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Chapitre 10
Régimes sinusoïdaux forcés
You’re hitting a pitch with sound waves
that have the same resonant frequency as the glass.
That’s why it shatters.
Bibliographie X-Men : First Class (2011)
bCap Prépa Physique MPSI–PCSI–PTSI, Pérez, 2013 ! Chapitre 7
Les régimes continus ne constituent qu’un nombre restreint des situations rencontrées. Nous venons de voir dans le chapitre précédent
que certains systèmes répondent naturellement de manière oscillante à un forçage de type échelon. Comment un tel système répondrait–il
à un forçage de type sinusoïdal ? C’est ce que nous proposons d’étudier dans ce chapitre.
I Signaux sinusoîdaux
x2 (t) x1 (t) t
b Différence de phase
2⇡ t
Le déphasage 2 [ ⇡; ⇡] d’un signal x2 (t) par rapport à un signal x1 (t) est donnée par = 2 1 = ! t=
T
avec t le retard temporel du signal x2 sur le signal x1 .
Si > 0 alors le signal x2 est en avance de phase sur le signal x1 .
Si < 0 alors le signal x2 est en retard de phase sur le signal x1 .
On distingue quelques cas particuliers de déphasage
Si = 0 les signaux sont en phase.
Si = ⇡ les signaux sont en opposition de phase.
Si = ⇡/2 les signaux sont en quadrature de phase.
TD11 – App1
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La démonstration de la somme de deux signaux sinusoïdaux en représentation de Fresnel est calculatoire et peu intéressante :
= S1,m [cos(!t) cos( 1) sin(!t) sin( 1 )] + S2,m [cos(!t) cos( 2) sin(!t) sin( 2 )]
= [S1,m cos( 1) + S2,m cos( 2 )] cos(!t) [S1,m sin( 1) + S2,m sin( 2 )] sin(!t)
= A cos(!t) B sin(!t)
B
= A cos(!t) sin(!t)
A
= A [cos(!t) tan( ) sin(!t)]
A A
= [cos( ) cos(!t) sin( ) sin(!t)] = cos(!t + )
cos( ) cos( )
dx
(t) = Xm ! sin(!t + ) = Xm ! cos(!t + + ⇡/2) ;
dt
Z
Xm Xm
x(t)dt = sin(!t + ) = cos(!t + ⇡/2) .
! !
b Interprétation graphique
Un nombre complexe peut se représenter dans le plan complexe x1 Ox2 avec
x1 = <[x(t)] et x2 = =[x(t)]. Le vecteur de Fresnel est la représentation dans le plan complexe du signal sinusoïdal : l’axe x1
correspondant à la partie réelle <[x(t)] et x2 correspondant à la partie imaginaire =[x(t)].
!
Dans le plan complexe x1 Ox2 , on associe au signal x = Xm ej(!t+ ) le vecteur OP de norme Xm et faisant un angle !t + avec l’axe
des réels (choisi comme référence de phase). C’est un vecteur tournant à la vitesse angulaire ! appelé vecteur de Fresnel associé à x.
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b Propriétés
blank
C’est la partie réelle de x(t) qui a un sens physique.
Si l’origine des
⇥ phase est nulle
⇤ alors l’amplitude complexe Xm est réelle.
<[x(t)] = < Xm exp(j!t) = x(t) 6= Xm . En revanche |x(t)| = |Xm | = Xm .
Remarque : Dans certaines conditions on peut être amené à travaillé avec des sinus plutôt que des cosinus, c’est la partie = qui revêt
un sens physique dans ce cas.
dx d<[x]
= = Xm ! sin(!t + ) = < [Xm j! exp(i(!t + ))] = < [j!x] ;
dt dt
Z Z
Xm Xm x
xdt = <[x]dt = sin(!t + ) = < exp(i(!t + )) = < .
! j! j!
Remarque : Le comportement des expressions complexes par rapport à la dérivation permettra de traiter aisément les problèmes d’os-
cillateurs forcés par un régime sinusoïdal.
Calculer le produit de deux signaux sinusoïdaux réels et de deux signaux sinusoïdaux complexes
Remarque : L’argument complexe de Z correpsond au déphasage entre la tension u(t) et l’intensité i(t) car arg(Z) = arg(u) arg(i).
Remarque : Le module de Z relie les amplitudes ou les valeurs efficaces entre elles, Um = ZIm et Uef f = ZIef f .
b Admittance complexe
L’admittance complexe Y d’un dipôle linéaire passif est définie par Y = 1/Z, elle généralise la notion de conductance.
Impédance complexe
Réécrivez les relations courant/tension des dipôles usuels en utilisant des signaux sinusoïdaux complexes afin de déterminer les
impédances complexes de chacun d’eux.
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Remarque : L’utilisation des comportement limite permet souvent d’intuité le comportement d’un système.
TD11 – Ex1
Remarque importante : Tous les “théorèmes" déduits des loi de Kirchhoff précédemment (ponts diviseurs, association de dipôles, LNTP,
équivalence Thévenin/Norton...) sont valables pour les grandeurs électriques complexes et en utilisant les impédances/admittances
complexes.
b Association d’impédances
Les impédances complexes peuvent s’associent comme le font les résistances “réelles"
L’impédance de deux dipôles placés en série est égale à la somme des impédances des dipôles.
L’admittance de deux dipôles placés en parallèles est égale à la somme des admittances des dipôles.
b Représentation de Thévenin
En régime sinusoïdal forcé, un dipôle actif linéaire peut être représenté par un générateur de Thévenin de f.e.m. complexe E en série
avec une impédance complexe Z.
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Puissance optimale ?
Soit une intensité sinusoïdal i réel circulant dans une installation d’impédance complexe Z = R+jX. Calculer ensuite la puissance
reçue par le circuit en fonction de R et X.
d 2 uC !0 duC
(t) + (t) + !02 uC (t) = !02 e(t) = !02 E0 cos(!t) .
dt2 Q dt
Le second oscillateur étudié est l’oscillateur mécanique amorti soumis à une excitation sinusoïdale visant à en forcer le mouvement. Le
PFD permet d’obtenir l’équation différentielle vérifiée par le système.
d2 x !0 dx
(t) + (t) + !02 x(t) = !02 f (t) = !02 F0 cos(!t) .
dt2 Q dt
Un tel oscillateur soumis à une excitation extérieur va tout d’abord passer par un régime transitoire assez complexe avant d’atteindre
le régime sinusoïdale forcé que nous allons étudier dans la suite.
3.2 Régime sinusoïdal forcé
Pour résoudre l’équation précédente nous allons utiliser la notation complexe que nous avons précédemment introduite
Tension excitatrice du générateur : e(t) = E exp(j!t).
Tension aux bornes du condensateur : uC (t) = U m exp(j!t) = Um exp(j ) exp(j!t).
Introduisons ces grandeurs dans l’équation différentielle vérifiée par le RLC forcé et utilisons la simplicité de la dérivée en notation
complexe
!0 !02
! 2 U m exp(j!t) + j!U m exp(j!t) + !02 U m exp(j!t) = !02 E exp(j!t) =) U m = E 2 !0 .
Q !0 !2 + Q
j!
!
avec la pulsation réduite est la grandeur adimensionnée x telle que x = .
!0
b Module et phase
Le module de la tension complexe s’exprime 1
|U m | = E r ⇣ ⌘2 .
x
(1 x2 )2 + Q
Remarque : Cette seconde expression permet d’étudier plus aisément la phase. La première fait apparaître une discontinuité si on ne
prête pas suffisamment attention au comportement de l’arctangente.
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b Acuité p
La largeur du pic de résonance est la bande de pulsation ! pour lesquelles Um (!) Umax / 2. On appelle acuité de la résonance la
!0
grandeur adimnesionnée : plus la résonance est étroite (ou aiguë) plus l’acuité de la résonance est grande.
!
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E/R
Im = 1
.
1 + jQ x x
b Module et phase
L’expression du module de l’intensité complexe est
E/R
Im = q .
1 2
1 + Q2 x x
b Amplitude à la résonance
Le maximum du module de l’intensité complexe est
r
E C
Im (!0 ) = = QE .
R L
b Résonance en intensité
Si l’on soumet un circuit RLC à une excitation sinusoïdale il existe toujours une résonance en intensité pour la pulsation de résonance
!r = !0 . A la résonance, l’amplitude est proportionnelle au facteur de qualité, elle est d’autant plus grande que l’amortissement est
faible.
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IV Aspect expérimental
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