Christ Est Mort Pour Nos Peches

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CHRIST EST MORT POUR NOS PECHES.

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Message prêché le vendredi 12 mai 2016, au Tabernacle le Chandelier d’Or,
Cocody – Angré ; Abidjan ; RCI ; Matin.
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Paroles de frère Christ-Moïse, le Fils de l’homme, que le Seigneur lui a
données pour la perfection des saints.
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Bonsoir.

Le dimanche 07 mai 2017, j’ai prêché sur le thème suivant : JESUS N’EST PAS
MORT POUR LE PARDON DE NOS PECHES.

Aujourd’hui, vendredi 12 mai 2016, je veux vous parler brièvement de ce sujet :


CHRIST EST MORT POUR NOS PECHES. A ce propos, nous examinerons cette
Parole de l’Ecriture, écrite par l’apôtre Paul : « Je vous ai enseigné avant tout, comme
je l’ai reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les écritures. »  Cette Parole
de l’Ecriture est Véritable et digne d’être reçue ; car Christ est effectivement mort
pour nos péchés. Il est mort pour nos péchés, afin qu’ils soient, non pas seulement
pardonnés, mais aussi et surtout abolis et ôtés pour toujours. C’est ici la Manne
Fraîche, la pure Parole. Christ n’est pas mort pour le pardon des péchés, puisque,
avant Sa mort, les péchés étaient déjà pardonnés. Et puis, Lui-même pardonnait déjà
les péchés. En effet, dans LUC 7 : 48, Il dit à la femme pécheresse : « Tes péchés te
sont pardonnés. » Vous voyez ! Avant Sa mort, Il pardonnait déjà les péchés. Comment
le faisait-Il ? Il pardonnait les péchés par Sa Parole. Il dit à la femme pécheresse : « Tes
péchés te sont pardonnés. »  Et les péchés de cette femme ont été pardonnés, sur le
champ. Cela s’est passé avant la mort de Christ. C’est pourquoi, la Manne Fraîche dit
que Christ n’est pas mort pour le pardon des péchés. Il est mort plutôt pour
l’abolition totale des péchés. Par Son sacrifice, Il a aboli le péché, dit l’Ecriture dans
HEBREUX 9 : 26. Lisons cette Parole de l’Ecriture : « Il a paru une seule fois pour
abolir le péché par son sacrifice. » Avec Sa mort, il ne s’agit pas seulement de pardon,
mais aussi et surtout de l’abolition du péché. Quand Jean-Baptiste parlait de Jésus de
Nazareth, le Fils de l’Homme, il dit : « Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du
monde. » Vous voyez ! L’Agneau de Dieu n’est donc pas venu pour pardonner, mais
pour ôter le péché, par Son sacrifice, par Sa mort.

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Maintenant, avec la mort de Christ, le péché est ôté, aboli, effacé à jamais.
Quand Jean-Baptiste, L’a vu, il dit : « Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du
monde. » Maintenant, que dit l’apôtre Jean ? « Jésus a paru pour ôter les péchés. » (1
JEAN 3 : 5). Il n’a donc pas paru pour pardonner seulement, mais aussi et surtout pour
ôter le péché. Qu’il me soit permis d’insister là-dessus : Jésus n’a pas paru pour
pardonner seulement les péchés, mais aussi et surtout pour les ôter. Et Il les a ôtés
par Son Sacrifice, le sacrifice de la croix. Cela veut dire par Sa mort. Avant Sa mort,
et avant Son arrestation dans le jardin de Gethsémané, Jésus a pris dans Sa chair le
péché du monde. Alors Il est devenu péché, le péché du monde. Et sans contredit, Il
est devenu le péché du monde qu’Il est venu ôter. A Gethsémané, Il a pris la coupe du
péché et de la mort. Et Il l’a bue complètement. C’est ainsi que le péché est entré en
Lui. Et Il est devenu péché du monde. Etant devenu péché, Son Père L’a abandonné.
Celui qui a été conçu sans péché, est devenu péché pour nous. Celui qui est né sans
péché, est devenu péché pour nous. L’Immaculée Conception par essence et par
excellence, est devenue péché pour nous. Celui qui n’a jamais péché, est devenu
péché pour nous. Le Saint des saints est devenu péché pour nous. Le Juste des justes
est devenu péché pour nous, et à cause de nous. Cela s’est passé dans le jardin de
Gethsémané, avant Son arrestation. Ce jour-là, Il était en agonie quand Il priait Dieu
d’éloigner de Lui la coupe du péché et de la mort. Il ne voulait pas boire de cette
coupe. Car, Il savait qu’en la buvant, Son Père allait Le quitter et L’abandonner. Or,
Il ne voulait pas de cette séparation. Il ne voulait pas boire de cette coupe, à cause de
la séparation d’avec Son Père que cela allait occasionner. Il avait plus peur de cette
séparation que de la mort. Il savait qu’Il allait mourir, et qu’Il devait mourir. Mais, Il
savait aussi qu’Il devait d’abord se séparer de Son Père, avant de pouvoir mourir. Et
c’est à cause de cela qu’Il avait peur, que Son âme était terriblement triste et
angoissée, et qu’Il ne voulait pas boire de cette coupe.   C’est ici la Manne Fraîche, la
pure Parole.

Quand, finalement Il était sur le point de boire de cette coupe, le Saint-Esprit,


qui était en Lui, Le quitta. Et Son Père L’abandonna. Jésus était alors seul devant
Son destin. La Puissance du Saint-Esprit était sortie de Lui. En vérité, en vérité, Son
Père L’abandonna quand Il était sur le point de boire la coupe du péché et de la mort.
Quand Dieu le Père L’abandonnait pour retourner au Ciel, Il partit avec tous les
anges qui étaient au Service de Jésus de Nazareth, le Fils de l’Homme. Alors le
diable et ses anges avaient envahi le jardin de Gethsémané. Et Jésus, que Dieu le
Père avait abandonné, était à la merci de Satan et de ses anges. Il était à la merci de
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la puissance des ténèbres. Alors Sa tristesse, Son angoisse et Son désespoir devinrent
encore plus grands et plus effroyables. Sa souffrance et Sa douleur s’étaient
décuplées. Jésus, abandonné de Dieu, était seul, face à Son destin. Dieu avait tourné
dos à Son Fils. Il Lui avait repris la Puissance qui était en Lui. Cependant, Il avait
permis qu’un ange du ciel Le fortifiât, depuis les cieux. Mais que pouvait faire cet
ange devant le déferlement de la puissance des ténèbres, de la puissance du diable et
des démons, qui en voulaient terriblement à Jésus, leur ennemi mortel   ? Jésus de
Nazareth, dépourvu de la Puissance du Père, était seul face à Son destin. Il était seul
face à Ses ennemis. Etant devenu péché, que pouvait-Il faire devant le diable   ? Dieu
L’ayant abandonné, que pouvait-Il faire devant la puissance des ténèbres   ? Que
pouvait-Il faire devant la colère et la rage du diable, qui attendait ce moment-là   ?
Jésus de Nazareth, était seul face à Son destin. Abandonné de Dieu, Il était seul face
à Son destin. Triste, angoissé et troublé, Il était seul face à Son destin. Il était
totalement à la merci de Son ennemi de tous les jours   : Le diable. Dieu et Ses anges
s’étant retirés au Ciel, Jésus était seul face à Son destin. Désespéré, angoissé,
perturbé et troublé, Il était seul face à Son destin. Ô, comme ce fut terrible pour Lui.
Lui qui chassait les démons, Le voilà seul face à ces démons-là. Tous les démons
qu’Il avait chassés des corps, étaient là, furieux, et animés d’une grande colère.
L’heure de la Vengeance avait sonné pour eux. Et Jésus, abandonné de Dieu, était
seul face à Son destin. Frères, pourriez-vous comprendre la souffrance et la douleur
de Jésus  ? Pourriez-vous vivre ce qu’Il a vécu, là-bas, à Gethsémané   ? Pourriez-vous
ressentir ce qu’Il ressentait lorsque le diable, les démons, les esprits méchants, et
toute la puissance des ténèbres, prenaient possession de Son corps   ? Pourriez-vous
ressentir ce qu’Il ressentait lorsque le péché et la mort s’emparaient de Lui   ? Ô,
frères  ! Frères  ! Si vous pouvez ressentir ces choses, marquez un arrêt, afin de
méditer, de penser et de réfléchir à la souffrance de Christ cette nuit-là, là-bas, à
Gethsémané. Que chacun médite, de toute son âme, de tout son cœur et de toute sa
pensée, cette Parole de l’Ecriture  : «  Méprisé et abandonné des hommes, Homme de
douleur et habitué à la souffrance. Cependant, ce sont nos souffrances qu’Il a
portées, c’est de nos douleurs qu’Il s’est chargé…  » (ESAIE 53  : 3-4). Frères, dans
cette coupe du péché et de la mort, se trouvaient aussi nos souffrances et nos
douleurs. Et Christ en buvant de cette coupe, a pris non seulement nos péchés et
notre mort, mais aussi nos souffrances et nos douleurs. Il y avait pris aussi nos
maladies et nos infirmités. Et Christ les a toutes prises dans Sa chair. Cette nuit-là, à
Gethsémané, il s’est passé quelque chose de terrible et d’effroyable pour Jésus. Car,
Il est non seulement devenu péché, mais aussi souffrance, douleur, maladie,
infirmité, pauvreté et mort, pour nous. Frères, si vous comprenez vraiment que c’est

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pour nos péchés, et à cause de nos péchés, que Christ a tant souffert, nous
réfléchirons à deux fois avant de pécher.

Je n’étais pas à Gethsémané avec Lui. Je n’étais pas non plus à Golgotha. Mais,
en 1995, le Seigneur Jésus m’a montré, dans une vision, Sa crucifixion. J’étais là, et
j’assistais à la scène douloureuse de Sa crucifixion. Et chose étrange, je ressentais dans
ma chair l’effet des clous qui s’enfonçaient dans Sa chair. C’était comme si c’était moi
qu’on crucifiait. Ce jour-là, j’ai beaucoup pleuré. Je ne pleurais pas parce que mon
corps me faisait mal, à cause des clous, mais parce qu’on massacrait mon Sauveur, à
cause de moi ; à cause de mes péchés. Si je n’avais pas péché, Jésus n’aurait pas
souffert. Ce jour-là, j’ai compris la gravité de mes péchés, et ce qu’ils ont entraîné
comme conséquence : La mort d’un innocent.

Les chrétiens récitent les versets bibliques sur la mort de Jésus. C’est bien ;
mais, moi, j’ai vécu Sa crucifixion dans ma chair. Moi, j’ai vu Christ crucifié. Ce
n’est donc plus le témoignage des Ecritures, le fondement de ma foi, mais ce que j’ai
moi-même vu et vécu, personnellement. Ce que j’ai personnellement vu et vécu, est
plus évident et plus réel que ce que disent les apôtres, et qui est écrit dans la Bible. Je
ne suis peut-être rien, mais j’ai vu Christ crucifié ; par la grâce de Dieu. Je ne
connais peut-être pas la Bible, mais, j’ai vu Christ crucifié. Alors je dis : Personne ne
m’a enseigné Christ crucifié ; car, je L’ai vu crucifié. Et puis, j’ai expérimenté en ma
chair, Sa crucifixion. Si vous pouvez supporter un peu de folie de ma part, sachez que
j’ai été crucifié avec Christ. Frères, je ne récite pas un quelconque verset biblique par
cœur ; car j’ai vécu en ma chair ma propre crucifixion avec Christ, Le Crucifié. Je
suis témoin de Sa crucifixion. J’ai vécu Sa crucifixion dans ma chair. Et je dis : J’ai
été crucifié avec Christ. J’ai fait cette expérience extraordinaire en 1995.

De Gethsémané à Golgotha, Jésus de Nazareth a beaucoup souffert. Il serait


aberrant de dire qu’Il a tant souffert pour que nos péchés soient pardonnés, alors que
déjà ils étaient pardonnés. Il a tant souffert pour que nos péchés soient plutôt ôtés. Je
sais qu’Il est mort pour nos péchés. Mais Il n’est pas mort pour qu’ils soient pardonnés
seulement, mais plutôt pour qu’ils soient abolis et ôtés. Christ est mort pour l’abolition
du péché, et non pour le simple pardon du péché. Avant qu’Il ne meure, Lui-même
pardonnait déjà les péchés. Il serait donc aberrant de dire qu’Il est mort pour le pardon
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des péchés. Il est mort pour nos péchés, mais pas pour qu’ils soient pardonnés. Il est
plutôt mort pour nos péchés, pour qu’ils soient ôtés. C’est une évidence scripturaire.

Dans ESAIE 53 : 10, le prophète dit qu’Il a livré Sa vie pour le péché. C’est
exactement ce que dit aussi l’apôtre Paul, qui affirme que Jésus est mort pour nos
péchés. Nous aussi, nous disons qu’Il est mort pour nos péchés. Puis, nous précisons
qu’Il n’est pas mort pour le pardon des péchés seulement, mais aussi et surtout pour
leur absolution. C’est ici la Manne Fraîche, la pure Parole. J’espère que vous
comprenez les Ecritures et la Puissance de Dieu.

PARDON ET REMISSION DES PECHES : DEUX CHOSES SEMBLABLES


MAIS NON SIMILAIRES

Avez-vous remarqué que je viens d’utiliser le mot ‟pardon” et le mot


‟absolution” ? En effet, j’ai dit que Christ n’est pas mort pour le pardon des péchés ;
mais pour leur absolution. L’absolution des péchés, c’est la rémission des péchés. Dans
MATTHIEU 26 : 26-27, lors de l’institution Divine de la Cène, le Seigneur Jésus-
Christ, après avoir pris la coupe, dit : « Buvez-en tous ; car ceci est mon sang, le sang
de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés… »

POURQUOI JESUS PARLE DE REMISSION DES PECHES ET NON DE


PARDON ?

Je me suis toujours demandé pourquoi, à l’occasion de la Cène, qui symbolise Sa


mort, Christ utilise le mot ‟rémission” et non le mot ‟pardon”. J’ai cherché à
comprendre cela. Il dit, à propos du vin : « Ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui
est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. »

Qu’ai-je fait ? J’ai tout simplement consulté un dictionnaire, afin de voir s’il y a
une différence entre pardonner les péchés et remettre les péchés ; entre le pardon des
péchés et la rémission des péchés. Voici la première remarque que j’ai faite : Pardonner
et remettre veulent dire la même chose. Cependant le mot ‟rémission” va un peu plus
loin que le mot ‟pardon”. N’oubliez pas qu’un mot peut être polysémique, c’est-à-dire
qu’il peut avoir plusieurs sens. C’est le cas, par exemple, du mot ‟rémission”. Il veut
dire pardon ; mais il veut aussi dire absolution. Et l’acte d’absolution est un acte qui
constate que le fait pour lequel l’accusé est poursuivi et jugé coupable ne justifie pas
une sanction. Par cet acte, l’accusé est déclaré non coupable. On ne peut plus le

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condamner pour la faute commise. Je dis cela du point de vue polysémique du mot
‟rémission”, tel que défini par le dictionnaire.

Revenons maintenant à la Parole de Christ, selon laquelle le Sang de la


nouvelle alliance est répandu pour la rémission des péchés. La première remarque
que je peux faire à ce sujet, c’est que le Sang de Jésus prend en compte le pardon des
péchés, car la rémission consiste aussi en pardon des péchés. Mais ce mot veut aussi
dire absolution, qui consiste à déclarer le pécheur, l’accusé non coupable, pour
toujours. Les actes pour lesquels il est poursuivi, accusé et jugé, ne justifient pas une
sanction pénale. Voici ce que je veux que vous compreniez, frères et sœurs de la
Manne Fraîche : C’est que le Sang de la nouvelle alliance, prend en compte nos
péchés passés, présents et futurs, afin d’obtenir pour nous un pardon éternel, que
rien ne pourra remettre en cause. Aucun homme ne peut remettre en cause le pardon
acquis et obtenu par le précieux Sang de l’Agneau. Aucun péché ne le peut non
plus ; car c’est un pardon éternellement éternel. La rémission des péchés, avec le
Sang de Christ, va plus loin que le simple pardon. C’est ici la Manne Fraîche, la
Parole prophétique du temps de l’aube, venue pour apporter une nouvelle Lumière
Divine, pour la compréhension des Ecritures et de la Puissance de Dieu. Jésus dit que
Son Sang est répandu pour la rémission des péchés. Or remettre les péchés, va plus
loin que le simple fait de les pardonner. Remettre, c’est absoudre ; et absoudre, c’est
déclarer le pécheur, non coupable à vie. C’est décharger les pécheurs que nous étions
de toute culpabilité et de toute sanction pénale Divine et de toute condamnation. A
cause de l’excellence et de la puissance du Sang de Christ.

Le Sang de Christ, je le répète, prend en compte tous nos péchés ; tous les
péchés de notre vie, de la naissance à la mort. Ce que ne pouvait pas faire le sang des
animaux. Sous le sang des animaux, les péchés étaient pardonnés, mais ils n’étaient
pas remis, c’est-à-dire qu’ils n’étaient pas absous. Ce sang ne prenait en compte que
les péchés déjà commis par les individus. Il ne pouvait pas agir sur les péchés à venir.
Or avec le précieux Sang de Jésus, c’est différent. Car il prend en compte, et les
péchés déjà commis, et les péchés qui sont entrain d’être commis, et les péchés qui
vont être commis plus tard.

Sous le sang des animaux, les péchés étaient donc simplement pardonnés ; de
façon circonstancielle ; à un moment bien précis. Mais, ce pardon ne prenait pas
compte les péchés qu’on commettrait toute la vie.

Prenons un exemple simple : Jésus dit à la femme pécheresse : « Tes péchés te


sont pardonnés. » Nous croyons, à la Manne Fraîche, que ce jour même, et à
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l’instant même où Il a prononcé cette Parole de grâce, ses péchés ont été
effectivement pardonnés. Il s’agit seulement des péchés qu’elle a déjà commis. Si
après cela, elle commet encore les péchés, ces péchés-là ne sont pas pardonnés, parce
que le pardon que le Seigneur Jésus-Christ lui a accordé, ne prenait pas en compte
ses péchés à venir. Savez-vous pourquoi ? Parce qu’on était sous le sang des
animaux. Avec la nouvelle alliance au Sang de Christ, le véritable Agneau de Dieu,
les choses sont différentes, car le pardon des péchés prend en compte tous nos
péchés : Les péchés que nous avons déjà commis, les péchés que nous sommes
entrain de commettre, et les péchés que nous allons commettre plus tard. Dieu,
voulant mettre fin au règne du péché, à sa domination et à sa malédiction dans notre
vie, a réglé ce problème de façon définitive, totale et irréversible, par un acte
d’absolution, de rémission totale, définitive et irréversible des péchés. C’est la mission
que Jésus est venu accomplir, en répandant Son Sang. A travers Sa mort et Sa
résurrection, nous sommes complètement, totalement, définitivement et
irréversiblement déchargés de tous nos péchés et de toute condamnation. Sinon,
pourquoi l’apôtre Paul dit-il, qu’il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour
ceux qui sont en Jésus-Christ ? Pourquoi dit-il cela ? C’est parce que « la loi de
l’Esprit de vie dans le Christ Jésus, nous a affranchis de la loi du péché et de la
mort. » Avec le Sang de Christ, nos péchés sont non seulement pardonnés, mais
AUSSI ET SURTOUT REMIS. Avec le Sang de Jésus, nous ne sommes plus sous la
malédiction du péché, ni de la mort. Avec le Sang de Christ, il n’y a pas de
condamnation possible, ni pour nous, ni contre nous. Pour nous qui sommes en
Jésus-Christ, il n’y a AUCUNE CONDAMNATION pour nous, car Son Esprit de Vie
nous a affranchis de la loi du péché et de la mort. Frères, cet affranchissement est
total, définitif et irréversible. Rien, ni personne ne peut le remettre en cause.
Affranchir, veut dire rendre libre. Par conséquent, l’Esprit de Vie en Jésus-Christ
nous a rendus libres, nous a libérés de la loi du péché et de la mort une bonne fois
pour toutes. Ce qui est extraordinaire, et sur lequel je veux encore revenir, c’est que
cette liberté que nous avons en Jésus-Christ, est une liberté éternellement éternelle,
qu’aucun péché ne peut, et ne pourra remettre en cause. Nous qui sommes
véritablement en Jésus-Christ, nous sommes libérés de la loi du péché, de sa
condamnation et de sa malédiction, à telle enseigne que Dieu ne peut pas nous
imputer quelque péché que ce soit. A l’heure où je vous parle, si quelqu’un, par
extraordinaire, commet un péché, il n’aura rien à craindre. Parce que nous avons un
Avocat, auprès du Père, qui est dans les cieux. Son Sang parle mieux que le sang
d’Abel. Son Sang est plus puissant pour garantir notre salut, qui du reste, est un salut
éternellement éternel. Pour ne pas que le péché qui vient d’être commis nous soit

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imputé, le Sang de Christ se met à parler pour nous, et à effacer ce péché, parce qu’il
a déjà été effacé. Seuls les péchés déjà effacés peuvent être encore effacés. C’est ici la
Manne Fraîche, la Parole de Vérité pour cette heure. Jésus-Christ est le Garant et le
Prince de notre salut. Il a beaucoup souffert pour nous, quand Il voulait nous sauver
du péché. Pour ne plus avoir à souffrir encore, Il a réglé le problème du péché une
bonne fois pour toutes. C’est pourquoi Il ne s’est pas contenté seulement d’obtenir le
pardon de nos péchés, mais Il est allé jusqu’à leur absolution, leur rémission. Cela
veut dire qu’Il est allé jusqu’à les ôter et les abolir, par Son sacrifice.

JESUS-CHRIST DE NAZARETH, NOTRE SUBSTITUT 

Savez-vous que Jésus-Christ de Nazareth est notre Substitut ? Oui, Il l’est.


Maintenant, savez-vous ce que signifie le mot ‟substitut” ? Cela veut dire celui qui
remplace, ou un remplaçant. C’est la signification prophétique et spirituelle du nom de
Seth. Qui veut dire : Substitut. Il est né pour remplacer Abel, qui était mort. Il a donc
pris la place d’Abel. Et cela était irréversible. C’est de cette manière qu’il faut
comprendre l’œuvre du salut accomplie par Jésus-Christ, pour nous. Il a pris notre
place à la croix. Et Il a été crucifié pour nos péchés ; Il a été crucifié à notre place ;
Il a été crucifié pour tous nos péchés passés, présents et futurs. Autrement il aurait
fallu qu’Il vienne mourir chaque fois que nous péchons. Or, maintenant, Il a paru
une seule fois pour abolir le péché par Son sacrifice. Il est notre Substitut. Il nous a
remplacés à la croix. Avant de mourir, n’a-t-Il pas pris tous nos péchés, y compris les
péchés que nous allions commettre plus tard ? Ou bien, pensez-vous qu’Il a porté en
Sa chair certains de nos péchés, et qu’Il en a laissés d’autres ? S’Il est seulement
mort pour les péchés qui étaient commis au moment de Sa crucifixion, à Golgotha,
c’est que notre espérance est vaine. Puisque moi, personnellement je n’étais pas de
cette époque.

Frères, peut-être que je n’arrive pas à me faire comprendre, mais sachez que la
mort, le sang et la résurrection de Jésus, prennent aussi en compte les péchés de ceux
qui n’étaient pas de Sa génération. Ce que le sang des animaux ne pouvait pas faire.
La loi pour l’expiation des péchés n’a été donnée qu’aux enfants d’Israël. Nous, les
nations, nous n’étions pas concernées. Mais le Sang de Jésus nous a aussi inclus
dans la nouvelle alliance avec Dieu. Avant que moi, par exemple, je ne sois né, le
Sang de Jésus avait déjà ôté mon péché. Mais, à ma conversion, Il a manifesté ce
pardon en ma faveur. Ce qui était une promesse pour moi, est désormais devenu un
accomplissement.
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Dans MATTHIEU 26 : 28, le Seigneur Jésus-Christ parle de la rémission des
péchés et non du pardon. Dans la rémission des péchés, il y a deux choses : Le pardon et
l’absolution. Le pardon et la rémission sont deux choses semblables, mais elles ne
sont ni similaires, ni identiques à 100%. Sous l’ancienne alliance, au sang des
animaux, les péchés étaient pardonnés. Mais sous la nouvelle alliance, au Sang
précieux de Christ, ils sont remis. Ainsi soit-il !

Avant la mort de Jésus, l’Agneau de Dieu, les péchés étaient pardonnés, mais non
oubliés pour toujours. Mais, après Sa mort et Sa résurrection, les péchés pardonnés sont
oubliés à jamais par Dieu, qui ne s’en souvient plus. Pourquoi ne s’en souvient-Il pas ?
Parce qu’ils sont ôtés, abolis et effacés à jamais, à cause de l’excellent et puissant
sacrifice de l’Agneau. Avant ce sacrifice, les péchés pardonnés n’étaient que couverts.
Et Dieu s’en souvenait. Mais, avec le Sacrifice parfait de l’Agneau immolé, les péchés
sont ôtés pour toujours. Ils sont non seulement pardonnés, mais aussi et surtout ôtés à
jamais. Et Dieu ne s’en souvient plus jamais. C’est là la différence entre un péché
pardonné et un péché ôté. Un péché peut être pardonné, et ne pas être ôté. C’est ce qui
se passait avec le sang des animaux. Mais, avec le Sang de Christ, le péché est ôté. Et
un péché ôté est un péché pardonné et effacé pour toujours. Et Lui ne s’en souvient
plus. Ce péché est oublié à jamais. Et Dieu ne s’en souvient plus. Ce péché est jeté dans
l’océan de l’oubli. Et Dieu ne s’en souvient plus.

Bienheureux celui dont les péchés sont ôtés ;


Car le Royaume des cieux est à lui.
Bienheureux celui à qui les péchés ne sont point imputés ;
Car le Royaume des cieux est à lui.
Bienheureux, celui dont les péchés, à jamais sont purifiés.
Car le Royaume des cieux, lui est, à jamais réservé.
Bienheureux, celui qui ne peut plus pécher ;
Car, de Dieu, il est né, pour l’éternité.
Bienheureux celui en qui, la Semence Incorruptible demeure ;
Car, de sa vie, Dieu en a fait Sa demeure.

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Frères, Christ est mort pour nos péchés, afin de les abolir et les ôter. Les
péchés étant abolis et ôtés à jamais, ils ne peuvent absolument pas régner dans nos
corps purifiés et sanctifiés. Maintenant, c’est la Justice de Dieu qui règne en nous,
par la Sainteté de Christ, notre Rédempteur.

Lors de notre crucifixion avec Christ, le corps du péché qui était en nous, a été
détruit. Et il a été remplacé par un autre corps, le corps de justice. Nous ne sommes
donc plus esclaves du corps du péché, mais du corps de justice en Jésus-Christ. Etant
esclaves du corps de justice, Nous ne pouvons que produire les fruits de la Sainteté et
de la Lumière Divines, par la Puissance de Christ qui agit désormais en nous, par la
grâce de Dieu. Après notre nouvelle naissance, qui est une naissance surnaturelle,
rendue possible par la Parole de Dieu et le Saint-Esprit, nous ne sommes plus
comptés parmi les pécheurs, mais parmi les saints. Avant cette nouvelle naissance,
nous étions considérés comme pécheurs et sans Dieu. Mais, par la nouvelle
naissance, nous sommes considérés désormais comme des saints ; car nos péchés ont
été non seulement pardonnés, mais aussi et surtout purifiés et effacés pour toujours.
Nous avons été justifiés gratuitement par la grâce de Dieu, et par le moyen de la
rédemption qui est en Jésus-Christ, dit l’apôtre Paul. Ayant été justifiés, nous ne
sommes plus privés de la gloire de Dieu. Cette réconciliation est éternelle. Et rien ne
pourrait la remettre en cause. Etant à jamais réconciliés avec Dieu, et ayant reçu les
arrhes du Saint-Esprit, rien ne pourra nous séparer de l’Amour de Dieu, manifesté
en Jésus-Christ de Nazareth, le Fils unique de Dieu. Comme le dit si bien, l’apôtre
Paul, « Ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les dominations, ni les choses présentes,
ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune
autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ,
notre Seigneur. » (ROMAINS 8 : 38-39). Vous voyez ! La séparation d’avec Dieu est
désormais impossible, car Christ est mort pour l’abolition de notre péché. Avant Sa
mort, les péchés étaient pardonnés. Mais cela n’avait pas rendu possible la
réconciliation avec Dieu. C’est seulement après Sa mort, que cette réconciliation a été
rendue possible. Vous voyez ! Le pardon des péchés n’a pas conduit à la réconciliation
du monde avec Dieu. Seule leur abolition l’a fait pour nous. J’espère que vous voyez, la
différence entre le pardon et l’abolition du péché. Un péché aboli est forcément
pardonné. Mais un péché pardonné n’est pas forcément aboli. C’est ici la Manne
Fraîche, la pure Parole.

Quand Jésus a dit à la femme pécheresse, « tes péchés te sont pardonnés. », elle a
été effectivement pardonnée. Ses péchés ont donc été effectivement pardonnés. Mais,
était-elle véritablement réconciliée avec Dieu ? Absolument pas. Le pardon qu’elle a
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obtenu de la part de Jésus, ce jour-là, l’a conduite à une certaine réconciliation, à
une réconciliation momentanée. Parce que Jésus n’avait pas encore été crucifié. Il
n’avait pas encore donné Sa vie en sacrifice pour les péchés. Cette femme sera
véritablement réconciliée avec Dieu, lorsque Jésus aura donné Sa vie en sacrifice
pour le péché. La véritable réconciliation, la réconciliation éternelle, la réconciliation
parfaite avec Dieu, a été rendue possible quand Jésus a donné Sa vie en sacrifice
pour les péchés. Avant le don de Sa vie, les péchés étaient pardonnés. Mais les
hommes étaient toujours pécheurs devant Dieu. Car tous ces péchés étaient en fait
couverts. Mais, après le don de Sa vie, les péchés ont été ôtés. Et Dieu ne s’en
souvient plus. C’est alors que notre réconciliation avec Lui a été rendue possible
véritable, parfaite et éternelle. Et une fois réconciliés avec Dieu, par le Sang de
Christ, rien ne peut nous séparer de Son Amour.

Ô, frères, Christ n’est pas mort pour le pardon de nos péchés seulement. Mais, Il
est mort, afin que par Sa mort, nous vivions pour Dieu à jamais, sans péché.

Il est mort, afin que nous soyons réconciliés avec Dieu. Maintenant, je vais dire
un mystère, qui sera peut-être rejeté. Ce mystère, c’est que Christ, pour pouvoir nous
réconcilier avec Dieu Son Père, s’est Lui-même réconcilié avec Lui. C’est ici la
Manne Fraîche, la pure Parole, apportant une nouvelle chose pour la perfection des
saints. Frères ! Christ s’est Lui-même réconcilié avec Dieu Son Père, avant de nous
réconcilier avec Lui. Je suis sûr que plusieurs n’ont jamais entendu parler de la
réconciliation entre Christ et Dieu Son Père. Car, c’est la Manne Fraîche qui en
parle. Ô, mystère des mystères ! Jésus, le Fils de Dieu, a été Lui-même réconcilié
avec Dieu Son Père, par Son propre Sang, Souvenez-vous de ce qu’Il a dit, à la
croix : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Cette Parole n’a
besoin d’aucune interprétation particulière ; car elle est assez claire, afin de nous
montrer qu’il y a eu séparation entre le Fils et le Père. Oui Monsieur. Si le Fils dit
que Dieu L’a abandonné cela veut tout simplement dire qu’il y a eu une séparation
entre les deux. En effet, le Père s’est séparé de Son Fils bien-aimé, quand Celui-là a
porté nos péchés, et qu’Il est devenu péché pour nous. Et c’est dans le jardin de
Gethsémané que cette séparation a eu lieu. C’est dans ce jardin, que le Père a
abandonné Son Fils. C’est là-bas, qu’il y a eu séparation entre les deux. Etant Lui-
même séparé de Dieu le Père, comment pouvait-il nous réconcilier avec Lui ? Vous
voyez ! Cela n’était pas possible. Avant de nous réconcilier avec Dieu, Jésus devait
d’abord Lui-même être réconcilié avec Lui. Il fallait donc que le Père et le Fils
redeviennent un, comme avant, avant que notre réconciliation ne soit possible.

11
De même que le premier Adam a été séparé de Dieu, à cause du péché, le
dernier Adam, Jésus, aussi a été séparé de Dieu, à cause du péché. Souvenez-vous
que le premier Adam a été momentanément réconcilié avec Dieu par le sang animal.
Ainsi, le dernier Adam a été aussi réconcilié avec Dieu par le Sang. Par Son propre
Sang, en vue d’une réconciliation éternelle avec Dieu. Et par Son Sang, Il nous a
aussi réconciliés avec Dieu.

C’est après Sa réconciliation avec Dieu Son Père, qu’Il a pu entrer dans le
Lieu très Saint, pour obtenir une rédemption et une réconciliation éternelles pour
nous. Sa réconciliation avec Son Père a été faite au travers du Sang de la croix   ; ce
sang-là, a ouvert le chemin de la réconciliation en renversant le mur de la séparation
et en détruisant le péché et son pouvoir. En Vérité en Vérité, cette œuvre de
réconciliation entre Jésus et Dieu Son Père, a été rendue parfaite et Véritable lorsque
le premier cité a eu un corps nouveau et du sang nouveau. Avant Sa résurrection, Il a
eu un autre corps, qui est le Corps de justice, ainsi qu’un autre sang, le sang de
justice. Dans ce corps nouveau, il y avait du sang nouveau. Quand Il mourrait, Il
avait un corps du péché. Mais quand Il ressuscitait, Il avait un corps nouveau   : Le
corps de justice. Et dans ce corps de justice, il y avait du sang nouveau, lequel était
différent du sang versé à la croix. Après avoir eu un corps nouveau et un sang
nouveau, l’Esprit de Vie, est entré en Lui. Et Il a été ressuscité d’entre les morts. Dieu
de nouveau était en Christ. Alors, la réconciliation Véritable a eu lieu entre le Fils et
le Père. Après cette réconciliation, notre réconciliation avec Dieu pouvait
commencer. N’oubliez pas que pour qu’il y ait réconciliation, Dieu devait être en
Christ. Or, Dieu avait abandonné Christ sur la croix. N’étant donc plus en Lui, la
réconciliation n’était pas possible. C’est pourquoi nous disons, à la Manne Fraîche,
que Dieu et Christ devaient d’abord être réconciliés entre eux, avant que nous ne
puissions aussi être réconciliés avec Dieu. Jésus a donc été d’abord réconcilié avec
Dieu par la croix. Quand je parle de la croix, je fais allusion à Son sacrifice. Sa croix
a ouvert pour Lui, le chemin de la réconciliation avec Dieu. La croix n’était qu’une
étape embryonnaire de Sa réconciliation avec Dieu. Car, la Véritable réconciliation a
eu lieu, après Sa résurrection d’entre les morts. Lors de cette résurrection, Dieu était
de nouveau en Christ. Or, pour qu’il y ait réconciliation, Dieu doit être en Christ.

La réconciliation entre Jésus et Dieu Son Père, a eu lieu, avant Sa résurrection


d’entre les morts. Etant de nouveau uni à Son Père, Il était sans péché. C’est donc
dans un corps sans péché, le corps crucifié et ressuscité qu’Il est entré dans le Lieu
Très Saint, où Il a obtenu une rédemption éternelle pour nous.
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Du temps de Moïse, l’homme que Dieu a fait Dieu, Aaron entrait dans le Lieu
Très Saint pour l’expiation de ses propres péchés, et de ceux des enfants d’Israël. Leurs
péchés n’étaient pas ôtés ; ils étaient seulement couverts pour un temps.

Avant d’entrer dans le Lieu Très Saint, il immolait l’animal expiatoire. Il prenait
la vie de cet animal. Mais, Jésus, n’a pas pris la vie de qui que ce soit ; car Il a donné Sa
propre vie. Et par Son propre sacrifice, Il s’est réconcilié avec Dieu. Cette réconciliation
a été parfaite par la croix de Christ, c’est-à-dire par Son sacrifice, par Son propre
sacrifice. Pas par un sacrifice mort, mais par un sacrifice vivant. Frères, quand je parle
de la croix de Christ, je ne parle pas d’une quelconque pièce de bois sur laquelle Il
aurait été crucifié. Je parle plutôt de Son sacrifice. Il est vrai que je pense aussi à
cette pièce de bois, mais je parle véritablement de Sa mort et de Son sacrifice. La vie
qu’Il a livrée en sacrifice pour le péché, c’est ce que j’appelle la croix de Christ. C’est
ici le mystère de la vraie croix de Christ, révélé par la Manne Fraîche. Quand je parle
du Sang de la croix de Christ, je parle du Sang de Son corps. Je ne parle donc pas
d’un quelconque morceau de bois. Pour moi, la croix de Christ est bien plus qu’un
simple morceau de bois. C’est Sa mort   ; c’est Sa vie sacrifiée et ressuscitée . Dans
MARC 10 : 45, l’Ecriture dit que le Fils de l’Homme est venu pour donner Sa vie
comme la rançon pour plusieurs. Cette Vie-là, c’est la Véritable croix de Christ. Et
c’est par cette Véritable croix que la réconciliation a été rendue possible. J’espère que
vous comprenez le mystère de la croix de Christ. Dans LUC 14 : 27, le Seigneur dit :
« Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple. »
La croix dont Il parle, qu’est-ce que c’est ? Est-ce une pièce de bois ? Qu’est-ce que
c’est exactement ? Jésus nous demande-t-Il de transporter sur nos épaules une pièce de
bois ? Instruisez-moi là-dessus. De quoi parle-t-Il ? D’un morceau de bois semblable à
celui sur lequel Il a été crucifié ? Instruisez-moi s’il vous plaît. Je sais qu’il y a eu une
croix en bois plantée à Golgotha. Sur cette croix, Christ a été crucifié. Je le sais. Mais,
cette croix est-elle la vraie croix de Christ, par laquelle Dieu nous a réconciliés avec
Lui ? Non. Car Dieu ne nous a certainement pas réconciliés avec Lui-même par un
morceau de bois. Je vous rappelle aussi que quand Jésus était cloué sur la croix, la
réconciliation était impossible  ; car Dieu n’était plus en Lui. Il L’avait abandonné.
Or, selon l’Ecriture, Dieu doit être en Christ, pour pouvoir réconcilier le monde avec
Lui-même. Pour moi, la Véritable croix de Christ, ce n’est pas un morceau de bois.
Qu’est-ce donc, frère Christ-Moïse  ? Pour moi, la véritable croix de Christ, c’est Sa
Vie sacrifiée et ressuscitée. C’est ici la Manne Fraîche, la Parole prophétique du
temps de l’aube, apportant une nouvelle chose. La Vie de Christ, donnée comme la
rançon pour nous, c’est Sa véritable croix. Beaucoup ne seront pas d’accord avec moi.
C’est leur droit le plus absolu. Mais, je vous demande de méditer cette Parole de Christ :
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« Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suis pas, ne peut être mon disciple. »
De quoi parle-t-Il exactement ? Instruisez-moi, s’il vous plait. Jésus demande-t-Il à Ses
disciples de transporter sur leurs épaules du bois, pour Le suivre ? Frères, que le
Seigneur Lui-même nous aide à comprendre le mystère de Sa croix. Sa vraie croix, ce
sont Ses souffrances, Sa mort, Son sacrifice. C’est par cette croix, qui est la véritable
croix, que la réconciliation a été faite. Frères, la vraie croix de Christ, c’est la Vie
qu’Il a donnée en sacrifice pour le péché. La croix en bois n’est qu’une ombre de la
Véritable croix. C’est ici la Manne Fraîche.

Si quelqu’un ne comprend pas ce mystère, qu’il prie le Seigneur, qui l’éclairera.

Frères, le Fils de Dieu, qui était séparé de Dieu Son Père, a été réconcilié avec
Lui, par Sa propre croix, c’est-à-dire par Son propre sacrifice. Après cette
réconciliation, Il nous a aussi réconciliés avec Dieu, par Sa croix. Vous voyez ! Par Sa
mort, par Son sacrifice, et par Sa croix, le péché a été aboli et ôté. Jésus n’est donc
pas mort pour le pardon de nos péchés seulement, mais aussi et surtout pour leur
abolition. Le péché étant aboli, l’apôtre Paul dit : « Il n’y a donc maintenant aucune
condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. En effet, la loi de l’Esprit de vie
en Jésus-Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. » (ROMAINS 8 : 1)

Pourquoi n’y a-t-il aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ ?
Parce que Christ a été condamné à leur place. Et par Sa condamnation, ils ont été
justifiés une fois pour toutes. Qui dit condamnation, dit mort. C’est donc parce que
Christ est mort pour eux, qu’il n’y a aucune condamnation pour eux. En outre, la loi de
l’Esprit de vie en Jésus-Christ les a affranchis, libérés totalement et définitivement de la
loi du péché et de la mort.

Quand le péché était simplement pardonné, la condamnation était toujours là.


Mais quand il a été aboli par le sacrifice de Jésus, l’acte de condamnation a été
complètement détruit. C’est pourquoi il n’y a plus de condamnation pour ceux qui
sont en Jésus-Christ.

Dans COLOSSIENS 2 : 14, l’apôtre Paul dit que Christ a effacé l’acte dont les
ordonnances nous condamnaient, et qui subsistait contre nous, et il l’a détruit en le
clouant à la croix. Comment a-t-Il détruit l’acte dont les ordonnances nous
condamnaient ? Il l’a d’abord effacé. Puis Il l’a détruit en le clouant à la croix. Si cet
acte a été effacé et détruit, cela veut dire qu’il n’existe plus. Que contenait cet acte ?
Nos péchés. En effaçant, en détruisant et en clouant cet acte à la croix, se sont nos
péchés qu’Il a effacés, détruits et cloués à la croix. Avec la destruction de cet acte, qui a
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conduit à sa disparition, c’est aussi la destruction et la disparition de nos péchés dont
parle l’Ecriture.

Revenons à ce que Jésus dit dans MATTHIEU 26 : 28 : « Ceci est mon sang, le
sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. »
Frères, pour moi, la rémission des péchés, qui est l’absolution, c’est l’abolition des
péchés. Dans COLOSSIENS 2 : 14, Paul dit que Christ a effacé l’acte dont les
ordonnances nous condamnaient, et l’a détruit en le clouant à la croix. Et ainsi pour
nous qui sommes poursuivis par la justice Divine, il n’y a plus rien pour justifier notre
condamnation. N’est-ce pas le sens de l’absolution ? L’acte d’absolution est un acte par
lequel, on constate que la faute pour laquelle l’accusé est poursuivi et jugé coupable ne
justifie pas une sanction pénale. Jésus-Christ, par Sa mort, a effacé, détruit et cloué
l’acte dont les ordonnances nous condamnaient. Cet acte n’existant plus, rien ne peut
justifier notre condamnation. Sur le plan spirituel, c’est ce qu’on appelle la rémission
des péchés, qui consiste à effacer les péchés, en les détruisant et en les abolissant
pour toujours. Dieu ne dispose donc aucun autre acte pour pouvoir nous condamner.

Frères, avant de clore cette prédication, je vous exhorte à prier beaucoup, tout en
précédant l’aurore, afin que le Seigneur nous aide à comprendre les Ecritures et la
Puissance de Dieu.

Maintenant, voici ce qui m’a amené à reprendre ce thème : Jésus n’est pas mort
pour le pardon des péchés.

Le thème a été prêché le samedi 06 et le dimanche 07 mai 2017, au Tabernacle.


Mais, le vendredi 12 mai 2017, le frère Josué de Sakassou m’a envoyé ce message, par
sms : « Je vous ai enseigné avant tout, comme je l’avais aussi reçu, que Christ est mort
pour nos péchés selon les Ecritures. 1 CORINTHIENS 15 : 3. » Il n’a rien ajouté
d’autre. Ne sachant pas ce qu’il voulait exactement, je me suis dit qu’il y avait peut-être
un problème quelque part. C’est alors que je vous ai demandé de m’expliquer cette
Parole de l’apôtre Paul, qui dit que Christ est mort pour nos péchés ; et je vous ai aussi
demandé de m’expliquer cette Parole que j’ai dite : Jésus n’est pas mort pour le pardon
de nos péchés. Votre explication a été tellement claire et limpide que j’ai compris que
vous faites la différence entre la Parole de Paul et ma Parole. Merci de comprendre la
Manne Fraîche dans Sa Lettre et dans Son Esprit.

Frères, Christ est mort pour nos péchés. Mais Il n’est pas mort pour le pardon
de nos péchés.

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En réponse au message du frère Josué de Sakassou, je lui dis : Jésus n’est pas
mort pour le pardon des péchés, selon les Ecritures.

Dieu vous bénisse !

Je suis Manne Fraîche

Je vous aime.

Frère Christ-Moïse, le Fils de l’homme

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