Tableau de Bord de Gestion Des Stocks: MASTER: Management Logistique Appliquée
Tableau de Bord de Gestion Des Stocks: MASTER: Management Logistique Appliquée
Tableau de Bord de Gestion Des Stocks: MASTER: Management Logistique Appliquée
TABLEAU DE BORD DE
GESTION DES STOCKS
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Table des matières
Remerciement........................................................................................................................................1
Introduction :.........................................................................................................................................3
CHAPITRE 1 : Tableau de bord................................................................................................................4
CHAPITRE 2 : tableau de bord de gestion de stock.................................................................................7
Conclusion............................................................................................................................................10
Bibliographie :......................................................................................................................................11
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Introduction :
Lorsque qu’un véritable système de gestion des stocks a été défini et mis en place dans
l’entreprise, il conviendra nécessairement de suivre le système lui-même, ce qui intéressera
bon nombre de fonctions de la structure (gestion des stocks, magasins, achats, production,
commercial). Il est donc primordial de voir le système gestion des stocks vérifier son
fonctionnement interne et ses relations avec les autres fonctions de l’organisation à travers un
ensemble d’alertes et de clignotants. Un autre aspect intéressant du pilotage des stocks est la
possibilité de déclencher des commandes ou des approvisionnements sur alerte de date dans
un système de gestion à re-complétement périodique ou sur alerte par point de commande
dans un système à re-complétement apériodique. Ces deux aspects du pilotage des stocks
permettent de mener à bien une véritable gestion par exception. Tous les articles ne sont pas
systématiquement suivis, seuls ceux qui posent problèmes à traiter sont pris en considération.
Cependant, on aurait tort de considérer que ces éléments appartiennent vraiment à un tableau
de bord. A la limite, et à l’aide de compteurs d’anomalies (ruptures de stock, retard de
livraison, rotation en baisse...), on pourra mettre en place un audit de fiabilité du système lui-
même. Mais ces compteurs ne permettront pas une réelle appréciation de la qualité du service
rendu par le système à l’entreprise.
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CHAPITRE 1 : Tableau de bord
C’est en théorie un ensemble d’indicateurs périodiquement mis à jour. Ces derniers jouent un
rôle d’alarme et se déclenchent automatiquement pour signaler une anomalie dans le
fonctionnement du système. Dans un véhicule, le tableau de bord vous indique la vitesse de
marche, le niveau de carburant, le niveau d’huile dans le moteur, l’allumage des feux de route
et des feux de direction… chaque fois que l’un de ces éléments présente un défaut, le
chauffeur est aussitôt renseigné. C’est exactement le même rôle qu’est appelé à remplir le
tableau de bord de gestion des stocks et des articles. Il renseigne à tout moment le
gestionnaire sur l’état de fiabilité, d’efficience et d’efficacité de l’ensemble de son système. Il
est par ailleurs important de noter q’il n’existe pas de modèle standard de tableau de bord.
C’est un instrument personnel, conçu sur mesure suivant les préoccupations, les objectifs et
les motivations du gestionnaire des stocks.
Un indicateur est une information de synthèse qui aide le gestionnaire des stocks et des
articles à apprécier une situation dans son système de gestion. Il doit être succinct, claire et
précis. Il ne présente en principe que l’essentiel des informations utiles pour interpréter un
phénomène. Le bon indicateur est celui qui est parlant ou doté de sens. Il ne peut se limiter au
simple constat de la situation. Ce dernier entraîne toujours une action ou une réaction du
gestionnaire des stocks.
• Interprétation : Qu’elles peuvent êtres les conséquences ? Qu’elle est leur niveau de
gravité ? quels sont les risques possibles ?
• Réaction : Qu’elles sont les actions correctives ou d’amélioration à entreprendre ? Sur quels
points ou quels éléments ? De combien de temps dispose t-on pour le faire ? qui doit-on
saisir ? Les catégories d’indicateurs Traditionnellement, on distingue trois catégories
d’indicateurs :
• Les indicateurs d’alerte qui signalent la présence d’un dysfonctionnement, d’un état
anormal impliquant une action corrective. Dans une gestion quotidienne, il peut s’agir d’une
liste des articles ayant atteint le point de commande ; les articles en rupture de stock ; les
commandes en retard de livraison, les commandes urgentes encore non livrées ; les articles
bloqués en achat ;
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• Les indicateurs d’efficience et d’équilibrage qui permettent de mesurer la situation actuelle
par rapport aux objectifs fixés dès le départ. Ils peuvent induire suivant les cas, des
ajustements sur les objectifs, ou sur les stratégies. Dans le suivi des articles et des stocks, il
peut s’agir par exemple la liste des articles ayant dépassés le stock maximum autorisé (afin de
connaître les raisons du sur-stockage et d’y remédier) l’état des articles ayant fait l’objet de
très nombreuses commandes ; l’état des articles ayant subi une baisse de consommation ou un
faible taux de rotation (pour une révision éventuelle des données de planifications) ;
• Les indicateurs d’anticipation qui fournissent des renseignements sur les besoins futurs. Ils
précisent l’influence qu’aura sur les stocks une activité prévue ; un prochain chantier ; une saison de
l’année ; ou tout autre évènement à venir. Les renseignements fournis par ce type d’indicateurs
permettront au gestionnaire des stocks et des articles d’anticiper sur la situation en faisant varier ses
stocks à la hausse ou à la baisse ; mais aussi d’activer la livraison rapide d’éventuelles commandes en
cours.
Un indicateur peut prendre la forme d’un ratio, un graphique, un tableau, une liste. Il est mis à jour à
des périodes bien déterminées d’avance. Dans la gestion des articles, l’utilisation d’indicateurs
numériques de synthèse (tel un ratio) est presque inexistante sauf pour les valeurs des stocks. Cela est
du au fait que chaque article soit géré individuellement. De même, les stocks dans un magasin sont
considérés séparément pour chaque article.
Ceci justifie la préférence d’indicateur sous forme de liste, de graphique et enfin de tableau.
Dans un même système de gestion, il peut être créé une structure hiérarchique de tableaux de
bord. Il est donc habituel de rencontrer un tableau de bord spécifique pour chaque composante
du système et un tableau de bord de synthèse qui regroupe et résume les renseignements
collectés. Il découle de cette logique que le tableau de bord du gestionnaire des stocks et des
articles pourrait être la synthèse des indicateurs suivants :
• Le tableau de bord des stocks (indicateurs sur l’état des stocks et des commandes)
• Le tableau de bord des articles (indicateurs sur les groupes d’articles, les familles d’articles,
les nomenclatures, les nouveaux articles…)
• Le tableau de bord des magasins (indicateurs sur l’état des infrastructures et de leur
utilisation, sur les équipements de manutention, le matériel et l’outillage de travail, le
personnel…)
• Le tableau de bord sur l’environnement (indicateurs sur les marchés fournisseurs, les
marchés client, la production, les travaux prévus, sur les projets futurs …)
Une classification par nature La première classification se traduit par un ensemble d’éléments
qui représentent :
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• La rentabilité et le coût de la fonction gestion des stocks (indicateurs de gestion)
Les indicateurs de gestion : Ils sont généralement trimestriels et parfois mensuels et indiquent
le coût des moyens mis en œuvre et les éléments clés de la politique de gestion des stocks.
Certains permettent une gestion par exception des fournisseurs et portent sur des priorités
d’examen. D’autres concernent les conditions financières des relations avec les fournisseurs.
D’autres encore, les résultats de la gestion des stocks elle-même (rotation, stock moyen
global, stock moyen par familles d’articles...).
Enfin, certains éléments indiquent les coûts de fonctionnement de la fonction (coût par
employé, coût de passation...).
Les indicateurs d’exploitation : Ils sont mensuels et s’intéresse davantage à des problèmes de
rendement. Ainsi, on mesure la qualité du service (taux de rupture), la fiabilité des délais
fournisseurs...
La seconde classification répartit les informations du tableau de bord selon les fonctions
concernées. C’est ainsi qu’il faut indiquer :
• Aux gestionnaires de stocks eux-mêmes : le suivi des objectifs par article, par famille, par
fournisseur, les coûts de passation de commande et de possession du stock...
• Aux services financiers et comptables : les analyses de coûts, les budgets engagés, les
crédits fournisseurs, les immobilisations détenues...
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Chapitre 2 : tableau de bord de gestion de stock
Principes de base
Le tableau de synthèse présente une liste d'éléments, généralement sous forme de ratios, qui
ont trait aux différents aspects qui concernent la gestion des stocks et des approvisionnements.
périodicité DG FC G A M P E
DG Direction générale
FC Finance/Comptabilité
Nombre moyen de commandes préparées annuel
G par employé
Gestion des stocks (1)
et des approvisionnements
Chiffre d'affaires entrepôt par employé annuel
A Achats
M Marketing
Valeur moyenne d'une préparation de annuel
P Production commande
E Entrepôts et Logistique
Temps moyen de préparation d'une annuel
commande
Charges entrepôt / charges totales annuel
Tableau de bord gestion de stock
Charges entrepôt / chiffre d'affaires entrepôt annuel
(1) : ces ratios sont calculés sur une période de référence qui dépend de l'activité de
l'entreprise : le jour, la semaine, le mois, l'année,
(2) : cet élément, calculé par fournisseur, est un test de fiabilité des fournisseurs et des
acheteurs. Il permet d'une part de distinguer les ruptures de stocks dues à des défaillances
fournisseurs, de celles dues à la politique de l'entreprise, d'autre part, de poser le problème, si
ce ratio augmente, de la bonne transmission d'informations des acheteurs vers le service
gestion des stocks.
(3) : le chiffre d'affaires par fournisseurs ne concerne éventuellement que les fournisseurs
principaux (gestion par exception).
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ce ratio permet de comparer chaque mois le total des engagements passés, mais non
encore échus, à celui des engagements passés sur une période de référence donnée.
Intéressant pour la gestion de trésorerie, il peut être calculé comme une moyenne
mobile.
(4) : comparaison du montant des achats faits à un fournisseur sur la période actuelle, et de
ce montant sur les mêmes périodes l'an passé.
(5) : cet élément peut être global pour la direction et décomposé par fournisseur pour les
acheteurs.
(6) : l'origine des produits est importante (nationale, européenne, hors zone euro...) car, dans
les services d'approvisionnements, les responsables d'achats de produits étrangers doivent
disposer de moyens beaucoup plus importants pour sélectionner et négocier avec les
fournisseurs étrangers. Le coût de passation de commande aux fournisseurs étrangers et donc
beaucoup plus élevé. Par ailleurs, ces responsables font peser, du fait de la monnaie de
facturation choisie, un éventuel risque de change, dont le coût de couverture peut être
onéreux.
(7) : plus souvent rencontré en entreprise de production, ce ratio est à la base des analyse
d'écarts. Il intéresse au premier chef les services financiers, le service des méthodes et la
production, si celle-ci suit aussi ses prix de revient.
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Sorties réelles de stocks / prévu (H) mensuel
Sorties réelles de stocks / objectif
annuel(12) mensuel
Prévision de sorties / objectif
marketing (13) mensuel
Taux de rupture de stock (14)
Fréquence de rupture de stock (15) temps réel
(10) : ce rapport permet de suivre le degré de réalisation des objectifs prévus. Il peut être
décomposé de la même façon que le précédent.
(11) : pour être calculé, ce ratio demande un système de gestion prévisionnelle des
approvisionnements. Dans ce cas, il est possible de comparer régulièrement les prévisions
issues du système et celles faites par le service marketing.
(12) : ce taux doit être connu par article, par catégorie, et pour l'ensemble des produits.
(13) : la fréquence de rupture de stock est obtenue à partir du compteur de cas de rupture,
et du nombre d'approvisionnements déclenchés depuis le début de l'année. Elle peut être
comparée à une fréquence maximale fixée initialement.
(14) : ce taux doit être connu par article, par catégorie, et pour l'ensemble des produits.
(15) : la fréquence de rupture de stock est obtenue à partir du compteur de cas de rupture,
et du nombre d'approvisionnements déclenchés depuis le début de l'année. Elle peut être
comparée à une fréquence maximale fixée initialement.
Conclusion
Si le stock est une nécessité pour toute une entreprise, il est aussi de l’argent qui dort. Il doit
être bien géré et le nombre d’articles stockés doit être réduit au minimum, donc il faut utiliser
des moyens efficaces pour assurer la meilleure gestion des articles.
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Pour avoir une vue claire sur l’état général du magasin de stockage, Il faut élaborer un tableau
de bord contenant des KPIs essentiels à la bonne gestion d’un stock.
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Bibliographie :
http://www.aunege.org/ressources/module_gestion_stocks/lecon12/courspdf/lecon12.pdf
https://docplayer.fr/2573872-Lecon-12-le-tableau-de-bord-de-la-gestion-des-stocks.html
https://fr.slideshare.net/AyoubMINEN/rapport-projet-de-fin-dtudes-elaboration-dun-tableau-
de-bord-et-politique-dapprovisionnement-minmax-pour-le-magasin-gnral-pmp