Le Droit Fiscal Des Affaires

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COURS : DROIT FISCAL année : 2009

Chapitre : l’impôt sur le bénéfice indistriel et commercial (BIC)

L’impôt sur le BIC est un impôt sur les revenus entreprises indistrielles,
commerciales et artisanales.
L’impôt sur le BIC est perçu selon 2 régimes :
-Le régime du bénéfice réel
-Le régime du forfait
Le régime du bénéfice réel s’applique aux grandes entreprises qui une
comptabilité alors le régime forfait s’applique aux moins et petites entreprises
qui ne tiennent pas la comptabilité.

1-LE REGIME DU FORFAIT :

En Mauritanie, le régime du forfait s’applique aux entreprises individuelles càd


(2 personnes) dont le chiffre d’affaires est inférieure à :
-6 millions pour les vendeurs de marchandises
-3 millions pour les prestataires de services
Il n’y pas de taux de l’impôt fixé en %au régime du forfait et les forfaitaires ne
sont pas obligés à la tenu d’une comptabilité.

2-LE REGIME DU BENEFICE REEL :

Le régime du bénéfice réel s’applique selon 4 critères :

a-les critères de la forme juridique :

Il signifie que le régime du bénéfice réel (RBR) s’applique à toutes les sociétés
et les entreprises publiques quelque soient leurs formes ou le niveau de leur
chiffre d’affaires.

b-critère du niveau de chiffre d’affaires :

Ce critère signifie que RBR s’applique aux entreprises individuelles dont le


chiffre d’affaires est supérieure ou égale à : 6 millions pour les vendeurs de
marchandises et 3 millions pour prestataire de service.

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C - critère de la nature d’activité :

Cela signifie que le RBR s’applique aux entreprises importatrices et


exportatrices quelque soient leurs formes ou le niveau de chiffre d’affaires Ce
régime s’applique également au commissaires en douane d les entreprises en
transites.

d- critère l’option pour le RBR

Ce critère veut que les entreprises imposables au forfait peuvent renoncer à ce


régime fiscal et opter pour le régime du RBR mais l’inverse est impossible.

3-La détermination du bénéfice imposable d’après


Le régime du bénéfice réel :
L’impôt s’applique aux bénéfices fiscal et non aux bénéfices comptable et avec
un taux de 25% en Mauritanie au bénéfice net de l’entreprise.Le bénéfice net
est constitué par la différence entre les valeurs de l’actif à la clôture et à
l’ouverture de la période imposable càd janvier au décembre.
L’actif net s’explique ou se définie comme l’excèdent des valeurs d’actifs sur
total formé au passif par les créances, les amortissements et les provisions
justifiées…etc.
Bénéfice fiscal=bénéfice comptable + réintégration - déduction
Les réintégrations : sont les charges qui ont été déduites comptablement
mais qui sont fiscalement imposable.
Il faut dont les rajoutées au bénéfice comptable en vue de leur incorporation
dans l’assiette fiscale.
Les déductions : sont les charges ou des produits qui sont franchis d’impôt.

3-1-Les produits imposables :

Généralement tous les produits concourant à la formation du résultat comptable


sont imposables, parmi ces produits on peut citer :
-vente de marchandises
-production de l’entreprise pour elle-même
-les produits financiers (les dividendes obtenus par la société au niveau d’une
autre société dont elle est actionnaire).
- production stockée
-subvention d’exploitation et d’équilibre
-gain de change

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REMARQUE :

Il existe des produits non imposables dans la législation Mauritanienne et donc


il faut les déduire sur le résultat comptable.Ils sont de 2 catégories :
-les plus values sur cession d’immobilisation
-les revenus des immeubles inscrits à l’actif de l’entreprise.
Les plus réalisés sur les d’éléments actifs immobilisés sont exonorés d’impôt
BIC si l’entreprise prend l’engagement de les réinvestir dans un délai de 3 ans
qui la cession.
Si l’investissement n’est pas fait dans de 3 ans les plus values seront réintégrer
au bénéfice imposable de l’exercice au cours du quel à expirer ce délai.
Les revenus provenant des locations des immeubles comme la société
(SOCOGIM qui construit et qui loue) inscrits à l’actif du bilan de l’entreprise
ils ne sont pas compris dans les produits imposables parce qu’ils sont à l’impôt
sur les revenus fonciers.Ils doivent dont donner à une déduction du résultat
comptable.En contre partie les charges afférentes à ces immeubles doivent être
réintégrer au résultat comptable.

3-2-les charges professionnelles déductibles :

Les frais personnels sont franchis d’impôt mais une partie est réintégrée au
bénéfice comptable.
Les charges professionnelles fiscalement déductibles sont celles durant la
période imposable ont été exposés dans l’intérêt de l’exploitation et non pas
pour contre parties l’entrée d’une valeur à l’actif et l’instinct ion d’une dette au
passif.
Les charges déductibles sont les suivantes :
-Les frais généraux de toutes genres
-Les dépenses personnelles sous toutes leur forme
-Les frais financiers
-Les amortissements
-Les provisions
-Le déficit fiscal : NB : le déficit fiscal subit pendant un exercice constitue une
charge pour l’exercice suivante et peut être déduit comme charge sur les
résultat des exercices suivantes jusqu'au 5 exercice qui suit l’exercice
déficitaire (à la fin du 5 exercice pour régler la perte) c’est contraire aux
amortissements qui est la fin du 6exercice.

LES AMORTISSEMENTS :

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Est la constatation en écriture comptable de la dépréciation subie par un
élément d’actif immobilisé.
Il existe plusieurs formes d’amortissements :
-amortissement linéaire
-amortissement dégressif
- amortissement accéléré
Quelque soit la forme d’amortissement sa déduction obéit à certaines
conditions qui sont les suivants

-l’amortissement doit porter sur un élément de l’actif immobilisé, cette


élément doit être soumis à la dépréciation en raison de l’utilisation et cette
élément à amortir doit appartenir à l’entreprise.Ce qui exclut les crédit-
bail.L’amortissement doit se faire dans la limite de prix de revient.

a- amortissement linéaire :
Est la forme d’amortissement la plus pratique qui constitue à appliquer chaque
année le taux d’amortissement linéaire au prix de revient càd le prix
d’acquisition de l’immobilisation.
Les taux d’amortissement linéaire sont donnés par la loi (code général des
impôts).Les taux sont fixés en fonction du nombre d’année estimée pour
l’utilisation du bien.
Pour calculer le taux d’amortissement linéaire on divise 100 par le nombre
d’année d’utilisation.Exemple : pour le matériel de transport s’amortit sur 4 ans
donc son taux d’amortissement linéaire est de : 100÷4=25%
Pour les à amortir acquit en cours d’année, l’amortissement se fait en
prorotatemporice càd en fonction du temps.

b- amortissement dégressif :

Comme son nom indique l’amortissement dégressif diminue avec le temps .il
se fait par application d’un taux d’amortissement dégressif établit par
application au taux d’amortissement linéaire d’un coefficient.
Ce coefficient est fixé par la loi selon le nombre d’année d’utilisation du bien.
L’amortissement dégressif se fait la première année sur la base du prix
d’acquisition et les années suivantes sur la valeur nette ou valeur résiduelle
comptable.
Quand l’amortissement dégressif ainsi calculer devient inférieur au quotient de
la valeur nette comptable par le nombre d’années d’utilisation restantes à courir
dans le cadre de la durée d’amortissement, l’entreprise a la faculté de faire état

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pour chacune des ces années d’une annuités d’amortissement égale à cette
dernière valeur.
Le taux d’amortissement dégressif sur matériel de transport est : 2×25%=50%.
Pour appliquer ce taux d’amortissement il faut que les immobilisations soient
neuves car ce type d’amortissement diminue le bénéfice en 1ere année et
échappe à l’impôt.
En plus des ces trois amortissements il existe 2 autres formes
d’amortissements :
-les amortissements différés
-les amortissements réputés différés
Les amortissements différés sont ceux que l’entreprise ne comptabilise pas à la
fin exercice et les amortissements réputés différés sont des amortissements
comptabilisés en période déficitaire.
Ces deux formes d’amortissements sont considérées comme charges fiscales
déduites des exercices suivantes sans limitation des durées.

LES PROVISIONS :

C’est la partie de bénéfice mise de coté pour faire face à des charges résultantes
d’une perte ou d’un risque que l’événement en cours rend probable.
Il existe 2 formes de provisions :
-Provision pour dépréciation d’élément d’actif :(créances ou stocks) exple :
provision pour créance douteuse (perdre sa valeur initiale).
Ces provisions sont inscrites en actif en signe soustractif (-) en face des
éléments d’actifs correspondant mais elles peuvent être inscrites au passif avec
en signe plus (+).
-provision pour risque et charge : elles sont toujours inscrites au passif et
correspondent un risque général des pertes ou des charges.
Pour être fiscalement déductibles, les provisions doivent obéir à des conditions
de fonds et de formes :

1-les conditions de fonds sont :


-la provision doit résulter d’un perte ou une charge
-ces risques doivent être probables et non pas simplement éventuels
-le risque doit résulter l’événement en cours
-le risque de perte doit être individualisé pour élément provisionné ce qui
interdit les provisions forfaitaires

2-les conditions de formes

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-la déduction suppose que la provision a été comptabilisée parce qu’on peut ne
pas comptabilisé la provision pour satisfaire les actionnaires càd augmentation
du bénéfice.
-il faut que la provision figure sur la relevé des provisions fourni par
l’entreprise avec la déclaration des ses résultats annuels.

4-les obligations comptables déclaratives en matière d’impôt du BIC au RBR


et commerciales :
L’entreprise conforment au RBR doit tenir une comptabilité complète,
conforme au plan comptable Mauritanien.
Les documents comptables et les pièces justificatives doivent être conservé au
moins pendant le délai 6 ans qui suit la date de comptabilité alors que pour les
de commerce càd les livres et les documents c’est 10 ans.
Chaque année au tard le 31/03 les entreprises doivent déclarer ou présenter une
déclaration annuelle de leur résultats dégageant le bénéfice fiscal imposable ou
une perte fiscale réalisée.
Cette déclaration établit sur imprimée réglementé par fourni par
l’administration fiscale comportant les éléments suivants :
-une page débit (charges et frais)
-une page crédit (les produits)
-une page du bilan (actif)
-une page du bilan (passif)
-une page de passage du résultat comptable au résultat fiscal avec d’une part
les réintégrations et d’une part les déductions.
-une page sur l’évolution de l’actif immobilisé
-une page sur l’évolution des amortissements et les provisions.
-une page sur l’indentification de l’entreprise càd la forme, objet, montant du K
et les principaux actionnaires et les noms des dirigeants.

Chapitre : impôt minimum forfaitaire (IMF) :


IMF ne constitue pas une imposition cédulaire de la catégorie revenue
déterminé, il est à la fois une avance sur l’impôt BIC et un minimum de
perception que payent les grandes entreprises même en cas de perte.
L’IMF est du par les grandes entreprises soumises au RBR en matière d’impôt
sur BIC mais les entreprises soumises au forfait ne payent l’IMF.
Les entreprises a subjectu au régime RBR et dont à l’IMF sont celles le chiffre
d’affaires est supérieure ou égale à 30 millions.
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L’IMF est perçu au taux de 2.5% du chiffre d’affaires.
L’étude de l’IMF soulève deux séries de questions :
Les règles d’assiette fiscale :
Les règles d’imputations (soustraction et déductions) :

A-les règles d’assiettes fiscale en matière d’IMF :


Il faut distinguer à ce niveau les règles d’assiettes d’IMF sur le chiffre
d’affaires (CA) et les règles d’assiettes des acomptes d’IMF à l’importation et à
l’exportation.

1- l’assiette de l’IMF annuel :


L’IMF est assis sur le CA du dernier exercice clos.Le CA au sens fiscal s’attend
se défini comme l’ensemble des produits acquis dans le cadre de l’exercice de
l’activité professionnelle.
Il s’agit des soldes des comptes suivants :
-vente de marchandises ou produits fabriqués
-prestation de service
-exportation et production de l’entreprise pour elle-même
-subvention d’exploitation et d’équilibre et des produits des activités annexes

* les produits non imposable à l’IMF annuel sont :


-la production stockée ou variation de stocks et dividendes perçus
-gain de change se remportant à la charge d’exploitation
-reprises sur amortissements et provisions
-les frais à immobilisés ou à transférés
-les remises, rabais et ristournes obtenus.
2-l‘assiette des acomptes à l’importation et exportation
Les acomptes à l’importation ou exportation sont assis sur la valeur en douane
c à d le montant des produits augmentés de touts les droits et taxes exigibles à
l’importation et l’exportation.

B- les règles d’imputation en matière :


Deux mécanismes d’imputation sont à distinguer dans ce cadre :
L’imputation des acomptes de l’IMF sur les IMF annuels
L’imputation des l’IMF annuels sur l’impôt BIC

1- l’imputation des acomptes de l’IMF sur l’IMF annuel


Les acomptes de l’IMF s’imputent sur l’IMF annuel basé sur le CA.En matière
d’importation 2 hypothèses peuvent se réaliser :

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-cas normal : l’IMF annuel au taux de 2.5%du CA est supérieure au total des
acomptes perçus au de 2.5%de la valeur des importations c à d les achats sont
inférieure au CA, dans ce cas l’entreprise ne verse au titre de l’IMF annuel que
la différence.
-cas exceptionnel : par suite de vente à perte ou de fort stockage le cumule des
acomptes à l’importation peut être supérieure à l’IMF annuel sur le chiffre
d’affaires. Dans ce cas l’entreprise ne règle rien au titre du l’ IMF annuel et
l’excèdent des acomptes à l’importation s’impute sur l’impôt BIC de l’exercice
et en cas d’insuffisance sur l’IMF annuel et l’impôt BIC du ou des exercices
suivantes.

2-imputation de l’IMF annuel sur l’impôt BIC :


L’IMF annuel s’impute sur l’impôt BIC de l’exercice.A l’issue de cette
imputation deux cas figures peuvent se présenter :
-impôt sur BIC est supérieure à l’IMF annuel : dans ce cas l’entreprise paye la
différence au Trésor publique sous forme de reliquat ou solde de l impôt sur le
BIC.
-impôt sur BIC est inférieur à l’IMF annuel : dans ce cas l’entreprise ne paye
rien au titre de l’impôt sur le BIC mais la différence ne lui est pas restituée par
le Trésor publique.
En conclusion l’IMF est un minimum de perception payée par les grandes
entreprises mais en cas de déficit fiscal.Dans ce dernier cas il devient un impôt
sur le capital c’est cela son vrai inconvénient.

Chapitre : impôt sur le revenu des capitaux immobiliers (IRCM) : Les


capitaux mobiliers sont de deux catégories :
-les capitaux mobiliers à revenus variables : exple : action et part social dans
les entreprises.
-les capitaux mobiliers à revenus fixes : des obligations et des créances.
L’IRCM ne s’applique pas aux capitaux mais aux revenus des capitaux
mobiliers c à d :
Les dividendes des actions et parts sociales
Les intérêts des obligations

A-les produits distribués par personne morale


Soumise l’impôt sur le BIC :

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Les personnes morales sont des sociétés : exemple : GK (Groupe Koundio
société diversifié dans plusieurs domaines) fait un bénéfice annuel imposable
de 13 millions .L’impôt BIC sera 13000000×25%=3250000.
Chaque actionnaire de GK reçoit un montant de 675000.
L’IRCM de chaque actionnaire sera de 675000×10%=67500
L’ IRCM est perçu au taux de 10% et le code général des impôts (CGI) soumet
à l’ IRCM :

1-les produits des actions et part social :


Ils sont les suivants :
-les dividendes et aux produits distribués par les sociétés anonymes et en
commandites.
-les produits des parts des SARL et des commanditaires
-les avances et prêts ou acomptes mises à la disposition de des associés et non
rembourser
-les remboursements et amortissements totaux ou partiels effectuée par la
société sur le montant de leur action
-les rémunérations ou distributions occultes
-les tantièmes, les jetons de présence et rémunération donner au membre du
conseil d’administration dans les sociétés d’anonymes

L’ IRCM s’applique sur tous les produits distribués par les sociétés de capitaux
et SARL soumises à l’impôt sur BIC mais les produits distribués par les
sociétés de personne ne sont pas soumis à l’impôt BIC au de la société .leur
Leur distribution ne donne pas lieu à l’IRCM.Il en est ainsi les produits
distribués par :
Les sociétés en nom collectif (société de deux personnes) ne paye pas BIC.
Les sociétés en commandite pour la part de la commandite
Les sociétés de faits comme les une boutique.

Pour ce qui est des produits imposable à l’IRCM se sont des produits distribués
suivant l’affectation des résultats effectuer la société.
L’affectation du résultat 2009 sera affecté en 2010 parce qu’elle doit être porter
à la connaissance de l’administration fiscale par établissement d’un imprimé
réglementaire qui se présente comme suit :

Revenu affectable affectation du résultat

 Résultat net de exercice  réserve légale


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Report à nouveau des exos anté  tantièmes et dividendes
Prélèvement sur les réserves  autres réserves
 Report à nouveau

B- l’imposition à l’IRCM des revenus des créances,


dépôts et compte courant :

Ils sont soumis à l’ IRCM lorsqu’ils ne sont pas compris dans les recettes d’une
entreprise, les intérêts et d’autres produits :
-des créances hypothécaires privilégiés ou chirographaires à l’exception de
toute opération commerciale ne présente pas le caractère juridique d’un prêt.
-des dépôts des sommes d’argent a vue ou échéance fixe.
-les comptes courants à l’exception des intérêts excédentaires des comptes
d’associés.
Ces produits ne sont pas soumis à l’IRCM s’ils vont être intégré par
l’entreprise dans les résultats imposable à l’impôt BIC.

C-le payement de l’ IRCM :

L’IRCM est perçu au taux de 10%des revenus imposable, il est payé le 15 du


mois qui suit chaque trimestre au titre des produits distribués pendant le
trimestre précèdent.
Les sociétés qui payent les produits imposable doivent adresser à
l’administration fiscale avant chaque année le 1er avril les comptes rendus et
extraits des délibération des conseils d’administration ou des assemblés des
actionnaires ou à défaut de délibération une attestation faisant connaître les
bénéfices ou effectivement distribués au cours de l’année précédente.

Chapitre : taxe sur la valeur ajoutée (TVA) :

La TVA est un impôt indirect non cumulatif càd que l’entreprises paye la TVA à son
fournisseurs sur les fournitures effectués (achat) : cette TVA dit TVA d’amont (avant) est
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un crédit d’impôt sur l’Etat ça va être récupérer quand l’entreprise vend à ses clients elle
est inscrite dans un compte d’actif qui s’appelle TVA déductible.
L’entreprise en vendant ou faisant des prestations de services va facturer sur ces opérations
c’est une TVA d’aval (après) ou TVA collectée.
L’entreprise déduit la TVA d’amont de la TVA d’aval et verse la différence au Trésor
publique et comme le prix de vente est tjs supérieur au prix d’achat et la TVA 4350
s’applique sur les achats sera inférieur à TVA 4357 calculer à partir du prix de vente et la
différence est versée au Trésor publique càd au 4355.
Inventer par MORIS DORET économiste français et ministre de finance ; elle est adoptée
en MAURITANIE en 1995 avec un taux de 14%.
Elle est payée à l’Etat de façon fractionnée et la charge totale de la taxe est supportée par
le consommateur final.

A- champs d’application de la TVA

La TVA s’applique à toutes les opérations économies effectuées par un assujetti càd une
personne.
L’opération économie est une opération de vente ou de prestation de service faite à titre
onéreux (non gratos).
L’assujetti est celui qui effectue une opération entrant dans les champs d’application de la
TVA que cette opération donne lieu au payement de la taxe où soit éxonorée (franchise).
Les entreprises assujetties de la TVA sont celles qui sont soumises à l’impôt BIC ; il s’agit
dont des grandes entreprises mais les petites et moyennes entreprises soumises au forfait
ne payent pas la TVA.
La TVA s’applique aux opérations suivantes :
- Vente de marchandises
- Prestation de service
- Les importations
- Les locations comme le crédit bail, le loyer
REMARQUE : LES EXPORTATIONS sont soumises au taux de 0% càd éxonorer mais
les EXPORTATEURS doivent verser la TVA déductible.

B-regime des déductions :

La TVA repose sur 3 comptes :


-TVA déductible :qui s’applique aux charges et aux achats
-TVA collectée : sur les ventes
-TVA décaissée
Le chiffre d
La déduction consiste à soustraire la TVA déductible de la TVA sur le chiffre d’affaires
(TVA collectée) et à verser la différence au Trésor publique.
Ce mécanisme couvre deux catégories de déductions :
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-des déductions physiques : càd les déductions des taxes d’amont ayant grever sur l’achat
des marchandises ou des matières premières.
-des déductions financières : càd les déductions des taxes d’amont ayant grever sur l’achat
d’équipements.
La déduction peut être faite de deux manières :
-Déduction taxe sur taxe
-Déduction base sur base ou chiffre d’affaires sur chiffre d’affaires
Dans le 1er cas la taxe d’amont est déduite de la taxe d’aval.
Dans le 2e cas la taxe s’applique directement sur la marge commerciale ou sur la valeur
ajoutée.
Pourqu’une entreprise puisse déduire la TVA d’amont il faut que son activité soit soumise
à la taxe.
Si l’activité est en partie soumise à la TVA en partie exonorée la déduction ne peut se faire
que dans une limite.
Cette limite appelée prorata du chiffre d’affaires ou ℅ de déduction ce calcule comme suit :
-au numérateur CA imposable à la taxe ×100
-au dénominateur le CA total
La déduction de la TVA s’opère mois par mois et non article par article.La TVA englobe
toute les opérations du mois mais ne prend pas la partie.

C- payement de la TVA

La TVA est payée chaque mois au titre des opérations réalisées du mois précèdent.
Si pour un mois donné le solde de la TVA déductible excède de la TVA collectée il n’y a
pas de payement à faire, la différence est un crédit d’impôt déductible sur la TVA du mois
ou des mois suivants.
La TVA est perçue au taux de 14℅.
Les exportateurs qui ne peuvent pas déduire la TVA d’amont en raison de la soumission de
leur activité au taux de 0 ℅ ont doit au remboursement de cette taxe.

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