Rapport de Stage Telecom
Rapport de Stage Telecom
Rapport de Stage Telecom
Période :
2 juillet au 31 aout 2018
Entreprise d’acceuil :
Tunisie Télécom
Réalisé par :
Abid Khaled INDP1-E
Remerciement
Tout d'abord, j'adresse mes remerciements à notre école SUP’COM qui m'a permis de
postuler dans l’entreprise Tunisie Telecom. Elle m'a permis de cibler mes candidatures, et de
trouver ce stage qui était en totale adéquation avec mes attentes.
De ma part, j'espère que ma conduite et mon apprentissage ont laissé une bonne impression
de SUP'COM et ont affirmé son image.
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0. SOMMAIRE
0. INTRODUCTION.......................................................................................................................5
1.1 HISTORIQUE............................................................................................................................6
1.2 ACTIVITÉ................................................................................................................................6
1.3 VALEURS................................................................................................................................7
2. CENTRE D'ENERGIE...............................................................................................................8
3. TRANSMISSION......................................................................................................................12
3.2 RÉSEAU................................................................................................................................18
3.2.1 Hiérarchie de transmission..........................................................................................18
3.2.1.1 Le réseau PDH.............................................................................................................18
Définition et historique................................................................................................18
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Principe........................................................................................................................19
Les inconvénients.........................................................................................................19
3.2.1.2 Le réseau SDH.............................................................................................................20
Analyse.........................................................................................................................20
Les principaux avantages............................................................................................22
3.2.1.3 Le réseau D-WDM.......................................................................................................22
Définition.....................................................................................................................22
Principe........................................................................................................................23
3.2.2 principe et structure d’un Réseau Téléphonique Commuté (RTC)..............................23
3.2.2.1 Principe........................................................................................................................23
3.2.2.2 Structure.......................................................................................................................24
Le centrale de commutation.........................................................................................24
Le répartiteur générale (RG).......................................................................................25
Le sous-répartiteur (SR)..............................................................................................26
le point de concentration (PC)....................................................................................27
8. Conclusion.................................................................................................................................32
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Introduction
J’ai réalisé mon stage au complexe de Tunisie Télécom Sfax Sud, un parmi les centres
techniques de « Tunisie Télécom » qui est un établissement public à caractères industriel et
commercial doté de la personnalité civile identifié par son nom commercial «TUNISIE
TÉLÉCOM ».
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1. Présentation de TUNISIE TELECOM
1.1 Historique
1.2 Activités
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La contribution au développement des études et recherches scientifiques liées au secteur de
télécommunications.
La participation à l’effort national d’enseignement supérieur en matière de
télécommunications.
Application des conventions et des traits des organisations internationales et régionales
spécialisées dans le domaine de la télécommunication.
1.3 Valeurs
Pionnière du secteur des télécoms en Tunisie, Tunisie Telecom a établi un ensemble de valeurs
définitoires qui place le client au centre de ses priorités. L’adoption de ces valeurs se traduit en
particulier par une amélioration continue des standards de l’entreprise et de la qualité des services.
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2. Centre d’énergie
Tensions continues
48v commutation : cette tension continue est destinée au fonctionnement des organes de
commutation et à l'alimentation des postes téléphoniques.
Autres tensions continues 5, 12, 18, 24 : pour l'alimentation des organes spécifiques dans
les systèmes de commutation. Les équipements peuvent les obtenir à l'aide des
convertisseurs statiques à partir du 48v commutation selon les besoins.
Tensions alternatives
Tonalité d'invitation à transmettre : Elle est présentée sous une fréquence de 440HZ.
Courant d'appel : C'est un signal cadencé d'une tension de 85V et de fréquence de 25HZ.
Retour d'appel : Il a une fréquence de 425HZ distribué sous une tension de 3V qui est
cadencé.
Signal d’occupation : Il a une fréquence de 425HZ et une tension de 3V.
Généralement l’alimentation d’énergie des équipements téléphonique se fait sur trois niveaux :
Energie primaire : Caractéristique du réseau électrique public local.
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Energie tertiaire : Spécifique des deux systèmes, c’est l’énergie interne aux bais
obtenu par des convertisseurs fournissant 5v, 12v…
Il fournit soit une basse tension 220/400v alternative directement, soit à travers un
transformateur, une moyenne tension 15/30kV.
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Le groupe électrogène(GE):
Les redresseurs:
Ils sont de type monophasés ou triphasés à 48v , ils alimentent les centres techniques par
l’intermédiaire d’ une grille d’énergie 48v et des caisson de distribution d’énergie . Le nombre et la
puissance des redresseurs sont fonction de la consommation.
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Les onduleurs:
Ils sont de type compact (redressement, ondulation et batteries), ils ont pour rôle l’alimentation des
matériels informatiques notamment les matériels d’exploitation et de maintenance.
Figure 5 : un onduleur
Les batteries:
Ils sont de capacité variable selon la puissance utilisée, on trouve 150AH jusqu’à 3000AH, ils ont
pour rôle de secourir l’alimentation 48v en continu en cas de défaillance du réseau alternatif du côté
des redresseurs.
La climatisation:
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Elle est nécessaire pour maintenir les centres techniques à une température comprise entre 18 et
22°.
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3. Transmissions
Le câble coaxial ou ligne coaxiale est une ligne de transmission ou liaison asymétrique,
utilisée en hautes fréquences, composée d’un câble à deux conducteurs. L’âme centrale, qui peut
être monobrin ou multibrins (en cuivre ou en acier cuivré ou en cuivre argenté), est entourée d’un
matériau diélectrique (isolant). Le diélectrique est entouré d’une gaine conductrice tressée (ou
feuille d’aluminium enroulée), appelée blindage, puis d’une enveloppe de matière plastique, par
exemple du PVC.
Avantages :
il y a création d'un écran (cage de Faraday) qui protège le signal des perturbations
électromagnétiques et qui évite que les conducteurs ne produisent eux-mêmes des
perturbations (constituée de deux conducteurs parallèles séparés par un diélectrique).
peut être placé le long des murs, gouttières ou enfoui car la présence d'objets n'influence pas
la propagation du signal dans la ligne .
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Les pertes sont constantes au fil du temps, les particules de poussière se déposant sur le
support isolant n'ayant pas d'influence sur la propagation du signal.
Le câble coaxial est maintenant remplacé par la fibre optique sur les longues distances
(supérieures à quelques kilomètres).
Il existe plusieurs types de fibre mais tous sont constitués de la même façon.
Une fibre optique est donc composée de :
Un fil conducteur appelé ”cœur”. Ce cœur ou brin central est constitué de fibre de verre,
généralement appellé GOF (Glass Optic Fiber), ou de plastique, alors nommé POF (Polymer
Optic Fiber).
Une gaine qui emprisonne la lumière dans le cœur en la réfléchissant pratiquement sans perte.
Le diamètre du cœur et de la gaine varient selon le type d’utilisation.
Le cœur dispose d’un indice de réfraction plus élevé, la gaine qui l’enrobe, se caractérise par
un indice de réfraction plus bas. Les signaux lumineux vont transiter dans le cœur, tandis que
la gaine va empêcher qu’ils ne s’échappent de la fibre. Pour ce faire, le cœur et la gaine sont
fabriqués de telle sorte qu’ils disposent d’indices de réfraction différents.
En effet, le cœur et la gaine sont des matériaux transparents, il est important que l’indice de
réfraction du cœur, n1, soit supérieur à l’indice de réfraction de la gaine optique, n2.
Un fourreau de protection qui peut réunir plusieurs dizaines à plusieurs centaines de fibres,
Un système de connexion très spécifique (sinon la lumière butte aux extrémités et ne sort pas).
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La durée de vie d'un tel conducteur est estimée à au moins 20 ans.
Le signal électrique à transmettre, à l'origine conduit par des conducteurs métalliques est
transformé en signal lumineux à l'aide d'un transceiver. Le transceiver utilise une LED (Light
Emitting Diode - diode électroluminescente) ou un laser pour produire la lumière.
Pour l'opération inverse, consistant à convertir le signal lumineux en signal électrique, on utilise un
détecteur. Généralement une photodiode.
3.1.2.2 Avantages
Les intérêts de ce procédé de transmission par fibre optique, a priori exotique, sont nombreux :
Perte de signal sur une grande distance bien plus faible que lors d'une transmission
électrique dans un conducteur métallique,
Poids au mètre faible (c'est important, aussi bien pour réduire le poids qu'exercent les
installations complexes dans les bâtiments, que pour réduire la traction des longs câbles à
leurs extrémités),
Insensibilité aux interférences extérieures (proximité d'un néon ou d'un câble à haute
tension, par exemple),
Pas d'échauffement (à haute fréquence le cuivre chauffe, il faut le refroidir pour obtenir des
débits très élevés).
C’est un faisceau micro-ondes utilisé entre deux antennes directives et exploitant des bandes de
fréquences variables (6 GHz, 13 GHz, 26 GHz ou 38 GHz) selon la distance à couvrir et le débit
recherché. Ces émissions sont notamment sensibles aux obstacles et masquages (relief, végétation,
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bâtiments…), aux précipitations, aux conditions de réfractivité de l'atmosphère, aux perturbations
électromagnétiques et présentent une sensibilité assez forte aux phénomènes de réflexion.
3.1.3.2 Applications
Les faisceaux hertziens sont utilisés principalement pour raccorder des points dont la
distance varie de quelques centaines de mètres à quelques dizaines de kilomètres.
On utilise cet outil par ce qu’il est coûteux de prolonger la fibre optique dans la mer, l’entretenir et
le réglage au cas de défaillance. Aussi en cas oû le client est mobile on est obligé d’utiliser cette
technique.
Le système comprend une unité intérieure (UDI) et une unité extérieure (ODU).
Les unités sont connectées par un câble coaxial unique transportant le trafic ainsi un câble
d’alimentation de l’unité extérieure.
L'UDI est titulaire de la circulation et les fonctions de commutation tandis que le ODU, qui
comporte une unité de radio et l'antenne, transmet et reçoit des signaux radio.
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Figure 10 : Vue d'ensemble du système
3.1.3.4 Diversité
Afin d’assurer une transmission plus fiable, on peut choisir soit une diversité d’espace soit une
diversité de fréquence et chacun d’eux admet ces avantages.
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Figure 11: Diversité d’espace d’une antenne
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Diversité mixtes et hybrides : il est possible également de proposer des
configurations mêlant les deux types de diversité précédents. On peut ainsi émettre à deux
fréquences différentes sur les deux antennes de diversité d’espace (on parle alors de
diversité quadruple). Il est également possible de placer une seule antenne croisée d’un côté,
et de profiter de la diversité d’espace en réception de façon dissymétrique (diversité triple).
3.2 Réseau
3.2.1 Hiérarchie de transmission
Le réseau de transmission fournit les capacités de transport des flux voix, vidéo, données
générés par les réseau de commutation : IP, ATM, Frame Relay, RTC, GSM, etc. Trois
technologies sont considérées pour la transmission : PDH (Plesiochronous Digital Hierarchy), SDH
(Synchronous Digital Hierarchy) et D-WDM (Dense Wavelength Division Multiplexing).
La hiérarchie numérique plésiochrone (PDH) est née au début des années 70 avec la
numérisation du téléphone. Elle définissait, entre les points du réseau de l’opérateur, des jonctions
Mic à 2Mbit/s accueillant trente-deux circuits à 64 kbit/s par multiplexage temporel. C’est à partir
de ce multiplexage successif des circuits sur plusieurs niveaux que la hiérarchie des débits a été
créée en Europe : 2 (E1), 8 (E2), 34 (E3), 140 (E4) et 565 Mbit/s (E5).
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Figure 13 : Une liaison 600Mbit/s utilisant la hiérarchie numérique plésiochrone
3.2.1.1.2 Principe
Le transfert de données est basé sur un flux à 2 048 kbit/s. Pour la transmission de la voix,
ce flux est séparé en 30 canaux de 64 kbit/s et 2 canaux de 64 kbit/s utilisés pour la signalisation et
la synchronisation. On peut également utiliser l'intégralité du flux pour de la transmission de
donnée dont le protocole s'occupera du contrôle. Afin d'amener plusieurs flux de 2 Mbit/s d'un
point à un autre, ils sont combinés par multiplexage en groupes de quatre. Cette opération consiste
à prendre 1 bit du flux #1 suivi d'un bit du #2, puis le #3 et enfin le #4. L'équipement émetteur
ajoute également des informations permettant de décoder le flux multiplexé. La combinaison du
multiplexage décrit permet un débit de 8 Mbit/s. Des techniques similaires permettent d'agréger
quatre de ces flux pour former des conduits de 34 Mbit/s puis 140 Mbit/s et enfin 565 Mbit/s. Ces
débits en Europe sont nommés Ei avec E1 correspondant à 2 048 kbit/s, E2 correspondant à 8
Mbit/s, E3 correspondant à 34 Mbit/s, E4 correspondant à 140 Mbit/s (le plus haut débit normalisé)
et E5 correspondant à 560 Mbit/s mais n'ayant jamais été normalisé. L'utilisation du PDH se limite
le plus souvent à 140 Mbit/s après quoi on lui préfère la SDH.
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non informatisé : nous ne pouvons pas visualiser le réseau.
qui présente beaucoup de points de coupure.
à débit limité et à capacité limité.
qui entraine une perte du temps : pour récupérer un Mic transmis il faut au moins 2
opérations de multiplexages et 2 opérations de démultiplexages.
qui utilise plusieurs équipements, il occupe énormément d’espace au sein du central.
qui entraine une utilisation inclusif des équipements : dans le cas où nous avons une jonction
inférieur à 140Mbit/s, il nous faut introduire des données inutiles pour arriver à la jonction
désirée et pour qu’on puisse transmettre notre information.
asynchrones : entre deux centraux interconnecté, il faut une horloge
non flexible : si nous avons un nombre bien détermine de Mic entre deux centraux, nous ne
pouvons pas introduire un basculement sans changer leurs positions au sein des réglettes de
transmissions il ne permet pas un basculement automatique.
Qui ne présente pas des moyens efficaces pour découvrir les alarmes : les alarmes du PDH
peuvent être : des alarmes lumineuses au sein des équipements ou des alarmes sonores
déclenchées dans la salle de supervision.
Qui coûte chère
Le sigle "SDH" est mis pour "Synchronous Digital Hierarchy". Ce terme désigne des
ensembles de protocoles reliés à l'utilisation de la fibre optique dans les réseaux.
Pour la norme SDH, les niveaux sont organisés hiérarchiquement en STM - n (Synchronous
Transport Module, niveau n).
Les réseaux SDH les plus déployés sont aujourd'hui des réseaux combinant les niveaux STM 1 (155
Mbit/s), STM 4 (622 Mbit/s) et STM 16 (2,5 Gbit/s). La technologie SDH utilise un multiplexage
temporel à travers des multiplexeurs appelés ADM (Add/Drop Multiplexeur) ou MIE (Multiplexeur
à Insertion/Extraction).
Le multiplexeur terminal (TM, Terminal Multiplexer) permet le multiplexage de signaux affluents
plésiochrones (PDH) dans un signal de ligne STM-1 résultant.
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Les répéteurs-régénérateurs sont des équipements qui permettent, dans une transmission
longue distance, d’amplifier et de remettre en forme le signal optique.
La technologie SDH se retrouve aussi bien en topologie point à point, bus et surtout anneau. Il faut
préciser que le principal support est la fibre optique sur laquelle il est possible d’utiliser un
multiplexage WDM (multiplexage en longueur d’onde). La technologie SDH est donc, souvent,
couplée à une technique WDM quant elle relie deux ADMs (Add and Drop Multiplexers) distants.
Ceci permet de ne pas avoir à multiplier le nombre de fibres entre 2 localités.
Un réseau en anneau est une chaîne, repliée sur elle-même et refermée, constituée
uniquement de noeuds ADM et ne possédant pas de noeud terminal. Ce type de réseau joue un rôle
clé en SDH grâce aux mécanismes performants d'autocicatrisation (délai de rétablissement < 50 ms)
du réseau en cas de défaillance (par exemple: câble coupé, panne d'électricité ou incendie dans un
noeud du réseau).
Les applications des réseaux en anneau sont nombreuses : réseaux d'accès aux réseaux nationaux,
en passant par les réseaux locaux et régionaux.
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Simplification du réseau
La simplification des techniques de multiplexage / démultiplexage permet l'utilisation d'un
nombre illimité d'équipements.
Haute flexibilité
Possibilité d'accéder aux affluents bas débits sans besoin de décomposer tout le signal haut
débit.
Gestion « In Band »
Canaux intégrés de gestion du réseau, permettant les fonctionnalités d'exploitation,
d'administration et de maintenance.
Intégration de PDH
Possibilité de transporter des signaux existants dans PDH. Ceci permet d'intégrer les
équipements SDH dans les réseaux existant, et permet l'introduction d'une large gamme de
services.
"Mid fiber meet"
La norme définit une interface optique qui permet l'interconnexion entre équipements de
constructeurs différents.
Capacité de survie
Une vaste utilisation de boucles optiques auto-cicatrisantes et de basculements automatiques
dans les équipements, permet aux opérateurs d'obtenir un taux élevé de disponibilité de service.
Évolutivité
Facilité d'évolution vers les niveaux de multiplexage supérieurs, l'extension du réseau et les
nouveaux services.
Principe
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La capacité de transport de la fibre optique continue d’augmenter régulièrement grâce au
multiplexage en longueur d’onde. Dans le même temps, le débit de chaque longueur d’onde ne
cesse de progresser. On estime qu’il a été multiplié par deux tous les six mois de 2000 à 2004, date
à laquelle on a atteint près de 1 000 longueurs d’onde. Comme, sur une même longueur d’onde, la
capacité est passée pour la même période de 2,5 à 40 Gbit/s et bientôt 160 Gbit/s, des capacités de
plusieurs dizaines de térabits par seconde (Tbit/s, ou 1012 bit/s) sont aujourd’hui atteintes sur la
fibre optique. Le multiplexage en longueur d’onde, ou WDM (Wavelength Division Multiplexing),
consiste à émettre simultanément plusieurs longueurs d’onde, c’est-à-dire plusieurs lumières, sur un
même coeur de verre. Cette technique est fortement utilisée dans les coeurs de réseau. On l’appelle
DWDM (Dense WDM) lorsque le nombre de longueur d’onde devient très grand.
3.2.2.1 Principe
A la sortie du commutateur, comme dans le réseau des lignes des abonnés, on dispose d’un
répartiteur de jonction appelé répartiteur à haute fréquence vue le haut débit que gère chaque
jonction (jonction à 2Mbits/s).
A la sortie de ce répartiteur et par nécessité d’exploitation du support de transmission, on a un étage
de multiplexage qui aide à augmenter le débit pour atteindre 140 Mbits/s ou même 2 Gbits/s (pour
les fibres optiques).
Ensuite, le signal à haut débit qu’on a récupéré doit passer par un étage d’adaptation pour le
support de transmission (réglage de la fréquence d’émission pour les FHN et la conversion en
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lumière monochromatique pour les fibres optiques ou conversion en fréquence pour le faisceau
hertzien.).
Enfin, on met le signal multiplexé et adapté sur le support de transmission.
A la réception, on aura les mêmes étapes mais de façon inverse, les mêmes équipements de
multiplexage fonctionnent comme étant des démultiplexage.
3.2.2.2 Structure
Le centrale de commutation
Appelé aussi commutateur téléphonique, est le lieu où s'effectuent les opérations de
commutation.
Il a pour rôles d’établir une liaison de proche en proche entre l'appelant et l'appelé. Il gère
aussi le choix pour chaque communication afin d’avoir l'itinéraire le plus approprié en
tenant compte du point d'aboutissement et de l'état de charge de réseaux.
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Appelé aussi table d’essai, est un bâti métallique destiné à une connexion entre le centre de
commutation et le réseau d’abonné.
Il est destiné à supporter d’une part, les extrémités de câbles intérieurs venant des
équipements d’abonnés du commutateur et qui s’épanouissent sur des réglettes disposées
horizontalement, appelées aussi numéros d’équipement (NE) reliés au réseau, et d’autre part
les extrémités des câbles de transport pour les abonnés qui transitent par un sous répartiteur
ou des câbles de distribution pour les abonnés relevant de la zone directement associée au
répartiteur et qui s’épanouissent sur des réglettes disposées verticalement, appelées aussi
tête verticale(TV).
Le répartiteur a pour mission de gérer la liaison des organes du central de commutation et
des lignes téléphoniques : création, suspension provisoire, transfert, réalisation, etc.
D’autre part, Il assure la protection des équipements contre les surcharges.
Composition :
Les réglettes verticales : d’interface avec l’extérieur. On les appelle aussi les têtes, elles sont
posées verticalement en ensemble de 4 ou 8. Chaque tête est constituée de 16 amorces
comportant chacune 7 paires de broches métalliques, ce qui nous donne 112 paires au total
c’est à dire 112 abonnés par réglette
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Les réglettes horisontales : C’est la partie d’alimentation du répartiteur où aboutissent les
câbles de raccordement provenant du central. Chaque réglette est constituée de 16 rangés de
8 paires métalliques numérotées de 00 à 127 ; chaque paire représente un abonné ce qui
nous donne 128 abonnés par réglette.
Le sous-répartiteur (SR)
C’est un anneau de jonction entre les câbles de transport et ceux de distribution, il s’agit d’une
espèce d’armoire métallique implantée dans les voies publiques.
Chaque SR est identifié par un numéro caractéristique de chaque zone.
Role :
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Une utilisation plus rationnelle des câbles de transport.
Effectuer séparément les extensions des câbles de transport et de distribution.
Composition :
Il comporte 2 séries de tête, appelées tête de Transport et tête de distribution.
La première (Transport) est reliée au centre de commutation par des câbles de transport. La
deuxième (Distribution) est reliée au point de concentration par des câbles de distribution.
Les câbles de transport venant du RG (répartiteur générale) s’éclatent en câbles de distribution qui
seront par la suite envoyés vers les PC et La liaison entre les têtes des câbles provenant du RG et les
têtes des câbles de distribution se fait par une jarretière.
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4. Maintenance préventive des équipements
d’environnement
Pendant les visites journalières, il est commandé à l’agent visiteur de signaler les bruits, les
onduleurs les températures anormaux qu’il constate pendant chaque visite.
Contrôle visuel des lampes de signalisation st des appareils de mesure de tous les équipements.
Etablir, après chaque visite, la situation journalière de l’environnement conformément à la fiche
ENV-001 .En cas où le visiteur constate des anomalies, il doit immédiatement les signaler à son
chef de centre et au Centre(ou cellule) Régional d’Environnement.
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Graissage léger des bornes et connexions des batteries ne dépassant pas les cinq années
d’ancienneté (graissage spéciale).
Nettoyage à sec des corps des batteries.
Relève des intensités et tensions des différents équipements conformément à la fiche
ENV-002. Cette relève sera faite de préférence pendant des journées différentes pour chaque
semaine.
Essai en charge du groupe électrogène pendant une heure et servir la fiche ENV-004 (chaque
lundi de 10h à 11h du matin).
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Si dessous, voici quelques exemples de mesures éffectuées au central :
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Tableau 2: ENV-002
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5. Les relations humaines
Au cours de mon stage, j'ai pu montrer peu à peu ma capacité de faire et d'accomplir
certaines tâches tels que le branchement des fibres optique et la mesure de l’atténuationde ces fibres
par l’appareil de mesure nécessaire. J'ai en conséquence gagné la confiance des autres et gagné
aussi une appréciation de la part des responsables.
Les relations entre moi et les autres stagiaires s'amélioraient chaque jour. Ces contacts
informels me sont apparus extrêmement intéressants pour m'intégrer à l'équipe. J'avais l'occasion
d'avoir de profondes discussions avec mes camarades de travail. Un climat de confiance se crée
quand on a partagé nos expériences passées. Cela m'a en outre permis d'observer plus aisément les
relations de travail, les personnalités m'étant devenues plus familières par de nombreux jugements,
toujours subjectifs, bien sûr, mais toujours intéressants. Dès la deuxième semaine, tous les membres
de l'équipe m'ont adopté comme un jeune frère. J’y me suis complètement intégré.
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6. Conclusion
Venant après une année d'étude à SUP’COM, le stage de formation humaine est une bonne
occasion de voir autre chose. De ce stage j'ai acquis une certaine expérience professionnelle. J'ai
découvert à travers lui les complexes relations humaines qui touche la vie en entreprise. En
m'intégrant parmi les employés et les autres stagiaires et en effectuant certaines tâches, j'ai pu
observer de l'intérieur leur façon de vivre, leur perception du travail et de leur vie professionnelle,
j'ai appris des leçons que je connaîtrais jamais sans travailler avec eux.
Au-delà de l'expérience professionnelle, ce stage était pour moi l'occasion d'obtenir des
expériences personnelles. C'était une occasion précieuse de me découvrir moi-même. J'ai beaucoup
parlé, beaucoup écouté. J'ai des amis là-bas, de vrais amis. Après le stage, en considérant ce que j'ai
déjà fait et ce que je n'ai pas pu faire encore, je peux dire que mon stage n'est pas seulement très
utile, mais il est en plus très intéressant. Je suis fier d'avoir maintenant la confiance sur moi-même,,
et ensuite d'avoir le bonheur de travailler. Au Tunisie Télécom, je crois que j'ai grandi.
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