Oscillations Harmoniques

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 14

Chapitre 1

Oscillateur harmonique

1.1 Oscillateur harmonique libre à un degré de liberté


Le pendule pesant simple (masse + l de masse négligeable), le pendule élastique (masse
+ ressort) ou même le circuit LC sont des système qui vibrent autour d'un point dit point
d'équilibre, se sont des systèmes où leurs états peuvent être complètement caractérisés par une
seule quantité (L'angle pour le pendule, le déplacement pour le système masse + ressort, la
charge pour le circuit LC , ...). De tels systèmes sont appelés : systèmes à un degré de liberté
ou simplement un système a une seule partie mobile.
L'oscillateur est dit libre si son retour à son point d'équilibre se fait sans intervention d'une
force extérieure.

1.2 Comportement oscillatoire


Si les conditions initiales sont telles que la fonction ψ (angle, déplacement, charge, ...) soit
dψ(t)
positive ψ(t) > 0 et la vitesse est nulle = 0, alors :
dt

3
Chapitre 1. Oscillateur harmonique 4

m k
au
repos
t<0
v=0 -F
t=0
-vmax
t=T/4

v=0
F
t=T/2

vmax
t=3T/4
v=0 -F
t=T

xmax x=0 -xmax

Une force extérieur déplace l'objet de son point d'équilibre, à l'instant t = 0 le système est
abandonné avec une vitesse initiale nulle, à cet instant l'apparition de la force de rappel fait
revenir le système à son point d'équilibre, lors de ce déplacement la vitesse est négative avec une
valeur maximale au passage du point d'équilibre, en ce point l'accélération est nulle. À l'arrivée
de l'extrême de la trajectoire la vitesse s'annule et une accélération maximale apparaît causée
par la force de rappel qui de la même manière fait revenir le système à sa position d'équilibre,
lors de ce déplacement la vitesse est positive et atteindre un maximum au point d'équilibre
avec une accélération nulle. Si les forces de frottement sont absentent le processus dure dans le
temps jusqu'à l'intervention d'un facteur extérieur.

1.3 Mouvement harmonique


Le mouvement harmonique est le plus simple type des oscillations périodiques. En générale,
pour un tel mouvement ψ(t) d'un point mobile est une fonction sinusoidal du temps :

ψ(t) = A cos(ω0 t + ϕ)

La dérivation de cette équation une et deux fois donne respectivement la vitesse et l'accéléra-
tion :
dψ(t)
= ψ̇(t) = −Aω0 sin(ω0 t + ϕ)
dt
d2 ψ(t)
= ψ̈(t) = −Aω02 cos(ω0 t + ϕ) = −ω02 ψ(t)
dt2
d'où l'équation :
ψ̈(t) + ω02 ψ(t) = 0
Chapitre 1. Oscillateur harmonique 5

C'est l'équation diérentielle du second ordre qui régit le mouvement harmonique ou les oscil-
lations libres. ψ(t) est la solution de l'équation diérentielle qui représente l'équation horaire
du mouvement dans la quelle A représente l'amplitude du mouvement, ω0 représente la pul-

sation propre ou fréquence angulaire , ϕ est la phase initiale ou déphasage et ωt + ϕ


représente la phase instantanée .

La solution peux prendre plusieurs formes réels ou complexes :

ψ(t) = A cos(ω0 t + ϕ)

ψ(t) = A1 cos ω0 t + A2 sin ω0 t

ψ(t) = Aejω0 t

ψ(t) = A1 ejω0 t + A2 ejω0 t


(t) 

T 0
e s t la p é r io d e p r o p r e d e s o s c illa tio n s (s ).
T 0

+A
T = 1 , f0 e s t la fr é q u e n c e p r o p r e
0 f 0
0
d e s o s c illa tio n s (H z ).

−A
T 0 =2  , 
0
e s t la p u ls a tio n p r o p r e
 0

d e s o s c illa tio n s (r a d /s ).

T e m p s

1.3.1 Conditions initiales


Dans un mouvement oscillatoire simple le déplacement de la partie mobile est décrit par :

ψ(t) = A cos(ω0 t + ϕ)

ou
ψ(t) = A1 cos ω0 t + A2 sin ωt

Les constantes A et ϕ sont déterminées par la manière dont le mouvement commence ; les
conditions au départs ou conditions initiales. Alors, si à l'instant initiale t = 0 on a :


ψ(t = 0) = ψ0


ψ̇(t = 0) = ψ̇
0
Chapitre 1. Oscillateur harmonique 6

et  
ψ(t) = A cos(ω0 t + ϕ)
 ψ0 = A cos ϕ

t=0

ψ̇(t) = −Aω sin(ω t + ϕ) 
ψ̇ = −Aω sin ϕ
0 0 0 0

Le rapport des deux équations permet d'obtenir le déphasage ϕ :


!
ψ̇0 ψ̇0
= −ω0 tan ϕ ⇒ ϕ = arctan −
ψ0 ω0 ψ0

Et l'amplitude :
ψ0 ψ̇0
A= =−
cos ϕ ω0 sin ϕ

1.4 Exemples de systèmes en oscillations libres


1.4.1 Pendule élastique (verticale)
On xe une masse m à l'extrémité libre d'un ressort de longueur au repot l0 , sous l'action de
la masse le ressort s'allonge de ∆l = l − l0 où l est la longueur du ressort avec la masse (dimen-
sions de la masse sont supposées négligeable par apport a la longueur du ressort). Le ressort est
utilisé dans son domaine élastique (il reprend sa forme primitive quand en supprime l'action)
dans ce cas l'allongement est fonction linéaire de la masse, m = α∆l, α est un paramètre qui
dépend des caractéristiques physique du ressort.

Statique Dynamique
O

l0

l
T
∆l
l+y
T’
y
ma

P
Y

A l'équilibre statique :
P~ + T~ = ~0

la projection sur l'axe OY on a :

+P − T = 0 ⇒ T = P = mg ⇒ T = αg∆l = k∆l
Chapitre 1. Oscillateur harmonique 7

Le coecient k = αg est appelé dureté ou constante de raideur du ressort alors la force de


rappel (force élastique) qu'éxerce le ressort sur la masse s'écrit :

T~ = −k∆l~j

et à l'équilibre on a :
k∆l = mg

Si on écarte le système de sa position d'équilibre puis on l'abondant, des oscillations sont


observées. Appliquant le principe fondamentale de la dynamique (deuxième loi de Newton) :

P~ + T~ 0 = m~a

par la projection sur l'axe OY on a :

mg − k (∆l + y) = mÿ

mg − k∆l −ky = mÿ


| {z }
=0

mÿ + ky = 0
 
k
m ÿ + y = 0, m 6= 0
m
Alors, l'équation diérentielle du mouvement s'écrit :

k
ÿ + y = 0,
m
r r
k m
, représente la pulsation propre ω0 et la période propre est T0 = 2π . La solution
m k
générale cette équation est y(t) = A cos(ω0 t + ϕ).

1.4.2 Pendule simple


Une masse m est accrochée à l'extrémité d'un l sans masse de longueur L. On écarte la
masse de sa position d'équilibre d'un angle très petit θ puis on l'abondant. Trouvons l'équation
qui décrit son mouvement.
Chapitre 1. Oscillateur harmonique 8

Statique Dynamique

T

ur
m
θ
P

Selon le principe de la dynamique :


P~ + T~ = m~a

On fait la projection sur la base polaire (~ur , ~uθ ) :



~ur :
 mg cos θ − T = mar

~u : −mg sin θ = ma
θ θ

Dans le cas où r est constant et égale à L, l'accélération s'écrit :

~a = ar ~ur + aθ ~uθ = −Lθ̇2~ur + Lθ̈~uθ

g
Alors, la deuxième équation devienne : −mg sin θ = mLθ̈ soit : θ̈ + sin θ = 0, dans le cas
L
où les oscillations sont de faibles amplitudes, l'approximation sin θ ≈ θ est valable et on peut
obtenir l'équation diérentielle du mouvement :

g
θ̈ + θ = 0,
L
r s
g L
, représente la pulsation propre ω0 et la période propre est T0 = 2π . La solution générale
L g
cette équation est θ(t) = Θ cos(ω0 t + ϕ).

1.4.3 Circuit LC
Un circuit électrique est constitué d'une bobine d'inductance L de résistance nulle et d'un
condensateur de capacité C . Le condensateur se charge pendant le temps où la tension garde
une valeur constante V et se décharge dans la bobine pendent le temps où la tension est nulle.
Chapitre 1. Oscillateur harmonique 9

L
A B
i

Supposons initialement que le condensateur est chargé et porte une charge q alors la tension
q
au bornes du condensateur est uC = . Selon la loi des mailles :
C

uL − uC = 0
di q
L − =0
dt C
dq
où i = − alors :
dt
d2 q q
−L 2 − = 0
dt C
 2 
dq q
L 2
+ = 0, L 6= 0
dt LC
Alors, l'équation diérentielle qui régit les variations de la charge q dans le circuit est :

1
q̈ + q=0
LC

La solution de cette équation est de la forme :

q(t) = Q cos(ω0 t + ϕ)
r
1
Avec la pulsation propre ω0 =
LC

1.5 Formalisme de Lagrange


Le formalisme de Lagrange est un ensemble de notions et d'équations mathématiques, qui
permet d'étudier une large gamme de problème en mécanique.
Chapitre 1. Oscillateur harmonique 10

1.5.1 Coordonnées généralisées d'un système


D'une manière simple, on peut dire que les coordonnées généralisées notées généralement qi ,
sont un ensemble de variables réelles indépendantes ou même liées qui permettent de congurer
tous les éléments du système à tout instant. Ces coordonnées peuvent être des longueurs des
angles ou tout autres grandeurs physiques.
Pour une particule ponctuelle dont la position instantanée est décrite par les trois coordon-
dqi
nées généralisés qi avec i = 1, 2, 3, représente la vitesse généralisée q̇i .
dt

1.5.2 Degrés de liberté


Le degré de liberté est la généralisation du nombre de directions selon lesquelles une particule
peut se déplacer dans l'espace physique.
Dans le cas où les coordonnées généralisées n qui décrivent le système sont indépendantes
alors, le nombre de degrés de liberté d est le nombre de ces coordonnées.
Si l'on utilise k équations de liaisons pour éliminer m coordonnées généralisées liées, le
nombre m − k est égal au nombre d de degrés de liberté du système c'est a dire, au nombre
minimum de paramètres nécessaires pour décrire le mouvement du système. Si on a un système
à N particule alors, le nombre de degrés de liberté est d = 3N − k , où k est le nombre de
contraintes imposé au système.

Exemple

 Une particule qui se déplace dans un espace cartésien a trois dimension les coordonnées
qui décrivent la particule sont indépendantes, la particule peut se déplacer librement dans
les trois directions alors, il y à 3 degrés de liberté dans ce cas.
 Un système constitué de deux particules reliés par une tige de longueur l, le système
possède 6 coordonnées ( x1 , y1 , z1 ) et (x2 , y2 , z2 ) mais avec une équation de liaison

1
l = (x1 − x2 )2 + (y1 − y2 )2 + (z1 − z2 )2 2


alors, le nombre de degrés de liberté est d = m − k = 6 − 1 = 5, où d'une autre manière


d = 3 · 2 particule −1 contrainte imposé par la tige = 5
 Pour décrire un pendule simple en mouvement dans un plan, 2 contraintes s'exercent :
z = 0 et l2 = x2 + y 2 , si le mouvement a lieu dans le plan d = 3 · 1 particule −2
contraintes= 1, où d'une autre manière d = 3 coordonnées liées −2 équations de liaison
= 1.
Chapitre 1. Oscillateur harmonique 11

1.5.3 Equation diérentielle du mouvement


En mécanique pour obtenir l'équation du mouvement on peut passer par plusieurs méthodes,
le formalisme de Lagrange est l'une d'elles, il repose sur la dénition de la fonction :

L(qi , q̇i ) = T (q̇i ) − V (qi )

L(qi , q̇i ) est le Lagrangien ou la fonction de Lagrange, T (q̇i ) et V (qi ) sont les énergies cinétique
et potentielle du système respectivement.
L'ensemble des équations du mouvement pour n degré liberté s'écrivent :
 
d ∂L ∂L
− =0
dt ∂ q̇i ∂qi

Ce sont des équations diérentielles aux dérivées partielles. Pour un système à un seul degré
de liberté l'équation diérentielle du mouvement s'écrit :
 
d ∂L ∂L
− =0
dt ∂ q̇ ∂q

1.5.4 Exemples de résolution


1.5.4.1 Système masse-ressort

Dans un système masse suspendue à un ressort vertical seule la coordonnée q(t) ≡ y(t) peut
décrire le mouvement alors, le système ne possède qu'un seul degré de liberté qui implique q'une
seule équation de Lagrange.
1
 L'énergie cinétique du système : T = mẏ 2
2
1
 L'énergie potentielle du système est l'énergie potentielle élastique : V = ky 2 (on choi-
2
sissant une référence adéquate l'énergie potentielle de pesanteur s'annule)
1 1
La fonction de Lagrange est exprimé alors par L = T − V = mẏ 2 − ky 2 dans ce cas
2 2
l'équation de Lagrange s'écrit :  
d ∂L ∂L
− =0
dt ∂ ẏ ∂y
maintenant il faut écrire les termes de l'équation :

∂L
= mẏ





 ∂ ẏ
  
d ∂L
= mÿ

 dt ∂ ẏ
∂L


= −ky



∂y
remplaçant dans l'équation de Lagrange :
Chapitre 1. Oscillateur harmonique 12

mÿ − (−ky) = 0

on obtient alors une équation diérentielle d'un mouvement d'oscillation harmonique :

k
ÿ + y=0
m

ÿ + ω02 y = 0

la solution de l'équation représente l'équation horaire du mouvement y(t) = A cos(ω0 t + ϕ),



avec T0 = la période propre d'oscillation.
ω0

masse-ressort pendule simple


X X

θ
k L
H

y
m
m h

Y Y

1.5.4.2 Pendule pesant simple

Dans ce type de système il existe trois coordonnées liées q1 (t), q2 (t) et q3 (t) ≡ x(t), y(t) et
θ(t) et les équations de liaisons sont :

x = L sin θ


y = L cos θ

alors le système ne possède qu'un seul degré de liberté et alors une seule équation de mouvement
avec θ comme coordonnée de description. Le mouvement se fait dans le plans Oxy avec une
vitesse sur l'axe Ox et une vitesse sur Oy

ẋ = Lθ̇ cos θ


ẏ = −Lθ̇ sin θ
Chapitre 1. Oscillateur harmonique 13

La vitesse résultante s'écrit alors,

v 2 = ẋ2 + ẏ 2 = (Lθ̇ cos θ)2 + (−Lθ̇ sin θ)2 = L2 θ̇2 (cos 2


| θ {z+ sin θ}2 ) = L2 θ̇2
=1

1
l'énergie cinétique peut être exprimée de la manière suivante : T = mL2 θ̇2
2
Selon la référence choisit pour l'énergie potentielle de pesanteur on à (l'axe Ox comme
référence) : V = mgy = −mgL cos θ, le signe moins indique que la masse est en dessous de la
1
référence de l'énergie potentielle. La fonction de Lagrange s'écrit : L = T − V = mL2 θ̇2 −
2
(−mgL cos θ),
1
L = mL2 θ̇2 + mgL cos θ
2
 
d ∂L ∂L
L'équation de Lagrange : − = 0, les termes de cette équation :
dt ∂ θ̇ ∂θ

∂L
= mL2 θ̇



 ∂ θ̇ 



d ∂L 2
= mL2 θ̈ ⇒ mL θ̈ + mgL sin θ = 0


 dt ∂ θ̇

 ∂L

 = −mgL sin θ
∂θ
Dans le cas des oscillation a faible amplitudes une approximation s'impose sin θ ≈ θ alors
l'équation diérentielle du mouvement est :

g
θ̈ + θ=0
L

θ̈ + ω02 θ = 0

La solution de cette équation diérentielle représente l'équation horaire du mouvement θ(t) =



Θ cos(ω0 t + ϕ) avec T0 = est la pulsation propre des oscillations.
ω0

1.6 Etude énergétique d'une vibration harmonique


1.6.1 Équilibre et stabilité
Pour un système soumis uniquement à des forces conservatrice la forme de l'énergie poten-
tielle s'écrit :
~ V = −∇V
F~ = −grad ~

Dans le cas où l'énergie potentielle ne dépend que d'une variable q alors,

dV
F~ = − ~u
dq
Chapitre 1. Oscillateur harmonique 14

~ = ~0 et M(
Selon le premier principe de Newton, un système est en équilibre statique si F ~ F~ ) = ~0
dV
alors, = 0 pour q = q0 où q0 la position d'équilibre. Par conséquent l'énergie potentielle
dq
possède des extremum (minimum ou maximum) et selon le signe de la deuxième dérivée on à
deux cas :
dV d2 V
= 0 et > 0 ⇒ V(q) admet un minimum ( q1 dans la gure) l'équilibre est dit
dq q=q0 dq 2
stable (après une excitation le système revient à sa position d'équilibre).
d2 V

dV
< 0 ⇒ V(q) admet un maximum ( q2 dans la gure) l'équilibre est dit

= 0 et
dq q=q0 dq 2
instable (après une excitation le système ne revient pas à sa position d'équilibre).

V (q )

q 1 q 2 q

Alors il est claire que pour avoir des oscillations, il faut que le système soit dans un état
d'équilibre stable, sans cette condition les vibrations ne se manifestent pas.

1.6.2 Énergie totale d'un système d'oscillation libre


On peut montrer que l'énergie totale E = T + V est constante durant le processus d'oscil-
lation et en déduire sa valeur. Soit un mouvement oscillatoire simple qui se fait sur l'axe Ox
de la forme :
x(t) = A cos(ω0 t + ϕ)

la vitesse :
ẋ(t) = −Aω0 sin(ω0 t + ϕ)

On peut exprimé l'énergie cinétique et potentielle comme :

1 1
T = mẋ2 = mA2 ω02 sin2 (ω0 t + ϕ)
2 2
1 1
V = kx2 = kA2 cos2 (ω0 t + ϕ)
2 2
Chapitre 1. Oscillateur harmonique 15

donc l'énergie totale est :

1 1
E = T + V = mA2 ω02 sin2 (ω0 t + ϕ) + kA2 cos2 (ω0 t + ϕ)
2 2

On peut remarqué que k = mω02 alors,

1
E = kA2 [sin2 (ω0 t + ϕ) + cos2 (ω0 t + ϕ)]
2 | {z }
=1

1
E = kA2 = constante
2
L'énergie est donc conservée. Écrivant maintenant l'énergie cinétique en fonction du déplace-
ment x(t)
1

1 x = 0 ⇒ T = Tmax = kA2

T = mω02 A2 − x2
 2
2 
x = ±A ⇒ T = T =0 min

Pour l'énergie potentielle




1 x = 0 ⇒ V = Vmin = 0

V = kx2
2 1
x = ±A ⇒ V = Vmax = kA2


2

p o u r u n d é p h a sa g e n u l ( =0 )

E E
E n e rg ie

T V
E n e rg ie


2

T
V

−A 0 +A 0   3  2   0 t
D é p la c e m e n t 2 2

Durant l'oscillation :
 L'énergie se transforme d'une cinétique vers une potentielle et vis versa.
 Quand une diminue l'autre augmente et vis versa.
 L'énrgie totale reste constante.
dE
Il n'y a pas de dissipation d'énergie et l'énergie totale reste constante au cours du temps =0
dt
C'est le principe de conservation de l'énergie totale.
Chapitre 1. Oscillateur harmonique 16

1.7 Analogie mécano-électrique


Il possible de passer d'un système mécanique vers un système électrique par l'intermédiaire
des équivalence suivante :

Système mécanique Système électrique

(masse-ressort-amortisseur) (circuit RLC )


Déplacement x(t) Charge électrique q(t)
Vitesse ẋ(t) Courant électrique i = q̇(t)
Accélération ẍ(t) Variation du courant q̈(t)
Masse m Inductance L
1
Raideur k Inverse de la capacité
C
Frottement α Résistance R
Force d'inertie mẍ(t) ddp entre la bobine Lq̈
q
Force de rappel kx(t) ddp entre le condensateur
C
Force de frottement αẋ(t) ddp entre la résistance Rq̇
1 1
Énergie cinétique mẋ2 (t) Énergie électromagnétique Lq̇ 2
2 2
1 1 2
Énergie potentielle kx2 (t) Énergie électrostatique q
2 2C

Vous aimerez peut-être aussi