujourd’hui de dainement nécessaire d’avoir les mêmes pra-
mignardises ou de petits fours. Ce savoir-faire tiques de table (preuve de raffinement), mais
était mis en œuvre pour des prestations de très dans un endroit « neutre ». Le but est de ne
haut niveau27. pas être accusé de détourner les effets de la
Ces prouesses gastronomiques et architectu- Révolution à leur seul profit. De manière conco-
rales sont produites tant pour une consom- mitante, cuisiniers et pâtissiers attachés aux
mation à l’intérieur des lieux d’habitations que anciens hôtels particuliers se trouvent à devoir
pour l’extérieur. Le moment de leur ostenta- choisir leur destin. Soit accompagner leurs
tion prend quelques libertés avec l’étiquette. maîtres en exil, soit rester et se mettre au ser-
Les tables d’exposition et les tables à manger vice des nouveaux tenants du pouvoir.
s’inscrivent dans la nature végétale du jardin à Le restaurant va assumer une triple fonction :
la française. accueillir et permettre à ces gens de bouche
On parle d’impromptus et d’« ambigus extraor- d’exercer leurs talents, offrir aux nouveaux
dinaires »28 qui voient la prospérité des croûtes, maîtres une visibilité dans un endroit public
croquembouches, croustades et autres vol- neutre, permettre la pérennité des manières de
au-vent. Le maintien, jusqu’aux environs de table auxquelles tous les mangeurs aspirent. La
26. La traditionnelle pièce montée que l’on mangeait souvent pendant les mariages (et que l’on voit de moins en moins) relève
de cette pratique.
27. Prestations mises en valeur par exemple au Congrès de Vienne où se dessina le sort de la France (1814-1815).
28. À donné le mot « extra ».
29. Les corporations vont toutefois perdurer sous des formes diverses. En effet, les chefs de corporations (boulangers, pâtis-
siers) assument également de hautes fonctions politiques dans la cité, traduisant par-là leur importance.
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l’excellence de l’expertise de l’art gastrono-
mique. La grande majorité des bourgeois n’a
pas de culture culinaire. La presse gastrono-
mique répond aux manques, en publiant de
nombreux livres et guides.
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la soupe, la bière, recommande les légumes
verts, le veau, la volaille mais aussi le choco-
lat ! »32. Il précise le chocolat ambré (l’ambre
« gris », utilisé en pâtisserie, est une concrétion
intestinale du cachalot). Dès lors une émulation
s’est installée chez les pâtissiers comme chez
les cuisiniers.
HISTOIRE CONTEMPORAINE -
DE 1 À NOS JOURS
XIXÈMESIÈCLE : L ’EMPIRE À TABLE. LA
GRANDE CUISINE. LE GRAND SIÈCLE. Le nouveau pâtissier-glacier par P. LACAM, 1805
Nous retiendrons que l’entremets, com-
LA BELLE ÉPOQUE posé d’une grande variété d’éléments, était
LE DESSERT, UN POSITIONNEMENT consommé entre le rôt et le dessert.
PROGRESSIF « Ces entremets pouvaient être faits à base
Les deux grands services vont cohabiter jusque d’abats, de grosses volailles, de gibiers à
vers la moitié du XIXème siècle. Grimod de la plume ou à poil ; on en trouvait quantité à
Reynière donne une description du grand ser- base d’œufs ; beaucoup étaient des plats de
vice à la française. légumes ; des viandes froides, des tourtes,… »
30. Auteur notamment de l’Almanach des Gourmands( de 1803 à 1812) et du Manuel des amphitryons(1808).
31. Auteur de la Physiologie du goût(1825).
32. La Physiologie du goût(1825).
33. L’Almanach des gourmands, t.3, p 18, Grimod de la Reynière (1805).
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fessionnelles en quatre divisions (parties) : la
cuisine, la rôtisserie, le garde-manger, la pâtis-
serie. « C’est dans la division de la pâtisserie que
s’exécutent ces élégantes pièces d’ornement,
ayant le sucre pour base, tels que les socles, les
pièces montées, les sultanes, les aigrettes, c’est
là où se confectionnent ces belles pièces de
fond : gros biscuits, nougats, croquembouches,
ces entremets délicats et enfin ces friands petits Menu du Kunschthafe (Schiltigheim, au nord de Strasbourg) du
gâteaux que tout le monde aime ou admire ». 31 janvier 1901. On peut relever la position singulière du foie gras,
du pudding.
Les Français vont exceller dans la filière pâtis-
sière. La sérendipité39 va officier, pour preuve la 1900-1918 : LES ANNÉES FOLLES ET
fameuse tarte Tatin, des sœurs Tatin à la Motte- L’AVÈNEMENT DE LA GRANDE PÂTISSERIE
Beuvron (en Sologne) fin XIXèmesiècle . CLASSIQUE
Une codification se met en place grâce à
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sées sur un cygne en glace sculptée, et par-
ticipent à l’intégration, voir l’assimilation de
mythes fondateurs grecs.
« Le Gringoire et Saulnier », en réalité le
Répertoire de la cuisine (Théophile Gringoire
et Louis Saulnier) participe à l’édifice. À noter
dans le livre, le positionnement des entremets La surgélation rend de nombreux services,
avant les savouries (préparations salées). Dans tant pour l’artisan que pour les industriels de
la pratique, les entremets sucrés gardent leur l’agroalimentaire. La règlementation favorise
nom d’entremets mais passent au dessert, les initiatives en matière d’organisation et d’hy-
après les fromages : « Tout qui est sucré passe giène : pasteurisateur, poches jetables, matériel
au dessert. Rien de ce qui est salé n’y reste41». en acier inoxydable, papier cuisson… Un pre-
À Paris, on fréquente assidûment les restau- mier guide des Bonnes Pratiques alimentaires
rants des quartiers chics des Champs-Élysées est publié en 1953.
et de l’Opéra : Le Fouquet’s, Ledoyen, Le Café En 1955 est créé le CAP Pâtissier-Confiseur-
de la Paix, Lucas, Maxim’s, Lipp… Glacier (transformé en 1979 en CAP Pâtissier-
Les desserts s’imposent et l’on parle bien de Confiseur-Chocolatier-Glacier), suivi depuis par
« desserts » au pluriel plutôt que de « des- d’autres diplômes : brevet technique, baccalau-
sert » au singulier. Le dessert correspond à un réat professionnel, mentions complémentaires.
temps du repas alors que les hors-d’œuvre, les C’est dans ces années-là qu’on commence à
potages, les rôts,… désignent plusieurs plats. utiliser les fiches techniques, plus complètes
La succession des services se fait en « rele- que les simples recettes.
vant » les plats du service précédent sans qu’il
n’y ait jamais plus rien sur la table. Le dessert
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met quant à lui la table à nu. On dispose alors
les composants du dessert. En restauration, ce
« rituel » a été conservé, obligeant à « faire les
miettes ».
LES ANNÉES 1918-1945
La guerre a pour conséquence une diminution
de la production de sucre. Celui-ci acquiert,
plus que jamais, le statut de gourmandise, sym-
bole de bien-être et de plaisir. Le croissant est
à la mode.
En 1929, Clarance Birdsey (1886-1956) dépose Allons chez le boulanger par Hansi
un brevet concernant la congélation.
C’est au cours de cette période que sont LES ANNÉES 1968-1980 : LA « NOUVELLE
mises en place les premières écoles hôtelières. PÂTISSERIE »
L’enseignement est en parfaite adéquation avec Sous l’impulsion d’Henri Gault et Christian
ce qui se pratique dans la profession. De ce fait, Millau (à l’origine du guide éponyme, fondé
elles connaissent un succès extraordinaire. en 1972) est mis en lumière un mouvement
LES ANNÉES 1945-1968 culinaire : la « nouvelle cuisine ». La pâtisserie
L’après-guerre est l’occasion d’un nouvel essor n’est pas en reste et est même particulièrement
technologique. Chambres froides, sorbetières, active. Plus légère, plus créative « la nouvelle
tours réfrigérés, laminoirs, fours électriques,… pâtisserie » casse les codes et ne manque pas
favorisent réalisations et créativité. de perturber quelques pratiques. Elle se sin-
gularise par la mise en avant des mousses, des
fruits et le rejet des desserts trop sucrés, voire
trop gras.
40. Léda, reine de Sparte, sera séduite par Zeus, transformé en cygne.
41. L’ordre des mets, p 167, Jean-Louis Flandrin (Odile Jacob, 2002).
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pellent, se répondent et se font écho. Le repas se
termine sur une explosion pâtissière. »
Les chaînes de pâtisserie-boutique, comme
Ladurée, Fauchon ou Lenôtre font florès.
LES ANNÉES 1980-1990
Avénement du « design »
La vague de la « nouvelle pâtisserie » s’estom-
pant un peu, le consommateur reprend goût aux
desserts anciens et régionaux. Cependant, jugés
souvent trop sucrés et/ou trop gras les profes-
La virulence des réactions sera d’ailleurs à l’ori- sionnels leur offrent un nouveau « look », soit
gine de son succès. Concours nationaux, inter- une mise à distance qui implique un nouveau
nationaux suivent aussi ce phénomène. regard. Ingrédients, goûts doivent être présents,
De très grands chefs, comme Gaston Lenôtre42 mais sous un aspect plus en accord avec le
et Yves Thuriès participent à la modernisation temps. Les propriétés fonctionnelles des ingré-
des gourmandises. dients (les propriétés physicochimiques) sont
étudiées comme des matériaux de construction.
Les « designers »43 se sont mis sur les rangs et
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Y ves Thuriès
L’embonpoint n’est plus à la mode, la distinction
se fait par la minceur. Michel Guérard s’en fait
le chantre. Le dessert « à l’assiette » participe à
l’individualisme ambiant. Le menu dégustation
et son florilège de desserts réactualisent l’an- Les motifs décoratifs par Urbain Dubois, 1883
cien service à la française. En témoigne, ce que La pâtisserie moléculaire
rapporte Maurice Guégan dans Le sens du goût L’expression « gastronomie moléculaire » a fait
est preuve d’esprit, en 1976 : dans un restaurant : couler beaucoup d’encre. On peut s’en tenir à la
« Deux assiettes sont servies simultanément. La définition qu’en donne son auteur, Hervé This : soit
première, froide, est nappée d’un coulis de fram- une pâtisserie utilisant de nouveaux ingrédients et
boise. Au centre, trois sorbets : mangue, citron, de nouveaux matériels. La pâtisserie s’est inscrite
cassis, et répartis en étoiles autour : deux pru- spontanément dans ce mouvement. Elle n’a eu de
neaux au vin, trois suprêmes d’orange, de pam- cesse de se bonifier au contact d’ingrédients nou-
plemousse, deux fraises, trois grains de raisin, veaux, jusqu’au recours aux additifs et autres auxi-
des feuilles de menthe, quelques groseilles. La liaires de technologie. Très souvent, ce sont des
deuxième, chaude et nappée de crème anglaise ingrédients naturels et utilisés de très longue date :
tiède, présente deux petites crêpes, une tarte fine gomme arabique, gomme adragante, gélatine…
sans bordure, un œuf à la neige. […] À chaque Les livres de pâtisserie, à vocation pédagogique,
bouchée, vous êtes assaillis d’une saveur nouvelle.
42. Création de l’école Lenôtre en 1971.
43. Voir Culinaire Design, Marc Bretillot (Alternatives, 2010) : premier ouvrage sur le sujet.
44. Les desserts de voyage n’échappent pas au mouvement.
© Le Journal du Pâtissier
LES ANNÉES 1990-2000
Les tendances observées lors des décennies pré-
cédentes se confirment. Elles « favorisent des
formes nettes, des décors simples et épurés :
décalques, modelage, peu de calligraphie ou de
décors au cornet, verrines, desserts “en bande”,
pièces colorées et aérées » selon Alain Ducasse.
De très nombreux ouvrages paraissent avec de
multiples recettes, une grande richesse photo-
graphique et iconographique. Une production
que l’on n’a cru précaire et qui semble ne jamais Ma petite pâtisserie par Christophe Felder et Camille Lesecq,
© La Martinière, 2019
pouvoir s’épuiser. Comme les livres « anciens »,
ils permettent de conserver le témoignage En 2019, un nouveau CAP Pâtissier voit le jour
d’acteurs fabuleux et d’assurer la transmission traduisant le souci des professionnels de coller
auprès des jeunes générations. aux réalités du terrain.
45. Voir les travaux de Bruno Goussault (CREA - Paris).
46. Lire Hors d’œuvre. Essai sur les relations entre arts et cuisine, Caroline Champion (Menu Fretin, 2010).
47. De Nathan Myhrvold.
48. Auteur de Gourmandise. Histoire d’un péché capital(Armand C olin, 2010).
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aujourd’hui, beaucoup travaillent dans l’ombre,
quand d’autres sont très médiatisés (liste non
exhaustive) : Christophe Adam, Christelle
Brua, Philippe Conticini, Christophe Felder,
Cédric Grolet, Amaury Guichon, Claire Heitzler,
Pierre Hermé, Jean-Paul Hévin, Camille Lesecq,
Christophe Michalak, Thierry Mulhaupt, Nicolas
Paciello, Jessica Préalpato, Marie Simon,
Sébastien Vauxion,…
Puisse cette rétrospective vous encourager
à reprendre le flambeau et le hisser très haut
dans les étoiles.
Pâtisserie en trompe-l’oeil par Luke Vincentini sur son compte
Instagram® : @lukevincentini
Les pâtissiers ont progressivement acquis un Pour approfondir, aller découvrir
statut, détenu presque exclusivement jusque-là, La grande et la petite histoire de
par les cuisiniers49. Le talent, sans aucune autre la pâtisserie.
considération, permet de réaliser la mixité des
genres : hommes/femmes. La gente féminine
est particulièrement présente et à la pointe dans
les laboratoires de pâtisserie ou la pâtisserie dite
« de restaurant », notamment de palaces.
49. Pour certains, la frontière entre cuisine et pâtisserie est poreuse. Par exemple, Joël Robuchon qui se qualifiait de « cuisi-
nier-pâtissier ».
4 INGÉNIERIE :
MATÉRIELS ET ÉQUIPEMENTS GÉNÉRALITÉS LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
LA TENUE PROFESSIONNELLE
Le port d’une tenue professionnelle fait partie intégrante
de la tradition mais elle est également imposée par la
LE PANTALON
législation régissant le métier de pâtissier. Elle est le reflet
de vos prestations, mais c’est avant tout une mesure
dragarB ©
d’hygiène essentielle.
Le port d’une tenue claire est préconisé afin que toutes
salissures éventuelles soient visibles au premier coup
d’œil. De nouvelles propositions de tenue permettent
également de garantir un bon niveau de propreté.
Le respect des mesures d’hygiène corporelle et
vestimentaire engage la responsabilité conjointe de
l’employé et de l’employeur.
La tenue professionnelle de base peut se composer ainsi :
- une coiffe, toque, calot (maintenant l’intégralité des
cheveux) ;
- une veste ;
- un tour de cou absorbant (recommandé mais parfois
abandonné) ;
- un tablier (recouvrant les genoux) ;
- un pantalon ;
- des chaussures couvrantes et confortables.
LA VESTE
dragarB ©
LES COIFFES
Obligatoires, elles sont destinées à retenir les cheveux
forte source de contamination. Elles doivent envelopper
l’intégralité de la chevelure tout en assurant une bonne
aération du cuir chevelu. Elles protègent les cheveux des
buées et des vapeurs grasses ainsi que des odeurs.
Toutes ces coiffes doivent être légères, agréables à
porter, réglables (circonférence et hauteur) et absorbant
La veste doit assurer une protection efficace contre la bien la transpiration.
chaleur ainsi que les éventuelles projections sur la
poitrine.
dragarB ©
dragarB ©
dragarB ©
Pointe de tissu très absorbante dont le rôle est de Couvertes, elles permettent d’assurer une plus grande
récupérer la transpiration du cou et du visage. protection en cas de brûlure ou de chute d’objets.
Elles doivent être antidérapantes, résistantes et
confortables, de couleur claire et maintenues en parfait
LE TABLIER état.
Sans bavette, il doit être replié à la ceinture afin de Certains fournisseurs de vêtements professionnels
protéger son utilisateur de la chaleur et se porte à la proposent des chaussures de sécurité.
longueur convenable (au-dessous des genoux). Il est
maintenu par deux cordons dont la boucle doit être
dissimulée à l’intérieur afin de ne pas s’accrocher. LES GANTS ALIMENTAIRES
Pour les collectivités et pâtisseries centrales, une
LES TORCHONS protection supplémentaire doit être apportée au niveau
des préparations.
Ambidextres, les gants doivent former un écran
maximal aux bactéries, être microporeux à l’air afin
dragarB ©
LE MASQUE BUCCO-NASAL
dragarB ©
INGÉNIERIE :
MATÉRIELS ET ÉQUIPEMENTS GÉNÉRALITÉS LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
LE PETIT MATÉRIEL
LES COUTEAUX COUTEAU-SCIE
Sert principalement à couper le pain, le pain de mie, les
entremets, la génoise, les biscuits.
reyuB eD ©
FUSIL À MÈCHE RONDE ET PLATE
Sert à redonner « le fil » aux couteaux (le tranchant).
COUTEAU ÉCONOME
kcotS ebodA ©
Il existe autant de types de couteau (et donc de types de
lame) que d’utilisations. Ainsi, le choix du couteau adéquat
est primordial pour la qualité, la rapidité, la précision et la
sécurité des tâches à effectuer.
Les couteaux d’utilisation courante peuvent être à la
charge de chaque pâtissier. En revanche, les couteaux Sert exclusivement à peler (éplucher) certains fruits et
d’utilisation plus spécifique sont fournis par l’entreprise. légumes.
COUTEAU CANNELEUR-ZESTEUR
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COUTEAU D’OFFICE
Sert principalement à éplucher et découper les fruits.
COUTEAU ÉMINCEUR
Sert principalement à tailler et à émincer. MANDOLINE
Permet différentes tailles de légumes et fruits : julienne,
paysanne.
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LES AUTRES USTENSILES DE
PÂTISSERIE
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Fabriqués en acier inoxydable.
Permettent de passer (filtrer) les appareils, les crèmes.
ENTONNOIR À « COULER »
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SPATULE PLATE ET SPATULE COUDÉE
Sert à mélanger, masquer, lisser et égaliser.
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POUDRETTE (SAUPOUDREUSE OU
CORNE ET RACLETTE EN CAOUTCHOUC GLACIÈRE)
OU MARYSE Permet de déposer des ingrédients à granulométrie fine
sur une préparation.
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8 INGÉNIERIE :
MATÉRIELS ET ÉQUIPEMENTS GÉNÉRALITÉS LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
LOUCHES, POCHONS, ÉCUMOIRES ET EMPORTE-PIÈCES
FOUETS
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Fabriqués en acier inoxydable.
Le fouet à blancs (fils d’acier étamés, manche en bois)
permet de monter les blancs en neige et les génoises.
Le fouet à sauce (acier inoxydable) permet de mélanger ou
de fouetter intimement les mélanges liquides ou peu liés.
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cuisson, d’un bain de friture.
PINCE À TARTE
Permet de personnaliser le façonnage d’une pâte.
PINCEAU
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reyuB eD ©
Sert à déposer différents ingrédients liquides : jaune
d’œuf, œuf battu, confiture,...
• Caisse à biscuit
• Carré à entremets
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• Cercles à tarte
• Cône à « croquembouche »
• Moules à brioche « mousseline », « Nanterre »
• Moule à charlotte
• Moules à dariole
• Moules à friands, amandines
• Moule à « kougelhopf »
• Moule à « manqué » pour génoise, pour biscuit
• Moule à pain de Gênes
• Moule à pain de mie
• Moules à petits fours
• Moule à savarin
reyuB eD ©
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• Moules à tartelettes
• Plaque « gouttières » à tuiles
• Plaque à madeleines Permet de piquer une pâte très rapidement (remplace
avantageusement la fourchette).
reyuB eD ©
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• Plaques de fours
• Tourtières
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ROULETTE MULTI-COUPE
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4 INGÉNIERIE :
MATÉRIELS ET ÉQUIPEMENTS GÉNÉRALITÉS LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
LES APPAREILS DE MESURE
THERMOMÈTRE (THERMOMÈTRE À SUCRE)
reyuB eD ©
Sert à mesurer la température des sucres, des sirops,...
SONDE
Permet de mesurer une température.
PÈSE-SIROP (DENSIMÈTRE)
reyuB eD ©
RÉFRACTOMÈTRE
CTA ©
reyuB eD ©
RUSSE reyuB eD ©
Permet de cuire les aliments en petites quantités dans un Il en existe différents types : à crêpes, à blinis,...
liquide.
PLAQUE À DÉBARRASSER
Permet de contenir, de transporter ou de débarrasser les
aliments.
GUITARE
SAUTOIR
Ustensile de cuisson à bord droit.
Permet de découper de manière très précise chocolats,
SAUTEUSE ganaches, gâteaux.
Ustensile de cuisson à bord évasé.
CALOTTE
RONDEAU PLAT OU BAS Permet de débarrasser, de transporter ou de réserver les
aliments et peut être utilisée pour laver les fruits.
Permet de cuire lentement et régulièrement.
4 INGÉNIERIE :
MATÉRIELS ET ÉQUIPEMENTS GÉNÉRALITÉS LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
CUL-DE-POULE GRILLES ET BACS GASTRONORMES (GN)
reyuB eD ©
reyuB eD ©
Récipient creux à la forme d’une demi-sphère.
BAIN-MARIE À SAUCE
reyuB eD ©
reyuB eD ©
LE FOUET ET LE MIXEUR
PLONGEANT
Appareils légers et maniables qui ont l’avantage de
travailler directement dans les récipients de cuisson
en limitant de ce fait les manipulations ainsi que les
transvasements.
La programmation de la vitesse du fouet permet
différentes utilisations : battre les blancs en neige,
Pétrin à spirale cuve Inox IM 25 MORETTI © Eberhardt
monter les génoises,...
LE COUPE-LÉGUMES/FRUITS
Permet de réaliser de nombreuses sortes de découpes
différentes : tranchage, éminçage, effilage et râpage.
© ElectroluxProfessional
L’épaisseur des tranches est réglable. Certains appareils
sont munis d’un affûteur automatique efficace et
amovible et d’un compteur de tranches.
Appareil particulièrement dangereux : les accidents de
machine se produisent lors de l’utilisation et du nettoyage
du trancheur, son utilisation nécessite de suivre certaines
précautions :
- utiliser toujours le pousse talon dans tous les travaux de
tranchage ;
- arrêter la coupe lorsque le produit ne présente plus une
Coupe-légumes, conception 100 % Inox RGI/G Varimat Gourmet épaisseur suffisante ;
ROTOR © Eberhardt - interdire la coupe en biais ;
- pour le nettoyage, débrancher l’appareil et ramener
l’épaisseur à zéro.
44 INGÉNIERIE :
MATÉRIELS ET ÉQUIPEMENTS GÉNÉRALITÉS LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
LE CUTTER (OU MIXEUR) À CUVE LES TOURS
TOURNANTE
Le cutter est un appareil performant indispensable.
La grande vitesse de rotation du couteau permet
de pétrir rapidement diverses pâtes : brisée, sablée,
détrempe de feuilletage,…
© Droits réservés
L’ENROBEUSE
Ustensile qui
permet de
© Sinmag Europe - Droits réservés déposer une
couche régulière
Permet d’étaler la pâte dans de bonnes conditions. Il et homogène d’un
se substitue au rouleau à pâtisserie. Les abaisses sont ingrédient, comme
plus régulières. Il peut fonctionner à la main mais le plus le chocolat par
souvent à l’aide d’un moteur. Un découpe-pâte peut lui exemple.
être adjoint. © Droits réservés
Brûleur haute performance 6 à 10KW Unika 900 GIORIK Plaque à induction 1 foyer D3700-1 TECNOX © Eberhardt
© Eberhardt Le chauffage par induction est basé sur la création, à
proximité d’un corps conducteur électrique, d’un champ
GÉNÉRALITÉS magnétique variable, créant ainsi des courants induits
Le brûleur séquentiel est un procédé permettant de dans la masse métallique qui s’échauffe alors sous leur
programmer très exactement l’apport de chaleur action.
nécessaire à la cuisson de préparations délicates et de Le récipient culinaire est placé sur le plan de travail
longue durée. au-dessus de la bobine d’induction alimentée par une
Ce système permet de supprimer les ralentis source de courant alternatif (25 à 30 kHz). Des courants
« approximatifs » des brûleurs lors des opérations de à hautes fréquences sont alors induits directement
mijotage, en les remplaçant par des « séquences » de dans le récipient où ils donnent naissance aux calories
cuisson adaptées à chaque recette avec des périodes nécessaires à la cuisson des aliments.
données d’allumage et d’arrêt automatique de la flamme. Ce type de cuisson nécessite des récipients adaptés. Il
On dit qu’il fonctionne « en séquence ». faut, en effet, utiliser un matériau magnétique tel que le
Ce système possède denombr eux avantages, il : fer, la fonte, l’acier doux, ou l’acier inoxydable spécial. En
- permet d’économiser l’énergie : le brûleur fonctionne par revanche, l’aluminium, l’inox non ferritique et le verre à
intermittence ; feu sont à proscrire.
- procure une meilleure qualité de cuisson : la chaleur se Certains ustensiles traditionnels fonctionnent également
diffuse de façon homogène au fond des récipients, en avec ce procédé :
évitant les points de surchauffe et empêchant les aliments - les casseroles émaillées ;
de coller ; - les ustensiles en fonte.
- permet de limiter les opérations de surveillance : même Les plaques à induction réagissent immédiatement et
lors d’une cuisson longue, la chaleur est mieux répartie, les très finement aux réglages.
aliments risquent moins de brûler ; Avantages de ce système de cuisson :
- permet d’éviter la déformation des récipients de cuisson : - économie d’énergie importante ;
en évitant les points de surchauffe ; - propreté : les projections de cuisson tombent sur une
- rend l’atmosphère plus confortable et moins surchauffée : plaque froide et ne carbonisent pas. La surface de
en limitant les vapeurs excessives ; vitrocéramique lisse se nettoie d’un coup d’éponge ;
- rend le nettoyage de la batterie et du matériel beaucoup - ambiance de travail : cuisine moins surchauffée, moins
plus aisé puisque les aliments attachent moins aux de vapeurs, de buées ;
récipients, le réglage précis limite les éventuels - sécurité : la surface de cuisson étant pratiquement
débordements. froide, les risques de brûlures sont minimisés.
Précautions d’utilisation :
TOP FLAM’ - n’utiliser que des récipients « spécial induction » ;
- éviter les chocs sur la plaque vitrocéramique ;
Le Top Flam’ est un détecteur de récipient grâce auquel - ne pas la laver à grande eau et éviter tous les produits
le feu découvert ne s’allume totalement que lorsque l’on abrasifs ;
pose la casserole dessus. - mettre l’appareil hors tension avant tout nettoyage ;
Si on enlève la casserole, il s’éteint et seule une veilleuse - les porteurs de stimulateur cardiaque doivent s’assurer
reste allumée, témoin de la flamme. que leur appareil n’est pas facilement affecté par
les ondes électromagnétiques engendrées par le
Avantages de ce système de cuisson : fonctionnement de la plaque.
- économie d’énergie ;
- sécurité accrue : suppression des risques de brûlure
quand le feu reste découvert ;
- simplicité d’utilisation ;
- amélioration des conditions de travail.
La conception entièrement mécanique du Top Flam’
assure une très grande fiabilité au système, dans toutes
les conditions d’utilisation.
4 INGÉNIERIE :
MATÉRIELS ET ÉQUIPEMENTS GÉNÉRALITÉS LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
LA PLAQUE VITROCÉRAMIQUE Le principe de fonctionnement
Il est nécessaire de préchauffer le four avant son utilisation.
Le four électrique à accumulation
L’enceinte est préchauffée par le dessous (sole) et par le
dessus (voûte). Ce type de four fonctionne par chauffage à
accumulation sur les différents niveaux du four. La chaleur
est essentiellement emmagasinée la nuit, puis restituée dans
la journée, ce qui permet de bénéficier de tarifs avantageux.
- fours à convection forcée
Ce sont des appareils de cuisson dont l’air ambiant a été
mis en mouvement grâce à une ou plusieurs turbines
accélérant les échanges thermiques. Ces appareils sont
généralement qualifiés de fours à « chaleur dynamique ».
Ces fours ont plusieurs dénominations :
- « chaleur tournante » ;
- « air pulsé » ;
- « convection dirigée et forcée ».
Fourneau acier Inox avec plaques vitrocéramiques Unika 900
GIORIK © Eberhardt Les fours à convection forcée simple
Elle possède deux radiants placés sous la plaque L’air est directement brassé dans l’enceinte de cuisson
vitrocéramique qui lui assurent une montée en par une ventilation mécanique.
température très rapide.
La plaque vitrocéramique est facile à nettoyer grâce à sa Les fours à convection forcée dirigée
surface de travail entièrement plane et étanche. L’air ambiant de la chambre de cuisson est aspiré par une
turbine. Il se réchauffe au contact de résistances ou d’un
brûleur, puis il est guidé et pulsé au travers des buses
réparties à l’intérieur du four. Ces canaux de répartition
LES FOURS INDÉPENDANTS sont orientés vers les préparations et conçus pour que
les échanges thermiques soient identiques en tous points
du four. Enfin, l’air est à nouveau aspiré par la turbine et il
s’établit ainsi un cycle continu.
Les fours à convection forcée et à vapeur
Ces appareils polyvalents permettent plusieurs types de
cuisson :
- cuisson traditionnelle en atmosphère sèche de 50 à
300 °C (gratins, pâtisseries,...) ;
- cuisson humide à 180 °C ;
- cuisson à la vapeur jusqu’à 130 °C.
GÉNÉRALITÉS
Il existe plusieurs types de fours indépendants :
• les fours classiques ou à convection naturelle ;
• les fours à convection forcée ; Four mixte compact à vapeur symbiotique® (Chaudière +
• les fours à convection forcée et à vapeur. injection) KORE B, 6 niveaux GN 1/1 GIORIK © Eberhardt
La programmation de ces appareils est extrêmement
FOURS À CONVECTION NATURELLE précise et souvent électronique. Elle permet :
La convection apparaît « schématiquement » comme un - la cuisson à « basse température » ;
mouvement d’air naturel induit par des différences de - la décongélation et la cuisson des préparations
température, donc de densité de l’air. L’air chaud plus surgelées ou congelées ;
léger s’élève, et l’air froid, plus lourd, redescend. - la cuisson des préparations conditionnées sous vide ou
sous atmosphère contrôlée ;
Pour ce type de four, la convection naturelle est si lente - la remise en température de consommation de
que ces fours sont généralement qualifiés « de fours préparations réfrigérées, sous vide ou surgelées.
à chaleur statique ». La cuisson s’effectue plus par
rayonnement que par la convection de l’air chaud. Les avantagesde l’utilisa tion d’un four a convection
forcée par rapport à un four a convection naturelle :
- gamme de modèles très étendue ;
- appareils « polyvalents » ;
48 INGÉNIERIE :
MATÉRIELS ET ÉQUIPEMENTS GÉNÉRALITÉS LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
• Encombrement réduit. DIFFÉRENTS TYPES DE FRITEUSES
• Utilisation simple et accessible à tout le personnel.
LES FRITEUSES
DESCRIPTION
Les friteuses sont des cuves remplies d’un « bain de
friture » (corps gras pour fritures profondes) dans lequel
sont immergés des paniers contenant les aliments à frire.
ÉQUIPEMENT DE CHAUFFE
Les appareils ancienssont à chauff age direct.
Les appareils récentssont pr atiquement tous « à zone
froide ». Ils possèdent dans la partie basse de leur cuve un
volume d’huile dont la température doit être inférieure d’au
moins 60 °C à celle du bain de cuisson. Cette particularité
permet aux déchets, qui se détachent des aliments au cours
de la cuisson, de tomber (par gravité) dans cette zone où
la température n’est pas suffisante pour les carboniser. Le
bain d’huile de la zone de cuisson n’étant pas altéré par les Friteuse, 2 bacs avec fonction « melting » FE7217M Unika 700
déchets, sa durée d’utilisation est prolongée. GIORIK © Eberhardt
• Friteuses à chauffage direct.
• Friteuses à zone froide.
CUVE • Friteuses à zone froide hautes performances.
Une bonne cuve est : • Friteuses en continu ou rotofriteuses.
- de forme ronde ou parallélépipédique avec des angles • Friteuses à pression ou surcuiseur à pression d’huile.
arrondis ; • Friteuses sans huile à air chaud.
- en acier inoxydable ;
- parfaitement calorifugée ; UTILISATIONS
- munie d’une zone de foisonnement dans sa partie
supérieure et d’un trop plein de sécurité. Ces appareils permettent toutes les cuissons par im-
- munie d’un robinet de vidange pratique et facile mersion dans l’huile : croquettes, cromesquis, rissoles,
d’accès. fritots,... ; entremets : beignets.
PANIER D’ÉGOUTTAGE
Certaines friteuses sont équipées d’un système de
relevage automatique des paniers.
RÉGULATION
La régulation est indispensable sur ce genre d’appareil.
Un thermostat permet à l’utilisateur de sélectionner la
température la mieux adaptée à la cuisson de l’aliment.
Pour plus de précision, le thermostat doit être gradué en
degrés centigrades et non en repères numériques.
Un deuxième thermostat de sécurité, appelé « limiteur de
température », permet d’arrêter le fonctionnement de la
friteuse en cas de panne du thermostat de température.
Une minuterie permet de déterminer les durées de cuisson.
© Eberhardt
Les étuves et tables chaudes ne sont pas véritablement
des appareils de cuisson car elles tiennent souvent lieu de
passe-chaud. En pâtisserie, les étuves sont utilisées pour
la fermentation des pâtes levées (croissants, brioches,
savarins,...), à dessécher les meringues et les petits fours,
ou encore à réserver certains entremets servis tièdes.
5 INGÉNIERIE :
MATÉRIELS ET ÉQUIPEMENTS GÉNÉRALITÉS LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
LE MATÉRIEL DE CONSERVATION
LE FROID : PRINCIPES entre autres, sur la couche d’ozone.
Depuis le 1erjuillet 20 16, les armoires froides profession-
On produit du froid en retirant de la chaleur de l’air ou nelles doivent porter un étiquetage énergétique (comme
d’un corps solide. Le froid est donc l’inverse de la chaleur, c’est le cas dans l’univers domestique). Très progressi-
l’absence de chaleur. Le froid possède de multiples vement les industriels devront intégrer des gaz moins
applications en pâtisserie, depuis la réception et la « polluants ». À partir de 2022, le GWP (Global Warming
conservation jusqu’à la préparation et mise sur le marché Potential ou, en français, potentiel de réchauffement
des produits réalisés. global (PRG) ou encore potentiel de réchauffement pla-
De nombreux matériels concourent à la production nétaire (PRP)) sera revu à la baisse. Les HFC (HydroFluo-
et au maintien au froid : armoires frigorifiques, bacs roCarbones) sont condamnés à disparaître. Des fluides,
réfrigérés, cellules de refroidissement rapide, chambres tels que les hydrocarbures (R290 pour le propane, R600a
de congélation et surgélation, comptoirs réfrigérés, pour l’isobutane), ou les fluides synthétiques HFO comme
sorbetières, conservateurs à glaces, pasteurisateurs, tours le R455a sont mobilisés. La règlementation évolue
réfrigérés, vitrines et gondoles réfrigérées,… constamment, notamment du fait que ces hydrocarbures
sont inflammables. Le R290, de très haute pureté est un
hydrocarbure (HC), classé inflammable. Il faut et faudra
PRINCIPE PHYSIQUE ET MACHINE consulter des normes (FN EN-378 / norme AHRI) qui ne
FRIGORIFIQUE À COMPRESSION feront qu’évoluer au fil du temps, notamment pour les
conditions d’utilisation de ces machines frigorifiques.
On ne produit pas du froid, on extrait de la chaleur,
par évaporation et compression d’un gaz appelé fluide
frigorigène dans un circuit fermé. DIFFÉRENTS TYPES DE PROPAGATION DU
À partir d’une bouteille-réservoir, un gaz liquéfié est
transmis par le travail du compresseur. Le compresseur
FROID
est une pompe animée par un moteur électrique. Le gaz
passe à travers un filtre pour enlever l’humidité. Le gaz Froid statique Froid ventilé
rentre dans l’armoire et rencontre le détendeur.
Soudainement, le gaz liquéfié devient gazeux. Il parcourt et Avantages Avantages
se répand dans l’évaporateur. De fait, il absorbe la chaleur • Faible consommation • Température homogène
(c’est-à-dire qu’il s’accapare des calories « ambiantes »). d’énergie • Refroidissement rapide
Conséquence : il y a « production » de froid. • Silence après ouverture (et fer-
• Hygrométrie constante meture) de la porte
Terminant son cycle, le gaz repart dans le compresseur. • Perte de froid limitée au • Meilleur fonctionnement
La compression augmente la pression et produit une moment de l’ouverture dans des ambiances
surchauffe dans le condenseur. Le « chaud » se répartit • Étagement de « chaudes » des lieux de
dans l’environnement gazeux, extérieur à la machine températures préparation et production
frigorifique. Le condenseur est muni d’ailettes pour
augmenter le refroidissement. Ce refroidissement Inconvénients Inconvénients
progressif provoque la condensation c’est-à-dire une • Descente en température • Consommation plus
liquéfaction du gaz. Ce gaz se trouve enfermé dans plus lente suite à une conséquente
la bouteille/réservoir. Un nouveau cycle peut s’opérer ouverture prolongée • Bruit
contribuant la « synthèse » du froid. • Dessèchement des ali-
ments non protégés
Usage ménager Usage professionnel
ÉVAPORATEUR= bas se pression
L’effet frigorifique modifie l’état Pour augmenter les performances, certains constructeurs
du fluide frigorigène (liquide
ou gazeux
proposent des formules encore plus performantes, pour
exemple : le froid brassé ou la gestion du dégivrage.
La chaleur est extraite = froid La classe climatiqued’un appar eil détermine les
plages de température ambiante permettant son
fonctionnement optimal.
COMPRESSEUR= haut e pression La norme FR EN 16825 définit les tests et mesures à
Quand la pression monte, la réaliser, pour définir la classe climatique de l’appareil et
température augmente sa consommation d’énergie. La consommation d’énergie
est évaluée selon un système basé (comme dans l’univers
ménager) sur la classification par la lettre, de A à G. A
désignant les appareils les plus performants et G les plus
Source : document Eberhardt Frères/Liebherr énergivores. La lettre G est interdite depuis 2018.
Pour le choix d’un appareil frigorifique, il faut tenir
compte de l’ambiance de la cuisine, sa température, son
IMPACT ENVIRONNEMENTAL taux d’humidité,… Ces critères permettent de choisir
l’appareil avec la classe climatique adéquate.
L’utilisation d’un gaz est problématique du point de vue
de la préservation de l’environnement. Les autorités ont
donc donné des consignes. La tendance va à l’utilisation
de fluides réfrigérants « naturels » qui n’a pas d’incidence,
CONGÉLATION - 14 °C
Arrêt de la multiplication bactérienne PRINCIPE DE LA CONGÉLATION ET
SURGÉLATION - 18 °C Arrêt de toute multiplication microbienne :
bactéries, levures, moisissures ... soit le 0°F
SURGÉLATION
Température maximale de
conservation des produits surgelés
- 20 °C Un aliment est dit congelélorsqu’une f orte proportion
Conservation : - 20 °C pour les
glaces d’eau qu’il contient est sous forme de glace. Cette
définition vaut pour la congélation comme pour la
Le froid ralentit les mécanismes biologiques mais ne surgélation. La congélation consiste à abaisser la
garantit pas à lui seul un niveau d’hygiène. Multiplication température du produit, en toutes ses parties donc à
microbienne et/ou synthèse de toxines sont toujours cœur, au-dessous de son point de congélation initial à
possibles. une température comprise entre - 10 °C et - 20 °C. Cet
état doit être maintenu jusqu’à l’utilisation du produit.
La surgélationes t liée au procédé technologique
d’obtention qui allie trois critères majeurs :
- abaissement très rapide de la température permettant
la sauvegarde de la structure cellulaire des aliments.
Soit la garantie d’une bonne qualité organoleptique lors
de la remise en température,
- nécessité d’avoir des produits de première fraîcheur,
- conservation à -18 °C inhibant le développement
de la plupart des micro-organismes, y compris les
moisissures.
5 INGÉNIERIE :
MATÉRIELS ET ÉQUIPEMENTS GÉNÉRALITÉS LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
Durées
CONGÉLATEURS : CONSERVATEURS
Produits Températures maximales de
congelés minimales conservation
conseillées chez
l’utilisateur
Œufs entiers 4 à 6 mois
Blancs séparés -18 °C 8 à 10 mois
Jaunes séparés 2 à 4 mois
54 INGÉNIERIE :
MATÉRIELS ET ÉQUIPEMENTS GÉNÉRALITÉS LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
- parfaitement lisses et résistants aux agressions L’établissement doit comporter, pour le personnel, des
chimiques des détergents et désinfectants ; installations sanitaires suffisantes (lavabos, vestiaires,
- faciles à nettoyer et à désinfecter. cabinets d’aisance avec chasse d’eau, ne communiquant
Les raccordements entre les murs et les sols et entre les pas directement avec les salles de travail).
murs eux-mêmes doivent être aménagés en gorge arrondie. Les lavabos doivent être à commande non manuelle, ap-
Un plan de nettoyage (journalier, hebdomadaire, mensuel provisionnés en eau chaude et froide, munis d’une brosse à
et annuel) doit être affiché. ongles, équipés de distributeurs automatiques nécessaires
Des procédures de nettoyage et de désinfection et des au nettoyage et à la désinfection des mains. Les appareils
documents d’autocontrôles doivent être élaborés. Ces do- permettant le séchage des mains ou des essuie-mains à
cuments peuvent être consultés par exemple par les ser- usage unique doivent être placés à côté des lavabos.
vices vétérinaires de la DDPP (Direction départementale Les torchons sont à proscrire.
de la protection des populations).
Un bon nettoyage du sol permet de limiter les risques de
glissade et de contamination des matériels et des aliments. NORMES ET DONNÉES
Le balayage à sec et l’utilisation de la sciure de bois sont
à proscrire car ils produisent des résidus volatiles suscep-
ERGONOMIQUES
tibles de se déposer sur les plans de travail, les ustensiles,... • Hauteur minimum sous plafond : 2,50 m.
et de contaminer la nourriture. • Hauteur minimale du carrelage en zones
d’éclaboussures : 1,80 à 2 m.
• Hauteur des tables destinées au travail debout : 0,85 à
AÉRATION ET VENTILATION •
0,90 m.
Profondeur des tables de travail : 0,60 à 0,70 m (plus
Les locaux et leurs annexes doivent être aménagés de telle profonde, la position devient courbée).
sorte que l’aération, la ventilation, la filtration soient satis- • Profondeur des bacs de lavage : 0,45 m maximum
faisantes et que soient efficacement assurés le captage et (plus profond, la position devient courbée).
l’élimination rapide des odeurs, fumées, buées ou vapeurs • Largeur entre les tables et le fourneau : 1,20 m
de cuisson dans les lieux de préparation et d’entreposage, minimum.
afin que celles-ci ne constituent pas une source d’altéra- • Largeur de passage pour un chariot : largeur du chariot
tion pour les denrées. + 0,25 m de chaque côté.
• Surface de plan de travail par personne : 1,20 m2.
ÉCLAIRAGE •
•
Hauteur sous hotte : 1,90 m.
Débordement de la hotte 0,20 m.
Les locaux doivent être pourvus d’un éclairage suffisant, na-
turel ou artificiel, ne modifiant pas sensiblement les couleurs.
APPROVISIONNEMENT EN EAU
Les locaux doivent être approvisionnés uniquement en
eau potable, chaude et froide, sous pression suffisante.
Les tuyauteries froides sont, si nécessaire, calorifugées
afin qu’elles ne puissent donner lieu à des condensations
de vapeur.
Les locaux ne doivent pas être traversés par les tuyaux
d’évacuation d’eaux usées ou pluviales ou aboutissant à
des fosses d’aisance.
INSTALLATIONS SANITAIRES
© Adobe Stock
5 14
6
4 13
8
7 12
9 15
3 2
Légende:
Matériels spécifiques
à une Pâtisserie Traiteur
10
ZONE FROIDE 11 ZONE CHAUDE
1 CF+/CF- 7 Table de dressage/ 12 Four à sole
Surgélateur tour réfrigérée + Four ventilé
2
3 Glacerie 8 Feux 1 13 Chambre
de pousse/
4 Plan de travail en Marbre/ 9 Bains-marie étuves
évier/lave-batterie 10 Pétrin 14 Tempéreuse
5 Robot de table 11 Batteur-mélangeur 15 Dresseuse
6 Plaque à induction mobile automatique
5 INGÉNIERIE :
MATÉRIELS ET ÉQUIPEMENTS GÉNÉRALITÉS LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
6 PLAQUE À INDUCTION MOBILE 12 FOUR À SOLE ET FOUR VENTILÉ
Comme le robot de table, la petite plaque à induction La plupart des fours utilisés en pâtisserie sont électriques
mobile offre plus de souplesse aux pâtissiers. Elle pour offrir plus de souplesse. Le four à sole permet
complète les installations du laboratoire et permet de réaliser les tartes, les flans, les biscuits et présente
de réaliser les préparations de dernière minute grâce l’avantage de ne pas dessécher les produits lorsqu’ils
à une montée en température quasi immédiate. Elle sont ensuite transportés en camion réfrigéré. Il est plus
permet de chauffer un récipient sans flamme ni surface long à monter en température qu’un four ventilé que l’on
brûlante, grâce à un champ magnétique. Elle constitue réservera aux viennoiseries et aux feuilletages pour des
la seule source de chaleur qui restitue 95 % de l’énergie résultats croustillants. Le four à sole peut comprendre
apportée avec une montée en puissance ultra rapide, des des étages à accumulation de chaleur ce qui permet de
températures optimisées et un réglage au demi-degré bien organiser les productions (brioches puis génoises
près. puis meringues par exemple). Le four ventilé peut lui
bénéficier d’une fonction étuve.
7 TABLE DE DRESSAGE/TOUR PÂTISSIER 13 CHAMBRE DE POUSSE/ÉTUVE
RÉFRIGÉRÉ Les pâtissiers qui produisent des viennoiseries y ont
Leur longueur dépend du type et des volumes de recours. La qualité d’une chambre dépend de son
pâtisserie produits par le laboratoire. Lorsqu’il y a aptitude à bien réguler la température et l’hygrométrie.
beaucoup de pièces individuelles, il est utile de prévoir Des points qui conditionnent le respect des produits.
en complément des tables en Inox mobiles montées sur
roulettes pour agrandir l’espace de dressage.
14 TEMPÉREUSE À CHOCOLAT
8 FEUX VIFS OU PLAQUE À INDUCTION Cet appareil est destiné à faire fondre ou à maintenir à
température le chocolat en respectant une température
Selon les habitudes des pâtissiers, on trouvera toujours définie. Selon les habitudes de travail de chaque pâtissier,
dans un local pâtisserie des plaques à feux vifs gaz ou à l’appareil pourra se positionner soit en zone froide, soit
induction. en zone chaude.
9 BAINS-MARIE ENCASTRÉS OU MOBILES 15 DRESSEUSE AUTOMATIQUE
En pâtisserie, les bains-marie sont très importants. Ils On trouve cet appareil dans les laboratoires qui
permettent d’avoir un grand nombre d’éléments de mise réalisent d’importants volumes et qui n’ont pas
en place toujours prêt à être utilisés : fondant, glaçage, toujours du personnel qualifié. Elle permet de façonner
nappage, gélatine,… Encastrés dans une table ou mobile automatiquement certaines pièces avec des débits/
sur roulettes pour faciliter le dressage. heure impressionnants. D’autant qu’elle libère des tâches
répétitives.
10 11 PÉTRIN ET BATTEUR-MÉLANGEUR :
BATTENT, PÉTRISSENT, MÉLANGENT
Le pétrissage des pâtes est réalisé soit avec le pétrin
(de 7 à 40 l) soit avec le batteur-mélangeur (de 5 à 20 l
en général). Il existe trois catégories de pétrin : à axe
oblique, à spirale et à bras plongeants. La feuille (palette
mélangeuse) ou le crochet pétrisseur (queue de cochon)
servent à réaliser les pâtes dures et élastiques (pain ou
brioches), les gâteaux,… mais également les préparations
de crèmes, génoises, pâtes sucrées,… Le fouet permet
de monter les blancs en neige, de préparer des crèmes,
des meringues,… Il est recommandé d’isoler ces appareils
dans un local spécifique où l’on trouvera aussi selon les
besoins, une tamiseuse et un laminoir. Prévoir une capote
pour recouvrir le pétrin (pour éviter les poussières de
farine).
Pour la pâtisserie, les guides de bonnes pratiques d’hygiène actuellement valides sont :
- « GBPH pâtisserie », 2ème édition de novembre 1999, élaboré par la confédération nationale de la bou-
langerie pâtisserie française ;
- « GBPH spécifique aux GMS* pâtisserie et viennoiserie », 1ère édition de mai 2002, élaboré par la FCD
(Fédération du commerce et de la distribution).
*GMS : Grande et moyenne surface.
ORIGINE
Réalisé par la Confédération Nationale de la Boulangerie-Pâtisserie Française (27 rue d’Eylau - 75782
Paris Cedex 16) et la Confédération Nationale de la Pâtisserie-Confiserie-Chocolaterie-Glacerie de France
(31 rue Marius Aufan - 92309 Levallois-Perret), le « Guide de bonnes pratiques d’hygiène en pâtisse-
rie » aide les professionnels à répondre aux exigences actuelles de la réglementation (actuellement le
BPH ou pré-requis
=
Base du système
CCP BPH
L’application de procédures fondées sur les principes HACCP se limite alors au premier principe, à savoir
l’analyse des dangers en se fondant sur la notion de risque.
LE PLAN DE MAÎTRISE SANITAIRE (PMS)
La règlementation offre trois alternatives de réflexion vis-à-vis de l’hygiène :
- application du système HACCP,
- mise en œuvre du Guide de Bonnes Pratiques d’Hygiène (il faut noter que l’élaboration du GBPH a dû
se réaliser en appliquant la démarche HACCP),
- mise en œuvre du GBPH, enrichi de l’outil HACCP.
1 2 3
DÉCONDITIONNEMENT
Le responsable doit :
1 2 3
1 2 3
PRÉPARATIONS PRÉLIMINAIRES
L’apprenant doit :
1 2 3
1 2 3
Vérifier la propreté de la
zone de travail (procé- Vérifier la quantité et la Dresser dans la platerie
der à la désinfection de disponibilité des produits prévue à cet effet (travail
surface) individuel ou à la chaîne)
Assembler les
Mettre en place le poste ingrédients : Procéder à la décoration
de travail (boites plas- • Produits
tiques, bank, plaque, • Appareils
etc.) • Crème, choux Réserver les préparations
• Etc. sur grille ou plaque et
les stocker en chambre
Prévoir le matériel de froide produits finis (fil-
dressage (platerie, En respectant la métho- mer si possible)
assiette, etc.) dologie de travail (gants
jetables, écumoire, etc.)
Appliquer le plan de
nettoyage
1 2 3
CUISSONS
L’apprenant doit :
1 2 3
Vérifier la propreté de la
zone de travail (procé- Vérifier la quantité et la Contrôler
der à la désinfection de disponibilité des produits temps/température
surface)
Procéder aux : Procéder au nettoyage
Préparer • Couchage entre les phases de
le pos te de travail • Façonnage travail
(planche, boite de mise • En respectant la
en place, etc.) méthode
(par ordre de priorité) Appliquer le plan de
nettoyage
Prévoir le matériel de Mise en cuisson en :
cuisson (plaque, sau- • Four
teuse, four, etc.) • Polycuiseur, etc.
1 2 3
7 TECHNIQUES DE CONSERVATION
ET DE PRODUCTION GÉNÉRALITÉS LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
TECHNIQUES DE CONSERVATION
ET DE PRODUCTION
TECHNIQUES DE CONSERVATION
Les techniques de conservation ont pour but de conserver les denrées périssables le plus longtemps
possible et dans les meilleures conditions.
TECHNIQUES TRADITIONNELLES
•La fermentation (le « pourri » pour Claude Levi-Strauss) : théorie exposée et explicitée par une
représentation graphique, le triangle culinaire. À chacun des sommets de ce triangle se trouvent le
cru, le cuit et le pourri. Le pourri quand la nature opère, le fermenté quand le phénomène est maî-
trisé par l’intervention humaine. Fermentations alcoolique, lactique, acétique…
•Le fumage (ou boucanage) : la fumée dispense ses propriétés anti-microbiennes tout en séchant le
produit.
•Le séchage : son but est de priver l’aliment et donc les micro-organismes de l’eau indispensable
pour la vie.
•L’enrobage : l’objectif est de priver l’aliment d’eau et/ou d’air. Par exemple :
- par le sel : le cabillaud se transforme alors « en morue », le beurre salé et demi-sel ;
- par le sucre : cette méthode permet de soustraire l’eau de végétation du produit pour le remplacer
- par un sirop très concentré (fruits confits, confitures) ou par enrobage (fruits déguisés) ;
- par la graisse ou l’huile : les confits, le fois gras, les rillettes,...
- par l’acide : limite fortement le développement microbien (ex : les cornichons au vinaigre) ;
- par l’alcool : propriétés antiseptiques. Associée au sucre, cette méthode permet de conserver les
fruits (cerises, framboises, pruneaux,...).
LE CHAUD ET LE FROID
Le chaud
Techniques de conservation Exemples de barème
La pasteurisation
Chauffage à une température inférieure à 100 °C
Pasteurisation « basse » 30 min à 60/65 °C
Pasteurisation « haute » 1 min à 82/85 °C
Pasteurisation « flash » 1 s à 92/95 °C
La stérilisation
Chauffage à une température supérieure à 100 °C
Stérilisation « basse » 10 à 20 min à 115 °C
Stérilisation « haute » 3 à 4 s à 130/140 °C
Stérilisation « UHT » 2 s à 140/150 °C
74 TECHNIQUES DE CONSERVATION
ET DE PRODUCTION GÉNÉRALITÉS LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
Systèmes de conservation Description
Dans tous les cas, il est important de retenir que la réfrigération, la congélation ou surgélation ne tuent
pas les bactéries, mais stoppent leur action. Il est donc important de ne jamais rompre la chaîne du froid.
À la décongélation, les processus de dégradation se réactivent et donc :
- les produits doivent être consommés rapidement ;
- les produits ne doivent jamais être recongelés, sauf si une analyse des risques permet de valider les
paramètres temps/température de la recongélation.
Certains procédés associent le froid à la maîtrise de l’environnement gazeux afin de le rendre plus
efficient :
Éléments du process Utilisations
Conditionnement pour Machine à faire le vide à hauteur Aliments crus
conservation sous vide de 99,9 % à + 4 °C
7 TECHNIQUES DE CONSERVATION
ET DE PRODUCTION GÉNÉRALITÉS LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
Principes Effets Utilisations
Effets progressifs
de couteaux sur
Mettre en congélation le bloc de glace.
Pacojet® dans un bol spécifique Effet d’aération Sorbets
dû à la rapidité de
fonctionnement de
l’appareil
Azote L’azote liquide est à Surgélation immediate Sorbets
-196 °C
Ondes
électromagnétiques Agitation des
Four à micro-ondes produites par un molécules d’eau Décongélation, cuisson
magnétron dans une
enceinte close
Exposition à des Maîtrise de la
Cuisson basse-température températures température Fruits, légumes
inférieures à 100 °C d’hydrolyse, de
coagulation,…
Maîtrise de la
température
Cuisson basse- d’hydrolyse, de
Cuisson sous-vide température et coagulation,… Crème anglaise
protection des Conservation
ingrédients plus performante
que la cuisson
basse-température
•Le flocon dit « de neige ». Mis en place par le Confédération nationale des artisans-pâtissiers.
Remplace Freddy, le pingouin.
- Le document relatif à l’information des allergènes. Est ajoutée une colonne ou la notification du
traitement est détaillée. Dans ce cas, le tableau s’intitulera « Informations légales du consommateur ».
78 TECHNIQUES DE CONSERVATION
ET DE PRODUCTION GÉNÉRALITÉS LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
Des initiatives ont été prises pour informer le consommateur. Il est question de produits « hibernés »
pour désigner des produits ayant subi une surgélation.
Quels sont les produits concernés ?
- Les produits qui ont été achetés surgelés
- Les produits qui ont été surgelés par l’artisan lui-même.
Ne sont pas concernés les produits qui ont été congelés avant cuisson.
Ne sont pas concernés les pâtes de base cuites, congelées non garnies.
Ne sont pas concernées tout entremets ayant subi une « congélation » momentanée et superficielle à
des fins technologiques
37 98,6 310,15
21 68,8 294,15
0 32 273,15
- 273,15 - 459,67 0
°C °F K
Celsius Farenheit Kelvin
REPÈRES EN PÂTISSERIE
Volume Quantités
1 litre d’œufs 20 œufs
1 litre de jaunes d’œufs 48 - 50 jaunes d’œufs
1 litre de blancs d’œufs 30 - 32 blancs d’œufs
1/ de litre de blancs d’œufs 8 blancs d’œufs
Certaines références mentionnent le recours à l’expression de la quantité d’œufs en ml.
letcaL ©
Lait entier Au minimum 3,5 %. Dominante rouge.
letcaL ©
Lait demi-écrémé Comprise entre 1,5 et 1,8 % Dominante bleue.
maximum. letcaL ©
Lecture de l’étiquette ci-dessus : le pays d’origine de l’établissement est représenté par 2 lettres (IT : Italie,
FR : France…). Donc la brique de lait vient de France. En France, les deux premiers chiffres indiquent le
département dans lequel se trouve l’usine. Dans ce cas précis, 02, il s’agit de l’Aisne. Cependant, le lait peut
avoir été collecté ailleurs (dans un autre département, voire dans un autre pays). Les chiffres du milieu (110
dans l’exemple) indiquent la commune. Les derniers chiffres (01 dans l’exemple) indiquent le numéro de l’ate-
lier dans la commune.
La mention Union Européenne figure dans la langue du pays : CE en France, EG en Allemagne, EB en Lituanie,...
Le code EMB
Le code EMB présent sur un produit alimentaire permet de connaître l’identité de l’emballeur ou de
l’importateur lorsque son adresse ne figure pas en toutes lettres sur le produit. Sous certaines condi-
tions, il peut remplacer le nom du fabricant lorsque la fabrication est sous-traitée. On trouve alors la
mention « Fabriqué par EMB xxxxx » sur l’emballage.
Le code barres
Le code barres ou GENCODE est lui aussi souvent présenté au consommateur comme étant une bonne
piste pour connaître l’origine des produits. Bien que les 3 premiers chiffres du code correspondent à
un pays (300 à 379 pour la France), cela ne donne pas une information absolument fiable en ce qui
concerne l’origine. En effet, ils n’indiquent pas toujours le pays de production, il peut s’agir du pays où
est situé le siège social de l’entreprise ou même l’un de ses sièges sociaux.
COMPOSITION
En moyenne, un litre de lait cru contient près de 900 g d’eau et 130 g d’extrait sec, en proportion variable.
Sa masse volumique est de l’ordre de 1 030 g/l pour un litre de lait entier à 40 g/litre de matière grasse.
Soit la composition d’un litre de lait entier (non standardisé) :
Composants Poids %
Eau 900 g 87,5
Matière grasse 40 g 3,9
(35 à 45 g)
Glucides (lactose) 48 g 4,6
Protéines (caséine) 34 g 3,5
Éléments minéraux 9 g 0,5
Vitamines A, B, D
N.B. : une vache laitière « donne » de 20 à 30 litres de lait par jour sur environ 300 jours par an. Les
producteurs de lait expriment leur production, non seulement en litres mais aussi en kilogrammes.
22 l 1 kg 8l 1 kg
de beurre de camembert
12 l 1 kg 1l 1l
d’emmental de yaourt nature
CONSERVATION
© Isigny Sainte-Mère
PROPRIÉTÉS FONCTIONNELLES
Les qualités fonctionnelles de la crème reposent essentiellement sur ses protéines. Il s’agit des caséines
qui possèdent des propriétés tensio-actives.
Les plus connues sont la crème fouettée (non sucrée) et la crème Chantilly (sucrée).
On parle de « report à froid » pour estimer la capacité de la crème à tenir dans le temps, soit le maintien
du foisonnement sans exsudation.
Tous produits riches en ingrédients aux propriétés tensio-actives peuvent subir le même traitement.
Ansi, Hervé This a mis au point la fameuse chantilly de chocolat sans qu’il y ait besoin de la crème. Un
peu de liquide tiède permet de liquéfier des morceaux de chocolat concassés. Un foisonnement de cet
appareil permet d’obtenir une mousse de chocolat sans crème, sans jaunes ni blancs d’œufs montés.
UTILISATIONS
La crème est utilisée dans beaucoup de préparations et dans tous les domaines : confiserie, glacerie,
pâtisserie et cuisine.
La crème a plusieurs caractéristiques :
- elle apporte une texture plus fondante aux pâtes et aux crèmes,
- elle apporte finesse et moelleux aux intérieurs de bonbons,
- elle permet, lorsqu’elle est fouettée, d’alléger la texture de certaines préparations,
- elle est support des autres arômes sur le point gustatif.
Étapes Commentaires
COMPOSITION
Constituants % Précisions
Matière grasse butyrique* 82 pour le beurre doux et 80 pour Minimum
le demi-sel
Eau 16 Maximum
Matière sèche non grasse
(lactose, acide lactique et
protéines) ou ESDL (Extrait 2 Maximum
Secs Dégraissés du Lait)
Beurre fin et extra-fin sont tous les deux fabriqués à partir de crème pasteurisée. Pour le beurre extra-
fin, la mise en fabrication doit avoir lieu 72 h après la collecte du lait, tandis que le barattage doit être
effectué dans les 48 h maximum. Il n’est pas possible d’utiliser de crème congelée pour faire le beurre
extra-fin, alors que la fabrication du beurre fin peut en inclure 30 %.
BEURRE FACILE À TARTINER
À l’ère des réfrigérateurs, une nouvelle tendance de consommation a vu le jour : le beurre facile à tarti-
ner. Pour cela, pas besoin d’additifs. Il faut faire fondre le beurre, le refroidir lentement en contrôlant bien
la température, recueillir la partie encore molle à la température de nos timbres réfrigérés et, enfin, le
malaxer avec du beurre normal pour lui donner sa souplesse. Malgré sa facilité à être tartiné, ce beurre
est un beurre classique, comportant 82 % de matières grasses.
BEURRE ALLÉGÉ ET LÉGER
À teneur plus faible en matières grasses, ils supportent très mal la cuisson, du fait de leur haute
teneur en eau. Ces beurres sont fabriqués à partir de crème allégée et pasteurisée. Il arrive que cer-
tains additifs soient incorporés comme l’amidon ou la fécule. Le beurre allégé contient 60 à 65 %
de matières grasses, alors que le beurre dit léger en contient de 39 à 41 %. Il est également appelé :
demi-beurre.
© Échiré
© Sèvre & Belle
d’un beurre dit « de baratte ». Ils indiquent ainsi que le beurre en question a été fabriqué dans une
baratte traditionnelle.
BEURRE BIO
Comme pour tous les produits laitiers bio, le beurre biologique est issu de lait lui-même biologique. Pour
obtenir le logo AB sur l’emballage, il faut donc que les vaches qui ont produit le lait aient été élevées
selon des règles strictes correspondant aux normes de l’agriculture biologique.
© Président Professionnel
BEURRES FRACTIONNÉS
La modification du point de fusion du beurre par un procédé physique permet son « fractionnement ».
En chauffant et en refroidissant progressivement le beurre, on parvient à différencier et isoler les acides
gras insaturés des acides gras saturés. On peut alors reconstituer des beurres en vue d’obtenir une
consistance plus ou moins ferme. Les industriels proposent différents types de beurres fractionnés
qu’ils soient à 82 % de MG ou concentrés.
N.B. : deux beurres existent à l’état naturel fractionnés, ce sont les beurres secs et les beurres gras.
NOTION DE BEURRE GRAS ET DE BEURRE SEC
Le pâtissier qui utilise des beurres à 82 % de matières grasses doit faire le choix entre deux types de
beurres suivant l’usage qu’il désire en faire :
- les beurres gras ont pour caractéristique principale d’avoir un point de fusion bas ce qui les rend
extrêmement malléables. Ceci est dû à la présence en quantité importante de triglycérides (oléiques)
et acides gras insaturés. Ce sont par exemple, les beurres d’été, les beurres normands et bretons.
- les beurres secs ont un point de fusion élevé ce qui signifie qu’ils restent fermes même à température
élevée, cela étant dû à la présence importante de triglycérides (stéariques) acides gras saturés. Ce
sont les beurres d’hiver, les beurres d’Échiré ou les beurres de l’est de la France.
© Président Professionnel
Beurres cru, fin, extra fin, salé, demi-sel et AOC Toutes préparations suivant leur spécificité : gras ou
secs
Beurres secs : beurres d’hiver, beurre d’Échiré, Pâte feuilletée, croissants, pains au chocolat
beurres de l’Est
Beurres gras : beurres d’été, beurres normands et Crèmes au beurre, crème d’amandes, ganache
bretons Pâtes levées ou poussées
BON À SAVOIR
La plus ancienne trace écrite du beurre remonte à 2500 ans, mais la fabrication du beurre est men-
tionnée partout dans le monde tout au long de l’histoire. Les romains (même si Pline l’Ancien le men-
tionne dans ses écrits) et les grecs l’appréciaient peu, et chez nous, jusqu’à la fin du Moyen Âge, il était
considéré comme « la graisse du pauvre ». Il est mis progressivement à l’honneur par les peuplades du
nord, passés maîtres dans sa conservation. À partir de ce moment, le beurre gagne peu à peu sa place
sur les tables des nobles, des fins gourmets, et on verra petit à petit émerger la notion de « terroir »
pour sa production. Il devient un pilier incontournable de la cuisine et de la pâtisserie. L’amélioration
des moyens de communication et de transport permet une grande diffusion. En 1879, l’invention de la
centrifugeuse autorise une production très conséquente. La production industrielle (aidée par la mise
au point de la pasteurisation) se généralise dans les années 1960, ce qui marginalise progressivement la
production fermière. La France est aujourd’hui le premier producteur européen de beurre, et le premier
consommateur au monde : chaque Français consomme en moyenne 8,3 kg de beurre par an.
2. D’après l’intervention du Dr Frédéric Tessier de l’Institut polytechnique LaSalle Beauvais. Institut Pasteur de Lille, 15 juin 2012.
HUILES FLUIDES
L’utilisation des corps gras tient compte de leurs compositions. Ils peuvent être utilisés à froid ou chauf-
fés. On distingue les corps gras pour les fritures et les assaisonnements. Chaque corps gras comporte
une température critique, dite « point de fumée ». Il est conseillé de respecter des températures sus-
ceptibles de ne pas détériorer les qualités du corps gras tout en respectant la santé du consommateur,
ce sont les températures maximales conseillées.
•Huile végétale pour assaisonnement : l’huile proposée ne peut être que consommée crue.
•Huile pressée à froid : à aucun moment du processus, l’huile ou les matières grasses ne doivent
atteindre une température supérieure à 50 °C. C’est une huile qui n’est pas raffinée.
•Huile de première pression à froid : définition qui concerne en premier chef l’huile d’olive. Il s’agit
de la première huile obtenue par pression mécanique à froid. Les mêmes olives peuvent être à nou-
veau pressées pour en obtenir une deuxième huile, voire une troisième. Le recours à la chaleur et
aux solvants sont alors mobilisés.
•Huile vierge de… : huile qui provient d’une seule graine ou d’un seul fruit et obtenue uniquement
par des procédés mécaniques. Clarifiée par des moyens physiques ou mécaniques, elle n’a subi
aucun traitement chimique ni aucune opération de raffinage. Elle peut cependant avoir été chauffée
à haute température.
•Huile de… :huile e xtraite d’une seule graine ou d’un seul fruit et qui a été raffinée.
•Huile végétale :mélange d’huiles a yant été raffinées.
HUILES CONCRÈTES
Les huiles concrètes peuvent être utilisées comme huile de friture. Il faut distinguer les fritures dites
« plates », c’est-à-dire des cuissons conduites aux environs de 120 °C, et les fritures dites « profondes »
aux environs des 180 °C.
MARGARINE
La dénomination margarine est réservée au produit obtenu par un mélange de matières grasses, d’eau
ou de lait. On trouve deux « phases » entrant dans la composition de la margarine :
- la phase grasse (mélange d’huiles, corps gras en fonction des points de fusion et de l’utilisation
souhaitée),
- la phase aqueuse (mélange d’eau, de sel, d’amidon, de sucre, voire d’émulsifiants, de conservateurs
et d’anti-oxygène).
Une fois les phases grasses et aqueuses définies, il est procédé à l’émulsification, à la stabilisation et
au malaxage.
N.B. : une émulsion est un mélange de deux liquides non miscibles obtenue grâce à un émulsifiant.
On trouve, à la disposition des professionnels de nombreuses margarines adaptées à un usage bien
défini :
- margarine de pâtisserie : feuilletage, pâtes levées feuilletées, pâtes levées et garnitures. Les points
de fusion sont envisagés pour tenir compte de la saison, de la température du laboratoire et des
différentes utilisations. Les margarines à feuilletage par exemple doivent supporter le tourage à n’im-
porte quelle température. Leur plasticité-malléabilité doit permettre de l’étirer et de l’aplatir sans
rupture, de façon à former lors du laminage un film continu de matières grasses entre les couches
de détrempe. Grâce à leur capacité « d’absorption d’air, de liquides », à leur capacité d’émulsifier, de
foisonner, certaines margarines peuvent offrir aux produits une structure légère, aérée (pâte à cake,
crème d’amandes), une consistance idoine pour la margarine de garniture type crème « au beurre »,
- margarine standard : produit d’appel qui fait la part belle aux graisses animales, huiles de poisson…,
- margarine de cuisine, margarines supérieures (utilisées crues, fondues ou en cuisson), margarine de
table ou à tartiner. Elles peuvent être enrichies en beurre,
- margarine pour friture : peut supporter de très hautes températures,
- margarine végétales composées d’huiles végétales. Le niveau d’hydrogénation relativise les proprié-
tés nutritives des taux d’acides gras essentiels potentiels avant traitement,
- margarines diététiques : elles peuvent contenir des quantités intéressantes d’acides gras essentiels.
Elles peuvent parfois être enrichies en vitamine A et E.
Dénomination Phase grasse Phase aqueuse
Margarine 80 % 20 dont 3 % max d’origine laitière
Margarine allégée 60 à 62 % 40 à 38 % dont 3 % max
d’origine laitière
61 à 59 % dont 3 % max
Demi-margarine 39 à 41 % d’origine laitière, peut être
additionnée de gélatine
Matière grasse à tartiner - de 39 % 61 % min, peut être additionnée de
gélatine
© Museum Agropolis
Droits réservés
PRÉSENTATION COMMERCIALE
Pour pallier les différents inconvénients que comportent toutes les huiles tant du point de vue fonc-
tionnel que sanitaire ou nutritionnel, les industriels proposent des huiles « mélangées ». L’intérêt
consiste, pour une huile dite d’assaisonnement, à disposer d’un produit riche par exemple en acides
gras mono-insaturés et disposant également d’un bon rapport Oméga 6/Oméga 3. Ainsi les valeurs
nutritionnelles des huiles se trouvent optimisées.
POUR LA CUISSON, PLATE (CUISSON À LA POÊLE, AU SAUTOIR, EN SAUTEUSE) OU PROFONDE
(CUISSON EN FRITEUSE), LES AVIS DIVERGENT
Pour la cuisson ou non ?
L’huile d’olive, incluant l’huile d’olive extra-vierge, et l’huile d’arachide conviennent bien à la cuisson en
raison de leur contenu en acides gras mono-insaturés et leur point de fumée élevé.
Les huiles polyinsaturées (canola ou colza, arachide, maïs, tournesol, carthame, pépins de raisin à
résistent à la cuisson si elles ne sont pas réutilisées. Les huiles de soja et de germe de blé, riches en
acide alpha-linolénique, supportent mal la cuisson.
À noter que les huiles perdent leurs vertus gustatives lorsqu’elles sont soumises à la chaleur.
La cuisson à feu élevé détériorerait aussi leurs qualités nutritives.
Pour la haute friture ou non ?
Il convient de choisir une huile raffinée possèdant un point de fumée élevée. Les huiles d’arachide et
d’olive conviennent tout particulièrement à ce type de cuisson. Choisir des huiles stables à la chaleur,
résistant mieux à l’oxydation (ex : arachide). Éviter les huiles de tournesol, soja, colza, maïs, ainsi que
l’huile de palme (acides gras saturés).
Pour les huiles destinées à la friture, il existe des mélanges d’huiles qui permettent de les utiliser dans
RESSOURCES
http://occitanie.direccte.gouv.fr/sites/occitanie.direccte.gouv.fr/IMG/pdf/huilefriture.pdf
rO’d uaurG ©
COMPOSITION DU GRAIN DE BLÉ
Nutriments Ingrédients %
Glucides Amidon 65 à 70 %
Eau 13 à 16 %
Protides Gluten 10 à 12 %
Lipides Matières grasses 1 à 2 %
Éléments minéraux Phosphore, magnésium, fer, zinc, cuivre, manganèse 0,5 à 1 %
Vitamines B1, B2, PP, E Traces
GRANDES VARIÉTÉS
•Le blé tendre, ou « froment » : transformé en farines plus ou moins blanches.
•Le blé dur : plus riche en gluten, il est utilisé en semoule mais aussi pour la fabrication de certaines
farines.
N.B. : il existe des blés dits mitadins. Ce sont des blés durs à texture trop tendre. Ils ne sont plus destinés
à la semoulerie mais à la meunerie.
Variétés françaises : syllon, fructidor, chevignon.
kcotS ebodA ©
kcotS ebodA ©
AMIDONS MODIFIÉS
Des « E1400 » donc des additifs alimentaires ?
Les amidons modifiés sont qualifiés d’ingrédients dès lors que le procédé d’obtention relève de procé-
dés physiques. Dans les autres cas de figure, l’amidon modifié est un additif. Il est donc affublé d’un E.
La seule mention « amidon modifié » est autorisée sur les emballages. La dose journalière autorisée
(DJA) n’est pas spécifiée.
Les amidons modifiés ont subi différents traitements physiques, chimiques et/ou enzymatiques qui leur
confèrent des propriétés fonctionnelles nouvelles.
Ils ont été conçus notamment pour pouvoir être conservés au froid et plus précisément être congelé.
Certains amidons modifiés permettent la réalisation de desserts de manière instantanée.
Type 000
Type 00
rO’d uaurG ©
rO’d uaurG ©
rO’d uaurG ©
DIFFÉRENTS CONSTITUANTS
Les protéines
Le gluten est composé de protéines. Le gluten a une très grande importance dans le processus de pani-
fication : ses molécules forment un réseau élastique et extensible, qui va retenir les bulles de dioxyde
de carbone, issues de la dégradation des sucres, par les levures. C’est ce phénomène qui provoque la
levée de la pâte et l’aération de la mie. On appelle farines panifiables les farines qui, comme celle de
blé, contiennent suffisamment de gluten pour que la pâte lève.
Concernant la teneur en gluten, on distingue les farines fortes, ayant un fort taux protéique (gluten),
servant à faire du pain, et les farines dites faibles, ayant un faible taux protéique (inférieur à 10 %), et qui
sont utilisées en pâtisserie, pour faire des préparations nécessitant un faible mixage. Pour exemple, la
composition chimique d’une farine de type 55, la farine la plus couramment utilisée pour la fabrication
du pain. On peut avancer qu’une farine à taux de cendres faible est potentiellement riche en gluten,
ce dernier se logeant au cœur du grain. Interviennent aussi la variété du blé et d’autres facteurs qui ne
permettent pas d’avancer ce type d’argument en toutes circonstances.
L’amidon
L’amidon est l’élément principal de la farine. Présent dans toutes les céréales, c’est un glucide complexe
qui va (pour partie) être métabolisé par les levures boulangères qui rejettent du dioxyde de carbone.
Lors de la digestion, les molécules d’amidon sont hydrolysées en maltose, puis en glucose.
Imprégné d’eau et chauffé à 70 °C, l’amidon épaissit : on dit qu’il forme un empois (ce qui provoque
par exemple l’épaississement de la crème pâtissière).
De 0,60 à Pain de
T 6 0,75 % 80 % Farine blanche campagne
Biscuiterie
N.B. : la « farine de meule », soit l’obtention d’une farine entre une meule de pierre fixe et une meule
tournante, est de type T 65, a une coloration « crème », légèrement grisée. Elle entre dans les prépa-
rations locales, traditionnelles, type pains spéciaux.
W ou Force boulangère
W = Force boulangère = 180
P = Ténacité = 60
G = Gonflement = 23
La force boulangère de
la farine est représentée
P L = Extensibilité =
P/L = Élasticité =
80
0,75
par la surface sous
la courbe (valeur de W). W
L et G
Formation
de la bulle
PROPRIÉTÉS FONCTIONNELLES
Outre les propriétés nécessaires pour réaliser des empois et des gels, la farine dispose de propriétés
lui conférant la capacité de fermenter, c’est-à-dire de mobiliser les ressources glucidiques. On parle
d’activité enzymatique. Un enzyme joue un rôle primordial : l’amylase. Son rôle est de dégrader progres-
sivement l’amidon afin d’obtenir des « sucres » fermentescibles. Les enzymes de la levure biologique
prennent le relais de cette activité importante en début de panification.
Le législateur a permis quelques adjonctions d’ingrédients afin d’améliorer la qualité de la farine pani-
fiable Type 55. Il peut être ajouté dans des conditions encadrées :
- de la farine de malt, farine de fève, farine de soja,
- des amylases, xylanase,
- de l’acide ascorbique, de la lécithine de soja.
CH2OH CH2OH
O O
OH OH
O
OH
O
OH O
O
CH2OH CH2OH CH2 OH
O O O
OH OH OH
O O O O
OH OH OH
n
CONSERVATION
Le stockage constitue un point déterminant dans la conservation de la farine. Des locaux trop chauds
et/ou trop humides altéreraient rapidement la farine et favoriseraient le développement des parasites.
Une défaillance en matière d’hygiène des locaux aurait les mêmes conséquences.
BON À SAVOIR
GLUTEN ET MALADIE COELIAQUE (OU COELIAQUIE)
Le gluten est composé par des protéines insolubles dont les glutenines et les prolamines. C’est la glia-
dine du blé, une fraction de protéine (prolamine) qui est responsable de l’intolérance au gluten. Pour
l’orge, c’est l’hordéine et pour le seigle, la sécaline.
Moyen mnémotechnique pour retenir les céréales contenant du gluten :
SABO (Seigle, Avoine, Blé, Orge) mais aussi T pour Triticale, E pour Épeautre et K pour Kamut. Il faut
donc retenir : SABOTEK.
Il faut bien faire la différence entre le petit épeautre et le grand épeautre, deux céréales bien distinctes
malgré leur nom. Le petit épeautre ou engrain, plus rustique, contient un peu de gluten. On a cepen-
dant remarqué que certaines personnes, allergiques au gluten, pouvaient cependant le consommer en
petite quantité sans inconvénients. Cette tolérance peut aussi s’observer quelques fois pour l’avoine.
Il existe également le moyen épeautre, soit l’amidonnier blanc.
Liste des céréales SANS gluten : maïs, riz, millet, sarrasin, quinoa, châtaigne, sorgho, fonio. Elles ne sont
donc pas panifiables.
N.B. : les produits contenant du gluten sont des allergènes à déclaration obligatoire.
kcotS ebodA ©
1. Ni cru ni cuit, Histoire et civilisation de l’aliment fermenté, Marie-Claire Frédéric (Alma Éditeur, 2014).
Germe
1èreet 2 emembr anes coquillères Blanc
senitaM ©
senitaM ©
Élevage au sol 2 Indique que les poules évoluent librement à l’intérieur d’un local
sans parcours extérieur.
Source : https://œuf-info.fr/infos-filiere/france-diversite-des-modes-delevage/
N.B. : un engagement de l’interprofession a été pris pour que 50 % des poules pondeuses soit en éle-
vage alternatif en 2022.
Les œufs bio portent une mention du type « œufs issus de l’agriculture biologique ». Ils peuvent por-
ter le logo AB (pour Agriculture biologique) mais ce n’est pas obligatoire. L’alimentation des poules
provient de l’agriculture biologique à 95 %. Une partie de la ration alimentaire doit provenir du lieu où
les poules sont élevées. La densité maximale est de 6 poules par mètre carré à l’intérieur. Les poules
peuvent aller à l’extérieur. La lumière artificielle est tolérée mais doit être éteinte pendant au moins
8 heures dans la journée.
Les labels Nature et Progrès, Demeter, ou Bio Cohérence, sont encore plus exigeants que le label
Agriculture Biologique. L’alimentation des poules provient uniquement de l’agriculture biologique.
L’appellation « libre parcours » indique que les poules ont accès à un pré avec une surface de 10 m2
par poule.
Les indications du type « œuf de ferme », « œuf coque », « fraîcheur coque », « œuf du jour » ne sont
pas réglementées, elles n’ont pas de vraie valeur.
kcotS ebodA ©
Un « nouveau » format d’alvéoles est apparu sur le marché. Il permet la présentation de 20 œufs au
lieu de 30. Les emballages carton sont plus petits.
Une carte de traçabilité plus informative. Il s’agit d’une fiche, apposée sur chaque carton, qui permet
un suivi des œufs jusqu’à sa destination finale.
Étiquetage d’une canadienne* ou d’une demi-canadienne
Décret n°69-857 du 17-9-69
Arrêté ministérriel
du 19 septembre 1972
N° de contrôle
de l’étiquette
C N° 923231
CONTRÔLE DE QUALITÉ
MINISTÈRE
DE L’AGRICULTURE
N° immatriculation
LA GALINE Raison sociale
de l'expéditeur Le Genest de l’entreprise
3 : France 22320
22 : centre d'emballage
354.08 : N° d'agrément
PLUSSULIEN
3.22.354.08
Catégorie de qualité
Nombre
Catégorie
360
A
Nombre d’œufs
* Le terme « canadienne » désigne une caisse d’œufs contenant 360 œufs. Au moment de la deuxième
guerre mondiale, des producteurs canadiens se sont mobilisés pour fournir des œufs en grand nombre
à leurs soldats. Le format était sans doute comparable à celui d’aujourd’hui et le matériau du bois. Les
canadiennes d’œufs sont en carton le plus souvent de nos jours.
Ne pas laver les œufs pour ne pas détruire la membrane protectrice de la cuticule.
Vérifier la température de stockage (entre + 6 °C et + 8 °C).
Effectuer une rotation logique des stocks FIFO (First In, First Out).
Limiter les stocks.
L’œuf doit être maintenu tête en bas (chambre à air au-dessus) afin que le jaune soit bien au milieu.
De cette manière, on évite les contaminations (le blanc contient un lyzozyme bactéricide). Lors d’une
conservation « ménagère », les œufs seront mis au milieu du réfrigérateur pour ne pas subir une remontée
en température lors de l’ouverture des portes.
Ne jamais poser les alvéoles d’œufs directement sur la surface de travail.
Se laver les mains au savon (bactéricide) avant et après les manipulations : tri, cassage.
Utiliser du matériel propre.
Sortir les œufs au fur et à mesure des besoins.
Casser, clarifier les œufs au dernier moment (juste avant leur utilisation).
Éviter la contamination en relation avec leur origine (tube digestif de la poule) donc ne pas faire de contact
coquille et intérieur notamment au moment du cassage et/ou de la clarification.
Éviter de faire des stocks de blancs d’œufs, même en enceinte réfrigérée. Dans cette hypothèse, réfléchir au
recours des ovo-produits.
Ne pas clarifier les œufs dans la main. Ne pas « corner » les coquilles d’œufs avec le doigt.
Passer au chinois en acier inoxydable les œufs battus ou mélangés, afin d’éliminer chalazes et éventuels bris
de coquilles d’œufs.
Test fraîcheur
Test « consommable » : plonger l’œuf dans une casserole d’eau. Il doit tomber au fond de la casserole pour
être consommable.
* Il semblerait que l’on ait négligé l’importance des protéines du jaune d’œuf (lipoprotéines à faible
densité ou L.D.L) dans le rôle de tensioactif qui contribue aux phénomènes de mousse et d’émulsion.
Protéines du blanc d’œuf
Protéines Quantité totale en % Températures de Remarques
dénaturation (°C)
Ovalbumine 54 84,5 Gel, mousse
Ovotransferrine 12 61,5
Activité anti-trypsique (soit
Ovomucoïde 11 70 une activité qui contrarie
la trypsine, une enzyme
digestive)
Lécithine(s)
Phosphate Choline
Oleoyl O
O O
O O P N+
O- O
Palmitol O
Glycérol
BON À SAVOIR
Deux mille milliards d’œufs sont consommés dans le monde par an (2012, source OMS). 2/3 sont des
œufs de poule, 1/3 provient d’autres volatiles.
La France produit 13 milliards d’œufs/an, ce qui en fait le 1erpr oducteur d’Europe.
La consommation française est de 230 œufs/an par personne.
97 % des Français en consomment.
Pour la clientèle américaine, la coquille de l’œuf doit être blanche.
Pour les Européens (pays latins), la coquille de l’œuf doit être « orangée ». Le plus utilisé est l’œuf
de poule mais les œufs d’autres oiseaux sont aussi consommés : caille, cane, oie, autruche, émeu,
mégapode… Les œufs de poissons, comme le caviar, sont également utilisés en alimentation humaine.
Cependant, leur utilisation est très différente de celle des œufs de volaille.
Les œufs utilisés en cuisine ne sont pas fécondés, et utilisés à l’état frais, soit moins de vingt-huit jours
après la ponte. Dans les traditions culinaires asiatiques, les œufs sont parfois fécondés, ou mis à fer-
menter pendant plusieurs semaines, comme l’œuf de cent ans.
POUR ALLER PLUS LOIN
Conservation des œufs
La réglementation européenne sur la conservation des œufs (article 7) précise que les œufs réfrigérés
laissés à température ambiante peuvent se couvrir de condensation (lors de leur mise au frais), ce qui
favorise la prolifération des bactéries sur la coquille et probablement leur pénétration dans l’œuf. C’est
pourquoi il convient de préférence que les œufs soient stockés et transportés à température constante
et, en règle générale, qu’ils ne soient pas réfrigérés avant leur vente au consommateur final.
Mais, dans son article 12, elle précise pour les œufs de catégorie A (ceux achetés par les particuliers,
les autres étant réservés à l’industrie) : « une mention obligatoire sur l’emballage, conformément à
l’article 3, paragraphe 1, point 6 de la directive 2000/13/CE, doit recommander aux consommateurs de
conserver leurs œufs réfrigérés après leur achat ».
En effet, la conservation des œufs est nettement préférable à température ambiante. Cela a pour avan-
tage de ne pas « stresser » les bactéries, sensibles aux variations de température. L’œuf dispose de ses
sévresér stiorD ©
Source : https://www.compassioninfoodbusiness.com/awards/good-egg-award/
Depuis 2007, le Good Egg Award récompense les entreprises qui utilisent ou se sont engagées (dans
un délai de cinq ans) à utiliser des œufs ou des ovoproduits « sans cage ».
sévresér stiorD ©
Des initiatives sont prises pour que les poules n’aillent pas à l’abattoir au bout de 18 mois, âge auquel
elles ne sont plus productives. Une partie du prix payé par le consommateur permet de prendre en
charge la fin de vie des poules pondeuses.
Pour éviter de détruire les poussins mâles, non retenus pour la ponte, les industriels utilisent l’identifi-
cation au laser du sexe du poussin dès le neuvième jour de l’incubation. Cette technique, encore peu
répandue, permet de sélectionner les femelles avant éclosion.
FILIÈRE D’APPROVISIONNEMENT
•Le distributeur grossiste.
•Le cash and carry (Metro, Promocash,...).
•La centrale d’achat.
•Le supermarché.
* Le dextrose équivalent (DE) est le résultat d’une hydrolyse totale de l’amidon. Plus le DE est élevé,
plus l’hydrolyse est poussée, et donc plus la proportion en sucres simples (à chaîne courte) est élevée.
GLUCIDES
Monosaccharides Disaccharides
(dont glucose, fructose, (dont lactose, maltose, Digestibles Non digestibles Digestibles Non digestibles
galactose) galactoses) (maltodextrines) (dont fructo- (amidons) (fibres)
saccharose = sucre oligosaccharides)
Un produit dénommé « sans sucres » peut donc contenir des édulcorants et des polyols.
N.B. : les glucides étaient appelés hydrates de carbone. Il semble que cette nomenclature soit obsolète.
Néanmoins, ces « hydrates de carbone » sont bien dénommés carbohydratesen anglais.
Il est parfois avancé le chiffre de 100 grammes par jour maximum de sucres. Ceci concerne les sucres totaux
RESOURCES
https://www.sucre-info.com/document/alimentation-francais-ne-veulent-etre-prives-de-dessert-resul-
tat-de-lenquete-dimage-sucre-opinion-way-2016/
Gros (ou grand) Boulé 121 °C Formation d’une boule Meringue italienne
ferme Caramel mou
SUCRES « DEMI-DEMI »
Ce sont des « sucres » composés pour moitié de sucre traditionnel et, pour une autre moitié, d’un
édulcorant (composé essentiellement d’un édulcorant de charge).
L’avantage de leur utilisation est double :
- le taux de sucre d’une recette traditionnelle est divisé par 2,
- le volume de sucre traditionnel est remplacé par un même volume de sucre « demi-demi ».
Le principal intérêt consiste à disposer du volume, de la masse à travailler par la présence du vrai sucre.
POUR ALLER PLUS LOIN
Le problème de la dépendance au sucre revient régulièrement. Notre appétence jugée « irréfrénée »
pour le sucre serait la cause de multiples dégâts pour notre santé et plus généralement, pour la société.
Certains détracteurs ont suggéré l’idée d’une dépendance qui se comparerait à l’addiction à la drogue.
Démonstration serait faite à partir d’expériences sur les animaux : mis en présence de drogue et de
sucre, ils choisissent le sucre… Peut-être avaient–ils tout simplement faim et que, pour y remédier
agréablement, le sucre présentait beaucoup d’avantages…
Les exhausteurs de goût ont leur rôle à jouer dans la perception du sucré. Pour exemple, la glycine (un
des 22 acides aminés) dispose d’un goût sucré et est un exhausteur de goût d’où sa classification en
E 640.
Gaz
Vapeur
Sublimation Condensation
Évaporation
Il est important de ne pas confondre les épices avec les aromates et les condiments.
Les aromates sont des substances végétales odoriférantes utilisées fraîches ou séchées (menthe, persil,
ciboulette, oignon, ail,...).
Les condiments sont des substances de saveur forte, tout particulièrement préparés pour relever le
goût des aliments (sel, vinaigre, moutarde, câpres, ketchup,...).
FILIÈRES D’APPROVISONNEMENT
•Le distributeur grossiste.
•Le cash and carry (Metro, Promocash,...).
•La centrale d’achat.
•Le supermarché.
CONSERVATION ET UTILISATION
L’utilisation des épices est, nous l’avons vu, de plus en plus répandue en pâtisserie.
Il convient quand même de préciser que les dosages sont fonction du résultat escompté. Il n’est pas
possible de définir un dosage pour chaque épice. C’est au pâtissier lui-même de mesurer et d’apprécier
la quantité d’épices nécessaire dans sa préparation en fonction du résultat désiré.
Il est important de savoir que les épices sont généralement déshydratées et qu’il est important de les
réhydrater avant usage pour obtenir un résultat optimal. On entend par résultat optimal, le fait que
l’épice puisse dévoiler tous ses arômes dans la préparation. Cela permet d’utiliser moins d’épices car le
coût de cette matière est assez élevé.
Pour conserver ces matières, il est recommandé de les conserver dans un endroit frais, sec et à l’abri
de la lumière afin d’éviter toute altération de goût ou de couleur.
sévresér stiorD ©
Forastero :plus rus tique, tannique, astringent. Pérou, Équateur, Colombie, Brésil, Guyane,
80 à 90 % de la production mondiale. Côte d’Ivoire, Ghana
Trinitario :car actère et qualité assez fins, puissance Île de Trinidad, Antilles, Java, Cameroun
aromatique. 10 à 15 % de la production mondiale.
STOCKAGE
Les fèves sont stockées dans des sacs de jute qui permettent une aération correcte afin d’éviter une
nouvelle fermentation.
TRAITEMENT DES FÈVES
Il se déroule en suivant les étapes suivantes :
•Contrôle
•Nettoyage
•Concassage-tamisage : les fèves sont broyées en grosses particules. Le passage par différents tamis
permet de recueillir le tégument, le germe et la coque de la fève. Il ne reste plus que le grain de cacao.
•Torréfaction, possède plusieurs rôles :
- abaisser le taux d’humidité,
- faire évaporer certains acides volatils,
- développer l’arôme du chocolat.
Opération décisive et délicate, elle consiste à chauffer les fèves de cacao entre 100 et 150 °C dans un
torréfacteur. De la précision des opérations, de l’origine des fèves, des qualités organoleptiques recher-
chées dépend la réussite du futur cacao.
BROYAGE-AFFINAGE
Le broyage transforme alors les graines, dénommées à ce stade : grué ou nibs, en une pâte, appelée
« masse de cacao », « pâte de cacao » ou « liqueur de cacao ».
Un affinage s’avère nécessaire.
anohrlaV ©
BON À SAVOIR
ORIGINE DU CACAO
Le cacao provient d’Amérique centrale, notamment du Mexique, du Venezuela, pays qui composent la
mer des Caraïbes et ses îles. Mayas et Aztèques le connaissaient et le consommaient sous forme de
boisson dénommée xocoatl. Soit une boisson très éloignée de ce que l’on connaît aujourd’hui, fermen-
tée, amère (car non sucrée). Dénommée « breuvage des dieux », le nom scientifique reprendra cette
connotation : Théobroma cacao( de théo, dieu et bromos, nourriture).
À son arrivée, Christoph Colomb se voit offrir des fèves de cacao. Son intérêt est limité mais il constate
des vertus bénéfiques à sa consommation.
La cour d’Espagne va rectifier l’amertume en y adjoignant du sucre. Consommé dans un premier temps
pour ses vertus énergisantes, le cacao devient une boisson « plaisir ».
Ces recettes de chocolat chaud (notamment celle avec adjonction de vanille) vont rester l’apanage de
l’aristocratie. La mode arrivera en France et fera fureur au château de Versailles grâce à Anne d’Autriche,
fille du roi d’Espagne, et épouse du roi de France, Louis XIII.
BEURRE DE CACAO MYCRYO™
Le beurre de cacao Mycryo™ est obtenu par pression et broyage des fèves de cacao torréfiées. Il est
transformé en poudre par cryogénisation (congélation à très basse température). Il est utilisé de plu-
sieurs manières dont notamment :
- le tempérage du chocolat à raison de 1 %,
- la cuisson des aliments. Son point de fumée est environ 200 °C.
LE CHOCOLAT ET
LE CHOCOLAT DE
COUVERTURE
PRODUITS LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
RÈGLEMENTATION
Les produits chocolatiers sont soumis à une règlementation précise.
S’il est interdit d’ajouter farines, amidons ou fécules dans le chocolat d’autres produits se sont invités :
noisettes, amandes, riz, épices, fruits séchés…
L’étiquetage des produits de chocolat comporte obligatoirement la mention des ingrédients, une date
de durabilité minimale (DDM) et la liste des allergènes potentiels.
La mention de la teneur en cacao (pâte de cacao et beurre de cacao) est obligatoire.
DESCRIPTIF COMMERCIALE
Le chocolat noir, aussi appelé chocolat fondant ou chocolat amer, est le chocolat à proprement parler.
C’est un mélange de cacao et de sucre qui doit contenir au minimum 35 % de cacao. Le chocolat de
ménage (ou à cuire) peut contenir seulement 30 % de cacao. En dessous, les grandes marques utilisent
« confiserie chocolatée » à défaut de terme légal. Au-dessus, vers 43 % minimum, on parle de chocolat à
croquer ou supérieur. La quantité de sucre utilisée dépend de l’amertume de la variété de cacao utilisée.
Le chocolat noir
Rôles Utilisations
Enrober Intérieurs, fruits
Mouler Œufs, sabots, poissons et autres supports en fonction des manifestations
Décorer Copeaux, cigarettes et pièces de décoration
Fourrer Fabrication d’intérieurs, de ganaches
Aromatiser Mousses, crèmes, bavarois
Glacer Entremets et petits fours
BON À SAVOIR
Propriétés nutritionnelles
Le chocolat ne contient pas de cholestérol. C’est cependant un produit sucré et gras. Il apporte 560 kcal
pour 100 grammes. Parmi ces composants, il y la théobromine qui agit favorablement du point de vue
de la santé. Il contient également de la caféine.
L’indice glycémique (IG) du chocolat est relativement peu élevé.
Chocolat « sans sucre »
Le plus souvent, on a recours au maltitol, un « sucre alcool » (ou polyol par adjonction d’un atome
d’hydrogène à la molécule de maltose). L’apport calorique est deux fois moins important que celui du
saccharose. Ce type de sucre modifie peu la glycémie et est acariogène (ne favorise pas les caries).
Le pouvoir sucrant est sensiblement identique au saccharose. Une ingestion non contrôlée des sucres
alcools (dont le maltitol) peut provoquer quelques désagréments digestifs, d’où la mention « une
consommation excessive peut entraîner des effets laxatifs ».
La réduction réelle des apports énergétiques étant limitée et inférieure aux 30 % nécessaires, il n’est
pas possible de revendiquer la mention « chocolat allégé ».
CHOCOLAT DE COUVERTURE
Chocolat très largement utilisé, il existe différents types de couvertures aux propriétés fort différentes.
Néanmoins, la règlementation fixe un certain nombre de règles.
4 LE CHOCOLAT ET
LE CHOCOLAT DE
COUVERTURE
PRODUITS LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
Cacao sec dégraissé Beurre de cacao
Chocolat de couverture foncée 16 % min 31 % min
Chocolat de couverture 2,5 % min 31 % min
au lait
L’utilisation exclusive de beurre de cacao permet de mentionner : « produit pur beurre de cacao ».
NOUVELLE RÈGLEMENTATION SUR L’UTILISATION DES MATIÈRES GRASSES VÉGÉTALES
L’adjonction de matières grasses végétales est autorisée sans que l’apport ne dépasse 5 % du poids
total du produit.
Les matières grasses concernées sont : l’huile de noyaux de mangue, l’huile de palme, l’illipé, le sal, le
karité, le kokum gurgi.
Les matières grasses végétales utilisées doivent être mises en évidence sur l’étiquetage, à proximité de
la liste des ingrédients et à proximité de la dénomination de vente.
DESCRIPTIF COMMERCIAL
Couvertures Aromatisation / Coloration
Noir Café, orange
Lacté Caramel, orange
Blanc et couleur Vert, Bleu, Orange, Jaune
FILIÈRES D’APPROVISIONNEMENT
•Le distributeur grossiste.
•Le cash and carry (Metro, Promocash,...).
•La centrale d’achat.
noyrB emoréJ tidérC anohrlaV ©
mapaS ©
Dans les fruits charnus, on distingue trois sortes de fruits.
Les drupes
Ils contiennent un noyau où l’on trouve la graine (amande).
Ex : pêche, abricot, prune, cerise,...
Les baies
Ils contiennent des pépins.
Ex : groseille, melon, raisins, orange, citron, datte, avocat, tomate,…
Les faux-fruits
Il s’agit de drupes ou de baies complexes issues de la transformation de l’ovaire mais aussi d’autres
parties de la fleur qui parfois restent apparentes sur le fruit.
Ex : pomme, poire, coing, fraise, banane, ananas,…
Dans les fruits charnus, on distingue plusieurs familles de fruits :
- les fruits frais courants,
- les plantes tiges,
- les agrumes,
- les fruits tropicaux*.
* On parle de « fruits tropicaux » plutôt que de « fruits exotiques ». En effet, « fruits exotiques » est une
dénomination qui n’entre pas dans le cadre d’une définition botanique. Cela regroupe, en pratique, des
fruits transportés hors de leur pays d’origine. La noix de coco ou la banane par exemple ne sont pas
considérés comme exotiques dans les pays dont ils sont originaires. Il est donc plus juste d’utiliser le
terme « tropical » qui désignent des fruits qui poussent dans les zones situées entre le Tropique du
Cancer (au Nord de l’Équateur) et du Tropique du Capricorne (au Sud de l’Équateur).
Les fruits frais courants Variétés et spécificités Utilisations
Variétés précoces : Orangered, Frais
Précoce de Bourbon En décor
Variétés de saison : Rouge du Confiture, gelée
Abricot Roussillon, Kioto Pulpe
Variétés tardives : Orangé de Sirop
Provence, Bergarouge, Bergeron Aromatise les crèmes et entremets
Parfume glaces et sorbets
Noir de Bourgogne / Andega / Nature
Cassis Blackdown Tarte
Jus, gelée, crème, liqueur
5- Hygiène et sécurité
alimentaire 2- Maîtrise des coûts
Les vergers Boiron ne transige Oubliez les pertes et les déchets
jamais avec l’hygiène et la sécurité inhérents aux fruits frais.
alimentaire. Tous nos produits Nos produits se conservent
sont conformes aux exigences plusieurs mois au congélateure t
internationales en la matière. vous pouvez ouvrirune bar quette,
en prendre un morceau et
garderle r este au congélateur
pourune utilisa tion ultérieure.
4- 100% pratique
Facile à conserver, pratique à utiliser: 3- Réussite de vos recettes
la nouvelle barquette Les vergers Boiron L’assemblage, qui consiste à mélanger
est votre alliée du quotidien. La gamme plusieurs lots de fruits vous garantit une
100 % fruits est tout aussi pratique régularité de goût, de texture et de Brix.
et vous permet de maîtriser vos recettes Autant d’atouts indispensables pour
salées, sucrées ou vos boissons. réussir vos recettes de pâtisserie et ce,
quelle que soit la période de l’année.
LES PULPES
Elles désignent la partie comestible du fruit entier, éventuellement épluché ou épépiné, cette partie
comestible pouvant être coupée en morceaux ou écrasée, mais non réduite en purée.
Purées de fruits (sucrées ou sans sucres ajoutés) Pâtisserie, glacerie, confiserie, chocolaterie, cuisine,
cocktails, mocktails...
Jus de fruits surgelé
LES CONSERVES DE FRUITS APPERTISÉS
•Au sirop : avec un sirop sucré de 20 à 50 %.
•Au naturel : juste avec de l’eau.
LES CONSERVES DE FRUITS À L’ALCOOL
Ce sont des produits que l’on obtient en faisant macérer des fruits additionnés ou non de sucre, dans
de l’alcool.
Ils sont très utilisés en pâtisserie pour :
- les fruits déguisés au fondant,
- les garnitures de crèmes,
- les bonbons de chocolat,
- les décors.
Confitures
Décongeler la purée (et les IQF si nécessaire). À feu doux porter à ébullition cette purée avec le mélange sucre pectine.
Ajouter la 2e pesée de sucre, cuire à 103 / 104° C, vérifier 73° Brix au réfractomètre.
Purée de fruits et légumes Quantité Sucre Pectine NH Purée de fruits et légumes Quantité Sucre Pectine NH
Les vergers Boiron (en g) (en g) (en g) Les vergers Boiron (en g) (en g) (en g)
Abricot 1 000 225 7 Groseille 1 000 270 8
Ananas 100 % 1 000 225 10 Kalamansi 100 % 1 000 225 9
Banane 100 % 1 000 225 7 Kiwi 100 % 1 000 225 7
Bergamote 100 % 1 000 225 9 Litchi 1 000 225 9
Cassis 1 000 225 7 Mandarine 100 % 1 000 260 9
Cerise noire 100 % 1 000 225 7 Mangue 100 % 1 000 225 7
mapaS ©
- l’origine,
- le type de produit,
- la variété,
- le calibre,
- le nombre ou la masse nette.
•Couleur de l’étiquette :
- rouge : EXTRA,
- verte : CAT 1,
- jaune : CAT 2,
- grise : CAT 3.
FILIÈRES D’APPROVISONNEMENT
•Le distributeur grossiste.
•Le cash and carry (Metro, Promocash,...).
•La centrale d’achat.
•Le supermarché.
APPLICATION PRATIQUE : POCHER DES FRUITS
POCHER AU SIROP
Taux de sucre : sirop à 30 °B, soit 50 % d’eau et 50 % de sucre.
Cuisson au frémissement.
POCHER SOUS VIDE
La composition des fruits mobilise de nombreux nutriments.
Certains ont un rôle particulier quant à la tenue du fruit et sa digestibilité.
Il faut envisager un compromis entre les propriétés fonctionnelles de chacun des constituants : cellu-
lose, amidon, pectine. Nous retiendrons une température moyenne de 83 °C. Des variations peuvent
s’opérer selon la nature des fruits, les assaisonnements dans la poche et l’utilisation que l’on veut en
faire.
Température de Températures
Composition d’un Description cuisson spécifique préconisées pour
fruit ou d’un légume par composant cuire un fruit ou un
légume
Cellulose Fait partie des fibres. 100 °C
Température supérieure
Les pectines constituent à 80 °C sans quoi
le ciment entre les des phénomènes de
Pectines cellules. Si elles sont trop 85 °C flatulences peuvent
dégradées, le fruit tombe apparaître, l’amidon
« en purée ». n’étant pas suffisamment
dégradé par la cuisson.
L’amidon doit être un Inférieure à 85 °C de
minimum hydrolysé pour Température minimale : manière à préserver une
Amidon éviter ballonnements et/ 80 °C bonne structure au fruit
ou flatulences. ou au légume.
(pour le décor et le goût) lavande, sauge, tagette (ou œillet d’inde, le « safran du
pauvre »), thym
Fleurs « fruits »
- en décoction Violette, rose, fleur de moutarde, lilas comestible
- cristallisées Rose, violette, jasmin
- confites, en confiture Bégonia
sévresér stiorD ©
RESSOURCES
https://www.my-vb.com/fra/a-propos/actualites/patisserie/le-terroir-osmose-entre-la-terre-l-humain
https://blog.my-vb.com/actualites/tout-ce-quil-faut-savoir-sur-les-fruits
https://blog.my-vb.com/actualites/voyage-au-c%C5%93ur-des-fruits
http://www.mangerbouger.fr/Les-9-reperes/Les-9-reperes-a-la-loupe/Fruits-et-Legumes
mapaS ©
EAUX-DE-VIE
Famille Produits Caractéristiques Origine Utilisations
géographique
Marc de Degré alcoolique entre En réduction pour
Champagne 41° et 49° vol. Très fort en Toutes les régions aromatiser.
Marc alcool et agréablement viticoles ont leur marc. Pour pocher des
Marc de parfumé. fruits.
Bourgogne
Les départements
Cognac de la Charente et
40° vol de degré de la Charente Essentiellement
Vin alcoolique, de couleur maritime. pour les
ambrée et parfumée. flambages,
Départements du pour aromatiser.
Armagnac Gers, des Landes et
du Lot et Garonne.
ALCOOLS GÉLIFIÉS
Ce sont des produits à base d’alcool, impropres à la consommation en l’état et destinés à un usage
alimentaire. Ces produits sont de ce fait moins chers (avec accord du ministère de l’Économie et des
Finances) et on les trouve sous les appellations suivantes :
- extraits alcooliques,
- spiritueux dénaturés.
BON À SAVOIR
La réglementation a pour base la directive 89/107/CE du 21 décembre 1988. Depuis le 31 décembre
2008, 4 règlements existent.
•Un texte de portée générale : règlement (CE) N° 1331-2008.
•Trois textes spécifiques sur :
- les additifs : règlement (CE) N° 1333-2008 ;
- les arômes : règlement (CE) N° 1334-2008 ;
- les enzymes : règlement (CE) N° 1332-2008.
C’est le « paquet des substances technologiques d’addition ».
Textes dits d’harmonisation entre toutes les règlementations nationales.
À noter que les auxiliaires technologiques, autres que les enzymes, demeurent les seules substances
technologiques à ne pas avoir une règlementation communautaire harmonisée et restent donc soumis
à des règles nationales.
Les anciennes règles ne sont pas modifiées :
- principe de l’autorisation préalable ;
- principe d’une liste positive des additifs autorisés ;
- ne sont autorisés que les additifs : sûrs, répondant à un besoin technologique, présentant un intérêt
pour le consommateur, n’étant pas susceptibles de l’induire en erreur.
Acide citrique E330 Acidifiant, correcteur de pH. Amplifie les parfums. Maintient
les couleurs et les saveurs.
Acide tartrique E334 Antioxydant mais aussi agent acidifiant, correcteur de pH,
stabilisateur.
Sous forme de poudre blanche soit le bitartrate de
Crème de tartre E336 potassium purifié. Remplace le glucose pour le graissage des
fondants et des sucres cuits. Entre dans la composition des
poudres à lever.
AGENTS DE TEXTURE : ÉMULSIFIANTS, MOUSSANTS, GÉLIFIANTS,
STABILISANTS, ÉPAISSISSANTS, PROPRIÉTÉS SUSPENSIVES (E00)
Émulsifiant Moussant Gélifiant Stabilisant Épaississant Propriétés Additif ou
suspensives ingrédient
Protéines
Blancs d’œufs X X X Ingrédient
Jaunes d’œufs X Ingrédient
Œufs X Ingrédient
Protéines musculaires X X Ingrédient
Gélatine X X X X Addit / Ingréd
Extraits d’algues
marines
Alginate X X E401
Carraghénanes X X E407
Lambda Carraghénanes X
Kappa Carraghénanes X
Iota Carraghénanes X
Agar X E406
Polysaccharides obtenus
par fermentation
Gomme xanthane X X X E415
Gomme gellane X E418
Dérivés cellulosiques
Méthylcellulose X X E461
Pour en savoir plus sur les propriétés fonctionnelles des ingrédients utilisés en pâtisserie (les ateliers expérimentaux)
kcotS ebodA ©
LES PÂTES À BISCUITS
Les pâtes à biscuits sont de nature souples et aérées. Ces préparations sont montées à l’aide d’un fouet
à la main ou à l’aide d’un batteur électrique. Elles peuvent être classées dans les pâtes battues.
Pour les biscuits proprement dits, le mélange des ingrédients de base se fait dans un premier temps
au fouet (à chaud ou à froid). On incorpore ensuite la farine. Les blancs d’œufs, montés en neige très
ferme, sont ajoutés en derniers et mélangés délicatement.
GÉNOISE
La génoise est une préparation qui mélange sucre et œufs entiers montés au bain-marie jusqu’à la
consistance du ruban dans un premier temps. On introduit ensuite délicatement la farine.
RECETTES DE BASE
La présence d’eau est une condition de réussite des pâtes. Cependant, on peut substituer le jaune
d’œuf et l’eau par un œuf entier.
UTILISATIONS
EN CUISINE (PRÉPARATIONS SALÉES)
On utilise la pâte brisée comme fond de tarte (quiches, tartes aux légumes,...), dans les croustades,...
Certaines préparations peuvent avoir des caractéristiques régionales, avec l’incorporation d’huile d’olive
ou de saindoux :
Pâte à foncer à l’huile Pâte à foncer au saindoux
Farine 0,200 kg 0,200 kg
Huile d’olive 0,10 l
Saindoux 0,050 kg
Eau 0,10 l 0,05 l
Sel 0,005 kg 0,004 kg
EN PÂTISSERIE (PRÉPARATIONS SUCRÉES)
La pâte brisée es employée comme fond de tarte (tarte aux pommes, aux prunes,...) ou de tartelette,
fonds de gâteaux sucrés,...
Les recettes ne sont pas figées. Pour exemple, il n’est pas rare de voir l’adjonction de beurre fondu
directement dans la détrempe.
Le feuilletage ordinaire (classique) s’opère en 3 fois 2 tours.
Le feuilletage inversé se réalise en 4 tours. La matière grasse est « à l’extérieur », d’où le terme « inversé »
(il est parfois dénommé « hollandais »).
Le feuilletage rapide est « touré » également à 4 tours.
Il existe également un feuilletage « record » (parfois dénommé « écossais »). Soit un feuilletage très
rapide, en moins de 40 min. La farine est mélangée à la moitié du beurre pour obtenir une détrempe
en la travaillant au minimum. Il s’agit d’un feuilletage traditionnel sauf que le tourage se fait à l’aide de
3 « tour double » réalisés dans la foulée. Utilisable immédiatement, ce feuilletage est très friable.
N.B. : les 3 ingrédients principaux peuvent être déclinés pour personnaliser la prestation.
RECETTES DÉRIVÉES
Ingrédients de Éléments liants Éléments Dénominations
base et liquides « allégeants »
Blancs d’œufs montés Pâte à frire classique
Jaunes d’œufs
Farine + Poudre à lever Pâte à frire poussée
Eau et/ou bière et/ou
lait… Blancs montés Pâte à frire levée
+ Levure biologique
AUTRES RECETTES
Dénominations Descriptions
Pâte à frire Pâte réalisée en mélangeant tout au départ la farine, la levure
à base de pâte levée diluée dans un peu de lait tiède.
Pâte à frire Le sucre vanillé et le sucre glace sont rajoutés à la pâte à choux.
à base de pâte à choux On ajoute du lait pour obtenir la bonne consistance.
RÉSUMÉ ET COMPARAISON
Liquides de base Éléments liants Appellations Remarques
Œuf entier Royale Fragile
(peu : 2 à 4/litre)
Lait Œuf entier (6/litre) Crème renversée Se démoule
Jaune d’œuf (10/litre) Pot de crème Ne se démoule pas
Crème Jaune d’œuf (10/litre) Crème brûlée Ne se démoule pas
Œuf entier
Lait + Crème + Appareil à crème prise Dans la préparation
Jaune d’œuf
Extrait de vanille pm pm
Rhum 0,02 l
UTILISATIONS
Garniture et masquage d’entremets et petits gâteaux (pour une garniture différente, mélanger 50 %
de ganache et 50 % de crème au beurre), intérieurs de bonbons au chocolat et/ou chocolats moulés,
truffes chocolat.
UTILISATIONS
Pour des préparations chaudes ou froides, plus ou moins liquides, pour accompagner un entremets,
une glace ou un sorbet.
Blonde 6 35 12 47
Ivoire 0 35 18 47
Fécule 0,040 kg
Eau 0,05 l
Gélatine 0,010 kg
TECHNIQUE
Passer dans un laminoir une pâte afin de lui donner une
épaisseur régulière. Ensuite, la pâte est disposée sur le
marbre pour être détaillée et façonnée.
TECHNIQUE
Découper un gabarit servant de calibre pour dresser
tuiles, cigarettes,...
Découper le chablon à la forme désirée. Continuer à lisser la préparation pour arriver à l’épaisseur
souhaitée.
TECHNIQUE
Beurrer un cercle ou une tourtière afin de faciliter la colo-
ration et le démoulage.
Préparer les ingrédients. Faire adhérer aux parois en utilisant des cercles bien
Tremper le pinceau dans le beurre pommade*. froids.
Badigeonner les parois du moule avec le beurre pom- Déposer sur plaque à pâtisserie et stocker au froid avant
made. d’utiliser.
TECHNIQUE
Beurrer un moule afin de faciliter la coloration et le dé-
moulage.
TECHNIQUE
Beurrer et fariner un moule afin de faciliter la coloration
et le démoulage.
Préparer les ingrédients. Ajouter la farine dans le moule et faire adhérer aux parois
en faisant tourner le moule.
Préparer les ingrédients et le matériel. Prévoir une taille et une quantité de génoise adaptée au
Tailler les bandes de biscuit ou de génoise. dessert.
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TECHNIQUE
Action de chemiser un moule avec de la pâte.
Abaisser la pâte de manière régulière. Pincer à l’aide de votre pouce et de votre index...
Obtenir un rond parfait pour éviter les chutes.
Prévoir une abaisse d’un diamètre de 2 à 3 cm de plus ... ou d’une pince à tarte.
que le diamètre du cercle.
TECHNIQUE
Pratiquer de petites entailles régulières et obliques sur les
bords d’une abaisse de feuilletage.
À l’aide du dos d’un couteau ou d’une pince à chiqueter,... Simultanément, appuyer légèrement avec votre index sur
les abaisses de feuilletage...
TECHNIQUE
Séparer le jaune du blanc d’œuf.
Préparer les ingrédients et les récipients. Faire passer le jaune d’une coquille à l’autre afin de le
débarrasser du blanc.
Utiliser systématiquement un récipient séparé pour cette
opération afin de ne pas souiller jaunes ou blancs en cas
de mauvaise manipulation.
TECHNIQUE
Battre de l’œuf entier ou utiliser du jaune d’œuf pour
dorer une préparation afin que celle-ci prenne une belle
coloration lors de la cuisson.
Préparer les ingrédients et le matériel. Utiliser un pinceau pour appliquer la dorure sur la prépa-
ration.
TECHNIQUE
Fabriquer un cornet avec du papier sulfurisé.
Le cornet est utilisé pour les décorations ou la dépose
de petites quantités de produits sur les entremets ou
assiettes.
Détailler des triangles rectangles dans du papier sulfurisé L’extrémité doit être pointue et ne présenter aucune
(non siliconé). ouverture.
Tourner autour de votre main en confectionnant le cor- Ils peuvent être préparés à l’avance et stockés.
net.
320 CONFECTIONNER
UN CORNET TECHNIQUES DE BASE LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
ÉCRIRE AVEC
UN CORNET
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TECHNIQUE
Écrire sur une pièce ou un entremets avec un cornet.
Laisser sécher.
Appuyer sur le cornet et commencer à écrire.
TECHNIQUE
Apposer un motif sur un entremets à l’aide d’un cornet.
Remplir votre cornet avec de la glace royale. Réaliser toutes sortes de motifs.
Bien fermer le cornet.
TECHNIQUE
Abaisser, détailler et confectionner un décor en pastil-
lage.
Abaisser la pâte au rouleau en utilisant du sucre glace. Donner la forme désirée à vos motifs.
Parer les côtés afin d’avoir de beaux angles droits. Monter et assembler les éléments avec de la glace royale
ou un produit qui permet de coller les pièces.
TECHNIQUE
Remplir une poche à douille avec un appareil ou une
préparation.
Préparer la poche et les ingrédients. Garnir celle-ci avec l’appareil en essuyant la corne ou
maryse sur votre main.
TECHNIQUE
Coucher sur plaque ou tapis siliconé des choux et des
éclairs en pâte à choux.
Après avoir rempli la poche, déposer la pâte en appuyant Marquer la pâte à choux avec une fourchette pour homo-
sur le haut de la poche. généiser la cuisson.
TECHNIQUE
Mettre en température du fondant. Il est important de ne
pas dépasser 38 °C afin de garder la brillance du produit.
TECHNIQUE
Appliquer sur un éclair une fine pellicule de fondant.
Mettre au point le fondant. Ne pas dépasser la tempéra- Éliminer le surplus de fondant en utilisant le bord inté-
ture de 38 °C afin que le fondant reste brillant. rieur de l’index et déposer les pièces sur grille ou plaque.
TECHNIQUE
Appliquer sur des choux une pellicule de fondant.
Mettre au point votre fondant en prenant soin de ne pas Décorer avec une poche à douille ou un cornet.
dépasser 38 °C pour que le fondant reste brillant.
TECHNIQUE
Mélanger énergiquement sucre et jaunes d’œufs afin
d’obtenir un mélange homogène.
Cela sert souvent de base aux crèmes anglaise, pâtis-
sière,...
Ajouter les jaunes d’œufs clarifiés sur le sucre. Battre jusqu’à ce que l’appareil blanchisse et devienne
mousseux.
Préparer les différents éléments, cercles, papier cuisson Découper les cercles de papier cuisson.
et emporte-pièces.
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TECHNIQUE
Cuire à blanc un fond de tarte sans garniture.
Foncer les cercles en prenant soin d’avoir un bel angle Ajouter des haricots ou pois secs.
droit.
Préparer le matériel en adaptant la taille de la feuille au En partant de l’angle, faire des pliages réguliers et couper
récipient à couvrir. à la taille désirée.
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TECHNIQUE
Détailler du feuilletage et confectionner une cassolette.
Détailler le feuilletage avec un emporte-pièces. Déposer la deuxième abaisse en prenant soin de bien
enfermer le manche.
Dorer une première fois. Laisser reposer au froid durant
10 min. Dorer une seconde fois.
TECHNIQUE
Couper une gousse de vanille afin d’en extraire les grains.
TECHNIQUE
Détendre et mettre au point un nappage blond.
Préparer les ingrédients et le matériel. Utiliser rapidement sans laisser refroidir la préparation.
Déposer le nappage dans votre casserole.
TECHNIQUE
Tremper la gélatine dans de l’eau froide afin de la faire
ramollir.
Disposer la gélatine dans un récipient adapté. Vérifier qu’elle soit bien ramollie.
336 RAMOLLIR
DE LA GÉLATINE TECHNIQUES DE BASE LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
COUCHER UNE GÉNOISE
EN BANDE
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TECHNIQUE
Coucher de la génoise ou du biscuit sur tapis siliconé ou
papier cuisson.
TECHNIQUE
Préparer un sirop qui permettra de puncher vos biscuits
et génoises.
Préparer les ingrédients (sucre et eau). Mélanger afin d’obtenir une préparation de couleur ho-
Porter à ébullition. mogène.
Ajouter dans votre sirop, l’élément aromatisant voire Appliquer le sirop à puncher une fois tiède ou refroidi
colorant. avec un pinceau très propre.
TECHNIQUE
Appliquer à l’aide d’un pinceau ou d’un ustensile, du sirop
sur une génoise ou un biscuit.
Préparer les ingrédients et le matériel. Terminer le punchage avec le sirop après avoir chemisé le
Déposer le biscuit dans la plaque. moule avec le biscuit ou la génoise légèrement imbibé(e).
TECHNIQUE
Mélanger et porter à ébullition eau et sucre pour confec-
tionner un sirop de trempage.
Verser le sucre pesé dans l’eau mesurée. ... ou tremper les éléments à chaud pour faciliter l’ab-
sorption.
TECHNIQUE
Tremper dans un sirop un savarin ou un baba afin de le
gorger du liquide.
Préparer les ingrédients et le matériel. Arroser afin d’obtenir des babas et des savarins bien
imbibés.
TECHNIQUE
Passer un aliment à travers un tamis pour rendre l’ingré-
dient plus fluide.
TECHNIQUE
Détailler en couches régulières un biscuit ou une génoise.
Faire une marque afin de faciliter le montage. Mettre de côté les tranches à puncher.
Puncher généreusement vos ronds de biscuit avec un Ajouter les éléments de garniture.
sirop aromatisé.
TECHNIQUE
Tailler dans des zestes d’oranges de fines lanières appelées
« julienne ».
Frotter et laver les oranges. Tailler de petits bâtonnets très réguliers avec le couteau.
TECHNIQUE
Retirer à l’aide d’un couteau la peau de l’agrume.
TECHNIQUE
Retirer les segments ou suprêmes sur un agrume.
TECHNIQUE
Coucher une meringue ronde sur tapis siliconé ou papier
cuisson.
Remplir la poche à douille avec la meringue. Retirer les meringues après le séchage.
Coucher la meringue en forme d’escargot en partant du
centre.
Remuer le chocolat avec une spatule. Mélanger celui-ci jusqu’à faire descendre sa température
à 27 °C.
Garnir les formes avec une couche de chocolat, à l’aide Démouler vos pièces après la prise.
d’un pinceau.
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NOTE IMPORTANTE
Si l’approche du tour de main privilégie le
geste sur la matière et le matériel, évoquer les
préparations de base, c’est envisager les
ingrédients, les techniques, l’environnement
(matériels, ustensiles,…) pour réaliser des
pâtes, des crèmes, des appareils.
Autant de concepts qui ont évolué au cours
de l’histoire. Dans la manière de faire, mais
aussi dans les choix des ingrédients : sucre,
amandes, farine, chocolat… n’ont pas toujours
été présents ni obligatoirement estimés.
Certains viennent du ponant, d’autres du
levant et à des périodes différentes…
Ces préparations sont les fondements
concrets pour établir des bases nécessaires à
la confection des entremets, desserts,
gâteaux,… Elles se feront dans le respect des
usages et des bonnes pratiques d’hygiène.
Selon le type d’établissement, la clientèle
visée, les quantités nécessaires, la
qualification des opérateurs, différents types
d’ingrédients sont préconisés : bruts, semi-
élaborés voire industriels.
Des Qr codes permettent d’accéder à de
nombreuses préparations de base en vidéo.
N.B. : les photos et vidéos donnent à voir des
œufs, des emballages présentés dans l’espace
de travail. La démarche consiste à les montrer
pour les identifier. Tant que faire se peut, il est
fortement recommandé de les tenir à
distance pour ne pas souiller éventuellement
les préparations. Les préconisations de
températures et de temps ne peuvent pas
être totalement impératives. L’utilisation d’un
four statique par exemple, ou à air pulsé
implique d’adapter le réglage des
températures et des temps aux résultats
escomptés.
Les ustensiles de mesure, les thermostats ont
des capacités plus ou moins fiables à donner
des températures justes et donc
extrapolables. Il est recommandé de les faire
étalonner.
PRÉPARATIONS
DE BASE
- Pâte ou appareil à génoise - Crème anglaise sous-vide au bain-marie
- Biscuit au chocolat -Cr ème anglaise au wok
- Biscuit aux amandes - Crème pâtissière traditionnelle
- Biscuit Joconde - Crème pâtissière à base de poudre à
-P âte brisée traditionnelle crème
-P âte brisée au batteur - Crème frangipane
- Pâte sucrée - Crème mousseline
- Pâte sablée -A utres dérivés de la crème pâtissière
- Pâte sablée amande -Cr ème prise sucrée
- Pâte à cigarettes - Crème au beurre
- Pâtes émiettées, sucrées et aromatisées - Crème Chantilly
- Pâte feuilletée traditionnelle - Crème d’amandes
-P âte feuilletée rapide (ou record) - Crème citron
-P âte feuilletée inversée -Cr émeux
- Pâte à brioche -Cr èmes bavaroises
- Pâte à savarin -Mous ses aux fruits
- Pâte à choux -Mous ses au chocolat
- Pâtes à crêpes - Ganache chocolat départ à chaud
- Pâte à cake - Ganache chocolat départ à froid
- Pâte à frire - Sauces et coulis
- Appareil à soufflé - Gelées et confits
- Pâte à tuiles aux amandes - Pastillage
- Meringue française - Glace royale
- Meringue suisse - Glaçage miroir
- Meringue italienne - Glaçage brillant chocolat
- Biscuit dacquoise -A utres glaçages
- Crème anglaise traditionnelle -Flocages
- Crème anglaise cuite sous-vide - Nougatine
PÂTE OU APPAREIL À GÉNOISE
BON D’ÉCONOMAT
DENRÉES POUR MOULES UNITÉ QUANTITÉ
DE PORTIONS
APPAREIL
- œuf (entier) kg 0,200
- farine kg 0,125
- sucre kg 0,125
CHEMISAGE DU MOULE
- beurre kg 0,020
- farine kg 0,020
DURÉE MOYENNE DE PRÉPARATION : 1 H
DURÉE MOYENNE DE CUISSON : 20 À 30 MIN Fouetter la préparation afin de blanchir celle-ci.
TECHNIQUE
HISTOIRE
La génoise se classe parmi les biscuits, soit un gâteau « deux
fois cuits ». Elle aurait été « inventée » par un pâtissier de la
République de Gênes au cours du XVIIIème siècle. Ce gâteau
fort apprécié dans les cours d’Europe doit son nom à son
pays d’origine.
UTILISATIONS ET DÉRIVÉS
• La traditionnelle génoise crème anglaise
• Génoise et crème au beurre : moka
• Génoise et crème pâtissière/crème mousseline : fraisier,
Montmorency
• Et encore : bûche de Noël, Danicheff, forêt noire, omelette
norvégienne, bavarois
MIX
Corner et vérifier la consistance. • Les industriels de l’agroalimentaire proposent des prépa-
rations plus ou moins élaborées qui peuvent être utilisées
pour confectionner la génoise. Ce sont le plus souvent des
poudres auxquelles il faut adjoindre de l’eau.
• Des « bandes de génoise » prêtes à l’emploi complètent
l’offre.
ASPECTS NUTRITIONNELS
Les protéines de l’œuf peuvent être allergisantes. La farine,
même à teneur réduite en gluten est à redouter dans le cas
d’une intolérance à celui-ci. Il serait envisageable de rempla-
cer la farine de blé par de la Maïzena, fécule, etc.
HYGIÈNE ET BONNES PRATIQUES
• Une attention toute particulière sera apportée aux œufs, on
peut avoir recours aux ovoproduits. Veiller à l’hygiène du
matériel et du personnel lors des manipulations.
Ajouter la farine tamisée en pluie. • Voir Guide (européen) de Bonnes pratiques en pâtisserie et
de mise en place de l’HACCP, PMS.
CHEF SCIENTISTE
La génoise est une mousse stabilisée par la coagulation des
protéines de l’œuf. Il est donc essentiel que le foisonnement
à chaud ne dépasse pas 48 °C. La cuisson au four est à
l’origine du gel final.
TECHNIQUE
BISCUIT AU CHOCOLAT
SANS FARINE
DENRÉES POUR ENVIRON DISQUES UNITÉ QUANTITÉ
DE CM DE DIAMÈTRE
APPAREIL
- œuf (jaune) kg 0,120
- sucre semoule kg 0,070 +
0,070
- chocolat amer kg 0,080
- œuf (blanc) kg 0,150
DURÉE MOYENNE DE PRÉPARATION : 30 MIN
Mélanger délicatement.
DURÉE MOYENNE DE CUISSON : 8 À 14 MIN
Monter les blancs d’œufs et serrer avec la première partie
de sucre semoule (consistance bec d’oiseau).
Blanchir les jaunes d’œufs et la deuxième partie du sucre.
Faire fondre le chocolat amer au bain-marie à 40 °C.
Incorporer à l’aide d’un fouet un tiers de la meringue, ajou-
ter le chocolat fondu, mélanger puis, à l’aide de la maryse,
ajouter en deux fois le reste de la meringue en mélangeant
délicatement.
Dresser de la forme voulue et cuire au four ventilé à 170 °C
pendant 8 à 14 minutes environ.
Réserver sur grille.
HISTOIRE
En 1348, le gâteau de Savoie est mis au point par Pierre
D’Yenne, maître queux d’Amédée II, duc de Savoie au châ-
teau de Ripaille.
Histoire d’une recette : la bûche
Il semble que le pâtissier Pierre Lacam (1836-1902) nous
donne la première trace de recette de bûche « comestible »
pour Noël. Il écrit en 1893 : « L’on n’a jamais pu savoir qui
avait créé la bûche de Noël, on l’a donnée à toutes les mai-
sons et, à force de chercher, j’ai trouvé que ce fut un nommé
Antoine Charabot, chef chez M. Sanson, 14 rue de Buci, qui
créa la branche d’arbre en 1879. (….) Plusieurs maisons se
mirent à en faire, et depuis 1886 sa vogue n’a pas diminué ».
La plus ancienne recette détaillée dont nous disposons
est donnée par le même Lacam trois ans auparavant : non
Étaler sur tapis siliconé ou une feuille de cuisson. pas un gâteau roulé mais un assemblage de rondelles de
génoises soudées à la crème.
(Je mange donc je suis. Petit dictionnaire curieux de l’ali-
mentation, p 45, collectif auteurs, Édition Muséum national
d’Histoire naturelle, 2019).
UTILISATIONS ET DÉRIVÉS
• Les pâtes à biscuit permettent l’élaboration de fonds de
petits gâteaux, pour les mokas.
• Le biscuit cuillère est utilisé pour les charlottes et le pud-
ding diplomate.
• Les biscuits régionaux, type « biscuit breton », permettent
d’élaborer les petits fours.
CHEF SCIENTISTE
Appareil de base de très nombreux entremets et pâtisseries
contemporains.
Ce biscuit aux amandes est un biscuit très moelleux et aéré.
Cuire au four à 170 °C environ. Il a la particularité d’avoir un bon goût d’amande. Ce biscuit
fait partie de la famille des pâtes battues. Cet appareil très
léger est réalisé avec du sucre inverti (Trimoline). Le sucre
inverti est un mélange équimolaire de glucose et de fructose
obtenu par hydrolyse du saccharose.
Il est utilisé pour son pouvoir sucrant supérieur au saccha-
rose (environ 20 %), pour son pouvoir d’absorber l’humidité
et de résister à la dessiccation (il reste mou et lisse), et parce
qu’il permet de réduire le temps de cuisson.
L’adjonction d’ingrédients (chocolat, pistaches, noisettes,…)
permet d’obtenir des variétés de goûts différents.
RECETTE CONTEMPORAINE
DU BISCUIT AUX AMANDES
Disposer sur une grille en sortant du four.
DENRÉES POUR CADRE DE , CM
PAR , CM ET , CM DE HAUT OU UNITÉ QUANTITÉ
DEUX MOULES À GÉNOISE DE CM
ENVIRON
APPAREIL
- œuf (blanc) kg 0,300
- sucre inverti kg 0,240
- poudre d’amandes kg 0,160
- farine kg 0,120
- beurre kg 0,100
DURÉE MOYENNE DE PRÉPARATION : 40 MIN
DURÉE MOYENNE DE CUISSON : 20 MIN
TECHNIQUE
CHEF SCIENTISTE
Le biscuit Joconde est la base de nombreux entremets, sa
texture et son parfum amande en font un biscuit unique.
Pour un biscuit Joconde au chocolat, il faudra remplacer la
farine par 0,030 kg de farine + 0,020 kg de cacao en poudre.
Pour réaliser un biscuit imprimé, rayer le tapis siliconé avec
un appareil à cigarettes coloré ou non, congeler puis appli-
quer et cuire le biscuit Joconde.
Lorsque le biscuit Joconde est refroidi, découper de la forme
souhaitée (cercle, bande,...). Il peut aussi être utilisé sec et
conservé en boîte hermétique pendant 4 à 5 jours ou filmé.
TECHNIQUE
Sabler délicatement la préparation afin d’incorporer le
beurre à la farine.
HISTOIRE
Son origine est certainement très ancienne, elle devait
se composer essentiellement des produits disponibles
(amidons issus des racines et de l’eau : c’est la galette
primitive exposée à la chaleur). Brisée pourrait provenir de
bis. En effet, une recette de « paste bizée » (du fait de la
couleur de la farine de froment) est présente dans Le Pâtis-
sier françois de 1651 de François de la Varenne, cuisinier du
marquis d’Uxelles. La recette est de plus en plus sophisti-
quée : recours à l’huile, à différents corps gras, au beurre. et
aux œufs. Les pâtissiers n’ont eu de cesse d’en améliorer la
recette et les utilisations comme le recours des moules : en
remplir le fond aurait donné l’expression pâte à foncer.
CHEF SCIENTISTE
Fraiser celle-ci avec la paume de la main afin de l’homo- • Une bonne pâte brisée ne doit avoir aucun « corps » c’est-
généiser. à-dire présenter des propriétés d’élasticité. Pour cela il ne
faut pas « mobiliser » le gluten. L’apport en liquide, quoique
totalement nécessaire, doit être limité. Il s’agit d’opérer un
amalgame homogène en travaillant le moins possible. Le
recours au cutter est une bonne alternative.
• Il est recommandé pour stabiliser la pâte de la laisser repo-
ser avant de l’utiliser.
• La cuisson d’une pâte brisée peut être délicate. On peut
se trouver dans le cas d’une pâte jugée « cireuse ». Pour
y remédier, on peut torréfier légèrement la farine avant
de l’incorporer dans la recette. La pâte est extrêmement
fragile mais le résultat est à la hauteur des attentes.
TECHNIQUE
Travailler avec le crochet afin de sabler la préparation.
Façonner.
HISTOIRE
Les dénominations des pâtes peuvent faire l’objet d’âpres
discussions. En effet, il est difficile de classifier de manière
rigoureuse. C’est ainsi que, pour certains professionnels il y
a similitude entre pâte brisée et pâte à foncer. Pour d’autres,
une pâte brisée correspond à la pâte à foncer mais sans
jaune d’œuf… et donc la pâte à foncer une pâte brisée avec
adjonction de jaunes d’œufs…
RECETTE CONTEMPORAINE
DE LA PÂTE SABLÉE
AMANDE
DENRÉES POUR À PORTIONS UNITÉ QUANTITÉ
APPAREIL
- beurre sec % kg 0,125
- sirop de glucose kg 0,025
- sucre glace kg 0,095
- poudre de noisettes ou d’amandes kg 0,020
tamisée
- fleur de sel kg 0,001
Sabler la préparation. - œuf (jaune) kg 0,020
- œuf (entier) kg 0,035
- farine kg 0,250
DURÉE MOYENNE DE PRÉPARATION : 30 MIN
DURÉE MOYENNE DE CUISSON : 10 À 12 MIN
Mélanger délicatement avec le cutter. Blanchir les jaunes d’œufs et le sucre, ajouter le beurre ra-
molli et crémer l’ensemble.
Tamiser la farine, incorporer avec le sel et la levure.
Obtenir une pâte homogène.
Filmer et réserver au frais minimum 2 h.
Abaisser et foncer dans un cercle à l’épaiseur désirée.
Cuire à four ventilé à 160 °C 10 à 12 minutes, clé ouverte.
Crémer le beurre et le sucre glace. Incorporer la farine, fouetter la préparation, corner et uti-
liser rapidement.
Couper le beurre froid en petits morceaux, mélanger avec Mélanger la cassonade, la poudre d’amandes, la farine, le
les poudres, sabler à la main ou au batteur avec la feuille sel et le cacao.
jusqu’à une texture crumble. Incorporer le beurre en petit morceaux et mélanger avec
Utiliser sur des fruits frais de saison, sur une tarte... ou une maryse (ou au batteur avec la feuille).
cuire à 160 °C sur un tapis siliconé puis refroidir. Abaisser de l’épaisseur voulue et cuire au four à 170 °C,
15 min environ (ou faire de fines boulettes).
CRUMBLE AU CHOCOLAT Refroidir et émietter de la grosseur choisie.
TECHNIQUE
Mélanger délicatement.
Abaisser la détrempe en forme de croix. Plier toujours dans le même sens et donner 6 tours.
HISTOIRE
La pâte feuilletée aurait été inventée par Claude Gellée dit
« le Lorrain » (peintre qui fut pâtissier dans sa jeunesse).
Cette affirmation n’a aujourd’hui pas de preuve historique.
Nous retrouvons une recette de « paste feuilletée » dans Le
Pâtissier françois de 1651.
UTILISATIONS ET DÉRIVÉS
• Chaussons aux pommes
• Palmiers
• Mille-feuilles
• Dartois, jalousie
• Pithiviers, galette
• Croûtes de bouchées, vol-au-vent, fleurons
Déposer le beurre ou le beurre de tourage. • Tartes
MIX
Ce ne sont pas des mix à proprement parlé mais des
préparations directement utilisables. Les pâtes feuilletées
surgelées sont de très grande qualité. Mais le feuilletage, qui
a toutes les chances de bien monter, sera identique quelque
soit l’utilisation que le pâtissier mettra en œuvre.
CHEF SCIENTISTE
• La détrempe peut se faire avec tout ou partie d’un autre
liquide que l’eau : alcool, vinaigre, vin,... De même, la farine
peut être complétée de cacao,...
• Pour s’assurer d’avoir une bonne cuisson de la pâte, il est
possible de torréfier légèrement la farine avant d’effectuer
la détrempe.
Abaisser le pâton.
TECHNIQUE
Mélanger l’eau et le sel.
Abaisser la détrempe en un rectangle régulier. Plier toujours dans le même sens et donner 6 tours en lais-
sant reposer le feuilletage entre deux tours.
HISTOIRE
Le feuilletage rapide est parfois dénommé par l’expression
feuilletage écossais ou record.
Le feuilletage viennois inclut des ingrédients tels que le lait.
Positionner, après repos au froid, la détrempe dans le Abaisser et utiliser selon les besoins.
beurre manié.
Laisser travailler durant quelques minutes. Faire pousser la brioche en étuve à 30 °C.
Finir en faisant travailler la pâte à vitesse plus rapide.
Donner une forme à la brioche (brioche tressée, brioche Cuire au four à 180 °C.
parisienne,...).
TECHNIQUE
Tamiser la farine.
HISTOIRE
Devons-nous le « baba » à un ancien roi de Pologne, Stanis-
las Leszczinscki installé à Nancy ? Selon la légende, « kou-
glof », pinot gris puis rhum et recours au flambage seraient
de la partie. À défaut de certitudes historiques, il reste des
préparations fort appréciées quant bien même elles seraient
qualifiées de très traditionnelles.
Le « gros » savarin (pour 5 à 8 portions) reflète la pâtisserie
classique des années 1950. Le savarin devient progressive-
ment une pâtisserie individuelle dès les années 1970.
UTILISATIONS ET DÉRIVÉS
• Savarins
• Marignan
La faire travailler vigoureusement.
Verser l’eau dans votre casserole. Ajouter la farine, hors du feu, en une fois.
Ajouter le sel et le sucre. Mélanger vigoureusement hors du feu pour former un empois.
UTILISATIONS ET DÉRIVÉS
Elle peut être pochée, frite, cuite dans un four : gnocchis,
beignets, choux.
CHEF SCIENTISTE
• La pâte à choux contient beaucoup d’eau. Sous l’effet de
la chaleur, l’eau s’évapore. Cette pression s’exerce sur une
pellicule de pâte « déjà un peu sèche », cela entraîne le
gonflement de la masse.
• Les industriels cuisent les choux « sous cloche » conservant
ainsi un maximum d’humidité qui concourt au développe-
ment des choux.
• Les pâtissiers peuvent utiliser un « craquelin » qui renforce
la voûte du chou en ne laissant pas s’évaporer l’humidité,
provoquant le gonflement de ce dernier.
Débarrasser dans une calotte. • La cuisson va stabiliser la couche extérieure. L’empois
d’amidon se fige, les protéines de la farine et des œufs
coagulent en un gel solide.
• Le tout a besoin de sécher : on ouvre la « oura » du four.
N.B. : les points ci-dessus font parfois l’objet de polémiques.
La discussion porte sur l’intérêt du dessèchement. Des re-
cettes existent bien dans ce sens notamment quand la pâte
est destinée à être congelée à cru.
Des discussions aussi s’engagent sur le besoin d’œufs.
Beaucoup de recettes traditionnelles indiquent un nombre
d’œufs tout en stipulant parfois la taille des œufs. Le recours
au poids est une idée que nous préconisons.
Certaines recettes insistent (et d’autres pas) sur la nécessité
de tamiser la farine. Il semble que l’empois soit plus homo-
gène lorsque la farine est effectivement tamisée. Pour cause
d’empois pleinement réussi, il nous semble qu’il faille que le
liquide (eau, lait ou mélange des deux) soit le plus chaud
Ajouter les œufs un à un. possible, d’où l’ébullition.
D’autres experts considèrent que le seul point essentiel est la
fonte totale du beurre…
MIX
• Il existe des mix prêts à l’emploi sous forme de poudre. Il
suffit d’y ajouter de l’eau et/ou du lait.
• Il existe des recettes de pâte à choux avec de la levure
chimique.
• La pâte à choux se congèle parfaitement bien.
CRAQUELIN
DENRÉES POUR CHOUX UNITÉ QUANTITÉ
Travailler la pâte jusqu’à obtenir une belle consistance APPAREIL
type quenelle. - beurre demi-sel kg 0,050
- cassonnade kg 0,060
- farine kg 0,060
HISTOIRE DURÉE MOYENNE DE PRÉPARATION : 20 MIN
On attribue la mise au point de la pâte à choux à Popelini,
un des pâtissiers de Catherine de Médicis qui fit avancer DURÉE MOYENNE DE CUISSON : 30 MIN
grandement les préparations sucrées en France.
Au cours du XVIIIème siècle, un chef pâtissier du nom de Réaliser un beurre pommade, ajouter la cassonade, mélan-
Jean Avice, optimise la recette tant au niveau de l’apport ger avec une maryse, incorporer la farine tamisée et ho-
en amidon qu’au niveau du rôle des œufs. La mise au mogénéiser l’ensemble.
point « moderne » de la recette est attribuée à son jeune
« apprenti » de l’époque, Antonin Carême. En 1856, La Abaisser finement entre deux feuilles de papier cuisson et
maison Frascati, installée sur les Grands Boulevards, crée la réserver au frais afin de raffermir.
religieuse. Détailler de la forme voulue et déposer sur les choux avant
D’après certains auteurs, il y aurait eu tout d’abord une pâte la cuisson.
à chaud avant qu’elle ne soit baptisée pâte à choux…
TECHNIQUE
Ajouter le sel.
TECHNIQUE
Homogénéiser la préparation.
Ajouter les fruits confits.
TECHNIQUE
Ajouter le lait et l’huile pour détendre l’appareil. Mélanger délicatement, corner et utiliser rapidement.
TECHNIQUE
TECHNIQUE
Ajouter la farine.
Fouetter la préparation.
TECHNIQUE
Ajouter le sucre semoule et le sucre glace.
HISTOIRE
L’origine de la meringue n’est pas clairement établie. Cer-
tains attribuent sa paternité à un certain Gasparini, pâtissier
suisse d’origine italienne vivant à Meiringen dans le canton
de Berne, au début du XVIIIème siècle… D’autres pistes
conduisent à d’autres auteurs et d’autres recettes. Notam-
ment, on retrouve une recette « neige sèche » très proche de
la meringue d’aujourdhui, dans un ouvrage intitulé Ouverture
de cuisine de Lancelot de Casteau (cuisinier belge), datant
du tout début du XVIIème siècle.
(Source : http://www.compagnons-boulangers-patissiers.
com/crebesc/histoire-de-la-meringue/)
UTLISATIONS ET DÉRIVÉS
• Meringue séchée au four : 90 °C
• Meringue « pochée » au micro-ondes
• Meringue pochée au bain-marie au four (à 120 °C)
• Meringue moulée et pochée à la vapeur : 85 °C - 90 °C
ASPECTS NUTRITIONNELS
• La meringue est naturellement (très) sucrée et elle est sou-
vent utilisée en association avec des ingrédients générale-
ment eux aussi assez sucrés.
• Il est possible de réduire les apports en sucre de deux
manières :
- en substituant une partie du vrai sucre par un édulcorant,
- en substituant tout ou partie de l’effet du sucre par l’ad-
jonction de gomme xanthane. Ce sont les « cristaux de
vent » mis au point par Hervé This.
CHEF SCIENTISTE
• L’adjonction de blanc d’œuf déshydraté renforce la com-
position du mix à prendre en mousse et à se stabiliser à la
cuisson.
• Ce blanc d’œuf déshydraté retrouve son état premier en
rajoutant non pas systématiquement de l’eau mais un
liquide aromatisé, un jus de légumes et/ou de fruits, soit de
nouvelles meringues.
BON D’ÉCONOMAT
DENRÉES POUR À PORTIONS UNITÉ QUANTITÉ
APPAREIL
- œuf (blanc) kg 0,250
- sucre kg 0,500
DURÉE MOYENNE DE PRÉPARATION : 45 MIN
DURÉE MOYENNE DE CUISSON : 2 À 5 H
TECHNIQUE
Fouetter la préparation une fois la cuve sur le bain-marie.
BON D’ÉCONOMAT
DENRÉES POUR À PORTIONS UNITÉ QUANTITÉ
APPAREIL
- œuf (blanc) kg 0,250
- sucre kg 0,500
- eau l 0,05
DURÉE MOYENNE DE PRÉPARATION : 45 MIN
DURÉE MOYENNE DE CUISSON : 2 À 5 H
TECHNIQUE
Plonger une sonde dans la russe et porter la préparation à
118 °C (sucre au boulé).
Ajouter le sucre.
Débarrasser et utiliser rapidement la meringue.
Préparer les ingrédients. Serrer les blancs d’œufs avec le sucre semoule.
CHEF SCIENTISTE
Cette pâte sert pour la réalisation de fonds et d’entourages
d’entremets.
Avant d’enfourner, poudrer légèrement de sucre glace deux
fois à 15 min d’intervalle pour faire « perler ».
Au four, il est important de laisser le « oura » ouvert pour
laisser la buée s’échapper.
DACQUOISE À LA PISTACHE
DENRÉES POUR À PORTIONS UNITÉ QUANTITÉ
Dresser avec la poche sur tapis siliconé ou feuille de cuis- APPAREIL
son. - poudre d’amandes tamisée kg 0,115
- sucre glace tamisé kg 0,135
- pistaches décortiquées kg 0,025
- pâte de pistache kg 0,020
- œuf (blanc) kg 0,150
- sucre semoule kg 0,050
DURÉE MOYENNE DE PRÉPARATION : 30 MIN
DURÉE MOYENNE DE CUISSON : 10 À 12 MIN
DACQUOISE COCO
DENRÉES POUR À PORTIONS UNITÉ QUANTITÉ
Cuire au four à 170 °C environ.
Garder moelleux. APPAREIL
- poudre d’amandes tamisée kg 0,035
- sucre glace tamisé kg 0,180
- noix de coco rapée kg 0,140
- œuf (blanc) kg 0,210
- sucre semoule kg 0,035
DURÉE MOYENNE DE PRÉPARATION : 30 MIN
DURÉE MOYENNE DE CUISSON : 10 À 12 MIN
Ajouter la vanille.
HISTOIRE
La crème anglaise était autrefois dénommée « sauce an-
glaise ».
Elle serait apparue pour la première fois à la cour royale
d’Angleterre, où elle était très à la mode au XVIème siècle.
Cette origine expliquerait son nom. Elle est désignée par
custard (la crème) dans les pays anglo-saxons.
UTILISATIONS ET DÉRIVÉS
Crème de base en pâtisserie, elle peut être utilisée comme
élément d’un appareil pour réaliser un entremets mais égale-
ment en tant que sauce d’accompagnement :
- crème anglaise + gélatine + crème fouettée = crème bava-
roise
- crème anglaise + parfum = crème aromatisée
Sangler sur glace en remuant régulièrement.
MIX
Les industriels ont mis au point des crèmes anglaises au
profil gustatif intéressant. L’adjonction d’additifs en font une
crème aux ...E. C’est pourquoi, pour nombre de profes-
sionnels, l’appellation est usurpée tant les ingrédients sont
éloignés de la recette « traditionnelle ».
ASPECTS NUTRITIONNELS
La crème anglaise est un « lait de poule » (eggnog) qui a
été pasteurisé. Sans prétendre à des vertus thérapeutiques
précises, la crème anglaise est riche en nutriments essen-
tiels : les protéines du jaune d’œuf, les protéines et le calcium
du lait.
HYGIÈNE ET BONNES PRATIQUES
Autrefois, les pâtissiers apprenaient à cuire cette crème « à
la nappe ». Il s’agit de prélever de la crème avec une spatule
Filmer et stocker au froid. et de la « rayer » avec le doigt. Une marque qui tient est la
Utiliser la crème dans les 24 heures. preuve de la bonne cuisson. Une autre méthode est la cuis-
son « à la rose » qui consiste à utiliser de la même manière
une spatule que l’on tient à l’horizontale. En soufflant sur la
crème, l’air provoque des remous « plus ou moins stables »
se rapprochant de l’esquisse d’une rose (staphylocoques à
l’horizon… et surtout toxine staphylococcique !). Cette mé-
thode est proscrite pour des raisons d’hygiène.
CHEF SCIENTISTE
Il peut arriver que l’on dépasse la température idéale de
85 °C. L’aspect granuleux (floculation) n’est pas irréversible.
Coup de fouet et/ou mixeur permettent de « rattraper » la
crème.
HISTOIRE
La mise en place et les explications scientifiques de la « cuis-
son sous-vide » sont à mettre au crédit de Bruno Goussault.
L’appellation « sous-vide » n’est pas la plus appropriée
puisque, s’il y a bien mise sous-vide, il ne s’agit que d’une
étape de la recette. L’essentiel réside dans la maîtrise des
propriétés physico-chimiques, à savoir les effets du couple
temps/température sur les ingrédients de la crème.
UTILISATIONS ET DÉRIVÉS
Selon l’utilisation de la crème, elle peut être épaissie ou, au
contraire, fluidifiée. Pour cela, il faut jouer sur la quantité
d’œufs et la durée de cuisson de la crème. La quantité de
sucre sera elle aussi ajustée en fonction de l’utilisation que
l’on aura de la crème. Il est aussi possible de remplacer, pour
Régler votre four en position vapeur pendant 40 min à tout ou partie du lait, par de la crème fraîche.
83 °C. CHEF SCIENTISTE
La vapeur offre une garantie de bonne répartition de la
chaleur tout autour des poches de crème. Néanmoins, il peut
y avoir des différences selon l’emplacement des poches à
l’intérieur du four.
Blanchir les jaunes avec le sucre. Plonger le sachet dans le bain-marie thermostaté à 84 °C.
HISTOIRE
Le recours au sous-vide permet de s’assurer une cuisson
parfaite et homogène. Nos grands-mères assuraient la bonne
tenue de leurs crèmes en ajoutant une pointe de Maïzena,
ce qui nous éloignait de la recette classique… Cependant,
dans son Guide Culinaire, Auguste Escoffier, proposait
d’avoir recours à l’arrow-root.
HYGIÈNE ET BONNES PRATIQUES
• La cuisson peut s’opérer à 84 °C pendant 40 min. On peut
avoir des barèmes de température plus bas mais sur une
durée beaucoup plus conséquente. Cette option aura une
influence positive sur le calcul de la Valeur Pasteurisatrice.
Dans sa poche, la crème anglaise va attendre patiemment
une utilisation... d’autant qu’après cuisson, il ne peut y avoir
Plonger le sachet dans un récipient avec des glaçons, de contamination extérieure.
après 40 min de cuisson. • La cuisson longue permet d’opérer le calcul d’une valeur
Étiqueter et stocker au froid rapidement. pasteurisatrice, après validation par des tests microbiolo-
giques, la crème peut être conservée de 10 à 15 jours.
• Le législateur, via le Guide de Bonnes pratiques d’hygiène,
reconnaît l’efficacité de cette méthode dès lors que la
crème a été portée et maintenue à 83 °C pendant une
minute.
• Cette technique, aussi performante qu’elle soit, ne dispense
pas d’une hygiène rigoureuse dans la manipulation des
ingrédients.
CHEF SCIENTISTE
Trois paramètres sont à considérer concernant la coagula-
tion des protéines incluses dans un liquide :
- la température,
- les types de protéines et leurs concentrations respectives,
- les liquides aux caractéristiques diverses : osmolarité,
rhéologie, pH.
UTLISATIONS DÉRIVÉS
Obtention de « crèmes fondantes » à partir de la crème
anglaise :
- crème anglaise + beurre = crème au beurre
- crème anglaise + chocolat = ganache
- crème anglaise + gélatine = gelée
- gelée + crème fouettée = base bavarois
CHEF SCIENTISTE
• À partir de cette recette classique, il est possible d’en
imaginer d’autres.
• Ingrédients de base : lait (liquide) et jaunes d’œufs (proté-
ines et substances tensioactives) pour l’essentiel, mais aussi
des éléments d’aromatisation (nos grands-mères mettaient
parfois une feuille de laurier dans leur crème anglaise).
Passer au chinois étamine. • Cette base a été appelée Priestley (en référence au
Refroidir rapidement sur un lit de glace. chimiste J. Priestley) par Hervé This, le père de la gastro-
nomie et de la cuisine moléculaire. D’autres liquides que le
lait peuvent être utilisés, il en est de même pour les œufs
(d’autres ingrédients contenant des protéines). Il faut ap-
pliquer le même traitement couple temps/température. De
multiples recettes sont issues de cette base.
HISTOIRE
Les dernières investigations démontrent qu’il n’y a pas trace
de crème pâtissière avant 1691. La recette intitulée « cresme
pâticière » est présente dans l’ouvrage de F. Massialot, Le
Cuisinier royal et bourgeois.
UTILISATIONS ET DÉRIVÉS
• Crème pâtissière + crème d’amandes = crème frangipane
• Crème pâtissière + crème fouettée + gélatine = crème
diplomate
• Crème pâtissière + œufs + élément d’aromatisation +
blancs d’œufs montés = appareil à soufflé
• Crème pâtissière (tiède) + beurre (froid) = crème mousse-
line
• Crème pâtissière + meringue française + gélatine = crème
Verser dans une russe bien propre. chiboust ou crème à Saint-Honoré
ASPECTS NUTRITIONNELS
La crème pâtissière possède un profil nutritionnel intéres-
sant : calcium (lait) et protéines (lait et jaunes d’œufs).
HYGIÈNE ET BONNES PRATIQUES
Le Guide de bonnes pratiques d’hygiène insiste sur le temps
d’ébullition. Il faut faire bouillir pendant 1 min 30…
CHEF SCIENTISTE
• La consistance de la crème pâtissière est due à la présence
de 2 ingrédients principaux durant la cuisson : l’amidon et
les jaunes d’œufs.
• La conservation au froid, voire sa surgélation, influe sur la
tenue du gel. Le recours à des amidons modifiés permet
de mettre en œuvre ces technologies sans en subir les
conséquences.
Fouetter la préparation jusqu’à ébullition.
HISTOIRE
Le recours à la poudre à crème est quasi systématique, ce
qui peut perturber les tenants d’un certain classicisme. À
croire que les pâtissiers font de la pâtisserie moléculaire
depuis longtemps. Ces préparations garantissent à l’évidence
la stabilité de la crème.
UTILISATIONS ET DÉRIVÉS
Il faut différencier la poudre à crème à froid et la poudre
à crème à chaud, « plus qualitative ». La poudre à crème
à froid s’utilise (le plus souvent) avec de l’eau. La prise est
instantanée mais la consistance peu qualitative. La poudre
à chaud est utilisée comme on utilise la farine dans la crème
pâtissière « traditionnelle ». Le rendu est très proche de cette
dernière.
Remettre sur le feu et fouetter jusqu’à ébullition. ASPECTS NUTRITIONNELS
Il est assez difficile d’avoir les compositions des crèmes à
froid. Utilisées avec de l’eau, il faut se poser la question des
vrais apports de calcium et de protéines. Cette remarque
vaut pour les pâtisseries et les restaurants servant des
personnes âgées, des enfants pour lesquels les apports
alimentaires ont besoin d’être suivis.
La question se pose différemment pour la crème à chaud
pour laquelle on utilise plus systématiquement du lait.
HYGIÈNE ET BONNES PRATIQUES
Cas de la crème pâtissière à froid : il y a un risque sur le
liquide (l’eau) car il ne fera pas l’objet d’un chauffage. Il est
recommandé de laisser couler l’eau du robinet (surtout si
l’eau n’a pas coulé depuis plusieurs jours, après une ferme-
ture par exemple).
CHEF SCIENTISTE
Les amidons utilisés ont subi une transformation chimique
Verser dans une plaque froide. et/ou enzymatique. Ces modifications influent sur la rétro-
gradation et la synérèse. Un amidon réticulé/stabilisé est
souhaitable. Les poudres à crème en sont généralement
pourvues.
BON D’ÉCONOMAT
DENRÉES POUR À PORTIONS UNITÉ QUANTITÉ
APPAREIL
Crème pâtissière (0,50 l)
- lait l 0,50
- œuf (jaune) kg 0,080
- sucre kg 0,125
- farine kg 0,055
ou
- Maïzena kg 0,040
- vanille gousse 1/2
- poudre d’amandes kg 0,100
DURÉE MOYENNE DE PRÉPARATION : 30 MIN Fouetter le mélange.
DURÉE MOYENNE DE CUISSON : 15 À 20 MIN
TECHNIQUE
Homogénéiser l’ensemble.
Fimer à contact.
Réserver au froid.
BON D’ÉCONOMAT
DENRÉES POUR À PORTIONS UNITÉ QUANTITÉ
APPAREIL
Crème pâtissière (0,5 l)
- lait l 0,50
- œuf (jaune) kg 0,080
- sucre kg 0,125
- farine kg 0,055
ou
- Maïzena kg 0,040
- vanille gousse 1/2
- beurre kg 0,200
DURÉE MOYENNE DE PRÉPARATION : 30 MIN Fouetter la préparation.
DURÉE MOYENNE DE CUISSON : 15 À 20 MIN
TECHNIQUE
Homogénéiser.
Corner l’appareil.
BON D’ÉCONOMAT
DENRÉES POUR À PORTIONS UNITÉ QUANTITÉ
APPAREIL
- lait l 1,00
- œuf (entier) kg 0,300
- sucre kg 0,200
- vanille gousse 1
DURÉE MOYENNE DE PRÉPARATION : 30 MIN
DURÉE MOYENNE DE CUISSON : 25 À 45 MIN
TECHNIQUE
Ajouter la vanille.
CRÈME GARNITURE
MASCARPONE
DENRÉES POUR , KG DE CRÈME UNITÉ QUANTITÉ
APPAREIL
- crème supérieure % MG kg 0,750
- vanille gousse 2
- gélatine (feuilles) Bloom kg 0,010
- chocolat blanc kg 0,150
- mascarpone kg 0,150
Filmer et utiliser rapidement. DURÉE MOYENNE DE PRÉPARATION : 1 H
HISTOIRE DURÉE MOYENNE DE CUISSON : 5 MIN ENVIRON
On attribue « traditionnellement » l’invention de la crème
Chantilly à F. Vatel. Cette crème doit son nom au château de Tremper les feuilles de gélatine dans l’eau froide minimum
Chantilly où elle aurait été inventée. 15 minutes.
Cette crème nous est parvenue d’Italie. On retrouve sa trace Fendre la vanille et infuser dans la crème, puis faire bouillir.
chez des auteurs italiens dont le célèbre Bartolomeo Scappi
au XVIème siècle. C’est à F. Vatel que l’on doit la Chantilly telle Ajouter hors du feu la gélatine essorée.
qu’on la connaît aujourd’hui, grâce à l’utilisation du fouet. Verser sur le chocolat blanc et, une fois fondu, ajouter le
mascarpone et homogénéiser l’ensemble.
UTILISATIONS ET DÉRIVÉS
• « Traditionnellement », on distingue la crème fouettée (non
Filmer au contact, refroidir en cellule de refroidissement
sucrée et non aromatisée) et la crème Chantilly qui est rapide puis réserver au frais à 3 °C environ 12 h.
sucrée, éventuellement aromatisée. Foisonner la crème au batteur dans une cuve froide envi-
• Pour obtenir une crème Chantilly qui tienne bien, on peut ron 3 minutes jusqu’à la texture souhaitée.
y ajouter des adjuvants proposés par les industriels ou de Utiliser aussitôt.
la gélatine.
HYGIÈNE ET BONNES PRATIQUES
• La crème crue est interdite pour la fabrication de la crème
Chantilly.
• L’hygiène du matériel et du personnel doit être parfaite.
• Selon le Guide de bonnes pratiques d’hygiène, les prépara-
tions à base de chantilly peuvent être conservées au froid 2
jours après leur fabrication.
CHEF SCIENTISTE
• Pour être précis, la crème Chantilly est une mousse d’émul-
sion ou une émulsion foisonnée. La crème est une émulsion
de matières grasses, d’eau, de stabilisants (tensioactifs)
qui comptent parmi eux les caséines. La crème « battue »
est le résultat des propriétés fonctionnelles des protéines
(caséines), c’est-à-dire une mousse ou un foisonnement.
Le froid a pour effet de stabiliser les acides gras. C’est la
raison pour laquelle une crème destinée à être traitée « en
chantilly » doit contenir au minimum 30 % de matières
grasses et idéalement 35 %.
• Ce principe, expliqué notamment par Hervé This, a permis
de proposer des chantilly avec d’autres ingrédients tel
que le chocolat. On réalise donc une chantilly de chocolat
et uniquement à base de chocolat (très différente de la
mousse au chocolat qui contient des jaunes d’œufs, de la
crème, du sucre,…).
• Pour réaliser une chantilly de chocolat, il faut du choco-
lat juste fondu, battu tout en refroidissant. Les lécithines
contenues naturellement dans le chocolat capturent les
bulles d’air. L’air est maintenu dans la chantilly de chocolat,
grâce aux matières grasses qui, en refroidissant, figent les
bulles d’air.
• Pour obtenir une mousse, on peut utiliser un fouet (ou
batteur) ou un siphon qui injecte du N2O (protoxyde
d’azote). Le gaz qui se détend crée du froid et assure une
bonne tenue à la crème. Il est possible de « renforcer » les
capacités de foisonnement en ajoutant des tensio-actifs
tels que des lécithines.
HISTOIRE
L’amande est un ingrédient très utilisé dans la gastro-
nomie (amandes fraîches, effilées, hachées, concassées,
en bâtonnets, en poudre…), pour réaliser de nombreuses
recettes, souvent très anciennes : lait d’amandes, pâte
d’amandes (massepain en Suisse et en Belgique, marzipan
en Allemagne et Angleterre, panis marci en Italie), crème
d’amandes…
UTILISATIONS ET DÉRIVÉS
• La crème d’amandes « sans farine » est susceptible de
« s’étaler » au moment de la cuisson. Si l’on craint ce phé-
nomène, on peut rajouter un peu de farine (Pithiviers) ou
de crème pâtissière.
• Si l’on mélange 2/3 de crème d’amandes et 1/3 de crème
pâtissière, on obtient une crème frangipane. Ce nom pro-
Ajouter la vanille et le rhum. viendrait d’un Italien, Frangipani, qui serait l’inventeur d’un
arôme ou d’un parfum à base d’amandes amères…
• Elle est utilisée dans diverses préparations : tarte bourda-
loue, galette des rois et tuiles aux amandes.
• La mention « tant pour tant » (ou TPT) amandes est parfois
notifiée dans les recettes, cela signifie que l’on souhaite
avoir une même quantité de sucre que d’amandes. Ainsi,
0,400 kg de « tant pour tant » amandes signifie que l’on
souhaite un mélange de 0,200 kg de sucre et de 0,200 kg
de poudre d’amandes.
ASPECTS NUTRITIONNELS
L’amande présente un profil nutritionnel intéressant et pour-
rait faire valoir quelques allégations nutritionnelles. L’amande
est riche en macro et oligo-éléments : protéines, fibres, taux
conséquent d’acides gras mais peu sont saturés. Des flavo-
noïdes complètent un profil alimentaire intéressant.
Pour le profil nutritionnel complet de l’amande :
Corner et débarrasser la crème d’amandes. http://www.aprifel.com/fiche-nutri-produit-composi-
tion-amande,44.html
TECHNIQUE
Râper un citron.
MOUSSE DE FRUITS À LA
MERINGUE GLUCOSÉE
DENRÉES POUR , KG DE PURÉE UNITÉ QUANTITÉ
DE FRUITS
APPAREIL À MERINGUE GLUCOSÉE
- œuf (blanc) kg 0,080
- sucre kg 0,110
- eau kg 0,030
APPAREIL À MOUSSE AUX FRUITS
- gélatine (poudre) Bloom kg 0,014
- eau kg 0,084
- purée de fruits (pouvant être
mélangée. Par ex mangue : kg kg 0,460
et fruits de la passion kg)
- meringue glucosée kg 0,180
- crème liquide supérieure % l 0,28
DURÉE MOYENNE DE PRÉPARATION : 1 H
DURÉE MOYENNE DE CUISSON : 15 À 20 MIN
TECHNIQUE
Débarrasser dans une calotte.
Concasser le chocolat.
Mettre au bain-marie.
Fouetter la préparation...
TECHNIQUE
Porter la crème à ébullition.
JUS À LA MENTHE
DENRÉES POUR À PORTIONS UNITÉ QUANTITÉ
APPAREIL
- eau l 0,40
- sucre kg 0,030
- Maïzena càs 1
- menthe kg 0,100
- poivre PM
DURÉE MOYENNE DE PRÉPARATION : 30 MIN
DURÉE MOYENNE DE CUISSON : 10 À 15 MIN
Tamiser la fécule.
Ajouter le jus de citron ou le vinaigre blanc.
BON D’ÉCONOMAT
DENRÉES POUR , KG DE UNITÉ QUANTITÉ
MASSE ENVIRON
APPAREIL
- sucre glace kg 0,500
- blanc d’œuf kg 0,080
- jus de citron ou vinaigre l 0,001
DURÉE MOYENNE DE PRÉPARATION : 30 MIN
DURÉE MOYENNE DE SÉCHAGE : 20 À 30 MIN
BON D’ÉCONOMAT
DENRÉES POUR À PORTIONS UNITÉ QUANTITÉ
APPAREIL
- sucre kg 0,200
- eau l 0,015
- gélatine (feuilles) Bloom kg 0,010
- crème de cassis l 0,05
DURÉE MOYENNE DE PRÉPARATION : 30 MIN
DURÉE MOYENNE DE CUISSON : 5 À 10 MIN
Ajouter la gélatine.
Passer au chinois.
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PISTOLET (EFFET « VELOURS »)
DENRÉES POUR , KG DE UNITÉ QUANTITÉ
CHOCOLAT
APPAREIL NOIR
- chocolat noir à % kg 0,250
- beurre de cacao kg 0,150
APPAREIL LACTÉ
- chocolat au lait à % kg 0,250
- beurre de cacao kg 0,125
APPAREIL IVOIRE
- chocolat blanc kg 0,250
- beurre de cacao kg 0,250
- colorant liposoluble PM
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DURÉE MOYENNE DE PRÉPARATION : 30 MIN
DURÉE MOYENNE DE CUISSON : 3 À 5 MIN
Technique commune
Fondre au bain-marie ou au micro-ondes à 40/45 °C le
mélange beurre de cacao/chocolat ou beurre de cacao/
colorant (liposoluble) avant de le verser dans le réservoir
du pistolet.
Réchauffer le pistolet (aérographe) dans une étuve chauf-
fante avant de verser le mélange sinon, il risque de durcir
et de boucher le pistolet.
Utiliser un mélange chaud (40/45 °C) pour une pulvéri-
sation « velours » et le pulvériser sur un support congelé.
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Citrons en trompe-l’œil
TECHNIQUE
CROUSTILLANT
FEUILLANTINE
DENRÉES POUR , KG DE UNITÉ QUANTITÉ
PRALINÉ
APPAREIL
- praliné kg 0,150
- beurre pommade kg 0,050
- couverture noire ou lactée kg 0,075
- pailleté feuilletine (crêpes kg 0,075
dentelles)
DURÉE MOYENNE DE PRÉPARATION : 25 MIN
Laisser reposer quelques secondes.
DURÉE MOYENNE DE CUISSON : 5 À 8 MIN
CROUSTILLANT
FEUILLANTINE (SANS
À l’aide du tapis siliconé, travailler la nougatine et obtenir
la bonne texture. BEURRE)
DENRÉES POUR , KG DE UNITÉ QUANTITÉ
PRALINÉ
APPAREIL
- praliné kg 0,100
- couverture noire ou lactée kg 0,090
- pailleté feuilletine (crêpes kg 0,100
dentelles)
DURÉE MOYENNE DE PRÉPARATION : 20 MIN
DURÉE MOYENNE DE CUISSON : 5 À 8 MIN
UTILISATIONS ET DÉRIVÉS
La nougatine se réalise avec des amandes effilées ou ha-
chées. Des noisettes peuvent être ajoutées.
Elle sert d’éléments de décor : demi-lune, dents de loup, Pour évaluer vos connaissances
éventail, losange.
Elle permet de réaliser un croquembouche, une pièce mon-
tée.
Elle peut prendre différents noms selon les régions : cro-
quante, nougat brun,...
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DENRÉES POUR 8 À 12 PORTIONS UNITÉS QUANTITÉS 2. Confectionner le biscuit aux amandes (voir p. 32)
Mélanger la farine et la poudre d’amandes.
ÉLÉMENTS DU BISCUIT AUX AMANDES Passer le mélange au tamis.
- œuf (jaune) kg 0,080 Monter les jaunes d’œufs avec le sucre : l’appareil va foi-
- œuf (blanc) kg 0,120
sonner et prendre du volume.
Monter les blancs d’œufs en neige.
- farine kg 0,100 Incorporer le sucre afin de serrer les blancs.
- poudre d’amandes kg 0,035 Ajouter en fine pluie, le mélange farine et poudre
- sucre kg 0,125 d’amandes sur le sabayon.
ÉLÉMENTS DU PUNCH
Ajouter les blancs d’œufs.
Étaler la pâte à biscuits aux amandes sur papier cuisson
- eau l 0,15 ou tapis siliconné.
- sucre kg 0,150 Faire cuire au four (160 °C - 180 °C).
ÉLÉMENTS DE LA CRÈME CHANTILLY COLLÉE
Démouler sur grille dès la fin de cuisson.
- crème l 0,25
3. Réaliser la crème Chantilly collée (voir p. 2)
Mélanger la crème bien froide, le sucre, la vanille et les
- sucre kg 0,025 feuilles de gélatine préalablement trempées.
- gélatine (feuilles) Bloom kg 0,002 Monter la crème Chantilly.
ÉLÉMENTS DE LA GANACHE AU CHOCOLAT Serrer.
- crème l 0,080 . Préparer la ganache chocolat départ à chaud
- chocolat kg 0,100 (voir p. 3)
Mettre le chocolat à fondre au bain-marie.
ÉLÉMENTS DE GARNITURE Ajouter la crème.
- cerises griottes kg 0,075 Fouetter jusqu’à refroidissement et épaississement de la
- coulis de fruits PM préparation.
- fraises kg 0,050 . Monter la bûche moulée
ÉLÉMENTS DU GLAÇAGE BRILLANT
Détailler le biscuit aux amandes.
Masquer le moule en inox (ne pas oublier les extrémités
- crème l 0,16 du moule).
- cacao kg 0,080 Puncher fortement le biscuit déposé dans le moule mais
aussi les bandes de biscuit qui vont servir pour l’intérieur
- eau l 0,035 et le dessus de la bûche.
- gélatine (feuilles) Bloom kg 0,010 Déposer la crème Chantilly à la poche et disposer les
- sucre kg 0,240
cerises griottes.
Ajouter une bande de biscuit imbibé.
DURÉE MOYENNE DE PRÉPARATION : 2 H 30 MIN Mettre une couche de ganache chocolat.
DURÉE MOYENNE DE CUISSON DU BISCUIT AUX AMANDES : Ajouter une nouvelle bande de biscuit imbibé.
1H Mettre une couche de crème Chantilly.
Terminer par une couche de biscuit imbibé.
Réserver au froid.
. Confectionner un glaçage chocolat brillant
MATÉRIEL (voir p. )
• Calottes • Fouet Mettre la crème, l’eau, le sucre et le cacao dans une casserole.
• Russe • Moule inox pour la bûche Travailler la préparation sur le feu jusqu’à ce qu’elle
• Sonde thermostatique • Chinois étamine devienne très lisse et sans grumeau.
• Moules à génoise • Batteur mélangeur Monter la préparation à 80 °C.
• Tamis • Pinceau Faire fondre la gélatine dans la préparation et faire des-
cendre la température du glaçage brillant.
Passer le glaçage au chinois.
7. Terminer la bûche moulée
Démouler la bûche.
TECHNIQUE DE RÉALISATION Masquer la bûche de glaçage chocolat brillant.
Placer la bûche au froid pour que le glaçage chocolat bril-
1. Mettre en place le poste de travail lant prenne.
Denrées, matériels de préparation, de cuisson et de 8. Dresser la bûche moulée
dressage.
Détailler et décorer à votre convenance.
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46 BÛCHE
TRADITIONNELLE FICHES TECHNIQUES DE FABRICATION LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
www.bpi-campus.com FICHE
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44 BISCUIT
QUATRE-QUARTS FICHES TECHNIQUES DE FABRICATION LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
FICHE
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saridaN tneruaL ©
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DESSERT SIMILAIRE
MATÉRIEL Saint-Honoré à la crème chiboust
• Saint-Honoré dans lequel la crème Chantilly est remplacée par
• Calottes • Rouleau à pâtisserie de la crème chiboust (voir p. 420).
• Russe • Tamis
• Poche à douille • Fouet
• Plaque à pâtisserie • Pochon
• Batteur mélangeur • Spatule
494 SAINT-HONORÉ
À LA CHANTILLY FICHES TECHNIQUES DE FABRICATION LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
FICHE
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MATÉRIEL
• Calottes • Tamis
• Russe • Chinois étamine
• Moules à génoise • Fouet
• Plaque à pâtisserie • Pochon
• Batteur mélangeur
499
PARIS-BREST
FICHES TECHNIQUES DE FABRICATION
LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
BEIGNETS NATURE
Beignets de pâte à choux frite, soufflés et sucrés, appelés aussi pets de nonne.
5 BEIGNETS À LA
LYONNAISE OU BUGNES FICHES TECHNIQUES DE FABRICATION LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
FICHE 4
TECHNIQUE DE RÉALISATION
1. Mettre en place le poste de travail TECHNIQUE DE RÉALISATION
Denrées, matériels de préparation, de cuisson et de dressage.
2. Préparer les choux 1. Mettre en place le poste de travail
Confectionner la pâte à choux. Denrées, matériels de préparation, de cuisson et de dressage
Coucher les choux de la grosseur d’un œuf de pigeon sur 2. Préparer et dresser les choux glacés au sucre
plaque légèrement beurrée. Même technique que pour les choux à la crème.
Dorer, rayer. Lorsque les choux sont garnis, les glacer avec le sucre cuit
Cuire les choux au four à 180 °C pendant 25 minutes environ. à 155 °C.
Au terme de la cuisson, laisser refroidir sur grille. Laisser refroidir, mettre en caissettes.
3. Réaliser la crème pâtissière et garnir les choux Dresser à votre convenance.
Confectionner la crème pâtissière, la mettre à refroidir.
Percer les choux par dessous, les garnir de crème à l’aide
d’une poche munie d’une douille unie no6 .
. Décorer et dresser les choux
Saupoudrer de sucre glace, mettre en caissettes.
Dresser à votre convenance.
TECHNIQUE DE RÉALISATION
1. Mettre en place le poste de travail
Denrées, matériels de préparation, de cuisson et de dressage TECHNIQUE DE RÉALISATION
2. Préparer et dresser les choux au rhum 1. Mettre en place le poste de travail
Même technique que pour les choux à la crème.
Parfumer la crème au rhum. Denrées, matériels de préparation, de cuisson et de
dressage.
Glacer au fondant blanc parfumé au rhum.
Décorer avec un petit morceau de bigarreau rouge et 2. Préparer et dresser les éclairs au chocolat
mettre en caissettes. Même technique que pour les éclairs au café.
Dresser à votre convenance. Remplacer le café par du chocolat.
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MATÉRIEL
• Calottes • Tamis
• Moule ou cadre • Batteur mélangeur
• Plaque à pâtisserie • Fouet
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5 BEIGNETS
AUX POMMES FICHES TECHNIQUES DE FABRICATION LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
www.bpi-campus.com FICHE 9
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54 BEIGNETS DE
FLEURS D’ACACIA FICHES TECHNIQUES DE FABRICATION LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
FICHE
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5 DACQUOISE À LA
GANACHE FICHES TECHNIQUES DE FABRICATION LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
FICHE 4
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MATÉRIEL
• Calottes • Tamis
• Moule à cake • Batteur mélangeur
• Plaque à pâtisserie • Fouet
• Poche à douille
56 QUATRE-QUARTS
AUX AMANDES FICHES TECHNIQUES DE FABRICATION LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
FICHE 6
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54 TARTE
AU FROMAGE BLANC FICHES TECHNIQUES DE FABRICATION LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
www.bpi-campus.com FICHE 4
DESSERT SIMILAIRE
Tarte aux fruits rouges contemporaine
• Préparer une pâte sucrée aux amandes.
• Cuire le fond de tarte.
• Réaliser une crème diplomate (voir p. 420).
• Garnir le fond de tarte sucrée aux amandes avec la crème
diplomate, puis ajouter les fruits.
56 TARTE
AUX FRUITS ROUGES FICHES TECHNIQUES DE FABRICATION LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
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544 TARTE
POIRE CHOCOLAT FICHES TECHNIQUES DE FABRICATION LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
FICHE 45
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54 TARTELETTES
AU CHOCOLAT FICHES TECHNIQUES DE FABRICATION LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
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55 TARTELETTES AU
CITRON MERINGUÉES FICHES TECHNIQUES DE FABRICATION LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
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TECHNIQUE DE RÉALISATION
1. Mettre en place le poste de travail
TECHNIQUE DE RÉALISATION
Denrées, matériels de préparation, de cuisson et de 1. Mettre en place le poste de travail
dressage. Denrées, matériels de préparation, de cuisson et de
dressage.
2. Confectionner la pâte sablée
Confectionner la pâte sablée parfumée au café, la réserver 2. Confectionner les pâtes sablées
au frais minimum pendant 1 heure. Confectionner la pâte sablée, en prendre la moitié, étaler
Abaisser la pâte à 3,5 mm d’épaisseur, piquer l’abaisse de un peu la pâte avec les mains, mettre au centre le cacao
tamisé, bien mélanger sans travailler la pâte, laisser repo-
pâte avec le rouleau pique-vite ou une fourchette. ser au frais.
À l’aide d’un emporte-pièce cannelé rond d’un diamètre
de 50 mm, découper de petites galettes, les déposer sur 3. Réaliser les sablés arlequin
plaque légèrement beurrée et mouillée. Former deux boudins, un au chocolat, l’autre à la vanille,
dorer et les rouler délicatement ensemble en alternant les
Dorer une première fois, laisser reposer au frais environ deux pâtes, laisser reposer au frais une vingtaine de minutes.
pendant 1 heure. Découper des tranches de 3,5 mm d’épaisseur, puis pro-
Dorer une deuxième fois et tracer des lignes à la fourchette. céder comme pour les sablés à la vanille.
3. Cuire les sablés
Cuire les sablés au four à 190 °C pendant 15 minutes
environ.
Dès la sortie du four, mettre sur grille et laisser refroidir.
TECHNIQUE DE RÉALISATION
1. Mettre en place le poste de travail
TECHNIQUE DE RÉALISATION Peser, mesurer et contrôler les denrées.
1. Mettre en place le poste de travail 2. Confectionner l’appareil
Peser, mesurer et contrôler les denrées. Crémer beurre et sucre glace.
Incorporer les blancs puis la farine alternativement.
2. Préparer l’appareil Dresser en boule puis surmonter d’un raisin macéré au rhum.
Blanchir les jaunes, le sucre et la cassonade.
Ajouter 1 gousse de vanille.
Ajouter le rhum, la farine et le beurre en pommade. SABLÉS QUEEN
Finir avec les blancs montés. DENRÉES POUR 30 À 0 PIÈCES UNITÉS QUANTITÉS
TECHNIQUE DE RÉALISATION
1. Mettre en place le poste de travail
TECHNIQUE DE RÉALISATION Peser, mesurer et contrôler les denrées.
1. Mettre en place le poste de travail 2. Réaliser l’appareil
Peser, mesurer et contrôler les denrées. Crémer beurre et sucre.
Incorporer les œufs, les jaunes, le lait.
2. Réaliser l’appareil Finir avec la farine tamisée avec le baking powder et la
Crémer beurre et sucre. poudre à flan.
Incorporer le jus d’orange et les zestes. 3. Coucher les sablées queen
Finir avec la farine et les amandes. Dresser à la poche, réserver au froid avant cuisson.
56 AUTRES
PETITS FOURS SUCRÉS FICHES TECHNIQUES DE FABRICATION LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
FICHE 5
SABLÉS VIENNOIS OU FLORENTINS
« SPRITZ » DENRÉES POUR 30 À 0 PIÈCES UNITÉS QUANTITÉS
DENRÉES POUR 30 À 0 PIÈCES UNITÉS QUANTITÉS ÉLÉMENTS DE BASE
ÉLÉMENTS DE BASE - beurre kg 0,125
- beurre pommade kg 0,220 - glucose kg 0,075
- sucre glace kg 0,090 - miel kg 0,075
- fleur de sel kg 0,003 - sucre kg 0,225
- œuf (blanc) kg 0,040 - crème kg 0,125
- vanille gousse 1 - amandes effilées kg 0,200
- farine kg 0,250 - amandes hachées kg 0,100
- fruits confits kg 0,035
DURÉE MOYENNE DE PRÉPARATION : 1 H - bigarreaux kg 0,035
DURÉE MOYENNE DE CUISSON : 8 À 12 MIN - écorces d’orange kg 0,075
- farine kg 0,015
DURÉE MOYENNE DE PRÉPARATION : 1 H
DURÉE MOYENNE DE CUISSON : 15 À 20 MIN
TECHNIQUE DE RÉALISATION
1. Mettre en place le poste de travail
Peser, mesurer et contrôler les denrées.
2. Réaliser l’appareil
TECHNIQUE DE RÉALISATION
Crémer le beurre et le sucre. 1. Mettre en place le poste de travail
Incorporer les blancs d’œufs. Peser, mesurer et contrôler les denrées.
Finir avec la farine, la fleur de sel et la vanille. 2. Confectionner l’appareil
3. Dresser les sablés viennois Bouillir le beurre, le glucose, le miel, le sucre et la crème.
Dresser à la poche, réserver au froid avant cuisson. Ajouter les amandes, les fruits confits et la farine.
3. Coucher et cuire les florentins
PALETS DES DAMES . Terminer les florentins
DENRÉES POUR 7 PIÈCES ENVIRON UNITÉS QUANTITÉS Chablonner une face à la couverture.
ÉLÉMENTS DE BASE
- beurre pommade kg 0,125
- sucre glace kg 0,125
- œuf (blanc) kg 0,105
- farine kg 0,150
DURÉE MOYENNE DE PRÉPARATION : 45 MIN
DURÉE MOYENNE DE CUISSON : 8 À 12 MIN
TECHNIQUE DE RÉALISATION
1. Mettre en place le poste de travail
Peser, mesurer et contrôler les denrées.
2. Réaliser l’appareil
Crémer le beurre et le sucre.
Incorporer les blancs d’œufs.
Finir avec la farine.
3. Dresser les palets de dames
Dresser sur plaque et cuire rapidement.
DENRÉES POUR 22 PIÈCES UNITÉS QUANTITÉS la réserver au marbre ou en chambre froide à + 5 °C pen-
dant 2 à 3 h pour détendre la pâte et la refroidir.
ÉLÉMENTS DE LA PÂTE À CROISSANT Façonnage réalisé le lendemain :
- farine kg 0,500 Laisser pousser la pâte pendant 20 à 30 minutes selon la
température ambiante et la saison, la rompre et la réserver
- sel fin kg 0,010 au marbre réfrigéré ou en chambre froide à + 5 °C jusqu’au
- lait ou eau l 0,30
lendemain.
- levure biologique kg 0,015 à . Tourage
0,020 Détailler la pâte en boule de 0,950 kg environ.
- sucre semoule kg 0,070 Étaler les boules en carré dont le centre sera plus épais
et procéder comme pour la pâte feuilletée classique, bien
- œuf (entierfacultatif) kg 0,050 enfermer le beurre ou beurre de tourage.
- beurre ou beurre de tourage kg 0,250 Abaisser le pâton en forme de rectangle de 1 cm environ
ÉLÉMENTS DE LA DORURE
d’épaisseur.
Plier l’abaisse en trois parties égales, la faire pivoter d’un
- œuf (entier) kg 0,100 quart de tour.
DURÉE MOYENNE DE PRÉPARATION : 2 H Donner deux tours et demi, en laissant reposer au frais le
pâton enveloppé de papier sulfurisé ou de plastique pen-
DURÉE MOYENNE DE CUISSON : 12 MIN dant 15 minutes environ après chaque tour.
. Façonner les croissants
Abaisser le pâton au rouleau ou au laminoir en forme de
rectangle de 30 cm de largeur et de 3 mm d’épaisseur.
MATÉRIEL
Couper l’abaisse au milieu.
• Calottes • Batteur mélangeur Détailler des triangles isocèles de 16 cm de base.
• Plaque à pâtisserie • Fouet Rouler les croissants en débutant par la base et en écar-
• Tamis tant les paumes des mains, sans les écraser.
Disposer les croissants sur plaques très propres et légère-
ment beurrées, la pointe en bas, qui touche juste à la
plaque.
Dorer une fois.
TECHNIQUE DE RÉALISATION 7. Deuxième pousse
1. Mettre en place le poste de travail Mettre les croissants à l’étuve tiède 30 °C maximum.
Denrées, matériels de préparation, de cuisson et de Lorsqu’ils ont doublé de volume, sortir les croissants de
dressage. l’étuve, les laisser se reprendre, les dorer une deuxième
fois.
2. Confectionner la pâte à croissants 8. Cuire les croissants
Tamiser la farine, la mettre en fontaine sur le marbre.
Ajouter le sel fin, le sucre, éventuellement l’œuf et presque Cuire à four chaud 190 à 200 °C environ, pendant
tout le lait ou l’eau. 12 minutes.
Faire dissoudre le sel et le sucre. . Débarrasser les croissants
Verser la levure délayée avec un peu de lait ou d’eau tiède Dès la sortie du four, les mettre sur une grille tournée à
l’hiver (ne jamais dépasser 40 °C) et froid l’été dans la l’envers, ce qui évite aux croissants de glisser hors de la
fontaine. grille. Ne pas les superposer.
Incorporer progressivement toute la farine du bout des
doigts et le restant du lait.
Bien mélanger afin d’obtenir une pâte homogène peu
corsée. • Les croissants et pains au chocolat peuvent être façon-
Mettre la pâte en boule et la réserver dans un récipient nés et surgelés aussitôt.
légèrement fariné d’une contenance de 3 fois son volume. • Ils sont mis à pousser (30 °C max) au fur et à mesure
Cette opération peut être réalisée au batteur. des besoins.
3. Première pousse • La mise en place ne doit pas excéder 3 à 4 jours.
Couvrir la pâte pour éviter le croûtage. • De nos jours, les professionnels disposent de chambre
de pousse contrôlée avec programmateur.
La laisser pointer à température ambiante 25 à 30 °C à • Les croissants et les pains au chocolat sont façonnés et
l’abri des courants d’air. mis en chambre de pousse aussitôt.
. Contrôle de pointage • La chambre est programmée pour le jour et l’heure dési-
Façonnage réalisé le jour même : rés.
Laisser la pâte doubler de volume environ 1 h, la rompre et
MATÉRIEL
• Calottes • Tamis
• Moules à kugelhopf • Batteur mélangeur
• Plaque à pâtisserie • Fouet
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MATÉRIEL
• Calottes • Tamis
• Russes • Batteur mélangeur
• Plaque à pâtisserie • Fouet
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66 MACARONS
AU CHOCOLAT FICHES TECHNIQUES DE FABRICATION LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
www.bpi-campus.com FICHE 6
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64 MERINGUES
ET ROCHERS COCO FICHES TECHNIQUES DE FABRICATION LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
FICHE
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MATÉRIEL
• Calottes • Tamis
• Plaque à pâtisserie • Batteur mélangeur
• Emporte-pièce
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TECHNIQUE DE RÉALISATION
1. Mettre en place le poste de travail TECHNIQUE DE RÉALISATION
Denrées, matériels de préparation, de cuisson et de
dressage. 1. Mettre en place le poste de travail
2. Confectionner les tuiles dentelle aux amandes Denrées, matériels de préparation, de cuisson et de
Mettre dans une calotte les amandes hachées, la farine dressage.
tamisée et le sucre glace, mélanger avec une spatule. 2. Confectionner les tuiles à l’orange
Incorporer progressivement à l’aide d’une spatule les Mélanger dans une grande calotte : les amandes hachées,
blancs d’œufs, le jus et le zeste d’orange puis le beurre la farine tamisée, le sucre glace, le zeste d’orange, les
fondu et l’extrait de vanille, bien mélanger afin d’obtenir amandes en poudre blanche et les écorces d’oranges
une pâte homogène. confites hachées finement.
Laisser reposer au frais pendant 1 heure minimum. Incorporer les œufs entiers, les blancs d’œufs, le beurre
3. Dresser sur plaque fondu et l’extrait de vanille, bien mélanger afin d’obtenir
Disposer sur plaque à l’aide d’une cuillère des petits tas une pâte homogène.
en les espaçant suffisamment, les étaler à la fourchette Laisser reposer au frais pendant 1 heure minimum.
mouillée bien égouttée (diamètre des tuiles environ 5 cm). 3. Dresser sur plaque
. Cuire les tuiles dentelle aux amandes Disposer sur plaque à l’aide d’une cuillère des petits tas en
Cuire les tuiles au four à 210 °C pendant 7 à 8 minutes les espaçant suffisamment, les étaler à la fourchette
environ, retirer du four dès que le bord des tuiles est brun mouillée bien égouttée (diamètre des tuiles environ 5 cm).
clair.
. Cuire les tuiles à l’orange
. Terminer les tuiles dentelle aux amandes Cuire les tuiles au four à 210 °C pendant 7 à 8 minutes
Décoller aussitôt avec un triangle, les déposer dans une environ, retirer du four dès que le bord des tuiles est brun
plaque à tuiles, les débarrasser sur grille avec papier sili- clair.
coné dessous après durcissement.
. Terminer les tuiles à l’orange
Décoller aussitôt avec un triangle, les déposer dans une
plaque à tuiles, les débarrasser sur grille avec papier sili-
coné dessous après durcissement.
TECHNIQUE DE RÉALISATION
1. Mettre en place le poste de travail
Denrées, matériels de préparation, de cuisson et de
dressage.
2. Confectionner les tuiles
Mettre dans une calotte les amandes hachées, la farine
tamisée et le sucre glace, mélanger avec une spatule.
Incorporer progressivement à l’aide d’une spatule les œufs
entiers, les blancs d’œufs, l’extrait de vanille, bien mélanger
afin d’obtenir une pâte homogène.
Laisser reposer au frais pendant 1 heure minimum.
3. Dresser sur plaque
Disposer sur plaque à l’aide d’une cuillère des petits tas
en les espaçant suffisamment, les étaler à la fourchette
mouillée bien égouttée (diamètre des tuiles environ 5 cm).
. Cuire les tuiles
Cuire les tuiles au four à 210 °C pendant 7 à 8 minutes
environ, retirer du four dès que le bord des tuiles est brun
clair.
. Terminer les tuiles au chocolat
Décoller aussitôt avec un triangle, les déposer dans une
plaque à tuiles, les débarrasser sur grille avec papier sili-
coné dessous après durcissement.
Après refroidissement, à l’aide d’un pinceau, glacer les
tuiles de pâte à glacer fondue au bain-marie ou à la cou-
verture préparée et mise au point selon la technique de
base.
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MATÉRIEL
• Calottes • Moule à soufflé
• Russe • Tamis
• Plaque à pâtisserie • Batteur mélangeur
6 SOUFFLÉ
AU CHOCOLAT FICHES TECHNIQUES DE FABRICATION LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
FICHE 4
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6 MERINGUE
GLACÉE CHANTILLY FICHES TECHNIQUES DE FABRICATION LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
www.bpi-campus.com FICHE 9
64 OMELETTE
NORVÉGIENNE FICHES TECHNIQUES DE FABRICATION LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
FICHE 9
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6 VACHERIN GLACÉ
À LA VANILLE FICHES TECHNIQUES DE FABRICATION LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
FICHE 9
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MATÉRIEL
• Calottes • Sorbetière
• Russe • Fouet
• Batteur mélangeur • Poche à douille
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64 SORBET
AUX FRAISES FICHES TECHNIQUES DE FABRICATION LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
FICHE 94
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64 CHARLOTTE
AUX FRAISES FICHES TECHNIQUES DE FABRICATION LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
www.bpi-campus.com FICHE 9
65 MOUSSE
AU CHOCOLAT NOIR FICHES TECHNIQUES DE FABRICATION LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
www.bpi-campus.com FICHE 9
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654 ALLUMETTES
AU FROMAGE FICHES TECHNIQUES DE FABRICATION LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
www.bpi-campus.com FICHE
656 GOUGÈRES
AU FROMAGE FICHES TECHNIQUES DE FABRICATION LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
FICHE
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MATÉRIEL
• Calottes • Batteur mélangeur
• Russe • Fouet
• Plaque à patisserie
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666 ORANGETTES AU
CHOCOLAT FICHES TECHNIQUES DE FABRICATION LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
FICHE 6
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MATÉRIEL
• Calottes • Plaque à débarrasser
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6 NOUGAT
DE MONTÉLIMAR FICHES TECHNIQUES DE FABRICATION LA PÂTISSERIE DE RÉFÉRENCE
FICHE 9
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lesseoL lehciM-naeJ ©
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VOCABULAIRE
PROFESSIONNEL
A Additifs- On e ntend par additif, «toute substance
habituellement non consommée comme aliment en soi et
habituellement non utilisée comme ingrédient caractéristique
Abaisser- Étale r une pâte (à la main, au rouleau ou au dans l’alimentation, possédant ou non une valeur nutritive,
laminoir) pour épouser sous une forme particulière et épaisseur dont l’adjonction intentionnelle aux denrées alimentaires,
désirée, un moule ou un cercle à tarte par exemple. dans un but technologique au stade de leur fabrication,
Abricoter- Lus trer à l’aide d’un pinceau la superficie d’un transformation, préparation, traitement(…) a pour effet(…),
gâteau, le plus généralement une tarte. On utilise un nappage qu’elle devient elle-même ou ses dérivés deviennent,
blond très chaud, une gelée d’abricots ou un sirop réduit. directement ou indirectement un composant des denrées
Aceto-dolce- Légum es et fruits traités en aigre-doux. alimentaires».
Acide- Il y a a cide et acide… Il y a des acides qui apportent Adsorption- Ph énomène par lequel des solides ou des
de l’acidité (perception en bouche) comme l’acide citrique. Il solutions retiennent à leur surface des molécules ou des ions.
y a des molécules appelées acides (ex : acide aminé, acide gras, Aérobie- D ésigne ce qui vit en présence d’oxygène.
acide ascorbique) qui se caractérisent dans leur composition par Aérographe- Pi stolet pulvérisateur à air comprimé pour
une fonction dite « acide ». Parmi eux, les acides organiques qui projeter une décoration, une couleur sur une surface de gâteau,
contiennent ce groupement COOH, dit « acide » : un atome de entremets ou tout autre dessert.
carbone, lié par une double liaison à un atome d’oxygène et lié Agents de charge- Su bstances qui accroissent le volume
par une liaison simple à un groupe hydroxyle (OH), le tout appelé d’une denrée alimentaire, ou qui contribue à une fonction
groupe carboxyle. Ils peuvent néanmoins influencer le pH. particulière sans pour autant augmenter sa valeur énergétique.
Acide ascorbique- Aut re nom de la vitamine C, Voir les édulcorants de charge pour exemple.
antioxydant. E 300. Agar-agar- E 406. Ép aississant, gélifiant.
Acide citrique- A cidifiant et correcteur d’acidité. Agneau pascal ou « Lamele » - Gâteau d’origine
Acide gras- C omposants des lipides. alsacienne fabriqué à partir d’un moule spécifique. Saupoudré
Acides aminés- C onstituants de base des protéines. de sucre glace ou trempé au fondant.
Acide tartrique- E 334. En r emplacement de l’acide Agrément sanitaire - Autorisation préalable délivrée par
citrique. Acidule les sucres cuits et consolide la gélification. l’autorité administrative pour permettre à un établissement la mise
Acrylamide- L’acrylamide est un produit qui peut sur un marché de denrées alimentaires ou d’origine animale.
apparaître spontanément lors de la cuisson d’aliments à plus de Aigrette- T orsade d’une pièce montée.
120 °C. C’est une molécule qui est considérée par l’OMS comme Alcooliser- Ajo uter de l’alcool.
présentant un risque pour la santé humaine. Elle se forme lors Alginate- E 401. Ép aississant, stabilisateur.
de la cuisson (friture, rôtissage...) à haute température d’aliments
riches en hydrate de carbone (amidon, sucres) et en protéines. Allergène- Ant igène qui induit chez certains sujets la
La formation de l’acrylamide est fortement influencée par la production d’anticorps. Ceux-ci créent ensuite une réaction
température de cuisson, la teneur en eau des aliments, ainsi que allergique lorsque les sujets sensibilisés sont à nouveau en
le « brunissage » (carbonisation) des produits. contact avec cet antigène.
La substance est synthétisée surtout lorsque l’asparagine, un Allergie- Réa ction de sensibilisation de l’organisme à un
acide aminé naturel, entre en réaction avec des sucres naturels agent pathogène ou à différentes substances. Des réactions
comme le glucose, c’est la réaction de Maillard, du nom du peuvent apparaître avec de nombreux aliments altérés ou non :
chimiste français qui l’a identifié pour la première fois. C’est fraises, coquillages, crustacés…et se manifester par de œdèmes,
justement cette réaction qui donne aux aliments frits leur goût, urticaires chroniques, rhinites, asthme…
leur consistance et leur couleur brune si caractéristiques. Allonger- Ajo uter un liquide (soda, boisson gazeuse) pour
Les aliments les plus concernés par cette formation sont avant diluer la base cocktail, d’un sirop...
tout les produits à base de céréales, les pains et pâtisseries Allumette- Pr éparation de forme rectangulaire. Souvent
et généralement tous les produits soumis à des températures fabriquée avec de la pâte feuilletée. Peut se décliner sous forme
élevées comme le café ou les amandes grillées. sucrée ou salée.
Activité de l’eau / Activity of water (A.w) - L’eau Alvéogramme- L’alvéogramme est la courbe obtenue
est indispensable à la vie, notamment des bactéries. L’eau liée à l’aide de l’alvéographe Chopin. Elle permet de chiffrer les
(mélangée avec d’autres substances) est peu disponible pour éléments de la force boulangère d’une farine (force, ténacité,
les micro-organismes. L’eau «libre» l’est. Le « A.w » est la mesure extensibilité, gonflement et élasticité).
de l’eau disponible. Plus un produit est « sec » plus son A.w est Alvéographe Chopin- Ap pareil qui permet d’insuffler de
bas, moins les bactéries peuvent survivre. l’air dans un pâton, qui est ainsi gonflé sous forme d’une bulle
Il est recommandé de mettre un produit au frais d’abord sans jusqu’à éclatement. Les éléments de la force boulangère sont
protection (type film alimentaire) afin que le froid, combiné enregistrés sur une courbe (alvéogramme).
avec le mouvement d’air, abaisse l’A.w superficiel. Démarche à Amandine- Tartelette ronde à base de pâte sucrée garnie de
mettre en œuvre avant une mise sous vide en vue d’une cuisson confitures, crème d’amande, crème pâtissière. Amandes effilées
à température maîtrisée. et décor.
REF. 9336
9 782857 088578
EDITIONS BPI
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