Reve Site Dedier Abcd Reve (7 Pages - 106 Ko)
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RÊVE
SITE
DÉDIÉ
AU
RÊVE
ET
À
SON
INTERPRÉTATION
http://www.abcdreve.fr/
Tristan-‐Frédéric
Moir
Psychanalyste
-‐
Psychothérapeute
-‐
Onirologue
Cette
banque
de
données
peut
être
un
outil
précieux
pour
ceux
qui
s’intéressent
au
rêve
et
à
son
interprétation,
qu’ils
soient
professionnels
ou
amateurs,
curieux
ou
voyageurs
sur
les
chemins
de
la
connaissance
intérieure.
Elle
peut
ainsi
vous
permettre
d’acquérir
les
outils
de
lecture
du
langage
du
rêve
ou
d’augmenter
vos
connaissances
et
pratiques
en
ce
domaine.
La
grille
de
lecture
proposée
ici
est
avant
tout
psychanalytique
et
de
sensibilité
jungienne.
Elle
induit
ainsi
le
concept
d’inconscient
collectif
cher
à
Jung.
Ce
site
dédié
au
rêve
a
pour
vocation
de
transmettre
un
savoir.
Il
est
issu
de
la
collaboration
de
trois
personnes,
Hervé
Z
pour
la
forme
et
la
mise
en
images,
Danielle
D
pour
les
archives
audio
et
le
découpage
sonore
et
moi-‐même
pour
le
fond.
Ce
nouveau
dictionnaire
des
rêves
que
l'auteur
a
voulu
le
plus
complet
possible
a
été
conçu
sur
des
bases
solides
comme
l'étude
de
la
symbolique,
des
mythologies
du
monde,
des
philosophies
orientales
et
occidentales,
des
contes
et
légendes,
de
la
psychanalyse
et
bien
sûr,
l'étude
du
rêve,
de
ses
symboles
et
archétypes
et
de
son
fonctionnement.
Chaque
définition
a
été
confrontée
et
réactualisée
dans
un
contexte
vivant.
C'est
une
approche
analytique
et
psychologique
de
vous-‐même
qui
vous
est
offerte
ici,
mais
aussi
une
quête
alchimique
et
initiatique,
pour
découvrir
qui
vous
êtes
réellement
et
élargir
le
champ
de
vos
possibilités.
C'est
un
voyage
intérieur
au
pays
des
merveilles.
Cet
ouvrage
se
consulte
comme
un
simple
dictionnaire,
sans
obligation
de
se
reporter
à
d'autres
pages
explicatives
fastidieuses.
Il
est
écrit
dans
un
langage
simple
accessible
à
tous.
"
Entrez
dans
vos
rêves
"
s'attache
à
décrire
ce
qu'est
le
rêve
et
quel
est
son
langage
(car
il
exprime
toujours
ses
messages
de
manière
cachée
ou
détournée,
à
l'aide
de
symboles
que
l'auteur
décrypte).
II
montre
les
bienfaits
d'une
analyse
de
ses
rêves,
portes
ouvertes
sur
son
inconscient,
et
quels
problèmes
les
plus
importants
ils
vous
permettent
de
mettre
en
évidence
afin
de
vous
aider,
car
comprendre,
c'est
déjà
résoudre
à
moitié.
II
donne
ensuite
une
interprétation
des
rêves
par
l'approche
psychanalytique
et
par
l'analyse
de
ses
éléments
et
de
leurs
correspondances
symboliques,
dégageant
de
grandes
familles
de
rêves
:
rêves
de
stagnation,
de
compensation,
d'assimilation
ou
de
transformation.
Nanti
de
ce
véritable
guide
du
rêve,
vous
serez
enfin
à
même
d'ouvrir
les
portes
de
la
nuit
et
d'utiliser
la
formidable
puissance
de
ce
langage
onirique
pour
mieux
éclairer
votre
chemin
psychologique
et
©
http://www.abcdreve.fr/
Page 1 sur 7
spirituel.
Tristan-‐Frédéric
Moir
Issu
d'une
formation
didactique
de
psychanalyste
(jungien),
je
me
suis
spécialisé
dans
l'onirologie
tout
de
suite
par
affinité.
Cette
orientation
thérapeutique
est
l'aboutissement
d'une
longue
étude
du
rêve,
de
la
symbolique
universelle,
de
la
mythologie,
des
contes
et
légendes,
des
traditions
spirituelles
et
philosophiques
de
nombreuses
cultures.
L'étude
de
la
psychanalyse
freudienne
est
venue
enrichir
cette
approche
par
ses
aspects
fondamentaux
et
par
son
regard
pragmatique
sur
le
psychisme.
Une
longue
pratique
du
yoga
à
un
niveau
poussé
(yoga
mental,
des
énergies,
tantrisme)
m'apparaît
comme
parfaitement
complémentaire
avec
mes
influences
jungiennes.
Selon
cette
orientation,
je
travaille
principalement
sur
les
aspects
féminin
et
masculin
de
l'individu
(anima
&
animus),
pour
permettre
à
chacun
de
retrouver
une
harmonie
intérieure,
une
plus
grande
vitalité
et
une
plus
grande
efficacité.
Animateur
sur
radio
Ici
&
Maintenant
!
depuis
1982
et
création
en
1994
de
l'émission
:
"
Entrez
dans
le
rêve
".
La
pratique
de
cette
activité
-‐
selon
l'orientation
très
forte
de
l'antenne
à
ses
débuts,
celle
de
l'écoute
de
l'auditeur
et
de
sa
mise
en
scène
(l'auditeur
est
créatif)
-‐
a
renforcé
mon
aptitude
et
le
goût
de
l'écoute
active.
Au
travers
de
la
radio,
la
transmission
orale
et
l'échange
verbal
me
sont
apparus
davantage
comme
des
outils
thérapeutiques
indispensables
et
complémentaires
à
la
pratique.
Auteur
de
deux
livres
sur
les
rêves
:
Images
&
Symboles
du
rêve,
un
dictionnaire
regroupant
les
principaux
symboles
oniriques
dans
leurs
aspects
psychanalytiques.
Entrez
dans
vos
rêves,
une
méthode
très
complète
sur
les
différents
niveaux
de
lecture
du
rêve
et
son
application
notamment
dans
le
domaine
psychanalytique.
La
fonction
du
rêve
Si
l'ensemble
des
rêves
qui
se
produisent
pendant
la
période
de
sommeil
appelé
sommeil
paradoxal
n'est
pas
mémorisé,
c'est
que
ces
rêves
n'ont
pas
tous
la
même
fonction.
Le
rêve
est
un
processus
extrêmement
important
dans
ses
fonctions
régénératrices
et
de
développement
du
système
nerveux.
Depuis
la
fin
du
siècle
dernier,
différents
chercheurs
ont
fait
apparaître
des
fonctions
bien
définies
inhérentes
au
rêve.
1
-‐
Selon
Sigmund
Freud,
les
rêves
sont
l'expression
de
désirs
travestis,
de
désirs
refoulés
et
donc
inconscients,
qui
peuvent
s'accomplir
ici
sans
danger.
Le
rêve
est
un
exutoire
de
l'énergie
psychique
qui
se
limite
à
celle
de
la
libido.
Le
rêve
est
donc
le
lieu
de
l'expression
du
désir
sous
toutes
ses
formes,
qu'il
soit
positif
ou
négatif,
réaliste
ou
utopiste
(toute
puissance,
complexe).
D'une
manière
générale,
Freud
considère
que
le
rêve
est
insignifiant
pour
un
observateur
extérieur
et
qu'il
est
indéchiffrable
sans
le
secours
de
l'histoire
personnelle
du
rêveur.
2
-‐
Pour
Carl
Gustav
Jung,
les
rêves
ouvrent
sur
un
univers
beaucoup
plus
vaste
qu'il
nomme
l'inconscient
collectif.
Les
images
du
rêve
sont
une
suite
d'archétypes
et
de
symboles
précis
qui
exercent
une
influence
très
forte
sur
le
psychisme
de
l'individu
et
sur
son
évolution.
Les
symboles
utilisés
sont
communs
à
l'humanité
et
possèdent
une
énergie
préexistant
au
moi
ou
à
la
conscience.
Pour
Jung,
les
images
du
rêve
sont
plus
que
signifiantes
et
l'interprétation
du
rêve
sera
toujours
en
deçà
de
sa
véritable
portée.
Le
phénomène
et
l'écoute
du
rêve
sont
les
moteurs
du
processus
d'individuation
grâce
à
l'énergie
contenue
dans
les
archétypes
et
les
symboles.
Pour
Jung,
comme
pour
Freud,
le
rêve
est
la
voie
royale
menant
à
l'inconscient.
3
-‐
Selon
Crick
&
Mitchison*,
le
sommeil
paradoxal
servirait
à
effacer
les
blocs
mémoire
des
événements
de
la
journée
saturés
par
un
flot
d'informations
inutiles,
les
images
du
rêve
étant
le
reflet
du
stockage
des
informations
choisies
et
retenues
-‐
hypothèse
déjà
émise
par
l'Allemand
Robert
en
1886
(le
rêve-‐oubli)
-‐.
Cet
effacement
de
mémoires
inutiles
servirait
à
préserver
une
mémoire
plus
fondamentale,
celle
de
notre
individualité,
le
souvenir
de
notre
identité
profonde.
*
Chercheurs,
auteurs
de
nombreux
articles,
notamment
d'approches
sur
le
rêve.
Francis
Crick
-‐
avec
Jim
Watson
-‐
est
un
des
codécouvreurs
de
la
double
hélice
d'ADN.
4
-‐
Pour
Michel
Jouvet,
(chercheur
spécialisé
©
http://www.abcdreve.fr/
Page 2 sur 7
dans
l'étude
physique
du
sommeil
et
du
rêve.
C'est
lui
qui
a
nommé
la
période
du
rêve
:
sommeil
paradoxal)
le
rêve
est
nécessaire
à
la
maintenance
de
notre
évolution
ainsi
qu'à
la
sauvegarde
de
notre
identité
première.
Selon
lui,
cette
phase
du
sommeil,
serait
le
meilleur
moment
pour
une
reprogrammation
du
système
nerveux,
une
reprogrammation
génétique
redéfinissant
nos
traits
particuliers
face
au
conditionnement
et
à
l'oubli.
5
-‐
Pour
Tristan
F.
Moir.
le
rêve,
qui
est
le
moment
de
la
plus
grande
activité
cérébrale,
est
aussi
celui
d'une
dissolution.
Hormis
les
fonctions
vitales
primordiales,
le
corps
n'a
plus
d'activité.
La
conscience
aussi
disparaît.
Cette
perte
d'identité
consciente
et
de
réalité
physique
peut
être
vécue
comme
un
état
proche
de
la
mort.
Les
images
du
rêve
et
leur
déroulement
ne
procèdent
pas
d'une
volonté.
Seule
une
infime
part
consciente
de
l'esprit
qui
assiste
au
déroulement
du
rêve
essaye
de
leur
donner
une
forme
cohérente.
Cette
fixation
dans
une
forme
au
travers
des
images
du
rêve
assure
la
cohésion
de
l'individu
et
de
sa
pensée
pendant
la
période
du
sommeil.
Le
rêve
est
morphogène.
Morphée
est
dieu
des
rêves
et
cette
racine
étymologique
veut
dire
forme.
Toutes
ces
approches
du
rêve
ne
sont
pas
contradictoires,
mais
complémentaires.
Grâce
au
rêve,
l'individu
reste
cohérent
pendant
le
moment
du
rêve
tout
autant
qu'il
se
reconnecte
avec
son
identité
première
(Forme
:
Jouvet,
Crick
&
Mitchison)
et
son
devenir
intrinsèque
ou
son
évolution
(
désir
:
Freud,
individuation
:
Jung).
Tous
nos
rêves
sont
emplis
d'images
nombreuses,
mais
récurrentes,
qui
sont
communes
à
toute
l'humanité.
Ces
images
-‐
ou
symboles
-‐
peuvent
être
envisagées
comme
étant
porteuses
d'un
sens
fixe,
qui
que
nous
soyons,
et
donc
articulées
dans
un
langage
qui
peut
être
déchiffré
ou
interprété.
A
ce
moment,
le
moment
du
rêve
apparaît
comme
un
moment
privilégié
de
perceptions
différentes,
de
connexion
avec
soi
et
une
dimension
au
delà,
le
moment
où
l'inconscient
individuel
rejoint
l'inconscient
collectif.
L'inconscient
collectif
est
un
fond
commun
d'informations
et
de
données,
les
archétypes
qui
donnent
sa
dynamique
au
psychisme
humain.
C'est
aussi
une
somme
de
connaissances
stockées
sous
forme
de
symboles
issus
d'une
histoire
antérieure
à
l'homme,
celle
de
sa
préhistoire,
puis
celle
de
son
histoire
-‐
passée
ou
contemporaine
-‐
et
enfin
celle
d'une
histoire
en
gestation.
Si
cet
inconscient
collectif
existe,
le
rêve
permet
donc
de
s'ouvrir
à
une
dimension
beaucoup
plus
vaste
que
celle
du
psychisme
individuel.
Chaque
homme
peut
ainsi
se
relier
chaque
nuit
à
cette
somme
de
connaissances
et
de
directions
qu'il
capte
sous
leurs
formes
d'archétypes
et
de
symboles
avant
de
les
ressentir
avec
sa
propre
sensibilité.
Les
symboles
peuvent
être
alors
perçus
comme
des
mots
précis
dont
la
connaissance
est
cependant
nécessaire
pour
en
comprendre
le
sens.
Ce
sens
est
très
simple,
mais
toujours
analogique,
bien
qu'il
semble
peu
apparent.
Il
est
régi
par
une
sémantique
comme
le
langage
parlé.
C'est
la
mise
en
présence
des
symboles
d'un
même
rêve
qui
permet
de
dégager
un
sens
fixe.
Les
images
du
rêve
sont
des
symboles
qui
possèdent
un
sens
caché
mais
fixe
Il
ne
faut
donc
pas
les
envisager
au
pied
de
la
lettre
ni
leur
accorder
le
crédit
que
la
tradition
populaire
veut
bien
leur
prêter.
Exemple
:
Les
rêves
de
chute
de
dents
sont
très
fréquents.
Selon
nos
grands-‐mères,
perdre
ses
dents
est
prémonitoire
de
la
perte
d'un
être
proche.
Cette
interprétation,
si
elle
était
juste,
ne
nous
apporte
pas
grand-‐chose
à
un
niveau
personnel.
C'est
toujours
cette
approche
personnelle
qui
doit
être
retenue.
A
ce
moment,
©
http://www.abcdreve.fr/
Page 3 sur 7
le
rêve
est
un
avertissement
qui
nous
concerne.
L'expérience
et
l'observation
permettent
de
déchiffrer
le
rêve
autrement.
Celui
qui
rêve
qu'il
perd
ses
dents
est,
au
moment
du
rêve,
en
perte
de
vitalité.
Il
doit
donc
être
dans
une
période
de
surmenage
et
de
stress
qui
l'épuise.
Littéralement,
il
perd
ses
forces
et
son
appétit
de
vivre.
Si
cette
fatigue
devait
se
prolonger,
elle
conduirait
à
une
dégradation
physique.
Autre
exemple
:
La
maison
est
une
image
onirique
fréquente.
Si
la
vision
de
la
maison
n'a
que
peu
souvent
de
rapport
avec
notre
lieu
d'habitation,
c'est
qu'elle
symbolise
autre
chose.
En
effet,
en
rêve,
c'est
d'abord
nous-‐même
qu'elle
représente,
notre
dimension
psychique,
l'espace
intérieur
que
nous
habitons.
Son
apparence,
le
nombre
de
pièces,
ses
ouvertures
sur
l'extérieur,
sa
décoration,
tout
cela
est
représentatif
de
notre
réelle
dimension
intérieure
ainsi
que
de
l'aspect
que
nous
offrons
aux
autres
(la
façade
peut
représenter
notre
apparence).
Chaque
pièce
est
liée
à
une
fonction
particulière
de
notre
psychisme.
Les
pièces
que
nous
découvrons
en
rêve
sont
autant
d'espaces
intérieurs
auxquels
nous
accédons.
Les
étages
représentent
nos
différents
niveaux
de
conscience.
Cauchemar
Ce
qui
distingue
un
cauchemar
d'un
rêve
classique,
c'est
qu'il
tire
le
sujet
du
sommeil
avant
la
fin
normale
du
cycle
de
sommeil
paradoxal.
Il
produit
un
réveil
brutal
et
angoissant.
La
vision
du
cauchemar
étant
trop
insoutenable,
l'instinct
de
survie
tire
la
personne
endormie
de
ce
mauvais
pas.
Par
exemple,
il
est
presque
impossible
de
se
voir
mourir
en
rêve,
nos
instincts
s'opposant
à
cette
annihilation
de
la
conscience.
Dans
l'ensemble,
les
enfants
sont
plus
sujets
aux
cauchemars
que
les
adultes.
Ces
mauvais
rêves
se
déroulent
de
préférence
au
milieu
de
la
nuit.
Chez
les
adultes,
les
cauchemars
les
plus
violents
se
situent
au
même
moment.
Les
rêves
moins
effrayants,
ceux
qui
sont
justes
pénibles
ou
difficiles,
se
déplacent
vers
le
matin.
Qu'il
soit
provoqué
par
une
mauvaise
digestion,
par
la
fièvre
ou
sans
cause
apparente,
un
cauchemar
est
signifiant.
Il
ne
se
produit
pas
sans
raison.
Un
enfant
qui
est
sujet
à
ce
type
de
rêve
a
vécu
un
traumatisme
qu'il
préfère
ou
tente
d'oublier.
Le
cauchemar
est
le
symptôme
d'un
processus
d'enfouissement,
c'est
à
dire
d'oubli
d'un
événement
impossible
à
intégrer.
Ce
traumatisme
n'est
pas
systématiquement
lié
à
la
violence.
L'inquiétude
et
le
stress
sont
générateurs
de
cauchemar.
Par
exemple,
un
enfant
peut
avoir
le
sentiment
que
son
avenir
est
menacé
ou
incertain
s'il
devine
des
divergences
chez
ses
parents,
surtout
quand
celles-‐ci
ne
sont
pas
exprimées.
D'une
autre
façon,
une
trop
grande
exigence
des
parents
sur
un
plan
scolaire,
peut
mener
jusqu'à
la
dépression
un
enfant
qui
a
peur
de
ne
pas
être
à
la
hauteur,
donc
de
ne
plus
être
aimé.
Tout
ce
qui
n'est
pas
formulé
va
tendre
à
le
faire
par
le
biais
des
rêves.
Si
un
enfant
est
sujet
à
des
cauchemars,
ses
parents
doivent
être
très
vigilants
à
ce
moment
et
être
présents
le
plus
possible.
Il
faut
rassurer
l'enfant
et
tenter
un
dialogue
si
celui-‐ci
est
possible.
Plus
l'enfant
sera
capable
de
verbaliser
les
causes
de
sa
frayeur
nocturne,
plus
il
chassera
de
lui
le
sentiment
d'oppression
et
de
terreur
qu'il
est
en
train
d'assimiler
en
voulant
le
censurer.
Comme
ces
cauchemars
vont
finir
par
s'estomper
dans
un
laps
de
temps
plus
ou
moins
long
-‐
quand
l'enfouissement
est
achevé
-‐
les
parents
sont
rassurés
et
finissent
par
oublier
ce
moment
de
désagrément.
Or,
ces
cauchemars
vont
réapparaître,
de
loin
en
loin,
pour
revenir
de
façon
stable
quand
il
est
impératif
de
se
libérer
de
souvenirs
pénibles
qui
encombrent
l'inconscient
et
qui
entravent
une
évolution
normale.
C'est
ainsi
que
certains
adultes
voient
leurs
nuits
parfois
agitées
par
des
images
oniriques
terrifiantes
ou
angoissantes
sans
en
comprendre
l'origine.
La
narration
du
rêve
et
son
interprétation
permettent
de
comprendre
et
de
mettre
à
jour
l'origine
du
trouble.`
©
http://www.abcdreve.fr/
Page 4 sur 7
Outre
ses
fonctions
d'assimilation
des
événements,
de
régénérateur
du
système
nerveux,
de
compensateur
psychologique
et
de
reflet
intérieur,
le
rêve
peut-‐il
être
interprété
et
pourquoi
?
En
tentant
de
faire
passer
au
niveau
de
la
conscience
des
aspects
encore
inconnus
de
notre
personnalité,
le
rêve
participe
à
notre
évolution.
L'interprétation
du
rêve
a
donc
deux
actions
bénéfiques.
Elle
active
le
processus
de
conscience
de
soi
et
d'évolution,
en
même
temps
qu'elle
nous
apprend
à
communiquer
d'une
façon
plus
intuitive,
plus
directe
avec
les
autres.
L'interprétation
et
l'analyse
du
rêve
permettent
alors
d'appliquer
au
mieux
la
fameuse
formule
de
Socrate
:
"Connais-‐toi
toi-‐même
et
tu
connaîtras
l'univers
entier."
D'autre
part,
le
rêve
donne
accès
aux
points
de
blocage
ou
aux
traumatismes
de
l'enfance
qui
resteraient
inconscients
et
qui
ont
pourtant
une
incidence
sur
notre
vie
actuelle.
De
façon
explicite,
le
rêve
permet
de
découvrir
rapidement
la
raison
de
certains
troubles
qui
nous
empêchent
de
nous
épanouir
aujourd'hui.
La
connaissance
des
symboles
permet
de
comprendre
le
sens
du
rêve
et,
petit
à
petit,
de
l'interpréter.
Cette
approche
du
rêve
va
avoir
pour
effet
de
mieux
percevoir
les
fonctions
inconscient/conscient.
La
communication
de
ces
deux
composantes
de
la
personnalité
amène
à
une
plus
grande
harmonie,
un
mieux
être.
Le
saviez-‐vous
?
Chacun
de
nous
rêve
en
moyenne
une
heure
et
demi
par
nuit.
Le
rêve
est
une
fonction
extrêmement
importante
du
cerveau.
Il
mobilise
l'ensemble
des
fonctions
cérébrales
pendant
cette
période
de
sommeil
particulière,
alors
qu'en
état
de
veille,
un
individu
n'en
utilise
qu'un
faible
pourcentage
(20
à
50
%
selon
l'activité).
Cependant,
nous
ne
gardons
pas
en
mémoire
toute
cette
somme
quotidienne
de
rêves.
Heureusement
d'ailleurs,
car
notre
esprit
serait
fortement
encombré
au
réveil.
Cependant,
nous
gardons
un
souvenir
très
prégnant
de
certains
rêves
au
réveil,
mais
leur
sens
est
déroutant.
Si
certains
rêves
sont
très
réalistes,
leur
contenu
est
parfois
très
étrange,
prenant
le
contre-‐pied
de
la
réalité.
D'autres
rêves
peuvent
être
fantastiques
ou
surréalistes,
alors
que
notre
esprit
nous
les
fait
vivre
comme
tout
à
fait
naturels
au
moment
de
leur
déroulement.
Qui
d'entre
nous
ne
s'est
jamais
réveillé
un
matin
en
se
demandant
quelle
pouvait
être
la
signification
d'un
rêve
particulier
et
fort
?
En
effet,
qu'ils
nous
réveillent
avec
soulagement
ou
avec
déception,
certains
rêves
véhiculent
une
telle
charge
émotionnelle,
qu'ils
tournent
longtemps
dans
notre
tête
-‐
parfois
des
années
après
-‐
et
que
nous
ressentons
le
besoin
de
les
raconter
autour
de
nous
dans
l'espoir
que
quelqu'un
pourra
nous
en
donner
une
interprétation
plausible.
L'homme
s'est
toujours
interrogé
sur
le
sens
de
ses
rêves.
Depuis
les
temps
les
plus
reculés,
les
rêves
sont
interprétés
par
d'autres
hommes.
Si
dans
l'Antiquité,
le
rêve
était
porteur
d'un
sens
divin,
depuis
la
fin
du
siècle
dernier,
grâce
au
travaux
de
Freud
et
de
Jung,
le
rêve
est
envisagé
et
interprété
dans
un
sens
psychanalytique.
Pourtant,
beaucoup
d'entre
nous
se
demandent
encore
si
le
rêve
a
un
sens
et
si
oui,
quel
est
celui-‐ci
?
Une
approche
scientifique
et
une
réflexion
approfondie
sur
le
phénomène
onirique
permettent
de
répondre
oui
tout
en
faisant
prendre
conscience
de
l'importance
de
cette
fonction
du
sommeil.
La
principale
est
une
communication
de
l'inconscient
vers
le
conscient.
Le
rêve
©
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utilise
un
langage
particulier,
signifiant
et
utile
au-‐delà
de
sa
forme
apparente.
L'étude
de
la
psychologie,
de
la
psychanalyse,
de
la
symbolique
ainsi
qu'une
approche
historique
et
traditionnelle
du
rêve
permettent
de
le
décoder.
Cette
investigation
dans
un
sens
psychanalytique
mène
à
se
découvrir
soi-‐même
et
à
évoluer
dans
un
sens
positif.
Notre
évolution
personnelle
est
bien
souvent
entravée
par
des
blocages
ou
des
traumatismes
refoulés
que
l'interprétation
du
rêve
fait
remonter
à
la
surface.
Cette
résurgence
n'est
pas
vaine.
Elle
permet
de
comprendre
la
raison
de
difficulté
ou
de
mise
en
échec
répétitive.
Le
rêve
vient
aussi
redonner
une
image
positive
et
juste
à
certaines
personnes
qui
doutent
d'elle.
Le
rêve
est
un
message
de
notre
inconscient
d'autant
plus
important
qu'il
frappe
notre
mémoire.
Faire
interpréter
ses
rêves,
c'est
se
pencher
sur
cette
part
obscure
et
importante
de
nous-‐mêmes.
Si
nous
songeons
que
l'inconscient
représente
presque
90%
de
notre
personnalité,
plus
nous
sommes
attentifs
à
ses
messages,
et
plus
nous
sommes
en
accord
avec
nous-‐mêmes,
plus
notre
intelligence
accroît
son
champ
de
possible.
"
Entrez
dans
le
rêve
"
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patient
à
mieux
prendre
conscience
de
son
trouble
et
du
«mal»
qui
l’habite.
Aujourd’hui,
la
psychothérapie
se
définit
plus
comme
une
approche
de
la
psyché
à
laquelle
est
associée
une
méthode.
En
ce
sens,
elle
se
dégage
de
la
psychanalyse
qui
ne
fait
pas
intervenir
de
façon
directe
le
praticien.
Par
l’application
d’une
méthode
spécifique
et
par
le
mode
relationnel
qu’il
établit
avec
le
patient,
le
praticien
est
intervenant
dans
l’analyse,
non
de
façon
personnelle,
mais
selon
les
orientations
de
la
méthode
qu’il
a
choisit
d’étudier
et
de
pratiquer.
Ces
méthodes
sont
nombreuses
et
variées.
L’une
des
premières,
historiquement,
est
l’hypnose
qui
permet
de
dépasser
les
systèmes
de
résistances
individuelles
auxquelles
se
heurte
la
psychanalyse
traditionnelle.
D’autres
méthodes
permettent
de
les
contourner.
La
narco-‐analyse,
qui
désinhibe
de
façon
artificielle,
est
plus
proche
de
la
psychiatrie
que
de
la
psychothérapie.
Parmi
d’autres
méthodes
de
la
psychothérapie,
on
peut
citer
encore
la
thérapie
comportementale,
le
psychodrame,
le
training
autogène
ou
l’interprétation
des
rêves
quand
celle-‐ci
est
produite
par
le
praticien.
Même
si
le
sens
moral
n’est
plus
l’aspect
prédominant
de
la
psychothérapie,
celle-‐ci
s’attache
aux
aspects
positifs
spontanés
de
l’individu
et
à
la
stabilisation
de
«
valeurs
morales
»
nécessaires
à
la
vie
en
société.
Ce
repositionnement
et
cet
encadrement,
ainsi
que
le
mode
relationnel
praticien/patient,
éloignent
la
psychothérapie
de
la
psychanalyse
formelle.
Cependant,
la
connaissance
de
cette
dernière
est
indispensable
au
thérapeute.
Les
deux
peuvent
parfois
s’entremêler
au
cours
de
l’analyse.
Si
la
psychothérapie
permet
de
régler
un
problème
ponctuel,
le
patient,
lors
de
son
travail
psychique,
peut
désirer
ou
prendre
conscience
du
besoin
d’un
travail
analytique
plus
poussé.
Jung
distingue
ainsi
la
«
petite
psychothérapie
»
et
la
«
grande
psychothérapie
».
La
première
permet
de
régler
un
problème
ponctuel
de
façon
efficace
et
durable
ce
qui
a
pour
effet
de
faire
disparaître
le
symptôme.
La
seconde
tend
à
révéler
l’individu
à
lui-‐même
par
le
processus
d’individuation.
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