Thèse-Le Système Stomatognatique (... ) Karine Krzeptowski.
Thèse-Le Système Stomatognatique (... ) Karine Krzeptowski.
Thèse-Le Système Stomatognatique (... ) Karine Krzeptowski.
LE SYSTÈME
STOMATOGNATHIQUE
ORIENTATION PÉDIATRIQUE
CONCEPT OSTÉOPATHIQUE
STRUCTUREL ET TENSÉGRITÉ
PREMIERE PARTIE
PRESENTATION DU SYSTEME STOMATOGNATHIQUE, ANATOMIE–PHYSIOLOGIE–BIOMECANIQUE
La dent de 6 ans 90
Intérêt et application en ostéopathie 91
DEUXIEME PARTIE
CONCEPT OSTEOPATHIQUE STRUCTUREL
CONCLUSIONS 157
RESUME 161
en neerlandais
en anglais
en italien
BIBLIOGRAPHIE
.
.
LE SYSTÈME STOMATOGNATHIQUE
ORIENTATION PÉDIATRIQUE
MÉMOIRE BIBLIOGRAPHIQUE
AVANT-PROPOS.
LE SYSTEME STOMATOGNATHIQUE :
’Stoma’’ signifie ‘’bouche’’ en grec ; le système comprend l’appareil manducateur, et la « triade occlusion,
A.T.M., posture crânio-cervico-spinal. » Les principales fonctions du système stomatognathique sont : la
respiration, la mastication, la déglutition, la phonation, l’expression (communication), et une influence posturale.
Le présent travail de recherche dégage une approche de la compréhension du système stomathognathique afin
de définir une méthode de travail ostéopathique dans l’accompagnement des soins d’orthopédie maxillo faciale
et d’orthodontie.
ORIENTATION PEDIATRIQUE :
Il ne sera pas traité que des enfants dans ce travail car il est nécessaire de connaitre l’anatomophysiologie
mature (adulte) pour aborder celle en devenir.
La période de l’enfance est aussi celle de l’orthopédie - maxillo faciale ou des traitements orthodontiques
pendant lesquels l’accompagnement de l’ostéopathe aide à potentialiser les résultats : il permet par son
approche holistique les possibilités d’adaptation vertébrales et crâniennes et il participe à l’amélioration des
grandes fonctions de respiration, mastication, déglutition, etc.
MEMOIRE BIBLIOGRAPHIQUE
Aux auteurs consultés pour ce travail dont certains ont demandé lecture : ceci est un rapport personnel, il se
peut que certains extraits ou interprétations ne traduisent pas tout à fait la pensée des différents auteurs, malgré
l’intention délibérée de fidélité maximale, sans déformation. Le risque d’altération subsiste néanmoins dans les
exercices d’extraction, de traduction, de composition et de résumé. Vos corrections éventuelles ou vos
remarques sont les bienvenues.
.
Le sujet choisi pour ces recherches s’est imposé à moi suite à l’observation de la plagiocéphalie (PPOP) de
mon fils et tout le cortège de conséquences sur la déglutition, l’occlusion dentaire, la posture, l’audition,
l’oculomotricité, la phonation, l’esthétique….
Ce travail bibliographique est le fruit d’une approche critique des livres étudiés mais ne nourrit pas l’inventaire
des querelles entre les différentes écoles ostéopathiques. J‘ai tenté d’extraire de ces études le fil conducteur le
plus cohérent et de suivre une ligne directrice dans l’objectif le plus constructif possible.
Au début de cette recherche, je croyais connaître la direction et la destination du travail à accomplir. Au fil des
découvertes, tel un GPS s’enrichissant de nouvelles cartes, l’étude m’entraina sur des chemins parfois
déroutants de prime abord, mais je ne suis pas déçue du voyage ! En voici donc la carte postale sur fond de
tenségrité, modèle architectural et mécanique de la physique moderne qui trouve ses applications en
ostéopathie.
Il est essentiel de lire ce mémoire en respectant la chronologie de sa présentation, car la lecture par chapitres
mélangés en ferait perdre le fil conducteur. Par ailleurs, le texte contient des extraits de communications
informelles (courriels) avec Gilles BOUDEHEN, Directeur de l'Institut de Formation Supérieure en Ostéopathie
de Rennes (IFSO-Rennes) : ces commentaires qui relèvent parfois de dialogues pris sur le vif sont reproduits
tels quels comme source d’information ou de compréhension en apportant son point de vue personnel du
« structurel. »
Enfin, je voudrais partager avec vous le fait que cette enquête m’a permis de trouver mon orientation
ostéopathique.
Bonne lecture.
Email : [email protected]
.
REMERCIEMENTS
A André, Eva et Léo qui ont accepté mes absences avec compréhension, soutien et efficacité logistique !
A Léo, pour sa bonne volonté et maturité face à toutes les contraintes qu’il a acceptées avec « élasticité »!
Encore à André pour sa lecture finale attentive, son expertise de la syntaxe et de l’orthographe, et ses
traductions
Aux enseignants qui ont su me transmettre une partie de leurs connaissances; pour leur ouverture d’esprit,
leur ‘proximité’ et l’ambiance conviviale de la Belso ainsi qu’à notre Directeur Monsieur Jaques DE WITTE,
bienveillant et disponible, (même pour des traductions) qui nous accueille en bon père de famille.
A notre Directeur Pédagogique Guy GROSDENT et à Jean Marc TROVARELLI, Frédérique QUENON, qui
ont eu la générosité de me prêter certains de leurs livres, cela me fût précieux dans ce travail bibliographique.
A Philippe RUTH, qui à su éveiller la curiosité de toute notre classe (au départ en M.M.) et nous emmener sur
le chemin de l’ostéopathie.
Aux ostéopathes rencontrés sur ce chemin et qui ont bien voulu partager avec moi un moment de
communication ostéopathique et qui par une recommandation, un contact, un livre, ont contribué à l’élaboration
de cette synthèse : JM Devaux, Nicolas Robillard, Bruno Furlan.
Surtout Gilles BOUDEHEN, ma plus belle rencontre, qui passe l'information sans retenue. Vous le retrouvez un
filigramme tout au long de ce travail, sans lui ce mémoire n’aurait pas pris le même chemin !
Au Dr Guy COTTON, qui m’invita à le rencontrer pour m’exposer le point de vue d’un Occlusodontologiste, sa
passion m’impressionna …
Dans ce travail bibliographique, mes remerciements vont naturellement aux ‘’AUTEURS’’ et EDITEURS qui
m’ont donné autorisation de reproduction de parties de textes, photos, schémas.
.
PREMIÈRE PARTIE
PRÉSENTATION
DU SYSTÈME STOMATOGNATHIQUE,
ANATOMIE–PHYSIOLOGIE–BIOMÉCANIQUE
.
.
R.FENART : « L’avènement de ta station érigée de l’espèce humaine se traduit par (…) l’acquisition de
courbures de la colonne vertébrale lui procurant une élasticité décuplée, rotation du bassin (…) avec la
naissance de la zone « glutéale » de l’ilion donnant attache aux extenseurs lombaires et aux muscles fessiers.
Le célèbre naturaliste, Bouffon, en 1750, caractérisait l’espèce humaines non pas par son cerveau mais par le
fait qu’elle était la seule à avoir des fesses ! Un singe n’a pas de fesse.» [135p1] Les phénomènes de
l’hominisation du crâne et de la verticalisation de l’homme permettent de mieux comprendre la posture et le
fonctionnement du système stomatognathique. L’homme a pu, au fil des milliers d’années (phylogénèse) mais
aussi sur quelques mois seulement (ontogénèse), développer une neuro-biodynamique capable de gérer le
croisement des voies respiratoires supérieures et digestives et de l’exploiter pour créer un moyen de
communication verbale. 72p5
L’HOMME DEBOUT.
Le passage à la station debout a été un des facteurs essentiels de la morphogénèse crânienne.
DELAIRE 98 : L’érection de l’homme a exigé deux mécanismes :
LA ROTATION OCCIPITALE.
DELATTRE ET FENARD 40 ont montré que le
processus le plus important de l’hominisation du crâne
est la rotation occipitale. Passant du quadrupède au
primate, et de celui-ci à l’homme, la rotation occipitale
positive [= Fl occipitale en ostéopathie] est retrouvée,
lors du redressement du corps, s’accompagnant d’un
développement neurocrânien postérieur.135p8 Ils
expliquent que c’est la traction de la colonne vertébrale
sur l’occipital, qui ont amené, (amène) le foramen
magnum à la position horizontale.40. « par de puissants
liens ligamentaires et musculaires, la colonne
vertébrale entraîne dans son mouvement cette région
postérieure du crâne. »44
« Résume l’ontogénèse du crâne de l’homme, en rouge, la rotation occipitale, positive, liée à la verticalisation de la colonne,
contrastant avec la quasi-fixité des directions faciales. » [ 135 p7] ( Reproduction autorisée )
Pour les professeurs DELATTRE et FENART, la « loge occipitale» équivaut aux structures situées
postérieurement à la synchondrose intersphénoïdale .
Le postsphénoïde est solidaire du basi-occiput par la synchondrose sphéno-occipitale. La fonction posturale
sollicite directement cette synchondrose 48p61 La synchondrose intersphénoïdale, séparant le présphénoïde du
postsphénoïde, représente la limite antérieure de la loge occipitale. La rotation positive de cette loge va donc
entraîner l’élévation du postsphénoïde accompagnée d’une légère postériorisation de celui-ci ; les deux rochers
des os temporaux, par l’intermédiaire des liens pétro-jugulaires et des liens pétro-basilaires (sutures en rail),
s’élèvent et s’écartent. Les pointes des pyramides pétreuses s’élèvent, l’angle bi-pétreux augmente. 48p61
1
.
2. La chaîne faciale et cervicale « profonde » qui correspond à « l’aspiration » viscérale : dans la posture
cervicale, les viscères cervico-thoraciques, aidés par la musculature cervicale antérieure profonde et les muscles
constricteurs, tirent verticalement sur les éléments anatomiques situés crânialement, ceux-ci sont attirés en
direction caudale et postérieure. Ce phénomène est à l’origine chez l’homme de l’abaissement de l’os hyoïde, de
la langue et du larynx. C’est grâce à la descente de ces structures que l’homme possède ses capacités
mécaniques phonatoires particulières.72p10
2
.
3. La chaîne faciale antérieure « superficielle » (muscles de la face) qui engendre une compression externe
centripète sur la face ;
Les 3 anneaux du système musculaire facial antérieur : anneau nasal (1), buccal (2) et mentonnier (3). LEVIGNAC) [142p6]
Les muscles qui la constituent déterminent les niveaux de l’épine nasale antérieure, des commissures labiales et du menton. Les 2
anneaux inférieurs, étroitement unis aux commissures sont séparés au niveau de la fente labiale. (DELAIRE 117)
-Le massif lingual. : Lors de la mastication, la langue provoque des pressions importantes sur les faces linguales
et palatines des maxillaires. Lors de la déglutition, il y a contact dento-dentaire et la langue prend contact
fermement avec la voûte palatine et les arcades dento-alvéolaires, ce qui contribue également au
développement du maxillaire et de la mandibule.72.
Association des forces tissulaires et de l’effet des chaînes musculaires. A savoir :
rotation occipito-temporale antihoraire (en vue latérale droite) ; ici opposition avec concept ostéo
flexion basi-crânienne, un raccourcissement de la base du crâne, donc de la profondeur de la face ;
une rotation faciale horaire (en vue latérale droite) avec proéminence de l’arête nasale, de l’épine nasale, du
menton et des os malaires ;
verticalisation de la face avec abaissement du palais osseux et du corps mandibulaire.
3
.
Orbiculaire Buccinateur Raphé ptérygo mandibulaire Constricteur supérieur, prolongé par constricteurs moy. (hyoïde) et consctricteur inf.
La fonction posturale marie une partie de l’os temporal avec une partie des autres constituants des os
de la base du crâne (os occipital, os sphénoïdal).48p30 ( Petit complexus, SCOM, splénius-capitis, occipital,
ligament sphéno-pétreux de Grüber)
Les fonctions oro-faciales respiratoires seront, elles aussi, en lien avec une partie des six os constituant
la base du crâne dont l’os temporal.48p31 (muscles : masséter, temporal, les muscles et ligament en relation
avec l’apophyse styloïde du temporal « bouquet de Riolant »)
Relation muscles-fonction de la sphère crânio-cervico-faciale.
Le m. digastrique est partagé dans son rôle au niveau de la posture par son ventre antérieur, et au niveau des
fonctions oro-faciales par son ventre postérieur, 48p30 (rôle dans la respiration). Son innervation double témoigne
de sa double fonction. Cette fonction respiratoire reste dépendante de l’équilibre entre les fonctions
posturales et les fonctions oro-faciales.48p31
4
.
Ce fascia constitue les parties supéro-latérales fibreuses du m. constricteur supérieur du pharynx. 57 p 201
« Le maintien de la béance de la lumière pharyngée résulte de l’état d’équilibre entre les forces de la
posture crânio-cervicale postérieurement et entre les forces en relation avec la posture linguale
antérieurement. Ces forces sont de directions opposées. » 48p79
Il y a recherche permanente d’équilibre entre les forces posturales et les forces aérodigestives.
Charles KNAPP : Il est plus facile de parler en relevant la tête qu’en la faisant fléchir sur le thorax, idem pour la
respiration. (…) La maturation des formes et du fonctionnement du rhinopharynx est dépendante de la
croissance axiale du rachis cervical, influencée par le patrimoine génétique, la mise en place de la posture
crânio-faciale, et par l’inflexion basi-crânienne. (…) 101
-----------------------------------------------------------------------------------------
■ LE COMPLEXE HYO-LARYNGO-MANDIBULO-LINGUAL
A la naissance, le larynx au repos est en position haute et situé dans la cavité buccale. Les mouvements
linguaux autorisés par cette posture se font dans un plan sagittal et dans une direction
antéro-postérieure, comme pour le mouvement de succion. A ce stade, la paroi postérieure de la langue ne
participe pas encore à la constitution du pharynx, l’oropharynx est donc inexistant.72
Un facteur important s’ajoute à la rotation occipitale, il s’agit de la croissance cervicale.
(TALMANT, RENAUDIN 106p253-269). Celle-ci va étirer les structures viscérales cervico-thoraciques en élevant le
crâne par rapport à l’orifice thoracique supérieur. L’hyoïde, lors de cette croissance, s’élève aussi par rapport à
l’orifice thoracique supérieur mais il présente une descente relative par rapport aux structures céphaliques. Le
décalage axial de l’os hyoïde traduit le fait que le rachis cervical croît plus rapidement que la chaîne cervico-
thoracique ne se laisse étirer. L’hyoïde migre donc de l’interligne C1-C2 chez le nouveau-né à la hauteur de
l’interligne C3-C4 dès l’âge de 4 ans. Rmq : C3 est le sommet de la courbure de la lordose et la vertèbre la
moins mobile, ce qui confère à l’hyoïde plus de stabilité vis-à-vis des mouvements cervicaux.72p32
La langue va donc être victime d’un conflit lié à la rotation occipitale, à la croissance rachidienne
cervicale d’une part et à la traction des viscères cervico-thoraciques d’autre part. (TALMANT, RENAUDIN
106p253-269).
5
.
La base de la langue, par l’intermédiaire de l’os hyoïde, va subir « l’aspiration viscérale » en direction caudale et
postérieure. Cette aspiration viscérale va par la même occasion « réorienter» le hamac mylo-hyoïdien dont les
fibres orientées horizontalement au départ vont prendre une orientation oblique à direction crânio-caudale. Cette
nouvelle configuration linguale va permettre de réaliser des mouvements de direction crânio-caudale (en plus de
mouvements antéro-postérieurs) très utiles pour le réglage des cavités résonancielles nécessaires à la voix
humaine. 72p15, 16
■ IMPLICATION FONCTIONNELLES DU COMPLEXE HYO-LARYNGO-MANDIBULO-LINGUAL.
TALMANT : « L’ensemble hyo-laryngé est amarré au crâne, cette liaison tend à l’attirer en haut et en arrière
combinée avec l’action des constricteurs du pharynx. La traction trachéale tire en bas et en arrière. Il y a
oblitération du carrefour oro-pharyngé. Pour ouvrir ce carrefour, il faut un ancrage antérieur de l’os hyoïde et de
la langue. Cet ancrage est la mandibule et son système musculaire (muscles génio-hyoïdiens, mylo-
hyoïdien, ventre antérieur du digastrique) » 106 (Cité par 23p132)
La langue toujours solidaire de l’hyoïde participe aussi à cette action par le muscle génio-glosse et par le choix
de l’appui distal de sa partie libre. Ce contrôle en direction antérieure du larynx ne peut se faire que si l’insertion
antérieure de ces muscles est relativement fixée, sans quoi la mandibule aurait tendance à s’ouvrir. (…) Les
muscles manducateurs de fermeture doivent donc à leur tour assurer le contrôle mandibulaire pour stabiliser la
mandibule dans le sens de la fermeture buccale par les masséters, les temporaux, les ptérygoïdiens médians, et
en protraction relative par les ptérygoïdiens latéraux. Il faut aussi considérer le travail des muscles extenseurs
de la tête, antagoniste des muscles de la chaîne hyoïdienne pour assurer le contrôle postural de la tête. 72p20, 21
[On comprend qu’une des raisons des dyspraxies linguales en protraction serait le maintien de l’ouverture de
l’axe aéro-digestif] ■ D’après WORM, l’adulte garde toute sa vie les stigmates d’une obstruction passagère durant
l’enfance.
B. DARRAILLANS : « l’hyoïde constitue un niveau à bulle reflétant les tensions des muscles, des fascias et des
ligaments rattachés à lui. Son déplacement indiquera toujours une tension du squelette viscéral. »32p151
L.BUSQUET : l’os hyoïde est un véritable carrefour où se croisent les chaînes musculaires, il a un rôle
stratégique dans le fonctionnement des chaînes musculaires. Sa vocation est simple. « L’os hyoïde doit être un
point de relative fixité pour respecter l’axe aéro-digestif qui le sépare de la C.C. » 21p322 Pour UPLEDGER, le
muscle digastrique étant souvent concerné par l’anxiété, l’hyoïde (comme l’os temporal) sera souvent le témoin
de ce trouble émotionnel. Les dysfonctions du ventre postérieur du digastrique peuvent entraîner un
resserrement hyoïdien.87p214
digastrique post stylo-pharygien constricteur moy. constricteur inf. stylo-hyoïdien hyo-glosse digastrique ant,
génio-hyoïdien
mylo-hyoïdien
thyro-hyoïdien
Eléments musculaires de la posture laryngée antéro-post. (Redessiné d’après un schéma de PIRON 72p21)
6
.
HYOÏDE.
m.Sus hyoïdien :
Temporal (Styloïde): stylo hyoïdien (N facial) 57 p 195
Temporal (Mastoïde) : ventre post du digastrique (N facial) 57p 194
Mandibule : génio-hyoïdien (N. hypoglosse(XII) 57p 194 , C1 58 p 168 / Mylo hyoïdien et ventre ant. du digastrique
(Trijumeaux (V) 57p 194
Langue : Hyo-glosse (> hypoglosse)
m. Sous hyoïdien : sont innervés par l’anse cervicale du plexus cervical, [C1, C2, (C3) 57 p 265 sauf m. thyro-hyoïdien, qui reçoit une br. du (IX) 57p196
Omoplate : Omo-hyoïdien
Sternum et clavicule : Sterno cléïdo hyoïdien
Thyroïde : Thyro hyoïdien / Sterno-thyroïdien (insertion indirecte)
Pharynx : Constricteur moyen (plexus pharyngien : Br. X + IX et du ganglion cervical sup) 57p 315
En résumé, les muscles hyoïdiens sont innervés par V, VII, XII + racine C1 C2 C3 + plexus pharyngien : Br. X + IX + G.C.S.
INSERTIONS LIGAMENTAIRES : Stylo-hyoïdien, thyro-hyoïdien latéral, membrane hyo-thyroïdienne, hyo-glossienne et hyo-épiglotique. 25p207
Insertion aponévrotiques : - lame superficielle et lame prétrachéale du fascia cervical 57p 200 (ancien : aponévrose cervicale superficielle et moyen) 25p 207
« Le fascia cervical, (= les 3 lames) délimitant des espace conjonctif, permet la mobilité des muscles et viscères [du cou] au cours de la déglutition et des
mouvements cervicaux ». 57p 199
7
.
Les chaînes de flexion selon BUSQUET 21p63 Profil de la chaîne musculaire de flexion selon PIRON 72p33
1.digastrique post, 2. mylo-hyoïdien, 3. génio-hyoïdien, 4. digastrique ant,
5. thyro-hyoïdien, 6. sterno-hyoïdien, 7. sterno-thyroïdien.
1. (VII) / 2. (V) / 3. (XII) / 4. (V) / 5. (IX) / 6 et 7 : anse cerv.C1C2 (C3).
Par rapport aux lignes mathématiques, cette chaîne en se prolongeant dans la mandibule contrôle la ligne
antérieure unissant symphyse mentonnière et pubienne 29p21 ; la positon de la mandibule donc des A.T.M. est en
relation avec les lignes mathématiques du corps.29 p19 Tous les muscles de cette chaîne auront leur
importance sur les dysfonctions de l’A.T.M. donc de leur correction. Les vrilles mandibulaires sont très
souvent en relation avec les vrilles du bassin et les asymétries podales.29 p21 La restriction de cette
chaîne peut entraîner une respiration buccale, favorisant une position caudale de la langue avec une
posture buccale en ouverture. 72p33
LA CHAINE D’EXTENSION 21
STRUYF-DENYS l’appelle « chaîne faciale » ou musculaire postéro-médiane (P.M.). Elle la définit comme
l’image du bébé qui s’ouvre à la vie, la tête renversée, en extension, explorant l’espace derrière lui, découverte
de l’espace hors de soi. 79. Cette chaîne est en relation avec les organes des sens.
8
.
Chaînes croisées d’ouverture selon BUSQUET 21p65 Chaîne croisée postérieure inspiré d’après A. PIRON 72p34
Globalement les différentes chaînes décrites ci-dessus se schématisent comme ceci selon BUSQUET :
Chaînes de flexion – extension, d’après BUSQUET 21p326 Chaînes croisées d’ouverture et fermeture gauche selon BUSQUET 21p86
Chaînes croisées gauches = départ et arrivée à gauche.
9
.
L’ensemble des chaînes se boucle au niveau des membranes intracrâniennes. La faux du cerveau relie les
chaînes longitudinales antérieures et les chaînes longitudinales postérieures ; la tente du cervelet relie les
chaînées croisées.21p60 La « déformabilité » de la colonne crânienne, formée par l’occiput, le sphénoïde,
l’ethmoïde lui permet d’absorber d’une part les contraintes externes et d’autre part, les contraintes internes des
chaînes musculaires et de l’occlusion.21p20 L‘action dynamique des différentes chaînes musculaires s’infiltre
dans les circuits intracrâniens ; la mastication, la déglutition, la phonation seront les fonctions accélératrices
pour assurer notamment la bonne physiologie du « système de climatisation » 21p70 (fosses nasales et sinus
tapissés de leurs muqueuses pour les phénomènes de condensation, filtration …etc.). indispensables à la
thermorégulation cérébrale 21p36à57. Mandibule et langue ont ce rôle d’accélérateur du système de
climatisation.21p70
10
.
intervient dans les différents ajustements posturaux du système extrinsèque car l’endroit où la langue prend
appui détermine la ou les chaînes musculaires renforcées ou inhibées par son action. 72p38
Chaîne musculaire linguale extrinsèque selon PIRON 72p37 Chaîne musculaire linguale intrinsèque selon PIRON 72p38
Implication de la langue dans les chaînes posturales : La langue est capable d’intervenir avec un haut degré
de sensibilité dans la gestion posturale fine de la région céphalique, du cou et du larynx.
L’équilibre lingual est tributaire des contraintes statiques mais aussi viscérales (axe respiratoire et axe digestif).
23p133 RMQ : En médecine chinoise, la langue met en communication le méridien « conception » et le méridien
« Toutes les forces tendent à provoquer une flexion et une rotation externe de tous les os du crâne ».
« La seule composante freinant ou stoppant cette transformation est l’équilibre des membranes
de tensions réciproques. » Delaire 157. (Affaire à suivre…)
11
.
Bibliographie du chapitre 1 :
« L’HOMME DEBOUT. ELEMENTS DE PHYLOGENESE ET D’ONTOGENESE – CHAÎNES MUSCULAIRES. »
(Bibliographie plus complète reprenant les éditeurs : voir fin de mémoire.)
LIVRES
4. AMIGUES J.P. ; Le système stomatognathique. Concept odontologique, concept ostéopathique. (2004), (Citant DELAIRE 157)
14. BONFILS P. ; CHEVALIER J.-M. ; Anatomie O.R.L., (2005)
17. BUSQUET L. ; Les chaînes musculaires. Tome1, tronc, colonne cervicale et membres supérieurs. (2000). Avant-propos.
21. BUSQUET L. ; Les chaînes musculaire. Tome V, traitement du crâne. (2006)
22. BUSQUET -VANDERDEYDEN M. ; Bébé au cœur de vos mains, méthode des chaînes physiologiques. Tome VIII (2008) (p.23 pour
la reprise du schéma d’après Gray’s Anatomy)
23. BUSQUET L., VANDERHEYDEN M ; La chaîne viscérale : Thorax-gorge-bouche. Tome VII. (2008) (Citant TALMANT)
25. CAPOROSSI R., PEYRALDE F. ; Traité pratique d’ostéopathie crânienne. (1992)
29. CHANTEPIE A., PEROT J.-F., TOUSSIROT P. ; Concept ostéopathique de la posture. (2005)
31. CLAUZADE M.A. ; DARRAILLANS B. ; L’homme, le crâne, les dents. (1992). (FR)
32. CLAUZADE M.A ; DARRAILLANS B. ; Concept ostéopathique de l’occlusion. (1998)
40. (*) DELATTRE A., FENARD R. L’hominisation du crâne. (1960.)
44. (*) DESHAYES M.J. ; Croissance crânio-faciale et orthodontie. (1986). (Cité par Clauzade)
48. FESSENMEYER M-O. ; L’os, un élément de diagnostic, (2008),
57. KAMINA P. ; Anatomie Clinique. Tome 2, Tête. Cou. Dos. (2008)
58. KAMINA P. ; Anatomie Clinique. Tome 5, Neuroanatomie. Paris, (2008), 430 pages. (FR)
72. PIRON A. Techniques ostéopathiques appliquées à la phoniatrie. Tome 1. (2007)
77. (*) ROUVIERE H. Anatomie humaine, tome 1, (1981) (Cité par Fessenmeyer p 31)
79. (*) STRUYF- DENYS G ; Les chaînes musculaires et articulaires (1982) (Citée par Chantepie & Co. 29 et par Piron 72)
87. UPLEDGER J.E. ; Thérapie crânio-sacrée. (1983)
ARTICLES, REVUES :
98. (*) DELAIRE J. L’équilibre architectural crânio-Facial en O.D.F. et en chirurgie orthognatique. (1985), p. 353-364
99 (*) DELAIRE J, Le nouveau concept cortical, 2e partie : la mandibule. (2006) p.16-22. (Article suite conférence) (Cité par Piron 72p13)
101. KNAPP C. ; Langage (extrait d’un article repris par Fessenmeyer 78p120)
106. (*) TALMANT J., RENAUDIN S., Développement de l’oropharynx. Rôle de la croissance du rachis cervical. (1996) (Cité par
Amigues 4// par Busquet –Vanderheyden 22p132, // par Piron 72…. etc. )
WEBOGRAPHIE
135. FENART R. Extrait du rapport de neurochirurgie Lille 2006. Hominisation céphalique et pesanteur. (Texte et image)
141. GODENECHE, Croissance de la face. [première partie.], (reprenant DELAIRE)
142. GODENECHE, Croissance de la face [deuxième partie,], (reprenant LEVIGNAC pour schémas)
AUTRE.
157. (*) DELAIRE J. ; Occlusodontie et posture. D.I.U. Clinique postural. (2001) (Cité par Amigues 4p149)
12
.
De gauche à droite : Déséquilibre du rachis et répercutions sur l’occlusion dentaire : Les pyramides rachidiennes. Inspiré de CECALDI et
FAVRE, 28bis Intégration de l’os hyoïde dans la mécanique de Littlejohn. D’après HAMMOND P. 54
Représentation de g à d : la ligne A.P., P.A., central de gravité, ligne ant. et post. médiane du corps, transverse pubienne,
13
.
■ La ligne antéro-postérieure A.P., ligne d’action de la pesanteur sur le corps, part de la partie antérieure du
trou occipital, passe au travers de « C1-C2 »note cours Chantepie, corps vertébraux de D11/D12, jonction de L4/L5,
corps de S1, pour se terminer à la pointe de coccyx. La mobilité du sacrum est, par cette ligne, directement liée
aux mouvements de l’occiput.29p9 Chez la plupart des patients en gravité post, on trouve des dysfonctions en
flexion, c.à.d. chaîne descendante.29p10 Fonction : règle toutes les tensions en side et rotation du tronc (dixit A.
Chantepie)
La ligne A.P. est contrôlée par la chaîne pharyngo-vertébrale
c.à.d. chaîne de redressement axial qui comprend la langue,
et les muscles hyoïdiens….29p24/ = chaîne respiratoire et de
déglutition.
1. mur pharyngé post., 2.constricteur moyen, 3.constricteur inf., 4. stylo-pharyngien, 5. Faisceaux
Rmq 1 : Le nerf vague est moteur des muscles pharyngiens (tendon central.) (Excepté le muscle stylo-
pharyngien, et constricteur supérieur du pharynx innervé par le IX) penser au TDP, C1C2C 3, aponévrose
cervicale, (loge viscérale du cou), C7D1, K1 tous ces points clés peuvent être responsables d’un problème de la
chaîne pharyngo-prévertébrale donc de la ligne AP.
Rmq 2 : « langue basse » s’accompagne d’un manque de redressement axial.
■ Les deux lignes postéro-antérieures (P.A.), lignes représentant la force de réaction du sol. partent de
chaque côté du bord post du trou occipital, passent par C1/C2 29p10, corps de D2, se croisent devant D4, passent
au bord antérolatéral de L2/L3, A.C.F. (…) passent dans les membres inf. au niveau des ligts croisés et des
ligts en haie.29p10 [art. sous astragalienne…] NB : le ligament en haie ou ligt de FARABEUF, pivot ligamentaire
contrôle les varus-valgus ainsi que la mobilité antéro-postérieure de l’astragale par rapport au calcanéum
conditionnent la statique du pied.29p4
-Les lignes P.A. réunissent les articulations C0/C1, C1/C2 à D2 ce qui conserve la tension du cou.
-Elles maintiennent aussi la pression de la cavité abdomino-pelvienne et la tension musculaire de telle sorte que
L3 soit toujours orientée au dessus des ACF. Chez la plupart des patients qui sont en gravité antérieure, on
trouve des lésions d’extension, c.à.d. lésions en chaîne montante.29p10 Fonction : en résumé, règle la tension du
rachis cervical, plus toutes les tensions de l’abdomen et pelvienne. (Dixit A. Chantepie). Les lignes P.A. sont
contrôlées par la chaîne d’extension (BUSQUET) ; = chaîne faciale ou musculaire postéro-médiane (PM) de
G.S.D. ( STRUYF- DENYS G. ) 29p24 = cette chaîne participe au langage 29p19
■ La ligne centrale de gravité, représente la résultante d’action des lignes A.P. et P.A. ; débute au 1/3 post du
crâne, au niveau de la suture O.M, passe par l’odontoïde (C2) ; C3/C4/C5/C6 ; passe en avant de D4, et par le
centre du corps vertébral de L3, d’où elle diverge, se projetant au niveau des A.C.F. dans le plan sagittal pour
se terminer au centre des arches des pieds.29p5 (en projection de la partie la plus haute de leur arche sagittale)
56p 58 Il est tantôt précisé au centre d’une ligne fictive joignant les deux second cunéiformes 29p5 , tantôt astragale,
cubo-scapho ; bref en arrière de la styloïde du 5ème méta. (Plan sagittal). La ligne centrale de gravité est
contrôlée par les chaînes croisées antérieures et postérieures = chaîne d’ouverture ou de fermeture (Busquet) =
chaînes masticatrices antéro-lat. et postéro-lat. (G.S.D.) 29p24
JAVERLIAT P. : « la ligne centrale de gravité est trop souvent assimilée à la ligne de gravité du corps, c.à.d.
une ligne verticale qui passe par le centre de gravité du corps. 56p 58 Le centre de masse du corps humain est
pourtant connu depuis 1681 grâce à la méthode de Giovanni BORELLI, 1. 2. Il est situé à 55 % de la stature,
légèrement en avant de la deuxième pièce sacrée (lorsqu’en position de référence anatomique). La Ligne
centrale de gravité est située en avant de la ligne de gravité du corps en position érigée. 56p 59 L3 n’est pas
le centre de gravité du corps. » Javerliat 56p 60
14
.
■ La ligne antérieure unit symphyse mentonnière ↔ symphyse pubienne. La ligne antérieure est
perpendiculaire à la ligne transverse pubienne, qui est sa base fonctionnelle ; leur rapport permet de définir le
type de posture(…) 29p8 type ant. ou post. de WERHAM.
■ La ligne postérieure médiane du corps unit l’occiput au pli fessier en passant par l’ap.épineuse de C7.
Interdépendance entre les 3 lignes parallèles : centrale de gravité, antérieure, postérieure.29p11
■ La ligne transverse pubienne est interdépendante avec la ligne centrale de gravité et la ligne antérieure,
ces 3 lignes contrôlent les pressions intra thoraciques et abdominales, avec pour lien les 3 diaphragmes :
operculum, thoracique, pelvien interdépendance de ces 3 lignes sur la biomécanique de D9 qui est le point
de balance du fascia occipito-temporal ou tendon central. 29p8
A cette ligne transverse pubienne, horizontale, on ajoute aussi une horizontale passant par les ATM, plus une
autre passant par les yeux….Selon ce modèle de Littlejohn, les lignes ant. et post. doivent être parallèles, si
elles sont décalées type ant. ou post. de Wernham. Face à un problème ATM (menton-pubis) il faut, selon ce
concept, investiguer la ligne centrale de gravité et les 3 lignes qui sont parallèles (L.A, L.P., et centrale de
gravité.) En pratique, un problème rencontré sur une des lignes appellera à investiguer les composantes de
toute la ligne + les lignes en relation, le but final étant de rééquilibrer les pyramides.
« On sait maintenant que le corps humain, (dont la
DE MAUROY J.C., SCIASCIA G. 118:
Colonne Vertébrale.), ne se comporte pas selon les lois de la mécanique
newtonienne ».
« L’approche de Littlejohn est efficace d’un point de vue thérapeutique mais ne bénéficie pas de support
scientifique. Utilisons la ligne centrale de gravité, les lignes A.P. et P.A. pour ce qu’elles sont, c.à.d. une
représentation simple de l’activité musculo-squelettique du corps érigé. » Javerliat 56p 60
Dans la mécanique de LITTLEJOHN, la pyramide supérieure et le triangle supérieur sont liés à l’équilibre de
l’hyoïde ; la tension des muscles cervicaux postérieurs doit être en équilibre avec la tension de la chaîne
cervicale antérieure (les m. sus et sous hyoïdien) ; une tension dans un des groupes entraînera un changement
dans tous les groupes. Ceci est bien illustré par le schéma de BRODIE que vous trouverez dans le chapitre 7
consacré à la C.C.
Particularités de certains niveaux vertébraux. : des dysfonctions au niveau des pivots vertébraux (C2, C5, D4,
D9, L3) modifient les lignes mathématiques qui influencent le fonctionnement organique et neuro-végétatif de
l’individu, ainsi que son équilibre postural.29p3
« C2 (pivot de stabilité) dirige l’occiput et l’atlas. C’est le régulateur du système posturo-tonique et elle
permet l’adaptation des boucles oculomotrice et vestibulaire.
C5 (pivot de mobilité) est le point maximum de rotation du rachis cervical inférieur.
15
.
D4 (pivot de stabilité) est le sommet des deux pyramides et représente le centre de torsion de la colonne
vertébrale. Base du rachis cervical, centre vasomoteur, elle influence le fonctionnement de la sphère
hépatobiliaire et gastrique. Ainsi, une dysfonction de D4 due à un déséquilibre vasomoteur, viscéral ou
mécanique entraînera des déséquilibres posturaux.29p3
Une dysfonction de D4 appelle aussi à l’inspection viscérale en relation.
D9 (pivot de mobilité, point faible) clef de voûte de la C.V. ; elle a une importance mécanique, viscérale,
respiratoire et posturale : c’est le lieu de rencontre des syncinésies musculaires croisées intervenant lors de
la marche ; c’est le point de balance du fascia occipito-temporal (tendon central) qui relie la tête, la
ceinture scapulaire, le thorax et l’abdomen au périnée. (…) 29p4
[* « Si D9 est en extension [position n’est pas lésion] entraîne un effacement de toutes les courbures
vertébrales crâne en flexion » dixit A. Chantepie Charleroi 2006 influence sur ATM et occlusion dentaire
L3 (pivot de stabilité) représente la zone de compression maximale thoracique et pelvienne associée aux
dysfonctions viscérales et endocriniennes. (…) »29p4
C2, D4, L3 étant selon WERHAM des clefs de voûte 29p4, « elles doivent rester mobiles pour ne pas bouger ».
■ Unité I : « l’appui podal, est le point d’appui du pendule inversé que nous sommes. Il peut constituer le départ
de fausses informations et d’une chaîne lésionnelle montante. » 4p19 « Si le bassin présente un déséquilibre
quelconque, il faudra intervenir avant de régler l’occlusion. »4p20
■ Unité II : est selon TOM DUMMER « la représentation des actions volontaires des mains et des bras (…). Elle
prend toute son importance chez l’enfant, lorsqu’il va apprendre à écrire. Au niveau de l’occlusion ; un enfant, qui
présente une perturbation sensorielle fonctionnelle, structurelle de l’unité II, compensera par une posture
particulière de la tête et du rachis, il aura tendance à bloquer certaines afférences en stimulant sa langue ou ses
pieds. Par exemple, c’est l’enfant qui écrit en bloquant sa langue entre les arcades dentaires. La mauvaise
position systématique de la tête entraîne des contractures musculaires, en particulier au niveau des muscles
nucaux, et cela peut avoir à la longue une relation sur l’occlusion.4p20
■ Unité III : est l’unité médullaire, celle du système orthosympathique. Elle est comprise entre C7 et L3. Un
déséquilibre de cette région aura des répercussions sur l’équilibre des côtes, sternum, omoplates, donc sur l’os
hyoïde, donc sur l’équilibre de la langue et sur l’occlusion.4p21
■ Unité IV : est l’unité du système parasympathique. Elle est aussi le siège des référentiels du système postural
fin. Cette unité va intéresser le crâne, la partie haute de la colonne cervicale, les vertèbres atypiques C1 C2, C3
et le sacrum. Cette unité supporte le système stomatognathique.4p21
[Cette unité IV appelée comme telle par TOM DUMMER (l’un des Maitres d’AMIGUES), contient ce que d’autres
nomment « le référentiel supérieur », appellation qui court en Etiopathie (Genève).]
16
.
mouvement.17p 40, 41, 43 Rmq :*l’ancienne appellation était « chaîne statique postérieure ». Ne pas confondre avec la chaîne d’extension qui, elle est
musculaire.
Equilibre crânio-facial et cervicale d’après DELAIRE 97 (ici repris de 32p75, Schéma figurant aussi en couverture de 61 et 61p16). Ici redessiné.
DELAIRE J. : « en station érigée, le squelette viscéral qui est l’ensemble des éléments du tractus aéro-
digestif est équilibré par l’action des muscles postéro-latéraux du cou.» 97
« Cette action (…) se prolonge aussi à l’intérieur de la cavité crânienne, par l’intermédiaire des aponévroses
dure-mériennes : faux du cerveau, faux du cervelet et tente du cervelet. Les muscles et cloisons aponévrotiques
endocrâniennes agissent donc à la fois, sur l’occipital, le foramen magnum, l’apophyse basilaire, les rochers, sur
la base antérieure du crâne et sur la voûte du crâne. » 97
Le concept de tenségrité, après avoir révolutionné les conceptions architecturales (Buckminster Fuller) et
sculpturales (Snelson), changea l'approche de l'être humain, de la cellule (Inghber- Université de Havard) à sa
biomécanique (Stephen Levin), pour gagner alors ses différentes modalités d'applications thérapeutiques
physiques : du rolfing (Myers), chiropractiques (Roth) et ostéopathiques (A. Géhin, JF Mégret), voire énergétiques
(C. Casteneda). L'approche de chacun d'eux fût variée, mais contribua à spécifier le concept de tenségrité et à
élaborer peu à peu ses applications techniques et à préciser le rôle de chaque élément anatomique. 124
« Au départ, c’est un rêve, de l’architecte américain Richard Buckminster FULLER, célèbre pour ses dômes
géodésiques, comme le Palais des Sports de la Porte de Versailles, à Paris. Dans les années 1940, B. Fuller
transforme son idée en concept, celui d’une organisation architecturale associant « des îlots de compression dans
un océan de tensions ». Contractant les deux mots « tensile » et « integrity », qui rendent compte d’une tension
intégrale, (continuité du réseau tendu), il appelle ce concept « tensegrity ». Pour résumer, la tenségrité est un
système mécanique comportant un ensemble discontinu de composants comprimés au sein d'un
continuum de composants tendus, dans un état d'auto-équilibre stable. Plus simplement : en reliant des
barres par des câbles, sans relier directement les barres entre elles, on arrive à constituer un système rigide. » 148
Ce modèle d’ingénierie et ses applications sont multiples en construction : mâts haubanés, ponts suspendus,
bâtiments, 147 p23 Les propriétés générales des systèmes de tenségrité sont très légères au regard de leurs
performances mécaniques. Ces systèmes permettent de réduire le poids de moitié par rapport à des systèmes
équivalents en termes de résistance mécanique. L’équipe de René MOTOR (Université Montpellier) a déjà
commencé à utiliser ce concept pour simuler le comportement des microtubules du cytosquelette. En effet, à
l’intérieur des cellules animales ou humaines, entre le noyau et la membrane extérieure, les petits tubes du
cytosquelette semblent se comporter mécaniquement comme les systèmes de tenségrité. » 148 En ostéopathie,
A.GEHIN et G.BOUDEHENE en appliquent à présent les principes dans leurs pratiques.
Sur la fig. ci-dessous, les barres restent discontinues entre elles tandis que les câbles forment une configuration
continue. Les barres travaillent exclusivement à la compression et les câbles à la traction. Les premières sont
insérées dans les seconds, et il en résulte un ensemble équilibré. Dans un tel équilibre, compressions et tractions
s’équilibrent dans un cycle vectoriel fermé tout en écartant et solidarisant les éléments les uns aux autres 123p]
17
.
Ce système se maintient d’une manière autonome, donc indépendante aussi bien de la pesanteur que de la
gravitation. EMMERRICH D.G.architecte cité ici par Mégret. (147) Grâce aux couples « tension-cohésion et compression-solidité »
108. RADUCANU V. / MOTRO R.
La définition de la tenségrité adoptée par l’équipe du Laboratoire de Mécanique et Génie Civil, Université de
Montpellier est la suivante :
■ "Système dans un état d’autocontrainte stable, qui comprend un ensemble discontinu de composants
comprimés à l'intérieur d’un continuum de composants tendus" R. MOTRO.148
Le ballon illustre bien une structure autocontrainte où une membrane souple, en tension, comprime un volume
d’air intérieur. Par analogie, le réseau de câble est analogue à la membrane et l’ensemble des barres illustre le
gaz comprimé. 104 Des modules auto contraints s’assemblent pour former une structure de niveau supérieur elle-
même autocontrainte et ainsi de suite jusqu’à former un système fonctionnel répondant globalement à la
caractéristique de tenségrité. Cette organisation se retrouve au niveau du cytosquelette, des tissus des
organes… Ce système organisé permet de protéger les tissus afin qu’ils ne soient pas détruits au
moindre effort. L’homme forme un système auto-contraint. Les tissus durs, os et cartilages supportent
les efforts de compression. Les tissus mous myofasciaux travaillent en tension. 108 RADUCANU V. cité par 56p162
Le fascia : « La totalité du fascia porteur d’une autocontrainte « basale » jouerait le rôle d’un méta niveau
mécanique, traversant, unifiant et régulant l’ensemble des niveaux hiérarchiques ».147p26 Dans ce modèle
biomécanique il existe « un lien fonctionnel intime unissant os et fascias, compression et tension. » 147p23] ,104
« L’assemblage osseux en compression, pris comme référentiel, supporte muscles et tissus mous (fascias) en
les maintenant en tension, cette dernière stabilisant le référentiel osseux. D’autre part, ce référentiel osseux n’en
est pas vraiment un puisqu’il est très « déformable » (finalité du système) sous l’action….de ces mêmes
fascias. » 147p23] ,104 On ne peut donc que donner raison à Paoletti 70 lorsqu’il décrit le rôle d’amortisseur des
18
.
fascias, par la répartition des contraintes ; on comprend qu’il est nécessaire que le système soit fermé, ce qui
rejoint aussi BUSQUET 18 avec son fascia périphérique, pneumatique.
Le principe biomécanique et architectural de tenségrité ne trouve évidemment pas son application qu’au niveau
des fascias, [ou plutôt du fascia au singulier pour respecter l’idée d’un système vectoriel fermé et rejoindre STILL
et SUTHERLAND notion de globalité] mais partout dans le corps humain y compris au niveau du cytosquelette.
Le rôle de la gravité dans la genèse des dysfonctions somatiques doit également être réexaminé. Ce ne serait
pas elle qui serait initialement responsable des dysfonctionnements mais le tissu conjonctif au sens large.
■ Dès que ses qualités élastiques diminuent en un lieu, le système se déséquilibre à cet endroit et passe
dans un fonctionnement newtonien dans lequel les forces sont transmises par les structures qui supportent la
compression. La gravité devient alors un facteur aggravant. 104p4à16
■ « La physiologie de ce que l’on peut appeler un fonctionnement en tenségrité du système est sans axe de
mouvement et sans point d’appui durables.» 147p25
■ « La pathologie peut s’interpréter très globalement comme la perte d’un état d’autocontrainte « élémentaire, à
une zone « éteinte », qui ne transmet plus (chute de tension). La création de points d’appui et / ou d’axes
permanents entraîne à terme des lésions. » 147p25
Ceci nous rapproche du « Concept Structurel », selon JF TERRAMORSI, concept qui n’utilise pas le modèle
fonctionnel de la définition ostéopathique des lésions. Selon ce concept, « la perte de mobilité n’est pas
considérée comme une lésion mais comme sa conséquence. »153 « La lésion est une altération des qualités
élastiques du tissu conjonctif.» 122. (Nous y reviendrons dans la 2ème partie du mémoire)
19
.
conjonctive postérieure et des fascias périphériques, mais, comme PAOLETTI le décrit, les fascias permettent
aussi de maintenir l’intégrité anatomique de l’individu ; aussi bien dans sa totalité qu’à l’échelon local.70
Notons les relations de l’axe aponévrotique central entre le diaphragme, le péricarde et les aponévroses de la
sphère oro-pharyngée. L’hyoïde fait partie intégrante du tendon central 29 influence sur la position de la
ceinture scapulaire, la position des A.T.M. et des temporaux. Toute modification des éléments intéressant le
tendon central aura des répercussions sur les exocapteurs et sur les lignes de gravité et modifiera les tensions
viscérales. 29p31
20
.
« Le tendon central met en relation base du crâne, mandibule, l’hyoïde, pharynx, thyroïde, carotide, ceinture
scapulaire, diaphragme, médiastin, péritoine et son contenu, psoas-iliaque, périnée, fascia des m.inf,
(adducteurs), ligt sous astragalien de FARABEUF. » 29p31
T9 = le point de balance du tendon central. Elle a une importance mécanique, viscérale, respiratoire et
posturale : C’est le point fixe du centre phrénique = projection du centre phrénique lors de l’inspiration. « T9 =
pivot respiratoire »WERHNAM
Dure mère de la base du crâne
↕
Aponévrose interptérygoïdienne
↕
Aponévrose Ptérygo-temporo-maxillaire
↕
Aponévrose Palatine
↕
Aponévrose Pharyngienne
et Péripharingienne
apo. Cerv. Prof. ↕ Apo. cerv. moy.
Plèvre ↔ Péricarde
↕ Fascia endothoracique
Diaphragme
↕
Fascia Périrénal Fascia transversalis Apo. ombilico-prévésicale.
↕
Péritoine
↕
Paramètres
Organes petit bassin
↕
Apo. Pré-sacrée Aponévrose vésico-rectale Denonvillier. Fascia d’Halban (Apo. vésico-vaginale)
↕
Aponévroses Périnéales
Tableau représentant l’Axe aponévrotique central et dérivés, d’après plusieurs tableaux de PAOLETTI ici rassemblés. 70p94, 98,115
Représentation du double pendule (CHANTEPIE et Co auteurs 29p 15) et Théorie du chaos : l’homme fractal. (Par BRICOT B)
L’oscillation de ces deux pendules inverses, permet d’adapter les forces de « strain » et de « counter-strain »
donnant la possibilité à l’homme de s’équilibrer dans son déséquilibre ce qui permet de comprendre l’importance
du bon fonctionnement de la charnière occipito-cervicale (C0/C1/C2) [référentiel sup] et du capteur podal. » 29p 15
« En cas de déséquilibre tonique, deux parties sont toujours concernées : la zone occiput / atlas / axis et les
21
.
pieds, car ils sont les deux points de suspension des deux pendules inversés. » 24 Ce système permet de
comprendre l’importance de l’intégrité de la mécanique crânienne (…) et du sacrum par l’intermédiaire des
membranes de tension réciproque ainsi que de l’intégrité de l’appareil manducateur. » 29page 15. (Chantepie et Co auteurs)
‘’ Dans le corps, tout fonctionne sous forme de trépied ex : ATM et Dents = appui tripode la position des ATM
est déterminante sur le type postural de l’enfant.’’ D’un point de vue pratique, on ne peut pas « traiter » une
scoliose sans normaliser les ATM et le complexe ATM est influencé par la mécanique crânienne… (Dixit A. Chantepie
Charleroi 2006)
En médecine chinoise, c’est l’articulation la plus haute qui gouverne toutes les autres. L'A.T.M. (et la langue)
participe activement à son équilibre. Landouzy 62 p 23
L’appui au sol se répartit sur trois points, la forme l’un triangle à sommet postérieur (calcanéum, tête du I et V
métatarse).Javerliat 56p 186
■ La rangée de cunéiformes joue le rôle de barre de torsion dite de Hendricks, entre la partie latérale et la partie
médiale du pied 58 bis Elle a pour rôle d’empêcher la dislocation du pied lors de la transmission des charges du
plan antéropostérieur au plan frontal, c.-à-d. de permettre l’étalement souple mais ferme du pied en largeur, tout
en autorisant le déroulé du pied. L’articulation entre le scaphoïde et le cuboïde va compléter la barre de torsion.
56p 191, 192
■ Si on trace une ligne du scaphoïde au cuboïde, elle est oblique en bas, en arrière et en dehors. Lorsque les
forces [descendantes] arrivent au niveau du scaphoïde, il les transmet au cuboïde.
Le cuboïde est donc l’os sur lequel repose, in fine, la stabilité de l’ensemble du pied. C’est élément de
verrouillage. Dès que les structures qui le soutiennent faiblissent, il s’affaisse. Le point départ de la chaîne
dysfonctionnelle qui aboutit à terme à la dysfonction cinétique du cuboïde se situe au niveau de l’articulation tibio
tarsienne. 56p193
■ L’articulation sous-talienne (=sous astragalienne) est dotée d’un système ligamentaire croisé, le ligament
interosseux 56p195 occupant le sinus du tarse et situé exactement dans le prolongement de l’axe jambier, ce qui
explique qu’il travaille autant en torsion qu’en élongation. 59p160 Ce ligament en haie sous–astragalien ou ligament
de FARABEUF constitue un pivot ligamentaire et conditionne donc la statique du pied. 29p4 et la dynamique. 59p 160
Nous avons vu plus haut que le ligament sous astragalien de FARABEUF est en relation avec le « tendon
central ». Schéma 29p 31. Les complexes articulaires sous astragaliens jouent essentiellement un rôle de sentinelle,
pour indiquer très rapidement aux centres supérieurs quelle est l’orientation du sol. 56p195
22
.
inférieur. Cela tendrait à confirmer le modèle hyperstatique à quatre points (pilastres et clés de voûte). DALSTRA,
HUISKES 95p715 à 724
« Par sa position centrale dans l’organisme, à la croisée des contraintes descendantes et ascendantes, le
sacrum, comme une plate-forme logistique, reçoit les contraintes et les répartit de manière à rompre le moins
possible leur acheminement et assurer ainsi une distribution fluide au moindre coût énergétique. « La fonction
première des articulations sacro-iliaque n’est pas la dynamique mais l’amortissement. Comme au
niveau de l’articulation sous-talienne [sous astragalienne], il n’est donc pas étonnant de retrouver à ce
niveau un système ligamentaire croisé : les ligaments ilio-lombaires. » 56p 202
« Le complexe articulaire sacro-iliaque/lombo-sacré nous semble être une autre sentinelle de la posture
comme peuvent l’être les articulations sous-taliennes [sous-astragalienne] et leurs ligaments
interosseux. » Javerliat 56p202
Les surfaces articulaires S.I. sont lisses chez l’enfant. Les corrugations apparaissent entre 20 et 30 ans, surtout
au niveau iliaque. Progressivement, celles-ci deviennent sinueuses afin de pouvoir répondre à des sollicitations
multidirectionnelles. Bowen, Cassidy 16p 620-628.
Lorsque le sacrum est en position neutre, on peut considérer qu’il est plus suspendu entre les iliums qu’il n’est
encastré. Cette suspension est assurée par les tensions ligamentaires et musculaires des pyramidaux.
(…) Avec l’âge, le sacrum perd progressivement sa suspension, parallèlement à la diminution des amplitudes de
mouvement des art. S.I. 56 p 203[câble du module de tenségrité]
Dans ce contexte, « Le test TFD, bien que très didactique pour illustrer l’impact de chaînes dysfonctionnelles sur
une articulation, nous semble devoir être abandonné (…). 56p 208 Les tests d’élasticité ligamentaires 9p 135 à 143
Dans le cadre de l’accompagnement d’un traitement ‘ orthodontique ‘, l’ostéopathe s’assure de la gestion sans
barrière de la statique générale qui permettra d’harmoniser les changements morphologiques et structuraux liés
au traitement de l’orthodontie.
23
.
Bibliographie du chapitre 2
LIVRES.
1. (*) ABDU William, BORELLI G. A..; Father of Spinal Biomechanics (2000). Page 131 à 136.] (Cité par Javerliat 56p 59 au sujet de la situation du
centre de gravité)
2. (*) ALLARD P., BLANCHI J P. Analyse du mouvement humain par la biomécanique. (2000) p.46 (Cité par Javaerliat p 59 au sujet
de la situation du centre de gravité)
3. AMIGUES J.P. ; l’AT.M. une articulation entre l’ostéopathe et le dentiste. (1991)
4. AMIGUES J.P. ; le système stomatognathique. Concept odontologique, concept ostéopathique. (2004)
9. (*) BARRAL J.P., MATHIEU J-P., MERCIER P. Ostéopathie, diagnostic articulaire vertébral. (1992) (Cité par Javerliat 56p208
10. BARRAL JP, MERCIER P. ; Manipulation viscérales. (1987)
16. (*) BOWEN V., CASSIDY J.D. Macroscopic and microscopique anatomy of the sacroiliac joint from embryonic life until
eighth decade. (Cité par Javerliat 56p 203)
17. BUSQUET L. ; Les chaînes musculaires. Tome1, tronc, colonne cervicale et membres supérieurs. (2000).
18. BUSQUET L. ; Les chaînes musculaires. Tome II, tronc, Lordoses-cyphose-scolioses et déformations thoraciques. (2002).
24. BRICOT B. ; La reprogrammation posturale globale. (1996)
28 bis (*) CECALDI et FAVRE, les pivots ostéopathiques. Ed. Masson, (1986). (Pour figure : Les pyramides rachidiennes. Reprise par 29)
29. CHANTEPIE A., PEROT J.-F., TOUSSIROT P. ; Concept ostéopathique de la posture. (2005) (S’inspirant de Wernham)
32. CLAUZADE M.A ; DARRAILLANS B. ; Concept ostéopathique de l’occlusion. (1998)
53. (*) GORDON J.E.; Structures or Why Things Don’t Fall Down. (1991) (Ici cité par Javerliat 56p 157)
54. (*) HAMMOND P. ; Influence de l’os hyoïde sur l’A.T.M. (1988) (Pour le schéma d’intégration de l’os hyoïde dans la
mécanique de Littlejohn) (Repris dans Clauzade 32p 152 et par Amigues 3 p102.)
56. JAVERLIAT P.; Précis de matière ostéopathique. (2008)
59. KAPANDJI I.A. Physiologie articulaire, Membre inférieure. Fascicule II,
61. LANDOUZY J.-M. Les A.T.M. Evaluation, traitements odontologiques et ostéopathiques. (1993)
62. LANDOUZY J.-M. ; Mal de dos, mal de dents. (2005)
65. (*) LEVIN S. The importance of soft tissues for structural support of the body. (1995). (Cité par Javerliat 56p 164)
65. bis. (*) LEVIN S.M.; A different approach to the mechanics of human pelvis: Tensegrity. In Movement Stability & Low back
pain, (1997) (Cite par Mégret p 70)
70. PAOLETTI S. ; Les fascias, rôle des tissus dans la mécanique humaine, (1998,)
72. PIRON A. ; Techniques ostéopathiques appliquées à la phoniatrie.Bioméca fonctionnelle et normalisation du larynx. (2007) (Cite
MEGRET)
74. (*) RHALMI & coll. Immunohistochemical study of nerves in lumbar spine ligaments. (1993) (Cité par Javerliat 56p202)
85 bis (*) VALTIN B, LEEMRISJE T. Chirurgie de l’avant-pied. Editions Elsevier. (2005). p. 29 à 321. (Cité par Javerliat 56)
88. (*) WERNHAM S.G.J.; Mechanics of the spine. (Cité par Javerliat 56 et beaucoup d’autres)
95. (*) DALSTRA M., HUISKES R. Load transfer across the pelvic bone. (1995)(Cité par Javerliat 56page 198)
97. (*) DELAIRE J., Essais d’interprétation des principaux mécanismes liant la statique à la morphogenèse céphalique. Déductions
cliniques. (1980), (Cité par CLAUZADE, DARRAILLANS (32 p75) et par LANDOUZY (61p16)
103. (*) LUK K.D.K. & coll. The iliolumbar ligament. A study of its anatomy, development and clinical significance. (1986) (Cité par
Javerliat 56p 202,203)
104. MEGRET J.-F. La tenségrité, modèle biomécanique pour l’ostéopathie. Apostill N°14, p4-16 (2004). (2004).
THESES DE DOCTORAT :
108. (*) RADUCANU V. Architecture et système constructif : cas des systèmes de tenségrité. Thèse de doctorat. (En génie civil)
Directeur René Motro, (2001). (Cité par Javerliat 56p 162 et par Mégret p 24 notamment)
WEBOGRAPHIE
123. ALI EL SMAILI, Pliage/dépliage de systèmes de Tenségrité. (Texte et fig. du module tripode de tenségrité)
124. BRETAGNE - OSTEOPATHIE, L'application du concept de Tenségrité en Ostéopathie structurale. (Par Alain GEHIN.)
127. CANADAS P. ; ODDOU C., WENDLING S, Les Structures de Tenségrité : Modèle de connaissance en biomécanique
cellulaire. (Pour photo d’un module de tenségrité)
147. MEGRET J.F. ; La tenségrité, modèle biomécanique pour l’ostéopathie. Cahiers du C.E.O.P.S. (2006)
148. MOTRO. R. Parlez-vous tenségrité ? (2007) CNRS, Communiqué de presse – 20 avril 2007.p1, 2
153. TERRAMORSI J.F., p. consultée le 09/11/09), Concept Structurel. Titre page : Qu’est ce qu’une manipulation structurelle ?
24
.
25
.
l’éruption des dents temporaires, quand l’enfant commence à mastiquer, seul le côté balançant est stimulé ; la
réponse de développement n’intéresse alors que l’hémi-mandibule homolatérale. Simultanément, le frottement
occlusal des dents de l’hémi-arcade mandibulaire, travaillant contre leurs antagonistes maxillaires, entraîne
une excitation avec, en réponse, l’élargissement et l’avancée du maxillaire de ce côté. Les parodontes
possèdent le même type de vascularisation avec réseau spiralé (fonctionnent à la manière d’une pompe) que les
ATM et une innervation identique. La mastication unilatérale gauche, par exemple, entraine une stimulation qui
aura comme réponse le développement de l ‘hémi-mandibule droite. Ce développement hémi-mandibulaire
induira à son tour le développement en avant et en dehors du maxillaire gauche. L’énergie produite à la
mandibule, doit être transmise aux maxillaires par les frottements occlusaux. Les maxillaires, à leur tour,
utilisent cette énergie pour leur développement ultérieur. Collaborent à ce processus le système musculaire et la
disposition particulière des faces occlusales des dents maxillaires, qui recouvrent les dents mandibulaires
comme une coiffe [le couvercle sur la boite]. Cet ensemble peut être comparé à un pilon qui tourne dans un
mortier de matériau déformable. Avec le temps, le mortier s’élargit et s’agrandit. Sachant que le pilon va
également s’agrandir, c’est tout l’ensemble qui devient plus grand. 73p28 Ici, c’est la mandibule qui joue le rôle de
pilon et les maxillaires qui tiennent lieu de mortier. Le mouvement de latéralité mandibulaire et le frottement
occlusal sont des conditions indispensables pour obtenir un développement phénotypique normal. « C’est la
traction du ptérygoïdien latéral sur le ménisque du côté balançant qui provoque les premiers stimuli à la
partie maxillaire de l’ATM. Ce phénomène conditionne l’existence du mouvement de latéralité
mandibulaire et entraîne une réponse de développement sagittal de la mandibule du côté balançant. »
« Seul le condyle en balance produira un stimulus de croissance, puisque le condyle du côté travaillant réalise
seulement une rotation sur son axe, sans effectuer de traction sur le ménisque.» 73p80
« Loi sur le développement sagittal et transversal de l’os basal :
- L’excitation ou la traction postéro-antérieure de l’ATM du côté balançant produit un allongement du ramus de
ce côté ;
- Un frottement occlusal fonctionnel du côté travaillant produit un épaississement de la mandibule et, au
niveau maxillaire, le développement transversal de tout cet hémi-maxillaire.
- Le frottement occlusal du côté travaillant produit aussi l’expansion transversale mandibulaire du même côté. »
73p28, 29
« La canine est la dent la plus puissante du système. Elle guide la trajectoire mandibulaire au moment du
travail. C’est la dent qui supporte le plus grand effort durant son temps de travail, mais c’est aussi, précisément,
la seule qui reste libre de tout contact pendant le temps de balance. Ce temps de récupération lui permet à
nouveau de produire l’effort nécessaire lors de la sollicitation suivante. Elle ne sert donc ni pour la
désocclusion, ni pour exercer une quelconque protection, mais, bien au contraire, pour guider les
mouvements fonctionnels de latéralité mandibulaire. 73p41
Remarques :
■ Succion-Déglutition, déjà in utéro : COULY G. 35 : « La mise en place de la neurophysiologie de l’oralité débute par
l’ébauche des réflexes d’ouverture buccale à la stimulation labiale, déflexion céphalique et approche et contact des mains
vers les lèvres et la face [succion du pouce Chaîne linguale de STRUYF-DENYS]. A 10 semaines, le réflexe de succion
est visible, la déglutition n’arrive qu’à 13 semaines.» 35. Couly (cité par 60p149) « Le fœtus va développer ses circuits neuronaux,
l’activité de la langue avec la mise en place des fonctions de l’oralité sera capital 35. (cité par 60 p 123). Déglutition, jusqu’à 2
litres/jour, de liquide amniotique en fin de grossesse. Il faut qu’il existe une intégrité neuro-anatomique de toutes les paires
26
.
des nerfs crâniens. La défaillance de ce couple moteur aura une répercussion directe sur le squelette crânien avec un
rétroprognathisme par défaut de stimulation condylienne et un palais creux par défaut de conformation à la pression
linguale. » Couly (cité par 60p 149 Le développement de l’activité de succion-déglutition est aussi associé à celle du baîllement.
(même origine embryologique - tronc cérébral) ; il est avancé que le bâillement pourrait avoir notamment un rôle dans la
formation des ATM. 156
■ L’allaitement au sein : Pedro PLANAS : « l’alimentation au biberon ou par des purées pendant la première année de
l’existence entrainera un déficit de développement de toute la face qui ne sera appréciable que des années plus tard. » 73p86
La seule véritable prophylaxie pendant la première année est l’alimentation au sein (…) ainsi que le maintien de la
respiration nasale physiologique.73p133
Les recherches expérimentales de A. PETROVIC avec J. STUTZMANN plaident dans le même sens et démontrent
l’importance, dès la naissance, des mouvements masticatoires physiologiques (activité contractile du ptérygoïdien latéral,
activité itérative du frein rétro méniscal) dans la croissance de la mandibule. NB : « l’effet délétère du mode artificiel de
l’alimentation est bien moins prononcé si la tétine a été rigide » Petrovic A. G. (préfaçant le livre de Planas 73p. n° X ).
VEREECK E. « L’allaitement au sein incite l’enfant à propulser la mâchoire inférieure pour téter. Le bébé est naturellement
rétrognathe à la naissance : si rien n’encourage sa propulsion, la mâchoire conserve sa positon en arrière. L’apparition des
premières molaires de lait la fixe dans cette position anormale dès l’âge d’un an et conditionne son développement
ultérieur.» 86p238
■ Régime alimentaire ‘’ civilisé ’’ : engendre une impotence fonctionnelle par son insuffisance de contraintes mécaniques.
Mastication avec « seulement des mouvements d’ouverture-fermeture (sans latéralité) ATM non excitées par la traction
musculaire, ni les parodontes par les frottements latéraux sous-développement.»73p4 « De même, l’arbre qui est né et a
poussé dans une zone aride et fouettée par des vents violents possède des racines profondes et puissantes. Les dents, qui
sont entrées en fonction depuis leur éruption, qui ont mâché de manière équilibrée des aliments solides, durs et secs
possèdent un ligament alvéolé-dentaire qui ignore les parodontopathies. »73p70 Les menus juniors (saucisse, boulette,
hamburger, purée…) garantissent pour longtemps du travail pour les orthodontistes…
■ Enclume-marteau ≠ pilon-mortier. L’image souvent donnée dans la littérature du marteau (mandibule) frappant
l’enclume (maxillaire) n’est pas exacte puisqu’elle donne une idée d’ouverture et de fermeture en occlusion centrique ce qui
n’est pas conforme à la physiologie de la mastication.
occlusal.» 73p14
27
.
Rmq : Le plan occlusal est en général virtuel : il part du bord occlusal des
incisives et se dirige toujours en haut et en arrière, faisant avec le plan de
Francfort un angle de 15° ouvert vers l’avant.
Le plan occlusal de Camper sera seulement réel et palpable vers 6 ans, l’enfant
bien développé présentera des dents abrasées, c’est-à-dire quand les deux
arcades seront comme deux fers à cheval coïncidant en position de latéralité et
de protrusion. C’est le véritable plan occlusal qui s’établira en fonction des
trajectoires condyliennes. Avec la seconde dentition, ce plan devient à
nouveau virtuel car il s’établit alors la « courbe de décollage » en fonction
des hauteurs cuspidiennes.
Trajectoire condylienne, plan Francfort, plan occlusal ou de Camper virtuel, courbe de décollage.73p15
Pedro PLANAS :
L’équilibre occlusal, c’est le « normal » dans la morphologie, dans la fonction et dans le temps.73p14
« De façon imagée, une denture qui ne fonctionne qu’avec des mouvements d’ouverture et de fermeture en
occlusion centrique est comme un individu qui chemine en sautant à pieds joints. Une denture dont la fonction
s’exerce unilatéralement est comme un individu qui chemine à cloche-pied. Mais si la denture fonctionne
alternativement de manière équilibrée à droite et à gauche, elle est comme l ’individu qui chemine en posant ses
Ici encore la logique de Pedro
deux pieds l’un après l’autre. »73p45 Mais, Gilles BOUDEHEN interpelle ainsi :
PLANAS n’envisage pas la structure à la base ; comment un bassin vrillé permettrait t’il
facilement un pas harmonieux !....
ATM ET RNO (REHABILITATION NEURO-OCCLUSALE)
Quand une ATM ne fonctionne pas, il en résulte une augmentation de volume des condyles mandibulaire
et temporal, et la trajectoire articulaire condylienne s’en trouve allongée (la pente condylienne
augmente) »73p49. Par « fonctionnement de l’ATM », entendons le mouvement de va-et-vient du condyle et du
ménisque dans leur parcours à la surface du temporal [ Remarquons encore une fois que cette
G.B.
trajectoire est dépendante de la base du crâne ],afin que puissent se produire les mouvements de
latéralité de la mandibule. C’est ce mouvement qui est réalisé du côté balançant. Quand une ATM ne présente
dans sa partie inférieure que des mouvements de rotation, autrement dit des mouvements d’ouverture et de
fermeture, on peut considérer qu’elle n’est pas « en fonction». C’est ce qui se produit du côté qui travaille.
28
.
[Pour Gilles BOUDEHEN E-mail, « la face est aussi l’expression de la conjonction de la base du
crâne (programme initial) et possibilités adaptatives de la voûte par le frontal et temporaux »]
29
.
Du point de vue de Planas : « La thérapeutique en denture temporaire a pour but de permettre les
mouvements fonctionnels en latéralité et de combattre les insuffisances de développement transversal,
sagittal et vertical. Tout cela concourt à l‘éruption normale des dents de 6 ans et des incisives permanentes qui
se placeront en occlusion correcte. Il s’établira de ce fait un plan d’occlusion physiologique dans lequel évoluera
la seconde dentition.»73p173 Si incapacité pour l’individu d’avoir une mastication unilatérale alternée en fin de
traitement, (ré) apparition des encombrements en bas en premier.
Le but de la RNO : Permettre la mastication unilatérale alternée donc les latéralités mandibulaires et le
frottement occlusal.
-rendre à la mandibule sa liberté dans les mouvements de latéralité.
-les mouvements de latéralités doivent s’accomplir avec contact de toutes les dents aux moments et lieux
opportuns sans interférence nocive. [ Meulages sélectifs, plans Planas]
NB : PLANAS inventa des appareils permettant d’obtenir la mastication unilatérale alternée sur des bouches initialement en déséquilibre.
Son traitement, qu’il a appelé la Réhabilitation Neuro-Occlusal (RNO), consiste à porter en bouche deux plaques de résine sur lesquelles
on adjoint deux petits bourrelets appelés piste.
« La nature ne nous a dotés ni d’un plan d’occlusion ni trajectoires condyliennes prédéterminés. Ceux-ci
résultent de la fonction qui les façonne*. « Ne jamais attendre ! » dit PLANAS qui va jusqu’à conseiller l’examen
de l’enfant par un odontologiste dès sa naissance et insiste sur l’importance d’une prévention précoce avant
l’âge de 3 ans, âge auquel il est possible de commencer à agir….. » 73p86
[ *G. Boudéhen commente: « Le tout fonction sonne faux, autant que le tout structure »]
RMQ : « Il n’existe pas de consensus entre les praticiens pour désigner la meilleure période pour débuter un
traitement (orthodontique)» Mj.deshayes 45p9 PLANAS : « La triste phrase « il n’y a qu’à attendre » continue d’être le
conseil de la plupart d’entre nous. Cette attitude n’est pas et ne sera jamais une attitude médicale ».73p171 On
s’accorde généralement sur le fait qu’il est toujours opportun d’arrêter une cascade de déformation. L’argument
des détracteurs de la prise en charge précoce est que l’évolution de la croissance est erratique. VEREECK E. :
« Les traitements précoces agissent sur les bases osseuses alors que l’orthodontie tardive, en déplaçant les
dents, n’agit que sur l’os superficiel (os alvéolaire qui soutient les dents) ». Vereeck 86p258
Reprenons aussi L. BUSQUET au sujet de l’importance de la mastication « pour la dynamique de tous les sinus,
pour la dynamique de l’hypophyse, pour la circulation crânienne, pour le drainage veino-lymphatique du crâne,
de l’orbite, de la sphère ORL, pour la physiologie du ganglion sphéno-palatin. »21p327
30
.
E-mail
Gilles BOUDEHEN :
« Notre but est de permettre à l’enfant de s’adapter à un autre niveau que occlusal »
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Bibliographie du chapitre 3 :
« EN PEDRO PLANAS LA FONCTION DE MASTICATION A TROUVE SON PHYSIOLOGISTE. »
(Biblio plus complète reprenant les éditeurs : voir fin de mémoire)
LIVRES :
21. BUSQUET L. ; Les chaînes musculaire. Tome V, traitement du crâne. (2006)
30 bis (*) CHATEAU M. ; Orthopédie dento-facial. Tome 2. (1993)(Avant propos du livre de PLANAS (RNO) faisant référence à ses propres travaux)
35. (*) COULY G., Développement céphalique. (1991) (citation dans 60)
45. DESHAYES M.J. ; l’art de traiter avant 6 ans. (2006)
60. LALAUZE-POL R. ; Le crâne du nouveau-né. Tome I et Tome II. (2003). (Pour les citations de COULY)
73. PLANAS P. ; la réhabilitation neuro-occlusale. (RNO), (2006)
86. VEREECK E. ; Orthodontie halte au massacre. (2005)
ARTICLES, REVUES :
105 bis. (*) PETROVIC A., STUTZMANN J. ; Le muscle ptérygoïdien externe et la croissance du condyle mandibulaire. Recherches expérimentales chez le
jeune rat. (1972) ( PETROVIC relate les conclusions de ces recherches dans la préface du livre de Planas P. 73p.n°X)
WEBOGRAPHIE
156. WALUSINSKI O. ; site d’information et de recherche sur le bâillement, le bâillement fœtal. : la naissance d’un comportement révélée par l’échographie
4D.
Accessoirement (non repris en biblio finale)
Homidés.com ; les évolutions de l’homme ; Transformisme-Lamarck – Théories - Hominidés
31
.
■L’OCCLUSODONTIE est le terme générique des sciences qui se préoccupent de l’occlusion dentaire : physiologique et pathologique.
130 Elle regroupe 3 sciences qui étudient l’occlusion dont la gnathologie, [école très rigoriste pour laquelle l’occlusion est le moyen de
contraindre la mandibule à occuper une position qui met les condyles au centre des cavités temporales]. 62p40 Notion de ‘’relation
centrée’’ qui définit une position idéale du condyle, au centre de l’articulation 62p53
■ L’OCCLUSODONTOLOGIE est une des orientations de l’occlusodontie. (Albert JEANMONOD, 1988, premier Occlusodontologiste)
130. [Gr. odontos=dent]. L’occlusodontologie fait appel à la proprioception et à la symptomatologie (objective, subjective) pour déterminer
une relation maxillo-mandibulaire ‘’myodéterminée’’ asymptomatique (…) 131p.1 [contrairement à la Gnathologie, science des articulateurs,
notion de relation centrée, classification des malocclusions d’E.H. Angle (1898), etc.…]. L’occlusodontologie n’est pas une spécialité elle
doit être le fil conducteur de la pratique odonto-stomatologique. (…..) 56 bis Conception pour laquelle l’équilibre de la mandibule est aussi
tributaire de l’équilibre général du corps ; ses praticiens ne cherchent pas à la repositionner uniquement par des contraintes occlusales.
Ils préfèrent la guider en douceur, pour qu’elle retrouve sa position d’équilibre par relaxation des muscles qui animent la mandibule. 62 p40
Les fonctionnalistes pensent que la mandibule doit être libérée des contraintes de l’occlusion, pour retrouver par elle-même son
équilibre, aidée par des impulsions légères 62 p 53 qui sont les réglages des points de contact sur la gouttière. Leur position de référence
est dite myo-déterminée, c’est-à-dire que la bonne position est celle qui assure une relaxation parfaite des muscles, lorsque la
mandibule est au repos. Lorsque l’équilibre de la mandibule est retrouvé, il suffit de corriger l’engrènement des dents pour maintenir la
nouvelle position d’équilibre de la mandibule. Leur référence est donc la position que les condyles trouvent naturellement par la
restauration de l’équilibre musculaire et surtout la liberté de mouvements mandibulaires. 62 p 54 (..) Les fonctionnalistes utilisent une
gouttière lisse, afin de libérer la mandibule des contraintes imposées par les engrènements dentaires qui sont à l’origine de son
déséquilibre et libérer les spasmes des muscles manducateurs. La mandibule se trouve alors suspendue au crâne, sans les contraintes
des engrènements dentaires. 62 p 54 Jeanmonod, pour libérer la mandibule des contraintes occlusales, place, derrière les incisives et les
canines du maxillaire supérieur, un petit appareil, « un plan rétro incisif » sur lequel viennent se poser les incisives et les canines de la
mandibule. Cet appareil supprime totalement les contacts des dents postérieures (prémolaires et molaires) qui fixent la mandibule
lorsqu’elles sont en contact. (…) L’appareil permet à la mandibule de « flotter » sous le maxillaire, de façon à libérer toutes les tensions
musculaires liées à la malocclusion. 62p 54 Le terme « occlusodontie » s’applique, lui, à l’ensemble des thérapeutiques qui s’adressent à
l’occlusion dysfonctionnelle. 56 bis Jeanmonod
■L’ODONTOLOGIE vise, à maintenir les arcades dentaires dans un état qui leur permet d’exercer une fonction d’occlusion, lors de la
déglutition alimentaire mais surtout salivaire, celle-ci s’exerçant à longueur de journée pour évacuer la salive. (…)» 56bis
■ L’ORTHOPEDIE MAXILLO-FACIALE : est la correction de la croissance de la face. Elle n’est possible que chez des personnes en
croissance, donc des enfants. (Pour les adultes, seule la chirurgie, appelée chirurgie maxillo-faciale, peut corriger des absences de
symétrie du visage ou des profils très décalés). Le but à atteindre en OMF est de retrouver un équilibre fonctionnel, occlusion dentaire
équilibrée, grâce à la correction des décalages squelettiques.
■ L’ORTHODONTIE : [étymologie ‘’ dent droite’’] 134. Elle n’a une action que sur les dents qu’elle déplace (multibague) contrairement à
l’orthopédie qui agit sur la croissance des bases osseuses et donc de la face,
Rmq : Selon Estelle VEREECK, (docteur en chirurgie dentaire) : L’orthodontie, qui se centre sur l’alignement des dents, néglige le
véritable problème. L’enjeu n’est pas les dents mais les mâchoires. Du moins leur étroitesse, (…). Extraire des dents atrophie davantage
les mâchoires (…) 86p16
Ne pas confondre ces spécialités avec le nom des professions, un Orthodontiste par exemple travaille aussi avec des appareils et
techniques d’orthopédie (appareils amovibles).
32
.
de la mandibule (= « myalgie » des m. manducateurs), myalgies dans la nuque et / ou les épaules, bras,
jambes, etc. (=muscles posturaux de la tête et du tronc). C’est comme le grain de sable qui démolit toute la
précision de l’engrenage « postural ».
5. Déglutition salivaire physiologique chez l’adolescent et l’adulte, dite « en dents serrées » :
1.500 à 2000 déglutition par jour / 1.5 litre par jour = ½ tonne par an / réflexe inné, mis en place depuis le
4ème mois in utéro. 56 bis
Selon L. BAZZOTTI, la position de repos résulte de facteurs mécaniques : force de gravité (activité posturale) et
.viscoélasticité (musculaire, ligamentaire) / facteurs psychiques et émotionnels / facteurs neuromusculaires : -
arcs réflexes monosynaptiques d'étirement, - activité psychogène sur les muscles / facteurs adaptatifs à
l'occlusion pathologique existante = influence de l'occlusion sur la position de repos. 131p22
Mdb = mandibule au repos, G = gravité terrestre, Flèches rouges =
muscles manducateurs (m.masticateurs, m.du cou, etc.) = hamac
musculaire postural au repos physiologique
= [dépense énergétique minimales (A.T.P. ↔ A.D.P., ‘’monnaie
énergétique universelle’’, biochimie) + débit sanguin maximal (O2,
biochimie)] dans la masse musculaire manducatrice au repos = Travail
Non Nul du repos physiologique des muscles = ‘’posture de repos’’ =
‘’repos physiologique de la mandibule’’ Cotton G
Modélisation de la statique dynamique du repos physiologique de l’appareil manducateur inspirée d’un schéma de JEANMONOD A.56bis
L. BUSQUET synthétise le système antigravitationnel comme devant permettre le respect des trois lois de
fonctionnement du corps : « équilibre, économie, confort » 17p40, en cas de problème, l’adaptation se fait pour
conserver d’abord l’équilibre, puis le confort mais au détriment de l’économie (…)
33
.
sur la papille rétro-incisive et écrasement du palais par la surface crâniale de la langue. Il y a 1500 à 2000
déglutitions salivaires " fonctionnelles " par 24 heures 131p3 Cette occlusion dento-dentaire se faisant sur tous les
couples maxillo-mandibulaire, ceci va avoir pour effet de stabiliser la mandibule sous le maxillaire, support
mandibulaire stable permettant à la musculature linguale et pharyngienne d'évacuer le bol salivaire vers
l'œsophage, tous ces mouvements étant strictement réflexes. 131p6
MALOCCLUSION :
E.H. ANGLE (1898) considérait ‘’sa classe I’’ comme Diagnostic de malocclusion. (Classe I, normoclussion /
classe II, rétrognathie / classe III, prognathie.)
Pour A. JEANMONOD : « En réalité, la malocclusion est une dysfonction des muscles des mâchoires, ou
dysfonction neuromusculaire, sans plus aucun repos de la fibre musculaire striée et très consommatrice
d’énergie, et ce, quelque soit la position ou l’alignement de chacune des 28 dents sur chacune des deux
arcades dentaires.» 56 bis
La définition de la malocclusion ne serait donc pas ‘’que les dents ne sont pas alignée correctement ‘’.
« L’occlusion dentaire, selon JEANMONOD, n’a aucun lien avec les diagnostics des Classes, ni avec les canons
de beauté que E.H. Angle a découvert en 1898, (…)» 130
Dans la pathologie occlusale, les fibres musculaires antagonistes doivent adapter la position mandibulaire à la
malocclusion en permanence, la malocclusion pouvant être due : ● à un obstacle à la possibilité de retrouver la position spatiale
physiologique de repos (sur-occlusion iatrogène, sus-occlusion iatrogène, hauteur dento-dentaire trop «grande» dans l'espace maxillo-mandibulaire dit
« de repos physiologique», espace inter occlusal de repos trop petit ou au contraire, ● à l'éloignement de la dent par rapport à sa position physiologique
de repos (inocclusion, sous-occlusion, infraclusion organique ou béance orthodontique, hauteur dento-dentaire trop petite dans l'espace maxillo-
● aux facteurs crâniens, cervicaux etc.… Ceci
mandibulaire dit « de repos physiologique », espace interocclusal de repos trop grand). Cotton 131p6
induit un travail constant des fibres musculaires manque de récupération métabolique myalgies
(«crampes musculaires»).131p6
Déglutition Salivaire Fonctionnelle Réflexe et déglutition Atypique. Tableau selon Guy COTTON 131p7
34
.
Position de repos ( E.I.O.R. de 5 à 15 mm) sécrétion du bol salivaire (1,5 litre /jour) stimulation face dorsale de la
langue (sherrington), neuronne afférent 1 synapse 1 (Tronc cérébral) neuronne efférent 1 (moteur) stimulation
des muscles élévateurs et inhibition des muscles abaisseurs de la mandibule fermeture mandibulaire PROJECTION
linguale entre les dents stimulation mécanorécepteur de la muqueuse linguale (peu précis) + STIMULATION des
corpuscules de Golgi des tendons et des A.T.M. (peu précis) + INHIBITION du réflexe de SHERRINGTON + ABSENCE de
l’intercuspidation maximal des dents (D.V.O.) + ABSENCE de stimulation des propriocepteurs desmodontaux neurones
afférents X, Y, Z synapse X, Y, Z (cortex, tronc cérébral) neurone efférent 2 (moteur) inhibition des muscles
élévateurs et stimulation des muscles abaisseurs ouverture mandibulaire position de repos (D.V.R., E.I.O.R. de 5 à 15
mm) etc. Cotton G.
35
.
__________________________________________________________________________________________________
Intercuspidie Maximal Présente (reflexe) Non-existant
Occlusion dent sur dent dent sur langue
E.I.O.R. / Espace libre +ou – 1,5 mm 3 à 15 mm
Nombre de synapses Monosynaptic reflex Polysynaptic variable
proprioceptors Périodontal m. mand., A.T.M.
Réflexe Sherrington actif inhibé
Intervention corticale non-existant active
Déglution du bol salivaire complète partiel
Salive aux coins des lèvres rare fréquent
concentration O2 dans le sang physiologique hypoxie
concentration CO2 physiologique hypercapnie
Crampes (myalgies) non-existant unilatérale
Fréquence myalgie non-existant 10°/° de la population total
Fréquence en population moins de 25% plus de 75 %
-Les dents antagonistes ne se touchent jamais lors de la mastication, celles-ci ne se rencontrent que lors
de la déglutition salivaire fonctionnelle. 1 =Cotton/ Landouzy
- Charles KNAPP : L’os hyoïde, support de la langue, est en relation avec les processus styloïde et mastoïde,
avec l’omoplate et l’entonnoir thoracique, mais aussi, indirectement, avec les muscles angulaires de l’omoplate
et rhomboïdes. Toute contrainte locale ou à distance peut perturber la déglutition (ex : dysfonction vertébrale).
Lors de la déglutition, le voile du palais s’articule sur l’arc antérieur de l’atlas. La paroi postérieure du pharynx
participe, en s’avançant, à l’occlusion vélo-pharyngée. On a donc une liaison directe maxillaire voile du palais
rachis cervical.
En cas de tension excessive, celle-ci peut être la cause de récidives de traitements orthodontiques.
166 [la mandibule sera moins large 151.b). La pulsion linguale peut aussi engendrer la projection des incisives vers
l’avant, (…) 86p 73 RMQ : des amygdales volumineuses entraîne une propulsion linguale. 141
■ L’interposition linguale postérieure 151.b): entre molaires, correspond à un étalement latéral de la langue qui
se place entre les secteurs prémolaires et les molaires. NB : Dans certains cas, la position de la langue entre les
arcades dentaires permet de compenser une perte ou manque de D.V.O. (càd dimension verticale d’occlusion),
facilite la fonction, et évite la compression des ATM. 61p 200 L’interposition de la langue entre les molaires peut
empêcher leur éruption complété et crée un excès de recouvrement des incisives (supraclusion).86 p 73
36
.
■ La position de langue basse , qui prend appui sur les incisives du bas. Cette position est un des facteurs
étiologiques de la classe III [ prognathie]. La pression constante de la langue sur la mandibule stimule la
croissance de celle-ci 61p 135,199/ 62p166 [un frein trop court et ne laisse pas de liberté à ma pointe vérifier le frein.
/ Les lèvres sont souvent entre ouvertes.] 151. b La position basse de la langue génère un hypodéveloppement du
maxillaire supérieur avec une arcade du bas trop large par rapport au palais trop étroit. 86p73
Dans les 3 types de dysfonctions, le palais reste étroit et n'augmente qu'en hauteur dans le plan frontal. Il
s'ensuit que les fosses nasales restent petites et peu perméables à l'air. Corollairement, les secrétions nasales
stagnent dans les fosses nasales et s'infectent fréquemment, augmentant aussi le risque d'une infection répétée
de l'oreille moyenne via la trompe d'Eustache. La respiration est buccale, avec le risque de refroidissements de
l'oropharynx (angines), laryngites, trachéites, bronchites et susceptibilité plus grande aux allergies (absence du
filtre aérien nasal). (…).131p8
TRIGLIA J.M : L’évolution de succion-déglutition vers la déglutition de l’adulte débute vers l’âge de 6 mois et se
poursuit jusqu’à 3 ans. La déglutition se postériorise avec une absence de contraction des muscles péribuccaux
et la participation plus importante des muscles rétracteurs et élévateurs de la langue (muscle styloglosses et
palatoglosses) dans la propulsion du bol alimentaire de la cavité buccale vers le pharynx. La persistance d’une
position basse de la langue au repos et d’une déglutition infantile chez le grand enfant et l’adulte est un facteur
favorisant des dysmorphoses maxillo-faciales.
Exploration de la déglutition : Ces troubles devront parfois faire l’objet d’examen pédiatrique et ORL et le bilan
neurologique pourra être demandé selon le tableau clinique. 152. Triglia
Jusqu’à l’âge de 5 ans, de nombreux enfants présentent une déglutition avec forte composante des lèvres et
absence d’occlusion complète. Il s’agit de la déglutition de transition dite « atypique » (…) mais s’il subsiste
après 6 ans, il risque d’induire une langue basse inter-dentale entraînant des troubles de prononciation et une
béance inter dentaire. 94 bis et 102 bis
En cas de déglutition atypique, les muscles des joues et des lèvres se contractent pour compenser la
position anormale de la langue (pour l’empêcher de sortir, par exemple). Le couloir dentaire est déplacé ou
déformé. Les mâchoires restent étroites, avec une avancée ou un recul des dents de devant, selon que la
poussée de la langue ou la pression des lèvres l’emporte. 86 Les troubles de la phonation accompagnent souvent
ceux de la déglutition (mêmes voies afférentes, même cadre anatomique, mêmes muscles selon THILLOY et
37
.
coll.) Les thérapeutiques fonctionnelles telles orthophonie (logopédie) et kinésithérapie exercent la fonction ;
l’action de l’ostéopathe est ‘’structurale’, elle s’intéresse à l’innervation et au tissu conjonctif en relation avec la
langue, et bien sûr, au cadre anatomique, « la boite à langue » ce qui implique la sphère crânienne en entier.
A gauche : Régulation nerveuse de la déglutition, Inspiré de WALIGORA, PERLEMUTER. Repris dans BLEECKX D. 12p 16.
A droite : Coupe sagittale médiane tête et cou. Inspirée de BONFILS P. ; CHEVALIER J.-M. ; Anatomie O.R.L., (2005) 14p19
38
.
Dans une déglutition DYSFONCTIONNELLE, la langue reste en position basse, rétro-incisive mandibulaire ou
interdentaire, 131p8 et ne joue plus les rôles précédemment cités.
Bibliographie du chapitre 4 :
LA FONCTION DE LA DEGLUTITION SALIVAIRE
(Biblio plus complète reprenant les éditeurs : voir fin de mémoire)
LIVRES :
12. BLEECKX D. ; Dysphagie, évaluation et rééducation des troubles de la déglutition. (2001) (Pour conclusions de 102 bis et 94 bis)
14. BONFILS P. ; CHEVALIER J.-M. ; Anatomie O.R.L., (2005) (pour Figure)
17. BUSQUET L. ; Les chaînes musculaires. Tome I, tronc, colonne cervicale et membres supérieurs. (2000)
30 bis. (*) CHATEAU M. ; Orthopédie dento-faciale. (1993)
56. JAVERLIAT P.; Précis de matière ostéopathique. (2008)
56 bis. (*) JEANMONOD A. ; Occlusodontologie. Applications Cliniques. (1988). (Cité par Cotton G. 129 p.1)
57. KAMINA P. ; Anatomie Clinique. Tome 2, Tête. Cou ; Dos. (2008)
61. LANDOUZY J.-M. Les A.T.M. Evaluation, traitements odontologiques et ostéopathiques. (1993)
62. LANDOUZY J.-M. ; Mal de dos, mal de dents. (2005)
76. RICARD F. Lésions ostéopathique de l’articulation temporo-mandibulaire tome 2, (1999) (dessin du couloir de CHATEAU)
86. VEREECK E. ; Orthodontie halte au massacre. (2005)
91. WOELFEL J.B et SCHEID R.C., Dental Anatomie, Application à la pratique de la chirurgie dentaire. (2007),
ARTICLES, REVUES :
94 bis. CAERS G. Le bilan clinique du respirateur buccal. (1993) Cité par BLeeckx 12p12)
102 bis. (*) LEROY-MALHERBE V., HUSSON B., LANDRIEU P., TARDIEU M. ; Syndrome de maturation de la succion-déglutition. (1994)
(Cité par Bleeckx 12p12)
THESES DE DOCTORAT :
107. (*) KNAPP C. La charnière cervico-occipital. (1985). (cité par Landouzy 61p 197, 198)
WEBOGRAPHIE
129. COTON G., Occlusodontologie. Application cliniques. (Texte intégral tiré de l’ouvrage de JEANMONOD A. « occlusodontologie.
Applications cliniques. », (1988). Page 7 et 8
129. COTTON G., Occlusodontie qui fait quoi ?
130. COTTON G., Comparaison entre occlusion neuro-musculaire et occlusodontologie. / Occlusodontologie et développement
134. DENTALESPACE, Webmasters : Baranes J et Barouhiel G, page : L’orthodontie chez l’enfant et l’adulte
141 GODENECHE ; Croissance de la face.
151. S.E.R.E.T. Webmaster: LANDOUZY J.M,
151.a) page: orthodontie.
151. b) page : langue.
151. c) page : déglutition
152. TRIGLIA J.M. Pathologie déglutition.
39
.
■ Les fonctionnalistes, Pedro PLANAS en Espagne et Albert JEANMONOD en France, 1988, ont écrit une page
importante de l’histoire de la Stomatologie, mais nous savons que l’amplitude des mouvements mandibulaires
dépend aussi de la situation spatiale de la cavité glénoïde du temporal en fonction du biotype et des os de la
base de crânienne. L’ostéopathie crânienne existe aux U.S.A. depuis 1939 par la publication « the Cranial
Bowl » que W.G. SUTHERLAND D.O. codifia, et que MAGOUN développa en publiant en 1966 « Osteopathy in
the cranial field » 87 préface p IV. ; SUTHERLAND a décrit la physiologie des os crâniens avec notions de points
pivots, formation des biseaux, et membranes de tension réciproque, (sans parler ici du dit ‘MRP’, notion qui ne
sera pas abordée dans ce mémoire, volontairement.)
■ Dans le monde des « scientifiques Stomatologues », La prise en compte du facteur crânien avait déjà été
abordée notamment par J. DELAIRE, pour lequel « partir de l'occlusion vers la base du crâne est
incontournable » 45p10 Deshayes citant Delaire mais ils ne se s’étaient pas engagés dans ce que nous appelons
communément en ostéopathie les ‘lésions’ crâniennes.
■ MJ DESHAYES, Stomatologue ayant reçu un enseignement par Viola FRYMANN, et par l’intermédiaire de
son frère Etiopathe, s’est inspirée de ‘nos’ concepts. Cependant à la lumière de ses études sur les crânes
intentionnellement déformés d’enfants Péruviens et de son expérience clinique, elle y apporte des idées
nouvelles…
Pariétaux ↗ Frontal
Occiput ↗ Mandibule → Hyoïde Sphénoïde ↗ Ethmoïde
↘ Temporaux ↗ ↘
↘ Malaire ↘ Vomer ↗ Os nasal
Palatin → Maxillaire sup → Inguis
↘ Cornet inf.
[Tableau tiré du syllabus A. CHANPEPIE : Approche Ostéopathique du nourrisson 116p 18 – Séminaire BELSO 2007]
« L’équilibre maxillo-mandibulaire est le reflet d’une compétition entre ces deux étages bien avant l’installation de
la denture temporaire. »45p21 « En admettant que les procès alvéolaires évoluent en s’adaptant à l’espace crée
entre le maxillaire et la mandibule, la croissance de la base du crâne influencerait celle des procès alvéolaires. »
141p39
LA FLEXION BASICRANIENNE.
Comme décrit précédemment dans les éléments de phylogénèse et ontogénèse, en reprenant les travaux de
DELATTRE ET FENART :
II existe un phénomène important de remodelage
de la base crânienne qui se matérialise par la
flexion ou la « pliure » ou « brisure » du segment
antérieur pré-sphénoïdo-ethmoïdo-frontal sur le
segment postérieur post-sphénoïdo-occipital. 135p7et8
/ 40
La flexion basicrânienne anténatale et post natale est un processus ontogénique obligatoire. Schéma extrait du livre ‘L’Art de Traiter avant
6 ans’-Ed Cranexplo. Image DESHAYES M-J 45p15. (Repris avec autorisation)
40
.
Fig. 1. Coupe sagittal du tube neural quand il passe d’un stade de 3 vésicules à un stade de 5 vésicules.
Fig. 2. Initialisation des courants cellulaires au sein des vésicules neurales.
Fig3. Les cinétiques neurales influencent les migrations cellulaires des chondroblastes. Les courants cellulaires se transmettent aux
unités du chondrocrâne. (Schémas DESHAYES M-J extrait du livre L’Art de Traiter avant 6 ans-Ed Cranexplo -)
■ L’OCCIPUT
Selon MJ DESHAYES, l’occipital est le premier « moteur » cinétique de la flexion basicrânienne au cours de
l’ontogénèse. DELATTRE et FENART(1960) modélisent une bascule occipitale dite « positive » pour
l’hominisation.40, 135p8 MJ DESHAYES a analysé les caractéristiques morphogéniques, « il ne faut pas se
méprendre sur l’effet cinématique de rotation, car il y a changement de la forme et de la taille de l’os et c’est la
succession ontogénique des différentes morphologies qui donne l’effet d’une rotation antérieure. » 45p15
41
.
La rotation antérieure* de l’os occipital aboutit à un changement de sa forme : écaille plus large avec
impression d’avancée du trou occipital lui-même devenu plus large que long. 45p16 répercussions sur la largeur
de la base et le positionnement des pyramides pétreuses des os temporaux. *La « rotation antérieure » de MJ
DESHAYES correspond à la « rotation positive » de DELATTRE et FENART et à la « flexion occipitale » dans le
jargon ostéopathique.
■ LE SPHENOÏDE
MOSS M.L. en 1981 104 bis a montré « que la flexion basicrânienne reflète la flexion du tube neural sus-jacent et
se manifeste uniquement dans le site de la selle turcique, chez l’homme, alors qu’elle siège différemment chez
les primates non humains.
De plus chez l’Homme, le remodelage du mur antérieur de la selle est stabilisé vers l’âge de 4-5 ans
(SPERBER 2001) 81, mais le mur postérieur de la selle subit de grands remodelages très tardivement. »
133p5, 45p18 « En fait ces structures appartiennent à des unités embryologiques différentes qui sont en avant le
pré sphénoïde et, en arrière, le post sphénoïde. Ces unités sont unies par la suture intra sphénoïdal qui se
ferme aux environs de la naissance ou dans la première année post-natale. » 133p5 « Au total nous devons
mesurer la flexion basicrânienne comme l’issue d’une pliure qui s’est produite entre l’unité « pré » sphénoïde
(ou sphéno-ethmoïdo-frontal) et l’unité « post » sphénoïde (ou sphéno-occipital). » 133p5, 45p15
Nous sommes confrontés à la problématique de connaître la date d’arrêt (post-natale) du processus. Dans
notre échantillon d’enfants de 3 à 6 ans, nous avons une corrélation entre l’arrêt de la flexion et l’éruption de
la 1ère molaire permanente [DESHAYES 1999] ». 133p6 « L’expérience de MJ DESHAYES des traitements
orthopédique (et non plus orthodontique) pratiqués chez le très jeune enfant (avant 6 ans) tend à montrer que
les rééquilibrages maxillo-mandibulaires sont suivis d’effets sur le remodelage basicrânien.» MJ D considère le
sphénoïde comme étant le deuxième moteur cinétique de la flexion.
42
.
■ « Traiter avant 6 ans » signifie aussi avant l’éruption des 1ère molaires afin de permettre à celles-ci de se
positionner en « classe I »* et de prendre, comme l’estime Jean-François LAURET, le relais de la guidance
occlusale V. Baudinet 45p6 La dent de 6 ans (1ère molaire) « engramme » l’occlusion. « Les circuits neuronaux
pathologiques entretenant les dysfonctions (posture linguale, respiration buccale entre autres) ne pourront être
remplacés par de nouveaux circuits physiologiques qu’uniquement durant la tendre enfance (avant la première
molaire définitive). » 45p7 DESHAYES M.J (Stomatologue):« La thérapeutique première doit être crânienne » 45; « La
totalité de la thérapeutique orthopédique doit être réalisée entre 3 et 6 ans.» 45
*Classe I = classe d’ANGLE , notion venant des gnathologistes, (la classe 1= « classe de référence-normale »),
notion de paramètres orthonormés, éloignée de la conception de JEANMONOD.
« Le rôle de l'orthopédie est : préparer les formes des arcades, faire du culturisme avec les muscles, fixer la
fonction de la mastication dans une perspective adaptée à l’architecture optimale souhaitable.»45p10
■ VITESSES DE CROISSANCE CRANIO FACIALE ENTRE 8.5 MOIS ET 2 ANS, SELON R. FENART
sphénoïdale, au cours de l’ontogénèse, ce sont les membranes de tensions réciproques qui freinent
l’expansion crânienne et lui permettraient d’exploiter la physiologie, » e-mail
■ Rappelons nous aussi ce que dit Jean DELAIRE à partir des travaux de DELATTRE et FENARD, au sujet de
la rotation occipitale et de l’horizontalisation du foramen magnum ; le professeur DELAIRE insiste sur le fait que
« ce sont les forces musculo-aponévrotiques et viscérales appliquées sur le squelette crânio-facial qui
sont responsables de la rotation occipitale». En passant, remarquons que nous venons d’aborder les 3 pôles
de l’ostéopathie : le crânio-sacré avec les membranes de tension réciproque ; le pariétal avec l’influence
musculo-aponévrotique ; et le viscéral.
43
.
■ LES TEMPORAUX :
MJ DESHAYES nomme « rotation antérieure », le mouvement de frontalisation pétreuse des os temporaux ;
ce mouvement de « rotation antérieure » de la pyramide pétreuse (et de l’écaille) est pour elle le commencement
de la rotation globale du temporal. Ensuite celui-ci s’écarte de l’occipital au niveau de la suture pétro-occipitale,
cet écart serait le préliminaire à son pivotage en rotation externe autour du pivot condylo-squamo-mastoïdien
(depuis le PCSM jusqu'à l'apophyse jugulaire de l'occipital). 45p19 Pivot aussi nommé PCM (pivot de la charnière
mastoïdien) 6p 220
Fig DESHAYES M-J. (45p19) : De gauche à droite : 1-Pivotage de l’occipital et temporal (en RA/RE) autour pivot PCSM, en bleu : biseau
endocrânien ; en orange : biseau exocrânien / 2-Séparation occipito-temporale avant pivotage du temporal dans sa rotation antéro-
externe. / 3- : Pivotage du temporal et du sphénoïde autour du pivot sphéno-squameux. (Reproduction autorisée)
C'est à la condition que l'activité de la rotation antérieure occipitale soit couplée à l'activité en rotation antérieure
du sphénoïde (entendons « Flexion » pour nous) que le pivotage du temporal peut se faire en rotation antéro-
externe.45
Redessiné d’après un schéma de : MAGOUN : Le mouvement de la membrane de tension réciproque lors de la flexion. 68p37
‘’ d’après un schéma de : CAPOROSSI, PEYRALADE : Mécanisme des couples de forces de la faux du cerveau. 25p236
‘’ d’après un schéma de : LINGLIN D. : membrane de tension réciproque. (Livre de GEHIN A) 51p15
Par leurs forme, disposition et attaches, les membranes de tensions réciproques ont un rôle équilibrateur à
l’intérieur du crâne. Ce rôle d’équilibration s’étend au sacrum et à tout le corps.25p233
44
.
SUTHERLAND W.G. : « durant l’accouchement, ces membranes aident à éviter un modelage excessif et dans
les première heures de la vie aident à réduire le modelage physiologique du crâne. 82
MAGOUN H.I.: « La membrane de tension réciproque (…) régularise et limite l’amplitude normale de la mobilité
articulaire lors du mouvement physiologique ».68p59
Elle influence aussi la fluctuation du L.C.R. et le drainage veineux. » 68p59 Le point d’équilibre de ces tensions
serait l’extrémité antérieure du sinus droit. Ce point d’équilibre change de position sur cette ligne en fonction des
tensions mécaniques du corps. C’est le « Fulcrum » de SUTHERLAND. 25p235
DELAIRE J. (Stomatologue-orthopédie maxillo-faciale): « Les aponévroses dure-mériennes prolongent dans le
crâne l’action des muscles cervicaux. » « Aucune déformation du crâne n’est possible sans retentissement sur la
face ». 96 p 16-17 et p21-24,
Frontal Lacrymal
Vomer Maxillaire Os propre du nez
Ethmoïde
Palatin Cornet inférieur
Sphénoïde Malaire
Temporal Mandibule
Os Hyoïde
D’après un schéma de MAGOUN : Le mouvement du groupe facial dépend d’un ensemble d’influences. 68p52
MAGOUN : « Le sphénoïde « roule en suspension » sous les frontaux tout en entrainant les os de la face.» 68p 52
B. ARBUCKLE : « De même que le modèle du crâne dépend de sa base et des changements dans la jonction
crânio-vertébrale, de même le modèle de la face dépend du sphénoïde et de ses effets sur la jonction crânio-
FACIALE. (…) Les os de la face se trouvent sous le frontal et devant le sphénoïde = la jonction crânio-faciale. 6p
151
45
.
En ostéopathie crânienne, on dit de l’os occipital qu’il dirige la forme du crâne et du sphénoïde qu’il
dirige la forme de la face. Ainsi, les os frontaux en mauvais ajustement l’un avec l’autre et/ou avec le
sphénoïde peuvent bloquer le sphénoïde entre ces importantes et grandes articulations sphéno-
frontales triangulaires avec pour résultat une croissance asymétrique de la face. 6p151
Les surfaces en « L » sphénoïdo-frontales seront donc très importantes à contrôler.
Si la flexion acquise est ralentie : la mandibule est d’avantage en rétroposition par insuffisance de
frontalisation pétreuse. Les temporaux ont des composantes de RA/RE très limitées et s'installent sur des axes
privilégiant la rotation postérieure (écaille postera-interne RP/RI). Les latéralités sont très petites voire
inexistantes car les cavités glénoïdes ne sont pas construites suffisamment sous-squamosales. La dynamique
faciale de l'enfant et la malocclusion en classe II ralentissent à leur tour la dynamique crânienne primitive de
flexion.45p23
Le condyle mandibulaire descend de plus en plus rarement sous le condyle temporal.
46
.
dentaire – et état de flexion crânienne. CHANTEPIE, PEROT, TOUSSIROT : « Classe occlusale III : Il y a
avancée relative de la mandibule associée à une position basse de la langue. Elle correspond à une rotation
interne des temporaux. Elle est caractérisée par prognathisme / état d’extension crânienne…..29p49 C’est sans
compter sur la composante de frontalisation pétreuse qui module la position de l’ATM il dangereux de
s’enfermer dans des schémas !
Schéma redessiné sur base de celui figurant dans le livre de M-J DESHAYES :‘L’Art de Traiter avant 6 ans’-Ed Cranexplo . 45P26
RA sphénoïdale, RE des maxillaires, RA occipitale et RA/RE temporale : la flexion contribue à élargir la base et à la
raccourcir sagittalement. A l’excès, elle évolue vers une compétition occlusale de type classe III. (Selon MD DESHAYES)
Par l’appui de son rostre, le sphénoïde en RA (flexion pour les Ostéo) sépare les masses latérales de
l’ethmoïde. Cette action détermine la cinétique de rotation des masses latérales lesquelles s’écartent à l’arrière ;
cela initialise la rotation des deux maxillaires : qui se séparent à l’arrière de la suture palatine, dans un
mouvement de rotation externe (RE). » 45p24 Le sphénoïde continuant sa course en remodèle ses apophyses
ptérygoïdes avec un effet de recul et d'écartement. La dimension transversale définie entre les extrémités des
deux apophyses ptérygoïdes est transmise aux tubérosités maxillaires par les os palatins, véritables raccords ou
points d'attache maxillaires au sphénoïde.45p25
MAGOUN : « Lors de la flexion crânienne, les maxillaire se déplacent comme s’ils étaient suspendus aux
apophyses frontales. Le bord postérieur des tubérosités (maxillaires) se déplace postéro-latérale-ment » 68p190 ;
« en dehors et en avant » selon BUSQUET 19p339, la suture intermaxillaire s’abaisse et se déplace
postérieurement 68 /19 , l’influence du sphénoïde sur le vomer lors de la flexion détermine un abaissement du
palais dans sa partie post.19p340 L’arcade dentaire s’élargit 19 , il faut préciser toutefois qu’elle s’élargit en arrière
25p184 : « l’écartement des apophyses ptérygoïdes fixe la dimension transversale de l’arcade supérieure
dans sa partie post » 45p25, mais la ligne médio-incisive se resserre et subit un léger retrait 25
contrainte du prémaxillaire et réduction de sa surface. 25/ 45 Une réduction de la dimension transversale inter-
canine se fait au détriment de l’espace disponible pour les germes des incisives permanentes
encombrement qui se prépare dans les maxillaires en trop grandes RE. Un autre facteur d’accélération de
la RE maxillaire est dû au fait que le malaire peut transmettre la contrainte en RA/RE du temporal (comme par
un effet de torque par le zygoma).45p25
Comme nous l’avons étudié avec Pedro PLANAS, la mandibule joue aussi un rôle dans la croissance maxillaire :
c’est le « pilon et le mortier » ; la langue est bien entendu aussi un des moteurs comme Albert JEANMONOD le
souligne avec l’importance de la déglutition salivaire.
Conclusion : « La flexion basicrânnienne sphéno-occipitale trop active crée une dynamique faciale de type
classe III (prognathie). La RA/RE temporale accélère à son tour la flexion et la croissance mandibulaire. Cet
excès peut durer au-delà de l’âge de 6 ans. Inversement la flexion basicrânienne ralentie crée une dynamique
faciale de type classe II (rétrognathie) car la cinétique temporale ne peut pas accéder à la RA/RE. L’arrêt du
processus de flexion peut survenir très précocement vers 4 ans. Entre ces deux schémas, s’intercale une
population de mosaïques crâniennes. Pour MJ DESHAYES, le moteur sphénoïdal joue un rôle « tampon » vis-à-
47
.
vis du moteur occipital, il n’y a pas forcément codominance entre les deux moteurs dans le processus de flexion.
Il est important de savoir quel est l’os dont la vorticité* est dominante pour anticiper la réaction de la
dysmorphose au traitement. » 45p26
*Le terme vorticité, en mécanique des fluides, est une grandeur qui associe une structure de circulation tourbillonnaire au
volume fini de fluide influencé par cette circulation. Lors de la croissance, le remodelage osseux résulte en un effet
macroscopique de rotation et un changement de forme des pièces osseuses. Ces modifications sont le résultat de circuits
cellulaires microscopiques qui s’ordonnent autour d’axes propres. Nous appelons ces derniers, ‘axes de vorticité’, étant
donné que la rotation est indissociable du changement de forme des pièces osseuses. 45p11
RMQ : B.E. ARBUCKLE : « Les contraintes des insertions des bords libres et des bords attachés de la ‘tentorium
cerebelli’ sur les apophyses clinoïdes antérieures et postérieures modifient considérablement la forme et la
profondeur de la selle turcique. » 6p63 Ceci étaye le concept de vorticité de MJ Deshayes !
NB : « Certaines mosaïques crâniennes ont des combinaisons cinétiques qui peuvent réaliser une classe I
sans être issues de cinétiques ‘’fléchissantes’’, moyennes, dites idéales. » 46p37
LA CINETIQUE DU TEMPORAL.
« L'os occipital détermine le type de cinétique sur lequel se construiront les temporaux. Quand l'occipital induit la
rotation antéro-externe du temporal, cela signifie que l’écaille se remodèle vers l’avant tout en basculant en
dehors, tandis que la cavité glénoïde se remodèle vers l'arrière, vers le bas et en dedans (postéro-médiane). La
RE est capitale pour initialiser les mouvements balance latérale de la mandibule car elle doit se produire
en utilisant alternativement l’axe pétreux des deux temporaux. »45p27. « La verticalité et la RA de l’écaille
subissent enfin l’influence de l’os malaire. Il peut moduler l'inclinaison de l’écaille dont il peut freiner ou accélérer la
RA. En effet, si le maxillaire se construit en RE, il n’offre aucune résistance au malaire. Le « bras » zygomatique
donne un effet de torque au malaire sous la pression de la RA/RE temporale. Cet effet de torque augmente la RE
maxillaire. A l'inverse, si le maxillaire est en RI, il freine le temporal. »45p29 M. ALTTIERI : « La capacité de
transmission biomécanique des temporaux entre les champs antérieur et postérieur du crâne n’est plus à prouver et si
chacun s’accorde sur le rôle clé donné au sphénoïde et à l’occiput dans la mécanique crânienne, il semble qu’il
incombe aux temporaux une fonction comparable, vu leur architecture et leurs potentialités biomécaniques qui
rendent leurs voisins, y compris le sphénoïde et l’occiput, étroitement dépendants de leur bon fonctionnement. » 5p13
« L’os temporal appartient à trois ensembles fonctionnels : la base du crâne, la voûte, la face.
Écaille, partie supérieure de la mastoïde, Os tympanal Voûte du crâne
Os péteux Base du crâne
Apophyse zygomatique Face » 48p32
L’oreille, témoin macroscopique de la cinétique temporale : On assiste en période fœtale et post-natale à un
remodelage hétérochrone des trois sous-unités embryologiques : la pyramide pétreuse, le tympanal et l’écaille
évoluent séparément surtout en période prénatale.
L’axe du pavillon ou de l’hélix est donné par la rotation de l’écaille
L’axe du tragus est donné par le tympanal
Le décollement de l’oreille traduit la frontalisation de la pyramide pétreuse.45p28
Discussion au sujet de l’effet de torque que donnerait selon MJ DESHAYES le « bras » zygomatique du temporal
au malaire :
En général, on considère le malaire (zygomatique) comme un os de transition, entre la sphère antérieure animée
par le sphénoïde et la sphère postérieure animée par l’occiput. Selon les différents auteurs, ont trouve une grande
variété de descriptions concernant la physiologie biomécanique du malaire, je ne vais pas reprendre tout en détail,
Alphonso GOMEZ de FRANCISCO l’a très bien fait dans son livre : La crâne ostéopathique, étude comparée
« En collant les zygomatiques à
d’anatomie et de biomécanique crânienne. L’avis de Gilles BOUDEHEN E-mail :
l'activité temporale donc occipitale, la jonction maxillo zygomatique doublée de la contrainte fronto-
48
.
malaire laisse à la jonction temporo zygomatique un rôle de point de jonction simple et ce par le
simple jeu des plans orthonormés et l’activité en rotation externe du frontal similaire à l'activité du
sphénoïde ; ainsi le frontal devient le maitre de la face, (…). Comment donner à l'articulation
temporo zygomatique une puissance suffisante pour mobiliser le malaire et sa sacro-iliaque
maxillozygomatique sans oublier l’imbrication au niveau pilier frontal externe...
■ LES PRINCIPAUX AXES D’EQUILIBRE QUI SERAIENT EXPLOITES PAR LA ROTATION DU TEMPORAL,
SUTHERLAND 82: Axes qui suivraient approximativement une ligne située à un centimètre au-dessous des
crêtes pétreuses et qui pénétraient dans la voûte crânienne par le C.A.E.
MAGOUN /CAPOROSSI, PEYRALDE : Axe arbitraire passant par facette jugulaire et apex pétreux, donc
oblique en avant, en dedans et légèrement en haut autorise des mouvements de bascule (roue voilée) 68p148 /
25p161 /19p252
ALTIERI décrit trois principaux axes de RE : l’axe péteux : il suit le bord supérieur de la pyramide, depuis
l'incisure pariétale jusqu'au trou déchiré antérieur. Cet axe est celui qui positionne la cavité glénoïde, davantage
sous-crânienne, médiane et postérieure, dans la composante de RE. L’axe squameux prend son origine à
l'incisure pariétale mais se termine au pivot sphéno-squameux PSS. II est utilisé quand la rotation antérieure est
limitée. La cavité glénoïde se déporte moins en arrière.
L’axe zygomatique a un trajet proche de l'axe squameux mais se termine dans l'apophyse zygomatique. La
composante de rotation antérieure a disparu et le temporal bascule son écaille en dehors. Cet axe de même que
l'axe squameux positionnent la cavité glénoïde davantage antérieure et médiane.5p 61à 64
On décrit aussi les axes suivants :
SOLANO / BUSQUET : Axe antéropostérieur, passant par les points pivots C.S.M. et S.S. (condylo-squamo-
mastoïdien et sphéno-squameux) 80p233 /19p256 (en référence à Sutherland)
UPLEDGER : oblique en avant, en haut et en dedans, coïncidant avec le grand axe du rocher.87p173 = Axe dit
‘aérien’.
Pour BUSQUET : Axe transversal, horizontal, passant par le C.A.E., ou par le centre de l’ATM. Pour les
mouvements de RP / RA19p259 -Axe vertical : passant par le point d’intersection des deux précédents.
GEHIN : considère que le temporal présente 6 pivots, 3 à la base [pivot pétro-basilaire, pétro-jugulaire, sphéno-
pétreux], 3 à la voûte [pivot condylo-squamo-mastoïdien (PCSM), Hinge-mastoïdien (HM), sphéno-squameux
(PSS)] autant d’axes lui permettant un ajustement fin et nuancé.52p56
Il faut conserver à l’esprit que l’axe d’un mouvement varie, en direction, à chaque instant de son
déroulement, et que ces axes successifs vont décrire dans l’espace une figure appelée cardioïde 52p55
Chez le nourrisson et chez le jeune enfant, « à ce stade, il n’y a pas d’apophyse jugulaire sur laquelle le
temporal peut s’appuyer en conséquence, les membranes de tension réciproque dans le crâne du très jeune
enfant ont des fonctions plus importantes à remplir que celles attribuées au mécanisme adulte ». Arbuckle 6p 153
49
.
■ REFLEXION SUR LES MODELISATIONS LINEAIRES : A l’évidence, il est difficile de faire une modélisation
linéaire de la biomécanique du temporal, et il serait encore plus difficile de vouloir le faire pour un crâne
« immature» comme celui du nourrisson ou du jeune enfant qui n’a pas encore mit en place les biseaux et
engrènements suturaux. Les pièces crâniennes changent continuellement leurs « axes » on fonction de
l’ontogénèse,(croissance changement de forme) elles évolueront donc selon une orbite définie depuis l’étape
fœtal (conception) jusqu’à l’étape adulte, en fonction des facteurs génétiques, des contraintes in-utéro,
contraintes à la naissance et en fonction des contraintes rencontrées sur leur parcours par après il en résulte
une biomécanique crânienne plus ou moins spécifique à chacun et dont témoigne les sutures, pivots, biseaux
qui racontent l’histoire de l’ontogénèse, une histoire qui se poursuit toute la vie et qui est modelée notamment,
mais pas seulement, par la fonction (statique bipédique, respiratoire, ORL, stomatognathique,…poussée du
LCR… etc…) Cette réflexion est donc valable pour l’ensemble des pièces crâniennes et nous amène, une fois
de plus, à nous éloigner d’un schéma trop rigide comme elle tend à nous rapprocher d’une physiologie en
tenségrité, sans « axe de mouvement », ni point d’appui durable. (Cf. chapitre l’homme debout-statique –
Différents modèles)
MEGRET J.F. : « La pathologie peut s’interpréter très globalement comme la perte d’un état d’autocontrainte
élémentaire, à une zone « éteinte », qui ne transmet plus (chute de tension). La création de points d’appui
et/ou d’axes permanents entraîne à terme des lésions. » 147p25
Je voudrais ici faire le lien avec un principe qu’à développé Jean François TERRAMORSI dans son « Concept
Structurel » : le changement de point fixe requiert souplesse et élasticité (caractéristiques mécaniques du
tissu). La souplesse et l’élasticité sont situées dans le tissu conjonctif. ….. Nous y reviendrons en détail dans la
seconde partie de ce travail.
D’un point de vue pratique cela signifie de « Bien circonscrire son traitement dans l’espace et dans le temps
surtout, afin de ne pas introduire d’informations en excès ou imposer un schéma arbitraire "linéarisant" à
nouveau le système ; l’objectif est de maintenir le potentiel adaptatif et créatif du système, impliquant de ce fait le
respect de sa dynamique et de sa complexité » Mégret J.F.
Remodelage au cours de l’ontogénèse de l’os temporal qui change sa forme (la cavité glénoïde passe d’une position latéro-crânienne à
une position d’avantage sous crânienne). Image : DESHAYES M-J extrait du livre L’Art de Traiter avant 6 ans-Ed Cranexplo. 45p35
(Reproduction autorisée)
« Si les deux axes pétreux convergent symétriquement vers la région de la selle turcique, ils autorisent les
temporaux à balancer symétriquement la mandibule latéralement à droite et à gauche ; ils empruntent un
déplacement micrométrique appelant alternativement à renforcer la RA/RE pour l’un tandis que l'autre accepte la
contrainte inverse dite en RP/RI, avec l’écaille majorant une position plus postérieure et interne.» 45p35 « Au cours
de l’ontogénèse, le temporal change sa forme ; cette évolution conditionne, à l'âge de 3 ans, une situation intra-
osseuse relativement plus inférieure, postérieure et médiane de la cavité glénoïde. » 45p35 « Il est certain que plus
une cavité glénoïde se construit sous-crânienne (dans un processus de RA/RE temporale) plus la gestuelle
mandibulaire est facilitée » 45p36et inversement.
50
.
Schématisation de face d’après une composition de Philippe DESHAYES : A gauche : mandibule en latéralité gauche (le maxillaire
gauche augmente sa RE sous l’appui mastiquant gauche). A droite : mandibule en latéralité droite.
Au cours de l’appui mastiquant gauche, « le condyle mandibulaire droit pivote en même temps que la cavité
glénoïde et guide la mandibule vers la latéralité gauche, puis descend sous le condyle temporal droit pour finir la
latéralité gauche. (…) le temporal gauche accepte que la diduction vers la gauche se fasse avec un
déplacement antérieur limité [de la cavité glénoïde g], car elle est aussi guidée par la cavité glénoïde droite qui
devient plus postério-médiane et interne. Ce frein au déplacement antérieur et latéral gauche [de la cavité
glénoïde] contribue à la fermeture de l’angle goniaque gauche (fermeture du corpus sur le ramus) ce d’
autant que la puissance masticatrice est forte. »45p37
« Si les maxillaires grandissent en rotation interne (sous la tutelle d'un sphénoïde en RP, [‘extension’ pour
l’Ostéopathe] (…), les latéralités ne peuvent pas « appuyer » correctement les deux hémi-arcades
inférieures sous un « plafond » maxillaire étroit.».
Lorsque «l’amplitude des déplacements latéral est très faible ; la mastication verticale s’installe.45p38
Remarquons cependant que « des latéralités beaucoup trop amples et trop propulsives, favorisent
inéluctablement la dysfonction linguale ». 45p39
DESHAYES MJ: « changer la dimension transversale d’une arcade supérieure en denture temporaire apporte
une contrainte au sphénoïde par l’intermédiaire des apophyses ptérygoïdes et des os palatins. Il s’en suit un
changement d’équilibre et une nouvelle vorticité du sphénoïde. » 45p49/ 33
[La notion de vorticité dans ce contexte est propre à MJ DESHAYES]
51
.
« La mésialisation [= avancement] molaire droite avec élargissement de l'hémi-voûte droite est consécutive à la RE
maxillaire. Celle-ci est liée à une asymétrie des os palatins et des apophyses ptérygoïdes (volumineux agrandissement de
l'apophyse droite du sphénoïde qui majore sa RA du côté droit). » 45p104
En conclusion, l’Ostéopathe, doit comme en orthopédie dento faciale : « soigner les très jeunes enfants afin de
réduire certains handicaps fonctionnels (pathologie respiratoire, ORL, statique etc.…. associées à certaine
dysmorphoses, afin de minimiser la cascade de déformation secondaires » 46 p18
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
52
.
Léopold BUSQUET et Bernard GABAREL prétendent que Magoun assimile les cadrans de la torsion à ceux de
la flexion-extension, et parlent de ‘’l’erreur des Américains !" 19p54 /20p325à332 Il s’agit là de leur déduction, ayant
tenté d’interpréter le cheminement intellectuel prit par Magoun concernant sa version des cadrans postérieurs !
Harold Ives MAGOUN, « la position de l’occiput ... elle se manifeste par une rotation autour d’un axe antéro-
postérieur dans la direction opposée au sphénoïde, ainsi le quadrant postérieur du côté de l’occiput bas est
en rotation externe relative, tandis que l’autre quadrant du côté de l’occiput haut est en rotation interne
relative. » 68p128 INCOMPREHENSIBLE dit comme ça quand on vient de l’étude de Léopold Busquet en effet !
Si on transpose en dessin ce qu’écrit Magoun, voici ce que l’on obtient en tableau comparatif avec Busquet,
Gabarel.
TABLEAU COMPARATIF DE LA TORSION DROITE MAGOUN/ BUSQUET) (Fig. K.K.)
53
.
Nicette SERGUEEF, ‘ fille’ de Magoun (qui lui écrit d’ailleurs la préface de son livre : Ostéopathie pédiatrique),
l’explique comme ceci : « Des mouvements associés au niveau des os pairs accompagnent une dysfonction de
torsion, avec une tendance vers la rotation externe du côté de la torsion, et vers la rotation interne de l’autre
côté. Avec une dysfonction de torsion droite, la moitié droite du crâne, du côté de la grande aile du sphénoïde
haute, est dans une rotation externe relative. La fosse temporale droite est plus haute que la fosse temporale
gauche. La cavité orbitaire droite est plus large et le bulbe oculaire droit plus proéminent que le gauche. La
narine droite et le passage nasal droit sont plus ouverts. La moitié droite du palais est plus large et plus basse, et
les molaires supérieures présentent une vestibuloversion sur la droite. L’os temporal droit suit l’occiput dans son
déplacement inférieur, avec une tendance à la rotation externe » 78p116 ; « le temporal droit, cependant, s’articule
aussi en avant avec la grande aile droite sphénoïde, qui se déplace vers le haut pendant la torsion droite. Donc,
le mouvement temporal droit, dans cet exemple, n’est pas une rotation externe pure, mais modulée. La
modulation survient principalement au niveau de la partie membraneuse de l’os temporal. Cette torsion
intraosseuse squameuse est particulièrement possible dans un crâne flexible comme chez un nourrisson ou un
enfant. » 78p105 Le temporal droit entraîne l’oreille avec lui, et provoque ainsi de ce côté un écartement de
l’oreille plus important. En présence d’une dysfonction de torsion droite, les ceintures pectorale et pelvienne,
comme les extrémités supérieures et inférieures, ont tendance à présenter une rotation externe à droite.78p116
[Cette explication peut effectivement faire interpréter que les ‘’Américains’’ assimilent les cadrans de la torsion à
ceux de la flexion-extension.]
■ l’occiput est dit ‘moteur du temporal’ dans un but didactique ; le temporal étant évidemment aussi soumis au
sphénoïde ! Les temporaux sont des satellites de l’occiput en premier lieu ; mais ils s’adaptent aussi au
sphénoïde. Gilles BOUDEHEN [e-mail du 23/02/09]: « Et aux autres os dont il dépend tout autant
pariétaux, malaires et aux membranes qui lui ont imposées l’ostéogénèse, et aux fonctions qui les
ont structurés et aux muscles qui créent la lordose cervicale … »
■ Retenons que MAGOUN et SERGUEEF parlent plus d’une déformabilité en rotation externe modulée de
la partie squameuse du temporal ! [Système fermé déformabilité, tenségrité]
Alain GEHIN, « LA TORSION EST LE PREMIER STADE DE NOTRE ADAPTATION » car cette position permet
de conserver la totalité de son potentiel de fonctionnement, et même de l’accroitre temporairement, pour deux
raisons. D’abord parce que le continuum fascial qui traverse notre corps, nous permet de nous grandir et de
nous dérouler à partir d’un point fixe (le sol) tout en gardant notre équilibre. L’exemple de la personne qui s’étire
en torsion pour aller dévisser une ampoule électrique qu’elle pouvait à peine toucher auparavant l’illustre bien.
(…) Il explique que cette adaptation en torsion au niveau crânien peut être consécutive à un blocage sur une ou
plusieurs sutures de la base du crâne point fixe se crée une charnière, qui contraint l’ensemble crânien à
utiliser un axe additionnel pour réaliser son mouvement de flexion-expansion*. De même, une suture de la voûte
dépassant ses possibilités biomécaniques d’adaptation va créer un point fixe, engendrant une contrainte au
niveau de la base qui obligera le mécanisme crânien à emprunter un schéma de torsion afin de faciliter son
ouverture, son expansion rythmique.52p83, 84 86.
*bien lire expansion et non extension puisque c’est lors de l’expansion qu’il faut trouver un moyen de « s’ouvrir ».
54
.
Différents schémas de torsion droite, soulignent les localisations anatomiques se trouvant spécialement sous contrainte.
Redessinés d’après les schémas de René LAVATELLI pour Alain GEHIN : Technique ostéopathique crânienne. Bioméca., pathoméca.,
diagnostic manuel NB : le symbole « cercle avec un point en son centre », montre que la « flèche » vient
52p 88, 90,91.
55
.
■ Roselyne LALAUZE-POL [en parlant spécifiquement du crâne du nouveau-né] : « ce n’est pas une rotation
autour d’un axe antéro-postérieur au niveau de la SB, appelée improprement ‘torsion’ par les ostéopathes, mais
simplement un mouvement adaptatif membraneux, dû aux chevauchements suturaux environnants.
Lorsqu’on prend le soin de tester la SB sur la partie la plus basse de la grande aile qui est cartilagineuse, la SB
ne présente aucune rotation autour d’un axe antéro-post tel qu’il est décrit arbitrairement ».60p224
■ Gilles BOUDEHEN - LE « COUP DU PARAPLUIE » [en parlant du crâne du bébé et du jeune enfant] : « les
membres de tensions réciproques organisent leurs lignes de forces en fonction des contraintes rencontrées lors
de la grossesse et/ou de l’accouchement. La faux du cerveau et la faux du cervelet vont ainsi subir des
contraintes auxquelles elles vont résister en renforçant certaines lignes de force aux dépends d’autres dans une
zone moins sollicitée. (Analogie avec les renforts des voiles de bateau.) Cet axe entre les 2 points d’insertion
des faux métopique et inion va se cintrer ou se flamber en fonction des contraintes. La tente de tension
réciproque va subir de même une organisation particulière. L’axe virtuel décrit pour les schémas crâniens de
torsion est faussé. Les mouvements se réalisent en fait selon l’axe propre à chaque crâne. Il nous faut
donc trouver cet axe réel qui est à peu près sagittal : ce sera la canne du parapluie plus ou moins flambée. La
tente du cervelet (…) va également être organisée selon cet axe sagittal faussé.» 109
[Beryl E. ARBUCKLE 6 : « les lignes de force, incluses dans les membranes dure-mériennes sont en continuité
avec les lignes de force des travées osseuses »]
L'adaptabilité est infinie c'est la contrainte en compression ou élasticité qui ne l'est pas donc le
système se dispatche les contraintes et quand une structure rigide ne satisfait plus la demande en
compression elle se meut en système de tension par rapport au système suspensif qui devient
système compressible. C'est un système qui s'organise en fonction de la contrainte et transforme
ses composants selon, nous nous y perdons car l'anatomie a divise les pièces anatomique en os,
ligaments, muscles, mais le conjonctif c'est tous ces éléments utilisé différemment selon les
contraintes. La lésion est donc une perte de qualités conjonctives (intra-osseuse, membraneuse ou
articulaire selon). Quand la tenségrité n'est plus respectée l'adaptabilité est limitée.
MJ DESHAYE, (Stomatologue), « En torsion droite, l’occipital se tord et abaisse son astérion droit. Le temporal
droit accentue sa RA/RE »45p108
56
.
MJ DESHAYE, à propos de la torsion droite SSB et de l’observation la plus riche d’enseignement que lui ait
fourni l’analyse des crânes d’enfants intentionnellement déformé : « Le corps du sphénoïde se tord autour de
l’axe sagittal et semble relever sa grande aile droite. Cette vision mécaniste n’est pas tout à fait le reflet de la
réalité. Il se produit en fait un décalage du centre de vorticité du sphénoïde lequel devient réellement
asymétrique (l’hémi-sphénoïde droit grandit beaucoup plus que l’autre côté). Cela construit la grande aile plus
haute à droite mais aussi une plus grande apophyse ptérygoïde qui s’allonge. Le résultat est un allongement de
l’étage maxillaire droit, lui-même entraîné dans une plus grande rotation externe RE que le gauche. Chez le
nouveau-né, cela induit une bascule du plan occlusal maxillaire en haut à gauche. On retrouve habituellement
les signes de mésialisation dentaire au maxillaire droit. »45p107
Modélisation d’un sphénoïde en torsion droite, vue de face. Image DESHAYES M-J extrait du livre : L’art de traiter
avant 6 ans.- Ed. Cranexplo 45p104 (Reproduction autorisée)
57
.
■ Gilles BOUDEHEN :
« On sait que le crâne contraint réagit en TORSION ou FLEXION LATERALE ROTATION, c’est sa
physiologie. Nous ne sommes pas là pour corriger la physiologie mais pour chercher une densité, un
manque de déformabilité du conjonctif dans un sens donné. » 109p 8
TORSION SSB,
INSTALLATION D’UNE ‘’LATERALITE MANDIBULAIRE PREFERENTIELLE’’ SELON MJ DESHAYES
Fig. inspirée d’une représentation de P.DESHAYES. Vue horizontal supérieure : temporaux et mandibule.
Fig. inspirées de schémas de P. DESHAYES 45p108, latéralité mandibulaire préférentielle, entraînant remodelage asymétrique des cavités glénoïdes. La
mandibule est vue de face mais les condyles sont vus sagittalement.
-figure de gauche : temporal droit en RA/RE (condyle temporal plat). Latéralité préférentielle gauche. Temporal
gauche en RP/RI avec cavité glénoïde qui se creuse.
-figure de droite : la latéralité droite est plus protrusive car le condyle mandibulaire gauche doit descendre
d’avantage pour que se fasse la composante RE du temporal.
Dans cet exemple, « la composante de rotation RA/RE du temporal droit est exploitée plus souvent qu’à gauche
et cela accentue une dérive mésiale des germes dentaires dans l’hémi-arcade inférieure droite. » 45p108
[dérive mésiale, mésialisation = avancement. En dentisterie, on parle aussi de vue mésiale = vue de l’avant, par opposition à vue distale]
Dessins inspirée de WOELFEL J.B, SCHEID R.C. A gauche : les différentes faces d’une dent. 91p80
A droite : mésialisation, dérive mésiale, des germes dentaires
58
.
■ En orthopédie, l’étude des empreintes en plâtre des maxillaires sup. et inf. constitue un outil diagnostique et
permet, entre autre, de différencier un encombrement dentaire par mésialisation exagérée des secteurs latéraux
molaires et canins d’un hypodéveloppement transversal de l’arcade.
L’orthopédie crânio-faciale (MJD) détermine ainsi l’orientation des vérins sectoriels de distalisation sur la plaque
palatine ayant pour but la symétrisation de l’arcade. « Par l’utilisation de Piste de Désocclusion Totale ( PDT) est
stoppée d’emblée la malocclusion et les circuits neuronaux de la dynamique faciale en place.» DESHAYES MJ 45p63
Les Pistes (= différence d’épaisseur gauche/droite entraînent par la même occasion au recentrage mandibulaire
lors de la fonction masticatrice, il s’agit donc d’orthopédie « active ».
L’occlusion dentaire dans la torsion, ne sera pas seulement une question de plan occlusal incliné par rapport à
l’horizontal et d’arcades non parallèles entre elles en vue frontale, mais il y a aussi l’installation d’un ‘’cross bite’’
(articulé inversé) par l’installation d’une latéralité mandibulaire préférentielle, plus mésialisation dentaire dans le
plan horizontal.
L.Busquet dans sa représentation de l’occlusion dans une torsion, ne tient compte que de la RE/RI des
maxillaire sup et inf. ; sa justification ne peut donc pas être le reflet de la réalité globale occlusale puisqu’il ne
tient compte que de ce facteur. En plus de la composante intrinsèque de RE ou RI des maxillaires sup et
inférieur, il faudrait aussi tenir compte des différences de hauteur des cavités glénoïdes des temporaux, de leur
latéralisation, dans le plan frontal, leur position dans le plan sagittal (avancée ou reculée, aussi dépendante du
degré de frontalisation des crêtes pétreuses qui peut être asymétriques pour d’autres raisons qu’une torsion… ) ;
rappelons ici encore que selon Alain GEHIN, la torsion est le premier stade de notre adaptation ! Donc il y a, en
dessous de cette position, une « lésion suturale, intra-osseuse ou restriction des membranes de tensions
réciproques… » qui donnera un tableau finale pas forcément standard. Le standard n’existe pas !
Une personne avec les oreilles très décollées, donc frontalisation importante des crêtes pétreuses, aura des
latéralités mandibulaires plus importantes et donc permettra probablement un tableau plus marqué en cross-bite,
en cas d’une torsion crânienne. En outre, la gestuelle linguale sera dans ce cas plus difficile. Sachant que le
« couloir de Château » est défini entre autre par la langue, pour guider la position des dents, il pourrait en
résulter une implantation anarchique de celles-ci…
physiologiquement qui décline ses possibilités mécaniques comme dans une partie d’échec ; la fin de
la partie ne donne qu’un aperçu du déroulé de la partie. » « (…) ne cherchons pas à décortiquer
les ingrédients d’une mayonnaise une fois prise (…) »
« La torsion est due à l’organisation du crâne respectueux de la tenségrité, lois mécanique qu’il
subit en présentant une forme qui est le résultat de son parcours (naissance, fonction,
statique…). Le crâne en légère flexion SSB va résister à la contrainte en essayant la torsion si
celle-ci est trop intense il s’organise en flexion-latérale rotation, c’est un jeu mécanique propre à
toute structure en flexion subissant une contrainte »
59
.
En conclusion : « L’occlusion est ‘une suture ouverte’ lieu d’échappement des contraintes. »33p68
Il est bien difficile de modéliser les incidences d’une torsion SSB sur l’occlusion dentaire, beaucoup de facteurs
entrent en jeu, dont celui aussi de la SUPERPOSITION, évolution des lésions et adaptation crâniennes ; nous
avons rarement une lésion pure ! Le « COUP DU PARAPLUIE » de Gilles BOUDEHEN explique aussi le fait
qu’il soit difficile de modéliser les différents schémas lésionnels en tableau standard orthonormé. Il existe
beaucoup de combinaisons « lésionnelles » possibles. Pour reprendre une phrase de J.F. TERRAMORSI : « la
pathologie mécanique ayant le mauvais goût de ne plus respecter les lois de la biomécanique, nous aurons
une infinité de combinaisons lésionnelles » 121; cette phrase rentrait dans le contexte d’une manipulation
structurelle de C2 mais peut être appliquée ici aussi.
Notons aussi que le degré de « mal occlusion », n’est pas directement proportionnel à l’importance de la
« lésion » crânienne, et on peut trouver d’importante torsion SSB (crânienne) avec relativement peu de décalage
occlusal et à l’inverse une « mal occlusion » dentaire ou dysfonction ATM importante n’est pas toujours liée à
une asymétrie crânienne ou ‘lésion’ crânienne. C’est moins la prétendue « erreur » de Magoun qui est
dérangeante, que lorsqu’il précise : « une observation en dehors des résultats physiologiques de ce tableau sera
d’origine traumatique ».68p128 Mais que dirait t’il aujourd’hui ?
Gilles BOUDEHEN E-mail 23-02-09 : « (…) chaque théorie est là pour étayer celle de demain. »
Claude BERNARD : « Quand le fait que l'on rencontre ne s'accorde pas avec une théorie régnante, il faut
accepter le fait et abandonner la théorie. »
Les ostéopathes ne partent pas de l’occlusion pour traquer les lésions crâniennes et les corrections visent à
récupérer un manque de malléabilité, à lever une barrière, ce qui nous met à l’abri des modes … Il existe
une mosaïque très diversifiée de ‘lésions’ et donc de ‘tableaux’ crâniens, il est vain de vouloir trop
intellectualiser et dangereux de rigidifier les modèles ! C’est ce que nous venons, je crois, de mettre en
évidence.
Terminons enfin cette démonstration, en rappelant que chez le nourrisson et le jeune enfant, pas de
suture dentelée, biseau ni point pivot on ne peut s’appuyer sur un modèle biomécanique analytique !
Ici le modèle de tenségrité est encore plus parlant…
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Bibliographie du chapitre 6 :
TORSION CRÂNIENNE ET REPERCUTIONS SUR L’OCCLUSION DENTAIRE - DIFFERENTES INTERPRETATIONS
(Bibliographie plus complète reprenant les éditeurs voir fin mémoire)
LIVRES :
5. ALTIERI M. ; Biomécanique et pathologie crâniennes en étiopathie. (1984)
19. BUSQUET L. ; L’ostéopathie crânienne. (2002)
20. BUSQUET L. ; GABAREL B. Ophtalmologie et Ostéopathie. (2004),
33. CLAUZADE M.A., MARTY J.-P. Orthoposturodontie. Tome 1 (1998)
45. DESHAYE M.J. ; L’art de traiter avant 6 ans. (2006),
52. GEHIN A. ; Technique ostéopathique crânienne. Biomécanique Pathomécanique Diagnostic manuel. (2007),
60. LALAUZE-POL R. ; Le crâne du nouveau-né. Tome I et Tome II. (2003).
68. MAGOUN H.I. ; L’ostéopathie dans la sphère crânienne.
78. SERGUEEF N. ; Ostéopathie pédiatrique. (2007),
91. WOELFEL J.B et SCHEID R.C., Dental Anatomie, Application à la pratique de la chirurgie dentaire. (2007),
60
.
Odontoïde
A droite dessin inspiré d’un schéma du Professeur Jean DELAIRE représentant l’équilibre crânio-facial et cervical. 97
Au premier coup d’œil de cette RX de cet enfant, l’Orthodontiste M.B., s’exclama « Qu’est ce que c’est
que ça ? » En montrant cette l’hyperlodose cervicale et le segment C2-C3. N’ayant pas de réponse ou
de justification, elle passa au sujet de notre visite, la bouche de l’enfant…
Elle venait pourtant de mettre le doigt sur un des aspects important pour nous … ! Lorsque l’on
feuillette des livres d’orthopédie maxillo-faciale exposant des RX de profil, on est frappé de voir que
presque tous ces enfants présentent une courbure cervicale remarquable…..que ce soit en
hyperlordose ou perte de lordose….alors quel est le lien avec le système stomatognathique ?
Comment analyser les courbures rachidiennes ? Et comment redonner un meilleur équilibre sagittal ?
Une partie de la réponse est déjà donnée dans le chapitre ‘l’Homme debout , statique générale du
corps, différents modèles’ ; nous l’approfondirons avec le chapitre ‘Mise en place des courbures’.
De l’équilibre du rachis cervical dépend l’équilibre occlusal et, a contrario, un déséquilibre occlusal aura
une influence sur le rachis cervical, ce qui peut entraîner une perturbation postural. Amigues 4p144
DELAIRE J. : « Le poids de la face, appendue à la base antérieure du crâne, est compensé par le
tonus des muscles de la nuque, dont l’action se prolonge dans la boite crânienne, par l’intermédiaire de
la faux du cerveaux et du cervelet (qui cintre la voûte) et de la tente de cervelet (qui tend la base
antérieure du crâne). Par ailleurs, les articulations crânio-rachidiennes, ATM, maxillaire et mandibules
sont liés par l’équilibre mutuel. » 97 / Cité ici par 61p16
61
.
Branches du plexus cervical, dessin inspiré de KAMINA (57 p 265) représentation en vue latérale droite.
(en rouge : n.moteurs, en bleu : n.sensitifs)
Ici en vue lat. gauche inspirée de NETTER. Dessin K.K. 1. anse cervicale (ancien : anse de l’hypoglosse) ;
2. génio-hyoïdien ; 3. m. sous hyoïdiens
62
.
-Le rameau ventral de C1 s’anastomose avec le rameau ventral de C2 et forme l’anse de l’atlas. Kamina 57p265
-Le nerf C1 donne un rameau destiné au n.vague. (Schéma 57 p265) (On connait l’importance de ce dernier sur le complexe laryngo-
pharyngien)
NERF C2 ( entre atlas et axis)
Br. post de C2 = n. grand occipital ou 2ème rameau cervical dorsale (C2) (ancien : sous occipital d’Arnold)
Sensitif cuir chevelu région occipitale / - moteur m. splénius, longissimus, et semi-épineux de la tête ;
il s’anastomose avec le n. suboccipital et le 3ème n. occipital. Kamina 57p264
Br. ant. de C2 : - n. C2 donne une br. pour le SCM 58p163/ schéma 57 p 265 (dont l’innervation vient bien sur aussi de
la racine spinal du n. accessoire (XI)) [relation entre atlas et axis importance à vérifier dans le torticolis
congénital tout comme le foramen magnum et TDP]
- La racine inférieure de l’anse cervicale naît du n. C2 et C3 : m.sous hyoïdiens : sterno-hyoïdien, sterno-
thyroïdien et ventre postérieur de l’omo-hyoïdien.) 57 p 267
RMQ : une contracture importante de l’omo-hyoïdien peut comprimer le plexus brachial ; les spasmes de ce muscle sont liés aux
dysfonctions des vertèbres de l’occiput à C2, aux dysfonctions de l’os hyoïde et ATM. ; favorise le retour veineux du crâne en sous-
tendant la veine jugulaire afin de la maintenir ouverte, son spasme peut être donc source de céphalées ou de migraines. Chantepie & Co 30 p5
NERF C3 (entre axis et vertèbre C3)
Br. post de C3 ou 3ème nerf occipital ou 3ème rameau cervical dorsal (C3)
-sensitif peau de la nuque 57p265 ; motrice m.post nuque.
Br.ant de C3 : La racine inférieure de l’anse cervicale naît du n. C2 et C3 : m. sous hyoïdiens 57 p 267
NERFS C4, C5, C6, C7, C8
Br. post innervent les m. érecteurs du rachis cervical. Seuls les nerfs cervicaux C4, C5 et C6 présentent une branche cutanée. / Le plexus
cervical profond a des connections avec le tronc sympathique, (ramis gris) le nerf accessoire (n.spinal), le nerf hypoglosse et nerf vague
selon Kamina.
Nerf C4 : « l’inspirateur » diaphragme, (N.phrénique C3 C4 C5 mais surtout C4), scalène moyen, m.élévateur de la scapula.
NB : N.phrénique s’anastomose avec le N. sous clavier et avec fibres ortho du ganglion cervical inf. c.à.d. Stellaire.
« Chaque rameau communicant gris unit un ganglion sympathique à l’origine d’une branche antérieure de chaque nerf spinal.» 58p 59 Les
rameaux communicants gris (neurofibres post ganglionnaires amyélinisées) concernent tous les nerfs spinaux 58p 59 ils contrôlent la vaso-
pilo-sudo motricité (otho pariétal) du dermatome correspondant. Notons qu’il n’existe pas de dermatome C1, c’est le nerf trijumeau qui est
sensitif pour les régions de la face.
63
.
-Le bloc OAA renfermerait pour certains la continuité du noyau cardio-pneumo-digestif (parasympathique).
Kamina mentionne une émergence par 8 ou 10 racines du sillon postéro-lat. du bulbe entre le IX en haut et
l’accessoire en bas. 58p151
- Le ganglion inférieur du X est situé juste après la sortie du foramen jugulaire (TDP)
- Le noyau spinal du trijumeaux (V) [sensibilité nociceptive d+, t°] se prolonge jusqu’au 2ème segment
médullaire cervical, où il se continue avec la corne dorsale de la moelle spinale. Il est longé latéralement par le
tractus spinal du V. Kamina 58p116
-La radicule inférieure du nerf hypoglosse (XII) est proche de la racine ventrale de C1. 58p165
et forme la racine supérieure de l’anse cervicale avec le n.C1
En résumé au niveau neurologique, à hauteur OAA, on a le para et l’ortho ; n. V, X, XI, XII. ; partie supérieure du
plexus cervical et les nerfs cervicaux dorsaux (=br post). Cette zone est donc hautement stratégique. Le contrôle
des muscles responsables de la posture hyoïdienne transite par les 3 premiers nerfs cervicaux OAA une
‘’lésion ostéopathique‘’ au niveau de ce référentiel supérieur provoque la facilitation des influx moteurs des nerfs
cervicaux C1C2C3 (anse cervicale anciennement anse de l’hypoglosse) provoquant un spasme des m. sous
hyoïdiens et sus hyoïdien (génio-hyoïdien) avec répercutions sur la mandibule.
NB : la dure mère de la fosse crânienne postérieure est innervée par les rameaux méningés des nerfs vague,
hypoglosse et cervicaux C1 à C3. Kamina
Comme étudié dans le premier chapitre, la ’verticalisation’ met en jeu des forces qui tendent à provoquer une
flexion et une rotation externe de tous les os du crâne. « La seule composante freinant ou stoppant cette
transformation est l’équilibre des membranes de tension réciproque. » DELAIRE 157
Le fascia cervical, « délimitant des espaces conjonctifs, permet la mobilité des muscles et viscères [du cou] au
cours de la déglutition et des mouvements cervicaux ».57 p 199 Les fascias de la tête et du cou sont en lien étroit
avec les lésions dentaires et les altérations de l’ATM. 28. Cathie
64
.
fascia bucco-pharyngien fascia pharyngo-basilaire (en vert), se prolongeant par m.constricteur du pharynx (en rouge)
Ligt.L.A. lame prévertébrale lame prétrachéal (ancien : ap.cerv.moy) lame superficielle (= ancien ap.cerv.superf.)
Dessin montrant (en bleu) les 3 lames du fascia cervical. (lame superficielle, lame prétrachéale, et lame prévertébral)
inspiré entre de KAMINA 57p200 (ici très simplifier) et mixer avec un schéma de BUSQUET L. 23.
fascia thyroïdien
fascia bucco-pharyngien
Lames du fascia cervical. BLEU : lame superficielle. (ancien ap. cerv. superf)
VERT : lame prétrachéale musculaire. en ROUGE : lame prétrachéale viscérale (ancien a.cerv.moy)
JAUNE : lame prévertébrale (ancien ap.cerv.prof)
P.KAMINA détaille très clairement ces lames dans Anatomie Clinique, (57 page 199 à 202.)
Notons que le feuillet musculaire de la lame prétrachéale engaine les m. infra –hyoïdiens (en vert) et que la lame
prétrachéale viscérale est constituée du fascia thyroïdien et du fascia bucco-pharyngien. Le fascia bucco-
pharyngien recouvre la face dorsale des muscles constricteurs du pharynx (…) et, en haut, fusionne avec le
fascia pharyngo-basilaire. Il se fixe à la base du crâne et sur le raphé ptérygo-mandibulaire. Latéralement,
il recouvre le muscle buccinateur. En bas, il se continue avec le fascia œsophagien thoracique. En arrière, il
est uni à la lame prévertébrale par deux lamelles conjonctives sagittales, les lamelles pharyngo-
prévertébrales. 57p201
Entre ces différentes structures conjonctives passent ‘l’eau, le gaz et l’électricité ‘….
■ Le pharynx est attaché à la base du crâne par : son squelette fibreux, l’aponévrose péripharyngienne, par les
muscles : -constricteurs supérieurs, - stylo-hyoïdien. (…) Il a des rapports avec la langue par les fibres
65
.
inférieures des muscles constricteurs supérieures, et continuité musculaire (par les muscles palato-pharyngiens)
au niveau du voile du palais. Le larynx et le pharynx sont logés dans la même gaine viscérale [prétrachéale = ap.
cerv. moy] qui est rattachée sur toute sa hauteur à l’ap.cerv.profonde [prévertébrale]. La continuité anatomique
rend possible l’adaptation d’une posture en regard d’une pathologie d’un de ces organes. Busquet – Vanderheyden 23p 121
■ Le rachis cervical est en relation directe avec la langue par le pharyngo-glosse (= constricteur sup du pharynx)
et par le constricteur moyen du pharynx. « Il y a continuité des tissus conjonctifs autour des vertèbres
cervicales depuis les muscles constricteurs pharyngés ». Bricot 24p 170
Relation anatomique entre la langue et Occiput-Atlas-Axis : ils s’influencent mutuellement.
■ Charles KNAPP : « Lors de la déglutition, le voile du palais s’articule sur l’arc antérieur de l’atlas. La Paroi
postérieure du pharynx participe, en s’avançant, à l’occlusion vélo-pharyngée. On a donc une liaison directe
maxillaire voile du palais rachis cervical. 107
■ S. PAOLETTI : La charnière cervico-occipitale représente le premier amortisseur descendant et le dernier
montant avant que la tension ne pénètre à l’intérieur de la boite crânienne où heureusement tout un jeu de
membranes peut encore prendre en charge une énergie d’intensité supraliminaire.70 p 203
■ Le constricteur supérieur du pharynx. Une dysfonction en hypertonie du constricteur supérieur aura une
incidence sur la mobilité de la charnière O.A.A., sur la tension de la cavité de résonance pharyngée, sur
la fonction mandibulaire et sur la tension de la chaîne musculaire labio-buccinato-pharyngée. 72 p134 -Ses
insertions proximales sont (via le fascia pharyngo-basilaire) la base du crâne (tubercule pharyngien, apophyse
ptérygoïde….) 57 p53
La tension de la chaîne des constricteurs au départ du constricteur supérieur dépend en partie de la
posture céphalique et de la liberté de la charnière crânio-cervicale. Ses insertions distales : ligaments
ptérygo-mandibulaire, la langue, la mandibule par un petit relief osseux situé dans le prolongement de la crête
mylo-hyoïdienne. 70
■ Le constricteur moyen, prend un point fixe au niveau de l’hyoïde.
-----------------------------------------------------------------------------------
Le système musculo-fascial en lien avec la base du crâne, possède des relations évidentes avec la
ceinture scapulaire : clavicule, sternum, omoplate. Précisons simplement ici celles qui font le lien
avec K1 – base du crâne. La relation de la 1ère et de la 2ème côte (K1-K2) avec la ceinture scapulaire est
importante du fait de leurs attaches fasciales et musculaires. « Les dysfonctions 1ère côtes ont une répercussion
très importante aussi bien sur la mécanique crânio-sacrée et les lignes mathématiques du corps, donc sur la
posture, que sur syst. neuro végétatif (G. Stellaire) situé devant le col de la 1ère côte. 29p105
■ Lien musculaire de K1 avec la base du crâne : Rappelons que le SCOM n’a pas d’insertion sur K1. « Il y a,
(par contre) une continuité de force depuis la partie antérieure de la 1ère côte jusqu’à la face inférieure de la
partie basilaire de l’occiput par l’intermédiaire du muscle scalène antérieur [nerfs C5, C6], des tubercules
antérieurs de C3 à C6, et du long de la TÊTE.» 6p129 Tubercules antérieur des processus transverses de C3 à
C6 face externe partie basilaire occiput. [Anse de l’axis et nerf C3] 57p14
■ Lien fascial : l’ap cerv. moy. se continue par l’aponévrose du m. sous clavier 70p67 relation K1
■ « Le moindre dérangement de la charnière cervico-dorsale, C7 D1, permettra la subluxation de K1 (relation
avec dextralité). Beaucoup de 1ère côtes sont probablement bloquées depuis la naissance : manœuvre de
l’obstétricien pour dégager l’épaule / chute sur bras tendu, efforts bras en l’air…..entorses cervicales latérales,
troubles posturaux avec bascule et rotation de la ceinture scapulaire. / blocages fonctionnels : états
d’hypersympathicotonie.» Bricot 24p192, 193 / Une autre cause courante pouvant amener des répercutions sur la
ceinture scapulaire dès la naissance est la perfusion dans le bras (radius 2cepsomoplate….) dixit A. Bocquet
(stage 2009) De là l’effet possible d’une lésion d’épaule sur la base du crâne.
66
.
67
.
AMIGUES J.P : Un déséquilibre du rachis sur les muscles nucaux, entraîne une perturbation dans le
fonctionnement du système occlusal. 4
LANDOUZY J-M : (…) le rachis cervical est le premier à compenser le déséquilibre mandibulaire. 62p 82 Le
déséquilibre occlusal, (…) entraine obligatoirement : -Une position compensatoire de l’occiput et de l’atlas. On
constate que l’occiput présente inflexion latérale et avec position compensatoire de l’atlas et de l’axis. 61p 78, 79
CLAUZADE, DARAILLANS : Les forces issues de l’A.T.M. se répercutent à l’os hyoïde, celui-ci par le lien
aponévrotique qui l’unit à C2 C3, induit des lésions de rotations de ces deux vertèbres. Dans ce jeu d’influence,
l’atlas reste libre des forces lésionnelles descendantes issues de l’A.T.M. primaire. 32p124 Toute dysfonction du
système mandibulaire (occlusion, ATM, langue) se traduira par une lésion C2- C3. 31 p 76
68
.
■ L’ATLAS
Gardien de la porte crânienne occipitale est la dernière chance d’équilibration des forces montantes dans le plan
horizontal. Ce rôle particulier l’amène à être considéré comme un disque inter-vertébral pour C2-occiput, ou
comme ménisque adaptatif (GUILLAUME P., CAPOROSSI R., GAGEY) 32p113
« L’occiput, C1 C2 sont donc du point de vue fonctionnel associé et lié anatomiquement par le ligament
cruciforme. L’AXIS est dans ce contexte la clé du crâne. Il relie les vertèbres cervicales avec le crâne et
transmet la perte de mouvement de la C.C. vers le crâne par le ligament occipito odontoïdien. Quand la jonction
crânio-cervicale n’arrive plus à absorber les lésions, le crâne va compenser autour des pièces osseuses
temporales qui vont s’adapter en tournant. (Un os temporal en fl (rot ext) et l’autre en ext (rot int) influence
ATM. On peut donc dire que le problème somatique de cette région influence l’ATM, et donc l’occlusion, et le
système stomatognathique dans son ensemble avec perturbation du mécanisme crânio-sacré. » Réf de l’auteur perdue…
■ J DELAIRE 117, à propos des anomalies du rachis cervical des apnéïques du sommeil : « les rapports des 1ères
vertèbres cervicales avec la face sont souvent bien différents de ceux du sujet normal et contribuent
vraisemblablement à la sévérité de leurs troubles ventilatoires ».117 Analyse Orthognatique faciale : rôle néfaste :
de l’abaissement du sommet de l’odontoïde par rapport au palais osseux. (idéalement sur une même ligne
horizontale)
ou de l’ascension de l’odontoïde (souvent associée au recule des branches montantes) et ptose de l’hyoïde.
du recul des branches montantes mandibulaires par rapport à l’arc antérieur de l’atlas. 117.
69
.
70
.
Relation entre croissance vertébrale et hauteur faciale antérieure (Dessin inspiré d’HOUSTON). ) 141p71
■ La lordose cervicale permet d’adapter les différences de croissance entre le système vertébral
postérieur et le système facial antérieur, elle semble propre à mieux résister aux contraintes engendrées
par l’étirement de l’axe cervico-viscéral. 106
Pour l’Ostéopathe cela signifie qu’il est nécessaire d’aborder l’axe cervico-viscéral notamment dans le cas
l’hyperlordose cervicale.
■ « La position de C2 donne des renseignements importants sur l’équilibre du système stomatognathique. Le
grand axe de l’apophyse odontoïde détermine le sens de la courbure cervicale. L’étude de la position de
C2 est importante pour tous les praticiens intervenant dans l’équilibre du système stomatognathique,
tout traitement devrait commencer par un travail visant à harmoniser cette région. » Amigues 4p145
■ AYUSO : « Le système fonctionnel (langue-hyoïde) est interdépendant des vertèbres cervicales supérieures et
va agir sur la lordose cervicale » 93 p 318 à 330
71
.
■La morphogénèse crânio-faciale est liée à la statique cervicale. Chez l’adulte, une modification de la lordose
cervicale peut être due à une adaptation d’un déséquilibre des étages sous-jacents(…). Elle semble surtout
trouver sont origine dans un déséquilibre de l’appareil stomatognathique 4p 31 à 67
■ LAVIGNOLE, VIAUD : La mobilité du complexe occiput-atlas-axis est déterminante dans la morphologie
de la lordose cervicale. Des rectitudes cervicales peuvent provenir de dysfonctions somatiques myofasciales
de ce segment rachidien. 102 p 145 à 147.
■ TALMANT : « la lordose semble propre à mieux résister mécaniquement aux contraintes engendrées au sein
du rachis cervical par l’étirement de l’axe viscéral aéro-digestif » 106 / 94 p 183 à 213
■ Un spasme des muscles masticateurs entraîne une perte de la lordose cervicale. Les classes occlusales ont
également une répercussion sur la posture et sur les cervicales. En effet une prognathie diminue la lordose
cervicale. 29 p48
■ Et inversement si les courbures et en particulier la courbure cervicale ne sont pas au départ dans leur
normalité physiologique, des « dysfonctions » du système stomatognathique peuvent s’installer. 4 p150
LA LORDOSE LOMBAIRE
Elle apparaît progressivement au fur et à mesure que s’acquiert la position érigée et la marche. (…)
Le rachis thoracique s’adapte en modifiant la forme de sa cyphose. Le sommet de courbure se déplace alors
vers T5-T6. » 56p64
L’AMORTISSEMENT DES CONTRAINTES AU NIVEAU DE LA C.V. EST ASSURE PAR TROIS
SYSTEMES FONCTIONNELS :
- Le complexe articulaire sacro-iliaque 89p362
- Le complexe articulaire occiput/atlas/axis 89p283
- Les courbures vertébrales.
■ « T9 est à la jonction des forces descendantes et des forces ascendantes. Très éloignée de la ligne de
gravité, elle subira donc un grand moment de force dans le plan sagittal.
- « T9 est une vertèbre étrange car elle bouge pour son propre compte » 66 p 24,25.
- « D’abord un point de contrainte (.. .) et enfin un pivot, T9 a trois rôles à jouer » 88 p26 à 39
T9 point de contrainte : confirmé en cela par la chronologie de l’ossification des vertèbres. « Celles qui subissent
le plus de contraintes s’ossifient les premières, puis la colonne vertébrale s’ossifie ensuite en parallèle
céphaliquement et caudalement. » 105. NOLTING D.
Les vertèbres pivots accommodent, régulent et coordonnent les mouvements entre les groupes de vertèbres et
constituent ce que Littlejohn appelle « les arches fonctionnelles ». 66 / Cité par 56p73 et 214
T9 est considérée par Littlejohn comme une vertèbre pivot entre l’arche fonctionnelle thoracique et l’arche
fonctionnelle lombale. L5 comme une vertèbre pivot entre l’arche fonctionnelle lombaire et l’arche fonctionnelle
sacrée. » 66 / Cité par 56p75, 76
L5, rôle de pivot entre le bassin et la colonne lombaire grâce notamment au rôle des ligaments ilio-lombaires…
(« Plate forme logistique » L5-Sacrum-S.I.)
■ Il apparaît plus important de prendre en compte le type et la qualité des relations des courbures que leur
valeur angulaire lorsqu’on désire analyser les déséquilibres sagittaux du rachis 42p83 à 87
CORRELATION ENTRE T9 ET LES COURBURES RACHIDIENNES.
« Quelles que soient les formes des courbures sagittales de la colonne vertébrale, T9 sera toujours placée dans
la même situation spatiale par rapport au point d’appui du haut du corps sur les membres inférieurs. Cela ne
varie pas d’un individu à l’autre, (…) 63p 99à103
La mise en place des courbures vertébrales nous intéresse en lien avec le système stomatognathique car la
phylogénèse et l’ontogénèse (qui est un ‘raccourci’ de la phylogénèse), nous ont montré le lien entre la mise en
place des courbures et notamment cervicale en lien direct avec la rotation de la « loge occipitale » [
structures situées postérieurement à la synchondrose inter sphénoïdale] entrainant la « brisure » de la base
du crâne et le retrait de la face, 40 DELATTRE et FENARD « raccourcissement du massif facial avec disparition du
72
.
museau, avec recul de la mandibule – apparition du menton sous la base du crâne, parallèlement au
positionnement sous-basi-crânien du grand trou occipital » 41. DE LUMLEY H. qui abrège ici sommairement les travaux de Delattre et Fenard.
Nous avons étudié aussi que cette rotation de la loge occipitale, par son ‘’avancée’’ entre les pyramides
pétreuses, entraîne la frontalisation de celles-ci répercussion sur la position des temporaux ATM, et des
canaux semi-circulaires grâce au positionnement de C0 en parallèle avec la mise en place des courbures et
donc de T9, clé de voûte de la C.V. et point de balance du tendon central. Le tendon central qui « met en
relation la base du crâne, la mandibule, l’hyoïde, pharynx, la thyroïde, carotide, clavicule, sternum,
omoplates……diaphragme, médiastin, péritoine et son contenu, psoas-iliaque, périnée, acétabulum, fascia des
m.inf, (adducteurs) ligt sous astragalien de FARABEUF. Il est en relation étroite avec l’hyoïde au niveau postural
influençant ainsi la position de la ceinture scapulaire, la position des ATM et des temporaux. Toute modification
des éléments intéressants le tendon central aura des répercutions sur les exocapteurs (podal, oculaire,
manducateur, peau) et sur les lignes de gravités et modifiera les tensions viscérales. » 29 p31 Chantepie A. & Co auteurs.
CHANTEPIE A. (dixit) : « si D9 en extension, effacement de toutes les courbures vertébrales crâne en
flexion » frontalisation pétreuse ATM….occlusion….. Ceci est une position, pas une ‘’lésion
ostéopathique ‘’
BOUDEHEN G. E-mail : « L’occipital se déroule peu à peu, parallèlement à l’ostéogénèse de T9-
T10. Notons que cette organisation de T9 T10 gère l’orientation des pyramides pétreuses et
des canaux semi-circulaires temporaux grâce au positionnement précis de C0.
Interprétation: par « déroulement », il est entendu ici la « Rotation Occipitale »dont le résultat est une fermeture
de l’angle basi-squameux occipital (et non une ouverture) ; le terme « déroulement » peut prêter à confusion.
Pour LALAUZE–POL qui a étudié les contraintes induites lors de l’accouchement, le devenir de la lordose
cervicale dépend aussi de la naissance : La déflexion de la C.C. induite par la filière génito-pelvienne est encore
majorée pendant le dégagement occipito-pubien (OP), accentue l’extension de l’occiput (C0) sur l’atlas-axis
(C1-C2). (…) Cela contribue alors à augmenter encore la rotation antéro-supérieure du basion occipital par
rapport l’axe rachidien. 60p32 Dans la grande majorité des naissances par voie basse naturelle, ce
positionnement occipital particulier, propre à l’homme, sera donc fortement accéléré, l’extension cervicale
sera maximum en position gynécologique. Ce mouvement est variable pour l’accouchement par césarienne.60 p 33
■En cas d’asphyxie à la naissance, les muscles respirateurs accessoires vont se contracter excessivement,
comme chez l’adulte atteint de pathologie respiratoire. Cette action va modifier la posture cervicale (conformité
de la lordose cervicale) et le positionnement occipital. 60p185, 186
■ D’après WORM l’adulte garde toute sa vie les stigmates d’une obstruction passagère durant l’enfance.
73
.
Bibliographie du chapitre 8 :
MISE EN PLACE DES COURBURES.
(Bibliographie plus complète reprenant les éditeurs : voir fin mémoire)
LIVRES :
4. AMIGUES J.P. ; le système stomatognathique. Concept odontologique, concept ostéopathique. (2004),
6. ARBUCKLE B. E. ; Ostéopathie crânienne pour le nouveau-né et l’enfant. (Edition 2005)
29. CHANTEPIE A., PEROT J.-F., TOUSSIROT P. ; Concept ostéopathique de la posture. (2005)
35. (*) COULY G., Développement céphalique. (1991) (Citation dans Lalauze-Pol 60p34)
40. (*) DELATTRE A., FENARD R. L’hominisation du crâne. (1960) Ouvrage de référence incontournable cité par de nombreux auteurs : Delaire /
Deshayes / Lalauze Pol p26/ Fessenmeyer p 57/ Landouzy / Clauzade ….etc.
41. (*) DE LUMLEY H. L’Homme premier. (1999) (Cité par Lalauze Pol 60p27)
42. (*) DURING J. & coll. « Towards standards for postures. Postural characteristics of the lower back in normal and pathologic conditions”. (1995.)
(Cité par Jarverliat 56p214)
56. JAVERLIAT P.; Précis de matière ostéopathique. (2008)
57. KAMINA P. ; Anatomie Clinique. Tome 2, Tête. Cou ; Dos. (2008),
60. LALAUZE-POL R. ; Le crâne du nouveau-né. (2003)
63. (*) LEGAYE J., DUVAL-BEAUPERE G. « Pelvic incidence : a fundamental pelvic parameter for three dimentional regulation of spinal sagittal curves ».
(1998) (Cité par Jarverliat p214)
66. (*) LITTLEJOHN J.M. ; « The physiological movements of the Spine ». (1924) (Citation reprise par Jarverliat 56p 73,75, 76, 214)
67. (*) LITTLEJOHN J.M.; Development of Spine. (1956.)
88. (*) WERNHAM J. ; Mechanics of the spine. (Cité par Jarverliat 56p 73 et 214)
89. (*) WHITE A., PANJABI M., Clinical Biomecanique of the Spine. (1990). (Cité par Jarverliat 56p68)
ARTICLES, REVUES :
93. (*) AYUSO BLANCOT T. & coll. Neck tongue syndrome to abrupt head movements. Clinical study and conservative traitement.
(1991) (Esp) (Cité par Javerliat 56p 226)
94. (*) BENCH R.W. Growth of the cervical vertebrae as related to tongue, face and denture. (Cité par Javerliat 56p 226)
102. (*) LAVIGNOLE B., VIAUD A. Relation entre posture globale et statique mandibulo-linguale. (1976). (Cité par Javerliat 56p 226)
105. (*) NOLTING D. ; Prenatal development of the normal human vertebral corpora in different degment of spine. (1998)
(Cité par Javerliat 56p 63)
106. (*) TALMANT J., RENAUDIN S., Développement de l’oropharynx : rôle de la croissance du rachis cervical. (1996)
(Cité par Amigues 4p 148)
SUPPORT DE COURS
WORM (Cité par BOUDEHEN G. (power point présentation) formation crânien structurel (2010)
WEBOGRAPHIE
141 GODENECHE J. ; Croissance de la face. (pages consultées 19-09-08), (Citant HOUSTON + schéma)
74
.
« Les capteurs intervenants prioritairement dans l’ajustement postural statique et dynamique sont
principalement : - le pied et l’œil (sont à la fois des endocapteurs et des exocapteurs.)
-la peau, les muscles et les articulations.
D’autres entrées peuvent influencer ce système : -L’appareil manducateur et les centres supérieurs.
RMQ : selon BRICOT, la mandibule est une entrée mais pas un capteur au même titre que la vue…etc.
A partir du moment où un ou plusieurs de ces capteurs seront déréglés, apparaîtra un déséquilibre tonique
postural et, avec lui, son cortège de contraintes. » 24p46 Bricot
75
.
NB : si l’œil est divergent c.à.d. hypoconvergent, le sujet tourne la tête de l’autre côté pour mettre l’œil
défectueux en face de la cible limitation unilatérale de la rotation tête du coté de l’hypo-convergence on
aura souvent C2 (= vertèbre pivot) en rotation. Il n’empêche que le référentiel (CO CI C2) doit rester libre
[capacité à changer de point fixe] pour continuer à adapter le capteur visuel comme les autres capteurs.
Rachis cervical et implications fonctionnelles sur la position mandibulaire :
■ Une flexion latérale du rachis cervical provoque immédiatement une déviation homolatérale de la mandibule à
l’ouverture buccale.
■ Une rotation cervicale provoque immédiatement une déviation controlatérale de la mandibule à l’ouverture
buccale, etc…
■ Il y a « relation entre la sphère oculo-céphalogyre et des muscles sous-occipitaux et de l’os hyoïde. » 30p42 La
sphère oculo-céphalogyre [ou le réflexe vestibulo-oculo-céphalogyre] comprend les muscles de l’œil, les muscles
du triangle de TILLAUX [triangle formé par les petits muscles post. sous occipitaux] et les muscles cervicaux
s’insérant sur la ceinture scapulaire ; permet de garder le regard horizontal et d’orienter les canaux semi-
circulaires de l’oreille interne.29p40
Ce réflexe intact à la naissance influence le tonus musculaire para rachidien.27p38
*l’oculogyrie : = mouvement conjugué des deux globes oculaires par l’intermédiaire des nerfs III, IV, et VI dont les noyaux sont reliés avec
ceux du côté opposé, pour maintenir la coordination et le parallélisme du regard.
*la céphalogurie : = assure la rotation de la tête et du cou associée aux mouvements des yeux. Cette fonction passe par le nerf spinal
médullaire XI (trapèzes et SCM.) 27p125
*l’oreille interne est un accéléromètre destiné à coordonner la position de la tête et des yeux dans le mouvement. Pour que l’oreille
interne donne des informations il faut un mouvement, encore faut-il qu’il ait une certaine variabilité ; en statique pure on ne peut la retenir
comme élément régulateur, (…) »24p46 Bricot
L’appareil manducateur peut-il décompenser l’œil ?
Des ailerons ligamentaires = expansion aponévrotique antérieure des muscles de l’œil s’insère sur le malaire et le
maxillaire ; « le muscle petit oblique s’insère sur le bord orbitaire du malaire »20p 69, « le muscle petit oblique sera
dépendant(…) du maxillaire sup et du malaire, les 2 os crâniens sur lesquels il prend ses insertions fixes. » 20p71 Le tendon
de ZINN s’insère sur la face latérale du sphénoïde (tubercule sous –optique), certaines dysfonctions d’un ou de plusieurs
muscles droits sont dus soit à des lésions sphénoïdales (ex : torsion ….strain…) soit à des tensions membraneuses intra
orbitaire ou intra crânienne (origine dure-mérienne de la périorbite). 20p 65 Il semble qu’un spasme du muscle masséter crée
une tension de l’os zygomatique sur lequel il s’attache et que cette tension entraîne une contracture réflexe du muscle droit
externe capacité de convergence amoindrie la posture hétérophorique de vision de près se révèle significativement
plus divergente chez les sujets présentant un problèmes d’A.T.M. 138.
Les cross-bites, latéro-déviation mandibulaire, position linguale basse, etc…, peuvent décompenser l’œil, provoquer un
déséquilibre postural par une asymétrie tonique anormale…33
76
.
crâniens contrôlant les muscles moteurs des globes oculaires et les nerfs crâniens commandant les muscles de
la posture que sont les muscles du cou. 43p12
Contacts occlusaux. Récepteurs parodontaux. Contacts dentaire et parodonte (DUPAS G. & DUPAS P.H.) 43page 17
L’œil et la dent sont donc nerveusement liés. Le serrement constant des dents ou bruxisme fait que ces
excitations fallacieuses deviennent permanentes. Les structures incriminées n’ayant plus la possibilité temporelle
de s’adapter décompensent et les troubles cliniques apparaissent. 43p49 Foyers dentaires et problèmes occlusaux
répercussion sur la convergence oculaire par l’intermédiaire du trijumeau sur l’oculomotricité. » 29p105 (Cf. schéma plus loin)
1) La tête inclinée vers la gauche. L'occiput effectue une ROT. postérieure et une FL. LAT. d'un côté.
déplacement compensatoire de l'atlas et de l'axis qui effectuent une rotation du côté opposé au condyle
postérieur. L'axis se met alors en flexion latérale sur C3, du même côté que l'occipital. 151
2) L’épaule et l’omoplate gauche plus hautes (l'angle supérieur et interne de l'omoplate monte et se rapproche
de la ligne des épineuses vertébrales.) déplace le centre de gravité du corps vers la droite. 62 p 62
(déplacement latéral du corps du côté opposé à la déviation de la mandibule avec ascension d'une omoplate.
L'ascension de l'épaule et de l'omoplate d'un côté déplace le centre de gravité et le poids du corps vers le côté
opposé. De ce fait poids du corps est plus important sur le pied opposé au côté de l'épaule levée). 151
3) L’aile iliaque gauche plus haute donne l’impression que la jambe droite est plus courte. 62p 62 (Le
déplacement latéral du corps entraîne une ascension de l'aile iliaque du côté de l'épaule haute accentuant
encore le déséquilibre.) 151
LANDOUZY donne l’image du « pantin, suspendu à ses ficelles. » 62p 65,66
77
.
Modèle postural selon Benoît DELATTRE : Modèle postural selon Bernard BRICOT
Du coté gauche, représentation du déséquilibre postural
lié à la dysfonction temporo-mandibulaire.
Ce modèle postural selon DELATTRE, LANDOUZY diffère de celui de B. BRICOT (en ce qui concerne
l’inclinaison de la tête par rapport au plan scapulaire). Les contradictions concernent aussi les signes posturaux
dynamiques. Pour LANDOUZY, limitation du mouvement de la rotation postérieur de la tête du côté omoplate
haute et de la déviation de la mandibule à l’ouverture / pour BRICOT, un problème occlusal, ATM s’accompagne
d’une limitation bilatérale de rotation de tête (ce qui me paraît moins logique sauf si la cause occlusale ou d’ATM
est bilatérale c.à.d. concernant davantage un déséquilibre sagittal bilatéral que frontal-horizontal). Ceci fait dire
de ces modèles de base : c’est comme ça, sauf quand c’est autrement….sans même rentrer dans les
pathologies descendantes mixtes, ascendantes, ascendantes mixtes, … L’ascension de l’épaule peut être en
rapport avec une lésion de K1 ou D1 ou à une compensation posturale.
78
.
Intégration de l’os hyoïde dans la mécanique de Littlejohn. Plan frontal. D’après HAMMOND P. 54 / 3ème schéma montre l’influence des
classes d’ANGLE (II : rétrognathe, III prognathe) sur la posture. 33
EXPLICATION NEUROLOGIQUE :
Les récepteurs parodontaux des dents en contact irrégulier, intéressant un côté de la mâchoire chez une
personne stressée qui serre les dents en permanence, envoient un message fallacieux, via le nerf Trijumeau,
aux autres nerfs gouvernant la cinématique oculaire et la posture. (…) Une mauvaise information dentaire induit
alors une hypo convergence oculaire et un trouble de la posture par compensation de la ceinture scapulaire et
pelvienne. (Contractures unilatérales des muscles contrôlant la ceinture scapulaire qui bascule donc, entraînant
avec elle la ceinture pelvienne.) 43p83
Le nerf Trijumeau possède un noyau sensitif qui s’étend le longues des cervicales supérieures ce qui le
met en relation avec les premiers nerfs cervicaux. [Importance du référentiel supérieur.] Le nerf Trijumeau a
aussi de nombreuses connections, par l’intermédiaire de structures nerveuses du cerveau telle la formation
réticulaire qui a un rôle de régulateur des contractions musculaires, avec les nerfs commandant certains
muscles stabilisateurs de la ceinture scapulaire. C’est le cas du nerf spinal, (XI), qui innerve les muscles S.C.M.
et Trapèzes. Quant au faisceau réticulo spinal, il innerve les muscles post. du cou et les muscles axiaux situés le
long de la colonne vertébrale. 43p 53, 54
Les infections dentaires et les troubles occlusaux par l’intermédiaire du Trijumeaux [appelé « nerf postural » par
Clauzade, Darraillans, Marty], influenceront la position des ATM, hyoïde, modification tendon central qui relie
le crâne au périnée 29p41
Les connexions nerveuses dents, posture et œil (inspiré d’un schéma des frères DUPAS P-H & G) 43p56
79
.
La loi DELPECH (1829) : une augmentation de pression exercée sur le cartilage de croissance entraîne un ralentissement
de la croissance et à l’inverse une diminution de la pression induit une augmentation de la croissance. Les hyperpressions
répétées (micro-trauma) vont avoir des conséquences sur le comportement des cartilages de conjugaison. (Tout comme
l’obésité) 146
La maturation posturale de l’enfant : Le contrôle moteur et postural se développe du haut vers le bas du corps. (GESELL
1953), maintient de la tête acquis à 3 mois, [il commence à se verticaliser, l’oropharynx se met en place, l’hyoïde commence
sa migration - 3 facteurs : rotation occipital, croissance cervicale, traction de la chaîne cervico-thoracique (chapitre
hominisation)] la station assise, encore cyphotique à 5 mois, devient plus stable à 6-7 mois, grâce à l’appui des membres
antérieurs ; station assise vraie, sans support à 8-9mois. L’apprentissage de la motricité de l’enfant rappelle les différents
stades phylogénétiques de l’espèce : stade ventral, reptation, assis, quadrupédique, bipède. 31 p 64, 65
Il serait simpliste de déterminer une posture type, fonction de l’atteinte d’un des capteurs. En effet, la régulation
du système tonique postural est plurifactorielle, tous les capteurs sont sollicités en même temps. Une
dysfonction de l’un sera adaptée et compensée par les autres (…).29p 63
La posture n’est pas seulement le maintien de l’équilibre, elle est aussi expression des émotions.132
CONCLUSION : Les auteurs s’accordent à dire que le système mandibulaire modifie la posture orthostatique de
l’individu et inversement. Certains le considèrent comme un véritable capteur (Chantepie, Perot, Toussirot ;
Clauzade, Darraillans, Marty), d’autres nuancent (Bricot ; Gagey et Weber.)
80
.
BRICOT : En fait, si ce capteur n’intervient pas à proprement parler dans la régulation tonique posturale, ce sont
ses perturbations qui sont particulièrement déstabilisantes pour le système.
PLUSIEURS MODES DE DECOMPENSATION PEUVENT INTERVENIR :
■ Le système musculaire (toutes les chaînes musculaires comprennent le système. manducateur) Tout
déséquilibre de l’ap. manducateur pourra par ces voies retentir sur l’ensemble du syst. tonique postural. 24
■ Par le système oculomoteur [sphère oculo-céphalogyre] et différentes formations centrales ; (afférence du
trijumeaux et faisceau longitudinale médialis) 24p 149 [afférence desmodontal, gingival, trans-alvéolaire, apicale,
articulaire, musculaire]
■ Le nerf vague (X) [et IX] : un déséquilibre des ATM se répercute sur la mécanique crânio-sacrée et sur les TDP,
donnant ainsi des suites mécanique et viscérale possibles qui influenceront la posture. » 29p 50
■ Par la décompensation du noyau du XI (les informations trijéminales asymétriques droite/gauche se projettent sur les
noyaux des nerfs spinaux), asymétries de tension au niveau des muscles du cou et des épaules (trapèze, SCOM)
qui décompensent le syst. postural dans son ensemble. 24p 149
■ Par la mécanique crânio-sacrée : retentissement sur référentiel inférieur.
P.JAVERLIAT : « L’ostéopathie n’est pas de la posturologie, discipline qui traite les défauts d’intégration
sensorielle du contrôle postural. Néanmoins, elle peut intervenir sur les afférences somesthésiques qui sont
dues à des dysfonctions somatiques, ce qui permet d’améliorer la posture. Parmi les informations
somesthésiques qui interviennent dans la régulation de la posture, le système stomatognathique joue un rôle qui
est maintenant avéré. (…) La mandibule y occupe une place centrale. (…) Les muscles de la manducation sont
riches en fuseaux neuromusculaires et font partie des muscles antigravitaires. »56p224 [notion de « repos »
mandibulaire « free way space » (boucle de régulation posturale via noyau sensitif et moteur du Trijumeau] 56p225
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Bibliographie du chapitre 9
LES DIFFERENTES BOUCLES DE REGULATIONS POSTURALES ET RELATIONS DU SYSTEME
STOMATOGNATHIQUE AVEC LA POSTURE.
(Bibliographie plus complète reprenant les éditeurs : voir fin mémoire)
LIVRES :
19. BUSQUET L. ; L’ostéopathie crânienne. (2002)
20. BUSQUET L. ; GABAREL B. Ophtalmologie et Ostéopathie. (2004)
24. BRICOT B. ; La reprogrammation posturale globale. (1996)
27. CARREIRO J.E. ; Une approche de l’enfant en médecine ostéopathique. (Edition originale 2003, édition française2006)
29. CHANTEPIE A., PEROT J.-F., TOUSSIROT P. ; Concept ostéopathique de la posture. (2005),
30. CHANTEPIE A., PEROT J.-F., TOUSSIROT P. ; Ostéopathie clinique et pratique. . (2005)
31. CLAUZADE M.A. ; DARRAILLANS B. ; L’homme, le crâne, les dents. (1992).
32. CLAUZADE M.A ; DARRAILLANS B. ; Concept ostéopathique de l’occlusion. (1998)
33. CLAUZADE M.A., MARTY J.-P. Orthoposturodontie. (Tome 1) (1998)
43. DUPAS P.-H. ; DUPAS G. ; Dents dos œil vos problèmes, (2005),
50. GAGEY P.M., WEBER B. Posturologie : régulation et dérèglements de la station debout. (1995),
54. (*) HAMMOND P. ; Influence de l’os hyoïde sur l’A.T.M. (1988) (schéma d’intégration de l’os hyoïde dans la mécanique de Littlejohn.
Repris dans 32p 152 et par 3p102)
56. JAVERLIAT P.; Précis de matière ostéopathique. (2008)
57. KAMINA P. ; Anatomie Clinique. Tome 2, Tête. Cou ; Dos. (2008) (Pour schéma)
62. LANDOUZY J.-M. ; Mal de dos, mal de dents. (2005)
85. TRAVELL J.-G, SIMONS D. ; Douleurs et troubles fonctionnels myofasciaux – traité des points-détente musculaires. Tome 1 (1993),
ARTICLES, REVUES :
92 bis. ASSAIANTE C., AMBLARD B. Construction des stratégies d’équilibre chez l’enfant au cours des activités posturo-cinétiques. (Cité par 33p 57 et
implicitement par 149p 20)
WEBOGRAPHIE
126. (*) BLES W., de JONG ; Cervico-vestibular interaction. (1982) (Communication JP Amigues)
132. (*) DARWIN, BERTHOZ, (psychologue et neurophysiologiste) (Source bibliographique non mentionnée ; cités par P-M GAGEY)
138. FRANKI H. Répercussions d’un fonctionnement anormal des A.T.M. sur la vision binoculaire. (2003)
143. GOUSSARD J.P. ; Croissance et maturation de l’enfant à l’adulte.
146. L’OBSERVATOIRE DU MOUVEMENT; La morphogénèse. (2005)
149. O.R.I.O.N. ; Le système tonique postural connaissance fondamentales clinique et thérapeutique. (Microstéo)
151. S.E.R.E.T. (LANDOUZY J.M) ; Posture., signes posturaux du déséquilibre mandibulaire.
81
.
Beryl E. ARBUCKLE 6: chez le nourrisson, les fixations dure-mériennes aux os du crâne sont beaucoup plus
solides, car la fonction est de protéger le contenu crânien des contraintes du travail.
Les os crâniens chez le nouveau-né sont constitués d’une plaque, sans suture. 6p36 Les os de la
voûte, d’origine membraneuse, sont extrêmement difficiles à séparer des membranes durales.6p 152
Ces premiers os sont séparés par de larges espaces membraneux, 6 fontanelles, situées aux angles
alors arrondis des pariétaux : la frontale, l’occipitale, les deux sphénoïdales et les deux mastoïdiennes.
6p36 (appelée aussi fontanelle Bregmatique, Lambdatique, Astérique et Ptérique) 120 /25p 78
La tente du cervelet est attachée à l’intérieur du crâne à l’endroit où les os, d’origine cartilagineuse, laissent place
à ceux d’origine membraneuse. [Soit à l’union de 2 origines embryologiques différentes]
Les bandes de renforcement existant dans la constitution des membranes sont importantes : elles jouent
un rôle de protection pendant le travail 6p193 et l’accouchement 6p36, en aidant à empêcher un modelage
excessif. 6p193 Si le modelage est excessif et crée des tensions importantes sur les membranes intracrâniennes,
la situation ne se corrigera pas toute seule ! (…). »6p45 Les membranes intracrâniennes ont donc,
proportionnellement, une plus grande importance chez le nouveau-né que plus tard.
En plus de toutes les fonctions attribuées aux membranes chez l’adulte, celles du nouveau né doivent permettre
la protection des constituants nerveux en développement, ce qui sera assuré plus tard par les structures
osseuses.6p45
L’état de la voûte à la naissance dépend beaucoup du degré de désordre au niveau des os de la base et
du degré de tension à travers les membranes.
Beryl E. Arbuckle est pédiatre-ostéopathe, En 1942, le Dr Arbuckle étudie avec le Dr W.G. Sutherland, le fondateur des techniques
crâniennes, et devient une de ses premières assistantes lorsqu’ il commence à donner des cours.
82
.
Inférieure, supérieure et antérieure de la faux du cerveau. Circulaire squameuse ant. et moy. de la voûte. / Sphénoïdale. / Transverse.
fibres de la Tente
Bandes de tensions de la dure mère. Redessiné d’après les schémas d’origine de Beryl ARBUCKLE 6p96, 184, 242 et inspiré de René LAVATELLI.52p 80 et
81 pour le graphisme. On distingue des bandes de tension horizontales, verticales, transverse, circulaires et vertébrale (dont certaines fibres entrecroisées
Les membranes durales se composent d’un tissu élastique jaune dans lequel sont réparties des bandes bien
organisées de tissu fibreux blanc non élastique,6p193 connus sous le nom de fibres de tensions,6p95 (que les
premiers chercheurs ont appelés « bandes de contraintes»)6p45 « L’ensemble de ces membranes crée un
système équilibrateur interne pour la boîte crânienne, où les lignes de force de celle-ci se continuent avec celles-
là en les unifiant et en répartissant les efforts subis par l’ensemble du système. » 52 p 78 [Tenségrité]
Très importantes aussi sont les bandes de contraintes vertébrales : antérieure et postérieure – qui s’entremêlent
les unes aux autres, vers le bas, partout sur l’étendue du canal sacré et se terminent près du foramen magnum
en leurs tripodes respectifs dont chacun des groupes latéraux se croise vers les artères vertébrales. Une tension
accrue dans cette dernière région constitue une autre cause ostéopathique de perturbation dans l’irritation
sanguine du cerveau à partir du cœur.
Les fibres ne commencent ni ne finissent : elles continuent plutôt en cercles sans fin et en tripodes de
grande solidité conçus pour une très grande résistance.6p98 [Tenségrité ]
L’importance des membranes durales et de leurs bandes de tension pendant le travail et l’accouchement a été
décrite dans des articles d’obstétrique. Selon HOLLAND*(1922), un groupe de fibres de tension est soumis à
contrainte à chaque stade de l’accouchement. 55
Selon les travaux de Beryl E. ARBUCKLE 6, les lignes de force, incluses dans les membranes dure-
mériennes sont en continuité avec les lignes de force des travées osseuses.
Dans la structure osseuse se sont aussi développées des zones de plus grande densité connues sous le nom de
contreforts. Bien que ce stade de développement ne soit pas atteint dans l’enfance, les contreforts seront décrits
ici car en comprenant leur position normale ou attendue, les petites déformations du crâne du
nourrisson, qui peuvent aboutir à de grosses anomalies, seront plus facilement reconnues.6p98
83
.
13
20 5 19 18
7. poutre fronto-sphénoïdale.
3. sur vue de la base du crâne le chiffre 3, ne correspond pas au pilier zygomatique mais le pilier de la partie ant de
l’arc latéral inférieur.
Structures de résistance de la tête osseuse dessin K.Krzeptowski inspiré de l’architecture du crâne selon BENNINGOHOFF in Couly 36 mais avec le
graphisme inspiré de KAMINA 57p11 (Ce dernier représentant uniquement que le pilier canin) ce qui à été modifié ici pour être en accord avec la plupart
des auteurs Stomatologues - Orthopédistes Chirurgiens maxillo-faciaux qui considèrent plusieurs piliers maxillaires. (Essentiellement le canin et le
molaire, le plus postérieur celui de la dent de sagesse n’étant pas toujours représenté)
A / Contraintes :
la compression de la pesanteur ; [gravité = contrainte verticale]
la pression dentaire au cours de la mastication ; [contrainte occlusale = contrainte verticale]
la tension des contractions musculaires au cours de la mobilisation de la tête osseuse ;
la tension intracrânienne ;
et les pressions dues aux traumatismes.
B / Structures de résistance :
Dénommées arcs au niveau de la calvaria et de la face, poutres au niveau la base du crâne, et piliers, à leur
jonction (Félizet). A la résistance des lignes de force s’ajoute le rôle des membranes de revêtement qui
contribuent à la cohésion des os entre eux. La faux du cerveau, la faux du cervelet, la tente du cervelet,
solidarisent la calvaria et la base, surtout chez le nouveau-né. 57 p11 et 12
84
.
C / Adaptation biomécanique :
La tête osseuse est caractérisée par sa légèreté alliée à une rigidité et une résistance remarquable, (…). Les
arcs crâniens, telle une architecture ogivale, s’opposent essentiellement aux pressions verticales et sagittales.
Les poutres crâniennes s’opposent aux contraintes de pression transversales et obliques. 57p13 [Tenségrité]
ARBUCKLE : « Ces zones plus denses de consolidation et de renforcement, à la fois dans les membranes
durales et les structures osseuses, forment un ensemble continu d’arcs et de cercles qui propagent les
différentes forces à travers et autour du crâne et de son contenu.» 6p99 [Tenségrité] GB : La peau joue
aussi son rôle dans le système. 113
Les piliers de la face : le visage est construit en terme de résistance verticale et très peu en résistance
horizontale. 128
Alain GEHIN :
■ La base motrice (origine cartilagineuse). Les lignes de force qui parcourent les différents os la constituant,
(…) en font une structure plastique mais dynamique. (…) Cette base donne insertion aux membranes spinale et
crânienne, ainsi qu’à la plupart des fascias du cou, que leur continuum à travers le corps transforme en structure
unitaire.52p32 [Tenségrité]
■ La voûte adaptatrice (origine membraneuse). Le système des membranes internes, (…) comprend des
lignes de force qui s’ancrent et sont en continuité avec celles de la base et de la voûte. Ce sera donc la voûte qui
dispersera, en dernier lieu, les effets de tous les chocs verticaux, et permettra de compenser, dans la mesure de
ses possibilités, toutes les forces ascendantes qui n’ont pas été préalablement absorbées.52p34
■ La face expressive. La face plus libre, non unifiée par le système membraneux, est l’élément expressif. 52
« La face est mue surtout par le sphénoïde, et à une degré moindre par le temporal (via son apophyse
zygomatique, ainsi que par les lignes de force provenant, telles des arcs-boutants, de ses apophyses
mastoïdes). Mais les os de la face sont suspendus à l’os frontal. Au niveau de la face, les parties articulaires
entre les différents os sont soit juxtaposées, soit intriquées (non biseautées), ce qui donne des possibilités de
restrictions dynamiques très localisées, sans altérer pour autant forcément le mouvement général. Seule une
altération de l’unité centrale maxillaires-palatins-vomer aura un retentissement plus général, car elle s’articule
avec absolument tous les autres os de la face. » 52p36
WEBOGRAPHIE
128. CAIX P., (consulté le 26/01/10), La biomécanique osseuse crânio-faciale,
85
.
Pilier zygomatique
POUTRE OCCIPITALE
Pilier mastoïdien
Dessin mettant en évidence les poutres transversales : poutre frontale [cf. bandeau frontal], poutre fronto-
sphénoïdale et poutre pétreuse, [le premier à les avoir mis en évidence semble être Benninghoff] extrêmement
solides qui donnent rigidité au système. 128 Les poutres et les arcs viennent se rejoindre ou s’ancrer sur les
piliers situés à la jonction de la voute et de la base. 32
C – CROISSANCE DU MASSIF FACIAL
La croissance du massif facial chez l’enfant se fait selon la croissance viscérale et la croissance
neuro-matricielle.
1/ Croissance du neurocrâne [neurocrâne = calvaria et base du crâne] 57p21,22 Elle est très importante entre 3 et
5 ans. On la dit (disait) en grande partie liée à la croissance cérébrale.
Mais aujourd’hui, beaucoup d’anatomistes considèrent que la croissance du neurocrâne est liée à la poussée
du LCR et surtout à la traction des muscles de la nuque qui se répercute sur le système dure-mérien de
la faux du cerveau et la faux du cervelet. La traction postérieure des muscles cervicaux met en tension le
système duremérien qui va tracter la face vers le haut par l'intermédiaire de ses insertions antérieures (Crista
Galli). En fait la FACE SE VERTICALISE PARCE QUE LE SUJET SE VERTICALISE. Plus le sujet se muscle
pour se redresser, plus son visage s’allonge et sa croissance faciale augmente. 128. Inspiré implicitement par DELAIRE.
86
.
Elle est liée au nerf trijumeau. Le ‘’V‘’ est l’architecte de la face. Fait
remarquable : ses branches terminales sont alignées sur une même ligne
verticale. [« ligne et points de Valleix »] 58p118 La croissance faciale fera avancer
de manière cohérente cette ligne verticale vers l’avant et le bas. N.B : les
organes sont compris entre les branches du V. L’œil entre la pince du V1 et du
V2 ; la fosse nasale et la cavité buccale entre la pince du V2 et du V3.
Il existe donc une coordination entre la croissance neuro-matricielle et la
croissance faciale.
Ligne et point de Valleix. 58p118
CLAUDAZE, DARRAILLANS, MARTY qualifient eux le nerf trijumeau de nerf postural…tout est lié.
Pilier 3 6 8 8 6 3
( Pilier canin) (1ère molaire) (dent sagesse) (1ère molaire) (Pilier canin)
dent de 6 ans dent de 6 ans
Les piliers ; Inspiré à la base de l’architecture du crâne d’après BENHNINGHOFF (Dessin K.Krzeptowski.)
(Repris par Couly [36] et par 32p80– dénomination des 3 piliers par P. Caix)
NB : l’origine d’un pilier ne part pas que d’une seule dent mais est dans l’axe de telle dent.
1/ Le pilier 3
La dent la plus importante est la 3 (canine), c’est elle qui a la racine la plus longue et qui est à l’origine d’un pilier
important, le pilier canin. C’est le pilier fondamental de l’occlusion dentaire et de la résistance crânienne. Il
passe le long de la cavité nasale, entre les yeux et le nez et se prolonge dans le frontal. Il se prolonge ensuite
87
.
par un arc qui va suivre la table externe de la calvaria et se terminer à l’ATM. 128 (dans le pilier mastoïdien selon
KAMINA 57p11).
2/ Le pilier 6
Il monte latéralement à la cavité orbitaire pour continuer au niveau du crâne le long de l’insertion du muscle
temporal et pour se terminer lui aussi à l’ATM. 128 [pour Kamina : se dédouble en arrière par 2 arcs qui longent
l’insertion supérieure et inférieure du muscle temporal pour rejoindre à leur tour le pilier mastoïdien 57p11 (ATM
selon le Pr. Caix).]
3/ Le pilier 8
C’est le pilier de la dent de sagesse qui marque la fin de la croissance chez le jeune. « Il part en haut et en
arrière pour se prolonger par un arc qui longe directement la base en empruntant l’arcade zygomatique. 128 Il
passe au dessus de l’ATM et redescend vers le pilier mastoïdien », pour Kamina. 57p11 (ATM selon le Pr. Caix).
Les 3 piliers convergent donc vers l’ATM [vers le pilier mastoïdien pour kamina] et assurent la transmission
des forces de l’occlusion dentaire.
La synthèse des forces d’occlusion se fait au niveau des dents n° 6.
Le maxillaire transfère les forces verticales d’occlusion vers le frontal. 128.
■ La construction du maxillaire est liée au fait que le massif facial est dense mais plastique sur une
structure allégée.
Cellules ethmoïdales Sinus frontal
A partir du grenier des cellules ethmoïdales sup. se développe le sinus
frontal. [Individualisé à 6 ans cf. chapitre ethmoïde] A partir des cellules
ethmoïdales inf. se développe le sinus maxillaire. [Individualisé à 7-8ans]
A cela on ajoute les cavités orbitaires, nasales et buccales et on obtient
un massif facial allégé de structures aériennes ou pneumatiques qui sont
des cavités d’allègement. Ainsi, l’os maxillaire en dehors de ses
piliers, n’a pas de valeur. Il est dit papyracé, en coquille d’œuf, très
fragile.
Finalement, la seule chose qui tient le visage : ce sont les piliers. En cas de chirurgie faciale, le chirurgien
posera des plaques sur les piliers et seulement sur eux. Le reste n’étant pas assez résistant. 128.
E – LA MANDIBULE
IL EXISTE DEUX POINTS DE VUE BIOMECANIQUES CONCERNANT LA MANDIBULE.
1/ L’ancien : les poutres corticales
Les poutres verticales sont relayées par des poutres horizontales sigmoïdiennes et secondées par des poutres
goniales…. (JOURDE, COULY 36 p 79)
COULY : A partir de 6 ans, la mandibule a une architecture de renfort-os haversien, avec des travées osseuses
permettant d’amortir, de restreindre et de transmettre les contraintes de la mastication. 35
2/ Le nouveau : structure micro alvéolaire (spongieuse) à parois travaillantes.
La mandibule réagit comme une aile d’avion. Quand l’avion décolle, l’aile prend appui et se soulève. Il y a
compression de la partie supérieure et diffraction de la partie inférieure. Le dessus de l’aile travaille. Au bout de
l’aile d’un ‘Airbus’, on a une amplitude de 5 mètres, quand l’avion décolle ! Il y a compression très forte des
éléments avec une mise en diffraction en dessous de l’aile. On pense que la mandibule se comporte de la
même façon. Sa paroi extérieure travaille aussi ; le pire endroit se trouve au niveau de la symphyse où la
mandibule travaille en torsion.
En fait la mandibule est essentiellement musculaire. 128.Caix
88
.
5m
Force occlusale
Force de diffraction
Force de compression
La mandibule est soumise à des forces occlusales de compressions qui s’opposent à des forces de diffractions
qui vont distendre la partie alvéolaire et à des forces de compressions au niveau basilaire renforcées par les
forces des muscles qui s’y insèrent : temporal, masséter, ptérygoïdiens [la sangle ptérygo-massétérine] et
surtout les muscles du menton : mylo-hyoïdien et génio-glosse.
La mandibule est un os musculaire. Chez le patient qui perd ses dents, l’os alvéolaire (parodontal) va
disparaître et l’os basilaire va rester. Il restera une baguette mandibulaire qui résiste grâce aux insertions
musculaires alors qu’au niveau maxillaire, le vieillissement et la perte des dents mènent à la disparition complète
de l’os alvéolaire. A croire qu’il n’existe pas d’os basilaire maxillaire. Il n’y a qu’un os alvéolaire maxillaire. 128.
Structures MACRO
ALVEOLAIRES
89
.
« Un sujet qui perd ses dents maxillaires perdra tout l’os alvéolaire maxillaire, il ne restera que le sinus avec
parois papyracées en coquille d’œuf. Ce qui nous fait dire que l’os basilaire maxillaire n’existe pas. Ce qui
s’oppose à la mandibule au travers le maxillaire, c’est le bandeau frontal qui est ainsi l’os basilaire du
maxillaire.» 128. Caix
Quand on mastique, on mastique entre le front et la mandibule. Ce qui explique que chez les grands
masticateurs comme les gorilles par exemple, on retrouve un torus orbitaire proéminent avec un rebord sourcilier
important tellement les forces de mastications sont fortes et violentes.
Le massif facial est construit en forte résistance verticale et très faible résistance horizontale. C’est pour cette
raison qu’un uppercut chez le boxeur ne provoque pas de fracture contrairement à un traumatisme horizontal.
Les pare-chocs faciaux : Les pare-chocs frontal, nasal, maxillaire, mentonnier, sourcilier et zygomatique sont
des points de contact aux impacts mais la face reste vulnérable en termes d’amortissement. La face se
comporte comme une voiture, pour préserver l’habitacle qui est votre cerveau, les ailes sont des structures
d’amortissement des chocs ; l’aile s’enfonce sans déformer l’habitacle. La face est construite de la même
façon : le nez et l’ethmoïde vont s’enfoncer pour protéger le cerveau. De même la pommette, le maxillaire ou la
mandibule vont s’enfoncer mais le cerveau restera toujours dans son habitacle inaltérable protégé par la base du
crâne et la voûte crânienne. 128.
G – LA DENT DE 6 ANS
C’est en fait la première molaire qui « présente la particularité d’éclore directement sans passer par une dent de
lait. L’éruption de cette dent traduit la fin de croissance du crâne. Cette dent située en regard du pilier
zygomatique est un point d’appui pour le développement de la face. Il est important de garder cette dent en
bon état, et d’en traiter immédiatement les caries ». 4p46
Cette dent est la base de la denture adulte, le pilier qui cale l’occlusion et conditionne la mise en place
de toutes les autres. Si elle ne sort pas suffisamment, il y aura un manque de hauteur de l’étage
inférieur du visage, avec pour conséquence une compression des ATM.
En orthodontie, la surélever avec du composite peut suffire à redonner de la hauteur et à rééquilibrer la
croissance faciale. 86p242 et 243
Avec l’apparition des molaires définitives (dents de 6 ans), les contraintes biomécaniques vont s’élever jusqu’à
50 à 70kg/force. A la naissance, la force développée par la succion est de 0.5 kg, puis elle passe de 2 à 5 kg
avec la mastication en denture lactéale (3 à 6 ans). 35. Couly
90
.
Pilier mastoïdien Pilier zygomatique Image : DESHAYES M-J 45p37 (Reproduction autorisées)
Il faut suivre la ligne de force frontale [pilier internes de chaque hémi-frontaux]. LE TRAVAIL S’EFFECTUE SUR
DES TENSIONS MEMBRANEUSES ET NON SUR DES DEPLACEMENTS OSSEUX ! C’est un travail global
réparti sur toute la surface des 2 mains. 120
Rappel, ARBUCKLE «les lignes de force, incluses dans les membranes dure-mériennes, sont en continuité avec
les lignes de force des travées osseuses.» 6
91
.
92
.
DEUXIÈME PARTIE
CONCEPT OSTÉOPATHIQUE STRUCTUREL
PROTOCOLE OSTÉOPATHIQUE
D’ACCOMPAGNEMENT A l’ ‘ORTHODONTHIE’
93
.
94
.
Ce mémoire bibliographique est une enquête, le but n’est pas de présenter toutes les techniques spécifiques de
traitement des différents auteurs, mais d’analyser et de définir ce sur quoi nous intervenons ; certaines
approches ostéopathiques partent de concepts différents à la base, entre les techniques fonctionnelles et les
techniques structurelles. Il est nécessaire de définir le concept sur lequel on s’appuie ; la partie « pratique» de ce
mémoire visera donc à présenter le ‘Concept Structurel de base’ selon J.F. TERRAMORSI, ainsi que le
développement originale qu’y apporte Gilles BOUDEHEN, en appliquant le concept de tenségrité au soin
crânien. Gilles BOUDEHEN m’a donné ‘l’information’, distillée avec générosité et celle-ci a trouvé résonnance.
Une petite partie de chemin fût entamé aussi avec Jean François TERRAMORSI ; il me reste à poursuivre …où
plutôt à commencer.
La manipulation structurelle est un acte mécanique, réglable en vitesse, en masse et en amplitude, appliqué le
plus localement possible sur le tissu altéré afin d’en modifier la consistance par voie réflexe. Notre but n’est pas
de corriger une position, ni d’augmenter telle ou telle amplitude, mais de lever la barrière qui empêche le corps
de trouver lui-même toutes les positions et fonctionnalités dont il a et aura besoin. Nous n’imposons ni ne
corrigeons rien, nous levons les obstacles dont nous pouvons avoir conscience et laissons la Nature faire le
reste. Terramorsi [153].
95
.
Ces variables induiront l’organisation de la pathologie en une suite lésionnelle horizontale, c.à.d. dans le même
niveau de complexité, avec une relation de cause à effet.
Ce sont ces variables que l’on va investiguer lors du traitement ostéopathique.
Supra systémiques
Elles dépendent d’autres niveaux de complexité (alimentaire, émotionnel…). Elles induiront l’organisation de la
pathologie en une suite verticale, d’un niveau de complexité à l’autre. 11p5
« Il faut bousculer la lésion. » « On peut agir non pas sur la constitution mais sur l’ ‘état ».
J.F Terramorsi (note de cours) 122
EXPRESSION DE LA LÉSION
La lésion est muette. Elle ne s’exprime par des phénomènes lésionnels (douleurs, dysfonctions, limitations
d’amplitude) que lorsqu’on la sollicite. Le corps s’adapte aux différentes sollicitations pour répondre aux
principes généraux d’équilibre, de « non-douleur » et d’économie. L’individu présente à tout moment un certain
nombre de lésions. Il est en permanence en train de chercher à ne pas solliciter ses lésions : il s’adapte. Ainsi la
lésion ne s’exprimera que lorsque le patient n’aura plus les capacités d’adaptation lui permettant de ne pas
solliciter la lésion. La lésion est donc antérieure aux phénomènes lésionnels. 11 p5.
JF TERRAMORSI :
« Les règles de comment ça marche ne sont pas les même de comment les réparer. »
« Signe de la lésion : c’est dur, gros et sensible quand on y touche ! » 122
TRAITEMENT STRUCTUREL
Le but du traitement ostéopathique est de redonner au tissu conjonctif ses qualités dynamiques, afin d’en
restaurer la mobilité, l’élasticité, les échanges liquidiens et la qualité des informations neurologiques afférentes.
Cet effet s’obtient par une augmentation de la vascularisation locale, grâce à l’action réflexe de la manipulation.
On sollicite les récepteurs du tissu conjonctif par le biais d’une action mécanique, afin d’obtenir une réponse du
système orthosympathique en relation avec le tissu concerné. Le traitement portera au minimum sur la structure
qui s’exprime et les structures interdépendantes par les variables de régulation : « mécanique, neurologique,
vasculaire, neuro-vasculaire locales puis à distance.»11 p 5 / 113p 3/ 52 p 115
La notion de lésion primaire ou secondaire a peu d’intérêt dans notre approche puisque la lésion est définie
comme stable et auto-entretenue ; peu importe de savoir si elle est la cause ou conséquence de la lésion
voisine. Si elle existe au jour J du traitement, il faut la traiter.11 p6
Le critère qui nous amène à traiter une lésion est la réponse au test de résistance. 11p6
96
.
JF TERRAMORSI : « Que faut-il pour changer de pt fixe ? Souplesse et élasticité sont les caractéristiques
mécaniques du tissu. La souplesse et l’élasticité sont situées dans le tissu conjonctif. (Et comme les nerfs
sont adhérents au tissu conjonctif….) / Lésion = DENSITE du tissu.
C’est la qualité des échanges liquidiens dans le tissu qui détermine sa capacité de souplesse et
d’adaptation.ON VEUT JUSTE MODIFIER L’ETAT VASCULAIRE LOCAL, DONC LA LESION EST
INTRA TISSULAIRE. Comment améliorer la vascularisation locale ? Par voie réflexe. On va
stimuler les récepteurs locaux par info mécanique (vitesse, amplitude) réponse vasculaire.« Il faut
‘’ ébranler ‘’ce qui est gros et dur pour faire jaillir la source de vie. » (Notes de cours amusées)
Dans le concept structurel, la manipulation a donc un but circulatoire [“La règle de l'artère est suprême” (Still)], la
manipulation est une stimulation mécanique du tissu conjonctif. K.K Voie réflexe signifie aussi qu’il faut donc
surprendre, ne pas pré-informer ; mobilisation ou G.O.T. (General Osteopathic Treatment) avant une
manipulation « structurelle » seraient donc une mauvaise idée…..
La position n’est pas un critère. « La position globale de la structure en général, et du crâne en particulier, ne
nous intéresse que très peu, en revanche sa mobilité est essentielle. Plus que la position de la SSB, ce qui nous
intéresse est de trouver ce qui la contraint à adopter cette position : lésions du crâne lui-même, lésions au
niveau des membranes de tension réciproque, des fascias longs ou courts, lésions des cervicales…. » Berton 11p 6
■ La structure crée la fonction. Une structure est une composition chimique d’éléments présentés dans un état
particulier. Notre intervention vise à changer l’ÉTAT de la structure ; la composition ne varie pas. La structure
prend différents états sous l’influence de différentes variables d’entrée (alimentaire, émotionnelle, énergétique,
psychologique….). Le concept structurel ne considère que 3 variables physiques : MECANIQUES -
VASCULAIRES –NEUROLOGIQUES.
CORRIGER, c’est récupérer l’état de la structure ; si on ne change que les variables d’entrée, on ADAPTE et on
fait la lésion de demain. Boudéhen 109p 2
ON NE REMET RIEN EN PLACE, ni vertèbre, ni nerf, ni organe. Au contraire nous nous assurons qu’ils peuvent
sans cesse changer de point fixe : ETRE LIBRES. Boudéhen 109p 2
On fait en sorte que les ‘’choses‘’ puissent se déplacer. Terramorsi 122
« Point fixe » ne signifie pas « point immobile », mais point fixe par rapport à la dynamique intrinsèque propre au tissu
considéré, c.à.d. un fonctionnement diminué par rapport à ses possibilités motrices normales. Géhin 52p113
■ La fonction structure. Le pouvoir structurant de la fonction nous fait prendre conscience que pour conserver
une bonne santé, il nous faut la fonction, rien que la fonction mais toute la fonction. Boudéhen 109p2
« Hyper sollicitation = par rapport à ce qu’il ne peut en supporter (intensité, tps) Usure, rupture,
douleur spontanées conduit à des Lésions irréversibles = changement de composition. (PAS POUR NOUS)
Hypo sollicitation (intensité, tps) = diminution des besoins énergétiques ralentissement des échanges
liquidiens [vasculo-nerveux du tissu G.B.] diminution des qualités dynamiques par changement d’état. Le
conjonctif devient plus dense (diminution fonction) et = système auto entretenu dans le temps. = MUET, pas
de douleur. Les causes profondes sont muettes.» JF Terramorsi 122
97
.
98
.
A. LE CRÂNE NE BOUGE PAS SEUL, IL EST DEFORMABLE ! Il n’y a pas d’axe dans le crâne ! Le crâne
n’est pas considéré comme un puzzle d’os articulés entre eux et mobilisables selon des axes immuables.15p21
« La physiologie a des lois, la pathologie est hors la loi !»15p21
B. LA DEFINITION DE LA LESION STRUCTURELLE CRÂNIENNE : (Non spécifique au crânien)
En ostéopathie structurelle mécaniste, la lésion est une perte des qualités élastiques et de déformabilité
du tissu conjonctif. Ce changement d’état du conjonctif est réversible et auto-entretenu dans le temps.
15p22
C. DIALOGUE CONJONCTIF : (QUESTION-REPONSE)
L’ostéopathe applique une contrainte mécanique à laquelle le crâne du patient ‘répond’ en s’organisant selon
ses propres possibilités mécaniques(…) Soit il accepte la contrainte et se déforme : c’est sa physiologie, il est
99
.
déformable. Soit il y oppose une impossibilité de déformation : c’est un schéma lésionnel. Il a perdu ses qualités
élastiques pour satisfaire une demande de torsion, ou une translation latérale, par exemple.15p23
D. MISE EN EVIDENCE DE LA LESION STRUCTURELLE CRÂNIENNE. 2 types de tests de résistance :
-Résistance à la traction (l’action de tirer est centripète)….concentre l’action en un seul point…
-Résistance à la compression (l’action de pousser est centrifuge) (…) l’oblige à se déformer dans toutes les
directions. Si, lors du ‘scan’ des possibilités de déformation dans les différents plans de l’espace, les poussées
passent systématiquement par une zone de résistance, la pièce est en lésion.
-Bond et rebond : L’élasticité du conjonctif le fait retrouver sa forme initiale après contrainte.
Si lésion, le bond est sec et résistant = test de résistance parlant à l’aller. Mais peut n’être expressif qu’au retour
- facteur temps et d’élasticité. 15p24
Rmq : Chez le nourrisson, l’examen ostéopathique du crâne du nourrisson doit donc être précoce.
● Un bilan des différentes forces de tractions des sutures élastiques du crâne (structures en tension)
● Une attention particulière portée à l’organisation des noyaux d’ossification et des berges articulaires
(structures en compression). Chez le nouveau-né, particulièrement, ce bilan sera exclusivement structurel,
c'est-à-dire direct et induit par le thérapeute.15p29
100
.
G. MANIPULATIONS CRÂNIENNES.
On distingue les techniques articulaires, membraneuses et intra-osseuses.
TECHNIQUES ARTICULAIRES
Il s’agit bien de manipulations et non de mobilisations, car ce n’est pas en mobilisant un temporal bloqué
mécaniquement qu’on le libérera de sa lésion.(…)15p29 Le travail articulaire crânien interviendra donc
postérieurement à un temps de repérage et de dépistage, incontournable des différentes lésions conjonctives,
limitant les possibilités physiologiques de l’os.15p29 (…) Le repérage lésionnel sutural consiste, d’une part, en
l’examen topographique précis des différentes articulations osseuses du crâne et, d’autre part, en l’examen des
possibilités du crâne à exploiter ses différents paramètres physiologiques et orthonormés.15p30
TECHNIQUES INTRAOSSEUSES
La lésion intra-osseuse concerne principalement le nouveau-né mais reste présente sur le crâne adulte.
Sont concernées par ce travail intra-osseux toutes les techniques de modelage conjonctif d’un os.15p30
TECHNIQUES MEMBRANEUSES
L’investigation des différentes membranes intracrâniennes va permettre d’objectiver leur répercussion sur la
réalisation de l’organisation générale crânienne. Une certaine déformabilité entre deux os, n’est que l’expression
locale d’un travail d’absorption et de répartition de forces, géré par les membranes crâniennes. (…) Le caractère
tridimensionnel de l’organisation dure-mérienne se répercute sur l’architecture générale du crâne. Ces
membranes de tensions réciproques vont gagner en déformabilité dans un sens ce qu’elles perdent dans un
sens opposé.15p31
Ne seront pas expliqués dans ce mémoire, ils concernent la gestion du corps du thérapeute (Quelle pression
doit-on mettre sur le crâne pour faire un test de résistance ? / L’indéformabilité du thérapeute (système vectoriel
fermé pour transmettre une force à tout le système crâne) / Comment interroger selon les paramètres
physiologiques, comment interroger selon les directions orthonormées ? / Points stratégiques - minimum 3
contacts invariables entre eux./ Vissage de la main pour armer (prise scaphoïde – prise pisiforme) / Contact
osseux / Fermeture du circuit / Mise à la terre (ici et maintenant) / Troisième main / Auto-contrainte du corps du
thérapeute (Icosaèdre thérapeutique) / L’empilement et l’alignement / Le slack et le thrust crânien / La correction
conjonctive crânienne.15p32 à4 7 Rmq : Toutes ces techniques s’effectuent impérativement table basse !
101
.
REMARQUE : Dans le travail fonctionnel classique, on ‘écoute’ les tissus, [le tissu emmène le thérapeute] ici le
thérapeute ‘ interroge’ la structure par une contrainte mécanique dans un sens donné qu’il choisi [gouverne] et
teste la réaction, la réponse ; la structure en question ‘dit’ si elle est capable de faire ou pas. Il s’agit donc plus
d’un ‘dialogue – question réponse’ que d’une ‘écoute’. « Seul les tissus savent », ne veut pas dire que nous ne
devons que les écouter ; si on veut pousser l’enquête il faut questionner plutôt que de laisser le suspect dire ce
qu’il veut bien, il ne ment jamais mais il ne dit pas tout, ici on le pousse dans ses retranchements pour qu’il nous
‘parle’ d’autre chose que du résultat de son adaptation. Ici c’est par la réponse aux contraintes appliquées que
nous approchons les propriétés du milieu. Cette manière de procéder permet d’être rationnel dans l’approche et
permet d’objectiver la correction.
Déroulement de la technique
(Ici en très bref, sans description du ‘comment y arriver’ par la gestion corporelle du thérapeute, toujours très
importante dans toutes les techniques structurelles de Gilles Boudéhen)
L’opérateur va imposer au crâne les paramètres physiologiques et les paramètres orthonormés ; à ce stade, il y
a plusieurs possibilités :
102
.
Le crâne entier parait ne pas accepter la déformabilité sans primarité d’une sphère sur l’autre : la lésion est
donc générale à tout le crâne. Elle concerne dans ce cas le système membraneux. La compression des
deux sphères, en épuisant les possibilités de déformation du crâne tensègre, affichera encore plus la lésion.
(Cf. ‘le coup du parapluie’)
Une partie du crâne semble impossible à déformer, (…). Il faut y penser dans les cas de sténoses
crâniennes vraies ou de suite d’intervention. (la sensation « d’os mort »)(…)
Le crâne entier semble peu déformable mais pas au profit d’une sphère ou d’une autre, il apparait comme
verrouillé, mais déformable. La lésion conjonctive se situe au niveau de la symphyse sphéno-basilaire.
Aucune combinaison de paramètres n’affiche une zone ou une autre nettement, on changera de sphère en
pratiquant un bilan bi-temporal plus riche d’enseignement.
Si le crâne reste déformable en tous sens : il est normal, ce n’est pas si rare !
■ Si blocage franc de la sphère postérieure gérée par l’occipital. Tous les os de la boule postérieure sont liés à
la déformabilité de l’occipital. L’ostéopathe va donc abandonner la sphère antérieure et transformer sa prise
occipitale à une main en une prise occipitale à DEUX mains. Il investiguera l’occiput intra-osseux par la
technique « d’ouverture » du foramen magnum (Cf. technique des longerons.) 15p57
Si une combinaison de paramètres affiche une résistance du côté droit par exemple, mais que l’occiput ne fait
pas preuve de lésion, on s’intéressera aux sutures des os voisins de l’hémi-occiput droit : temporal et pariétal
droits. (…)
Une fois la qualité élastique retrouvée, du moins en partie, l’Ostéopathe teste à nouveau le crâne par une prise
des deux sphères et constate que cette fois le crâne se laisse « déformer » selon les paramètres incriminés lors
de la première demande. Il pourra d’ailleurs, à l’occasion de ce deuxième passage, repérer une autre zone qui,
une fois l’occipital libre, affiche plus nettement son caractère lésionnel. Il n’y pas de notion de ‘lésion primaire’
mais une juxtaposition de lésions à des temps et avec des intensités différentes.15p 57, 58
■ Dans le cas où, la sphère antérieure semble la moins déformable lors de l’exploration des différents
paramètres, l’opérateur abandonne sa main postérieure pour constituer DEUX mains antérieures et poursuit
l’enquête à l’avant. Un « blocage » antérieur peut concerner soit le sphénoïde intra-osseux soit le sphénoïde par
rapport aux os voisins soit un problème de face qui se répercute jusqu‘au sphénoïde.15p58 Il faut distinguer un
problème de sphère antérieure, qui concerne le sphénoïde de près ou de loin, ou un problème de face qui
concerne le maître de la face, c.à.d. le frontal. On utilise la technique fronto-sphénoïdale classique
d’exploration des grandes et petites ailes (prise en grappin). Chaque os est tenu en 3 points invariables entre
eux.
Cette technique permet de savoir si le problème est sphénoïdal ou frontal donc facial.
Si la perte d’élasticité conjonctive est sphénoïdale :
L’Ostéopathe le libère des os voisins et s’assure de sa déformabilité intra-osseuse et de son indépendance
membraneuse. Il cherchera à savoir quel os voisin perturbe la déformabilité du sphénoïde ? Est ce à droite ou à
gauche, extérieur ou médian ? Il le libérera de celui-ci en articulaire et le travaillera en intra-osseux si nécessaire.
Si le manque de déformabilité concerne plus la face :
Le praticien s’assure que le frontal n’est pas sous la dépendance mécanique du sphénoïde par la technique du
soulèvement frontal. Quand le frontal sera indépendant, il est le maître de la face, et l’enquête conjonctive
s’intéressera de savoir si la lésion est plutôt à droite ou à gauche, au niveau des os de la face.15p59
Si elle semble être d’un coté, est-ce sur le pilier interne avec os propre du nez, maxillaire, lacrymal,
ethmoïde que la résistance à la déformabilité est la plus franche. ?
Si le blocage parait être franc sur le pilier externe :
L’ostéopathe constituera deux nouvelles sphères (malaire et frontal) et pourra combiner à nouveau les
paramètres de déformation de la zone pour afficher quelle organisation intensifie le manque d’élasticité. Il en
déduira le ‘slack’ à imposer à la lésion. Dès que la lésion conjonctive est levée l’opérateur repasse le film à
l’envers. L’ostéopathe recombine le malaire avec le frontal, puis le frontal par rapport au sphénoïde et enfin le
sphénoïde avec l’occipital jusqu’à obtenir un crâne qui présente deux sphères déformables en tous sens et en
relative harmonie.15p60, 61
103
.
déployée. Plutôt temporal droit, alors on cherchera si c’est plutôt la partie antérieure ou postérieure ; si c’est
plutôt la base ou l’écaille qui semble en lésion (nécessité de connaître les différents pivots temporaux) 15p61, 62
3 pivots à la base, 3 à la voûte (selon Géhin), à la base d’arrière en avant : pivot pétro-jugulaire, pétro-basilaire puis
sphéno-pétreux / A la voûte d’arrière en avant : pivot condylo-squamo-mastoïdien (CSM), pivot pariéto-temporal (Hinge-
mastoïdien- HM), pivot sphéno-squameux (SS)
Chez le nourrisson, l’organisation du crâne du bébé est encore plus proche d’un système tensègre. Il est donc
illusoire de vouloir déformer le crâne autour d’un point central précis. La ‘symphyse’ sphéno-basilaire (SSB) n’est
dans ce cas, qu’un point parmi d’autres. La déformabilité du crâne du nourrisson est générale et ne respecte ni
axe, ni centre comme les règles de la tenségrité le démontrent bien. L’examen du jeune crâne, ne considère
qu’une sphère déformable en tous points où la mise en tension membraneuse est à considérée au même plan
que la mise en compression osseuse ou cartilagineuse. L‘ostéopathe ne cherche plus un blocage illusoire sur
une suture ou entre deux os (ou futurs os) mais à résoudre un problème général ou les lois de la tenségrité
doivent être respectées et se superposent aux lois physiologiques classiques.
La prise sera différente on la nommera : prise rugby15p62 (décrite un peu plus loin).
L’ENQUETE SE COMPLIQUE !
LE « COUP DU PARAPLUIE »
On sait que le crâne du nouveau né s’organise et résiste à la déformation selon les membranes de tensions
réciproques. « Les membres de tension réciproques organisent leurs lignes de forces en fonction des contraintes
rencontrées lors de la grossesse et/ou de l’accouchement. La faux du cerveau et la faux du cervelet vont ainsi
subir des contraintes auxquelles elles vont résister en renforçant certaines lignes de force au dépend d’autres
dans une zone moins sollicitée. Cet axe entre les 2 points d’insertion des faux, métopique et inion va se cintrer
ou se flamber en fonction des contraintes.
La tente de tension réciproque va subir de même une organisation particulière. L’axe virtuel décrit pour les
schémas crâniens de torsion est faussé, gauchi. (…) Tout le corps va se construire en fonction de ce projet
de crâne, c'est-à-dire selon cet « arc membraneux. » Les mouvements se réalisent en fait selon l’axe
propre à chaque crâne. Il nous faut donc trouver cet axe réel qui est à peu près sagittal : Ce sera la canne
du parapluie plus ou moins flambée. La tente du cervelet (…) va également être organisée selon cet axe sagittal
faussé.» La tente du cervelet qui s’insère à la jonction de la partie cartilagineuse et membraneuse de la base du
crâne va également être organisée selon cet axe sagittal faussé. Quand on raccourcira la faux dans le sens
antéro postérieur la tente permettra l’étalement de ses insertions périphériques occipitales. Le bon étalement de
l’écaille occipitale dans toutes les directions constituera la voilure du parapluie. 109 / 15p65, 66 PRATIQUE : En
respectant cet axe je comprime la boule antérieur sur la boule postérieure et je constate que l’écaille occipitale
s’éverse par la tension de la tente : Le parapluie s’ouvre si et seulement si je travaille dans la direction du
manche. Je peux par ma main occipitale réorganiser la voilure du parapluie selon son manche. Le bilan crânien
est la mise en place des différents schémas doivent se faire selon l’arc duremérien ainsi constitué. 112,113
104
.
Métopique
INION Inion
Figures K.K. selon notes de cours. 112 et 113
L’image décrite ici, dans un plan, doit se concevoir en fait en trois dimensions pour refléter la réalité et laisse
entrevoir la difficulté à « s’appuyer passivement sur la canne du parapluie ».15p66
Toute l’analyse des « tableaux crâniens » se retrouve ici remise en cause. !
Du bilan à la correction
Ce découpage en travail intra-osseux, sutural ou membraneux n’est que didactique. Le bilan des deux sphères
explore le crâne dans son ensemble et toutes ses composantes en même temps. (…) La vision respectant la
tenségrité sublime le modèle mécanique car elle intègre en un seul concept et sans les opposer, le
travail des différentes parties. (…). La demande unidirectionnelle d’un test de compression va être répartie et
recombinée ; elle interroge la tension de l’un et répond à la compression de l’autre. La tenségrité rend mieux
compte de la GLOBALITE du test et de la correction à venir.15p67
REMARQUE : Notons que le terme « symphyse » sphéno-basilaire utilisé par Suterland depuis 1939 avec la
publication « The cranial bowl » et encore aujourdh’ui par la plupart des Ostéopathes est incorrect,
histologiquement parlant il s’agit d’une synchondrose ! Si les composantes de cisaillement (strain) sont plus
faciles à conceptualiser sur une symphyse que sur une synchondrose, on ne peut bâtir une physiologie sur base
d’erreur anatomique grossière. La synchondrose sphéno-basilaire n’est pas la seule synchondrose dans le crâne
mais celle-ci persiste le plus longtemps càd « jusque la fin du développement céphalique » (DELAIRE). Par
après, elle maintient une certaine flexibilité. Cette remise des pendules à l’heure, objective encore d’avantage la
biomécanique tensègre du crâne et nous éloigne d’une physiologie trop centrée sur cette « SBB ». K.Krzeptowski
105
.
CHEZ LE NOURRISSON
Avec le bébé et le jeune enfant, inutile d’être un virtuose des biseaux et pivots car ceux-ci n’existent pas encore.
Préalable chez le nourrisson : 1 SEULE BOULE molle
On crée un cadre osseux au canevas membraneux de la tente et de la faux du cerveau. On compacte les membranes de
tensions réciproques. On harmonise ce cadre déformable pour obtenir un canevas sans tension. 112p4 (Dès ce stade on
peut éliminer un bloc cervical CO CI, à manipuler en structurel si nécessaire ou par simple organisation articulaire si
secondaire au crâne.) 112p4
TEST DES CADRANS
On utilise les mouvements induits de torsion de latéroflexion-rotation (SBR) dans chaque cadran. On ne garde que le
cadran le plus expressif. « On sait que le crâne contraint réagit en TORSION OU LATERO-FLEXION ROTATION, c’est sa
physiologie. Nous ne sommes pas là pour corriger la physiologie mais pour chercher une densité, un manque de
On va plutôt jouer sur les lignes de force, sur le
déformabilité du conjonctif dans un sens donné. » 112p4
châssis du crâne en devenir, si on arrive à régler ça, on règle le reste (sauf en cas de bosse
sérique) note de cours 112.
Gilles Boudéhen considère ensuite le crâne également comme la juxtaposition de 2 boules en contact
106
.
La mise en tension du crâne oblige les membranes à s’orienter et à se densifier par perte d’élasticité
(tenségrité). En cas de lésion, cette organisation fasciale et osseuse va afficher un point fixe ou un axe de
contrainte, en réaction à la mise en tension des 2 boules crâniennes. Le but est d’objectiver cette perte
d’élasticité et d’en repérer la direction, le sens, la qualité. Le thérapeute ne doit plus perdre contact physique et
relationnel avec cette zone en lésion jusqu’à lui rendre toute sa conjonctivité. 112 p5
« SSB = un point intéressant mais pas l’unique point du crâne. On cherche là où c’est le plus
bloqué. » 112
L’abord du crâne fait suite au protocole d’une séance type partant des membres inférieurs comme enseignée à
la BELSO par Frédéric HOUDART. Nous ne la détaillerons pas ici à nouveau. L’approche enseignée est
notamment fidèle à celle qu’a développée Gilles BOUDEHEN, mais se différentie pour celle du crâne.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Bibliographie des chapitres
12. APPROCHE THERAPEUTIQUE – CONCEPT STRUCTUREL
13. L’OSTEOPATHIE CRÂNIENNE STRUCTURELLE
(Bibliographie plus complète reprenant les éditeurs : voir fin mémoire)
LIVRES
11. BERTON A. ; JERMINI-THARIN C-A. ; Ostéopathie crânienne. Technique et protocoles de traitement. (2008)
(S’inspirant implicitement des cours oraux de JF Terramorsi- et d’A. Géhin - Ecole étiopathie Genève)
15. BOUDEHEN G. ; Ostéopathie crânienne structurelle, concepts, principes mécaniques, bilans et techniques gestuelles. (2010)
52. GEHIN A. ; Technique ostéopathique crânienne. Biomécanique Pathomécanique Diagnostic manuel. (2007)
SUPPORTS DE COURS
109. BOUDEHEN G. ; Savoir faire ostéopathique chez le bébé et le jeune enfant. (Support de cours version 2008)
112. BOUDEHEN G. ; Ostéopathie appliquée à néonatalogie et la pédiatrie (Support de cours version 2010) Stage du 6 et 7 /02/2010.
113. BOUDEHEN G. ; Ostéopathie Crânienne Structurelle. (Support de cours 2010), stage du 1 et 2 avril 2010 (Lille)
122. TERRAMORSI J.F. Manipulations Structurelles-Concept Structurel (Notes de cours - formation 1er et 2ème module, Oct. et nov. 2009
WEBOGRAPHIE
153. TERRAMORSI J.F., Concept Structurel. Titre page : Qu’est ce qu’une manipulation structurelle ?
107
.
108
.
L’os occipital, formé par la fusion des trois premiers sclérotomes - ou trois premières ébauches primitives des
vertèbres isolées, et les myotomes de la langue forment une unité embryologique. 60p 123 Voici une autre
explication des troubles associés…
« A la naissance, l’occiput est constitué de quatre parties, (…), les deux parties latérales donnent la direction de
croissance aux parties pétreuses des temporaux, de même qu’elles déterminent la taille et la forme du foramen
jugulaire ; et de l’écaille. » 6p68 Rappel : la «loge occipitale» : structures situées postérieurement à la
synchondrose intersphénoïdale : subit une rotation dite positive entraînant la « brisure de la base du crâne »
(DELATTRE ET FENART 40) « La fonction posturale sollicite directement cette synchondrose, essentiellement
sous l’influence des muscles de la posture. » 48. Nous avons étudié à travers les travaux de différents auteurs
que cette rotation occipitale, par son avancée entre les pyramides pétreuses, entraîne la frontalisation de celles-
ci, il y a donc un lien entre posture, rotation de la ’loge occipitale’, frontalisation des crêtes pétreuses
répercussion sur la position des ATM et des canaux semi-circulaires temporaux, grâce au positionnement de
l’occiput, en parallèle avec la mise en place des courbures et donc de T9, clé de voûte de la C.V. et point de
balance du tendon central (qui met en relation la base du crâne, la mandibule, l’hyoïde, pharynx, etc.
diaphragme, etc. ligt sous astragalien). Cette organisation et sa précision feront la richesse du ‘’référentiel
supérieur’’ (CO CI C2, pyramides pétreuses), [ …] véritable « boite noire » de la gestion de la statique du corps
en mouvement.114
109
.
rétablissement d’une ventilation nasale habituelle conditionnent l’efficacité des traitements orthodontique,
stomatognathique, logopédique, ostéopathique…
Au sujet des manipulations de ces vertèbres : chez l’enfant elles n’ont pas fini leur ossification, par exemple « la
synchondrose entre l’odontoïde et le corps de C2 ne s’ossifie qu’à l’âge de 7 ans »60p693 ce qui constitue, d’après
l’ensemble des écrits consultés, à la fois une précaution et une indication !
110
.
Métopique.
(PPOP) Inion
Schéma suivant notes de cours pratiques, BOUDEHEN G. 112; Ostéopathie appliquée à néonatalogie et la pédiatrie (2010.)
Il faut respecter l’attitude physiologique de C0-C1-C2 en cyphose chez le nouveau-né et dans les
premiers mois, que ce soit pour une manipulation ou le port du bébé (prise en hamac).
Dessin inspiré du livre GEHIN A. ; Atlas des techniques manipulatives des os du crâne et de la face (dont les dessins sont
de LINGLIN D.) 51p79
■ BOUDEHEN : On peut s’assurer de la liberté antérieure de la charnière CO CI par appui sur le frontal ou de la
liberté postérieure en remontant C1, puis on peut examiner les obliquités. 114.
■ CARREIRO : Le torticolis peut être décelé très précocement chez le nourrisson par l’évaluation précise de la
réponse au réflexe tonique asymétrique du cou... 27p319
■ LALAUZE-POL « Le déverrouillage de la charnière crânio-cervicale est indispensable, il est vain de s’occuper
du crâne si cette zone n’est pas correctement positionnée. L’ensemble C0 C1 C2 est un carrefour vital pour les
111
.
voies efférentes et afférentes, il est essentiel pour la vascularisation de la fosse crânienne postérieure. La
vérification préliminaire de cette zone est valable pour toutes les pathologies néonatales : adaptation néonatale
non optimale, syndrome de détresse respiratoire, pathologies orthopédiques etc. » 60p 716 Pour tous les torticolis,
il existe dans un positionnement antérieur d’un des condyles occipitaux par rapport à l’ensemble C1-C2. 60p 706
■ LALAUZE-POL : « le recul de la part condylaire longtemps prôné par des générations d’Ostéopathes est à
proscrire tant que le positionnement correct de la charnière crânio-cervicale n’est pas parfait. Cette manipulation
peut, certes, ouvrir la synchondrose-basi et exo-occipitale. Si la partie antérieure condylienne–basi-occiput, n’est
pas franchement en regard de son homologue sur la glène, le praticien induit une distorsion intra-osseuse,
pouvant être iatrogène pour le XII (trou condylaire). » 60p 718 (canal du n.hypoglosse) Rmq : A la naissance et pendant
les premiers mois, la rotation à partir de l’axe médian atteint aisément 110 à 130°. 60p 699 110° minimum à la naissance, 90°à 100° plus
tard- sans torsion du tronc ou ascension de l’épaule controlatérale. 60p 716
*amblyopie : problème de la petite enfance et de l’enfance, est une perte ou un défaut de développement de la vision qui affecte habituellement un seul
œil. Elle est provoquée par les limitations physiques de l’œil et par les effets de ces limitations sur les nerfs qui relient l’œil au cerveau. Les enfants atteints
sont portés à se couvrir un œil ou pencher la tête pour lire et écrire. Appelé aussi ‘’œil paresseux’’. [155]
Rappel : La langue va être victime d’un conflit lié à la rotation occipitale, à la croissance rachidienne cervicale
d’une part et à la traction des viscères cervico-thoraciques d’autre part. (TALMANT, RENAUDIN 106 p253-269).
BOUDEHEN G. : Rappelons que l’occipital est le seul os à avoir des insertions de toutes les membranes
intracrâniennes, tente du cervelet, faux du cerveau et du cervelet. Les membranes intracrâniennes sont la
TRAME du crâne du nouveau né, porteuses du drainage veineux et de l’éclosion fasciale des expansions
crânio sacrées. Genu valgum ou varum, troubles de développement d’un hémicorps, (Pied bot, varus équin)
demandent une harmonisation membraneuse du crâne. La prise en charge précoce membraneuse exige un
suivi intra osseux et articulaire aux grandes phases de la croissance ; c.-à-d.
La naissance.
Le maintien de la tête.
L’acquisition de la station assise. L’enfant se verticalise et organise son référentiel supérieur.
La marche. Organise son référentiel inférieur, surveiller les pieds qui tournent. Revoir les bébés
plagiocéphaliques à ce stade pour contrer une organisation similaire au niveau du bassin : pré-scoliose.
La course « vraie » - 3ans ½. Change de démarche et peut courir sans bascule latérale.
‘L’âge orthodontique’. En début et en fin de traitement. 109, 112,114,
En résumé, l’occipital est en relation intime avec tout le membraneux :
112
.
En relation avec le système stomatognathique, l’occiput est aussi particulièrement visé dans :
- les problèmes ORL à répétition ; demandent une investigation particulière du cheminement du
nerf X et surtout dans son passage OCCIPITAL.
- les langues béantes
- les défauts de maintien de la tête
-
les positions en scorpion, en fœtus figé 112p13
C. VASCULAIRES
Les artères vertébrales et spinales (foramen magnum) Polygone de Willis avec A.C.I.
Les artères méningées postérieures, (TDP) issue de l’A.C.E.
Les sinus occipitaux : s’anastomosent avec s. sigmoïdes et le plexus vertébral interne. 57 p 255
D. NEUROLOGIQUES
113
.
Image K. Krzeptowski, vue latérale de l’os occipital et âge d’ossification selon Kamina.
En vert, surface en « L » occipito mastoïdienne, (analogie avec surface en « L » de l’articulation S.I) l’isthme constituant ici
le pivot SCM au changement de biseau. Au niveau du grand bras du L, « biseau à table interne entre le pt pivot et le
processus jugulaire. » Magoun 68p48 Etoile =astérion. (Zone d’intérêt ostéopathique vasculaire)
NB : Cette photo montre la forme d’un occiput adulte, avec suture dentelée et biseau, « la base du crâne du
nouveau-né est presque plate » 6p45 (sans « brisure » de la base), la grande écaille occipitale est aplatie, 6p 152
les condyles occipitaux sont situés à la jonction entre les parties latérales et la partie basilaire. Leur fusion
s’organise autour du nerf hypoglosse et forme le canal de l’hypoglosse. 78p122/ 6p54 Chez un nouveau né une
contrainte entre le basi-occiput et la partie condylaire peut être source d’un torticolis dit ‘congénital’ 19p166. Si les
condyles de l’occiput sont forcés en avant au moment de la délivrance, ils peuvent s’engager dans le réceptacle
rétréci de l’atlas. Cette compression condylienne peut entraîner une croissance et un développement
morphologique anormal de l’occiput asymétrie du crâne et des membranes dure-mériennes. Il en résultera
une malformation du grand trou, des condyles occipitaux, des canaux de l’hypoglosse, du T.D.P. 87p169, 170,171.
CANAL HYPOGLOSSE
● Passage du nerf Hypoglosse (uniquement moteur) pour les muscles de la région sous-hyoïdienne et ceux de la
langue, « à l’exception du muscle palato-glosse, innervé par le Vague » 58p167 « C’est un acteur important de la mastication,
de la succion, de la déglutition et de la parole. » 58p165 / 8p287
Anastomoses du XII avec son homologue dans la langue, le tronc sympathique cervical, le nerf vague (X), le nerf lingual
(V), le nerf cervical Cl 57 (et C2 8) et le nerf phrénique.58p167
Des neurofibres du premier nerf cervical s’accolent au nerf hypoglosse 58 et forme ainsi la racine supérieures de l’anse
cervicale ou anse de l’hypoglosse 8 De cette anse partent des fibres pour les muscles Omo-hyoïdien, sterno-hyoïdien
et sterno-thyroïdien.8 répercussion sur la posture hyoïdienne et scapulaire.
AU TRAVERS DU TDP
114
.
● Nerf Glossopharyngien (Mixte) destiné à l’oreille moyenne, langue, parotide et pharynx. 58p145
Moteur du pharynx et du voile du palais. 58p148
Fonctions motrices : concernent le temps pharyngien de la déglutition. (m. stylo-pharyngien, staphylo-pharyngien,
constricteur supérieur du pharynx.)
Fonctions sensitives : pour la muqueuse du naso-pharynx, trompe auditive d’Eustache, caisse du tympan, de
l’oropharynx, amygdale, tiers postérieur de la langue, sillon glosso-épiglottique 58
Fonction sensorielle : sensibilité gustative du 1/3 post de la langue.
Fonction neurovégétative : rôle sécrétoire, (parotide) et intervient dans le réflexe salivaire 8p246 à248
● Nerf Vague.
Fonction motrice en relation avec sphère stomatognathique.
Le pharynx : muscles constricteurs moyen et inférieur ; permet de faire progresser le bol alimentaire. Il concerne,
comme le nerf IX, le temps pharyngien de la déglutition.
Le voile du palais : le vague lui donne son tonus, contribue à la succion et empêche les liquides de refluer vers le
nez, 8 en élevant le voile du palais (avec les nerfs IX, XI et XII) 58p158
Le larynx : son rôle est paradoxal ; certaines fibres dilatent la glotte et d’autres la referment. Il innerve les muscles
moteurs des cordes vocales.
En résumé, fonction motrice pour la phonation et le temps pharyngien de la déglutition.
Fonction sensitive : pavillon postérieur de l’oreille et C.A.E. (partie postéro-caudale), tympan (réflexe de toux), muqueuse
du pharynx et larynx. (Réflexe tussigène) 8
Fonction autonome (neurovégétative) : motricité des muscles lisses et sécrétions glandulaire …...58p159
MAGOUN résume : La déformation de l’os occipital dans les plagiocéphalies non synostosiques est un exemple
de dysfonction intra-osseuse facilement visible. En raison des changements de la structure occipitale et des
modifications consécutives dans la mécanique vertébrale, les dysfonctions intra-osseuses de l’occiput peuvent
être un facteur étiologique dans le développement des scolioses infantiles (‘core-link’ en relation avec sacrum et
coccyx). ARBUCKLE, MAGOUN, FRYMANN 49p48 : En plus des conséquences sur la colonne sous-jacente, les
rapports occipitaux sont potentiellement affectés. Les structures nerveuses incluent les nerfs crâniens IX, X, XI,
XII et la moelle allongée. Les dysfonctions intra-osseuses occipitales peuvent résulter, entre autres, de
difficultés dans la déglutition (IX), de problèmes gastro-intestinaux fonctionnels, de dysfonctions
cardiovasculaires telles les irrégularités du rythme cardiaque, de désordres respiratoires (X), de difficultés dans
le développement des acquisitions comme relever la tête (XI), et de difficultés de succion (XII). Les structures
vasculaires peuvent aussi être affectées par les dysfonctions intra-osseuses occipitales. Le site du foramen
jugulaire peut entraîner une compression des sinus veineux. La couche externe de la dure-mère est intimement
associée au périoste et contribue à la cohésion crânienne avant l’ossification. La couche interne de la dure-mère
forme les duplications faux et tente ; ces quatre cloisons, toutes fixées sur l’os occipital, peuvent par conséquent
être affectées par les dysfonctions intra-osseuses occipitales.
115
.
Dans le cadre du système stomatognathique, les priorités ostéopathiques au niveau crânien, s’orientent par
l’examen de l’occiput car d’un point de vue biomécanique il est maitre de la sphère postérieure et il est aussi très
riche d’insertions musculo-aponévrotiques et membraneuses qui conditionnent la statique globale du corps et les
retentissements organiques. Une lésion intra-osseuse de l’occiput aura des conséquences capitales sur le
système étudié ici, puisque les nerfs succinctement décrits ci-dessus concernent la physiologie de la
mastication, succion, déglutition, parole. Il y aura, correction éventuelle préalable de la charnière crânio-
cervicale C0/C1/C2 (constituant le référentiel supérieur avec les pyramides pétreuses).
Rmq : Le bloc OAA renferme la continuité du vague, du trijumeau, et le noyau spinal du XI.
Une fois encore, on comprend la nécessité d’une intervention ostéopathique précoce. L’ostéopathie crânienne
chez le nourrisson devrait idéalement être réalisée le plus tôt possible, ce qui ne veut pas forcément dire à J1.
Michèle BUSQUET-VANDERHEYDEN : « En effet si la naissance a lieu par la présentation céphalique, on observe les trois
premiers jours une pression intracrânienne élevée. Cette pression est physiologique et facilite les décompressions des
contraintes intra-osseuses et des sutures au niveau du crâne. Entre le 3ème et le 7ème jour, le crâne reprend une forme
normale si les compressions n’ont pas été trop contraignantes. M. Vanderheyden pense qu’il est positif d’intervenir
seulement vers la 3ème semaine et avant le 6ème mois.»22p67
116
.
En cas d’appui excessif sur le détroit postérieur lors de l’accouchement, il peut y avoir une lésion et fermeture exagérée
entre les parties basilaire et squameuse de l’occipital ; cette technique vise à ouvrir cet angle. En dehors de la déformation
visible à la naissance, ce genre de lésion n’entraîne pas de signe clinique immédiat, par contre la croissance crânienne sera
perturbée et, au bout de quelque mois, le jeune enfant sera prédisposé à développer des pathologies digestives ou
respiratoires liées aux tensions crâniennes excessives. Géhin 120 (DVD n°3)
La technique suivante vise les éléments en compression, les « barres » et l’organisation « des formes
géométriques » qui constitue le « châssis » du crâne en tenségrité. Elle garde son intérêt chez l’adulte pour des
raisons neuro-vasculaires.
Les différents auteurs précisent que la technique du trou occipital est certainement la plus utile chez le nourrisson.
117
.
Bibliographie du chapitre 14
OCCIPITAL EN RELATION AVEC SPHERE STOMATOGNATHIQUE
(Bibliographie plus complète reprenant les éditeurs : voir fin mémoire)
LIVRES :
6. ARBUCKLE B. E. ; Ostéopathie crânienne pour le nouveau-né et l’enfant. (Edition 2005),
4. AMIGUES J.P. ; Le système stomatognathique. Concept odontologique, concept ostéopathique. (2004)
8. BARRAL JP, CROIBIER A. ; manipulation des nerfs crâniens. (2006)
11. BERTON A. ; JERMINI-THARIN C-A. ; Ostéopathie crânienne. Technique et protocoles de traitement. (2008) (S’inspirant implicitement des cours
oraux d’Alain Géhin)
15. BOUDEHEN G. ; Ostéopathie crânienne structurelle, concepts, principes mécaniques, bilans et techniques gestuelles. (Juin 2010)
19. BUSQUET L. ; L’ostéopathie crânienne. (2002)
21. BUSQUET L. ; Les chaînes musculaire. Tome V, traitement du crâne. (2006)
22. BUSQUET -VANDERDEYDEN M. ; Bébé au cœur de vos mains, méthode des chaînes physiologiques. (2008)
25. CAPOROSSI R., PEYRALDE F. ; Traité pratique d’ostéopathie crânienne. (1992)
26. CAPOROSSI R., PEYRALDE F. ; Le système neuro-végétatif et ses troubles fonctionnels. (1995)
27. CARREIRO J.E. ; Une approche de l’enfant en médecine ostéopathique. Anatomie, physiologie et pathologies. (Edition 2006)
40. (*) DELATTRE A., FENARD R. L’hominisation du crâne. (1960). (Ouvrage de référence cité par de nombreux auteurs : Delaire /
Deshayes / Lalauze Pol p26/ Fessenmeyer p 57/ Landouzy / Clauzade ….etc.)
48. FESSENMEYER M-O. ; L’os, un élément de diagnostic, (2008)
49. FRYMANN V; Par l’A.A.O. ; L’œuvre de Viola M. FRYMANN, D.O. L’’osteopathie en hommage aux enfants, (Edition 2000)
51. GEHIN A. ; Atlas des techniques manipulatives des os du crâne et de la face. (2000)
57. KAMINA P. ; Anatomie Clinique. Tome 2, Tête. Cou ; Dos. (2008)
58. KAMINA P. ; Anatomie Clinique. Tome 5, Neuroanatomie. (2008)
60. LALAUZE-POL R. ; Le crâne du nouveau-né. (2003).
68. MAGOUN H.I. ; l’ostéopathie dans la sphère crânienne. Application des principes de l’ostéopathie à la sphère crânienne, basée sur la
recherche approfondie et l’observation clinique détaillée du Docteur W.G. SUTHERLAND D .O. (Edition 1976 traduit
de osteopathy in the cranial field 1951. )
69. NETTER. F.H.; Atlas d’anatomie humaine. (2004)
78. SERGUEEF N. ; Ostéopathie pédiatrique. (2007)
87. UPLEDGER J.E. ; Thérapie crânio-sacrée. (1983)
ARTICLES, REVUES :
106. (*) TALMANT J., RENAUDIN S., Développement de l’oropharynx. Rôle de la croissance du rachis cervical. (1996)
(Cité par Amigues 4// par Busquet –Vanderheyden 22p132, // par Piron 72….etc.)
SUPPORTS DE COURS / DVD
109. BOUDEHEN G. ; Savoir faire ostéopathique chez le bébé et le jeune enfant. (Syllabus version 2008)
110. BOUDEHEN G. ; Le torticolis du nouveau-né. 3 pistes de traitement. (Document de présentation - power point 2009)
112. BOUDEHEN G. ; Ostéopathie appliquée à néonatalogie et la pédiatrie (syllabus 2010) Stage du 6 et 7 /02/2010.
114. BOUDEHEN G. ; Signes cliniques et pathologies ostéopathiques des os crâniens. (Notes de Gilles Boudéhen 2009 ici sur l’occiput)
119. GEHIN A. ; Manipulations crâniennes, Part-2. Occipital-Temporal-Sphénoïde-Maxillaire sup. (DVD. 1989 /2005 GEPRO)
120. GEHIN A. ; Manipulations crâniennes. Part – 3. Techniques : Ethmoïde-zygoma-Palatin-Vomer-Inguis. Technique particulières –
……………… ….ATM- techniques chez les bébés et les enfants. (DVD 1989 / 2005 GEPRO)
WEBOGRAPHIE
137. FNCLCC- L’anneau de Waldeyer.
140. GERSDORFF M., Indications actuelles de l’amygdalectomie et de l’adénoïdectomie chez l’enfant et chez l’adulte. (1998) [en ligne],
150. RILLIET B., VERNET O., KALINA D., CAVIN B., Plagiocéphalie postérieure d’origine positionnelle : Un mal de société ?
153. TERRAMORSI J.F., Concept Structurel. Titre page : Qu’est ce qu’une manipulation structurelle ?
154. VETO V. ; la chaîne sympathique cervicale. (Laboratoire d’anatomie de la faculté de médecine de Nantes-étude 2001)
155. Vision1to1.com. Amblyopie
118
.
A gauche : Temporal à la naissance. Inspiré du livre « Anatomie ORL » de BONFILS P. et CHEVALIERS J-M. 14p 299.
A droite : Os temporal d’un fœtus de 4 mois. La future cavité glénoïde est latérale. Image extraite du livre L’Art de Traiter avant 6 ans- Dr
Marie-Josèphe DESHAYES - Editions Cranexplo p27 (Avec autorisation)
NB : Une détresse vitale à la naissance entraîne la mise en tension des muscles respirateurs accessoires peut
changer de morphologie de l’apophyse mastoïde. 60p 212 A un an 68p 220 ou dans la moitié de la seconde année
84, le temporal a fusionné en un seul os. 68p 220 Quant au processus styloïde, il ne se soude au temporal que
MAGOUN H.I., le nomme ‘Trouble maker’ : il est peut être plus une victime des circonstances, situé entre les
sphères d’influences du sphénoïde et de l’occiput. Dépendant des traumatismes transmis par : mâchoire, voûte
et base. Il est au 1er rang en ce qui concerne les tensions musculaires. 68p149
ALTIERI M.: La position des temporaux intéresse particulièrement l’orthodontie dans la mesure où certaines
lésions de ces os peuvent induire un syndrome dysfonctionnel diarthrodial temporo-mandibulaires. Quant à
l’articulation sphéno-occipitale, elle a été longtemps considérée comme l’élément fondamental du système
biomécanique crânien. Elle est, en outre, étroitement dépendante de la mécanique articulaire de l’apex péteux et
de l’os temporal dans sa totalité. 5p13, 14
119
.
Le mécanisme de la déglutition est régulée par la plupart de ces nerfs en relation avec le temporal (sauf le XII):
- le bol alimentaire stimule les neurocepteurs sensitifs du V et IX Kamina 57 p316
- le (V) provoque la contraction des muscles masticateurs, et laryngés, le (XII) entraîne la propulsion supéro-
postérieure de la langue et l’élévation de l’hyoïde 57 p 316
- le (VII) : m.de la mimique + ventre post digastrique, stylo-hyoïdien, buccinateur, platysma
- le (IX) détermine l’élévation et la constriction des muscles du pharynx 57 p 316 pour permettre la descente du bol
alimentaire].
-le (X) intervient depuis le voile du palais jusqu’à l’œsophage, assurant la continuité de la contraction des
muscles du pharynx et de la descente du bol alimentaire dans l’œsophage 57 p 316
- le (XI) intervient aussi au niveau de la motricité du pharynx et du voile du palais, 58 p 163 peut occasionner des
difficultés dans le développement des acquisitions comme relever la tête (XI), NB : trapèze fait partie des
antagonistes de la chaîne linguale contrôle postural de la tête.
- L’artère méningée moyenne (division de la carotide externe) dont la br.ant en regard de Ptérion est incriminée
dans la migraine. 5p156, 114, 11p16, /
- Les sinus pétreux sup., sinus pétreux inf. et sigmoïdien. 95% du sang veineux s’écoule par le foramen
jugulaire. 68p150
120
.
Pourquoi les otites sont l’apanage des enfants avant 6 ans – lien avec le système stomatognathique.
La trompe auditive est entourée par 3 muscles pharyngiens qui possèdent différentes insertions sur le cartilage
de la trompe (salpingo-pharyngien, tenseur voile palais, élévateur voile palais) 27p199. Le tenseur du voile du
palais* innervé par V3 est dilatateur de la trompe auditive lors de la déglutition 14p 250 / 57p 296 (* ancien nom :
péristaphylin externe 57 p 296 - Cf. schéma chapitre 16 sur le sphénoïde). La trompe auditive est à son point le plus
étroit lorsqu’elle croise et passe en dessous de l’articulation pétro-sphénoïdale. Elle y est suspendue par un
hamac en tissu conjonctif. Chez le nouveau né et l’enfant, l’articulation pétro-sphénoïdale est cartilagineuse et
vulnérable aux tensions mécaniques. Des contraintes tissulaires transférées à partir de structures
cartilagineuses dans les tissus fasciaux de cette zone peuvent influencer la fonction tubaire.27p202 Des données
épidémiologiques mettent en évidence une diminution significative des otites séro-muqueuses chroniques après
l’âge de 6 ans. 27p202 Si déglutition (salivaire) dysfonctionnelle, l’ouverture tubaire n’est pas efficace et les
sécrétions du naso-pharynx peuvent remonter dans l’oreille moyenne. « La pression augmente dans la caisse
du tympan, ce qui bombe le tympan, change l’arborisation artérielle de cette membrane et s’enflamme. » 114
Surtout avant 6 ans car la trompe membraneuse n’est pas encore coudée et crée une porte d’entrée
privilégiée à la transmission de l’infection à toute la sphère ORL. 114
Maturation de la position de la trompe auditive vers 6 ans car c’est vers cet âge qu’il y a arrêt de la
flexion basicrânienne « les temporaux ont effectué leur remodelage vers l’avant et les cavités
glénoïdes sont construites d’avantage postéro-médiane et sous squamosale suite au remodelage
antéro-externe » DESHAYES MJ
Corrélation entre l’arrête de la flexion basi-crânienne et l’arrivée de la dent de 6 ans (pilier n°6), 1ère
molaire permanente, augmentation de la dimension verticale d’occlusion ( DVO) par conséquent,
décompression des ATM et donc action aussi sur le tissu conjonctif de l’oreille toute proche.
121
.
Avant 6 ans, car nous avons étudié que la déglutition infantile transitoire, dite ‘atypique’, peut subsister
jusque 5-6ans (pathologique après cet âge). voici pourquoi les otites sont l’apanage des enfants
avant 6 ans.
NB : normalement la trompe auditive est collabée au repos, elle s’ouvre de manière intermittente à chaque
déglutition ou bâillement, son rôle est aussi important pour la physiologie du tympan (équipression) 11.
L’obstruction de la trompe auditive (qui constitue la « cheminée d’aération de l’oreille moyenne ») entraîne la
résorption de l’air puis la dépression du tympan et une hypoacousie avec bourdonnement. Kamina 57p 377
Rmq : les acouphènes, hypoacousie, sensation d’oreille bouchée, etc. sont souvent associés aux
problèmes de l’appareil manducateur, ATM… (syndrome de COSTEN). L’occiput est souvent incriminé dans
son rôle de maître de la sphère postérieure temporal. Des problèmes vasculaires accompagnent le tableau.
En effet, la rotation de temporal n’influence pas que la trompe auditive, mais aussi l’artère carotide interne, et
également la vascularisation locale (labyrinthique).
On peut donc dire qu’il n’y a pas de cause unique, les causes mécaniques s’additionnent aux causes neuro-
vasculaires.
Effets sur le fascia cervical (fascia cervical mit volontairement au singulier par Magoun)
S’attache en divers endroits sur les mastoïdes, C.A.E., arcade zygomatique, styloïdes, occiput, sphénoïde et
pharynx toute tension peut affecter les nerfs, vaisseaux et canaux lymphatiques aussi bien que l’ancre
prétrachéale jusqu’au péricarde et au diaphragme. Magoun 68p151
Toute tension affecte le maintien des muscles hyoïdiens, ceinture scapulaire, K1 ; rôle circulatoire (A.V.L + Nerfs)
protégé dans les fascias. Les fascias de la sphère oro-pharyngée (dont insertion notamment sur le temporal) font
partie du tendon central comprenant péricarde, diaphragme…
Vue profil (m.constricteur sup.,moy.,inf.) Vue post à gauche les 3 constricteurs /coté droit ouvert faisant apparaître les
relations avec la trompe auditive.
122
.
■ V. FRYMANN : Le temporal est aussi os équilibrateur (ou trouble maker) du corps par le fait que l’axe des
pyramides pétreuses, « conditionne » les axes orbitaires. 49p 49, 50
Dans un plan de base Axes pétreux dans Strain lat gauche Axes orbitaires dans strain lat. g
Trais plein, axes des pyramides orbitales
Pointillé, axe pétreux
Dessins Inspiré du diagramme de FRYMANN V. 49p 49,50 illustrant les déviations des axes pétreux et orbitaires, dans un strain sphéno-
basilaire latéral gauche. La déformation en parallélogramme à été rajoutée ici pour une meilleure visualisation du tableau lésionnel
global. (Ici : plagiocéphalie occipitale gauche)
■ Le temporal est aussi os équilibrateur du corps par le fait que sa situation, sa liberté (malléabilité) ainsi que sa
relations avec le temporal contro-latéral, conditionne en partie la mandibule; la mandibule ayant elle aussi un
rôle posturale (balancier).
Rappelons que la mise en place des courbures gère l’orientation des pyramides pétreuses et des canaux semi-
circulaires temporaux grâce au positionnement précis de l’occiput. (Cf. chapitre 8, mise en place des courbures)
123
.
■ BUSQUET L. : Le temporal peut être modifié dans sa position, sa mobilité et sa forme par la perte des dents
(chez l’adulte) ou la modification de l’articulé dentaire 19p 270
■ BOUDEHEN G. : (…) en redressant la tête de l’homme va aider à conformer son crâne. Il s’organise autour de
l’horizontalité du regard, de la symétrie des pyramides pétreuses et de ses canaux semi-circulaires. Notons que
toute asymétrie aura une incidence sur la liberté des cervicales supérieures. Cette complémentarité
gyroscopique va mettre en lumière la pertinence « d’un référentiel supérieur » occiput-atlas-axis-pyramides
pétreuses.15p15
En résumé : Les temporaux peuvent influencer dans leurs lésions la plupart des composants nerveux cérébro-
spinaux et végétatifs du crâne ; leur rôle est en outre déterminant dans la pathologie neurocirculatoire
céphalique et dans la pathologie de l’oreille. La position des temporaux intéresse particulièrement l’orthodontie
par son influence sur l’ATM Altiéri 5p13 et 14
ASPECTS PRATIQUES
■ Alain GEHIN. .- TRAVAIL CHEZ L’ENFANT, PAR EXEMPLE POUR LA SUTURE PETRO-JUGULAIRE :
(= technique de décongestion de la base) Certaines techniques spécifiques doivent être modifiées, lorsque la
mastoïde n’est pas encore soudée au temporal nous ne pouvons pas nous servir du levier mastoïdien
comme ceci :
Nous plaçons la main ouverte derrière l’oreille, l’autre main reçoit l’occipital transversalement : nous amenons
l’occipital en flexion, tandis que la main temporal effectue une rotation externe, les 2 avt-bras s’écartent très
légèrement l’un de l’autre de façon à extérioriser le temporal. La rotation externe du temporal est obtenue par
toute la surface de la main et non par simple appui sur la mastoïde, rotation externe et extériorisation. 120
NB : Le troisième pivot de la base, sphéno-pétreux, sera utile à investiguer pour interférer mécaniquement sur le
ganglion de Gasser dans les pathologies intéressant le trijumeau. G. Boudéhen utilise une prise sphénoïdale en
grappin (donc prise en 3 points) et une prise temporale en ‘fût’ mastoïdien pour privilégier la puissance de
124
.
rotation externe ; ou une prise à 5 doigts qui permet une investigation plus précise. Egalement un appui de
référence contre l’abdomen de l’opérateur pour travailler en précision. On engage le temporal en R.E. et l’y
maintient et mobilise le sphénoïde dans toutes ses composantes. On termine par la restauration de la
physiologie R.E. temporale combinée à la FL du sphénoïde. 15p123, 124 Rmq : Ces prises ne sont pas autorisées
chez le jeune enfant, mais doivent être adaptées par une prise sphénoïdale en grappin avec 2 contacts
seulement (pas sur ptérygoïde ), ce qui diminue les possibilités de mobilisation dans les différents plans de
l’espace, et une prise temporo-pariétale en contact large. Cette technique n’est donc pas idéale chez le jeune
enfant.
O.M. ANALOGIE AVEC SURFACE EN « L » DE L’ARTICULATION S.I.
Astérion
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Bibliographie du chapitre 15 « TEMPORAL EN RELATION AVEC LE SYSTEME STOMATOGNATHIQUE »
LIVRES :
5. ALTIERI M. ; Biomécanique et pathologie crâniennes en étiopathie. (1984)
6. ARBUCKLE B. E.; Ostéopathie crânienne pour le nouveau-né et l’enfant. (Edition 2005)
11. BERTON A. ; JERMINI-THARIN C-A. ; Ostéopathie crânienne. Technique et protocoles de traitement. (2008) (S’inspirant implicitement des cours oraux
d’ Alain Géhin)
14. BONFILS P. ; CHEVALIER J.-M. ; Anatomie O.R.L., 2ème édition, (2005)
15. BOUDEHEN G. ; Ostéopathie crânienne structurelle, concepts, principes mécaniques, bilans et techniques gestuelles. ( 2010)
19. BUSQUET L. ; L’ostéopathie crânienne. (2002)
24. BRICOT B. ; La reprogrammation posturale globale. (1996)
25. CAPOROSSI R., PEYRALDE F. ; Traité pratique d’ostéopathie crânienne. (1992)
27. CARREIRO J.E. ; Une approche de l’enfant en médecine ostéopathique. Anatomie, physiologie et pathologies. ( 2003, traduction 2006)
39. DE FRANCISCO A.G. ; le crâne ostéopathique, étude comparée d’anatomie et de biomécanique crânienne (2006) (pour citation
TESTUT (*) 84)
47. FENART R. Ontogénèse craniographique vestibulaire, analyse morphométrique positionnelle. (2006)
49. FRYMANN V; Par l’A.A.O.; L’œuvre de Viola M. FRYMANN, D.O. L’’osteopathie en hommage aux enfants, (Edition 2000)
52. GEHIN A. ; Technique ostéopathique crânienne. Biomécanique Pathomécanique Diagnostic manuel. (2007)
57. KAMINA P. ; Anatomie Clinique. Tome 2, Tête. Cou ; Dos. (2008)
58. KAMINA P. ; Anatomie Clinique. Tome 5, Neuroanatomie. (2008)
60. LALAUZE-POL R. ; Le crâne du nouveau-né. Tome I et Tome II. (2003).
68. MAGOUN H.I. ; l’ostéopathie dans la sphère crânienne. (1976) traduit de osteopathy in the cranial field 1951.
84. (*) TESTUT. Traité d’anatomie humaine. Tome 1 (Pour une citation reprise par de Francisco A.G. 39p 84)
90. (*) WILLIAMS PL.; ed. Gray’s Anatomy. (1995) (Cité par Sergueef 78p 46)
92. WOGUE R. ; L’os temporal, la mandibule et l’os hyoïde. (2009)
125
.
Insertions croisées de la tente du cervelet sur les ap.clinoïdes ant et post. Illustration de P. KAMINA superposée.57p256 à une photo.
Image Karine Krzeptowski.
126
.
MJ DESHAYES : Ces unités sont unies par la suture intra-sphénoïdale qui se ferme aux environs de la
naissance ou dans la première année post-natale. »[133p5 « Au total nous devons mesurer la flexion
basicrânienne comme l’issue d’une pliure qui s’est produite entre l’unité « pré » sphénoïde (ou sphéno-
ethmoïdo-frontale) et l’unité « post » sphénoïde (ou sphéno-occipitale).»133p5, 45p15 MJ DESHAYES : « (…) nous
avons une corrélation entre l’arrêt de la flexion et l’éruption de la 1ère molaire permanente (=nommée aussi’’ la
dent de 6 ans ‘’)». [133p6]
■ Il y a un rapport étroit entre la flexion basi-crânienne et la fermeture de l’angle gogniaque de la mandibule,
celui-ci se ferme progressivement avec l'installation de la RA/RE temporale c.à.d. des balances mandibulaires,
elles-mêmes dépendantes du degré de flexion basi-crânienne qui installe les cavités glénoïdes suffisamment
sous-crâniennes (rappel du chapitre 5 : La prise en compte du facteur crânien).
RELATIONS DU SPHÉNOÏDE :
FESSENMEYER M-O : « La grande aile, par cette propriété de plasticité, va s’étirer dans deux directions
opposées. En effet, la grande aile de l’os sphénoïdal est « soumise », à la fois, à sa partie postérieure aux forces
posturales puis, à sa partie antérieure, aux forces oro-faciales en lien avec le recul du plan palatin, ainsi qu’aux
forces respiratoires en lien avec l’ensemble de cette grande aile.48p62 Elles subissent un véritable étirement entre
ces forces de directions opposées. Il en est de même pour l’écaille du temporal et celle des os pariétaux. »48p89
ses rapports avec le ganglion ptérygo-palatin (muqueuses ORL et glande lacrymale), le canal
ptérygoïdien est traversé par le nerf du canal ptérygoïdien, (ancien : n.vidien) qui aboutit au
ganglion.
le drainage de la face 114 (plexus veineux ptérygoïdien, reçoit les veines émissaires des
foramens ovale, épineux et veineux = foramens des grandes ailes)
la position et les mouvements de la mandibule, par l’insertion des ptérygoïdiens médial et
latéral (muscles masticateurs) ; la contraction du ptérygoïdien latéral provoque une propulsion
simultanée du disque et du condyle mandibulaire tandis que la contraction du ptérygoïdien
médial provoque une élévation et une propulsion de la mandibule. 12p 278, 279 Le ptérygoïdien
latéral entraîne la diduction hétérolatérale à sa contraction et donc le glissement du condyle
homolatéral en bas et en avant.
127
.
Luette
fonction de pompage de la trompe auditive qui expulse le liquide dans le naso-pharynx. 27p 199
Raphé ptéryro-mandibulaire (sur lequel prend attache le m. constricteur supérieur du pharynx.) Constricteur moy et inf.
Vue profil, partie du « tendon central constitué d’éléments musculo-aponévrotique et membraneux (…) depuis les membranes intra
crânienne en passant par le diaphragme(…) » 29 p 31….etc. Dessin K.K. inspiré de KAMINA 57p313
On peut comprendre les répercussions ORL (hypoacousie, sensation d’oreille bouchée, pouvant se présenter
dans le syndrome de COSTEN) et stomatognathique dans le cas de torsion SSB ou latéro flexion rotation (SBR)
par exemple, entraînant des asymétries de position des apophyses ptérygoïdes déséquilibres fonctionnels,
spasme musculaires…. répercussion sur l’os hyoïde….etc.
L’obstruction de la trompe auditive (qui constitue la « cheminée d’aération de l’oreille moyenne ») entraîne la résorption de l’air puis
la dépression du tympan et une hypoacousie avec bourdonnement. 57p 377
La trompe auditive repose sur la face intérieure de la base du crâne et répond à la suture pétro-sphénoïdale. 12p 245 L’extrémité
antérieure et médiale de la trompe se termine contre le processus ptérygoïde. 14p 246
Le corps du sphénoïde
- Synchondrose inter-sphénoïdale, centre de la « brisure » de la base du crâne. Delattre, Fenart.
- Lieu d’insertion de la grande circonférence de la tente du cervelet, du ligament sphéno-pétreux de
Grüber sous lequel passe le n.VI (n. O.M.E. moteur du m. droit externe œil) 114
- Face exocrânienne : lieu d’insertion du fascia pharyngo-basilaire (lumière pharyngée suspendue à la base du
crâne), insertion sur sphénoïde (s. sphéno-pétreuse et lame médiale de ptérygoïde), occiput et temporaux.
128
.
Incidence directe sur l’estomac et le centre phrénique croix du marionnettiste ; connexion entre aponévrose
pharyngienne et péri pharyngienne avec aponévrose cervicale profonde et moyenne….. (Paoletti p98 & p115) --
> Incidence sur la posture.
-Le corps du sphénoïde est influencé par l’apophyse sphénoïde du palatin 6p265 important de vérifier la liberté
des os palatins. Incidence du sphénoïde sur l’ethmoïde, le frontal, les os de la face (sauf mandibule),
quoique tout « dérangement » du sphénoïde nécessite une adaptation des temporaux, car si le temporal est
dépendant de l’occiput, il s’articule aussi en avant avec la grande aile sphénoïdale…
Fente sphénoïdale.
G.S.P. ou G. ptérygo-palatin.
129
.
TROUBLES HORMONAUX (ne nous concernent pas directement dans cette étude)
La surface en « L » entre le sphénoïde et le frontal, peut être comparée à celle de l’articulation sacro iliaque.
Arbuckle 6p222
avec deux bras perpendiculaires organisés dans des plans différents. G. Boudéhen en reprend
l’image en la nommant « sacro-iliaque » de la sphère antérieure. 15p112
Bien que ces os ne soient pas des os de la face, une restriction au sein de ce rapport entre le sphénoïde (maître
de la sphère antérieure) et le frontal (le maître de la face, suspenseur des os de la face), aura des
conséquences importantes sur celle-ci …
Crâne adulte. Surface en ‘L’ du sphénoïde s’articulant avec surface en ‘L’ du frontal [hémi frontaux jusqu’à 8ans Kamina 57p 33] la deuxième
image est une vue post ascendante. Images K.Krzeptowski:
En technique structurelle selon Gilles BOUDEHEN, la technique est proche du ‘Cant Hook’ classique mais
beaucoup plus puissante, par l’utilisation du centre de gravité du thérapeute et de la 3ème main (ici l’abdomen qui
vient en appui sur les pouces du praticien - Rmq : toutes les techniques s’effectuent sur table basse, assise du
siège à même hauteur de table). La libération de la surface en L de la grande aile entre le frontal et le
sphénoïde peut être controlatérale au thérapeute comme classiquement et exploite dans ce cas toute la
puissance de la troisième main par l’appui abdominal sur les pouces. L’exploitation en flexion est combinée à un
écartement de la surface en L controlatéral. La technique peut cependant être réalisée pour la grande aile
homolatérale au thérapeute par transfert de son centre de gravité au-delà de la ligne médiane du sujet.15p115 et 116
130
.
Dessin inspiré du DVD : GEHIN A. ; Manipulations crâniennes, 3ème partie, technique particulières – ATM- techniques chez les bébés et
les enfants. ( GEPRO 1989/2005)
Rmq : le désengagement des ‘sacro-iliaques’ de la sphère antérieure constitue le premier temps de la technique
visant à dégager, si nécessaire, l’os frontal de sa dépendance sphénoïdale ; le second temps est le dégagement
des petites ailes sphénoïdales, nécessaire avant le soulèvement du frontal (enchaînement selon Boudéhen)15p111-116
LES PETITES AILES : cette lame osseuse est dite en ‘porteur d’eau’ car les petites ailes sphénoïdales
recouvrent le frontal en périphérie et sont recouvertes en partie centrale.15p112
En cas de résistance à la partie médiane, on tracte le frontal verticalement et vers le vertex. En cas de
résistance à la périphérie, on engage le frontal verticalement et vers les pieds.
131
.
MAGOUN : « Le sphénoïde « roule en suspension » sous les frontaux tout en entrainant les os de la face.» 68p52
Le frontal appartient à la sphère antérieure et il subit l’influence du sphénoïde, mais il constitue le maître de la
face car les os de la face lui sont appendus et dépendent de lui.
GEHIN : La face plus libre, non unifiée par le système membraneux, est l’élément expressif. 52p36
Frontal= suspenseur 52, 114, 11p28 et maître de la face 114 / sphénoïde maître de la sphère antérieure 15
A ce titre le travail du frontal est nécessaire avant d’aborder un traitement ostéopathique des os de la face. 114
Les os de la face se trouvent sous le frontal et devant le sphénoïde = la jonction crânio-faciale. 6p 151
■ « Il joue un rôle pour l’œil (muscle grand oblique de l’œil par l’intermédiaire de la poulie de réflexion sur la
fossette trochléaire), l’odorat (par son rôle sur l’ethmoïde) […] C’est un os de la voûte et de la base. Il sera
investigué dans les problèmes d’élocution, les troubles comportementaux, les insomnies de l’enfant de plus de 6
mois, dans les sinusites et pour s’assurer de la liberté de la face en générale » 114
■ OSSIFICATION : l’union de la suture métopique débute au cours de la 2ème année et se termine vers 8 ans
(mais elle peut parfois persister). 57p 33
■ SES RAPPORTS NEURO-VASCULAIRE-MEMBRANEUX. :
- n. olfactif (bulbe olfactif dans échancrure ethmoïdale) / n. sus orbitaire : br. du n. frontal, (V1)
- n. nasal interne : br. de V1 qui passe dans le conduit ethmoïdale ant. avant d’entrer dans les fosses nasales,
accompagnée de l’artère ethmoïdale ant. / le n. lacrymal : br. de V1.
- Rapport circulatoire avec l’artère sus-orbitaire (échancrure sus-orbitaire) / artères ethmoïdales ant. et post.
(échancrure ethmoïdale)
- Sinus longitudinal sup. (suture métopique)
- Faux cerveaux (au niveau du trou borgne (fronto-ethmoïdale), la crête et gouttière du sinus longitudinale sup.)
25p142
Structures
MACRO
ALVEOLAIRES
Le visage est construit en terme de résistance verticale et très peu en résistance horizontale. Les forces
d’occlusion aboutissent au bandeau frontal via les piliers 3 et 6. C’est le bandeau frontal qui est ainsi l’os
basilaire du maxillaire.Caix [128]
RMQ : La glabelle, est une importante zone de référence pour le contrôle des mécanismes articulaires, pour
l’action sur les contreforts et l’orientation des forces le long des fibres de tension. 6p 231
132
.
TRAUMATISMES
« Le frontal, par ses articulations orientées dans les 3 plans de l’espace, est impliqué dans tous les
traumatismes crâniens où les grandes ailes du sphénoïde sont particulièrement exposées. Penser aux enfants
qui reviennent de l’école les yeux cernés et cachent un traumatisme crânien. En fonction de la localisation:
petites ailes : irritation bi-oculaire à la lumière (…), crainte de la lumière, le sujet se frotte les 2 yeux.
surface en L : douleur horizontale en dessous du sourcil (…)
fronto-zygomatique : tics externes de l’œil, tremblement de la paupière, problème de sécrétion de la
glande lacrymale.» Boudéhen 114 (Toggle-recoil pilier externe, CF. Géhin 51p140)
Pr Jean DELAIRE : « Au cours de la croissance, les fonctions apparaissent dans un ordre chronologique. De ce
fait, les stimulations de croissance des différents ensembles squelettiques, endocrâne, exocrâne seront
spécifiques et créeront ainsi des dédoublements de corticale. Ces dédoublements de corticale aboutiront à
la formation des sinus par la pneumatisation de cet espace inter-cortical.
Deux faces composent les pièces squelettiques crâniennes. :
■ La face exocrânienne stimulée par l’environnement, par le « dehors ». Le dehors représente l’ensemble des
forces en relation avec les muscles de la fonction posturale. Ces forces stimulent la loge occipitale.
■ L’ensemble des forces en relation avec les muscles des fonctions oro-faciales, dont les forces
masticatrices. Ces forces stimulent le pharynx à sa partie antérieure. La fonction respiratoire sollicite
l’ensemble du pharynx.» 99 / 100
Insisives sup.
2ème préomolaire
2è prémolaire et
2è et 3è molaires 1ère molaire
3è molaire inf.
V1 , V2 , V3 , + n. facial , ligne et points de Valleix Topographie cutanée des douleurs dentaires projetées inspirée de P.
KAMINA. Anatomie clinique. Tome 5. Neutoanatomie.Page 118.
Le frontal est à voir dans tous les traitements d’orthopédie maxillo (crânio) faciale ou d’orthodontie.
133
.
Prise frontal : à 4 doigts (en contact avec les piliers internes et externes) - Photos reprises avec autorisation de G.Boudéhen
Sans ici rentrer dans les nombreux détails de la technique, comprenons déjà que le 1er temps de la technique
constitue un test des grandes ailes fronto-sphénoïdales, où on exploite et libère les deux bras du « L »
(dégagement des « sacro-iliaques » de la sphère antérieure). La partie radiale des majeurs engage les piliers
frontaux externes vers la selle turcique, les annulaires contrôlent le sphénoïde. Ensuite en poursuivant son
autograndissement, l’Ostéopathe entraîne les piliers externes du frontal vers la pointe du nez. NB : Ces
surfaces articulaires présentent de nombreuses variantes et asymétries (Cf. ‘le coup du parapluie’). Si le
dégagement passif n’est pas possible ; il faut libérer les grandes ailes du sphénoïde par une technique
unilatérale fronto-sphénoïdale (grappin).
Le 2ème temps consiste au dégagement des petites ailes ; « dégagement du porteur d’eau » (Cf. sphénoïde)
Le 3ème temps est le soulèvement du frontal vers la poitrine du thérapeute. Il peut comporter des modalités de
technique intra-osseuse autour de la métopique chez le jeune enfant (ouverture des ailes du papillon) 15p 111 et 112
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Bibliographie chapitre 17
FRONTAL EN RELATION AVEC LE SYSTEME STOMATOGNATHIQUE
LIVRES :
6. ARBUCKLE B. E.; Ostéopathie crânienne pour le nouveau-né et l’enfant. (Edition 2005)
11. BERTON A. ; JERMINI-THARIN C-A. ; Ostéopathie crânienne. Technique et protocoles de traitement. (2008)
15. BOUDEHEN G. ; Ostéopathie crânienne structurelle, concepts, principes mécaniques, bilans et techniques gestuelles. (2010)
25. CAPOROSSI R., PEYRALDE F. ; Traité pratique d’ostéopathie crânienne. (1992)
26. CAPOROSSI R., PEYRALDE F. ; Le système neuro-végétatif et ses troubles fonctionnels. (1995)
51. GEHIN A. ; Atlas des techniques manipulatives des os du crâne et de la face. (2000)
52. GEHIN A. ; Technique ostéopathique crânienne. Biomécanique Pathomécanique Diagnostic manuel. (2007)
57. KAMINA P. ; Anatomie Clinique. Tome 2, Tête. Cou ; Dos., (2008)
58. KAMINA P. ; Anatomie Clinique. Tome 5, Neuroanatomie., (2008)
68. MAGOUN H.I. ; l’ostéopathie dans la sphère crânienne. ( 1951, édition 1976)
ARTICLES, REVUES :
99. (*) DELAIRE J. ; Le nouveau concept cortical, 2e partie : la mandibule. (2006)
100. DELAIRE J. dans l’article. Le concept cortical – Applications au développement du maxillaire., (2006)
SUPPORT DE COURS / DVD
114. BOUDEHEN G. ; Signes cliniques et pathologies ostéopathiques des os crâniens. (Notes de G. Boudéhen 2009 ici sur le Frontal)
WEBOGRAPHIE :
128. CAIX P., Université Bordeaux II, Congrès de Naples en décembre 2007, La biomécanique osseuse crânio-faciale,
152. Service d’O.R.L. et de chirurgie cervico-faciale pédiatrique du Centre Hospitalo-Universitaire de Marseille. Professeur TRIGLIA J.M.
Pathologie déglutition. / rhinosinusologie
134
.
Carotide interne
Sinus sagittal sup
Olfactif
Trijumeau
Facial
Inspiré partiellement d’un dessin de Gilles BOUDEHEN 114 et de Parties de l’ethmoïde de KAMINA 57p 33 :
A la naissance les sinus ethmoïdes sont bien développés et peuvent s’infecter. 68p 293 / Pendant les 4-5
premières années, l’ethmoïde va positionner les os nasaux, frontaux et les pré-maxillaires par son action de
propulsion.35 / L’ossification de l’ethmoïde est achevée et ses structures constituent un seul os vers 5-6
ans. 6p 233
Dessin de gauche : Courbe de SPEE. Centre : crista- galli. Et inclinaison des axes dentaires selon VILAIN. 32p186 et 91 p96
Dessin de droite : .Résultante des forces axiales passant par crista-galli. Inspiré de CRETOT M. 37 p153-166
■ La courbe de SPEE : La courbure maxillaire est convexe, celle de l’arcade mandibulaire est concave. 91p 92
Circonférence dont le centre se trouve dans la région de l’apophyse crista-galli.32 p 186
■ VILLAIN G. : l’inclinaison des axes des dents converge vers crista galli 32p 186
■CRETOT M. : la résultante des forces axiales mandibulaires et maxillaires passe par l’apophyse crista
galli de l’ethmoïde. « Ceci est capital, car cette disposition prouve que les dents participent à la biomécanique
générale crânienne et sont orientées afin d’exercer leurs forces vers les piliers architectoniques faciaux.
L’apophyse crista galli est le lieu d’ancrage de la faux du cerveau et de réflexion des tensions dure-mériennes.
(Système crânio-sacré-mandibulaire) » Clauzade-Darraillans.
■ CAIX : La synthèse des forces d’occlusion se fait au niveau des dents de 6 ans, 1ère molaire 128
L’ethmoïde, est bien sûr affecté par toute déformation de l’échancrure ethmoïdale du frontal. 6p110 Les os de la
face sont disposés autour de l’ethmoïde, (…) qui s’articule avec tous les os faciaux sauf la mandibule et
le malaire.Arbuckle 6p 151
■ Lors de la flexion SSB, (…) la tension qui se propage à la faux du cerveau tracte l’apophyse ‘crista galli’ vers le
haut et l’arrière. 19p 222
■ ARBUCKLE : (…) la crête frontale et la ‘crista galli’ de l’ethmoïde, fournissent une très solide insertion aux
membranes durales, cette zone est une zone à partir de laquelle on peut produire un mouvement qui se propage
135
.
radialement. Ainsi, en technique crânienne, l’antinion, le point milieu de la glabelle, est une importante zone de
référence pour le contrôle des mécanismes articulaires, l’action sur les contreforts et l’orientation des forces le
long des fibres de tension. 6p 231
Partie extraite du tableau de Guy COTTON : Déglutition Salivaire Fonctionnelle Réflexe et Déglutition Atypique.
131 p7. COTTON G. , comparaison entre occlusion neuro-musculaire et occlusodontologie. / Occlusodontologie et développement
Ethmoïde et système de protection thermique, Climatisation … (Cf. aussi BUSQUET L. ; Les chaînes musculaire. Tome V, traitement du
crâne. (2006)
PRISES :
● Prise ethmoïdale en double incidence : prise par au-dessus, via le frontal et par en-dessous via maxillaires
et vomer. Majeur au niveau de la croix palatine / Pouce de la même main sur la glabelle / Index et annulaire sur
les maxillaires servent de stabilisateurs et contrôlent les os du massif facial.15p90
● Prise frontale à une main, en privilégiant le point stratégique métopique par la métacarpophalangienne de
l’index. Si possible, pouce ethmoïdal et métacarpo-phalangienne de l’index frontal sont en contact peau à peau,
pour faciliter le contrôle de l’effectivité du travail mécanique.15p119
DEROULEMENT DE LA TECHNIQUE :
(…) Sur une ouverture de l’échancrure ethmoïdale du frontal maintenue, en flexion et rotation externe.
L’opérateur va mobiliser l’ethmoïde en flexion et extension. (...) 15p120
136
.
Bibliographie du chapitre 18
ETHMOÏDE EN RELATION AVEC LE SYSTEME STOMATOGNATHIQUE
(Bibliographie plus complète reprenant les éditeurs : voir fin mémoire)
LIVRES
6. ARBUCKLE B. E.; Ostéopathie crânienne pour le nouveau-né et l’enfant. (Edition 2005)
11. BERTON A. ; JERMINI-THARIN C-A. ; Ostéopathie crânienne. Technique et protocoles de traitement. (2008)
14. BONFILS P. ; CHEVALIER J.-M. ; Anatomie O.R.L., (2005) (Photo : ouverture de l’ethmoïde, coupe anatomique sagittal)
15. BOUDEHEN G. ; Ostéopathie crânienne structurelle, concepts, principes mécaniques, bilans et techniques gestuelles. (2010)
19. BUSQUET L. ; L’ostéopathie crânienne. (2002)
32. CLAUZADE M.A ; DARRAILLANS B. ; Concept ostéopathique de l’occlusion. (1998)
35. (*) COULY G., Développement céphalique. (1991) (Citation dans LALAUZE-POL 60 p203, 204 notamment)
37. (*) CRETOT M. ; Aspect morpho-fonctionnel de la courbe d’occlusion. (1986) (Schéma repris dans Clauzade-Darraillans 32p187)
57. KAMINA P. ; Anatomie Clinique. Tome 2, Tête. Cou ; Dos. (2008)
60. LALAUZE-POL R. ; Le crâne du nouveau-né. (2003) (Ici pour les citations de COULY)
68. MAGOUN H.I. ; l’ostéopathie dans la sphère crânienne. (1951) (Edition 1976)
91. WOELFEL J.B et SCHEID R.C., Dental Anatomie, (Edition 2007)
SUPPORTS DE COURS
112. BOUDEHEN G. ; Ostéopathie appliquée à néonatalogie et la pédiatrie (syllabus version 2010) Stage du 6 et 7 /02/2010.
114. BOUDEHEN G. ; Signes cliniques et pathologies ostéopathiques des os crâniens. (2009) (Ici pour un dessin dont je me suis inspirée)
WEBOGRAPHIE
128. CAIX P., Université Bordeaux II, Congrès de Naples en décembre 2007, La biomécanique osseuse crânio-faciale,
131. COTTON G. ; Comparaison entre occlusion neuro-musculaire et occlusodontologie. / Occlusodontologie et développement. (Ici pour tableau)
152. TRIGLIA J.M., Pathologie déglutition. / Rhinosinusologie
137
.
Pariétal, os adaptatif de la voûte. Schéma de G. BOUDEHEN / A droite : Schéma inspiré de DE FRANCISCO39p26 et GEHIN 52p65
( ici avec sutures et biseaux ce qui n’est pas encore le cas du jeune enfant )
L’os pariétal dans son état mature présente 4 angles bien définis. Chez le nouveau-né, les coins sont arrondis et chacun
forme le bord d’une fontanelle. 6p 152
INTERÊTS SUTURAUX
Os de la voûte d’origine membranaire (pour l’accommodation) ; Fourchettes d’ossification les plus larges :
Fontanelle lambdatique : entre 3 et 6 mois.60 p 216 / Bregmatique : entre 18 et 36 mois 60p 218
Epiptériques : entre 3 et 6 mois 60 p219 Astérique : entre 6 et fin de la 2ème année. 60p 221
S. sagittale : dentures plus importantes dans le 1/3 postérieur afin de permettre une plus grande déformabilité.
S. squameuse : à biseau externe permet l’élargissement latéral du crâne.
S. coronale : notons que les fixations de la suture coronale limitent les possibilités de mouvement SSB.
S. lambdoïde :(Plagiocéphalies Postérieures) Une synostose pathologique des sutures referme prématurément les
fontanelles. 114
Rmq : A. GEHIN, considère le pivot Hinge-mastoïdien ‘H.M.’ (un des trois pivots de la voûte), responsable du mouvement
en roue voilée du temporal. 52p 62
INTERÊTS VASCULAIRES
NB : la céphalée (dans syndrome de Costen / S.A.D.A.M., mais aussi la migraine, font partie des symptômes pouvant être
liés au dysfonctionnement de la sphère stomatognathique.
Gouttière du sinus longitudinale sup Granulations fovéolaires
sillon du sinus sigmoïde sillon de la br.post et br.ant et de l’artère méningée moyenne (cette dernière en rapport avec Ptérion)
Face endocrânienne d’un pariétal gauche montrant ses rapports vasculaires. Photo K.K.
138
.
■ L’artère méningée moyenne court sous l’écaille pariétale, d’où un intérêt particulier chez le jeune enfant
car « une partie de chaque lobe du cerveau est recouverte alors par les pariétaux » Magoun 68p 176
Venant de l’artère maxillaire (br. de l’A.C.E.), l’artère méningée moyenne traverse la grande aile sphénoïdale par
foramen épineux (ancien : petit rond) 57p 42 et/81 Les autres points clés sur le trajet de cette artère : PSS (pivot
sphéno-squameux)114/ 11 p17 et temporo-pariétal 11p17(surtout Ptérion au vu des empreintes vasculaires marquées
dans l’os à ce niveauK.K.) L’étiologie de la migraine serait un spasme de l’artère méningée moyenne, 11 p 16 / 68p 175
■ Le sinus longitudinal supérieur ; courte portion du sinus sigmoïde.
■ Le L.C.R : de part et d’autre de la gouttière du sinus longitudinal sup, on retrouve des fossettes de Pacchioni
ou granulation fovéolaire, qui logent les granulations de Pacchioni ou granulations arachnoïdiennes, pour la
résorption du L.C.R. 39p23/ 57p37 (on retrouve ces fossettes également sur le frontal) 39 p34
INTERÊTS MECANIQUES
Les pariétaux sont à l’origine très membraneux, aussi en cas de troubles de développement, ils sont sujets aux
distorsions avec proéminence des bosses pariétales ou des cornes latérales qui indiquent une résistance
périphérique de la voûte et gène une croissance normale. 114
Pilier 3 6 8 8 6 3
Le pariétal est renforcé par les 3 arcs (fronto ocipital, latéral sup. et latéral inf.) issus des piliers 3, 6, 8.
L’arc latéral sup. et l’arc latéral inf. appelés aussi les lignes temporale supérieure et inférieure ; ces 2 arcs sont
situés en dessous de la bosse pariétale
● sur l’arc supérieur ou ligne temporale supérieure, se fixe le fascia temporal ;
● sous la ligne temporale inférieure s’insère le muscle temporal. 57p37
A la naissance, les lignes temporales (arc latéral de résistance) sont situées très bas ; elles n’atteignent leur
position définitive qu’après l’éruption des molaires. 57p38
Le muscle temporal et son aponévrose se terminent sur la mâchoire en avant de l’ATM. (Processus coronoïde)
D’où un intérêt mécanique certain en cas de problème dentaire surtout à type de bruxisme chez les gens
stressés. 114
139
.
■ Chez le nourrisson et le jeune enfant, les forces correctrices doivent être entièrement dirigées à travers les
membranes avec le souci constant de la liberté des structures osseuses en développement. L’application de
forces qui se fait sur la base du crâne (partie d’origine cartilagineuse infiniment plus solide) est dirigée à travers
les éventails des différents groupes des fibres de tensions. Arbuckle 6p 109, 110
OPINIONS OPPOSEES :
LALAUZE-POL rejette la prépondérance de la base, pour elle : « Actuellement l’idée la plus acceptée est que
l’anormalité est sous-jacente à la suture crânienne elle-même » 60p 990 (Elle cite 3 références bibliographiques
dans ce sens (*). Elle corrige les sutures de la voûte et fontanelle en direct. 60p 254
≠
ARBUCKLE : Chez le nourrisson, aucune technique basée sur les surfaces articulaires suturales ne peut être
utilisée, car essayer une telle pratique aboutirait à des entraves au développement des sutures (…) 6p 109
Aujourd’hui les données biomécaniques de la tenségrité viennent appuyer le concept d’ARBUCKLE !
BOUDEHEN :
Sutherland avait raison, « en contraignant le crâne, il s’auto-organise »,
mais par le simple jeu de barres et de câbles
grâce à son architecture « tensègre.15p 17
Au stade des toutes premières heures de la vie, le crâne est construit selon la trame des membranes
intracrâniennes baignant dans les liquides crâniens. 112p 4
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Bibliographie du chapitre 19
PARIETAL EN RELATION AVEC LE SYSTEME STOMATOGNATHIQUE
(Bibliographie plus complète reprenant les éditeurs : voir fin mémoire)
LIVRES
6. ARBUCKLE B. E.; Ostéopathie crânienne pour le nouveau-né et l’enfant. Ed.Sully, (2005) www.edition-sully.com - précision sur demande
de l’éditeur)
11. BERTON A. ; JERMINI-THARIN C-A. ; Ostéopathie crânienne. Technique et protocoles de traitement. (2008) (S’inspirant implicitement des cours oraux
d’Alain Géhin)
15. BOUDEHEN G. ; Ostéopathie crânienne structurelle, concepts, principes mécaniques, bilans et techniques gestuelles. (2010)
52. GEHIN A. ; Technique ostéopathique crânienne. Biomécanique Pathomécanique Diagnostic manuel. (2007)
57. KAMINA P. ; Anatomie Clinique. Tome 2, Tête. Cou ; Dos. (2008)
39. DE FRANCISCO A.G. ; Le crâne ostéopathique, étude comparée d’anatomie et de biomécanique crânienne, Edition Sully, (2006)
(Notamment pour l’inspiration d’un schéma p26 ) ( edition-sully.com - précision sur demande de l’éditeur)
60. LALAUZE-POL R. ; Le crâne du nouveau-né. Tome I et Tome II. (2003)
68. MAGOUN H.I. ; L’ostéopathie dans la sphère crânienne. Application des principes de l’ostéopathie à la sphère crânienne, (Ed. 1976).
SUPPORTS DE COURS
112. BOUDEHEN G. ; Ostéopathie appliquée à néonatalogie et la pédiatrie (Support de cours version 2010) Stage du 6 et 7 /02/2010.
114. BOUDEHEN G. ; Signes cliniques et pathologies ostéopathiques des os crâniens. (Notes de G. Boudéhen 2009)
(*) 3 sources bibliographiques citées par Lalauze-Pol (Non reprises en bibliographie finale de ce mémoire)
LEVINE JP, BRADLEY JP, DOUGLAS AR, McCARTHY, LONGAKER MT. Studies in cranial suture biologie: Dura mater determines overlying suture
biology. Plastic and reconstruction surgery (1998) 101 (8) : 1441-6
OHMAN JC, RICHTSMER JT. Perspectives on Craniofacial Growth. Clinique in plastic surgery (1994) Oct. 21 (4) 489-10
OPPERMAN LA, CHHABRA A, NOLEN AA, YONGDE BAO, OGLE RC. Dura mater maintains rat cranial sutures in vitro by regulating suture cell
proliferation and collagen production. J Craniofac genet dev Bio (1998) ; 18: 150-8
140
.
Il appartient à la sphère antérieure dont il est la pièce maîtresse. 114 Il s’articule avec tous les os de la face. 57 p 57
■ « Les os maxillaires sont véritablement « calés » contre ces bornes que constituent les apophyses
ptérygoïdes, ce qui les rend sensibles aux actions des muscles qui s’insèrent sur elles, notamment les muscles
ptérygoïdiens médiaux (Entre les deux, le palatin). Les maxillaires subissent l’action dynamique et
morphogénétique du contenu orbitaire, du contenu des fosses ptérygo-maxillaires, du massif lingual, des joues
et des lèvres supérieures, ainsi que l’action expansive des sinus maxillaires. 141p29 Le simple réglage du jeu de
l’occlusion chez le sujet en croissance entraîne des répercussions sur l’équilibre facial, comme le souligne
PETROVIC. (Cité ici par 141, sans réf biblio)
■ Un défaut de croissance du maxillaire a une répercussion sur l’orbite : étroite (œil tombant), fosses nasales
étroites (défaut de respiration), palais étroit (encombrement dentaire). 86p29 (et mauvaise position linguale par
manque de place) Rmq : après douze ans on ne peut plus élargir le palais 86p94
■ Le sphénoïde est un des guides de la croissance des maxillaires supérieurs 45p26(de par l’écartement des
apophyses ptérygoïdes), en outre le sphénoïde, par son influence sur le vomer lors de la FL, détermine un
abaissement du palais dans sa partie postérieure.19p340
■ « Une altération de l’unité centrale maxillaires-palatins-vomer aura un retentissement général, car elle s’articule
avec absolument tous les autres os de la face.52p36 Cet ensemble maxillo-palatino-vomérien reçoit toutes les
ondes provenant des chocs crâniens directs, en raison de la convergence en son sein des lignes de force de
l’architecture crânienne poutres et piliers, et leur continuum dans les membranes dure-mérienne. 52
■ Autre raison pour le considérer comme os clé de la face : « le sphénoïde, le temporal (via malaire) et le frontal
transmettent leur mouvement au maxillaire, qui sous l’action conjointe, transfère cette dynamique à tous les os
qui s’articulent avec lui, c.à.d. tous les autres os de la face. » 52p66
■ CAIX : l’os maxillaire, en dehors de ses piliers, n’a pas de valeur. Il est dit papyracé, en coquille d’œuf,
très fragile. Finalement, la seule chose qui tient le visage : ce sont les piliers.
■ Le pilier canin matérialise son axe, oblique partant du processus frontal vers la canine ». 116 Bis p 173
■ La malléabilité de la voute du palais et arcade dentaire anime les lignes de forces des maxillaires et donne
une mobilité intra-osseuse qui est favorable à la vascularisation de l’os, la physiologie des sinus et, dans le cas
du maxillaire, à la migration et à l’implantation des dents. 19p 343
■ Remarquons que « le gauchissement en torsion de l’SSB se transmet sur la sphère antérieure du crâne (…).
Ces forces de torsions progressent dans les travées osseuses et peuvent être à l’origine d’une implantation
apparemment anarchique des dents et de dents incluses qui n’évoluent pas dans les travées osseuses en
torsions. Le résultat d’ensemble est une occlusion croisée » 21p 312
■ OSSIFICATION : relève de 2 centres d’ossification principaux : post et pré maxillaire. La limite entre les 2
centres est la suture incisive 57p 60 visible jusque vers la 12ème année.
141
.
Rapport de l’arcade dentaire supérieure avec le sinus maxillaire, les 3 dents « antrales ». Dessin inspiré de 14p134
a.alvéolaires supéro-post
a.buccale
Dessin montrant l’artère maxillaire et sa br. ascendante « crochetant » les chefs du ptérygoïdien latéral. Inspiré de KAMINA 57p231 (mixte
de 2 dessins- ).K.K.
Elle passe en dedans du col mandibulaire, la branche collatérale ascendante, parcourt la face latérale du
m.ptérygoïdien latéral, parfois en le traversant. Atteint la fosse ptérygo-palatine en passant entre les chefs du
ptérygoïdien latéral.» 57 p 231,232 Un spasme du m. ptérygoïdien latéral présent dans une mal occlusion, asymétrie
142
.
faciale, etc. a donc un retentissement vasculaire sur cette artère et ses nombreuses branches terminales en
relation notamment avec maxillaire et dents (sup).
-une 1ère phase ou phase aiguë, = spasme artériel, crampe généralisée des muscles de la face
-une phase chronique = congestion artérielle D+ sourde, permanente dans un territoire diffus. D+ diminuée
par la mastication, sensible à la chaleur (le chaud comme le froid), associée à des signes d’inflammation de
l’hémiface touchée chaleur, rougeur, œdème. 144 / 11
Nerf ophtalmique et nerf maxillaire. Inspiré de KAMINA P.; Anatomie Clinique. Tome 5, Neuroanatomie. (2008) 58p 107
-
■ SYNDROME DE SLUDER 5p 197OU DU GANGLION SPHENO-PALATIN.
Par compression éventuelle des os voisins du ganglion ptérygo-palatin ou par contingence végétative. 114
Trouble de l’organisation nerveuse et neurovégétative des régions ORL 21p73
ASPECTS PRATIQUES
G. BOUDEHEN : « Les piliers internes et externes sont capitaux dans la face. Dans notre pratique nous
tenterons d’influencer les lignes de force (piliers) 113 » Une résistance au niveau du pilier interne nous conduira
à voir : maxillaire / nasaux/ unguis/ ethmoïde / < aile sphénoïde / palatin 113
TECHNIQUE DU PILIER INTERNE OU FRONTO-MAXILLAIRE, SELON G. BOUDEHEN (ici description très succincte)
Prise maxillaire : majeur intra buccal, (…), l’index fléchi, « prise cigarette », pouce au plus près du pilier interne.
L’avant–bras dans l’axe canin.15p127 Le coude reposant si nécessaire sur les avant-bras superposés du sujet
pour créer un fulcrum. La main frontale, soit classique en 3 points (piliers internes et externes), soit prise plus
précise au niveau du pilier interne homolatéral.
143
.
RMQ : Chez le nourrisson, la main intra-buccale devient prise en papillon sur le maxillaire, on essore celui-ci en
rotation tout en le décoaptant du frontal. 113p16
Chez les enfants, les techniques classiques de modelage du palais, d’un hémi-palais en cas d’asymétrie et la
liberté du prémaxillaire sont également très importantes. La liberté de rotation maxillaire est dépendante aussi
des palatins !
Le palatin, peut à lui seul bloquer la face. 11p 28. (S’inspirant des cours oraux d’Alain Géhin)/ 113 note. Le palatin est fait pour
faire « TORSION ». 113 (Dixit G. Boudéhen - note de cours) Empêcheur de tourner en rond quand échec de
l’intermaxillaire.113p18 Avec sa liberté, il retrouvera sa capacité à absorber les contraintes grâce à sa vrille
intrinsèque, un peu comme un ressort auto-contraint en torsion.15p135
Le maxillaire ne sait pas faire torsion, 113 note de cours (≠ de rotation) ; il est surtout «adapté à encaisser les
composantes de forces verticales liées à la mastication avec le palatin, il forme un couple physiologique
important. »15135
il est donc indispensable de veiller à sa liberté selon ses rapports avec maxillaires et sphénoïde, dans les
problèmes d’occlusion
__________________________________________________________________________________________________________
Bibliographie du chapitre 20
MAXILLAIRE SUPERIEUR - PALATIN - RELATIONS AVEC LA SYSTEME STOMATOGATHIQUE.
LIVRES
5. ALTIERI M. ; Biomécanique et pathologie crâniennes en étiopathie. (1984)
8. BARRAL JP, CROIBIER A. ; Manipulation des nerfs crâniens. (2006)
11. BERTON A. ; JERMINI-THARIN C-A. ; Ostéopathie crânienne. Technique et protocoles de traitement. (2008)
14. BONFILS P. ; CHEVALIER J.-M. ; Anatomie O.R.L., 2ème édition, (2005)
19. BUSQUET L. ; L’ostéopathie crânienne. (2002)
21. BUSQUET L. ; Les chaînes musculaire. Tome V, traitement du crâne. (2006)
25. CAPOROSSI R., PEYRALDE F. ; Traité pratique d’ostéopathie crânienne. (1992)
29. CHANTEPIE A., PEROT J.-F., TOUSSIROT P. ; Concept ostéopathique de la posture. (2005)
39. DE FRANCISCO A.G. ; Le crâne ostéopathique, étude comparée d’anatomie et de biomécanique crânienne, Ed. Sully (2006),
(Cite [116 Bis] COQUILLAT M. et LIGNON A. / + Inspiration d’un schéma p. 26) (- précision sur
demande de l’éditeur)
45. DESHAYE M.J. ; L’art de traiter avant 6 ans. (2006)
51. GEHIN A. ; Atlas des techniques manipulatives des os du crâne et de la face. (2000)
52. GEHIN A. ; Technique ostéopathique crânienne. Biomécanique Pathomécanique Diagnostic manuel. (2007)
57. KAMINA P. ; Anatomie Clinique. Tome 2, Tête. Cou ; Dos. (2008)
58. KAMINA P. ; Anatomie Clinique. Tome 5, Neuroanatomie. Maloine, Paris, (2008), 430 pages. (FR)
62. LANDOUZY J.-M. ; Mal de dos, mal de dents. (2005)
75. RICARD F. Lésions ostéopathique de l’articulation temporo-mandibulaire tome 1. (1989)
86. VEREECK E. ; Orthodontie halte au massacre. (2005)
SUPPORTS DE COURS
113. BOUDEHEN G. ; Ostéopathie Crânienne Structurelle. (2010),
114. BOUDEHEN G. ; Signes cliniques et pathologies ostéopathiques des os crâniens. (Notes de G. Boudéhen 2009)
BOUDEHEN G. ; Schéma : Le maxillaire. La poutre de la face. (Extrait de fiches de cours pour l’IFSO Rennes avec autorisation)
116 Bis (*) COQUILLAT M. ; Cours de biomécanique crânienne dispensés au collège Ostéopathique de Provence 1999, et A. LIGNON.
(Cité par de Francisco A.G. 39p 165.)
WEBOGRAPHIE
141. GODENECHE J. ; Croissance de la face. Conclusion chapitre XIII croissance du massif facial supérieur.
144. INSTITUT FRANCAIS DE CHIRURGIE DU NEZ ET DES SINUS webmaster: DR AZAN et Dr AVOUN .Maux de tête et sinus
151. S.E.R.E.T. (Société d’études et de recherche en thérapeutiques), Webmaster: LANDOUZY J.M, page : déglutition
144
.
Ses os avoisinants sont le maxillaire, frontal, temporal et le sphénoïde (partie inférieure du bord antérieur de la
grande aile du sphénoïde). Sous l’influence du sphénoïde, il agit comme équilibrateur entre sphénoïde,
temporal, maxillaire sup.68p 55 L’os zygomatique est considéré, tout comme le palatin, un os de transition, car il
relie les os de la face, sous la dépendance du sphénoïde, aux os de la base, sous la dépendance de l’occiput.68
C’est l’anse du crâne, dont la mobilité dépend de la sphère antérieure et de la sphère postérieure. En fait le
mouvement induit par le maxillaire supérieur, influencé par le frontal, est contrarié par l’apophyse zygomatique,
dépendante du temporal, influencé par l’occipital. Ce qui donne un mouvement freiné du zygomatique par
rapport au maxillaire et un drainage de son sinus.114 Véritable carrefour de lignes de force, nous le
considérons comme un point d’appui pour le maxillaire avec lequel il est articulé par un véritable « sacro-iliaque
de la face » 114. Il est important de le travailler par rapport aux os voisins et principalement le sphénoïde.
Cet os est principalement soumis aux traumatismes directs (il constitue un pare choc - Caix). Véritable bouclier
de la face il s’impacte très souvent dans le maxillaire ou sous le frontal.
Frontal
(A gauche) Le malaire l’anse du crâne. (vue postéro-médiane) Schéma Gille BOUDEHEN ; (Repris de ses fiches de cours pour l’IFSO
Rennes, avec autorisation). (A droite) Les piliers ; Inspiré à la base de l’architecture du crâne d’après BENHNINGHOFF (Dessin K.K.)
REMARQUES.
Selon Alain GEHIN, la restriction de la torsion droite SSB signe une fixation soit sur le pilier antérieur droit, soit
sur le pilier postérieur gauche. 120 Gilles BOUDEHEN : Le pilier externe ou fronto-sphéno-zygomatique = le
pilier externe de la face où convergent les lignes de forces ; l’approche (pour la technique du pilier externe)
visera à libérer le malaire de sa dépendance frontale et sphénoïdale souvent sollicitées par les chocs ou les
contraintes notamment occlusales.15p131 Importance aussi de la liberté de la « sacro-iliaque de la face »
(maxillo-zygomatique) : il doit être libre pour permettre la transmission de forces de mastication (…) 15p133
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Bibliographie du chapitre 20
(Bibliographie plus complète reprenant les éditeurs : voir fin mémoire)
LIVRES
15. BOUDEHEN G. ; Ostéopathie crânienne structurelle, concepts, principes mécaniques, bilans et techniques gestuelles. (2010)
68. MAGOUN H.I. ; L’ostéopathie dans la sphère crânienne. (Ed.1976)
145
.
LA MANDIBULE
■A la naissance en 2 parties. 68p 220 Elle est complètement fusionnée à la fin de la 2ème année, mais la symphyse
mentonnière conserve sa flexibilité, tout comme la suture métopique du frontal.25p200
■ La morphogénèse mandibulaire est étroitement dépendante de l’ontogénèse des territoires cartilagineux de la
base du crâne, elle-même sous l’influence de toute la dynamique neurale. 38 La mandibule est à la fois le témoin
et le conformateur crânien. 33p 56
■ LEVIGNAC montre que la croissance de la mandibule est dépendante de la croissance verticale des muscles
de la nuque, de la suspension mandibulo-hyoïdienne et du rôle des viscères thoraco-abdominaux. 141p82
■ Nous avons vu qu’il y a un rapport étroit entre la flexion basi-crânienne et la fermeture de l’angle gogniaque de
la mandibule, celui-ci se fermant progressivement avec l'installation de la RA/RE temporale c.à.d. des balances
mandibulaires, elles-mêmes dépendantes du degré de flexion basi-crânien qui installe les cavités glénoïdes
suffisamment sous-crâniennes.
■ La disposition des procès alvéolo-dentaires, au sein d’un complexe fonctionnel correctement équilibré, permet
de répartir les contraintes de la mastication par l’intermédiaire de poutres de résistance (piliers de la face et
lignes de résistance) jusqu’à la base et à la voûte du crâne. 6/ 141
■ BOUDEHEN : « La face est un très bon exemple de construction respectant la tenségrité » ;
La face est auto-contrainte par les forces liées à la gravité, les forces occlusales, …. Une architecture
spécifique alliant légèreté (nombreux sinus) et lignes de résistances, lignes de force répartissant les contraintes
de manière multidirectionnelle, pour aboutir au point de rencontre mastoïdien (ATM) Caix La seule chose qui tient
le visage : ce sont les piliers. 128
■ La mandibule est un os à part, se comportant comme une aile d’avion…structure à parois travaillante…128
■ La mandibule constituée de micro alvéoles est essentiellement musculaire.
■ « Il faut considérer le chapelet de sinus maxillaires, fosses nasales, orbites, sinus frontaux, (structure macro-
alvéolaire) comme autant de bulles pour amortir les contraintes. Toute la face est construite pour que les forces
occlusales soient absorbées.» 15p 16
■ Fait remarquable, la mandibule reste fixe durant la déambulation alors que pourtant, sous
l’action de la pesanteur, elle tend à s’abaisser.56p224 (maintien du Free way space)
■ Position physiologique de repos mandibulaire ; notion de «hamac musculaire» composé des muscles
manducateurs antagonistes. Cette situation physiologique particulière de la musculature manducatrice laisse les
propriocepteurs desmodontaux intacts de toute stimulation mécanique, (…).131p5 (Free way space)
■ La mandibule est une pièce en suspension (autocontrainte, tenségrité).
■ JEANMONOD : « La malocclusion est une dysfonction neuromusculaire, des muscles des mâchoires, sans
plus aucun repos de la fibre musculaire striée (…). » 56bis La définition de la malocclusion ne serait donc pas ’’que
les dents ne soient pas alignées correctement ‘’.
■ Cette vision se rapproche du concept structurel de la lésion ostéopathique selon J. F. TERRAMORSI :
« Notre but n’est pas de corriger une position, ni d’augmenter telle ou telle amplitude, mais de lever la barrière
qui empêche le corps de trouver lui-même toutes les positions et fonctionnalités dont il a et aura besoin. Nous
n’imposons ni ne corrigeons rien, nous levons les obstacles dont nous pouvons avoir conscience et laissons la
Nature faire le reste. » 153
■ La langue joue un rôle majeur dans l’équilibre de la mandibule langue, hyoïde et système myofascial s’y
relient, formant une unité fonctionnelle interdépendante des vertèbres cervicales supérieures56p 226. La
mandibule entretient des relations étroites avec les systèmes hyoïdien et cervico-thoracique141p45. TALMANT
définissait la mandibule comme une ‘structure vitale de soutien et maillon terminal de l’axe viscéral cervico-
thoracique’.141p45. MOSS et ses travaux sur la matrice fonctionnelle, reconnaît l’importance fonctionnelle du nerf
dentaire inférieur qui devient « l’axe matriciel fondamental »141p45. Par ses nombreuses attaches musculo-
tendineuses, la mandibule participe étroitement à la posture de la tête par contrebalance du complexe
nucal.141p45
■ Rôle de la mandibule dans la respiration. Grâce aux muscles qui s’insèrent sur elle (génio-hyoïdien, ventre
antérieur du digastrique), la mandibule tracte l’os hyoïde vers l’avant et l’empêche d’écraser la filière laryngé-
pharyngée.86p36 La mandibule tracte également la langue vers l’avant, ce qui l’empêche de retomber en arrière et
d’encombrer l’oropharynx (notamment en position allongée sur le dos). Le muscle génioglosse, qui s’appuie sur
146
.
la symphyse mandibulaire, a pour fonction d’empêcher la langue d’encombrer l’oropharynx (tire la langue en
avant 6p128- « Safety muscle»). En conclusion : Les mâchoires, outre leur rôle dans la vie de relation, permettent
la respiration en maintenant les voies aériennes ouvertes au niveau de la gorge et du nez. 86p63
Les causes peuvent être posturale, linguale, occlusive, liées à l’architecture crânio-faciale et chacune est
susceptible de provoquer l’asymétrie musculaire, (…).62p 113
Posture
Exemple : Torticolis congénital non traité développement asymétrique du crâne, face dont mandibule / La
maladie de Sheuermann ou épiphysite de croissance / Les attitudes scoliotiques / Les exagérations des
courbures physiologiques sagittales de la colonne vertébrale. 151 a)
Exemple : Si hypoconvergence oculaire la tête et le cou compensent.
LANDOUZY : L’influence de la position des ceintures pelvienne et scapulaire sur la biomécanique de la
mandibule est telle qu’il est indispensable d’éliminer tout déséquilibre, [si possible] avant de commencer un
traitement odontologique. 62p 178
En Ostéopathie, importance de vérifier les plateformes logistiques du corps !
La malocclusion dentaire
A la suite de la perte d’une dent non remplacée ou d’un soin dentaire de substitution ne respectant pas une
parfaite imbrication des cuspides dentaires, on peut altérer la tension des ligaments et la direction de l’action des
muscles reliés à l’articulation mandibulaire. On crée ainsi une sur- ou sous-occlusion altèrant peu à peu la
fonction canine qui sert de guide à la fermeture de la bouche. Le sujet va compenser cette malocclusion en
meulant ses dents, surtout la nuit, sous l’action des masséters et parfois perdre sa dimension verticale dentaire,
ce qui chronicise le problème.114 La malocclusion dentaire entraîne la rupture de l’horizontalité de la mandibule.
Elle peut provoquer une boiterie, une rotation ou une association des deux. 62 p180
L’ostéopathie (structurelle selon Boudéhen) visera à permettre aux différents référentiels d’être libres [capacité
de changer de point fixe] pour s’adapter à un autre niveau que occlusal.
Une lésion occiput / atlas / axis
Relation intime avec sphère stomatognathique d’un point de vue : neurologique, biomécanique, membraneux,
vasculaire, ….notion de référentiel supérieur. Peut prédisposer un déséquilibre de la tête, de la sphère
stomatognathique, ceinture scapulaire (et pelvienne) en perturbant les tensions musculaire, ligamentaire,
membraneuse (membrane de tension réciproque)….
Infection ORL chronique Engendre des modifications des fonctions oro-faciales. [respiration buccale]
-Dans les problèmes ORL, aller voir aussi caecum, intestin (« paillasson intestinal »). Boudéhen-notes de cours.
-Inversement, la position trop haute et reculée de la mandibule comprime l’A.T.M. ; l’oreille, voisine, se
congestionne. L’enfant aux mâchoires étroites est ainsi prédisposé aux otites chroniques. 62
Lésion crânienne :
Peut perturber le jeu articulaire d’un condyle mandibulaire ainsi que l’ouverture de la bouche. ….les asymétries
ou dysmorphoses tel plagiocéphalie sont redoutables.
147
.
Signes objectifs
■ Engagement antérieur, selon G. BOUDEHEN : l’ouverture de la bouche est saccadée et inégale, le condyle
antérieur glisse prématurément et brusquement, ne respectant plus la pente condylienne. La lésion est souvent
du coté opposé par un simple jeu de gond ; c’est pourquoi on étudiera les 2 ATM séparément, puis le jeu de la
mandibule dans sa globalité. Ainsi le menton dévie vers le coté non douloureux à l’ouverture, tandis que
l’articulation en hyper est plus facilement sensible à la palpation. Lors de la fermeture le condyle antériorisé est
en retard et son glissement postérieur par rapport au coté sain.114
Pour LANDOUZY, la majorité des douleurs siège au contraire, la plupart du temps, du côté opposé à la luxation,
c.-à-d. du côté de la déviation mandibulaire à l’ouverture. La raison : le fond de la cavité temporale est tapissé
par un tissu richement innervé et vascularisé qui ne supporte pas la compression. On a pensé que la limitation
de l’ouverture buccale était toujours due à la position antérieure du disque qui bloque l’avancée du condyle ;
dans ce cas, il est raisonnable de penser lever la limitation du mouvement en repositionnant le disque sur le
condyle. En réalité, la limitation de l’ouverture buccale est souvent due aux spasmes musculaires
provoqués par l’ensemble des causes du mandibulaire. 62p 120
J. DELAIRE : « Le claquement est à gauche, c’est l’articulation droite qu’il faut soigner » Cité par 62 p100 Si une
décompression est nécessaire, elle devrait être appliquée du coté de l’articulation hypomobile, et non aux deux
articulations. 62p 113 Elle ne doit pas s’accompagner d’une propulsion visant à placer le condyle sous le disque
luxé, dans le vague espoir de pouvoir le replacer au sein de l’articulation, d’autant plus que la position en
décompression et en propulsion renforce le tonus des muscles ptérygoïdiens qui ont provoqué la luxation. 62p 113
Le disque deviendra la victime de la traction permanente qu'il subit par le muscle ptérygoïdien.
■ Engagement postérieur : moins fréquent mais souvent bilatéral, avec baisse d’amplitude d’ouverture et
accompagné d’un crépitement ; le glissement antérieur du condyle est lent et incomplet. Notons que l’ATM est
le siège de nombreuses adhérences qui fibrosent les fibres musculaires et perturbent la circulation
locale. La libération de ces adhérences soulage immédiatement. En plus d’un travail local entre temporal et
mandibule à visée mécanique, on aura une action réflexe grâce à une manipulation structurelle directe associée
à un ‘tork’ adapté à la perte de jeu articulaire rencontrée. 114
Dans le cas d’un ’cross bite’ = articulé inversé, croisé = la mandibule se déporte sur le côté. Les conséquences sont
énormes, une scoliose apparaît. 86p48 Les articulations des mâchoires se développent de manière asymétrique, avec
otites chroniques du côté de la compression. 86
148
.
Précédemment il a été essayé de démontrer qu’il faut éviter de s’enfermer dans des classifications ou schémas ; il
semble bien qu’il en soit de même ici !
L’ATM a un rôle significatif particulier dans l’aspect clinique de la région crânio-cervicale. 6p 127
Ce qui signifie que, comme l’hyoïde, elle est le témoin d’un désordre….
Syndrome de COSTEN ou syndrome algo-dysfonctionnel de l’ATM.
Algie auriculaire, acouphène, facialgie et cervicalgie, voire sensations de brûlure endobuccale ou pharyngienne
et des troubles salivaires, liés à un dysfonctionnement de l’ATM marqué localement par des D+, une diminution
de l’amplitude articulaire et des claquements. 5p 199 Actuellement on trouve cet état clinique plus souvent défini
sous le terme de SADAM avec d’autres symptômes ajoutés (nous ne détaillerons pas ici)
Problèmes dentaires
Il faut travailler avant la pose de l’appareil ou mieux, entre le provisoire et le définitif, afin de faciliter le travail
occlusal. Il faut voir tout le crâne pour permettre de compenser un problème dentaire. On facilitera le drainage
de la face par le plexus ptérygoïdien. On peut également mobiliser une dent dans sa loge. 114.
Bruxisme
Les causes sont variées, mais l’usure des dents par grincements nocturnes est très fréquente. On régularise
l’ATM / C1 pour l’anse de l’atlas (…) / un examen de C1 C2 pour la terminaison commune avec le noyau spinal
du V [le noyau sensitif du trijumeau s’étend le longues des cervicales supérieures, ce qui le met en relation avec
les premiers nerfs Cervicaux. (DUPAS)] / la sphéno-pétreuse pour sa proximité avec le ganglion de Gasser / le
maxillaire pour le cheminement du V2,114 la mandibule, etc.
Trismus
Il s’agit d’un spasme des muscles masticateurs innervés par le V3 et une véritable tétanisation du muscle
temporal. Le traitement visera capsule et ligaments de l’ATM pour les afférences neurogènes. Traiter le
sphénoïde (…) pour le trou ovale et le passage du V3. Cervicales supérieures (…)
En crise ATM réflexe [= toggle] pour lever le spasme, puis C2 [C2 c’est l’ATM], sphénoïde, temporal et ATM
mécanique
Hors crise : sphénoïde, temporal, ATM, C2.114
Névralgie du V3
Le territoire se situe sous la commissure buccale, cette névralgie touche l’ATM, la mandibule et ses dents ainsi
que la muqueuse de la joue et de la lèvre inférieure, ainsi que la commande neurovégétative des glandes
salivaires.
Diagnostic différentiel avec douleur de la houppe du menton(C2) et du gonion (C3). Le point gâchette se situe
au niveau du trou mentonnier, émergence du V3. Cervicales supérieures C1> C3 (noyau spinal du V = noyau
sensitif). …
La tente de cervelet et ligt sphéno-pétreux de Grüber pour l’origine au niveau du ganglion de Gasser (…).
Le sphénoïde (…) [grande aile pour le trou ovale]
La mandibule (…) 114[foramen mandibulaire et foramen mentonnier]
Toujours penser à repositionner les cuvettes de CO et donc les temporaux avant de repositionner les ATM. 114
NB : - à la naissance, la cavité glénoïde est plate et prendra sa forme avec la mastication. 34 p 105
- à la naissance, le disque est une simple lame de collagène, très bien vascularisée ; vers 4 ans quand l’occlusion devient
efficace, les bourrelets ant. et post. apparaissent. Delaire cité par Landouzy
- la cavité tympanique communique chez le nourrisson avec l’ATM pendant la 1ère année, d’où le danger des pathologies ORL
149
.
précoces qui peuvent engendrer des invasions septiques bactériennes de l’articulation et la possibilité de remaniement osseux.33p 79
- les ATM subissent une dérive positionnelle entre la naissance et 6ans, et passent d’une position exo-
temporale à une position sous-basi-temporale (Cf. Deshayes)
- présence d’un « fibrocartilage » au niveau de la cavité glénoïde et du condyle doué de propriété de
cicatrisation et de remodelage. Une articulation classique présente un cartilage hyalin spécialisé dans la
glissement qui ne peut cicatriser que très médiocrement. 34 p 105
A. MÉCANIQUE :
Le 1er mouvement a lieu au niveau de la cavité basse ménisco-condylienne, dans laquelle se produit le
mouvement de rotation du condyle pendant les 2 premiers cm de l’ouverture buccale 34p 102
Le 2ème mouvement a lieu au niveau de la cavité haute temporo-méniscale, dans laquelle se produit le
mouvement de translation du condyle 34p 102 le condyle glisse sur la pente condylienne. [‘ Toboggan ‘ de MJ
DESHAYE]
DUPAS : En fait, pour la coordination et la régulation de la cinématique mandibulaire, chaque muscle devient
tour à tour agoniste et antagoniste et ainsi les digastriques et les ptérygoïdiens latéraux, muscles abaisseurs
majeurs sont toujours sollicités, soit comme régulateurs, soit comme activateurs du mouvement mandibulaire.
CAIX : Les ptérygoïdiens latéraux ont pour fonction essentielle le maintien d’une posture discale antérieure et le
contrôle de la vitesse de rétropulsion disco-condylienne. 106 Bis
ATM en thrust :
Sujet en couché latéral, tête sur un coussin ferme ou sur une boite à Toggle [Ou l’autre
main G.B.]. Il faut prendre les récepteurs articulaires de vitesse. La main inférieure suit
la mandibule alors que la main supérieure fixe le poignet pour lui transmettre l’impulsion
avec le talon de la main en imprimant un ‘tork’ (en rotation antérieure ou postérieure) en
fonction de la direction recherchée.
On ‘thrust’ avec un ‘slack’ minimum, afin de ne pas pré-informer préalablement les
récepteurs. 120 Géhin
Manœuvre accompagnée
Véritable mobilisation passive forcée qui perd son effet réflexe. 114
Luxation de la mâchoire
Lors de la luxation, les condyles passent en avant de la glène, il faut descendre les condyles postérieurement
et reculer la mandibule ; nous descendons la mandibule postérieurement en appuyant sur les dents, puis nous la
reculons en prenant soin de dégager les pouces afin d’éviter les morsures. Nous abaissons-reculons et
dégageons les pouces latéralement. Cette technique se fait avec une haute vélocité et une mise en tension
minimum.
150
.
Chez le nourrisson : LALAUZE – POL : S’il existe une déviation mandibulaire, les deux branches horizontales
des hémi-mandibules seront corrigées simultanément par des mouvements inversés par rapport à la symphyse
mentonnière (…). La technique est parfois impossible chez les prématurés, tant leur bouche est petite. Les
auriculaires sont introduits dans la bouche et crochètent, de part et d’autre de la symphyse, chaque hémi-
branche. Les ATM seront ensuite positionnées correctement pour rectifier la latéralité. Cette phase est
concomitante de la phase temporale. Le positionnement du temporal sera dépendant de la décompression
obtenue des régions ptériques et astérisques. 60p 718
B. NEUROLOGIQUE :
L’innervation sensitive de l’ATM est assurée par le V3 ; on recherche une épine irritative sur le V qui pourrait
être à l’origine d’une d+ projetée. Il faut donc vérifier :
- les cervicales hautes pour le noyau de terminaison du V ;
- le sphénoïde en intra-osseux pour le passage du V3 (Nerf MIXTE - foramen ovale)
- l’ATM
- la tente et ligament sphéno-pétreux de Grüber, (…) [pour le cavum trijéminal de MERCKEL]
- faux : sutures inter- pariétal, fronto-ethmoïdale et techniques des membranes de tension
réciproque.» 11 p 44
On n’oubliera pas non plus le(s) muscle(s) ptérygoïdien(s) latéral (aux), traversés entre ses (leurs) chefs par le
nerf du même nom. La ‘détente’ du ptérygoïdien latéral retentira également sur l’aspect vasculaire en limitant la
contrainte sur la branche de la collatérale ascendante de l’artère maxillaire.
C. VASCULAIRE :
La vascularisation artérielle des ATM provient des artères temporale superficielle et maxillaire.57 p 91
L’HYOÏDE
Noyé dans un système musculo-aponévrotique, l’hyoïde constitue une poulie de réflexion, un niveau à bulle ;
cette image de B. DARRAILLANS paraît la plus juste car l’hyoïde ne semble pas constituer « la clé des
systèmes » mais plutôt un point clé d’un système de tenségrité, il paraît judicieux de ‘vérifier’ l’innervation
des ‘câbles’ de tension et les éléments rigides discontinus du système (temporal, mandibule, ceinture scapulaire,
Larynx : complexe crico-thyro-hyoïdien, C0C1C2). La langue et tous les tissus mous du cou, jusqu’en sous
diaphragmatique sont à investiguer. Il est utile de ‘travailler’ l’hyoïde et d’agir ainsi sur les tissus conjonctifs de
son environnement et également par technique réflexe.
A. BOCQUET-stage 2009 : Ceci dit, l’hyoïde peut être « primaire» pour cause émotionnelle « le non dit » ou pour
cause physique : prise à la gorge ou cordon ombilical autour du cou. Important à vérifier chez le nourrisson et
dans l’anamnèse.
J-P AMIGUES: Par sa diminution de mobilité, l’hyoïde révèle une perturbation du fonctionnement de l’ATM,
avant même que cette articulation ne présente des signes cliniques. 3
J-F. TERRAMORSI : la lésion préexiste au traumatisme. Ainsi la lésion ne s’exprimera que lorsque le sujet
n’aura plus les capacités d’adaptation lui permettant de ne pas solliciter la lésion. La lésion est donc
antérieure aux phénomènes lésionnels. 122 / 11 p5. (Citant Terramorsi implicitement)
LA LANGUE
Rappel : La langue est en relation directe avec le rachis cervical par le muscle pharyngo-glose (= constricteur
sup. du pharynx) et par le constricteur moyen du pharynx. « Il y a continuité des tissus conjonctifs autour
des vertèbres cervicales, depuis les muscles constricteurs pharyngés ».
Relation anatomique entre la langue et occiput-atlas-axis, ils s’influencent mutuellement.
Travail du plancher buccal, (ainsi que des traits tirés en sous-mandibulaire permettant d’obtenir un effet
vasculaire sur la zone.11p163)
Attaches postérieures (coup de fouet postérieur G.Boudéhen)
Stimulation du reflexe neuro-lymphatique de Chapman. Antérieurement au niveau des jonctions
sterno-chondro-costal des 2ème côtes (K2 à 2 cm du sternum selon Arbuscule 6p 273) ; ce réflexe, lorsqu’il
est pathologique, est extrêmement douloureux et nodulaire à la palpation. Stimuler la zone par
pressions-frictions réalisées du bout du doigt. 76p 60 et 117. Postérieurement la langue correspond aux
articulaires postérieures de l’axis, selon F. Ricard 76p62 et à la face supérieure de l’apophyse transverse
de l’axis, à mi-chemin, selon Arbuckle 6p273
151
.
Bibliographie du chapitre 21
MANDIBULE - ARTICULATION TEMPORO-MANDIBULAIRE (ATM)
(Bibliographie plus complète reprenant les éditeurs : voir fin mémoire)
LIVRES :
3. AMIGUES J.P. ; l’AT.M. une articulation entre l’ostéopathe et le dentiste. (1991)
5. ALTIERI M. ; Biomécanique et pathologie crâniennes en étiopathie. Edition Etioscience, Genève, (1984), 236 pages (CH)
6. ARBUCKLE B. E.; Ostéopathie crânienne pour le nouveau-né et l’enfant. Edition Sully, (2005), ( www.edition-sully.com- précision sur demande
expresse de l’éditeur)
11. BERTON A. ; JERMINI-THARIN C-A. ; Ostéopathie crânienne. Technique et protocoles de traitement. (2008) (S’inspirant implicitement des cours oraux
d’Alain Géhin)
15. BOUDEHEN G. ; Ostéopathie crânienne structurelle, concepts, principes mécaniques, bilans et techniques gestuelles. (2010)
25. CAPOROSSI R., PEYRALDE F. ; Traité pratique d’ostéopathie crânienne. (1992)
31. CLAUZADE M.A. ; DARRAILLANS B. ; L’homme, le crâne, les dents. (1992)
33. CLAUZADE M.A., MARTY J.-P. Orthoposturodontie. (Tome 1) (1998)
34. CLAUZADE M.A. ; MARTY J.-P. Orthoposturodontie (tome 2) (2006)
56. JAVERLIAT P.; Précis de matière ostéopathique. Edition Sully, (2008), (www.editions-sully.com - demande de l’éditeur)
56 bis. (*) JEANMONOD A. ; Occlusodontologie. Applications Cliniques. (1988). (Cité par Cotton G. 129 p1)
57. KAMINA P. ; Anatomie Clinique. Tome 2, Tête. Cou ; Dos. (2008)
60. LALAUZE-POL R. ; Le crâne du nouveau-né. (2003)
62. LANDOUZY J.-M. ; Mal de dos, mal de dents. Edition Quintessence, (2005)
68. MAGOUN H.I. ; L’ostéopathie dans la sphère crânienne. (Ed. 1976)
76. RICARD F. Lésions ostéopathique de l’articulation temporo-mandibulaire tome 2, (1999)
86. VEREECK E. ; Orthodontie halte au massacre. (2005)
THESES DE DOCTORAT :
106 bis (*) CAIX P. ; l’ATM et le vrai-faux ménisque. Approche morphologique fonctionnelle clinique et chirurgicale. (1991) (Cité par 34p 102, 103)
WEBOGRAPHIE
128. CAIX P., La biomécanique osseuse crânio-faciale, (2007)
131.COTTON G., Comparaison entre occlusion neuromusculaire et occlusodontologie. / Occlusodontologie et développement.
141. GODENECHE J. Croissance de la face. (Pour référence à LEVIGNAC, citation TALMANT et citation de MOSS)
151. S.E.R.E.T. Webmaster: LANDOUZY J.M, page: biomécanique des ATM
151 a) . S.E.R.E.T. Webmaster: LANDOUZY J.M, page: Orthodontie de l’enfant et de l’adolescent
153. TERRAMORSI J.F., Concept Structurel. Titre page : Qu’est ce qu’une manipulation structurelle ?
152
.
Il faut, si possible traiter en amont et ce quelque soit l’âge du patient et la technique utilisée. En effet que la
méthode soit fonctionnelle (Planas), orthopédique (Deshayes), classique (multi-bagues), les missions de
l’Ostéopathe se rejoignent et s’adapteront aux particularités du patient.
Par son influence sur la posture, il faut récupérer une statique harmonieuse en privilégiant la libre gestion par les
différents référentiels : supérieur, inférieur, podal, D9 D10.
Référentiel supérieur : CO CI C2, pyramides pétreuses : vise à conserver l’horizontalité du regard grâce aux
canaux semi-circulaires. Véritable « boite noire » de la gestion de la statique-posture en mouvement.
Référentiel inférieur : L5 S1, sacro-iliaques, véritable plate forme logistique qui répartit les contraintes et
assure leur transmission de manière fluide et surtout à moindre coût énergétique.
Les sacro-iliaques n’ont pas de rôle dynamique mais simplement d’amortissement des pressions. Les ligaments
ilio-lombaires sont des faisceaux musculaires chez l’enfant et évoluent vers une constitution plus fasciale vers
50 ans, pour dégénérer et se calcifier plus tard. La notion de « roue dentée ligamentaire » développée en
Tenségrité trouve ici tout son intérêt et sa souplesse d’évolution.
[Cf. fin du chapitre 2 : L’homme debout - Différents modèles (LEVIN S.M.65bis : Le sacrum = le moyeu d’une roue
à rayon)]
Référentiel podal : sous-astragalienne scaphoïde cuboïde, cette autre plateforme logistique confère aux
différentes articulations péri-astragaliennes un rôle distributeur et répartiteur de pression, tandis que scaphoïde
et cuboïde, par leur puissance en barre de torsion, permettent la stabilité de l’ensemble du pied en mouvement.
Penser à changer les chaussures en même temps que le costume !
T9-T10 : on sait que cette zone, centre de la courbure primitive, se structure en parallèle des pyramides
pétreuses et de C0-C1. De plus T9-T10 sera toujours placée dans la même situation spatiale par rapport au
point d’appui du haut du corps, sur les membres inférieurs, et ce, quelles que soient les courbures sagittales de
la colonne et quelque soit l’individu (malgré les variations de courbure importante entre individus. (P Javerliat).
LOCALEMENT :
Importance de la liberté pré- et post-maxillaire ; jonction vers 35 ans (DELAIRE)
Liberté de rotation maxillaire grâce aux palatins
Absence de vrille temporale qui, en se frontalisant, désaxerait les cavités glénoïdes et l’équilibre mandibulaire
Le plus tôt possible, s’assurer de la symétrie des cuvettes de l’occipital. En effet l’occipital va perturber les
longerons temporo-occipitaux par le galet jugulaire qui poussera les temporaux à glisser en avant, voire à
s’éverser ou à se bloquer en fin de rotation externe. Cette perturbation va influencer les maxillaires et bloquer le
sphénoïde, d’où des perturbations de la mimique.
La manipulation des dents est à envisager en cas de simple rotation dans sa loge.
En cas de retard dentaire, on travaillera l’os porteur en intra-osseux pour soulager les contraintes au sein des
trabéculations.
Penser à l’ouverture de l’arc mandibulaire et aux fibroses fréquentes de son diaphragme.
Investiguer les tissus mous du cou et la langue.
Pour des raisons respiratoires, on libérera l’oropharynx et tous les os appendus au frontal. 111
111. BOUDÉHEN G. Protocole ostéopathique d’accompagnement à l’orthodontie (Support de cours) – Bretagne Ostéopathie-(2009)
IFSO Rennes, Institut de Formation Supérieure en Ostéopathie de Rennes / et / Formation continue.
153
.
154
.
CONCLUSIONS
155
.
156
.
CONCLUSIONS
Chaque os de la tête possède une relation intime avec le système stomatognathique. Est-ce étonnant ? Ce
système ne doit pas être vu comme un système à part entière mais doit être considéré comme une globalité
indivisible, non hiérarchisable. Cette affirmation n’est pas même originale puisque c’est une notion bien connue
en ostéopathie, mais aussi confirmée par le modèle biomécanique de la tenségrité.
Qu’elle s’appelle maxillo-faciale ou crânio-faciale (MJD), l’orthopédie a un même but, corriger des dysharmonies
squelettiques, qu’elles soient envisagées localement (l’orthopédie en général) ou plus globalement en prenant
en compte le facteur crânien. Le but de l’Ostéopathe est bien différent et, de notre point de vue, son rôle
incontournable ; celui-ci n’est pas de traquer la position mais bien de trouver la barrière, lésion structurelle
conjonctive.
En partant de la bouche, les Orthopédistes voyagent eux aussi dans les os crâniens en changeant la taille, la
forme, et le rapport entre les arcades dentaires, en « désengrammant l’occlusion », en basculant le cas échéant
le plan d’occlusion (PDT) ; ils modifient la balance mandibulaire, contraignant d’avantage le temporal gauche ou
droit, (modifiant la piste du toboganMJD) et réorientent les forces d’occlusion transmises par les piliers de la face
au reste du crâne (en continuité avec les membranes de tensions réciproques). Ils participent donc à
l’harmonisation et au remodelage facial et crânien, orientent l’ostéogénèse et jouent ainsi un rôle majeur dans la
pérennité des corrections, si, et seulement si a) ces corrections sont réalisées avant 6 ans et b) si, de notre
point de vue d’Ostéopathe les barrières ont été levées, qui empêchaient le corps de trouver lui-même toutes les
positions et l’entièreté de ses fonctionnalités (dans les limites de la base génétique).
« La thérapeutique première doit être crânienne », certains Stomatologues l’ont bien compris ; néanmoins, ils
ne pensent pas forcément à l’Ostéopathe en énonçant cette phrase : à lui de les convaincre de l’utilité de son
intervention parallèlement à la leur. En modifiant les rapports de l’appareil manducateur, l’orthopédie maxillo-
faciale et l’orthopédie crânio-faciale agissent aussi sur la posture de l’individu.
D’un point de vue orthopédique, les traitements précoces signifient la possibilité technique d’intervention avant
6 ans, (la croissance crânienne termine à 6 ans les fondations du visage dans ses grandes lignes), 3 ans
constituant l’âge à partir duquel il est possible d’agir en orthopédie active c.à.d. à l’installation de la mastication
vers 2 ans ½. (Nous entendons « mastication vraie »).
Du point de vue ostéopathique, il y a possibilité technique et nécessité d’une intervention très précoce, avant
le phénomène d’hominisation, pour éviter une cascade de déformations ; notre intervention est la plus efficace
dès les premières semaines de la vie car si la structure gouverne la fonction, très vite la fonction
structure (succion, déglutition, respiration, redressement de tête, .mastication, verticalisation…) !
L’Ostéopathe, dans son approche globale, assure le maximum de possibilités d’adaptation : s’il n’a pu intervenir
très tôt et enrayer tout début de cascade de déformations, il aide alors « à nettoyer le terrain » pour faciliter le
traitement orthopédique (avant, pendant, après) et à améliorer la symétrie, en dépistant les « lésions »
« crâniennes », vertébrales, périphériques ainsi que viscérales. En s’assurant notamment de la liberté des
plateformes logistiques (sentinelles de la posture), il joue un rôle primordial dans l’acceptation des nouvelles
contraintes mécaniques apportées par l’orthopédie, l’orthodontie, ou un traitement de posturologie.
157
.
Notre rôle d’Ostéopathe n’est pas de tuteuriser, mais, le cas échéant, de permettre l’éventuelle mise en place de
tuteurs quels qu’ils soient, afin que le corps tensègre puisse se déformer et se former sans barrière et être
autonome pour s’adapter à la nouvelle contrainte.
Si barrière il y a, elle ne permettra pas l’adaptabilité et le tuteur, quel qu’il soit, créera la lésion de demain.
Gardons en tête la tour de Snelson.
Si on va plus loin, le rôle de l’Ostéopathe est celui d’une surveillance et d’une intervention préventive très
précoce, globale et des zones clés, avec des contrôles aux stades clés de structuration (ontogénèse) afin
d’éviter d’en arriver à devoir tuteuriser.
Si on va plus loin encore, la meilleure prévention consiste à continuer de surveiller ces points clés chez l’adulte
et particulièrement chez la femme enceinte, en préparant un environnement harmonieux pour le développement
du fœtus et sa venue au monde avec moins de contraintes mécaniques.
Ayant offert le maximum de possibilité mécanique ; neurologique ; vasculaire d’adaptabilité, l‘Ostéopathe peut
s’appuyer sur les compétences des fonctionnalistes pour entretenir au mieux la fonction linguale (Orthophoniste),
oculomotrice (Orthoptiste), etc.. ;. le sujet est autonome !
158
.
RÉSUMÉ
159
.
160
.
RESUME
LE SYSTEME STOMATOGNATHIQUE
ORIENTATION PEDIATRIQUE- CONCEPT OSTEOPATHIQUE STRUCTUREL ET TENSEGRITE
L’ontogenèse reproduisant la phylogenèse, ‘l’hominisation du crâne’, par les forces posturales musculo-
aponévrotiques et viscérales appliquées sur le squelette crânio-facial, entraîne un phénomène de rotation anti-
horaire ou ‘flexion’ de la ‘loge’ occipitale, soit des structures situées postérieurement à la synchondrose
intersphénoïdale. Un angle sphénoïdal apparait au niveau de la synchondrose intersphénoïdale, le phénomène
s’associe à un recul de la face et à son remodelage complet, aboutissant à la transformation de la bouche et la
modification du croisement des voies respiratoires supérieures et digestives. Au niveau du crâne, la seule
composante freinant ou stoppant cette transformation, est l’équilibre tridimensionnel des membranes de tensions
réciproques. Celles-ci emmagasine des ‘lignes de contraintes’ déjà in-utéro et sont organisées dès la naissance
par des bandes de renforcement (lignes de force) qui empêchent un modelage excessif pendant le travail et
l’expulsion.
L’axe entre les deux points d’insertion des faux, métopique et inion, se cintre ou se flambe en fonction des
contraintes. Tout le corps va se construire en fonction de ce projet de crâne, c'est-à-dire selon cet « arc
membraneux». Tous les tableaux crâniens de torsion et latéroflexion-rotation, etc. s’organisent en fonction de la
réalité d’alignement de l’ « arc membraneux ». Pour intervenir judicieusement, l’Ostéopathe devra trouver cet arc
réel qui est à peu près sagittal.
Les lignes de force, incluses dans les membranes dure-mériennes, sont en continuité avec les lignes de force
des travées osseuses qui constituent les structures de résistance de la tête osseuse (châssis) ; les piliers, arcs
boutants et poutres sont renforcés par les forces de pression dentaire. L’Ostéopathe doit travailler suivant les
lignes de forces, car c’est autour de ces lignes que s’organisent aussi bien la pathologie que les corrections.
Ceci est vrai pour l’adulte, mais est impératif chez le nourrisson et l’enfant jusqu’à l’âge de 4 à 5 ans.
La modèle biomécanique de la tenségrité apporte une vision et une compréhension des performances
mécaniques de l’être humain aussi bien à l’échelon global, comme la posture érigée, qu’à l’échelon du
cytosquelette. Il explique comment le corps peut résister à autant de contraintes. La tenségrité revisite
l’influence de la gravité, facteur d’autocontrainte, qui n’est plus ennemie mais devient collaboratrice. Pour l’étude
biomécanique et la normalisation, il faut abandonner le raisonnement linéaire et parler de déformation plutôt que
de mouvement.
L’organisation du crâne du nouveau-né est très proche de ce modèle, mais il reste applicable pour le crâne de
l’enfant et de l’adulte.
Sous l’angle de la tenségrité, la pathologie s’interprète comme la perte d’un état d’autocontrainte, une zone
‘éteinte’ qui ne transmet plus (chute de tension). La création de points d’appui ou d’axes permanents entraîne à
terme des lésions. Le parallèle est fait avec le concept structurel, pour lequel le changement de point fixe
requiert souplesse et élasticité, caractéristiques mécaniques du tissu conjonctif. La lésion est donc une perte
des qualités conjonctives intra-osseuse, membraneuse ou articulaire (sutural). Quand la tenségrité n'est plus
respectée l'adaptabilité est limitée.
161
.
Dans le modèle ‘tensègre’, la pratique thérapeutique vise à recouvrer le potentiel adaptatif et créatif du système,
impliquant de ce fait le respect de sa dynamique et de sa complexité. Cela signifie de ne pas imposer un
schéma arbitraire ‘linéarisant’.
Les principes mécaniques de la tenségrité font qu’une structure quelconque, organisée en flexion, va réagir à
une contrainte, en privilégiant une chronologie de réaction : flexion/extension – torsion – latéroflexion-rotation,
c’est la physiologie. L’Ostéopathe n’est pas là pour corriger la physiologie mais, dans ce concept structurel,
pour chercher une densité, un manque de déformabilité du conjonctif dans un sens donné et en modifier la
consistance par voie réflexe.
Dans le concept structurel présenté, les différents tableaux adaptatifs crâniens, organisés autour de la SSB
depuis Sutherland, sont relativisés. Il ne s’agit pas d’une « symphyse » mais d’une synchondrose ; ici, cette
synchondrose sphénobasilaire est considérée comme un point intéressant, mais un point parmi d’autres, qui
n’est pas le moteur de la déformabilité du crâne. Nous visons à redonner une capacité d’adaptabilité générale,
grâce à la restauration d’une liberté mécanique locale en tous sens et selon tous les composants ‘articulaires’,
intra-osseux et membraneux du crâne. La vision respectant la tenségrité sublime le modèle mécanique car elle
intègre en un seul concept et sans les opposer, le travail des différents composants. Seules comptent les
possibilités mécaniques et élastiques du conjonctif ici et maintenant. C’est par la réponse aux contraintes
appliquées que nous approchons les propriétés du milieu. Cette manière de procéder permet d’être rationnel
dans l’approche et permet d’objectiver la correction.
La pose d’un appareillage buccal orthopédique (ou dentaire) chez l’enfant répond à un souci fonctionnel et
esthétique entraînant changements morphologiques et structuraux. Dans le cadre de l’accompagnement d’un
traitement ‘ orthodontique ‘, l’Ostéopathe s’assure de la gestion sans barrières du système crânien et de la
statique générale et permet ainsi à l’enfant de s’adapter à un niveau autre qu’occlusal. Il y a complémentarité
entre l’ostéopathie et les différentes approches orthodontiques.
Le rôle de l’Ostéopathe n’est pas de tuteuriser, mais, le cas échéant, de permettre l’éventuelle mise en place de
tuteurs quels qu’ils soient, afin que le corps ‘tensègre’ puisse se déformer et se former sans barrière et être
autonome pour s’adapter à la nouvelle contrainte.
_____________________________________________
162
.
SAMENVATTING
De Ontogenese ligt aan de basis van en is de aanzet tot de Fylogenèse. De evolutie naar de menselijke
verschijningsvorm van de schedel behelst een anti-kloksgewijze rotatie. Dit is een ‘flexie’ van het occiput en
tevens van de stucturen posterior van de intersfenoïdale synchondrose. Deze rotatie gebeurt via musculo-
aponevrotische en viscerale invloed op het cranio-fasciale skelet. We constateren een sfenoïdale hoek ter
hoogte van de intersfenoïdale synchondrose. Dit verschijnsel gaat gepaard met het terugdringen van het
aangezicht en tevens met een volledige hertekening. Dit komt neer op een verandering van het aspect van de
mond en van de ademhalings-en spijsverteringskanalen.
Het enige element dat deze verandering van de schedel stopt of vertraagt is het ruimtelijk - tridimensionaal
evenwicht van de membranen met wederzijdse spanning. Deze membranen werken reeds in utero en
verhinderen dat er overdreven veranderingen in het aspect van de schedel zouden ontstaan tijdens de
geboortearbeid of tijdens de uitdrijving.
De as tussen de beide aanhechtingspunten van de falces (frontal en inion) varieert afhankelijk van de aanwezige
spanningen. Gans het lichaam wordt opgebouwd in functie van de schedel en meer specifiek van deze
membraneuse boog. Elke torsie, elke lateroflexie wordt gedirigeerd door deze membraneuse boog. Om op een
correcte manier te intervenieren zal elke Osteopaat rekening moeten houden met deze membraneuse
elementen die quasi sagittaal verlopen.
De krachtlijnen, aanwezig in de membranen van de dura mater, zijn een voortzetting van de krachtlijnen in de
trabeculae van het beenderig deel van de schedel. De pijlers, bogen en balken worden door de kracht uitgaande
van de tanddruk ondersteund. De Osteopaat moet volgens deze krachtlijnen werken, het is immers rond deze
lijnen dat én de pathologie én de therapie gebeurt. Dit geldt natuurlijk voor de volwassene, maar is een absolute
must bij de zuigeling en bij kinderen tot de leeftijd van vier à vijf jaar.
Het biomechanische model van spanningsevenwicht-tensegrity geeft ons de verklaring voor het biomechanisch
functioneren zowel op het globale niveau zoals de opgerichte houding als op het gebied van de celstructuur. Het
legt uit hoe het lichaam adequaat kan functioneren onder een dergelijke hoeveelheid spanning. Dit
spaningsevenwicht-tensegrity geeft een nieuw inzicht op de zwaartekracht, een element met negatieve reputatie
dat niet langer een vijand blijft maar medewerker wordt. Voor de biomechanische studie en de normalisatie,
moet men de lineaire redenering opgeven en over vervorming spreken eerder dan over beweging.
De organisatie van de schedel van een neonatus ligt dicht bij dit model en blijft van toepassing voor de schedel
van het kind en de volwassene.
Vanuit het oogpunt van spanningsevenwicht-tensegrity, kan men de pathologie zien als het verlies van
reactievermogen, een uitgebluste zone die geen reacties meer dorgeeft (spanningsdaling). Het verschijnen van
gefixeerde steunpunten of van gefixeerde assen heeft na verloop van tijd een letsel tot gevolg. Men kan de
.
parallel trekken met het structurele concept, waar voor de verandering van een vast punt soepelheid en
elasticiteit vereist worden, dit zijn de mechanische eigenschappen van het bindweefsel. Een letsel kan dus
gezien worden als een verlies van eigenschappen van het bindweefsel binnen in het bot, op het niveau van het
membraan of ter hoogte van de suturae van een gewricht. Wanneer er geen spanningsevenwicht-tensegrity
meer aanwezig is wordt de aanpassingsmogelijkheid sterk beperkt.
De mechanische principes van het spanningsevenwicht-tensegrity heeft tot gevolg dat een willekeurige structuur
die zich in flexie bevindt zal reageren op een spanning bij voorkeur volgens het fysiologisch schema :
flexie/extensie-torsie-lateroflexie/rotatie. Osteopathie heeft niet tot doel de fysiologie te corrigeren maar, in dit
structurele concept, een bewegingsverlies, een gebrek aan aanpassingsvermogen op te zoeken en via
reflectoire weg te corrigeren.
In het voorliggende structurele concept, worden de verschillende adaptatieve schemata, in verband met het SSB
die we sinds Sutherland kennen onder de loep genomen. Hier wordt deze sfenobasilaire synchondrose
weliswaar als een interessant punt bekeken, maar als een punt onder vele anderen en zeker niet als de motor
van de vervormbaarheid van de schedel.
De finaliteit is het herstel van het globale aanpassingsvermogen, dank zij het herstel van de locale biomechanica
in alle richtingen en volgens alle gewrichtscomponenten van de schedel en dit zowel intra-osseus als
membraneus. De visie van het spanningsevenwicht tilt het mechanisch model op een hoger niveau want ze
integreert in slechts één concept de verschillende componenten zonder oppositie onder elkaar. Enkel de
mechanische en elastische mogelijkheden van het bindweefsel zijn hic et nunc van belang.
Het aanbrengen van een orthopedische mondprothese bij het kind heeft als finaliteit een esthetische en
functionele correctie te doen met morfologische en structurele gevolgen.
Ter gelegenheid van een orthodontische behandeling zal de osteopaat optreden via de behandeling van het
cranium en de algemene statica en zó het kind in staat stellen zich aan te passen aan de nieuwe status. Er is
complementariteit tussen osteopathie en de verschillende orthodontische behandelingen.
De rol van de Osteopaat is niet te betuttelen, maar wel, eventueel, mee te werken aan de aanpassing, aan het
spanningsevenwicht-tensintegrity wanneer dit nodig zou zijn.
RIASSUNTO
IL SISTEMA STOMATOGNATHIQUE
ORIENTAMENTO PEDIATRIQUE- CONCETTO OSTEOPATHIQUE STRUTTURALE E TENSEGRITE
L'ontogenesi riproducendo il phylogenèse, `la hominisation del cranio', con le forze posturali musculo-
aponévrotiques e viscerali applicate sullo scheletro crânio-facciale, trascina un fenomeno di rotazione anti-
horaire o `flessione' della `mette' occipitale, sia strutture situate successivamente al synchondrose
intersphénoïdale. Un angolo sphénoïdal appare al livello del synchondrose intersphénoïdale, il fenomeno si
associa ad un arretramento della faccia ed a il suo remodelage completo, che si realizza alla trasformazione
della bocca e la modifica dell'incrocio delle vie respiratorie superiori e digestive. Al livello del cranio, la sola
componente rallentando o fermando questa trasformazione, è l'equilibrio tridimensionnel delle membrane di
tensioni reciproche. Queste conservano `linee di costrizioni' già in-utéro e sono organizzate fin dalla nascita da
bande di rafforzamento (linee di forza) che impediscono un modelage eccessivo durante il lavoro e l'espulsione.
L'asse tra i due punti d'inserimento dei falsi, métopique ed inion, si curva o si fiammeggia in funzione delle
costrizioni. Tutto il corpo si costruirà in funzione di questo progetto di cranio, cioè secondo questo “arco
membraneux„. Tutte le tabelle craniche di torsione e latéroflexion-rotation, ecc. si organizzano in funzione della
realtà d'allineamento “dell'arco membraneux„. Per intervenire giudiziosamente, Ostéopathe dovrà trovare
quest'arco reale che è quasi sagittale.
Le linee di forza, incluse nelle membrane dure-mériennes, sono in continuità con le linee di forza delle portate
ossee che costituiscono le strutture di resistenza della testa ossea (struttura); i pilastri, archi che ricacciano e
travi sono rafforzati dalle forze di pressione dentaria. Ostéopathe deve lavorare secondo le linee di forze, poiché
è attorno a queste linee che si organizzano tanto la patologia che le correzioni. Questo è vero per l'adulto, ma è
imperativo nel lattante ed il bambino fino all'età dai 4 ai 5 anni.
Il modello biomeccanico della tenségrité porta una visione ed una comprensione delle prestazioni meccaniche
dell'essere umano tanto al livello globale, come la posizione stabilita, che al livello del citoscheletro. Spiega
come il corpo può resistere ad altrettante costrizioni. La tenségrité rivisita l'influenza della gravità, fattore di
autocontrainte, che non è più ostile ma diventa collaboratore. Per lo studio biomeccanico e la normalizzazione,
occorre abbandonare il ragionamento lineare e parlare di deformazione piuttosto che di movimento.
L'organizzazione del cranio del neonato è molto vicina a questo modello, ma resta applicabile per il cranio del
bambino e dell'adulto.
Dal punto di vista della tenségrité, la patologia si interpreta come la perdita di uno stato di autocontrainte, una
zona `estinta' che non trasmette più (caduta di tensione). La creazione di punti d'appoggio o di assi permanenti
trascina a termine lesioni. Il parallelo è fatto con il concetto strutturale, per il quale cambiamento di punto fisso
richiede elasticità ed elasticità, caratteristiche meccaniche del tessuto conjonctif. La lesione è dunque una
perdita delle qualità conjonctives intra-ossea, membraneuse o articolare (sutural). Quando la tenségrité non è
più rispettata l'adattabilità è limitato.
.
Nel modello `tensègre', la pratica terapeutica mira a recuperare il potenziale adatto e creativo del sistema, che
implica pertanto il rispetto della sua dinamica e della sua complessità. Ciò significa non di imporre uno schema
arbitrario `che linearizza'.
I principi meccanici della tenségrité fanno che una struttura qualunque, organizzata in flessione, reagirà ad una
costrizione, privilegiando una cronologia di reazione: flessione/estensione - torsione - latéroflexion-rotation, è la
fisiologia. L' Ostéopathe non è là per correggere la fisiologia ma, in questo concetto strutturale, per cercare una
densità, una mancanza di deformabilità conjonctif di un senso dato e modificare la consistenza per via riflesso.
Danni il concetto strutturale presentato, lsei diverse tabelle adatte craniche, organizzate attorno al SSB da
Sutherland, sono relativizzati. Qui, questo synchondrose sphénobasilaire è considerato come un punto
interessante, ma un punto fra altri, che non è il motore della deformabilità del cranio. Miriamo a ridare una
capacità d'adattabilità generale, grazie al restauro di una libertà meccanica locale in qualsiasi senso e secondo
tutti i componenti `articolari', intra-ossei e membraneux del cranio. La visione che rispetta la tenségrité sublima il
modello meccanico poiché integra in un solo concetto e senza opporrli, il lavoro dei vari componenti. Sole
contano le possibilità meccaniche ed elastiche del conjonctif qui ed ora. È con la risposta alle costrizioni
applicate che ci avviciniamo alle proprietà del mezzo. Questo modo di procedere permette di essere razionale
nell'approccio e permette di oggettivare la correzione.
La posa di un'apparecchiatura orale ortopedica (o dentaria) nel bambino risponde ad una preoccupazione
funzionale ed estetica che trascina changements morfologici e strutturali. Nel quadro dell'accompagnamento di
un trattamento ``orthodontique, Ostéopathe si garantisce della gestione senza barriere del sistema cranico e
della statica generale e permette così al bambino di adattarsi a livello diverso da occlusal. C'è complementarità
tra l'osteopatia ed i vari approcci orthodontiques.
Il ruolo dello Ostéopathe non è di tuteuriser, ma, se necessario, di permettere l'eventuale messa in atto di tuteurs
qualunque siano, affinché il corpo `tensègre' possa deformarsi e formarsi senza barriera ed essere autonomo
per adattarsi alla nuova costrizione.
Traduzione elettronica
.
BIBLIOGRAPHIE
.
.
BIBLIOGRAPHIE
Les références comportant un astérisque (*) sont des livres qui n’ont pas été lus directement par moi-
même mais dont des citations sont reprises par d’autres auteurs.
1. (*) ABDU William, BORELLI G. A..; Father of Spinal Biomechanics Spine. Vol 25, n°1. Lippincott Williams & Wilkins Inc. (2000). Page 131 à 136.] (Cité
par Javerliat 56p 59 au sujet de la situation du centre de gravité )
2. (*) ALLARD P., BLANCHI J P. Analyse du mouvement humain par la biomécanique. Editions Vigot. (2000 ) p.46 (Cité par Javaerliat 56p 59 au sujet de la
situation du centre de gravité)
3. AMIGUES J.P. ; l’AT.M. une articulation entre l’ostéopathe et le dentiste. Edition Verlaque, Aix en Provence, (1991), 235 pages. (FR)
4. AMIGUES J.P. ;Le système stomatognathique. Concept odontologique, concept ostéopathique. Sauramps médical, (2004), 243 pages. (FR)
5. ALTIÉRI M. ; Biomécanique et pathologie crâniennes en étiopathie. Edition Etioscience, Genève, (1984), 236 pages (CH)
6. ARBUCKLE B. E.; Titre original: the Selected Writings of Beryl E. Arbuckle, DO, FACOP. Publié par l’American Academy of Osteopathy, Indianapolis,
USA, seconde édition 2002. Titre de la traduction française : Ostéopathie crânienne pour le nouveau-né et l’enfant. Edition Sully, (2005), 277pages.
( www.editions-sully.com - précision sur demande expresse de l’éditeur)
7. ASANTE C.
8. BARRAL JP, CROIBIER A. ; Manipulation des nerfs crâniens. Edition Elsevier Masson, (2006), 375 pages. (FR)
9. (*) BARRAL J.P., MATHIEU J-P., MERCIER P. Ostéopathie, diagnostic articulaire vertébral. Edition de Verlaque. (1992) (FR) (Cité par Javerliat 56p208)
10. BARRAL JP, MERCIER P. ; Manipulation viscérales. Edition O.M.C., Charleroi, (1987) 237 pages. (FR)
11. BERTON A. ; JERMINI-THARIN C-A. ; Ostéopathie crânienne. Technique et protocoles de traitement. Edition Elsevier Masson, (2008) (FR)
12. BLEECKX D. ; Dysphagie, évaluation et rééducation des troubles de la déglutition. Edition de Boeck, Brx, (2001) (BE)
13. BOCHUBERG C. ; Traitement ostéopathique des rhinites et sinusites chroniques. Edition de Verlaque, Paris (1986), 151 pages. (FR)
14. BONFILS P. ; CHEVALIER J.-M. ; Anatomie O.R.L., 2ème édition, Flammarion, Paris, (2005), 428 pages. (FR)
15. BOUDÉHEN G. ; Ostéopathie crânienne structurelle, concepts, principes mécaniques, bilans et techniques gestuelles. (2010), 153 pages. (FR)
(A paraître prochainement)
16. (*) BOWEN V., CASSIDY J.D. Macroscapic and microscopique anatomy of the sacroiliac joint from embryonic life until eighth decade.
……Spine. Vol 6. Lippincott-Raven Publisher. (1981) (U.S.A.) (cité par Javerliat p 203)
17. BUSQUET L. ; Les chaînes musculaires. Tome I, tronc, colonne cervicale et membres supérieurs. Frison-Roche, Paris, 5ème édition (2000). 159 pages
18. BUSQUET L. ; Les chaînes musculaires. Tome II, tronc, Lordoses-cyphose-scolioses et déformations thoraciques. Frison-Roche (2002)
19. BUSQUET L. ; L’ostéopathie crânienne. Frison-Roche, Paris (2002), 5ème éd. 439 pages. (FR)
20. BUSQUET L. ; GABAREL B. Ophtalmologie et Ostéopathie. Edition Busquet, Pau, (2004), 675 pages. (FR)
21. BUSQUET L. ; Les chaînes musculaire. Tome V, traitement du crâne. Edition Busquet, (2006), 331pages. (FR)
22. BUSQUET -VANDERDEYDEN M. ; Bébé au cœur de vos mains, méthode des chaînes physiologiques. Edition Busquet. (2008)
23. BUSQUET L., VANDERHEYDEN M ; Les chaînes physiologiques. La chaîne viscérale : Thorax-gorge-bouche. Tome VII. Edition Busquet, (2008) 303
pages. (pour l’inspiration du schéma d’après Gray’s Anatomy)
24. BRICOT B. ; La reprogrammation posturale globale. Sauramps Médical, Montpellier, (1996), 248 pages. (FR)
25. CAPOROSSI R., PEYRALDE F. ; Traité pratique d’ostéopathie crânienne. Edition de Verlaque, Aix-en-Provence, (1992) ,800 pages (FR)
26. CAPOROSSI R., PEYRALDE F. ; Le système neuro-végétatif et ses troubles fonctionnels. Edition de Verlaque, Aix-en Provence, (1995), 237 pages.
27. CARREIRO J.E. ; Une approche de l’enfant en médecine ostéopathique. Anatomie, physiologie et pathologies. Sully, (édition original
…………… 2003, édition en langue française (2006) (USA) ( www.editions-sully.com - précision sur demande expresse de l’éditeur)
28. (*) CATHIE A, Fascia of the head and neck as it applies to dental lesions. a preliminary consideration. JAOA 51: 260-1, JAN. 52;AAO Year book, 1974,pp.
………………173-5) (cite par FEELY R.A. Clinique ostéopathique dans le champ crânien. Traduction française, Frison-Roche, Paris, (2000), (U.S.A.)
28 bis (*) CECALDI et FAVRE, les pivots ostéopathiques. Ed. Masson, (1986). (Pour figure : Les pyramides rachidiennes. Reprise par 29)
29. CHANTEPIE A., PEROT J.-F., TOUSSIROT P. ; Concept ostéopathique de la posture. Maloine, Paris, (2005), 149 pages. (FR)
30. CHANTEPIE A., PEROT J.-F., TOUSSIROT P. ; Ostéopathie clinique et pratique. . Maloine, Paris, (2005), 417 pages. (FR)
.
30 bis. (*) CHATEAU M. ; Orthopédie dento-faciale. Tome 2. Edition Cdp, Paris, (1993) (FR) (M.Château fait réf à ses propres travaux dans
l’avant- propos du livre de P.PLANAS.)
31. CLAUZADE M.A. ; DARRAILLANS B. ; L’homme, le crâne, les dents. S.E.O.O., Perpignan, (1992), 189 pages. (FR)
32. CLAUZADE M.A ; DARRAILLANS B. ; Concept ostéopathique de l’occlusion. S.E.O.O., Perpignan. (1998), 429pages. (FR)
33. CLAUZADE M.A., MARTY J.-P. Orthoposturodontie. (tome 1) S.E.O.O., Perpignan, (1998), 231 pages. (FR)
34. CLAUZADE M.A. ; MARTY J.-P. Orthoposturodontie (tome 2) S.E.O.O., Perpignan, (2006), 218 pages (FR)
35. (*) COULY G., Développement céphalique. Édition CdP ; (1991) 7-67 ; 75-81 ; 90-97 (Cité par Lalauze-Pol 60p99, 203, 204 notamment) (FR)
36. (*) COULY G. Biomécanique osseuse maxillo-faciale – généralité. EMC Paris Stomatologie 22001D-15, 4, (1980) (reprenant les schémas de
…………..BENNINGHOFF au sujet de l’architecture du crâne et base du crâne (poutres…) (Schémas se retrouvant dans Clauzade-Darraillans 32)
37. (*) CRETOT M. ; Aspect morpho-fonctionnel de la courbe d’occlusion. CDP n°55, 153-166. (1986) (Schéma repris dans Clauzade-Darraillans 32p 187)
38. (*) DAMBRICOURT A., MALASSE A. ; L’hominisation de la sphère basi-crânio-faciale : un processus d’origine embryologique en accélération continue et
non chaotique. Implications pour l’ODF. 4ème congrès ODENTH Perpignan 1998. (Cité par Clauzade et Marty dans
33page 56) (NB : cette référence devrait être classée dans la rubrique symposium)
39. DE FRANCISCO A.G. ; Le crâne ostéopathique, étude comparée d’anatomie et de biomécanique crânienne, Edition Sully, Vannes, (2006), 220 pages.
(FR) ( Cite TESTUT / Inspiration d’un schéma p26 ) ( www.editions-sully.com - précision sur demande de l’éditeur)
40. (*) DELATTRE A., FENARD R. L’hominisation du crâne. Edition du CNRS, Paris (1960). (FR) (Ouvrage de référence cité par de nombreux auteurs :
Delaire / Deshayes / Lalauze Pol / Fessenmeyer / Landouzy / Clauzade ….etc. )
41. (*) DE LUMLEY H. L’Homme premier. Edition Odile Jacob (1999) (Cité par Lalauze Pol 60p27)
42. (*) DURING J. & coll. « Towards standards for postures. Postural characteristics of the lower back in normal and pathologic conditions”. Spine Vol 10.
Lippincott-Raven Publischer. (1995.) (U.S.A.) (Cité par Jarverliat 56p213)
43. DUPAS P.-H. ; DUPAS G. ; Dents dos œil vos problèmes, Editions Publi-Nord, Lille, (2005), 126 pages (FR)
44. (*) DESHAYES M.J. ; Croissance crânio-faciale et orthodontie. Ed Masson, Paris, (1986.) (FR) (Citée par Clauzade)
45. DESHAYE M.J. ; L’art de traiter avant 6 ans. Editions Cranexplo, (2006), 264 pages. (FR)
46. DESHAYE M.J. ; Repérages crâniens Cranial landmarks, Edition CRANEXPLO, (2000), 117 pages (FR)
47. FENART R. Ontogénèse craniographique vestibulaire, analyse morphométrique positionnelle. (Edition 2006), Lille, 350 pages (FR) (rmq : ce livre ne
possède pas d’éditeur, il se commande via internet sur le site du SERET…ou directement auprès du Docteur Fenart Raphaël : 7 rue
A. Delcourt-59130 Lambersart. France.)
48. FESSENMEYER M-O. ; L’os, un élément de diagnostic, Edition Sully, (2008), 151 pages (FR) ( www.editions-sully.com - sur demande de l’éditeur)
49. FRYMANN V; Par l’American Academy of Osteopathy ; L’œuvre de Viola M. FRYMANN, D.O. L’’osteopathie en hommage aux enfants, Editeur pour
l’Academy: Hollis Heaton King, D.O, Indianapolis, 1998. traduction français (2000) de l’ouvrage intitulé : The Collected Papers of Viola
M.Frymann, DO Legacy of Osteopathy to Children (U.S.A)
50. GAGEY P.M., WEBER B. Posturologie : régulation et dérèglements de la station debout. Editions Bois-Larris, Masson, Paris, (1995), (FR)
51. GÉHIN A. ; Atlas des techniques manipulatives des os du crâne et de la face. Edition de Verlaque, (2000), 270 pages (FR)
52. GÉHIN A. ; Technique ostéopathique crânienne. Biomécanique Pathomécanique Diagnostic manuel. Edition Masson (2007), 193 pages. (FR)
53. (*) GORDON J.E.; Structures or Why Things Don’t Fall Down. Second Da Capo Press edition (2003) (Member of the Perseus books Group) // also
available in Kindle Edition or Penguin Group. (1991) (U.K.) (Ici cité par Javerliat 56p 157)
54. (*) HAMMOND P. ; Influence de l’os hyoïde sur l’A.T.M. (1988) (schéma d’intégration de l’os hyoïde dans la mécanique de Littlejohn
(Repris dans Clauzade 32p 152 et par Amigues 3p102)
55. (*) HOLLAND E.; Cranial stress in foetus during labour and effects of excessive stress on intracranial contents. J.Obst.&Gynec., Brit. EMp. 29:549-571,
(1922) (Cite par Arbuckle 6 page 101)
56. JAVERLIAT P.; Précis de matière ostéopathique. Edition Sully, (2008), 245 pages (FR)
56 bis. (*) JEANMONOD A. ; Occlusodontologie. Applications Cliniques. Editions CDP, Paris. (1988). (Cité par Cotton G. 129 p1) (FR)
57. KAMINA P. ; Anatomie Clinique. Tome 2, Tête. Cou ; Dos. 3ème édition. Maloine, Paris, (2008), 405 pages. (FR)
58. KAMINA P. ; Anatomie Clinique. Tome 5, Neuroanatomie. Maloine, Paris, (2008), 430 pages. (FR)
59. KAPANDJI I.A. Physiologie articulaire, Membre inférieure. Fascicule II, 4ème édition, Maloine, 234 pages. (FR)
.
60. LALAUZE-POL R. ; Le crâne du nouveau-né. Tome I et Tome II. Sauramps Médical, Montpellier, (2003). 1022 pages (FR)
61. LANDOUZY J.-M. ; Les A.T.M. Evaluation, traitements odontologiques et ostéopathiques. Edition de Verlaque, (1993), 224 pages. (FR)
62. LANDOUZY J.-M. ; Mal de dos, mal de dents. Edition Quintessence, (2005), 217 pages. (FR)
63. (*) LEGAYE J. ; DUVAL-BEAUPERE G.; « Pelvic incidence: a fundamental pelvic parameter for three dimentional regulation of spinal
sagittal curves ». European Spine Journal. Vol 7. (1998) (Cité par Jarverliat 56p213)
64. (*) LEJOYEUX J., Prothèse complète, 4° Edition, TOME 2, Maloine 1986 (pr schéma repris par Landouzy livre rouge ATM p 70.)
65. (*) LEVIN Stephen. The importance of soft tissues for structural support of the body. Editions Thomas Dorman. (1995.) (Cité par Javerliat 56p164)
65. bis. (*) LEVIN S.M.; A different approach to the mechanics of human pelvis: Tensegrity. In Movement Stability & Low back pain, p.157-
167. Ed. Vleeming A., Mooney V. et al., Churchill Livingstone, New York (1997) ISBN 0-443-05574-2 (Cité par Mégret p 70)
66. (*) LITTLEJOHN J.M.; « The physiological movements of the Spine ». Year Book. The Maidstone Osteopathic Clinic. Citation reprise par
WEBSTER J. dans ‘’Notes prises durant le cours de J.M.Littlejohn’’ à la British School of Osteopathy de
Londres. 1924.. . (Cité ici par Javerliat 56 p 68)
67. (*) LITTLEJOHN J.M.; Development of Spine. Year Book. The Maidstone Osteopathic Clinic. (1956.) Traduction Filip Dudal dans John Martin Littlejohn
DO, clé de voute de la médecine ostéopathique, mémoire de fin d’étude de l’European School of Osteopathy. 1986.
68. MAGOUN H.I. ; L’ostéopathie dans la sphère crânienne. Application des principes de l’ostéopathie à la sphère crânienne, basée sur la recherche
approfondie et l’observation clinique détaillée du Docteur W.G. SUTHERLAND D .O. Edition Spirale, Montréal, (1976).
Traduit de : Osteopathy in the cranial field 1951. 367 pages. (USA)
69. NETTER. F.H. ; Atlas d’anatomie humaine. (version française : Masson, 3ème édition, (2004) (USA)
70. PAOLETTI S. ; Les fascias, rôle des tissus dans la mécanique humaine, Vannes, éditions Sully, (1998), 301 pages ( www.editions-sully.com)
71. (*) PIRET S., BEZIERS M.M. ; La coordination motrice. Edition Peeters, Louvain, Paris (1986) (Pour un schéma repris par Clauzade 32 p120)
72. PIRON A. ; Techniques ostéopathiques appliquées à la phoniatrie. Tome 1.Biomécanique fonctionnelle et normalisation du larynx. Edition Symétrie,
(2007), 208 pages. (BE)
73. PLANAS P. ; la réhabilitation neuro-occlusale. (RNO), traduit de l’espagnole par CHATEAU M. et KOLF J. Edition Cdp – Groupe Liaisons, (2006),
289 pages (ESP)
74. (*) RHALMI & coll. Immunohistochemical study of nerves in lumbar spine ligaments. Spine. Vol 18. Lippincott-Raven Publisher. (1993) (U.S.A.)
( p 264-267 -Cité par Javerliat 56p202)
75. RICARD F. Lésions ostéopathique de l’articulation temporo-mandibulaire tome 1. Edition de Verlaque, (1989) 269 pages (FR)
76. RICARD F. Lésions ostéopathique de l’articulation temporo-mandibulaire tome 2, Edition de Verlaque, (1999) 184 pages (FR)
77. (*) ROUVIERE H. Anatomie humaine, tome 1, 11ème édition, Masson, (1981) (Cité par Fessenmeyer 48p 31) (FR)
78. SERGUEEF N. ; Ostéopathie pédiatrique. Edition Elsevier, (2007), 441 pages (U.S.A /FR)
79. (*) STRUYF- DENYS G ; les chaînes musculaires et articulaires. S.B.O.R.T.M., Charleroi, 1982. Ouvrage réédité par l’institut des chaînes musculaires
et des techniques G.D.S., Bruxelles (2000) (BE) (Citée par Chantepie & Co. 29)
80. SOLANO R. ; Le nourrisson, l’enfant et l’ostéopathie crânienne. Maloine, Paris, 1986 (FR)
81. (*) SPERBER G.H ; Craniofacial developpement BC Decker Inc. Hamilton. London, 2001 (UK) (Cité par Deshayes M.J)
85. TRAVELL J.-G, SIMONS D. ; Douleurs et troubles fonctionnels myofasciaux – traité des points-détente musculaires. Tome 1, Editions Haug International,
(1993), 763 pages. (U.S.A.)
85 bis (*) VALTIN B, LEEMRISJE T. Chirurgie de l’avant-pied. Editions Elsevier. (2005). p. 29 à 321. (Cité par Javerliat 56)
86. VEREECK E. ; Orthodontie halte au massacre. Editions Luigi Castelli, Aix en Provence, (2005), 351 pages. (FR)
88. (*) WERNHAM S.G.J.; Mecanics of the spine. Publié par la Clinique Ostéopathique de Maidston. Year book 1985 Maidstone College of
Tonbrigdge road. Maidstone. Kent England. (U.K.) (Cité par Javerliat 56p 73 et beaucoup d’autres auteurs)
89. (*) WHITE A., PANJABI M., Clinical Biomecanique of the Spine. Ed.J.B. Lippincott Company. (1990). (U.S.A.) (Repris de Jarverliat 56p68)
.
90. (*) WILLIAMS PL.; ed. Gray’s Anatomy. 38th ed. Edinburgh: Churchill Livingstone (1995) (Cité par Sergueef 78p 46)
91. WOELFEL J.B et SCHEID R.C., Dental Anatomie, Application à la pratique de la chirurgie dentaire. Edition Maloine, Paris, (2007), Edition originale
américaine), 396 pages (U.S.A)
92. WOGUE R. ; L’os temporal, la mandibule et l’os hyoïde. Sully, (2009), 352 pages. (FR) ( www.editions-sully.com - précision sur demande de l’éditeur)
ARTICLES, REVUES :
92 bis : ASSAIANTE C., AMBLARD B. Construction des stratégies d’équilibre chez l’enfant au cours des activités posturo- cinétiques. CNRS
(centre national de recherche scientifique (Fr) UPR (unités propres de recherche)- NBM Marseille. (neurobiologie et mouvement )
(Cité par 33p 57 et implicitement par 149p 20)
93. (*) AYUSO BLANCOT T. & coll. Neck tongue syndrome to abrupt head movements. Clinical study and conservative traitement.
Neurologia. Vol 6, n°9. 1991 p. 318 à 330]. (Esp) (Cite par Javerliat 56p 226)
94. (*) BENCH R.W. Growth of the cervical vertebrae as related to tongue, face and denture. American Journal of Orthodontic. Vol 49, n° 3 p. 183 à 213).
(Cité par Javerliat 56p 226)
94 bis. (*) CAERS G. Le bilan clinique du respirateur buccal. Acta otolaryngol belg (1993) ; 47 : 183-189. (Cité par Bleeckx 12p12)
95. (*) DALSTRA M., HUISKES R. Load transfer across the pelvic bone. Journal of Biomechanics. Vol 28, n°6. Edition Elsevier Science. (1995)
(Cité par Javerliat 56p198)
96. (*) DELAIRE J. La croissance et la morphogenèse du crâne, p, 16-17 ; p. 21-24, volume 1. (nom de la revue non cité !)
97. (*) DELAIRE J., Essais d’interprétation des principaux mécanismes liant la statique à la morphogenèse céphalique. Déductions cliniques. Actualités
odonto-stomatologiques, n° 130 (1980), p. 189-204. (Citations de DELAIRE reprise dans CLAUZADE, DARRAILLANS (21 p75)
et par Landouzy (61p16)
98. (*) DELAIRE J. ; L’équilibre architectural crânio-Facial en O.D.F. et en chirurgie orthognatique. L’Orthodontie française, vol. 56 (1985), p. 353-364
99. (*) DELAIRE J. ; Le nouveau concept cortical, 2e partie : la mandibule. UNIODF, conférence du 15 juin 2006 à Nantes, rapportée par Antoine Haroun,
, nO 32 (mars-avril 2007), Paris : U.N.I.O.D.E. (Union nationale pour l’intérêt de l’orthopédie dento- faciale), p. 16-22. (Cité dans 72p13)
100. DELAIRE J. Le concept cortical – Applications au développement du maxillaire », International Orthodonties, vol. 4, no 3, septembre 2006,
p. 241-260
101. (*) KNAPP C. ; Langage (extrait d’un article repris par Fessenmeyer 48p120)
102. (*) LAVIGNOLE B., VIAUD A. Relation entre posture globale et statique mandibulo-linguale. Orthodontie française. N° 17. 1976. p. 145 à 147). (FR)
(Cité par Javerliat 56p 226)
102 bis. (*) LEROY-MALHERBE V., HUSSON B., LANDRIEU P., TARDIEU M. ; Syndrome de maturation de la succion-déglutition. Arch Pédiatr (1994) ;
1 : 20-25. (Cité par Bleeckx 12p12)
103. (*) LUK K.D.K. & coll. The iliolumbar ligament. A study of its anatomy, development and clinical significance. Journal of Bone and Joint Surgery. N°68B.
(1986) (Cité par Javerliat 56p 202,203)
104. MEGRET J.-F. La tenségrité, modèle biomécanique pour l’ostéopathie. Apostill N°14, p4-16 (2004).
104 bis. (*) MOSS M.L., MOSS – SALENTIJN L, VILMANN H., NEWELL-MORRIS L. (1981) .; Neuro-skeletal topology of the primate
basicranium: Its implication, for the “fetalization hypothesis’’ Gegenbaurs Morph. Jahrb. Leipzig 128 1, S : 58-67.
105. (*) NOLTING D. ; Prenatal development of the normal human vertebral corpora in different degment of spine. Spine. Vol 23, n°21. Ed Lippincott
Williams & Wilkins (1998) (Cité par Javerliat 56p 63)
105 bis. (*) PETROVIC A., STUTZMANN J. ; Le muscle ptérygoïdien externe et la croissance du condyle mandibulaire. Recherches
expérimentales chez le jeune rat. Orthodontie française 43, 271-285, (1972) ( PETROVIC
relate les conclusions de ces recherches dans la préface du livre de Planas P. 73p.n°X)
105 bis bis (*) TALMANT J. ; Ventilation et mécanique des tissus mous faciaux : en guise de préambule. Revue Orth Dento-faciale 29 : 175-188 (1995)
106. (*) TALMANT J., RENAUDIN S., Développement de l’oropharynx. Rôle de la croissance du rachis cervical. Rev Orthop dento Facial n°30, p253-269
(1996) (cité par Amigues 4// par Busquet –Vanderheyden 22p132, // par Piron 72….etc.)
.
THESES DE DOCTORAT :
106 bis (*) CAIX P. ; l’ATM et le vrai-faux ménisque. Approche morphologique fonctionnelle clinique et chirurgicale. Thèse de doctorat D’Etat
en biologie humaine Amiens (1991) (Cité par Clauzade et Marty 34p 102)
107. (*) KNAPP C. La charnière cervico-occipital. Mémoire en vue d’obtenir le diplôme universitaire de formation supérieure d’ostéopathie et médecine
manuelle, 30 Novembre 1985. (Cité par Lamanuelle, 30 Novembre 1985. (Cité par Landouzy 61p 197, 198)
108. (*) RADUCANU Vinicius. Architecture et système constructif : cas des systèmes de tenségrité. Thèse de doctorat en génie civile. Directeur René Motro,
Montpellier II. 2001. (Cité par Javerliat 56 p 162 et par Mégret 147) Montpellier II. 2001. (Cité par Javerliat 56 p 162 et par Mégret 147)
109. BOUDÉHEN G. ; Savoir faire ostéopathique chez le bébé et le jeune enfant. (Support de cours version 2008)
110. BOUDÉHEN G. ; Le torticolis du nouveau-né. 3 pistes de traitement. (Document de présentation - power point 2009)
111. BOUDÉHEN G. Protocole ostéopathique d’accompagnement à l’orthodontie (Support de cours) – Bretagne Ostéopathie-2009/IFSO
Rennes, Insti….tInstitut de Formation Supérieure en Ostéopathie de Rennes / et / Formation continue.
112. BOUDÉHEN G. ; Ostéopathie appliquée à néonatalogie et la pédiatrie (Support de cours version 2010) Stage du 6 et 7 /02/2010.
113. BOUDÉHEN G. ; Ostéopathie Crânienne Structurelle. (Support de cours 2010), Stage du 1 et 2 avril 2010 (Lille)
114. BOUDÉHEN G. ; Signes cliniques et pathologies ostéopathiques des os crâniens. (Notes de G. Boudéhen 2009)
115. BUSQUET L. ; les chaînes musculaires, (CD-Rom), édition (2004)
116. CHANPEPIE A. : Approche Ostéopathique du nourrisson ( Support de cours) – Séminaire BELSO 2007 (tableau p 18)
116 Bis (*) COQUILLAT M. ; Cours de biomécanique crânienne dispensés au collège Ostéopathique de Provenc 1999, et A. LIGNON. Op.cit.
(Cité par de Francisco A.G. 39p 165.)
117. DELAIRE J. ; Développement maxillo-facial et apnées du sommeil. Symposium Européen sur l’apnée du sommeil et orthèse d’avancée mandibulaire.
La Baule 9-10 Octobre 2009) (Document électronique.)
118. (*) DE MAUROY J.C., SCIASCIA G. Nouvelle biomécanique non linéaire du rachis « tensegrity ». 10e congrès de la SIRER,
25nov.2005. Lyon. (Conclusion reprise par Javerliat 56p 60)
119. GÉHIN A. ; Manipulations crâniennes, Part - 2, Occipital-Temporal-Sphénoïde-Maxillaire sup. (DVD. Copyright 1989 /2005 GEPRO)
120. GÉHIN A. ; Manipulations crâniennes. Part – 3. Technique particulières – ATM- Techniques chez les bébés et les enfants. (DVD : copyright 1989 / 2005
GEPRO)
121. TERRAMORSI J.F. Manipulations structurelles. Rachis 1ère partie, (DVD copyright 1989/2006 GEPRO)
122. TERRAMORSI J.F. Manipulations Structurelles-Concept Structurel (Notes de cours oraux - formation 1er et 2ème module, Oct.(3 j). et nov. (2 j.)
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… .( 2009)
WEBOGRAPHIE
123. ALI EL SMAILI, Laboratoire de Mécanique et Génie-Civil. Université Montpellier II, (pages consultées le 22/ 10/08), Pliage/dépliage de systèmes de
Tenségrité. [en ligne], http://www.lirmm.fr/doctiss04/art/M02.pdf
124. BRETAGNE –OSTEOPATHIE, Formation Continue pour les ostéopathes en exercice (page consultée le 09/11/09.) L'application du concept de
Tenségrité en Ostéopathie structurale. Formation dispensée par Alain GEHIN. [en ligne], http //www.bretagne-osteopathie.com
125. BRETAGNE –OSTEOPATHIE, Formation Continue pour les ostéopathes en exercice (page consultée le 09/11/09.) L'application du concept de
126. (*) BLES W., de JONG ; (page consultée le 19/09/08), Cervico-vestibular interaction. (1982) Acta otolaryngol (Stockh) 94, 6172. (cité par J.P. Amigues,)
page : communication de JP Amigues. [en ligne] lors de la 1ère journées mondiales de médecine manuelle ostéopathique, Toulouse 2002.
http://www.osteopathie-France.net/Osteo-pratique/toulouse-Amigues.htm
127. CANADAS P. ; ODDOU C., WENDLING S, (pages consultées le 22/10/08), Les Structures de Tenségrité : Modèle de connaissance en biomécanique
…………………………………………………… cellulaire. [en ligne] http://www.univ-paris12.fr/lmp/StruCom/tensegrite (pour figure)
128. CAIX P., Université Bordeaux II, Congrès de Naples en décembre 2007, (consulté le 26/01/10), La biomécanique osseuse crânio-faciale, http://www.i-
anatomie.com/?content=videos/index.php&univers=5
129. COTON G., (consulté le 17/08/2007), Occlusodontologie. Application cliniques. (Texte intégral tiré de l’ouvrage de JEANMONOD A.
« occlusodontologie. Applications cliniques. », Editions Cdp, Paris, (1988). page 7 et 8 [en ligne], http://users.skynet.be/occlusion/main2.html,
130. COTTON G., (pages consultées le 20/12/2008), Occlusodontie qui fait quoi ? [en ligne], http://users.skynet.be/occlusion/main2.html
131. COTTON G., (pages consultées le 20/12/2008), Comparaison entre occlusion neuromusculaire et occlusodontologie. / Occlusodontologie et
développement. [en ligne] http://membres.lycos.fr/occluso/emgkng.html
132. (*) DARWIN, BERTHOZ, (psychologue et neurophysiologiste). (source bibliographique non mentionnée ; cités par P-M GAGEY président fondateur de
l’association française de posturologie (PARIS) http://www.posturologie.asso.fr/ )
133. DEHAYES MJ, (pages consultées le 24/08/2007), Mécanique crânienne et morphogénèse mandibulaire. Etude des effets d’un « forçage » par
déformations intentionnelles. (en ligne, première partie, 15 pages), http://edition.cens.cnrs.fr/revue/bha/2005/v23/n1-2/011577ar.html ou Revue :
Biométrie humaine et anthropologie de la tête, face et du cou, Tome 23, numéros 1-2, janvier 2005.
.
134. DENTALESPACE, site d’information pour professionnel de l’art dentaire et pour le grand public, Webmasters : Baranes J et Barouhiel G. (page consultée
le 8/01/10), L’orthodontie chez l’enfant et l’adulte [en ligne], http://WWW.dentalespace.com
135. FENART R. (pages consultées le 10/08/2007), Extrait du rapport de neurochirurgie Lille 2006. Hominisation céphalique et pesanteur. [en ligne],
http://www.seret-medecine.org/hominisation et pesanteur.htm. 13 pages.
136. FERRÉOL R., MANDONNET J. ; Cardioïde. [en ligne] http://www.mathcurve.com/courbes2d/cardioid/cardioid.shtml
138. FRANKI H. Répercussions d’un fonctionnement anormal des A.T.M. sur la vision binoculaire. Mémoire pour obtention de la maîtrise de science et
technique d’optique physiologique, d’optique de contact et d’optométrie. Paris (2003)
S.E.R.E.T. : (pages consultées le 09/01/10): [en ligne] http://www.seret-medecine.org (Page : convergence oculaire)
139. FRYMANN V.; (pages consultées le 23/12/2007) Osteopathic Center for Children & Families, Birt Trauma. The most Common cause of developmental
140. GERSDORFF M. Service ORL, Clinique Universitaires Saint-Luc Bruxelles, (page consultée le 12/01/10), Indications actuelles de l’amygdalectomie et
de l’adénoïdectomie chez l’enfant et chez l’adulte. Louvain Med. 117 : S418-S420, (1998) [en ligne], sites.uclouvain.be/loumed/. 4pages
141. GODENECHE J. (pages consultées 19/09/08), Croissance de la face. [en ligne, première partie, 82 pages.], http :www.orthodontie-fr.com ou
http://microsteo.over-blog.net/article-13470204.html,
142. GODENECHE J. (pages consultées 19/09/08), Croissance de la face [en ligne, deuxième partie, 72 pages], http :www.orthodontie-fr.com ou
http://microsteo.over-blog.net/article-13470204.html,
143. GOUSSARD J.P. ; (consultation 11/03/10) Croissance et maturation de l’enfant à l’adulte. http://caratome.free/Formation/BEESAPT/DevelopEnfant.pdf
144. INSTITUT FRANCAIS DE CHIRURGIE DU NEZ ET DES SINUS webmaster: DR Azan et Dr Ayoun .Maux de tête et sinus-Institut Nez-Chirurgie du nez
et des sinus (date consultation en ligne le 28/01/10) www.institut-nez.fr/nez-pathologies-frequentes/m
145. JEANMONOD A. ; Occlusodontologie. Applications Cliniques. Editions CDP, Paris. (1988). Page 7. (Cité par Guy Cotton :
146. L’OBSERVATOIRE DU MOUVEMENT ; La morphogénèse. lettre d’information janvier 2005, n°14 WWW.observatoire-du-
mouvement.com,/upload/contenu/odm14.pdf
147. MEGRET J.F. ; Cahiers du C.E.O.P.S. n°4 Avril 2006 - Actes du Symposium – 23. (pages consultées le 22/10/08), La tenségrité, modèle biomécanique
pour l’ostéopathie. [en ligne], http://www.ceops.net/artciles2006/CEOPS2006JM.pdf, pages de 23à 27.
148. MOTRO R. ; CNRS (Centre National de la Recherche Scientique). Délégation Languedoc-Roussillon. (pages consultées le 11/11/08), Communiqué de
presse – 20 avril 2007. Parlez-vous tenségrité ? [en ligne], http://www.cnrs.fr/languedoc-roussillon/07com-medias/07-1-commu/07-1-commu-
2007/com%20presse%20tensegrite.pdf . 2pages
149. O.R.I.O.N., Office de Recherche Interdisciplinaire sur les Organisations Neurophysiologique, (23/08/2008), Le système tonique postural connaissance
fondamentales clinique et thérapeutique. (Fichier téléchargé, 45pages), www.chez.com/orion/cours1.htm
150. RILLIET B., VERNET O., KALINA D., CAVIN B., (pages consultées 19-09-08), Plagiocéphalie postérieure d’origine positionnelle : Un mal de société ?
(en ligne), http://www.swiss-paediatrics.org/paediatrica/vol13/n4/plagio-fr.html (CH)
151. S.E.R.E.T. (Société d’études et de recherche en thérapeutiques), Webmaster: LANDOUZY J.M, (pages consultées le 09/01/10): [en ligne]
http://www.seret-medecine.org
153. TERRAMORSI J.F., (pages consultée le 09/11/09), Concept Structurel. Titre page : Qu’est ce qu’une manipulation structurelle ? [en ligne, 1 page],
http://www.concept-structurel.com
154. VETO V. ; (page consultée le 28/05/10), la chaîne sympathique cervicale. (Laboratoire d’anatomie de la faculté de médecine de Nantes- étude 2001)
[en ligne] http:// www.sante.univ-nantes.fr/med/anatomie/file/biblio/2000/Veto_V.pdf 22 pages.
155. Vision1to1.com . (page consultée le 13/01/10) Amblyopie [en ligne], 1 page. www.vision1to1.com/fr/homepage.
156. WALUSINSKI O. ; site d’information et de recherche sur le bâillement, (page consultée le 16/03/10), le bâillement fœtal. : la naissance d’un
comportement révélée par l’échographie 4D. [en ligne], http :// www.baillement.com
AUTRE.
157. (*) DELAIRE J. ; Occlusodontie et posture. D.I.U. Clinique postural. (2001) (cité par Amigues 4p149)
.
KARINE KRZEPTOWSKI