Philosophie de La Mission
Philosophie de La Mission
Philosophie de La Mission
Généralement, l’Eglise et la Mission sont toutes deux concepts fondée par Dieu
dans son dessein de la Rédemption et le Salut de l’humanité par un homme qu’Il a
destiné, Jésus-Christ, qui est le fondement même et que le Saint-Esprit est la puissance de
Dieu pour accomplir cette tâche.
Ces deux concepts ne font qu’un et ont un même objectif celui d’annoncer la Bonne Parole
de Dieu, la Bonne Nouvelle encore appelé l’Evangile a tous autour de nous et jusqu’au
bout du monde. C’est dans cette optique que le Missiologue Français Luthéro-Réforme
Marc SPLINDER affirme que : « L’Eglise et la Mission doivent rester en tension
pour que l’Eglise naisse de la Mission et que l’Eglise à son tour relance la
Mission jusqu’à la fin des temps »
Cependant en raison de leur similitude, peut-on établir une différence entre l’Eglise et la
Mission ? Pour mieux répondre à cette question nous aborderons la question
définitionnelle de ces deux concepts et nous tenterons de commenter dans les lignes qui
suivent l’assertion de l’auteur qui fera la base principale de notre étude.
Tandis que le concept « Mission » vient du mot Latin « missio » qui signifie « Action
d’envoyer » et du verbe Latin « mitere » qui signifie « envoyer ». Le grec utilise le
mot αποστελλω (apostello) semble accentuer la responsabilité face à l’objectif et parle
de l’effort à accomplir. Selon le dictionnaire grec, le verbe renferme l’idée d’envoyer avec
autorité quelqu’un au loin. Par exemple, un diplomate accomplit une αποστολι
(apostoli), c’est-à-dire une mission bien déterminée pour son pays et cela engage sa
responsabilité. Le mot grec πεμπω (pempo) souligne plutôt l’action même d’envoyer et
contient l’idée de mandat.
Les deux verbes grecs apparaissent de façon interchangeable par exemple dans Jean
20 :21 « … comme le Père m’a envoyé αποστελλω (apostello) moi aussi je vous
envoie πεμπω (pempo) »
Les deux verbes ont un caractère missionnaire, car ils font référence au Père qui envoie le
Fils (mission de Dieu) et au Fils qui envoie les disciples et l’envoie du Saint-Esprit par le
Père et Fils (caractère Théologique) avec le mandat d’évangéliser le monde. Le Père
envoie des ouvriers vers ceux et qui sont sans Jésus-Christ et en dehors de l’Eglise, afin de
leur apporter la Bonne Nouvelle du Salut en Jésus-Christ.
La mission se focalise sur trois (03) points : La Création, Le Péché et la Rédemption par la
personne de Jésus-Christ (Salut). Alors sur ceux nous voyons que la mission est
indéfinissable, car chaque auteur cherche à définir la mission selon ses propres analyses.
Mais nous nous alignons d’après la définition de BOSCH parce qu’il a tenu compte de
beaucoup des aspects de la mission par rapport aux autres auteurs cites dans le cours de
la philosophie de la mission. BOSCH signale que « la mission est un ministère aux
multiples facettes : Témoignage, service, justice, guérison, réconciliation, libération,
paix, évangélisation, communion, plantation d’Eglise, contextualisation, et bien
d’autres choses encore ». D’après mes analyses, la mission c’est de faire l’œuvre de Dieu,
travaillé pour le salut des âmes au milieu des peuples et de différentes nations, de toutes
cultures, de toutes civilisations, de toutes races et dans toutes circonstances favorables et
défavorables.
De commencer des Eglises c’est-à-dire implanter des Eglises comme dit l’auteur
« … relancer la mission jusqu’à la fin des temps », un peu plus loin et toujours plus
loin dans le monde et les amener à la maturité spirituelle ; aussi les équipés et
motivés, Elles poursuivront la tâche d’évangélisation et de fondation de nouvelle
Eglises ailleurs.
Parlant du soutien à la mission, le pasteur Exbrayat dit : « Heureux l’Eglise qui sait
donner à la mission, ce qu’Elle a de meilleure ». L’Eglise doit prendre ses responsabilités
de prier pour ceux et celles que Dieu appelle pour faire la mission. L’Eglise doit faire face
aux soutiens, spirituelles, matérielles, financiers et morals pour l’avancement du Royaume
de Dieu ici et plus loin encore et jusqu’à la fin des temps. C’est qu’a souligné l’apôtre Paul
dans 1 Corinthiens 16 :1-3 « Pour ce qui concerne la collecte en faveur des
saints, agissez, vous aussi, comme je l’ai ordonné aux Eglises de la Galatie… ».
Le programme missionnaire de l’Eglise est généralement placé sous la responsabilité d’un
comité missionnaire qui doit :
Créer un intérêt : l’intérêt missionnaire n’est pas naturel, il doit être éveillé. C’est
l’une des responsabilités du comité missionnaire, qui doit prendre l’initiative
d’introduire à l’ensemble de l’Eglise.
Maintenir l’intérêt : l’intérêt missionnaire ne se maintient pas automatiquement.
S’il n’est pas fréquemment renouvelé, il mourra.
Encourager l’engagement : être intéressé, ce n’est pas la même chose qu’être
engagé. Le comité doit encourager des vocations missionnaires. Par les dons et la
prière, l’Eglise doit s’engager à soutenir ceux qui partent.
Maintenir des liens avec les missionnaires : le comité doit veiller à rester en
contact régulier avec le missionnaire. Il doit partager leurs nouvelles, sujets de
prière, leur situation familiale, et les besoins financiers. Pour facilites cela le comité
peut envoyer régulièrement un questionnaire sur ces points aux missionnaires.
Terminons avec cette proposition d’un contemporain : « Soyez bien intégrés
dans le programme missionnaire de votre Eglise : Qu’ajouter ? C’est
l’activité la plus importante de la liste. Si votre Eglise n’a pas de
programme missionnaire vivant et actif, essayez de le faire, avec
patience et zèle Si Elle a un bon programme, aidez-le encore meilleur. »
CONCLUSION