Fanariotas
Fanariotas
Fanariotas
phanariote en Grèce, en
Roumanie, en Russie et
en Turquie / par un
phanariote
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Rangabé, Eugène Rizo. Livre d'or de la noblesse phanariote en Grèce, en Roumanie, en Russie et en Turquie / par un phanariote. 1892.
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NOBLESSE PHANARIOTE
PAR
m PHANARIQTÉ
AT H È N E S
189 2
LIVRE D'OR
LIVRE D'OR
DE LA
NOBLESSE PHANARIOTE
PAR
UN PHANARIOTK
ATHÈNES
1892
PRÉFACE
phanariotes, grecs ou non, parlaient.avec une grande pureté, quelques uns même
avec des connaissances profondes de la langue classique et une élégance qu' on
rencontre rarement aujourd'hui. Outre ce lien puissant d' une langue commune,
ces familles étaient unies aussi par de fréquents liens de parenté, ce qui ne pou-
vait être autrement vu leur nombre restreint, leur fierté, qui leur faisait consi-
dérer tout
mariage en dehors du cercle phanariote comme une mésalliance, et le
peu d' occasions qui se présentaient de conclure des alliances avec la noblesse des
autres pa}rs environnants, dont ils étaient, en outre,: généralement séparés par la
différence de religion.
(1) On sait que les Rois de Pologne, et dureste les Empereurs d' Allemagne aussi, étaient
élus de la même manière.
J*.
IV
et y resta, avec des alternatives, jusqn'eu 1714, lorsque le Prince Constantin Bas-
saraba Braneovan. et tousses fils furent égorgés par ordre du Sultan et il ne resta
aucun membre mâle de cette famille qu' un enfant en bas âge qui fut sauvé en
Italie. (1)
Ainsi cette en Valachie,
famille régna sans aucune interruption, de père en
fils ou de frère en frère, pendant trois siècles, de 1241 en 1521, et en tout pendant
cinq siècles, jusqu' eu 1714. N' étaient-ce pas là des Princes, et leurs successeurs.
de 1714 jusqu' à la création du Royaume de Roumanie-, lorsque ces principautés
•
cessèrent d' exister, qu' ils fussent élus par les boyards ou nommés par le Sultan,
comme il arrivait de plus en plus dans les derniers temps, n' étaient-ils pas des
vrais princes ?
Les Bassaraba régnaient en Valachie dupuis cent cinquante ans lorsque, sous
Mirça I Bassaraba, les Turcs se présentèrent pour la première fois sur la frontière
(1) La dynastie des Bassaraba s' est en vérité éteinte en 1658 par la mort du Pr. Constantin
Bassaraba Kirnoulos, fils du Pr. Serban et neveu du Pr Matthieu. Constantin Braneovan, élu
Prince en 1689, ajouta à son nom celui de Bassaraba, qui avait été celui de sa grand' mère, une
petite-nièce du Prince Matthieu et la dernière de sa race. L'unique descendant vivant du petit-fils
du Prince Constantin Braneovan-, sauvé .en Italie en 1714, est la Psso Zoé George Bibesco, née Mau-
rocordato, et adoptée par sa tante maternelle, la Pssc Braneovan, née Balsche. Par son mariage avec
le Prince Bibesco s' éteignit aussi le nom de Braneovan, qui cependant fut renouvelle par le fils
aine du Price Bibesco, le Prince Grégoire Bibesco, qui obtint, le 25 Février 1860, du Gouverne-
ment Autrichien la collation du titre de Prince de Braneovan a son nom de Bibesco. A ces noms
le Prince Grégoire ajouta celui de Bassaraba,qui avait été porté par le Prince Constantin Braneovan
V
» Art. 4. Les Princes seront élus par le Métropolitain, les évêques et les
» boyards, et seront toujours chrétiens.
» Art. 5. Le Prince de Valachie est tenu de payer tous les ans à notre trésor
» impérial 3000 bani rossii ou bien 500 piastres en argent de notre monnaie».
Nouveau traité en 1460 entre le Prince Vlad V de Valachie et le Sultan Moha-
med II, le conquérant de Constantinople, dont voici les principaux articles :
» Article lar. Le Sultan s' engage et s' oblige pour lui et ses successeurs, à
» protéger la Valachie et à la défendre contre tout ennemi, sans exiger autre
» chose que la suprématie sur la souveraineté de cette principauté, dont les Voï-
» vodes seront tenus de
payer à la Sublime Porte un tribut de 10,000 ducats.
» Art. 2. La Sublime Porte n' aura aucune ingérence dans F administration
» de la dite principauté, et il ne sera permis à aucun Turc d' aller sur le territoire
» Valaque sans quelque motif plausible.
» Art. 4. Les Voïvodes continueront à être élus par l'Archevêque, les évêques
» et les boyards, et F élection sera reconnue par la Porte.
» Art. 5. La nation valaque jouira comme autrefois du libre exercice de ses
» propres lois ; les Voivodes conservent le droit de vie et mort sur leurs sujets,
» comme celui de déclarer la guerre et de conclure la paix, sans être soumis pour
» leurs actes à aucune responsabilité envers la Sublime Porte».
En Moldavie aussi nous avons des traités pareils :
1°. En 1413 entre Bogdan IV, Prince de Moldavie, et le Sultan Selini 1°''.
» Article Ie1'. La Porte reconnaît la Moldavie comme un pays indépendant
» et non soumis.
» Art. 2. La religion chrétienne, qui est celle de la Moldavie, ne sera jamais
» molestée, ni persécutée ; bien plus, la nation aura la libre jouissance de ses
» églises, comme par le passé.
» Art. 3. La Porte s'engage à protéger la Moldavie contre toute agression
» étrangère, et à la maintenir dans F état ou elle se trouvait antérieurement sans
» qu' il lui soit fait la moindre injustice et sans souffrir qu' on porte la moindre
» atteinte à F intégrité de son territoire.
» Art. 4. La Moldavie sera gouvernée et régie par ses propres lois, sans que la
» Porte puisse y faire aucune ingérence quelconque.
» Art. 5. Les Hospodars seront élus par le peuple et confirmés par la Sublime
» Porte. Ils régneront à vie.
» Art. 6. Le pouvoir des Princes s' étendra sur tout le territoire et
moldave,
» ils pourront avoir à leurs ordres et à leur solde une armée de 20,000 hommes,
» composée d' indigènes ou d'étrangers.
» Art. 7. Les Moldaves auront la faculté d' acheter à Constantinople une
» maison qui servira de résidence à leur Agent (Capoukéhaya). Il leur sera égale-
» ment permis d' y avoir une église.
» Art. 8. Les Turcs ne pourront jamais devenir fonciers en
propriétaires
VI
» Moldavie, ni s' y établir ; il leur est également défendu d' y avoir ou d'y bâtir
» des mosquées, sous quelque prétexte que ce soit.
» Art. 9. En signe de soumission, le Prince, conjointement avec tout le peuple,
» aura soin d'envoyer chaque année à Constantinople par deux boyards Moldaves,
» 4000 ducats turcs, soit 11,000 piastres, 40 faucons et 40 juments poulinières; le
» tout à titre de présent (pechkesh).
» Art. 10. En cas de guerre, le Prince de Moldavie mettra son armée au ser-
y>vice de la Porte, dès que cela lui sera demandé».
2°. Traité conclu entre Suleyman rr et le Prince Pierre V (Rares) de Mol-
davie F an 1529 (936), dont voici les principaux articles :
» Article 2. La Nation moldave conserve, comme par le passé, la jouissance
» de ses libertés, sans qu' on puisse lui causer la moindre inquiétude et sans que
» la Porte se permette à ce sujet la moindre atteinte. Les lois, coutumes, droits et
» prérogatives du pays, sont à tout jamais inviolables.
» Art. 3. Comme
autrefois, les Princes gouverneront le pays avec indépen-
» dance, sans que la Porte puisse, sous quelque prétexte que ce soit, s' y ingérer
.» directement ou indirectement.
» Art. 5. La Moldavie conserve ses frontières intactes et dans toute leurs
» intégrité.
'
» Art. 9. Le titre d' indépendante sera conservé à F égard de la Moldavie
» et sera employé dans tous les écrits que la Porte adressera au Prince.
» Art. 11. Les Princes de la nation moldave seront élus par les États du pays
» et reconnus par la Porte, qui ne pourra s' immiscer dans F élection, ni faire la
» moindre opposition, difficulté ou entrave».
En 1774 le traité de Koutchouk Kaïnardji reconnaît de nouveau officiellement
les privilèges des deux Principautés. En conséquence, les boyards furent con-
plus tard, et surtout pendant le règne des princes grecs, le droit d' élection des
boyards est tombé en désuétude et le Sultan s' est arrogé celui de nommer di-
rectement les Princes de Moldavie et de Valachie, ceux-ci n' étaient certainement
pas moins les Princes de ces pays au même titre que leurs prédécesseurs.
VII
nople par un vrai Agent Diplomatique ou Représentant. Tous ces droits, reconnus
par les traités cités plus haut, n' ont jamais été contestés parles Turcs.
Ces princes avaient droit à F appellation d'«Altesse Serenissime», leurs é-
phanariotes étaient parfaitement valides, est que les grands Empires liniitrophes,
la Russie et F Autriche, les ont de tout temps reconnus comme tels, et, qui plus
est, un grand nombre de princes phanariotes (les Cantacuzène, les Bassaraba, les
Maurocordato, les Canternir, les Ypsilanti, les Mourousi etc.) ont été créés à diffé-
rentes époques Princes de F Empire de Russie ou du Saint Empire Romain, ce qui
rend leurs titres entièrement indiscutables.
Au fond la validité
des titres'byzantins ou phanariotes n'a jamais été discutée
que par la démocratie des nouveaux royaumes de Grèce et de Roumanie, qui, ja-
louse de toute distinction, a fait mettre dans les Constitutions ultra-libérales de
ces pays des articles abolissant les titres.
D' abord nous avouons franchement que nous ne reconnaissons pas à F État
le droit d' abolir la noblesse, comme nous lui refusons celui d' abolir la religion.
Que la République Française ou une autre abolisse ou non les titres et supprime
F Eglise Catholique, les La Rochefoucauld ne seront pas moins Ducs pour nous et
pour toute la société bien pensante et le Pape ne sera pas moins le Pontife de
Mais, même au point de vue légal, les titres n' ont jamais été abolis, en Grèce
ou en Roumaine ; ces États n'ont
fait que refuser de les reconnaître ou d' en créer
de nouveaux, mais ils n'en ont jamais prohibé le port.
Voici le texte même de F article relatif aux titres de noblesse dans la Consti-
tution grecque:
» Art. 3, dernier §. Des titres de noblesse ou de distinction ne sont ni accor-
» dés, ni reconnus à des citoyens hellènes», (i)
Et celui de la Constitution roumaine :
» Art. 12, 2e §. Les titres de noblesse étrangère, tels que princes, comtes, bâ-
ti) Cependant, par décision du 17 Septembre 1868 la Chambre des Députés a reconnu la
légalité du Décret Royal par lequel le titre de Duc de Sparte fut accordé à 1' Héritier du Trône
hellénique.
VIII
Cependant, nous avons omis de faire précéder par leurs titres les noms de
ceux des phanariotes sujets roumains ou grecs, qui, par respect pour les préjugés
prévalant dans leurs pays, ne portent pas habituellement les titres auxquels ils
auraient droit.
La charge de Grand Drogman de la Sublime Porte égalait en importance celle
des Princes id Moldavie ou de Valachie. Les Grands Drognians avaient droit à
1' appellation d'«Altesse Illustrissime». Plusieurs de ces hauts fonctionnaires de
la Porte sont arrivés à un tel degré de puissance que leur charge finit par acquérir
F importance que nous accordons aujourd'hui à celle du Grand Chancelier de
F Empire.
Les autres grandes charges phanariotes étaient :
à Constantinople, les trois suivantes
Celle du Drogman de la Flotte, qui équivalait à peu près à celle du Sous-Se-
crétaire d' État pour la Marine.
Celle du Grand Capoukéhaya ou Agent de la Principauté près de la Sublime
Porte. Dans les derniers temps c'est surtout parmi les Capoukénayas qu'étaient
choisis les Princes de Moldavie et de Valachie.
Celle du Grand Logothète du Patriarcat, qui était F intermédiaire usuel entre
F Eglise orthodoxe et le gouvernement Ottoman.,
Dans les principautés mêmes les nobles
ou boyards (barons) du pays étaient
divisés en plusieurs classes et jouissaient de différents privilèges, F exemption de
tout impôt etc.-Cette noblesse était très ancienne, ayant existé pour le moins aussi
longtemps que. les Principautés elles-mêmes, puisque, dès le commencement, les
Princes étaient élus
par les nobles. Ils occupaient, naturellement, toutes les
grandes charges de la Cour et de F Etat. Radul le Grand (1475) divisa ces charges
en catégories et les transforma en vrais titres, qni appartenaient aux boyards,
même lorsqu'ils n' étaient plus en fonctions.
Les nobles de la lrcclasse,ou Grands Boyards,étaient.
Le Grand Ban de Craïova, ou Potentat presqu' indépendant des cinq arrondis-
sements qui formaient la Province de Craiova. Les Grands Bans ont plus d'une fois
été reconnus par l'Autriche et la Russie comme ayant droit, dans ces pays, au titre
de Comte.
Le Grand Vornic, ou Maire de Palais et Ministre de F Intérieur.
Le Grand Logothète, ou Chancelier et Ministre de la Justice.
Le Grand Spathar, ou Généralissime de F Armée Princière.
Le Grand Vestiar, ou Ministre des Finances.
Le Grand Postelnic, ou Ministre des Affaires Etrangères.
(I) Ce qui n' est vrai que pour quelques uns de ces Litres.
IX
gues et patientes recherches de F Auteur, s' étendant sur un espace de vingt an-
nées, l'étude consciencieuse qu'il a faite de toutes les chroniques grecques et rou-
phanariote, en dehors de celles des Princes et des Grands Drognians, sur lesquelles
il n' a pu obtenir des indications suffisantes.
Pour ce qui est des renseignements sur les membres actuellement vivants des
familles phanariotes, F auteur s' est
principalement adressé aux familles elles-
mêmes, il a entretenu une correspondance suivie avec les principaux membres de
ces familles, il a collationné et comparé les différents arbres généalogiques qui ont
été mis
à sa disposition, il a fait mille démarches personnelles pour arriver à la
vérité, et, cependant, il ne se cache pas qu' un grand nombre de renseignements
d' une grande importance doit lui avoir échappé. Il a surtout eu la plus grande
difficulté à obtenir les datesprécises des naissances, mariages et morts survenues
dans les différentes familles, et cela,en partie à cause de l'irrégularité avec laquelle
les Livres de l'Etat Civil sont tenus en Orient, et en partie par F aversion qu' ont
9
X
beaucoup de personnes à faire connaître leur âge exact. Presque toutes les dates
sont données d' après le Calendrier Julien ou Vieux Style en usage en Orient.
Ce Recueil ne doit que comme un premier essai, dont F auteur
être considéré
espère donner une édition plus complète après un laps de cinq ans, qu' il mettra
à profit pour continuer ses minutieuses recherches, et pendant lequel il sera heu-
reux de recevoir et d'examiner toutes les réclamations et corrections qui pour-
raient lui être adressées par F entremise de F Editeur. Il ose espérer aussi que les
familles intéressées voudrontbien lui communiquer chaque année tous les événe-
ments de famille et changements qui pourraient survenir dans leur sein.
ARGYROPOULO
FAMILLE ARGYROPOULO
NOTICE HISTORIQUE
La famille ARGYROPOULO est une des plus anciennes et des plus illustres de
la Grèce. Elle descendrait, selon la tradition, de la famille impériale de ce nom,
sur laquelle comparez Du Gange, Familia Argyrorum seu Argyropulorum. Quoique
la preuve de ce fait ne soit pas possible aujourd' hui, après tous les désastres et
les vicissitudes par lesquelles la nation grecque a dû passer, cela paraît au moins
4" BASILE, Patrice; sa fille HÉLÈNE épousa Pancrace, fils de George Prince
d' Abasge.
5" Quatre filles, dont F ainée, PULCHÉRIE, épousa Constantin Diogène et fut
GYROPOULO, dont nous trouvons les noms au bas d'un acte du Patriarcat.
. En 1399 GEORGE ARGYROPOULO était prêtre au Patriarcat de Constantinople.
En 1400 ANDRÉ ARGY^IOPOULO était un des Seigneurs de la Cour de Constan-
fils, BARTHOLOMÉE, mort également «à Rome, et JEAN, qui parait s' être fixé à Salo-
nople. Il était né à Salonique ou Jean Argyropoulo s' était fixé au 1 5e siècle. Ma-
nuel fit à Amsterdam ses études de médecine qu' il exerça à Constantinople, tout
en prenant une large part aux affaires politiques et occupant différentes charges
publiques.
Manuel Argyropoulo eut quatre fils ;
I. Luc ARGYROPOULO, savant
orientaliste, occupa les plus hautes charges
en Moldavie sous son beau-frère, le Prince Alexandre. En 1811 il accompagna le
Prince Démètre Mourousi et les autres envoyés de la Porte pour les négociations
de la paix avec la Russie. Après la fondation du Royaume de Grèce, il vint à Athè-
seigneur italien.
Et une fille.
SMARAGDA ARGYROPOULO mariée à Nicolas GHIKA, Grand Logothète, fils
du Grand Ban Charles Ghika.
II.JACQUES ARGYROPOULO, ne à Constantinople en 1774, commença sa car-
rière politique aux bureaux du Patriarcat grec à Constantinople, il fut ensuite
nommé Capoukéhaya, ou Agent de son beau-père, le Poe Michel Soutzo. En 1804
il fut envoyé comme Ministre Résidant de la Turquie à Berlin. En 1812 il fut nom-
mé Drogman de la Flotte pendant quelques mois. Après la signature de la paix
avec la Russie, il fut élevé aux hautes fonctions de GRAND DROGMAN DE LA SUBLIME
PORTE jusqu'à la révolution grecque en 1821, lorsqu' il fut exilé à Angyre et à
Brousse sous F accusation de F avoir favorisée. En 1829 il réussit a s' évader à-
Athènes où il vécut jusqu' en 1850, date de sa mort. Il était l'auteur d'une traduc-
tion grecque de F «Esprit des Lois» et d' une «Vie de Catherine» en turc. Il avait
épousé la PSSEMARIE, fille du P'" Michel Soutzo, Prince
Régnant de Valachie, morte
à Athènes en Février 1846, et fut le seul des fils de Manuel Argyropoulo qui laissa
de progéniture mâle.
Il eut quatre fils et deux filles :
1. MANUEL ARGYROPOULO accompagna son père en exil; arrivé en Grèce
il fut nomméDirecteur du Ministère de la Guerre; après l'avènement du
Roi Otlion il fut nommé Directeur du Ministère des Finances et Con-
seiller à la Cour
des Comptes. Envoyé comme Conseiller et Premier
Drogman de la Légation de Grèce à Constantinople en Mai 1836 et
Chargé d'affaires jusqu' en 1849, il donna sa démission et accepta le
poste de Premier Drogman de F Ambassade de Russie qu'il conserva
jusqu' en 1863, lorsqu' il fut mis sur sa demande à la retraite. Mort à
Constantinople en 188~. Il avait épousé SEMIRAMIS, fille d' Afendaki
Photiou. (Voir famille
actuelle).
2. PERICLÈS ARGYROPOULO né à Constantinople en 1812. A 12 ans il ac-
compagna son père en exil ; à 19 ans il vint en Grèce et entra dans la
Marine Royale, mais bientôt il donna sa démission pour aller étudier
le Droit à Paris. Revenu en Grèce, il exerça la d' avocat et
profession
fut nommé Professeur de droit Constitutionnel à l'Université d'Athènes
et Député de l'Université à la Chambre. Vers cette époque il publia
un ouvrage estimé sur les Institutions Le 16 Mai 1854 il
Municipales.
devint Ministre des Affaires Etrangères; le 17 Juillet de la même année
Ministre des Finances et le 31 Mai 1855 Ministre de l'Instruction Pu-
blique et des Cultes. Il mourut à Athènes le 16 Décembre 1860. Il avait
épousé AGLAÉ, fille de Radu Rosetti, Grand Logothète, morte à Athènes
le 5 Juin 187i. (Voir famille actuelle).
3. ALOIBIADE ARGYROPOULO né à en 1815; Colonel d' Artil-
Constantinople
lerie, mort à Corfou le 4 Mars 1886. Marié à SOPHIE CROUPENSKI COM-
NÈNE née le 7 Mars 1825 à Lamachnitza (Bessarabie). (Voir famille
actuelle).
4. ALEXANDRE ARGYROPOULO, Capitaine d'Infanterie, mort sans postérité.
5. SEVASTI ARGYROPOULO, Directrice de F Ecole Normale de Jeunes filles
à Athènes, qui épousa Constantin J. Mano, Premier Drogman de la
stantinople en 1851.
IV. GEORGE ARGYROPOULO, 4e fils de Manuel, attaché à la Légation Ottomane
à Londres, remplit plusieures charges en Moldavie sous lePce Constantin
Mourousi
et le Puc Jean Caradja, qu' il suivît à Pise en Italie. En 1812 il était Grand Ban
de Valachie et fut nommé Caïmakam, ou Lieutenant Princier de Valachie aussi-
'
tôt après F évacuation par les troupes russes et jusqu' à F arrivée du nouveau
prince, Jean Caradja. Mort à Athènes. Il avait épousé la PsseRALOU, fille du Pce Con-
stantin Caradja, Prince Régnant de Valachie.
11 eut deux enfants :
1. EMMANUEL ARGYROPOULO, secrétaire au Ministère des Affaires Etran-
Leurs enfants :
Leurs enfants :
Leurs enfants :
A. CATHERINE ARGYROPOULO, née le 25 Décembre 1879.
B. PERICLÈS ARGYROPOULO, né le 21 Mars 1881.
c. NATHALIE ARGYROPOULO, née le 3 Avril 1882.
4. DÉMÈTRE ARGYROPOULO, Capitaine de Corvette, marié à SOPHIE, fille de
Pierre Mavromichali.
Leurs enfants:
A. IRÈNE ARGYROPOULO, née le 29 Août 1877.
s. JACQUES ARGYROPOULO, né le 25 Février 1884..
c. GRÉGOIRE ARGYROPOULO, né le 15 Juillet 1885.
D. MARIE ARGYROPOULO, née le 1 Août 1887.
Leurs Enfants :
A. SOPHIE ARGYROPOULO, née à Londres le 20 Octobre 1882.
B. ALEXANDRE ARGYROPOULO, né à Londres le 13 Octobre 1884.
G. EMMANUEL ARGYTROPOULO, né à Rome le 21 Février 1886.
Constantinople.
IV. Enfants d' Emmanuel Argyropoulo, ancien Secrétaire au Ministère
des Affaires Etrangères de Grèce.
Sa veuve, PULCHERIE ARGYROPOULO^ née Cautacuzène Pachkano.
Filles :
1. LUCIE ARGYROPOULO, née le 23 Août 1847, mariée à M. Bartels, Consul
Général d' Allemagne, à Moscou.
2. LISETTE ARGYROPOULO, née à Paris le 21 Janvier 1856, mariée à Con-
stantin Hadji-Lazaro.
3. IRÈNE ARGYROPOULO, née le 22 Juillet 1858-
4. MARIE ARGYROPOULO, née le 6 Janvier 1860, mariée à Constantin Can-
tacuzène.
ARISTARCHI
FAMILLE ARISTARCHI
NOTICE HISTORIQUE
avait, en effet, connu Robespierre lorsqu' il avait été envoyé en qualité d'Am-
bassadeur Extraordinaire en France et voulut F imiter sous plusieurs rapports ;
entre autres par le massacre de la plus grande partie de la Noblesse Pha-
nariote.
Stavraki Aristarchi eut de sa femme Sophie les enfants suivants :
I. NICOLAS ARISTARCHI-BEY, né à Constantinople en 1799, nommé à 18 ans
(*) Voir Stamatiadés « Biographies des Grands Drognians ».— Voutyra «Dictionnaire d' Hi-
stoire et de Géographie ».
Sultan Mahmoud, puis, jusqu' en 1854, Grand Capoukéhaya du Prince Alexandre
Ghika de Valachie. En 1833 il aArait fait partie, en qualité de Conseiller, de
F Ambassade Extraordinaire du Grand Amiral Ahmed Pacha Firari. Mort au
Caire le 1 Février épousé en 1833 MARIE, fille de Grégoire
1866. Il avait Mano,
lïetman de Moldavie. Celle-ci reçut à cette occasion le portrait du Sultan orné
de diamants, fait sans précédent alors. ( Voir famille actuelle ).
II. Pr. MÏLTIADE ARISTARCHI, PRINCE RÉGNANT DE SAMOS, marié à EURY-
DICE née Pitzipios (Voir famille actuelle).
Par Firman Impérial le titre de Prince fut reconnu héréditaire dans la
famille Aristarchi.
III. MATTHIEU ARISTARCHI, Archevêque Métropolitain de Samaeove, mort
en 1864.
IV. JEAN ARISTARCHI, Ambassadeur de Turquie a Berlin, marié à ANNE,
fille du Général Bonin, Ministre de la Guerre de Prusse ( Voir
famille actuelle
).
V. HÉLÈNE ARISTARCHI épousa Sotir Calliadés, Grand Postelnic.
VI. SMARAGDA ARISTARCHI épousa Ioviki, Caissier du Prince de Molda-
vie J. Callimachi,
VII. CATHERINE ARISTARCHI épousa le Dr Nie. Grivas.
1' Mé-
VIII. ERIPHILE ARISTARCHI, mariée au D Constantin Garatheodory,
decin du Sultan Medjid et Sénateur.
gouverneur en Crète. .
3. GRÉGOIRE ARISTARCHI, né le 14 Février 1843, délégué en 1861 par le
Ministère des Affaires Etrangères de Turquie comme Directeur de' la
C A LLIMACHI
r
FAMILLE CALLIMACHI
NOTICE HISTORIQUE
famille, publié en italien par un médecin, S. Assani, nous trouvons que, déjà
au commencement du 16° siècle, un PHILIPPE CALLIMACHI, d'origine byzantine,
était secrétaire privé de F Empereur Léopold d' Autriche; un ouvrage de lui parut
à Rome en 1556. Après sa mort sa famille se serait établie en Moldavie, ce qui
aurait fait croire plus tard qu' elle
d' origine moldave.était
La généalogie des Calliniachi peut être tracée d' une manière certaine
jusqu'à THÉODORE CALLIMACHI, qui vivait à la fin du 17e siècle, à Campoulune
en Bucovine, dont il était le Vornik et où il possédait de grands biens. Il épousa la
PsscROXANE, fille du P™ George Ghika, Prince Régnant de Moldavie en 1658.
Son fils, JEAN CALLIMACHI, fit son éducation à Lemberg,en Pologne. Plus tard
il fut envoj'é par le Prince Nicolas Maurocordato à son frère, le Pr. Jean, qui
était Grand Drogman à Constantinople. Il occupa le poste de substitut du Grand
lorsqu' il fut décapité par les Turcs. Son épouse appartenait à F ancienne famille
des Chrysosculi. -
. v
Plénipotentiaire de Russie.
13
FAMILLE ACTUELLE
Enfants : ç
1. Pr. ALEXANDRE CALLIMACHI, né à Zvoresti le 12 Juin 18*8.6, marié à
NOTICE HISTORIQUE
La noble famille de CANTACUZÈNE était déjà une des plus illustres et des
ZÈNE, Général en Chef dans la campagne contre les Comans, se rendit maître
de Laodicée. En 1175, ANDRONIC CANTACUZÈNE était DUC de Mylasse. Un JEAN
CANTACUZÈNE se distingua dans la guerre contre les Serbes et les Dalmates
en 1150 et mourut en 1174. Il avait épousé MARIE COMNÈNE, mère de. l'Empe-
reur Manuel. Leur fils, MANUEL CANTACUZÈNE, fut privé de la vue en 1182 par
ordre de F Empereur Alexis IL Le fils de Manuel, JEAN CANTACUZÈNE, César,
fut tué parles Bulgares en i 18.6. Il avait épousé IRÈNE, soeur de F Empereur
l'saac II. Un THÉODORE CANTACUZÈNE fut tué en 1184 au siège de Nicée. En
1189 ANDRONIC CANTACUZÈNE était le conseiller favori de F Empereur Isaac IL
Enfin JEAN CANTACUZÈNE, Gouverneur de Carie, est mort le 12 Juin 1264 sous
les murs d' Andravida.
L' arbre généalogique de cette famille n' a pu, cependant, être reconstitué
d' une manière complète que jusqu' à la fin du 13° siècle. Vers cette époque, en
effet, vivait MANUEL CANTACUZÈNE, Duc de Thrace, dont la mère, THÉODORA, était
une soeur de l'Empereur Michel Paléologue, et dont une soeur épousa George Mu-
M1 Athos, où il vécut, sous le nom de Joseph, jusqu' au 15 Juin 1383 ( selon quel-
ques historiens jusque 1411), Il avait épousé IRÈNE, fille d' Andronic Asan, Prince
de Bulgarie, qui prit le voile en 1354 sous le nom d' Eugénie,
Une soeur de F Empereur, THÉODORA CANTACUZÈNE, avait épousé l'Empe-
reur de Trébizonde, Jean Alexis Comnène, et mourut le 12 Novembre 1426.
L' Empereur Jean Cantacuzène eut sept enfants :
L Pr. MATTHIEU CANTACUZÈNE, couronné Roi en 1347 et EMPEREUR DE
BYZANCE au commencement 1354, exilé en 1356 à Lemnos
de F année
et ensuite au Péloponnèse, où il abdiqua; mort en 1380. Il avait épousé
1", en Février 1341, IRÈNE, fille de Demètrius Paléologue et petite-fille
de F Empereur Andronic Paléologue le Vieux, décédée en 1357; 2°, en
deuxièmes noces, ROUSSNA, fille de Brankovitz, Roi de Serbie.
II. Pr. THOMAS CANTACUZÈNE, qui défendit Senderovo en 1358 contre le
Sultan Murât IL
Sans postérité.
III. Pr. MANUEL CANTACUZÈNE, nommé Duc de Sparte le 26 Octobre 1841.
Il défendit le Péloponnèse contre l'incursion turque en 1353 et
mourut en 1380. Sans postérité.
IV. ANDRONIC CANTACUZÈNE, mort en 1348 sans postérité.
Pr.
V. PsscMARIE CANTACUZÈNE, mariée à Nicéphore Doucas, Despote d' Acar-
nanie. Après la mort de son mari, tombé dans la guerre contre les
Turcs en 1358, elle se retira au Couvent de Stc Marthe.
VI. Ps'e THÉODORA CANTACUZÈNE, mariée en 1346 au Sultan Orkhan.
VIL PsscHÉLÈNE CANTACUZÈNE, mariée en 1347 à l'Empereur Jean Palé-
ologue.
Le Roi Matthieu Cantacuzène, fils aine de F Empereur Jean Cantacuzène,
eut cinq enfants, soit :
Du 1er lit :
A. Pr. JEAN CANTACUZÈNE, Despote de Sparte en 1357, qui eut un
nèse en
1383, mort en 1384. Il avait épousé EYPHROSYNE LAS-
CARIS. Il laissa un fils :
Pr. ANDRONIC CANTACUZÈNE, Sebastocrator, mort en 1398. Grâce
à lui la famille impériale des Cantacuzène ne s' est pas éteinte
et a été continuée jusqu' à nos jours. Il épousa PULCHERIE, fille
de Diplovatatzi, et eut un fils :
Pr. ZACHARIE CANTACUZÈNE, dit le Crucifié, Due et Gouverneur de
Zeïtoune ( Lamie ), mort en 1420, marié à EUPHÉMIE, née Arbo-
mariage naquirent cinq fils et une fille, qui occupèrent une sigrande
place dans F histoire de la Valachie et de la Moldavie au 171' siècle et
dont descendent tous les Cantacuzènes
d' aujourd' hui. Ce furent :
A. Pr. MICHEL CANTACUZÈNE, mis à. mort à Constantinople en 1633, lais-
sant un fils, le Pr. DÈMÈTRE CANTACUZÈNE, né à Constantinople, Maître
18
postérité.
D. Pr. GEORGE CANTACUZÈNE, Chef de la branche moldave des Cantacu-
zène, se fixa en Moldavie en 1633 et y occupa la charge de Grand
Visternic. Voir ci-dessous les «Cantacuzène de Moldavie» branches Pas-
chano et Deleano.
E. Pr. CONSTANTIN CANTACUZÈNE, Chef de la branche Valaque des Canta-
cuzène, se fixa en Valachie en 1633 et devint Grand Postelnic de
Valachie. 11 épousa
la PsseHÉLÈNE, fille du Pr. Radou Serban Bassa-
raba, Prince Régnant de Valachie, née en 1610fl685. Il fut tué le 20
Décembre 1662 au monastère de Znagovi par ordre des Régents de
Valachie, le Vornic Stroïla Leourdiano et le Grand Vestiar Dimi-
trasco, pendant F absence du Prince Grégoire Ghika à la guerre
contre la Hongrie. Voir ci-dessous la brandie, valaque des Can-
tacuzène.
p. PsseBELLA CANTACUZÈNE mariée à Lascaris Rosetti. Leur fils, le Pr.
Antoine Rosetti, fut Prince Régnant de Moldavie en 1676.
19
CANTACUZÈNE DE MOLDAVIE
Le Pr. GEORGE CANTACUZÈNE, quatrième fils de Jean, fut, avons nous dit plus
le chef de la Branche Moldave de cette famille. Il eut quatre fils, qui
haut,
parvinrent tous à une haute position en Moldavie ; ce furent:
1. Pr. GEORGE CANTACUZÈNE, qui eut un fils, nommé également
Pr. GEORGE CANTACUZÈNE, Grand Spath ar, lequel eut deux fils et trois
filles.
Il est probable que c' est du Grand Spathar George Cantacuzène que
descendent les Cantacuzène-Pashcano de Moldavie.
Moldavie.
V. Une troisième fille.
postérité.
4. Pr. JEAN CANTACUZÈNE, quatrième fils du Prince George Cantacuzène.
Ce dernier eut trois fils:
II. Pr. THÉODORE CANTACUZÈNE, Grand Stolnic, qui laissa trois fils, dont
actuelle).
'
d. Pr. ALEXANDRE CANTACUZÈNE, fonctionnaire publique en
Etrangères en Russie.
f - Pr. GEORGE CANTACUZÈNE, Colonel de Cavalerie au service
russe. Il
prit part aux campagnes de 1806, 1807 et 1812?
sous les ordres du Comte PlatoAv, et en 1813 avec les parti-
sans du Comte Tsermisclievitz. Il parlait couramment le
CANTACUZENE DE VALACHIE
Farcashano.
l>. Pr- CONSTANTIN CANTACUZÈNE^!! établit définitivement en
Moldavie en 1733 et y épousa Safta, fille du Logothète
6
24
6*
26
l 0' Donnel-Tsarkonnel. /
6->." ="-<.o--.-X-' i). PsscCÉCILE CANTACUZÈNE, Dame d'Honneur à la Cour d'Au-
gnant de Moldavie,
et morte peu après son mariage.
V. Pr. GEORGE CANTACUZÈNE, fils unique du Prince Cherban. À la
mort de son père, il se réfugia avec sa mère en Autriche,
où il jouit de la faveur
protectionet de la
impériale. L' Em-
Grand. Il obtint
de cet Empereur une armée de 8,000 hommes sous le Gé-
néral Renne, lorsqu' éclata la guerre entre la Russie et la Turquie en
FAMILLE ACTUELLE
A. BRANCHE MOLDAVE
A. EN BAVIÈRE
Enfants :
PssoMARIE CANTACUZÈNE, née en 1862, morte en 1863.
Pr. CHARLES CANTACUZÈNE, né en 1864.
PsscOLGA CANTACUZÈNE, née en 1868.
Pr. FRÉDÉRIC CANTACUZÈNE, né en 1874.
IL Pr. THÉODORE CANTACUZÈNE, né le 19 Juillet i 841 au château d'Egg, près
Heggendorf ( Bavière ), ancien officier de Cavalerie en Bavière, marié à
Prague le 9 Janvier 1864 à CAROLINE née Comtesse Deym, fille du Ctc Fré-
déric Deym-Striter et de Caroline néeCsse Buquoy,néele 29 Septembre 1842.
Enfants :
Pss<-ELSA CANTACUZÈNE, née le 23 Février 1865 à Gmunden ( Autriche ).
Pss" MARIE CANTACUZÈNE, née le 28 Août 1866 au château de Strass près
de Dassau (Bavière), mariée le 14 Avril 1887 à Munich avec le Chevalier
Maximilien de Hellingrath, Lieut. d' Artillerie en Bavière.
P~ePAULA CANTACUZÈNE, née le 20 Juillet 1873 à Munich.
III. Pr. CONSTANTIN CANTACUZÈNE, né le 24 Février 1844 à Baya (Moldavie),
officier de cavalerie autrichienne, mort le 27 Mai 1875, marié à Prague
le 1 Février 1869 à
Sa veuve :
P-c VICTOIRE CANTACUZÈNE, née Nadherny de Borntin, fille du Chevalier
Louis de Nadherny Borntin et de Sidonie, née B"ne de Windenheim.
Fille:
pss« SOPHIE CANTACUZÈNE, née le 11 Octobre 1871 à Lohan (Bavière).
IV. P** IRÈNE CANTACUZÈNE, née en I8i0, mariée à M. de Nalez Grabrecoski
de Bucarest.
7
32
B. EN RUSSIE
Du 2e lit :
I. Pr. PAUL CANTACUZÈNE, marié à la Pssc MARIE,, fille du Pr. Jean Cantacu-
zène, décédée.
Du 3e lit:
IL Psse HÉLÈNE CANTACUZÈNE.
5. Enfants du Pr. Léon, fils du Pr. George Cantacuzène, et d' Emilie née
B""r de Koskull, (vivante), son épouse.
I. Pr. EMILE CANTACUZÈNE, mort en 1863, marié à HÉLÈNE, née Bogdano,
décédée.
IL Pr. GRÉGOIRE CANTACUZÈNE, né le 26 Mai 1843, Chambellan, Conseiller de
F Ambassade de Russie à Vienne, marié le 4 Février 1876 à MARIE, fille
Leurs fille :
Psse MARIE CANTACUZÈNE, née le 15 Décembre 1876.
F Empereur de Russie.
IV. Pr. CONSTANTIN CANTACUZÈNE.
VI. Pssc SOPHIE CANTACUZÈNE, née le 16 Février 1842, mariée en 1863 à Con-
c. EN ROUMANIE
du 3e lit :
Palady.
Une fille.
Psse PULCHÉRIE CANTACUZÈNE PASHCANO, née le 9 Février 1840,
mariée le 15 Juin 1856 au Prince Emile Sayn-Wittgenstein-
Berlebourg, .né le 21 Avril 18.24, f le 16 Septembre 1878. Dé-
cédée le 19 Avril 1865.
III. Psse CATHERINE CANTACUZÈNE PASHCANO, mariée au Pr. Nicolas A. Soutzo.
IV. Psse EUPHROSYNE CANTACUZÈNE PASHCANO, mariée au Pr. Alexandre Cal-
limachi.
V! Psso PuLeHÉRiÊ CANTAeuzÈNE PASHCANO mariée à Emmanuel Argyropoulo.
4. Enfants du Pr. Alexandre, fils du Pr. George Cantacuzène Pashcano.
B. BRANCHE VALAQUE
A. EN RUSSIE.
1. Enfants du Pr. Rodion, fils du Pr. Nicolas Cantacuzène, et de Marie,
née Bagraeff, son
épouse.
I. Pr. MICHEL CANTACUZÈNE, Comte SPERANSKI (par Ukaze de F Empereur en
date du 19 Mai 1872, du nom de sa grand'mère maternelle). Ecuyer de
F Empereur, Directeur du Département des Cultes Étrangers au Minis-
stère de l'Intérieur, né en 1848, marié à ELISABETH, fille de Charles Sicard.
Leurs enfants.
Pr. MICHEL CANTACUZÈNE, né le 29 Avril 1875
Pr. BORIS CANTACUZÈNE, né le 12 Août 1876.
Pr. SERGE CANTACUZÈNE, né en 1884.
Pssc DARIA CANTACUZÈNE.
IL Pssc HÉLÈNE CANTACUZÈNE, morte en 1850
B. EN VALACHIE.
Panayote Mourousy.
Branche de Ploesti ou Rîfoveano-Corneano.
1. Enfants de Constantin Cantacuzène, fils de George Rifoveano-Corneano,
et de 1" Marie Boudichteano, 2" Hélène Maurocordato.
Du 1er lit:
NICOLAS CANTACUZÈNE.
•
Du 2e lit. ,
GEORGES CANTACUZÈNE, Directeur des Chemins-de-fer Roumains.
NOTICE HISTORIQUE
Plusieurs auteurs veulent que la famille CARADJA soit d' origine ragusaisfe.
Elle doit, dans ce cas, avoir émigré à Constantinople depuis trois siècles au
moins, puisque déjà vers la fin du 15° siècle nous y trouvons JEAN CARADJA, dont
le fils, CONSTANTIN CARADJA, était Commissaire des Vivres de F armée Ottomane
en 1560. Selon Panayote Soutzo ( Nécrologie du Prince Jean
Caradja), ils soiit
d' origine Epirote et le premier de cette famille qui aurait porté le nom de Caradja
ou Karadja, aurait été officier chez le'Prince ou Khan de Crimée, qui lui donna le
nom de Cerf, ou Caradja en turc, pour la vitesse et la promptitude qu'il mettait dans
F exécution des ordres. D' un autre coté, le Grand Logothète Aristarchi rapporte,
que dans un document du Patriarcat, daté de 1564, cette famille est dite origi-
naire de Caramanie.
Constantin, fils de Jean Caradja, eut deux enfants: HÉLÈNE CARADJA, qui
épousa le secrétaire de son père, le fameux et puissant Skarlatos Beglitzi, et
DIMITRASCO CARADJA, qui se maria en 1570.
Ce dernier laissa cinq enfants :
Nauplie.
b. PsseEUPHROSYNE CARADJA, mariée à Stamati Cléanthi,
architecte, morte en Juillet 1890.
gnant de Moldavie.
Ii. PssoMARIE CARADJA, mariée à Démètre Mano, Grand Drog-
man de la Sublime Porte.
V. GEORGE CARADJA, Gd Postelnic, dernier enfant du Grand Postelnic Con-
stantin Caradja. Il épousa Roxane Diplovatatzi, de la famille impériale
de ce nom (aùjourd' nui éteinte), et eut deux fils:
A. CHARLES CARADJA, né vers 1695, Médecin, Grand Logothète du
Patriarcat, GRAND DROGMAN DE LA SUBLIME PORTE de 1765 à
1768 et du 2 Oct.. 1770 jusqu'à la fin de la guerre avec la Russie.
En se retirant du service, il reçut du Sultan le titre honoraire
de PRINCE DE VALACHIE. Mort vers 1780. Il avaitépousé la fille
de Théodore le Capoukéhaya. Il eut sept enfants :
a. Pr. GEORGE CARADJA, Médecin, Grand Logothète du Pa-
triarcat, GRAND DROGMAN DE LA SUBLIME PORTE en 1764
Mort en 1765. Marié à la Pss" SULTANE, fille du Prc Jean Mau-
rocordato, Prince Régnant de Moldavie.- 11 laissa quatre
enfants :
a. Pr. CONSTANTIN CARADJA, mort à Bucharest sans pro-
géniture.
b. Pr. JEAN CARADJA, né à Constandinople en 1854, Grand
8*
vm
40
bapis, Gd Postelnic.
B. JOANNIKIOS CARAD.IA, Archevêque de Peki et Calcédoine de 1747
à 1761, PATRIARCHE DE CONSTANTINOPLE de 1761 à 1764.
VI. MICHEL CARADJA, Grand Vornic, mort sans postérité.
42
FAMILLE ACTUELLE
Sa veuve :
Sa veuve :
B. PSS(!HÉLÈNE CARADJA.
Allemande.
Hellénique au Caire.
GHIKA
FAMILLE GHIKA
NOTICE HISTORIQUE
hommes, remporta une grande victoire sur eux à Jassy, en 1660. Il fut alors
nommé PRINCE DE VALACHIE. Il mourut au mois de Décembre de F année 1661,
laissant un fils:
Le Pr. GRÉGOIRE GHIKA II, qui succéda à son père, comme PRINCE DE VA-
rappelé sur le trône, sur la proposition des barons du pays appartenant au parti
contraire aux Princes Cantacuzène. Aussitôt après son avènement, il fit jeter
en prison ou exiler tous les amis de ces Princes.
En 1673 l'Empereur d' Allemagne
lui décerna le titre de PRINCE DU SAINT EMPIRE. Vers la fin de cette année, il fit une
parvenus.
9*
46
4. Pr. MATTHIEU GHIKA, qui épousa ROXANE, fille d' Alexandre Maurocor-
dato, Grand Drogman de la Sublime Porte. Ils eurent trois enfants :
I, Pr. ALEXANDRE GHIKA, GRAND DROGMAN DE LA SUBLIME PORTE de
1727, succédant à ce poste à son frère Grégoire, à 1740. Après la
que, la PsscEUPHROSYNE.
Il eut les enfants suivants :
a. Pr. CONSTANTIN GHIKA, Grand Ban, né en 1804, à F âge
de 20 ans il fut envoyé comme otage par son père à
Actuelle).
d. Pr. GRÉGOIRE GHIKA, mort d' un accident de voiture dans
les Champs-Elysées à Paris le 22 Septembre 1858. Il a-
vait épousé Louksandra Caressi. ( Voir Famille actuelle).
e. Pr. PANAYOTE GHIKA, marié à M"u Hadji-Moscho. ( Voir
Famille actuelle ).
f. Pr. CHARLES GHIKÂ, marié à ELISE, fille de Nicolas Soutzo
et nièce du Pr. Michel Soutzo de Valachie. f à Jassy le 6
Janvier 1828. (Voir Famille Actuelle).
g. PSS('AGLAÉ GHIKA, mariée à Radu Rosetti, Grand Logo-
thète, né en 1813, mort en 1872.
h. PsseMARIE GHIKA, fille du 2° lit.
c Psso ANICA GHIKA, mariée à M. Floresco
d. PssoM. GHIKA, mariée à Constantin Philipesco.
e. PsscM. GHIKA, mariée à M. Cornesco.
48
postérité.
b. Pr. NICOLAS GHIKA, Logothète, marié à SMARAGDÀ, fille
de Luc Argyropoulo. Il eut deux fils :
Pr. JEAN GHIKA, Colonel, et Pr. CHARLES GHIKA, Premier
Procureur à la Cour de Cassation, morts sans postérité ;
et une fille, Pss" EUPJ-IROSY'NE GHIKA, mariée à Lascar
Bogdan.
c. Pr. DÉMÈTRE GHIKA, Logothète et Ban, marié à Marie,
2,! fille de Scarlat Campineano et de sa femme née Du-
desco. Mort vers
1838. (Voir Famille Actuelle).
cl. Pr. ALEXANDRE GHIKA, Vornic ( dit Barbarosse ), marié
1" à une Heresco 2" à une Poliso. Il eut quatre enfants:
1" Pr. JEAN GHIKA, dit Caciu la Mare (Gros bonnet), ma-
rié à la fille d'Alexandre Ghika, dont un fils, Pr. ALE-
XANDRE GHIKA, et une fille mariée à M. de Gannais.
2° Pr. ARISTIDE GHIKA, marié à la fille du Grand Ban
Georges Philippesco, mort sans enfants.
3° Pss" ANNIKA GHIKA, marié à Jean Mano, Caïmakam.
4" Pss'1SEVASTIE GHIKA, mariée à Constantin Soutzo.
e. Psa,vMARIE GHIKA, mariée à un Racovitza.
49
Andronic Chrysosculo.
III. Pr. GRÉGOIRE GHIKA III, GRAND DROGMAN DE LA SUBLIME PORTE de 1716 à
quie et la Russie, il fut considéré comme trop jeune pour les circon-
stances et remplacé par le cousin de son père, le P"' Grégoire Ghika.
Il épousa la PSM'ROXANE, fille du Pr. Jacques Rizo-Rangabé, Grand
FAMILLE ACTUELLE
Calarashes.
B. PSS" MARIE GHIKA, mariée à Edmond de Herz (div.).
III. Enfants du Pr. Grégoire Ghika, 4" fils du Pr. Grégoire VIII.
du 2e lit :
du 3e lit :
a. Un fils.
B. Pr. JON
GHIKA, né à Bucharest en 1817. PRINCE RÉGNANT DE SA-
MOS de 1854 à 1859, Premier Ministre de Roumanie, Ministre
Plénipotentiaire à Londres, marié en 1847 à ALEXANDRA, fille
du Général N. de Mavro, et de Sevasti née Soutzo, son épouse.
Leurs enfants:
a. Pr. DÉMÈTRE GHIKA, né le 13 Mars 1848, Conseiller de la
Légation de Roumanie à Constantinople, marié le 15 Avril
1873 à MÉLANIE, fille de Constantin Crezzulesco.
Leurs enfants :
a. Pr. JEAN
GHIKA, né le 3 Mai 1874.
b Ps,u ALEXANDRINE née le 6 Février 1876.
GHIKA,
c. Pss" CONSTANCE GHiKA,née le 22 Mai 1878, morte en bas âge.
l>. Pss" MARIE GHIKA, mariée en 1868 à George A. Stourdza.
e. Pr. CHARLES GHIKA, Éphore des Hôpitaux, ancien Président
de Tribunal, marié 1" à M"° Gradestiano, et 2" à M"" Bourchi.
Leurs enfants :
a. Pr. GRÉGOIRE GHIKA.
b. Pssc'HÉLÈNE GHIKA.
cl. Pss" ÉLISE GHIKA, Soeur de Charité.
e. Pss" ANNE GHIKA, mariée en 1887 au Col. Romulu Maghieru,
de F État-Major Général de F armée roumaine.
i". Pr. NICOLAS GHIKA, Chancelier du Consulat de Roumanie à
Roustchouk, marié en 1888 à MARIE, fille de Léonidas
Patchouri.
$;•. Pr. ALEXANDRE GHIKA, marié en 1891 à MARGUERITE, fille
de Lascar Catargi.
c. PSKCMARIE GHIKA, mariée à Pana Olanesco.
11. Enfants du Pr. Michel Ghika, G' 1 Ban, frère du Pr. Grégoire VIII.
A. Pr. MATTHIEU GHIKA, mort sans enfants.
B. PSSCHÉLÈNE GniKA,plus connue sous le nom de Dora DTstria, auteur
de plusieurs ouvrages, née le 22 Janvier 1829 à Bucharest, mariée
en 1849 au Pr. Koltsofï-Massalsky. Décédée à Florence en 1888.
c. Pr. VLADIMIR GHIKA, marié à ÉLISE née Creczulesco.
D. Pr. GEORGES GHIKA, ancien Ministre de Affaires Étrangères, Mi-
nistre Plénipotentiaire de Roumanie etc. Marié à la PSSI' ZOÉ
Cantacuzène,
heurs enfants :
a. Pr. MICHEL GHIKA, Capitaine d' État-Major, marié à M"e
Vacaresco, fille de Théodore Vacaresco, Maréchal du Palais,
Ministre Plénipontentiaire.
lx Pss'' ADINE GHIKA, mariée à Grégoire Olanesco, Secrétaire
Général du Ministère des Finances.
K. Pssc OLGA GHIKA, mariée au Pr. fils du Pr.
Grégoire Stourdza,
Michel Stourdza, Prince Régnant de Moldavie.
53
NOTICE HISTORIQUE
. Stourdza.
10*
04
FAMILLE ACTUELLE
Leurs enfants :
A. MARIE GHIKA, née à Comanesti, district de Bacau, le 2 Février
Nathalie de Serbie.
IV. NICOLAS GHIKA, ancien Préfet à Bacau (Roumanie ), marié â M"" Rous-
so ( de Bessarabie ).
Enfants:
A. ALEXANDRIN E GHIKA.
B- NATHALIE GHIKA.
V. MARIE GHIKA, mariée au Pr. Alexandre Stirbey, ancien officier dans
du 1er lit :
A. PSHeMARIE GHIKA, mariée à M. Costesco ( div. ).
B. PS5CANNA GHIKA, mariée à M. Caligari.
du 2e lit :
f en 1882.
Sa veuve :
Psse ALEXANDRIN E GHIKA, née Blaremberg.
Leurs enfants :
du 2e lit :
cembre 1890.
Sa veuve :
Enfant :
VIII. Pr. FERDINAND GHIKA, marié h Alexandrine, fille d' Alexandre Can-
A. NICOLAS GHIKA.
B. HÉLÈNE GHIKA.
c. EUGÉNIE GHIKA.
Clémence Graziano.
du 1er lit :
I. LUCIE GHIKA, mariée à M. Douca.
du 2e lit :
IL BASILE GHIKA, mort en bas âge.
III. GRÉGOIRE GHIKA.
IV. CLÉMENCE GHIKA, mariée à John S1 John.
6. Enfants de Jean Ghika Brigadir et d' Euphrosyne née Filippesco,
son épouse.
I. GRÉGOIRE GHIKA, mort en bas âge.
IL ALEXANDRE GHIKA, Consul Général de Roumanie â Pesth, marié à Ma-
Enfants :
A. HENRI GHIKA.
4 i7-\.mf B> GEORGES GHIKA. * o.G.iSio q«w (,A»av« <k V'<
v\a-n't c-W^u^vc
V. EMILE GHIKA, Ministre de Roumanie à Vienne, marié à Catherine
Enfants :
A. GEORGETTE GHIKA.
B. ELISABETH GHIKA.
VI. NICOLAS GHIKA, mort à Paris le 25 Novembre 1873.
HANDZERY
FAMILLE HANDZERY
NOTICE HISTORIQUE
gneur Jean.
Il eut deux fils
quelques et
filles.
L' aîné, GEORGE HANDZERY, était Médecin et vivait encore en 1772.
Le second, SAMUEL HANDZERY, né en 1700, entra dans les ordres, devint Arche-
FAMILLE ACTUELLE
NOTICE HISTORIQUE
Famille noble
originaire de la Sicile, ou les MANNO étaient, depuis plu-
sieurs siècles, seigneurs et barons de Coddia, Lazzarimo, Coganaro, Mitilabesi,
Cariano, S. Pietro sopra Patti et Scirinda, et tenaient la charge du Vicariat
Général du Val de Mazzara. Le Chef de cette famille, CONRAD MANNO, fut «Con-
dottiere dei Armi » du Roi Charles I d'Anjou contre Frédéric I de Sicile en 1267.
Dogale de S. Grégoire, la famille Mano fut parmi celles qui s' établirent à Con-
Constantinople par les Turcs. La flotte envoyée par la République de Gênes aux
secours de Byzance fut placée sous les ordres du Proveditore Mano de cette
époque, mais ces secours arrivèrent trop tard et ce fut avec peine que la flotte
génoise put être sauvée. La colonie génoise fut alors assujettie, comme le reste
de la ville, et le fils du Proveditore Mano abjura le catholicisme et s'attacha
au Patriarcat Grec et fut chargé de la gérence des intérêts de la population
de Galata. C est de lui
que descendrait la famille phanariote des Mano. Au com-
mencement du 16'' siècle un de ces Mano émigra au Péloponnèse, qui était alors
sous la domination vénitienne. C est à cette branche qu'appartenait le fameux
savant helléniste Jacques Mano d' Argos, qui florissait à Constantinople vers
62
1680, où le Patriarche lui décerna le titre de Prince des Philosophes et qui fut
probablement le chef de la famille actuelle.
Vers la même époque s'établit en Macédoine un Jean Mano,/qui, de son/^
fils Emmanuel, eut un petit-fils, ChristoMano, né en 1737 à Cotronitza en Ma-
cédoine, qui se fixa à Vienne (Autriche), où il fonda une importante maison de
commerce, et où il mourut en 1823. C'est de lui que descend la famille actuelle
de Christomano, qui-Zd^-après—eette—gén éal ogie^-desoendfait aussi-des Manno de If
Sicile, ^ntpdii^re^e^fe-p^riëni-Jes—ajmiûiri-e% que nous reproduisons ici. /
La généalogie de la famille phanariote des Mano est tracée d' une manière
continue jusqu'à MICHEL MANO, né à Constantinople en 1655, qui pourrait bien être
le fils de Jacques Mano d' Argos. Michel fit ses études de médecine en Italie et
vécut à Constantinople, où il écrivit
plusieurs ouvrages. Il eut un fils, MICHEL
A. BRANCHE MOLDAVE
ctuelle).
IV. ROXANDRE MANO, née le 13 Mai 1781, mariée à Dudesco. Décédée.
V. MANUEL MANO, Grand Hetman, né le 8 Septembre 1782, marié le 17
Janvier 1815 à la P 5511
Sultane, fille du Pr. Nicolas Mavroyeni, Prince
12
64
adoptif :
ALEXANDRE MANO, né en 1825, mort à Bucarest en 1874. (Voir Fa-
mille Actuelle ).
B. BRANCHE VALAQUE.
VIII. ANNICA MANO, née en 1807, mariée en 1832 au Colonel russe Théo-
J
dore Gregorovitch
Kotsclioubey.
IX. ROXANDRE MANO, née en 1810, morte en 1812.
X. NICOLAS MANO, Grand Logothète et Major, né en 1812, marié en 1839
à Marie Gradisteano. (Voir Famille* Actuelle).
XI. DÉMÈTRE MANO, né en 1817, mort en bas âge.
XII. EMMANUEL MANO, né en 1820, mort dans la même année.
BRANCHE GRECQUE
tinople de 1773 à 1781 et épousa la Psso Ralou Soutzo, fille du Prince Mi-
chel-Voda Soutzo. Ils eurent trois enfants :
I. MICHEL MANO, Hetman, Drogman de la Flotte, décapité à Constanti-
FAMILLE ACTUELLE
A. BRANCHE MOLDAVE
( Moldavie ).
4. Fils d' Alexandre Mano, fils adoptif de Jean Mano.
SAVEL MANO, né le 7 Mai 1869, Sous-Officier de Cavalerie dans l'Ar-
mée Roumaine.
B. BRANCHE VALAQUE
1. Enfants de Jean
Mano, fils de Michel Mano, Grand Vomie, et d' Anna,
née Ghika, son épouse.
I. HÉLÈNE MANO, née en 1832, mariée en 1863 à C. Cornesco.
II. GEORGES MANO, né en 1833, Général, ancien Président du Conseil des
C. BRANCHE GRECQUE
Mano, Hetman.
I. MICHEL MANO, né en 1850, mort en 1852.
23 Mai 1883.
2. Enfants de Constantin Mdno, Consul de Grèce à Odessa, fils d' Alexan-
dre Mano G'' Logothète, et d' Elisabeth Rizo, son épouse.
I. MICHEL MANO, décédé.
IL JACQUES MANO, né en 1828, Médecin en Chef des Hôpitaux Militaires
Enfants :
A. CONSTANTIN MANO, mort en bas âge.
B. ALEXANDRE MANO, mort en bas âge.
c. JEAN MANO, mort en bas âge.
D. THRASYBULE MANO, né à Athènes le 17 Juilet 1863, Lieutenant
d' Artillerie dans F armée grecque.
V. THRASYBULE MANO, né à Constantinople le 16 Novembre 1835, Colo-
nel d' Artillerie dans F armée grecque, Attaché Militaire à Paris, ma-
rié à Paris en Septembre 1868 à ROXANE, fille de G. P. Mavromichali,
née à Athènes en Août 1848.
Enfants :
A. CONSTANTIN MANO, ne à Athènes le 9 Septembre 1869. Docteur
en Droit.
B. PIERRE MANO, né à Athènes le 7 Avril 1871, Elève de l'Ecole
Militaire grecque.
MAUROCORDATO
.. iil
FAMILLE MAUROCORDATO
NOTICE HISTORIQUE
privée et nous savons seulement de lui qu' il eut deux fils, CHARLES MAUROCOR-
DATO et CONSTANTIN MAUROCORDATO, et que ce dernier eut un fils, CHARLES MAU-
plan de F Insurrection
grecque, que sa fille communiqua, après sa
mort, à son maître, Baïli de Zagora, ami intime de Scoufa, par
F entremise de qui il fut communiqué au Comte Capodistria. Il
avait épousé la PSS(!ZAFIRA, fille du Pcc Régnant de Valachie Ni-
colas Caradja, et mourut à Moscou le 8 Février 1819. Sa fille, la
Pss" CATHERINE MAUROCORDATO, fut nommée Demoiselle d' Hon-
neur de F Impératrice de Russie.
B. Psstl SULTANE MAUROCORDATO, mariée au Grand Drogman George
Caradja, fils du Prince
Caradja. Charles
c. Pss<'ROXANE MAUROCORDATO, mariée au Spathar Jean Missios.
D. Pssc CATHERINE MAUROCORDATO, mariée en 1750 au Clouciar Ra-
doucano Cantacuzène-Magoureano.
VI. PsseMARIE MAUROCORDATO, deuxième fille du Prince Nicolas, mariée à
Jean Skarlato, Caissier Général, morte à F âge de 19 ans.
VII. Pr. THOMAS MAUROCORDATO, né le 18 Mai 1716 à Bucharest, mort le
27 Juin de la même année.
74
F. Pr. JEAN MAUROCORDATO, qui entra dans les ordres sous le nom
de JÉRÉMIE, fut nommé Archidiacre du Patriarche OEcuménique
en 1776, ensuite Archevêque Métropolitain de Vidine, et enfin
le 3 Novembre 1792 Archevêque de Calcédoine.
G. P5S0 CATHERINE MAUROCORDATO, mariée à Georges Soutzo, sur-
nommé Dragornanaki, Grand Postelnic, fils de Nicolas Soutzo,
Grand Drogman.
IX. PsseSULTANE MAUROCORDATO, fille cadette du Prince Nicolas, mariée à
Démètre Mourousi. Morte à Constantinople.
3. Pr. JEAN MAUROCORDATO II, 3° fils d' Alexandre éÇ djr-o^ônxcov, né à Con-
stantinople en Juin 1684, Grand Logothète du Patriarcat, GRAND DROG-
MAN DE LA SUBLIME PORTE en 1709, PRINCE RÉGNANT DE VALACHIE le 2 Dé-
cembre 1716, succédant à son frère le Prince Nicolas, qui avait été fait
FAMILLE ACTUELLE
Rome, marié à IRÈNE, née Baronne de Sina, née en 1840, décédée en 1881.
Enfants :
A. Pss0 OLGA MAUROCORDATO, née à Popechti Darochkani le. 27 Sep-
tembre 1884.
B. PssoMARIE MAUROCORDATO, née à Popechti Darochkani le 20 Août
1885.
14
78
gnant de Moldavie.
Enfants :
I. Pr. ALEXANDRE MAUROCORDATO, mort sans postérité
IL Pssc HÉLÈNE MAUROCORDATO, mariée à M. Ballian. Décédée.
BRANCHE DE MOLDAVIE
Enfants :
Enfants :
Enfants :
A. CONSTANTIN MAUROCORDATO.
B. MARGUERITE MAUROCORDATO.
Fille :
NATHALIE MAUROCORDATO, mariée à Nicolas Soutzo.
MAVROYENI
FAMILLE MAVROYENI
NOTICE HISTORIQUE
vroyeni.
FAMILLE ACTUELLE
Branche en Turquie.
Enfants :
I. ALEXANDRE - BEY MAVROYENI, Ministre de Turquie à Washington, né en
1848.
IL DÉMÈTRE - BEY MAVROYENI, Consul Général de Turquie à Marseille,
né en 1851, marié â ZOÉ, née Valiéri.
III. HÉLÈNE MAVROYENI, née en 1856, mariée à Jean Ricaki, Vice-Consul
de Grèce.
Branche en Roumanie.
NOTICE HISTORIQUE
Nicousse, Grand Drogman de la S. Porte,, le premier grec élevé à ses hautes fon-
ctions. Il eut quatre enfants :
1. GEORGE MOUROUSI, Grand Ban en 1727, épousa SMARAGDA, fille de Constan-
tin Ypsilanti, Postelnic et Grand Rhéteur, et n'eut pas d'enfants.
2. ANTIOCHE MOUROUSI, Grand Postelnic en 1764, eut deux enfants :
I. JEAN MOUROUSI, Postelnic en 1776, Grand Vomie eu 1783 sous le
Pr. Michel Soutzo de Valachie. Il fut un des seigneurs exilés en 1788
à Rhodes par le Pr. Nicolas
Mavroyeni. Il eut un fils :
MATTHIEU MOUROUSI, qui entra dans les ordres, devint Archidiacre
du Patriarche OEcuménique, et en 1775 fat élevé au rang de Pro-
tosyngelle.
IL Une fille, mariée au Pr. Jean Bibica Rosetti, Spathar, cousin du Prince
Manuel Rosetti.
3. Une fille, mariée au Pr. Jacques Rizo -Rangabé, Grand Spathar et Ca-
poukéhaya.
4. DÉMÈTRE MOUROUSI, Grand Postelnic, épousa la Psse SULTANE, fille du Pr.
Constantin Maurocordato, Prince Régnant de Moldavie, et eut trois en-
fants:
I. ALEXANDRE MOUROUSI, qui épousa une fille de Nicolas Soutzo, Gd Drog-
FAMILLE ACTUELLE
Sa veuve :
Pssc AGLAÉ MOUROUSI, fille de Constantin Plagino, née en 1829.
Enfants :
I. Pr. DÉMÈTRE MOUROUSI, né le 25 Mai 1847, Capitaine de Cavalerie de
Sa veuve :
HÉLÈNE MOUROUSI, fille d' Anastase Mavromichali.
Enfants :
A. GEORGE MOUROUSI, né le 24 Mars 1863, Lieutenant de Cavalerie
dans P. armée hellénique.
B. RALOU MOUROUSI, mariée le 29 Avril 1890 à Alexandre Mauro-
Sa veuve :
du 2e lit :
IL Pr. DÉMÈTRE MOUROUSI, né à Jassy le 2 Juillet 1850, Administrateur
de l'Arrondissement de Soulina, district de Tulcea au Dobrodja (Rou-
manie ), ancien Secrétaire de Légation de Russie, et employé diplo-
matique au Cabinet du Général Gourko pendant la guerre Russo-
NOTICE HISTORIQUE
Constantinople, où elle s'établit dans le faubourg de Galata, habité par une colonie
époque est entièrement perdue. Nous trouvons seulement qu' un Negri accompa-
gnait le Doge Morosini dans la campagne de la Morée et occupa le château de Cla-
rence en 1687.11 nous a été également imposible d'établir le lien de parenté qui doit
exister entre les Negri de la Grèce et ceux qui vivent actuellement en Roumanie.
La généalogie des Negri vivant actuellement en Grèce ne remonte qu'au com-
mencement du siècle dernier. Vers cette époque en effet vivait :
THÉODORE NEGRI, Grand Postelnic, qui épousa Sultane, fille de George Ne-
roulo et de Victoria, née Rizo - Rangabé, son épouse. Ils eurent quatre fils :
1. GEORGE NEGRI, Hetman,. qui fut un des seigneurs phanariotes exilés en
1821 par le Gouvernement Turc. Il était alors dans un âge très avancé.
Il avait épousé Marie, fille de Constantin Draco Soutzo et de Marie, née
FAMILLE ACTUELLE
Sa veuve :
LUCIE NEGRI.
8. JULIE NEGRI, morte
en bas âge.
9. EMILE NEGRI, né le 5 Juillet 1852, marié â Françoise Mercati, née le 15 Sep-
tembre 1863.
Sa veuve :
ELISE NEGRI.
17*
98
Leurs enfants:
1. ATHÉNODORE NEGRI, Médecin. Décédé.
NOTICE HISTORIQUE
pereur Staurace. À la mort de son beau - frère, Michel fut proclamé EMPEREUR
DE CONSTANTINOPLE le 2 Octobre 811.
Il régna près de deux ans et, après une
En 1389, lors
de la conquête dj la Thessalie par le Sultan Bayezid, les Rangabé
rentrèrent à Constantinople, où ils jouirent de la faveur impériale et occupèrent
les plus hauts postes dans l'armée. Parmi eux se distingua P ami de l'Empereur
Constantin Paléologue, le STRATÈGE PR. RANGABÉ, Général dans P armée byzantine,
qui fut tué pendant le siège de Constantinople par les Turcs, dans la bataille du 6
Mai 1453, après un glorieux duel avec le général turc.
Son fils, le Pr. DÉMÈTRE RANGABÉ, Gouverneur des Iles de P Archipel grec, se
Chartophylax et il épousa la Pssc HÉLÈNE, fille du Pr. Antoine Rosetti, Prince Ré-
stantinople. Une notice biographique sur Andronic Rangabé, due à la plume du Grand
Rhéteur Ierax, se trouve à la fin du Codex XXX des manuscrits de la Bibliothèque
OEconomos à Athènes. Andronic avait eu une soeur, OLYMPIE RANGABÉ, qui prit
le voile.
Andronic Rangabé laissa deux fils :
Pr. JEAN RANGABÉ, mort sans postérité, au commencement de P année 1711
ainsi que le prouve une lettre de son frère, Manuel, au Patriarche de Jéru-
salem, datée de cette époque.
Pr. MANUEL RANGABÉ, né à Constantinople vers 1660, nommé successivement
Tzohantar, Aga et Grand Ban de Craïova, marié à la Psse Balassa, fille du Pr.
Constantin Bassaraba Brancovan, Prince Régnant de Valachie. Après P exé-
cution de ce Prince en 1714, Manuel Rangabé fut exilé avec sa femme àKiou-
taya, province de Rizon en Asie Mineure, où ils restèrent trois ans, et leurs
biens furent confisqués. Le surnom de Rizo lui fut donné à son retour, en
souvenir du lieu de son exil, et resta dans la famille. Retiré du service, il s' é-
tablit à Péra ( Constantinople ), où il refit sa fortune dans les affaires. Il vivait
encore en 1737. Plusieurs de ses lettres sont conservées au Patriarcat du S.
Sépulcre à Constantinople.
Il laissa deux fils et une fille, soit :
1. Pr. JEAN RIZO - RANGABÉ, dit Mané, ( ou fils de Manuel), né vers
'
. et. de Philosophie en Italie,-où"nous trouvons eh ;1717. sa ; signature
au dessous; d' un. certificat d'identité de son; cousin, le petit-fils : du
Prince Constantin Bassaraba.; George: Ostowick dédie sa «Batracho-
,-poème de Jean Rizo intitulé «La Bataille des Éléments» a été publié
par Em. Legrand, Paris 1869. Mort vers 1760 sans postérité. Il existe
une Oraison Funèbre sur Jean Rizo Mané de Joasaph Cornélius ( Ve-
nise 1788), où il est ditque Porter, Ministre d'Angleterre à Constan-
unique :
Pr. JACQUES RIZO-RANGABÉ, né en
1779, Grand Postelnic de
FAMILLE ACTUELLE
Enfants :
I. CLÉON RIZO - RANGABÉ, né à Athènes le 10 Septembre 1842, Envoyé
Extraordinaire de Grèce à Berlin, Homme de lettres et Poète. Marié
le 7 Avril 1871 à DOROTHÉE, fille du Baron de Geroltzur Leyen, Mi-
nistre d' Allemagne.
Leur fille :
ELLIE RIZO-RANGABÉ, née le 27 Mars 1872.
IL ARISTION RIZO - RANGABÉ, né à Athènes le 31 Décembre 1843, mort
le 3 Décembre 1846.
III. CHARICLÈS RIZO-RANGABÉ, né à Athènes le 2 Avril 1845, mort le
30 Juillet 1849.
IV. ARISTIDE RIZO -RANGABÉ, né à Athènes le 23 Avril 1847, Officier du
Génie dans P armée allemande, dans les rangs de laquelle il fit les
NOTICE HISTORIQUE
cinq enfants:
I. CATHERINE RIZO, qui ne s' est pas mariée.
IL CALLIOPE RIZO, mariée à C. Ardouan.
III. EUPHROSYNE RIZO, mariée à Dem. Théoharopoulos.
IV. DÉMÈTRE RIZO, Chef de Section au Ministère des Finances en Grèce,
sans progéniture.
V. ALEXANDRE RIZO, Colonel dans l'armée grecque, mort en 1879, sans
progéniture.
2. JACQUES RIZO - NEROULO, né en 1778. Son éducation fut confiée à son
par lé Roi Othon. Jusqu' en 1841 il fut plusieurs fois Ministre des Affai-
res Etrangères, des Cultes et de P Instruction Publique. Il fut ensuite
nommé Envoyé Extraordinaire de Grèce à Constantinople, où il mou-
rut le 15 Décembre 1849. Il avait épousé ZAPIRA, fille d'Alexandre Mano,
Grand Logothète, et laissa neuf enfants :
I. ALEXANDRE RIZO, Capitaine dans la Légion Sacrée du Pr. Ypsilanti,
mort en Italie.
IL CONSTANTIN RIZO, Secrétaire au Ministère de P Intérieur en Grèce,
marié à ZÉLIE,
née Bosoyanni. Le journal grec «P Hestia» a publié
dans son N° 116 une lettre de Jacques Rizo - Neroulo à sa belle-fille
FAMILLE ACTUELLE
NOTjICjE HISTORIQUE
du 1er lit :
a. Psso SMARAGDA BIBICA ROSETTI, mariée à Constantinople en
1816 au Pr. George Caradja, fils du Prince Jean Caradja
b. Pr. CONSTANTIN BIBICA ROSETTI, qui se battit en Grèce con-
Manuel Rosetti.
3. Pr. GEORGE ROSETTI, Brigadier Général, qui eut une fille, Pssc POEONA RO-
Chartophylax.
113
passé en Roumanie. Qui fut l'épouse de Rosetti ne nous est pas connu, cependant
vers 1635 une des filles du fameux Scarlatos Beglitzi épousa un Rosetti et il est
bien possible que cela ait été le Cupariu.
Rosetti le Cupariu
eut cinq fils :
1. LASCARIS ROSETTI, Grand Spathar, Grand Postelnic et Capoukehaya, Caï-
makam de Valachie pendant la campagne du Pr. Douca contre les Coza-
ques en 1674. Exilé par le Pr. Cherban Cantacuzène à Rhodes, il est mort
pas être arrêté par ordre de ce Prince. Arrêté en 1711 par ordre de Pierre
le Grand et interné à Kiew pendant deux ans. Mort en 1720. Marié à
MARIE, fille du Pr. Dabija, avec laquelle il eut six enfants :
I. C,e NICOLAS ROSETTI, Maître de la Garde Robe du Pr. Constantin Can-
temir, marié en 1705 à ANGUZA, fille du Pr. Constantin Bassaraba
Brancovan, Prince Régnant de Valachie. Créé Comte par Décret de
P Empereur Charles d' Autriche le 25 Février 1733. Il eut deux filles,
ainsi que P atteste le susdit décret :
A. CsscMARIE ROSETTI, mariée"le 3 Novembre 1738 à Constantin Ard.
ctuelle).
B. CHARLES ROSETTI, qui eut un fils, DÉMÈTRE ROSETTI, qui eut un
postérité.
c CONSTANTIN ROSETTI. Origine de la branche Çiortesco. Il avait
e. PIERRE ROSETTI.
B. BASILE ROSETTI, Hetman, Grand Vornic, eut 4 fils et 2 filles:
a. GEORGE ROSETTI, sans postérité.
I>. BASILE ROSETTI, sans postérité.
c. ORESTE ROSETTI, moine.
cl. LASCAR ROSETTI, Grand Vornic, qui eut trois filles :
a. ELISABETH ROSETTI, mariée à George Catargi, Grand Vornic.
b. PULCHÉRIE R,OSETTI, mariée à Constantin Cantacuzène,
Grand Vornic.
c. SMARAGDA ROSETTI, mariée à Démètre Bogdan, Grand Vornic.
e. AGRIPPINE ROSETTI, mariée à Constantin Stourdza, Vornic.
f. SAPTA ROSETTI, mariée au Pr. Michel Stourdza, Prince Ré-
( Voir Famille
Callimachi. Actuelle ).
D. CATHERINE ROSETTI, mariée le 14 Novembre 1732 au Pr. Constan-
tin Maurocordato, Prince Régnant de Moldavie.
III. GEORGES ROSETTI, troisième fils du Grand Visternic
Georges Rosetti
et de le PssoMarie, née Dabija, son épouse, Capitaine du Codru.
IV. JEAN ROSETTI, marié à Anguza, fille de Matthieu Filippesco.
V. CATHERINE ROSETTI, mariée àElieCatargi.
VI. VICTORIA ROSETTI, mariée à Pourbule Cantacuzène Magoureano
3. MANUEL ROSETTI, Grand Vornic, troisième fils de Cupariu Rosetti. Ce fut
lui qui fit prisonnier à Bacaû le Roi de Pologne, Stanislas Lescinski, et
le remit au Pr. Nicolas Maurocordato. Marié à IRÈNE, fille de Nicolas
sept enfants :
quatre enfants :
a. CONSTANTIN ROSETTI, marié à une Romalo. ( Voir Famille
Actuelle ).
b. JEAN ROSETTI.
c. CATHERINE ROSETTI, mariée à Lupu Vanier.
d. HÉLÈNE ROSETTI, marié à Matthieu Krupenski. ( Voir Fa-
mille Actuelle ).
4. MICHEL ROSETTI, quatrième fils du Cupariu Rosetti, Capoukéhaya de
Moldavie.
5. CHARLES ROSETTI, cinquième fils du Cupariu Rosetti, de
Capoukéhaya
Moldavie.
118
FAMILLE ACTUELLE
ROSETTI DE VALACHIE
I. DÉMÈTRE ROSETTI.
Son fils :
RADU ROSETTI.
119
ROSETTI DE MOLDAVIE
I. MARIE ROSETTI.
II. ELÉONORE ROSETTI.
I. GEORGES ROSETTI.
IL EUPHROSYNE ROSETTI.
III. ELÉONORE ROSETTI.
IV. MARIE ROSETTI.
7°. Branche Rosetti -
Philipesco.
Enfants de Démètre Rosetti, fils de Grégoire, et de Félicie Krupencki, son épouse.
I. BASILE ROSETTI.
IL PIERRE ROSETTI.
III. VIRGINIE ROSETTI.
IV. SOPHIE ROSETTI.
Fille de Grégoire Rosetti, fils, d' Etienne Rosetti.
CATHERINE ROSETTI, mariée à M. Jamoudi.
NOTICE HISTORIQUE
FAMILLE ACTUELLE
BRANCHE GRECQUE
gyropoulo.
BRANCNE ROUMAINE
&;
SOUTZO
m-
m
1
FAMILLE SOUTZO
NOTICE HISTORIQUE
Ancienne famille
originaire d'Epire, mentionnée par De La Croix, Ministre de
France à Constantinople, dans son ouvrage «La Turquie Chrétienne», publié à Pa-
ris en 1695, comme une des dix-huit nobles familles
grecques que Mehemet II, le
Conquérant de Constantinople, fit chercher des différentes provinces où elles s'étai-
ent réfugiées et les obligea à rentrer et à se fixer à Constantinople en leur accor-
dant des privilèges et des immunités. Du Verdier, parlant des bibliothèques qui
existaient en son temps à Constantinople, dans son «Supplementum Epitomes Biblio-
thecse Gesnerianae», publié à Lyon en 1585, fait mention de la riche collection de
manuscrits appartenant à un JEAN SOUTZO de Constantinople.
Le nom primitif de la famille parait avoir été celui de DRACO, et c'est par ce
nom que les Princes Soutzo ont toujours été désignés dans les Décrets Impériaux
turcs. D'après Byzantios (l'auteur d'un grand ouvrage sur Constantinople), le
nom de Soutzo viendrait de Soudji, ou distributeur des eaux de la ville, un de leurs
ancêtres ayant rempli ces fonctions à Constantinople. Cependant il a été trouvé der-
nièrement dans une Eglise près de la ville de Madytos en Thrace un sarcophage en
marbre portant P inscription byzantine de « MQKIOS MQKIOY SOTSOT », ce qui
ferait croire que cette famille était déjà connue sous ce nom à l'époque des der-
niers Empereurs de Constantinople.
Le Chef de la famille actuelle des Soutzo, DIAMANTAKIS DRACO SOUTZO, vivait
au 17° siècle et avait deux fils :
1. CONSTANTIN DRACO SOUTZO, qui était Grand Spathar et Capoukéhaya en
1711, fut nommé Grand Logothête le 22 Février 1738 et épousa le 22
Juillet 1714, MARIE, fille du Pr. Jean Rosetti et de la PSSDHélène, née
père en 1784.
B. Pr. ALEXANDRE SOUTZO, GRAND DROGMAN DE LA SUBLIME PORTE en 1802,
décapité le 19 Octobre 1807, comme penchant vers la
politique
française. Marié à MARIE, fille d'Eustache Lapati, Postelnic. Il eut
trois enfants :
a. Pssc SEVASTIE SOUTZO, mariée au Général Nicolas Mavro f-
b. Pr. GRÉGOIRE SOUTZO, mort le 30 Mars 1829, sans postérité.
e. Pr. CONSTANTIN SOUTZO, Ministre des Finances en Valachie le 14
Capoukéhaya de Moldavie.
D. P 550MARIE SOUTZO, mariée à Jacques Argyropoulo, Gd Drogman.
IV. DÈMÈTRE SOUTZO, Commissos, quatrième fils de Constantin Draco
Pappaïoannou.
I>. CONSTANTIN SOUTZO, mort âge. en bas
B. DÉMÈTRE SOUTZO, Officier de la Légion Sacrée du Pr. Ypsilanti, tué
à la bataille de Dragatzan en 1821.
c. ALEXANDRE SOUTZO, poète satyrique, né en 1803 à Constantinople,
mort le 4 Juillet 1863 à Smyrne, sans postérité. Parmi ses oeuvres
nous noterons, le Compte Rendu ; la Circulaire; Discours au Con-
seil des Ministres ; Pétition au Président ; Ménippée ; le Porte-
feuille poétique ; la Révolution du 3 Septembre ; le Miroir de
1845 ; le Panorama de l'Assemblée Nationale; la Guerre d'Orient;
l'Exilé; le Prodigue ; l'Errant etc.
D. PANAYOTE SOUTZO, né à Constantinople en 1806, poète dramatique,
auteur du «Voyageur», du «Messie», de P «Ode à Miaoulis» etc.
23
134
FAMILLE ACTUELLE
c. GISÈLE SOUTZO.
IV. GRÉGOIRE SOUTZO, marié à HÉLÈNE, fille de Constantin Soutzo, petite-
fille du Prince Michel-Voda Soutzo (div. ).
Enfants :
A. CONSTANTIN SOUTZO.
B. CATHERINE SOUTZO.
c. GEORGE SOUTZO.
Leurs enfants :
A. NICOLAS SOUTZO, né le 15 Juillet 1881.
B. CHBYSANTHE SOUTZO, née le 13 Octobre 1882.
138
Leurs enfants :
A. MICHEL SOUTZO, mort à l'âge de 11 ans à S. Petersbourg.
B. NATHALIE SOUTZO, mariée en 1865 à Alexandre A. Soutzo,
ancien Secrétaire de Légation.
c. DÉMÈTRE SOUTZO, né en 1849, ancien Attaché de Légation, ma-
rié à Euphrosyne, fille de Jean Soutzo, professeur à l'Univer-
sité d'Athènes.
D. ROXA.VE SOUTZO, née en 1852, mariée à Marc Caradja, Comman-
dant d'Artillerie, mort le 27 Octobre 1885.
E. HÉLÈNE SOUTZO, née en 1854, mariée à Alexandre Argyropoulo,
Commandant d'Artillerie.
IL Pr. GRÉGOIRE SOUTZO.
Sa fille :
pssc MATHILDE SOUTZO.
III. Pr. GEORGE SOUTZO, marié à HÉLÈNE, fille d' Alexandre Stourza.
Leurs enfants :
A. Pr. GEORGE SOUTZO, Lieutenant de Cavalerie en Roumanie, né
lueurs enfants :
A. Pss0 MARIE SOUTZO, mariée à Ernest Edmond Goodwin.
Blanc, architecte.
D. Pr. JEAN né à Ulmeni le 21
SOUTZO, Ingénieur, (Roumanie)
Juillet 1856, marié à Zoé Grecéano.
139
I^eur fille :
Psse HÉLÈNE SOUTZO, née à Ulmeni le 4 Août 1884.
E. Pssc SOPHIE SOUTZO, mariée au Colonel J. Mano, fils du Général
George MaiiOj ancien Premier Ministre de Roumanie (div. ).
F. PsseCONSTANCE SOUTZO, décédée en 1890.
G. Pssc PAULINE SOUTZO, mariée à Michel Pyrrhus Vlahoutzi.
H. Pr. MICHEL SOUTZO, mort en bas âge.
i. Psso NADINE SOUTZO, mariée à M. Fundatzeano ( div. ).
K. Pr. CHARLES SOUTZO, mort en bas âge.
VI. RALOU SOUTZO, mariée à Pierre Papparigopoulo, Professeur à l'Uni-
versité d'Athènes, décédé le 27 Février 1891.
V. HÉLÈNE SOUTZO, née le 17 Août 1818, décédée le 29 Août 1879, mariée
à Jean Soutzo, fils dn Prince Alexandre Soutzo, Professeur à l'Uni-
versité d'Athènes.
VIL MARIE SOUTZO, mariée à Constantin Zographos, ancien Ministre à S.
Petersbourg f.
2. Fils de Constantin Soutzo, frère du Prince Michel Soutzo.
Pr. GRÉGOIRE SOUTZO, Sénateur, marié à IRÈNE, née Hadji Moscho,
décédée à Bucarest le 28 Septembre 1891.
3. Enfants de Nicolas Soutzo, frère du, Prince Michel Soutzo.
'
I. MICHEL SOUTZO, Officier du Génie dans l'armée grecque, mort sans
postérité.
IL JEAN SOUTZO, Officier d'Artillerie dans l'armée grecque. Mort sans
postérité.
III. ALEXANDRE SOUTZO, marié à MARIE, née Obedeano.
Leurs enfants :
A. GRÉGOIRE SOUTZO.
B. ALINE SOUTZO, mariée à M. de Werbrouck.
c. ELISE SOUTZO..
D. EUGÉNIE SOUTZO, mariée à Sir Betzold.
IV. OTHON SOUTZO, marié à CONSTANCE, née Contourato.
Leurs enfants :
A. NICOLAS-OTHON SOUTZO, né à Bucarest le 5 Juillet 1858, marié
le 16 Novembre 1889 à Marie, née D. Bermden, née le 23
Mars 1870.
lueurs fils :
JEAN-NICOLAS-OTHON SOUTZO, né le 27 Août 1890.
B. ETIENNE SOUTZO, né le 12 Mars 1860, Inspecteur de Police de
1ro classe, marié à MARIE, née A. Floresco.
c. DÉMÈTRE SOUTZO.
140
D. GRÉGOIRE SOUTZO.
. E. VLADIMIR SOUTZO.
P. HÉLÈNE SOUTZO.
V. CONSTANTIN SOUTZO, mort sans postérité.
VI. ELISE SOUTZO, mariée à Charles Ghika, fils du Pr. Grégoire Ghika,
Prince Régnant de Valachie en 1822-8.
VIL NATHALIE SOUTZO, décédée.
VIII. ANNICA SOUTZO, mariée à Nicolas Soutzo, fils de Jean Soutzo, Aga.
STOURDZA
FAMILLE STOURDZA
NOTICE HISTORIQUE
postérité.
D. ANASTASIE STOURDZA, devenue religieuse et nommée Nathalie.
E. MARIE STOURDZA, mariée à un Clucer.
p. MICHEL STOURDZA, marié à la fille d'Élie Costachi. Il eut trois
enfants :
a. GEORGES STOURDZA, marié 1" à une Paladi, 2° à Catherine
Il un fils, CONSTANTIN STOURDZA, marié
eut à Marie, fille de
Cherban Cananao, dont il eut deux enfants :
a. GEORGES STOURDZA, Vornic, marié 1° à Cassandra, fille de
i .v Grégoire Ghika, Gd Postelnic de Moldavie, 2" à Smaragda,
-fille de Jon Paladi, Vornic. (Voir Famille Actuelle).
b. BÀLASSA: STOURDZA, mariée à Etienne Catargi de Dobreni,
Vornic.
Ij. PARASICEVIE STOURDZA, mariée à Thomas Diamandi, Ban.
c. SMARAGDA STOURDZA, mariée à Costachesco Dudeano.
G. SANDU STOURDZA, Logothête, marie à Safta, fille de Théodore Pa-
. . ladi, Visternic. Ils eurent: six enfants:
a. JON STOURDZA, Logothête', marié à Eudocie, fille d'Andronic
Caliarchi FlorescorVisternic. Ils eurent cinq enfants :
a. GEORGES STOURDZA, Logothête, marié à Hélène Rosetti,
, dont il eut cinq enfants, qui ne laissèrent pas de postérité,
soit :
a. SAPTA STOURDZA, mariée à Grégoire Crupenski, Aga.
b. SMARAGDA' STOURDZA, mariée à Manuel Miclesco.
.-.'' c. SAFTA STOURDZA, mariée à Matthieu Raslicano, Spathar
d. GEORGES STOURDZA, Vornic, marié -1" à Catherine, fille
de Constantin Cantacuzène, 2° à Elise, fille de'Docsaki
Hurmuzaki ( de Dulcesti); mort sans enfants.
e. LASCAR STOURDZA^ Hetman, marié à Zoé, fille de Nico-
las Balsche; sans enfants.
: b. ZOÉ STOURDZA, mariée à Jean Callimachi, Paharnic.
c. DÉMÈTRE STOURDZA, Logothête, Ministre de Commerce et
des Travaux Publics après le Prince Couza et sous le
Prince Hohenzollern, marié 1;'à Sultane, fille de Nicolas
au Général Comte
Edling, morte à Odessa en 1844.
c. CONSTANTIN STOURDZA, mort en bas âge.
d. SMARAGDA STOURDZA, morte en bas âge.
e. HÉLÈNESTOURDZA, morte en bas âge.
b. ZOÉ STOURDZA, mariée à Manuel Brancovan, Ban.
c. SMARAGDA STOURDZA, mariée à Nicolas Philipesco.
d. MARIE STOURDZA, mariée au Pr. Démètre Maurocordato.
e. GRÉGOIRE STOURDZA, Logothête, marié à la Pssc Marie, fille
du Pr. Grégoire Callimachi, Prince Régnant de Moldavie.
Ils eurent trois enfants :
a. HÉLÈNE STOURDZA, mariée 1° à Alexandre Ghika, Lo-
Buhus, Logothête.
145
six enfants :
a. SOLOMON STOURDZA, mort sans postérité.
t>. SANDU STOURDZA, Spathar, marié à Marie Bogdan. Six enfants:
enfants :
a. SMARAGDA STOURDZA, mariée à Alexandre Balsche.
147
enfants :
a. ALEXANDRE STOURDZA, de Helestieni. (Voir Famille Actuelle).
b. OLGA
STOURDZA, mariée au Pr. Obolensky.
D. GEORGES STOURDZA, qui eut un fils :
JONITSA STOURDZA, mort sans postérité.
VIL THÉODORE STOURDZA, fils cadet du Paharnic Cyriaque Stourdza, laissa
un enfant :
MATTHIEU STOURDZA, Camarasse, mort sans postérité.
148
FAMILLE ACTUELLE
ragda Paladi.
. du 1er lit:
1. GRÉGOIRE STOURDZA, marié à Olga, fille de Nicolas Rosetti de Calugara.
Enfants :
I. NICOLAS STOURDZA, décédé.
IL ADÈLE STOURDZA.
III. MARIE STOURDZA.
IV. GRÉGOIRE STOURDZA.
2. CATHERINE STOURDZA, mariée à Donici, décédée.
3. CONSTANTIN STOURDZA, décédé.
du 2e lit :
4. MILTIADE STOURDZA, marié à Hélène, fille de Pavel Stoïanovici, décédé.
Sa fille :
ASPASIE STOURDZA.
5. ALEXANDRE STOURDZA, décédé.
Leur fille :
CATHERINE STOURDZA.
6. ROXANDRA STOURDZA, mariée à Alexandre Balsche d'Adjud, décédé.
dave, Orateur, servit dans l'armée turque et fut nommé en 1853 Pacha
turc sous le nom de Muhlis-Pacha, marié .1° à Olga, fille de Michel Ghika,
2° à Catherine Turculetz.
du 1er lit :
Ses enfants :
I. ALEXANDRE STOURDZA. •
IL CHARLES STOURDZA.
III. OLGA STOURDZA.
4. GEORGES STOURDZA, Major, décédé.
du 2° lit :
Enfants :
I. JEAN STOURDZA.
II. NICOLAS STOURDZA.
III. CATHERINE STOURDZA, mariée à Constantin Miclescu,
IV. CONSTANTIN STOURDZA.
3. BARBO - DÉMÈTRE STOURDZA, marié à Catherine Obréano, décédé.
Sa fille :
Enfants :
I. PIERRE STOURDZA.
II. GEORGES STOURDZA.
III. DÉMÈTRE STOURDZA.
IV. LASCAR STOURDZA.
V. PANAYOTE STOURDZA.
VI. THÉODORE STOURDZA.
VIL SANDU STOURDZA.
VIII. PULCHÉRIE STOURDZA.
IX. ROXANDRE STOURDZA.
X. THÉODORE STOURDZA.
5. JON STOURDZA, marié 1" à Pulchérie, fille de Michel Jamandi, et 2° à une
Constantin Negri.
Enfants du 2e lit :
I. NICOLAS STOURDZA.
II. ALEXANDRE STOURDZA.
4. JEAN STOURDZA, ancien Député, Avocat.
O.MICHEL STOURDZA, ancien Officier, Sénateur, marié 1° à Hélène, fille du
Pr. Grégoire Stourdza, 2" à Pulchérie, fille de Démètre Rosetti.
151
I. ADRIEN STOURDZA.
IL BASILE STOURDZA.
III. HENRIETTE STOURDZA.
3. EMMA STOURDZA. mariée à Démètre Donici, décédée.
4. EUGÉNIE STOURDZA, décédée.
5. MARIE STOURDZA, mariée 1" à Alexandre, fils du Pr. Constantin
adoptif
Stourdza, 2" à Constantin Aslan.
6. BASILE, STOURDZA, décédé.
1. MICHEL STOURDZA.
2. MARIE .STOURDZA.
YPSILANTI
FAMILLE YPSILANTI
NOTICE HISTORIQUE
Les YPSILANTI
appartiennent à une ancienne famille byzantine, qui avait déjà
donné un Patriarche à Constantinople, JEAN XIPHILINOS YPSILANTI, en 1064, et qui
suivit Alexis Comnéne, lorsqu'il alla fonder l'Empire de Trébizonde en 1204. Elle
occupa toujours une haute position. Au 13e siècle nous trouvons un THÉODORE
XIPHILINOS YPSILANTI, Grand Chartophyjax de l'Eglise, et GEORGE XIPHILINOS YPSI-
FAMILLE ACTUELLE
PRÉFACE Page I
FAMILLE ARGYROPOULO
Notice Historique » 1
Famille Actuelle » 5
FAMILLE ARISTARCHI
Notice » 7
Historique
Famille Actuelle » 9
FAMILLE CALLIMACHI
Notice Historique » H
Famille Actuelle » 14
FAMILLE CANTACUZÈNE
Notice Historique »• 15
Famille Actuelle . » 31
FAMILLE CARADJA
Notice Historique » 37
Famille Actuelle » 42
FAMILLE GHIKA
Notice . » 45
Historique
Famille Actuelle » 51
Notice Historique , » 53
Famille Actuelle » 55
FAMILLE HANDZERY
Notice Historique , » 59
Famille Actuelle . » 60
FAMILLE MANO
Famille Actuelle » 67
FAMILLE MAUROCORDATO
Notice Historique » 71
Famille Actuelle » 77
FAMILLE MAVROYENI
Notice Historique » 81
Famille Actuelle » 84
FAMILLE MOUROUSI
Notice Historique » 87
Famille Actuelle » 91
160
FAMILLE NEGRI
Notice Historique Page 95
Famille Actuelle • . » 97
FAMILLE RIZO—RANGABÉ
Notice Historique » 99
Famille Actuelle . . . . . . » 104
FAMILLE RIZO - NEROULO
Notice Historique » 107
Famille Actuelle » 109
FAMILLE ROSETTI
Notice Historique , » 111
Famille Actuelle » 118
FAMILLE SCHINA
Notice Historique » 123
Famille Actuelle » 126
FAMILLE SOUTZO .