Complexe GL2Z Read It
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Thème
Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de
moussage au niveau du complexe GL2/Z
Présenté par :
1- BARKAT Radhia
2- BENMESAHEL Khadidja
Nous tenons à remercier avant tout, Dieu le tout Puissant de nous avoir donné
tous les moyens et nous a dirigé vers ce qui est le meilleur pour nous tous ici-bas.
Nos derniers remerciements et ce ne sont pas les moindres, vont à tous ceux qui
ont contribué de près ou de loin pour l’aboutissement de ce travail
I
Dédicace
A tous ceux qui on sacrifier un peu de leur temps précieux pour m’écouter, me comprendre et me guider
vers la bonne voie.
A tous ceux qui on partager sincèrement les moments durs et les moments de bonheur avec moi, ce
modeste mémoire de fin d’étude je le dédie …
A ma très chère mère qui est plus chère que ma vie, elle éclaire par ses prières et sa tendresse mes
nuits les plus sombres.
A mes chèr(e)s oncles et tantes Noureddine, Mansour, Karim, Zoubida, Rachida, Mahdjouba, Fouzia
A mes chères cousines Fatima, Amina, Insaf, Samia, Kawter, Imen, Bouchra, Maroua et Malak.
A mes chers Ami(e)s Mohamed, Faouzi, Hairech Laid, Fati et Zineb qui m’ont aider a dépasser les
obstacles par leur conseils et encouragement.
A ma très chère grand-mère, a toute personne liée aux familles « Bakreti » et « Benmesahel ».
Sans omettre mon binôme Radhia avec qui j’ai élaboré mon projet de fin d’étude. En fin à tous ceux qui
m’apprécient à ma juste valeur
KHADIDJA
II
Dédicace
Dédicace
A tous ceux qui on sacrifier un peu de leur temps précieux pour m’écouter, me comprendre et me
guider vers la bonne voie.
A tous ceux qui on sacrifier un peu de leur temps précieux pour m’écouter, me comprendre et me
A tous ceux qui on partager sincèrement les vers
guider moments dursvoie.
la bonne et les moments de bonheur avec moi, ce
modeste mémoire de fin d’étude je le dédie …
A tous ceux qui on partager sincèrement les moments durs et les moments de bonheur avec moi, ce
modeste
A ma très chère mère qui est mémoire
plus chère de vie,
que ma fin d’étude je le dédie
elle éclaire par ses…prières et sa tendresse mes
nuits les plus sombres.
A ma très chère mère qui est plus chère que ma vie, elle éclaire par ses prières et sa tendresse mes
A mes chèr(e)s oncles et tantes Noureddine,
nuits les Mansour, Karim, Zoubida, Rachida, Mahdjouba,
plus sombres.
Fouzia
A mes chères tantes Fouzia et son mari Mohamed, Naima, Kalthoum, Zohra et son mari djelloul
A mes chères cousines Fatima, Amina, Insaf,,Kheira
Samia, Kawter, Imen, Bouchra, Maroua et Malak.
AAmes
meschers
chersAmi(e)s
Ami(e)sHamza,
Mohamed, Faouzi,
Inesse, NourHairech Laid, Fati
houda, Mouna, et Zineb
Hayette, quietm’ont
Leyla aider
Hadjer quiam’ont
dépasser
aider
les obstacles
à dépasser par leur
les obstacles parconseils et encouragement.
leur conseils et encouragement.
AA ma
mestrès
trèschère grand-mère,
chères grand-mèrea et
toute personne
grand père, àliée auxpersonne
toute famillesliée
Bakreti et Benmesahel.
aux familles « Hennous »
et j’ai
Sans omettre mon binôme Radhia avec qui « Barkat. » mon projet de fin d’étude. En fin à tous
élaboré
ceux qui m’apprécient à ma juste valeur
Sans omettre mon binôme KHADIDJA avec qui j’ai élaboré mon projet de fin d’étude. En fin
à tous ceux qui m’apprécient à ma juste valeur KHADIDJA
RADHIA
III
Sommaire
Remerciements.
Dédicaces.
Liste des figures.
Liste des tableaux.
Résumé.
Introduction générale ……………………………………………………………………... 01
PARTIE THEORIQUE
Introduction………………………………………………………………………………….03
I.1.Définition du gaz naturel…………………………………………………………………04
I.1.1.Description/Caractéristiques techniques de GN………………………………………..04
I.1.2.La composition du gaz naturel…………………………………………………………05
I.2.Historique du Complexe………………………………………………………………….05
I.3. Situation géographique…………………………………………………………………...06
I.4. Fonction de l’usine GL2/Z……………………………………………………………….06
I.5. Description générale……………………………………………………………………...07
I.5.1.Zone Utilités…………………………………………………………………………….07
I.5. 2.Description d’un train de procédé……………………………………………………...08
I.5.2.1. Section traitement de gaz……………………………………………………………10
I.5.2.2. Section separation…………………………………………………………………...11
I.5.2.3. Section liquefaction…………………………………………………………………11
I.5.2.4. Section compression…………………………………………………………………12
I.5.2.5. Section fractionnement………………………………………………………………12
I.5.3. Zone terminale…………………………………………………………………….……13
Chapitre II : Description de la section décarbonatation.
Introduction…………………………………………………………………………………...15
II.1. Principes opératoires…………………………………………………………………….16
II.1.1. Description générale…………………………………………………………..………16
II.1.1.1. Alimentation en gaz naturel et décarbonatations……………………………………16
II.1.1 .2. Régénérateur de MEA ……………………………………………………………...17
II.1.1.2.1. Rebouilleur du régénérateur ………………………………………………………18
Sommaire
IV
II.1.1.3. Filtration de MEA pauvre et riche …………………………………………………..19
II.1.1.3.1. Filtration de MEA pauvre …………………………………………………………19
II.1.1.3.2. Filtration de MEA riche …………………………………………………………..19
II.1.1.4. Vaporisateur de MEA ………………………………………………………………19
II.1.1.5. Système de stockage et puisard de MEA …………………………………………...20
II.1.1.6. Système d'injection anti-mousse ……………………………………………………22
Chapitre III: choix de l’absorbât et problème de poussage
choix de l’absorbât
Introduction …………………………………………………………………………………..24
III.1. Les différents types de l’absorption…………………………………………………….24
III.1.1. Absorption chimique………………………………………………………………….24
III.1.2. Absorption physique………………………………………………………………….24
III.2. Les alcanolamines………………………………………………………………………25
III.3. Choix de la solution de la MEA………………………………………………………..26
III.3.1 Propriétés physico-chimiques de la MEA…………………………………………….26
III.3.2. Mécanisme d’interaction entre le CO2 et la MEA …………………………………...27
III.4. Les problèmes rencontrés dans la section de décarbonatation………………………….28
III.4.1. Problèmes de dégradation de la MEA………………………………………………...28
III.4.2. Problème de corrosion………………………………………………………………..28
III.4.3. Problème de contamination…………………………………………………………...28
III.4.4. Problème de moussage………………………………………………………………..28
Problème de moussage
Introduction…………………………………………………………………………………...29
III.1. Facteurs favorisant le moussage……………………………………………………… 30
III.2. Précaution à prendre contre le moussage……………………………………………….31
PARTIE PRATIQUE
V
IV.2.1. Influence de la température de la solution de MEA sur le moussage………...………37
IV.2.2. Influence des hydrocarbures lourd sur le moussage………………...………………..38
IV.2.3. Influence de l’excès d’agent anti mousse sur le moussage……………...……………40
IV.3. Dysfonctionnements de la section……………………...………………………………43
Conclusion Générale ............................................................................................................. 46
Recommandations ................................................................................................................. 47
Références bibliographiques
Annexes
VI
Liste Figures et Tableaux
PARTIE THEORIQUE
Figure III.01: Schéma de principe simplifié d’un procédé d’absorption de gaz acide par des
solutions d’Alcanolamines.
PARTIE PRATIQUE
VII
PARTIE THEORIQUE
PARTIE PRATIQUE
VIII
Résumé :
L'opération de réduire le taux de CO2 ou décarbonations est l’une des étapes essentiel de
traitement de gaz naturel avant son liquéfaction. L’apparition de mousse est le phénomène le
plus répondu dans la colonne d'absorption de CO2. Dans ce travail nous avons essayé
d’étudier et d’optimiser les principaux facteurs causaux comme : la concentration de la
solution MEA, la température de la solution MEA, la présence d’hydrocarbures lourds et
l’excès anti-mousse SAG10, sur le moussage. Les résultats d’analyses montrent que la
solution MEA doit être bien préparée à 15% et que la réaction de MEA avec le gaz est
favorable à 38°C. L’augmentation de la mousse est favorisée par la présence des
hydrocarbures lourds sous forme de gouttelette. L’excès de l’agent anti mousse SAG10
provoque également le phénomène de moussage de solution MEA.
Les mots clé : GL2/Z, gaz naturel, décarbonatation, absorption, moussage, MEA.
: ملخص
تعتبر عملية خفض مستوى ثاني أكسيد الكربون أو إزالة الكربون إحدى الخطوات األساسية لمعالجة الغاز الطبيعي قبل
حاولنا في هذا العمل على دراسة. ظهور الرغوة هو الظاهرة األكثر إجابة في عمود امتصاص ثاني أكسيد الكربون.تمييعه
وجود الهيدروكربونات، MEA ودرجة حرارة محلول، MEA تركيز محلول:العوامل الرئيسية المسببة وتحسينها مثل
٪15 بنسبةMEA أظهرت النتائج التحليل أنه يجب تحضير محلول. في رغوة, SAG10 وفائض مضاد الرغوة، الثقيلة
وجود الهيدروكربونات الثقيلة على شكل قطيرات يسبب في. درجة مئوية38 مع الغاز يكون جيدًا عندMEA وأن تفاعل
.MEA يؤدي أيضا إلى رغوة محلولSAG10 االستعمال المفرط لعامل مضاد الرغوة.زيادة الرغوة
.MEA ، الرغوة، االمتصاص، إزالة الكربون، الغاز الطبيعي، GL2 / Z:الكلمات المفتاحية
Abstract:
The operation of reducing the level of CO2 or decarbonations is one of the essential steps of
natural gas treatment before its liquefaction. Foam is the most apparent phenomenon in the
CO2 absorption column. In this work we tried to study and optimize the main causal factors
such as: the concentration of MEA solution, the temperature of MEA solution, the presence of
heavy hydrocarbons and the excess of SAG10 anti-foam. The analysis results shows that the
MEA solution must be well prepared at 15% and the reaction between MEA solution and
CO2 gas is favorable at 38 °C. The increase of the foam is favored by the presence of heavy
hydrocarbons droplet. The excess of the anti-foam agent SAG10 also causes the foaming
phenomenon of MEA solution.
IX
Introduction générale
Introduction générale
L’Algérie occupe la 9ème place au classement de la production du gaz dans le monde et
la 1ière en Afrique. Le gisement le plus important en Algérie est celui de HASSI R’MEL situé
au sud du pays, d’autre coté, les plus grandes unités de liquéfaction sont au niveau du Nord de
l’Algérie tel que Arzew et Skikda.
Le gaz naturel est considéré comme la troisième source d'énergie la plus utilisée dans
le monde après le pétrole, et aujourd’hui que le gaz naturel est une principale source
alternative en énergie avec moins d’impact environnemental.
Le gaz naturel est acheminé aux consommateurs par voie classique (transport par
canalisation - gazoduc). Cependant, l’augmentation de la distance de transportation par
canalisation rend cette alternative non économique. Le transport liquide du gaz naturel
liquéfié (GNL) est la voie la plus avantageuse. Pour faciliter le transport du gaz naturel par
voie maritime afin de l’exporter au pays consommateur, il doit subir une liquéfaction à une
température cryogéniques (-162°C). Le passage à cette température impose au préalable un
traitement du gaz dans une unité de décarbonatation, pour éliminer de la composition initiale,
les composants indésirables tels que le gaz carbonique (CO2) qui provoque la formation de
glace carbonique (température de solidification -78,59°C) dans l’extrémité froide des sections
cryogéniques de l'installation, ainsi le bouchage des équipements.
Pour cela, une solution chimique appelé Mono Ethanol Amine (MEA) à 15% en poids
est introduite dans une colonne d’absorption pour absorber le gaz carbonique. Le problème le
plus rencontré dans cette section est le problème de moussage dans la colonne d’absorption.
Ce moussage limite la capacité de la section et entraîne des pertes de solution, lors de
l’apparition de ce problème il faut réduire le phénomène de façon temporaire avec l’injection
de l’anti mousse, et ensuite traiter la cause qui engendre le problème.
Notre travail est basé sur l’étude des différents facteurs qui peuvent provoquer ce phénomène.
Afin de résoudre cette problématique:
1. Une recherche bibliographique a été effectuée dans le but de comprendre :
- le fonctionnement de la section décarbonatation.
- le phénomène d’absorption et les critères de choix d’absorbât.
- les problèmes rencontrés dans la section décarbonatation à savoir le moussage.
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« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Introduction générale
2. Un diagnostic a été réalisé sur la section de décarbonatation de GNL2 à fin de localiser
et identifier les causes qui peuvent provoquer et augmenter le phénomène de
moussage.
2
« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Chapitre I : Présentation de complexe GL2/Z
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« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Chapitre I : Présentation de complexe GL2/Z
Une certaine quantité du gaz naturel se présente toujours en association avec les
gisements de pétrole, c’est le cas par exemple à Hassi Messaoud.
I.1.1.Description/Caractéristiques techniques de GN
Le gaz naturel est incolore, inodore, insipide, sans forme particulière et plus léger que
l'air. Il se présente sous sa forme gazeuse au-dessus de -162ºC. Pour des raisons de sécurité,
un parfum chimique, le mercaptan, qui lui donne une odeur d'œuf pourri, lui est souvent
ajouté de sorte qu'une fuite de gaz puisse ainsi être détectée.
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« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Chapitre I : Présentation de complexe GL2/Z
I.1.2.La composition du gaz naturel [2]
C’est un projet qui a été réalisé par la société américaine « Pullman Kellogg Plant
service Alegria Inc. », chargée des études et de la construction et du démarrage des différentes
installations du complexe.
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« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Chapitre I : Présentation de complexe GL2/Z
Signature de contrat 09 février 1976,
Mise en vigueur 01 avril 1976,
Lancement engineering 15 avril 1976,
Ouverture du chantier 15 mars 1977,
Pose de la première pierre 21 février 1978,
Début de montage mécanique 01 juillet 1981,
Première expédition de GNL 20 juillet 1981.
Le complexe GL2/Z a pour mission de liquéfier le gaz naturel provenant des champs
gaziers de HASSI R’MEL, avec possibilité d’extraction du propane, du butane et de gazoline.
Le GNL (Gaz Naturel Liquéfié) est pompé et chargé dans des méthaniers spécialement conçus
pour le transport cryogénique pour être expédié vers l’étranger.
L’air de service, l’azote, l’eau potable, l’eau de mer, l’électricité et la vapeur d’eau.
Pour cela le complexe dispose de :
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« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Chapitre I : Présentation de complexe GL2/Z
Cette zone est essentiellement autonome et assure la fourniture de toutes les utilités
pendant le démarrage et la mise en marche des six (06) trains de liquéfaction ainsi, de toutes
les installations de production.
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« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Chapitre I : Présentation de complexe GL2/Z
Sources d’énergie
La vapeur d’eau est produite par trois chaudières à haute pression (62 bars) et une
chaudière à basse pression (17 bars). Cette vapeur sert à entrainer les équipements, tels que les
turbogénérateurs et la turbopompe d’alimentation en eau de chaudière.
Source de refroidissement
Le complexe dispose de six pompes d’eau de mer qui assurent la distribution en eau de
mer au niveau des trains de liquéfaction et des utilités pour le refroidissement dans les
échangeurs.
Production d’électricité
L’électricité est produite par trois turbogénérateurs ayant une capacité de 20 MW pour
chacun, ainsi qu’une source SONELGAZ avec une tension de 60 KV. Toutefois, pour une
mise en marche normale, seuls deux turbogénérateurs peuvent suffire pour produire la totalité
de l’énergie demandée qui est environ de 36 MW.
Unité de dessalement
Pour des raisons sécuritaires, le procédé repose en grande partie sur une régulation
pneumatique assurée par un ensemble de quatre compresseurs. De plus, on dispose d’un
compresseur de secours en cas de besoins.
Azote
L’azote est fourni par l’entreprise nationale des gaz industriel (ENGI), et utilise pour
l’inertage des installations pour la préparation aux travaux de maintenance ainsi que les
démarrages.
La production de GNL dans le complexe GL2/Z est assure par six trains fonctionnant
en indépendance dont chacun comprend un nombre d’équipements montés principalement en
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« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Chapitre I : Présentation de complexe GL2/Z
série, assurant ainsi la transformation du GN de l’état gazeux a l’état liquide. [voir annexe A
figure 01]
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« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Chapitre I : Présentation de complexe GL2/Z
I.5.2.1. Section traitement de gaz [4]
L’alimentation en GN se fait à 42 bars et à la température ambiante. Il doit être
conditionne avant son liquéfaction aux températures cryogéniques. Ce conditionnement
comprend l’élimination des contaminants tels que le mercure, le gaz carbonique et la vapeur
d’eau. Leurs présences dans le gaz, causeront des problèmes d’exploitation aux températures
cryogéniques, créant ainsi des bouchages au niveau des vannes et des échangeurs et de la
corrosion par le mercure des boites froides en aluminium.
OH-CH2-CH2-NH2+CO2+H2O (OH-CH2-CH2-NH3)2CO3+Q
Une solution aqueuse de MEA agit comme un agent d’absorption dans le système de
décarbonatation pour la concentration du gaz carbonique à 70 ppm. [Voir annexe A figure 02]
Déshydratation
Le gaz naturel décarbonaté est saturé en eau, d’où la nécessité d’éliminer complètement
les traces d’eau pour obtenir à la sortie, une teneur inférieure à 1 ppm.
Le gaz pénètre à une pression de 41 bars dans deux sécheurs en service et traverse les tamis
moléculaires en perdant progressivement sont humidité, un troisième sécheur étant en
régénération. [Voir annexe A figure 03]
Démercurisation
La démercurisation consiste à piéger le mercure contenu dans le gaz pour éviter la
corrosion des équipements en aluminium comme le cas de l’échangeur principal de la section
de liquéfaction. L’adsorbant utilisé est le charbon à base de soufre. Le GN passe ensuite à
travers deux filtres. Le gaz naturel traité (GNT) sortant de cette section avec une teneur de
mercure inférieure à 7 Nano gramme par Nano mètre cube est envoyé vers la section de
refroidissement. La réaction de démercurisation se passe au niveau du démercuriseur (140D)
qui retient les traces du mercure par adsorption moléculaire. Il contient un lit de billes
d’alumine Al2O3 recouverte de sulfate de cuivre (CuSO4).
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« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Chapitre I : Présentation de complexe GL2/Z
I.5.2.2. Section séparation [5]
Le gaz est ensuite injecté dans la tour de lavage au niveau du 10ème plateau, où les
produits lourds sont séparés par distillation du gaz naturel (éthane, propane, butane…).[voir
annexe A figure 04].
Les vapeurs de tête de la tour de lavage se dirigent vers le ballon de reflux (108-F) et
ensuite vers le faisceau central du (116-C) où elles seront refroidies par le MCR (Multi
Composant Réfrigérant). Ce courant monte dans le (116-C) en traversant le faisceau froid où
il sera condensé par le MCR liquide issue de la détente à travers la Joule Thomson (JT) froide.
Le GNL liquéfié sort en tête du (116-C) à -158 °C et se dirige vers l’échangeur de gaz
de rejet (117-C). Dans cet échangeur à plaques, le GNL sera refroidi à -160 °C tout en
chauffant les vapeurs de tête du déazoteur (102-E) et du ballon flash (110-F). A sa sortie, il se
mélangera avec le courant des réinjections de C2 et C3. Ces deux courants C2 et C3sont
également sous refroidis dans le (117-C) par les vapeurs de tête du (110-F) et (102-E) et leur
débit est régulé par les (PV-503) et la (FV-512). Ce mélange pénètre dans le 110F où, suite à
un flash, les vapeurs seront séparées du liquide. Les vapeurs du (110-F) et (102-E) seront
donc réchauffés dans le (117-C) tout en refroidissant les réinjection C2, C3 et le GNL.
Les vapeurs de tête du (102-E) sont acheminées vers le (104-J), tandis que celles du
(110-F) seront dirigées vers Hélios pour produire de l’hélium liquide et de l’azote vapeur ou
vers les réchauffeurs (157-CA/CB) pour servir de combustible pour les chaudières (marche
perturbée).
Le GNL liquide sortant du fond du (110-F) sera sous refroidi dans le rebouilleur (124-
C) par le GNL a -162°C du fond de (102-E), puis sera détendu à travers la (LV-506) avant
d’alimenter le déazoteur (102-E).
Une ligne de by-pass avec la (TV-516) a été prévue autour du (124-C) pour réguler la
température.
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« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Chapitre I : Présentation de complexe GL2/Z
Dans le (102-E), le courant liquide de GNL descendant sera en contact avec les
vapeurs montantes pour séparer l’azote de GNL afin de contrôler les spécifications et le
pouvoir calorifique.
Le GNL du fond (102-E) sera acheminé par des pompes GNL (110-J/JA) vers les bacs
de stockage.
Boucle de propane
La boucle de propane est une boucle à quatre étages qui permet de refroidir le gaz naturel
et le MCR par paliers successifs, le propane, après compression et condensation, subit quatre
niveaux de détentes refroidissante, lui permettant d’échanger ses frigories avec le MCR. [Voir
annexe A figure 05]
Boucle MCR
L’unité fractionnement est alimentée par les produits de fond de la tour de lavage situé
en amont de l’échangeur principal (voir annexe A figure 07).
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« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Chapitre I : Présentation de complexe GL2/Z
Le dé-éthaniseur
Il permet d’extraire l’éthane en haut de la colonne pour être réinjecter dans le GNL,
l’excès est utilisé comme combustible dans le système fuel gaz. Les produits de fond du dé-
éthaniseur sont acheminés vers la colonne de dé-propanisation.
Le dé–propaniseur
Il constitue la 2ème tour de fractionnement. Son rôle est de produire le propane en tête de
colonne et de l’acheminer en grande partie vers GP1/Z pour y être commercialisé ou réinjecté
dans le GNL, l’autre partie est sert comme appoint dans la boucle MCR et propane
réfrigérant.
Le dé–butaniseur
13
« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Chapitre I : Présentation de complexe GL2/Z
I.5.3. Zone terminale
Zone de stockage
La zone de stockage GNL est située au bord de mer, facilitant son chargement à bord
de méthaniers.
La GNL quitte la zone de procédé vers la zone de stockage à une température de -162
°C. Chaque bac de stockage de GNL a une capacité de stockage de 100 000 M3. Les trois bacs
fonctionnent d’une manière communicante entre eux.
Chargement
14
« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Chapitre II : Description de la section décarbonatation
Le gaz naturel entrant dans chaque train doit être traité avant d'être liquéfie. Les
composants du gaz naturel tels que le gaz carbonique la vapeur d'eau et les hydrocarbures
lourds tendraient à se condenser dans l'extrémité froide du train de liquéfaction, puis à se
solidifier à des températures supérieures de la liquéfaction du gaz naturel, provoquant
l'obstruction des tuyauteries et des équipements froids.
La concentration du gaz carbonique (CO2) doit être réduite à 70 ppm (en volume) pour
éviter la formation de glace carbonique dans la section de liquéfaction, dû à la solidification
du CO2 à basses températures. Une concentration trop élevée de gaz carbonique entrant dans
la section de liquéfaction causerait une solidification dans les refroidisseurs et dans
l'échangeur principal. Cette situation entraînerait un arrêt du train de procédé. En cas de
mauvais fonctionnement du système de décarbonatation, il faut déclencher tous les
équipements du train affecté.
15
« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Chapitre II : Description de la section décarbonatation
II.1. Principes opératoires [7]
Le gaz naturel d'alimentation après son admission dans l'unité est réparti vers chaque
train de procédé par l'intermédiaire d'un collecteur principal.
Le gaz naturel brut pénètre d'abord dans le ballon séparateur (131-F), afin de séparer
tous les hydrocarbures lourds susceptibles d'être présents dans le gaz d'alimentation. Tout
liquide s'accumulant au fond de ce ballon est évacué vers le système de rejet des
hydrocarbures liquides (installations auxiliaires).
Le gaz naturel sortant en tête de (131-F) passe à travers un débrumeur métallique placé
au sommet du ballon, puis est préchauffé à 38°C dans les tubes du préchauffeur de gaz
d'alimentation (131-C) par de la vapeur à 4,5 bars. Le gaz préchauffé est combiné au gaz
recyclé provenant du système de régénération du sécheur de gaz et le courant ainsi obtenu est
injecté au fond de l'absorbeur.
Le gaz s'élevant dans l'absorbeur est mis en contact à contre-courant avec une solution
pauvre (solution de MEA régénérée ou pauvre en gaz carbonique) à 38°C pénétrant par le
5ème plateau de l'absorbeur. Le gaz carbonique est absorbé par la solution pauvre de MEA.
Le gaz naturel à 38°C, dont la teneur en gaz carbonique a été réduite à 70 ppm, sort par le
sommet de l'absorbeur et dirigé vers le séchage (voir la figure. II .01). La solution «riche » de
MEA (riche en gaz carbonique) quitte l'absorbeur par le fond pour entrer dans le ballon de
séparation des hydrocarbures (137-F) à environ 43°C. Dans ce ballon, la plupart des
hydrocarbures dissous sont libérés par vaporisation instantanée (flash). Un dispositif est prévu
pour permettre aux hydrocarbures lourds liquides accumulés dans le ballon de déborder dans
le compartiment de purge situé à l'intérieur du ballon. Ces hydrocarbures lourds sont dirigés
vers le système de rejet d'hydrocarbures liquides (installations auxiliaires).
Les quatre plateaux supérieurs de l'absorbeur sont des plateaux de lavage à l'eau
permettant de récupérer la MEA vaporisée et entraînée par le gaz. Ce lavage réduit au
minimum les pertes de MEA. Une pompe (136-J) assure un débit d'eau de 17 m3/h du
quatrième plateau vers le premier. De l'eau d'appoint (eau d'alimentation chaudières) est
ajoutée à l'eau de recyclage avant son entrée au niveau du premier plateau. Une quantité d'eau
équivalente est soutirée au refoulement de la pompe et est injectée en aval du préchauffeur de
gaz d'alimentation (13l-C). L'injection d'eau a pour but de saturer le gaz d'alimentation de
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« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Chapitre II : Description de la section décarbonatation
vapeur d'eau de façon à éviter l'encrassement des injecteurs de gaz à l'admission de
l'absorbeur. Il est possible de renvoyer l'eau de purge vers le régénérateur comme eau
d'appoint.
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« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Chapitre II : Description de la section décarbonatation
séparé dans le ballon de reflux de condensat (133-F). Le gaz carbonique contenant une petite
quantité de vapeur d'eau est évacué en tête du ballon de reflux vers l'atmosphère.
Un faible débit de solution MEA pauvre est injecté dans la conduite de vapeur de tête
du régénérateur. Ce courant sert d'inhibiteur afin de minimiser la corrosion dans la conduite
de vapeur et dans le condenseur de tête du régénérateur (l35-C). Ce courant est prélevé côté
refoulement de la pompe de circulation de MEA (13l-J) et le débit est réglé par une vanne
manuelle. Un orifice de restriction de 13 mm est inséré en amont de la vanne pour provoquer
une chute de pression. Un autre orifice de restriction de 2 mm est inséré en aval de la vanne.
Une pression différentielle d'environ 3,3 bars est créée de manière à permettre une bonne
régulation du débit de solution MEA pauvre alimentant la conduite de tête du régénérateur.
L'eau condensée dans le condenseur de tête (et l'eau d'appoint constituée par l'eau de
lavage de l'absorbeur) est renvoyée au régénérateur de façon à équilibrer le bilan eau du
système. Le condensat du séparateur de gaz d'alimentation du sécheur (14l-F) peut être
renvoyé au ballon de séparation des hydrocarbures (137-F) pour réduire la quantité d'eau
d'appoint nécessaire.
La solution MEA pauvre provenant du fond du régénérateur est tout d'abord refroidie à
60°C dans les échangeurs (l33-C) avec la solution MEA riche. Elle est ensuite refroidie dans
le refroidisseur (132-C) jusqu'à une température de 38°C par l'eau de mer avant d'être dirigée
vers le sommet de l'absorbeur de gaz carbonique.
18
« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Chapitre II : Description de la section décarbonatation
II.1.1.3. Filtration de MEA pauvre et riche
Un filtre à charbon pour MEA pauvre (132-F) et un filtre à cartouche pour solution
MEA riche (131-L) sont prévus pour retenir les impuretés solides de la solution MEA. Si on
les laissait s'accumuler, ces impuretés risqueraient de faire mousser la solution dans
l'absorbeur (13l-E) et dans le régénérateur (132-E). Les deux filtres n'admettent qu'une partie
du débit total de leur solution respective.
La solution MEA pauvre traversant le filtre (132-F) est prélevé en aval de la vanne de
régulation (FV-IIO). Le débit, indiqué sur (FI-112), est contrôlé par une vanne manuelle. Le
débit prévu est égal à 5% environ de celui de la solution pauvre (3,2 m 3/h). Le courant de
soutirage pénètre par le haut et s'écoule à travers du lit de charbon actif, sort par le fond, se
mélange à la solution pauvre et passe dans l'absorbeur.
La MEA filtrée ressort en tête de colonne et rejoint la solution riche pour passer dans
le ballon de séparation des hydrocarbures (l37-F). Ce filtre à cartouche sert à retenir des
matières solides comme le tartre, la boue et quelques produits corrosifs contenus dans la
MEA.
Un soutirage latéral de la solution pauvre est effectué sur la conduite de sortie au fond
du régénérateur.
19
« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Chapitre II : Description de la section décarbonatation
Puisqu'un régulateur de niveau (LC-123) maintient le niveau du liquide dans le
vaporisateur, le débit de MEA admis est fonction de la vitesse de vaporisation.
Au sommet de chaque réservoir de stockage de MEA est installée une arrivée d'azote
(N2) comportant une vanne de régulation de pression. Ces vannes doivent être réglées de
manière à assurer une faible pression positive dans les réservoirs pour empêcher l'entrée d'air.
Des reniflards (évents) et des indicateurs locaux de niveau sont également prévus.
20
« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Chapitre II : Description de la section décarbonatation
Les indicateurs de pression (PI-125) et de température (TI-I04) complètent les
accessoires. Les réservoirs de stockage sont également utilisés en tant que capacités
temporaires de MEA provenant de l'un ou l'autre des deux trains respectifs, lorsqu'il faut
purger le système de MEA par pompage à des fins d'entretien.
Le puisard de MEA (134-F) et la pompe du puisard (135-J) sont utilisés pour le bac de
stockage de MEA. Le puisard reçoit les fuites et les purges de MEA du système. Il sert
également à mélanger la solution aqueuse de MEA pour la charge initiale, et fournit l'appoint
normal à l'unité de traitement par MEA.
Une partie de ce réservoir est souterraine. Le collecteur de purge est raccordé au bas
du puisard. La pompe du puisard de MEA (135-J) aspire depuis le fond du réservoir et peut
transférer la solution de MEA à l'aspiration de la pompe de circulation (131-J), à l'entrée du
vaporisateur de MEA ou au réservoir de stockage (l35-F). Des canalisations permettent de
faire circuler la solution de MEA dans le puisard.
Le réservoir possède un raccord de remplissage installé au sommet pour
l'établissement de la réserve initiale de MEA. Lorsque la MEA est introduite, du condensat est
ajouté en quantité suffisante pour former une solution à 15%. Il est possible de faire circuler le
contenu du réservoir pour assurer un mélange convenable jusqu'à ce que les 15% soient
atteints, après quoi la solution peut être transférée dans le réservoir de stockage (135-F) pour
la constitution de la réserve initiale. Cette opération s'effectue essentiellement par lots.
Comme indiqué précédemment, la solution diluée peut être transférée à d'autres endroits,
différents de ceux indiqués ci-dessus.
Le produit qui entre dans le puisard de MEA par le collecteur souterrain est une solution
de MEA provenant de la purge des unités suivantes :
Du régénérateur,
du rebouilleur et du ballon de reflux,
du vaporisateur de MEA,
de l'échangeur de chaleur de MEA (133-C),
du refroidisseur de MEA (l32-C),
du ballon de séparation des hydrocarbures (l37-F),
de l'absorbeur de CO2 (l3l-E),
du filtre à cartouche de MEA (l3l-L),
du filtre à charbon (132-F) et
des purges de fond du réservoir de stockage de MEA.
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« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Chapitre II : Description de la section décarbonatation
Toutes les pompes utilisées pour le service MEA sont également purgées vers le collecteur.
L'aspiration de la pompe est équipée d'un filtre et une prise d'échantillonnage est installée sur
la ligne de refoulement.
Une pompe doseuse (132-LJ) aspire du fond du réservoir, au travers d'un filtre, et
refoule la solution anti-mousse au niveau de l'aspiration de la pompe de circulation de MEA
(131-J). Le débit d'injection de la solution anti-mousse dans la solution de MEA en circulation
est déterminé par les conditions d'opérations existantes. Au refoulement de la pompe, un PI
indique la pression. En cas de surpression, une soupape refoule dans le bac.
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« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Chapitre III : Choix de l’absorbât et problème de moussage
Introduction
L'absorption est une opération unitaire dans laquelle un mélange gazeux est mis en
contact avec un liquide approprié pour le but de dissoudre préférentiellement une ou plusieurs
des constituants du gaz.
Ces constituants sont ainsi éliminés ou partiellement éliminé du gaz dans le liquide.
Les constituants dissous peuvent soit former une solution physique avec le liquide ou réagir
chimiquement avec le liquide. Les constituants dissous sont appelés solutés, tandis que le
liquide dissolvant est appelé le solvant. Lorsque la concentration du soluté dans le gaz
d'alimentation est faible, le procédé inverse est appelée stripages, la désorption, ou la
régénération, est employée quand il est souhaitable d'éliminer les solutés du solvant afin de
récupérer les solutés ou le solvant ou les deux.
L’absorption telle que appliquée à la purification du gaz, peut être classée en deux
catégories principales à savoir :
III.1.1. Absorption chimique
L’absorption consiste à mettre en contact un mélange de gaz et un liquide afin de
solubiliser préférentiellement un composé. Cette opération nécessite un transfert de matière de
la phase gazeuse vers la phase liquide. La désorption de ce composé s’effectue quand le
transfert se fait de la phase liquide à la phase gazeuse. La solubilité du gaz dans le liquide, à
température et pression donnée, est la concentration du gaz dissous dans le liquide à
l’équilibre.
III.1.2. Absorption physique
Le gaz acide est absorbé dans un solvant physique du fait de sa solubilité par rapport
aux autres constituants de la phase gazeuse. L’équilibre liquide-vapeur dépeint de la pression
partielle des composée dans la phase vapeur.
Dans ce type d’opération le constituant absorbé ne réagit pas avec le solvant. La
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« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Chapitre III : Choix de l’absorbât et problème de moussage
concentration à l’équilibre du constituant absorbé dépend fortement de la pression partielle
dans la phase gazeuse comme exemple on peut citer l’absorption de CO2 et H2S par le
diméthyle éther polyéthylène glycol. Ce procédé de séparation appelé traitement du gaz par
absorption physique est basée sur la capacité du solvant à solubilisé préférentiellement.
III.2. Les alcanolamines
Les amines peuvent être classées en trois grandes familles : les amines primaires
comme la monoéthanolamine (MEA), la diglycolamine (DGA), les amines secondaires
comme la diéthanolamine (DEA), la diisopropanolamine (DIPA) et les amines tertiaires
comme la méthyldiéthanolamine (MDEA).
Sur la figure suivante, on reconnaît l’étape d’absorption, où le courant gazeux chargé en gaz
acide à traiter est introduit en bas de la colonne et est mis en contact à contre-courant avec la
solution d’amine.
Figure III.01 : Schéma de principe simplifié d’un procédé d’absorption de gaz acide par
dissolution d’Alcanolamines.[9]
Les amines réagissent également avec le dioxyde de carbone, selon deux types de réactions :
Formation de carbonate et de bicarbonate :
2RNH2 + CO2 + H2O (RNH3)2CO3
R (NH3) CO3 + CO2 + H2O 2RNH3HCO3
Formation de carbamate :
2RNH2 + CO2 RNHCOONH3R
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Chapitre III : Choix de l’absorbât et problème de moussage
III.3. Choix de la solution de la MEA
Ce choix est déterminé par la nature du gaz à traiter et les conditions de pression et de
température.
La MEA en solution aqueuse est le solvant préféré pour épurer les gaz qui ont
relativement une faible concentration de H2S et CO2, ne contient pas le COS et le CS2, ou
bien pour le gaz contenant uniquement le CO2.
Par exposition prolongée à la lumière la MEA finit par se colorer en jaune claire et
cela est dû sans doute à l’influence d’impuretés et des traces de métaux (Cu, Fe) présents dans
les cuves d’appoint (une solution brune indique une oxydation due à un contact avec
l’oxygène). Sa cristallisation conduit à des cristaux blanc translucides, elle a une densité
légèrement supérieure à celle de l’eau (d=1.0179). C’est un corps combustible (voir annexe B
tableau 14).
25
« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Chapitre III : Choix de l’absorbât et problème de moussage
Tableau III.01: propriétés de la MEA.
Point de cristallisation 10 °C - 42 °C
Densité 1,016
Température de stockage 18 à 35 °C
D’autres propriétés :
Désignation chimique : Amino-éthanol–1 Amine .
Structure chimique : NH 2 – CH2 – CH2 – OH .
Attaque le cuivre et ses alliages, le fer, l’aluminium.
Réaction exothermique avec les acides. S’oxyde au contact de l’air.
Toxicologie
Légèrement irritant pour la peau ; éviter les contacts prolongés.
Plus dangereuse pour les muqueuses et les yeux.
En cas de contact, laver à grande eau.
En cas d’ingestion, faire vomir.
III.3.2. Mécanisme d’interaction entre le CO2 et la MEA [11]
+Q
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Chapitre III : Choix de l’absorbât et problème de moussage
III.4. Les problèmes rencontrés dans la section de décarbonatation [11]
L’utilisation de la solution MEA dans le procédé de décarbonatation du GN peut
provoquer de sérieux problèmes. Les problèmes les plus importants rencontrés dans cette
section sont comme suit :
III.4.1. Problèmes de dégradation de la MEA
Sa dégradation peut entraîner une mauvaise absorption du CO2. Les produits formés
lors de la dégradation de la MEA sont généralement moins volatils et peuvent être séparés de
la solution par vaporisation.
III.4.2. Problème de corrosion
La corrosion est considérée comme le problème le plus grave touchant les unités à
éthanolamine (décarbonatation), l’étendue de cette corrosion dépend d’un certain nombre de
facteurs tel que : le type d’amine, la nature des contaminants, la charge de la solution, les
pressions et les températures qui règnent dans les différentes parties du système.
III.4.3. Problème de contamination
La contamination de la MEA par les inhibiteurs de corrosion qui sont toujours des
produits organiques très lourds et les produits de dégradation (produits non régénérables) à
une grande influence, non seulement sur les équipements, mais aussi sur le processus.
III.4.4. Problème de moussage
La formation de mousse peut être due à un changement trop rapide du débit de la
solution ou à l’accumulation d’impuretés dans le système.
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« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Chapitre III : Choix de l’absorbât et problème de moussage
Introduction [12]
La formule de Laplace exprime la relation dans la bulle (P), son rayon (R) et la
tension superficielle (δ). Si la pression du gaz dans la bulle (P) dépasse la pression extérieure
(Pext), la bulle crève et la mousse ne peut pas se former.
P= 2δ/R
Une bulle ne sera stable que si la solidité de ces parois dépasse la différence des
pressions extérieure et intérieure soit la grandeur (P – Pext). La formule de Laplace montre
que la diminution de la pression intérieure des bulles gazeuses, donc la diminution de la
grandeur (P – Pext) peut être obtenue en réduisant la tension superficielle, cet effet s’obtient
par l’introduction dans le système des corps tensioactifs, notamment du savon, ainsi on
obtient une mousse stable en barbotant de l’air ou un gaz dans l’eau contenant une substance
tensioactif (savon). Il en résulte que la tension superficielle à une importance essentielle dans
les processus tel que le lavage d’un gaz par un liquide. Il s’accomplit plus facilement que la
tension superficielle du liquide est plus faible.
L’addition de substance tensioactive augmente en général l’aptitude des liquides à
former des mousses. L’augmentation de la viscosité du liquide, la diminution de sa volatilité,
ainsi qu’une résistance mécanique élevée de la mousse favorisent la formation d’une mousse
stable.
La MEA à une tension superficielle de 48,8.10-7 joule/cm2 à 20°C tandis que celle de
l’eau à la même température est de 72,6.10-7 joule/cm2, donc d’après Laplace, les solutions
aqueuses de MEA sont à caractère moussante même si elles sont propres et l’augmentation de
la concentration de la solution de la MEA favorise le moussage d’une part et augmente les
pertes de la MEA d’autre part. C’est pourquoi lors de la conception des unités de traitement
de gaz, le constructeur prévoit toujours certaines dispositions (piège à gouttelettes, ballon
séparateur, écart important entre plateaux et surdimensionnement de l’absorbeur).
Le phénomène de moussage est surtout rencontré dans l’absorbeur du CO2 mais il peut
également être perceptible dans la colonne de régénération de la MEA.
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« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Chapitre III : Choix de l’absorbât et problème de moussage
29
« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Chapitre III : Choix de l’absorbât et problème de moussage
III.2. Précaution à prendre contre le moussage
Pour éviter momentanément les pertes d’amines dans l’unité de décarbonatation il
faut :
Pour donner les moyens effectifs d’éviter le moussage, il faut d’abord, lors du projet
de lavage, prendre des facteurs de sécurité dans le dimensionnement de l’appareillage.
Il est nécessaire également d’éviter le moussage par une filtration convenable des
impuretés accumulées dans le système et cela pour assurer un bon fonctionnement du
vaporisateur.
Un filtre à charbon pour la MEA pauvre et autre pour la MEA riche sont prévus pour
retenir les impuretés solides en suspension dans la solution en circulation.
Ces deux dernières précautions seront prises par les opérateurs de l’unité selon les
résultats pratique obtenus, lesquels varient dans chaque cas.
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« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Chapitre IV : Analyse du problème de moussage
Introduction
Après avoir détecté les sources qui peuvent provoquer le problème de moussage dans la
section décarbonatation, et en se basant sur des expériences au niveau du laboratoire du
complexe. Nous avons procédé dans cette partie à l’étude de l’influence des principaux
facteurs qui favorisent l’apparition du phénomène de moussage.
Notre étude est basée sur :
Analyses de la solution MEA
L’influence de la température de la solution MEA sur le moussage. .
L’influence de la présence d’hydrocarbure lourd sur le moussage.
L’influence d’excès anti-mousse SAG10 sur le moussage.
IV.1. Analyses de la solution MEA [13]
Avant de commencer nos tests sur le moussage, nous avons effectué des analyses de
vérification de la solution MEA pauvre à l’entrée de l’absorbeur.
IV.1.1. Analyse %CO2 et %MEA dans la solution de MEA
Principe
C’est de contrôler la concentration de la MEA et de déterminer la teneur en CO2 contenu
dans la MEA pauvre.
Cette méthode est basée sur le titrage alcalimétrique par l’intermédiaire de deux indicateurs
colorés (phénolphtaléine et indicateur mixte).
Mode opératoire
On prend 5 ml de l’échantillon (MEA pauvre) dans un erlenmeyer de 250 ml, on ajuste l'eau
distillée jusqu’à 25ml. Après, on ajoute 2 gouttes de phénophtaléine.
On remarque que la solution devient rose. Ensuite, on titre avec H2SO4 (1N) jusqu'à la
décoloration complète de la solution, on note le volume (V1) d'acide utilisé en millilitre.
Dans la même solution, on ajoute 2 gouttes d'indicateur mixte. Après on continue le titrage
jusqu'à l'apparition de la couleur rose. On note le volume (V2) d'acide utilisé depuis le début
du titrage en ml.
Calcul :
% CO2 = (V2 (V1+0, 75)) × 0, 7
% MEA= V2×1, 25
IV.1.2. Analyse des chlorures dans la solution de MEA
31
« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Chapitre IV : Analyse du problème de moussage
Principe
La méthode est basée sur la fixation des ions Cl- par les ions Ag+ en un sel peu dissocié, AgCl.
Au cours de ce phénomène, on procède au titrage par une solution de nitrate d’argent, la
réaction est la suivante :
NaCl + Ag NO3 AgCl + NaNO3
Mode opératoire
On prend 5 ml de l’échantillon (MEA pauvre et riche) dans un erlenmeyer de 250 ml, on
ajuste avec l’eau distillée jusqu’à 44ml. Après, on ajoute 5ml d’acide nitrique (0,1N) et 1 ml
de nitrate d’argent (0,1N) et on agite la solution et laisse reposer dans l’étuve à une
température de 40°C pendant 30 minutes. Enfin, on passe la solution au spectrophotomètre à
une longueur d’onde 430 nm.
Concentration = absorbance / 200
Calcul :
32
« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Chapitre IV : Analyse du problème de moussage
V (MEA+5ml) = V1 = 55ml.
V (moussage) = (V2-V1) = (V2-55) ml.
Tableau IV.01 : Analyses de la solution MEA
DATE MEA (%) CO2 (%) Cl- (ppm) MOUSSAGE (ml)
1 11,63 1,44 49 15
2 12,63 1,58 52 20
3 13,13 1,58 60 15
4 13,13 1,86 53 80
5 13,75 2,13 55 70
6 13,50 1,51 56 120
7 14,00 1,71 63 55
8 13,75 1,91 56 65
9 13,88 2,344 57 10
10 13,75 1,90 61 15
11 14,23 1,92 51 70
12 13,25 1,58 48 55
13 13,00 1,29 29 15
14 13,75 1,86 48 55
15 13,25 1,64 55 115
16 14,63 2,06 63 105
17 14,13 2,27 54 40
18 14,75 2,00 58 90
19 14,88 2,56 56 100
Le tableau IV.02 résume les analyses de la solution MEA mesurés et comparai avec la norme.
Tableau IV.02 : Analyses de la solution MEA mesurée comparable avec la norme.
Norme Mesurée
Les valeurs des tableaux (IV.01 et IV.02) sont représentées sous forme de graphe pour mieux
les comparai avec la norme.
33
« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Chapitre IV : Analyse du problème de moussage
16
14
2,5
concentration de CO2 (%)
1,5
la variation quotidienne
1 la valeur maximale
0,5
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10111213141516171819
Jours
34
« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Chapitre IV : Analyse du problème de moussage
160
140
120
D’après la figure IV.04 les taux des chlorures enregistrés sont de 29 ppm comme
valeur minimale et 63 ppm comme valeur maximale. Ces résultats sont en dessous de la
valeur maximale tolérée soit 150 ppm.
Les chlorures de l’eau de mer provoquent la dégradation partielle de la solution MEA ce qui
rend la réaction entre la MEA et CO2 non parfaite d’où une mauvaise absorption du CO2.
En effet, la quantité des chlorures doit être négligeable. Ces chlorures provoquent la formation
d’acide chlorhydrique qui attaque l’acier inox (tubes du rebouilleur, plateau, etc…) et la
formation de boues qui obstruent les tubes des échangeurs. Il y’a deux sources à l’origine de
cette contamination :
le refroidisseur de MEA pauvre à la sortie de régénérateur et
le condenseur de tête de la colonne de régénération.
IV.2. Facteurs de moussage [13]
La température élevée de la solution MEA, les gouttelettes d’hydrocarbure lourd dans le GN
et l’excès d’inti mousse, ces sont les principaux facteurs qui contribuent à l’apparition de
moussage au niveau de l’absorbeur. Par conséquent, ces paramètres ne peuvent pas être
évalués à l’échelle industrielle.
Nous avons suivi l’influence de ces facteurs sur le volume du moussage dégagé au laboratoire
afin de d’optimiser les valeurs et proposer des solutions pour réduire le volume de la mousse
générée lors du la décarbonations.
35
« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Chapitre IV : Analyse du problème de moussage
Principe
36
« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Chapitre IV : Analyse du problème de moussage
Principe
37
« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Chapitre IV : Analyse du problème de moussage
Composants C3 iC4 nC4 iC5 nC5 C6 C7 C8 C9 C10+
Mode opératoire
Les résultats de la lecture de mousse sont représentés dans le tableau et la figure suivant :
38
« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Chapitre IV : Analyse du problème de moussage
Figure IV.06: Variation du moussage en fonction du volume de la gazoline.
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« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Chapitre IV : Analyse du problème de moussage
40
« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Chapitre IV : Analyse du problème de moussage
D’après la figure V.08, nous constatons que l’augmentation de la concentration d’anti mousse
SAG 10 ajouté à des solutions de MEA de 15%, provoque une diminution du volume de la
mousse formée par rapport au blanc (solution MEA sans anti mouse), jusqu’ à des
concentrations comprises entre 50 à 60 ppm où l’effet inverse est remarqué. La mousse
devient volumineuse.
A cet effet la quantité d’anti mousse qui n’a pas réagi pendant la réaction a tendance à se
comporter comme un agent moussant. Ce problème est détecté et observé lorsque la couleur
de la MEA change de blanc clair au blanc foncé.
Nous pouvons conclure que, l’introduction d’une quantité d’agent anti mousse en excès
provoque le problème de moussage. En se basant sur les résultats d’analyses précédentes, la
quantité optimale d’agent anti mousse recommander à l’utilisation est de 50 ppm.
Pendant notre stage au GL2/Z nous avons remarqué plusieurs anomalies au niveau de la
section de décarbonatation, qui présentent un rôle très important de l’apparition de
phénomène du moussage dans la colonne d’absorption.
Circuit anti mousse
Le mélange anti-mousse (SAG10) est contenu dans un ballon de mélange (132-L) (0,8 m3)
(Figure I.V.09) permettant d’effectuer le mélange. Un mélangeur permet d’homogénéiser la
préparation.
L’injection de SAG10 se fait à l’aspiration de pompe afin d’éviter les phénomènes de
moussage dans la colonne d’absorption.
La pompe qui véhicule le produit anti mousse ne fonctionne pas, de ce fait la préparation de
la solution ne se fait pas dans le bac qui assure la bonne dilution. La mauvaise préparation
(soit l’excès) d’anti mousse favorise l’augmentation de moussage.
41
« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Chapitre IV : Analyse du problème de moussage
Figure IV.09: Photo du ballon de mélange 132-L.
Le vaporiseur 136-C
La régénération par vaporisation et condensation partielle ne permet pas d’éliminer de
certains produits non vaporisables pour cela on utilise un vaporiseur qui assure le lavage de la
solution MEA pauvre qui provient du régénérateur par la vapeur désurchauffée, ce dernier ne
fonctionne pas.
Le vaporiseur (136-C) (Figure IV.10) élimine les produits de dégradation de la solution
MEA (CO2, les chlorures…) et les autres impuretés aux points d’ébullition élevée qui
provoquent le moussage.
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« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Chapitre IV : Analyse du problème de moussage
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« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Conclusion générale
Conclusion générale
Le travail réalisé durant notre stage, nous a permis d’étudié la section de
décarbonatation. Cette étude consiste à suivre le phénomène de moussage au niveau du
laboratoire. Ce genre de problème se déclare souvent dans les colonnes d’absorption de
complexes GL2/Z, lorsque les mousses produites deviennent trop stables ou trop
volumineuses.
Nous avons étudié les principaux facteurs qui favorisent l’apparition de moussage de
solution de MEA, on a trouvé que :
la réaction de MEA avec le gaz est favorable à une température de 38°C. L’élévation
de la température au-delà de 40°C diminue la tension superficielle de la solution MEA
et favorise l’apparition de la mousse dans la solution d’amine à 15%.
La présence des hydrocarbures lourds (gazoline) se forme de gouttelettes dans le GN
favorisent aussi l’augmentation de la mousse à partir de volume de 3ml.
L’excès de l’agent anti mousse SAG10 provoque la mousse de solution MEA puisque
l’emploi des produits anti mousse ne résout pas le problème fondamental, il ne
constitue qu’une manière provisoire de contrôler le problème jusqu’à la détermination
et l’évolution de la cause du moussage. La meilleure concentration recommandée est
de 50 ppm au niveau du laboratoire et une concentration de 15 ppm à l’échelle
industrielle.
Le dysfonctionnement de l’évaporisateur et la pompe anti mousse ainsi que la
contamination de la solution MEA dans le puisard provoquent le moussage.
Il existe d’autres paramètres qui provoquent le problème de moussage qui ne peuvent
pas être identifié qu’à l’échelle industrielle comme les chut des plateaux, la variation
brusque de débit de GN et le débit de la solution MEA.
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Recommandations
Recommandations
45
« Optimisation des paramètres diminuant le phénomène de moussage au niveau du complexe GL2/Z»
Références bibliographiques
[2] Manuel de service formation GL2/Z « Soft (Procède De Liquéfaction Du Gaz Naturel)
Process »,2010.
[7] Manuel opératoire du procédé de liquéfaction Complexe GL2 /Z. Mars 1979 p 2-174
[8] Manuel de formation Industrie, « Décarbonatation du Gaz Naturel », UFR/ Gas Engineering
& Refining.
[9] http://scientificsentence.net/chemistry/absorbeur.jpg
[14] Manuel de laboratoire, Pullman Kellogg, « Direction gaz naturel liquéfié », Aout 1978.
EDM
X31C X42D
X42D
X32J/JA
Cond X42D
X42D
X42D
X42D
EDM X34C
GN vers Déshydratation
X32
C
Vap 17b
Eau de lavage X36
X31J/JA
CondC
Appoint
X32F
X31E
X36J/JA X33-C4
X33-C3
X33-C2
X31L
X37F X33-C1
X75L
GN de X31
X41C
C3 de X41F
X01F
GNT Vers
Séparation
Vap 62b
X44
GN vers X41C
C
Vap 4.5b
X42-C2
X41J
X42-C1
X43F
X42F
Condensa X43
t Circuit GNT C
GNT pour Régénération Chaude
GNT pour Régénération Froide
X04J
X17
C
X26 X26F
C
X10F
Schellers
GNT X16C X02E
X08F X24C
X03C/04C
/
05C /06C
Stockage
X06J/JA
X07C X10J/JA
X01E X09F
Schellers
MCR
X08C
MCR vers X06F
Composés Lourds
vers Fractionnement
X17C
F
GNL X02J X03J
G
X10C X11C
Composés Lourds
C3 de X01F
X02F
C2 de X51E
Réinje
X51F C3 X03 X04 C3 X03F X60 ct
X04F
X51 F
X05 C3 X04F C
ct
X05F
C3 X04F C X56J/JA
F ct
X52
F C3 X04F X59
FG X55
C
X51J/JA C
X60C
X05F C3 X04F X54F
GPL
X60C X53J/JA
FG
X51F X06F(Réinject)
X53E
X52C
X53C X56C
X53F
X56J/JA
X62C
X52E
X54C
Gazoline
Longueur 28205mm
Diamètre intérieur 2896mm
Matériau SA516-GR70
Nombre de plateaux 29
Pression de service 41.5 Bar
Pression nominale 49.5 Bar
Pression de test hydrostatique 78.9 Bar
Concentration de la solution MEA 15 à 20%
Temps de séjour 3’
Débit MEA en circulation 66 m3/h
Température d’entrée de la MEA pauvre 38°C
Débit eau de lavage 17 m3/h
Pourcentage d’engorgement 80%
Tableau .02 : réchauffeur GN travaillant avec de la vapeur 4.5 bars (131-C) [15]
TUBES CALANDRE
Nombre de tubes 468
Matériau Acier Carbone Matériau Acier Carbone
Fluide en circulation Gaz naturel Fluide en circulation Vapeur 4.5 bars
Débit 259099 Kg/H Débit 10120 Kg/H
Température d’entrée Ambiante Température d’entrée 252.8 °C
Température de sortie 37.8°c Température de sortie 147.8 °c
Température nominale De -15°c a 65°c Température nominale 288 °c
Pression De Service 41.4 Bar A 45 Bar Pression De Service 3.45 Bar
Nombre de passe 1
Pression Nominale 49.7 Bar Chaleur Echangée 5.569.200 Kcal/h
Longueur 7010 mm
Diamètre 1829 mm
Matériau SA 285-C
Pression de service 5.86 Bar
Pression nominale 6.55 Bar
Pression test hydrostatique 13.1 Bar
Température de service 43.3 °C
Température de calcul 49 °C
Chicane de déversement interne (largeur totale) 1372 mm
Tamis anti-entraînement Sommet du ballon
Longueur 21040mm
Diamètre 1372mm
Matériau SA 205-C
Nombre de plateaux 25
Pression de la colonne (tête) 0.4 Bar
Pression de la colonne (fond ) 1.4 Bar
Pression différentielle de la colonne 0.5 Bar
Pression nominale 2 Bar
pression de test hydrostatique 11.1 Bar
Température de tête de la colonne 107°C
Température du rebouilleur 122°C
Temps de séjour du liquide 3 minutes
Débit vapeur de rebouillage 9792h
Longueur 2362 mm
Diamètre 813 mm
Matériau SA 285-C
Pression de service 0.3 Bar
Pression de calcul 2 Bar
Température de service 60 °C
Température de calcul 60 °C
Pression test hydrostatique 23 Bar
Chicane interne Entrée
Tamis anti-entraînement Tête
1 Produit Monoethanolamine
2 Pays et fabricant d'origine //
3 Formule chimique NH2CH2CH2OH
4 Applications Absorption des gaz acides dans le gaz
Naturel
5 Etat physique (Physical state) Liquide
6 Couleur (colour) Incolore
7 Masse molaire, g/mol 61,08 à 61,1
8 masse volumique à 20°C, g/cm3 (density) 1,015 à 1,020
9 Pureté, [wt %] Supérieur à 99,7
10 Impureté Négligeable
11 Teneur en eau [wt %](water) 0,3% max.
12 Point d’ébullition à 760mmHg, °C (boiling 170 à 171 °C
point)
13 Point de congélation, °C 10 à 10,5 °C
14 limite inférieure d'explosivité,%(V) 3,4 (88,3°C)
15 limite supérieure d'explosivité,%(V) 27,0(133,8°C)
16 Tension de vapeur à 20°C, mmHg (vapour 0.5 mbar à 20°C:4,1mbar à 50°C
pressure)
17 Pt d’éclair, °C (flash point) 92 à 93 coupelle ouverte selon ASTM
D92
18 Viscosité en cps à 20°C (viscosity at 20°C) 24,1
19 Viscosité en cps à 25°C (viscosity at 25°C) 19,35
20 Viscosité en cps à 60°C (viscosity at 60°C) 5,5
21 Indice de réfraction Nd à 25°C 1,4522
22 Solubilité dans l’eau, % (Solubility in water Complète
)
23 Volatilité en pourcentage par volume Nulle
24 PH de solution aqueuse (15%) à 25°C 12,3
26 Taux d’évaporation (Butyl Acétate=1) 0,1
27 température d'auto inflammation (ignition 410°C DIN 51794
température)
28 Documentations à fournir Certificat de conformité, fiche
technique du produit et FDS
29 Les propriétés et spécifications techniques Composition Physico-chimique
du produit. conforme à l'utilisation
31 La sécurité (manipulation du produit et fiche Dernière version selon réglementation
toxicologique)
32 Les certificats de conformité des produits
33 Les modes opératoires des méthodes Les normes d'analyse utilisées (dernières
d’analyses des paramètres physico-chimiques versions)
34 Conditionnement Fûts de 210kg
5 Couleur Blanche
6 Masse volumique à
3
25°C, g/cm (densité) 1
10 PH à 25°C 7,5
11 L’homogénéité Stable